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Épidémiologie de l’Hépa/te C
Anne Frésard SMIT CHU St-‐E5enne
AG du COREVIH Auvergne-‐Loire 16 septembre 2014
Prévalence Hépa/te C
170 millions de personnes touchées par le VHC
9 %
Transmission du VHC • dans les pays « développés » : consomma/on de drogues +++ – par voie IV, partage de seringue ou du matériel de prépara5on +++
– Par voie nasale (paille), – Par voie fumée (partage de la pipe à crack si blessures aux mains lors de la prépara5on du crack ou de saignements de lèvres)
• dans les pays en développement : l’u5lisa5on de matériel d’injec/on non stérile et la transfusion de produits sanguins non testés
Transmission du VHC
• transfusion de produits sanguins a joué un rôle majeur dans la diffusion de l’infec5on en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord jusqu’au début des années 1990. Aujourd’hui, le risque de transmission du VHC par transfusion est devenu infime dans les pays développés.
• le risque de transmission lors des soins invasifs (injec5ons, dialyse, certains actes endoscopiques), a joué un rôle dans la transmission du VHC jusqu’à la fin des années 1990, mais le risque de transmission est devenu infime
Transmission du VHC
• tatouage ou piercing à risque dès lors que du matériel en contact avec le sang est réu5lisé sans stérilisa5on préalable ;
• transmission par voie sexuelle extrêmement faible chez les couples hétérosexuels stables. Augmentée en cas de rapports sexuels trauma5ques (HSH afeints par le VIH)
• Transmission materno-‐fœtale: 5% (x 4 en cas de co-‐infec5on VIH).
EN FRANCE
VHB ET VHC EN FRANCE
• France = pays de faible endémicité pour les virus des hépa5tes B et C (prévalence des infec5ons chroniques < 1%)
• Les personnes nées dans les pays de forte prévalence pour le VHB et/ou le VHC (AFRIQUE SUBSAHARIENNE-‐ASIE DU SUD/EST) représente une part importante des personnes porteuses chroniques des virus B et C en France.
Les hépa5tes chronique B et C = Problème de Santé publique
• Gravité poten5elle : risque d’évolu5on vers la cirrhose et/ou le carcinome hépato cellulaire
• Nombre de personnes infectées • Coût de prise en charge
Ø Incidence des nouvelles infec5ons liées au VHB et au VHC en forte diminu5on (2 dernières décennies)
Ø Modes de contamina5on ont évolué ü Dépistage obligatoire du VHB pendant la grossesse et sérovaccina5on des no-‐nés de mères porteuses chroniques
ü Améliora5on des précau5ons d’hygiène et d’asep5e en milieu médical et communautaire
ü Sécurisa5on transfusionnelle ü Réduc5on des risques liés aux soins
Prévalence en France métropolitaine enquête de séroprévalence 2004
HEPATITE B
280 821 personnes porteuses de l’Ag HBs
Prévalence = 0,65 % 44,8 % connaissent leur statut
HEPATITE C
367 055 personnes ont été en contact avec le VHC (sérologie +)
Prévalence = 0,84 % 57,4 % connaissent leur statut L’ARN viral était détecté chez 65 % des sujets an:-‐VHC posi:fs correspondant à 232 196 sujets infectés par le VHC
0,53 % VHC chronique
Hépa/tes virales B et C France 2004
• 500 000 personnes adultes (18-‐80 ans) en France métropolitaine (la moi5é l’ignore) – 300 000 VHB – 200 000 VHC
• trois fois plus fréquentes chez les personnes en situa5on de précarité
• hépa/tes chroniques – 5 à 10 % des cas pour l'hépa5te B chez l'adulte – 50 % à 90 % des cas pour l'hépa5te C
• cirrhose et/ ou un cancer du foie • 4 000 décès annuels
Prévalence de l’infec/on par le VHC
• Popula/on générale (InVs 2004) – AC an5 VHC : 0, 84 % (367 055 personnes ont été infectées dans leur vie) • Variable selon l’âge (0,04% (18-‐29) à 2,28% (40-‐49)) • Selon le pays de naissance
– 1,69% à 10,17% – France métropolitaine : 0,73%
• Trois fois plus élevée chez les benéficiaires de la CMUc (2,49% vs 0,74%)
– 2/3 infectés chroniques (232 000 pers.) Prévalence d’infec/on VHC chronique = 0,53%
Prévalence de l’infec/on par le VHC
• Nouveaux donneurs de sang (dépistage obligatoire des AC an5 VHC depuis 1990 et de l’ARN VHC depuis 1991) – Parmi les 383 000 nvx donneurs en 2012
• 129 sérologies posi5ves dont 60 % virémie posi5ve : prévalence 0,03%
• Le % de personnes virémiques diminue avec le temps (80 % en 2001) (en faveur d’une baisse d’incidence)
• Entre 1992 et 2002 : prévalence des sérologies posi5ves divisée par 5 (meilleure sélec5on des donneurs-‐techniques de dépistage) et entre 2002 et 2012 encore divisée par 3 : réduc5on de la prévalence dans la popula5on générale
Prévalence du VHC chez les donneurs de sang (2010-‐2012)
Prévalence de l’infec/on par le VHC
• Popula/ons exposées MIGRANTS – InVs 2004 : 1,65 % (personnes nées dans les pays de moyenne endémicité) à 10 % (forte endémicité : Moyen Orient)
– Dans les structures d’accueil des personnes migrantes en situa5on de précarité : 2 à 5%
– Prévacar 2010 : prévalence plus élevée chez les personnes détenues nées en Asie (12,4%) ou en Europe de l’Est (12,3%) par rapport à celles nées en France (5%)
Prévalence de l’infec/on par le VHC • USAGERS DE DROGUES (COQUELICOT): 60 % (2004) 44% (2011)
Prod
uit
AmphétaminesEctasy
HypnotiquesHéroïne
CocaïneCrack
Benzodiazepines
0 10 20 30 40 50Pourcentage
Pour
cent
age
80
60
40
20
0<30 30-34 35-39
Classe d’âge (années)=>40
VIHVHC
de 30 ans se procurent plus souvent leur traitementhors cadre médical (22 % versus 7 %, p=0,01).
Consommation de produits psychoactifs et de médicamentsDans le dernier mois, les principaux produits psy-choactifs illicites consommés par les UD sont lecrack (30 % des UD), la cocaïne (27 %), l’héroïne(20 %) et l’ecstasy (12 %) (figure 2). Les principauxmédicaments consommés sont les benzodiazépines(40 % des UD), les hypnotiques (20 %) et les amphé-tamines (7 %).Même si les moins de 30 ans consom-ment moins fréquemment du crack que les plus de30 ans (18 % versus 33 %, p=0,01), ils se distin-guent par une consommation plus fréquente de pro-duits stimulants et hallucinogènes. Ils consomment,en effet, plus souvent de la cocaïne (40 % versus23 %, p<10-4), de l’ecstasy (26 % versus 8 %,p<10-4), des amphétamines (14 % versus 5 %,p<10-3), du LSD (12 % versus 1 %, p<10-4) et deshallucinogènes autres que le LSD (11 % versus 1 %,p<10-4).
La quasi-totalité des UD (98 %) ont sniffé au moinsune fois dans leur vie. L’âge moyen au premier sniffest de 20,1 ans. Dans le dernier mois, 37 % ont eurecours au snif. Parmi eux, 32 % ont sniffé tous lesjours, 42 % au moins une fois dans la semaine et26 % au moins une fois dans le mois. Les moins de30 ans sont significativement plus nombreux (50 %versus 34 %, p=0,03) à avoir sniffé un produit dansle dernier mois.
Pratiques à risque vis-à-vis du VIH et du VHCDans le dernier mois, les pratiques à risque sont lar-gement déclarées puisque 13 % des UD déclarentavoir partagé la seringue, 38 % le petit matériel liéà l’injection (coton, cuillère, eau) et 74 % déclarentavoir réutilisé leur seringue (ce qui peut être consi-déré comme une pratique à risque si un élémentrelatif à la préparation du produit est mis en com-mun). Le partage de la pipe à crack est une prati-que très répandue car 73 % des UD déclarent yavoir eu recours dans le dernier mois. Les pratiquesà risque liées à l’injection ou au fait de fumer ducrack ne varient pas en fonction de l’âge (plus oumoins de 30 ans).Dans le dernier mois, 25 % des UD ont partagé lapaille de snif et cette pratique est plus fréquentechez les moins de 30 ans (37 % versus 20 %,p=0,03).Le moment de l’incarcération favorise l’expositionau risque en raison de la pénurie de matériel d’in-jection stérile en prison. Parmi les UD ayant étéincarcérés au moins une fois dans leur vie (61 %),12 % ont eu recours à l’injection en prison dont30 % ont partagé la seringue au cours d’une périoded’incarcération.
Connaissance des risques d’exposition au VIH et au VHCLe niveau de connaissance des UD vis-à-vis des prin-cipaux modes de transmission du VIH et du VHC estglobalement élevé. En effet, les principaux modesde contamination du VIH (partage de la seringue,relations sexuelles non protégées) sont connus par90 % des UD et ceux du VHC (partage de la serin-gue) sont connus par 84 % des UD. En revanche,concernant le partage du petit matériel, le niveaude connaissance diminue à 71 % pour le risque VIHet à 65 % pour le risque VHC. De plus, les moins de30 ans ont une moins bonne connaissance des ris-ques de transmission du VIH en lien avec le tatouage
BEH 33 / 5 septembre 2006246
Une analyse par année de naissance montre claire-ment que la diminution de la séroprévalence du VIHdémarre avec la cohorte née après 1970 (soit moinsde 34 ans aujourd’hui), alors que, pour le VHC, ladiminution commence à être marquée pour lacohorte plus jeune de 10 années, née après 1980(soit les moins de 24 ans) (tableau 1).La séroprévalence du VIH diffère significativementselon la ville, variant de 1 % à Lille à 32 % à Mar-seille (p<10-4) (tableau 2). En revanche, il n’existepas de différence statistiquement significative pourle VHC, la séroprévalence variant de 44 % à Lille à66 % à Marseille (p=0,19).Le niveau de dépistage des UD est élevé. Plus de95 % des UD déclarent avoir déjà été testés aumoins une fois dans leur vie pour le VIH et 91 %pour le VHC. Les moins de 30 ans déclarent unniveau de dépistage moins élevé pour le VIH queles UD plus âgés (89 % versus 97 %, p<010-3), maisla probabilité d’être dépisté au cours de la vie aug-mente naturellement avec l’âge. Toutefois, il n’existepas de différence significative selon l’âge pour ledépistage du VHC.La comparaison entre les données biologiques etdéclaratives montre que 27 % des UD se déclarentséronégatifs pour le VHC à tort. Pour le VIH, lesrésultats déclaratifs et biologiques sont quasimentconcordants, 2 % des UD se déclarent négatifs àtort.
Traitement de substitutionDans les six derniers mois, la majorité des UD (71 %)reçoivent un traitement de substitution aux opiacés,dont 57 % par Subutex® et 36 % par méthadone.Le traitement est prescrit dans le cadre d’un centrespécialisé pour 48 % des cas et par un médecin deville pour 37 %. Une minorité d’UD (10 %) se pro-curent leur traitement hors cadre médical. Les moins
Modalités de consommationL’injection a été pratiquée par 70 % des UD aumoins une fois dans leur vie. Lors de la premièreinjection, l’âge moyen est de 20,4 ans et la pre-mière injection est réalisée par un autre UD dans83 % des cas.Dans le dernier mois, 40 % des UD ont eu recoursà l’injection. Parmi eux, 39 % ont injecté tous lesjours, 30 % au moins une fois par semaine et 31 %au moins une fois dans le mois. Les produits lesplus fréquemment injectés sont les sulfates demorphine (64 %), la cocaïne (37 %) et l’héroïne(29 %). Les moins de 30 ans sont significativementplus nombreux que les plus de 30 ans à avoir prati-qué l’injection dans le dernier mois (58 % versus35 %, p=0,007).
Ville VIH + % [IC95 %] VHC + % [IC95 %]
Lille n=100 1 [0,2-5,7] 43,7 [30,4-57,9]
Strasbourg n=130 4,3 [1,8-10,2] 54,4 [40,6-67,6]
Paris n=335 10,9 [5,9-18,9] 62 [49,9-72,7]
Bordeaux n=123 3,4 [0,9-11,4] 47,2 [30,4-64,7]
Marseille n=129 31,5 [20,6-44,8] 65,9 [55,1-75,4]
Total n=817 10,8 [6,8-16,6] 59,8 [50,7-68,3]
Tableau 2 Séroprévalences du VIH et du VHC par ville parmi les usagers dedrogues, Coquelicot, France, 2004 / Table 2 HIV and HCV prevalence amongdrug users by city, Coquelicot, France, 2004
Année de naissance VIH + % [IC95 %] VHC + % [IC95 %]
!1959 n=68 17,3 [8,6-31,9] 65,9 [43,9-82,7]1960-1964 n=142 16,4 [8,5-29,1] 72,1 [56,1-83,9]1965-1969 n=206 16,7 [10,4-25,8] 64,5 [53,9-73,7]1970-1974 n=207 8,2 [1,7-31,1] 66,2 [46,8-81,3]1975-1979 n=124 0 35,1 [20,3-53,5]1980-1984 n=60 1,1 [0,2-5,9] 11,1 [4,4-25,1]1985-1989 n=6 0 0Global n=817 10,8 [6,8-16,6] 59,8 [50,7-68,3]
Tableau 1 Séroprévalences du VIH et VHC par année de naissance parmiles usagers de drogues, Coquelicot, France, 2004 / Table 1 HIV and HCVprevalence among drug users by year of birth, Coquelicot, France, 2004
Figure 2 Produits et médicaments consommésdans le dernier mois, Coquelicot, France, 2004Figure 2 Products and drugs consumed duringthe last month, Coquelicot, France, 2004
Figure 1 Séroprévalence du VIH et du VHC parclasse d’âge, Coquelicot, France, 2004Figure 1 HIV and HCV prevalence by range ofage, Coquelicot, France, 2004
Données pondérées. Les données de séroprévalence portent uniquement sur les prélèvements interprétables (taille suffisamment importante de la goutte de sang prélevée)
Données pondérées
* Données pondérées* Données pondérées
9 % chez les moins de 30 ans
Prévalence de l’hépa5te C chez les usagers de drogues (Coquelicot 2011)
Prévalence de l’infec/on par le VHC
PERSONNES DÉTENUES (Prévacar2010) : • 4,8 % (5x plus élevée que la popula5on
générale) • Plus importante chez les femmes (11,8 %)
que chez les hommes (4,5%) • 2,5 % forme chronique ARN+
Prévalence de l’infec/on par le VHC
• HSH (Prévagay 2009-‐ Paris) – Prévalence du VHC = 1%
Incidence du VHC en France
• Pas de données à l’échelle na5onale permefant d’es5mer – le taux de nouvelles contamina5ons – Le taux de nouveaux diagnos5cs
SURVEILLANCE DE L’ACTIVITÉ DE DÉPISTAGE DU VHC EN FRANCE
Surveillance de l’ac/vité de dépistage de l’hépa/te C
Différents réseaux et enquêtes • Labo d’AM (LabHep 2010) • Consulta5ons de CDAG (2010-‐2012) • Données de remboursement de l’AM (2000-‐2012)
Données assurance maladie
LaboHep 2010 échan5llon de 1 412 LABM
Environ 3 400 000 sérologies de dépistage de l’hépa/te C réalisées, majoritairement dans le secteur privé (69 %) et pour plus d’un quart d’entre elles, en Ile de France.
LaboHep 2010
Ac/vité sérologique globale an/-‐VHC pour 1 000 hab par région
Nombre de tests confirmés posi/fs pour 100 000 hab par région
Distribu/on par sexe et âge des personnes diagnos/quées posi/ves pour les AC an/ VHC
LabHep2010 Une majorité d’hommes (59 %) plus jeunes que les femmes (45 ans versus 53 ans). les hommes de 40 à 49 ans = le /ers des personnes dépistées posi/ves pour les AC an/-‐VHC
Ac/vité de dépistage des AC an/ VHC par âge et sexe dans les CDAG
Tests réalisés en majorité chez des hommes (54 %) Les hommes testés ont entre 20 et 29 ans (48 %) et entre 30 et 39 ans (22 %) Les femmes testées sont plus jeunes : 75 % ont moins de 30 ans et ¼ < 20 ans
Distribu/on de la posi/vité des AC an/ VHC par âge et sexe dans les CDAG
• Hommes = 68 % • dans la classe d’âge des 30-‐39 ans chez
34 % des hommes • dans la classe d’âge des 20-‐29 ans chez
un 5ers (31 %) des femmes • 59 % des femmes testées posi5ves âgées
de moins de 40 ans Taux de posi/vité des an/corps an/-‐VHC • plus élevé chez les hommes (1,03 %) que
chez les femmes (0,56 %) • le plus élevé (2,4 %) dans la classe d’âge
des 40-‐59 ans chez les hommes • augmente avec l’âge chez les femmes
passant de 0,18 % chez les moins de 20 ans à 3 % chez les 60 ans et plus
Répar//on par région du taux de séroposi/vité VHC dans les CDAG
SURVEILLANCE NATIONALE DE L’HÉPATITE C PÔLES DE RÉFÉRENCE 2001-‐2007
Données épidémiologiques
Circonstances de découverte de la sérologie VHC posi/ve
Circonstances de découverte de la sérologie VHC des patients nouvellement pris en charge pour une hépatite C au sein des pôles de référence - Données 2001-2007
0%
20%
40%
60%
80%
100%
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Fortuite Facteurs de risques Démarche diagnostique Autres circonstances
Note : données recueillies par les 23 pôles ayant participé en continu de 2001 à 2007.
Fortuite : - bilan de santé (exemple : bilan de sécurité sociale, bilan lors d’une grossesse ) - don de sang - bilan pré-transfusionnel
Facteurs de risque : - dépistage sur facteur de risque
Démarche diagnostique : - anomalie de la biologie hépatique - bilan d’une cirrhose - bilan d’un carcinome hépatocellulaire
Autre(s) - modalité inconnue - asthénie - autre modalité
La proportion de découverte fortuite de la sérologie VHC positive (essentiellement bilans systématiques) est passée de 41 % en 2001 à 54 % en 2007 (58 % chez les femmes, 50 % chez les hommes). La proportion de découverte sur facteurs de risque est passée de 24 % à 22 % et celle relevant d’une démarche diagnostique liée à des manifestations cliniques ou biologiques de 18 % à 14% entre 2001 et 2007.
Surveillance nationale de l’hépatite C à partir des pôles de référence Données épidémiologiques 2001-2007
Disponible sur : www.invs.sante.fr
Répar//on par sexe des exposi/ons à risque
Répartition par sexe des expositions à risque des patients nouvellement pris en charge pour une hépatite C au sein des pôles de référence
2001 (N=3336) / 2004 (N=2791) et 2007 (N=2423) - Données 2001-2007
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
2001 2002 2004 2007 2001 2004 2007
transfusion (a)
drogues IV (b)
drogues nasales (b)
exposition professionnelle
exposition nosocomiale (c)
autre facteur (d)
aucun facteur de risque retrouvé
Femmes Hommes
(a) transfusion de sang ou dérivés sanguins avant 1991 (b) utilisation de drogues IV ou drogues nasales : consommation actuelle ou passée (c) Chirurgies, endoscopies, dialyse, etc. (d) Conjoint VHC, entourage VHC, acupuncture, injections diverses, tatouages, piercing, etc.
Surveillance nationale de l’hépatite C à partir des pôles de référence
Données épidémiologiques 2001-2007
Disponible sur : www.invs.sante.fr
Répar//on par classe d’âge et sexe
Répartition par classe d’âge et sexe des patients nouvellement pris en charge pour une hépatite C au sein des pôles de référence 2001
(N=3336) 2004 (N=2791) et 2007 (N=2423) - Données 2001-2004-2007
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
2001 2004 2007 2001 2004 2007
groupe d'âge
<18 ans 18-29 ans 30-39 ans 40-49 ans 50-59 ans 60-69 ans 70 ans et+
Note : données recueillies par les 23 pôles ayant participé en continu de 2001 à 2007.
Femmes Hommes
Surveillance nationale de l’hépatite C à partir des pôles de référence
Données épidémiologiques 2001-2007
Disponible sur : www.invs.sante.fr
Stade clinique à la prise en charge
Stade clinique des patients nouvellement pris en charge pour une hépatite C au sein des pôles de référence - Données 2001-2007
2001
N= 3336 2002
N= 3445 2003
N= 3162 2004
N= 2791 2005
N= 2489 2006
N= 2545 2007
N= 2423
n % n % n % n % n % n % n %
Stade Renseigné 2901 87,0 2990 86,8 2809 88,8 2599 93,1 2278 91,5 2409 94,7 2166 89,4
Alat normales 498 17,2 672 22,5 790 28,1 405 15,6 359 15,8 324 13,4 346 16,0
Hépatite Chronique 2075 71,5 1960 65,6 1714 61,0 1657 63,8 1407 61,8 1545 64,1 1354 62,5
Cirrhose 253 8,7 263 8,8 246 8,8 216 8,3 217 9,5 257 10,7 202 9,3 Cirrhose
décompensée 43 1,5 49 1,6 23 0,8 49 1,9 48 2,1 41 1,7 26 1,2
Carcinome hépatocellulaire
19 0,7 33 1,1 23 0,8 26 1,0 36 1,6 26 1,1 46 2,1
Hépatite aiguë 13 0,4 13 0,4 13 0,5 20 0,8 20 0,9 14 0,6 9 0,4
Guérison - - - 226 8,7 191 8,4 202 8,4 183 8,4
Note : données recueillies par les 23 pôles ayant participé en continu de 2001 à 2007
Le stade de la maladie à la prise en charge est basée sur une classification « clinique-biologique-morphologique » élaborée par les hépatologues du comité de pilotage (ALAT « normales » : activité sérique des ALAT normale à plusieurs reprises ; hépatite C chronique : absence d’argument clinique biologique ou d’imagerie en faveur d’une cirrhose ou d’un carcinome hépato-cellulaire, activité sérique des ALAT supérieure à la normale ; cirrhose : cirrhose décompensée ou non sur la base de critères cliniques, biologiques et d’imagerie ; carcinome hépato-cellulaire : critères cliniques, biologiques et d’imagerie) ; guérison (mention ajoutée en 2004, ARN VHC négatif)). L’utilisation d’un critère reposant sur la clinique, des examens biologiques et morphologiques permet de disposer d’un stade d’évolution à la prise en charge pour une proportion importante de patients. La stabilité de cette proportion sur les 7 années en fait un indicateur fiable de suivi ; il n’est pas affecté par des changements de pratiques contrairement à la classification basée sur l’histologie. En 2001 et 2007, le stade clinique était respectivement renseigné pour 87% et 90% des patients.
Pour plus d’information sur la cirrhose et le carcinome hépato-cellulaire, vous pouvez consulter le site de la fédération nationale des pôles de référence et réseaux hépatites : http:// www.fnprrh.com
Surveillance nationale de l’hépatite C à partir des pôles de référence Données épidémiologiques 2001-2007
Disponible sur : www.invs.sante.fr
Génotypes des pa/ents virémiques
Répartition des génotypes chez les patients virémiques. Patients nouvellement pris en charge pour une hépatite C au sein des pôles de référence - Données 2001-2007
1a 1b
2
3
4
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
2001 2007
Genotype 1a Genotype 1b Genotype 1 non a,b Genotype 2 Genotype 3 Genotype 4
Note : données recueillies par les 23 pôles ayant participé en continu de 2001 à 2007
Surveillance nationale de l’hépatite C à partir des pôles de référence Données épidémiologiques 2001-2007
Disponible sur : www.invs.sante.fr
20 mai 2014
Le point épidémiologique | CIRE RHONE-ALPES | Page1
C E L L U L E D E L ’ I N S T I T U T D E V E I L L E S A N I T A I R E E N R É G I O N ( C I R E ) R H O N E - A L P E S
Surveillance sanitaire en Rhône-Alpes
Numéro spécial Surveillance hépatites B et C
2010-2012
| Contexte |
Avec la création des Agences Régionales de Santé faisant de la région l’unité géographique et politique clé de l’organisation du système de santé, le dispositif de surveillance des hépatites virales B et C mis en place par l’InVS a évolué en prenant en compte cette dimension régionale. Ainsi, à l’occasion de la journée nationale sur les hépatites virales B et C (19 mai 2014), au cours de laquelle a été présenté le premier « rapport sur la prise en charge des personnes infectées par les virus des hépatites B et C », l’InVS a mis à disposition les indicateurs régionaux de surveillance des hépatites B et C disponibles. Ce point épidémiologique régional sur la surveillance des hépatites B et C, focalisé sur l’activité de dépistage et sur la prise en charge des hépatites B et C, présente ces indicateurs en Rhône-Alpes. Cette synthèse s’appuie sur plusieurs sources de données (cf. Méthodologie p. 4) :
pour l’activité de dépistage : les remboursements des actes de biologie de l’Assurance Maladie (1) l’enquête triennale LaboHep 2010 réalisée auprès des laboratoires publics et privés (2) la surveillance de l’activité de dépistage des Consultations de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG) (3)
pour la prévalence en population : le Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) pour la population des patients hospitalisés avec un diagnostic d’hépatite B ou C chronique (4)
.
| 20 mai 2014|
Page 1 | Contexte |
Page 2 | Hépatite B |
Page 3 | Hépatite C |
Page 4 | Points essentiels |
Page 4 | Méthodologie |
Partenaires de la surveillance :
Assurance Maladie SNIIRAM (Système national d’information inter-régimes)
Laboratoires d’analyses de biologie médicale (LABM) publics et privés tirés au sort Centres de consultations de dépistage anonyme et gratuit (CDAG)
Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH) Centre national de référence (CNR) des hépatites B, C et Delta
Pour plus d’informations
- Dossier thématique relatif à la surveillance des hépatites B et C sur le site de l’InVS - Rapport de recommandations sur la prise en charge des personnes infectées par les virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C
- Plaquette nationale sur les indicateurs régionaux de dépistage et de prévalence des hépati-tes B et C
- BEH n°12 du 13 mai 2014 sur la prévalence, morbidité et mortalité associées aux hépatites
B et C chroniques dans la population hospitalisée en France
Le point épidémiologique | CIRE RHONE-ALPES | Page1
C E L L U L E D E L ’ I N S T I T U T D E V E I L L E S A N I T A I R E E N R É G I O N ( C I R E ) R H O N E - A L P E S
Surveillance sanitaire en Rhône-Alpes
Numéro spécial Surveillance hépatites B et C
2010-2012
| Contexte |
Avec la création des Agences Régionales de Santé faisant de la région l’unité géographique et politique clé de l’organisation du système de santé, le dispositif de surveillance des hépatites virales B et C mis en place par l’InVS a évolué en prenant en compte cette dimension régionale. Ainsi, à l’occasion de la journée nationale sur les hépatites virales B et C (19 mai 2014), au cours de laquelle a été présenté le premier « rapport sur la prise en charge des personnes infectées par les virus des hépatites B et C », l’InVS a mis à disposition les indicateurs régionaux de surveillance des hépatites B et C disponibles. Ce point épidémiologique régional sur la surveillance des hépatites B et C, focalisé sur l’activité de dépistage et sur la prise en charge des hépatites B et C, présente ces indicateurs en Rhône-Alpes. Cette synthèse s’appuie sur plusieurs sources de données (cf. Méthodologie p. 4) :
pour l’activité de dépistage : les remboursements des actes de biologie de l’Assurance Maladie (1) l’enquête triennale LaboHep 2010 réalisée auprès des laboratoires publics et privés (2) la surveillance de l’activité de dépistage des Consultations de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG) (3)
pour la prévalence en population : le Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) pour la population des patients hospitalisés avec un diagnostic d’hépatite B ou C chronique (4)
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| 20 mai 2014|
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Page 2 | Hépatite B |
Page 3 | Hépatite C |
Page 4 | Points essentiels |
Page 4 | Méthodologie |
Partenaires de la surveillance :
Assurance Maladie SNIIRAM (Système national d’information inter-régimes)
Laboratoires d’analyses de biologie médicale (LABM) publics et privés tirés au sort Centres de consultations de dépistage anonyme et gratuit (CDAG)
Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH) Centre national de référence (CNR) des hépatites B, C et Delta
Pour plus d’informations
- Dossier thématique relatif à la surveillance des hépatites B et C sur le site de l’InVS - Rapport de recommandations sur la prise en charge des personnes infectées par les virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C
- Plaquette nationale sur les indicateurs régionaux de dépistage et de prévalence des hépati-tes B et C
- BEH n°12 du 13 mai 2014 sur la prévalence, morbidité et mortalité associées aux hépatites
B et C chroniques dans la population hospitalisée en France
Le point épidémiologique | CIRE RHONE-ALPES | Page 3 | 20 mai 2014 |
Tableau 3 : Activités de dépistage de l’hépatite C (anticorps anti-VHC) à partir de différentes sources de données, région Rhône-Alpes, France, 2010-2012
L’activité de dépistage de l’Hépatite C en Rhône-Alpes, estimée à partir des données de remboursements de l’assurance maladie qui ne concernent que le secteur privé, est de 30/1000 habitants en 2012. L'activité globale de dépistage estimée à partir de l’enquête laboHEP incluant l’ensemble de l'activité des LABM en France s'élève à 42/1000 habitants en 2010. Ces valeurs sont un peu inférieures à celles de l’activité de dépistage moyenne en France métropolitaine (respectivement 37/1000 et 54/1000 habitants).
Les taux de tests confirmés positifs estimés dans la région Rhône-Alpes à partir de l'enquête LaboHep sont inférieurs à ceux observés en métropole (25/100 000 habitants en région Rhône-Alpes, versus 46/100 000 habitants en métropole).
Le taux de positivité de l’Ac anti-VHC calculé à partir des données des 31 CDAG de Rhône Alpes qui ont participé en continu à cette surveillance sur la période 2010-2012 est inférieur au taux de positivité à l'échelon de la France métropolitaine (0,74 % versus 0,82 %).
Tableau 4 : Prévalence hospitalière de l’hépatite C à partir du PMSI, Rhône-Alpes, France, 2011
La prévalence hospitalière de l’hépatite C chronique estimée à partir des données PMSI 2011 s'élève à 0,23 %, très légèrement inférieure à celle observée en France métropolitaine (0,27%).
| Hépatite C |
Sources Indicateurs Rhône-Alpes
France métropolitaine
Minimum observé en France
métropolitaine
Maximum observé en France
métropolitaine Assurance-Maladie (2012)
Nombre de tests Ac anti-VHC remboursés pour 1 000 habitants
30 37 20 (Pays de Loire)
56 (Paca)
Enquête LaboHep (2010)
Activité sérologique de dépistage de l’Ac anti-VHC pour 1 000 habitants
42 54 31 (Pays de la Loire)
79 (Ile de France)
Nombre de tests Ac anti-VHC confirmés positifs pour 100 000 habitants
25 46 12 (Pays de Loire)
107 (Ile de France)
CDAG (2010-2012)
Taux de positivité de l’Ac anti-VHC (%)
0,74 0,82 0,35 (Corse)
1,35 (Nord Pas-de-
Calais)
Source Indicateur Rhône-Alpes
France métropolitaine
Minimum observé en France
métropolitaine
Maximum observé en France
métropolitaine PMSI (2011)
Prévalence hospitalière (%) 0,23 0,27 0,11 (Nord Pas-de-Calais)
0,42 (Ile de France)
Le point épidémiologique | CIRE RHONE-ALPES | Page 3 | 20 mai 2014 |
Tableau 3 : Activités de dépistage de l’hépatite C (anticorps anti-VHC) à partir de différentes sources de données, région Rhône-Alpes, France, 2010-2012
L’activité de dépistage de l’Hépatite C en Rhône-Alpes, estimée à partir des données de remboursements de l’assurance maladie qui ne concernent que le secteur privé, est de 30/1000 habitants en 2012. L'activité globale de dépistage estimée à partir de l’enquête laboHEP incluant l’ensemble de l'activité des LABM en France s'élève à 42/1000 habitants en 2010. Ces valeurs sont un peu inférieures à celles de l’activité de dépistage moyenne en France métropolitaine (respectivement 37/1000 et 54/1000 habitants).
Les taux de tests confirmés positifs estimés dans la région Rhône-Alpes à partir de l'enquête LaboHep sont inférieurs à ceux observés en métropole (25/100 000 habitants en région Rhône-Alpes, versus 46/100 000 habitants en métropole).
Le taux de positivité de l’Ac anti-VHC calculé à partir des données des 31 CDAG de Rhône Alpes qui ont participé en continu à cette surveillance sur la période 2010-2012 est inférieur au taux de positivité à l'échelon de la France métropolitaine (0,74 % versus 0,82 %).
Tableau 4 : Prévalence hospitalière de l’hépatite C à partir du PMSI, Rhône-Alpes, France, 2011
La prévalence hospitalière de l’hépatite C chronique estimée à partir des données PMSI 2011 s'élève à 0,23 %, très légèrement inférieure à celle observée en France métropolitaine (0,27%).
| Hépatite C |
Sources Indicateurs Rhône-Alpes
France métropolitaine
Minimum observé en France
métropolitaine
Maximum observé en France
métropolitaine Assurance-Maladie (2012)
Nombre de tests Ac anti-VHC remboursés pour 1 000 habitants
30 37 20 (Pays de Loire)
56 (Paca)
Enquête LaboHep (2010)
Activité sérologique de dépistage de l’Ac anti-VHC pour 1 000 habitants
42 54 31 (Pays de la Loire)
79 (Ile de France)
Nombre de tests Ac anti-VHC confirmés positifs pour 100 000 habitants
25 46 12 (Pays de Loire)
107 (Ile de France)
CDAG (2010-2012)
Taux de positivité de l’Ac anti-VHC (%)
0,74 0,82 0,35 (Corse)
1,35 (Nord Pas-de-
Calais)
Source Indicateur Rhône-Alpes
France métropolitaine
Minimum observé en France
métropolitaine
Maximum observé en France
métropolitaine PMSI (2011)
Prévalence hospitalière (%) 0,23 0,27 0,11 (Nord Pas-de-Calais)
0,42 (Ile de France)
Ac/vité de dépistage de l’hépa/te C région Rhône-‐Alpes-‐Auvergne
Auvergne
29
45
32
0,44
Le 3ème plan na/onal de luie contre les hépa/tes B et C (2009-‐2012)
• le renforcement du dépistage des hépaCtes B et C
• la réduc5on de la transmission VHB et VHC • le renforcement de l’accès aux soins • la mise en place de mesures complémentaires adaptées au milieu carcéral
• la poursuite et le renforcement de la surveillance et des connaissances épidémiologiques.
Bilan/évalua/on du plan hépa/tes
• Défaut persistant de préven5on (vaccina5on) • Insuffisance d’accès au dépistage • Délais de mise à disposi5on de nouveaux ou5ls
• Inégalités d’accès aux soins • Données épidémiologiques incomplètes (y compris dans les TOM)
• Rapport « prise en charge des personnes infectées par les virus de l’hépa5te B ou de l’hépa5te C » 19 mai 2014
• Recommanda5on HAS mai 2014 : place des tests d’orienta5on diagnos5que (TROD) dans la stratégie de dépistage de l’hépa5te C
RECOMMANDATIONS DÉPISTAGE DU VHC (ANAES 2001)
Dépistage ciblé des personnes ayant un ou plusieurs facteurs de risque
• personnes ayant reçu des produits sanguins stables avant 1988 ou des produits sanguins labiles avant 1992 ou une greffe de /ssu, de cellules ou d’organe avant 1992
• personnes ayant u5lisé au moins une fois dans leur vie des drogues par voie intraveineuse
• Personnes ayant eu une exposi5on à des actes de soins invasifs avant 1997
• pa5ents hémodialysés • enfants nés de mère séroposi5ve pour le VHC • partenaires sexuels et membres de l’entourage familial de
sujets afeints d’hépa5te C • ….
Dépistage ciblé du VHC (Anaes 2001)
• …. • personnes incarcérées ou l’ayant été (partage d’objets
coupants, pra5ques addic5ves) • personnes originaires ou ayant reçu des soins dans les pays à
forte prévalence du VHC • personnes ayant eu un tatouage ou un piercing, de la
mésothérapie ou de l’acupuncture réalisés en l’absence de matériel à usage unique ou personnel ;
• pa5ents ayant un taux d’ALAT (alanine-‐aminotransférase) supérieur à la normale sans cause connue ; ATCD d’ictère non expliqué
• pa5ents séroposi5fs pour le VIH ou porteurs du VHB. • Dépistage obligatoire de chaque don de sang
Enquête de prévalence de 2004 100 000 personnes méconnaissaient
leur statut VHC +
• 55 000 femmes – > 90 % originaires de zones de faible endémicité – 40 – 59 ans : ¼ – 60 – 80 ans : 3/4
• 45 000 hommes – 80 % originaires de zones de faible endémicité
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Faire évoluer les stratégies de dépistage des hépa/tes
• Diversifier l’offre et les acteurs du dépistage : médecins de ville, hôpital, CDAG/CIDDIST, milieu communautaire…
• poursuivre le dépistage ciblé en fonc5on des facteurs de risque
• l’élargir aux hommes de 18 à 60 ans et aux femmes enceintes dès la 1ère consulta/on prénatale
• Associer dans tous les cas la recherche des TROIS VIRUS: VHB-‐VHC-‐VIH
• Simplifier les facteurs de risque devant inciter au dépistage : transfusion ou acte invasif avant 1992 – séjour prolongé dans les pays de forte endémicité – les tatouages et les piercings
• Intérêt du déploiement des TROD
MINISTÈRES DES AFFAIRES SOCIALES
ET DE LA SANTÉ
Prise en charge des personnes
infectées par lesvirus de l’hépatite B
ou de l’hépatite C
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RAPPORT DE RECOMMANDATIONS 2014Sous la direction du Pr Daniel Dhumeaux
et sous l’égide de l’ANRS et de l’AFEF
Prise en charge des personnes infectées par les virusde l’hépatite B ou de l’hépatite C
Ce premier «Rapport de recommandations sur la prise en charge des per-sonnes infectées par les virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C» est le fruitd’une démarche collective impulsée par la Ministre de la Santé et réaliséesous l’égide de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatitesvirales (ANRS) et de l’Association française pour l’étude du foie (AFEF).Ce rapport a été coordonné par le Pr Daniel Dhumeaux (hépatologue auCHU Henri Mondor de Créteil et président du Programme national de luttecontre les hépatites B et C 2009-2012). Pour produire ses recommanda-tions, il a mobilisé pendant plus d’une année quelque 200 cliniciens, cher-cheurs, patients et associations de patients.L’élaboration du rapport s’est organisée autour de 22 groupes théma-tiques d’experts et d’un comité indépendant des experts, fait de person-nalités scientifiques et du monde associatif, dont la mission a été d’assurerla validation et la synthèse des textes.Par les mesures qu’il met en avant, ce rapport se propose, selon trois axes:– de relancer la prévention des hépatites B et C, jugée en retard sur plu-sieurs points (vaccination contre l’hépatite B notamment),– d’articuler les étapes de la prise en charge des patients atteints d’hépa-tites B et C selon des parcours de soins et des stratégies thérapeutiquesspécifiques qui leur sont propres,– de soutenir, à tous les niveaux, les valeurs d’équité dans les soins pardes mesures concrètes de lutte contre les inégalités sociales.En émettant ces recommandations, le collectif responsable du rapport aeu clairement conscience de la contrepartie économique des traitementsnouveaux, en particulier de l’hépatite C, qui implique des choix et des in-dications raisonnables. Avec des thérapeutiques dont l’efficacité est dés-ormais proche de 100%, l’éradication de cette infection peut devenir unobjectif réaliste. En l’absence de vaccin, elle ne passera que par l’identi-fication et la prise en charge de tous les patients atteints et des coûts demédicaments réduits.Ce premier rapport, destiné aux pouvoirs publics, à tous ceux qui luttentcontre ces maladies(professionnels de santé, associations de patients, in-dustriels du médicament) et aux médias, apporte un état des lieux épidé-miologique, sanitaire et social de l’épidémie dans notre pays et émet desrecommandations fortes pour être plus efficace à tous les échelons de lariposte. Il est souhaité qu’il donne lieu à une véritable mobilisation collec-tive afin que ces hépatites soient maîtrisées à tous les niveaux de notresociété, y compris dans les groupes les plus vulnérables et les régions lesplus touchées.
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