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Partie 5 :
Compatibilités des Dispositions du PLU
Saint Briac sur Mer R
ap
po
rt d
e P
rés
en
tati
on
p273
p274
Les points rappelés par l’Etat dans le courrier (du 18 mars 2015) de transmission à la commune
du « porter à connaissance » relatif à la révision du PLU de Saint Briac
Compatibilité avec le SCoT du Pays de Saint-Malo :
Le futur PLU devra être compatible avec le SCoT du Pays de Saint-Malo,
en cours de révision.
Il veillera à économiser l’espace, que ce soit pour l’habitat, les
équipements ou les activités économiques.
La gestion du bâti dans les zones rurales devra se faire dans le cadre des
dispositions de l’article L 123.5 du code l’urbanisme, issues de la loi
ALUR du 23 mars 2014 et de la loi d’Avenir pour l’Agriculture,
l’Alimentation et la Forêt (LAAAF) du 13 octobre 2014 (extension des
seules habitations existantes sans construction de nouvelles annexes ou
dépendances isolées et changement de destination sans extension
possible pour les bâtiments désignés après avis conforme au stade de
l’autorisation de la CDPENAF ou de la CNDPS).
Evaluation environnementale :
La présence d’un site Natura 2000 rend obligatoire la réalisation d’une
étude environnementale.
Toutefois, celle-ci ayant été réalisée lors de la révision approuvée le 27
février 2014, il suffira de l’actualiser.
Respect de la loi Littoral :
Saint-Briac-Sur-Mer est une commune littorale. A ce titre, le PLU devra
respecter la loi Littoral dans toutes ses dispositions, notamment au regard
de l’obligation d’urbaniser en continuité de l’agglomération (art L 146-4 I),
de limiter l’extension de l’urbanisation dans les espaces proches du rivage
(art L 146-4 II) et de la prise en compte des espaces remarquables.
Examen par la Commission Départementale de Préservation des
Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers d’Ille et Vilaine
(CDPENAF) :
Dans le cadre des lois ALUR et LAAAF, la consultation de la CDPENAF
sera à réaliser si le PLU délimite, de manière exceptionnelle, dans les
zones naturelles, agricoles ou forestières, des Secteurs de Taille et de
Capacité d’Accueil Limitées (STECAL), dans lesquels seront autorisées
des constructions, en application du 6° de l’article L 123.1.5 du code de
l’urbanisme.
Cela serait aussi nécessaire en cas de réduction des surfaces affectées à
des productions bénéficiant d’un signe d’identification de la qualité et de
l’origine.
Proposition de création d’un périmètre de Protection Modifié (PPM)
autour du Club-House de Dinard Golf :
Par courrier du 3 février 2015, la DRAC de Bretagne (STAP 35) a
proposé la création d’un PPM autour du Club-House du Dinard Golf.
Si la création d’un tel PPM était envisagée, il conviendrait de procéder à
une enquête conjointe PLU / PPM (avec 2 dossiers distincts).
PLU – Saint Briac sur Mer
p275
5.1. Prise en compte du cadre législatif et règlementaire
5.1.1.Respect des principes généraux du droit de
l’urbanisme
Les articles L.110, L.121-1 et L.123-1 du code de l’urbanisme prescrivent les
dispositions générales dont les plans locaux d’urbanisme doivent tenir compte. A
travers ces articles, il s’agit de respecter les grands principes des lois SRU , Grenelle
et ALUR ;
Les rédactions des articles auxquels il est fait référence sont celle à la date à laquelle
le projet de PLU a été arrêté.
L’article L.110
« Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité
publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin
d'aménager le cadre de vie, d'assurer sans discrimination aux populations résidentes et
futures des conditions d'habitat, d'emploi, de services et de transports répondant à la
diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, de
réduire les émissions de gaz à effet de serre, de réduire les consommations d'énergie,
d'économiser les ressources fossiles d'assurer la protection des milieux naturels et des
paysages, la préservation de la biodiversité notamment par la conservation, la
restauration et la création de continuités écologiques, ainsi que la sécurité et la
salubrité publiques et de promouvoir l'équilibre entre les populations résidant dans les
zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacements, les
collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie,
leurs prévisions et leurs décisions d'utilisation de l'espace. Leur action en matière
d'urbanisme contribue à la lutte contre le changement climatique et à l'adaptation à ce
changement. »
Le PLU de Saint Briac prend en compte les besoins de la collectivité en matière
d’habitat, de logements, d’activités. Il propose un équilibre entre développement
démographique, rationalisation des déplacements et prise en compte de la zone
rurale au travers des choix d’urbanisation présentés. Il en découle une gestion
économe du territoire au travers d’une urbanisation raisonnée s’appuyant clairement
sur les principes de développement durable. En outre, les orientations intègrent la
nécessité de préserver les espaces naturels, les paysages, et les continuités
écologiques par des mesures règlementaires fortes de protection.
Le présent PLU est donc compatible avec les dispositions de l’article L.110 du
code de l’urbanisme.
L’article L.121-1
Les choix retenus dans le PLU, présentés dans le rapport de
présentation, et correspondant au PADD, aux orientations
d’aménagement, au zonage, au règlement, respectent les
dispositions du L.121-1 du code de l’urbanisme.
« Les […] les plans locaux d'urbanisme […] déterminent les conditions permettant
d'assurer, dans le respect des objectifs du développement durable :
1° L'équilibre entre :
a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration
des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ;
b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces
affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des
milieux et paysages naturels ;
c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ;
d) Les besoins en matière de mobilité
1° bis La qualité urbaine, architecturale et paysagère notamment des entrées de
ville ;
2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat,
en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la
satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des
modes d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et
d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en
tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement
équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des
performances énergétiques, de développement des communications
électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de
développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile ;
3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la
production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la
qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la
biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en
bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels
prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des
nuisances de toute nature.
PLU – Saint Briac sur Mer
p276
Le PLU se fonde sur les orientations définies au PADD, qui s’appuie lui-même sur
le respect des dispositions de cet article et notamment :
- L’équilibre entre le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la
restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et
ruraux ;
Saint-Briac-sur-Mer est un territoire qui doit permettre, plus qu’un renouvellement
urbain qui n’est pas la priorité eu égard à la qualité du bâti et au très faible taux de
vacances, à une densification maîtrisée rendue nécessaire par la forte
consommation d’espace réalisée dans le passé. Cette densification doit être
prudente et maîtrisée, et donc opérée par étapes successives, compte tenu du
caractère remarquable du paysage naturel et architectural et de la nécessité d’en
préserver la qualité.
Par ailleurs, les évolutions du secteur rural et des espaces naturels sont maitrisées
et conforme à la loi Littoral, le PLU proposant un développement par densification à
l’intérieur des espaces déjà urbanisés et une consommation d’espaces proche de
zéro avec en outre un retour en espaces naturels de l’essentiel du zonage antérieur
en AU.
- L’équilibre entre l'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des
espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites,
des milieux et paysages naturels ;
Le PLU s’est appuyé sur les éléments du porté à connaissance, du SCOT, du
SAGE et un diagnostic du territoire pour identifier les milieux sensibles à préserver.
Le zonage proposé s’appuie sur la nécessité de concilier développement agricole et
protection de l’environnement.
- La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables;
Le PLU s’est appuyé sur la qualité architecturale du bâti ancien et des secteurs
littoraux sensibles pour définir un zonage et un règlement particulier adapté à la
protection du patrimoine architectural, bâti et paysager.
- La diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale;
Le PLU s’est appuyé sur les objectifs de développement définis au travers son
PADD (objectifs de développement compatible avec le SCOT et le PLH).
Il prend en compte la notion de diversification des fonctions urbaines en favorisant
la mixité urbaine au sein du tissu urbain ou par la mise en place d’un zonage
spécifique quand ceci parait plus adapté (activités, équipements de loisirs, etc.).
Le PLU ainsi défini permet de satisfaire aux besoins futurs notamment au regard du
nécessaire équilibre entre développement de l’habitat, de l’emploi et adéquation
avec les équipements.
₋ Une utilisation économe et équilibrée des espaces et la maîtrise des besoins de
déplacement ;
La maîtrise de la consommation de l’espace est un élément clé: le PLU propose
un développement à consommation d ’espace proche de zéro.. Les
développements seront assurés à l’intérieur des périmètres urbanisés, en raison
notamment des effets de densification ouverts par la loi ALUR (disparition du COS
et du minimum parcellaire); les besoins en déplacement à l’intérieur de l’espace
urbanisé s’en trouveront réduits.
₋ La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la
production énergétique à partir de sources renouvelables ;
Ces éléments seront plus particulièrement pris en compte dans les nouvelles
constructions au vu de l’application de la RT 2012. Le PLU veille à règlementer les
dispositifs constructifs innovants bénéfiques à la maîtrise de l’énergie.
₋ La préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des
ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts,
la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ;
Le PLU participe à la préservation de l’ensemble des milieux naturels présent sur
son territoire grâce à des classements en zone Naturelle protégé, aux EBC, au
recensement des zones humides. Le tout dans le souci de conserver, de restaurer
et de renforcer les continuités écologiques. Les gestions des eaux pluviales et de
l’assainissement sont également pleinement intégrées au PLU. L’extension de
l’assainissement collectif au sud apportera une nouvelle garantie de qualité des
eaux terrestres et littorales.
PLU – Saint Briac sur Mer
₋ La prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des
pollutions et des nuisances de toute nature .
Le PLU identifie et prend en compte l’ensemble des risques recensés sur le
territoire pour en assurer une meilleure prise en compte.
Le PLU s’appuie donc clairement sur une démarche durable du développement à
travers l’ensemble des orientations définies par le PADD, le règlement graphique,
le règlement littéral et les orientations d’aménagement. Ce projet adopte des
mesures de protection et des principes urbains intégrant les approches
environnementales, le volet social et économique.
L’article L-123-1
« Le plan local d'urbanisme respecte les principes énoncés aux articles L. 110 et L.
121-1. Il comprend un rapport de présentation, un projet d'aménagement et de
développement durables, des orientations d'aménagement et de programmation,
un règlement et des annexes. Lorsque le plan local d'urbanisme tient lieu de
programme local de l'habitat ou de plan de déplacements urbains, il comprend
également un programme d'orientations et d'actions. Chacun de ces éléments peut
comprendre un ou plusieurs documents graphiques. […]
Lorsqu'il est élaboré par une commune non membre d'un établissement public
compétent, le plan local d'urbanisme couvre l'intégralité de son territoire. […]
Les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs peuvent
être autorisées dans les zones naturelles, agricoles ou forestières dès lors qu'elles
ne sont pas incompatibles avec l'exercice d'une activité agricole, pastorale ou
forestière du terrain sur lequel elles sont implantées et qu'elles ne portent pas
atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages (1).
Le PLU de Saint Briac répond à ces obligations en définissant un ensemble de
zones urbaines, agricoles et naturelles tenant compte des servitudes d’utilités
publiques, des risques naturels et technologiques tout en préservant la qualité des
paysages.
Il comporte un projet d’aménagement et de développement durables qui explicite
les objectifs de la municipalité en termes de développement. Ce projet a été
élaboré, en tenant compte des contraintes d’urbanisation existant sur le territoire et
des potentialités de développement à long terme ; il ménage ainsi le caractère
durable du développement.
Il prévoit, d’autre part, la définition d’un ensemble de règles définissant les
conditions d’implantation des constructions en fonction des contextes et des
caractéristiques urbaines ou paysagères à préserver.
Ces dispositions figurent dans le règlement et dans les orientations
d’aménagement et de programmation.
p277 PLU – Saint Briac sur Mer
Le PLU doit être compatible avec les différents documents supra communaux
s’appliquant sur le territoire et inscrits au L.123-1. Ce principe a été pris en compte
dans l’élaboration du PLU. Le PADD et sa traduction règlementaire au travers du
zonage, du règlement et des orientations d’aménagement ainsi que les annexes au
dossier assurent une parfaite prise en compte des orientations définies dans les
documents supra-communaux en vigueur et notamment :
- Le SCOT du pays de Saint Malo
- Le Programme Local de l’habitat de la communauté de communes de la
Côte d’Emeraude.
p278
Le contenu du PLU suite au Grenelle et à la loi ALUR
Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d’urbanisme et les cartes
communales déterminent les conditions permettant d’assurer, dans le respect des
objectifs du développement durable :
1° - L’équilibre entre :
a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des
espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux, la mise en valeur
des entrées de ville et le développement rural ;
b) L’utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés
aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et
paysages naturels ;
c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ;
2° - La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l’habitat, en
prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la
satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d’habitat,
d’activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d’intérêt général ainsi que
d’équipements publics et d’équipement commercial, en tenant compte en particulier :
• des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat,
commerces et services,
• d’amélioration des performances énergétiques,
• de développement des communications électroniques,
• de diminution des obligations de déplacements et de développement des transports
collectifs ;
3° - La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l’énergie et la
production énergétique à partir de sources renouvelables,
la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des ressources
naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts,
la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques,
et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des
pollutions et des nuisances de toute nature.
Selon l'article L.123-1 et suivant du Code de l'Urbanisme :
« Le plan local d'urbanisme respecte les principes énoncés aux articles L. 110 et L.
121-1. Il comprend un rapport de présentation, un projet d'aménagement et de
développement durables, des orientations d'aménagement et de programmation, un
règlement et des annexes.
Chacun de ces éléments peut comprendre un ou plusieurs documents graphiques (…).
Lorsqu'il est élaboré par une commune non membre d'un établissement public
compétent, le plan local d'urbanisme couvre l'intégralité de son territoire. Dans
tous les cas, le plan local d'urbanisme ne couvre pas les parties de territoire
couvertes par un plan de sauvegarde et de mise en valeur (…).
Le rapport de présentation explique les choix retenus pour établir le projet
d'aménagement et de développement durables, les orientations d'aménagement
et de programmation et le règlement. La loi ALUR y ajoute un certains nombres
d’obligations et notamment en matière de densification.
Il s'appuie sur un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et
démographiques et des besoins répertoriés en matière de développement
économique, de surfaces et de développement agricoles, de développement
forestier, d'aménagement de l'espace, d'environnement, notamment en matière
de biodiversité, d'équilibre social de l'habitat, de transports, de commerce,
d'équipements et de services.
Il analyse la capacité de densification et de mutation de l’ensemble des espaces
bâtis, en tenant compte des formes urbaines et architecturales. Il expose les
dispositions qui favorisent la densification de ces espaces ainsi que la limitation
de la consommation des espaces naturels, agricoles ou forestiers.
Il établit un inventaire des capacités de stationnement de véhicules motorisés,
de véhicules hybrides et électriques et de vélos des parcs ouverts au public et
des possibilités de mutualisation de ces capacités.
Il présente une analyse de la consommation d'espaces naturels, agricoles et
forestiers.
Il justifie les objectifs compris dans le projet d'aménagement et de
développement durables au regard des objectifs de consommation de l'espace
fixés, le cas échéant, par le schéma de cohérence territoriale et au regard des
dynamiques économiques et démographiques.
Il peut comporter un échéancier prévisionnel de l'ouverture à l'urbanisation des
zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants.
PLU – Saint Briac sur Mer
p279
Lorsque le plan local d'urbanisme doit faire l'objet d'une évaluation environnementale
conformément aux articles L. 121-10 et suivants, le rapport de présentation :
1° Expose le diagnostic prévu au deuxième alinéa de l'article L. 123-1-2 et décrit
l'articulation du plan avec les autres documents d'urbanisme et les plans ou
programmes mentionnés à l'article L. 122-4 du code de l'environnement avec lesquels il
doit être compatible ou qu'il doit prendre en considération ;
2° Analyse l'état initial de l'environnement et les perspectives de son évolution en
exposant, notamment, les caractéristiques des zones susceptibles d'être touchées de
manière notable par la mise en œuvre du plan ;
3° Analyse les incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du plan sur
l'environnement et expose les conséquences éventuelles de l'adoption du plan sur la
protection des zones revêtant une importance particulière pour l'environnement, en
particulier l'évaluation des incidences Natura 2000 mentionnée à l'article L. 414-4 du
code de l'environnement ;
4° Explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de
développement durables, au regard notamment des objectifs de protection de
l'environnement établis au niveau international, communautaire ou national, et, le cas
échéant, les raisons qui justifient le choix opéré au regard des solutions de substitution
raisonnables tenant compte des objectifs et du champ d'application géographique du
plan. Il expose les motifs de la délimitation des zones, des règles qui y sont applicables
et des orientations d'aménagement. Il justifie l'institution des secteurs des zones
urbaines où les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil
défini par le règlement sont interdites en application du a de l'article L. 123-2 ;
5° Présente les mesures envisagées pour éviter, réduire et, si possible, compenser, s'il
y a lieu, les conséquences dommageables de la mise en œuvre du plan sur
l'environnement ;
6° Définit les critères, indicateurs et modalités retenus pour l'analyse des résultats
de l'application du plan prévue par l'article L. 123-13-1. Ils doivent permettre
notamment de suivre les effets du plan sur l'environnement afin d'identifier, le cas
échéant, à un stade précoce, les impacts négatifs imprévus et envisager, si nécessaire,
les mesures appropriées ;
7° Comprend un résumé non technique des éléments précédents et une description de
la manière dont l'évaluation a été effectuée.
Le rapport de présentation est proportionné à l'importance du plan local d'urbanisme,
aux effets de sa mise en œuvre ainsi qu'aux enjeux environnementaux de la zone
considérée. En cas de modification ou de révision du plan local d'urbanisme, le rapport
de présentation est complété, le cas échéant, par l'exposé des motifs des changements
apportés. Le rapport de présentation peut se référer aux renseignements relatifs à
l'environnement figurant dans d'autres études, plans ou documents ».
Le projet d'aménagement et de développement durables définit les orientations
générales des politiques d'aménagement, d'équipement, d'urbanisme, de protection
des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon
état des continuités écologiques.
Le projet d'aménagement et de développement durables arrête les orientations
générales concernant l'habitat, les transports et les déplacements, le développement
des communications numériques, l'équipement commercial, le développement
économique et les loisirs, retenues pour l'ensemble de l'établissement public de
coopération intercommunale ou de la commune.
Il fixe des objectifs de modération de la consommation de l'espace et de lutte contre
l'étalement urbain.
Dans le respect des orientations définies par le projet d'aménagement et de
développement durables, les orientations d'aménagement et de programmation
comprennent des dispositions portant sur l'aménagement, l'habitat, les transports et
les déplacements.
1. En ce qui concerne l'aménagement, les orientations peuvent définir les actions et
opérations nécessaires pour mettre en valeur l'environnement, notamment les
continuités écologiques, les paysages, les entrées de villes et le patrimoine, lutter
contre l'insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement
de la commune. Elles peuvent favoriser la mixité fonctionnelle en prévoyant qu’en
cas de réalisation d’opérations d’aménagement, de construction ou de
réhabilitation, un pourcentage de ces opérations est destiné à la réalisation de
commerces.
Elles peuvent comporter un échéancier prévisionnel de l'ouverture à l'urbanisation
des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants.
Elles peuvent porter sur des quartiers ou des secteurs à mettre en valeur,
réhabiliter, restructurer ou aménager.
Elles peuvent prendre la forme de schémas d'aménagement et préciser les
principales caractéristiques des voies et espaces publics.
2. En ce qui concerne l'habitat, dans le cas des plans locaux d'urbanisme tenant
lieu de programme local de l'habitat, ces orientations précisent les actions et
opérations d'aménagement visant à poursuivre les objectifs énoncés à l'article L.
302-1 du code de la construction et de l'habitation.
3. En ce qui concerne les transports et les déplacements, dans le cas des plans
tenant lieu de plan de déplacements urbains, elles précisent les actions et
opérations d'aménagement visant à poursuivre les principes et les objectifs
énoncés aux articles L. 1214-1 et L. 1214-2 du code des transports.
En l'absence de schéma de cohérence territoriale, les orientations d'aménagement
et de programmation d'un plan local d'urbanisme élaboré par un établissement
public de coopération intercommunale comprennent les dispositions mentionnées à
l'article L. 122-1-9 du présent code.
PLU – Saint Briac sur Mer
p280
Le règlement fixe, en cohérence avec le projet d'aménagement et de
développement durables, les règles générales et les servitudes d'utilisation des sols
permettant d'atteindre les objectifs mentionnés à l'article L. 121-1, qui peuvent
notamment comporter l'interdiction de construire, délimite les zones urbaines ou à
urbaniser et les zones naturelles ou agricoles et forestières à protéger et définit, en
fonction des circonstances locales, les règles concernant l'implantation des
constructions.
A ce titre, le règlement peut :
1. Préciser l'affectation des sols selon les usages principaux qui peuvent en être
fait ou la nature des activités qui peuvent y être exercées ;
2. Définir, en fonction des situations locales, les règles concernant la destination et
la nature des constructions autorisées ;
3. Délimiter, dans les zones urbaines ou à urbaniser, des secteurs dans lesquels
les programmes de logements comportent une proportion de logements d'une
taille minimale qu'il fixe ;
4. Délimiter, dans les zones urbaines ou à urbaniser, des secteurs dans lesquels,
en cas de réalisation d'un programme de logements, un pourcentage de ce
programme est affecté à des catégories de logements qu'il définit dans le
respect des objectifs de mixité sociale ;
5. Identifier et délimiter les quartiers, îlots et voies dans lesquels doit être
préservée ou développée la diversité commerciale, notamment à travers les
commerces de détail et de proximité, et définir, le cas échéant, les prescriptions
de nature à assurer cet objectif ;
6. A titre exceptionnel, délimiter dans les zones naturelles, agricoles ou forestières
des secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées dans lesquels peuvent
être autorisés:
a) des constructions ;
b) des aires d'accueil et des terrains familiaux locatifs destinés à l'habitat des gens
du voyage au sens de la loi n° 2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et à
l'habitat des gens du voyage ;
c) des résidences démontables constituant l'habitat permanent de leurs utilisateurs.
Le règlement précise les conditions de hauteur, d'implantation et de densité des
constructions, permettant d'assurer leur insertion dans l'environnement et leur
compatibilité avec le maintien du caractère naturel, agricole ou forestier de la zone.
Il fixe les conditions relatives aux raccordements aux réseaux publics, ainsi que les
conditions relatives à l'hygiène et à la sécurité auxquelles les constructions, les
résidences démontables ou les résidences mobiles doivent satisfaire.
Ces secteurs sont délimités après avis de la Commission Départementale de la
Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers. Cet avis est réputé
favorable s'il n'est pas intervenu dans un délai de trois mois à compter de la saisine.
Dans les zones agricoles ou naturelles et en dehors des secteurs mentionnés au
présent 6°, le règlement peut désigner les bâtiments qui peuvent faire l'objet d'un
changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne
compromet pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site. Le changement de
destination est soumis, en zone agricole, à l'avis conforme de la commission
départementale de la préservation des espaces agricoles, naturels et forestiers
prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime, et, en zone
naturelle, à l'avis conforme de la commission départementale de la nature, des
paysages et des sites.
Dans les zones agricoles ou naturelles et en dehors des secteurs mentionnés au
présent 6°, les bâtiments d'habitation peuvent faire l'objet d'une extension dès lors
que cette extension ne compromet pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du
site. Le règlement précise les conditions de hauteur, d'implantation et de densité
des extensions permettant d'assurer leur insertion dans l'environnement et leur
compatibilité avec le maintien du caractère naturel, agricole ou forestier de la zone.
7. Déterminer des règles concernant l'aspect extérieur des constructions neuves,
rénovées ou réhabilitées, leurs dimensions, leurs conditions d'alignement sur la
voirie et de distance minimale par rapport à la limite séparative et
l'aménagement de leurs abords, afin de contribuer à la qualité architecturale et
paysagère, à la performance énergétique et à l'insertion des constructions dans
le milieu environnant. Des règles peuvent, en outre, imposer une part minimale
de surfaces non imperméabilisées ou éco-aménageables, éventuellement
pondérées en fonction de leur nature, afin de contribuer au maintien de la
biodiversité et de la nature en ville ;
8. Identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots,
immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre
en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique,
architectural ou écologique, notamment pour la préservation, le maintien ou la
remise en état des continuités écologiques et définir, le cas échéant, les
prescriptions de nature à assurer leur préservation. Lorsqu'il s'agit d'espaces
boisés, ces prescriptions sont celles prévues à l'article L. 130-1.
9. Dans des secteurs situés à proximité des transports collectifs, existants ou
programmés, imposer dans des secteurs qu'il délimite une densité minimale de
constructions
PLU – Saint Briac sur Mer
10. Délimiter les secteurs dans lesquels la délivrance du permis de construire
peut être subordonnée à la démolition de tout ou partie des bâtiments existants
sur le terrain où l'implantation de la construction est envisagée ;
11. Localiser, dans les zones urbaines, les terrains cultivés et les espaces non
bâtis nécessaires au maintien des continuités écologiques à protéger et
inconstructibles quels que soient les équipements qui, le cas échéant, les
desservent;
12. Imposer aux constructions, travaux, installations et aménagements,
notamment dans les secteurs qu'il ouvre à l'urbanisation, de respecter des
performances énergétiques et environnementales renforcées qu'il définit.
13. Préciser le tracé et les caractéristiques des voies de circulation à conserver,
à modifier ou à créer, y compris les rues ou sentiers piétonniers et les itinéraires
cyclables, les voies et espaces réservés au transport public et délimiter les zones
qui sont ou peuvent être aménagées en vue de la pratique du ski et les secteurs
réservés aux remontées mécaniques en indiquant, le cas échéant, les
équipements et aménagements susceptibles d'y être prévus ;
14. Fixer les conditions de desserte par les voies et réseaux des terrains
susceptibles de recevoir des constructions ou de faire l'objet d'aménagements. Il
peut délimiter les zones mentionnées à l'article L. 2224-10 du code général des
collectivités territoriales concernant l'assainissement et les eaux pluviales ;
15. Imposer aux constructions, travaux, installations et aménagements dans les
secteurs qu'il ouvre à l'urbanisation de respecter, en matière d'infrastructures et
réseaux de communications électroniques, des critères de qualité renforcés, qu'il
définit.
Le règlement peut également fixer les emplacements réservés aux voies et
ouvrages publics, aux installations d'intérêt général, aux espaces verts ainsi
qu'aux espaces nécessaires aux continuités écologiques
p281 PLU – Saint Briac sur Mer
p282
5.1.2. Respect de la loi Littoral
Conformément à la Loi Littoral du 3 janvier 1986 et au Code de l'Urbanisme
(Art. L. 146-1 à L.146-9), le PLU de la commune de Saint Briac sur Mer se doit
de respecter un certain nombre de principes qui sont présentés ci-dessous :
Ce sont des espaces naturels ni urbanisés ni aménagés. Ils doivent être de
taille suffisante ou significative par rapport à leur environnement, entre deux
parties urbanisées. L'existence ancienne de constructions isolées ne leur
enlève pas le caractère de coupure d'urbanisation. Aucune urbanisation
nouvelle peut y être autorisée, hormis certaines structures d’accueil légères,
zones de loisirs ou de pratique sportive. Elles sont classées en espaces
naturels ou agricoles au PLU.
Proposition d'Application sur la commune :
Le projet de PLU révisé distingue 2 grandes coupures d'urbanisation et des
coupures plus modestes, à savoir :
1- Les espaces naturels qui bordent le Frémur. Ces espaces se prolongent de
l'autre côté sur la commune de Lancieux. Il s'agit d'un versant exposé Sud-Ouest
constitué d'espaces agricoles et naturels qu'il convient de protéger. Les cônes visuels
sur le Frémur sont également à préserver. Ces espaces constituent une coupure
d’urbanisation au sens de la Loi Littoral.
2- Les espaces naturels qui longent la limite Nord et Nord-Est de la commune.
Ces espaces relient le golf et la mer en une continuité écologique avec le secteur du
Mesnil et le ruisseau de Pontbriand. Ils se poursuivent sur le territoire de la commune
de Sain-Lunaire et remontent le long de la frontière entre les deux communes de
Saint-Briac et de Saint-Lunaire de part et d’autre du ruisseau. Ils constituent une
coupure d’urbanisation au sens de la Loi Littoral.
Cette coupure d’urbanisation se localise en particulier comme suit :
- le ruisseau de Pontbriand à la limite de Saint Briac-Saint Lunaire
- le corridor du Mesnil entre le ruisseau de Pontbriand, la Ville Hue et le golf
- le corridor de la Garde entre le ruisseau du Pontbriand, la Fosse et la mer
3- Différentes coupures perpendiculaires au Frémur se dégagent sur l’espace
rural entre les hameaux.
Le projet de PLU révisé vise notamment à ce que les interconnexions des corridors
soit garantie afin d’assurer les continuités entre les grands ensembles naturels
protégés, et aussi de garantir les échanges entre les milieux et le déplacement des
espèces.
Définition des Coupures d’urbanisation :
PLU – Saint Briac sur Mer
p283
Les continuités écologiques identifiées au sud sont les suivantes :
- le ruisseau de Macherel et la vallée Gatorge jusqu’au Frémur
- le ruisseau du Vaupiard jusqu’au Frémur
- le ruisseau du Pont Martin jusqu’au Frémur
- le ruisseau de la Flairie jusqu’au Frémur.
La préservation de ces continuités passe par :
- La protection des abords des cours d'eau et des zones humides,
- La gestion des boisements et haies par un recensement et un classement,
- L'intégration et la valorisation de ces composantes dans les aménagements
des secteurs de développement afin de favoriser voire renforcer les
continuités.
Au total les choix ont porté notamment sur :
- le rétablissement de la coupure d’urbanisation de la Vallée Gatorge/ruisseau
de Macherel/pont Laurin,
- le renforcement de la coupure d’urbanisation de La Fosse/Le Ménil,
- l’extension des espaces boisés classés,
- la disparition des zones 1AU et 2AU, requalifiées majoritairement en NP,
- l’extension des haies, arbres et jardins recensés.
PLU – Saint Briac sur Mer
p284
Article L 146-4-I du Code de l'Urbanisme :
L’extension de l’urbanisation doit se réaliser en continuité des agglomérations et
villages existants, ou sous forme de hameaux nouveaux intégrés à
l’environnement. Le mitage et l’extension des hameaux sont interdits.
Hameau :
Un hameau est un groupe d'habitations structuré ne présentant pas les caractéristiques
d’une agglomération, d’un bourg ou d’un village au sens de la loi Littoral. La loi Littoral
distingue les hameaux des bâtiments isolés et implantés de façon anarchique
(mitage). Ce qui caractérise le hameau, c'est une taille relativement modeste et le
regroupement des constructions.
En revanche, d’un autre côté, la notion de hameau est liée aux formes traditionnelles
d’urbanisme de chaque territoire et sera appréciée par le juge, dans chaque cas, en
fonction de celles-ci : « La taille et le type d'organisation des hameaux dépendent très
largement des traditions locales et aucune définition générale et nationale ne peut y être
apportée. L'étude préalable aux documents d'urbanisme peut préciser les formes
traditionnelles des hameaux des secteurs et être reprise dans le rapport de présentation
de ces documents ».
Village :
Un village est un ensemble d'habitations organisé autour d'un noyau traditionnel,
assez important pour avoir une vie propre, comportant un ou plusieurs bâtiments
offrant des services de proximité - administratifs (mairie, école…), cultuels ou
commerciaux – tout au long de l'année.
Les villages sont plus importants que les hameaux et comprennent ou ont compris dans
le passé des équipements ou lieux collectifs administratifs, cultuels ou commerciaux,
même si, dans certains cas, ces équipements ne sont plus en service, compte tenu de
l’évolution des modes de vie.
Un village est caractérisé par son unité, c’est-à-dire par la continuité du bâti, son
organisation et son implantation spatiale autour des espaces publics.
Agglomération :
Le centre bourg et ses extensions continues.
Extension de l’urbanisation : C’est la création d'un quartier nouveau, l'extension ou le renforcement
significatif de l'espace déjà urbanisé, la modification de façon importante
des caractéristiques d'un quartier existant en le densifiant fortement ou en
en augmentant la hauteur de façon sensible.
Les simples opérations de construction à l’intérieur du tissu urbain existant ne
sont pas considérées comme extension de l’urbanisation. Les définitions :
La délimitation du village de Saint Briac sur Mer correspond aux zones
urbanisées à partir notamment des hameaux historiques de La Chapelle, de la
Négrais, de la Ville Brunet, et bien sûr du centre ancien, cet ensemble
constituant aujourd’hui un village organisé autour de deux pôles d’activité que
sont le centre ancien et la Houle.
Le village est concentré essentiellement dans la partie nord du territoire
communal, à l’exception du hameau ancien de la Ville Estoire aujourd’hui situé
en continuité d’urbanisation du village. De même quelques constructions
situées au sud du carrefour Gauden se trouvent en continuité d’urbanisation
du village.
L'urbanisation située à l'Est de la Garde Guérin est séparée de la zone
agglomérée de Saint Briac; toutefois elle est rattachée à l'agglomération de
Saint Lunaire.
Les évolutions de zonage du PLU, ainsi que précisé dans les justifications,
concernent des ajustements à la marge (en plus ou en moins) dans les
franges des zones urbanisées, avec une consommation d’espace proche de 0.
Délimitation du village existant:
les hameaux :
Les hameaux de la commune à l’exception d’un, sont tous situés au sud du
territoire de la commune. Ils font l’objet, comme indiqué dans les justifications,
d’un traitement exceptionnel sous forme de secteurs de taille et de capacité
d’accueil limitées, en application de la loi ALUR et de la loi d’avenir sur
l’agriculture.
Ils présentent un périmètre inextensible et sont densifiables en leur sein dans
des conditions très encadrées, conformément aux dispositions de la loi
Littoral.
Les hameaux sont les suivants:
- au nord, La Fosse/Le Ménil
- au sud, La Ville Nizan/Ville aux Scènes, la Ville es Samson/La Ville Taupin,
La Houlette, la Flairie, la Ville es Mariniaux, le Gand Vaupiard, le Petit
Vaupiard.
PLU – Saint Briac sur Mer
Article L146-4-2 du CU : Définir les Espaces Proches du Rivage (EPR) où
l’extension de l’urbanisation doit être limitée.
Espaces Proches du Rivage (EPR) :
Les espaces Proches du Rivage sont définis en fonction des critères suivants :
- la distance au rivage, qui tient compte des éléments du relief et du paysage qui
caractérisent l'ambiance maritime,
- la co-visibilité, qu'elle soit appréciée du rivage ou de l'intérieur des terres,
- la nature de l'espace (urbanisé ou non) séparant la zone concernée du rivage.
D'autres critères peuvent être pris en compte : le relief, le type d'espace (naturel ou
agricole), les écosystèmes présents… Une coupure forte du relief (ligne de crête) ou
relevant d'une infrastructure (voie importante) peut constituer la limite d'un espace
proche (cf. croquis ci-contre).
Urbanisation limitée :
Les critères pour juger qu'une extension est limitée sont notamment :
- la surface (les opérations d'urbanisation ne doivent pas être surdimensionnées par
rapport à l’environnement bâti)
- la densité, la localisation des constructions et la configuration des lieux
- l'étendue de la zone ouverte à l'urbanisation : il faut garder un rapport de proportion
raisonnable avec l'environnement du projet d'extension de l'urbanisation.
Ces critères doivent s'apprécier en fonction de l'urbanisation existante.
Application sur la commune :
La définition des EPR sur la commune de Saint Briac sur Mer tient compte de :
- La co-visibilité entre les espaces bâtis et le rivage.
* Pour ce qui concerne le front bâti de Saint Briac visible de la mer, la perspective est
vite arrêtée par les boisements au niveau des Tertres et des Essarts.
- Les constructions implantées à l'Ouest du bourg sont davantage visibles du fait de la
topographies des lieux. Les boisements situés au Chatelet bloquent la vue sur la ville
Estoire au niveau du pont du Frémur.
* Les points de vue sont relativement peu nombreux dans la partie urbanisée de
Saint Briac du fait de la présence de bâti relativement dense, des murs en pierre et
de la végétation des jardins. Toutefois, quelques axes offrent des perspectives
directes sur la mer RD 786, le Nord du Boulevard de la Houle, Boulevard de la Mer,
Nord de la Grande Rue, etc , la RD n°5 pour le Sud.
- Au Sud, la topographie en pente jusqu'au Frémur ainsi que la présence de secteurs
ouverts laissent place à des perceptions plus lointaines. Toutefois, la majorités des
hameaux et de l'urbanisation diffuse sont relativement bien "nichés" dans la
végétation. Le Vaupiard, la Ville ès Marinaux et le Pont Martin notamment sont
implantés dans des dépressions topographiques atténuant leur impact. Toutefois,
certaines constructions restent visibles. La Ville Assier et la Ville Estoire sont
davantage visibles.
- La densité et la morphologie du tissu bâti.
Les espaces bâtis présentant une faible densité et/ou pouvant être assimilés à du
mitage figurent dans les EPR. Ces derniers offrent en effet plus de porosités
visuelles sur la mer. Pour les espaces présentant des densités plus importantes, le
premier front bâti a été inclus dans les EPR puisque celui-ci a une relation directe et
étroite avec le rivage.
- L’ambiance et la distance avec le rivage sont considérées dans la délimitation des
EPR. Ainsi, même s’il n’y a pas de co-visibilité avec le rivage, certains secteurs
situés à proximité du rivage où l’ambiance maritime domine pourra faire partie des
espaces proches du rivage.
- La topographie et la configuration des lieux (c’est-à-dire les lignes de crête, la
végétation ou tout autre élément structurant fort) sont pris en compte dans les limites
des EPR. En effet, les boisements constituent une part importante dans la
détermination des EPR: l’absence de leur classement peut remettre en cause cette
limite (nouvelle perception). Les voies matérialisent également une limite plus
évidente pour le tracé des EPR.
Il n’est pas proposé de modification des EPR, qui font l’objet d’une délimitation
figurant au règlement graphique.
Vue de La Ridelais (Lancieux)
Vue sur La ville Assier
p285 PLU – Saint Briac sur Mer
Vue de la Pointe du Rocher à Lancieux
Ecran végétal Ecran végétal
Vue du pont du Frémur
Ouest du Centre bourg exposé aux vues Ecran végétal
Vue de La Ridelais (Lancieux)
Construction très exposée
Masse végétale dissimulant les constructions
La ville Etoire
Vue de La Ville Gatorge (Lancieux)
Roche Good Le Moulin
Vues depuis l’extérieur (Lancieux) :
p286 PLU – Saint Briac sur Mer
Article L146-4-3 du CU : En dehors des espaces urbanisés, les constructions ou
installations sont interdites sur une bande littorale de 100 mètres.
espace urbanisé
La notion « d'espaces urbanisés » se distingue de la notion de « zone bâtie ». Le
caractère urbanisé ou non d'un espace s'apprécie notamment au regard : du nombre
de constructions, du type d’habitat, de la continuité et la contiguïté, de la
proximité immédiate de l’agglomération (distance du bourg), de la desserte par
des équipements collectifs, de l'insertion dans l'environnement.
Le Conseil d’État a jusqu'à présent privilégié les trois premiers critères en ne faisant
appel aux trois derniers qu’à titre confortatif.
Bande des 100 mètres
Elle se mesure horizontalement sans tenir compte des obstacles ou accidents de relief
à compter de la limite haute du rivage (limite des plus hautes eaux connues).
L’interdiction ne s'applique pas aux constructions ou installations nécessaires à des
services publics ou à des activités économiques exigeant la proximité immédiate de
l'eau. Le PLU peut étendre la bande au-delà de 100m si les caractéristiques du milieu
ou les risques auxquels il est soumis le justifient (ex : forte érosion)
p287
La bande des 100m figure sur le règlement graphique, avec les interruptions liées
aux zones U.
Dans le sud du territoire communal la bande des 100m s’interrompt à la hauteur du
Moulin de Roche Good, la digue du moulin marquant la fin du rivage de la mer, la
marée ne remontant pas au-delà de cette digue.
Dans le nord du territoire, une fraction de bande des 100m est figurée à la limite de
Saint-Lunaire à Saint-Briac à la hauteur de la plage de Longchamp, où la distance
par rapport à l’urbanisation environnante est de plus de 100m.
PLU – Saint Briac sur Mer
bande des 100m
Délimitation de la bande des 100 mètres :
Article L 146-6 et R 146-1, R 146-2 du CU : Les documents d'urbanisme
doivent préserver les espaces terrestres et marins remarquables et
caractéristiques du patrimoine naturel, ou culturel, du littoral et nécessaires
aux équilibres écologiques littoraux.
Définition
L'article L 146-6 complété par l'article R 146-1 du code de l'urbanisme énumèrent
les espaces susceptibles d'être ainsi préservés (dunes, landes, plages, lido, zones
boisées côtières, ilot inhabité, marais, zones humides…).
proposition d'Application sur la commune de Saint Briac sur Mer :
Les espaces remarquables définis sur la commune de Saint Briac sur Mer tiennent
ainsi compte :
- Des espaces préalablement définis dans le POS et les PLU précédents,
- Des espaces recensés dans le cadre du projet de Parc Naturel Régional
(3 secteurs : Schorre de l'anse de Saint Briac, Pointe de la Garde Guérin,
Golf de Dinard.
- Des espaces naturels soumis à protection ou à un inventaire particulier
(Natura 2000, partie naturelle des sites classés et sites inscrits, ZNIEFF,
Arrêté de biotope, réserve de chasse, etc.).
Il n’est pas apporté de modifications sur ce point dans le projet de révision du PLU.
Espaces remarquables terrestres
Espaces remarquables maritimes
p288 PLU – Saint Briac sur Mer
- Le principe d’équilibre doit être respecté.
- Elle doit prendre en compte la population saisonnière.
- Elle nécessite que soit pris en compte : les coûts de fonctionnement pour la
collectivité (capacité financière), les incidences des risques naturels, la fragilité des
espaces naturel et les conditions de fréquentation par le public, le fonctionnement des
écosystème, les besoins de préservation des espaces agricoles et maritimes, les
capacités des milieux et les ressources locales (eau, assainissement…)
Article L146-2 du CU : La capacité d’accueil
Précisions / Jurisprudence :
Définition :
La capacité d’accueil détermine ce que le territoire peut supporter comme activités
et usages sans qu’il soit porté atteinte à son identité physique, économique,
socioculturelle et aux équilibres écologiques. Elle prend également en compte le
niveau général d’équipement du territoire.
L’estimation de la capacité d’accueil doit intégrer la croissance en terme de
population (permanente et saisonnière), d’activités (économique et emplois), de
réseaux.
Application sur la commune :
Cette notion est introduite par l’article L146,2 du code de l’urbanisme :
« Pour déterminer la capacité d'accueil des espaces urbanisés ou à urbaniser, les
documents d'urbanisme doivent tenir compte :
- de la préservation des espaces et milieux mentionnés à l'article L. 146-6 ;
- de la protection des espaces nécessaires au maintien ou au développement des
activités agricoles, pastorales, forestières et maritimes ;
- des conditions de fréquentation par le public des espaces naturels, du rivage et des
équipements qui y sont liés.
Dans les espaces urbanisés, ces dispositions ne font pas obstacle à la réalisation des
opérations de rénovation des quartiers ou de réhabilitation de l'habitat existant, ainsi
qu'à l'amélioration, l'extension ou la reconstruction des constructions existantes. »
Cette notion doit permettre d’assurer les conditions d’équilibre et de partage de
l’espace littoral.
Comme nous avons pu le voir dans la présentation et la justification du projet, le PLU
de Saint Briac se base sur le respect de la loi littoral et des équilibres en place.
- la préservation des espaces et milieux mentionnés à l'article L. 146-6 :
- la protection des espaces nécessaires au maintien ou au développement
des activités agricoles, pastorales, forestières et maritimes ;
- les conditions de fréquentation par le public des espaces naturels, du
rivage et des équipements qui y sont liés.
Les espaces remarquables comprennent toutes les parties naturelles des sites classés
et sites inscrits.
Les corridors écologiques et les coupures d’urbanisation ont été restaurées et/ou
renforcées. La végétation la plus significative a fait l’objet d’une protection étendue au
titre de l’article L130-1 du Cde de l’Urbanisme et la végétation de qualité à fait l’objet
d’une identification elle aussi étendue u titre de l’article L123-1-5-7 du CU.
De manière plus générale, la totalité des espaces naturels sensibles a été protégée, et
les espaces côtiers, même urbanisés, n’ont fait l’objet d’aucune mesures d’extension
par rapport au PLU actuel,
L’extension du zonage balnéaire au Châtelet vise aussi à préserver des espaces
mixtes de grand qualité présentant une co-visibilité avec la mer.
Le zonage du PLU prévoit le développement en densification urbaine, c’est-à-dire sur
des espaces déjà zonés en U au PLU actuel,. Par ailleurs, le PLU a été l’occasion de
réfléchir sur la question agricole, la municipalité étant ouverte à la mise en place d’une
Zone Agricole Protégée, ainsi que la Chambre d’agriculture l’a proposé..Ainsi, le PLU
de Saint Briac vise très clairement la protection de l’espace agricole.
La commune de Saint Briac se caractérise par la richesse de son patrimoine naturel,
paysager, urbain et architectural, atouts de la commune qui ont conduit à un
développement de l’activité touristique sur le territoire. La fréquentation varie donc de
façon importante lors des saisons estivales (population pouvant être multipliée
jusqu’à 4 ou 5, soit près de 9000 habitants au plus fort de la saison) .
La question de la capacité d’accueil se pose particulièrement en période estivale, lors
de week-ends de très beau temps ou de fêtes et à l’occasion des très grandes
marées . La question est alors celle de la capacité du territoire communal à supporter
cette sur-densité très temporaire.
Aucune dégradation sensible des espaces naturels n’est recensée, aucune atteinte
aux espaces dunaires en particulier. Il est clair en revanche que l’estran peut être
fragilisé par la fréquentation en période de très grandes marées. De même
l’augmentation de la fréquentation du GR 34 conduit à une possible fragilisation en
dépit de l’entretien permanent assuré par les service départemental des espaces
naturels sensibles d’Ille et Vilaine.
Les points sensibles sont développés ci-après.
p289 PLU – Saint Briac sur Mer
Les flux sont ainsi cadrés et le PLU a intégré le développement de ses chemins de
randonnées afin de développer plus largement cette fréquentation.
Les espaces naturels de la partie « Nord » de Saint Briac sont : le golf, les falaises , la
côte rocheuse, les plages, les jardins publics, mais aussi le GR 34 et l’estran (cf. page
précédente).
Concernant le golf : La gestion du golf intègre les « contraintes » environnementales du
site sur lequel il se situe (l’arrosage du terrain présente la particularité d’utiliser des
eaux retraitées. Ce procédé permet de ne plus prélever dans les nappes profondes et
fragiles et de recycler des eaux qui, autrefois, étaient rejetées à la mer. L’arrosage
pratiqué est : « keep the grass alive », c'est-à-dire au minimum vital pour la
conservation des gazons…) Le golf communique également sur la richesse et la
protections des espèces et des sites. Enfin, cette activité participe à l’entretien de ces
espaces et permet une gestion adaptée des flux..
Les espaces publics : Les jardins et autres espaces publics ne présentent pas une
fréquentation excessive pouvant remettre en cause la qualité ni la richesse de ces
milieux. Les flux, du faits des aménagements, y sont également cadrés
Les côtes rocheuses et les plages : l’accès aux plages se fait par des itinéraires
clairement identifiés et aménagés. Aucune dégradation du fait de la fréquentation n’est
notée en dépit d’une augmentation très importante de la fréquentation du GR 34. De
même l’estran par très grandes marées fait l’objet d’une fréquentation qui peut
contribuer à sa fragilisation.
Sur ces espaces, les flux sont quasi exclusivement piétons. Pour les cadrer, au-delà
des accès et aménagements divers, la commune de Saint Briac sur Mer est concernée
par la servitude de passage piéton le long du littoral (article L166 du code de
l’urbanisme) dont la complétude a été assurée par un arrêté préfectoral du 4 février
2015. Le tracé correspond au GR 34. La forte fréquentation du GR 34 suppose un
travail d’entretien et de consolidation régulier qui est assuré par le conseil général.
Capacité des infrastructures :
Deux types d’infrastructures : les infrastructures routières et les infrastructures douces.
Concernant les infrastructures « douces » : La commune de Saint Briac possède un
réseau de cheminements doux relativement dense et entretenu. Le PLU prévoit de
renforcer ce maillage afin d’assurer des continuités, notamment dans son espace
aggloméré afin de limiter les déplacements automobiles, mais aussi dans les espaces
ruraux notamment avec Saint Lunaire et le long du Frémur. Sur ces espaces de
développement, le maillage piétonnier fait partie des principes préalables aux
aménagements.
La capacité d’accueil est fonction des conditions de fréquentation des espaces .
La fréquentation des espaces naturels de l’espace « Sud » de Saint Briac consiste
essentiellement en une pratique de la randonnées. Les flux se font essentiellement par
voie douce (piéton, vélo, chevaux) et sur les chemins de randonnées.
Concernant les infrastructures routières, le réseau viaire de Saint Briac est
relativement étroit dans sa partie agglomérée. Toutefois, la volonté est de conserver
ses caractéristiques afin d’inciter aux déplacements doux. Par ailleurs, la commune
souhaite réduire la vitesse notamment sur son entrée de bourg et améliorer la
sécurité routière.
Les capacités de stationnement à proximité des pôles d’activités sont entrain d’être
augmentées, , notamment de façon à répondre aux réductions de ces mêmes
capacités intervenues dans les années passées.
Fréquentation :
Capacité des équipements :
La commune de Saint Briac possède un niveau de équipements et de services adapté
à la population actuelle et à ses perspectives d’évolution, que ce soit en terme
d’assainissement collectif ou d’équipements scolaires, sportifs, culturels.
En terme d’assainissement, la capacité de traitement de la STEP est de 15.000
habitants entre Saint Lunaire et Saint Briac sur Mer. Le fonctionnement global de la
station d’épuration est de l’ordre de 5 000 équivalents habitants en période hivernale,
et de 14 000 à 14 500 équivalents habitants en période estivale.. Par ailleurs, le SIA
possède déjà des terrains à proximité immédiate de la station et des emplacements
réservés sont inscrits dans le PLU afin d’anticiper une éventuelle mise aux normes ou
agrandissement de cette dernière. Le PLU intègre donc pleinement la capacité
d’assainissement dans ses réflexions.
En outre l’extension de l’assainissement collectif pour environ 80 maison dans le sud
a fait l’objet d’une enquête publique à l’automne 2014. Cette extension approuvée
verra le jour entre 2015 et 2018.
p290
Un schéma de gestion des eaux pluviales a été réalisé, soumis à enquête publique du
24 juillet au 31 aout 2013, a fait l’objet d’un avis favorable du commissaire enquêteur
avec des recommandations.
L’objectif de ce schéma était :
- de recenser les écoulements en parcelles privées,
- de maitriser le ruissellement pluvial et ainsi gérer les problèmes existants,
- de mettre en place des solutions de gestion au niveau des zones à risque, où la
densification urbaine est possible,
- et d’imposer des principes de gestion aux futures zones urbanisables.
L’ensemble des préconisations techniques définies par cette étude est présenté sur le
plan de zonage pluvial dans l’Annexe sanitaire
En ce qui concerne la gestion des eaux pluviales, une convention a été signée avec le
Syndicat intercommunal d’assainissement. Le service est exploité en affermage par la
société VEOLIA EAU.
PLU – Saint Briac sur Mer
Les objectifs de développement de Saint Briac sur Mer, tiennent ainsi compte :
- du niveau d’équipements et services publics rendus à la population (équipement,
hébergement, transport, sécurité…) et en particulier de la capacité de traitement de
la station d’épuration.
- de la préservation des espaces et milieux riches (espaces remarquables, espaces
proches du rivage, sites protégés, coupure d’urbanisation…), l’apport de population
supplémentaire et la localisation des espaces de développement n’étant pas de
nature à remettre en cause la qualité des milieux.
- de la protection des espaces nécessaires au maintien ou au développement des
activités agricoles et maritimes.
La capacité d’accueil du territoire de Saint Briac peut ainsi « absorber » la
densification dans les zones urbanisées prévue au PLU et ses conséquences sur le
territoire (Cf. évaluation environnementale) sans remettre en cause la qualité des
milieux naturels, la protection des espaces nécessaires au maintien ou au
développement des activités agricoles et les équipements en place.
Le SIA a décidé en octobre 2011 la mise en place d’un programme sur 10 ans dont de
l’ordre de 1 Million € HT sont consacrés pour d’une part à résorber les eaux parasites
météoriques (pluviométrie) avec la mise en place d’un intercepteur au Petit et le
dévoiement des réseaux captés dans les eaux usées (Béchet), d’autre part à diminuer
les eaux de ressuyage et d’infiltration en étanchant, réparant ou en renouvelant les
canalisations dans les secteurs sensibles (Bechet, bois Avril, rue de la Vigne, Armor,
Belles Noës, basse Négrais, Mare Hue, Camping, la Fosse…).
Gestion de l’eau pluviale à la parcelle dans le règlement du PLU
- Une gestion des eaux pluviales à la parcelle est imposée pour les
dépôts de permis de construire sur le terr itoire communal de Saint-
Briac-sur-Mer.
- Suite à la phase diagnostic du schéma directeur, des secteurs sensibles
ont été répertoriés sur la zone agglomérée (absence de réseaux, soucis
d’inondation..). Après délimitation des bassins versants hydrauliques
concernés, toutes les demandes d’autorisation d’urbanisme (dont les
déclarations préalables concernant les extensions & constructions pour ce
zonage se verront notifier l’obligation de la mise en place d’une gestion des
eaux pluviales à la parcelle.
5.1.3 évaluation environnementale
La demande de l’Etat dans son courrier du 18 mars 2015 est la suivante:
La présence d’un site Natura 2000 rend obligatoire la réalisation d’une étude
environnementale.
Toutefois, celle-ci ayant été réalisée lors de la révision approuvée le 27 février
2014, il suffira de l’actualiser.
L’évaluation environnementale a été actualisée et fait l’objet de la partie 1.2
du document de présentation.
p291 PLU – Saint Briac sur Mer
5.1.4 compatibilité avec la loi ALUR et la loi d’avenir sur
l’agriculture, l’alimentation et la forêt Les conditions du recours aux STECAL: rappel du cadre juridique
(secteurs de taille et de capacité d’accueil limités ; loi ALUR, art. L 123-1-5.II.)
p292 PLU – Saint Briac sur Mer
La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) a modifié l’article L.
123-1-5 du code de l’urbanisme pour y insérer de nouvelles dispositions relatives à
la constructibilité en zones agricoles, naturelles et forestières. La loi d’avenir pour
l’agriculture, l’alimentation et la forêt a par ailleurs apporté de nouveaux éléments
afin de compléter cet article.
a) Le principe du caractère exceptionnel des STECAL Les zones agricoles et naturelles des documents d’urbanisme sont des zones en
principe inconstructibles ou pour lesquelles la constructibilité doit rester très limitée.
Afin d’éviter certaines dérives, la loi restreint fortement le recours aux STECAL en
précisant que ces derniers doivent rester exceptionnels. Le terme exceptionnel
s’apprécie différemment selon les caractéristiques du territoire ou du projet en
cause. Il s’agit, pour la commune, de justifier dans le rapport de présentation du PLU
que la délimitation des STECAL dans le règlement du PLU respecte le caractère
exceptionnel posé par la loi, eu égard aux caractéristiques du territoire et de la zone
concernée, ainsi qu’à la nature du projet envisagé.
La commune a été auditionnée par la CDCEA (commission départementale de
consommation de l’espace agricole devenue CDPENAF en application des
nouvelles dispositions législatives); elle a présenté ses propositions le 7 avril 2015;
ses propositions ont été approuvées, et sont reprises avec une modification à la
suite de la demande exprimée par l’Etat, de retirer La Rue Josse et le Bois Pertuit de
la liste des hameaux densifiables dans le présent projet de PLU.
b) Le recours exceptionnel aux STECAL dans le PLU révisé La commune a retenu deux principes pour le recours aux STECAL :
- l’exception des hameaux: les hameaux (au sens de la loi Littoral) sont
zonés en STECAL dénommés NH et AH, au nombre de 8 ;
- la suppression de toutes les pastilles AA et NA, au nombre de 45, qui
correspondent à de l’habitat diffus.
c) Les justification du recours aux STECAL: les caractéristiques du
territoire communal La commune de Saint Briac est structurée autour d’un village, appelé le bourg, et de
hameaux clairement séparés du bourg par des coupures d’urbanisation qui
constituent autant de corridors écologiques. Le bourg est lui-même issu de jonctions
successives opérées au cours des siècles entre des hameaux aujourd’hui inclus
dans le bourg.
Des lieux comme La Négrais, La Ville Brunet, La Chapelle, La Ville Estoire
constituent autant d’anciens hameaux qui correspondent aujourd’hui à des
secteurs du village.
Le centre bourg ancien est lui-même un ancien hameau, structuré autour de
rangées, construites en pierre de granite à partir du XVIIème siècle, et qui sont
caractéristiques des hameaux de la commune.
Les hameaux sont composés le plus souvent de une à trois rangées comprenant
chacune trois à six maisons faites de trois niveaux (rez de chaussée, 1er étage,
grenier devenu combles). L’emprise au sol de chaque maison est de l’ordre de 40
m2 pour les unes, du double pour les plus grandes. Les rangées sont orientées vers
le sud-est, le sud ou le sud-ouest et installées le plus possible à l’abri du vent .
Chaque maison de la rangée est différente des autres, du fait de légères différences
de hauteur de toit, de taille des fenêtres, de forme de la ou des fenêtres de toit.
Les hameaux constituent une composante historique de Saint Briac .
Les hameaux constituent la structure d’habitat dominante de la commune pour la
moitié sud de son territoire, au sud de la RD 603.
Les hameaux accueillent une part importante d’habitat permanent et ne
constituent pas des zones dédiées aux résidences secondaires.
Les hameaux de Saint Briac sont remarquablement préservés et sont pour partie à
l’origine du caractère remarquable des paysages de la commune et tout
particulièrement de ses paysages ruraux.
L’exception des hameaux justifie le recours aux STECAL, en application de la loi
Littoral, de la loi ALUR et de la loi d’avenir pour l’agriculture.
d) La liste des hameaux : La liste des hameaux en NH est la suivante :
1. La Fosse / Le Ménil
2. La Ville Nizan / La Ville aux Scènes
3. Le Grand Vaupiard
4. Le Petit Vaupiard
5. La Ville es Mariniaux
6. La Houlette
La liste des hameaux en AH est la suivante :
1. La Ville aux Samsons/Ville Taupin
2. La Flairie.
Liste des hameaux et de l’habitat
diffus de la commune dans le PLU
de 2014
Hameaux et habitat diffus en partie
Nord du territoire
Hameaux en zones NH
1. La Fosse / Le Ménil
Constructions en zones NA
(habitat diffus)
1. Le Mesnil 1
2. Le Mesnil 1
3. Le Mesnil 3
4. La Fosse / Le Placis
5. Rue de la Fosse
6. Les Vaults 1
7. Les Vaults 2
8. Rue de Saint-Lunaire
9. Belleville
Hameaux en zones AH
NEANT
Constructions en zones AA
NEANT
Hameaux et habitat diffus en partie
Sud du territoire
Hameaux en zones NH 1. Le Grand Vaupiard + la rue Josse
2. Le Petit Vaupiard
3. La Ville es Mariniaux
4. La Houlette
Constructions en zones NA (habitat diffus)
1. Les Folies
2. La Ville Botée
3. La Marche
4. Macherel / le Clos sur le Prix
5. Macherel
6. Le Clos de Saint-Briac
7. Les Corvées / La Ville Desservie
8. Les Hautes Corvées
9. Le Bois Pertuit
10. Le Pont Martin 1
11. Le Pont Martin 2
12. Le Pont Martin 3
13. Le Pont Martin 4
14. La Jannais Brunet
15. La Ville Pellé
16. La Ville es Mariniaux
17. La Petite Gautrais
18. La Flairie
19. Le Buot des Salines
20. Le Clos du Heurtay
Hameaux en zone AH 1. La Ville aux Samsons/Ville Taupin
2. La Flairie
Constructions en zones AA
(habitat diffus)
1. La Ville Nizan
2. La Ville aux Scènes
3. Le Moulin de la Marche
4. Beaurepaire
5. Le Domaine 1
6. Le Domaine 2
7. Le Petit Bois Pertuit
8. Le Moulin de Belle Vue
9. Le Bois Pertuit (diffus)
10. La Noé
11. Le Haut à Pied
12. La Tricotte
13. La Flairie
14. Le Chêne Vert
15. Le Heurtay
16. Le Clos du Heurtay
p293 PLU – Saint Briac sur Mer
Liste des hameaux et de l’habitat
diffus de la commune dans le
nouveau PLU
Hameaux et habitat diffus en partie
Nord du territoire
Hameaux en zones NH
1. La Fosse / Le Ménil
Constructions en zones NP (habitat diffus)
1. Le Mesnil 1
2. Le Mesnil 1
3. Le Mesnil 3
4. La Fosse / Le Placis
5. Rue de la Fosse
6. Les Vaults 1
7. Les Vaults 2
8. Rue de Saint-Lunaire
Hameaux en zones AH NEANT
Constructions en zones A 1. Belleville
Hameaux et habitat diffus en partie
Sud du territoire
Hameaux en zones NH 1. La Ville Nizan / La Ville aux Scènes
2. Le Grand Vaupiard
3. Le Petit Vaupiard
4. La Ville es Mariniaux
5. La Houlette
Constructions en zones NP (habitat diffus)
1. Les Folies
2. La Ville Botée
3. La Marche
4. Macherel / le Clos sur le Prix
5. Macherel
6. Le Clos de Saint-Briac
7. Les Corvées / La Ville Desservie
8. Les Hautes Corvées
9. Le Clos du Heurtay
10. Le Pont Martin 1
11. Le Pont Martin 2
12. Le Pont Martin 3
13. Le Pont Martin 4
14. La Jannais Brunet
15. La Ville Pellé
16. La Ville es Mariniaux
17. La Petite Gautrais
18. La Flairie
19. Le Buot des Salines
20. Le Bois Pertuis
21. La Rue Josse
Hameaux en zone AH 1. La Ville aux Samsons/Ville Taupin
2. La Flairie
Constructions en zones A (habitat diffus)
1. La Ville Nizan
2. La Ville aux Scènes
3. Le Moulin de la Marche
4. Beaurepaire
5. Le Domaine 1
6. Le Domaine 2
7. Le Petit Bois Pertuit
8. Le Moulin de Belle Vue
9. Le Bois Pertuit
10. La Noé
11. Le Haut à Pied
12. La Tricotte
13. La Flairie
14. Le Chêne Vert
15. Le Heurtay
16. Le Clos du Heurtay
p294 PLU – Saint Briac sur Mer
Les justifications du recours aux STECAL à Saint Briac :
volet habitat diffus
suppression des pastilles AA et NA
dans le nouveau PLU
La situation issue du PLU de 2014
Dans le PLU de 2014, il a été fait le choix du pastillage systématique de
l’habitat diffus (voir la liste 2014 dans les transparents précédents et la
cartographie correspondante dans le dossier annexé ).
L’évolution du cadre législatif conduit à proposer la suppression de ces
pastilles qui figureront donc directement dans les zonages NP ou dans les
zonages A.
Cette modification est logiquement accompagnée de modifications du
règlement :
- les règlements AA et NA sont supprimés, conséquence directe de la
suppression de ces deux zonages ;
- les règlements NP et A se voient ajouter les dispositions relatives
aux types d’occupation et d’utilisation du sol soumis à des
conditions spéciales.
Les règlements modifiés des secteurs NP et A
Les règlements des zones NP et A ont été modifiés pour intégrer les
éléments de gestion de l’habitat diffus prévus par la loi ALUR et la loi
d’avenir sur l’agriculture.
p295
SYNTHESE de l’évolution des STECAL entre le
PLU 2014 et le nouveau PLU Pour la partie nord du territoire de Saint Briac
• Le secteur NH dans le PLU 2014, est maintenu en NH dans le
nouveau PLU (hameau) ;
• Les secteurs NA dans le PLU 2014, passent en NP dans le
nouveau PLU sauf la pastille de Belleville intégrée dans une
zone A ;
• Les secteurs AH et AA : néant dans le PLU 2014.
Pour la partie sud du territoire de Saint Briac
• Les secteurs NH dans le PLU 2014, sont maintenus en NH
dans le nouveau PLU (hameaux), avec un ajout :
le UR4 Ville Nizan/Ville aux Scènes (hors la partie Carrefour
Gauden) passe en NH du fait du rétablissement de la coupure
d’urbanisation les séparant d’avec le village ;
• Les secteurs NA dans le PLU 2014, passent en NP dans le
nouveau PLU.
• Les secteurs AH dans le PLU 2014, sont maintenus en AH
dans le nouveau PLU (hameaux)
• Les AA dans le PLU 2014 passent en A dans le nouveau PLU
PLU – Saint Briac sur Mer
les justifications du recours aux STECAL à Saint Briac:
volet hameaux maintien des hameaux, classés en NH et AH
avec un ajout en NH (Ville Nizan/Ville aux Scènes)
Les caractéristiques du territoire communal • La commune de Saint Briac est structurée autour d’un village, appelé le bourg, et de
hameaux clairement séparés du bourg par des coupures d’urbanisation qui
constituent autant de corridors écologiques . Le bourg est lui-même issu de jonctions
successives opérées au cours des siècles entre des hameaux aujourd’hui inclus
dans le bourg.
• Des lieux comme La Négrais, La Ville Brunet, La Chapelle, La Ville Estoire
constituent autant d’anciens hameaux qui correspondent aujourd’hui à des secteurs
du village.
• Le centre bourg ancien est lui-même un ancien hameau, structuré autour de
rangées, construites en pierre de granite à partir du XVIIème siècle, et qui sont
caractéristiques des hameaux de la commune.
• Les hameaux sont en effet composés le plus souvent de deux à trois rangées
comprenant chacune de trois à six maisons faites de trois niveaux (rez de chaussée,
1er étage, grenier devenu combles). L’emprise au sol de chaque maison est de
l’ordre de 40 m² pour les unes, du double pour les plus grandes. Les rangées sont
orientées vers le sud-est, le sud ou le sud-ouest et installées le plus possible à l’abri
du vent .
• Chaque maison de la rangée est différente des autres, du fait de légères différences
de hauteur de toit, de taille des fenêtres, de forme de la ou des fenêtres de toit.
• Les hameaux constituent une composante historique de Saint Briac .
• Les hameaux constituent la structure d’habitat dominante de la commune pour la
moitié sud de son territoire, au sud de la RD 603.
• Les hameaux accueillent une part importante d’habitat permanent et ne constituent
pas des zones dédiées exclusivement aux résidences secondaires.
• Les hameaux de Saint Briac sont en outre remarquablement préservés y compris si
l’habitat diffus est apparu ici et là dans le passé, ce qui n’est plus du tout le cas
aujourd’hui par une application rigoureuse de la loi Littoral. Mais ce dernier reste
peu fréquent, ce qui explique toute une partie du caractère remarquable des
paysages de la commune et tout particulièrement de ses paysages ruraux.
Les zones NH et AH
Les zones NH et AH ont vocation à couvrir les hameaux au sens de la loi Littoral.
Ces zones ont connu une forte réduction de leur surface à l’occasion de la
révision précédente du PLU.
Ces zones assurent par ailleurs la vie de la partie sud du territoire de la
commune; leurs habitants permanents, et les résidents secondaires lorsqu’ils sont
présents, y assurent toute une forme d’entretien de l’espace et des paysages
dans des zones d’habitat existant de très longue date. Ils présentent une grande
attractivité du fait de la qualité et de la mixité des paysages (maritimes et ruraux)
et de la qualité de vie qui y règne (espace, calme, ..).
Ces zones NH et NA sont maintenues pour celles qui existent et complétées par
la zone NH Ville Nizan/Ville aux Scènes.
La liste des hameaux en NH est la suivante: 1. La Fosse/Le Mesnil
2. La Ville Nizan / La Ville aux Scènes
3. Le Grand Vaupiard
4. Le Petit Vaupiard
5. La Ville es Mariniaux
6. La Houlette
La liste des hameaux en AH est la suivante: 1. La Ville aux Samsons/Ville Taupin
2. La Flairie
Les règlements spécifiques des zones NH et AH
Les secteurs de taille et de capacité limités relèvent bien entendu des
dispositions générales du règlement du PLU, comme toutes les zones, mais ils
font aussi l’objet de règlements spécifiques restrictifs ainsi qu’en attestent les
dispositions des règlements spécifiques des zones NH et AH.
p296 PLU – Saint Briac sur Mer
p297
5.1.5. Respect des autres Lois
La loi sur l’eau :
La loi sur l’eau du 3 janvier 1992 a été codifiée dans les articles L.210-1 et suivants du
code de l’environnement. Le PLU se doit de respecter ces dispositions et notamment
l’article L.211-1 :
Modifié par Loi n°2006-1772 du 30 décembre 2006 - art. 20 JORF 31 décembre 2006
« I. - Les dispositions des chapitres Ier à VII du présent titre ont pour objet une gestion
équilibrée et durable de la ressource en eau ; cette gestion prend en compte les adaptations
nécessaires au changement climatique et vise à assurer :
1° La prévention des inondations et la préservation des écosystèmes aquatiques, des sites et
des zones humides ; on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement
inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la
végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une
partie de l'année ;
2° La protection des eaux et la lutte contre toute pollution par déversements, écoulements,
rejets, dépôts directs ou indirects de matières de toute nature et plus généralement par tout fait
susceptible de provoquer ou d'accroître la dégradation des eaux en modifiant leurs
caractéristiques physiques, chimiques, biologiques ou bactériologiques, qu'il s'agisse des eaux
superficielles, souterraines ou des eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales ;
3° La restauration de la qualité de ces eaux et leur régénération ;
4° Le développement, la mobilisation, la création et la protection de la ressource en eau ;
5° La valorisation de l'eau comme ressource économique et, en particulier, pour le
développement de la production d'électricité d'origine renouvelable ainsi que la répartition de
cette ressource ;
6° La promotion d'une utilisation efficace, économe et durable de la ressource en eau.
Un décret en Conseil d'Etat précise les critères retenus pour l'application du 1°.
II. - La gestion équilibrée doit permettre en priorité de satisfaire les exigences de la santé, de la
salubrité publique, de la sécurité civile et de l'alimentation en eau potable de la population. Elle
doit également permettre de satisfaire ou concilier, lors des différents usages, activités ou
travaux, les exigences :
1° De la vie biologique du milieu récepteur, et spécialement de la faune piscicole et
conchylicole ;
2° De la conservation et du libre écoulement des eaux et de la protection contre les
inondations;
3° De l'agriculture, des pêches et des cultures marines, de la pêche en eau douce, de
l'industrie, de la production d'énergie, en particulier pour assurer la sécurité du système
électrique, des transports, du tourisme, de la protection des sites, des loisirs et des sports
nautiques ainsi que de toutes autres activités humaines légalement exercées. »
Le PLU se doit de respecter :
- La loi sur l’eau
- La loi du 8 janvier 1993 sur la protection et la mise en valeur du paysage
Les actions de la commune pour atteindre ces objectifs s’inscrivent dans une
démarche globale de gestion de l’eau. Elles respectent les objectifs définis par le
SDAGE Loire Bretagne. Les mesures prises sont explicitées au chapitre consacré à
l’évaluation environnementale.
Le PLU propose ainsi :
- Un classement en zone naturelle et un règlement adapté aux zones humides et aux
cours d’eau et leurs abords
- Une prise en compte de l’assainissement collectif et autonome.
- Des annexes sanitaires qui intègrent le schéma directeur des eaux pluviales, les
préconisation du SAGE, le zonage d’assainissement, l’eau potable et la gestion des
déchets.
La loi paysage :
La loi paysage du 8 janvier 1993 sur la protection et la mise en valeur des paysages a
été codifiée dans le code de l’urbanisme, notamment au 7° de l’article L.121-1 : « Les
plans locaux d’urbanisme peuvent […] identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter
les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à
mettre en valeur ou à requalifier pour les motifs d’ordre culturel, historique ou écologique et
définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection. »
Le PLU intègre les prescriptions de la loi paysage au travers un ensemble de mesures
visant à en assurer la préservation :
La préservation des structures végétales :
- Les boisements significatifs font l’objet d’une identification en Espaces Boisés
Classés. Le PLU affiche clairement l’intention de préserver et d’étendre ces
boisements.
- Le maillage de haies constitue un élément majeur de la protection paysagère. C’est
pourquoi les haies structurantes ou de qualité sont identifiées au titre de l’article
L123-1-5-7 du CU et font l’objet de prescriptions afin d’en assurer la préservation.
En terme de préservation des sites :
La commune de Saint Briac sur Mer est déjà concernée par un grand nombre de
protections (Natura 2000, site classé, site inscrit…). Ces derniers sont ainsi
entièrement zonés en espaces remarquables du littoral et font l’objet d’une
règlementation très stricte répondant exclusivement à l’article R146 du code de
l’urbanisme.
PLU – Saint Briac sur Mer
5.2.1. Compatibilité avec le SCOT du Pays de Saint Malo
5.2. Compatibilité avec les documents supra-communaux
p298
Le SCOT du pays de Saint Malo a été approuvé le 07 décembre 2007.
La prescription de sa révision a été approuvée le 1er juillet 2013.
Sa révision est en cours.
Les objectifs du SCOT en vigueur sont les suivants :
- Inscrire le développement durable au cœur du projet de
Développement
- Pérenniser la richesse et la diversité du cadre de vie
- Organiser et maitriser l’urbanisation
- Renforcer l'attractivité du territoire
- Développer les conditions de l’attractivité économique
- Développer l’offre de formation
- Développer l’attractivité résidentielle
- Organiser un développement équilibré de l’ensemble du territoire
- Prendre en compte toutes les composantes du territoire
- Un développement pour l’ensemble de la population
- Ouvrir le territoire sur de nouvelles frontières
- S’affirmer comme la porte Nord de la Bretagne
- Renforcer les coopérations avec les territoires voisins.
Le Document d'Orientations Générales (DOG)
Le DOG du SCOT de Saint Malo s'articule atour de 3 grandes stratégies,
à savoir :
• Une organisation territoriale équilibrée, largement ouverte sur
l'extérieur
• La mer, l'eau, le terroir: une identité mise en valeur au service d'un
développement durable
• Un territoire de croissance, résolument actif et moderne.
Le projet de PLU révisé de Saint Briac sur Mer est compatible avec le SCOT du
Pays de Saint Malo.
Les priorités du PADD du projet de PLU révisé sont les suivantes :
1. Mettre en œuvre le Programme Local d’Habitat (PLH) de la CCCE, en
favorisant l’accueil de jeunes ménages
2. Renforcer le dynamisme économique, en complémentarité des outils et des
compétences de la CCCE
3. Préserver et Mettre en valeur les sites naturels, les continuités écologiques, le
patrimoine bâti, architectural et paysager
4. Répondre aux besoins des résidents permanents et secondaires.
En outre, en matière de modération de la consommation d’espace et de lutte
contre l’étalement urbain, la commune de Saint Briac se fixe comme objectif:
une consommation d’espace proche de zéro Cet objectif est compatible avec les orientations du SCOT.
La mise en œuvre de cet objectif de consommation d’espace proche de zéro passe
notamment par les actions suivantes :
- développement à l’intérieur des périmètres urbanisés,
- mobilisation maîtrisée des capacités de densification ouvertes par la loi ALUR
notamment par des modifications du règlement du PLU destinées en particulier
à préserver le caractère remarquable de l’environnement naturel, maritime et
paysager de la commune, mais aussi à mieux encadrer les éventuels effets de
voisinage négatifs,
- ajustements limités (à la marge, en plus ou en moins) des zones U dans leur
franges, en fonction des situations,
- recours exceptionnel aux secteurs de taille et de capacité d’accueil limitées pour
les seuls hameaux au sens de la loi Littoral,
- absence de zones 1AU et 2AU.
PLU – Saint Briac sur Mer
Détail des éléments de compatibilité du PLU avec le SCOT du Pays
de Saint Malo
-1- Le SCOT prévoit d’inscrire le développement durable au cœur du projet de
Développement, c’est-à-dire :
-2- Le SCOT vise à renforcer l'attractivité du territoire, c’est-à-dire :
-4- Le SCOT souhaite ouvrir le territoire sur de nouvelles frontières en
s’affirmer comme la porte Nord de la Bretagne et en renforçant les
coopérations avec les territoires voisins
- Pérenniser la richesse et la diversité du cadre de vie en préservant les
paysages et les espaces environnementaux ainsi qu’en veillant à une
consommation économe et durable de l’ensemble des ressources.
- Développer les conditions de l’attractivité économique en proposant
notamment des zones d’activités de qualités et compétitives, en valorisant
les atouts spécifiques du territoire, en développant l’activité touristique,
industrielle et artisanale ainsi qu’en valorisant les activités agricoles.
- Organiser un réseau maillé de villes et de bourgs, organiser le
développement économique et commercial et irriguer l’ensemble du
territoire grâce au renforcement des infrastructures.
- Un développement pour l’ensemble de la population en donnant la
priorité au logement, en développant les services à la personne et en
développant les modes de transports.
- Organiser et maitriser l’urbanisation en consolidant le réseau urbain
territorial et en promouvant un urbanisme durable.
Le PLU de Saint Briac sur Mer s’inscrit dans cette logique en protégeant et en
mettant en valeur son environnement ainsi qu’en limitant sa consommation d’espaces
voués à l’urbanisation.
Le PLU respecte cet enjeu en confortant le pôle de vie qu’est le village de Saint
Briac sur Mer tout en promouvant un urbanisme respectueux de son environnement .
Le PLU de Saint Briac sur Mer reprend ces grands principes en proposant des
espaces dédiées aux activités touristiques en instaurant le principe de mixité
fonctionnelle au sein des zones urbaines et en protégeant ses commerces de
proximité . Il veille également à protéger et à soutenir l’activité agricole sur son
territoire et à stopper la consommation d’espaces agricoles.
- Développer l’attractivité résidentielle en renforçant et en diversifiant l’offre en
logements et en anticipant les besoins en équipements adaptés aux
personnes et aux familles.
Le PLU de Saint Briac sur Mer offre une capacité d’accueil qui permet à la
commune de se développer dans des mesures adaptées à ses équipements et ses
services. Il intègre en conséquence dans ses réflexions les différents besoins des
populations futures afin de pouvoir y répondre.
En outre, le PLU révisé prévoit une gestion du bâti dans les zones rurales dans
le cadre des dispositions de l’article L 123.5 du code l’urbanisme, issues de la
loi ALUR du 23 mars 2014 et de la loi d’Avenir pour l’Agriculture, l’Alimentation
et la Forêt (LAAAF) du 13 octobre 2014 (extension des seules habitations
existantes sans construction de nouvelles annexes ou dépendances isolées et
changement de destination sans extension possible pour les bâtiments
désignés après avis conforme au stade de l’autorisation de la CDPENAF).
Le PLU de Saint Briac sur Mer intègre ces enjeux et propose un
développement de l’activité touristique .
5.2. Compatibilité avec les documents supra-communaux (suite)
p299 PLU – Saint Briac sur Mer
-3- Le SCOT organise un développement équilibré de l’ensemble du
territoire, c’est-à-dire :
5.2.2 La compatibilité avec le PLH de la CCCE:
Mise en œuvre du PLH par la commune de Saint Briac
Les engagements de la commune en termes de mise en compatibilité des documents
d’urbanisme avec le PLH et de suivi de la mise en œuvre /
En complément des engagements indiqués précédemment (cf. les trois pages
précédentes), la commune de Saint Briac met en œuvre les dispositions ci-dessous :
1) La convention entre la CCCE et la commune rappelle que « l’article L. 123-1-9 du code
de l'urbanisme, stipule que cette mise en compatibilité avec les orientations du
programme local de l’habitat (PLH), doit être effective sous trois ans après l’adoption
définitive (soit le 20/01/2015), ou un an, pour permettre la réalisation de programmes
de logements prévus par le PLH.
La mise en compatibilité du PLU devra rechercher :
- l'adéquation des stratégies de développement communal, avec celles défendues au
sein des objectifs de production de logements, fixés par le PLH ;
- l'adéquation de la stratégie de développement du logement social sur l'ensemble du
territoire communal ;
- l'adéquation des politiques publiques d'accueil des publics spécifiques ;
A ce titre, la commune s’engage à associer la communauté de communes en tant que
Personne Publique Associée (PPA)lors de la révision du document d’urbanisme ».
La révision en cours du PLU de Saint Briac a reposé sur le calendrier suivant :
• Avril 2015, projet arrêté par le conseil municipal et saisine des PPA
• Juillet 2015 , avis des PPA
• Août 2015, enquête publique
• Octobre 2015, avis du commissaire enquêteur
• Novembre 2015, réunion des PPA et réunion publique
• Janvier 2016, approbation du PLU par le Conseil Municipal
Dans la procédure de révision, des réunions des PPA ont été tenues à l’initiative de la
commune à un rythme de toutes les six semaines. La CCCE a été invitée à chacune.
2) La convention prévoit aussi que « par ailleurs, la mise en compatibilité, par la
commune, du PLU/POS avec le PLH devra également reposer sur 3 aspects
majeurs :
• par l’instauration, ou la refonte des servitudes de mixité sociale au sein des
zones urbaines et à urbaniser, au titre de l’article L 123-1-5 16° du code de
l’urbanisme. Cette servitude est issue de la loi n° 2009-323 du 25 mars 2009 de
mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion (MOLLE). La
servitude d’urbanisme L 123-1-5 16° se distingue de la servitude L 123-2 b car
elle n’est pas assortie du droit de délaissement. Elle pourra s’appliquer selon 2
modalités : soit par programme au niveau du PC pour les zones urbaines bâties
et non bâties ; soit pour l’ensemble d’une zone dans le cadre d’opérations
groupées de type ZAC, Lotissements, … pour les zones à urbaniser (AU) ».
Comme déjà indiqué, la commune a retenu le principe d’une servitude de
mixité sociale sur tout le périmètre des zones U.
• par l’inscription de densités compatibles avec les objectifs énoncés au sein du
PLH, à savoir, des densités minimales à respecter, et des densités d’objectifs,
comme déjà indiqué;
• pour ce qui concerne l’ouverture d’un foncier destiné à la sédentarisation de
familles de la communauté « gens du voyage » , la commune travaillera en lien
étroit avec la CCCE pour atteindre collectivement dans le périmètre CCCE les
objectifs visés.
Dans le cadre du suivi-évaluation du programme, la commune s’engage à faire
part :
- de toute démarche de révision ou de modification du PLU/POS, avec pour
objectif de mutualiser ces différentes informations au sein du SIG
communautaire ;
- de tout projet de programmes de logements privé ou public sur le territoire
communal, avec le permis d’aménager, le cas échéant, le nombre de logements
envisagés au sein de l’opération ;
- des projets de création de nouveaux logements sociaux sur la commune,
avec une programmation annuelle à transmettre et un état des réalisations de
l’année passée ;
- de tout projet porté par la commune et ayant un impact potentiel sur la politique
de l’habitat communautaire.
La commune mettra en œuvre ces engagements.
p300 PLU – Saint Briac sur Mer
La compatibilité du projet de PLU avec le PLH (suite)
La commune de Saint Briac et la CCCE sont liées par une convention de mise en œuvre
du PLH 2014-2020 avec l’objectif de mettre en œuvre les 6 orientations suivantes du
PLH.
Les actions de la commune autour des 6 orientations et des 16 actions du PLH seront les
suivantes :
Orientation 1:
Action1: Favoriser des densités moins consommatrices d’espace
- Saint Briac opte pour un développement inscrit à 100% dans les zones U et choisit de
supprimer les zones AU dans une démarche d’économie d’espace ;
- Les orientations d’aménagement du PLU révisé intègrent le volet densité.
Action 2 : Assurer une gestion foncière pérenne
- Actualiser l’étude de « stratégie foncière » au sein des zones AU : cette action ne
trouve pas d’application à Saint Briac ;
- Engager le lancement d’une étude de « repérage des dents creuses » (zone U) : cette
action a déjà été lise en œuvre en coordination étroite avec les services de la CCCE ;
- Mobiliser le système d’information géographique (SIG) de la communauté de
communes dans un objectif de veille foncière : le service SIG de la CCCE dispose
aujourd’hui de tous les éléments de la commune de Saint Briac ; notamment les
capacités de densification sont disponibles à la parcelle ;
- Planifier et organiser des temps de formation à destination des élus et techniciens
communaux : les élus et techniciens de la commune continueront de participer comme
ils le font déjà.
Action 3: Développer la pratique de l’aide à la charge foncière en direction des
communes
La commune aura recours à ce dispositif chaque fois que nécessaire.
Action 4: Promouvoir l’émergence de l’ « éco-habitat » dans les futures opérations
Mettre en œuvre un appel à projet sur le temps du PLH : la commune contribuera à la
préparation et à la mise en œuvre de cet appel à projet.
Action 5 : Proposer un financement communautaire pour les propriétaires occupants ou
bailleurs modestes souhaitant réaliser des travaux sur leurs systèmes d’assainissement.
La commune proposera aux propriétaires occupants concernés le dispositif.
Orientation 2:
Action 6: Poursuivre la mise en place des servitudes de mixité sociale
La commune a inscrit dans son PLU la servitude de mixité sociale en la complétant par
une obligation de 1 logement social pour les opérations de 4 logements.
La commune de Saint Briac a choisi de faire appliquer la servitude de mixité sociale à
l’ensemble des zones U du PLU (hors zones à caractère spécifique: UI, UP, US).
Action 7: Contractualiser avec les organismes HLM pour la réussite des objectifs du
PLH.
La commune de Saint Briac apportera sa contribution à cet objectif avec de petites
opérations d’initiative publique consacrées à 100% à la construction aidée et sociale
et à l’habitat permanent.
Orientation 3:
Action 8 : Proposer un dispositif d’aide à l’accession à la propriété dans le neuf
La commune de Saint Briac accompagnera les primo-accédants dans la préparation
de leur dossier en vue de bénéficier de ce dispositif.
Action 9: Proposer un dispositif d’aide à l’accession à la propriété dans l’ancien
La commune de Saint Briac accompagnera les primo-accédants dans la préparation
de leur dossier en vue de bénéficier de ce dispositif.
Orientation 4:
Action10 : Développer l’offre d’hébergements et de logements à destination des
jeunes,
Action11 : Développer l’offre d’habitat à destination des personnes en grande
difficulté
Action12 : Diversifier l’offre d’habitat destinée aux gens du voyage.
La commune de Saint Briac contribuera au travers de ses élus communautaires à la
préparation et la mise en place des actions n°10, 11 et 12.
Orientation 5:
Action13 : Requalifier le parc ancien en engageant un nouveau PIG
Action14 : Améliorer le parc locatif social vieillissant;
La commune de Saint Briac contribuera au travers de ses élus communautaires à la
préparation et la mise en place de ce projet de PIG.
Orientation 6:
Action 15 : Mettre en place un dispositif de suivi-évaluation du PLH 2014-2020
La commune de Saint Briac contribuera au travers de ses élus communautaires à la
préparation et la mise en place du dispositif de suivi-évaluation.
Action 16 : Mettre en œuvre un observatoire local de l’habitat
La commune de Saint Briac contribuera au travers de ses élus communautaires à la
préparation et la mise en place de cet observatoire.
p301 PLU – Saint Briac sur Mer
5.2.3 Compatibilité avec le SAGE
Comme cela est précisé dans la partie état initial de l’environnement et dans la partie
justifications du projet, le PLU révisé intègre les principes du SAGE.
Le SAGE révisé a été approuvé le 9 décembre 2013. Il comporte un Plan
d’Aménagement et de Gestion Durable, opposable à l’administration et un règlement,
opposable à l’administration et aux tiers.
Cinq grands objectifs ont été fixés par la Commission Locale de l’Eau :
- Maintenir ou atteindre le bon état / bon potentiel des milieux aquatiques dans le
périmètre du SAGE,
- Assurer la satisfaction des différents usages littoraux et les concilier avec
l’aménagement et les activités économiques présentes sur le territoire,
- Assurer une alimentation en eau potable durable,
- Garantir une bonne appropriation du SAGE révisé,
- Mettre en œuvre le SAGE révisé .
Plusieurs mesures ont un lien avec les documents d’urbanisme. Ces mesures doivent
être prises en compte dans la procédure d’élaboration ou de révision des documents
d’urbanisme afin d’atteindre les objectifs fixés par la Commission Locale de l’Eau.
Les dispositions et orientations de gestion concernant le PLU de Saint-Briac sont les
suivantes :
I. Tableau des mesures du SAGE révisé concernant les documents d'urbanisme
II. Articles du règlement du SAGE révisé ayant un lien avec les documents
d’urbanisme
III. Orientations de gestion et dispositions du PAGD du SAGE révisé ayant un lien
avec les documents d’urbanisme
Sigles :
CLE : Commission Locale de l’Eau
SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux
RFBB : Rance, Frémur, baie de Beaussais
PAGD : Plan d’Aménagement et de Gestion Durable
I. Tableau des mesures du SAGE révisé concernant les
documents d'urbanisme: synthèse
OBJECTIF GENERAL N° 1 : Maintenir ou atteindre le bon état / bon potentiel des
milieux aquatiques dans le périmètre du SAGE
Préserver et restaurer les fonctionnalités des cours d'eau
Orientation de gestion n° 1 : zones de têtes de bassin versant
Disposition n°1 : inventorier les cours d'eau
Disposition n°2 : protéger les cours d'eau dans les documents d'urbanisme
Article n°2 : interdire toute nouvelle création de plan d'eau
Préserver et gérer durablement les zones humides
Disposition n°17 : inventorier les zones humides
Disposition n°19 : protéger les zones humides dans les documents d'urbanisme
Article n°3 : interdire la destruction de zones humides
Disposition n°20 : fixer une gestion adaptée des peupleraies et des boisements
d'épicéa de Sitka en zones humides et au bord des cours d'eau
Adapter l'aménagement du bassin versant
Disposition n°23 : inventorier les dispositifs antiérosifs (haies, talus, boisements,
etc)
Disposition n°24 : protéger les dispositifs antiérosifs (haies, talus, boisements, etc.)
dans les documents d'urbanisme
Orientation de gestion n°11 : programmes pluriannuels de restauration de
dispositifs antiérosifs
Orientation de gestion n°12 : schémas directeurs d'assainissement des eaux
pluviales
Disposition n° 25 : lutter contres les surfaces imperméabilisées et développer des
techniques alternatives à la gestion des eaux pluviales
Orientation de gestion n°13 : zones naturelles tampons
Disposition n° 26 : intégrer les capacités d'assainissement, l'alimentation en eau
potable et la gestion des eaux pluviales en amont des projets d'urbanisme
p302 PLU – Saint Briac sur Mer
OBJECTIF GENERAL N° 2 : Assurer la satisfaction des différents usages littoraux
et les concilier avec l'aménagement et les activités économiques présentes sur le
territoire
Assurer la qualité sanitaire des eaux de baignade / Assurer la qualité des
zones conchylicoles et de pêche à pied
Disposition n°27 : Diagnostiquer et améliorer les ouvrages de collecte et de
transport des eaux usées sur les territoires des masses d’eau littorales et
estuariennes
Article n°4 : interdire les rejets en milieux hydrauliques superficiels pour les
nouveaux dispositifs d'assainissement non collectif (ANC)
OBJECTIF GENERAL N° 3 : Assurer une alimentation en eau potable durable
Lutter contre la pollution par les produits phytosanitaires
Orientation de gestion n° 24 : Démarche zéro phyto
Disposition n° 42 : intégrer la gestion de l'entretien en amont des projets
d'urbanisation, d'infrastructures et d'aménagements des espaces communs ou
collectifs
II. Articles du règlement du SAGE RFBB révisé : détail des objectifs
Le SAGE comporte un règlement qui définit des règles précises permettant la
réalisation des objectifs exprimés dans le Plan d’Aménagement et de Gestion
Durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques.
Ce règlement est opposable aux tiers, c’est-à-dire à toute personne publique ou
privée intervenant sur les milieux aquatiques et la ressource en eau. Il s’applique
par conformité aux décisions individuelles et aux actes administratifs pris au titre
des polices de l’eau (Installations, Ouvrages Travaux ou Activités - IOTA) et des
Installations Classées Pour l’Environnement (ICPE).
La conformité exige le strict respect d’une décision par rapport aux règles, mesures
et zonages du règlement.
Sur un total de 6 articles, la CLE compte 3 articles ayant un lien direct avec les
documents d’urbanisme :
OBJECTIF GENERAL N° 1 : Maintenir ou atteindre le bon état / bon potentiel des
milieux aquatiques dans le périmètre du SAGE
Préserver et restaurer les fonctionnalités des cours d'eau
Article n°2 : : interdire toute nouvelle création de plan d’eau
La commune de Saint Briac n’est pas concernée par cet article n°2.
Préserver et gérer durablement les zones humides
Article n°3 : interdire la destruction de zones humides
La destruction de zones humides, telles que définies aux articles L211-1 et R211-
108 du Code de l’environnement, quelle que soit leur superficie, qu’elle soit
soumise ou non à déclaration ou à autorisation en application des articles L.214-1 à
L.214-6 du Code de l’environnement, est interdite dans tout le périmètre du SAGE
Rance Frémur Baie de Beaussais (cf. carte n°2), sauf s’il est démontré :
- L’existence d’enjeux liés à la sécurité des personnes, des habitations, des
bâtiments d’activités et des infrastructures de transports existants
- L’impossibilité technico-économique d’implanter, en dehors de ces zones, les
infrastructures publiques de captage pour la production d’eau potable et de
traitement des eaux usées ainsi que les réseaux qui les accompagnent
- L’impossibilité technico-économique d’implanter, en dehors de ces zones, des
extensions de bâtiments existants d’activité agricole
- L’impossibilité technico-économique d’aménager, en dehors de ces zones, un
chemin d’accès permettant une gestion adaptée de ces zones humides
- L’existence d’une déclaration d’utilité publique
- L’existence d’une déclaration d’intérêt général au titre de l’article L.211-7 du
Code de l’environnement.
Dès lors que la mise en œuvre d’un projet conduit, sans alternative avérée, à la
disparition de zones humides, les techniques limitant au maximum l’impact sur la
zone humide sont mobilisées. De plus, les mesures compensatoires visent la
restauration des zones humides dégradées sur le même bassin versant.
OBJECTIF GENERAL N° 2 : Assurer la satisfaction des différents usages littoraux
et les concilier avec l'aménagement et les activités économiques présentes sur le
territoire
Assurer la qualité sanitaire des eaux de baignade / Assurer la qualité des
zones conchylicoles et de pêche à pied
Article n°4 : interdire les rejets en milieux hydrauliques superficiels pour les
nouveaux dispositifs d’assainissement non collectif (ANC)
Les rejets en milieux hydrauliques superficiels pour les nouveaux dispositifs
d’assainissement non collectif sont interdits sur les secteurs rejetant dans les «
communes littorales et estuariennes » ci-après délimités (cf. carte n°3 dénommée «
Communes littorales »).
Les collectivités locales révisent les plans de zonage d’assainissement pour les
mettre en conformité avec le présent article.
Pour l’application de cet article, les termes « nouveaux dispositifs d’assainissement
non collectif » désignent les « installation neuves ou à réhabiliter ».
p303 PLU – Saint Briac sur Mer
III. Orientations de gestion et dispositions du PAGD du SAGE RFBB révisé
Le PAGD contient la définition d’objectifs stratégiques ainsi que la définition des
moyens, conditions et mesures permettant de les atteindre, sous forme de «
dispositions », « orientations de gestion » et « fiches-actions ». Certaines dispositions
sont complétées par des règles édictées dans le règlement du SAGE.
Les « dispositions » reposent sur un cadre juridique précis tandis que les «
orientations de gestion » ont vocation à faire évoluer certains usages et les modes de
fonctionnement de certaines activités au regard des objectifs fixés par le SAGE.
Le PAGD est opposable, par un rapport de compatibilité, aux décisions
administratives prises dans le domaine de l’eau ainsi qu’aux documents d’urbanisme.
La vérification de la compatibilité avec le PAGD du SAGE ne repose pas
exclusivement sur l’absence de contrariété avec les « dispositions » du PAGD, elle se
vérifie également au regard des « objectifs fixés » et des « orientations de gestion ».
OBJECTIF GENERAL N° 1 : Maintenir ou atteindre le bon état / bon potentiel des
milieux aquatiques dans le périmètre du SAGE
Préserver et restaurer les fonctionnalités des cours d'eau
Orientation de gestion n°1 : zones de têtes de bassin versant
En application de la disposition 11A-1 du SDAGE Loire-Bretagne, l’inventaire des
zones de têtes de bassin a été réalisé. Les têtes de bassin versant représentent 84%
du territoire du SAGE (cf. carte 30 « Têtes de bassin versant »).
Compte-tenu de la forte représentation de ces zones par rapport au reste du territoire,
l’ensemble des actions qui visent la préservation et la restauration de la qualité de
l’eau et des milieux aquatiques concourent à leur protection et leur mise en valeur.
Disposition n°1 : inventorier les cours d’eau
Une meilleure connaissance du réseau hydrographique est nécessaire pour pouvoir
empêcher toutes nouvelles dégradations.
Les Schémas de Cohérence Territoriale (SCoT), les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU)
et les cartes communales sont compatibles avec les objectifs de protection des cours
d’eau fixés dans le présent SAGE.
La commune ou le groupement de communes compétent en matière de documents
d’urbanisme réalise cet inventaire dans le cadre de l’étude de son état initial de
l’environnement. Cet inventaire :
− Est réalisé selon une méthode participative qui associe tous les acteurs et
partenaires concernés, s’appuyant, le cas échéant, sur des inventaires existants
réalisés à d’autres échelles territoriales
− Est élaboré en concertation avec la commission locale de l’eau, de sorte que celle-ci
puisse apprécier la qualité de l’inventaire réalisé.
Dans un souci de cohérence à l’échelle du SAGE, il est fortement souhaitable que cet
inventaire s’appuie sur le « guide d’inventaire des cours d’eau », qui sera validé par la
commission locale de l’eau, et qui sera disponible sur le site internet du SAGE à
l’adresse suivante : www.sagerancefremur.com. Il sera fourni aux collectivités
concernées à leur demande.
La commission locale de l’eau assure la synthèse et la coordination de ces
inventaires, et en vérifie la cohérence, notamment à l’échelle des sous bassins
versants.
Le résultat des inventaires réalisés est également exploité pour compléter les
bases de données cartographiques de l’IGN. Il ne saurait en aucun cas se
substituer aux éventuelles cartographies des cours d'eau utilisées par les services
de police de l'eau.
Sur les territoires non couverts par un document d’urbanisme de type SCoT ou
PLU, la commission locale de l’eau mobilise les communes pour réaliser ces
inventaires.
Disposition n°2 : protéger les cours d’eau dans les documents d’urbanisme
Les communes et groupements de communes compétents identifient et localisent
les cours d’eau dans leurs documents d’urbanisme :
- En les matérialisant par une trame spécifique sur les plans ou documents
graphiques des documents d’urbanisme
- En adoptant un classement et des prescriptions permettant de répondre à
l’objectif de protection des cours d’eau et du chevelu fixé dans le présent
SAGE (par exemple, classer les cours d'eau inventoriés en zones naturelles
et/ou les préserver au titre de l'article L.123-1-5-7° du Code de
l’urbanisme...).
Préserver et gérer durablement les zones humides
Dispositions n°17 : inventorier les zones humides
La protection des zones humides nécessite d’agir à deux niveaux. Tout d’abord, en
favorisant leur connaissance, ensuite en empêchant toute nouvelle dégradation.
Les Schémas de Cohérence Territoriale (SCoT), les Plans Locaux d’Urbanisme
(PLU) et les cartes communales sont compatibles avec les objectifs de protection
des zones humides fixés dans le présent SAGE.
Dans le but de protéger les zones humides et de les gérer de manière adaptée aux
enjeux du bassin versant Rance Frémur Baie de Beaussais, les communes ou les
groupements de communes compétents réalisent un inventaire des zones
humides, selon une méthode participative qui associe tous les acteurs et
partenaires concernés.
Cet inventaire est élaboré sous la coordination de la commission locale de l’eau et
en concertation avec elle, conformément aux prescriptions du SDAGE Loire-
Bretagne (disposition 8 E-1, alinéa 4). A cet égard, la commission locale de l’eau
sera amenée à émettre un avis sur la qualité de l’inventaire.
Par ailleurs, les inventaires des zones humides existants sont actualisés dans les
zones constructibles des cartes communales et les RNU, les zones urbaines (U) et
les zones à urbaniser (AU) des plans locaux d’urbanisme (PLU), selon les critères
de l’arrêté du 24 juin 2008, modifié par arrêté du 1er octobre 2009, pris en
application de l’article R.211-108 du Code de l’environnement.
p304 PLU – Saint Briac sur Mer
Dans un souci de cohérence à l’échelle du SAGE, il est recommandé de réaliser ces
inventaires à partir du cahier des charges type fourni en annexe n°3 du présent
PAGD.
Cet inventaire ne constitue pas un inventaire opposable aux services de la Police de
l’eau et n’exonère pas les maîtres d’ouvrage d’une étude précise de caractérisation de
l'espace sur lequel un aménagement est projeté, en cas d’assèchement, mise en eau,
imperméabilisation, remblais de zones humides ou de marais tel que défini par le
Code de l’environnement.
Dispositions n°19 : protéger les zones humides dans les documents
d’urbanisme
Les inventaires des zones humides réalisés à l’échelle communale ou intercommunale
sont intégrés dans les plans locaux d’urbanisme et pris en compte par les cartes
communales.
Les communes et/ou établissements publics de coopération intercommunale
compétents protègent les zones humides dans leur document d’urbanisme, dans la
limite des compétences propres à chaque document. Ainsi, les collectivités dotées
d’un Plan Local d’Urbanisme pourront, par exemple :
− Les repérer par une trame spécifique sur les plans ou documents graphiques en y
associant une protection stricte dans le règlement permettant de répondre à l’objectif
de protection des zones humides fixé par le présent SAGE
− Adopter un classement, en zone agricole ou naturelle, permettant d’empêcher toute
forme d’occupation des sols susceptible d’entraîner leur destruction ou de nature à
compromettre leurs fonctionnalités.
Dispositions n°20 : fixer une gestion adaptée des peupleraies et des boisements
d’épicéa de Sitka en zones humides et au bord des cours d’eau
Les peupleraies et les boisements d’épicéa de Sitka en zones humides et au bord des
cours d’eau peuvent avoir des impacts négatifs sur les milieux aquatiques, tels que
l’application de produits phytosanitaires ou fertilisants, la création de fossé drainant et
le travail du sol en planches, la création d’embâcles, la baisse de la biodiversité ou le
risque d’asphyxie du milieu.
Dans les limites de ses compétences dans le domaine de l’eau, l’autorité préfectorale
prend des mesures pour limiter et encadrer, voire interdire dans le cas de zones
humides à faible potentiel de production ou de zones humides d’intérêt patrimonial, la
plantation de peupliers ou d’épicéa de Sitka en zones humides et au bord des cours
d’eau situés sur le territoire du bassin versant Rance Frémur Baie de Beaussais.
De plus, afin de favoriser la restauration de zones humides dégradées par lesdits
boisements, les communes et/ou établissements publics de coopération
intercommunale compétents en matière de Plan Local d’Urbanisme veillent à ne pas
figer l’évolution de ces boisements en évitant de les classer dans leur Plan Local
d’Urbanisme en espaces boisés à conserver, à protéger ou à créer (EBC) au titre de
l’article L.130-1 du Code de l’urbanisme.
Par ailleurs, la commission locale de l’eau s’intéresse aux études concernant la
relation entre les milieux aquatiques et les boisements de peupliers.
Adapter l’aménagement du bassin versant
Disposition n°23 : inventorier les dispositifs anti-érosifs (haies, talus,
boisements, etc.)
La protection des dispositifs anti-érosifs (haies, talus, boisements, etc.) nécessite
d’agir à deux niveaux. Tout d’abord, en favorisant leur connaissance, ensuite en
empêchant toute nouvelle dégradation.
Les Schémas de Cohérence Territoriale (SCoT), les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU)
et cartes communales sont compatibles avec les objectifs de protection des dispositifs
anti-érosifs fixés dans le présent SAGE. En l’absence d’inventaire exhaustif, la
commune ou le groupement de communes compétent en matière de documents
d’urbanisme réalise cet inventaire dans le cadre de l’étude de l’état initial de
l’environnement, selon une méthode participative qui associe tous les acteurs et
partenaires concernés.
Cet inventaire est transmis à la Commission Locale de l'Eau en vue d’une
mutualisation des connaissances. Dans un souci de cohérence à l’échelle du SAGE, il
est fortement souhaitable que cet inventaire s’appuie sur le « guide d’inventaire du
maillage bocager », qui sera validé par la commission locale de l’eau, et qui sera
fourni aux collectivités concernées à leur demande.
Disposition n°24 : protéger les dispositifs anti-érosifs (haies talus, boisement,
etc.) dans les documents d’urbanisme
Les communes et/ou établissements publics de coopération intercommunale
compétents identifient, localisent et protègent les dispositifs anti-érosifs dans leur Plan
Local d’Urbanisme :
− De façon privilégiée, comme des éléments de paysage à protéger, à mettre en
valeur ou à requalifier au titre de l'article L.123-1-5-7°du Code de l’urbanisme
− Dans certains cas, en les classant en espace boisé au titre de l’article L.130-1 de ce
même Code.
Sur les territoires non couverts par un Plan Local d’Urbanisme, la commission locale
de l'eau veille à mobiliser les maîtres d’ouvrage compétents pour réaliser ces
inventaires.
Orientation de gestion n°11 : programmes pluriannuels de restauration de
dispositifs anti-érosifs
Les collectivités et/ou les groupements de collectivités veillent à mettre en place des
programmes pluriannuels de restauration de dispositifs anti-érosifs. Ces programmes
suivent les objectifs suivants :
− Privilégier le renouvellement et l’implantation de dispositifs anti-érosifs (haies, talus,
boisement, etc.) aux endroits stratégiques pour la protection de l’eau et des milieux
aquatiques : dispositifs perpendiculaires à la pente, en rupture de pente, en ceinture
des zones humides de bas-fonds, ripisylves…
− Privilégier la restauration des dispositifs anti-érosifs existants si besoin : reconnecter
le maillage bocager existant ; renouveler les plantations existantes mais vieillissantes,
redensifier les linéaires existants.
p305 PLU – Saint Briac sur Mer
Ces programmes concernent aussi bien les propriétaires et/ou les exploitants que les
collectivités sur les terrains dont elles sont propriétaires.
Les propriétaires et/ou les locataires concernés veillent à assurer une gestion et un
entretien permanents de leur bocage pour le valoriser et ainsi garantir sa pérennité.
Les dispositifs anti-érosifs réalisés sont identifiés dans les PLU et protégés au titre de
l’article L.123-1-5-7ème du Code de l’urbanisme.
Orientation de gestion n°12 : schémas directeurs d’assainissement des eaux
pluviales
La mise en place de schémas directeurs d’assainissement des eaux pluviales à
l’échelle communale ou intercommunale est encouragée dans le but d’optimiser la
gestion des eaux pluviales et d’assurer la cohérence du développement de
l’urbanisation.
La capacité d’acceptation du milieu récepteur est nécessairement prise en compte dans
le dimensionnement des rejets d’eaux pluviales. Il est alors nécessaire de prévoir des
installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le
traitement des eaux pluviales et de ruissellement, lorsque la pollution qu’elles apportent
au milieu aquatique risque de nuire à sa qualité.
A l’occasion de la réalisation de ces schémas, un diagnostic des fossés de routes
communales, départementales ou nationales, situés en zone rurale, est établi, dans le
but de vérifier le bon écoulement gravitaire des eaux collectées.
Ces schémas préconisent des modalités de gestion pour :
- Garantir la fonctionnalité de la végétalisation des fossés (filtration,
ralentissement des eaux)
- Limiter le recours au busage
- Limiter les pratiques de curage.
Disposition n°25 : lutter contre les surfaces imperméabilisées et développer des
techniques alternatives à la gestion des eaux pluviales
Afin d’élargir les solutions de régulation au-delà des bassins de rétention classiques et
afin de limiter le ruissellement à la source, les aménageurs publics ou privés étudient,
dans les documents d'incidences prévus aux articles R.214-6 et R.214-32 du Code de
l’environnement (rubrique 2.1.5.0 nomenclature Eau), et privilégient la mise en œuvre
de techniques alternatives à la création de bassin tampon (rétention à la parcelle,
techniques de construction alternatives type toits terrasse ou chaussée réservoir,
tranchée de rétention, noues, bassins d’infiltration…).
Orientation de gestion n° 13 : zones naturelles tampons
Les zones naturelles tampons (haies / talus, bois, forêts, zones humides) sont des
atouts pour gérer les eaux pluviales. Les zones humides peuvent servir à diminuer les
à-coups hydrauliques ; toutefois, elles ne doivent pas être considérées comme des
bassins de rétention.
Dispositions n°26 : intégrer les capacités d’assainissement, l’alimentation en
eau potable et la gestion des eaux pluviales en amont des projets d’urbanisme
Dans le but d’une gestion de la ressource en eau la plus en amont possible de tout
développement du territoire (potentiel de développement urbain, industriel, agricole,
touristique et de loisirs, etc.), les communes ou leurs groupements compétents
s’assurent que les orientations des SCoT (Schéma de Cohérence Territorial) et PLU
sont compatibles avec une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs
de qualité, de quantité et de protection définis par le SAGE du bassin versant Rance
Frémur Baie de Beaussais.
Ceci signifie que ces documents de planification démontrent l’adéquation entre le
potentiel de développement des territoires et la capacité réelle d’alimentation en eau
potable, de collecte et de traitement des systèmes d’assainissement des eaux usées
et pluviales.
Les développements planifiés ne sont envisageables que si :
- Les capacités épuratoires sont présentes, voire programmées à court terme,
et sont en cohérence avec le zonage d’assainissement
- Les capacités d’approvisionnement en eau potable sont présentes, voire
programmées à court terme, − Les capacités de gestion des eaux pluviales
sont présentes, voire programmées à court terme.
Afin d’éviter de bloquer les projets de développement, les collectivités et leurs
groupements sont invitées à consulter en amont les autorités compétentes en
matière d’assainissement, d’alimentation en eau potable et de gestion des eaux
pluviales.
OBJECTIF GENERAL N° 2 : Assurer la satisfaction des différents usages
littoraux et les concilier avec l'aménagement et les activités économiques
présentes sur le territoire
Disposition n°27 : diagnostiquer et améliorer les ouvrages de collecte et de
transport des eaux usées sur les territoires des masses d’eau littorales et
estuariennes
p306 PLU – Saint Briac sur Mer
Afin d’avoir une bonne connaissance des ouvrages de collecte et de transport des
eaux usées existants sur les territoires des communes littorales et estuariennes (cf.
carte 34 « Communes littorales »), et afin d’évaluer leurs dysfonctionnements
éventuels, les communes et leurs établissements publics de coopération
intercommunale exerçant la compétence en matière d'assainissement et responsables
de ces ouvrages, réalisent :
- Un diagnostic de l’état des ouvrages de collecte et de transport des eaux usées,
préalablement à toute ouverture à l’urbanisation de zones à urbaniser
- Un schéma d'assainissement collectif des eaux usées comportant un diagnostic
et la fixation d’objectifs d’amélioration et de réhabilitation des réseaux et des
branchements défectueux (eaux usées sur eaux pluviales, eaux pluviales sur
eaux usées) ainsi que, s'il y a lieu, un plan d'actions comprenant un projet de
programme pluriannuel de travaux d'amélioration du réseau et la mise en place
d’équipements de surveillance du réseau de collecte (sonde de détection de
trop plein, enregistrement du temps de fonctionnement des pompes) afin de
connaître les points de surverse du système d'assainissement.
Ce schéma est réalisé, en lien avec les profils de baignade, dans un délai de 3 ans
après la date de publication du présent SAGE, et complète le descriptif prévu aux
articles L.2224-8 et D.2224-5-1 du Code général des collectivités territoriales qui doit
être établi avant la fin de l’année 2013.
Les collectivités concernées sont invitées à compléter ces actions par des contrôles
réguliers de l’état des ouvrages de collecte et de transport des eaux usées, permettant
la mise à jour des objectifs fixés initialement.
OBJECTIF GENERAL N° 3 : Assurer une alimentation en eau potable durable
Lutter contre la pollution par les produits phytosanitaires
Disposition n°42 : intégrer la gestion de l’entretien en amont des projets
d’urbanisation, d’infrastructure et d’aménagements des espaces communs ou
collectifs
Afin de réduire durablement les besoins en produits phytosanitaires, les communes ou
groupements intercommunaux compétents intègrent dans leur Plan Local d’Urbanisme
(PLU) la gestion de l’entretien en amont des projets d’urbanisation, d’infrastructures et
d’aménagements des espaces communs ou collectifs. En conséquence, ils prévoient,
dans le règlement ou dans les orientations d’aménagement et de programmation du
PLU, les dispositions ou règles qui, dans les futurs aménagements urbains publics ou
privés, imposent la mise en place des techniques de désherbage autres que
chimiques.
Le PLU doit être compatible tout particulièrement avec les dispositions suivantes :
Disposition n°1 : Inventorier les cours d’eau
Disposition n°2 : Protéger les cours d’eau dans les documents d’urbanisme
Disposition n°17 : inventorier les zones humides
Disposition n° 19 : Protéger les zones humides dans les documents d’urbanisme
Disposition n°26 : Intégrer les capacités d’assainissement, l’alimentation en eau
potable et la gestion des eaux pluviales en amont des projets d’urbanisme
Disposition n°27 : Diagnostiquer et améliorer les ouvrages de collecte et de transport
des eaux usées sur les territoires des masses d’eau littorales et estuariennes
Disposition n°28 : Lutter contre les pollutions domestiques liées aux rejets des
systèmes d’assainissement collectif
Disposition n° 29 : Identifier et réhabiliter les dispositifs d’assainissement non collectif
impactants
III. Compatibilité du PLU avec les dispositions du SAGE
Le PLU révisé a été conçu pour être compatible avec le SAGE. Parmi les
dispositions prises figurent en particulier les mesures détaillées ci-dessous :
• Disposition n°1 du SAGE: inventorier les cours d'eau
• Disposition n°2 du SAGE: protéger les cours d'eau dans les documents
d'urbanisme
Les ruisseaux font l’objet d’une protection soutenue ainsi qu’en atteste le règlement
graphique, avec en particulier le zonage en NP des abords des ruisseaux et la
présence d’espaces boisés classés.
• Disposition n°17 du SAGE: inventorier les zones humides
• Disposition n°19 :du SAGE protéger les zones humides dans les documents
d'urbanisme
• Article n°3 du SAGE: interdire la destruction de zones humides
•
Les zones humides ont fait l’objet d’un inventaire détaillé figurant au règlement
graphique. Le règlement en assure la protection.
• Orientation de gestion n°12 du SAGE: schémas directeurs d'assainissement
des eaux pluviales
• Disposition n° 25 du SAGE: lutter contres les surfaces imperméabilisées et
développer des techniques alternatives à la gestion des eaux pluviales
p307 PLU – Saint Briac sur Mer
Le schéma directeur des eaux pluviales figure dans les documents du PLU. Le
règlement limite le développement des surfaces artificialisées et imperméabilisées
en prévoyant des coefficients minimum de surfaces libres ou espaces verts à la
parcelle.
• assurer la qualité sanitaire des eaux de baignade / Assurer la qualité des zones
conchylicoles et de pêche à pied
Les dispositions relatives à la protection des ruisseaux et de leurs abords,
l’extension prévue de l’assainissement collectif au sud, le suivi de la qualité
sanitaire des eaux de baignade, le suivi de l’assainissement autonome par le
SPANC constituent autant de dispositions contribuant à la qualité sanitaire des eaux
marines.
Article n°4 : interdire les rejets en milieux hydrauliques superficiels pour les
nouveaux dispositifs d'assainissement non collectif (ANC)
Ces dispositions sont appliquées par le SPANC sur le territoire communal.
orientation de gestion n° 24 : Démarche zéro phyto
La commune a adhéré à la charte qui prévoit la limitation puis l’abandon des
produits phytosanitaires. Elle applique les dispositions correspondantes..
p308 PLU – Saint Briac sur Mer