PETIT GUIDE DU DÉBUTANT en alimentation vivante

et 20 recettes crues

Droits d’auteur – 2014 Solange Aimé Tous droits réservésConception graphique de la couverture et mise en page : Marie-Eve Matte ISBN : 978-2-9550545-0-5Octobre 2014

SOLANGE AIMÉ

PETIT GUIDE DU DÉBUTANT en alimentation vivante

et 20 recettes crues

I l lustrat ions Marie-Eve Matte

Dédicace

Merci à mon père de s’être rendu compte des liens alimentation - santé lorsque j’avais 5 ans, et de m’avoir prêté le livre « L’alimenta-tion ou la 3ème médecine » en 2007.Merci au Dr Seignalet d’avoir écrit ce livre qui m’a ouvert les yeux et beaucoup appris.Merci à ma mère de m’avoir élevée dans des valeurs de respect des choix alimentaires de chacun.Merci à mon compagnon David Bayle, et à ma fille, de m’accom-pagner dans mon cheminement alimentaire.Merci à Thierry Casasnovas, sur son site vivrecru.org, de m’avoir encore appris beaucoup sur l’alimentation et la santé.Merci à toutes les personnes que j’ai rencontrées autour de l’ali-mentation crue, qui ont participées à mes événements, qui m’ont permis d’avancer et d’être qui je suis aujourd’hui.Merci à Armelle pour la correction de ce petit guide, et à tous mes relecteurs.Merci à Marie-Eve Matte pour l’illustration de la couverture.Merci à la vie pour tout ce qu’elle m’apporte.

SommaireIntroduction 9

PARTIE 1

GUIDE PRATIQUE DU DÉBUTANT EN ALIMENTATION VIVANTE 11

Alimentation physiologique 12

Que manger ? 14

Détoxination et régénération 15

L’état de vos émonctoires 16

Êtes-vous vraiment en parfaite santé ? 17

Transition alimentaire 19

Les plantes médicinales 21

Échelle de détoxination 22

Jeûne matinal et fausse faim 24

Être à l’écoute de ses sensations 26

Différentes raisons de manger cru 27

Différentes façons de manger cru 28

Attention – Faux crus 28

Les combinaisons alimentaires 31

Approvisionnement 32

Gestion des stocks 34

Les accessoires 35

A retenir 36

PARTIE 2

LES RECETTES 38

RECETTES SALÉES 39

Crème d’épinard 40

Crème de patate douce 41

Pâté champignon-algue 42

Pesto sans fromage, sans huile, ni sel 43

Salade de champignons 44

Salade de céleri 45

Pomme kiwi salé 46

Rouleaux au cumin 47

Les recettes de jus à base de légumes 48

RECETTES SUCRÉES 49

Salade de fruits aux quatre couleurs 50

Crème noisettes-f igues 51

Délice de pommes 52

Wraps pommes-kakis 53

Galettes au citron ou à l’orange 54

Barres dattes-amandes-banane 56

Boules festives 58

Smoothie orange-banane 59

Jus melon-vanille-gingembre 59

Pastèque-basilic ou menthe 59

PARTIE 3

COMPLÉMENTS D’INFORMATION 60

MON HISTOIRE 61

MES PRESTATIONS 63

ASSOCIATION PLUS DE CRU 65

Introduction

Dans le titre de ce petit guide, j’ai utilisé le terme « en alimentation vivante », mais j’aurai pu dire « crudivore ».J’ai choisi ce terme car je pense qu’il résonne plus positif pour les gens qui ne connaissent pas cette alimentation et qui peuvent avoir des idées reçues.Ce petit guide a pour vocation de vous informer sur quelques fonc-tionnements du corps, ses besoins et facultés, ainsi que de vous reconnecter à vos sensations, afin que vous puissiez faire vos propres choix en matière d’alimentation et de santé, et aller vers une santé à son plein potentiel.J’ai souhaité donner les bases, l’essentiel, le minimum à savoir afin d’atteindre cet objectif.Ce guide est un condensé de ce que j’ai pu apprendre depuis 7 ans que j’ai découvert l’alimentation physiologique.Si vous souhaitez approfondir les différentes informations de ce petit guide vous pourrez trouver d’autres ouvrages d’autres auteurs, ainsi que des sites et blogs (beaucoup plus en anglais qu’en français, bien que ces derniers se développent de plus en plus).Ce « petit guide » contient une petite section de recettes qui vous aidera dans vos débuts dans une alimentation plus vivante.

PARTIE 1

GUIDE PRATIQUE DU DÉBUTANT EN ALIMENTATION VIVANTE

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Alimentation physiologique

Qu’est-ce que l’alimentation physiologique ?

Il s’agit de l’alimentation adaptée à notre physiologie.En comparant les systèmes digestifs (longueur de l’intestin, langue, mâchoire, glandes salivaires, estomac, dents, acide gastrique, …) des herbivores, carnivores, frugivores et omnivores on se rend compte que notre système digestif est fait pour un régime FRUGIVORE.

Que mange un frugivore ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne mange pas que des fruits.

Voici son régime• en grande partie des FRUITS et des FEUILLES

VERTES,• quelques légumes racines, insectes et petits

animaux,• PAS de produits laitiers (sauf le lait maternel

jusqu’au sevrage bien sûr), céréales et produits transformés.

Avec un ratio sucres, gras, protéines de 80  : 10  : 10, où 80 est un minimum et 10 sont des maximums.D’autres termes pour désigner l’alimentation physiologique sont l’alimentation ancestrale ou paléo ou préhistorique.L’alimentation physiologique est forcément crue  : notre corps est programmé pour manger ainsi.

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Mais une alimentation crue n’est pas forcément physiologique  ! Comme par exemple trop de produits animaux, produits laitiers, noix, céréales, graines germées de légumineuses ou sarrasin.Attention à une alimentation crue trop riche en gras (notamment avec les divers oléagineux) qui crée une difficulté de digestion et une résistance à l’insuline avec pics d’hyper-et hypoglycémie, les deux entraînant une baisse de vitalité.Et oui... On peut perdre de la vitalité en mangeant cru.Une alimentation cuite peut quand même être saine, ou «  hypotoxique  »  : pomme de terre et légumes cuits à la vapeur notamment.On parle d’alimentation vivante pour des aliments non détériorés par la cuisson et qui ont une vibration électromagnétique élevée : ainsi la viande et les produits animaux, même crus, ne font pas partis de ce que l’on appelle alimentation vivante, contrairement aux fruits, légumes, noix et graines (notamment germées).Une fois que l’aliment est cueilli il perd de sa vibration électroma-gnétique avec le temps et est moins vivant.D’ailleurs, dans la nature il y a des insectes / animaux qui ne mangent que des aliments vivants, encore enracinés ou sur l’arbre, et d’autres qui ne mangent que les aliments « morts », qu’ils recon-naissent lorsque l’aliment n’est plus enraciné ou accroché à l’arbre. Cela montre bien qu’il se passe quelque chose à partir du moment où l’on cueille / récolte.Certains d’entre vous vont sortir l’argument que l’on s’est habitué à manger cuit.On s’habitue aussi à la cigarette...Et les vaches se sont habituées aux farines animales, qui n’étaient pas leur régime physiologique. On a bien vu le résultat... (Pour les plus jeunes je fais référence au scandale de la vache folle. Vous pouvez chercher sur internet.)

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Comme argument plus scientifique, je peux vous parler de l’expé-rience de Thierry Casasnovas, que vous pouvez retrouver sur son site (vivrecru.org), dans la vidéo du 13 avril 2011.Celui-ci était habitué à manger cru depuis plusieurs années. Il a fait l’expérience de manger un peu de légumes racines et pommes de terre à la vapeur sur 2 jours. Sa température et son rythme cardiaques ont augmentés dans les 1 h 30 suivant les repas  : cela montre que le corps lutte contre quelque chose.En effet, lors de ma première année de médecine, j’ai appris les notions de thermogenèse post-prandiale (fabrication de chaleur après le repas) et leucocytose digestive (augmentation des globules blancs lors de la digestion). Les deux sont des signes que le système immunitaire lutte contre quelque chose.Mais on ne nous apprend pas cela... La médecine classique pense que cela est normal, vu que cela à lieu chez tout le monde.Mais en fait non. Lors de repas cru cela n’a pas lieu.Remarque  : ces phénomène ont même lieu avec des légumes et pommes de terre vapeur, qui sont pourtant « hypotoxiques ».

Que manger ?Il est vrai qu’en apprenant que l’on est fait pour manger principale-ment des fruits et feuilles vertes on peut avoir l’impression que ce n’est pas varié et que l’on n’aurait pas de plaisir à manger.Qu’il n’y aura que de la carotte râpée et de la salade...Détrompez-vous.Finalement on se rend compte qu’au fil des saisons on prend plaisir à varier et découvrir de nouveaux fruits, comme les arbouses, le kumquat, ou le kaki en automne par exemple et qui peut se conserver jusqu’en hiver.Attention, il se mange très mûr sinon il n’est pas bon. Et même

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mûrs, certaines variétés restes très astringentes ! Mais d’autres sont vraiment succulentes !Il y a aussi les grenades en automne.Je sais qu’il existe également des fruits anciens qui poussent en hiver en France, et qui peuvent résister jusqu’à des températures bien en-dessous de zéro degré, mais que je n’ai pas encore eu la chance, l’occasion de voir, ni goûter.J’ai découvert également les patates douces crues (favorisez celles à chaire rose qui sont plus sucrées), les châtaignes crues, ainsi que le topinambour cru et le sarrasin germé.Puis, rapidement dans mon cheminement, est venu la crusine.Celle-ci pourra vous être d’un grand secours lorsque vous aurez des envies de « cuit » ou que vous aurez des repas de famille et que vous voudrez faire un même plat pour tout le monde et que cela semble un plat « normal ».Des plats crusinés peuvent, si vous vous y mettez un peu, concur-rencer les plats cuisinés.Vous pouvez faire, des gâteaux, des biscrus, des crèmes, des glaces, des galettes de légumes, des pâtés végétaux, des crakers, des pizzas et encore d’autres !

Détoxination et régénérationUne loi de la nature, la loi d’homéostasie dit « tout système tend vers son état d’équilibre si on ne lui nuit pas et qu’on lui apporte les bonnes conditions » ; adapté à l’homme on pourrait dire « tout corps tend vers son état de pleine santé si on ne lui nuit pas et qu’on lui apporte les bonnes conditions ».L’alimentation moderne, inadaptée à notre physiologie, amène dans notre corps des molécules inutilisables par celui-ci. On appelle souvent ces molécules des toxines. Elles s’accumulent à différents

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endroits dans le corps – dans la graisse, entre les cellules, dans les articulations - et créent des dysfonctionnements  : les maladies. Arrêter l’alimentation inadaptée va donc permettre au corps de revenir de lui-même à son état de pleine santé en éliminant les toxines : il s’agit de la détoxination.Il faut ensuite amener les bonnes conditions  : une alimentation riche en nutriments, va permettre au corps de se « réparer », tel une maison en rénovation à laquelle on apporte de nouveau matériaux : c’est la régénération.Pour une santé la meilleure possible il est bien sûr évident qu’il faut apporter aux corps les bonnes conditions dans plusieurs autres domaines : l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons et avec laquelle nous nous lavons, le rythme de vie, le sommeil, l’activité physique, le social, le mental, etc.

L’état de vos émonctoiresLes émonctoires, aussi appelés organes d’élimination, ont pour rôle d’éliminer les toxines vers le milieu extérieur.Même sans avoir d’alimentation inadaptée, les cellules de notre corps, en fonctionnant, rejettent des toxines.Les deux émonctoires principaux sont les reins et les intestins.Pour les émonctoires secondaires on parle souvent des poumons et de la peau, mais il ne faut pas oublier aussi toutes les muqueuses (mettant en relation le milieu intérieur du corps et le milieu extérieur).Lorsque les émonctoires principaux sont saturés (quand il y a trop de toxines en circulation dans le corps), les émonctoires secondaires viennent en renfort, c’est là que l’on voit apparaître ce que l’on appel « les symptômes de détoxination » : boutons, plaques d’eczéma, sortie de mucus, pertes blanches pour les femmes, etc.Malgré ce renfort il peut toujours y avoir beaucoup de toxines en

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circulation dans le sang. On ressent à ce moment des symptômes qui en sont le reflet  : inflammations, état fébrile, maux de tête, fatigue, irritabilité,…En faisant un état des lieux de vos émonctoires principaux, vous aurez une idée du type de transition alimentaire à faire (voir paragraphe suivant) :• pour les reins  : en bon fonctionnement, l’urine doit être

légèrement jaune opaque, un peu plus foncée le matin. Afin de bien observer sa couleur, il est préférable d’utiliser un contenant transparent. Si l’urine est translucide c’est que les reins filtrent mal.

• pour les intestins  : il faut idéalement autant de selles que de prises alimentaires. Sinon, 3 selles par jour est parfait, d’une à deux le transit est acceptable, en dessous d’une selle par jour vous êtes constipé.

Si vous avez ces émonctoires qui ne fonctionnent pas au mieux, une transition douce sera conseillée. Mais ne vous en fait pas, avec une alimentation plus physiologique le corps va se détoxiner et se régénérer. Vos émonctoires fonctionneront mieux avec le temps.

Êtes-vous vraiment en parfaite santé ?Certains d’entre vous pensent être en parfaite santé.Je vais vous donner une liste non exhaustive de symptômes, que l’on peut penser banaux / normaux, qui disparaissent pour la majorité des gens avec une alimentation plus physiologique. Cela montre que ces symptômes n’étaient pas normaux :

• éternuement• hoquet• point de côté• cheveux gras / secs / cassants

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• pellicules• peau sèche / grasse• acnés• transpiration, avec ou sans mauvaises odeurs• mains moites• crampe• courbatures• règles douloureuses• problèmes de vision et d’audition• acouphène• maux de tête• constipation (moins d’une selle par jour)• récupération après l’effort difficile• angines, rhume• callosité des pieds• etc.

Alors  ? Vous arrive-t-il d’avoir certains de ces symptômes  « banaux » ? Si oui, cela signifie que votre santé n’est pas à son plein potentiel comme vous le pensiez peut-être.Tous ces symptômes, que l’on pense banaux, sont en fait le signe que le corps accumule des toxines et essaie de s’en débarrasser.Si l’on ne cesse pas l’alimentation non physiologique, le corps continue à « s’encrasser » et la / les maladie(s) s’install(ent) plus ou moins sournoisement.Certaines personnes enchaînent les problèmes de santé qui vont de pire en pire toute leur vie.D’autres ont l’impression que tout va bien, et à 30, 40, 50 ans ou plus développent une maladie grave  : cancer, maladie auto-immune, Parkinson par exemple, est un hasard ? Est-ce le mauvais sort qui leur est tombé dessus ?Non ! Les toxines se sont accumulées sournoisement et un jour le verre déborde !

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De même, les maladies infantiles et liées à l’âge que l’on pense inévitables n’apparaissent pas, ou disparaissent, avec une alimen-tation plus physiologique :érythème fessier, remontées acides, régurgitation, poussée des dents douloureuse, otites, varicelle, rubéole, etc.ostéoporose, arthrose, perte de la vue, de l’ouïe et de la mémoire, diabète, etc.

Transition alimentaireA chacun son rythme : de la transition très douce au saut à pieds joints dans l’alimentation physiologique, cela dépendra de votre santé actuelle, de l’urgence du changement alimentaire, de votre régime actuel, de l’état de vos émonctoires (et donc de votre capacité à détoxiner) et de votre motivation.Plus vous aviez une alimentation toxique (blé, sucre raffiné, produits laitiers, additifs alimentaires,…), plus il y a de chances que vos émonctoires soient saturés. Une transition douce sera donc plutôt conseillée si vous souhaitez la vivre plus sereinement.Un changement trop brutal pourrait créer une remise en circulation des toxines trop importante par rapport à la capacité d’élimina-tion des émonctoires et être à l’origine de symptômes désagréables comme expliqué dans le paragraphe précédent.Vous pouvez aussi faire le choix de vivre cette détoxination importante  : vous détoxinerez beaucoup d’un coup au lieu de détoxiner petit à petit.

Pour effectuer une transition en douceur• supprimer les aliments les plus toxiques : blé, sucre

raffiné, produits laitiers, additifs alimentaires, cuissons fortes,

• garder des pommes de terre et des légumes cuits

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à la vapeur, éventuellement quinoa et riz, mais ce dernier reste tout de même une colle pour les intestins,

• augmenter la part de fruits et légumes crus,• si les intestins sont trop sensibles aux fibres des

crudités prendre les légumes plutôt en jus,• introduire les jus, particulièrement les jus verts,

riches en minéraux. Ces derniers vont neutraliser l’excès de toxines remises en circulation. Lors d’une transition alimentaire il est conseillé de boire au moins 50 cl de jus vert par jour.

Lors d’une transition pas forcément contrôlée il peut être fréquent de voir apparaître des gaz et / ou de ne pas supporter les crudités car on sent que ça nous irrite les intestins.Cela est le signe que l’alimentation moderne nous a irrité les intestins, et a créé de la matière en stagnation dans les intestins qui se combine aux fruits et légumes et crée des gaz.A ce moment favorisez le jeûne matinal (j’en parle plus loin) et les jus.Pour les enfants le symptôme le plus courant est de grosses sorties de mucus pendant plusieurs jours. Cela peut durer, pour les cas les plus intoxiquer un mois ou plus. Mais globalement les enfants se retrouvent avec une vitalité incroyable rapidement, alors que les adultes ont beaucoup plus d’années d’intoxication et d’irritation des intestins derrière eux. Là il y a beaucoup de travail pour que le corps détoxine et se régénérer. Il faudra plus de patience.

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Les plantes médicinalesLes plantes médicinales peuvent aider à détoxiner et se régénérer pour ceux dont le corps est en difficulté.Je vous recommande celles de Thierry Casasnovas que vous pourrez trouver sur le site http://www.abcdelanature.com/, dans la rubrique « Mélanges en poudre VivreCru «Régénère» ».Pour info je ne gagne rien sur les ventes.Ces mélanges de plantes sont faits en les séchant à basse température et en les gardant dans leur intégralité (pas d’extrait). Ils sont spécia-lement conçus pour aider des fonctions ou des organes spécifiques.Ils vont agir à l’origine, afin de régler la cause du problème, comme je le disais : en aidant à détoxiner et régénérer. Ce ne sont pas des suppresseurs du symptôme.Le but est vraiment de se régénérer et de ne plus utiliser ses plantes par la suite.J’ai moi-même utilisé ces plantes et ressentie les effets régénéra-teurs.Je vous invite à lire et écouter les instructions de Thierry Casasnovas ici : http://vivrecru.org/les-plantesPour se lancer dans cette alimentation il est particulièrement recommander de prendre les mélanges de plantes appelés « les fan-tastiques », surtout si vos émonctoires principaux ne fonctionnent pas bien, ainsi que « inflestin » si vous avez vraiment les intestins irrités.Pour les cas les plus « graves », qui ne peuvent pas du tout manger de cru  à cause de l’état des intestins. Il faut absolument faire rentrer des nutriments dans le corps. Vous pouvez tenter le jus de pomme-carotte goutte par goutte, puis ensuite par demi-cuillère, puis cuillère et augmenter ainsi petit à petit en étant à l’écoute de votre corps quand vous sentez qu’il peut prendre plus. Le mélange « inflestin » sera également un grand ami pour vous.

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Des personnes ont réussi ainsi à régénérer la muqueuse intestinale et à repartir sur une bonne alimentation et retrouver une santé globale.

Échelle de détoxinationEn étant à l’écoute de notre corps, de nos réactions et en connaissant l’échelle de détoxination des aliments, on peut arriver à réguler la détoxination en fonction de ce que l’on recherche  : éviter les dé-toxinations trop fortes ou au contraire rechercher la détoxination quitte à vivre des moments désagréables.En fonction du travail nécessaire à la digestion d’un aliment, de son énergie électromagnétique, de ce qu’il contient et des besoins du corps, un aliment n’aura pas les mêmes effets détoxinants qu’un autre, et ceux-ci différeront d’une personne à l’autre.Plus le corps doit mettre d’énergie dans la digestion, moins il lui en reste pour la détoxination, et plus un aliment à une énergie électro-magnétique élevée, plus il sera détoxinant.Un aliment peut être très détoxinant pour une personne et pas vraiment pour une autre, et peut même être très détoxinant à un moment pour une personne et ne plus avoir cet effet à un autre moment pour cette même personne.Ceci s’explique par le fait que l’aliment contiendra ou non des nutriments dont le corps à particulièrement besoin pour détoxiner.Voici une liste, du moins détoxinant au plus détoxinant (sans tenir compte des besoins particuliers qui varient pour chaque personne et qui ne peuvent être connus qu’au moment où l’aliment est mangé ou peu après lorsque l’on peut constater une réaction) :1. pomme de terre et légumes vapeurs,2. produits complexes à digérer : sarrasin, légumineuses (mangés

souvent germés), produits gras et protéinés  : viande et œufs crus, oléagineux, olive, avocat, etc.,

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3. graines : de tournesol, de courge, etc.,4. légumes, graines plus digestes (alfalfa, luzerne, lin, …),5. fruits denses ou peu aqueux, appelés fruit doux : banane, datte,

etc.,6. fruits semi-acides, un peu plus aqueux : pêche, poire, pomme,

kiwi, etc.,7. fruits dits acides, les plus aqueux, notamment les agrumes et

particulièrement le citron8. les jus, du moins détoxinant au plus détoxinant : de légumes,

de fruits hors agrumes, d’agrumes, et de citron en particulier,9. remarque, les jus filtrés sont plus détoxinant,10. l’eau = jeûneLe respect des combinaisons alimentaires permet également de garder de l’énergie pour détoxiner. Nous verrons cela dans un paragraphe un peu plus loin.Faire un repas d’un seul type d’aliment sera plus détoxinant que faire un repas d’aliments différents (une personne moyenne pourra ainsi faire un repas de 5 à 7 bananes ou nectarines par exemple). Ceci s’explique car le corps à moins d’effort à faire pour la digestion. En effet, la façon de digérer varie pour chaque aliment.Puis manger un même type d’aliment sur une journée, plusieurs jours, semaines ou mois sera d’autant plus détoxinant. On appelle cela une mono-diète. Pas de panique, nous faisons des stocks de nutriments pour plusieurs semaines. Une mono-diète ne devrait pas créer de carences.Le respect des rythmes du corps, permet à celui-ci d’économiser son énergie et de la mettre au service de la détoxination : avoir un sommeil de qualité, jeûne matinal, manger quand on a faim et en étant au calme, etc.

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Jeûne matinal et fausse faimL’un des cycles du corps est d’être en phase d’élimination d’environ 22 h à 12 h, puis en phase d’assimilation de 12 h à 22 h. Cela varie bien sûr en fonction de chaque personne et de nos besoins.Par exemple une femme allaitante et un sportif pourront facilement manger à 10 h.Si l’on mange le matin cela prend beaucoup d’énergie au corps. Celui-ci n’arrive plus à éliminer correctement, mais n’est pas complètement non plus dans l’assimilation puisque ce n’est pas le moment correspondant au cycle.En mangeant dans la phase d’assimilation, l’attirance pour les aliments dont on a besoin est beaucoup plus forte (voir paragraphe « être à l’écoute de ses sensations ») et le corps digère et assimile beaucoup plus facilement et efficacement : on mange moins et l’on assimile plus. L’énergie utile à la digestion est plus faible, laissant plus d’énergie pour nos autres activités.Certains d’entre vous diront « Oui, mais moi le matin quand je me lève j’ai faim ! ».Il s’agit en fait d’une fausse faim. Si vous buvez bien cette sensation devrait passer.Cette fausse faim est en fait la sensation des toxines remises en circulation pendant la nuit. Boire de l’eau permet de diluer tout ça et de favoriser l’élimination vers le milieu extérieur.

Fausse faim• bouche amère, pâteuse, sèche, mauvaise haleine• mal de tête, vertige, malaise• mauvaise humeur, pessimisme, esprit vaseux, indécision• fatigue, sommeil

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Vraie faimsensation agréable avec bouche propre, pleine salive, avec un petit creux dans l’estomac et une demande diffuse dans tout le corps de la nourriture.

L’intérêt des jusOn peut diviser un aliment en trois parties : l’eau, les nutriments, et les fibres (il y a les fibres solubles, et les fibres insolubles).Dans un jus, on ne retrouve que l’eau et les nutriments, ainsi que les fibres insolubles.Pour faire des jus de fruits et de légumes on utilise un extracteur de jus ou « juicer », ou presse agrume pour les agrumes bien sûr. Il en existe de deux types : les centrifugeuses qui tournent rapidement et les extracteurs de jus à vis qui tournent plus lentement. Ces derniers font des jus de meilleure qualité. De plus les légumes feuillus ont du mal à passer dans les centrifugeuses et passe bien dans les extracteurs.

Pourquoi les jus ?

Les jus sont particulièrement intéressants pour amener une nutrition massive au corps qui a été sous-nutrit pendant plusieurs années.Plus spécifiquement les jus verts, riches en minéraux, pour les personnes en forte détoxination et les personnes qui ont besoin de se reminéraliser (fracture, entorse,…).

Qu’est-ce qu’un jus vert ?

Un jus vert est un jus fait à base de verdure : salade, épinards, persil, plantes sauvages, blettes, céleri branche, etc.

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En général on met aussi d’autres fruits ou légumes (pomme et / ou carotte en général) avec, car du jus vert pur est assez fort, surtout quand on n’a pas l’habitude.Si vous ne consommez pas le jus tout de suite après l’avoir fait ou que vous le buvez dans la demi-journée ou plus, il est conseillé de rajouter du jus de citron pour la conservation (au moins un demi pour 0,5 litre de jus). Vous pouvez conserver le jus au frais c’est encore mieux.L’idéal, pour profiter de tous les bons nutriments et de l’énergie électromagnétique du jus, est de le boire dès l’extraction. Si ce n’est pas le cas ce sera tout de même très bénéfique pour vous.Il est recommandé de ne pas conserver le jus plus de 3 jours.

Être à l’écoute de ses sensationsCette nouvelle façon de s’alimenter ébranle toutes les habitudes (3 produits laitiers par jour, une portion de féculents, de la viande, les portions, les horaires de repas, etc ;) et vous pouvez vous retrouver un peu désemparé, sans repères pendant quelques temps.Vos nouveaux repères dans cette nouvelle vision de l’alimentation et de la santé seront vos propres sensations :• mangez quand vous avez faim : vous pourrez manger toute la

journée, comme ne faire qu’un seul repas ou ne pas manger dans une journée,

• mangez tant que vous avez faim : ne vous forcez pas à finir une assiette si vous n’avez plus faim, et si vous avez encore faim, resservez-vous,

• mangez ce par quoi vous êtes le plus attiré.Il faut savoir que les besoins du corps varient au cours de la journée et au cours des jours, des semaines et des mois. Cela se traduit par des goûts qui changent et des sensations de faim plus ou moins importantes selon les moments.

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Cela n’est pas forcément facile, surtout lorsque nos habitudes ali-mentaires nous ont déconnectées de nos sensations, et ce depuis des années. Mais soyez patient, cela revient.

Soyez à l’écoute de vos sensations

• l’attirance : favorisez les aliments par lesquels vous êtes le plus attirés (vue, odorat, goût),

• l’arrêt : lorsque vous mangez un aliment soyez attentif au goût, au bout d’un moment celui-ci devient moins attrayant, cela peut être après deux bouchées ou 1 kg voir plus, cela dépend de vos besoins. Si vous sentez l’arrêt pour un aliment mais que vous avez encore faim (sensations d’arrêt et de faim sont différents !), passez à un autre aliment par lequel vous êtes le plus attiré,

• le dépassement  : lorsque vous dépassez la dose d’un aliment dont votre corps n’a plus besoin, vous pouvez observer différentes sensations ou réactions de votre corps. Votre bouche peut piquer ou saigner, vous pouvez vous mordre, éternuer ou même vous couper ou faire tomber l’aliment ou le couvert.

Différentes raisons de manger cru• pour respecter son corps,• pour améliorer sa santé  : des symptômes les plus légers aux

symptômes les plus lourds,• pour améliorer ses performances sportives,• pour trouver son poids santé,• en cure de détox ou de vitalité,• pour essayer un autre régime alimentaire.

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Différentes façons de manger cru• 100 % cru ou non• végétalien / végétarien ou non• graines germées ou non• 100 % « instincto » (à l’écoute de son instinct, aliments manger

un par un, pas de mélanges) ou non• crusine plus ou moins présentes et / ou élaborées• plus de fruits ou de légumes• plus ou moins d’oléagineux• bio ou non• etcIl y a autant de régimes alimentaires que de personnes  : ne vous mettez pas dans une catégorie. Et avec le temps votre manière de vous alimenter changera naturellement. Soyez à l’écoute de vos besoins, tant physiques qu’émotionnels.

Attention – Faux crusA savoir : certains produits qu’on penserait crus ne le sont en fait pas. Beaucoup d’entre eux sont utilisés dans des recettes crues ; ce ne sont donc pas des recettes 100 % crues.Si vous avez un doute sur un produit et que vous souhaitez savoir s’il est vraiment cru ou pas, il vous suffit d’appeler le fabriquant.Voici une liste (certainement non exhaustive) de ces aliments, dans l’ordre alphabétique :• agar agar : gélifiant issu d’algue bouillie,• algues : séchées à haute température ; mais on peut en trouver

des crues (orkos) ou aller en récolter soit même,

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• arachide / cacahuète : on en trouve des crues dans les magasins exotiques (les africains les font chauffées eux-mêmes),

• cacao : celui en vente en magasin n’est pas cru ; mais on peut trouver des fèves de cacao et de la poudre de cacao crue sur internet ou dans des grands magasins bio,

• caroube  : souvent utilisé en crusine en remplacement du cacao. Attention, celui vendu en magasin bio n’est pas cru, sauf indication ; mais on peut trouver du cru sur internet,

• épices : cuits / pasteurisé,• flocons d’avoine : précuits à la vapeur très chaude pour mettre

l’avoine en flocons. Possible d’en faire soit même cru avec une floconneuse,

• fromage au lait cru : le fromage se fait en plusieurs étapes. Dans celui au lait cru, du lait cru est donc utilisé pour la première étape au lieu de lait cuit, mais dans les étapes suivantes il y a des processus de cuisson, donc le fromage n’est pas cru !

• fruits séchés : figues, abricots, banane, ananas, … Ils sont gé-néralement séchés à haute température donc un peu cuit. On peut en trouver en vente qui ont été séchés à basse température (moins de 43°C, idéalement moins de 41°C) ou les faire soi-même,

• gomasio : fait à partir de sésame grillé,• les huiles ne sont pas crues sauf si elles sont extraites de

première pression à froid,• l’huile / crème de coco : idem,• levure de bière, germe de blé : pasteurisé,• miel : seul les miels extraits à froid sont crus ; c’est assez rare

mais on en trouve. En général cette mention est indiquée sur le pot, car cela en fait un miel de meilleure qualité,

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• miso (condiment japonais contenant du soja) : le soja est cuit,• moutarde,• noix de cajou : chauffées pour enlever la peau ; mais on peut en

trouver des crues chez Orkos (orkos.fr),• noix de macadamia : également chauffées,• pain essen : pasteurisé,• pâte de datte en magasin : chauffée pour mettre les dattes en

bloc. Vous pouvez en avoir de la crue en la faisant vous-même avec des dattes qu’il faudra donc dénoyauter,

• pistaches : généralement pas cru, mais on peut en trouver des crue,

• pruneaux : ils sont séchés à haute température,• shoyu ou soyu (sauce de soja au blé) et tamari (sauce de

soja sans blé) : le soja est cuit. Attention : dans les sauces bon marché trouvées en supermarché on trouve souvent de fortes concentrations de produits chimiques toxiques, tels que les 3-MCPD, les furanones et les chloropropanes,

• sirop d’érable : cuit,• sucre : le seul sucre cru et physiologique (à part le fait que ce ne

soit pas un aliment complet mais transformé) est le rapadura séché au soleil  : il s’agit de jus de canne à sucre dont on fait évaporer l’eau. Attention : certain rapadura vendu sont séchés par cuisson ou séchage à très haute température.

• tahin (crème de sésame) : celle trouvée en magasin est cuite ; vous pouvez en faire vous-même pour qu’il soit cru,

• vanille : cuit,• vinaigre : celui trouvé en magasin est pasteurisé ; vous pouvez

en trouver parfois du cru et vivant en magasin bio et chez quelques producteurs  : la mère n’est pas noire et est encore vivante. Attention à ne pas l’exposer au soleil trop longtemps, ce qui tuerait la mère et elle deviendrait noire.

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Autre à savoir > les olives : elles sont bien crues ; mais elles sont généralement récoltées non mûres. Les olives vertes sont obligatoi-rement pas mûres. Elles sont trempées dans une saumure à base de sel, épices et parfois produits chimiques.Attention ! Certains aliments, même crus, peuvent contenir des agents de conservation.Tous ces produits sont souvent utilisés en petites quantités, donc c’est pour ça qu’ils sont acceptés par beaucoup de « crudivores ». Mais finalement toute ces petites choses ajoutées l’une à l’autre ça ne fait pas si petit... Si vous voulez avoir une alimentation la plus physiologique possible c’est important d’avoir conscience de tout cela.

Les combinaisons alimentairesComme je le disais plus haut, respecter les combinaisons alimen-taires permet de garder de l’énergie pour détoxiner. En effet la digestion est plus facile avec des aliments compatibles, et manger des aliments non compatibles peut occasionner des troubles, comme des gaz notamment.Pour déterminer les « bonnes et mauvaises » combinaisons nous classerons les aliments en trois catégories :• les fruits qui se digèrent rapidement• les légumes, qui se digèrent un peu moins rapidement• les aliments riches en gras et protéinés, qui se digèrent plus

lentement (viande, œuf, graines, avocat, olive, …)Il est déconseillé de mélanger fruits et aliments riches en gras et protéines.Les légumes peuvent se manger avec des fruits ou avec des aliments riches en gras ou protéines.

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Éviter de mélanger des aliments gras avec des aliments protéinés : c’est soit l’un, soit l’autre.Les pastèques et melons eux se mangent toujours seuls.Voici donc les grandes lignes pour respecter les combinaisons ali-mentaires. Mais on peut aller encore plus loin dans le respect des combinaisons alimentaires  : ne pas manger de légumes avec des fruits et respecter les sous-catégories de fruits :• acides : notamment les agrumes• semi-acides : nectarines, poires, etc.• doux : banane, datte, etc.C’est à dire manger les fruits acides entre eux, les fruits semi-acides entre eux, idem pour les fruits doux.Tout ceci n’est pas forcément à prendre au pied de la lettre. Faites vos expériences, et fiez-vous toujours à vos sensations !Une combinaison peut occasionner des désagréments à une personne et pas à une autre. Elle peut aussi vous occasionner des désagréments à un moment puis pas à un autre.Les moments où certaines mauvaises combinaisons peuvent bien ou mieux passer sont notamment lorsque l’on a des gros besoins : sportif, femme enceinte, enfant en croissance.

ApprovisionnementVoici quelques astuces pour avoir des fruits et légumes moins chers :• Repérer les arbres fruitiers chez les particuliers : souvent

ils sont pleins et les fruits restent au sol, les gens ne les mangent pas ou très peu ! Il suffit de leur demander, par exemple : «je passais par là et j’ai remarqué ce magnifique arbre fruitier dont les fruits tombent par terre, serait-il possible que j’en récupère  ?». Souvent les personnes sont d’accord, sinon vous pouvez proposer 1€ le kilo par exemple.

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Mettre des annonces qui expliquent que vous recherchez des fruits de saisons chez des particuliers, vous pouvez proposer 1 € le kilo.

• Être attentif dans les parcs ou petits coins sauvage : parfois on y trouve des fruitiers.

• Faire les fins de marchés  : vous pouvez y négocier facilement les prix. Et lorsqu’il est fini, récupérer certains fruits et légumes qui sont jetés car trop mûr pour être vendus, mais qui peuvent quand même se manger. Ce système fonctionne surtout pour les marchés non bio.

• Dans les magasins bio ou primeurs  : on trouve parfois des produits plus ou moins avancés qui sont vendus en promo. S’ils ne sont pas mis en avant demandez si c’est possible de récupérer des produits et qu’on vous fasse un prix. Et si vous prenez un carton entier en général on vous fait un prix : - 5 % ou – 10 %, voire plus, demandez.

• Se regrouper  : achetez à plusieurs pour avoir des prix chez le grossiste, le producteur ou même dans les magasins revendeurs.

• Aller directement à la ferme ou au verger : on peut trouver des pommes bio à 1,60 € par exemple  (attention : pensez à calculer le prix de revient du déplacement).

• Cultiver  : si vous n’avez pas votre propre jardin, vous pouvez peut-être accéder à des jardins partagés

• Ramasser les plantes sauvages pour les faire en salade ou en jus : la mauve, le pissenlit, les orties, le plantain,...

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Gestion des stocksSi vous achetez pour plusieurs jours de grandes quantités de fruits et légumes il va falloir gérer et surveiller les stocks :• videz toujours les cartons / sacs et étalez les fruits et légumes

sur une seule couche afin de bien les voir et de les laisser respirer,

• rangez-les selon leur maturité  : très très mûr (à manger de suite), très mur (à manger rapidement), peu attendre, à faire mûrir. Vous éviterez ainsi beaucoup de perte,

• conservation  : entreposez-les dans un endroit frais pour une meilleure conservation (cave, garage, cellier, frigo,…).

• maturation : répartissez-les entre des endroits plus ou moins chaud de votre maison ou d’une pièce, afin qu’ils mûrissent à des vitesses différentes et ne pas les avoir tous mûrs en même temps. Par exemple dans une pièce il fait toujours plus chaud en haut vu que la chaleur monte et le froid descend. Vous pouvez aussi utiliser rampe d’escalier pour faire mûrir à des vitesses différentes,

• particularités  : les bananes doivent être stockées à au moins 14,5°C et mûrissent plus rapidement dans un endroit chaud et humide (vous pouvez par exemple les mettre dans un sac fermé ce qui créera un milieu humide). Les kakis mûrissent au frais. Vous pouvez faire mûrir les kiwis en les mettant en présence de pommes.

• laisser les fruits respirer  : pour les fruits genre nectarines, qui sont rangés individuellement dans un plastique alvéolé : enlever celui-ci car cela empêche les fruits de respirer. Si vous ne le faites pas vous risquez d’avoir des surprises : en regardant vous penserez que les fruits sont en bon état mais en dessous, ça pourrit !

• vérifiez votre stock idéalement 2 fois par jour : le matin et le soir. Retournez rapidement les fruits pour voir dans quel état

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ils sont, et changez-les de catégorie au besoin (à manger de suite, à manger rapidement,...)

Les accessoiresVous serez certainement amené à couper beaucoup de fruits et de légumes si vous choisissez d’aller vers ce nouveau type d’alimenta-tion. Quelques ustensiles vous faciliteront grandement la vie :• Une planche à découper et un véritable couteau à cuisine  :

je vous conseille une planche en plastique alimentaire, le bois ayant tendance à prendre certaines odeur (oignons, agrumes, ...) et à moisir si on sèche mal la planche.

• Les couteaux en céramique sont également très pratiques.• Un mixeur et / ou un blender : très utilisés pour la crusine.• Un mini-blender ou mini-mixeur pour faire des sauces ou

petites portions.• Une centrifugeuse pour les jus, ou un extracteur de jus pour

des jus de meilleure qualité.• Un presse-agrumes électrique si vous faites beaucoup de jus

d’agrumes.• Pour faire de la crusine plus élaborée vous pourrez avoir

besoin :• d’un déshydrateur,• d’un moulin à café électrique,• de l’embout, appelé «  flan  », pour faire les poudres et pâtes,

vendu avec l’extracteur de jus,• d’un spiralizer pour faire des spaghettis de courgette• d’emporte-pièces.

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A retenirNous sommes FRUGIVORES, nous sommes faits pour manger principalement des FRUITS et de la VERDURE.L’alimentation moderne apporte des toxines qui s’accumulent dans le corps, ce qui créé des maladies. De plus celle-ci est pauvre est nutriments.Selon la loi d’homéostasie  : «  tout corps tend vers son état de pleine santé si on ne lui nuit pas et qu’on lui apporte les bonnes conditions. »Arrêter l’alimentation inadaptée va permettre au corps de se détoxiner, et apporter la bonne nourriture va lui permettre de se régénérer.Faire un état des lieux de ses émonctoires, permettra de savoir où l’on en est et de mieux gérer les réactions du corps en naviguant entre transition alimentaire douce ou radicale.La connaissance de l’échelle de détoxination et des combinaisons alimentaires vous aidera aussi dans cette transition alimentaire et dans la compréhension et la gestion de vos réactions de détoxina-tion.La pratique du jeûne matinal et des jus verts permettra à votre corps d’optimiser la détoxination, tout en la vivant de manière douce. Les jus verts vous apporteront les nutriments nécessaires au bon fonctionnement et à la régénération de votre corps.Cette nouvelle alimentation demandera certainement de nouveaux accessoires, ainsi que des nouvelles habitudes d’approvisionnement et de gestion des stocks.

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Et je finirai en disant : chacun est différent !A chacun ses raisons de manger cru.A chacun sa façon de manger cru. (Faites attention, certains aliments qu’on pourrait penser crus ne le sont pas.)Fiez-vous à vos sensations : attirance, arrêt, dépassement – heure des repas, quantités mangées, …

Et surtout, ne me croyez pas, expérimentez !

Les témoignages nous inspirent pour faire nos propres expériences.C’est pour cette raison que je souhaites vous offrir une série de 10 témoignages incroyables de santé boostée grâce à cette alimenta-tion!Pour cela je vous invite à aller sur mon site http://hygienedevie.fr et à remplir le formulaire en question.

PARTIE 2

LES RECETTES

Petites précisions : « recettes salées » ne veut pas dire que j’ai mis du sel dedans et « sucrées » ne veut pas dire que j’ai mis du sucre dedans. Globalement cela signifie que les recettes contiennent des légumes pour celles « salées » et des fruits pour celles « sucrées ».

Légende :

= rapide et / ou avec peu d’ingrédients

= un peu plus de préparation

= réalisation qui prend beaucoup de temps et / ou

utilisant des techniques particulières

cc = cuillère à café

CS = cuillère à soupe

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RECETTES SALÉES

Crèmes et pâtés

Ils peuvent être consommés seuls pour une collation, ou pour accompagner des légumes (qu’ils soient préparés en salade ou natures en bâtonnets et rondelles).Ceux-ci sont très gras (car ils contiennent des noix de cajou), il est donc recommandé de ne pas en manger trop régulièrement, à moins que vous en ressentiez un réel besoin.

Remarque : Les noix de cajou qu’on trouve dans les magasins (bio ou non) ne sont pas crues, car elles sont chauffées pour que la peau soit enlevée plus facilement. Vous pouvez tout de même en trouver des crues chez le fournisseur Orkos (http://orkos.fr).

Recettes salées

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Crème d’épinard

150 g d’épinards

100 g de noix de cajou

100 g de courgette (épluchée si elle n’est pas bio)

jus d’un citron

une gousse d’ail

100 ml d’eau

Mixer le tout, au mixeur ou au blender, jusqu’à obtention d’une crème

homogène.

Recettes salées

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Crème de patate douce150 ml de jus de patate douce (correspond environ à une patate douce de 250 g)

obtenu avec une centrifugeuse ou un extracteur de jus

150 g de noix de cajou

1 cc de jus de citron

Une gousse d’ail ou non selon les goûts.

Mixer le tout, au mixeur ou au blender, jusqu’à obtention d’une crème

homogène.

Recettes salées

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Pâté champignon-algue

150 g de noix de cajou

150 g de champignons de Paris

1 gousse d’ail

1 cc de jus de citron

1 CS bombée d’algues nori en paillettes

Mixer le tout à l’aide d’un mixeur, ou broyer le tout en utilisant la fonction

broyeur de l’extracteur de jus. Ne pas utiliser de blender.

Recettes salées

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Condiment

Pesto sans fromage, sans huile, ni sel

65 g de feuilles de basilic (environ 2 bouquets)

50 g de noix de cajou

40 g de courgette

une petite gousse d’ail

jus d’un citron

90 ml d’eau si vous utilisez un blender

Mixer le tout au mixeur ou au blender, ajouter 90 ml d’eau dans ce cas.

La texture sera différente, plus ou moins épaisse mais cela ne changera

pas le goût.

Recettes salées

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Autres préparations

Salade de champignonsPeut convenir pour une entrée pour une personne

���I�FG�EJCORKIPQPU�FG�2CTKU�GP�NCOGNNGU�ſPGU�GPX����EJCORKIPQPU�pas trop gros)

WP�ſNGV�FG�LWU�FG�EKVTQP½ cc bombée de persil haché

½ cc bombée d’échalote (ou d’oignon) hachée

3 tomates cerise coupées en 8

WP�ſNGV�FŏJWKNG�FŏQNKXG

Recettes salées

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Salade de céleri

Cette salade atypique est très riche en minéraux. C’est une salade rafraî-

chissante, qui réveillera vos papilles !

Par personne, pour une petite collation ou une petite entrée

(sur l’image il s’agit d’une salade de céleri pour plusieurs personnes)

2 tiges de céleri branche coupées en morceaux d’environ 5 mm

1 tomate en dés

2 lamelles de 1 cm de large de poivron rouge ou jaune coupées en

morceaux d’environ 5 mm

Recettes salées

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Pomme kiwi salé

Cette autre recette atypique vous surprendra grâce à son goût sucré

salé :

En même quantité : kiwi et pomme en dés entre 5 mm et 1 cm.

4GEQWXTKT� FŏWP� ſNGV� FG� XKPCKITGVVG� JWKNG� FŏQNKXG� GV� XKPCKITG�FG� EKFTG�GP�même quantité et poivre, éventuellement sel de mer)

Recettes salées

47

Rouleaux au cumin

Rouleaux

6QOCVGU�OKZÃGU��ÃVCNÃGU�UWT�WP�ſNO�URÃEKCN�RQWT�FÃUJ[FTCVGWT�UWT�WPG�couche d’environ 2 mm. Faire tourner pendant environ 15 h à 41°C maxi-

mum.

Pour un déshydrateur de type excalibur : 3 à 4 tomates mixées à étaler

sur un plateau puis, une fois déshydraté, couper en 6 rectangles qui fe-

ront chacun un rouleau. Selon la taille voulue des rouleaux vous pouvez

bien sûr couper plus ou moins de rectangles.

Assemblage

Placer un rectangle à plat sur la table, le côté le plus court face à vous.

Diviser la garniture en six, poser chaque partie en haut du rectangle (ou

en bas) et enrouler.

Recettes salées

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Les recettes de jus à base de légumes

pomme carotte : simple et très bon, une bonne base pour ajouter

d’autres ingrédients,

jus vert : avec une base de pomme carotte, ajouter de la verdure selon

vos envies et ce que vous avez à disposition : salade, épinard, céleri,

concombre, courgette, plantes sauvages, persil (pour ces deux derniers

ingrédients, les introduire petit à petit, jour après jour), etc.

jus original quatre quarts : pomme, concombre, betterave, fenouil envi-

ron en quantité à peu près identique.

Recettes sucrées

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RECETTES SUCRÉES

Crème poire-banane

Mettre une poire pour une banane et mixer le tout jusqu’à obtention d’une

crème homogène.

Variante : rajouter une datte pour une poire (si les dattes sont sèches, les

réhydrater en les trempant dans l’eau environ une demi-journée)

Recettes sucrées

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Salade de fruits aux quatre couleurs

Couper en petits dés et en quantité identique : kiwi, framboise, orange,

poire. Une fête pour les yeux et les papilles !

+

Recettes sucrées

51

Crème noisettes-figues120 g de noisette en poudre

300 ml d’eau

��ſIWGU�UÂEJGU�TÃJ[FTCVÃGU�CW�OQKPU�WPG�FGOK�LQWTPÃG

Laisser tremper la poudre de noisette dans l’eau au moins 15 min puis

ſNVTGT�RQWT�QDVGPKT�WP� NCKV� FG�PQKUGVVG��/KZGT�CXGE� NGU�ſIWGU� SWG�XQWU�aurez pris soin d’équeuter au besoin).

8QWU�RQWXG\�FQUGT�NC�SWCPVKVÃ�FG�ſIWGU�GV�FG�NCKV�FG�PQKUGVVGU�GP�HQPEVKQP�de vos goûts et de la texture que vous souhaitez obtenir.

8QWU�RQWXG\�ÃICNGOGPV�ſNVTGT�EGVVG�ETÂOG�RQWT�GPNGXGT�NGU�RGVKVGU�ITCK-PGU�FG�ſIWGU��RQWT�QDVGPKT�WPG�VGZVWTG�RNWU�CITÃCDNG�GP�DQWEJG�

Recettes sucrées

52

Délice de pommespour une pomme de taille moyenne, variété plutôt sucrée

WPG�ſIWG�UÂEJG�TÃJ[FTCVÃG�GP�NCKUUCPV�VTGORGT�FCPU�NŏGCW�CW�OQKPU�une demi-journée et facilement jusqu’à 24 h) coupée en morceaux

d’environ 5 mm

1 CS de noisette en poudre

1 cc de cannelle en poudre

éventuellement une cc de miel (moi j’aime bien avec celui au sarrasin)

Râper grossièrement la pomme et mélanger avec les autres ingrédients.

Recettes sucrées

53

Wraps pommes-kakis

pour une portion de délice de pomme (voir recette précédente)

2 à 4 crêpes de kakis faites en déshydratant, pendant au moins une nuit

à 41°C, des kakis bien mûrs écrasés (sans la peau) sur une épaisseur

entre 2 et 4 mm

Enrouler tout simplement le mélange à la pomme dans la crêpe de kaki.

Recettes sucrées

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Galettes au citron ou à l’orange

Ingrédients pour un plateau de déshydrateur excalibur (24 galettes)

500 g d’amandes en poudre

130 g de dattes dénoyautées à mettre en pâte

2 grosses bananes = 160 g sans la peau (env. 200 g avec peau)

zestes de deux citrons ou d’une grosse orange

Diviser les ingrédients en deux et mélanger chaque moitié séparé-OGPV�CſP�SWG�NGU�\GUVGU�UQKGPV�DKGP�OÃNCPIÃU��UQKV��

• 2 x 250 g d’amandes

• 2 x 65 g de dattes

• 2 x une grosse banane

• 2 x zeste d’un citron ou d’une demie orange

Mélanger d’abord les zestes avec la poudre d’amande, puis ajouter la

banane et la pâte de datte. Malaxer jusqu’à obtention d’une pâte homo-

gène.

En faire un boudin, puis le diviser en six parts (diviser en deux parts

égales, puis chaque part en trois) puis en 2 dans la longueur. Vous vous

retrouvez donc avec 12 parts.

Recettes sucrées

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Avec chaque part formez une galette avec vos mains d’environ 5 mm

d’épaisseur.

Après avoir reproduit la même chose une deuxième fois vous vous re-

trouvez avec 12 galettes x 2 = 24 galettes sur un plateau.

Mettre au déshydrateur à 41°C environ 18 h.

Recettes sucrées

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Barres dattes-amandes-banane

Ingrédients pour un plateau de déshydrateur excalibur (8 x 4 barres)

340 g d’éclats d’amandes : fait en mixant quelques secondes au mixeur

ou au blender

570 g de banane (sans la peau)

290 g de dattes dénoyautées, coupées en morceaux de moins d’1 cm

Mélanger les ingrédients à la main en écrasant les bananes.

Séparer votre mélange en 4 : chaque part représente une ligne de 8

barres. Avec l’équivalent d’une grosse cuillère à soupe former une barre

sur le plateau. Disposer vos barres de manière à laisser le moins d’es-

RCEG�RQUUKDNG�CW�PKXGCW�FGU�DQTFU�FW�RNCVGCW�GV�GPVTG�EGNNGU�EK��CſP�SWG�tout puisse rentrer sur un plateau.

Placer au déshydrateur à 41°C, 12 à 18 h. Le temps dépendra princi-

palement des dattes, si elles étaient moelleuses ou sèches, et si vous

souhaitez des barres plutôt croustillantes ou moelleuses.

Recettes sucrées

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CONSERVATION : les galettes et barres déshydratées peuvent être gar-

dées plusieurs semaines ; idéalement dans un endroit bien au sec ou

dans des sachets ou boîtes sous vide.

Recettes sucrées

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Boules festives35 g de noix de cajou en poudre

35 g de noisettes en poudre

Remarque : vous pouvez utiliser aussi des amandes en poudre.

80 g de dattes moelleuses, à mettre en pâte si possible

Pour faire les poudres de noix vous pouvez utiliser un mixeur, un blender

(éviter de remplir le blender de noix au-delà de 1 cm au-dessus des

lames, sinon ça ne mixera pas bien) ou la fonction broyeur de l’extracteur

de jus.

Bien mélanger et malaxer le tout. Faire un boudin et couper en autant de

morceaux que vous souhaitez de boules : plus vous ferez de boules et

plus elles seront petites. En 6 ou 8 cela fera des boules de taille moyenne

pour des bouchées gourmandes.

Pour varier les plaisirs vous pouvez rouler ces boules dans de la poudre

de cannelle, de caroube, de cacao, ou dans des zestes d’orange ou de

citron.

Recettes sucrées

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Boissons

Smoothie orange-banane

Passer au blender (ou au mixeur si vous n’en avez pas), l’équivalent

d’une banane pour le jus d’une orange.

Ce smoothie est un classique. En fonction de vos envies et de vos goûts

mettez plus ou moins de bananes ou de jus d’orange.

Jus melon-vanille-gingembre

Passer à l’extracteur de jus un melon avec la peau (s’il est bio), 1 cm de

IQWUUG�FG�XCPKNNG�GV�WPG�ſPG�NCOGNNG�FG�IKPIGODTG��2CUUGT�NC�XCPKNNG�GV�le gingembre au milieu, entre deux passages de melon dans la machine.

Pastèque-basilic ou menthe

Pour l’équivalent d’une pastèque, passer dans l’extracteur l’équivalent

d’un brin de basilic ou de menthe.

Rajouter éventuellement un peu de gingembre selon vos goûts.

Jus très rafraîchissant pour l’été !

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PARTIE 3

COMPLÉMENTS D’INFORMATION

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MON HISTOIRE

Au début de mon enfance j’étais régulièrement malade, un peu comme la plupart des enfants, mais j’avais particulièrement des problèmes d’acnés et d’eczéma.A 5 ans mon père découvre les problèmes de santé liés aux produits laitiers. Ces produits se voient donc supprimés en bonne partie de mon alimentation et mes problèmes d’angine et eczéma disparais-sent.A 6 ans ma mère devient végétarienne, et je ne mange presque plus de viande.Malgré cela je continue toujours à avoir quelques petits problèmes de santé – notamment maux de ventre, gastro tous les ans, douleur aiguë au niveau de la poitrine, début de douleurs aux articulations, problèmes vaginaux, plaques rouges et démangeaisons au contact prolongé de l’eau, pellicules, cuir chevelu qui gratte, etc. –, avec un pic à l’adolescence avec notamment des problèmes de concentra-tion et de dépression.Depuis le début de mon adolescence je suis en réflexion sur l’ali-mentation et la santé. Je me dis que ce n’est pas normal d’avoir tous ces maux, que l’on n’a pas été fait pour être malade comme ça.Vers mes 17 ans, mon père me parle des problèmes du gluten (contenu dans le blé), mais je suis trop « accro » au pain et autres pour arrêter ne serait-ce que quelques jours pour voir les effets.A 18 ans je lis le livre « L’alimentation ou la 3ème médecine », du Dr Jean Seignalet. Je trouve là pas mal de réponses et me met à cette alimentation naturellement.En 2 mois je perds quelques kilos superflus (que je n’arrivais pas à perdre avant, même en faisant du sport) et me retrouve avec une vitalité que je n’ai jamais ressentie ! Et ne ressens plus tous les maux que je pouvais avoir avant.

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Je décide de faire médecine pour pouvoir aider les gens, mais ne vais pas plus loin que la première année.

Suite à une rupture je replonge dans l’alimentation moderne.J’alterne entre les 2 alimentations pendant 3 ans jusqu’à la rencontre de mon futur compagnon, crudivore depuis 10 ans à ce moment.Celui-ci m’aide à me maintenir dans l’alimentation crue et ma grossesse me motive dans ce sens.Je crée le groupe Facebook « Crudivores francophones », car alors il n’existe que des groupes anglophones.En 2012 je découvre les vidéos de Thierry Casasnovas et trouve dans son discours exactement ce que je pense et ressens  ! Et j’en apprends encore plus. Je suis toutes ces vidéos pendant plusieurs mois et participe à son premier stage d’été.Depuis j’ai eu un deuxième enfant et me maintient à une alimen-tation quasiment 100 % crue et bio, je suis en bonne santé. Je me passionne pour la crusine, donne des conférences sur le sujet, organise des repas partagés, des commandes groupées au grossiste bio et conseils des gens pour une transition alimentaire adaptée à chacun.Mes enfants sont crudivores et n’ont quasiment jamais été malades.Vous pouvez retrouver mon témoignage vidéo sur mon compte YouTube « Hygiène De Vie ».

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MES PRESTATIONSActuellement, je propose mes prestations principalement dans le Tarn, et occasionnellement sur les régions de Toulouse et Béziers. J’étudie toute demande sur d’autres régions, n’hésitez pas à me contacter.

Coaching personnaliséEn personne ou par audio/vidéoconférence (téléphone ou Skype).Pour une meilleure hygiène de vie globale, et notamment pour aller vers une alimentation plus saine.Pour retrouver un poids santé, se sentir mieux physiquement et mentalement, améliorer vos relations et votre communication avec les autres (famille, amis, enfants, collègues, conjoint(e), …).Je propose également des conseils en ce que j’appelle « parentage instinctif  »  : allaitement, portage, importance de répondre aux besoins de l’enfant, communication bienveillante, ...

Organisation de repas crus• Repas partagé• Organisation de repas à votre domicile• Préparation de buffet pour vos événements

ConférencesJe me déplace pour venir donner des conférences, sur le potentiel du corps humain et sa faculté à revenir de lui-même vers sa pleine santé lorsqu’on lui donne les bonnes conditions, notamment une alimentation adaptée.Tarif à définir en fonction du nombre de personnes et des frais éventuels de location de salle.

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Atelier crusine et stagesJe peux organiser sur demande des ateliers crusine, jus, déshy-dratation, ainsi que des stages ou séjours sur un week-end ou une semaine pour des mono-diète, cure de jus ou simplement découvrir l’alimentation vivante corrélée à une hygiène de vie globale.

AccueilJe vous accueille pour des séjours personnalisés, avec la possibilité de vous faire coacher :• découverte de l’alimentation crue• cure de détoxination ou cure vitalité• cure de jeûne hygiéniste• découvrir la région, passer des vacances crues• pratique de sonmudo (pratique zen coréenne)

Je n’ai pas encore de lieu permanent.Allez voir mon site pour savoir où je peux vous accueillir et en savoir plus sur mes prestations.

CONTACTSolange Aimé

Tel. : 06 82 46 43 95E-mail : hygienedevie.globale@gmail.com

Site : http://www.hygienedevie.fr

65

ASSOCIATION PLUS DE CRUCréée le 8 juillet 2013But principaleEn France et francophonie :• Sensibiliser et proposer des solutions pour ramener plus de cru

dans l’alimentation des gens.• Promouvoir et développer l’alimentation physiologique.• Faciliter, sur les plans pratique et financier, l’accès aux fruits et

légumes de qualité.But secondaire : sensibiliser à une hygiène de vie globale naturelle.

Pourquoi adhérer à l’association ?• vous souhaitez qu’il y ait plus de restaurants, traiteurs crus, bar

à jus, snack et autres commerces de produits crus en France,• vous souhaitez soutenir notre démarche  : faire connaître

l’alimentation physiologique, aider les gens à manger plus sainement et à leur donner envie,

• vous souhaitez participer, grâce à vos dons ou votre investisse-ment personnel, au développement d’initiatives qui permettent d’améliorer l’accès aux fruits et légumes de qualités,

• pour créer un fond de financement aux projets qui répondent à notre objectif*

• plus nous aurons d’adhérents, et plus nous aurons de poids pour faire entendre notre voix, faire changer les choses. Par exemple les restaurants, pourraient proposer plus de cru à la carte ou en buffet  ; en montrant qu’il y a de la demande cela pourrait donner envie à des personnes de se lancer dans une « entreprise cru », ...

• etc.

66

Que cela pourrait-il donner ?Prenons l’exemple de 2000 adhérents qui font des dons mensuels d’une moyenne de 10 €. Cela ferait 20.000 € par mois, soit 240.000 € par an, sans compter le tarif des adhésions.Que représente 20.000€ ? Le lancement d’un camion bar à jus et snack cru par exemple, une partie d’un restaurant cru, 1000 plants d’arbres fruitiers (d’une moyenne de 20€ l’un), etc. Imaginez ce que l’on peut faire déjà sur 6 mois et un an ! Puis sur plusieurs années...

* Que pourrions-nous financer ?• lancement et communication pour des restaurants, traiteurs

crus, bar à jus, snack et autres commerces de produits crus, centre d’accueil proposant du cru

• communication pour tous types d’événements ou activités en rapport avec l’alimentation crue (coaching physiologique, atelier crusine, atelier jus, conférence, ...)

• des terrains pour des vergers accessibles à tous• des terrains pour des agriculteurs en permaculture• des festivals cru / festival du fruit, etc.

Faire des dons mensuelsVous choisissez le montant que vous souhaitez envoyer mensuelle-ment à l’association (au moins 5 €).Vous pouvez choisir ce dans quoi vous souhaitez que ça aille :• peu importe : selon les besoins de l’association• en communication : pour faire connaître l’association• financement pour la communication d’événements ou d’entre-

prises crues

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• frais de fonctionnement  : fourniture de bureau, frais liés au compte bancaire, site, etc.

• frais d’organisation d’événements de l’association• dans un projet en particulier : il s’agit du parrainage de projet

Parrainer un projetVous choisissez un projet en demande de financement et le montant à y attribuer chaque mois.Un projet peut avoir plusieurs parrains / marraines.Les sommes mensuelles de tous les parrains / marraines sont mises de côté sur le compte de l’association jusqu’à ce que le projet ait atteint son quota de financement nécessaire à son lancement.Le parrainage s’arrêtera lorsque le projet aura atteint son quota de financement; ou s’il est abandonné, auquel cas nous reverserons la somme au(x) projet(s) avec le plus de similitudes.Le(s) porteur(s) du projet s’engagent à vous informer régulière-ment de l’avancée de leur projet, avant la phase de lancement, puis après.

CONTACT ET INFOSite : http://plusdecru.org

E-mail : plusdecru@gmail.comPage Facebook : Plus de cru