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Collection : ILS ONT FAIT L’HISTOIRE Format : 24 x 32 cm / Cartonné / 56 pages / 14,50 euros Documentaire de 8 pages inclus 9555573 Parution Juin 2014 Parution Août 2014 Parution Octobre 2014 LEUR DESTIN A AUSSI FAçONNé LE VôTRE Parution le 5 mars FRANCE CAROLINE LONGUET ÉDITIONS GLÉNAT 39, rue du Gouverneur-Général-Éboué 92130 ISSY-LES-MOULINEAUX Tél. : 01 41 46 11 08 [email protected] MARIE LAURE DEFRETIN ÉDITIONS FAYARD 13, rue du Montparnasse 75006 PARIS Tél. : 01 45 49 79 77 Port. : 06 33 23 26 87 [email protected] SUISSE DIANA BOLZONELLO GARNIER BOLZONELLO GARNIER SARL Case Postale 406 1225 CHÊNE-BOURG Tél. : + 41 79 203 80 17 [email protected] Vous pouvez télécharger les couvertures, les photos des auteurs, ainsi que le dossier de presse à l’adresse suivante : http://www.glenat.com N’oubliez pas de vous inscrire au pressroom afin d’avoir tous ces visuels en haute résolution. http://www.glenat.com/espacepro/presse/ C O N T A C T S P R E S S E DOSSIER DE PRESSE

Parution le 5 mars - fayard.fr · Vous pouvez télécharger les couvertures, ... celui de l’université et celui de la bande dessinée, donne dans ces albums des résultats étonnants

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Collection : ils ont fait l’histoireformat : 24 x 32 cm / Cartonné / 56 pages / 14,50 euros

Documentaire de 8 pages inclus

9555

573

Parution Juin 2014 Parution août 2014 Parution octobre 2014

Leur destin a aussi façonné Le vôtre

Parution le 5 mars

franCecaroline longuet Éditions GlÉnat39, rue du Gouverneur-Général-Éboué 92130 issy-les-Moulineaux tél. : 01 41 46 11 08 [email protected]

Marie laure DefretinÉditions Fayard13, rue du Montparnasse 75006 Paris tél. : 01 45 49 79 77Port. : 06 33 23 26 [email protected]

suisseDiana Bolzonello garnierBolzonello Garnier sarlCase Postale 4061225 Chêne-BourGtél. : + 41 79 203 80 [email protected]

Vous pouvez télécharger les couvertures, les photos des auteurs, ainsi que le dossier de presse à l’adresse suivante : http://www.glenat.comn’oubliez pas de vous inscrire au pressroom afin d’avoir tous ces visuels en haute résolution. http://www.glenat.com/espacepro/presse/

C o n t a C t s p r e s s e

dossier de presse

pouvez-vous nous expliquer le concept de la collection ?

Jacques Glénat : L’idée est de réunir les compétences d’historiens, de scénaristes et de dessinateurs de bandes dessinées reconnus afin de raconter la vie de figures historiques majeures, sans restriction de lieu ni d’époque. Ainsi ont déjà été mises en œuvre les biographies de Gengis Khan, Jaurès, Churchill, Napoléon, Catherine de Médicis ou Mao, pour n’en citer que quelques-unes. Les deux premiers volumes de la collection seront consacrés à Philippe Le Bel et à Vercingétorix.

Combien comptera-t-elle d’ouvrages ?

J. G. : Une trentaine d’albums sont en chantier, dont huit sortiront en 2014. Si le succès est au rendez-vous comme nous l’espérons, nous ne nous interdisons évidemment pas de poursuivre l’aventure.

Quel est le lien qui unit vos maisons à l’Histoire ?

J. G. : Acteur majeur de la bande dessinée et du manga, Glénat est aussi et surtout une maison reconnue pour son investissement dans les œuvres à caractère patrimonial, en livres ou en bandes dessinées. En effet, que ce soit hier avec la collection Vécu et des séries comme Les Passagers du vent, Les 7 vies de l’épervier ou aujourd’hui de par son partenariat avec le Centre des monuments nationaux, Glénat a toujours montré un savoir-faire dans la bande dessinée historique, qui fait réellement partie de son ADN.

sophie de Closets : Fayard est, depuis de nombreuses décennies, l’une des premières maisons d’édition pour les sciences humaines et l’Histoire. Son catalogue, riche de plusieurs milliers de titres, réunit les meilleurs historiens, de Jean Tulard à Pierre Milza, Jean Favier ou encore Alain Corbin. Sa collection de biographies historiques fait notamment référence et continue de s’étoffer chaque année. C’est donc tout

naturellement que ces deux maisons se sont associées pour créer une telle collection.

Comment est née l’idée de cette collection ?

s. de C. : Au départ, ce constat : le marché du livre d’histoire présente à la fois un effritement important des ventes des ouvrages de référence et un appétit manifeste d’un public élargi pour des ouvrages de vulgarisation, comme en témoignent, par exemple, les succès de François Reynaert, Stéphane Bern, Franck Ferrand et autres. Cette collection est destinée à répondre de manière exigeante à cette demande : elle vise à allier les meilleurs spécialistes de chaque période, tous reconnus comme tels par leurs pairs, avec des scénaristes et des dessinateurs de qualité, afin de proposer des récits vivants et fondés sur les dernières avancées de la recherche historique.

À qui s’adresse-t-elle ?

J. G. : Les amateurs de bandes dessinées et de livres d’histoire y trouveront leur compte, mais aussi les plus jeunes et les enseignants, toujours en quête de supports nouveaux pour transmettre l’appétit de savoir et qui trouveront là un matériau riche et très accessible.

on imagine mal pouvoir raconter la vie entière d’un homme ou d’une femme sur un album de seulement 46 planches...

s. de C. : La contrainte du format classique de bande dessinée ne permettant pas l’exhaustivité d’un essai, l’accent est mis sur un angle du personnage pour dresser un portrait biographique selon ses caractéristiques ou ses faits d’armes principaux. Chaque album, de 46 planches, sera par ailleurs prolongé d’un dossier pédagogique rédigé par l’historien, mettant en avant la méthode de travail, les sources fondant le récit qui précède, mais aussi le contexte de l’époque et les axes biographiques que la bande dessinée a pu laisser de côté. L’accent pourra également être

mis sur la reconstitution iconographique parfois inédite qui émaille les vignettes de l’album et qui permettra de donner à voir des époques révolues comme jamais auparavant.

pour chaque album, des scénaristes et des dessinateurs de Bd sont donc associés à des historiens de fayard. Comment se répartissent-ils le travail ?

J. G. : Le scénariste et l’historien définissent ensemble l’angle du portrait biographique en travaillant sur les éléments historiques à choisir pour construire une dramaturgie répondant à l’angle choisi. Ensuite, chacun s’applique à être le meilleur dans ce qu’il sait faire. L’historien participe à la réalisation de l’album tout au long de sa conception, en apportant son regard d’expert.

s. de C. : La rencontre d’univers a priori lointains, celui de l’université et celui de la bande dessinée, donne dans ces albums des résultats étonnants car ils se renforcent l’un l’autre. Le dialogue avec le scénariste et le dessinateur conduit l’historien à se poser des questions souvent inédites pour lui, qu’elles aient trait à la culture matérielle de l’époque, aux ressorts psychologiques du personnage ou à la forme de la narration. De leurs côtés, le scénariste et le dessinateur trouvent dans la rigueur, le respect des sources et de la chronologie imposés par l’historien, des contraintes permettant à leurs talents de se déployer d’une manière neuve et féconde. n

Les éditions Glénat et les éditions fayard associent leurs talents pour lancer une nouvelle collection de bandes dessinées historiques :

ils ont fait l’histoire

présentation par sophie de Closets, pdG de éditions fayard, et Jacques Glénat, pdG des éditions Glénat.

Que vous inspirait le personnage de vercingétorix avant de débuter cet album ?

frédéric vignaux : Un personnage moustachu avec un casque ailé : une imagerie très « BD », forgée par des années de lectures de revues plus ou moins bien documentées. Un roi à la tête d’un peuple de « barbares » celtes chevelus, qui résistait à l’oppresseur romain en cherchant à unir la Gaule. On est effectivement loin des théories historiques actuelles !

il existe très peu de témoignages sur la vie du chef gaulois, si ce n’est la Guerre des Gaules de Jules César, et encore moins de matériel iconographique sur lequel s’appuyer. Comment avez-vous procédé pour retranscrire fidèlement une époque aussi lointaine malgré le manque de sources ?

f. v. : Le manque de sources sur le sujet est flagrant... mais c’est aussi un avantage ! Cela laisse un peu de latitude pour la création. Les principales sources de documentation sont La Guerre des Gaules, les reportages

de vulgarisation, les fouilles archéologiques et surtout les troupes de reconstitutions historiques qui postent pléthores de photos sur leurs sites internet. Il existe aussi quelques revues et BD récentes qui abordent le sujet. Il faut savoir qu’en dehors de La Guerre des Gaules de César et de quelques bas-reliefs sculptés, beaucoup de choses restent de l’interprétation ! Ainsi, pour la décoration des boucliers, c’est plutôt la culture celte qui est prise pour modèle. On part aussi du principe que les civilisations gauloises et romaines n’étaient pas si éloignées que cela... ce qui permet de combler les manques.

vous avez également travaillé sur d’autres projets de type « fantastique ». adaptez-vous votre style de dessin selon le type d’histoire qui est racontée et son degré de véracité ?

f. v. : J’essaie dans la mesure du possible d’adapter mon style au sujet de la BD. Avec l’expérience, mon dessin tend vers plus de réalisme tout en gardant ce côté dynamique qui m’est cher... ce projet tombait donc à point nommé ! n

À l’âge de cinq ans, vercingétorix vit son père condamné au bûcher par les siens pour avoir osé se prétendre roi des peuples gaulois. nourri de la même ambition, le jeune arverne apprend la discipline militaire en réalisant ses classes auprès de la puissante armée romaine. de retour en Gaule, il déploie son talent militaire et son éloquence pour unir les tribus gauloises et repousser l’envahisseur romain. fier, courageux, discipliné et ingénieux, vercingétorix est pour les célèbres légions l’un de ses plus terribles adversaires. Mais, sans cesse, il est confronté à un stratège plus redoutable encore : Jules César...

accompagnés de l’archéologue stéphane Bourdin, didier Convard et éric adam nous racontent les campagnes de ce premier héros mythique de l’Histoire de france, dont La Guerre des Gaules, récit de propagande à la gloire de César, est la seule source écrite existante. frédéric vignaux déploie tout son talent pour faire sentir le souffle épique de cette geste ancrée dans notre mémoire collective.

La Guerre des Gaules

t r o i s Q u e s t i o n s À f r é d é r i C v i G n a u x

L e s a u t e u r sstéphane Bourdin est maître de conférences en histoire et archéologie du monde romain à l’université de Picardie Jules-Verne et directeur des études pour l’Antiquité à l’École française de Rome. Il a dirigé plusieurs chantiers de fouilles et de prospections et a publié en 2012 Les Peuples de l’Italie préromaine. Identités, territoires et relations inter-ethniques en Italie centrale et septentrionale (VIIIe- Ier s. av. J.-C.).

On ne présente plus didier Convard, scénariste de génie né en 1950 et maître d’œuvre du Triangle Secret. Conteur d’histoires humanistes, il a également signé Neige, Tanâtos,Chats, Toussaint, Finkel, Vinci, Kaplan et Masson... Réside à Paris.

éric adam a réalisé des dizaines de scénarios pour des BD de tous horizons, des Contes du 7e souffle à Lucky Luke en passant par Les Carrés ou Nil. Il vit à Paris et collabore avec Didier Convard sur de nombreuses séries, notamment Neige Fondation. Réside à Paris.

frédéric vignaux, dessinateur entre autres de la série L’Appel des Légendes, a déjà collaboré avec Didier Convard et Éric Adam sur Le Pendule de Foucault. Réside en région parisienne.

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Comment s’est passée votre collaboration avec les auteurs Mathieu Gabella et Christophe regnault ?

valérie theis et étienne anheim : Très efficacement ! Nous nous sommes rencontrés dès le début du projet, pour faire connaissance, définir les grandes lignes de l’album et, surtout, essayer de mettre au point une méthode de travail. Il a fallu se rôder un peu car nous venions d’horizons très différents et nous n’avions pas forcément ni les mêmes priorités ni les mêmes habitudes de collaboration, et que c’était l’un des premiers albums de la collection. Mais grâce au courrier électronique, l’ensemble du scénario et des dessins a été commenté au fur et à mesure, dans un jeu d’aller-retour entre les contraintes historiques et le souci graphique et narratif. À certains moments, nous nous écrivions plusieurs fois par jour, pour modifier ou discuter tel ou tel point : même si nous n’étions jamais tous ensemble en même temps dans la même pièce, cet album est vraiment un travail collectif. Cela a été un réel plaisir de travailler avec Mathieu Gabella et Christophe Regnault !

vous êtes tous deux historiens et spécialistes du Moyen Âge, sujet que vous avez traité jusqu’ici de façon académique et/ou littéraire. Quel effet cela fait de voir cette époque et l’un de ses principaux protagonistes, philippe Le Bel, « prendre vie » sur les pages ? Que pensez-vous du travail de Christophe regnault et de son sens de la reconstitution ?

v.t. et é. a. : Quand on enseigne l’histoire du Moyen Âge à l’université, le règne de Philippe le Bel est un passage obligé. Nous avons l’habitude de fréquenter la documentation de l’époque ainsi que les travaux publiés par nos collègues depuis plus d’un siècle sur ce sujet. Mais le travail d’enseignant-chercheur fait également une part à l’imagination : nous avons tous nos propres représentations de l’époque et des personnages sur lesquels portent nos recherches et, souvent, nous sommes conduits dans nos cours à raconter certains épisodes pour pouvoir les analyser. Il nous arrive donc nous-mêmes de « donner vie », comme vous le dites, à ces personnages. C’est aussi pour cela que nous avons accepté avec autant de plaisir de participer à cette

philippe iv de france, dit philippe le Bel, fils de philippe iii de france et de sa première épouse isabelle d’aragon, est roi de france de 1285 à 1314. derrière la légende noire du procès des templiers et des rois maudits se cache un souverain silencieux, secret et éminemment politique. et les « affaires » qui émaillent cette époque suscitent les questions : pourquoi s’en prendre au temple ? pourquoi ces guerres en flandre ? pourquoi ce conflit avec le pape ? de ces presque 30 ans de règne émerge finalement une volonté constante et tendue vers un but unique : la grandeur du royaume de france !

Mathieu Gabella et Christophe regnault réussissent à traduire le destin de ce grand roi méconnu à travers un récit dense et fluide, donnant à voir et à entendre cette époque charnière avec la plus grande rigueur historique, grâce à la supervision des professeurs valérie theis et étienne anheim.

“ Ce n’est ni un homme ni une bête. C’est une statue.”

t r o i s Q u e s t i o n s À v a L é r i e t H e i s e t é t i e n n e a n H e i M

L e s a u t e u r svalérie theis est maître de conférences en histoire médiévale à l’université de Paris-Est Marne-la-Vallée. Elle a publié en 2012 Le gouvernement pontifical du Comtat Venaissin (v. 1270 - v. 1350) aux éditions de l’école française de Rome.

étienne anheim est maître de conférences en histoire médiévale à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Il dirige la revue Annales. Histoire, Sciences Sociales (éditions de l’EHESS).

Mathieu Gabella, scénariste des séries à succès La Licorne et Mystère Nemo, a participé à différentes séries concept comme 7, La Grande évasion et WW2.2 faisant preuve de son éclectisme. Il est également l’auteur du scénario de Trois souhaits (3 tomes parus). Réside en région parisienne.

Christophe regnault, ancien élève de l’école Émile Cohl, travaille pour différents projets de bandes dessinées pédagogiques et publie sa première BD, Chasseurs de Scoops, chez Glénat. Réside à Lyon.

Bernard Saisset, évêque de Pamiers.

aventure. La principale nouveauté, pour nous, était l’image. En effet, les contraintes du langage et de l’image sont très différentes, et il s’agissait là pour Christophe Regnault de créer de toutes pièces des représentations à partir d’une documentation très limitée (on ne possède à peu près aucune image réaliste selon nos critères de cette époque, donc tout passe par un travail de reconstitution). De ce point de vue, cela a été une expérience extraordinaire de voir notre dialogue avec le dessinateur aboutir à ces dessins magnifiques, dont beaucoup, en particulier les grandes reconstitutions urbaines et architecturales comme celle de l’île de la Cité, de Notre-Dame, de Reims, du Vatican ou du Latran, n’ont pas fini de faire rêver non seulement les lecteurs, mais aussi les historiens !

outre cette dimension purement « visuelle », qu’est-ce que la Bd (avec ses possibilités narratives mais aussi ses contraintes) apporte dans la façon de raconter la vie d’un personnage historique ? avez-vous été confrontés à des problématiques scénaristiques particulières liées à ce format ?

v.t. et é. a. : La bande dessinée, comme le cinéma, permet une grande souplesse narrative parce qu’elle est un art du montage : d’une case à l’autre, on peut varier les lieux, les points de vue, les moments, et on peut même jouer sur différents niveaux de commentaires de l’image, puisqu’il y a une alternance de bulles et de cartons qui sont comme une voix off. On a cherché à exploiter toute cette richesse car, inversement, les contraintes étaient fortes.

Graphiques d’abord, car les cases et le nombre de planches obligeaient à penser un découpage serré, et à faire de chaque image un problème de représentation à résoudre. Contraintes narratives ensuite, car notre but n’était pas seulement de raconter la vie d’un homme, mais de faire apparaître à travers elle les grands enjeux de son temps : la construction de la monarchie, les problèmes financiers, les conflits féodaux, la place de l’Église et de la papauté. Autant d’aspects abstraits qu’il faut parvenir à mettre en scène, ce qui représentait un véritable défi pour le scénariste d’abord, puis pour le dessinateur. Mais la confrontation de nos points de vue, historiens, scénariste, dessinateur, a souvent permis de trouver les meilleures solutions, pour faire de cet album ce qu’il est - du moins on l’espère - une réussite ! n