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2014Rapport d’activité
AssuranceBanqueEpargne
Pôle
2014Rapport d’activité
AssuranceBanqueEpargne
Pôle
2 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
SommaireIntroduction
Le mot du président de l’AMF ...................................................................................................... 4Le mot du président de l’ACPR ......................................................................................... 5
Partie 1Les missions permanentes du pôle commun ........6
1.1 Le point d’entrée commun « assurance banque épargne info service » ......... 6 1.1.1 La plateforme téléphonique ....................................................................................... 7 1.1.2 Les principales interrogations reçues par le point d’entrée commun .... 9 1.1.3 Le site internet Assurance Banque Épargne Info Service (ABE IS), bilan après 2 ans d’existence ........................................................................................... 121.2 La publicité .................................................................................................................................. 13 1.2.1 Les actions en matière de veille ............................................................................ 13 1.2.2 Les actions de contrôle ............................................................................................. 14 1.2.3 Le projet de recommandation sur la publicité en assurance vie ........... 161.3 Les enseignements tirés des contrôles coordonnés ............................................. 17 1.3.1 Commercialisation de produits complexes ........................................................ 17 1.3.2 L’identification du professionnel, la connaissance client et le devoir de conseil ....................................................................................................... 18 1.3.3 Les conventions producteur-distributeur ........................................................... 20 1.3.4 La commercialisation à distance ............................................................................ 20 1.3.5 Les méthodes de contrôle ....................................................................................... 21
Partie 2Participation à l’évolution du cadre règlementaireet des pratiques .............................................................. 22
2.1 La recommandation convention producteurs/distributeurs ................................. 22 2.2 Le financement participatif ................................................................................................... 23 2.2.1 Un guide d’information sous forme de questions/réponses pour les différents acteurs (FAQ) ........................................................................... 23 2.2.2 Un développement dans un nouveau cadre juridique ................................. 242.3 Les évolutions européennes et internationales ....................................................... 25
3 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Partie 3Les réflexions en cours ............................................... 26
3.1 La vente à distance ................................................................................................................. 26 3.1.1 La vente à distance, définition et réglementation ......................................... 26 3.1.2 La vente à distance en pratique ............................................................................. 27 3.1.3 Le suivi de ce mode de commercialisation par les Autorités de supervision ................................................................................................................ 27 3.2 Les mandats d’arbitrage ........................................................................................................ 28 3.2.1 Le contexte ...................................................................................................................... 28 3.2.2 L’état des travaux en cours ..................................................................................... 293.3 Le « self placement » : certificats mutualistes et paritaires, parts sociales .... 30
ConclusionInterview croisée de Natalie Lemaire, directeur de la DREP à l’AMFet d’Olivier Fliche, coordonnateur du pôle commun, directeur de la DCPC à l’ACPR ...... 32
AnnexesAnnexe 1 Les textes de références du pôle commun, la convention du 30 avril 2010 ..............................................................................................35Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle ............................................................................................................44Annexe 3 : Principales dispositions législatives et réglementaires .............................................59
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INTRODUCTION
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Le motdu présidentde l’AMF
Le pôle commun à l’AMF et à l’ACPR a poursuivi ses actions conjointes en 2014 en faveur de la protection des épargnants. Alors que l’information est omniprésente et se digitalise, le point
d’entrée commun « Assurance Banque Épargne Info Service » (ABE IS) revêt toute son impor-tance, avec une plateforme téléphonique et un site Internet dédiés aux particuliers. La protection passe en effet par une bonne information. Le site internet, deux ans après sa refonte, continue de développer ses contenus sur les problématiques rencontrées par les consommateurs, y compris en matière de fraude. Il s’adapte également aux nouveaux usages, avec une version adaptée à la lecture sur tablette et une autre pour les smart-phones. Il est important de souligner qu’ABE IS est un service proposé non seulement par l’AMF et l’ACPR, mais aussi par la Banque de France.
En matière de contrôles, menés de façon coor-donnée, la Banque de France joue également un rôle important. En effet, le réseau de la Banque de France représente l’AMF dans les régions. C’est dans ce cadre que l’AMF a initié des missions déléguées de « contrôle de masse » auprès des conseillers en investissement financiers (CIF), ac-teurs notables de la commercialisation d’instru-ments financiers. De plus, ces contrôles ont fait l’objet d’échanges réguliers avec l’ACPR, dans le cadre de ses missions de contrôle des CIF, pour leurs activités d’intermédiaires d’assurance.
La protection des consommateurs est, par ail-leurs, un enjeu international, notamment euro-péen. Nos deux autorités participent à la concep-tion des textes et à leur mise en œuvre. Des avancées importantes sont en cours, notamment avec la directive Marchés des Instruments Finan-ciers (MIF II) et ses dispositions déléguées sur la gouvernance des produits et sur l’information sur leurs coûts et frais. Les travaux sur le règle-ment européen portant sur les produits d’inves-tissement, communément désigné PRIIPs, sont suivis conjointement depuis plusieurs années. Ce réglement concerne en effet l’ensemble des produits d’investissement supervisés par l’AMF et l’ACPR. Les autorités suivent aussi de près les discussions relatives à l’Union des Marchés de Capitaux, qui devraient définir les priorités en ma-tière de règlementation financière pour les cinq prochaines années.
L’année 2014 a aussi été marquée par la mise en place du cadre réglementaire concernant le financement participatif. Afin d’accompagner cette mise en place, l’AMF s’est organisée dès l’été pour traiter les demandes du nouveau sta-tut de conseiller en investissement participatif. Le développement de ce nouveau mode de finan- cement en France est dynamique, mais les en-jeux du « crowdfunding » se situent désormais au niveau européen et international.
Gérard Rameix
5
INTRODUCTION
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Le motdu présidentde l’ACPR
La protection du public en matière finan- cière est devenue, au fil des crises successives, un enjeu de premier plan. Les directives de la Commission euro-péenne adoptées dernièrement ou en
cours de discussion ont toutes un volet « protec-tion des consommateurs ». C’est le cas notam-ment des directives « comptes de paiement », « crédit immobilier » et « services de paiement ». Ces textes engagent les États membres à trans-poser dans leur réglementation des mesures qui permettront de renforcer la confiance des citoyens européens dans le système financier, condition indispensable à un retour de la croissance écono-mique au sein de l’Union.
Les innovations financières, toujours plus sophis-tiquées, imposent un système de supervision proactif et une étroite coordination entre ses ac-teurs. Dans ce contexte, le modèle de collabora-tion entre l’AMF et l’ACPR choisi par notre pays – le pôle commun – apparaît très pertinent pour veiller efficacement à la protection du public.
En 2014, les contrôles coordonnés, dont cer-tains sont réalisés avec l’appui du réseau de la Banque de France, ont été l’occasion d’aborder des thématiques importantes au regard de la réglementation et la bonne prise en compte par les professionnels des recommandations et des positions publiées respectivement par les deux autorités. Ces contrôles ont été particulièrement
ciblés sur les notions de connaissance du client, de devoir de conseil et de commercialisation de produits complexes. Parallèlement, un tra-vail important sur les conventions producteurs- distributeurs a permis d’aboutir à la publication d’une recommandation de l’ACPR et d’une po-sition de l’AMF en juillet 2014, afin de consolider et diffuser les bonnes pratiques.
Enfin, le pôle commun reste très attentif aux évo-lutions du marché. Ainsi, le thème de la vente à distance, particulièrement sensible avec l’omnipré-sence d’Internet dans le domaine financier, a fait l’objet d’un groupe de travail commun. Les pre-miers travaux mettent en évidence la pertinence de cette démarche et l’importance des enjeux de protection du public. Parallèlement, l’ACPR et l’AMF ont participé aux réflexions relatives à l’évolution du cadre réglementaire lié au dévelop-pement du financement participatif, nommé aussi « crowdfunding ». Sur ce sujet, un cadre législatif adapté, contribuant à assurer la protection des investisseurs, a pu être mis en place dans un délai très court.
Pour conclure, le pôle commun, est un outil effi-cace, dynamique, qui, par sa transversalité et sa souplesse, donne aux autorités de supervision françaises des capacités de réaction à la hauteur des enjeux de protection des consommateurs de services financiers.
Christian Noyer
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Natalie Lemaire
Greggory Marty
Maryvonne MaryFrédérique Chantemargue
Barbara Souverain-DezOlivier Fliche
Aurélien Simon
Charles Banaste
Nathalie Galizot-CormeFlorence Corne
Julien Laroche
Christine Saïdani
Patrig Herbert
Cécila Matissart
Odile VallezCaroline Corcy
Ségolène MichelonPaolo Gemelgo
Hélène Arveiller
Sébastien Bonfils
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
2013 2014
Total des appels reçus 328 920 355 850
Moyenne mensuelle 27 410 29 650
1.1 Le point d’entrée commun « Assurance Banque Épargne Info Service » (ABE IS)
La plateforme Assurance Banque Épargne Info Service a reçu plus de 355 000 appels en 2014, dont 305 000 appels sur des sujets bancaires, 37 400 appels relatifs au domaine de l’assurance et 13 500 sur la bourse et les produits financiers, chaque autorité intervenant prioritairement dans son domaine de compétence.
Malgré un nombre d’appels en hausse sen-sible (+8 %), la plateforme téléphonique a assuré un service toujours fluide avec un temps d’attente particulièrement court. Le premier niveau d’accueil sur la plateforme, qui traite l’essentiel des questions ban-caires est assuré par la Banque de France.
1.1.1 La plateforme téléphonique
Les sujets bancaires ont fait l’objet de 213 890 appels portant sur les services bancaires et la procédure de surendette-ment et 91 010 appels concernant les fichiers d’incidents, soit un total de 304 900 appels.
L’année 2014 a été marquée par une hausse de 9 % des appels due principa-lement à une augmentation des questions portant sur le surendettement et le fonc-tionnement des comptes bancaires.
2013 2014
Total des appels reçus 280 160 304 900
Moyenne mensuelle 23 350 25 410
Appels relatifs aux sujets bancaires
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Cette année encore, ce sont les assurances relatives à l’automobile et à l’habitation des particuliers qui ont suscité le plus grand nombre d’appels. Les préoccupations des appelants concernent majoritairement la fixation du montant de l’indemnisation et l’évaluation à dire d’expert. Les augmen-
tations de cotisation et les modalités de résiliation sont les principaux sujets d’inter-rogation dans le cadre de l’assurance santé tandis que la thématique du versement du capital au terme du contrat est prépondé-rante en assurance vie.
2013 2014
Total des appels reçus 37 200 37 450
Moyenne mensuelle 3 100 3 120
En 2014, les appels sur la bourse et les pla-cements financiers, au nombre de 13 500 ont progressé de plus de 17 % par rapport à 2013. Les questions concernent, pour 59 % des appels, l’agrément et la fiabi-lité des prestataires financiers et, le cas échéant, les voies de recours en cas de litige. Les demandes relatives au Forex et aux Options binaires représentent 37 %
des demandes (20 % en 2014). Cette hausse provient notamment des pratiques des plateformes de trading qui démarchent de façon très agressive les épargnants. De plus en plus d’investisseurs sont aussi contactés par des faux professionnels de la finance qui leur proposent de récupérer les sommes perdues sur ces plateformes.
2013 2014
Total des appels reçus 11 500 13 500
Moyenne mensuelle 960 1 125
Appels relatifs aux sujets de l’assurance
Appels relatifs à la bourse et aux produits financiers
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Je suis contacté par une personne qui prétend être mandatée par l’AMF pour m’aider à récupérer les sommes perdues en « tradant » chez un « broker ». Est-ce possible ?Il s’agit d’un cas d’utilisation frauduleuse du nom de l’Autorité. Il est donc fortement recommandé de ne pas donner suite à ce type de sollicitations.Par ailleurs, l’AMF ne procède en aucun cas directe-ment au recouvrement des sommes perdues par des épargnants, ni même via des mandataires. Cependant, l’autorité met à disposition un service gratuit de média-tion qui, selon les conditions du dossier, pourra proposer un règlement amiable du litige.Pour information, dans les cas frauduleux, l’AMF trans-met aux autorités judiciaires compétentes les signale-ments qui lui ont été rapportés.L’AMF invite le public à consulter régulièrement ses mises en garde répertoriées sur son site Internet, dans l’espace Epargne Info Service (www.amf-france.org/Epargne-Info-Service) ou à la contacter par téléphone au 01 53 45 62 00 du lundi au vendredi de 9h à 17h.
J’ai « tradé » sur un site d’options binaires et au moment de récupérer mes fonds, je n’ai plus réussi à contacter la société. Quelles démarches entreprendre ?Il est très probable que la société en question ne soit agréée ni par l’Autorité des marchés financiers (AMF), ni par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Dans ce cas, cet intermédiaire n’est pas autorisé à démarcher, à conseiller, ni à rendre des services d’inves-tissement (gestion de portefeuille pour le compte de tiers, exécution d’ordres, etc.). Avant d’entrer en relation avec une personne proposant de tels produits, il est impor-tant de vérifier qu’elle dispose d’un agrément : pour cela il convient de consulter le registre des agents financiers (www.regafi.fr) de l’ACPR. Par ailleurs, pour des investissements réalisés dans des produits ou placements financiers dont la commercialisa-tion n’a pas été autorisée en France, les recours à la dis-position de l’investisseur se révèlent limités.En effet, le Médiateur de l’Autorité des marchés financiers n’est pas compétent pour aider à résoudre ce type de
différend avec des intermédiaires non agréés. Il est re-commandé de porter plainte rapidement, et de contac-ter également la DGCCRF au 39 39 ainsi que INFO ESCROQUERIES 0811 02 02 17 (Prix d’un appel local) – www.internet-signalement.gouv.fr.Enfin, les options binaires sont des produits très spécu-latifs et risqués. Ils sont destinés à des personnes très averties, la perte financière pouvant être très élevée. La rubrique « FOREX : L’AMF se mobilise » sur le site Internet de l’AMF (www.amf-france.org/Epargne-Info-Service), ainsi que le dossier « Les options binaires, ce qu’il faut savoir avant de “trader” » sur le site ABE Info Service (www.abe-infoservice.fr/placements-financiers), apportent de plus amples informations.
Ma banque reconnaît avoir reçu mon ordre d’achat sans l’avoir exécuté en raison d’une priorité d’exécu-tion des ordres qu’elle reçoit. Quelle est la jurispru-dence en la matière ? Le carnet d’ordre d’Euronext est exécuté selon deux règles de priorité. Tout d’abord, la règle de prix s’applique lorsque deux ordres de même sens peuvent être exécutés : l’ordre de l’investisseur qui propose la cotation la plus éle-vée est prioritaire. Puis la règle de temps : le premier arrivé est prioritaire. De plus, les conditions d’exécution ne sont pas les mêmes selon le type d’ordres passés (un ordre au marché, à cours limité, à la meilleure limite ou à plage de déclenchement).Pour en savoir plus sur les ordres de bourse, le guide péda-gogique de l’Autorité des marchés financiers intitulé « Com-ment acheter des actions en Bourse », est disponible sur le site Internet de l’AMF, dans l’Espace Epargne Info Service, rubrique Infos et guides pratiques (www.amf-france.org/Epargne-Info-Service).Ainsi, il convient de vérifier le type d’ordre passé. Si malgré tout un défaut d’exécution de l’intermédiaire est confirmé, il est recommandé d’effectuer une réclamation écrite auprès du service clients de la banque qui a commis l’erreur. En cas d’absence de réponse ou de réponse insatisfaisante (dans un délai qui ne peut pas dépasser 8 semaines), il est possible de saisir le médiateur de l’AMF via le formulaire de demande de médiation disponible sur le site de l’AMF (www.amf-france.org).
Les trois questions les plus fréquentes dans le domaine des instruments financiers PLACEMENTS FINANCIERS
1.1.2 Les principales interrogations reçues par le point d’entrée commun
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Les trois questions les plus fréquentes dans le domaine de l’assurance
Puis-je librement disposer des sommes versées sur mon contrat d’assurance vie ?La règle générale1 veut que le souscripteur dispose du droit de racheter son contrat d’assurance vie. Cette opération met fin au contrat par le versement au souscripteur d’une somme égale à la provision mathématique du contrat à la date consi-dérée. Certains contrats ne sont toutefois pas rachetables en raison de leur nature (contrats temporaires décès, contrats de rentes viagères différées…). En outre, les contrats d’assurance de groupe en cas de vie dont les prestations sont liées à la cessation d’activité professionnelle (i.e. les contrats d’assu-rance retraite supplémentaire comme par exemple les PERP) ne comportent pas de faculté de rachat hormis quelques cas limitativement énumérés par l’article L. 132-23 du code des assurances2 qu’il convient de justifier auprès de l’assureur pour obtenir le rachat d’un tel contrat. S’agissant des contrats « rachetables », la plupart de ceux-ci offrent la possibilité de ne procéder qu’à un rachat partiel. Ainsi, en cas de besoin, tout ou partie des sommes placées sur votre contrat d’assurance vie peuvent vous être versées avant le terme de votre contrat, dans les conditions prévues par ce dernier. Dès lors, votre assureur dispose d’un délai de deux mois pour vous remettre les fonds, à compter de la réception de l’intégralité des pièces. Le rachat partiel vient diminuer le montant des garanties de votre contrat. Il ne doit pas être confondu avec « l’avance », qui correspond à un prêt octroyé par votre assureur, dont le montant ne peut excéder la valeur de rachat du contrat. Dans ce dernier cas, les garanties du contrat restent identiques. En revanche, ce prêt donne lieu au versement d’intérêts à l’assu-reur et doit être remboursé. Il est donc préférable de solliciter une avance auprès de votre assureur uniquement dans les cas de besoin momentané de trésorerie.
J’ai consulté un comparateur d’assurance santé sur Internet en vue de faire établir un devis. Immédiatement, un conseiller m’a contacté par téléphone. À sa demande, je lui ai communiqué divers renseignements personnels dont mes coordonnées bancaires. Je viens de recevoir un certificat d’adhésion et un appel de cotisation. Je n’ai renvoyé aucun document signé. Suis-je tout de même engagé avec cet organisme ?Si à l’occasion du contact téléphonique avec le démarcheur, vous avez demandé un simple devis et n’avez pas donné votre accord pour souscrire un contrat, vous n’êtes pas enga-gé. Cependant, nous appelons votre attention sur les points suivants. Le démarchage téléphonique est une pratique de vente autorisée. Dès lors, le fait de communiquer votre accord
au démarcheur, par téléphone, sur les conditions qui vous ont été exposées, vous engage, même si vous n’avez signé aucun document. C’est pourquoi la plupart des démarcheurs télépho-niques se sont dotés d’un outil d’enregistrement des conver-sations, notamment pour apporter la preuve du consentement de la personne démarchée à la conclusion du contrat, en cas de contestation. Dans l’hypothèse où vous vous seriez engagé, vous disposez d’un droit de renonciation au contrat conclu : lorsque vous recevez votre certificat d’adhésion et votre appel de cotisation, vous disposez de 14 jours à compter de leur ré-ception pour annuler le contrat. Passé ce délai, vous êtes enga-gé pour une année. À noter qu’une simple demande de devis ne nécessite pas la transmission de vos coordonnées bancaires.
Puis-je résilier mon contrat d’assurance automobile ou habita-tion à tout moment dès à présent grâce à la loi Hamon ? Depuis le 1er janvier 2015, vous pouvez résilier votre contrat d’assurance automobile ou habitation à tout moment, sans frais ni justification (décret n° 2014-1685 du 29/12/14, Journal officiel du 31/12/14, entré en vigueur le 1/01/15), à l’expiration d’un an à compter de la première souscription. Ainsi, pour une première souscription en cours d’année 2015, vous bénéficierez de ce nouveau droit de résiliation à compter de la date anniversaire de celle-ci. Par exemple, si vous avez souscrit un contrat le 17 mars 2015, vous pourrez exercer votre nouveau droit à compter du 17 mars 2016. Cette mesure s’applique de la même manière pour les contrats souscrits en 2014 en raison du principe de rétroacti-vité de l’application de cette loi. Le décret d’application des dispo-sitions de la loi Hamon précise également les modalités d’exercice de ce nouveau droit de résiliation : la demande prend effet un mois après réception. S’agissant d’une assurance habitation, elle doit être adressée par vos soins à votre assureur si vous êtes pro-priétaire de votre logement. En revanche, si vous êtes locataire, la demande doit être adressée par le nouvel assureur de votre choix à votre assureur actuel. Pour votre assurance automobile, c’est également le nouvel assureur qui se charge d’adresser la demande à votre assureur actuel. Enfin, si vous avez déjà payé votre prime annuelle, la fraction de cotisation correspondant à la période durant laquelle le risque n’a pas couru devra vous être remboursée dans un délai de trente jours. Il est à noter que ce nouveau droit s’ajoute aux droits préexistants en matière de résilia-tion à l’échéance, qu’il s’agisse de la faculté de résilier en respec-tant un préavis de deux mois avant l’échéance ou, lorsque l’avis d’échéance est envoyé tardivement – ne permettant pas le res-pect du préavis de deux mois – en respectant un délai de 20 jours, à compter de l’envoi de l’avis d’échéance, pour formuler sa de-mande de résiliation.
du pôle commun
ASSURANCE
1. Articles L.132-23 du code des assurances, L.223-22 du code de la mutualité et L.932-23 du code de la sécurité sociale.2. Invalidité grave de l’assuré qui ne peut plus exercer une quelconque profession, expiration des droits de l’assuré aux allocations d’assurance chômage à
la suite d’un licenciement, cessation d’activité non salariée de l’assuré à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire, décès du conjoint ou du partenaire lié par un pacte civil de solidarité.
3. Nouvel article R.113-12 du code des assurances.
11
1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Les trois questions les plus fréquentes dans le domaine de la banque
En matière de réglementation des frais bancaires, la loi prévoit-elle un plafonnement des commissions d’intervention ?Oui, depuis le 1er janvier 2014. Rappelons, tout d’abord, qu’une commission d’intervention correspond à la somme prélevée par la banque lors du paiement d’une opération par carte ou autre, quand la provision sur le compte est insuffisante (découvert non autorisé ou dépassement de découvert autorisé).La commission d’intervention est perçue en plus des agios, pour chaque opération entraînant une irrégularité du compte et ayant été réglée par la banque.Le législateur a souhaité instituer un double plafonnement des commissions d’intervention suivant que le client concerné se trouve en situation de fragilité financière ou non :• 8 € par opération et 80 € par mois quelle que soit la
situation financière du client ; • 4 € par opération et 20 € par mois uniquement pour les
clients en situation de fragilité financière (voir ci-dessous).
Les clients fragiles des banques disposent-ils d’une offre de services bancaires adaptée à leur situation ?Oui, depuis le 1er octobre 2014. Les clients en situation de fragilité financière bénéficient d’une offre de services ban-caires à prix réduit. Cette offre spécifique est plafonnée à 3 € par mois pour l’année 2015. En application de la loi du 26 juillet 2013, cette nouvelle offre spécifique est destinée aux personnes qui rem-plissent une ou plusieurs des conditions suivantes :• avoir été inscrites pendant 3 mois consécutifs au Fichier
central des chèques (FCC) pour un chèque impayé, fi-chier géré par la Banque de France ;
• avoir déposé un dossier de surendettement qui a été déclaré recevable ;
• être dans une situation de fragilité appréciée par les banques au regard d’irrégularités de fonctionnement du compte et d’incidents de paiement répétés pendant trois mois consécutifs ainsi que du montant de leurs res-sources.
Cette offre doit comprendre, au moins, les services ban-caires suivants : • la tenue, la fermeture et éventuellement l’ouverture d’un
compte de dépôt ;• une carte de paiement à autorisation systématique ;• le dépôt et le retrait d’espèces dans l’agence ;• 4 virements mensuels SEPA et des prélèvements en
nombre illimité ;
• 2 chèques de banque par mois ;• un moyen de consultation du compte à distance et la
possibilité d’effectuer des opérations de gestion vers un autre compte du titulaire dans le même établissement ;
• un système d’alerte sur le niveau du solde du compte ; • la fourniture de relevés d’identités bancaires (RIB com-
prenant les codes IBAN et BIC) ;• le plafonnement spécifique des commissions d’interven-
tion : 4 € par opération et 20 € au maximum par mois ;• un changement d’adresse par an. Ces services peuvent être résiliés par écrit auprès de la banque à tout moment.
Quelles sont les modalités de régularisation à res-pecter pour ne plus être enregistré dans l’un des fichiers d’incident de paiement gérés par la Banque de France ?Le législateur a confié à la Banque de France la gestion :• du Fichier national des Incidents de remboursement
des Crédits aux Particuliers (FICP) qui recense, d’une part, les incidents de paiement caractérisés sur des crédits accordés aux particuliers pour des besoins non professionnels et, d’autre part, les mesures de traite-ment des situations de surendettement qui font l’objet d’un suivi spécifique (qui ne sera pas abordé dans cette rubrique) ;
• du Fichier Central des Chèques (FCC) dans lequel sont recensés les incidents de paiement sur chèques, les interdictions d’émettre des chèques qui en résultent et les interdictions judiciaires ainsi que les retraits de carte bancaire consécutifs à un incident.
du pôle commun
BANQUE
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Comment régulariser sa situation et ne plus figurer dans l’un de ces fichiers d’incidents ?
FICP – Seule la banque qui a demandé l’inscription peut de-mander la levée du fichage à la Banque de France. L’inscription au FICP est supprimée dès que les sommes dues au titre des retards de paiement sont intégralement remboursées.
FCC – La régularisation d’un chèque impayé peut être effectuée de trois façons :• soit en réglant la somme due directement auprès du
bénéficiaire du chèque et en restituant ensuite le chèque acquitté à votre banque, afin qu’elle puisse avoir connaissance du règlement effectif ;
• soit en faisant représenter le chèque par votre banque, après avoir approvisionné votre compte (preuve faite à l’aide du relevé de compte faisant apparaître l’écriture de règle-ment du chèque) ;
• soit en constituant auprès de votre banque une provision suffisante réservée au paiement du ou des chèque(s) concerné(s). La somme sera bloquée pendant une durée maximale d’un an. Les fonds ainsi bloqués ne pourront pas avoir d’autre finalité que de régulariser les sommes impayées.
Si vous avez régularisé tous vos chèques sans provision (éventuellement émis sur vos différents comptes) en remplis-sant les formalités indiquées ci-dessus, votre (vos) banque(s) demandera(ont) le retrait de votre nom du FCC et la levée de l’interdiction bancaire vous concernant. Faute de régularisation, la durée de l’inscription est de 5 ans.
FCC – Régularisation suite à un retrait de carte bancaire.Pendant les 2 ans de la durée de l’inscription, vous pouvez obte-nir votre sortie du FCC :• lorsque l’inscription résulte d’une erreur de votre banque
(motif d’annulation) ;• lorsque vous justifiez avoir intégralement régularisé tous
les incidents de paiement liés à l’utilisation incorrecte de votre carte bancaire (demande de radiation suite à une régularisation).
Votre banque est tenue de demander à la Banque de France votre retrait du FCC dans les deux jours ouvrés à compter du constat de la régularisation effective ou de l’existence du motif l’annulation.
Le site ABE IS refondu en décembre 2012 est maintenant bien installé dans le pay-sage du web. Avec 450 000 pages vues en 2014 par 270 000 visiteurs, il fait par-tie des sites qui informent efficacement les consommateurs sur les thématiques liées à la commercialisation de produits financiers.Une newsletter mensuelle est également adressée à près de 1000 abonnés.
Le pôle commun ACPR-AMF et la Banque de France veillent à maintenir le site au plus près de l’actualité. Ainsi plus de 100 contributions sont venues l’alimenter et ont permis aux internautes d’être informés de l’évolution de la législation. Des sujets
comme le code BIC et IBAN, le fichier des incidents bancaires, la clause bénéficiaire en assurance vie ou la fraude à la carte bancaire constituent le « hit-parade » des consultations. Du côté des sites référents, outre ceux de l’ACPR et de l’AMF, les sites Service public et Economie.gouv consti-tuent les sources principales de connexion.
En 2015, le pôle commun intensifiera le nombre de contributions et veillera au bon référencement du site afin que nos conci-toyens soient informés de leurs droits et des voies de recours en cas de difficultés avec leurs interlocuteurs du monde financier.
1.1.3 Le site internet Assurance Banque Épargne Info Service (ABE IS),
bilan après 2 ans d’existence
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
1.2 La publicité
L’AMF a poursuivi sa veille approfondie des communications des établissements ban-caires et financiers. Au cours de l’année 2014, l’Autorité a examiné plus de 4 800 commu- nications publicitaires, tous supports confondus (presse papier, Internet, TV, radio, mailings, newsletters…), sur les pro-duits d’épargne et d’investissement. Elle a ainsi pu constater un maintien des ten-dances repérées en 2013, à savoir qu’une nouvelle publicité sur deux sur les produits et services d’investissement concernait des propositions de placements spéculatifs ris-qués (trading au sens large, Forex, options binaires, etc.), diffusées principalement via des bannières internet. Ces publicités allé-chantes font le plus souvent miroiter aux épargnants des promesses de gains élevés sans mention des risques et sont de fait trompeuses. De plus, les sociétés qui les émettent ne sont pas toujours autorisées à proposer leurs services en France.
C’est pourquoi l’AMF et l’ACPR continuent de mettre à jour régulièrement la liste des sociétés non autorisées à proposer des investissements sur le Forex afin de mettre en garde les épargnants.
La veille effectuée par la direction des rela-tions avec les épargnants permet égale-ment de faire des « zooms » et d’examiner plus en détail les messages commerciaux diffusés directement sur leur site Internet par les banques de réseau. Pour exemple, elle a ainsi pu constater qu’elles ont promu en 2014 les plans épargne logement, alors qu’en 2013 elles avaient mis davantage l’accent sur les livrets d’épargne, ainsi que sur les offres de courtage en ligne et le PEA.La veille a également permis de repérer un plus grand nombre de publicités pour des placements sur les produits atypiques (or, diamants, forêts…), mais aussi sur des investissements dans le cadre d’une entre-prise de financement participatif.
L’ACPR s’assure pour sa part de l’appli-cation, par les professionnels, des bonnes pratiques en matière d’information du pu-blic. Pour ce faire, elle est également dotée d’un dispositif de veille publicitaire et mar-keting sur la plupart des supports de com-munications utilisés par le secteur financier (courrier postal ou électronique, site et ban-nière Internet, presse, affichage et radio).
1.2.1 Les actions en matière de veille
La multiplication des supports médias, leur numéri-sation et la complexité de certains produits appellent à une vigilance accrue en matière de communication publicitaire. L’AMF et l’ACPR veillent à ce que les épar-gnants puissent comprendre aisément toutes les caractéristiques d’un produit proposé quel que soit le support de diffusion. Pour cela, elles continuent à œuvrer auprès des professionnels afin de s’assurer que les critères d’équilibre et le caractère « exact, clair et non trompeur » des publicités soient respectés. Les deux autorités ont ainsi conduit des réflexions conjointes afin d’harmoniser leurs critères respectifs d’analyse et de contrôle des communications publicitaires.
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
L’ACPR
Les contrôles sur pièces et sur place
Dans le prolongement de sa mission de sur-veillance, l’ACPR intervient régulièrement auprès des professionnels afin de faire cor-riger les irrégularités qu’elle détecte. Ces interventions se matérialisent par un cour-rier invitant systématiquement l’organisme ou l’intermédiaire à faire part de ses obser-vations au regard des défauts de conformi-té relevés. Lors de cet échange contradic-toire, les entreprises sont en outre toujours interrogées sur les moyens et procédures mis en place pour leurs communications à caractère publicitaire. Suite à cet échange, les entreprises modifient leurs publicités et, dans certains cas, adaptent également leur procédure interne. Ce type d’échange per-met parfois d’identifier un dysfonctionne-ment précis ou une faille dans la procédure de validation des publicités.
En 2014, l’ACPR est intervenue à 52 re-prises auprès des professionnels. Depuis sa création en 2010, elle comptabilise ainsi plus de 200 interventions, principalement dans les domaines du crédit à la consommation, de l’assurance vie et de l’assurance santé.
Les manquements relevés dans le cadre de l’action de veille et de contrôle sur pièces
des communications publicitaires peuvent permettre la détection d’anomalies graves ou récurrentes en matière de publicité chez un professionnel. À cette occasion, l’ACPR peut décider d’un contrôle sur place de l’organisme, le dit contrôle venant s’ajouter au programme annuel pré-défini.
L’AMF
Les revues a priori
L’AMF a poursuivi ses revues a priori des documents à caractère promotionnel rele-vant de son champ de compétence et réalisés par les sociétés de gestion et dis-tributeurs, s’agissant des fonds d’inves-tissement (OPCVM/FIA), ainsi que par les émetteurs de titres de créances4. Cette revue, visant à s’assurer de la conformité de la documentation commerciale avec la doctrine publiée par l’AMF, est réalisée en amont de toute diffusion par la société de gestion, le distributeur ou l’émetteur.
Dans ce cadre, 370 documents commerciaux ont été examinés par la direction de la gestion d’actifs au cours de l’année 2014. Cette re-vue a, comme les années précédentes, visé à encadrer l’information commerciale des pro-duits sujets à un risque accru de mauvaise compréhension par l’investisseur en raison du caractère atypique :
1.2.2 Les actions de contrôle
Une équipe dédiée analyse les publicités au regard du respect de la règlementa-tion et des recommandations relatives aux communications à caractère publicitaire. 4477 messages publicitaires ont été contrô-lés en 2014 par l’ACPR (+ 7 % par rapport à 2013) dont la majorité (77 %) concerne l’as-surance vie à des fins d’épargne. Les argu-ments portant sur les frais, la performance passée ou l’octroi d’une prime financière, font l’objet d’une attention particulière.
Pour compléter le dispositif de veille et per-mettre une sensibilisation collective des acteurs concernés, des études ciblées sur des thématiques et/ou des formats de publi-cité spécifiques sont réalisées par l’ACPR. En 2014, cette démarche a porté sur les communications en faveur de contrats d’assurance sur la vie ainsi que sur celles promouvant l’assurance santé.
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
• de leur structuration (fonds à formule no-tamment) ;
• ou du niveau de liquidité offert aux inves-tisseurs (capital-investissement et épargne salariale principalement).
Le premier semestre 2014 aura, par ail-leurs, été marqué par le développement d’une offre abondante en matière de fonds actions de petites et moyennes capitalisa-tions, du fait de la promulgation du nouveau dispositif fiscal « PEA-PME ». Ce phéno-mène a été alimenté à la fois par la création de nouveaux fonds, mais également par la transformation de fonds existants rendus éligibles au dispositif fiscal nouvellement créé. Les diligences menées par les ser-vices, en matière de revue de l’information commerciale propre à cette typologie de produits, ont principalement porté sur le caractère potentiellement plus risqué (vola-tilité accrue, moindre liquidité), et, le cas échéant, ont visé à modérer les discours axés sur le financement de l’économie française, qui pouvaient être tenus par des fonds dont l’univers d’investissement était plus large, car européen.
De manière générale, les échanges avec les acteurs restent concentrés sur la néces-sité de tenir un discours équilibré, que ce soit par une présentation homogène des caractéristiques favorables et moins favo-rables d’un produit ou par une présentation adaptée des performances réalisées par le produit (qui ne doivent notamment pas constituer le thème central de l’information communiquée). Il en est de même pour l’évocation des frais liés à l’investissement dans le véhicule ou par la nécessaire cohé-rence à respecter entre l’information légale et commerciale, l’idée étant de ne pas oc-culter ou présenter de manière trompeuse, des éléments qui seraient importants pour que l’investisseur puisse prendre sa déci-sion d’investissement en pleine connais-sance de cause. Il est également important de rappeler que ces principes s’appliquent à la fois aux produits français et aux OPCVM étrangers ayant fait l’objet d’une notification en vue de leur commercialisation sur le ter-ritoire français.
La direction des émetteurs a examiné en 2014 657 documents commerciaux : titres de créance dont notamment les obligations structurées et les produits de bourse (cer-tificats, warrants, turbos, etc.) émis par les banques. Parmi l’ensemble des documen-tations commerciales relatives à des titres de créance structurés et/ou complexes soumises à l’AMF préalablement à leur diffu-sion, les produits proposant un mécanisme de remboursement automatique anticipé (ou « autocall ») et offrant une indexation sur des indices type Euro Stoxx 50 et CAC 40 ont continué de prédominer en 2014. De même, dans un contexte de taux histori-quement bas, les produits exposant l’inves-tisseur à un risque de perte en capital ont été majoritaires. Les brochures sont restées le support privilégié pour commercialiser ce type d’instrument financier à l’excep-tion des produits de bourse qui sont qua-si-exclusivement commercialisés via des supports internet (bannières notamment).
Le comité interne de la publicité
L’AMF a alimenté tout au long de l’année 2014 les réunions du comité interne de la publicité présidé par son secrétaire général afin de continuer à échanger, à coordonner ses actions et à émettre des propositions de contrôle ou d’enquête. De plus, dans un objectif de transparence et de transversa-lité, l’AMF a convié comme membre perma-nent le Directeur de la direction du contrôle des pratiques commerciales de l’ACPR.
4. En application de l’article 212-28 du règlement général de l’AMF.
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Dans le cadre d’un groupe de travail constitué au sein du Pôle commun, l’ACPR et l’AMF ont conduit des réflexions conjointes en vue d’harmoniser leurs cri-tères d’analyse et de contrôle du caractère exact, clair et non trompeur des commu-nications publicitaires5 relevant de leurs champs respectifs de compétence, à savoir les contrats d’assurance vie pour l’ACPR, les instruments financiers pour l’AMF.
L’AMF dispose d’un corpus législatif et rè-glementaire dense et précis en la matière : plusieurs recommandations-positions6 ont d’ores et déjà été publiées. De son côté, l’ACPR a recommandé, depuis 2010, des bonnes pratiques très ciblées pour certains types de contrats7.
Sur la base de ces documents, les échanges au sein de ce groupe de travail ont permis de mettre en lumière la conver-gence des critères d’analyse des deux autorités et pour l’ACPR de rejoindre l’AMF sur certains principes fondateurs de sa doctrine. Il en est ainsi de l’équilibre de la présentation publicitaire qui doit per-mettre au client d’évaluer les avantages et les risques associés au produit promu, ou encore du principe selon lequel les performances passées d’instruments financiers ou de supports d’unités de compte de contrats d’assurance vie ne doivent pas constituer l’axe central des communications publicitaires.
Selon l’AMF et l’ACPR, il est également fon-damental que le support et le format de diffusion soient adaptés au message publicitaire de manière à ce que le public puisse appréhender les caractéristiques de l’offre promue.
Au-delà de ces principes, les deux autori-tés estiment que le caractère exact, clair et non trompeur d’une communication publicitaire s’apprécie notamment au tra-vers des qualifications suivantes :
ExactL’exactitude de la communication publici-taire implique que les éléments d’informa-tions ne reposent pas sur des allégations ou présentations fausses et qu’ils soient précis et véridiques. Pour ce faire, la publi-cité doit notamment :• éviter les éléments contradictoires dans la
même communication ou avec les autres publicités d’une même campagne ;
• éviter de favoriser plus particulièrement les avantages et renvoyer le client à un autre document pour les inconvénients ;
• préciser les éléments de contexte néces-saires à la compréhension de l’offre (don-nées chiffrées, durée des offres, sources des informations externes, etc.).
ClairD’une manière générale, l’information doit permettre au client d’appréhender la nature du produit proposé ainsi que les risques y afférents. Pour ce faire, la présentation pu-blicitaire doit notamment :• être clairement reconnaissable en tant
que « communication publicitaire » ;• être intelligible et dénuée d’ambiguïté, le
vocabulaire utilisé dans la présentation du produit devant notamment être compris par le public concerné par l’offre ;
• éviter la superposition excessive ou confuse des mentions.
1.2.3 Le projet de recommandation sur la publicité en assurance vie
5. Ce terme englobe « les communications à caractère publicitaire » visées par le code des assurances ainsi que les « communications à caractère promotionnel » visées par le code monétaire et financier.
6. Position – recommandation AMF 2011-24 (Guide pour la rédaction des documents commerciaux et la commer-cialisation des OPC), Position 2013-13 (Guide pour la rédaction des documents commerciaux dans le cadre de la commercialisation des titres de créance structurés) et Position-recommandation AMF 2009-15 (Guide relatif à la commercialisation des emprunts obligataires auprès des clients non professionnels).
7. Recommandation n° 2011-R-04 sur la commercialisation des contrats d’assurance vie liés au financement en pré-vision d’obsèques, Recommandation n° 2011-R-03 portant sur la commercialisation de contrats d’assurance vie en unités de compte constituées de titres de créance émis par une entité liée financièrement à l’organisme d’assurance, Recommandation n° 2011-R-02 portant sur les communications à caractère publicitaire des contrats d’assurance vie en unités de compte composées de titres obligataires et autres titres de créance et Recommandation n° 2010-R-02 portant sur la commercialisation des contrats d’assurance sur la vie en unités de compte constituées d’instruments financiers complexes.
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Non trompeurAfin de ne pas être trompeuse, la publicité ne doit pas reposer sur des allégations, indications et présentations qui, d’une ma-nière quelconque, induisent ou sont sus-ceptibles d’induire en erreur le client. Sont donc exclues les présentations déformées ou incomplètes des produits ou les com-munications publicitaires qui minimisent, travestissent ou occultent des éléments ou avertissements importants.Les travaux de réflexion menés entre les deux autorités, ainsi que l’observation des bonnes et mauvaises pratiques des acteurs du mar-ché effectuée dans le cadre de sa mission de surveillance et de contrôle des communica-tions publicitaires, ont conduit l’ACPR à éla-
borer une recommandation en faveur des contrats d’assurance vie. Ce texte, publié début 2015, reprend les principes essentiels et convergents des deux autorités, et les adapte concrètement aux principaux argu-ments communiqués par les annonceurs de ce secteur.Les principales orientations de cette re-commandation tiennent aux éléments de présentation générale de la publicité, à la nature des contrats et des supports, au risque de perte en capital, aux argu-ments de garantie, à l’expression des taux de rendement, au sujet des frais et aux conditions pour bénéficier d’opérations commerciales.
1.3 Les enseignements tirés des contrôles coordonnés
La coordination des missions de contrôle sur le thème de la commercialisation des produits complexes vise à apprécier la prise en compte par les professionnels de la Recommandation 2010-R-01 de l’ACPR et de la Position DOC-2010-05 de l’AMF. Elles précisent les obligations en matière de commercialisation d’instruments financiers et de contrats d’assurance sur la vie en uni-tés de compte constituées d’instruments financiers complexes en fixant quatre cri-tères8 pour apprécier les risques de mau-vaise commercialisation.
L’ACPR a constaté lors du contrôle d’une plateforme de distribution de contrats d’as-surance vie une absence d’identification de certains produits complexes au sens de la recommandation, pourtant accessibles aux courtiers partenaires distributeurs et aux clients de ces derniers.
Plus généralement, il ressort des contrôles menés sur ce thème que les supports d’information à destination des clients sont conformes à la recommandation, mais que la commercialisation des produits en cause
1.3.1 Commercialisation des produits complexes
Dans la continuité des actions menées au cours des années précédentes, le Pôle commun a coordonné des contrôles qui visent à permettre la détermination de doctrines communes, ou à apprécier la prise en compte et l’impact de positions ou recommandations qu’il a publiées.
8. Les 4 critères sont : mauvaise présentation des risques et du profil de gain/perte de l’instrument financier ; caractère inhabituel pour le souscripteur/adhérent de l’instrument financier en raison du ou des sous-jacents utilisés ; profil de gain/perte assujetti à la réalisation concomitante de plusieurs conditions sur au moins deux classes d’actifs ; nombre de mécanismes compris dans la formule de calcul du gain ou de la perte de l’unité de compte.
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
rapportant à une offre au public, une admis-sion à un marché réglementé ou bien encore un OPCVM/FIA à formule est très encadré, le cas d’une commercialisation prétendument à la demande des clients fait rarement l’objet d’une quelconque formalisation par le distribu-teur. Il en est de même pour la commercialisa-tion d’instruments financiers qui sont hors du champ de la Position DOC-2010-05 de l’AMF, produits dont la nature juridique est parfois difficilement identifiable et qui sont commer-cialisés par des Prestataires de services d’in-vestissement ou des CIF.
Concernant les documents commerciaux remis aux clients, ils sont pour la plupart revus par l’AMF. Pour autant, les docu-ments n’ayant pas donné lieu à révision de l’AMF, en particulier ceux relatifs à des ins-truments financiers complexes distribués sous forme de placement privé, présentent généralement de manière déséquilibrée les avantages et les risques (les risques en cas de sortie anticipée du produit sont insuffi-samment mentionnés).
Par ailleurs et de manière générale, les distributeurs, particulièrement les CIF, omettent fréquemment d’informer leurs clients sur la rémunération. Ce constat est aggravé par une rotation importante des portefeuilles qui permettent de douter du respect des intérêts du client.
1.3.2 L’identification du professionnel, la connaissance client et le devoir de conseil
est affectée par la qualité très inégale de l’identification d’une clientèle cible. En pra-tique, certains courtiers d’assurance n’ont pas mis en place des moyens suffisants pour disposer d’une connaissance client complète et ainsi identifier le type de clients pour lesquels la commercialisation de pro-duits complexes est adaptée.
Une bonne pratique, en cours de mise en œuvre par un courtier, a cependant été identifiée par l’ACPR. Elle consiste à conditionner l’habilitation des conseillers à commercialiser des produits complexes en fonction de leur niveau de formation. Cette habilitation n’est possible que sur justifi-cation de la réussite à un test de connais-sance préalable.
L’AMF relève que le dispositif selon lequel « le distributeur s’est assuré que les per-sonnes en charge de la commercialisation d’un produit complexe l’ont eux-mêmes compris » n’existe pas toujours. L’asymétrie d’informations entre le concepteur/émetteur et le distributeur est parfois très importante lorsque ce dernier est un CIF. Dans ce cas, il existe un risque potentiel de dégrader l’intel-ligibilité de l’instrument proposé au client (cf. plateformes référençant des produits complexes à l’attention de CIF ou émetteurs en relation directe avec des CIF).
Si le ciblage de la clientèle relative à la distribution d’instruments financiers se
Les contrôles coordonnés menés en 2014 ont eu pour objectif d’apprécier la prise en compte de la Recommandation 2013-R-01 de l’ACPR et de la Position DOC-2013-02 de l’AMF, destinées à promouvoir les bonnes pratiques en matière de collecte des informations relatives au client et la formulation d’un conseil adapté et motivé. En amont de cette phase de collecte, pour assurer notamment l’efficacité de celle-ci, il
est nécessaire que le professionnel s’iden-tifie à l’égard de son client potentiel, avec clarté et exactitude. Les contrôles ont donc également porté sur ce point.
En matière d’identification, l’AMF comme l’ACPR ont constaté très généralement le caractère insuffisamment précis de l’infor-mation communiquée au client, en particu-lier sur deux points :
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
• l’identification de la personne morale char-gée de l’opération d’intermédiation, no-tamment en cas de groupes comportant plusieurs entités immatriculées à l’ORIAS. L’insuffisance porte également, dans les contrôles menés par l’ACPR, sur le de-gré d’indépendance des intermédiaires à l’égard de leurs fournisseurs. Cette insuf-fisance a été particulièrement soulignée dans le cadre des contrôles menés auprès de comparateurs d’assurance ;
• la relation entre le professionnel et l’auto-rité de régulation et de supervision à la-quelle il est rattaché. Des mentions telles que « agréé par l’AMF », utilisée par des CIF, ou « sous le contrôle de l’ACPR », utilisée par des courtiers, créent une confusion dans l’esprit des clients sur le rôle exact tenu par ces deux autorités. Il en va de même pour les intermédiaires d’assurance, tenus, par l’article L. 520-1 du code des assurances, de communi-quer les coordonnées de l’ACPR pour d’éventuelles procédures de recours et de réclamations ultérieures. En effet, il a été constaté que le rôle attribué à l’ACPR dans l’information précontractuelle était inexact (par exemple, en lui attribuant à tort un rôle de médiateur ou de voie de traitement des réclamations…).
Concernant la phase de collecte d’infor-mations relatives au client, les contrôles menés auprès de plateformes de distri-bution de contrats d’assurance vie dispo-sant de manière accessoire d’une clien-tèle directe, ont montré une absence très fréquente de formalisation du recueil des éléments de connaissance client. En effet, ces plateformes n’avaient pas mis en place pour leur clientèle directe des moyens équi-valents à ceux proposés à leurs courtiers apporteurs d’affaires.
La connaissance de la recommandation 2013-R-01 de l’ACPR par les acteurs du marché reste très inégale. Quand les ac-teurs en ont connaissance, ils ont effecti-vement étoffé les questionnaires clients. Toutefois, il est apparu lors des contrôles que certains intermédiaires mettaient en œuvre un questionnaire fourni par un pres-
tataire extérieur, dont ils ne comprenaient ni la méthodologie ni l’enjeu des questions. Dans ces conditions, la phase de connais-sance client devient à tort une formalité administrative subie par l’intermédiaire plus qu’exploitée par lui pour le lancement du processus de conseil.
Les contrôles menés par l’AMF n’ont pas permis d’identifier d’améliorations dans les pratiques relevées dans la Position 2013-02 en termes de constitution de dossiers clients, en particulier dans la formalisation du rapprochement réalisé entre les infor-mations recueillies auprès du client et le conseil en investissement rendu.
S’agissant du conseil fourni, les autorités ont régulièrement constaté une insuffisante formalisation de celui-ci. Elles ont aussi analysé l’impact de l’environnement ex-terne, notamment managérial, sur l’objec-tivité du conseil. Dans le cadre d’au moins deux contrôles, toujours en cours d’ana-lyse, l’ACPR a ainsi pu relever que le mode de rémunération des conseillers, salariés ou mandataires, pouvait inciter ceux-ci à privilégier la commercialisation de certains produits (EMTN, Euro Medium Term Notes), encourager la multiplicité de souscriptions, ou encore la réalisation d’arbitrages mul-tiples. Sur ce thème, les missions menées par l’AMF s’emploient à identifier les situa-tions de conflits d’intérêt induites par les modalités de rémunération ainsi qu’à vérifier la complétude des informations délivrées aux clients, préalablement à l’exercice du service d’investissement, telles que pré-vues dans les dispositions réglementaires. Ces missions permettent d’accompagner l’application dès 2015 de certains principes de la position 2013-10 « Rémunérations et avantages reçus dans le cadre de la com-mercialisation et de la gestion sous mandat d’instruments financiers ».
Sur la nature du conseil en investissement, des constats complémentaires s’imposent :plusieurs contrôles ont démontré la mécon-naissance de la nature du service d’inves-tissement exercé par l’établissement et par conséquent l’absence d’encadrement de l’activité du conseil en investissement.
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Internet et entités proposant en France, sans y être autorisés, des investissements sur le marché des changes non régulé (Forex). La Direction des contrôles de l’AMF a quant à elle mené plusieurs contrôles sur des acteurs régulés du marché dont cer-tains constats ont été repris dans le cadre d’une étude rendue publique et confirmant le niveau de risque extrêmement élevé de ces instruments financiers, peu adaptés à la grande majorité des investisseurs par-ticuliers. Ces conclusions font à l’heure actuelle l’objet d’une campagne de sensibi-lisation du grand public par l’AMF.
1.3.3 Les conventions producteur-distributeur
Des cas de commercialisation ont fait l’objet d’échanges particulièrement nourris entre les deux autorités : celui des multiples sollicitations pour les particuliers à trai-ter en ligne via des instruments financiers spéculatifs tels que les CFD (Contract for difference), le Forex, et le cas des désinves-tissements sur des fonds à formule garantis ayant subi des valeurs liquidatives en forte décote quelques mois avant leur terme.
Poursuivant l’action entreprise pendant les exercices précédents dans le domaine des CFD et du Forex, les deux autorités ont continué de mettre à jour la liste des sites
Les travaux menés conjointement par les deux Autorités pour déterminer une grille d’analyse des conventions producteur/dis-tributeur et exploiter les constatations for-mulées ont conduit à l’engagement au pre-mier semestre 2014 d’une consultation sur un projet de recommandation de l’ACPR et d’une position/recommandation de l’AMF sur ce sujet. Ces deux documents ont été publiés le 8 juillet 2014.
Les 19 contrôles, menés par les 2 Auto-rités, se sont poursuivis pendant et après la phase de consultation sur la position et la recommandation, afin de vérifier la mise en place de ces conventions, la conformité de leur contenu aux règles applicables, leur application effective par les entités, et plus largement le suivi réalisé par les fournis-seurs de leur réseau de distribution externe. Les contrôleurs, qui ont quasiment systé-
matiquement constaté une insuffisante for-malisation ou mise à jour des conventions, ont surtout démontré un manque d’effica-cité et d’effectivité des dispositifs conven-tionnels mis en place, particulièrement en raison de la prise en compte trop légère des modalités de distribution des contrats concernés. En particulier, les bonnes pra-tiques consistant, pour l’intermédiaire en contact avec l’assureur, à s’assurer de la prise en compte par ses propres parte-naires distributeurs des obligations qui ré-sultent de la convention initiale, doivent être développées.
S’agissant des CIF, intervenant comme dis-tributeurs, il est apparu qu’ils n’étaient pas tous conscients que la responsabilité de demander l’établissement d’une conven-tion leur incombait.
1.3.4 La commercialisation à distanceLa coordination des contrôles sur ce thème a pour objectif d’apprécier les particulari-tés de la commercialisation d’instruments
financiers ou de contrats d’assurance à distance, au regard, notamment, du pro-cessus de conseil.
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1 Les missions permanentes du pôle commun
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
9. À titre principal : intermédiaires en assurance (IA), intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP), conseillers en investissements financiers (CIF), soit au total environ 50 000 intermédiaires immatriculés à l’ORIAS.
blissement. Cette mission a permis de rap-peler le périmètre de compétence de l’AMF limité au contrôle des règles de conduite. En pratique, l’AMF retient, dans la logique proposée par l’ESMA, que sa compétence peut être retenue lorsqu’une partie du ser-vice d’investissement est rendue ou initiée en France et que cette partie constitue une étape indispensable à la fourniture com-plète du service d’investissement. À ce titre, deux exemples peuvent être donnés : • la réception d’un ordre par une succur-
sale avant sa transmission à la maison mère qui elle-même la transmettra à un autre PSI pour exécution. Dans ce cas, la réception est alors constitutive du service de réception et transmission d’ordres ;
• l’entrée en relation commerciale avec le client sur le territoire français permettant ensuite la fourniture de services d’inves-tissements.
Compte tenu des constats réalisés par les deux Autorités et du développement très important de la vente à distance, il est apparu nécessaire de mettre en place un groupe de travail spécifique sur ce domaine. L’objectif est de compléter les connaissances retirées des contrôles coor-donnés en identifiant les pratiques suscep-tibles de porter atteinte à la protection de la clientèle. L’étude menée dans le cadre de ce groupe de travail a vocation à se pour-suivre pendant l’année 2015.
1.3.5 Les méthodes de contrôle
L’ACPR a réalisé sept contrôles sur le sujet, qui ont permis de constater une relation insuffisante entre les étapes de connais-sance client, matérialisées par des ques-tionnaires en ligne, et le conseil fourni. Il apparaît fréquemment que les outils utilisés ne permettent pas d’identifier et traiter les incohérences dans les réponses formulées par l’internaute, voire permettent à celui-ci de modifier ses réponses en cours de pro-cessus. La possibilité laissée à l’internaute de se soustraire au profil déterminé ne s’accompagne que trop peu souvent d’une mise en garde par le professionnel.
L’ACPR a également constaté que se développaient des méthodes de commer-cialisation s’appuyant simultanément sur l’utilisation d’un site Internet et d’une com-munication téléphonique « persuasive » pour susciter l’acquiessement immédiat du client. Dans ces conditions, compte tenu du ca-lendrier de réalisation des opérations, une très grande attention doit être portée au discours commercial verbal, dont l’influence peut emporter la décision du consomma-teur. Or, dans les cas de vente à distance par téléphone, l’ACPR constate, tant dans ses contrôles que dans l’analyse des récla-mations qu’elle reçoit, de très nombreuses situations dans lesquelles le consommateur n’a pas eu conscience de donner son ac-cord à une opération.
Une mission a été réalisée par l’AMF sur une succursale d’une entreprise d’inves-tissement britannique pouvant agir, soit en libre prestation de service, soit en libre éta-
Confrontées à la difficulté d’assurer l’effi-cacité du contrôle d’une population nom-breuse9 et directement en contact avec la clientèle, les deux autorités ont, selon leurs propres modalités, orienté en 2014 leurs actions afin d’une part d’enrichir les bases
de données sur ces entités et d’autre part d’augmenter le nombre de contrôles sur des thématiques restreintes.
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2 Participation à l’évolution du cadre règlementaire et des pratiques
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
2.1 La recommandation convention producteurs-
distributeurs
À la suite des travaux de contrôle présen-tés au 1.3.3 en matière de distribution des produits d’épargne, l’ACPR et l’AMF ont adopté le 3 juillet 2014 respectivement une recommandation et une position- recommandation en matière de conventions entre producteurs et distributeurs.
Ces conventions ont pour objet d’enca-drer les relations des parties en matière de validation des publicités et de transmission des informations sur les produits, afin de favoriser la délivrance d’un conseil adapté et la conformité des communications à caractère promotionnel. Dans le cadre d’une action conjointe, l’ACPR et l’AMF ont constaté que le contenu de ces conven-tions pouvait être imprécis et que des ques-tions se posaient concernant l’application du dispositif légal lorsque plusieurs acteurs intervenaient dans la distribution. C’est notamment le cas dans des chaînes de dis-tribution pouvant comprendre un « courtier grossiste » ou une « plateforme » de dis-tribution lorsqu’elle s’interpose entre un producteur et un distributeur. À la lumière de ces constats, et pour assurer une meil-leure protection de l’épargnant, l’ACPR et l’AMF ont souhaité préciser leurs attentes concernant le contenu de ces conventions, s’agissant en particulier :
• des modalités de soumission au produc-teur des communications publicitaires et
de validation par celui-ci de ces publicités en particulier en ce qui concerne les sup-ports, formats et versions, les délais de validation, la conséquence du silence du producteur ;
• de la transmission au distributeur des informations nécessaires à l’appréciation et à la compréhension de l’ensemble des caractéristiques du produit ou du contrat ;
• de l’identification claire des documents d’information transmis par le producteur.
En recommandant la mise en place d’une convention entre intermédiaires ou entre une « plateforme » et un distributeur, les deux autorités cherchent à favoriser le développement d’une relation plus fluide et efficace entre les parties afin d’assurer la protection des clients en continu du pro-ducteur au distributeur final du produit.
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2 Participation à l’évolution du cadre règlementaire et des pratiques
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
2.2 Le financement participatif
Le financement participatif (ou « crowd-funding ») est un nouveau mode de finan-cement de projets par le public. Il permet de récolter des fonds – généralement de faibles montants – auprès d’un large pu-blic en vue de financer un projet artistique (musique, édition, film, etc.), sociétal, envi-ronnemental ou entrepreneurial... Les opé-rations de financement participatif peuvent être des soutiens d’initiative de proximité ou des projets défendant certaines valeurs.
L’ACPR et l’AMF ont apporté leur contri-bution aux travaux menés par la direction générale du Trésor, qui ont abouti à la pu-
blication le 30 mai 2014 de l’ordonnance n° 2014-559. Le nouveau dispositif, entré en vigueur le 1er octobre 2014, définit un environnement sécurisant pour les contri-buteurs (donateurs, prêteurs ou investis-seurs). Il impose aux plateformes une im-matriculation obligatoire auprès du registre unique (ORIAS) et le respect de règles de bonne conduite. Les textes ont confié la supervision de ces nouveaux acteurs à l’AMF pour les Conseillers en investisse-ment participatifs (CIP)10 et à l’ACPR pour les intermédiaires en financement participatif (IFP)11. La DGCCRF est également compé-tente pour le contrôle de ces derniers.
2.2.1 Un guide d’information sous forme de questions/réponses pour les différents acteurs (FAQ)
Pour aider tant les professionnels que les particuliers à mieux appréhender le dispo-sitif mis en place, le pôle commun a mis à leur disposition un document pédagogique qui détaille toutes les mesures protectrices des contributeurs et les obligations des professionnels. Ce document, accessible sur le site Internet ABE IS et sur les sites des deux autorités, présente le fonctionne-ment du financement participatif du point de vue des trois principaux acteurs :
• pour les financeurs : comment financer un projet par un prêt, un don ou en souscri-vant des titres financiers ;
• pour les porteurs de projets : à quel type de financement faire appel ;
• pour les plateformes : quelles sont les conditions d’accès suivant le type de pla-teforme ; quelles sont les règles de bonne conduite à respecter ; quelles sont les conditions imposées en matière de récep-tion de fonds du public.
10. Les conseillers en investissements participatifs sont les personnes morales exerçant à titre de profession habituelle une activité de conseil en investissement mentionnée au 5 de l’article L. 321-1 du code monétaire et financier portant sur des offres de titres de capital et de titres de créance définies par décret. Cette activité est menée au moyen d’un site internet remplissant les caractéristiques fixées par le règlement général de l’Autorité des marchés financiers.
11. L’intermédiation en financement participatif consiste à mettre en relation, au moyen d’un site internet, les porteurs d’un projet déterminé et les personnes finançant ce projet par des prêts avec ou sans intérêts ou par des dons.
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2 Participation à l’évolution du cadre règlementaire et des pratiques
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Depuis la crise financière, le développement d’Internet aidant, le financement participatif (« crowdfunding ») est en forte crois-sance. Ce mode de financement s’est métamorphosé en quelques années. Alors que les porteurs de projets faisaient principalement appel à des dons de personnes appartenant à leurs cercles familiaux et amicaux, le crowdfunding commence à s’imposer aujourd’hui comme un véritable moyen de financer les petites et moyennes entreprises. En France, le cadre régle-mentaire entré en vigueur le 1er octobre 2014 devrait permettre un développement sécurisé du marché.
Les perspectives du secteur du financement participatif en France
La professionnalisation des acteursLa création d’un cadre règlementaire spécifique a pour but de contribuer à la professionnalisation des plateformes et à renfor-cer la confiance des prêteurs et des investisseurs. En outre, ces derniers devraient également bénéficier d’un effet d’apprentis-sage au fil de leurs investissements. Enfin, si le marché atteint une certaine maturité, des entreprises de taille intermédiaire pourraient également trouver un intérêt à se financer via des plateformes de crowdfunding.La concentration du marchéDébut 2015, 35 plateformes sont déjà enregistrées à l’ORIAS et plusieurs dizaines de projets sont sur le point d’aboutir. La plu-part des plateformes ont été créées il y a moins de trois ans et on constate une très grande hétérogénéité de la taille des entre-prises. L’un des principaux défis pour ces acteurs sera l’atteinte d’une certaine notoriété et d’une taille critique. Ainsi, passée la phase d’éclosion des nombreuses plateformes, il est possible que s’opère une certaine concentration. Parallèlement, on ob-
serve l’intérêt d’intervenants plus traditionnels de la finance pour le financement participatif. Les partenariats avec des banques, des réseaux de « business angels » et des fonds d’investisse-ments partenaires pourraient se développer à l’avenir.Des projets de plus en plus variés pour lesquels les risques pourraient être sous-évalués On observe que les projets sous-jacents proposés aux inves-tisseurs sont de plus en plus variés, de sorte que les risques peuvent être inégalement compris ou sous-estimés par les in-vestisseurs, à l’instar du « crowdfunding immobilier ».
Créer un marché européen harmonisé, un enjeu importantSelon la Commission européenne, la majorité des plateformes souhaitent opérer hors de leurs frontières. En Europe, l’Italie et le Royaume-Uni ont également créé des cadres juridiques applicables au crowdfunding. Plusieurs autres pays (Autriche, Pays-Bas, Espagne, Allemagne…) réfléchissent à la mise en place de règles applicables au crowdfunding. Face aux risques de fragmentation juridique et d’arbitrage entre les différents pays européens, la Commission européenne a instauré un groupe d’experts intitulé « Forum européen des acteurs du financement participatif » (ECSF) pour déterminer le potentiel et les risques liés au crowdfunding, et ainsi évaluer une pos-sible action européenne. Afin de clarifier les règles applicables aux plateformes à l’échelle européenne et poser les bases d’un possible cadre réglementaire européen, l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) a également publié une « opi-nion » et un « avis » le 18 décembre 2014. De même l’autorité bancaire européenne a publié en février 2015 une opinion re-censant les différents cadres réglementaires existant en Europe et identifiant les risques liés au financement participatif.
2.2.2 Un développement dans un nouveau cadre juridique
L’avènement du cadre réglementaire a mis un terme à l’insécurité juridique dans laquelle évo-luait la plupart des plateformes en France.Depuis l’entrée en vigueur du nouveau disposi-tif, à la fin de l’année 2014, on dénombrait six plateformes disposant du statut de conseiller en investissement participatif (CIP) et seize plate-formes disposant du statut d’intermédiaires en financement participatif (IFP). Une quinzaine de dossiers étaient en cours d’examen par l’ORIAS à la même date. Début 2015, 35 plateformes tous statuts confondus sont immatriculées et les projets continuent d’affluer. Le nombre de plateformes déjà immatriculées et le volume des dossiers encore à l’étude démontrent la pertinence d’une réglementation qui protège à la fois les financeurs et les por-
teurs de projet par une présentation équilibrée des propositions de financement. En effet, la simplicité du concept basé sur un site Internet attrayant, qui permet de contracter en quelques « clics » et qui fait souvent appel à l’affectif dans la présentation des projets, garantit un succès important du finan-cement participatif dans notre pays. En contrepoint, les plateformes ont des obligations de mise à dis-position d’informations et de mise en garde sur les risques liés au financement participatif. Le pôle commun continuera à observer le fonctionnement de ces nouveaux opérateurs notamment dans le cadre de sa mission de veille sur la publicité. Des contrôles coordonnés pourront être décidés suivant les informations qui remonteront du marché vers les Autorités : réclamations, difficultés financières des opérateurs ou des porteurs de projet.
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2 Participation à l’évolution du cadre règlementaire et des pratiques
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
2.3 Les évolutions européennes et internationales
10. Key Information Document.
Les directives et règlements actuellement négociés au niveau européen poussent fortement à la convergence des règlementations en matière de produits financiers dans les différents secteurs. En effet, la Commission européenne est soucieuse de créer des conditions de concurrence égales entre les acteurs et d’assurer une protection des consommateurs identique quel que soit le canal de distribution ou le produit distribué. En cela, la règlementation européenne est conforme aux dix prin-cipes de haut niveau adoptés par l’OCDE en matière de protection des consommateurs de produits financiers, par une approche harmonisée entre secteurs (banque, assurance et services financiers) et entre acteurs (qu’ils soient producteurs ou distributeurs). L’ACPR et l’AMF ont participé et soutenu les travaux de l’OCDE.
L’adoption de la directive MIFID2 en 2014 a également illus-tré la convergence croissante des directives et règlements dans le secteur financier. Ainsi, cette directive élargit aux contrats d’assurance vie certaines dispositions applicables aux produits financiers en matière de conflits d’intérêts.
Le règlement PRIIPs participe également de cette ten-dance. Il vise à mettre en place un document d’informations clés nommé KID10 pour l’ensemble des produits d’investis-sement concernés (c’est-à-dire les OPCVM, les produits structurés, les dépôts structurés, les contrats d’assurance vie, etc.). Ce règlement a été adopté par le Parlement et le Conseil Européens le 26 novembre 2014. Des actes délégués sont prévus par le texte législatif. Ils concernent les méthodologies de calcul et de présentation des risques et des coûts, la présentation et le contenu du KID et ses modalités de remise et de révision. Ils doivent être réali-sés sous l’égide du Comité mixte (Joint Committee) des trois autorités de surveillance européennes (ESMA, EBA, et EIOPA). L’ACPR et l’AMF sont parties prenantes de ces travaux et élaborent une position française conjointe, après consultation des associations de consommateurs et des professionnels des différents secteurs.
Un mouvement de rapprochement des dispositions de droit souple est également à l’œuvre au niveau des trois autorités européennes de surveillance du secteur financier. L’année 2014 a ainsi été marquée par l’appli-cation au secteur bancaire et au secteur des instruments financiers des orientations prises auparavant par EIOPA, l’autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles, sur le traitement des réclamations. La France avait pris de l’avance sur ce dossier en publiant, dès 2011, des dispositions transsectorielles sur ce sujet. Parallèlement, le Joint Committee s’est intéressé au pla-cement de titres éligibles aux fonds propres prudentiels auprès des clients des établissements de crédits et des organismes d’assurance (self placement) et a publié un rappel des règles existantes en matière de commercia-lisation de ces titres, notamment en matière de conflits d’intérêt. De plus, le Joint Committee a publié en consul-tation publique un projet d’orientations sur les ventes croisées. Ce sujet sera étudié en 2015, dans l’attente de la clarification du cadre législatif et notamment d’une possible adoption de la directive intermédiation en assu-rance révisée (IMD2).
Enfin, il est important de noter l’impact décisif qu’ont pu avoir les travaux passés du Joint Committee. L’ACPR et l’AMF avaient coopéré à la rédaction de principes de haut niveau concernant la gouvernance des produits (product oversight and governance). Ces derniers ont donné lieu, l’année dernière, à des travaux sectoriels d’adaptation aux différents acteurs. Les autorités se félicitent de ces travaux importants qui devraient aboutir à une meilleure formalisation de pratiques, souvent pré-existantes, de ci-blage de la clientèle, et permettraient ainsi une meilleure anticipation des problèmes de commercialisation par les entreprises elles-mêmes.
Ces différents exemples illustrent l’importance du travail conjoint de l’ACPR et de l’AMF et l’apport du pôle commun dans les positions défendues par ces autorités au niveau européen. Les équipes des deux autorités sont en contacts réguliers et de plus en plus fréquents sur l’ensemble des travaux internationaux afin de porter des positions cohé-rentes et harmonisées dans les différentes instances.
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3 Les réflexions en cours
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
3.1 La vente à distance
L’avènement d’Internet, et plus générale-ment des nouvelles techniques de l’infor-mation et de la communication (NTIC), fait évoluer les modes de commercialisation. Ainsi, la commercialisation à distance n’a cessé de se développer ces dernières an-nées et de nouveaux acteurs ont émergé avec un modèle d’affaires principalement fondé sur la relation à distance.
La fourniture à distance de services finan-ciers est régie par le code de la consom-mation ainsi que par le code monétaire et financier. Les dispositions correspondantes sont issues de la transposition de la direc-tive 2002/65/CE relative à la commercia-lisation à distance de services financiers auprès des consommateurs, dont l’ambi-tion est d’assurer un niveau de protection élevé du consommateur en vue d’accroître la confiance dans ce nouveau moyen de commercialisation. Tous les moyens de communication à distance sont visés par la directive.
Le régime des contrats conclus à dis-tance portant sur des services financiers s’applique dans le cadre d’un système de vente ou de prestation de services à dis-tance organisé par le fournisseur ou par un intermédiaire qui utilise, pour l’intégralité de la prestation, une ou plusieurs techniques de communication à distance. Sur le fond,
les dispositions qui régissent les contrats conclus à distance portant sur les services financiers sont proches des dispositions du code de la consommation applicables aux autres contrats à distance.
Les services financiers visés sont les ser-vices relatifs aux moyens de paiement (chèque, carte bancaire, virement…), aux instruments financiers, aux produits d’épargne, aux opérations de banque et opérations de crédit, aux services d’inves-tissement et à l’intermédiation en biens divers. Sont également couvertes les opé-rations pratiquées par les entreprises d’as-surances, les mutuelles et les institutions de prévoyance.
Le dispositif de protection du consomma-teur est fondé, pour ce dernier, sur une in-formation préalable et un droit de rétracta-tion de 14 jours calendaires. Par exception, ce droit de rétractation ne s’applique pas à la fourniture d’instruments financiers ainsi qu’aux services de réception-transmission d’ordres et d’exécution d’ordres pour le compte de tiers.
3.1.1 La vente à distance, définition et réglementation
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3 Les réflexions en cours
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3.1.2 La vente à distance en pratiqueFace au développement de la commerciali-sation à distance, les services de l’ACPR et de l’AMF se sont penchés dans le cadre du Pôle Commun sur ce mode de distribution récent dont les canaux sont multiformes. La vente à distance n’est pas l’apanage d’un domaine et concerne tous les types de produits : produits d’assurance vie, produits bancaires, sans oublier les divers instruments financiers (actions, obligations, parts ou actions de placements collectifs, ou instruments financiers à terme). Ces produits peuvent être proposés à tous types de clients, mais la cible est géné-ralement, notamment sur Internet, les personnes physiques. Ces clients sont approchés de diverses manières par les prestataires qui proposent ces produits : soit de manière proactive (via des campagnes de publicité, des forums, des bannières sur des sites partenaires par exemple), soit
de manière plus passive (les clients venant d’eux-mêmes sur les sites Internet suite au « bouche-à-oreille » ou lorsque ce presta-taire est partenaire d’un groupe qui pro-pose à ses clients les produits du site). Enfin, les profils des prestataires qui pro-posent ce service de vente à distance sont eux aussi très variés : courtiers en ligne, établissements bancaires et financiers his-toriques et proposant des services multica-naux (échanges physiques, téléphoniques ou Internet), établissements récemment créés et se concentrant sur un secteur de niche et un seul canal de commercialisa-tion, le canal de distribution à distance. Il est par ailleurs intéressant de rapprocher cette tendance de la création récente en France des deux nouveaux statuts régu-lés cités plus haut : les intermédiaires en financement participatif et les conseillers en investissements participatifs.
3.1.3 Le suivi de ce mode de commercialisation par les autorités de supervision
Les contrôles coordonnés réalisés sur ce thème ont mis en évidence la néces-sité d’approfondir le sujet en constatant l’impact très fort du modèle de commer-cialisation sur la protection de la clientèle. C’est pourquoi le Pôle Commun a décidé de s’intéresser au thème de la vente à dis-tance et a mis en place un groupe de travail dédié afin d’identifier d’éventuelles problé-matiques et, le cas échéant, de réfléchir à de possibles actions.
Les différentes questions que se posent aujourd’hui les régulateurs sont variées et concernent les conditions de l’évaluation du profil du client, les modalités du respect du devoir de conseil par le prestataire, les conditions d’ouverture d’un compte et, de manière plus générale, le processus de commercialisation et de passage d’ordres.
Pour ce faire, deux chantiers sont actuelle-ment menés en parallèle :• des entretiens individuels avec des pro-
fessionnels concernés ;• des visites mystères.
La conduite d’entretiens individuels a vo-cation à embrasser l’ensemble du champ de compétence des deux Autorités (assu-rance, banque et marchés) et à analyser l’ensemble de la relation à distance de l’en-trée en relation à la résiliation en passant par la connaissance client et le conseil.
Enfin, les instances européennes ont prévu en 2015 de travailler sur la vente à distance en lançant notamment un groupe de travail sur le « conseil automatisé ».
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3 Les réflexions en cours
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La campagne de visites mystères InternetFace à la baisse de fréquentation des agences bancaires et au développement des banques en ligne, l’AMF a décidé de conduire fin 2014 des visites mystères sur Internet auprès de 17 établissements représentant des banques en ligne, des banques classiques et des brokers en ligne. Pour ce faire, elle a demandé à un cabinet d’études d’ouvrir des comptes-titres avec versement d’argent et de se présenter comme un client « risquophobe » sans connaissance ni expérience financière. Ces visites n’ont donc pas été réalisées sous l’angle « prospect », comme en agence, mais sous l’angle « client ».
Ces visites avaient pour objectif :• de connaître les modalités d’ouverture d’un compte-titres sur
Internet ;• d’évaluer la qualité du questionnaire client sur Internet ;• de connaître le comportement commercial des établissements
en ligne à l’égard de leurs clients ;• de vérifier si un client « risquophobe » pouvait passer un ordre
d’achat de produits risqués, en inadéquation avec son profil.
Les premiers constats sont très contrastés et montrent des dis-parités importantes dans la mise en œuvre par les profession-nels des exigences de protection de la clientèle. Les résultats détaillés de ces visites seront restitués au marché par l’AMF lors de réunions organisées en 2015 avec les professionnels.
3.2 Les mandats d’arbitrage
L’arbitrage consiste à effectuer, en cours d’exécution d’un contrat d’assurance vie multisupports, une modification de la ré-partition des supports (unités de compte et euros). Il s’agit d’une faculté pour le sous-cripteur qui a la possibilité de la déléguer à un tiers dans le cadre d’un mandat. Or, ce mandat étant exclusivement régi par le Code civil, toute personne dûment auto-risée par le souscripteur peut, en théorie,
effectuer en lieu et place de ce dernier les-dites opérations d’arbitrage.
Ainsi, un mandat d’arbitrage peut être confié non seulement à un particulier mais également, et c’est d’ailleurs le cas pour la quasi-totalité des mandats, à différents pro-fessionnels, notamment à un intermédiaire d’assurance ou à une société de gestion.
3.2.1 Le contexte
L’ACPR et l’AMF mènent actuellement une réflexion sur la pratique des mandats d’arbitrage qui peuvent être proposés dans le cadre des contrats d’assurance vie.
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3 Les réflexions en cours
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Or, en l’absence de règlementation spé-cifique encadrant la gestion des mandats d’arbitrage entre supports, les profession-nels, qu’ils soient sociétés de gestion de portefeuille ou intermédiaires, n’appliquent pas nécessairement des règles de conduite identiques alors qu’ils proposent pourtant le même service. En effet, la gestion de man-dats d’arbitrage en unités de compte ne correspond pas à la définition de la gestion sous mandat visée à l’article L.321-1 du
code monétaire et financier ; cette activité dépasse également le cadre de la simple commercialisation des contrats par un orga-nisme d’assurance ou par un intermédiaire. En outre, l’exécution d’un mandat d’arbi-trage pose des questions en termes de de-voir de conseil et d’obligation d’information qui incombent aux professionnels à l’égard des souscripteurs.
3.2.2 L’état des travaux en cours L’objectif du groupe de travail est d’établir un état des lieux des pratiques actuelles en matière de mandat d’arbitrage, proposé dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, de répondre aux différentes problématiques posées par cette activité et, le cas échéant, d’identifier les besoins et proposer une évo-lution du dispositif réglementaire.
Plusieurs entretiens ont, à ce jour, été orga-nisés avec différents intervenants (société d’assurance, intermédiaire d’assurance et société de gestion) afin d’identifier les pratiques existantes. Les professionnels ont exposé, en détail, les procédures de mise en place des mandats d’arbitrage, leur fonctionnement ainsi que les contrôles qu’ils exercent sur leur exécution.
Ces entretiens ont alimenté la réflexion du groupe de travail notamment sur :• les relations contractuelles entre les diffé-
rents acteurs professionnels ainsi que sur les relations entre ces derniers et le client ;
• les pratiques concernant le devoir de conseil, l’information du client, la rémuné-ration du mandataire ;
• le manque d’harmonisation des termes utilisés par les professionnels.
Le groupe de travail poursuivra ses travaux en 2015 et a prévu de rencontrer d’autres professionnels, lesquels ont été sélection-nés, dans un premier temps, en privilé-giant les groupes ou les chaines d’acteurs constitués par une société d’assurance, un courtier et une société de gestion de por-tefeuille.
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3 Les réflexions en cours
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3.3 Le « self placement » : certificats mutualistes et paritaires, parts sociales.
Les établissements de crédit de type coopératif ou mutualiste (réseaux des Caisses d’Épargne, des Banques Populaires, du Crédit Agricole et du Crédit Mutuel) émettent des parts sociales, titres de capital conférant à leurs souscripteurs le statut de so-ciétaires et les droits politiques (par-ticipation à l’assemblée générale) et financiers (perception d’intérêts) as-sociés. À l’image de ces parts sociales, la loi relative à l’économie sociale et solidaire (ESS) a créé les certificats mutualistes que les sociétés d’assu-rance mutuelle (SAM) et les socié-tés de groupe d’assurance mutuelle (SGAM) peuvent désormais émettre par voie d’offre au public. Compte tenu des enjeux liés à l’inclusion des parts sociales et des certificats mu-tualistes dans les fonds propres des organismes et de la perspective d’ac-croissement des encours, il importe de rester vigilant quant à leurs conditions de commercialisation. Sur ce point, le Joint Committee a d’ailleurs publié au mois de juillet 2014 un document rappelant aux institutions de crédit et d’assurance concernés les exigences liées à la protection de la clientèle.
Les certificats mutualistes et paritairesLes certificats mutualistes et paritaires12 sont des titres remboursables à la liquida-tion de l’émetteur13, après désintéresse-ment de tous les créanciers, sans droit de vote, mais conférant le droit de percevoir une rémunération sous forme d’intérêts. Cette rémunération, décidée par l’assem-blée générale annuelle de l’émetteur, n’est néanmoins pas garantie, ni dans son prin-cipe (risque d’absence de distribution), ni dans son montant (variable). Elle est en outre plafonnée selon un mécanisme défini par un décret d’application. Il est impor-tant de noter que les certificats mutua-listes et paritaires ne peuvent être rache-tés que par leurs émetteurs avec une limite maximale d’auto-détention de 10 % (sauf dérogation accordée par l’ACPR), les cer-tificats auto-détenus devant être annulés, passée une période de deux années sui-vant leur rachat, s’ils n’ont pas été cédés.
L’émission de certificats représente un en-jeu important pour les émetteurs concer-nés dans la mesure où ils permettent de renforcer leurs fonds propres dans un contexte prudentiel rendu plus exigeant par la directive européenne Solvabilité II.
Le code des assurances a par ailleurs prévu la possibilité pour les organismes émetteurs relevant du code des assu-
12. Créés par l’article 54 de la loi no 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire.13. Sociétés d’assurance mutuelles régies par le code des assurances, sociétés de groupe d’assurance mutuelles men-
tionnées au dernier alinéa de l’article L. 322-1-3 du même code, mutuelles et unions régies par le livre II du code de la mutualité, unions mentionnées à l’article L. 111-4-2 du même code et institutions, unions et groupements paritaires de prévoyance régis par le livre IX du code de la sécurité sociale.
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3 Les réflexions en cours
Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
rances d’émettre des certificats dans le cadre d’une offre au public, bien qu’ils ne relèvent pas de la définition de l’offre au public au sens de l’article L. 411-1 du code monétaire et financier. Ainsi, afin d’assurer la bonne information des souscripteurs, la loi donne compétence au règlement géné-ral de l’AMF pour définir les conditions dans lesquelles une « offre au public » puisse être réalisée. Il a ainsi été décidé de mettre en place un schéma adapté de prospectus permettant l’émission par offre au public de certificats mutualistes, à l’instar de ce qui est prévu pour les banques mutualistes pour l’émission de leurs parts sociales.
L’AMF a ainsi lancé des travaux en 2014, en créant un groupe de travail composé d’émetteurs potentiels représentés à tra-vers leurs fédérations ou groupements et en présence de l’ACPR, compétente en matière de contrôle sur les pratiques de commercialisation des certificats, afin d’échanger sur le contenu de ce prospec-tus et les informations minimum qu’il devra comprendre.
L’entrée en application de ce dispositif est prévue au premier semestre 2015 après parution du décret d’application14, de la modification du règlement général de l’AMF et de son instruction d’application. Les ser-vices de l’AMF seront également attentifs au contenu des documents commerciaux soumis à sa revue lors de l’offre au public de certificats mutualistes.
Les parts socialesA l’image des certificats mutualistes, les parts sociales ne sont pas des instruments financiers au sens du code monétaire et financier. Elles sont toutefois également soumises à une règlementation similaire en cas d’offre au public de parts, leurs pros-
pectus d’émission étant également soumis à l’approbation de l’AMF. S’agissant de leur commercialisation, et à la différence des certificats mutualistes, les parts sociales n’obéissent à aucune règlementation spé-cifique et relèvent du droit commun. C’est dans ce cadre que l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution apprécie la qua-lité de l’information et du conseil délivrés à la clientèle. À cet égard, elle vérifie que les souscripteurs de parts sociales sont bien informés des caractéristiques associées à ce produit, à savoir, notamment :
• le risque d’insolvabilité de l’émetteur, sans droit sur l’actif net en cas de liquidation (risque de perte en capital), étant entendu que la créance de restitution du capital investi est une créance de dernier rang ;
• le risque de refus de remboursement, notamment en cas de dépassement à la baisse des seuils réglementaires (risque de liquidité) ;
• le plafonnement de la rémunération et l’absence de garantie de distribution.
Plusieurs missions de contrôle sur place ont ainsi été diligentées par l’ACPR au sein de chacun des différents réseaux concernés. Les modalités de souscription et d’exécu-tion du contrat de parts sociales, la poli-tique de commercialisation, l’information à destination des chargés de clientèle et des souscripteurs, le processus de conseil incluant le dispositif d’accompagnement du client ainsi que le contrôle interne propre à ce thème, ont notamment fait l’objet d’une analyse approfondie. Les constatations issues de ces contrôles ont été portées à la connaissance de l’AMF, dans le cadre du pôle commun. Les échanges ont notam-ment porté sur la qualité de l’information contenue dans les prospectus d’émission et la documentation promotionnelle, tant en termes de clarté que d’équilibre de présentation.
14. Décret n° 2015-204 du 23 février 2015 relatif aux certificats mutualistes ou paritaires.
32 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
CONCLUSION
Quelles ont été les principales réalisa-tions du pôle commun en 2014 ?Natalie Lemaire : L’activité du pôle com-mun en 2014 a été particulièrement riche. Nous avons poursuivi naturellement les contrôles coordonnés sur des thématiques entrant dans le champ de la doctrine com-mune ou sur des problématiques pros-pectives jugées intéressantes. Nous avons également travaillé sur des sujets très diver-sifiés comme le financement participatif, la publicité et les conventions producteurs-distributeurs.Le financement participatif a mobilisé nos équipes et nous avons contribué, en lien avec le Trésor, à la définition du nouveau cadre réglementaire. Ainsi le nouveau sta-tut de Conseiller en investissement par-ticipatif va permettre aux entreprises en recherche de capitaux de trouver, d’une manière simple et sécurisée, de nouvelles sources de financement. Et ce tout en as-surant la protection des investisseurs.Olivier Fliche : Le financement partici-patif nous a en effet fortement mobilisés. En complément du volet « crowdequity », un autre statut a été créé, celui d’intermé-diaire en financement participatif. L’objec-tif était de sécuriser également le cadre s’appliquant aux prêts et aux dons. La réglementation prévoit en premier lieu des plafonds à la fois pour les prêteurs (1000 € par projet) et pour les porteurs de projet (1 million d’euros tous projets confondus), ce qui permet de limiter les risques pris. Il s’agit pour nous d’un point essentiel de
protection des acteurs du crowdfunding. Ce premier élément est complété par des règles de bonne conduite à la fois pour les professionnels du financement participatif et pour les porteurs de projets. Il faut sou-ligner la parfaite collaboration de nos deux autorités sur ces travaux qui a permis d’aboutir en un temps limité à un cadre opérationnel dès le 1er octobre 2014.
N. L. : Cette collaboration a prouvé égale-ment son efficacité dans les travaux sur les conventions entre producteurs et distribu-teurs, qui ont abouti en juillet à une recom-mandation pour l’ACPR et une position- recommandation pour l’AMF, et ceux sur la publicité.O. F. : La publicité a fait l’objet d’échanges approfondis entre nos deux autorités avec la constitution d’un groupe de travail qui s’est attaché à examiner et à rapprocher nos principes d’analyse en la matière. La communication publicitaire constitue la toute première étape de la relation entre un professionnel et sa clientèle et est, à ce titre, déterminante pour la conclusion ultérieure des contrats. C’est sur la base de ce travail commun et de l’observation concrète des pratiques dans le secteur de l’assurance vie que l’ACPR a complété sa doctrine en publiant une recommandation en début d’année 2015.
et Olivier Fliche, coordonnateur du pôle commun, directeur de la DCPC à l’ACPR
de Natalie Lemaire,directeur de la DREP à l’AMF
Interview croisée
33 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
CONCLUSION
Quels sont les projets pour 2015 ?N. L. : Nous allons poursuivre nos travaux sur la commercialisation à distance. Sur la base de constats mais aussi de sugges-tions provenant des professionnels comme des consommateurs, l’AMF a réalisé pour la première fois des visites mystères de banques en ligne auprès de 17 établis-sements (banques à réseaux, banques et brokers en ligne). De véritables comptes-titres ont été ouverts, permettant notam-ment d’évaluer les modalités d’ouverture, la qualité du questionnaire client et le pas-sage d’ordre en inadéquation avec le profil client. Ces enseignements partagés vont nous permettre d’identifier comment la ré-glementation doit s’adapter et évoluer face à la digitalisation de la commercialisation des produits financiers. Les consomma-teurs utilisent également de plus en plus les canaux à distance pour s’informer. Le point d’entrée commun composé de la pla-teforme téléphonique et du site Assurance Banque Epargne Info Service répond à ce besoin et contribue ainsi à une meilleure information des consommateurs.O. F. : Le site Assurance Banque Epargne Info Service est devenu un outil d’information incontournable dans le domaine de la com-mercialisation de produits financiers. Depuis son lancement en 2010 et sa refonte en 2012, son audience n’a cessé de progres-ser pour atteindre plus de 270 000 visiteurs uniques en 2014. C’est le seul site dispo-nible sur internet qui traite à la fois de sujets bancaires, d’assurances et de produits financiers. En 2014, nous nous sommes attachés à rendre les informations plus li-sibles, plus proches du consommateur en ciblant notamment des sujets très concrets. En 2015, notre ambition est de continuer à alimenter le site régulièrement afin d’amé-liorer encore sa visibilité sur Internet. Nous allons aussi faire évoluer la plateforme télé-phonique pour renforcer encore l’efficacité du dispositif.
Quels sont les enjeux au niveau euro-péen et comment le pôle commun y contribue ?N. L. : Les sujets européens sont nom-breux et nos deux autorités coopèrent afin de porter régulièrement une position com-mune auprès des différentes instances eu-ropéennes. La directive MIF II, qui entrera en application en 2017, est particulière-ment importante en matière de commer-cialisation d’instruments financiers. Ainsi elle impacte l’information concernant la rémunération des personnes en lien avec la clientèle, la gestion des conflits d’intérêts et les règles de bonne conduite. Par ailleurs, le règlement PRIIPs portant sur le document d’informations clés des produits d’inves-tissement est transversal et constitue une avancée pour la protection des épargnants. O. F. : Nous sommes très présents au ni-veau européen et la coordination de nos deux autorités renforce la position de la France sur les différents thèmes. Je men-tionnerai deux sujets qui connaitront des développements significatifs en 2015 : les travaux sur la gouvernance produits et ceux sur le document clé d’information prévu par le règlement PRIIPs. Ce document nommé « KID » vise à donner aux investisseurs toutes les informations nécessaires à une bonne compréhension des produits. On peut noter également que le règlement pré-voit de nouveaux pouvoirs d’intervention pour les autorités : en effet, celles-ci pour-ront éventuellement interdire la commercia-lisation d’un produit s’il s’avère dangereux pour les consommateurs.Tous ces sujets font l’objet d’échanges réguliers entre les équipes des deux auto-rités afin de favoriser la cohérence de nos positions et de promouvoir les pratiques qui nous paraissent les plus protectrices de la clientèle.
34 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
SommaireAnnexe 1 Les textes de références du pôle commun, la convention du 30 avril 2010 ......................................................................................................................................................................35Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle ............................................................................................................................................................................................44Annexe 3 Principales dispositions législatives et réglementaires ................................................................................59
Annexes
35 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Annexe 1 Les textes de références du pôle commun
Article L612-47 du Code monétaire et financier(Modifié par Loi n°2013-672 du 26 juillet 2013)
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et l’Autorité des marchés financiers instituent un pôle commun chargé, sous leur responsabilité :
1° De coordonner les propositions de priorités de contrôle définies par les deux autorités en matière de respect des obligations à l’égard de leurs clientèles par les personnes soumises à leur contrôle concernant les opérations de banque ou d’assurance et les services d’investissement ou de paiement et tous autres produits d’épargne qu’elles offrent ;
2° D’analyser les résultats de l’activité de contrôle des deux autorités en matière de respect des obligations des professionnels à l’égard de leur clientèle et de proposer aux secrétaires généraux les conséquences à en tirer confor-mément aux compétences respectives de chaque autorité ;
3° De coordonner la veille sur l’ensemble des opérations et services mentionnés au 1° de façon à identifier les facteurs de risques et la surveillance des campagnes publicitaires relatives à ces produits ;
4° D’offrir un point d’entrée commun habilité à recevoir les demandes des clients, assurés, bénéficiaires, ayants droit et épargnants susceptibles d’être adressées à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ou à l’Autorité des marchés financiers.
Article L612-48 du Code monétaire et financier(Modifié par Loi n°2013-672 du 26 juillet 2013)
I. ― Le coordonnateur du pôle est désigné conjointement par les secrétaires généraux de l’Autorité de contrôle pru-dentiel et de résolution et de l’Autorité des marchés financiers. Sous leur autorité conjointe, il est chargé de la mise en œuvre des missions mentionnées à l’article L. 612-47.
II. ― Les autorités mettent à disposition du coordonnateur et des personnes travaillant dans le cadre des missions faisant l’objet de la coordination du pôle toutes les informations, y compris individuelles, nécessaires à l’exercice de leurs missions. Ces échanges d’information sont protégés par le secret professionnel.
Article L612-49 du Code monétaire et financier(Modifié par Loi n°2013-672 du 26 juillet 2013)
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et l’Autorité des marchés financiers définissent par convention les modalités de fonctionnement du pôle commun.
Elles déterminent par convention avec la Banque de France les conditions dans lesquelles elles peuvent avoir recours à ses services dans le cadre de leurs missions de supervision des relations entre les professions assujetties et leurs clientèles.
Article L612-50 du Code monétaire et financier(Modifié par Loi n°2013-672 du 26 juillet 2013)
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et l’Autorité des marchés financiers établissent conjointement chaque année un rapport rendant compte de l’activité de leur pôle commun.
36 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Annexe 1 La convention du 30 avril 2010
Convention entre l’autorité des marchés financiers et l’autorité de contrôle prudentiel
en date du 30 avril 2010
CONVENTION ENTRE L’AUTORITE DES MARCHES FINANCIERS
ET L’AUTORITE DE CONTROLE PRUDENTIEL
Entre les soussignées :
L’AUTORITE DE CONTROLE PRUDENTIEL, ci-après « ACP », représentée par Monsieur Christian NOYER, son Président
et,
L’AUTORITE DES MARCHES FINANCIERS, ci-après « AMF », représentée par Monsieur Jean-Pierre JOUYET, son Président
37 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
- 2 -
PréambuleI - Aux termes de l’article L. 612-47 du code monétaire et financier, l’ACP et l’AMF« instituent un pôle commun chargé, sous leur responsabilité :
1° De coordonner les propositions de priorités de contrôle définies par les deux autorités en matière de respect des obligations à l’égard de leurs clientèles par les personnes soumises à leur contrôle concernant les opérations de banque ou d’assurance et les services d’investissement ou de paiement et tous autres produits d’épargne qu’elles offrent ;
2° D’analyser les résultats de l’activité de contrôle des deux autorités en matière de respect des obligations des professionnels à l’égard de leur clientèle et de proposer aux secrétaires généraux les conséquences à en tirer conformément aux compétences respectives de chaque autorité ;
3° De coordonner la veille sur l’ensemble des opérations et services mentionnés au 1° de façon à identifier les facteurs de risques et la surveillance des campagnes publicitaires relatives à ces produits ;
4° D’offrir un point d’entrée commun habilité à recevoir les demandes des clients, assurés, bénéficiaires, ayants droit et épargnants susceptibles d’être adressées à l’Autorité de contrôle prudentiel ou à l’Autorité des marchés financiers ».
II - Aux termes de l’article L. 612-48 du code monétaire et financier, « le coordonnateur du pôle est désigné conjointement par les secrétaires généraux de l’Autorité de contrôle prudentiel et de l’Autorité des marchés financiers. Sous leur autorité conjointe, il est chargé de la mise en oeuvre des missions mentionnées à l’article L. 612-47.
L’AMF et l’ACP mettent à disposition du coordonnateur et des personnes travaillant dans le cadre des missions faisant l’objet de la coordination du pôle toutes les informations, y compris individuelles, nécessaires à l’exercice de leurs missions. Ces échanges d’information sont protégés par le secret professionnel ».
III – Aux termes de l’article L. 612-49 du code monétaire et financier, l’ACP et l’AMF « définissent par convention les modalités de fonctionnement du pôle commun ».
IV - Aux termes de l’article L. 612-50 du code monétaire et financier, l’ACP et l’AMF « établissent conjointement chaque année un rapport rendant compte de l’activité de leur pôle commun ».
Annexe 1 La convention du 30 avril 2010
38 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
- 3 -
CHAPITRE I – OBJET DE LA CONVENTION ET DOMAINE DE COMPETENCE DU POLE COMMUN
Article 1er – Objet de la présente convention
En application de l’article L. 612-49 alinéa 1er du code monétaire et financier, la présente convention a pour objet de définir les modalités de fonctionnement du pôle commun à l’ACP et à l’AMF, et en particulier de préciser les modalités d’exercice des missions de ce pôle, telles que décrites à l’article L. 612-47 du même code.
Article 2 – Domaine de compétence du pôle commun
• Les personnes et entités (ci-après « professionnels assujettis ») concernées sont celles soumises au contrôle de l’ACP ou de l’AMF :
- Pour l’ACP, il s’agit des personnes et entités mentionnées à l’article L. 612-2 du code monétaire et financier ;
- Pour l’AMF, il s’agit des personnes et entités mentionnées à l’article L. 621-9 du code monétaire et financier.
• Les opérations, services et produits concernés sont : 1° Les opérations de banque ; 2° Les opérations d’assurance ; 3° Les services d’investissement ; 4° Les services de paiement ; 5° Tous autres produits d’épargne.
CHAPITRE II - FONCTIONNEMENT DU POLE COMMUN
Le pôle commun est un mécanisme de coordination qui n’ajoute ni ne retranche aucune compétence ni aucun pouvoir aux deux autorités. Toute décision demeure prise uniquement par l’ACP ou par l’AMF.
Section 1 – Coordonnateur du pôle commun
Article 3 – Fonction
Le coordonnateur, placé sous l’autorité conjointe des secrétaires généraux de l’ACP et de l’AMF, est chargé de la mise en œuvre des missions mentionnées à l’article L. 612-47 du code monétaire et financier et exercées dans les conditions fixées par la présente convention (coordination des propositions de priorités de contrôle – coordination de la veille et de la surveillance – point d’entrée commun).
Le coordonnateur anime le pôle commun en s’appuyant sur les moyens consacrés par l’ACP et l’AMF à la supervision des relations entre les professionnels assujettis et leurs clients.
Annexe 1 La convention du 30 avril 2010
39 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
- 4 -
Le coordonnateur peut faire des propositions pour tout ce qui a trait au pôle commun. Si nécessaire, il peut proposer aux secrétaires généraux de l’ACP et de l’AMF d’apporter des modifications à la présente convention.
Article 4 – Désignation
Le coordonnateur est nommé conjointement par les secrétaires généraux de l’ACP et de l’AMF pour une durée qui, sauf accord particulier précisé dans la décision de nomination, est de deux ans. Il est choisi alternativement parmi les collaborateurs de l’ACP ou de l’AMF.
Section 2 – Correspondant du coordonnateur du pôle commun
Article 5 – Désignation du correspondant
L’Autorité dont n’est pas issu le coordonnateur nomme un correspondant, qui sera l’interlocuteur privilégié du coordonnateur.
Section 3 – Circulation de l’information au sein du pôle commun
Article 6 – Échanges d’informations
En application de l’article L. 612-48-II du code monétaire et financier, l’ACP et l’AMF mettent à disposition du coordonnateur et des personnes travaillant dans le cadre des missions de coordination du pôle commun toutes les informations, y compris individuelles, nécessaires à l’exercice de leurs missions.
Sans préjudice de la communication directe entre les services des deux autorités, le coordonnateur organise des échanges réguliers avec le correspondant de l’autre autorité.
Le coordonnateur est, par ailleurs, tenu informé des communications directes entre les services des deux autorités, lors des réunions régulières prévues à l’article 7 ou, le cas échéant, au moyen d’une synthèse transmise au coordonnateur ainsi qu’au correspondant de l’autre autorité.
Article 7 – Réunions
Des réunions sont régulièrement organisées entre les services de l’ACP et de l’AMF afin de veiller à la mise en œuvre des missions du pôle commun et d’en assurer un suivi.
Le coordonnateur est appelé par l’ACP et l’AMF à participer à toutes les réunions organisées dans le cadre du pôle commun. Il peut, le cas échéant, lorsqu’il l’estime nécessaire, proposer la tenue de réunions entre les secrétaires généraux de l’ACP et de l’AMF.
Article 8 – Secret professionnel
Les transferts d’informations sont protégés par le secret professionnel auquel les personnes susmentionnées à l’article 6 sont soumises.
Annexe 1 La convention du 30 avril 2010
40 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
- 5 -
Section 4 - Rapport annuel
Article 9 – Elaboration
En application de l’article L. 612-50 du code monétaire et financier, l’ACP et l’AMF établissent conjointement, chaque année, un rapport rendant compte de l’activité du pôle commun.
Le projet de rapport annuel est rédigé par les services de chacune des deux autorités, sous la conduite du coordonnateur. Il porte sur l’année civile écoulée.
Il est transmis par le coordonnateur aux secrétaires généraux de l’ACP et de l’AMF qui, après examen, le soumettent avec son concours aux Collèges des deux autorités.
Article 10 – Publication
Le rapport annuel est publié sur les sites internet de l’ACP, de l’AMF et du pôle commun.
CHAPITRE III – MISSIONS DU POLE COMMUN
Section 1 – Coordination des contrôles des professionnels assujettis Article 11 - Définition des priorités de contrôle
Le pôle commun est chargé de promouvoir une politique commune de contrôle de la commercialisation. Toutefois, chaque autorité peut procéder aux contrôles qu'elle estime nécessaires dans le cadre de ses compétences propres.
Une fois par an, au moins, les services des deux autorités, à l'initiative du coordonnateur, se concertent pour établir leurs priorités de contrôle en matière de commercialisation des opérations, services et produits mentionnés à l’article 2.
Chaque autorité élabore ensuite un projet de priorités de contrôles. Les deux projets sont adressés au coordonnateur afin qu’il détermine si les deux programmes comportent entre eux des synergies ou des contradictions, auquel cas il peut proposer aux secrétaires généraux des deux autorités de modifier les propositions de priorités de contrôle.
Les propositions de priorités de contrôle sont validées par les deux autorités selon la procédure propre à chacune d’elles.
Article 12 – Contrôles coordonnés
Les contrôles coordonnés sont des contrôles qui peuvent être menés par l’ACP et l’AMF, conformément aux dispositions législatives et réglementaires applicables. Ces contrôles coordonnés sont décidés selon les modalités de l’article 11 et peuvent, notamment, prendre l'une des formes suivantes :
Annexe 1 La convention du 30 avril 2010
41 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
- 6 -
1° L’ACP peut recourir, pour ses contrôles, à l’AMF ; l’AMF peut recourir, pour ses contrôles, à l’ACP. Dans ce cadre, un ou plusieurs collaborateurs d’une autorité peuvent être mis à disposition de l’autre autorité afin de participer à un contrôle mené par celle-ci.
2° L’ACP et l’AMF peuvent recourir, pour leurs contrôles, à une même personne désignée concomitamment par chaque autorité ;
3° L’ACP et l’AMF peuvent mener des contrôles de manière concomitante et dans les mêmes délais.
Les rapports et les lettres de suites qui sont, dans le prolongement de ces contrôles coordonnés, respectivement établis par chaque autorité, selon les procédures qui lui sont applicables, sont portés à la connaissance du coordonnateur.
Section 2 – Analyse des résultats et propositions aux secrétaires généraux de l’ACP et de l’AMF
Article 13 – Analyse des résultats de l’activité de contrôle
Afin de pouvoir en tirer les enseignements à soumettre aux secrétaires généraux, les services compétents de chaque autorité, en lien avec le coordonnateur, sont chargés d’analyser les résultats de l’activité de contrôle de l’ACP et de l’AMF en matière de respect des obligations des professionnels assujettis. Les services compétents de chaque autorité, en lien avec le coordonnateur, s’appuient notamment sur les enseignements les plus pertinents tirés des rapports et des lettres de suite des contrôles coordonnés. Le coordonnateur et le correspondant de l’autre autorité sont, par ailleurs, informés, lors des réunions régulières prévues à l’article 7, des conclusions des contrôles les plus pertinents pour le contrôle de la commercialisation des produits financiers effectués par chaque autorité.
Article 14 – Propositions aux secrétaires généraux de l’ACP et de l’AMF des conséquences à tirer des résultats de l’activité de contrôle
En lien avec le coordonnateur, les services compétents de chaque autorité proposent aux secrétaires généraux de l’ACP et de l’AMF les conséquences à tirer des contrôles coordonnés, conformément aux compétences respectives de chaque autorité. Ces propositions portent notamment sur les prochaines priorités de contrôles coordonnés en matière de commercialisation.
Section 3 – Coordination de la veille sur les opérations et services et de la surveillance des campagnes publicitaires
Le pôle commun est chargé de coordonner la veille sur les opérations, services et produits mentionnés à l’article 2 ainsi que la surveillance de la publicité, respectivement assurées par chacune des deux autorités.
Annexe 1 La convention du 30 avril 2010
42 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
- 7 -
Article 15 – Veille
Chacune des deux autorités assure la veille sur les opérations, services et produits qui relèvent de sa compétence pour identifier les facteurs de risque.
En lien avec le correspondant de l’autre autorité, le coordonnateur s’assure de la bonne coordination des activités de veille, notamment en matière d’identification des facteurs de risque, en vue de recenser les domaines non couverts par chaque autorité et de prévenir les doublons. Il coordonne à cette fin les modalités de l’échange d’informations entre les deux autorités en organisant des réunions régulières et des remontées d’informations.
En lien avec le correspondant de l’autre autorité, le coordonnateur organise également des réunions régulières de coordination et d’échange des résultats obtenus à l’occasion de cette veille, notamment en matière d’identification des facteurs de risque. Il propose, le cas échéant, aux secrétaires généraux les futures orientations de l’activité de veille.
L’exercice des activités de veille peut donner lieu au développement d’outils communs à l’ACP et à l’AMF. Il revient, le cas échéant, au coordonnateur de veiller à l’organisation de l’étude de faisabilité.
Article 16 – Surveillance des campagnes publicitaires
Chacune des deux autorités assure la surveillance des campagnes publicitaires relatives aux opérations, services et produits qui relèvent de sa compétence.
En lien avec le correspondant de l’autre autorité, le coordonnateur s’assure de la bonne coordination des activités de surveillance des campagnes publicitaires en vue de recenser les domaines non couverts par chaque autorité et de prévenir les doublons. Il coordonne à cette fin les modalités de l’échange d’informations entre les deux autorités en organisant des réunions régulières et des remontées d’informations.
En lien avec le correspondant de l’autre autorité, le coordonnateur organise des réunions régulières de coordination et d’échange des résultats obtenus par cette activité de surveillance des campagnes publicitaires. Il propose, le cas échéant, aux secrétaires généraux les futures orientations de cette activité.
La surveillance des campagnes publicitaires peut donner lieu au développement d’outils communs à l’ACP et à l’AMF. Il revient, le cas échéant, au coordonnateur de veiller à l’organisation de l’étude de faisabilité.
Section 4 – Mise en place d’un point d’entrée commun
Le pôle commun met en place un point d’entrée commun habilité à recevoir les demandes des clients, assurés, bénéficiaires, ayants-droits et épargnants susceptibles d’êtres adressées à l’ACP ou à l’AMF. Article 17 – Caractéristiques du point d’entrée commun
Le point d'entrée commun, dont la dénomination est : « Assurance Banque Epargne info-Service », prend la forme d’un accueil téléphonique, d’une partie du site internet du pôle commun, ainsi que d'une adresse postale.
Annexe 1 La convention du 30 avril 2010
43 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
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- Le numéro de téléphone est porté à la connaissance du public sur le site internet du pôle commun. - Le site internet du pôle commun comporte une adresse arrêtée par l’ACP et l’AMF. Avec l’accord du correspondant de l’autre autorité, le coordonnateur est habilité à donner des instructions au webmestre du site internet. - L’adresse postale du point d’entrée commun est celle de l'ACP sise 61, rue Taitbout – 75436 Paris Cedex 09. Le coordonnateur, en lien avec le correspondant de l’autre autorité, coordonne le fonctionnement concret du point d’entrée commun. Il propose, le cas échéant, aux secrétaires généraux des améliorations à apporter au point d’entrée commun en fonction du retour d’expérience.
Article 18 – Gestion du point d’entrée commun
L’ACP reçoit les courriers envoyés à l’adresse postale du point d’entrée commun et l’AMF reçoit les courriels dont les auteurs n’ont pas su déterminer sur le site Internet du pôle commun si leur demande relevait de la compétence de l’une ou de l’autre des deux autorités.
Chaque autorité aura la charge d’orienter les demandes ainsi adressées au point d’entrée commun vers l’autorité compétente.
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS DIVERSES
Article 19 – Modification
La présente convention peut être modifiée, en tant que de besoin, à la demande de l’ACP ou de l’AMF. Dans ce cas, l’ACP ou l’AMF sollicite l’accord de l’autre autorité trois mois à l’avance.
Article 20 – Entrée en vigueur
La présente convention entre en vigueur le jour de sa signature.
Fait à Paris, le 30 avril 2010.
Pour l’ACP Pour l’AMF
Le Président Le Président
Annexe 1 La convention du 30 avril 2010
44 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
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grou
pes t
rans
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Artic
le L.
612-
23 a
linéa
2 d
u CM
F (m
odifi
é pa
r la
loi n
°201
3-67
2 du
26
juill
et 2
013
– ar
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24) :
Le
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e gén
éral
de l'A
utor
ité de
cont
rôle
prud
entie
l et d
e rés
olut
ion o
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ise le
s con
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et su
r pl
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L'exe
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des
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ositi
ons d
u co
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mm
atio
n di
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tés p
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Auto
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e co
ntrô
le pr
uden
tiel
et d
e ré
solu
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ctue
san
s pr
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tenc
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econ
nues
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nts
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l'aut
orité
adm
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rativ
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a con
curr
ence
et d
e la c
onso
mm
atio
n su
r le f
onde
men
t de l
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le L.
141-
1 du
code
de l
a con
som
mat
ion.
Artic
le L.
612-
2 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013
- arti
cle 27
) :
III.L
’Aut
orité
de
cont
rôle
prud
entie
l est
char
gée
de v
eiller
au
resp
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es m
entio
nnée
s aux
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exer
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en F
ranc
e en
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ablis
sem
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es d
ispos
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s qui
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sont
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e par
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e où
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cière
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ts à
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rd d
e leu
rs a
ssur
és, a
dhér
ents,
bé
néfic
iaire
s et e
ntre
prise
s réa
ssur
ées.
Artic
le L.
621-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
L'Aut
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des
mar
chés
fina
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s, au
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é pu
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dans
les
in
strum
ents
finan
ciers
et
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u II
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le L.
421-
1 do
nnan
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e ad
miss
ion
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iatio
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r un
mar
ché r
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s m
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ts fin
ancie
rs et
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entio
nnés
au II
de l'a
rticl
e L.
421-
1. El
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son
con
cour
s à
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es m
arch
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euro
péen
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t de
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arch
és f
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nion
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péen
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lle co
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com
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s aut
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Elle
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e ég
alem
ent à
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s ent
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nfor
mer
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cod
es d
e co
ndui
te
hom
olog
ués m
entio
nnés
à l'a
rticle
L. 61
1-3-
1.
Artic
le L.
621-
6 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Pour
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orité
des
mar
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L'Aut
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des
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de s
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géné
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t l'e
xerc
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e se
s au
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com
péte
nces
, pre
ndre
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s de
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Elle
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t pu
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des
ins
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ons
et d
es
reco
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anda
tions
aux f
ins d
e pré
ciser
l'int
erpr
état
ion d
u règ
lemen
t gén
éral.
Artic
le L.
621-
7 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Le
règle
men
t gé
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l de
l'A
utor
ité
des
mar
chés
fin
ancie
rs
déte
rmin
e no
tam
men
t :
Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
Ar
ticle
L61
2-1
du C
MF,
mod
ifié
par
l’ord
onna
nce
n°20
14-1
58 d
u 20
fév
rier
2014
et
l’ord
onna
nce
n°20
14-1
332
du 6
no
vem
bre
2014
) I.
L’Au
torit
é de
con
trôl
e pr
uden
tiel e
t de
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n, a
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indé
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lle à
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ssur
és, a
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sont
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re e
t fin
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que
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régl
emen
taire
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pplic
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n, d
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es a
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s, d
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cod
e de
la s
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ité s
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le,
du c
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de la
mut
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é, d
u liv
re I
II du
cod
e de
la
cons
omm
atio
n, d
es c
odes
de
cond
uite
hom
olog
ués a
insi
que
de to
ute
autr
e di
spos
ition
légi
slativ
e et
régl
emen
taire
don
t la
méc
onna
issan
ce e
ntra
îne
celle
des
disp
ositi
ons p
réci
tées
. II.
Elle
est
cha
rgée
: […
] 3° D
e ve
iller
au
resp
ect p
ar le
s pe
rson
nes
soum
ises
à so
n co
ntrô
le d
es rè
gles
des
tinée
s à
assu
rer
la p
rote
ctio
n de
leur
clie
ntèl
e, r
ésul
tant
not
amm
ent
de t
oute
disp
ositi
on e
urop
éenn
e, lé
gisla
tive
et r
égle
men
taire
ou
des
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s de
con
duite
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la d
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de d
'une
ass
ocia
tion
prof
essio
nnel
le, a
insi
que
des
bonn
es p
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ues
de
leur
pro
fess
ion
qu'e
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ate
ou re
com
man
de, a
insi
qu'à
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équa
tion
des
moy
ens
et p
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dure
s qu
'elle
s m
ette
nt e
n œ
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à c
et e
ffet ;
elle
vei
lle é
gale
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t à l'
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uatio
n de
s m
oyen
s et
pro
cédu
res
que
ces
pers
onne
s m
ette
nt e
n œ
uvre
po
ur re
spec
ter l
e liv
re Ie
r du
code
de
la c
onso
mm
atio
n ;[…
] III
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de s
es m
issio
ns,
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de
cont
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pru
dent
iel e
t de
rés
olut
ion
pren
d en
com
pte
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de
stab
ilité
fina
nciè
re d
ans l
'ens
embl
e de
l'Es
pace
éco
nom
ique
eur
opée
n et
de
mise
en
œuv
re c
onve
rgen
te d
es
disp
ositi
ons
natio
nale
s et
de
l’Uni
on e
urop
éenn
e en
ten
ant
com
pte
des
bonn
es p
ratiq
ues
et r
ecom
man
datio
ns is
sues
de
s di
spos
itifs
de
supe
rvisi
on d
e l’U
nion
eur
opée
nne.
Elle
coo
père
ave
c le
s au
torit
és c
ompé
tent
es d
es a
utre
s Ét
ats.
En
part
icul
ier,
au s
ein
de l
'Esp
ace
écon
omiq
ue e
urop
éen,
elle
app
orte
son
con
cour
s au
x st
ruct
ures
de
supe
rvisi
on d
es
grou
pes t
rans
fron
talie
rs.
IV.-
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com
pliss
emen
t de
ses
miss
ions
, l’A
utor
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e co
ntrô
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rude
ntie
l et
de r
ésol
utio
n di
spos
e, à
l’ég
ard
des
pers
onne
s m
entio
nnée
s à
l’art
icle
L.6
12-2
, d’
un p
ouvo
ir de
con
trôl
e, d
u po
uvoi
r de
pre
ndre
des
mes
ures
de
polic
e ad
min
istra
tive
et d
’un
pouv
oir d
e sa
nctio
n. […
] En
ce
qui
conc
erne
les
éta
bliss
emen
ts d
e cr
édit,
les
com
pagn
ies
finan
cièr
es h
oldi
ng e
t le
s co
mpa
gnie
s fin
anci
ères
ho
ldin
g m
ixte
s, l’
Auto
rité
de c
ontr
ôle
prud
entie
l et
de r
ésol
utio
n ex
erce
ses
pou
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d’a
utor
isatio
n et
de
surv
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nce
prud
entie
lle p
révu
s pa
r le
s di
spos
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s du
titr
e Ie
r du
livr
e V
et p
ar le
pré
sent
livr
e sa
ns p
réju
dice
des
com
péte
nces
co
nfié
es à
la B
anqu
e ce
ntra
le e
urop
éenn
e da
ns l’
exer
cice
des
miss
ions
de
surv
eilla
nce
prud
entie
lle q
ui lu
i son
t con
fiées
pa
r ce
règl
emen
t. […
] V.
- Le
col
lège
de
supe
rvisi
on o
u, s
elon
les
cas,
le s
ecré
taire
gén
éral
ado
pte
les
mes
ures
néc
essa
ires
pour
met
tre
en
œuv
re le
s orie
ntat
ions
, ins
truc
tions
, déc
ision
s et t
out a
utre
act
e ju
ridiq
ue d
e la
Ban
que
cent
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eur
opée
nne
pris
dans
le
cadr
e du
règl
emen
t (U
E) d
u Co
nsei
l n°1
024/
2013
du
15 o
ctob
re 2
013.
VI
.- Pa
r dé
roga
tion
aux
disp
ositi
ons
de la
loi n
°68-
678
du 2
6 ju
illet
196
8 re
lativ
e à
la c
omm
unic
atio
n de
doc
umen
ts e
t re
nsei
gnem
ents
d’o
rdre
éco
nom
ique
, co
mm
erci
al,
indu
strie
l, fin
anci
er o
u te
chni
que
à de
s pe
rson
nes
phys
ique
s ou
m
oral
es é
tran
gère
s, l’
Auto
rité
de c
ontr
ôle
prud
entie
l et
de r
ésol
utio
n pe
ut, d
ans
les
cond
ition
s et
lim
ites
fixée
s pa
r dé
cret
en
Cons
eil
d’Et
at,
tran
smet
tre
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Com
miss
ion
euro
péen
ne d
es i
nfor
mat
ions
cou
vert
es p
ar l
e se
cret
pr
ofes
sionn
el.
Artic
le L
621-
1 du
CM
F
L'Au
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é de
s m
arch
és f
inan
cier
s, a
utor
ité p
ubliq
ue i
ndép
enda
nte
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e de
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pers
onna
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ve
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pr
otec
tion
de
l'épa
rgne
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dans
le
s in
stru
men
ts f
inan
cier
s et
les
actif
s m
entio
nnés
au
II de
l'ar
ticle
L.
421-
1 do
nnan
t lie
u à
une
offr
e au
pub
lic o
u à
une
adm
issio
n au
x né
goci
atio
ns s
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ans t
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. Elle
vei
lle é
gale
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t à
l'inf
orm
atio
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s in
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et
au
bon
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tionn
emen
t de
s m
arch
és
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stru
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ts f
inan
cier
s et
d'a
ctifs
men
tionn
és a
u II
de l
'art
icle
L.
421-
1. E
lle
appo
rte
son
conc
ours
à la
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ulat
ion
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es m
arch
és a
ux é
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euro
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e se
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nciè
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ans
l'ens
embl
e de
l'U
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eur
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l'Uni
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com
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bonn
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prat
ique
s et
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disp
ositi
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e su
perv
ision
de
l'Uni
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ités c
ompé
tent
es d
es a
utre
s Éta
ts.
Elle
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lle é
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t à
ce q
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trep
rises
sou
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s à
son
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met
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en
œuv
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s m
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nfor
mer
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cod
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e co
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omol
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s m
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nnés
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artic
le L
. 611
-3-1
. Ar
ticle
L62
1-6
du C
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: Po
ur l
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cutio
n de
ses
miss
ions
, l'A
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ité d
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ns
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e pr
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r l'in
terp
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glem
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Artic
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45 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
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rticle
L. 54
2-1 ;
3° Le
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4° L
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6° Le
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7° Le
s per
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313-
21-1
.
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l'au
torit
é ou
agi
ssan
t pou
r le
com
pte
des
pres
tata
ires
de s
ervi
ces
d'in
vest
issem
ent,
des
entr
epris
es d
e m
arch
é,
des m
embr
es d
es m
arch
és ré
glem
enté
s, d
es c
ham
bres
de
com
pens
atio
n et
de
leur
s ad
hére
nts ;
4°
Les
règl
es a
pplic
able
s aux
per
sonn
es m
entio
nnée
s à l'
artic
le L
. 532
-18-
1 ;
5° L
es c
ondi
tions
dan
s le
sque
lles,
en
appl
icat
ion
de l'
artic
le L
. 440
-1, l
'Aut
orité
des
m
arch
és f
inan
cier
s ap
prou
ve l
es r
ègle
s de
s ch
ambr
es d
e co
mpe
nsat
ion,
san
s pr
éjud
ice
des c
ompé
tenc
es c
onfé
rées
à la
Ban
que
de F
ranc
e pa
r l'a
rtic
le L
. 141
-4 ;
6° L
es c
ondi
tions
d'e
xerc
ice,
par
les
mem
bres
d'u
n m
arch
é ré
glem
enté
, d'a
ctiv
ités
pour
com
pte
prop
re e
t po
ur c
ompt
e de
tie
rs s
ur d
es a
ctifs
men
tionn
és a
u II
de
l'art
icle
L. 4
21-1
.
V. C
once
rnan
t les
act
ivité
s de
gest
ion
pour
le c
ompt
e de
tier
s et l
es p
lace
men
ts
colle
ctifs
:
1° L
es c
ondi
tions
d'a
grém
ent e
t d'e
xerc
ice
de l'
activ
ité d
e so
ciét
és d
e ge
stio
n de
port
efeu
ille
;
B. -
Dans
le se
cteu
r de
l'ass
uran
ce :
1° L
es e
ntre
prise
s ex
erça
nt u
ne a
ctiv
ité
d'as
sura
nce
dire
cte
men
tionn
ées
à l'a
rtic
le L
. 31
0-1
du c
ode
des
assu
ranc
es
et le
s en
trep
rises
men
tionn
ées
au d
erni
er
alin
éa d
u m
ême
artic
le ;
2° L
es e
ntre
prise
s exe
rçan
t une
act
ivité
de
réas
sura
nce
dont
le s
iège
soc
ial e
st s
itué
en F
ranc
e ;
3° L
es m
utue
lles
et u
nion
s ré
gies
par
le
livre
II
du c
ode
de l
a m
utua
lité
et l
es
unio
ns g
éran
t le
s sy
stèm
es f
édér
aux
de
A.
- Dan
s le
sec
teur
de
la b
anqu
e, d
es s
ervi
ces
de p
aiem
ent e
t des
se
rvic
es d
'inve
stiss
emen
t :
B.
1°
Les
éta
bliss
emen
ts d
e cr
édit
; 2°
Les
per
sonn
es su
ivan
tes :
a)
Les
ent
repr
ises
d'in
vest
issem
ent
autr
es q
ue le
s so
ciét
és d
e ge
stio
n de
po
rtef
euill
e ;
b) L
es e
ntre
prise
s de
mar
ché
; c)
Les
adh
éren
ts a
ux c
ham
bres
de
com
pens
atio
n ;
Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
46 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
Po
uvo
irs
des
aut
ori
tés
de
sup
ervi
sio
n d
ans
le d
om
aine
de
la p
rote
ctio
n d
e la
clie
ntèl
e M
issi
ons
et
com
pét
ence
s
ASSU
RANC
E O
PERA
TIO
NS
BAN
CAIR
ES
SERV
ICES
DE
PAIE
MEN
T SE
CTEU
R FI
NAN
CIER
(C
HAM
P AM
F)
Artic
le L.
612-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
I. L’A
utor
ité d
e con
trôle
prud
entie
l et d
e rés
olut
ion,
auto
rité a
dmin
istra
tive i
ndép
enda
nte,
veill
e à la
pré
serv
atio
n de
la st
abili
té d
u sy
stèm
e fin
ancie
r et à
la p
rote
ction
des
clien
ts, as
suré
s, ad
hére
nts e
t bén
éficia
ires d
es p
erso
nnes
so
umise
s à so
n con
trôle.
L'Aut
orité
con
trôle
le re
spec
t pa
r ce
s pe
rson
nes
des
disp
ositi
ons
euro
péen
nes
qui
leur
sont
dire
ctem
ent
appl
icabl
es, d
es d
ispos
ition
s du
cod
e m
onét
aire
et fi
nanc
ier a
insi
que
des
disp
ositi
ons
régle
men
taire
s pr
évue
s po
ur so
n ap
plica
tion,
du co
de d
es as
sura
nces
, du
livre
IX d
u co
de d
e la s
écur
ité so
ciale,
du
code
de l
a mut
ualit
é, du
liv
re II
I du
code
de
la co
nsom
mat
ion,
des
code
s de
con
duite
hom
olog
ués
ainsi
que
de to
ute
autre
disp
ositi
on
législ
ativ
e et r
églem
enta
ire do
nt la
méc
onna
issan
ce en
traîn
e cell
e des
disp
ositi
ons p
récit
ées.
II.El
le es
t cha
rgée
: […
] 3° D
e veil
ler au
resp
ect p
ar le
s per
sonn
es so
umise
s à so
n co
ntrô
le de
s règ
les d
estin
ées à
as
sure
r la
prot
ectio
n de
leur
clie
ntèle
, rés
ulta
nt n
otam
men
t de
tou
te d
ispos
ition
eur
opée
nne,
législ
ative
et
régle
men
taire
ou
des c
odes
de c
ondu
ite a
ppro
uvés
à la
dem
ande
d'u
ne a
ssoc
iatio
n pr
ofes
sionn
elle,
ainsi
que
des
bonn
es p
ratiq
ues
de le
ur p
rofes
sion
qu'el
le co
nsta
te o
u re
com
man
de, a
insi
qu'à
l'adé
quat
ion
des
moy
ens
et
proc
édur
es q
u'ell
es m
ette
nt e
n œ
uvre
à ce
t effe
t ; e
lle v
eille
égale
men
t à l'
adéq
uatio
n de
s moy
ens e
t pro
cédu
res
que c
es pe
rson
nes m
ette
nt en
œuv
re po
ur re
spec
ter l
e livr
e Ier
du co
de de
la co
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mat
ion
;
Pour
l'ac
com
pliss
emen
t de
ses m
issio
ns, l
'Aut
orité
de
cont
rôle
prud
entie
l et d
e ré
solu
tion
disp
ose,
à l'é
gard
des
pe
rson
nes m
entio
nnée
s à l'a
rticle
L. 6
12-2
, d'u
n po
uvoi
r de c
ontrô
le, du
pou
voir
de p
rend
re d
es m
esur
es d
e pol
ice
adm
inist
rativ
e et d
'un p
ouvo
ir de
sanc
tion.
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III.D
ans l
'acco
mpl
issem
ent d
e ses
miss
ions
, l'Au
torit
é de c
ontrô
le pr
uden
tiel e
t de r
ésol
utio
n pr
end
en co
mpt
e les
ob
jectif
s de
sta
bilit
é fin
anciè
re d
ans
l'ens
embl
e de
l'E
spac
e éc
onom
ique
eur
opée
n et
de
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en
œuv
re
conv
erge
nte
des
disp
ositi
ons
natio
nales
et
com
mun
auta
ires
en t
enan
t co
mpt
e de
s bo
nnes
pra
tique
s et
re
com
man
datio
ns i
ssue
s de
s di
spos
itifs
de s
uper
visio
n co
mm
unau
taire
s. El
le co
opèr
e av
ec l
es a
utor
ités
com
péte
ntes
des
autre
s Éta
ts. E
n pa
rticu
lier,
au se
in d
e l'E
spac
e éco
nom
ique
euro
péen
, elle
appo
rte so
n co
ncou
rs
aux s
truct
ures
de s
uper
visio
n des
grou
pes t
rans
front
alier
s.
Artic
le L.
612-
23 a
linéa
2 d
u CM
F (m
odifi
é pa
r la
loi n
°201
3-67
2 du
26
juill
et 2
013
– ar
ticle
24) :
Le
secr
étair
e gén
éral
de l'A
utor
ité de
cont
rôle
prud
entie
l et d
e rés
olut
ion o
rgan
ise le
s con
trôles
sur p
ièces
et su
r pl
ace.
L'exe
rcice
des
cont
rôles
relat
ifs au
x disp
ositi
ons d
u co
de d
e la c
onso
mm
atio
n di
ligen
tés p
ar l'
Auto
rité d
e co
ntrô
le pr
uden
tiel
et d
e ré
solu
tion
s'effe
ctue
san
s pr
éjudi
ce d
es c
ompé
tenc
es r
econ
nues
aux
age
nts
de
l'aut
orité
adm
inist
rativ
e cha
rgée
de l
a con
curr
ence
et d
e la c
onso
mm
atio
n su
r le f
onde
men
t de l
'artic
le L.
141-
1 du
code
de l
a con
som
mat
ion.
Artic
le L.
612-
2 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013
- arti
cle 27
) :
III.L
’Aut
orité
de
cont
rôle
prud
entie
l est
char
gée
de v
eiller
au
resp
ect p
ar le
s per
sonn
es m
entio
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s aux
I et
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exer
çant
en F
ranc
e en
libre
pre
statio
n de
serv
ice o
u lib
re ét
ablis
sem
ent d
es d
ispos
ition
s qui
leur
sont
appl
icabl
es,
en te
nant
com
pte d
e la s
urve
illan
ce ex
ercé
e par
les a
utor
ités c
ompé
tent
es d
e l'É
tat m
embr
e où
elles
ont l
eur s
iège
socia
l qui
son
t seu
les c
harg
ées
nota
mm
ent d
e l'e
xam
en d
e leu
rs s
ituat
ion
finan
cière
, con
ditio
ns d
'expl
oita
tion,
solva
bilit
é et
de
leur
capa
cité
à te
nir
à to
ut m
omen
t leu
rs e
ngag
emen
ts à
l'éga
rd d
e leu
rs a
ssur
és, a
dhér
ents,
bé
néfic
iaire
s et e
ntre
prise
s réa
ssur
ées.
Artic
le L.
621-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
L'Aut
orité
des
mar
chés
fina
ncier
s, au
torit
é pu
bliq
ue in
dépe
ndan
te d
otée
de
la pe
rson
nalit
é m
orale
, veil
le à
la pr
otec
tion
de l
'épar
gne
inve
stie
dans
les
in
strum
ents
finan
ciers
et
les a
ctifs
men
tionn
és a
u II
de l
'artic
le L.
421-
1 do
nnan
t lieu
à un
e offr
e au
publ
ic ou
à un
e ad
miss
ion
aux n
égoc
iatio
ns su
r un
mar
ché r
églem
enté
et d
ans t
ous a
utre
s plac
emen
ts of
ferts
au p
ublic
. Elle
veil
le ég
alem
ent
à l'i
nfor
mat
ion
des
inve
stiss
eurs
et
au b
on f
onct
ionn
emen
t de
s m
arch
és d'
instr
umen
ts fin
ancie
rs et
d'ac
tifs m
entio
nnés
au II
de l'a
rticl
e L.
421-
1. El
le ap
porte
son
con
cour
s à
la ré
gulat
ion
de c
es m
arch
és a
ux é
chelo
ns
euro
péen
et in
tern
atio
nal.
Dans
l'ac
com
pliss
emen
t de
ses
miss
ions
, l'A
utor
ité d
es m
arch
és f
inan
ciers
pr
end
en co
mpt
e les
objec
tifs d
e sta
bilit
é fin
anciè
re d
ans l
'ense
mbl
e de l
'Uni
on
euro
péen
ne e
t de
l'E
spac
e éc
onom
ique
eur
opée
n et
de
mise
en
œuv
re
conv
erge
nte
des
disp
ositi
ons
natio
nales
et d
e l'U
nion
eur
opée
nne
en te
nant
co
mpt
e de
s bo
nnes
pra
tique
s et
rec
omm
anda
tions
issu
es d
es d
ispos
itifs
de
supe
rvisi
on d
e l'U
nion
euro
péen
ne. E
lle co
opèr
e ave
c les
auto
rités
com
péte
ntes
de
s aut
res É
tats.
Elle
veill
e ég
alem
ent à
ce q
ue le
s ent
repr
ises s
oum
ises à
son
cont
rôle
met
tent
en
œuv
re l
es m
oyen
s ad
apté
s po
ur s
e co
nfor
mer
aux
cod
es d
e co
ndui
te
hom
olog
ués m
entio
nnés
à l'a
rticle
L. 61
1-3-
1.
Artic
le L.
621-
6 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Pour
l'ex
écut
ion
de s
es m
issio
ns, l
'Aut
orité
des
mar
chés
fina
ncier
s pr
end
un
règle
men
t gén
éral
qui e
st pu
blié
au Jo
urna
l offi
ciel d
e la
Répu
bliq
ue fr
ança
ise,
aprè
s hom
olog
atio
n par
arrê
té du
min
istre
char
gé de
l'éco
nom
ie.
L'Aut
orité
des
mar
chés
fina
ncier
s pe
ut, p
our
l'app
licat
ion
de s
on r
èglem
ent
géné
ral e
t l'e
xerc
ice d
e se
s au
tres
com
péte
nces
, pre
ndre
des
déc
ision
s de
po
rtée
indi
vidue
lle.
Elle
peut
éga
lemen
t pu
blier
des
ins
tructi
ons
et d
es
reco
mm
anda
tions
aux f
ins d
e pré
ciser
l'int
erpr
état
ion d
u règ
lemen
t gén
éral.
Artic
le L.
621-
7 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Le
règle
men
t gé
néra
l de
l'A
utor
ité
des
mar
chés
fin
ancie
rs
déte
rmin
e no
tam
men
t :
gara
ntie
men
tionn
és à
l'ar
ticle
L. 1
11-6
du
code
de
la m
utua
lité,
ain
si qu
e le
s un
ions
m
utua
liste
s de
gr
oupe
m
entio
nnée
s à
l'art
icle
L. 1
11-4
-2 d
u m
ême
code
; 4°
Les
mut
uelle
s et
uni
ons
du li
vre
Ier
qui
proc
èden
t à
la g
estio
n de
s rè
glem
ents
m
utua
liste
s et
de
s co
ntra
ts
pour
le
co
mpt
e de
s m
utue
lles
et u
nion
s re
leva
nt
du li
vre
II, p
our
les
seul
es d
ispos
ition
s du
tit
re V
I du
livre
V d
u pr
ésen
t cod
e ;
5° L
es in
stitu
tions
de
prév
oyan
ce, u
nion
s et
gro
upem
ents
par
itaire
s de
pré
voya
nce
régi
s pa
r le
titr
e III
du
livre
IX d
u co
de d
e la
sécu
rité
soci
ale
; 6°
Les
soc
iété
s de
gro
upe
d'as
sura
nce
et
les
soci
étés
de
grou
pe m
ixte
d'a
ssur
ance
m
entio
nnée
s à
l'art
icle
L. 3
22-1
-2 d
u co
de
des a
ssur
ance
s ;
7° L
e fo
nds
de g
aran
tie u
nive
rsel
le d
es
risqu
es l
ocat
ifs m
entio
nné
à l'a
rtic
le L
. 31
3-20
du
code
de
la c
onst
ruct
ion
et d
e l'h
abita
tion
; 8°
Les
véh
icul
es d
e tit
risat
ion
men
tionn
és
à l'a
rtic
le
L.
310-
1-2
du
code
de
s as
sura
nces
.
d) L
es p
erso
nnes
hab
ilité
es à
exe
rcer
les
act
ivité
s de
con
serv
atio
n ou
d'
adm
inist
ratio
n d'
inst
rum
ents
fin
anci
ers
men
tionn
ées
aux
4° e
t 5°
de
l'art
icle
L. 5
42-1
; 3°
Les
éta
bliss
emen
ts d
e pa
iem
ent ;
4°
Les
com
pagn
ies
finan
cièr
es h
oldi
ng e
t le
s co
mpa
gnie
s fin
anci
ères
ho
ldin
g m
ixte
s ;
4° b
is Le
s co
mpa
gnie
s ho
ldin
g m
ixte
s po
ur le
s se
ules
disp
ositi
ons
qui l
eur
sont
app
licab
les e
n ve
rtu
de l’
artic
le L
. 517
-10
; 5°
Les
cha
ngeu
rs m
anue
ls ;
6° L
es o
rgan
ismes
men
tionn
és a
u 5
de l'
artic
le L
. 511
-6 ;
7° L
es p
erso
nnes
mor
ales
men
tionn
ées à
l'ar
ticle
L. 3
13-2
1-1.
8°
8° L
es é
tabl
issem
ents
de
mon
naie
éle
ctro
niqu
e ;
9° L
es so
ciét
és d
e fin
ance
men
t ;
10° L
es e
ntre
prise
s mèr
es d
e so
ciét
é de
fina
ncem
ent ;
11°
Les
entr
epris
es m
ères
mix
tes
de s
ocié
té d
e fin
ance
men
t po
ur l
es
seul
es d
ispos
ition
s qui
leur
sont
app
licab
les e
n ve
rtu
de l’
artic
le L
. 517
-10.
Le c
ontr
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de l'
Auto
rité
s'exe
rce
sur
l'act
ivité
de
pres
tatio
n de
ser
vice
s d'
inve
stiss
emen
t des
per
sonn
es m
entio
nnée
s au
x 1°
et 2
° sou
s ré
serv
e de
la
com
péte
nce
de l'
Auto
rité
des
mar
chés
fina
ncie
rs e
n m
atiè
re d
e co
ntrô
le
des r
ègle
s de
bonn
e co
ndui
te e
t aut
res o
blig
atio
ns p
rofe
ssio
nnel
les.
[…]
2° L
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ondi
tions
d'a
grém
ent e
t d'e
xerc
ice
de l'
activ
ité d
es so
ciét
és d
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stio
n de
plac
emen
ts c
olle
ctifs
men
tionn
és a
u I d
e l'a
rtic
le L
. 214
-1 ;
3° L
es c
ondi
tions
d'a
grém
ent d
es p
lace
men
ts c
olle
ctifs
men
tionn
és a
u I d
e l'a
rtic
le
L. 2
14-1
;
4° L
es c
ondi
tions
d'e
xerc
ice
de l'
activ
ité d
e dé
posit
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de
plac
emen
ts c
olle
ctifs
men
tionn
és a
u I d
e l'a
rtic
le L
. 214
-1.
VI.
Conc
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nt l
a co
nser
vatio
n et
l'a
dmin
istra
tion
d'in
stru
men
ts f
inan
cier
s, l
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et
les
syst
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de
règl
emen
t et
de
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ison
d'in
stru
men
ts
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cier
s :
1° L
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ondi
tions
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ice
des
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de c
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inst
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e tit
re
dans
les c
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l'ar
ticle
L. 5
42-1
; 2°
Le
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nditi
ons
d'ha
bilit
atio
n,
par
l'Aut
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de
s m
arch
és
finan
cier
s,
des
dépo
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cent
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si qu
e le
s co
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ons
dans
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uelle
s l'A
utor
ité a
ppro
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leur
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nctio
nnem
ent ;
3°
Les
prin
cipe
s gé
néra
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'org
anisa
tion
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e fo
nctio
nnem
ent
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nnem
ent
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es
syst
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ice
des
com
péte
nces
con
féré
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anqu
e de
Fra
nce
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l'art
icle
L. 1
41-4
. VI
I. Co
ncer
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le
s m
arch
és
régl
emen
tés
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de
l'a
rtic
le
L.
421-
1,
les
entr
epris
es d
e m
arch
é et
les s
ystè
mes
mul
tilat
érau
x de
nég
ocia
tion
: 1°
Les
prin
cipe
s gé
néra
ux d
'org
anisa
tion
et d
e fo
nctio
nnem
ent
que
doiv
ent
resp
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r le
s m
arch
és r
égle
men
tés,
ain
si qu
e le
s rè
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es à
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sur
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rum
ents
fina
ncie
rs e
t act
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nnés
au
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l'ar
ticle
L. 4
21-
1 ad
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es m
arch
és ;
2° L
es c
ondi
tions
dan
s le
sque
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l'Aut
orité
des
mar
chés
fina
ncie
rs, e
n ap
plic
atio
n de
s art
icle
s L. 4
21-4
, L. 4
21-5
et L
. 421
-10,
pro
pose
la re
conn
aiss
ance
, la
révi
sion
ou
le re
trai
t de
la q
ualit
é de
mar
ché
régl
emen
té a
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ns d
e l'a
rtic
le L
. 421
-1 ;
3° L
es p
rinci
pes
géné
raux
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rgan
isatio
n et
de
fonc
tionn
emen
t de
s sy
stèm
es
mul
tilat
érau
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nég
ocia
tion
;
ASS
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CE
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SE
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CES
DE
PAIE
MEN
T SE
CTEU
R F
INA
NCI
ER
(CH
AM
P A
MF)
Ar
ticle
L. 6
12-1
du
CMF
(mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du
26
juill
et 2
013)
:
I. L’
Auto
rité
de co
ntrô
le p
rude
ntie
l et d
e ré
solu
tion,
aut
orité
adm
inist
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e in
dépe
ndan
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eille
à la
pré
serv
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n de
la st
abili
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u sy
stèm
e fin
ancie
r et à
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ctio
n de
s clie
nts,
assu
rés,
adhé
rent
s et b
énéf
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nnes
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n co
ntrô
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des
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ositi
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emen
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mon
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ition
s ré
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ires
prév
ues
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u co
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es as
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livre
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u co
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e la
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ocia
le, d
u co
de d
e la m
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du
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III d
u co
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con
som
mat
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cod
es d
e co
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ogué
s ai
nsi q
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gisla
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t rég
lem
enta
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traî
ne ce
lle d
es d
ispos
ition
s pré
citée
s.
II.El
le e
st ch
argé
e : [
…] 3
° De
veill
er a
u re
spec
t par
les
pers
onne
s sou
mise
s à so
n co
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le d
es rè
gles
des
tinée
s à
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ctio
n de
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r cli
entè
le, r
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ositi
on e
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e, lé
gisla
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régl
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ou
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de
cond
uite
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elle
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12-2
, d'u
n po
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r de c
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ôle,
du p
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pre
ndre
des
mes
ures
de p
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ion.
[…]
III.D
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issem
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, l'Au
torit
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uctu
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e sup
ervi
sion
des g
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onta
liers
.
Artic
le L
. 612
-23
alin
éa 2
du
CMF
(mod
ifié
par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 –
artic
le 2
4) :
Le
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re gé
néra
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rude
ntie
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ans
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conc
urre
nce
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e la
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fond
emen
t de
l'art
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41-1
du
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de l
a con
som
mat
ion.
Artic
le L
. 612
-2 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 - a
rticl
e 27)
:
III.L
’Aut
orité
de
cont
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pru
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st c
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adhé
rent
s, bé
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s et e
ntre
prise
s réa
ssur
ées.
Artic
le L
. 621
-1 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
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torit
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s m
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l'ar
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L.
421-
1 do
nnan
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'artic
le L
. 421
-1.
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. 611
-3-1
.
Artic
le L
. 621
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F (m
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la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
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ciser
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al.
Artic
le L
. 621
-7 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
Le
règl
emen
t gé
néra
l de
l'A
utor
ité
des
mar
chés
fin
ancie
rs
déte
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e no
tam
men
t :
47 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
4° L
es p
rinci
pes
géné
raux
d'o
rgan
isatio
n et
de
fonc
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emen
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s en
trep
rises
de
mar
ché
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les c
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tions
pré
vues
au
III d
e l'a
rtic
le L
. 421
-11
; 5°
Les
con
ditio
ns d
ans
lesq
uelle
s l'A
utor
ité d
es m
arch
és f
inan
cier
s au
toris
e un
e en
trep
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mar
ché
à gé
rer
un
syst
ème
mul
tilat
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de
né
goci
atio
n,
conf
orm
émen
t aux
disp
ositi
ons d
u se
cond
alin
éa d
e l'a
rtic
le L
. 424
-1 ;
6° L
es r
ègle
s re
lativ
es à
l'in
form
atio
n de
l'Au
torit
é de
s m
arch
és f
inan
cier
s et
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t le
s or
dres
, le
s tr
ansa
ctio
ns e
t le
s po
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ns s
ur i
nstr
umen
ts
finan
cier
s et
act
ifs m
entio
nnés
au
II de
l'a
rtic
le L
. 42
1-1
adm
is su
r un
mar
ché
régl
emen
té.
VIII.
Con
cern
ant l
es p
erso
nnes
, aut
res
que
celle
s m
entio
nnée
s au
x 1°
et 7
° du
II de
l'a
rtic
le L
. 621
-9, q
ui p
rodu
isent
et d
iffus
ent d
es a
naly
ses f
inan
cièr
es :
1° L
es c
ondi
tions
d'e
xerc
ice
de l'
activ
ité d
es p
erso
nnes
visé
es à
l'ar
ticle
L. 5
44-1
; 2°
Les
règl
es d
e bo
nne
cond
uite
s'a
ppliq
uant
aux
per
sonn
es p
hysiq
ues
plac
ées
sous
l'a
utor
ité o
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t pou
r le
com
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pers
onne
s qu
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t des
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es f
inan
cièr
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e de
pro
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ion
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le, e
t le
s di
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ition
s pr
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s à
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ndép
enda
nce
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iatio
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réve
ntio
n de
s con
flits
d'in
térê
ts.
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ègle
s re
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es a
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ecom
man
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stin
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et
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ette
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les
inst
rum
ents
fin
anci
ers
sont
adm
is au
x né
goci
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ns s
ur u
n m
arch
é ré
glem
enté
ou
sur
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stru
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t fin
anci
er q
u'il
émet
, lo
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'elle
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iffus
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ités
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essio
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les,
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e le
s rè
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licab
les
aux
pers
onne
s qu
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e re
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t un
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d'in
vest
issem
ent
conc
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nt d
es a
ctifs
men
tionn
és a
u II
de l'
artic
le L
. 421
-1, à
l'in
tent
ion
de c
anau
x de
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ribut
ion
ou d
u pu
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cret
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Cons
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les
cas
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rela
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à un
inst
rum
ent f
inan
cier
ou
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if vi
sé a
u II
de l'
artic
le L
. 421
-1 d
onné
e au
pub
lic
cons
titue
la
prod
uctio
n ou
la
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sion
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com
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ue m
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nnée
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alin
éa p
récé
dent
. X.
-Les
mod
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s d'e
xécu
tion,
par
dép
ôt o
u pa
r diff
usio
n pa
r voi
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pre
sse
écrit
e et
pa
r vo
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lect
roni
que
ou p
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ositi
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ratu
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'impr
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de
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icité
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de la
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ansp
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es m
arch
és f
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s et
dan
s le
cad
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es o
péra
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d'o
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au
publ
ic d
e tit
res
finan
cier
s ou
d'a
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ion
d'in
stru
men
ts fi
nanc
iers
aux
nég
ocia
tions
su
r un
mar
ché
régl
emen
té.
ASSU
RANC
E O
PERA
TIO
NS
BAN
CAIR
ES
SERV
ICES
DE
PAIE
MEN
T SE
CTEU
R FI
NAN
CIER
(C
HAM
P AM
F)
Artic
le L.
612-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
I. L’A
utor
ité d
e con
trôle
prud
entie
l et d
e rés
olut
ion,
auto
rité a
dmin
istra
tive i
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enda
nte,
veill
e à la
pré
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atio
n de
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e fin
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ts, as
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s, ad
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t bén
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umise
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trôle.
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trôle
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que
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issan
ce en
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e des
disp
ositi
ons p
récit
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II.El
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rgée
: […
] 3° D
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ler au
resp
ect p
ar le
s per
sonn
es so
umise
s à so
n co
ntrô
le de
s règ
les d
estin
ées à
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r la
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n de
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ntèle
, rés
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nt n
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t de
tou
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eur
opée
nne,
législ
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régle
men
taire
ou
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de c
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ppro
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à la
dem
ande
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ne a
ssoc
iatio
n pr
ofes
sionn
elle,
ainsi
que
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es p
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de le
ur p
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sion
qu'el
le co
nsta
te o
u re
com
man
de, a
insi
qu'à
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ion
des
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ens
et
proc
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es q
u'ell
es m
ette
nt e
n œ
uvre
à ce
t effe
t ; e
lle v
eille
égale
men
t à l'
adéq
uatio
n de
s moy
ens e
t pro
cédu
res
que c
es pe
rson
nes m
ette
nt en
œuv
re po
ur re
spec
ter l
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e Ier
du co
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la co
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mat
ion
;
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com
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de
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solu
tion
disp
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des
pe
rson
nes m
entio
nnée
s à l'a
rticle
L. 6
12-2
, d'u
n po
uvoi
r de c
ontrô
le, du
pou
voir
de p
rend
re d
es m
esur
es d
e pol
ice
adm
inist
rativ
e et d
'un p
ouvo
ir de
sanc
tion.
[…]
III.D
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mpl
issem
ent d
e ses
miss
ions
, l'Au
torit
é de c
ontrô
le pr
uden
tiel e
t de r
ésol
utio
n pr
end
en co
mpt
e les
ob
jectif
s de
sta
bilit
é fin
anciè
re d
ans
l'ens
embl
e de
l'E
spac
e éc
onom
ique
eur
opée
n et
de
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en
œuv
re
conv
erge
nte
des
disp
ositi
ons
natio
nales
et
com
mun
auta
ires
en t
enan
t co
mpt
e de
s bo
nnes
pra
tique
s et
re
com
man
datio
ns i
ssue
s de
s di
spos
itifs
de s
uper
visio
n co
mm
unau
taire
s. El
le co
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es a
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ités
com
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ntes
des
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ts. E
n pa
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nom
ique
euro
péen
, elle
appo
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n co
ncou
rs
aux s
truct
ures
de s
uper
visio
n des
grou
pes t
rans
front
alier
s.
Artic
le L.
612-
23 a
linéa
2 d
u CM
F (m
odifi
é pa
r la
loi n
°201
3-67
2 du
26
juill
et 2
013
– ar
ticle
24) :
Le
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de l'A
utor
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cont
rôle
prud
entie
l et d
e rés
olut
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s con
trôles
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et su
r pl
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des
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atio
n di
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e co
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uden
tiel
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tion
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ctue
san
s pr
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es c
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tenc
es r
econ
nues
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nts
de
l'aut
orité
adm
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rativ
e cha
rgée
de l
a con
curr
ence
et d
e la c
onso
mm
atio
n su
r le f
onde
men
t de l
'artic
le L.
141-
1 du
code
de l
a con
som
mat
ion.
Artic
le L.
612-
2 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013
- arti
cle 27
) :
III.L
’Aut
orité
de
cont
rôle
prud
entie
l est
char
gée
de v
eiller
au
resp
ect p
ar le
s per
sonn
es m
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nnée
s aux
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exer
çant
en F
ranc
e en
libre
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statio
n de
serv
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ent d
es d
ispos
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es,
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nant
com
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xam
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cière
, con
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ns d
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oita
tion,
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é et
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leur
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cité
à te
nir
à to
ut m
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t leu
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ngag
emen
ts à
l'éga
rd d
e leu
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ssur
és, a
dhér
ents,
bé
néfic
iaire
s et e
ntre
prise
s réa
ssur
ées.
Artic
le L.
621-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
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orité
des
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fina
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s, au
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é pu
bliq
ue in
dépe
ndan
te d
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la pe
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nalit
é m
orale
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le à
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otec
tion
de l
'épar
gne
inve
stie
dans
les
in
strum
ents
finan
ciers
et
les a
ctifs
men
tionn
és a
u II
de l
'artic
le L.
421-
1 do
nnan
t lieu
à un
e offr
e au
publ
ic ou
à un
e ad
miss
ion
aux n
égoc
iatio
ns su
r un
mar
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et d
ans t
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s plac
emen
ts of
ferts
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. Elle
veil
le ég
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ent
à l'i
nfor
mat
ion
des
inve
stiss
eurs
et
au b
on f
onct
ionn
emen
t de
s m
arch
és d'
instr
umen
ts fin
ancie
rs et
d'ac
tifs m
entio
nnés
au II
de l'a
rticl
e L.
421-
1. El
le ap
porte
son
con
cour
s à
la ré
gulat
ion
de c
es m
arch
és a
ux é
chelo
ns
euro
péen
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tern
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nal.
Dans
l'ac
com
pliss
emen
t de
ses
miss
ions
, l'A
utor
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es m
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és f
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pr
end
en co
mpt
e les
objec
tifs d
e sta
bilit
é fin
anciè
re d
ans l
'ense
mbl
e de l
'Uni
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euro
péen
ne e
t de
l'E
spac
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eur
opée
n et
de
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nte
des
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ons
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nales
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nion
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nne
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co
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nnes
pra
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s et
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anda
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ispos
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supe
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on d
e l'U
nion
euro
péen
ne. E
lle co
opèr
e ave
c les
auto
rités
com
péte
ntes
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res É
tats.
Elle
veill
e ég
alem
ent à
ce q
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s ent
repr
ises s
oum
ises à
son
cont
rôle
met
tent
en
œuv
re l
es m
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s ad
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s po
ur s
e co
nfor
mer
aux
cod
es d
e co
ndui
te
hom
olog
ués m
entio
nnés
à l'a
rticle
L. 61
1-3-
1.
Artic
le L.
621-
6 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Pour
l'ex
écut
ion
de s
es m
issio
ns, l
'Aut
orité
des
mar
chés
fina
ncier
s pr
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un
règle
men
t gén
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qui e
st pu
blié
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urna
l offi
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e la
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ue fr
ança
ise,
aprè
s hom
olog
atio
n par
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té du
min
istre
char
gé de
l'éco
nom
ie.
L'Aut
orité
des
mar
chés
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ncier
s pe
ut, p
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l'app
licat
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on r
èglem
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géné
ral e
t l'e
xerc
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e se
s au
tres
com
péte
nces
, pre
ndre
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déc
ision
s de
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Elle
peut
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ins
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es
reco
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tions
aux f
ins d
e pré
ciser
l'int
erpr
état
ion d
u règ
lemen
t gén
éral.
Artic
le L.
621-
7 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Le
règle
men
t gé
néra
l de
l'A
utor
ité
des
mar
chés
fin
ancie
rs
déte
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e no
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t :
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R F
INA
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ticle
L. 6
12-1
du
CMF
(mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du
26
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et 2
013)
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té d
u sy
stèm
e fin
ancie
r et à
la p
rote
ctio
n de
s clie
nts,
assu
rés,
adhé
rent
s et b
énéf
iciai
res d
es p
erso
nnes
so
umise
s à so
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le.
L'Au
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des
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péen
nes
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rect
emen
t ap
plica
bles
, des
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mon
étai
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t fin
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nsi q
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ispos
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s ré
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ires
prév
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appl
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n, d
u co
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es as
sura
nces
, du
livre
IX d
u co
de d
e la
sécu
rité s
ocia
le, d
u co
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e la m
utua
lité,
du
livre
III d
u co
de d
e la
con
som
mat
ion,
des
cod
es d
e co
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s ai
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e to
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lem
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ire d
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onna
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traî
ne ce
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es d
ispos
ition
s pré
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s.
II.El
le e
st ch
argé
e : [
…] 3
° De
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u re
spec
t par
les
pers
onne
s sou
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s à so
n co
ntrô
le d
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s et
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12-2
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au
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uctu
res d
e sup
ervi
sion
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.
Artic
le L
. 612
-23
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éa 2
du
CMF
(mod
ifié
par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 –
artic
le 2
4) :
Le
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néra
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nce
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41-1
du
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mat
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Artic
le L
. 612
-2 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 - a
rticl
e 27)
:
III.L
’Aut
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de
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rôle
pru
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assu
rés,
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s, bé
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iaire
s et e
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s réa
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Artic
le L
. 621
-1 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
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s m
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421-
1 do
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le L
. 421
-1.
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chés
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pr
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ilité
fina
nciè
re d
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mbl
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l'Un
ion
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péen
ne e
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onom
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Elle
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s ent
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er a
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odes
de
cond
uite
ho
mol
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s men
tionn
és à
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. 611
-3-1
.
Artic
le L
. 621
-6 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
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ion
de s
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Elle
peu
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des
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ions
et
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reco
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tions
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e pré
ciser
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du rè
glem
ent g
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al.
Artic
le L
. 621
-7 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
Le
règl
emen
t gé
néra
l de
l'A
utor
ité
des
mar
chés
fin
ancie
rs
déte
rmin
e no
tam
men
t :
Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
48 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
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s
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SERV
ICES
DE
PAIE
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T SE
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HAM
P AM
F)
Artic
le L.
612-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
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prud
entie
l et d
e rés
olut
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suré
s, ad
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n con
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insi
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sura
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, du
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u co
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écur
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du
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de l
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de
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ce en
traîn
e cell
e des
disp
ositi
ons p
récit
ées.
II.El
le es
t cha
rgée
: […
] 3° D
e veil
ler au
resp
ect p
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s per
sonn
es so
umise
s à so
n co
ntrô
le de
s règ
les d
estin
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prot
ectio
n de
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clie
ntèle
, rés
ulta
nt n
otam
men
t de
tou
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opée
nne,
législ
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et
régle
men
taire
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t ; e
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n de
s moy
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res
que c
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nes m
ette
nt en
œuv
re po
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tion
disp
ose,
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des
pe
rson
nes m
entio
nnée
s à l'a
rticle
L. 6
12-2
, d'u
n po
uvoi
r de c
ontrô
le, du
pou
voir
de p
rend
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es m
esur
es d
e pol
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adm
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rativ
e et d
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sanc
tion.
[…]
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, l'Au
torit
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t de r
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n pr
end
en co
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s de
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ositi
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natio
nales
et
com
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enan
t co
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s et
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s di
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de s
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visio
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s.
Artic
le L.
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3-67
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le L.
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mat
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Artic
le L.
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1 du C
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421-
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L. 61
1-3-
1.
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621-
6 du C
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le L.
621-
7 du C
MF (
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3-67
2 du 2
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013)
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le L
621-
7-1
du C
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013-
672
du 2
6 ju
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12-1
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la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
Pour
l'ex
écut
ion
de s
es m
issio
ns, l
'Aut
orité
des
mar
chés
fina
ncie
rs p
rend
un
règl
emen
t gén
éral
qui
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pub
lié a
u Jo
urna
l offi
ciel d
e la
Rép
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ue fr
ança
ise,
aprè
s hom
olog
atio
n pa
r arr
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u m
inist
re ch
argé
de l
'écon
omie
.
L'Au
torit
é de
s m
arch
és fi
nanc
iers
peu
t, po
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appl
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n de
son
règ
lem
ent
géné
ral
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'exer
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de s
es a
utre
s co
mpé
tenc
es, p
rend
re d
es d
écisi
ons
de
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ndiv
idue
lle.
Elle
peu
t ég
alem
ent
publ
ier
des
inst
ruct
ions
et
des
reco
mm
anda
tions
aux f
ins d
e pré
ciser
l'int
erpr
état
ion
du rè
glem
ent g
énér
al.
Artic
le L
. 621
-7 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
Le
règl
emen
t gé
néra
l de
l'A
utor
ité
des
mar
chés
fin
ancie
rs
déte
rmin
e no
tam
men
t :
49 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Artic
le R
632-
1 du
CM
F :
L'Au
torit
é de
con
trôl
e pr
uden
tiel e
t de
rés
olut
ion
et l'
Auto
rité
des
mar
chés
fin
anci
ers
peuv
ent
utili
ser
pour
l'ac
com
pliss
emen
t de
leur
s m
issio
ns, c
onfo
rmém
ent
aux
disp
ositi
ons
de l'
artic
le L
. 632
-3, l
es
info
rmat
ions
cou
vert
es p
ar le
secr
et p
rofe
ssio
nnel
qu'
ils re
çoiv
ent,
nota
mm
ent d
ans l
es c
ircon
stan
ces s
uiva
ntes
: 1°
Pou
r vér
ifier
que
les
cond
ition
s d'
accè
s à
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ivité
des
pre
stat
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s de
ser
vice
s d'
inve
stiss
emen
t son
t rem
plie
s et
pou
r fa
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er le
con
trôl
e, s
ur u
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ase
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elle
ou
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ée, d
es c
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xerc
ice
de c
ette
act
ivité
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icul
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n ce
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e le
s nor
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pru
dent
ielle
s de
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ion,
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satio
n ad
min
istra
tive
et c
ompt
able
et l
es m
écan
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de
cont
rôle
inte
rne
; 2°
Pou
r s'a
ssur
er d
u bo
n fo
nctio
nnem
ent d
es sy
stèm
es d
e né
goci
atio
n ;
3° P
our i
nflig
er d
es sa
nctio
ns ;
4° D
ans l
e ca
dre
d'un
reco
urs g
raci
eux
cont
re le
urs d
écisi
ons ;
5°
Dan
s le
cadr
e d'
un re
cour
s jur
idic
tionn
el c
ontr
e le
urs d
écisi
ons ;
6°
Dan
s le
cadr
e du
méc
anism
e de
règl
emen
t am
iabl
e de
s diff
éren
ds p
révu
à l'
artic
le L
. 621
-19.
Ar
ticle
L61
2-47
du
CMF
: L'
Auto
rité
de c
ontr
ôle
prud
entie
l et d
e ré
solu
tion
et l'
Auto
rité
des m
arch
és fi
nanc
iers
inst
ituen
t un
pôle
com
mun
cha
rgé,
sous
leur
resp
onsa
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é :
1° D
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nner
les
prop
ositi
ons
de p
riorit
és d
e co
ntrô
le d
éfin
ies
par
les
deux
aut
orité
s en
mat
ière
de
resp
ect
des
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atio
ns à
l'ég
ard
de le
urs
clie
ntèl
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ar le
s pe
rson
nes
soum
ises
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ur c
ontr
ôle
conc
erna
nt le
s opé
ratio
ns d
e ba
nque
ou
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sura
nce
et le
s ser
vice
s d'in
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u de
pai
emen
t et t
ous a
utre
s pro
duits
d'é
parg
ne q
u'el
les o
ffren
t ;
2° D
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lyse
r le
s ré
sulta
ts d
e l'a
ctiv
ité d
e co
ntrô
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es d
eux
auto
rités
en
mat
ière
de
resp
ect
des
oblig
atio
ns d
es p
rofe
ssio
nnel
s à
l'éga
rd d
e le
ur c
lient
èle
et d
e pr
opos
er a
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ecré
taire
s gé
néra
ux le
s co
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uenc
es à
en
tirer
con
form
émen
t aux
com
péte
nces
resp
ectiv
es d
e ch
aque
aut
orité
; 3°
De
coor
donn
er la
vei
lle su
r l'e
nsem
ble
des o
péra
tions
et s
ervi
ces m
entio
nnés
au
1° d
e fa
çon
à id
entif
ier l
es fa
cteu
rs d
e ris
ques
et l
a su
rvei
llanc
e de
s cam
pagn
es p
ublic
itaire
s rel
ativ
es à
ces
pro
duits
; 4°
D'o
ffrir
un p
oint
d'e
ntré
e co
mm
un h
abili
té à
rec
evoi
r le
s de
man
des
des
clie
nts,
ass
urés
, bén
éfic
iaire
s, a
yant
s dr
oit
et é
parg
nant
s su
scep
tible
s d'
être
adr
essé
es à
l'Au
torit
é de
con
trôl
e pr
uden
tiel e
t de
ré
solu
tion
ou à
l'Au
torit
é de
s mar
chés
fina
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rs.
ASSU
RANC
E O
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TIO
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BAN
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ES
SERV
ICES
DE
PAIE
MEN
T SE
CTEU
R FI
NAN
CIER
(C
HAM
P AM
F)
Artic
le L.
612-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
I. L’A
utor
ité d
e con
trôle
prud
entie
l et d
e rés
olut
ion,
auto
rité a
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istra
tive i
ndép
enda
nte,
veill
e à la
pré
serv
atio
n de
la st
abili
té d
u sy
stèm
e fin
ancie
r et à
la p
rote
ction
des
clien
ts, as
suré
s, ad
hére
nts e
t bén
éficia
ires d
es p
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nnes
so
umise
s à so
n con
trôle.
L'Aut
orité
con
trôle
le re
spec
t pa
r ce
s pe
rson
nes
des
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ositi
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nes
qui
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sont
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appl
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es, d
es d
ispos
ition
s du
cod
e m
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et fi
nanc
ier a
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que
des
disp
ositi
ons
régle
men
taire
s pr
évue
s po
ur so
n ap
plica
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es as
sura
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u co
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e la s
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code
de l
a mut
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é, du
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code
de
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code
s de
con
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que
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ositi
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églem
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onna
issan
ce en
traîn
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e des
disp
ositi
ons p
récit
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II.El
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rgée
: […
] 3° D
e veil
ler au
resp
ect p
ar le
s per
sonn
es so
umise
s à so
n co
ntrô
le de
s règ
les d
estin
ées à
as
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r la
prot
ectio
n de
leur
clie
ntèle
, rés
ulta
nt n
otam
men
t de
tou
te d
ispos
ition
eur
opée
nne,
législ
ative
et
régle
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taire
ou
des c
odes
de c
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ppro
uvés
à la
dem
ande
d'u
ne a
ssoc
iatio
n pr
ofes
sionn
elle,
ainsi
que
des
bonn
es p
ratiq
ues
de le
ur p
rofes
sion
qu'el
le co
nsta
te o
u re
com
man
de, a
insi
qu'à
l'adé
quat
ion
des
moy
ens
et
proc
édur
es q
u'ell
es m
ette
nt e
n œ
uvre
à ce
t effe
t ; e
lle v
eille
égale
men
t à l'
adéq
uatio
n de
s moy
ens e
t pro
cédu
res
que c
es pe
rson
nes m
ette
nt en
œuv
re po
ur re
spec
ter l
e livr
e Ier
du co
de de
la co
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mat
ion
;
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com
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emen
t de
ses m
issio
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'Aut
orité
de
cont
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prud
entie
l et d
e ré
solu
tion
disp
ose,
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gard
des
pe
rson
nes m
entio
nnée
s à l'a
rticle
L. 6
12-2
, d'u
n po
uvoi
r de c
ontrô
le, du
pou
voir
de p
rend
re d
es m
esur
es d
e pol
ice
adm
inist
rativ
e et d
'un p
ouvo
ir de
sanc
tion.
[…]
III.D
ans l
'acco
mpl
issem
ent d
e ses
miss
ions
, l'Au
torit
é de c
ontrô
le pr
uden
tiel e
t de r
ésol
utio
n pr
end
en co
mpt
e les
ob
jectif
s de
sta
bilit
é fin
anciè
re d
ans
l'ens
embl
e de
l'E
spac
e éc
onom
ique
eur
opée
n et
de
mise
en
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re
conv
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nte
des
disp
ositi
ons
natio
nales
et
com
mun
auta
ires
en t
enan
t co
mpt
e de
s bo
nnes
pra
tique
s et
re
com
man
datio
ns i
ssue
s de
s di
spos
itifs
de s
uper
visio
n co
mm
unau
taire
s. El
le co
opèr
e av
ec l
es a
utor
ités
com
péte
ntes
des
autre
s Éta
ts. E
n pa
rticu
lier,
au se
in d
e l'E
spac
e éco
nom
ique
euro
péen
, elle
appo
rte so
n co
ncou
rs
aux s
truct
ures
de s
uper
visio
n des
grou
pes t
rans
front
alier
s.
Artic
le L.
612-
23 a
linéa
2 d
u CM
F (m
odifi
é pa
r la
loi n
°201
3-67
2 du
26
juill
et 2
013
– ar
ticle
24) :
Le
secr
étair
e gén
éral
de l'A
utor
ité de
cont
rôle
prud
entie
l et d
e rés
olut
ion o
rgan
ise le
s con
trôles
sur p
ièces
et su
r pl
ace.
L'exe
rcice
des
cont
rôles
relat
ifs au
x disp
ositi
ons d
u co
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e la c
onso
mm
atio
n di
ligen
tés p
ar l'
Auto
rité d
e co
ntrô
le pr
uden
tiel
et d
e ré
solu
tion
s'effe
ctue
san
s pr
éjudi
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es c
ompé
tenc
es r
econ
nues
aux
age
nts
de
l'aut
orité
adm
inist
rativ
e cha
rgée
de l
a con
curr
ence
et d
e la c
onso
mm
atio
n su
r le f
onde
men
t de l
'artic
le L.
141-
1 du
code
de l
a con
som
mat
ion.
Artic
le L.
612-
2 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013
- arti
cle 27
) :
III.L
’Aut
orité
de
cont
rôle
prud
entie
l est
char
gée
de v
eiller
au
resp
ect p
ar le
s per
sonn
es m
entio
nnée
s aux
I et
II
exer
çant
en F
ranc
e en
libre
pre
statio
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serv
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u lib
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ablis
sem
ent d
es d
ispos
ition
s qui
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sont
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es,
en te
nant
com
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e la s
urve
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utor
ités c
ompé
tent
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l qui
son
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xam
en d
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rs s
ituat
ion
finan
cière
, con
ditio
ns d
'expl
oita
tion,
solva
bilit
é et
de
leur
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à te
nir
à to
ut m
omen
t leu
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emen
ts à
l'éga
rd d
e leu
rs a
ssur
és, a
dhér
ents,
bé
néfic
iaire
s et e
ntre
prise
s réa
ssur
ées.
Artic
le L.
621-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
L'Aut
orité
des
mar
chés
fina
ncier
s, au
torit
é pu
bliq
ue in
dépe
ndan
te d
otée
de
la pe
rson
nalit
é m
orale
, veil
le à
la pr
otec
tion
de l
'épar
gne
inve
stie
dans
les
in
strum
ents
finan
ciers
et
les a
ctifs
men
tionn
és a
u II
de l
'artic
le L.
421-
1 do
nnan
t lieu
à un
e offr
e au
publ
ic ou
à un
e ad
miss
ion
aux n
égoc
iatio
ns su
r un
mar
ché r
églem
enté
et d
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s plac
emen
ts of
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au p
ublic
. Elle
veil
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ent
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nfor
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ion
des
inve
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et
au b
on f
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ionn
emen
t de
s m
arch
és d'
instr
umen
ts fin
ancie
rs et
d'ac
tifs m
entio
nnés
au II
de l'a
rticl
e L.
421-
1. El
le ap
porte
son
con
cour
s à
la ré
gulat
ion
de c
es m
arch
és a
ux é
chelo
ns
euro
péen
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tern
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nal.
Dans
l'ac
com
pliss
emen
t de
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miss
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, l'A
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es m
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és f
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end
en co
mpt
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tifs d
e sta
bilit
é fin
anciè
re d
ans l
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mbl
e de l
'Uni
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l'E
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des
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rités
com
péte
ntes
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s aut
res É
tats.
Elle
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e ég
alem
ent à
ce q
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s ent
repr
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oum
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rôle
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tent
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es m
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s ad
apté
s po
ur s
e co
nfor
mer
aux
cod
es d
e co
ndui
te
hom
olog
ués m
entio
nnés
à l'a
rticle
L. 61
1-3-
1.
Artic
le L.
621-
6 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Pour
l'ex
écut
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issio
ns, l
'Aut
orité
des
mar
chés
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s pr
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un
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men
t gén
éral
qui e
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au Jo
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ciel d
e la
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n par
arrê
té du
min
istre
char
gé de
l'éco
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ie.
L'Aut
orité
des
mar
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l'app
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le L.
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7 du C
MF (
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°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Le
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men
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mar
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PAIE
MEN
T SE
CTEU
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Ar
ticle
L. 6
12-1
du
CMF
(mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du
26
juill
et 2
013)
:
I. L’
Auto
rité
de co
ntrô
le p
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ntie
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le L
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la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 –
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i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
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le L
. 621
-1 d
u CM
F (m
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é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
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le L
. 621
-6 d
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la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
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Artic
le L
. 621
-7 d
u CM
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odifi
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la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
Le
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Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
50 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
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le L.
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le L.
621-
1 du C
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2 du 2
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L. 61
1-3-
1.
Artic
le L.
621-
6 du C
MF (
mod
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3-67
2 du 2
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le L.
621-
7 du C
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mod
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ar la
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3-67
2 du 2
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llet 2
013)
:
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par l
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nce
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14-1
58 d
u 20
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3-33
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58 d
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21. [
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621-
9 du
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3-67
2 du
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2013
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i n°2
013-
672
du 2
6 ju
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201
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013-
672
du 2
6 ju
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le L
. 621
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i n°2
013-
672
du 2
6 ju
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013-
672
du 2
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le L
. 621
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013-
672
du 2
6 ju
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201
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L. 6
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3-67
2 du 2
6 jui
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013
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621-
1 du C
MF (
mod
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3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
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1. El
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rticle
L. 61
1-3-
1.
Artic
le L.
621-
6 du C
MF (
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3-67
2 du 2
6 jui
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013)
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Artic
le L.
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7 du C
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3-67
2 du 2
6 jui
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013)
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3-67
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26
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013)
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le L
. 612
-23
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la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 –
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le L
. 612
-2 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 - a
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III.L
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le L
. 621
-1 d
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F (m
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la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
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uite
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. 611
-3-1
.
Artic
le L
. 621
-6 d
u CM
F (m
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é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
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3) :
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Artic
le L
. 621
-7 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
Le
règl
emen
t gé
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l'A
utor
ité
des
mar
chés
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rmin
e no
tam
men
t :
Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
52 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
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Artic
le L.
612-
1 du C
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°201
3-67
2 du 2
6 jui
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II.El
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n de
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ntèle
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otam
men
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rticle
L. 6
12-2
, d'u
n po
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r de c
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le L.
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1 du C
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421-
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421-
1. El
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L. 61
1-3-
1.
Artic
le L.
621-
6 du C
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Artic
le L.
621-
7 du C
MF (
mod
ifié p
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3-67
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26 d
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32-1
8-2,
L. 5
32-1
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L. 5
32-2
1-1.
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31
4-30
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le 2
12-2
8 du
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009)
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Artic
le 2
23-1
du
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III d
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Artic
le L
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ifié
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672
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41-1
du
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Artic
le L
. 612
-2 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 - a
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III.L
’Aut
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Artic
le L
. 621
-1 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
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. 421
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. 611
-3-1
.
Artic
le L
. 621
-6 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
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Artic
le L
. 621
-7 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
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53 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
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le L
612-
25 d
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2-30
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le L
612-
31 d
u CM
F :
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tiel e
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ion
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ticle
L61
2-32
du
CMF
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com
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tion
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s ou
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s de
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emen
t.
Artic
le L
621-
14 d
u CM
F (m
odifi
é pa
r la
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3-67
2 du
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. 421
-1 a
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visio
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on su
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.
Artic
le L
310-
13 d
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cont
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ou
publ
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pour
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s en
trep
rises
men
tionn
ées
au 1
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III
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l'arti
cle L
. 31
0-1-
1. D
ans
ce c
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elle
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dans
les
cond
ition
s pr
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s à
l'arti
cle L
. 612
-35
du
code
mon
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Elle
vér
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que
les
publ
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ns a
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repr
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s à
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cle L
. 310
-1 e
t au
1°
du II
I de
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cle L
. 31
0-1-
1 et
les s
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Artic
le L.
612-
1 du C
MF (
mod
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ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
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de c
ondu
ite a
ppro
uvés
à la
dem
ande
d'u
ne a
ssoc
iatio
n pr
ofes
sionn
elle,
ainsi
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ues
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qu'el
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man
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qu'à
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des
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ens
et
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nt e
n œ
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t effe
t ; e
lle v
eille
égale
men
t à l'
adéq
uatio
n de
s moy
ens e
t pro
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res
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nes m
ette
nt en
œuv
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ur re
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la co
nsom
mat
ion
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t de
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issio
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cont
rôle
prud
entie
l et d
e ré
solu
tion
disp
ose,
à l'é
gard
des
pe
rson
nes m
entio
nnée
s à l'a
rticle
L. 6
12-2
, d'u
n po
uvoi
r de c
ontrô
le, du
pou
voir
de p
rend
re d
es m
esur
es d
e pol
ice
adm
inist
rativ
e et d
'un p
ouvo
ir de
sanc
tion.
[…]
III.D
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'acco
mpl
issem
ent d
e ses
miss
ions
, l'Au
torit
é de c
ontrô
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uden
tiel e
t de r
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n pr
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en co
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s de
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bilit
é fin
anciè
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l'E
spac
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onom
ique
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opée
n et
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des
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ons
natio
nales
et
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enan
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s et
re
com
man
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s de
s di
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itifs
de s
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visio
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unau
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com
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spac
e éco
nom
ique
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péen
, elle
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rs
aux s
truct
ures
de s
uper
visio
n des
grou
pes t
rans
front
alier
s.
Artic
le L.
612-
23 a
linéa
2 d
u CM
F (m
odifi
é pa
r la
loi n
°201
3-67
2 du
26
juill
et 2
013
– ar
ticle
24) :
Le
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e gén
éral
de l'A
utor
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cont
rôle
prud
entie
l et d
e rés
olut
ion o
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des
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tiel
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ence
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mm
atio
n su
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men
t de l
'artic
le L.
141-
1 du
code
de l
a con
som
mat
ion.
Artic
le L.
612-
2 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013
- arti
cle 27
) :
III.L
’Aut
orité
de
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rôle
prud
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gée
de v
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nnée
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ranc
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u lib
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cière
, con
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é et
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t leu
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ngag
emen
ts à
l'éga
rd d
e leu
rs a
ssur
és, a
dhér
ents,
bé
néfic
iaire
s et e
ntre
prise
s réa
ssur
ées.
Artic
le L.
621-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
L'Aut
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des
mar
chés
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ncier
s, au
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é pu
bliq
ue in
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le à
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tion
de l
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dans
les
in
strum
ents
finan
ciers
et
les a
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men
tionn
és a
u II
de l
'artic
le L.
421-
1 do
nnan
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à un
e offr
e au
publ
ic ou
à un
e ad
miss
ion
aux n
égoc
iatio
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r un
mar
ché r
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enté
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ans t
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s plac
emen
ts of
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le ég
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s m
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ts fin
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rs et
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entio
nnés
au II
de l'a
rticl
e L.
421-
1. El
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son
con
cour
s à
la ré
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ion
de c
es m
arch
és a
ux é
chelo
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euro
péen
et in
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Dans
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és f
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é fin
anciè
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ans l
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'Uni
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euro
péen
ne e
t de
l'E
spac
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onom
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n et
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re
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nion
eur
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co
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s bo
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s et
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ispos
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de
supe
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e l'U
nion
euro
péen
ne. E
lle co
opèr
e ave
c les
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rités
com
péte
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s aut
res É
tats.
Elle
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e ég
alem
ent à
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ue le
s ent
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oum
ises à
son
cont
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es m
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s ad
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s po
ur s
e co
nfor
mer
aux
cod
es d
e co
ndui
te
hom
olog
ués m
entio
nnés
à l'a
rticle
L. 61
1-3-
1.
Artic
le L.
621-
6 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Pour
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ion
de s
es m
issio
ns, l
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orité
des
mar
chés
fina
ncier
s pr
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qui e
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l offi
ciel d
e la
Répu
bliq
ue fr
ança
ise,
aprè
s hom
olog
atio
n par
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té du
min
istre
char
gé de
l'éco
nom
ie.
L'Aut
orité
des
mar
chés
fina
ncier
s pe
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l'app
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ion
de s
on r
èglem
ent
géné
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t l'e
xerc
ice d
e se
s au
tres
com
péte
nces
, pre
ndre
des
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ision
s de
po
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indi
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Elle
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lemen
t pu
blier
des
ins
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ons
et d
es
reco
mm
anda
tions
aux f
ins d
e pré
ciser
l'int
erpr
état
ion d
u règ
lemen
t gén
éral.
Artic
le L.
621-
7 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Le
règle
men
t gé
néra
l de
l'A
utor
ité
des
mar
chés
fin
ancie
rs
déte
rmin
e no
tam
men
t :
ASS
UR
AN
CE
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SE
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CES
DE
PAIE
MEN
T SE
CTEU
R F
INA
NCI
ER
(CH
AM
P A
MF)
Ar
ticle
L. 6
12-1
du
CMF
(mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du
26
juill
et 2
013)
:
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Auto
rité
de co
ntrô
le p
rude
ntie
l et d
e ré
solu
tion,
aut
orité
adm
inist
rativ
e in
dépe
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te, v
eille
à la
pré
serv
atio
n de
la st
abili
té d
u sy
stèm
e fin
ancie
r et à
la p
rote
ctio
n de
s clie
nts,
assu
rés,
adhé
rent
s et b
énéf
iciai
res d
es p
erso
nnes
so
umise
s à so
n co
ntrô
le.
L'Au
torit
é co
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le l
e re
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t pa
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s pe
rson
nes
des
disp
ositi
ons
euro
péen
nes
qui
leur
son
t di
rect
emen
t ap
plica
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, des
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mon
étai
re e
t fin
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ispos
ition
s ré
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ires
prév
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pour
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n, d
u co
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es as
sura
nces
, du
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IX d
u co
de d
e la
sécu
rité s
ocia
le, d
u co
de d
e la m
utua
lité,
du
livre
III d
u co
de d
e la
con
som
mat
ion,
des
cod
es d
e co
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omol
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s ai
nsi q
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e to
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autr
e di
spos
ition
lé
gisla
tive e
t rég
lem
enta
ire d
ont l
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issan
ce en
traî
ne ce
lle d
es d
ispos
ition
s pré
citée
s.
II.El
le e
st ch
argé
e : [
…] 3
° De
veill
er a
u re
spec
t par
les
pers
onne
s sou
mise
s à so
n co
ntrô
le d
es rè
gles
des
tinée
s à
assu
rer
la p
rote
ctio
n de
leu
r cli
entè
le, r
ésul
tant
not
amm
ent
de t
oute
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ositi
on e
urop
éenn
e, lé
gisla
tive
et
régl
emen
taire
ou
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odes
de
cond
uite
app
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de d
'une
ass
ocia
tion
prof
essio
nnel
le, a
insi
que
des
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es p
ratiq
ues
de le
ur p
rofe
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n qu
'elle
con
stat
e ou
rec
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ande
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n de
s m
oyen
s et
pr
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ures
qu'
elle
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lem
ent à
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équa
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des m
oyen
s et p
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per
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cter
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u co
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e la c
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n ;
Pour
l'ac
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pliss
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t de
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, l'A
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e co
ntrô
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ntie
l et d
e ré
solu
tion
disp
ose,
à l'é
gard
des
pe
rson
nes m
entio
nnée
s à l'a
rticl
e L. 6
12-2
, d'u
n po
uvoi
r de c
ontr
ôle,
du p
ouvo
ir de
pre
ndre
des
mes
ures
de p
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min
istra
tive e
t d'u
n po
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anct
ion.
[…]
III.D
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'acco
mpl
issem
ent d
e ses
miss
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, l'Au
torit
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pru
dent
iel e
t de
réso
lutio
n pr
end
en co
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e le
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e st
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inan
cière
dan
s l'e
nsem
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de l
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écon
omiq
ue e
urop
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et d
e m
ise e
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co
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gent
e de
s di
spos
ition
s na
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les
et c
omm
unau
taire
s en
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ant
com
pte
des
bonn
es p
ratiq
ues
et
reco
mm
anda
tions
iss
ues
des
disp
ositi
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sup
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sion
com
mun
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ires.
Elle
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s au
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és
com
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de
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au
x str
uctu
res d
e sup
ervi
sion
des g
roup
es tr
ansfr
onta
liers
.
Artic
le L
. 612
-23
alin
éa 2
du
CMF
(mod
ifié
par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 –
artic
le 2
4) :
Le
secr
étai
re gé
néra
l de l
'Aut
orité
de c
ontr
ôle p
rude
ntie
l et d
e rés
olut
ion
orga
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les c
ontr
ôles
sur p
ièce
s et s
ur
plac
e. L'
exer
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des c
ontr
ôles
rela
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ux d
ispos
ition
s du
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de
la co
nsom
mat
ion
dilig
enté
s par
l'Au
torit
é de
co
ntrô
le p
rude
ntie
l et
de
réso
lutio
n s'e
ffect
ue s
ans
préj
udice
des
com
péte
nces
rec
onnu
es a
ux a
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s de
l'a
utor
ité ad
min
istra
tive
char
gée
de la
conc
urre
nce
et d
e la
cons
omm
atio
n su
r le
fond
emen
t de
l'art
icle
L. 1
41-1
du
code
de l
a con
som
mat
ion.
Artic
le L
. 612
-2 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 - a
rticl
e 27)
:
III.L
’Aut
orité
de
cont
rôle
pru
dent
iel e
st c
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e ve
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ui le
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pplic
able
s, en
tena
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e exe
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les a
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ités c
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e l'É
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s ont
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e so
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s ch
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l'exa
men
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s sit
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ploi
tatio
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ilité
et
de le
ur c
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ité à
teni
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tout
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ent
leur
s en
gage
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ts à
l'ég
ard
de le
urs
assu
rés,
adhé
rent
s, bé
néfic
iaire
s et e
ntre
prise
s réa
ssur
ées.
Artic
le L
. 621
-1 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
L'Au
torit
é de
s m
arch
és fi
nanc
iers
, aut
orité
pub
lique
indé
pend
ante
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ée d
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men
ts f
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ciers
et
les
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s m
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nnés
au
II de
l'ar
ticle
L.
421-
1 do
nnan
t lie
u à
une
offre
au
publ
ic ou
à u
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ciatio
ns su
r un
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fina
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d'ac
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nnés
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'artic
le L
. 421
-1.
Elle
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mar
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ropé
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rnat
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l.
Dans
l'ac
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pliss
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pr
end
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fina
nciè
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péen
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cond
uite
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tionn
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. 611
-3-1
.
Artic
le L
. 621
-6 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
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3) :
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Artic
le L
. 621
-7 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
Le
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esur
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min
istr
ativ
e)Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
54 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
Po
uvo
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aut
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Artic
le L.
612-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
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ité d
e con
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l et d
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rgée
: […
] 3° D
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ler au
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rticle
L. 6
12-2
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n po
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tion.
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n pr
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com
man
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s de
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de s
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visio
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es a
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com
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s Éta
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n pa
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e l'E
spac
e éco
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ique
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péen
, elle
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aux s
truct
ures
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visio
n des
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s.
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le L.
612-
23 a
linéa
2 d
u CM
F (m
odifi
é pa
r la
loi n
°201
3-67
2 du
26
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013
– ar
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tion
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orité
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de l
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curr
ence
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mm
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men
t de l
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le L.
141-
1 du
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de l
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mat
ion.
Artic
le L.
612-
2 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013
- arti
cle 27
) :
III.L
’Aut
orité
de
cont
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au
resp
ect p
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I et
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ranc
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libre
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n de
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, con
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à to
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ts à
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rd d
e leu
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ssur
és, a
dhér
ents,
bé
néfic
iaire
s et e
ntre
prise
s réa
ssur
ées.
Artic
le L.
621-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
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des
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tion
de l
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dans
les
in
strum
ents
finan
ciers
et
les a
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men
tionn
és a
u II
de l
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le L.
421-
1 do
nnan
t lieu
à un
e offr
e au
publ
ic ou
à un
e ad
miss
ion
aux n
égoc
iatio
ns su
r un
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églem
enté
et d
ans t
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s plac
emen
ts of
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. Elle
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le ég
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ent
à l'i
nfor
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ion
des
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et
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ionn
emen
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s m
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és d'
instr
umen
ts fin
ancie
rs et
d'ac
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entio
nnés
au II
de l'a
rticl
e L.
421-
1. El
le ap
porte
son
con
cour
s à
la ré
gulat
ion
de c
es m
arch
és a
ux é
chelo
ns
euro
péen
et in
tern
atio
nal.
Dans
l'ac
com
pliss
emen
t de
ses
miss
ions
, l'A
utor
ité d
es m
arch
és f
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ciers
pr
end
en co
mpt
e les
objec
tifs d
e sta
bilit
é fin
anciè
re d
ans l
'ense
mbl
e de l
'Uni
on
euro
péen
ne e
t de
l'E
spac
e éc
onom
ique
eur
opée
n et
de
mise
en
œuv
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conv
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nte
des
disp
ositi
ons
natio
nales
et d
e l'U
nion
eur
opée
nne
en te
nant
co
mpt
e de
s bo
nnes
pra
tique
s et
rec
omm
anda
tions
issu
es d
es d
ispos
itifs
de
supe
rvisi
on d
e l'U
nion
euro
péen
ne. E
lle co
opèr
e ave
c les
auto
rités
com
péte
ntes
de
s aut
res É
tats.
Elle
veill
e ég
alem
ent à
ce q
ue le
s ent
repr
ises s
oum
ises à
son
cont
rôle
met
tent
en
œuv
re l
es m
oyen
s ad
apté
s po
ur s
e co
nfor
mer
aux
cod
es d
e co
ndui
te
hom
olog
ués m
entio
nnés
à l'a
rticle
L. 61
1-3-
1.
Artic
le L.
621-
6 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Pour
l'ex
écut
ion
de s
es m
issio
ns, l
'Aut
orité
des
mar
chés
fina
ncier
s pr
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un
règle
men
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qui e
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ciel d
e la
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bliq
ue fr
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ise,
aprè
s hom
olog
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n par
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té du
min
istre
char
gé de
l'éco
nom
ie.
L'Aut
orité
des
mar
chés
fina
ncier
s pe
ut, p
our
l'app
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ion
de s
on r
èglem
ent
géné
ral e
t l'e
xerc
ice d
e se
s au
tres
com
péte
nces
, pre
ndre
des
déc
ision
s de
po
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indi
vidue
lle.
Elle
peut
éga
lemen
t pu
blier
des
ins
tructi
ons
et d
es
reco
mm
anda
tions
aux f
ins d
e pré
ciser
l'int
erpr
état
ion d
u règ
lemen
t gén
éral.
Artic
le L.
621-
7 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Le
règle
men
t gé
néra
l de
l'A
utor
ité
des
mar
chés
fin
ancie
rs
déte
rmin
e no
tam
men
t :
Artic
le L
612-
29-1
alin
éa 2
du
CMF
: L'
Auto
rité
peut
co
nsta
ter
l'exi
sten
ce
de
bonn
es
prat
ique
s pr
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sionn
elle
s ou
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ant
des
règl
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nne
prat
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elle
en
mat
ière
de
com
mer
cial
isatio
n et
de
prot
ectio
n de
la
clie
ntèl
e.
Artic
le L
612-
29-1
alin
éas 1
, 3 e
t 4 d
u CM
F :
Lors
qu'e
n m
atiè
re d
e co
mm
erci
alisa
tion
et d
e pr
otec
tion
de la
clie
ntèl
e un
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n pr
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elle
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ntan
t le
s int
érêt
s d'u
ne o
u pl
usie
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atég
orie
s de
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onne
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evan
t de
la c
ompé
tenc
e de
l'Au
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con
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e pr
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t de
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ouva
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tre
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son
con
trôl
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n co
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e co
ndui
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iser
les
règl
es
appl
icab
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à se
s ad
hére
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l'Au
torit
é vé
rifie
sa
com
patib
ilité
ave
c le
s di
spos
ition
s lé
gisla
tives
et r
égle
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taire
s qu
i leu
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s. L
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ocia
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peut
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n et
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n de
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n.
L'Au
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d'u
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le L
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6°
Le
retr
ait p
artie
l d'a
grém
ent ;
7°
Le
retr
ait t
otal
d'a
grém
ent o
u la
radi
atio
n de
la li
ste
des p
erso
nnes
agr
éées
, ave
c ou
sans
nom
inat
ion
d'un
liqu
idat
eur.
Le
s san
ctio
ns m
entio
nnée
s aux
3° e
t 4° n
e pe
uven
t, da
ns le
ur d
urée
, exc
éder
dix
ans
. Lo
rsqu
e la
pro
cédu
re d
e sa
nctio
n en
gagé
e pe
ut c
ondu
ire à
l'ap
plic
atio
n de
san
ctio
ns à
des
diri
gean
ts, l
a fo
rmat
ion
de
l'Aut
orité
qui
a d
écid
é de
l'en
gage
men
t de
la p
rocé
dure
indi
que
expr
essé
men
t, da
ns la
not
ifica
tion
de g
riefs
, que
les
sanc
tions
men
tionn
ées
aux
4° e
t 5°
son
t su
scep
tible
s d'
être
pro
nonc
ées
à l'e
ncon
tre
des
dirig
eant
s qu
'elle
dés
igne
, en
préc
isant
les
élé
men
ts s
usce
ptib
les
de f
onde
r le
ur r
espo
nsab
ilité
dire
cte
et p
erso
nnel
le d
ans
les
man
quem
ents
ou
infr
actio
ns e
n ca
use,
et
la c
omm
issio
n de
s sa
nctio
ns v
eille
au
resp
ect
à le
ur é
gard
du
cara
ctèr
e co
ntra
dict
oire
de
la
proc
édur
e.
La c
omm
issio
n de
s san
ctio
ns p
eut p
rono
ncer
, soi
t à la
pla
ce, s
oit e
n su
s de
ces s
anct
ions
, une
sanc
tion
pécu
niai
re a
u pl
us
égal
e à
cent
mill
ions
d'e
uros
. La
com
miss
ion
des
sanc
tions
peu
t as
sort
ir la
san
ctio
n d'
une
astr
eint
e, d
ont
elle
fix
e le
mon
tant
et
la d
ate
d'ef
fet.
Un
décr
et e
n Co
nsei
l d'É
tat f
ixe
la p
rocé
dure
app
licab
le, l
e m
onta
nt jo
urna
lier m
axim
um d
e l'a
stre
inte
et l
es m
odal
ités s
elon
le
sque
lles,
en
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'inex
écut
ion
tota
le o
u pa
rtie
lle o
u de
reta
rd d
'exé
cutio
n, il
est
pro
cédé
à la
liqu
idat
ion
de l'
astr
eint
e.
Artic
le L
621-
15 d
u CM
F (m
odifi
é pa
r la
loi n
° 20
13-6
72 d
u 26
juill
et 2
013,
mod
ifié
par l
’ord
onna
nce
n° 2
014-
158
du 2
0 fé
vrie
r 201
4) :
II.
La
com
miss
ion
des
sanc
tions
pe
ut,
aprè
s un
e pr
océd
ure
cont
radi
ctoi
re,
pron
once
r une
sanc
tion
à l'e
ncon
tre
des p
erso
nnes
suiv
ante
s :
a) L
es p
erso
nnes
men
tionn
ées
aux
1° à
8° e
t 11°
à 1
7° d
u II
de l'
artic
le L
. 621
-9, a
u tit
re d
e to
ut m
anqu
emen
t à
leur
s ob
ligat
ions
pro
fess
ionn
elle
s dé
finie
s pa
r le
s rè
glem
ents
eur
opée
ns, l
es lo
is, r
ègle
men
ts e
t rè
gles
pro
fess
ionn
elle
s ap
prou
vées
pa
r l'A
utor
ité d
es m
arch
és fi
nanc
iers
en
vigu
eur,
sous
rés
erve
des
disp
ositi
ons
des
artic
les L
. 612
-39
et L
.612
-40
; b)
Les
per
sonn
es p
hysiq
ues
plac
ées
sous
l'au
torit
é ou
agi
ssan
t po
ur le
com
pte
de
l'une
des
per
sonn
es m
entio
nnée
s au
x 1°
à 8
° et 1
1° à
17°
du
II de
l'ar
ticle
L. 6
21-9
au
titr
e de
tou
t m
anqu
emen
t à
leur
s ob
ligat
ions
pro
fess
ionn
elle
s dé
finie
s pa
r le
s rè
glem
ents
eur
opée
ns, l
es lo
is, r
ègle
men
ts e
t rè
gles
pro
fess
ionn
elle
s ap
prou
vées
pa
r l'A
utor
ité d
es m
arch
és fi
nanc
iers
en
vigu
eur,
sous
rés
erve
des
disp
ositi
ons
des
artic
les L
. 612
-39
et L
.612
-40
; c)
Tou
te p
erso
nne
qui,
sur
le t
errit
oire
fra
nçai
s ou
à l'
étra
nger
, s'e
st li
vrée
ou
a te
nté
de s
e liv
rer
à un
e op
érat
ion
d'in
itié,
à u
ne m
anip
ulat
ion
de c
ours
, à
la
diffu
sion
d'un
e fa
usse
inf
orm
atio
n ou
s’e
st l
ivré
e à
tout
aut
re m
anqu
emen
t m
entio
nné
au p
rem
ier
alin
éa d
u I
de l
'art
icle
L.
621-
14,
dès
lors
que
ces
act
es
conc
erne
nt :
-un
inst
rum
ent f
inan
cier
ou
un a
ctif
men
tionn
é au
II d
e l'a
rtic
le L
. 421
-1 a
dmis
aux
négo
ciat
ions
su
r un
m
arch
é ré
glem
enté
ou
su
r un
sy
stèm
e m
ultil
atér
al
de
négo
ciat
ion
qui s
e so
umet
aux
disp
ositi
ons
légi
slativ
es o
u ré
glem
enta
ires
visa
nt à
pr
otég
er le
s in
vest
isseu
rs c
ontr
e le
s op
érat
ions
d'in
itiés
, les
man
ipul
atio
ns d
e co
urs
et la
diff
usio
n de
fau
sses
info
rmat
ions
, ou
pour
lequ
el u
ne d
eman
de d
'adm
issio
n au
x né
goci
atio
ns s
ur d
e te
ls m
arch
és a
été
pré
sent
ée,
dans
les
con
ditio
ns
déte
rmin
ées p
ar le
règl
emen
t gén
éral
de
l'Aut
orité
des
mar
chés
fina
ncie
rs ;
-un
inst
rum
ent
finan
cier
lié
à un
ou
plus
ieur
s in
stru
men
ts m
entio
nnés
à l'
alin
éa
préc
éden
t ;
-un
cont
rat
com
mer
cial
rel
atif
à de
s m
arch
andi
ses
et l
ié à
un
ou p
lusie
urs
inst
rum
ents
men
tionn
és a
ux a
linéa
s pr
écéd
ents
, dan
s le
s co
nditi
ons
déte
rmin
ées
par l
e rè
glem
ent g
énér
al d
e l'A
utor
ité d
es m
arch
és fi
nanc
iers
;
-un
inst
rum
ent f
inan
cier
nég
ocié
sur u
n sy
stèm
e m
ultil
atér
al d
e né
goci
atio
n, a
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à la
nég
ocia
tion
sur u
n te
l mar
ché
ou p
our l
eque
l une
dem
ande
d'a
dmiss
ion
à la
négo
ciat
ion
sur u
n te
l mar
ché
a ét
é pr
ésen
tée
;
-un
indi
ce te
l que
déf
ini à
l'ar
ticle
L. 4
65-2
-1 ;
ASSU
RANC
E O
PERA
TIO
NS
BAN
CAIR
ES
SERV
ICES
DE
PAIE
MEN
T SE
CTEU
R FI
NAN
CIER
(C
HAM
P AM
F)
Artic
le L.
612-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
I. L’A
utor
ité d
e con
trôle
prud
entie
l et d
e rés
olut
ion,
auto
rité a
dmin
istra
tive i
ndép
enda
nte,
veill
e à la
pré
serv
atio
n de
la st
abili
té d
u sy
stèm
e fin
ancie
r et à
la p
rote
ction
des
clien
ts, as
suré
s, ad
hére
nts e
t bén
éficia
ires d
es p
erso
nnes
so
umise
s à so
n con
trôle.
L'Aut
orité
con
trôle
le re
spec
t pa
r ce
s pe
rson
nes
des
disp
ositi
ons
euro
péen
nes
qui
leur
sont
dire
ctem
ent
appl
icabl
es, d
es d
ispos
ition
s du
cod
e m
onét
aire
et fi
nanc
ier a
insi
que
des
disp
ositi
ons
régle
men
taire
s pr
évue
s po
ur so
n ap
plica
tion,
du co
de d
es as
sura
nces
, du
livre
IX d
u co
de d
e la s
écur
ité so
ciale,
du
code
de l
a mut
ualit
é, du
liv
re II
I du
code
de
la co
nsom
mat
ion,
des
code
s de
con
duite
hom
olog
ués
ainsi
que
de to
ute
autre
disp
ositi
on
législ
ativ
e et r
églem
enta
ire do
nt la
méc
onna
issan
ce en
traîn
e cell
e des
disp
ositi
ons p
récit
ées.
II.El
le es
t cha
rgée
: […
] 3° D
e veil
ler au
resp
ect p
ar le
s per
sonn
es so
umise
s à so
n co
ntrô
le de
s règ
les d
estin
ées à
as
sure
r la
prot
ectio
n de
leur
clie
ntèle
, rés
ulta
nt n
otam
men
t de
tou
te d
ispos
ition
eur
opée
nne,
législ
ative
et
régle
men
taire
ou
des c
odes
de c
ondu
ite a
ppro
uvés
à la
dem
ande
d'u
ne a
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iatio
n pr
ofes
sionn
elle,
ainsi
que
des
bonn
es p
ratiq
ues
de le
ur p
rofes
sion
qu'el
le co
nsta
te o
u re
com
man
de, a
insi
qu'à
l'adé
quat
ion
des
moy
ens
et
proc
édur
es q
u'ell
es m
ette
nt e
n œ
uvre
à ce
t effe
t ; e
lle v
eille
égale
men
t à l'
adéq
uatio
n de
s moy
ens e
t pro
cédu
res
que c
es pe
rson
nes m
ette
nt en
œuv
re po
ur re
spec
ter l
e livr
e Ier
du co
de de
la co
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mat
ion
;
Pour
l'ac
com
pliss
emen
t de
ses m
issio
ns, l
'Aut
orité
de
cont
rôle
prud
entie
l et d
e ré
solu
tion
disp
ose,
à l'é
gard
des
pe
rson
nes m
entio
nnée
s à l'a
rticle
L. 6
12-2
, d'u
n po
uvoi
r de c
ontrô
le, du
pou
voir
de p
rend
re d
es m
esur
es d
e pol
ice
adm
inist
rativ
e et d
'un p
ouvo
ir de
sanc
tion.
[…]
III.D
ans l
'acco
mpl
issem
ent d
e ses
miss
ions
, l'Au
torit
é de c
ontrô
le pr
uden
tiel e
t de r
ésol
utio
n pr
end
en co
mpt
e les
ob
jectif
s de
sta
bilit
é fin
anciè
re d
ans
l'ens
embl
e de
l'E
spac
e éc
onom
ique
eur
opée
n et
de
mise
en
œuv
re
conv
erge
nte
des
disp
ositi
ons
natio
nales
et
com
mun
auta
ires
en t
enan
t co
mpt
e de
s bo
nnes
pra
tique
s et
re
com
man
datio
ns i
ssue
s de
s di
spos
itifs
de s
uper
visio
n co
mm
unau
taire
s. El
le co
opèr
e av
ec l
es a
utor
ités
com
péte
ntes
des
autre
s Éta
ts. E
n pa
rticu
lier,
au se
in d
e l'E
spac
e éco
nom
ique
euro
péen
, elle
appo
rte so
n co
ncou
rs
aux s
truct
ures
de s
uper
visio
n des
grou
pes t
rans
front
alier
s.
Artic
le L.
612-
23 a
linéa
2 d
u CM
F (m
odifi
é pa
r la
loi n
°201
3-67
2 du
26
juill
et 2
013
– ar
ticle
24) :
Le
secr
étair
e gén
éral
de l'A
utor
ité de
cont
rôle
prud
entie
l et d
e rés
olut
ion o
rgan
ise le
s con
trôles
sur p
ièces
et su
r pl
ace.
L'exe
rcice
des
cont
rôles
relat
ifs au
x disp
ositi
ons d
u co
de d
e la c
onso
mm
atio
n di
ligen
tés p
ar l'
Auto
rité d
e co
ntrô
le pr
uden
tiel
et d
e ré
solu
tion
s'effe
ctue
san
s pr
éjudi
ce d
es c
ompé
tenc
es r
econ
nues
aux
age
nts
de
l'aut
orité
adm
inist
rativ
e cha
rgée
de l
a con
curr
ence
et d
e la c
onso
mm
atio
n su
r le f
onde
men
t de l
'artic
le L.
141-
1 du
code
de l
a con
som
mat
ion.
Artic
le L.
612-
2 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013
- arti
cle 27
) :
III.L
’Aut
orité
de
cont
rôle
prud
entie
l est
char
gée
de v
eiller
au
resp
ect p
ar le
s per
sonn
es m
entio
nnée
s aux
I et
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exer
çant
en F
ranc
e en
libre
pre
statio
n de
serv
ice o
u lib
re ét
ablis
sem
ent d
es d
ispos
ition
s qui
leur
sont
appl
icabl
es,
en te
nant
com
pte d
e la s
urve
illan
ce ex
ercé
e par
les a
utor
ités c
ompé
tent
es d
e l'É
tat m
embr
e où
elles
ont l
eur s
iège
socia
l qui
son
t seu
les c
harg
ées
nota
mm
ent d
e l'e
xam
en d
e leu
rs s
ituat
ion
finan
cière
, con
ditio
ns d
'expl
oita
tion,
solva
bilit
é et
de
leur
capa
cité
à te
nir
à to
ut m
omen
t leu
rs e
ngag
emen
ts à
l'éga
rd d
e leu
rs a
ssur
és, a
dhér
ents,
bé
néfic
iaire
s et e
ntre
prise
s réa
ssur
ées.
Artic
le L.
621-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
L'Aut
orité
des
mar
chés
fina
ncier
s, au
torit
é pu
bliq
ue in
dépe
ndan
te d
otée
de
la pe
rson
nalit
é m
orale
, veil
le à
la pr
otec
tion
de l
'épar
gne
inve
stie
dans
les
in
strum
ents
finan
ciers
et
les a
ctifs
men
tionn
és a
u II
de l
'artic
le L.
421-
1 do
nnan
t lieu
à un
e offr
e au
publ
ic ou
à un
e ad
miss
ion
aux n
égoc
iatio
ns su
r un
mar
ché r
églem
enté
et d
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ous a
utre
s plac
emen
ts of
ferts
au p
ublic
. Elle
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le ég
alem
ent
à l'i
nfor
mat
ion
des
inve
stiss
eurs
et
au b
on f
onct
ionn
emen
t de
s m
arch
és d'
instr
umen
ts fin
ancie
rs et
d'ac
tifs m
entio
nnés
au II
de l'a
rticl
e L.
421-
1. El
le ap
porte
son
con
cour
s à
la ré
gulat
ion
de c
es m
arch
és a
ux é
chelo
ns
euro
péen
et in
tern
atio
nal.
Dans
l'ac
com
pliss
emen
t de
ses
miss
ions
, l'A
utor
ité d
es m
arch
és f
inan
ciers
pr
end
en co
mpt
e les
objec
tifs d
e sta
bilit
é fin
anciè
re d
ans l
'ense
mbl
e de l
'Uni
on
euro
péen
ne e
t de
l'E
spac
e éc
onom
ique
eur
opée
n et
de
mise
en
œuv
re
conv
erge
nte
des
disp
ositi
ons
natio
nales
et d
e l'U
nion
eur
opée
nne
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co
mpt
e de
s bo
nnes
pra
tique
s et
rec
omm
anda
tions
issu
es d
es d
ispos
itifs
de
supe
rvisi
on d
e l'U
nion
euro
péen
ne. E
lle co
opèr
e ave
c les
auto
rités
com
péte
ntes
de
s aut
res É
tats.
Elle
veill
e ég
alem
ent à
ce q
ue le
s ent
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ises s
oum
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nfor
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cod
es d
e co
ndui
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hom
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ués m
entio
nnés
à l'a
rticle
L. 61
1-3-
1.
Artic
le L.
621-
6 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Pour
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013-
672
du 2
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013-
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du 2
6 ju
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013-
672
du 2
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013-
672
du 2
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le L
. 621
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56 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
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le L.
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3-67
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1 du
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612-
2 du C
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ifié p
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loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013
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s et e
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Artic
le L.
621-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
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421-
1. El
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e co
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nnés
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L. 61
1-3-
1.
Artic
le L.
621-
6 du C
MF (
mod
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ar la
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°201
3-67
2 du 2
6 jui
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Artic
le L.
621-
7 du C
MF (
mod
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3-67
2 du 2
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s L.
511
-41-
3, L
. 52
2-15
-1 e
t L.
526
-29
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2-40
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t de
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ans
la n
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n de
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n pr
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usce
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les
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onsa
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e et
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s le
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le L
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1°,1
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L.
621-
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ticle
L. 6
12-1
du
CMF
(mod
ifié p
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3-67
2 du
26
juill
et 2
013)
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le L
. 612
-23
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par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
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201
3 –
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le L
. 612
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la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
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Artic
le L
. 621
-1 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
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. 611
-3-1
.
Artic
le L
. 621
-6 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
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3) :
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Artic
le L
. 621
-7 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
Le
règl
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; 5°
La
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-1 d
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Le
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caus
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La
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ou d
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r,
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omm
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pécu
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°,11°
,12°
,15°
à 1
7° d
u II
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le L
. 621
-9,
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le
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L.
621
-9, a
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es fa
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san
ctio
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tant
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100
mill
ions
d'e
uros
ou
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le d
u m
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s éve
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n ne
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s qu
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it ét
é en
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t, dû
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t app
elé.
IV
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com
miss
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s.
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nne
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e, le
pré
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t de
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peu
t int
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DE
PAIE
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F)
Artic
le L.
612-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
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entie
l et d
e rés
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e fin
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r et à
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s, ad
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rgée
: […
] 3° D
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ler au
resp
ect p
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s per
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es so
umise
s à so
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le de
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les d
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n de
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ulta
nt n
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t de
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nne,
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et
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men
taire
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ne a
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insi
qu'à
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des
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t effe
t ; e
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men
t à l'
adéq
uatio
n de
s moy
ens e
t pro
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res
que c
es pe
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ette
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tion
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nnée
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rticle
L. 6
12-2
, d'u
n po
uvoi
r de c
ontrô
le, du
pou
voir
de p
rend
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es m
esur
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e pol
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adm
inist
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e et d
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tion.
[…]
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issem
ent d
e ses
miss
ions
, l'Au
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ontrô
le pr
uden
tiel e
t de r
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utio
n pr
end
en co
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jectif
s de
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bilit
é fin
anciè
re d
ans
l'ens
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e de
l'E
spac
e éc
onom
ique
eur
opée
n et
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nte
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nales
et
com
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ires
en t
enan
t co
mpt
e de
s bo
nnes
pra
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s et
re
com
man
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ns i
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s de
s di
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itifs
de s
uper
visio
n co
mm
unau
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s. El
le co
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e av
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es a
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ités
com
péte
ntes
des
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s Éta
ts. E
n pa
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lier,
au se
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e l'E
spac
e éco
nom
ique
euro
péen
, elle
appo
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rs
aux s
truct
ures
de s
uper
visio
n des
grou
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front
alier
s.
Artic
le L.
612-
23 a
linéa
2 d
u CM
F (m
odifi
é pa
r la
loi n
°201
3-67
2 du
26
juill
et 2
013
– ar
ticle
24) :
Le
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de l'A
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rôle
prud
entie
l et d
e rés
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s con
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rcice
des
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u co
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e la c
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mm
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n di
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tés p
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tiel
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tion
s'effe
ctue
san
s pr
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nts
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l'aut
orité
adm
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de l
a con
curr
ence
et d
e la c
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mm
atio
n su
r le f
onde
men
t de l
'artic
le L.
141-
1 du
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de l
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som
mat
ion.
Artic
le L.
612-
2 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013
- arti
cle 27
) :
III.L
’Aut
orité
de
cont
rôle
prud
entie
l est
char
gée
de v
eiller
au
resp
ect p
ar le
s per
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es m
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nnée
s aux
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exer
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en F
ranc
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libre
pre
statio
n de
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s qui
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finan
cière
, con
ditio
ns d
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oita
tion,
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bilit
é et
de
leur
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à te
nir
à to
ut m
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t leu
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ngag
emen
ts à
l'éga
rd d
e leu
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ssur
és, a
dhér
ents,
bé
néfic
iaire
s et e
ntre
prise
s réa
ssur
ées.
Artic
le L.
621-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
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orité
des
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fina
ncier
s, au
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é pu
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ndan
te d
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nalit
é m
orale
, veil
le à
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otec
tion
de l
'épar
gne
inve
stie
dans
les
in
strum
ents
finan
ciers
et
les a
ctifs
men
tionn
és a
u II
de l
'artic
le L.
421-
1 do
nnan
t lieu
à un
e offr
e au
publ
ic ou
à un
e ad
miss
ion
aux n
égoc
iatio
ns su
r un
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. Elle
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umen
ts fin
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rs et
d'ac
tifs m
entio
nnés
au II
de l'a
rticl
e L.
421-
1. El
le ap
porte
son
con
cour
s à
la ré
gulat
ion
de c
es m
arch
és a
ux é
chelo
ns
euro
péen
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ans l
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euro
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n et
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co
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nnes
pra
tique
s et
rec
omm
anda
tions
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es d
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ispos
itifs
de
supe
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on d
e l'U
nion
euro
péen
ne. E
lle co
opèr
e ave
c les
auto
rités
com
péte
ntes
de
s aut
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tats.
Elle
veill
e ég
alem
ent à
ce q
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s ent
repr
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cod
es d
e co
ndui
te
hom
olog
ués m
entio
nnés
à l'a
rticle
L. 61
1-3-
1.
Artic
le L.
621-
6 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
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l'ex
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ns, l
'Aut
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des
mar
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L'Aut
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Artic
le L.
621-
7 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Le
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men
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12-1
du
CMF
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3-67
2 du
26
juill
et 2
013)
:
I. L’
Auto
rité
de co
ntrô
le p
rude
ntie
l et d
e ré
solu
tion,
aut
orité
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e in
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n de
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ne ce
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es d
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s.
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e sup
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.
Artic
le L
. 612
-23
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du
CMF
(mod
ifié
par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 –
artic
le 2
4) :
Le
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néra
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Artic
le L
. 612
-2 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 - a
rticl
e 27)
:
III.L
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s, bé
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s et e
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ées.
Artic
le L
. 621
-1 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
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. 421
-1.
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Elle
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de
cond
uite
ho
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s men
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. 611
-3-1
.
Artic
le L
. 621
-6 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
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ciser
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Artic
le L
. 621
-7 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
Le
règl
emen
t gé
néra
l de
l'A
utor
ité
des
mar
chés
fin
ancie
rs
déte
rmin
e no
tam
men
t :
Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
58 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Annexe 2 Pouvoirs des autorités de supervision dans le domaine de la protection clientèle
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Artic
le L.
612-
1 du C
MF (
mod
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loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
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l et d
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ositi
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ées.
II.El
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rgée
: […
] 3° D
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ler au
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otam
men
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opée
nne,
législ
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men
taire
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des
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et
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es q
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t ; e
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tion
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pe
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rticle
L. 6
12-2
, d'u
n po
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r de c
ontrô
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le L.
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nnée
s aux
I et
II
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çant
en F
ranc
e en
libre
pre
statio
n de
serv
ice o
u lib
re ét
ablis
sem
ent d
es d
ispos
ition
s qui
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sont
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es,
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nant
com
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e la s
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illan
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e par
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tat m
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e où
elles
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l qui
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mm
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finan
cière
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tion,
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é et
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ut m
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t leu
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ngag
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ts à
l'éga
rd d
e leu
rs a
ssur
és, a
dhér
ents,
bé
néfic
iaire
s et e
ntre
prise
s réa
ssur
ées.
Artic
le L.
621-
1 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
L'Aut
orité
des
mar
chés
fina
ncier
s, au
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é pu
bliq
ue in
dépe
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dans
les
in
strum
ents
finan
ciers
et
les a
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men
tionn
és a
u II
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le L.
421-
1 do
nnan
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à un
e offr
e au
publ
ic ou
à un
e ad
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égoc
iatio
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mar
ché r
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enté
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emen
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s m
arch
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ts fin
ancie
rs et
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entio
nnés
au II
de l'a
rticl
e L.
421-
1. El
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son
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s à
la ré
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ion
de c
es m
arch
és a
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chelo
ns
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péen
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nal.
Dans
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com
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t de
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pr
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e sta
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ans l
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péen
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ispos
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nion
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péen
ne. E
lle co
opèr
e ave
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com
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Elle
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e ég
alem
ent à
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s ent
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ises à
son
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tent
en
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re l
es m
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s ad
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s po
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mer
aux
cod
es d
e co
ndui
te
hom
olog
ués m
entio
nnés
à l'a
rticle
L. 61
1-3-
1.
Artic
le L.
621-
6 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
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des
mar
chés
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qui e
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ciel d
e la
Répu
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ise,
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s hom
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atio
n par
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té du
min
istre
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gé de
l'éco
nom
ie.
L'Aut
orité
des
mar
chés
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ncier
s pe
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de s
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e se
s au
tres
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nces
, pre
ndre
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s de
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t pu
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des
ins
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ons
et d
es
reco
mm
anda
tions
aux f
ins d
e pré
ciser
l'int
erpr
état
ion d
u règ
lemen
t gén
éral.
Artic
le L.
621-
7 du C
MF (
mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du 2
6 jui
llet 2
013)
:
Le
règle
men
t gé
néra
l de
l'A
utor
ité
des
mar
chés
fin
ancie
rs
déte
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e no
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men
t :
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ctem
ent
ou i
ndire
ctem
ent,
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rofe
ssio
n de
cha
ngeu
r m
anue
l po
ur u
ne d
urée
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dix
ans
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Lor
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nne
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nctio
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de
fait
sero
nt t
enus
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rem
ent
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ent
de la
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n pé
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pro
nonc
ée. L
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ue la
pro
cédu
re d
e sa
nctio
n en
gagé
e pe
ut c
ondu
ire à
l'a
pplic
atio
n de
san
ctio
ns à
des
diri
gean
ts,
la f
orm
atio
n de
l'A
utor
ité q
ui a
déc
idé
de
l'eng
agem
ent
de l
a pr
océd
ure
l'ind
ique
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ress
émen
t da
ns l
a no
tific
atio
n de
grie
fs,
en p
réci
sant
les
élé
men
ts
susc
eptib
les
de fo
nder
leur
res
pons
abili
té d
irect
e et
per
sonn
elle
dan
s le
s m
anqu
emen
ts o
u in
frac
tions
en
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e, e
t la
co
mm
issio
n de
s san
ctio
ns v
eille
au
resp
ect à
leur
éga
rd d
u ca
ract
ère
cont
radi
ctoi
re d
e la
pro
cédu
re.
La c
omm
issio
n de
s sa
nctio
ns p
eut
asso
rtir
la s
anct
ion
d'un
e as
trei
nte,
don
t el
le fi
xe le
mon
tant
et
la d
ate
d'ef
fet.
Un
décr
et e
n Co
nsei
l d'É
tat f
ixe
la p
rocé
dure
app
licab
le, l
e m
onta
nt jo
urna
lier m
axim
um d
e l'a
stre
inte
et l
es m
odal
ités s
elon
le
sque
lles,
en
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'inex
écut
ion
tota
le o
u pa
rtie
lle o
u de
reta
rd d
'exé
cutio
n, il
est
pro
cédé
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idat
ion
de l'
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e.
La d
écisi
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com
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ion
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tions
est
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e. L
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sont
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s pe
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e de
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s m
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voir
qu'e
lle n
e se
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as
publ
iée.
ou lo
rsqu
e la
pro
tect
ion
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ts d
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ires o
u de
tout
aut
re se
cret
pro
tégé
par
la
loi l
'exi
ge.
V. L
a dé
cisio
n de
la
com
miss
ion
des
sanc
tions
est
ren
due
publ
ique
dan
s le
s pu
blic
atio
ns, j
ourn
aux
ou s
uppo
rts
qu'e
lle d
ésig
ne, d
ans
un fo
rmat
pro
port
ionn
é à
la fa
ute
com
mise
et à
la sa
nctio
n in
fligé
e. L
es fr
ais s
ont s
uppo
rtés
par
les p
erso
nnes
sa
nctio
nnée
s. T
oute
fois,
lors
que
la p
ublic
atio
n ris
que
de p
ertu
rber
gra
vem
ent
les
mar
chés
fina
ncie
rs o
u de
cau
ser u
n pr
éjud
ice
disp
ropo
rtio
nné
aux
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ies e
n ca
use,
la
déc
ision
de
la c
omm
issio
n pe
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'elle
ne
sera
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pub
liée.
ASS
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SE
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CES
DE
PAIE
MEN
T SE
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R F
INA
NCI
ER
(CH
AM
P A
MF)
Ar
ticle
L. 6
12-1
du
CMF
(mod
ifié p
ar la
loi n
°201
3-67
2 du
26
juill
et 2
013)
:
I. L’
Auto
rité
de co
ntrô
le p
rude
ntie
l et d
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solu
tion,
aut
orité
adm
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e in
dépe
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te, v
eille
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serv
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n de
la st
abili
té d
u sy
stèm
e fin
ancie
r et à
la p
rote
ctio
n de
s clie
nts,
assu
rés,
adhé
rent
s et b
énéf
iciai
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es p
erso
nnes
so
umise
s à so
n co
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le.
L'Au
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e re
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t pa
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s pe
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nes
des
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nes
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son
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rect
emen
t ap
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, des
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ispos
ition
s ré
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enta
ires
prév
ues
pour
son
appl
icatio
n, d
u co
de d
es as
sura
nces
, du
livre
IX d
u co
de d
e la
sécu
rité s
ocia
le, d
u co
de d
e la m
utua
lité,
du
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III d
u co
de d
e la
con
som
mat
ion,
des
cod
es d
e co
ndui
te h
omol
ogué
s ai
nsi q
ue d
e to
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autr
e di
spos
ition
lé
gisla
tive e
t rég
lem
enta
ire d
ont l
a méc
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issan
ce en
traî
ne ce
lle d
es d
ispos
ition
s pré
citée
s.
II.El
le e
st ch
argé
e : [
…] 3
° De
veill
er a
u re
spec
t par
les
pers
onne
s sou
mise
s à so
n co
ntrô
le d
es rè
gles
des
tinée
s à
assu
rer
la p
rote
ctio
n de
leu
r cli
entè
le, r
ésul
tant
not
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ent
de t
oute
disp
ositi
on e
urop
éenn
e, lé
gisla
tive
et
régl
emen
taire
ou
des c
odes
de
cond
uite
app
rouv
és à
la d
eman
de d
'une
ass
ocia
tion
prof
essio
nnel
le, a
insi
que
des
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es p
ratiq
ues
de le
ur p
rofe
ssio
n qu
'elle
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stat
e ou
rec
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ande
, ain
si qu
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n de
s m
oyen
s et
pr
océd
ures
qu'
elle
s met
tent
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re à
cet
effe
t ; e
lle v
eille
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lem
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équa
tion
des m
oyen
s et p
rocé
dure
s qu
e ces
per
sonn
es m
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nt en
œuv
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espe
cter
le li
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u co
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atio
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pliss
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, l'A
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solu
tion
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gard
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rson
nes m
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nnée
s à l'a
rticl
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12-2
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n po
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r de c
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ôle,
du p
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ndre
des
mes
ures
de p
olice
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min
istra
tive e
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n po
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anct
ion.
[…]
III.D
ans l
'acco
mpl
issem
ent d
e ses
miss
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, l'Au
torit
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rôle
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iel e
t de
réso
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inan
cière
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gent
e de
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s na
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pte
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bonn
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e sup
ervi
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.
Artic
le L
. 612
-23
alin
éa 2
du
CMF
(mod
ifié
par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 –
artic
le 2
4) :
Le
secr
étai
re gé
néra
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ntie
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ontr
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la co
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dilig
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l et
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préj
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gent
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conc
urre
nce
et d
e la
cons
omm
atio
n su
r le
fond
emen
t de
l'art
icle
L. 1
41-1
du
code
de l
a con
som
mat
ion.
Artic
le L
. 612
-2 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3 - a
rticl
e 27)
:
III.L
’Aut
orité
de
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assu
rés,
adhé
rent
s, bé
néfic
iaire
s et e
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prise
s réa
ssur
ées.
Artic
le L
. 621
-1 d
u CM
F (m
odifi
é par
la lo
i n°2
013-
672
du 2
6 ju
illet
201
3) :
L'Au
torit
é de
s m
arch
és fi
nanc
iers
, aut
orité
pub
lique
indé
pend
ante
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ion
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men
ts f
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ciers
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les
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s m
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ticle
L.
421-
1 do
nnan
t lie
u à
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59 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Assurance vie Assurance non vie
Entrée en relation avec le
client
Dispositions générales
Articles L.111-1 et L111-2 code de la consommation (modifiés par la loi n°2014-344 du 17 mars 2014) : obligation générale précontractuelle d'information
Article 1147 du code civil : responsabilité contractuelle Articles 1382 et 1383 du code civil : responsabilité délictuelle
Articles L120-1 et suivants code de la consommation : pratiques commerciales déloyales, règlementées et illicites Article L122-1 code de la consommation : interdiction des refus de vente et des prestations de services liées,
Article L122-8 code de la consommation (modifié par la loi n°2014-344 du 17 mars 2014) : interdiction de l'abus de faiblesse
Articles L121-1, L.121-11, L121-8 et L.121-9 (les deux derniers articles ont été modifiés par la loi n°2014-344 du 17 mars 2014) code de la consommation : interdiction des pratiques commerciales trompeuses et conditions de licéité de la publicité
comparative Article L112-9 code des assurances : délai de renonciation de 14 jours dans le cas d’un démarchage à domicile
Article L310-9-1 code des assurances : les codes de conduite en matière de commercialisation de contrats d'assurance individuels comportant des valeurs de rachat, de contrats de capitalisation et de certains contrats d’assurance vie, élaborés par un ou plusieurs organismes professionnels représentatifs, peuvent être homologués par arrêté du ministre chargé de
l’économie, sur demande de ces organismes et après avis du CCLRF
Information promotionnelle
Article L310-8 code des assurances : possibilité pour le ministre chargé de l’économie d’avoir communication des documents à caractère contractuel ou publicitaire ayant pour objet une opération d'assurance ou de capitalisation, d’en
exiger la modification ou d’en décider le retrait après avis du CCSF Article A344-8 code des assurances : mention dans le rapport annuel détaillé certifié des nouveaux contrats commercialisés
Articles R520-3, R310-5, R322-45, R322-98 code des assurances : mentions obligatoires que doivent contenir les publicités émanant des intermédiaires et organismes soumis au contrôle de l'ACPR (dénomination, adresse professionnelle, mention
"entreprise régie par le code des assurances", aucune allusion au contrôle de l’État…)
Articles L132-27 code des assurances et L223-25-2 code de la mutualité : caractère exact, clair et non trompeur des informations
communiquées, y compris pour les informations à caractère publicitaire dans le cadre d’un contrat d’assurance vie ou de
capitalisation Article L132-28 code des assurances : les intermédiaires distribuant
des contrats d’assurance vie établissent des conventions avec les entreprises d’assurance prévoyant les modalités d’élaboration et de
contrôle des documents à caractère publicitaire afférant aux contrats distribués et la mise à disposition des informations nécessaires à
l’appréciation des caractéristiques de ces contrats
Information précontractuelle
Article L112-2 code des assurances : obligation précontractuelle d'information de l'assureur sur le contrat (fiche d'information sur le prix et les garanties ainsi que projet de contrat et ses pièces annexes ou notice sur les garanties et
exclusions, les modalités d'examen des réclamations, et le cas échéant d'une instance chargée de cela…) Article L221-4 code de la mutualité : remise préalable d’un bulletin d’adhésion, des statuts et règlements, ou fiche
d’information pour les opérations individuelles prévues au II de l’article L. 221-2 ; remise de la proposition de bulletin d’adhésion ou de contrat pour les opérations collectives mentionnées au III de l’article L. 221-2.
Article L932-3 code de la sécurité sociale : remise du règlement et de la proposition de bulletin d’adhésion ou la proposition du contrat ainsi que leurs annexes respectives
Article L520-1 code des assurances : obligation précontractuelle d'information des intermédiaires sur leur identité, statut, etc. Article R511-3 II code des assurances : obligation de communication au client professionnel qui le demande du niveau de rémunération perçu par le courtier en provenance de l'entreprise d'assurance dont il propose le produit
Article L132-5-1 à 3 code des assurances/ Article L223-8 code
de la mutualité : remise d'une note d'information sur les dispositions essentielles du contrat (A132-4 CA) et conditions
d'exercice de la renonciation, ou d'une proposition d'assurance/projet de contrat si comporte l'encadré prévu à A132-8 CA, communication des valeurs de rachat (A132-4-1
CA), mention sur le risque (A132-5 CA), caractéristiques principales de l’organisme de placement collectif (A132-6 CA),
mention sur la renonciation (A132-4-2 CA) Article L932-15 Code de la sécurité sociale : droit à la renonciation et informations spécifiques sur les opérations comportant une valeur de rachat.
Article L. 112-9 code des assurances : l’assuré démarché dispose d’un délai de renonciation de 14 jours à compter du jour de la conclusion du contrat
Articles L112-2-1 code des assurances, L221-18 code de la mutualité, L932-15-1 code de la sécurité sociale, modifiés par la loi n°2014-344 du 17 mars 2014 : obligation d'information pour la vente à distance au profit des consommateurs
Assurance vie et non vie :
article L 520-1 code des assurances (devoir de conseil de l’intermédiaire) : Préciser les exigences et les besoins du souscripteur éventuel ainsi que les raisons qui motivent le conseil fourni quant à un produit d'assurance déterminé. Ces précisions, qui reposent en particulier sur les éléments d'information communiqués par le souscripteur éventuel, sont
adaptées à la complexité du contrat d'assurance proposé.
Tableau 1 : Cartographie des dispositifs de protection de la clientèledans le domaine de l’assurance
Annexe 3 Principales dispositions législatives et réglementaires
60 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Assurance vie Assurance non vie
Entrée en relation avec le
client Devoir de conseil
Assurance vie et non vie : article L. 520-1 code des assurances (devoir de conseil de l’intermédiaire) : Préciser les exigences et les besoins du
souscripteur éventuel ainsi que les raisons qui motivent le conseil fourni quant à un produit d'assurance déterminé. Ces
précisions, qui reposent en particulier sur les éléments d'information communiqués par le souscripteur éventuel,
sont adaptées à la complexité du contrat d'assurance proposé.
Articles L.132-27 code des assurances et L. 223-25-2 code de la mutualité : caractère exact, clair et non trompeur des
informations communiquées, y compris pour les informations à caractère publicitaire dans le cadre d’un contrat d’assurance
vie ou de capitalisation.
Articles L. 132-27-1 code des assurances, L. 223-25-3 code de la mutualité, L. 932-23 code de la sécurité sociale : Avant la conclusion d'un contrat d'assurance individuel comportant
des valeurs de rachat, d'un contrat de capitalisation, ou avant l'adhésion à un contrat mentionné à l'article L.132-5-3 à
l'article L.441-1, l'entreprise d'assurance ou de capitalisation précise les exigences et les besoins exprimés par le
souscripteur ou l'adhérent ainsi que les raisons qui motivent le conseil fourni quant à un contrat déterminé. Ces précisions,
qui reposent en particulier sur les éléments d'information communiqués par le souscripteur ou l'adhérent concernant sa
situation financière et ses objectifs de souscription, sont adaptées à la complexité du contrat d'assurance ou de
capitalisation proposé. Pour l'application du premier alinéa, l'entreprise d'assurance ou de capitalisation s'enquiert auprès
du souscripteur ou de l'adhérent de ses connaissances et de son expérience en matière financière.
Lorsque le souscripteur ou l'adhérent ne donne pas les
informations mentionnées aux premier et deuxième alinéas, l'entreprise d'assurance ou de capitalisation le met en garde
préalablement à la conclusion du contrat.
Article L. 520-1 III. code des assurances (devoir de conseil de l’intermédiaire d’assurance) : Avant la conclusion d'un contrat d'assurance individuel comportant des valeurs de rachat, d'un
contrat de capitalisation, ou avant l'adhésion à un contrat mentionné à l'article L.132-5-3 ou à l'article L.441-1,
l'intermédiaire est soumis au respect des dispositions de l'article L.132-27-1, qui se substituent au 2° du II du présent
article.
Tableau 1 : Cartographie des dispositifs de protection de la clientèle dans le domaine de l’assurance
Annexe 3 Principales dispositions législatives et réglementaires
Devoir de conseil
Articles L.132-27 code des assurances et L223-25-2 code de la
mutualité : caractère exact, clair et non trompeur des informations communiquées, y compris pour les informations à caractère publicitaire dans le cadre d’un contrat d’assurance vie ou de
capitalisation.
Articles L132-27-1 code des assurances, L223-25-3 code de la mutualité, L932-23 code de la sécurité sociale : Avant la conclusion
d'un contrat d'assurance individuel comportant des valeurs de rachat, d'un contrat de capitalisation, ou avant l'adhésion à un contrat mentionné à l'article L.132-5-3 à l'article L.441-1, l'entreprise
d'assurance ou de capitalisation précise les exigences et les besoins exprimés par le souscripteur ou l'adhérent ainsi que les raisons qui
motivent le conseil fourni quant à un contrat déterminé. Ces précisions, qui reposent en particulier sur les éléments d'information
communiqués par le souscripteur ou l'adhérent concernant sa situation financière et ses objectifs de souscription, sont adaptées à la complexité du contrat d'assurance ou de capitalisation proposé. Pour
l'application du premier alinéa, l'entreprise d'assurance ou de capitalisation s'enquiert auprès du souscripteur ou de l'adhérent de
ses connaissances et de son expérience en matière financière.
Lorsque le souscripteur ou l'adhérent ne donne pas les informations mentionnées aux premier et deuxième alinéas, l'entreprise d'assurance ou de capitalisation le met en garde préalablement à la conclusion du
contrat.
Article L520-1 III. code des assurances (devoir de conseil de l’intermédiaire d’assurance) : Avant la conclusion d'un contrat
d'assurance individuel comportant des valeurs de rachat, d'un contrat de capitalisation, ou avant l'adhésion à un contrat mentionné à
l'article L.132-5-3 ou à l'article L.441-1, l'intermédiaire est soumis au respect des dispositions de l'article L.132-27-1, qui se substituent au
2° du II du présent article.
Assurance vie Assurance non vie
Entrée en relation avec le
client
Dispositions générales
Articles L.111-1 et L111-2 code de la consommation (modifiés par la loi n°2014-344 du 17 mars 2014) : obligation générale précontractuelle d'information
Article 1147 du code civil : responsabilité contractuelle Articles 1382 et 1383 du code civil : responsabilité délictuelle
Articles L120-1 et suivants code de la consommation : pratiques commerciales déloyales, règlementées et illicites Article L122-1 code de la consommation : interdiction des refus de vente et des prestations de services liées,
Article L122-8 code de la consommation (modifié par la loi n°2014-344 du 17 mars 2014) : interdiction de l'abus de faiblesse
Articles L121-1, L.121-11, L121-8 et L.121-9 (les deux derniers articles ont été modifiés par la loi n°2014-344 du 17 mars 2014) code de la consommation : interdiction des pratiques commerciales trompeuses et conditions de licéité de la publicité
comparative Article L112-9 code des assurances : délai de renonciation de 14 jours dans le cas d’un démarchage à domicile
Article L310-9-1 code des assurances : les codes de conduite en matière de commercialisation de contrats d'assurance individuels comportant des valeurs de rachat, de contrats de capitalisation et de certains contrats d’assurance vie, élaborés par un ou plusieurs organismes professionnels représentatifs, peuvent être homologués par arrêté du ministre chargé de
l’économie, sur demande de ces organismes et après avis du CCLRF
Information promotionnelle
Article L310-8 code des assurances : possibilité pour le ministre chargé de l’économie d’avoir communication des documents à caractère contractuel ou publicitaire ayant pour objet une opération d'assurance ou de capitalisation, d’en
exiger la modification ou d’en décider le retrait après avis du CCSF Article A344-8 code des assurances : mention dans le rapport annuel détaillé certifié des nouveaux contrats commercialisés
Articles R520-3, R310-5, R322-45, R322-98 code des assurances : mentions obligatoires que doivent contenir les publicités émanant des intermédiaires et organismes soumis au contrôle de l'ACPR (dénomination, adresse professionnelle, mention
"entreprise régie par le code des assurances", aucune allusion au contrôle de l’État…)
Articles L132-27 code des assurances et L223-25-2 code de la mutualité : caractère exact, clair et non trompeur des informations
communiquées, y compris pour les informations à caractère publicitaire dans le cadre d’un contrat d’assurance vie ou de
capitalisation Article L132-28 code des assurances : les intermédiaires distribuant
des contrats d’assurance vie établissent des conventions avec les entreprises d’assurance prévoyant les modalités d’élaboration et de
contrôle des documents à caractère publicitaire afférant aux contrats distribués et la mise à disposition des informations nécessaires à
l’appréciation des caractéristiques de ces contrats
Information précontractuelle
Article L112-2 code des assurances : obligation précontractuelle d'information de l'assureur sur le contrat (fiche d'information sur le prix et les garanties ainsi que projet de contrat et ses pièces annexes ou notice sur les garanties et
exclusions, les modalités d'examen des réclamations, et le cas échéant d'une instance chargée de cela…) Article L221-4 code de la mutualité : remise préalable d’un bulletin d’adhésion, des statuts et règlements, ou fiche
d’information pour les opérations individuelles prévues au II de l’article L. 221-2 ; remise de la proposition de bulletin d’adhésion ou de contrat pour les opérations collectives mentionnées au III de l’article L. 221-2.
Article L932-3 code de la sécurité sociale : remise du règlement et de la proposition de bulletin d’adhésion ou la proposition du contrat ainsi que leurs annexes respectives
Article L520-1 code des assurances : obligation précontractuelle d'information des intermédiaires sur leur identité, statut, etc. Article R511-3 II code des assurances : obligation de communication au client professionnel qui le demande du niveau de rémunération perçu par le courtier en provenance de l'entreprise d'assurance dont il propose le produit
Article L132-5-1 à 3 code des assurances/ Article L223-8 code
de la mutualité : remise d'une note d'information sur les dispositions essentielles du contrat (A132-4 CA) et conditions
d'exercice de la renonciation, ou d'une proposition d'assurance/projet de contrat si comporte l'encadré prévu à A132-8 CA, communication des valeurs de rachat (A132-4-1
CA), mention sur le risque (A132-5 CA), caractéristiques principales de l’organisme de placement collectif (A132-6 CA),
mention sur la renonciation (A132-4-2 CA) Article L932-15 Code de la sécurité sociale : droit à la renonciation et informations spécifiques sur les opérations comportant une valeur de rachat.
Article L. 112-9 code des assurances : l’assuré démarché dispose d’un délai de renonciation de 14 jours à compter du jour de la conclusion du contrat
Articles L112-2-1 code des assurances, L221-18 code de la mutualité, L932-15-1 code de la sécurité sociale, modifiés par la loi n°2014-344 du 17 mars 2014 : obligation d'information pour la vente à distance au profit des consommateurs
Assurance vie et non vie :
article L 520-1 code des assurances (devoir de conseil de l’intermédiaire) : Préciser les exigences et les besoins du souscripteur éventuel ainsi que les raisons qui motivent le conseil fourni quant à un produit d'assurance déterminé. Ces précisions, qui reposent en particulier sur les éléments d'information communiqués par le souscripteur éventuel, sont
adaptées à la complexité du contrat d'assurance proposé.
61 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Assurance vie Assurance non vie
Exécution du contrat
Dispositions générales
Article 1134 code civil : les contrats doivent être exécutés de bonne foi Article 1147 code civil : responsabilité contractuelle
Articles 1382 et 1383 code civil : responsabilité délictuelle
Informations sur
les actes et modifications du
contrat
Article L112-3 alinéa 5 code des assurances : modification au contrat primitif à constater par avenant Article R113-4 code des assurances : à chaque échéance de prime l'assureur doit aviser l'assuré de la date
d'échéance et du montant de la somme dont il est redevable Article L141-4 code des assurances : pour les contrats groupe, information de l'adhérent de la modification,
3 mois minimum avant son entrée en vigueur Article L221-5 code de la mutualité : notification aux membres des modifications de règlement décidées en
Assemblée générale Articles L221-5 II et L221-6 code de la mutualité : la modification d’un contrat collectif de gré à gré fait
l’objet d’un avenant signé. Notice remise aux participants Articles L932-6 et L932-18 code de la sécurité sociale : Informations des participants en cas de
modifications apportées à leurs droits et obligations
Articles L132-22 (modifié par l’ordonnance n°2014-696 du 24 juin 2014), et A132-7 code des assurances, Article
L223-21 code de la mutualité, Article L932-23 Code de la sécurité sociale : obligation d'information annuelle de la
situation du contrat Article R131-1 code des assurances (modifié par le décret n°2014-1011 du 5 septembre 2014),: avenant au contrat en cas de disparition d'UC ; article A132-4-3 code des assurances (remise document d'information clé pour
l'investisseur ou note détaillée AMF) : arbitrage avec des supports non choisis initialement et pour lequel les
caractéristiques n'avaient pas été fournies Article L132-5-3 codes assurances : communication annuelle du relevé d'information dans les contrats de
groupe sur la vie
Articles L113-15 -1 code des assurances (modifié par la loi n°2014-344 du 17
mars 2014), L221-10-1 code de la mutualité, L932-21-1 code de la sécurité sociale : droit à dénonciation pour les
contrats d'assurance non-vie sous tacite reconduction- indication de ce droit à
dénonciation sur chaque échéance annuelle
Article L132-8 code des assurances : obligation de rechercher les bénéficiaires en cas de décès ; article L132-
9-2 code des assurances : obligation de répondre à la demande de recherche du potentiel bénéficiaire (AGIRA).
Article L127-2-3 code des assurances : en assurance de protection juridique, l'assuré
doit être informé qu'il peut être assisté d'un avocat chaque fois que la partie adverse dispose de l’assistance d’un
avocat. En cas de conflit d'intérêt ou de désaccord, obligation pour l'assureur de proposer un avocat et/ou une procédure
d'arbitrage (L 127-5 du même code) Article L.113-15-2 (créé par la loi
n°2014-344 du 17 mars 2014) code des assurances : Pour l’assurance automobile, la MRH et les assurances affinitaires, les
assurés peuvent résilier leur contrat d’assurance à tout moment après un an
de contrat effectif.
Conseil en cours de vie du contrat (adaptation au
profil du client)
Prévention des conflits d'intérêts
Annexe 3 Principales dispositions législatives et réglementaires
62 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
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Annexe 3 Principales dispositions législatives et réglementaires
63 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
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Annexe 3 Principales dispositions législatives et réglementaires
64 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Tableau 3 : Cartographie des dispositifs du secteur financierdans le domaine de la protection de la clientèle
Domaine financier
Entrée en relation avec le client
Dispositions générales
Article L111-2 code de la consommation : obligation générale précontractuelle d'information Article 1147 code civil : responsabilité contractuelle
Articles 1382 et 1383 code civil : responsabilité délictuelle Articles L120-1 et suivants code de la consommation : pratiques commerciales déloyales
Article L122-1 code de la consommation : interdiction des refus de vente et des prestations de services liées Article L122-8 code de la consommation : interdiction de l'abus de faiblesse
Articles L121-1 et L121-8 et 9 et 11 code de la consommation : pratiques commerciales trompeuses et conditions de licéité de la publicité comparative
Article L533-11 CMF et article 314-3 RGAMF : tout au long de la relation entre le PSI et son client, et dès la prise de contact, le PSI doit agir de manière honnête, loyale et professionnelle, servant au mieux les intérêts de
ses clients
Information réglementaire
Préalablement à la réalisation de toute offre au public ou de toute admission aux négociations sur un marché réglementé de titres financiers, les personnes et entités mentionnées à l’article 211-1 RGAMF établissent un projet de prospectus et le soumette au visa préalable de l’AMF ou de l’Autorité de contrôle compétente d’un
autre État membre. Toutefois certains cas de dispense sont prévus à l’articl L.411-2 du code monétaire et financier et aux articles 211-2 et 211-3 du RGAMF. À noter, qu’aucune obligation, concernant la remise du prospectus aux clients préalablement à la souscription de titres financiers, n’est imposée contrairement aux
OPCVM dont le document d’information clé pour l’investisseur est remis préalablement (411-128 RGAMF) à la souscription.
Information promotionnelle
Article L533-12 I du CMF : les communications à caractère promotionnel présentent un contenu exact, clair et non trompeur et sont clairement identifiables en tant que telles
Articles 314-10 à 314-17 et 212-28 RGAMF : contenu Articles 314-29 à 314-31et 212-28 RGAMF : conditions que doivent remplir les communications à caractère
promotionnel
Application pour la distribution d’OPCVM ou de compartiments d’OPCVM : les communications à caractère promotionnel doivent mentionner l’existence d’un prospectus ou des documents d’information ou des FIA et le
lieu où il est tenu à disposition de l’investisseur ainsi que le document d’information clé pour l’investisseur (article 411-126 alinéas 3 et 4 et article 421-25 RGAMF). Pour certains types de FIA, toute sollicitation en vue de
la souscription ou de l’acquisition des parts de FIA doit s’accompagner d’un avertissement rappelant que la souscription ou l’acquisition, la cession ou le transfert des parts de ce FIA est réservée à certains investisseurs (articles 423-4, 423-30, 423-49 RGAMF). Application pour la distribution d’IF ayant fait l’objet d’une offre au
public ou d’une admission aux négociations sur un marché réglementé : les communications à caractère promotionnel doivent remplir les conditions énoncées aux articles 212-28 et suivants du RGAMF. Les
communications à caractère promotionnel ne doivent pas comporter d’indications fausses ou de nature à induire en erreur. La disponibilité du prospectus doit être précisée ainsi qu’un avertissement attirant l’attention des investisseurs sur la rubrique facteur de risques du prospectus. L’AMF peut également demander l’ajout d’un
avertissement sur certaines caractéristiques exceptionnelles présentées. Contenu des communications à caractère promotionnel si les titres sont proposés dans le cadre d’une offre publique d’acquisition (article 231-36
RGAMF). Toutes les communications à caractère promotionnels se rapportant à une «offre publique» soient communiquées à l’AMF préalablement à leur diffusion indépendamment de leur forme et leur mode de
diffusion.
Information précontractuelle
Article L533-12 II CMF : les informations communiquées aux clients doivent leur permettre raisonnablement de comprendre la nature du service d’investissement et du type spécifique d’IF proposé ainsi que les risques y
afférent afin que les clients soient en mesure de prendre les décisions d’investissement en connaissance de cause. Article 314-4 II RGAMF : le PSI informe ses clients de leur catégorisation en qualité de client non professionnel,
de client professionnel ou de contrepartie éligible. Il informe ses clients sur un support durable de leur droit à demander une catégorisation différente et des conséquences qui en résulteraient quant à leur degré de protection.
Articles 314-18 et suivants RGAMF : contenu de l’information sur l’instrument financier- Le PSI fournit des informations appropriées à ses clients sur la politique d’exécution des ordres. Il obtient le consentement
préalable de ses clients sur cette politique d’exécution et le cas échéant les prévient si la politique d’exécution des ordres prévoit que les ordres peuvent être exécutés en dehors d’un marché réglementé (article L533-18 III al. 2
du CMF). Article L341-12 CMF : obligation précontractuelle d'information du démarcheur sur son statut et
l'environnement contractuel Article 325-3 RGAMF : obligation précontractuelle d’information du CIF sur son statut
Article 325-4 RGAMF : obligation d’information sur le champ d’intervention du CIF Article 325-5 RGAMF : caractère exact clair et non trompeur des informations communiquées par le CIF dont
les informations promotionnelles Article 325-6 RGAMF : transparence de la rémunération des CIF
Annexe 3 Principales dispositions législatives et réglementaires
65 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Devoir de conseil
Articles L533-13 I CMF et 314-43 à 314-47 RGAMF : obligations supplémentaires à respecter en cas de fourniture des services de conseil en investissement et de gestion de portefeuille
Article L533-13 II CMF et articles 314-49 et 314-50 RGAMF : obligations supplémentaires à respecter en cas de fourniture d’autres services d’investissement (RTO, exécution d’ordres pour compte de tiers, , placement)
Dérogation à l’obligation de réaliser le test du caractère approprié (article L533-13 III CMF) lorsque : le service de réception et transmission d’ordres ou celui d’exécution d’ordres porte sur des IF non complexes (article 314-57 RGAMF), le service est demandé par le client (article 314-56 RGAMF), le prestataire a préalablement informé le client de ce qu’il n’est pas tenu d’évaluer le caractère approprié du service ou de l’IF (article 314-55 RGAMF), le prestataire a pris toutes les mesures raisonnables pour prévenir les conflits d’intérêts (article L533-10 3° CMF). Lorsque ces conditions sont réunies, les PSI peuvent fournir le service de RTO et le service d’exécution d’ordres
sans appliquer le test du caractère approprié (articles 314-55 à 314-57 RGAMF)
Exécution du contrat
Dispositions générales
Article 1134 code civil : les contrats doivent être exécutés de bonne foi Article 1147 code civil : responsabilité contractuelle
Articles 1382 et 1383 code civil : responsabilité délictuelle
Exécution de bonne foi-Informations en cours d'exécution
sur les actions ou sur les modifications
Information du client en cas de modification substantielle des informations fournies sur le prestataire, les services et les IF (articles 314-32 et suivants RGAMF) et des informations sur les frais qui ont été transmises au
client lorsque leur modification a une incidence sur le service fourni au client (article 314-24 RGAMF). Difficulté d’exécution des ordres : le PSI qui fournit un service de RTO ou d’exécution d’ordre informe les
clients non professionnels de toute difficulté sérieuse susceptible d’influer sur la bonne transmission ou exécution des ordres dès qu’il se rend compte de cette difficulté (article 314-66 I 3° RGAMF).
Ordre groupé : chaque client dont l'ordre est groupé est informé que le groupement peut avoir pour lui un effet préjudiciable par rapport à l'exécution d'un ordre particulier (article 314-67 I 2° RGAMF).En cas de
modification importante des dispositifs du PSI en matière d’exécution des ordres ou de la politique d’exécution de celui-ci : signalement aux clients (article 314-73 RGAMF).
Information périodique : établissement de documents d’information périodiques des OPCVM et des fonds d’investissement à vocation générale (article 411-121 et suivants et 422-79 RGAMF )
Obligations communes des PSI qui fournissent un service ou d’exécution d’ordres (articles 314-65 à 314-68 RGAMF)
Obligation de meilleur résultat des PSI qui fournissent le service de RTO ou qui gèrent des portefeuilles ou des OPCVM : articles 314-75 II, IV, V, VI RGAMF
Obligation de meilleure exécution (articles L533-18 CMF et 314-69 à 314-75-1 RGAMF) : mise en œuvre par les PSI de toutes les mesures raisonnables pour obtenir le meilleur résultat pour leurs clients
Obligation de transparence en matière de rémunération (article 314-76 RGAMF) Obligation de rendre compte au client (article L533-15 CMF) notamment sur les coûts des transactions et les
services fournis Obligation de compte rendu du PSI de l’exécution de l’ordre vis à vis du client, que celui-ci fournisse un service
de RTO ou d’exécution d’ordres (articles 314-86 à 314-90 RGAMF)
Conseil en cours de vie du contrat
Prévention des conflits d'intérêts
La définition des conflits d’intérêts concernant les PSI figure à l’article L533-10 3° du CMF.
Les articles 313-18 à 313-28 du RGAMF décrivent les mesures devant être prises par les PSI pour détecter et gérer les risques de conflits d’intérêt.
Domaine financier
Entrée en relation avec le client
Dispositions générales
Article L111-2 code de la consommation : obligation générale précontractuelle d'information Article 1147 code civil : responsabilité contractuelle
Articles 1382 et 1383 code civil : responsabilité délictuelle Articles L120-1 et suivants code de la consommation : pratiques commerciales déloyales
Article L122-1 code de la consommation : interdiction des refus de vente et des prestations de services liées Article L122-8 code de la consommation : interdiction de l'abus de faiblesse
Articles L121-1 et L121-8 et 9 et 11 code de la consommation : pratiques commerciales trompeuses et conditions de licéité de la publicité comparative
Article L533-11 CMF et article 314-3 RGAMF : tout au long de la relation entre le PSI et son client, et dès la prise de contact, le PSI doit agir de manière honnête, loyale et professionnelle, servant au mieux les intérêts de
ses clients
Information réglementaire
Préalablement à la réalisation de toute offre au public ou de toute admission aux négociations sur un marché réglementé de titres financiers, les personnes et entités mentionnées à l’article 211-1 RGAMF établissent un projet de prospectus et le soumette au visa préalable de l’AMF ou de l’Autorité de contrôle compétente d’un
autre État membre. Toutefois certains cas de dispense sont prévus à l’articl L.411-2 du code monétaire et financier et aux articles 211-2 et 211-3 du RGAMF. À noter, qu’aucune obligation, concernant la remise du prospectus aux clients préalablement à la souscription de titres financiers, n’est imposée contrairement aux
OPCVM dont le document d’information clé pour l’investisseur est remis préalablement (411-128 RGAMF) à la souscription.
Information promotionnelle
Article L533-12 I du CMF : les communications à caractère promotionnel présentent un contenu exact, clair et non trompeur et sont clairement identifiables en tant que telles
Articles 314-10 à 314-17 et 212-28 RGAMF : contenu Articles 314-29 à 314-31et 212-28 RGAMF : conditions que doivent remplir les communications à caractère
promotionnel
Application pour la distribution d’OPCVM ou de compartiments d’OPCVM : les communications à caractère promotionnel doivent mentionner l’existence d’un prospectus ou des documents d’information ou des FIA et le
lieu où il est tenu à disposition de l’investisseur ainsi que le document d’information clé pour l’investisseur (article 411-126 alinéas 3 et 4 et article 421-25 RGAMF). Pour certains types de FIA, toute sollicitation en vue de
la souscription ou de l’acquisition des parts de FIA doit s’accompagner d’un avertissement rappelant que la souscription ou l’acquisition, la cession ou le transfert des parts de ce FIA est réservée à certains investisseurs (articles 423-4, 423-30, 423-49 RGAMF). Application pour la distribution d’IF ayant fait l’objet d’une offre au
public ou d’une admission aux négociations sur un marché réglementé : les communications à caractère promotionnel doivent remplir les conditions énoncées aux articles 212-28 et suivants du RGAMF. Les
communications à caractère promotionnel ne doivent pas comporter d’indications fausses ou de nature à induire en erreur. La disponibilité du prospectus doit être précisée ainsi qu’un avertissement attirant l’attention des investisseurs sur la rubrique facteur de risques du prospectus. L’AMF peut également demander l’ajout d’un
avertissement sur certaines caractéristiques exceptionnelles présentées. Contenu des communications à caractère promotionnel si les titres sont proposés dans le cadre d’une offre publique d’acquisition (article 231-36
RGAMF). Toutes les communications à caractère promotionnels se rapportant à une «offre publique» soient communiquées à l’AMF préalablement à leur diffusion indépendamment de leur forme et leur mode de
diffusion.
Information précontractuelle
Article L533-12 II CMF : les informations communiquées aux clients doivent leur permettre raisonnablement de comprendre la nature du service d’investissement et du type spécifique d’IF proposé ainsi que les risques y
afférent afin que les clients soient en mesure de prendre les décisions d’investissement en connaissance de cause. Article 314-4 II RGAMF : le PSI informe ses clients de leur catégorisation en qualité de client non professionnel,
de client professionnel ou de contrepartie éligible. Il informe ses clients sur un support durable de leur droit à demander une catégorisation différente et des conséquences qui en résulteraient quant à leur degré de protection.
Articles 314-18 et suivants RGAMF : contenu de l’information sur l’instrument financier- Le PSI fournit des informations appropriées à ses clients sur la politique d’exécution des ordres. Il obtient le consentement
préalable de ses clients sur cette politique d’exécution et le cas échéant les prévient si la politique d’exécution des ordres prévoit que les ordres peuvent être exécutés en dehors d’un marché réglementé (article L533-18 III al. 2
du CMF). Article L341-12 CMF : obligation précontractuelle d'information du démarcheur sur son statut et
l'environnement contractuel Article 325-3 RGAMF : obligation précontractuelle d’information du CIF sur son statut
Article 325-4 RGAMF : obligation d’information sur le champ d’intervention du CIF Article 325-5 RGAMF : caractère exact clair et non trompeur des informations communiquées par le CIF dont
les informations promotionnelles Article 325-6 RGAMF : transparence de la rémunération des CIF
Épargne/ Placement
(hors épargne financière visée
par MIF)
Crédit / Emprunt
Service de paiement
Consommateurs Professionnels non avertis
Entrée en relation avec
le client
Disposition générale
Articles L. 111-1 et L111-2 code de la consommation (modifiés par la loi n°2014-344 du 17 mars 2014) : obligation générale précontractuelle d'information Article 1147 code civil : responsabilité contractuelle
Articles 1382 et 1383 code civil : responsabilité délictuelle Article L120-1 et suivants code de la consommation : pratiques commerciales déloyales
Article L122-1 code de la consommation : interdiction des refus de vente et des prestations de services liées Article L122-8 code de la consommation (modifié par la loi n°2014-344 du 17 mars 2014) : interdiction de l'abus de faiblesse
Articles L121-1, L.121-11, L121-8 et L.121-9 (les deux derniers articles ont été modifiés par la loi n°2014-344 du 17 mars 2014) code de la consommation : pratiques commerciales trompeuses et conditions de licéité de la publicité comparative
Information promotionnelle
Article L311-4 code de la consommation : en matière de crédit à la consommation, toute publicité indiquant un taux d’intérêt ou des
informations chiffrées liées au coût du crédit (taux débiteur, nature fixe ou variable du taux, montant et durée du crédit, TEG applicable…) mentionne
de manière claire, précise et lisible différentes informations, à l’aide d'un exemple représentatif
Article L311-5 code de la consommation (modifié par la loi n°2014-344 du 17 mars 2014) : interdiction de mentions dans la publicité en matière de crédit à la consommation suggérant que le crédit améliore la situation de
l'emprunteur, exigences relatives à la taille de certaines informations, mentions obligatoires en cas de comparaison du montant des échéances de
crédits antérieurs à celui d’une échéance résultant d’une opération de regroupement de crédits, mention obligatoire « un crédit vous engage et doit
être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager » etc.
Article L321-3 code de la consommation : mention obligatoire et apparente dans la publicité diffusée par et pour le compte d'un intermédiaire de crédit
de l’étendue des pouvoirs de l’intermédiaire, et notamment s'il travaille à titre exclusif avec un ou plusieurs prêteurs ou en qualité de courtier indépendant
Information précontractuelle
Article L311-6 code de la consommation : obligation pour le prêteur et
l'intermédiaire de crédit de délivrer les informations nécessaires à la comparaison des offres de crédit à la consommation (fiche d'informations)
Article L321-4 code de la consommation : obligation pour l'intermédiaire de crédit d'indiquer la nature des frais qui lui sont dus
Article L312-1 CMF : droit au compte Article L312-1-1 I CMF : obligation pour l'établissement de crédit ou
l'établissement de paiement d'informer le client sur les conditions générales et tarifaires de la convention de dépôt (information sur un support écrit et
durable) ou des services de paiement dans le cadre d'un contrat de prestation de service de paiement. Obligation de fournir une information
précontractuelle détaillée avant de conclure une convention de compte ou un contrat cadre de services de paiement (articles L312-1-1 et L314-13 CMF) Article L314-8 CMF : communication des informations et des conditions
relatives aux services de paiement de manière claire et compréhensible Article L314-11 CMF : obligation de mise à disposition des informations
relatives aux opérations de paiement isolées ne relevant pas d'une convention de dépôt ou d'un contrat cadre des services de paiement
Annexe 3 Principales dispositions législatives et réglementaires
66 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Règles d’organisation des prestataires de services d’investissement
Règles d’organisation
Dispositif de conformité Article L533-10 1° CMF : mise en place de règles et procédures garantissant le respect des dispositions qui leur sont applicables Article 313-1 RGAMF : politiques, procédures et mesures adéquates visant à détecter tout risque de non-conformité aux obligations professionnelles et à en minimiser les risques, en tenant compte de la nature, de l'importance, de la complexité et de la diversité des services d'investissement qu'il fournit et des activités qu'il exerce Article 313-2 RGAMF : fonction de conformité efficace et indépendante comprenant une fonction d’assistance et une fonction de contrôle Article 313-3 1° RGAMF : autorité, ressources et expertise nécessaires, accès aux informations de la fonction de conformité
Responsabilités des instances dirigeantes
Article 313-6 RGAMF : la responsabilité de s’assurer que le PSI exerce ses activités dans le respect de ses obligations professionnelles incombe aux dirigeants du PSI Article 313-7 alinéa 1 RGAMF : les dirigeants reçoivent fréquemment, au moins annuellement, des rapports sur la conformité, le contrôle des risques et le contrôle périodique.
Vérification des connaissances des collaborateurs
Article 313-7-1 RGAMF : vérification des qualifications et de l’expertise appropriée, d’un niveau de connaissances suffisant des vendeurs, gérants, responsables de la compensation d’instruments financiers, responsables du post-marché, négociateurs d'instruments financiers, compensateurs d'instruments financiers, responsables de la conformité pour les services d'investissement, analystes financiers, responsables de la conformité et du contrôle interne
Traitement des réclamations Article 313-8 RGAMF : mise en place d’une procédure efficace et transparente en vue du traitement raisonnable et rapide des réclamations adressées par des clients non professionnels, existants ou potentiels, et enregistrement des réclamations et des mesures prises en vue de leur traitement
Transactions personnelles Articles L533-10 2° CMF et 313-10 RGAMF : mise en place de procédures destinées à prévenir la réalisation de transactions personnelles interdites Article 313-11 2° RG AMF : information du PSI sans délai de toutes les transactions personnelles réalisées par les collaborateurs intervenant dans des activités sensibles
Protection des avoirs des clients Article L533-10 6° CMF : sauvegarde des droits des clients sur les instruments financiers leur appartenant et empêchement de leur utilisation pour compte propre, sauf consentement exprès des clients Article 313-13 RGAMF : tenue de registres et de comptes, ségrégation des avoirs pour compte propre et compte de tiers, rapprochement des comptes Article 313-14 à 16 RGAMF : diligences dans la sélection des délégataires à la conservation des instruments financiers Article 313-17 RGAMF : utilisation des titres de clients pour procéder à des cessions temporaires de titres autorisée seulement avec le consentement exprès du client
Conflits d’intérêts Articles L533-10 3° CMF et 313-18 à 28 RGAMF : Voir tableau précédent Cartes professionnelles Article 313-29 à 47 RGAMF : l’exercice de certaines fonctions requiert la délivrance d’une carte
professionnelle délivrée par le PSI ou par l’AMF Enregistrement et conservation des
données Articles L 533-8 et L 533-10 5. CMF: enregistrements relatifs à toute transaction et tout service permettant d’apporter la preuve du respect par le PSI de ses obligations professionnelles Articles 313-51 à 53 RGAMF : enregistrement des conversations téléphoniques des négociateurs, durée de conservation maximale de 5 ans pour ces enregistrements
Fiche de renseignements annuels Article 313-53-1 RGAMF : envoi à l’AMF de la fiche de renseignements annuels par les SGP et les P.S.I exerçant le service de gestion de portefeuille pour le compte de tiers
Règles d’organisation règles propres aux SGP
Conditions d’agrément Articles L532-9 CMF et 311-1 RGAMF : dépôt d’un dossier d’agrément Article 311-3 : information de l’AMF à chaque modification des éléments caractéristiques figurant dans le dossier d’agrément initial Article 312-2 RGAMF : siège social en France, toute forme sociale si conformitédes statuts avec les lois applicables et contrôle légal des comptes Article 312-3 et 312-4 RGAMF : fonds propres minimaux et placements prudents Article 312-6 RGAMF : deux dirigeants
Contrôle interne Articles L533-2 CMF et 313-54 à 60 RGAMF : moyens financiers, matériels et humains adaptés et suffisants, organisation claire, séparation des fonctions, sécurité des systèmes d’informations, plan de continuité d’activité, procédures comptables
Gestion des risques Article 313-53-4 RGAMF : identification, gestion et mesure des risques ; fonction de contrôle des risques indépendante sauf dérogation lorsque approprié et proportionné à la nature l'importance, à la complexité et, à la diversité des activités que la SGP exerce
Contrôle périodique Article 313-62 RGAMF : fonction de contrôle périodique indépendante lorsque approprié et proportionné eu égard à la nature, à l'importance, à la complexité et à la diversité des activités que la SGP exerce
Externalisation/ délégation Article L533-10 4° CMF : mesures raisonnables en utilisant des ressources et des procédures appropriées et proportionnées pour garantir la continuité et la régularité de la fourniture des services d'investissement, notamment lorsque la SGP confie à des tiers des fonctions opérationnelles importantes Articles 313-72 à 77 RGAMF : lorsqu’une SGP confie à un tiers une fonction essentielle ou importante, elle demeure responsable des activités déléguées et contrôle son délégataire
Règles d’organisation des prestataires de services d’investissement
Annexe 3 Principales dispositions législatives et réglementaires
67 Rapport d’activité 2014 • Pôle commun
Conception et réalisation :Service communication de l’ACPR
Crédit photos :Peter Allan, Aurélia Blanc, Marc Bertrand et Valérie Cornet/ACPR, Franck Dunouau, Gaya-la nouvelle agence,
Marthe Lemelle, Julien Paquin, cla78/Shutterstock, Kurhan/Shutterstock, Markus Pfaff/Shutterstock,Sergign/Shutterstock, Venimo/Shutterstock, Violetkaipa/Shutterstock, Yurchello108/Shutterstock.
Téléphone : 0 811 901 801www.abe-infoservice.fr
ISSN 2117-1440