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61 PROSPECTIVE Patrice Martin succèdera à Patrick Bourdy • P21 ll Passere es LE LIEN ACTIF ENTRE LE GROUPE IMT ET VOUS GROUPE-IMT.COM 01/2016 DOSSIER P7 La maintenance : une clef de la performance industrielle © Thomas Gogny

Passerelles 61- Janvier 2016

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La maintenance : une clé de la performance industrielle

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61PROSPECTIVE

Patrice Martin succèdera à Patrick Bourdy • P21

llPassere esLE LIEN ACTIF ENTRE LE GROUPE IMT ET VOUS GROUPE-IMT.COM

01/2016

DOSSIER P7

La maintenance : une clef de la performance industrielle

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SOMMAIRE

Célébrations, transmission, formation

PATRICK HIBON DE FROHEN, VICE-PRÉSIDENT EXÉCUTIF DU GROUPE IMT

L’ÉDITO

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2015 vient de se terminer. Cette année anniversaire, celle de nos 35 ans, a été riche en évènements. Nous avons valorisé nos éta-blissements d’Évry, de Lyon et de Val-de-Reuil. Nous avons assuré la promotion du Bio3 Institute que nous inaugurerons, à Tours, le 26 février prochain. Par de multiples temps forts, nous avons mon-tré la diversité des formations de l’IMT. Nous avons notamment délivré nos diplômes, sur vos sites industriels, à des salariés de laboratoires pharmaceutiques et cosmétiques ainsi qu’à nos jeunes professionnels en formation initiale, « temps plein » et sous contrat de professionnalisation. Nous avons surtout fait de belles rencontres avec vous, industriels, élus, institutionnels, représentants des collectivités ou de branches professionnelles. Vous nous connaissez encore mieux et vous nous avez rappelé, lors de ces célébrations, à quel point vous étiez attachés à notre Institut. Au nom du Groupe IMT, je te-nais à vous en remercier très chaleureu-sement.

L’AVENIR EN LIGNE DE MIRE

Vous nous avez encouragés, pour ne pas dire incités, à préparer l’avenir, à répondre encore mieux à vos besoins, en particulier sur les biotechnologies et sur la maintenance. Bio3 sera opéra-tionnel et fonctionnel dès mars 2016. Nous sommes d’ores et déjà à votre écoute pour des formations ou pour des études de dévelop-pement biogalénique. Le dossier de ce numéro de Passerelles fait le point sur les métiers de la maintenance.Outre les formations intra et inter que vous trouverez dans notre guide 2016, nous vous proposons le TSMEB, formation diplômante déjà mise en œuvre à Lyon et à Évry en contrat de professionna-lisation. Nous attendons les décisions du conseil régional Centre-Val de Loire pour l’ouvrir également à Tours, en complément des contrats de professionnalisation déjà conclus.

On en parle A Tours et Val-de-Reuil, un concentré d'émotions P 4/5 Un accord à l'échelle européenne P 6 Du labo au plateau P 6

Au scanner Maintenance : la chasse aux experts est ouverte P 7/10

People Pierre Duffault : un pur produit de l'IMT P 11

In vitro Démarche pro version turbo P 12 Belle partition pour un trio P 12 Des demandeurs très demandés P 13

Boîte à outils Sésame ouvre toi P 14 Une plateforme pleine de ressources P 15

Cas d’école L'indispensable évaluation P 16/17 Des réflexes bien conditionnés P 18/19

À l'international P 20

Prospectives Patrice Martin succèdera à Patrick Bourdy P 21/23

À noter P 24

« Vous nous avez encouragés, pour ne pas dire incités, à préparer l’avenir, à répondre encore mieux à vos besoins, en particulier sur les biotechnologies et sur la maintenance. »

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Merci de nous avoir accompagnés pour fêter nos 35 ans !

1, 4. Découverte du nouvel établissement de Lyon, le 1er avril.2. 15 ans de Val-de-Reuil, le 24 novembre.3. Pose de la première pierre de Bio3, le 21 avril.

5, 7. Cérémonie de remise des diplômes, le 17 octobre.6. Inauguration de l'établissement d'Évry, le 4 février.8. Cérémonie de remise de diplômes chez Chiesi, le 4 juin.

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ON EN PARLE

est devant une salle pleine à craquer que 150 IMTistes sont montés sur scène, le 17 octobre

dernier, au centre de congrès du Vinci de Tours, pour se voir remettre leur diplôme, baptisé « Maupas », en hom-mage au fondateur de l’IMT. Point d’orgue d’un parcours de forma-tion unique, conçu et dispensé par le Groupe, cette cérémonie avait lieu cette année au cours de la soirée d’an-niversaire de l’IMT. Un double anniver-saire, puisque le Groupe fêtait à la fois ses 35 ans et les 20 ans de son centre de formation des apprentis. L’évène-ment a été rythmé par des discours, des projections de films, mais aussi par quelques sketchs, préparés par des anciens des établissements en témoi-gnage de leur attachement à l’IMT.

UNE FORMATION PLEINE DE VIE

Parmi les thèmes abordés lors de cette soirée : « la vie tout au long de la for-mation, mais pas seulement ; la for-mation tout au long de la vie aussi... » Un credo cher à l’IMT, et une parfaite illustration de son approche particu-lière de l’apprentissage, caractérisée

par sa volonté d’offrir aux jeunes une formation professionnelle tout en les accompagnant sur tous les plans : aide à l’hébergement, aide financière, suivi médical, social ou psychologique… En présence des professionnels des indus-tries de santé et de beauté, après avoir reçu leurs « Maupas d’or », les majors de promotion ont lu l’engagement de l’IMTiste, dont la dernière phrase a été reprise en cœur par l’ensemble des di-plômés : « Que les professionnels m’ac-cordent leur estime et leur confiance si je suis fidèle à mes engagements, mais que j’en accepte les conséquences si je manque à ma parole. » Prochain défi pour ces jeunes diplômés : perpétuer l’esprit et les valeurs transmises au cours de leur formation !

l y a 15 ans, pour mieux se rappro-cher des entreprises locales, l’IMT installait un nouveau centre de for-

mation en Normandie, à Val-de-Reuil. Le 24 novembre dernier, profitant de la célébration de ses 35 ans, le Groupe a également fêté cette implantation de proximité réussie. L’occasion de mettre en valeur les efforts réalisés pour apporter aux entreprises de ce bassin une offre de formation qui réponde à leur besoin. Pour la quatorzième an-née consécutive, l’agence Manpower

de Louviers et le site Sanofi Pasteur de Val-de-Reuil ont ainsi renouvelé leur demande de formation d’intérimaires sur des postes de conditionnement et de mirage de vaccins. Le projet a été mis en place entre avril et octobre der-niers, à l’intention de trois groupes de stagiaires répartis dans les ateliers de conditionnement et de mirage. Ces deux anniversaires ont aussi été l’occasion de remettre solennellement certificats et diplômes aux 40 IMTistes présents ce jour-là.

LES 35 ANS DE L’IMT

A Tours et Val-de-Reuil, un concentré d’émotionsAnniversaires, remise de diplômes… La soirée organisée par le Groupe, à Tours, le 17 octobre dernier, restera gravée dans les mémoires comme un moment très fort.

En Normandie aussi, l’ambiance était à la fête. Le 24 novembre dernier, l’IMT a profité de son anniversaires pour fêter les 15 ans de son implantation sur ce territoire.

C' I

Les diplômés TSPCI sur scène.

ON EN PARLE

ILS L’ONT DIT

MÉGANNE SEVEN :« La cérémonie de remise des diplômes était une très belle idée. Les organisateurs ont donné de leur temps et y ont mis leur cœur pour que l’évènement soit réussi. Cela a été ressenti par nous, les diplômés, mais aussi par les invités, parfois venus de loin. Cette soirée a également été la dernière avec mon ancienne promotion. Une manière de clôturer de façon mémorable les deux années que nous venions de passer. En résumé, je garderai longtemps le souvenir de cette cérémonie, forte en émotions. »

ARIEL GIOINO ROBMAN :« Ma famille et moi, nous avons été émerveillés par l'organisation de la soirée, son beau cadre, l'excellence du buffet et par la qualité du groupe de jazz. Je suis très content du prix obtenu et fier de faire partie de cette très belle page de l'histoire du Groupe IMT. »

JOHAN MECHOUR :« Cette réception a été un moment très important pour moi. Elle est venue conclure les deux années de préparation de mon titre de technicien supérieur en pharmacie et cosmétique industrielles. Plus que la remise du diplôme, c'est surtout le fait d'avoir pu partager ce moment privilégié avec mes proches qui fait que cette fête restera pour moi un merveilleux souvenir. »

ILS L’ONT DIT

MARC-ANTOINE JAMET - MAIRE DE VAL-DE-REUIL :« À ces éternels fiancés que sont l'IMT et Val-de-Reuil, on ne peut que souhaiter de ne plus se quitter et de voir croître la famille de leurs diplômés. »

AMÉLIE MASSON :« Encore merci de m’avoir permis de suivre cette formation qui va être bénéfique à ma carrière. »

MARIE-ANNE BANCE - MANPOWER :« Depuis 14 ans maintenant, ce partenariat avec l’IMT se révèle très constructif. »

GROUPE MIRAGE - «CUVÉE» 2015 :« Cette formation enrichissante nous a permis de rentrer dans le monde pharmaceutique. »

PIERRE-MARIE MONDIN :« Formé par l’IMT il y a près de 18 ans, je suis aujourd’hui en mesure de créer mon laboratoire. Grâce à l’IMT et à ses formateurs, j’ai réussi à lancer ma carrière professionnelle. »

Hervé Galtaud, directeur général de l'IMT.

CHAMPIONNE

Du jujitsu à la pharmaCynthia Fort, apprentie en TPCI, vient de démarrer sa première année de formation par… un championnat du monde ! Avec son frère jumeau Jérémy, elle a en effet été sélectionnée pour les championnats du monde de jujitsu, qui se sont déroulés à Bangkok (Thaïlande), du 20 au 22 novembre derniers. Vice-champions du monde juniors 2015, 7es des championnats d'Europe 2015 et du monde 2014, doubles champions de France, Cynthia et Jérémy sont cette fois arrivés à la 5e place, en expression technique duo mixte.

��Les�certificats�et�diplômes�sont�remis�aux�IMTistes�sous�la�présidence�d'honneur�de�Marc-Antoine�Jamet.

��Des�stagiaires�heureux� de�finaliser�leur�parcours.

L'engagement de l'IMTiste lu par les diplômés.

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MÉTIERS EN TENSION

Maintenance : la chasse aux experts est ouverte

Zéro panne, zéro défaut, zéro gaspillage mais un maximum de performance : tel est le défi quotidien de la maintenance. Une exigence qui nécessite de s’appuyer sur des collaborateurs ultra compétents. Des spécimens rares…

ier encore, la recherche de la qualité primait sur toute autre préoccupation dans l’industrie pharmaceutique et cosmétologique. « Un enjeu presque absorbé, au-

jourd’hui », constate Jean-Yves Bois, cofondateur d'Agilicom, société spécialisée dans les services et équipements pour les réseaux industriels. Désormais, dans un contexte de concur-rence internationale exacerbée, de complexité réglementaire et de pression sur les marges, sur les marchés matures no-tamment, c’est la question de la performance industrielle

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ON EN PARLE

PERFECTIONNEMENT

20 ans d’implication Les conseils de perfectionnement de l’IMT se sont réunis chez Sanofi pour fêter leurs 20 ans le 9 octobre dernier. Ces instances réunissent partenaires sociaux (industriels, représentants salariés), formateurs et représentants des jeunes professionnels, et valident les orientations pédagogiques des promotions et des filières, ainsi que les budgets de formation. Après une rapide rétrospective des 20 dernières années, anciens et actuels élèves de l’IMT, tuteurs et membres des ressources humaines ont partagé leur expérience autour d’une table ronde sur « Les bonnes pratiques tutorales ». La participation et l’implication de tous ces acteurs ont fait de ce conseil un moment exceptionnel.

COMPACTAGE

Un atelier bien calibréNeuf personnes ont participé à l’Atex des 1er et 2 décembre derniers organisé à Tours, par Éric Levacher du Groupe IMT, sur le thème du compactage. L'atelier a fait un panorama de toutes les techniques, du compactage des poudres, avec un petit rappel des fondamentaux, jusqu'aux technologies de granulation sèche. Les participants ont pu passer ensuite à la mise en pratique, sur le compacteur de l’UTD.

EN BREF

��Nos�partenaires�:�Bekim�Bunjaku�(Alexanderwerk),�Nathalie�Fayolle�(JRS)�et�Vincent�Deprez�(PharmAlliance).

��Des�mises�en�situation�concrètes� sur�le�plateau�technique�de�Lyon.

AVEC SANOFI

Un accord à l’échelle européenneL’IMT vient de conclure un accord-cadre de partenariat avec le Groupe Sanofi. Signé le 10 novembre dernier, ce partenariat autour de la formation - qui prend une dimension européenne sur certains items - revêt une grande importance pour le Groupe IMT. Il est le fruit d’un travail enclenché depuis de nombreuses années, notamment depuis la mise en place de formations Biotechs, sur les sites français de Sanofi. L’accord prend en considération les capacités du nouvel Institut Bio3 ainsi que les objectifs de la Fondation partenariale Philippe Maupas, dédiée au développement et à la promotion de l'excellence scientifique régionale. L’IMT remercie chaleureusement Philippe Luscan, président de Sanofi France, et ses collaborateurs, Philippe Germanaud, Corinne Brocard, Annie Davoigneau et Karim Yazid, pour cette ouverture qui annonce une collaboration encore plus étroite et efficace.

INAUGURATION LE 26 FÉVRIER

Déjà les bios jours à Tours Rapide et exemplaire ! Après neuf mois de travaux seulement, Bio3 Institute, destiné à la R&D ainsi qu’aux formations sur les protéines recombinantes et les anticorps monoclonaux, a été livré le 17 décembre dernier. Un chantier exceptionnel, tant par sa qualité, sa réalisation ou ses matériaux que par ses délais et par le travail effectué par les Compagnons. Avec l’université François-Rabelais de Tours, l’IMT se félicite d’avoir retenu le Groupe DV Constructions et son formidable architecte Benoit Lavat (Groupe Bouygues), en conception-réalisation. L’IMT a par ailleurs été remarquablement conseillé, en amont et tout au long du chantier, par Patrick Guillemain, gérant du cabinet PGIEC, expert en ingénierie et en économie de la construction. L’inauguration de cette plateforme unique en France est fixée au 26 février prochain. Nous vous y convions tous avec plaisir pour partager avec nous cette réalisation exemplaire.

TRANSFERTS

Du labo au plateau Dans le cadre de leur Master Médicaments Biotechnologiques et Management, une dizaine d’étudiants de l’université Joseph Fourier de Grenoble ont bénéficié d’une journée et demie d’initiation aux procédés d’industrialisation des biomédicaments, les 7 et 8 octobre derniers, par l’IMT. Mis en situation sur le nouveau plateau technique de l’établissement de Lyon, ils ont pu identifier les technologies nécessaires au transfert d’échelle, du laboratoire à la production, et les conditions de travail spécifiques en zone à atmosphère contrôlée.

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qui prend le pas. Avec, en ligne de mire, pour les services de production, la ré-duction des coûts et des temps de cycle. Située au carrefour de la production, de la qualité, de l’environnement et de la sécurité, la maintenance joue dans ce cadre un rôle de plus en plus essentiel. Selon la Fabrique de l'industrie, tous secteurs confondus, ses effectifs ont d’ailleurs progressé de 25 % entre les années 1980 et 2010-2012. Mission de ce service dans le secteur pharmaceu-tique et cosmétologique ? « Assurer un haut niveau de disponibilité des équipe-ments – zéro panne –, qu’ils soient dé-diés aux utilités, à la fabrication ou au conditionnement, pour notre client pro-duction, afin de livrer un produit zéro défaut et sans rupture au patient ou au

consommateur », explique Loïc Priou, président de la commission mainte-nance au GREPIC et responsable de la maintenance chez Expanscience.

DES ÉCONOMIES MAINTENANT

Négatif en termes d’image comme de santé – pour les médicaments –, un ar-rêt de production impacte en effet très sérieusement les coûts de production. Sans parler de la perte possible des composés actifs... « Moins un outil s‘ar-rête, plus il est rentable » souligne Jean-Yves Bois. Mais l’opportunité de faire des économies en maîtrisant les dé-penses énergétiques n’est pas non plus à négliger. Selon Loïc Priou, la qualité d’un réglage, rendue possible par une

bonne connaissance des équipements, peut permettre de les réduire de 50 %...Afin de favoriser la compétitivité des entreprises, les services de mainte-nance se sont ainsi structurés, au fil de ces dernières décennies, autour d’une vision plus transversale de la fonction, intégrée en étroite association avec la production ou sous sa responsa-bilité. « Chacun travaille main dans la main. Les techniciens assurent le suivi statistique des équipements, analysent les pannes récurrentes, les mesures de fonctionnement et de rendement puis mettent en œuvre les améliorations techniques nécessaires. Le conducteur d’équipement fait son diagnostic, effec-tue les interventions de niveau 1 voire 2, et alerte le technicien de maintenance

s’il n’obtient de pas de résultat… Toute une chaîne est en place », détaille Loïc Priou. « Une totale maintenance… » Dorénavant, il ne s’agit plus seulement de prendre des mesures curatives ou de se contenter d’indications (calen-drier, points de repères, bruits…), mais d’insister au maximum sur le préven-tif, voire le prédictif, donc de prendre en compte la maintenance dès le début d’un projet d’équipement.

DE LA PERFORMANCE ENSUITE

« Si vous vous lancez dans le Paris-Da-kar, vous savez que votre risque majeur est la crevaison. Prévoir deux roues de secours et un cric ne pèsera que très peu sur votre budget et vous permettra d’être performant. Pour la maintenance, c’est pareil : il faut anticiper les risques potentiels et les solutions à apporter en tenant compte de tous les paramètres », conseille Jean-Yves Bois. « Remédier à un problème déjà prévu ne coûte plus grand-chose. Maîtriser le système per-

met aussi de planifier les arrêts de pro-duction au moment le plus opportun. » Parmi les réponses envisageables : l’installation d’instruments de mesure déclencheurs de signaux d’alerte, par exemple. « Un bon moyen de ne pas tom-ber dans la surmaintenance en espaçant les interventions coûteuses », indique Loïc Priou. À la réparation, au diagnostic et à l’analyse s’ajoutent donc désormais le conseil et l’élaboration de modes opératoires, la par-ticipation au choix de nou-veaux matériels et à leur mise en œuvre, mais aussi la formation et l’informa-tion des équipes de pro-duction à leur utilisation, le dialogue avec les pres-tataires extérieurs… Une responsabilité plus large des salariés de la maintenance qui se combine avec une complexification des outils. Instruments d’analyse vibra-toire, thermique ou dédiée aux huiles, caméras thermiques, graphes de suivi d’un débit de fluide… Les techniciens de maintenance disposent aujourd’hui d’une multitude d’appareils, de plus en plus interconnectés, pour ausculter les entrailles des machines, mesurer leur pouls et mener à bien leurs missions. « Le tout sur des équipements toujours plus automatisés » remarque Domi-nique Meschin, formateur à l’IMT.

DES PROFILS RARES

Lorsqu’un technicien manipulait une manette ou une vanne, autrefois, il voyait immédiatement le résultat de son action. Dorénavant, il s’appuie sur des interfaces homme/machine com-plexes et des systèmes automatisés, ce qui implique beaucoup de rigueur. « Une erreur peut vite arriver », pré-vient Loïc Priou. Toutes ces évolutions nécessitent de faire appel à des colla-borateurs expérimentés, bénéficiant d’un niveau de compétences plus élevé. Chez les techniciens de maintenance, le collaborateur idéal est capable de réaliser des contrôles qualité et des contrôles d’usure, de resserrer un bou-lon, d’ajouter de l’huile, d’effectuer des diagnostics, de traiter certains dys-fonctionnements en toute autonomie

en utilisant une méthodologie adap-tée… Le technicien modèle, lui, est de plus en plus polyvalent. Tout en maî-trisant les contraintes spécifiques des environnements pharmaceutique ou cosmétologique, il est initié aux nou-velles technologies – comme l’infor-matique industrielle ou la régulation–, mais aussi à la gestion de projets, à la coordination d’équipes ou de travaux… « Il sait tirer la sonnette d’alarme au

bon moment et prendre rapidement les décisions qui s’imposent : intervenir en interne ou faire appel à un prestataire extérieur », estime Loïc Priou. Des profils d’autant plus difficiles à trouver que la demande est forte, que le métier attire peu et que le système éducatif peine à

former les profils recherchés, tant est large la palette des connaissances à acquérir.

DES OUTILS ET DES RAISONNEMENTS

« L’Éducation nationale ne sait pas ce que l’on fait », remarque Dominique Meschin. Les BTS industriels ne sont pas adaptés. Les BTS MAI (mécanique et automatisme industriels) ou électro-techniques le sont un peu plus, « mais les jeunes diplômés sont rarement fami-liarisés avec les bonnes pratiques de fa-brication… » Aux entreprises, donc, de former les perles rares, soit en interne, soit en faisant appel à un organisme de formation. Depuis plusieurs années, déjà, le Groupe IMT aborde le thème de la maintenance, par exemple dans le cadre de ses formations interen-treprises destinées aux opérateurs de production et aux conducteurs d’équi-pements automatisés de fabrication, pour développer leurs compétences techniques, leurs savoir-faire en auto-maintenance et en maintenance de 1er niveau. « De façon transversale, nous le faisons depuis des années. Les collabo-rateurs doivent pouvoir comprendre le vocabulaire spécifique du sujet et dialo-guer avec le technicien quand il arrive. Selon les machines et les laboratoires, la technique sera différente mais nous leur apportons des outils de base et

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« Remédier à un problème déjà prévu est plus économique que faire face à l'imprévu »Jean-Yves Bois, co-fondateur d'Agilicom

Quelles missions pour le technicien de maintenance ?

Réaliser la maintenance préventive et corrective des équipements de production et optimiser leur fonctionnement.

Proposer des travaux d'intervention et d’amélioration.

Diagnostiquer les arrêts et les dysfonctionnements, intervenir sur les équipements, suivre et analyser leur fonctionnement.

Élaborer les modes opératoires de maintenance.

Participer au choix de nouveaux matériels et mettre en œuvre les nouvelles installations, mettre en place et animer des formations.

Informer et former les équipes de production à l'utilisation des équipements, mettre à jour la documentation technique.

Accompagner les sous-traitants lors des interventions.

Source : Observatoire des métiers du Leem.

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1 à 17 % des effectifs dévolus à la maintenance, c’est la proportion pour les ¾ des entreprises de l’industrie chimique

33% des ruptures

d’approvisionnement en médicament viennent de la production : technique,

qualité, analyse, recontrôle à l’importation

(source Leem 2013)

135 000 postes de techniciens

et d’agents de maintenance seront à pourvoir, dans tous les secteurs, entre 2010 et 2020, en France

(source UIC Normandie)

Une�approche�de�plus�en�plus�préventive�et�prédictive.

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un raisonnement logique. Ils savent ce qu’est un vérin ou un capteur. Même les TPCI et TSCPI apprennent à réali-ser des diagnostics de panne », insiste Dominique Meschin. Les techniciens de maintenance, eux, peuvent se per-fectionner en appre-nant à « élaborer une gamme de mainte-nance préventive » ou en renforçant leurs connaissance des BPF. Mais sur-tout, l’IMT a conçu deux CQP dédiés à la maintenance : l’un pour les agents, l’autre pour les tech-niciens, avec des parcours différenciés pour la pharmacie et pour les indus-tries chimiques ou cosmétologiques.

DES PARCOURS ADAPTÉS

Contribuant à la mutualisation des moyens sur un bassin d’emploi, le Groupe IMT a par ailleurs participé à la création d’un dispositif CQP Tech-nicien de maintenance industrielle in-terbranches (pharmacie, métallurgie, chimie). Un parcours développé à Lyon, en collaboration avec l’Institut des res-sources industrielles, sous l’égide du Leem, dans le cadre de l’ADEC, soutenu

par l’AFIPRAL. Organisée sur dix-huit mois, en alternance, cette formation est ouverte aux demandeurs d’emploi et aux collaborateurs. « La mainte-nance recouvre des domaines pluri- technologiques. Notre ambition est donc

de former des profils généralistes, de ter-rain, en apportant aux candidats une bonne connaissance de l’environnement pharmaceutique, des process, des équipe-ments pharmaceu-tiques dédiés et du fonctionnement des utilités. Nous conso-

lidons ainsi leur socle de connaissances techniques, notamment en mécanique, en électrotechnique ou en automatisme, et nous renforçons leur capacité à utili-ser les outils de l’amélioration continue au service de la production », détaille Frédéric Guichardet, responsable de l’établissement de Lyon du Groupe IMT. « Le dispositif CQP est un excellent tremplin dans son organisation – al-ternance entre centre de formation et période en entreprise – pour la mise en œuvre des compétences visées, en vue de devenir un technicien opérationnel et reconnu de la maintenance indus-trielle dans les industries de santé. »

À ce jour, sept personnes, dont cinq en pharmacie, ont été sélectionnées pour la première session, qui a débuté en décembre 2015. Une initiative suivie avec attention par les pouvoirs publics.

UNE BOÎTE À OUTILS MAÎTRISÉE

Enfin, mi-novembre, le Groupe IMT a accueilli sa 3e promotion de TSMEB (Technicien spécialisé en maintenance des équipements pharmaceutiques et biotechnologiques) à Lyon. Existant aussi à Tours, ce parcours de douze mois en alternance, via un contrat de professionnalisation, est destiné à des candidats titulaires d’une formation technologique de niveau Bac+2 vali-dée ou bénéficiant d’une expérience professionnelle équivalente. Sa spé-cificité : permettre aux jeunes profes-sionnels d’appréhender les probléma-tiques techniques et les process dans l’environnement très contraignant de la pharmacie.Une véritable attente des employeurs, révélée par différentes études. « Les entreprises, même lorsqu’elles externa-lisent leur maintenance, ont besoin de techniciens capables de gérer ou d’enca-drer des interventions techniques sur les équipements, de participer à l’implé-mentation d’équipements, de travailler en mode projet avec l’assurance qua-lité… Autrement dit de maîtriser la boîte à outils technique et méthodologique pour avancer sur des projets d’amélio-ration continue, en coordination avec la production et les autres services sup-ports », explique Frédéric Guichardet. « La formation se veut plus orientée Management de projet que le disposi-tif CQP Technicien de maintenance car nous avons affaire à des publics ayant déjà des bases techniques validées. » Preuve de sa pertinence et de sa noto-riété : huit candidats sont sélectionnés chaque année et le taux d’insertion est jugé très bon, débouchant sur des CDI pour beaucoup, dès la fin de leur cur-sus. Une démarche approuvée par Jean-Yves Bois : « Investir dans la formation, c’est la clef du succès. Seuls des collabo-rateurs compétents et motivés peuvent mettre en place et faire vivre un système de maintenance efficace et pertinent. »

Dossier réalisé par Nadia Gorbatko

PEOPLE

PARCOURS D’IMTISTE

Pierre Duffault : un pur produit de l’IMTIl y a deux ans, Pierre Duffault quittait l’IMT après un TPCI, un TSPCI et deux projets Erasmus+. Depuis, il travaille chez Novo Nordisk à Chartres.

Quel parcours avez-vous suivi ?Inscrit en sport-étude au lycée, j’ai côtoyé des professionnels de la santé – kinés, médecins… – qui m’ont donné envie de m’orienter vers cette activité. Mais à la fac de médecine j’ai vite pris conscience que les cours théoriques et le « par cœur » ne me correspondaient pas. J’ai donc cherché un cursus dans ce domaine, avec une approche plus directe, plus appliquée des métiers. J’ai débuté un TPCI (Technicien en pharma-cie et cosmétique) en apprentissage à l’IMT en 2007.

Que vous a apporté l’IMT ?J’ai apprécié l’alternance entre appren-tissage des connaissances et pratique. L’IMT m’a permis de me structurer, de développer un bagage, avant d’aller ap-pliquer des connaissances. J’y ai acquis une vision concrète de l’entreprise. J’ai appris un métier lors de chacune de mes formations et j’ai grandi avec l’ap-prentissage, avec les projets Erasmus +.

Pourquoi Erasmus+ ? Je souhaitais développer encore mes compétences. J’ai donc passé six mois en Irlande, sur le site de production d’anti-biotiques d’Athlone Laboratories. Outre une expérience enrichissante en labo-ratoire de contrôle qualité et en R&D, j’ai aussi appris l’anglais. Un véritable atout dans l’industrie pharmaceutique. Par ailleurs, cette expérience a été très riche sur le plan humain : immersion totale dans une autre culture, obligation de s’adapter, de repousser ses limites, de découvrir ses points forts et ses points faibles… En rentrant, j’ai démarré un TSPCI en apprentissage chez le généri-queur Famar, intégrant pour deux ans un service de Lean Manufacturing. J’ai ainsi eu l’occasion de piloter des chan-

tiers d’amélioration continue. Puis, on m’a proposé de renouveler l’expérience Erasmus. J’ai accepté sans hésitation. J’ai continué dans le lean, pendant six mois, chez Vifor Pharma, en Suisse.

Que faites-vous aujourd’hui ?Je travaille depuis plus de deux ans chez le producteur de médicaments stériles Novo Nordisk, en tant que support tech-nique de production. J’ai été embauché en CDI après deux entretiens, dont un en anglais. Merci Erasmus + ! Au quo-tidien, je m'occupe de la résolution des problèmes techniques survenant en routine, je qualifie et valide les équipe-ments et les procédés de formulation, je participe à des projets d’optimisation et d’amélioration continue.

Comment envisagez-vous l’avenir ?J’aime le travail en équipe et le côté technique, varié, de mon travail. Dans cette continuité, j’ai toujours envie d’al-ler de l’avant et de continuer à évoluer sur tous les plans.

L’ÉVÈNEMENT

Une ministre et un forum

«

« Un modèle qui a réussi l'adéquation emploi-formation. » C'est ainsi que la ministre du Travail et de l'Emploi, Myriam El Khomri, a résumé le groupe IMT lors de sa visite du 2 octobre dernier, accompagnée notamment du président de la région Centre-Val de Loire, François Bonneau, et du directeur national de Pôle-Emploi, Jean Bassères. Après une visite de l’Unité technique et de développement, la ministre a fait un point sur le compte personnel de formation, lors d’une table ronde, en présence des utilisateurs stagiaires de l’IMT. L’occasion pour Myriam El Khomri de découvrir « un centre de formation professionnelle modèle, en région Centre, par sa pédagogie particulière, son taux de placement et son accompagnement des apprenants tout au long de leur formation. »

BAIN DE FOULE

L’impression donnée par le Groupe IMT était d’autant plus favorable que se tenait également, ce matin-là, le forum de recrutement organisé par le Groupe à l’intention de ses diplômés. La ministre a ainsi pu échanger avec ces derniers, ainsi qu’avec une douzaine d’entreprises en quête de candidats. Malgré un timing serré, Myriam El Khomri a pris le temps de signer le livre d’or. Son message : « Je vous remercie très sincèrement pour votre engagement au service de la formation professionnelle et de l’emploi. L’investissement de votre équipe et les méthodes pédagogiques développées permettent concrètement l’insertion durable dans l’emploi. »

EN BREF

��Myriam�El�Khomri�:�une�ministre�du�Travail�et�de�l'Emploi�impressionnée�par�l'IMT.�Ici�aux�côtés�de�François�Bonneau,�président�de�la�Région�Centre-Val�de�Loire.

2006 : Baccalauréat SVT 2007- 2009 : Titre de technicien en pharmacie et cosmétique industrielles 2009-2010 : Projet de mobilité Erasmus+ au sein d’Athlone Laboratories (Irlande) 2010- 2012 : Titre de technicien supérieur en pharmacie et cosmétique industrielles 2012-2013 : Projet de mobilité Léonardo chez Vifor Pharma (Suisse) Depuis 2013 : Technicien support technique de production chez Novo Nordisk

REPÈRES

8 TSMEB ont suivi le premier cursus lyonnais en

2013. Tous ont validé leur formation, 4 ont

décroché un CDI, 1 est parti à l’étranger.

« Technicien, conducteur

d'équipement…aujourd'hui,

chacun travaille main dans la main »

Loïc Priou, responsable de maintenance chez Expanscience

Des�formations�qui�peuvent�se�mutualiser�sur�un�bassin�d'emploi. © T

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Passerelles N°61 I Janvier 2016 11 10 Passerelles N°61 I Janvier 2016

Page 7: Passerelles 61- Janvier 2016

IN VITROIN VITRO

es dernières années, l’activité du site de production de GSK, en Mayenne, a fortement progressé,

entraînant un besoin accru de profils de conducteurs de ligne. Mais comment trouver de telles compétences sur un bassin d’emploi aussi réduit que celui de cette région ? Pour pallier à ces difficul-tés, GSK Mayenne a ouvert ses postes à des profils d’opérateurs venus d’autres horizons que l’industrie pharmaceu-tique, tout en confiant à l’IMT le soin de les accompagner en termes de forma-tion. Le défi à relever par le Groupe ? Rendre ces sept futurs collaborateurs complètement opérationnels dans l’en-vironnement pharmaceutique – plus

précisément dans le domaine des tech-nologies de conditionnement et de fa-brication –, dans un délai de trois mois. Dans cette optique, l’IMT a créé un dis-positif alternant formation sur le site de production pour les enseignements généraux, pendant six semaines, et for-mation pratique sur les équipements de son Unité technique et de déve-loppement de Tours, durant deux se-maines. Un dépaysement qui contribue largement à la montée en compétences des stagiaires et au renforcement de la cohésion du groupe. L’entreprise GSK a par ailleurs souhaité aller au-delà d’une simple formation. Les stagiaires ont donc intégré le dispositif des CQP

en Conduite de ligne. Une stratégie gagnante. Pour l’entreprise qui valorise les compétences acquises au travers du CQP, et pour les stagiaires qui sor-tiront de formation avec un diplôme de branche reconnu.

n partenariat avec Manpower, l’IMT et Delpharm ont mis en place des contrats de professionnalisation, de février à octobre 2015, dans le domaine du condi-tionnement en mirage à l’intention de huit intérimaires. À l’issue de ces huit

mois, le bilan s’avère très satisfaisant puisque sept personnes sont aujourd’hui en poste, la huitième ayant dû reporter son examen final pour des raisons de santé. Au final, un intérimaire a signé un CDI chez Delpharm, cinq ont accepté un CDD de neuf mois et un autre a été gardé en intérim.

CHEZ GSK

Démarche pro version turbo

PARTENARIAT

Belle partition pour un trio

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« Une démarche de fidélisation » NATHALIE HOAREAU, ASSISTANTE COMMERCIALE CHEZ MANPOWER

« Ce projet a été une belle réussite : pour nous, Manpower, car il a permis d’accompagner huit

collaborateurs dans leur projet professionnel, de les faire monter en compétences à travers une formation de qualité et d’améliorer leur employabilité. Pour Delpharm, car il a contribué à fidéliser les collaborateurs à travers une formation longue et à répondre à des besoins spécifiques au sein de l’entreprise. »

« Un métier qui me plait » VICTORIA CHERIOUX, EMBAUCHÉE EN CDI :

« Merci à Manpower et à Delpharm de m’avoir donné cette chance de découvrir un nouveau métier. J’y mets une grande énergie car il me plait beaucoup. Cette formation

m’a appris beaucoup de choses : les BPF, le fonctionnement des machines ou le mirage ; les différents produits, mais

aussi l’établissement des papiers en poste d'étiquetage… Sur ce point, j'ai pris du temps, car pour certains clients, il y avait des calculs, des pourcentages à faire. En cas de souci personnel ou professionnel, chacun était à notre écoute. J’aurais juste souhaité plus d’informatique au programme… »

ELLES TÉMOIGNENT

Un marché du travail tendu en Mayenne n’empêche pas GSK d’entreprendre le recrutement de conducteurs de ligne parfaitement qualifiés, avec l’aide de l’IMT.

Quand Delpharm s’associe à l’IMT et à Manpower pour former des intérimaires, le résultat est plus que concluant…

��Sept�futurs�conducteurs�de�ligne�bientôt�opérationnels,�accompagnés�de�deux�formateurs.

PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE À L’EMPLOI

Des demandeurs très demandésMettre en adéquation l’offre et la demande, sur le marché de l’emploi pharmaceutique, c’est une spécialité de l’IMT. Illustration à Saint Hippolyte du Fort.

ermettre à plusieurs deman-deurs d’emploi inscrits au chô-mage d’acquérir les compé-

tences requises pour occuper des emplois correspondant à des besoins identifiés : telle est la vocation d’une POEC, préparation opérationnelle à l’emploi collective. Une démarche – mise en œuvre sur décision des partenaires sociaux d’une branche professionnelle – très pertinente au regard des attentes du laboratoire Sevene Pharma, désireux de recruter au moins quatre collaborateurs en production (Opérateur de fabrication ou de conditionnement). Son objectif, dans le cadre d’un projet de construc-tion d’une unité de production de médicaments homéopathiques sur le site de Saint Hippolyte du Fort (30) : débuter la production de manière opérationnelle au mois d’août 2015. Afin de soutenir ce développement du laboratoire, les différents parte-naires (Opca Défi, la branche pro-fessionnelle, Pôle Emploi) ont donc décidé de mettre en œuvre ce type d’action de formation. Pôle Emploi

s’est vu confier le recrutement, via la méthode MRS (Méthode de recru-tement par simulation), et le Groupe IMT Lyon le parcours de formation.

UNE APPROCHE CONCRÈTE ET COMPLÈTE

Entre le 16 juillet et le 10 septembre, l’IMT Lyon a travaillé à faciliter l’intégration au poste de travail de six demandeurs d’emploi. Enjeu de la formation : leur transmettre les connaissances relatives à l’environne-ment de production du site et les tech-niques liées aux acti-vités de fabrication et de conditionnement.Tout au long de leur parcours, les partici-pants ont ainsi appris à respecter les règles de travail propres aux industries de santé, à adopter un com-portement adapté à l’environnement industriel et pharma-

ceutique au regard du poste occupé et à analyser le fonctionnement des dif-férents équipements de conditionne-ment ou de fabrication. Ils ont aussi renforcé leurs aptitudes techniques sur les équipements (réglages, modi-fications de paramètres, changement de format, aide au diagnostic) et leur capacité à réagir face à des impré-vus. Une réunion de travail collective avait été organisée, préalablement au démarrage de l’action de forma-tion, afin d’effectuer les ajustements nécessaires sur le déroulement et le contenu de la formation.

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��Les�six�futurs�opérateurs�de�production.

TAXE D’APPRENTISSAGE

Rien de moins qu’un investissement !Afin de répondre toujours mieux à vos besoins en compétences, l’IMT a ouvert trois nouveaux plateaux techniques pédagogiques GMP like (Evry, Lyon, Tours). Et grâce à l’affectation de votre taxe d’apprentissage, le Groupe se dote d’équipements de production et analytiques

permettant la mise en œuvre de formations pratiques très proches de l’environnement professionnel. Le Groupe IMT est habilité à percevoir la taxe sur l’ensemble des catégories A et B pour le « barème ou hors quota » (Association EFIIP – IMT) ainsi que le quota (CFA MIPC).

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STAGES INTER

2016 démarre bien Chaque année, le Groupe IMT organise une cinquantaine de stages interentreprises. Des sessions concrètes et opérationnelles, notamment grâce aux mises en situation sur les plateaux techniques. Le premier trimestre en compte déjà six :• la compression

(du 23 au 25 février 2016 à Tours),• les opérations de mirage

(les 7 et 8 mars à Tours et les 28 et 29 juin à Évry),

• la granulation (du 7 au 9 mars à Tours),

• les étapes clés de la conduite de ligne de conditionnement (du 15 au 18 mars à Tours),

• le travail en ZAC (du 21 au 23 mars à Tours),

• filtration stérilisante dans les procédés injectables (les 29 et 30 mars à Tours).

AVIS

Cherche entreprise Pour valider leur formation, les jeunes professionnels du Groupe IMT ont besoin de réaliser un stage en entreprise.

Établissement d’Evry Action de Qualification TPCI : stage du 18 janvier au 12 février 2016.TPCI : du 5 septembre 2016 au 24 novembre 2016.TSPCI : du 11 avril au 29 avril 2016 et du 1er juin au 29 septembre 2016.Contact : [email protected]

Etablissement de ToursOTPCI : du 13 juin au 12 août 2016.TPCI : du 15 février au 4 mai 2016.TSPCI : du 9 mai au 30 septembre.TSBI : du 25 avril au 9 septembre.Contact : [email protected]

Etablissement de Lyon TPCI sur Dijon : du 15 février au 18 mars et du 11 avril au 17 mai 2016Contact : [email protected]

BOÎTE À OUTILS BOÎTE À OUTILS

E-LEARNING

Une plateforme pleine de ressourcesQUEL PRINCIPE ?

Ce learning management system (LMS) est un système logiciel web dont le contenu a été développé par le Groupe IMT pour accompagner, dans sa ges-tion de parcours pédagogiques, toute personne impliquée dans un processus d'apprentissage. IMT Lab est accessible, de partout, via un accès internet.

QUEL CONTENU ?

Résumé des cours, liens, exercices… IMT Lab est alimenté par les formateurs qui mettent divers matériels pédagogiques en ligne, par matière. Cette plateforme est souvent utilisée par les stagiaires comme outil de révision avant les évaluations mais aussi pour trouver des ressources complémentaires aux cours. Elle com-prend également des supports en ligne pour les entreprises à l’international.

QUELS SERVICES ?

Outre ses contenus pédagogiques, la plateforme propose des tests à distance aux entreprises désireuses d’évaluer le niveau de connaissances (techniques pharmaceutiques) de leurs salariés et d‘adapter leur parcours de formation. Par le biais de tests de recrutement en ligne, les conseillers en formation de l’IMT y vérifient les prérequis des candidats à une formation diplômante. Dans le cadre d’une Validation des acquis de l’expérience, les salariés y ont également accès à des parcours de formation complets avec tutorat téléphonique. Ils ont aussi la possibi-lité d’être évalués. Modules concernés aujourd’hui : anglais, management de projet et droit du travail.

Renseignements : Dominique [email protected]

Tests, cours… IMT Lab offre de multiples services à distance aux différents interlocuteurs du Groupe : jeunes professionnels, entreprises, salariés en VAE, candidats...

EN BREFACCÈS À LA QUALIFICATION

Sésame ouvre toiPour la deuxième année consécutive, l’établissement francilien du Groupe a mis en place un parcours d’accès à la qualification suivi d’un parcours qualifiant de TPCI.

COMMENT ÇA MARCHE ?

Ces parcours sont financés par la Ré-gion Île de France, dans le cadre du Programme régional qualifiant « Com-pétences ». Sur les métiers et secteurs d’activité en tension, celui-ci entend offrir des formations individualisées, en centre de formation et en entre-prise, aux demandeurs d’emploi. Le parcours d’accès à la qualification se déroule sur 450 heures en centre et 140 en entreprise.

POUR QUI ?

Ainsi, onze demandeurs d’emploi ont rejoint le parcours d’accès à la quali-fication le 2 novembre dernier. Dans un premier temps, ces derniers ont surtout besoin de mieux connaître le secteur des industries de santé et de beauté, d’affiner leur projet profes-sionnel dans ce secteur, d’acquérir ou de consolider un socle de connais-sances et un savoir-être professionnel. Ensuite, vient le temps d’intégrer les compétences techniques, réglemen-taires et comportementales néces-saires pour intégrer les métiers de pro-duction industrielle de médicaments et de produits cosmétiques.

AVEC QUELS RÉSULTATS ?

La première édition avait été une réus-site puisque 100% des participants ont pu intégrer le parcours qualifiant.

Se cultiver en bioproductionL’établissement d’Évry a ouvert une nouvelle promotion de Technicien spécialisé en bioproduction industrielle, le 28 septembre dernier, pour une durée de douze mois. Elle regroupe dix-sept salariés ou personnes en contrats de professionnalisation, au sein des entreprises Cell for Cure, Sanofi, LFB, Généthon Bioprod.

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38, avenue Marcel-Dassault • BP 600-37206 Tours Cedex 03 • Tél. : 02 47 713 713www.groupe-imt.comGroupe IMT

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Rédaction d’ouvrages techniques et industriels

IMT Éditions

Le Groupe IMT prolonge la transmission des savoirs et des compétences en éditant des ouvrages de référence, offrant ainsi aux industriels un cadre de réflexion, d’échange et de partage de pratiques.

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Page 9: Passerelles 61- Janvier 2016

CQP CONDUITE D’ÉQUIPEMENTS DE FABRICATION

L’indispensable évaluation

L’entreprise Armor SAS a souhaité re-cruter et former du personnel au métier d’opérateur, au sein des ateliers enduc-tion de leur industrie chimique (fabri-

cation de rouleaux de transfert ther-mique). L’objectif pour l’entreprise était de faire valider le CQP Conduite d’équi-pements de fabrication à 8 personnes.

Pour répondre à ce besoin de l’entre-prise Armor, le Groupe IMT s’est pro-posé de réaliser l’évaluation finale des salariés engagés dans les CQP Conduc-teur d’équipement de fabrication. C’est l’entreprise qui a proposé un parcours de formation d‘une durée de douze mois (octobre 2014 à octobre 2015) et les formations ont été délivrées par des formateurs internes à Armor. Le programme a abordé divers aspects tels que la théorie de bobinage, l'étude des matières premières, la chimie in-dustrielle, etc.Les compétences acquises ont permis aux salariés de fabriquer des rouleaux de film encré transfert thermique sur des machines semi-automatisées. À l’issue du parcours de formation, le Groupe IMT est donc intervenu sur l’étape de l’évaluation. Après une visite des ateliers, cette étape finale a été

l’occasion pour les opérateurs de pré-senter leur poste de travail, les règles de sécurité internes, de développer le projet d’amélioration mené et plus globalement d’échanger sur le métier d’opérateur de production en indus-trie chimique.

Entreprise concernée : Armor SAS, site basé à

La Chevrolière en Loire-Atlantique.

Spécialité : Le groupe Armor SAS est l'un des

leaders mondiaux de la chimie pour la conception

et la fabrication de cartouches d’encres et

de rouleaux de transfert thermique.

Effectifs : 520 personnes.

LA SOLUTION

« Cette action a vraiment été très posi-tive. Les responsables de production, les chefs d’équipe, les formateurs in-ternes et externes ont été moteurs dans la montée en compétences des diplô-més. Tout était bien maîtrisé. Les pos-tulants avaient à cœur de réussir pour obtenir la certification et ainsi pouvoir travailler dans le secteur d’activité qui les intéresse. »

« L'entreprise Armor a mis tous les moyens nécessaires afin que les candi-dats puissent obtenir leur CQP. En effet, de l’amont à l’évaluation finale, cette action a été très bien organisée. Les candidats, très motivés, ont été très bien préparés et accompagnés pendant toute la démarche, et mis en condition pour que l'évaluation finale se déroule par-faitement pour chacun d'entre eux. »

« À l’issue d’un parcours de formation en contrat de professionnalisation, débuté le 8 octobre 2014, cinq personnes sur huit ont été embauchées un an plus tard en CDI au sein des ateliers enduction de notre industrie chimique (fabrication de rouleaux de transfert thermique).La certification s’est déroulée les 10, 11 et 14 septembre 2015 sur le Pôle de com-pétences industrielles de La Chevrolière, en Loire-Atlantique, avec l’IMT, repré-senté par les évaluatrices Olivia Garçon et Claire Legrand. Les six compétences

du référentiel ont été validées pour les huit stagiaires. Enfin, la Commission paritaire nationale de l’emploi (CPNE) des industries chimiques a délivré huit CQP Conducteur d’équipement de fabri-cation en septembre 2015. Ce projet a été rendu possible grâce à la partici-pation de nombreux intervenants tels que l’Union des industries chimiques et l’Opca Defi, qui nous ont accompagnés tout au long du projet. Les efforts, le travail, la persévérance et l’entraide ont été récompensés ! »

CLAIRE LEGRAND, FORMATRICE DU GROUPE IMT :

« Un encadrement très moteur »

OLIVIA GARÇON, FORMATRICE DU GROUPE IMT :

« Une bonne préparation »

NATHALIE VISONNEAU, CHARGÉE DE DÉVELOPPEMENT RH CHEZ ARMOR :

« Travail, persévérance et entraide ont été récompensés »

L’ANALYSE

LA PROBLÉMATIQUE

Armor élabore des produits semi-finis à La Chevrolière et s’appuie sur des unités de découpe industrielles pour transformer ces produits en rubans adaptés à chaque type d'imprimante industrielle.

Réparties sur l'ensemble des continents, en France, en Chine, en Inde, à Singapour, en Afrique du Sud, aux États-Unis, au Brésil et au Mexique, ses unités locales permettent de répondre aux besoins des clients, tout en limitant les impacts environnementaux des transports de marchandises. Un développement qui pérennise l’investissement et l’emploi sur son site français.

Cette implantation internationale est un moteur important de la croissance du groupe qui réalise 80 % de son chiffre d’affaires hors de France.

En savoir plus : www.armor-tt.com

REPÈRES

CAS D’ÉCOLE

« L’Union des industries chimiques salue ce nouveau succès collectif, dans le cadre de poursuite d’une initiative jugée prioritaire. Cela maintient les entreprises de notre territoire parmi les meilleurs promoteurs de ce dispositif qui fait grandir les salariés et contribue à la performance de notre industrie. »

UNION DES INDUSTRIES CHIMIQUES

Un succès collectif

��Christophe�Derennes,�directeur� du�Pôle�de�compétences�industrielles�d'Armor�SAS,�en�présence�des�nouveaux�qualifiés.�

COMMUNICATION

Biomédicaments : quels messages ? Les premiers États généraux des biomédicaments se sont tenus à Tours, le 26 novembre dernier, sous l’égide du programme Ambition recherche et développement 2020 biomédicaments de la région Centre-Val de Loire. Un évènement organisé dans le cadre de la mission de Diffusion des savoirs et des technologies de la bioproduction et des biomédicaments du Groupe IMT (voir Passerelles N°58), en partenariat avec le CHRU de Tours, l’université François-Rabelais, lafondation Philippe-Maupas et l’Inserm.

BEAUCOUP D'ÉCOUTE

Particularité de cette journée : donner la parole aux associations de patients, sur leur perception des molécules thérapeutiques biologiques et de leurs « génériques », les biosimilaires. Certains malades bénéficient en effet de ces traitements sans avoir eu de renseignements suffisants pour devenir acteurs de leurs thérapies. Avec les médecins, les économistes de la santé et les scientifiques, ils ont ainsi réfléchi aux messages à transmettre, soulignant la nécessité d’une information claire. Une restitution publique est prévue au printemps 2016.

CAS D’ÉCOLE

EN BREF

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Page 10: Passerelles 61- Janvier 2016

BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

Des réflexes bien conditionnés

Le Groupe IMT a créé un parcours en quatre étapes, déployées en septembre 2015. La première étape était consacrée aux règles qualité de base, à partir des BPF pharmaceutiques, et no-tamment au respect des flux d’habillage. Après un rappel des procédures et une analyse des observations du terrain, des exercices ont été proposés autour des étapes à respecter, par le biais de cartes de jeu créées en partenariat avec l’entre-prise. Au cours de la deuxième étape, la question de l’hygiène a été abordée via un exercice ludique sur l’efficacité du lavage des mains. Par le biais d’une animation effectuée par l’ou-til hygikit (simulation de contamination chimique puis

observation sous lampe UV), l’objectif était de comprendre les enjeux de la qualité et de faire le lien entre qualité du

produit et image de l’entreprise. Une troi-sième phase explicitait les bonnes pra-tiques du port des gants : quels types de gants utiliser et pourquoi ? Une manière de traiter les notions d’intégrité, d’aller-gies et de propreté. Enfin, la quatrième et dernière étape a permis au Groupe IMT de traiter les bonnes pratiques de range-ment des palettes et des ateliers alignés, afin que les opérateurs puissent mieux en comprennent les enjeux. Ces derniers ont

ainsi pris conscience de l’impact d’une non-conformité sur l’image de marque du client et de son entreprise.

Entreprise concernée : TPC, implantée à Saint-Jean-de-Braye et Amilly (Val de Loire). Cette Société coopérative ouvrière de production gère une entreprise adaptée, favorisant l'insertion professionnelle et sociale des personnes handicapées. Spécialité : TPC SCOP SA réalise du conditionnement à façon pour l'industrie cosmétique, parapharmaceutique et alimentaire. Ses savoir-faire : conditionnement de coffrets, trousses et étuis, montage et garnissage de PLV, marquage jet d'encre, réalisation, impression et pose d'étiquettes, contrôle et tri, collage et assemblage spécifiques, cellophanage, mise sous film rétractable… Effectifs : 190 personnes.

LA SOLUTION

CHRISTOPHE DUVAL, CONSEILLER EN FORMATION, GROUPE IMT

« Une approche pédagogique dynamique »

L’ANALYSE

TPC souhaitait professionnaliser ses opérateurs selon plu-sieurs axes : rappel des règles de bases en termes de qualité en s’appuyant sur les BPF pharmaceutiques ; développe-ment de la communication et de l’esprit d’équipe ; applica-tion des consignes de sécurité dans un environnement maî-trisé. Objectif : aider les salariés à sécuriser leur activité.

TPC a également souhaité mettre en place une formation des chefs de groupe/équipe pour accompagner les opérateurs dans la gestion de leurs lignes. À cet effet, les managers ont no-tamment rédigé une fiche de suivi. En-jeux de cette session : comprendre les objectifs d’un audit en vue d’adopter la bonne posture d’auditeur, formuler des constatations d’audit à valeur ajoutée et exploitables par les audités, rédiger un rapport d’audit, savoir détecter et mettre en évidence des écarts.

LA PROBLÉMATIQUE

LE BONUS

Créée en 1984, TPC est dirigée depuis 2013 par Stéphane Foisy. Sa capacité de production est de 260 000 heures annuelles, réalisées sur 10 000 m2 d’ateliers et d’entrepôts, dont une partie en température dirigée.

Les salariés handicapés sont devenus, le 1er janvier 2006, égaux dans leurs droits et leurs devoirs aux autres salariés.

Depuis 2005, TPC a su bâtir un Système de management intégré (SMI) multi-référentiels intégrant les exigences qualité de ses partenaires : ISO 9001 V2008, ISO 14001 V2004, ISO 22716 pour l'application des bonnes pratiques de fabrication (BPF), Approche RSE (ISO 26000), Certification Ecocert, établissement déclaré auprès de l'ANSM.

Plus de renseignements : www.tpc-45.com

REPÈRES

CAS D’ÉCOLE CAS D’ÉCOLE

BIODISPONIBILITÉ

Actif par principeIntitulée « Biodisponibilité, le challenge du formulateur », une nouvelle session d’étude de la SFSTP (Société française des sciences et techniques pharmaceutiques) s’est déroulée le 1er décembre dernier au Centre de congrès Vinci de Tours. Au programme : l’amélioration de la biodisponibilité des substances actives, destinées à la voie orale, par la formulation galénique. Les nouvelles molécules chimiques sont en effet globalement peu solubles dans les milieux aqueux. Le succès d’une mise en forme biodisponible repose sur un ensemble de leviers, notamment sur la formulation galénique.Organisée par le groupe de travail SFSTP Centre-Val de Loire, cette session a été l’occasion, pour une cinquantaine de participants, de partager leurs expériences, de trouver des clés pour identifier l’impact de la formulation galénique sur l’amélioration de la biodisponibilité des substances actives, de proposer des stratégies de formulation d’une molécule. Parmi les questions soulevées : pourquoi chercher des solutions pour améliorer la biodisponibilité ? Quelles approches pour répondre à cet objectif ? Jusqu'où conduire son étude pour trouver des solutions ? Comment évaluer les prototypes de façon prédictive ? Quelles perspectives avec les nouvelles technologies ?

Contacts : Éric Levacher [email protected] et SFSTP Centre-Val de Loire www.sfstp.org

EN BREF

« Quatre réunions et deux visites d’entreprises ont été nécessaires, en amont, pour construire ce parcours en partena-riat avec l’encadrement et l’Assurance qualité de TPC et pour déterminer les outils nécessaires à la mise en place de cette formation. Nous souhaitions dynamiser l ’approche pédago -gique à travers l’analyse de photos de situations et de cartes de jeux sur le

flux d’habillage, selon les procédures du site, créées à cette occasion. Nous

avons formé 90 % des salariés de l’entreprise, répartis sur deux sites (Orléans et Amilly), en une dizaine de groupes. La particularité de cette formation réside aussi dans le fait qu’il a fallu nous adapter à un public souffrant de défi-

cience auditive en créant une anima-tion adaptée. »

« Il a fallu nous adapter à un public souffrant de déficience auditive en créant une animation adaptée. »

« Les opérateurs ont pris conscience de l'impact d'une non-conformité sur l'image de marque du client et de son entreprise »

�Conditionnement�de�coffrets�pour�l’industrie�cosmétique.

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À L'INTERNATIONAL

TUNISIE

Une approche matérielle Dans le cadre de sessions Interentreprises, l’IMT a organisé un stage à l’Institut de Métiers de Santé–IMS de Tunis, du 6 au 9 octobre derniers, pour 12 responsables et techniciens Qualité. Thématique : qualification de matériel et validation de nettoyage. Un sujet très « cœur de métier », abordé à partir de cas pratiques.

ALGÉRIE

Une question de formeToujours en inter-entreprises, au sein de Wanylab, en Algérie, le Groupe IMT a également proposé un parcours complet de deux sessions, sur cinq jours, entre septembre et octobre derniers, sur les formes sèches. L’occasion, pour une vingtaine de participants, de comparer leurs techniques et leurs méthodologies à celles employées en Europe. Au programme : pesée, granulation et pelliculage. Un riche moment de découverte des diverses manières de travailler, d’échanges de bonnes pratiques et de partage de compétences.

ETUDIANTS ÉTRANGERS

Accueil de VIPA l’occasion de La Nuit des Étudiants du Monde, le 14 octobre dernier, l’association The Education Valley – dont l’IMT fait partie – et la Ville de Tours, membre de l’Association des Villes Universitaires de France (AVUF), ont reçu plus de 300 étudiants internationaux. Au menu de cet évènement festif : découverte de Tours, accueil dans les salons de l’Hôtel de Ville et concert. Film et photos : www.the-education-valley.com

EN BREF POUR VIRBAC

L’IMT globe-trotterDepuis janvier 2015, un accord-cadre de partenariat global avec Virbac a été signé, mais déjà en 2014, le Groupe IMT avait engagé des programmes d’accompagnement des différentes filiales du laboratoire Virbac, un peu partout sur la planète. Des actions de formation ont ainsi été menées en 2014, du 25 au 27 juin, sur le site de Saint-Louis, aux Etats Unis, suivies d’une seconde phase sur les plateaux techniques de l’IMT à Tours : une équipe de collaborateurs « formes sèches » a fait le déplacement en mars dernier (du 9 au 13 mars), une équipe « formes semi-solide » lui succédant en septembre (du 7 au 11 septembre). Une mission de conseil sur l’organisation des fonctions en fabrication et conditionnement est actuellement en cours sur le site de Guadalajara au Mexique, afin d’accompagner les changements et évolutions des métiers. Objectif : harmoniser les compétences entre services. Une autre mission, d’audit cette fois, est par ailleurs lancée sur le site de Taïwan, accompagnée d’un plan de formation pour l’unité de production de vaccins.

PROSPECTIVES

PRÉSIDENCE DE L'IMT

Patrice Martin succèdera à Patrick Bourdy

n juin 2016, le conseil d’adminis-tration de l’IMT confiera la prési-dence du Groupe à Patrice Martin,

directeur des établissements indus-triels Servier du Loiret. Il prendra ainsi la succession de Patrick Bourdy, président de l’IMT depuis neuf ans. Entre renouvellement et continuité, innovation et consolidation, les deux dirigeants partagent leurs ambitions pour l’IMT, à quelques mois du départ de Patrick Hibon de Frohen.

Quelle vision de l’IMT partagez-vous pour assurer son avenir ?

Patrick Bourdy : Avec Patrice Mar-tin, nous travaillons depuis quelques mois sur cette évolution de l’IMT pour un passage de relais harmonieux et, en cela, nous suivons un chemin déjà tracé. Notre objectif est de préserver ce qui fait la spécificité de l’IMT : for-mer des futurs employés au fait des évolutions de l’entreprise, qui seront capables de suivre ces évolutions, comme celles en cours autour des bio-médicaments, par exemple.

Les présidents de l’IMT se suivent et se rassemblent dans la continuité, la persévérance et l’innovation. Patrice Martin l'industriel et Patrick Bourdy le pédagogue travaillent depuis plusieurs mois à une succession harmonieuse.

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�Patrick�Bourdy�et�Patrice�Martin�:�deux�expériences,�deux�parcours�différents�mais�une�même�vision�des�atouts�et�des�perspectives�de�l'IMT.

�les�salariés�du�site�de�Saint�Louis�en�formation�à�l’UTD.

VIFOR ET NOVARTIS

De bonnes pratiques avec la SuisseChez Vifor, le Groupe est intervenu en décembre 2015, sur le thème « Culture pharmaceutique, hygiène, contamination ». Au total, les équipes ont consacré trois jours à l’identification des caractéristiques du médicament et à la compréhension des enjeux liés à sa fabrication et à son conditionnement. Un apprentissage indissociable d’une bonne intégration des règles de sécurité et des BPF, d’une stricte application des règles d’hygiène et de nettoyage, d’une bonne appréhension des risques de contamination microbiologique. Chez Novartis (nouvellement GSK), à Nyon, en partenariat avec l’équipe training du laboratoire, l’IMT a construit un parcours certifiant pour cinq opérateurs (UP Pâteux et liquides). Le but : les accompagner vers le métier de conducteur de lignes, en s’appuyant notamment sur la force du tutorat interne. L’action a été construite en plusieurs étapes : repérage des compétences à travers des entretiens individuels, puis création de modules de formation correspondant au besoin identifié (techniques, qualification et validation, communication managériale) et enfin accompagnement personnalisé jusqu’à l’obtention du certificat devant Jury.

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PROSPECTIVES

Patrice Martin : Ma vision pour l’IMT est, comme le disait Patrick Bourdy, bâtie sur un socle de valeurs et d’his-toire… Sur ce lien très fort avec les in-dustriels, avec les acteurs de la forma-tion en région et ceux de la formation aca-démique. L’IMT doit continuer à s’appuyer sur son histoire, dans cette région où les hommes sont atta-chés à la connais-sance, et continuer en même temps à être un laboratoire d’idées. On est là dans le triangle de l’adaptation si bien décrit par le pa-léo-anthropologue Pascal Picq : pour favoriser l’adaptation de l’humain il faut avoir des structures très agiles qui voient loin, mais qui s’appuient sur une histoire solide…Maintenant, pour faire face aux muta-tions de l’industrie pharmaceutique, il faudra aussi hausser notre niveau d’exigence. Fournisseur d’un service aux industriels, l’IMT devra s’assurer que la connaissance dispensée aux sala-riés soit tout de suite valorisée en termes de compétences, pour que l’ensemble des jeunes profes-sionnels de l’IMT soient opérationnels le plus tôt possible.

Patrick Bourdy : Ici l’industriel re-joint le pédagogue que je suis. L’hu-main est au centre de nos préoccupa-tions. Il doit être aussi bien préparé dans sa formation initiale qu’accom-pagné dans celles qu’il suivra néces-sairement au sein des entreprises.

Patrice Martin, vous êtes issu de l’industrie, qu’est-ce que cette expérience apportera au président ?

P. M. : J’ai accepté de prendre la suite de Patrick Bourdy avec pour objec-tif de travailler dans la continuité, et avec un regard plus orienté sur la gestion des risques, sur la gestion des paradoxes. Et cela dans un contexte

qui n’est plus celui d’une croissance absolue pour l’industrie pharmaceu-tique mondiale. Mais nos regards sont aussi complémentaires. Car c’est bien l’homme qui est une richesse pour

l’entreprise, et nous devons nous demander comment la cultiver très en amont avec l’IMT.

P. B. : Cette complémen-tarité existe dans l’ADN même de l’IMT. J’ai moi-même remplacé Jean Lhoste, ancien directeur du site Pfizer à la prési-

dence de l’IMT en 2002. Aujourd’hui, l’industriel succède au pédagogue.

P. M. : Je peux ajouter qu’en tant que vice-président du Grepic, j’espère bien faire rayonner la formation pro-fessionnelle auprès des industriels ! Il faut lutter contre les ornières exis-tant entre le monde académique et l’entreprise. L’IMT a réussi à bâtir ce pont entre la formation-connaissance et le milieu professionnel. C’est un

héritage de la person-nalité de Patrick Hibon de Frohen, mais aussi, à l’origine de l’IMT, de la volonté du professeur Maupas et de l’indus-triel qu’était le docteur Servier. Mon rôle sera de valoriser cette aura de l’IMT, via le Grepic et Pôlepharma, mais aussi

via tous les autres réseaux : Medef, Udel... Mon ancrage orléanais sera une autre forme d’alternance…

P. B. : Oui, il est important de dire que les deux pôles de la région alternent ! L’IMT est une force – la visite de la mi-nistre du Travail le 2 octobre l’a mon-tré – au sein d’une région essentielle pour la formation pharmaceutique et pour l’emploi. L’IMT travaille pour l’emploi. Aujourd’hui, c’est un mot essentiel ! Pour que les gens soient employables, il faut qu’ils aient des compétences et il faut aussi qu’ils soient heureux dans leur métier. La devise de Servier est toujours : « Là où est l'amour des humains, là aussi est l'amour du métier. »

P. M. : Hippocrate est effectivement encore bien présent.

Quels sont pour chacun de vous les projets structurants à poursuivre en priorité ?

P. M. : Je vais peut-être vous sur-prendre… En tout premier lieu, je tiens à faire rayonner le cœur du « réac-teur IMT » : l’UTD… Ce plateau tech-nique est le cœur du savoir-faire de l’IMT en pharmacotechnie classique. Il fait la force de l’IMT et sa reconnais-sance. Il faut continuer de le dévelop-per. Avec le plateau technique de Lyon, ces équipements continuent de nous ancrer dans notre première mission : soigner les patients. C’est ce qui donne du sens à nos actions. Après, il y a les étendards qui ancrent l’IMT dans le futur de l’industrie pharmaceutique : Biocube qui sera livré le 26 février et mis en production le 1er mars, le Geno-pole à Évry. Enfin, il faut s’exporter, continuer à être opportuniste et ambi-tieux. Le monde est un terrain de jeu qui doit être à la portée de l’IMT.

P. B. : Je partage cette vision. Il faut effectivement se développer à l’inter-

national. Nous devons modéliser la méthode de l’IMT qui, depuis la for-mation jusqu’à l’insertion, arrive à faire des hommes heu-reux. Il faudra aussi développer les réseaux autour de nos établis-sements qui doivent s’affirmer aux côtés du siège de Tours. Enfin, il faut faire évoluer les conventions partena-riales. Nous en avons avec les industriels, les organismes patro-naux, mais ce qui est unique, nous avons aussi des accords-cadres avec le rectorat et l’université. Il est capital de les faire vivre !

Qu’attendez-vous du nouveau Comité stratégique d’innovation et d’orientation ?

P. M. : Tout d’abord, nous l’avons ima-giné ensemble avec les deux Patrick. Ce Think tank devra sentir les évolu-tions, en France et surtout à l’inter-national. Il ne faut pas nous endormir sur nos lauriers, mais nous confron-

ter à d’autres ambitions, d’autres re-gards. Ces membres vont devoir être curieux et ambitieux. Et le conseil

d'administration va bouger aussi, j’ai pro-posé que des sessions soient délocalisées dans les entreprises. Afin de montrer que nous sommes toujours agiles, dynamiques et adaptables, au service de nos clients... P. B. : Je tenais à pré-ciser que j’ai beau-coup de plaisir à tra-vailler avec Patrice…

C’est important de le dire, car il est indispensable de passer du temps en-semble, dans ce type de transmission de présidence. Les tandems qui se for-ment, comme celui de Patrick Hibon de Frohen avec Hervé Galtaud, ne vi-vront pas de rupture, ni de révolution, mais une évolution saine et simple, au sens chimique ou alchimique du terme !

Propos recueillis par Anne-Marie Jelonek

PROSPECTIVES

Le Comité stratégique d’innovation et d’orientation a été conçu comme un outil de prospective au service du conseil d’administration. Il est présidé par Patrick Bourdy qui réunit autour de lui des chefs d’entreprises, des techniciens de la région, des responsables de sites industriels, un représentant du Genopole, du LEEM, des personnalités des CCI de la région. Il invitera régulièrement des experts extérieurs selon les thématiques abordées et se réunira une fois par trimestre.

LE CSIO POUR VOIR PLUS LOIN

« L’IMT travaille pour l’emploi et, aujourd’hui, c’est un mot essentiel ! » Patrick Bourdy

« Les conseils d’administration seront délocalisés dans les entreprises afin de montrer que l’IMT va au plus près de ses clients » Patrice Martin

« Face aux mutations actuelles, il va falloir hausser notre niveau d’exigence. » Patrice Martin

« Cette complémentarité entre l’industrie et la pédagogie existe dans l’ADN même de l’IMT. » Patrick Bourdy

1985 : DUT Mesures physiques à Saint-Nazaire

1987-2000 : il rejoint le Groupe Servier sur le site de chimie Oril Industrie, en Normandie, au laboratoire de chimie analytique

1997-1999 : CNAM/INSA Rouen, Génie analytique

2000-2013 : il rejoint la direction des ressources humaines tout d’abord sur le site de pharmaceutique d’Orléans pour ensuite prendre la responsabilité RH des sites de pharmaceutique France et International

2013 à aujourd'hui : directeur des établissements industriels Servier du Loiret

2014 : ESCP Europe, Management général de l’entreprise

PATRICE MARTIN EN 6 DATES

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Groupe IMT - Institut des métiers et des technologies industries pharmaceutiques et cosmétiques38-40, avenue Marcel-Dassault • Quartier des 2 Lions • BP 600 • 37206 Tours Cedex 03 Tél. : 02 47 713 713 • Fax : 02 47 713 714 • E-mail : [email protected] • www.groupe-imt.comDirecteur de la publication : Patrick Bourdy • Responsable de l’édition : Patrick Hibon de Frohen • Rédactrice en chef : Aurélie Mouchard Direction éditoriale : Anne-Marie Jelonek et Nadia Gorbatko (Agence Bergamote : agencebergamote.com) • Direction artistique : mille-et-une.fr • Correction : François Fièvre • Photos : Groupe IMT, T. Borredon, Berti Hanna, Image de Marc, Thomas Gogny, Philippe Bréchet • Imprimeur : NUMERISCANN • Tirage : 4 300 exemplaires • Dépôt légal : janvier 2016 • N° ISSN : 1283-4610

Régie publicitaire : Aurélie Mouchard - 02 47 71 46 90

llPassere esLE LIEN ACTIF ENTRE LE GROUPE IMT ET VOUS GROUPE-IMT.COM

mois de préparation linguistique ont été proposés aux jeunes professionnels du Groupe IMT qui débutent fin janvier un stage d’immersion d’une durée de 6 à 9 mois. Destinations 2016 du programme Erasmus +, financé par l’Europe et la Région Centre-Val de Loire, et mis en œuvre par le CFA de l’IMT : Irlande, Angleterre, Suède, Espagne.

À NOTER

nouvelle édition du Guide de l’étudiant international à Tours vient de paraître. Outil

précieux pour les étudiants internationaux, ce guide bilingue (français/anglais) réunit des informations essentielles à la construction de leur projet estudiantin à Tours, ainsi qu’à la pleine réussite de leur séjour dans la ville et en Touraine. Édité à 6000 exemplaires, il est disponible dans les différents points d’accueil des étudiants internationaux de la ville, et dans les six établissements membres de l’association The Education Valley dont fait partie l’IMT.

1de l’effectif annuel moyen, c’est le seuil d’alternants

(contrats de professionnalisation et d’apprentissage, jeunes accomplissant un VIE) pour les entreprises de plus de 250 salariés qui a changé au 1er janvier 2016. Le système de malus (paiement de la CSA) et de bonus (déductible de la taxe d’apprentissage due pour les entreprises qui emploient entre 5 et 7 % d’alternants) perdure. Mais dans ce dernier cas, la procédure a été simplifiée : une simple case cochée sur la déclaration de collecte envoyée à l’OCTA (avant le 1er mars 2016) permettra de bénéficier du bonus.

5%

groupes actuellement formés par le Groupe IMT dans le cadre des

contrats de professionnalisation, soit environ 120 personnes, obtiendront en 2016 un CQP Opérateur, Conducteur de ligne ou Pilote. Mis en œuvre sur différents bassins d’emploi (Normandie, Auvergne-Rhône-Alpes, Centre-Val de Loire et Bourgogne-Franche-Comté), ce vivier permettra à la trentaine d’entreprises participantes (industries pharmaceutiques, chimiques, cosmétiques) de pourvoir à des besoins en personnel qualifié. Les parcours de formation sont financés par l’Opca Defi.

12kilomètres de route et de pistes en 4L à travers la France, l’Espagne et le Maroc, avec en ligne de mire l’arrivée à Marrakech...

C’est le programme de ce raid humanitaire réservé aux étudiants et apprentis. Ainsi Jonathan Mielcarek (Sanofi) et Julien Blot (Chiesi), apprentis en 2e année TSPCI, participent à la 19e édition du 4L Trophy qui se déroulera du 18 au 26 février 2016. Fournitures scolaires et denrées alimentaires feront partie du voyage.

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