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1 PARTIE I : LES DETERMINANTS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE : INTRODUCTION : Les différents moments d’augmentation des richesses dans les groupes sociaux sont liés à différents phénomènes parfois difficilement perceptibles ou difficilement prévisibles. Ces aspects expliquent que la croissance économique donne parfois l’impression d’être mystérieuse. 1. Les aléas météorologiques et climatiques et leurs impacts sur la croissance des richesses : - Les aléas météorologiques : - Les aléas climatiques : Voir Le Roy Ladurie E., Conférence intitulée « Peut-on écrire l’histoire du climat ? » prononcée en séance publique devant l’Académie des sciences morales et politiques le lundi 4 avril 2005. Adresse : http://www.canalacademie.com/Peut-on-ecrire-l-histoire-du.html 2. Maladies et épidémie 3. Guerres et conflits 4. Motivations individuelles et moral des ménages et des entrepreneurs

partie I : Les Determinants De La Croissancesspsd.u-strasbg.fr/IMG/pdf/MSOC60E_Croissance_I.pdf · 1 PARTIE I : LES DETERMINANTS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE : INTRODUCTION : Les différents

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PARTIE I : LES DETERMINANTS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE :

INTRODUCTION : Les différents moments d’augmentation des richesses dans les groupes sociaux sont liés à différents phénomènes parfois difficilement perceptibles ou difficilement prévisibles. Ces aspects expliquent que la croissance économique donne parfois l’impression d’être mystérieuse.

1. Les aléas météorologiques et climatiques et leurs impacts sur la croissance des richesses :

- Les aléas météorologiques :

- Les aléas climatiques :

Voir Le Roy Ladurie E., Conférence intitulée « Peut-on écrire l’histoire du climat ? » prononcée en séance publique devant l’Académie des sciences morales et politiques le lundi 4 avril 2005. Adresse : http://www.canalacademie.com/Peut-on-ecrire-l-histoire-du.html

2. Maladies et épidémie 3. Guerres et conflits 4. Motivations individuelles et moral des ménages et des entrepreneurs

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Opinion des ménages (soldes de réponses, CVS, en %)

juil 2006

août 2006

sept 2006

oct 2006

nov 2006

déc 2006

jan 2007

févr 2007

mars 2007

avr 2007

mai 2007

juin 2007

juil 2007

Indicateur résumé* -25 /// -23 -22 -23 -24 -23 -23 -22 -20 -13 -12 -15

Situation financière personnelle évolution passée -17 /// -17 -18 -19 -18 -19 -21 -18 -18 -15 -11 -14

Situation financière personnelle perspectives d'évolution -4 /// -3 -2 -3 -4 -2 -4 -1 -1 7 3 -1

Niveau de vie en France évolution passée -56 /// -53 -54 -56 -57 -57 -58 -57 -55 -49 -45 -45

Niveau de vie en France perspectives d'évolution -35 /// -29 -26 -27 -28 -26 -23 -19 -16 0 -3 -9

Opportunité d'acheter -14 /// -12 -11 -12 -13 -11 -12 -13 -12 -9 -6 -4

Autres soldes

Situation financière personnelle niveau actuel 14 /// 14 13 12 11 12 11 11 12 16 14 14

Capacité future à épargner -9 /// -9 -10 -8 -11 -10 -10 -13 -9 -2 -4 -4

Opportunité d'épargner 20 /// 25 26 25 21 27 27 25 26 30 34 32

Chômage - perspectives d'évolution 10 /// 7 16 13 28 15 13 17 4 -12 -9 -9

Prix - évolution passée -1 /// 6 3 3 8 7 4 1 0 -4 -7 -2

Prix - perspectives d'évolution -35 /// -37 -36 -36 -33 -35 -36 -35 -35 -43 -30 -28

• L’indicateur résumé est la moyenne arithmétique des cinq indicateurs suivants : niveau de vie en France (évolution passée / perspectives d’évolution) ; situation financière personnelle (évolution passée / perspectives d’évolution) ; opportunité de faire des achats importants.

• Pour chaque question posée, on calcule un solde d’opinion par différence entre les pourcentages de réponses positives et négatives. Le niveau de ces soldes n'est pas directement interprétable. Seules les évolutions le sont.

Source : Insee

Opinion des chefs d'entreprise, soldes de réponses, CVS, en % mars-

07 avr-07

mai-07

juin-07

juil- 07

moyenne sur longue période (depuis 1976)

Indicateur synthétique du climat des affaires 109 112 108 110 110 (100)

Évolution récente de la production 14 24 15 16 17 (5)

Niveau des stocks de produits finis 11 9 10 9 7 (14)

Niveau de la demande et des carnets

globaux 4 6 2 3 2 (-17)

étrangers 9 10 5 4 5 (-12)

Perspectives personnelles de production 13 13 9 14 15 (4)

Perspectives personnelles de prix 9 3 7 9 6 (14)

Perspectives générales (industrie hors IAA)

production -2 10 15 24 17 (-7)

prix 22 20 22 25 28 (27)

Source : Insee

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L'indicateur synthétique du climat des affaires résume la tonalité des enquêtes européennes de conjoncture : plus il est haut, plus les industriels considèrent favorablement la conjoncture. Cet indicateur synthétique est calculé par analyse factorielle. Cette technique permet de résumer l'évolution concomitante de plusieurs variables dont les mouvements sont très corrélés. L'évolution de l'indicateur synthétique résume ainsi de manière pertinente la phase conjoncturelle, influant l'ensemble des soldes d'opinion des enquêtes de conjoncture. Selon les chefs d'entreprise interrogés en juillet, la conjoncture industrielle reste bien orientée : l’indicateur synthétique du climat des affaires se maintient au-dessus de sa moyenne de longue période. Mis à part le secteur automobile, les entrepreneurs de l’industrie manufacturière estiment que le rythme de leur activité passée a augmenté. Parallèlement, leurs stocks de produits finis continuent de s’alléger et leurs carnets de commandes globaux et étrangers demeurent toujours bien étoffés. Les perspectives personnelles de production pour les trois prochains mois sont assez favorables. Les perspectives générales se tassent après une hausse continue ces derniers mois. En matière de prix de vente, les perspectives personnelles des industriels diminuent légèrement. Néanmoins des déterminants moins mystérieux expliquent la croissance des économies.

Chapitre Premier Le travail et son efficacité comme source de croissance

économique La pensée économique naît historiquement avec la reconnaissance du rôle du travail dans la production de richesse. Smith : Recherche sur la Nature et les Causes de la Richesse des Nations (An Inquiry into the Nature and the Causes of the Wealth of Nations), 1776 Introduction et plan de l'ouvrage « Le Travail annuel d'une nation est le fonds primitif qui fournit à sa consommation annuelle toutes les choses nécessaires et commodes à la vie; et ces choses sont toujours ou le produit immédiat de ce travail, ou achetées des autres nations avec ce produit. Ainsi, selon que ce produit, ou ce qui est acheté avec ce produit, se trouvera être dans une proportion plus ou moins grande avec le nombre des consommateurs, la nation sera plus ou moins bien pourvue de toutes les choses nécessaires ou commodes dont elle éprouvera le besoin. Or, dans toute nation, deux circonstances différentes déterminent cette proportion. Premièrement, l'habileté, la dextérité et l'intelligence qu'on y apporte généralement dans l'application du travail; deuxièmement, la proportion qui s'y trouve entre le nombre de ceux qui sont occupés à un travail utile et le nombre de ceux qui ne le sont pas. Ainsi, quels que puissent être le sol, le climat et l'étendue du territoire d'une nation, nécessairement l'abondance ou la disette de son approvisionnement annuel, relativement à sa situation particulière, dépendra de ces deux circonstances. L'abondance ou l'insuffisance de cet approvisionnement dépend plus de la première de ces deux circonstances que de la seconde. »

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I. Le rôle de la division du travail dans l’accroissement de la

productivité :

Source Maddison, L’économie mondiale, Une perspective millénaire, OCDE, 2001

1. Les raisons de l’accroissement de la productivité suite à la division du travail

2. Division du travail, efficacité et croissance : - Le Taylorisme ou l’Organisation Scientifique du Travail - Le fordisme comme prolongement du Taylorisme - Crise du fordisme et du taylorisme et émergence de nouvelles méthodes d’organisation du travail depuis les années 70 Le système de Taiichi Ohno 1988 Toyota Production System: Beyond Large-Scale Production La production au plus juste (lean production) et Kanban (étiquette)

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6

Disponible sur www.favi.com/download.php?fich=management/outils/Fiche%20n%B054%20%20Les%205%20z%E9ros.doc

II. Le rôle de l’incitation et de la motivation au travail :

1. Rémunération et productivité : de Leibenstein aux théories du salaire d’efficience

2. Intérêt porté au travailleur 3. Le rôle de la qualification du travailleur

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Source : OCDE, Comprendre la Croissance économique, Analyse au niveau macroéconomique, sectoriel, de l’entreprise, 2004

III. Travail et croissance extensive 1. L’accroissement de la durée totale du travail est favorable à

la croissance économique a. Une perspective séculaire

Source Maddison (2001), op. cit.

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b. Le chômage ralentit la croissance

2. Croissance et intensité du travail : une perspective historique ;

a. Les débuts de la croissance : une croissance extensive en

travail b. Vers une croissance favorisant de plus en plus l’intensivité

du travail

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Source Thélot, Marchand, Le travail en France (1800-2000), Paris, Nathan, Essais et Recherches, 1997

Source : CD-Rom, Alternatives economiques, op.cit.

Conclusion : 1. Le facteur travail participe à la croissance économique comme on l’a perçu au regard de l’étude de la productivité. Mais la productivité n’est pas la seule source de croissance. La quantité de travail mise en œuvre détermine également la quantité de richesses produites.

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2. Le lien productivité emploi : Une perspective théorique :

Source : Jean Fourastié, La productivité, PUF, 1965 (1ère éd. : 1952) Ce qui s’est réellement passé :

Claude Thélot et Olivier Marchand, Le travail en France (1800-2000), Paris, Nathan, Essais et Recherches, 1997

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Chapitre 2 Le capital et son accumulation comme facteurs de la

croissance Introduction : La forte corrélation entre accumulation du capital et croissance

I. Capitalisme, capital et croissance : 1. Le capital détermine le niveau de production a. Le capital comme déterminant central de la production selon les économistes b. Le capital permet d’ « économiser » le facteur travail et d’accroître la productivité c. Pour être plus précis, le niveau d’utilisation du capital va déterminer le niveau de production

2. L’utilisation du capital détermine le niveau d’emploi a. La position de John Maynard Keynes sur les déterminants de l’emploi b. L’importance de l’utilisation du capital comme déterminant de l’emploi en courte période

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II. L’investissement facteur de croissance :

1. Préalable : les différents types d’investissement et les modes de financement de

l’investissement a. L’investissement selon l’INSEE b. La typologie des motifs de l’investissement c. Le financement de l’investissement d. Les déterminants de l’investissement 2. L’investissement favorise l’offre a. Investissement de capacité et croissance de l’offre donc de la production et de la

valeur ajoutée b. Investissement est le vecteur central de l’innovation et du progrès technique (mettre

l’accent sur la croissance intensive) 3. L’innovation :

a. Les formes d’innovation selon Schumpeter b. Les conditions sociales de l’intensification de la production d’innovations

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c. Cycles et croissance :

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4. L’investissement stimule la demande a. Demande adressée aux entreprises produisant des biens d’équipements b. Le multiplicateur d’investissement en économie fermée et ouverte et ses effets favorables et cumulatifs sur la croissance économique : Keynes 5. La légitimation de l’investissement public pour favoriser la croissance: a. Multiplicateur et politique budgétaire dans la pensée keynésienne : perspectives et limites b. investissements publics et croissance endogène

Conclusion : Quelle importance des différents facteurs de production sur la croissance ? La tentative de Carré, Dubois, Malinvaud, Abrégé de la croissance française - un essai d’analyse économique causale de l’après-guerre 1972

Un exemple : décomposition de la croissance du PIB en France de 1963 à 1973

La croissance s’explique don par des phénomènes qualitatifs, difficilement quantifiables : le progrès technique, l’organisation de facteurs politiques et sociaux.