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Contacts presse : Heymann, Renoult Associées / tél. +33 (0)1 44 61 76 76 / [email protected] / www.heymann-renoult.com Moulins. . . Allier. . . Auvergne / www.cncs.fr / 04 70 20 76 20

Plein feu sur les collections

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Page 1: Plein feu sur les collections

Contacts presse : Heymann, Renoult Associées / tél. +33 (0)1 44 61 76 76 / [email protected] / www.heymann-renoult.com

Moulins...Allier...Auvergne / www.cncs.fr / 04 70 20 76 20

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Salle 1 : Dans les réserves du CNCS / Présentation de condi-tionnements, d’accessoires de costumes et du travail de man-nequinage.

Les réservesAutour des accessoires cette salle présente une reconsti-tution des réserves du CNCS ainsi que le travail lié à la conservation ou à la présentation des costumes.Les réserves, inaccessibles au public pour des raisons de sécurité et de préservation, sont les espaces de stockage des pièces de la collection lorsque celles-ci ne sont pas exposées.En intégrant le CNCS, les costumes acquièrent le statut d’objets patrimoniaux. Ils ne sont plus portés mais destinés à franchir les siècles dans les meilleures conditions.Le bâtiment des réserves, conçu par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, reprend la volumétrie de l’aile sud qui flanquait autrefois la bâtisse principale. Le béton brut est recouvert d’une maille d’acier, en référence à la nature textile des collections.L’ensemble est conforme aux plus exigeantes prescriptions de sécurité sanitaire et physique des œuvres, particulièrement grâce à la climatisation qui permet de réguler la température (à 18°) et à la stabilisation de l’hygrométrie (à 50%).Cet édifice de 1730 m2 comprend :• au rez-de-chaussée, des salles pour le travail de conservation et d’étude : inventaire, marquage des pièces, dépoussiérage par micro-aspiration, prise de vues photographiques, prépa-ration pour exposition, mannequinage, …• sur trois étages, des rangements pour conserver les collections, pouvant contenir environ dix mille costumes (soit plus de 20 000 pièces). Chaque niveau est équipé de mobilier de type « compactus », réali-sé aux mesures des pièces conservées.

La conservation préventiveLa conservation préventive recouvre toutes les opéra-tions permettant d’éviter aux pièces de la collection tout dommage ou altération.Les costumes sont réalisés dans des matériaux particuliè-rement fragiles. Sur scène, ils sont soumis à une utilisation répétée, aux mouvements des interprètes, aux contacts avec le maquillage ou la transpiration, et pâtissent parfois de dégâts importants : trous, déchirures, usures, tâches, déformations.Avant d’intégrer les réserves, les nouvelles acquisitions sont mises en quarantaine puis passent en anoxie : elles sont enfermées plusieurs jours dans une bulle hermétique dépour-vue d’oxygène afin d’éliminer tout risque d’infestation.Bien qu’étant désormais à l’abri, les pièces textiles restent sensibles à différents facteurs nuisibles :• intensité de la lumière naturelle et électrique, durée d’expo-sition à celle-ci ;• humidité et température (trop d’humidité entraîne l’appa-rition de moisissures ; trop de chaleur fragilise les fibres qui se cassent) ;• poussière et saleté ;• insectes (certains aiment particulièrement les textiles) ;• manipulation lors de la préparation des expositions ;• conditionnement (mauvais stockage en réserve).Leur conservation préventive vise à réduire ces nuisances à travers plusieurs actions :• dépoussiérage par micro aspiration ;• contrôle et surveillance des conditions climatiques du bâtiment ;• reconditionnement à l’aide de cintres rembourrés pour les

costumes suspen-dus, création de supports spécifiques pour les costumes à plat et les acces-soires généralement volumineux (cha-peaux, masques ou chaussures) ;• isolement des élé-ments ou matériaux à risque (métal, peinture, résine).

L’expositionCette exposition est l’occasion de découvrir ou de redécouvrir quelques unes des plus belles vi-trines d’expositions précédentes, prétextes à dévoiler quelques secrets sur les costumes de scène, les métiers et les coulisses du CNCS.

Les dossiers pédagogiques des expositions passées sont disponibles sur le site internet du CNCS (sauf Bêtes de scène, Christian Lacroix, costumier) : http://www.cncs.fr . Vous y trouverez des res-sources et pistes de travail liées aux thématiques de ces expositions. Pour les enseignants, des ressources complémentaires sont accessibles sur le site des ateliers numériques :http://crdp-cncs.ac-clermont.fr/

Plan de l’exposition :

Compactus, dans les réserves du CNCS.

P.2

Mannequinage, dans les ateliers de conservation préventive du CNCS.

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Salle 2 : Petit théâtre

Un espace libre et ludique pour se costumer et se photogra-phier mais aussi pour découvrir les dessous des costumes et leur fabrication. Pour tous.

Salle 3 : Bêtes de scène / Dans les coulisses

La Flûte enchantée, Répertoire de l’Opéra National de Paris. Opéra de Wolfgang Amadeus Mozart. Mise en scène Ben-no Besson, décors et costumes Jean-Marc Stehlé, costumes réalisés dans les Ateliers de costumes de l’Opéra Bastille. Opéra National de Paris, 2000.Personnages présentés (figurants) : le Rhinocéros, le Croco-dile, l’Aigle, le Tigre, la Grenouille, la Chouette, la Girafe, le Phacochère.

Le costume de scène : dans la peau du person-nageL’exposition inaugurale du CNCS en 2006 s’intitulait Bêtes de scène. C’était le tout premier hommage aux arts du costume de scène à travers l’un de ses rôles les plus imaginatifs : le travestissement en animal.

« Le costume doit parler dès l’entrée en scène des comédiens, des danseurs ou des chanteurs. Il doit également les aider physiquement par son confort mais aussi spirituellement, en soulignant son jeu et son personnage » Christian Lacroix.Le rôle essentiel du costume est de permettre à l’artiste, dans le prolongement de son corps, d’être vu, même de loin, dans toutes les caractéristiques de son personnage. D’où une exagération fréquente du volume de certains éléments comme les cols, traînes, paniers, ornementa-tions, coiffures, maquillages ainsi que l’emploi de tex-tiles d’ameublement à grands motifs qui offrent égale-ment plus de maintien.Le costume participe pleinement de la scénographie et ne peut se concevoir de façon isolée, ni indépen-damment des décors et des éclairages du spectacle. Ses couleurs, lignes, mouvements lui confèrent en quelque sorte un statut de petit décor mouvant.Dans toutes ses composantes, le costume est signifiant pour le spectateur : il véhicule des informations sur l’époque, le lieu où se déroule l’action, les caractéristiques sociales et psycho-logiques des rôles. Il traduit l’interprétation de l’œuvre par le metteur en scène, ses partis pris.

Les expositions temporaires : ouvrir la collection au publicComme tout musée, le Centre national du cos-tume de scène a pour mission de valoriser ses collections en les présentant au public. La fragi-lité des textiles composant les costumes interdit leur présentation permanente. Le Centre organise donc uniquement des expositions temporaires.

Depuis 2006, 16 expositions se sont succédées, conju-guant des thèmes historiques, onographiques, littéraires, techniques. Une équipe, spécialement constituée pour chaque exposition, est placée sous la responsabilité d’un commissaire d’exposition. Son travail comprend plusieurs étapes :

• La conception : assistée d’un scénographe chargé de créer le décor permettant la mise en valeur des costumes.Cette équipe conçoit les thèmes et le parcours, choisit les pièces dans les collections du CNCS ou celles d’autres insti-tutions culturelles, rédige les textes et le catalogue, assure la coordination générale avec l’ensemble du personnel.• La réalisation : une fois le projet élaboré et les pièces sélec-tionnées, l’équipe organise les appels d’offre de fabrication (décors, matériels et supports de présentation…) tandis que les costumes sont mannequinés.La scénographie de l’exposition est ensuite installée dans les salles, puis les costumes sont disposés en vitrine.• L’élaboration des activités culturelles et la médiation auprès des différents publics sont mises en place autour de la thé-matique de l’exposition : visites guidées, ateliers, animations, projections…• La conception, l’édition et la diffusion du catalogue.• La communication : les affiches, communiqués et dossiers de presse sont diffusés pour assurer la communication au-près du public.

Salle 4 : Christian Lacroix, costumier / Les arts florissants

Didon et Enée, opéra d’Henry Purcell, 1689 ; Actéon, pasto-rale de Marc-Antoine Charpentier.Mise en scène Vincent Boussard, direction musicale William Christie. Costumes de Christian Lacroix. Paris, Théâtre des Champs-Elysées, 2001.

Les Arts Florissants ; La Descente d’Orphée aux enfers, deux opéras de chambre de Marc-Antoine Charpentier, écrits pour Mademoiselle de Guise dans les années 1680. Orchestre des

Arts Florissants, direction et clavecin William Christie, mise en espace Vincent Boussard, robes Christian La-croix. Paris, Cité de la Musique, 2004.

Le veilleur de nuit, pièce de Sacha Guitry. Mise en scène Philippe de Broca. Coproduction SFP,

Productions Ellipse. Programme France 3. 1996. Costumes de Christian Lacroix.

Le costumier, un maillon essentielLes expositions Christian Lacroix, costu-mier en 2007 puis Christian Lacroix, La Source, le Ballet de l’Opéra de Pa-

ris en 2012 rendaient hommage au célèbre couturier, costumier et

designer qui œuvre depuis presque trente ans dans l’univers de la scène.

Son don de costumes et maquettes de costumes a enrichi de manière excep-tionnelle les collections du CNCS.

Le métier de costumier consiste à imaginer les costumes d’un spectacle. Le concepteur com-mence par dessiner les habits de chaque per-

sonnage. Ces dessins, appelés maquettes, recourent à diverses techniques (croquis, aquarelle, peinture, collage et plus récemment palette graphique …). Des annotations précisent parfois certains détails de forme, coloris ou matière. Ces dessins sont vali-

dés conjointement par le metteur en scène, le choré-graphe pour la danse et la direction du théâtre.

P.3Costume de Jean-Marc Stehlé pour le rôle du Tigre, La Flûte enchantée de Mozart, Opéra de Paris, 2000. Exposition Bêtes de scène, 2006. Coll. Opéra national de Paris. © Christian Leiber

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Une démarche pilote, un musée unique au mondeDe tout temps l’Orient a fasciné l’Occident et le théâtre s’est amplement nourri de cette source d’inspiration. En 2008, l’exposition Costumes des Mille et une nuits proposait de faire revivre cet univers de contes et de légendes peu-plé de vizirs, sultanes, almées, bayadères et autres tur-queries. Elle montrait la variété de ce thème dans toutes les formes du spectacle et sa remarquable présence dans les collections du Centre.

Le CNCS est le seul établissement au monde à être entière-ment dédié au patrimoine matériel de la scène.À l’origine du projet en 1995, le Ministère de la culture et de la communication sollicite les grandes institutions nationales, la Bibliothèque nationale de France (Département Arts du spectacle), la Comédie-Française et l’Opéra national de Paris pour participer et constituer le premier fonds de la collection.Depuis, cette collection s’est rapidement étoffée grâce aux dons de costumiers (Christian Lacroix, Frank Sorbier), de théâtres et de compagnies (les Carnets Bagouet, le Ballet At-lantique Régine Chopinot, La Compagnie du Jour, L’Illustre Théâtre de Jean-Marie Villégier,…), d’artistes et de leurs fa-milles (Jacqueline François et Régine Crespin).En 2008, la Fondation Noureev fait don de la collection Rudolf Noureev afin que celle-ci soit présentée au public en permanence. Un lieu dédié à la mémoire du danseur a ou-vert en octobre 2013.Une fois au CNCS, les costumes sont inaliénables et impres-criptibles.

Les collections : la mémoire d’institutions et d’artistes légendaires

10 000 costumes, soit environ 20 000 pièces, sont ac-tuellement conservés au CNCS. Ils proviennent tous de productions du spectacle vivant, théâtre, opéra, ballet, danse ou théâtre de rue, sorties du répertoire.

Les plus anciens remontent au XVIIIe siècle. Il s’agit de vêtements authentiques (habits et gilets masculins),

donnés ou achetés par la Comédie-Française après la Révolution française pour être utili-sés dans un répertoire d’inspiration XVIIIe siècle (Marivaux, Beaumarchais…). Outre ces pièces exceptionnelles, la collection com-porte pour l’essentiel des productions réali-sées à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.Le fonds déposé par la Bibliothèque natio-nale de France comprend les costumes de la Compagnie Renaud-Barrault, du Théâtre de l’Atelier sous la direction de Charles Dullin, du Théâtre du Campagnol dirigé par Jean-Claude Penchenat ainsi que ceux de Philippe Guillotel

pour les Jeux Olympiques d’Albertville mis en scène par Philippe Decouflé, en 1992.Le fonds de la Comédie-Française couvre trois siècles de son histoire. Les costumes ont été ré-alisés dans ses ateliers de couture. Certains ont été créés par Suzanne Lalique, Lila de Nobili ou Thierry Mugler et portés par Sarah Bern-hardt, Mounet-Sully ou Jean Marais…Le fonds de l’Opéra national de Paris com-

prend 5 000 costumes d’opéras et de ballets cou-

Le costumier travaille ensuite avec les ateliers de couture, collabore avec le responsable de production chargé des com-mandes, de la mise au point des modèles, de la fabrication et des essayages.Le costumier doit avant tout créer un univers esthétique cor-respondant aux intentions du metteur en scène ou choré-graphe, cohérent avec les décors et les éclairages.Les plus grands noms de la mode (Worth puis, plus récem-ment, Chanel, Yves Saint Laurent, Christian Lacroix ou Jean Paul Gaultier…) mais aussi des artistes tels Sonia Delaunay, Pablo Picasso, Jean Hugo ou Lucien Coutaud, se sont prêtés au jeu pour un spectacle ponctuel ou une collaboration sui-vie avec une équipe artistique.

Les expositions, vecteurs de notoriété interna-tionaleLe grand succès public et médiatique de l’exposition Christian Lacroix, costumier a incité plusieurs musées étrangers à l’accueillir chez eux. C’est ainsi qu’elle a été remontée en 2009 au Musée national de Singapour, puis à la Fondation Armando Alvarès Penteado à São Paulo au Brésil.

Depuis, le Centre est régulièrement sollicité par d’autres ins-titutions pour présenter ses expositions. À ce jour, 5 autres expositions ont été remontées « hors les murs » et principale-ment à l’étranger :• Bêtes de scène : Madrid, Teatro Fernando Gomez, 2009• J’aime les militaires ! : Paris, Musée de l’Armée, 2008• Au fil des fleurs, scènes de jardins : Saint-Raphaël, Centre cultu-rel, 2009• Rudolf Noureev : Saint-Pétersbourg, Palais Cheremetiev, Mu-sée du théâtre, 2010 et San Francisco, De Young Museum, 2012.• Opéras russes, à l’aube des Ballets Russes : Bucarest, Mu-sée national d’art roumain, 2010.Chaque demande d’itinérance est attentivement exami-née :les conditions d’accueil du lieu (sécurité, compétences, es-paces) et son adéquation avec l’identité de l’exposition sont des critères essentiels d’acceptation.Ces expositions itinérantes participent à la noto-riété du musée en faisant rayonner son image et son savoir-faire. Elles créent également l’opportu-nité d’accéder à un réseau international de com-munication.

Salle 5 : Costumes des Mille et une nuits / Sin-bad le marin

Obéron, opéra romantique en trois actes et sept tableaux de Carl Maria von Weber. Livret James Robertson Planché d’après un poème de Wieland. Création à Londres, à Covent Garden, 12 avril 1826. Première au Palais Garnier, 12 fé-vrier 1954. Mise en scène de Maurice Lehmann. Chorégraphie d’Albert Aveline, Serge Lifar, Ha-rald Lander. Costumes de Jean-Denis Malclès. Costumes réalisés par les ateliers Karinska et Henri Lebrun.Personnages présentés : le prince, les seigneurs de Bagdad, un oriental….

Costume de Jean-Denis Malclès pour le rôle d’un oriental, Obéron de Carl Maria von Weber, Opéra de Paris, 1954.Exposition Mille et une nuits, 2008. Coll. CNCS

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vrant un siècle et demi depuis 1872, avec des costumes si-gnés de Bakst, Benois, Derain, Cocteau... La plupart d’entre eux ont été réalisés dans les ateliers de couture de l’Opéra et portés par tous les grands interprètes, Serge Lifar, Yvette Chauviré, Maria Callas, Rudolf Noureev, Régine Crespin, Luciano Pavarotti…

Salle 6 : Au fil des fleurs, scènes de jardins / Le potager du roi

Les Mamelles de Tirésias, opéra bouffe de Francis Poulenc, 1947. Nouvelle production, mise en scène de Jean Le Pou-lain, costumes de Bernard Daydé. Opéra-Comique, 1981. Costumes réalisés par Colette de Roy-Victor.

L’Amour de l’amour, de Jean-Louis Barrault, d’après Apulée, La Fontaine et Molière, 1981. Costumes de Pace. Création au Théâtre du Rond-Point des Champs Elysées, 1981.

Orphée aux enfers, opéra-bouffe de Jacques Offenbach, 1858. Mise en scène de Jean-Louis Martinoty, costumes de Daniel Ogier. Première à l’Opéra de Paris, 1988. Costumes réalisés par l’atelier de couture de l’Opéra.

Carnaval, ballet de Michel Fokine et Léon Bakst, sur des musiques de Schumann, 1910. Chorégraphie de Michel Fokine, costumes de Léon Bakst. Nouvelle production au Palais Garnier, 1984. Costumes réalisés dans l’atelier de cou-ture de l’Opéra.

Costume pour une production non identifiée, fin XIXe siècle. Habit de style XVIIIe siècle.

Casse-Noisette, ballet de Tchaïkovski et Marius Petipa, 1892. Nouvelle production, mise en scène de Georges-François Hirsch, chorégraphie de Rosella Hightower et André Pres-ser, costumes de Philippe Binot. Opéra de Paris, 1982. Cos-tumes réalisés par Denise Fougerolle.Personnages présentés : la Marchande des quatre saisons, Bacchus, Pomone, Colombine, une mandarine, une fraise…

Les ateliers de couture des théâtres : la haute couture au service de la scèneAu fil des fleurs, scènes de jardins présentée en 2008-2009 donnait un coup de projecteur sur des techniques de couture spécifiques à la scène.

Les ateliers de couture attachés aux théâtres et grandes compagnies publics et privés sont spécialisés, bien que les techniques restent identiques à celles de la couture à la ville. L’imagination et la fantaisie y sont reines et les exigences fonctionnelles liées à la scène requièrent des compétences spécifiques.

Le travail en atelier commence par l’échantillonnage, c’est-à-dire la sélection des tissus. La disparition des fabricants de textiles oblige les ateliers des théâtres à intervenir de plus en plus fréquemment sur le tissu par des teintures, patines, su-perpositions ou traitements particuliers.La fabrication est ensuite répartie entre les différents ateliers : atelier « flou » pour les femmes, atelier « tailleur » pour les hommes, atelier de décoration pour les ornements. De nom-breux artisans d’art interviennent également : tailleur, cou-turier, modiste, spécialiste de la maille, mais aussi teinturier, plumassier, brodeur, perruquier, chausseur.La confection, sur-mesure, recourt aux mêmes méthodes que la haute couture :• le chef, ou « premier d’atelier », réalise une « toile », pre-mière interprétation du costume, coupée et montée dans une toile de coton ; puis la toile est mise à plat pour la fabrication du « patron » en papier de chaque élément du costume ;• les « seconds d’atelier » réalisent certains patrons, coupent les tissus et supervisent le travail des couturières et des tail-leurs ;• les tailleurs et les couturières assemblent les différentes par-ties du costume.Le costume peut alors être essayé en présence du costumier qui contrôle le travail et, au besoin, apporte ses retouches. Au dernier essayage, l’artiste est costumé, chaussé et coiffé. Il est prêt pour « la couturière », cette avant-dernière répétition qui précède « la générale ».

La Restauration textile : conserver sans reconsti-tuerLes costumes peuvent prendre toutes les formes et être réalisés dans toutes les matières, y compris les plus fra-giles. Durant leur vie de scène, les retouches sont effec-tuées par les habilleuses. Devenus pièces de musée, ils doivent être traités par un restaurateur textile compétent.

La restauration textile a pour objectif de consolider et d’as-surer la pérennité d’un costume. Ce métier se pratique après plusieurs années d’études supérieures comprenant une for-

mation scientifique, technique et pratique. La restaura-tion a pour objectif la conservation et non pas la resti-

tution. Elle ne consiste pas à refaire le costume ou ses parties manquantes mais consolider la pièce originale. Les matériaux utilisés (fils et textiles)

doivent être neutres et compatibles avec l’objet à restaurer. Un rapport de restauration compre-

nant compte rendu, photographies avant, pendant et après les interventions accompagne chacune d’elles.

Costume de Daniel Ogier pour le rôle de Pomone, Orphée aux enfers de Jacques Offenbach, Opéra de Paris, 1988. Coll. CNCS / Opéra national de Paris. P.5

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Salle 9 : Opéras russes, à l’aube des Ballets russes / Nobles et boyards

Tarass Boulba, opéra de Marcel Samuel-Rousseau. Livret de Louis de Grammont, d’après Gogol. Paris, Opéra - Co-mique, 1933.

Boris Godounov, opéra de Modeste Moussorgski. Pa-ris, Théâtre des Champs-Elysées / Londres, Drury Lane Theatre, 1913 ; Paris, Palais Garnier, 1922, et réemploi jusque dans les années 1960.

Personnages présentés : Andry, Boris, Marina, une polo-naise, des nobles polonais…

Les multiples vies d’un costume de scèneOpéras russes, à l’aube des Ballets Russes était une invi-tation à découvrir les costumes de spectacles russes pro-duits à l’Opéra de Paris et à l’Opéra-Comique au début du XXe siècle.L’histoire de ces costumes est inséparable de celle du réemploi au théâtre et à l’opéra.

Conçus et utilisés pour un spectacle, les costumes sont net-toyés et rangés à la fin des représentations en attente de fu-tures reprises, qui peuvent parfois s’échelonner sur vingt ou trente années. À chaque nouvelle programmation et chan-gement de distribution, les costumes sont repris par les ate-liers pour être ajustés aux mesures de celui qui le portera sur scène. Lorsque le costume est trop usé, il est entièrement refait.Au terme d’un certain nombre d’années, lorsque le spectacle n’est plus représenté, on le dit « déclassé ».Les costumes sont stockés au théâtre dans des lieux plus ou moins appropriés. Ils peuvent alors être réutilisés et transformés pour servir dans de nouvelles produc-tions ou être revendus à un théâtre qui remonte-rait l’œuvre.Il arrive que des accidents, des incendies notam-ment, encore fréquents de nos jours, détruisent costumes et décors.

Le costume, objet d’étude et de rechercheEntré dans les collections du CNCS, le costume en tant qu’objet patrimo-nial devient également objet d’étude et de recherche scientifique. Cette dernière est l’une des missions primordiales du Centre.

Comme toute nouvelle acquisition muséale, le costume est identifié dès son entrée dans la collection. Cette identifica-tion comprend l’inventaire (descriptif de la pièce et étiquetage avec le numéro attribué), le relevé de différentes informations techniques et administratives (matériaux, date et contexte de création, nom du donateur ou dépositaire, dimensions, constat d’état…), et les prises de vues photographiques.Un travail de documentation est ensuite mené, rassemblant des informations complémentaires sur les représentations, l’équipe de création (biographie du costumier, atelier de cou-ture) afin de constituer un « dossier d’œuvre ». Toutes ces données sont numérisées dans un logiciel de gestion des col-lections. Elles sont ainsi partagées, accessibles à toute l’équipe mais également au public qui peut en consulter une partie sur le site internet du musée.

Salle 10 : Vestiaire de divas / Maria Callas

Norma, opéra de Vincenzo Bellini. Mise en scène de Franco Zeffirelli, costumes de Marcel Escoffier. Nouvelle production à l’Opéra de Paris, 1964. Costumes réalisés par l’atelier Ka-rinska à Paris.

Tosca, opéra de Giacomo Puccini. Mise en scène, décors et costumes de Franco Zeffirelli. Opéra Garnier, 1965.Personnages présentés : Norma et Floria Tosca

Le costume de scène, une seconde peauL’exposition Vestiaire de divas mettait en scène en 2010 les costumes portés par les plus grandes artistes, de Sarah Bernhardt à Isabelle Adjani en passant par Maria Cal-las et Dalida, dans des interprétations ou des représenta-tions qui les ont rendues célèbres.

Porté par un artiste qui incarne un personnage ou inter-

prète une œuvre devant un public, le costume de scène est pour lui une seconde peau.Véritable « outil » de travail, il est confectionné dans le respect du corps et de la morphologie de l’artiste, en considérant les besoins et contraintes spécifiques liés

à sa discipline ou à sa prestation. Danse, théâtre, opéra, cirque, mime, music-hall, théâtre de rue… chaque forme de spectacle impose ses exigences techniques auxquelles le vêtement doit se conformer. La danse, comme tout autre art du mouvement, nécessite une totale liberté et mobilité gestuelle tout en respectant la sécurité des artistes. Le théâtre et l’opéra ont également leurs impé-ratifs liés à la respiration et à l’expression vocale parlée ou chantée.Le costume doit par ailleurs aider l’artiste dans l’inter-prétation de son rôle. La relation entre le costumier et l’interprète est es-sentielle pour que le processus de transformation de l’artiste en personnage soit réussi.

La régie d’œuvres : une mission délicate par-delà les frontières

L’arrivée de la volumineuse caisse contenant le cos-tume de Médée porté par Maria Callas pour son unique rôle au cinéma, dans le film éponyme mis en scène par Pier Paolo Pasolini en 1969, fut un événement pour le CNCS. Un film documentaire retrace son arrivée depuis le Palazzo Pitti de Florence, en Italie.

P.6 Costume de Marcel Escoffier pour Maria Callas dans Norma de Bellini, Opéra Garnier, 1964. Exposition Vestiaire de divas, 2010. Coll. CNCS / Opéra national de Paris.

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En plus des quelques 20 000 pièces de son propre fonds, le Centre expose parfois des costumes et tenues de scène pro-venant de collections extérieures, publiques ou privées. La gestion de ces prêts entraîne une logistique particulière et des manipulations délicates.Une fois le sujet de l’exposition défini et son équipe consti-tuée, le Centre prend en charge l’organisation et la produc-tion, veille à toutes les opérations nécessaires à la venue de ces œuvres fragiles. La régie des expositions regroupe toutes les opérations liées aux mouvements des œuvres, en interne ou en externe du musée, depuis l’emballage sur mesure et le convoiement jusqu’à l’installation finale des vitrines.L’emballage et le transport sont deux opérations complexes. Les costumes sont emballés à plat dans des boîtes en carton, réalisées sur mesure et capitonnées de mousse. Ces boîtes intègrent ensuite des caisses en bois renforcé, qui protègent les pièces de façon optimale pour leur transport.

Salle 11 : L’art du costume à la Comédie-Française / L’in-fluence de Mounet-Sully

Athalie, Tragédie de Jean Racine. Mise en scène de Mou-net-Sully. Salle Richelieu, 1892.

Sophonisbe, Tragédie d’Alfred Poizat. Mise en scène de Mounet-Sully. Costumes de Fabius Lorenzi. Création, Salle Richelieu, 1913.

Les Burgraves, Drame de Victor Hugo. Mise en scène de Lucien Guitry. Costumes de Désiré Chaineux. Reprise pour le centenaire de Victor Hugo. Salle Richelieu, 1902.

Pepa, Comédie de Henri Meilhac et Louis Gande-rax. Création, Salle Richelieu, 1888.

Frédégonde, Drame d’Alfred Dubout. Mise en scène de Mounet- Sully. Costumes de Charles Bianchini. Création, Salle Riche-lieu, 1897.

Personnages présentés : Joad, Syphax, Job, Yvonne de Chambreuil, Frédégonde, Hat-to

La décoration, art de l’illusionEn 2011, L’art du costume à la Comé-die-Française rendait hommage à l’une des plus anciennes institutions théâtrales nationales. Cette exposi-tion mettait à l’honneur le talent des ateliers de couture de la Maison de Molière. Aux côtés des couturiers, les décorateurs sur costumes contri-buent à créer l’illusion théâtrale.

Pour le drame de Victor Hugo Les Burgraves, la doublure des manteaux créés en 1902 est peinte au pochoir. Les plaques de zinc qui ont servi à la réalisation de ces dessins géomé-triques sont toujours conservées à la Comédie-Française.L’atelier de décoration sur costumes prend en charge toutes les interven-tions que la couture ne permet pas, tels : la couleur (en teinture ou en peinture, par vaporisation ou au pochoir) ;

les volumes (ornements en relief, masques, armures et gro-tesques) ; les bijoux (en strass et pierreries).Les accessoires, souvent essentiels au jeu de scène des ar-tistes, reçoivent une attention particulière.Les modistes créent des chapeaux d’époque ou fantaisistes, de formes souples ou rigides, dans des matières très diverses (tissu, feutre, plastique…). Certains modèles, hors normes, exigent de réelles prouesses techniques. Ils doivent cependant toujours rester portables, notamment en termes de poids.Les chaussures ne sont pas fabriquées dans les ateliers mais le plus souvent achetées chez des fournisseurs extérieurs.La Comédie-Française conserve une armurerie composée de cuirasses, de casques, d’épées datant de la fin du XIXe siècle. Certaines de ces pièces sont historiques et ont été portées par de vrais militaires !

Le mannequinage, art de sublimer le costumeLes costumes présentés dans cette vitrine ont été confec-tionnés à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle. Issus de divers spectacles, ils illustrent l’éclectisme de styles et d’esthétiques de cette période: inspirations médiévale, ja-ponisante, orientaliste, mode fin de siècle…Ces costumes démontrent la problématique de leur exposition : indissociables des morphologies pour lesquelles ils ont été créés, ils mettent en évidence l’importance et la diversité du «mannequinage», la nécessité de mettre au point un man-nequin spécifique à chacun d’eux. Un mannequinage réussi passe par l’adaptation la plus parfaite du support aux formes et à l’allure de celui ou celle qui a porté le costume.

La silhouette du mannequin de couture, le plus souvent employé, sera donc étoffée, rembourrée au moyen

de matériaux neutres respectant la fragilité des textiles (ouate de polyester, toile décati, jersey de coton, tulle et crin...) et sera dotée le cas échéant de bras ou de jambes.Illustrant les intentions du costumier et le rendu sur scène, la documentation icono-graphique (maquettes, photographies…) est précieuse pour permettre de réaliser ces ajustements indispensables et de res-tituer au mieux l’univers esthétique dans lequel s’inséra le costume.

Cape de Désirée Chaineux portée par Jacques Fenoux pour le rôle de Hatto, Les Burgraves deVictor Hugo, Comédie-Française, 1902. Exposition L’art du costume à la Comédie-Française, 2011. Coll. CNCS / Comédie-Française.

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La grande salle de l’exposition Rudolf Noureev, la trame d’une vie, 2009. Coll. CNCS.

Vitrine «Robert le diable», reconstitution pour l’ exposition L’Envers du décor, 2012. Coll. CNCS.

Salle 12 : L’envers du décor

Une collection de décors de scèneL’envers du décor présentée en 2012 levait le voile sur un aspect encore méconnu des collections du CNCS : la scé-nographie. Cette exposition permettait de découvrir ma-quettes de décors, éléments de machinerie et trucages de scène au XIXe siècle.Le musée ouvre en juillet 2006 avec l’appellation complète de Centre national du costume de scène et de la scénographie.Aujourd’hui, la collection est constituée de différents types d’éléments :• une quarantaine de toiles peintes créées pour l’Opéra de Paris et l’Opéra-Comique au milieu du XXe siècle, réalisées dans leurs ateliers. Certaines d’entre elles sont l’œuvre de grands artistes : André Derain pour Salade, en 1935 ; Jean Cocteau pour la reprise en 1962 de l’opéra de Debussy Pelléas et Melisande ; Erté, créateur du rideau de scène pour Les Mamelles de Tirésias, opéra-comique de Poulenc en 1947.La plupart sont des toiles de fond de scène de très grandes di-mensions (en moyenne une dizaine de mètres de côté). Elles sont réalisées en coton ou coton et lin, peintes avec des pig-ments naturels non fixés pour la plupart et sont équipées de nouettes ou de fourreaux pour leur suspension sur perches.• des éléments construits (escaliers, rampe lumineuse, ri-deaux de velours, ring de boxe, chevaux sculptés…) prove-nant de ballets contemporains ;• des éléments de machinerie (châssis, tampons, mâts, pra-ticables, outils), exemples d’outillage et de matériels utilisés depuis le XIXe siècle pour la manipulation des décors. Ces objets sont une véritable mémoire des pratiques et des sa-voirs liés au décor et à la scénographie.

Un espace dédié à une nouvelle collection scé-nographiqueL’exposition L’Envers du décor présentait des reconstitu-tions de maquettes et expliquait certains effets scéniques ayant permis la production de décors spectaculaires au XIXe siècle.

Des trucages, dont celui de la trappe laissant surgir des nonnes hors de leur cercueil, épataient alors tout particuliè-rement le public.Afin de poursuivre la constitution d’une collection scénogra-phique et de mener à bien sa politique de développement, le CNCS souhaite réhabiliter le bâtiment dit de la Délégation Militaire situé perpendiculairement à la bâtisse principale. Ceci permettra de répondre aux objectifs suivants :

Constituer et conserver une collection française de scénogra-phie théâtrale, accroître les réserves de costumes et réorgani-ser les espaces logistiques. La réhabilitation de ce bâtiment s’accompagnera de l’ouverture de nouveaux espaces publics. Ils complèteront la visite avec la présentation de pièces et d’informations autour du costume, de la scénographie et des arts de la scène, invitant les visiteurs à découvrir les coulisses du Centre.

Salle 13 : Rudolf NoureevLa grande salle de l’exposition Rudolf Noureev (2009) est présentée ici en écho à la Collection Noureev, nouvel espace permanent ouvert en octobre 2013.

L’espace permanent dédié à la Collection Noureev est situé au rez de chaussée du CNCS. La scénographie de cet espace imaginée par le décorateur Ezio Frigerio commémore à la fois la carrière exceptionnelle de ce grand danseur du XXe siècle, son travail de chorégraphe, son cadre de vie, son goût pour les décors et les intérieurs opulents, sa passion de col-lectionneur (objets, mobilier et textiles) et son amour pour la musique.

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Grands thèmes et pistes de travail Collections et musée / Science, technique et art de la conserva-tion / Le mannequinage / L’emballage / Les métiers du musée / La mémoire / La restauration d’œuvre d’art / Les drapés.Costumier-couturier / Les ateliers de couture / Décoration tex-tile / Histoire du costume. Les genres de spectacle : opéra, théâtre, danse, ballet, spectacle de rue… / Les métiers de la scène / Les théâtres dans le monde et dans le temps / Scénographie et muséographie / La Comé-die-Française / L’Opéra national de Paris / La Bibliothèque nationale de France / Les Ballets russes / L’interprétation / Le corps et la respiration.Les Mille et une nuits / L’Orient / Les artistes voyageurs / La Russie / Sindbad le marin / Les contes.Tête, forme et peau d’animal / Animalité / Matières et textures / Forme et déformation / Les motifs, thèmes et techniques. Jardin et paysage / Le potager / Les fruits et légumes.L’Antiquité / Le siècle des lumières.

La Flûte enchantée / Casse - Noisette / Boris Godounov / La Belle et la bête / Le Lac des Cygnes / Norma / Les Burgraves.Molière / Noureev / Maria Callas / Mounet-Sully / Arcimboldo / Matisse.

Bibliographie Documentaires, biographiesPlein feu sur les collections du CNCS, Hors-série Connaissance des arts, 2014Catalogues des expositions du CNCS : Les Mille et une nuits, Théodore de Banville et le théâtre, Bêtes de scène, Collection Noureev, L’art du costume à la Comédie-Française, Costumer le Pouvoir, En piste !, L’Envers du Décor, Gaultier-Chopinot : le dé-filé, La Source, Christian Lacroix costumier, Les Insolites, J’aime les militaires, Opéras Russes, Rudolf Noureev 1938-1993, Ves-tiaire de divas, Au fil des fleurs, Scènes de jardin Costumes de scène, Collectif, La Martinière, 2011Les mots du textile, Claude Fauque, Belin, 2013Histoire du costume en occident, François Boucher, Flamma-rion, 2008Cahiers secrets d’une costumière de théâtre, Pascale Bordet, HC Édition, 2012Dictionnaire du costume, Maurice Leloir, Gründ, 2012Textiles et vêtements du monde, Catherine Legrand, La Marti-nière Styles, 2010Extrême-Orient motifs, collectif, Place des victoires Eds, 2012Orient motifs, collectif, Place des victoires Eds, 2012William Morris motifs, collectif, Place des victoires Eds, 2012Arts visuels & fils, bouts d’tissus, Claudine Guilhot, CRDP de Poitou-Charentes – Poitiers, 2008Arts visuels & habits, habillage, Claudine Guilhot, CRDP de Poitou-Charentes – Poitiers, 2009Plantes colorantes teintures végétales, Anne-France Bernard / Michel Garcia, Édisud, 2006

Les métiers de l’Opéra, Laurence Helleu, Actes sud, 2005Histoire de la Comédie-Française, André Blanc, Perrin, 2007L’art chorégraphique, TDC, CRDP de l’Aquitaine, 2010Arts visuels & danse, Pascale Gourdin/Nicole Morin, CRDP de Poitou-Charentes – Poitiers, 2010Arts visuels & corps humain, Cyril Bourdois, CRDP de l’acadé-mie de Besançon, 2010Chefs-d’œuvre de la danse, Rosita Boisseau, Textuel, 2013Tous les jardins du monde, Gabrielle Van Zuylen, Gallimard, 2013Les Orientalistes, peintres voyageurs, Lynne Thornton, ACR, 1996Danseur, Colum Mc Cann, Edition 10/18, 2005Noureev l’insoumis, Ariane Dollfus, Flammarion, 2007

Documentaires jeunesse Histoires de danse, Caroline Laffon, Actes sud Junior, 2010On danse ?, Nathalie Collantes / Julie Salgues, Autrement, 2002 L’encyclo de la danseuse, Claudine Colozzi et Catel, Plon, 2009La danse racontée aux enfants, Christine Beigel, La Martinière jeu-nesse, 2012La danse, Pascale Hédelin, Coll. L’imagerie petite enfance, Milan jeunesse Toulouse, 2011Dans mon petit musée, Béatrice Gamba, Bayard jeunesse, 2014Une nuit au musée, Claude Delafosse, Gallimard jeunesse, 2011 Pipi caca au musée, Sandra Andrews, Palette, 2013Incroyables portraits d’Arcimboldo, Chantal Strand, Palette, 2005Le musée des contraires, Caroline Desnoettes, RMN, 2000Les cinq sens au musée, Caroline Desnoettes, RMN, 2003Théâtre d’enfants, comment monter un spectacle?, Gisela Walter, Casterman, 1995Théâtre pour de rire, GS à CE1, Gérard Moncomble / Michel Piquemal, Magnard, 2002100 Jeux de théâtre, Dominique Mégrier, Retz, 1999Une histoire fabuleuse du vêtement, John Peacock, La Martinière, 2007La route des costumes, Frédéric Maupomé / Kristel Riethmuller, Milan jeunesse, 2010

Albums jeunesse et romans Rose et l’automate de l’opéra, Fred Bernard / François Roca, Al-bin Michel jeunesse, 2013Le Lac des cygnes, Charlotte Gastaut, Amaterra, 2012Le Musée des mystères, Arthur Geisert, Autrement, 2008Ernest et Célestine au musée, Gabrielle Vincent, Casterman, 2010Le Pestacle, Llya Green, Didier jeunesse, 2010Costume de savon, Michel Gay, EDL, 2006Elise la couturière, Olga Lecaye / Nadja, EDL, 2005Grignotin et Mentalo présentent, Delphine Bournay, EDL, 2009Je m’habille et je vais...danser ! , Bénédicte Guettier, EDL, 1999L’Ours qui a vu l’homme qui a vu l’art, Riff, EDL, 2001Les Tableaux de Marcel, Anthony Browne, EDL, 2000Joseph avait un petit manteau, Simms Taback, Genevrier, 2011Mystère au musée, Myriam Deru, Mijade Eds, 2006Les plus beaux contes des 1001 nuits, Arnica Esterl / Olga Dugina, Milan jeunesse, 2006Panique au musée, Christian Demilly / Didier Baraud, RMN, 2005Tibois fait son musée ou fait de la musique, Ashild Kanstad - Johnsen, Rue du monde, 2010L’ange disparu, Max Ducos, Sarbacane, 2008Le chien de Noureev, Elke Heidenreich / Michael Sowa, Sarba-cane, 2007Flamingo, Molly Idle, Seuil jeunesse, 2013

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en temps et hors temps scolaire Durée : 1h-1h30 chaque prestation selon les âges et les acti-vités.

Visites guidées Suivant un parcours ponctué d’interventions ludiques, artis-tiques et d’approches des matériaux, pour une découverte active de l’exposition.

Visites libresL’encadrement se fait sous la responsabilité des accompagna-teurs.

Présentation-conférenceAnimée par un guide - conférencier. Préserver et valoriser le patrimoine du spectacle vivant, une découverte en images des métiers de la conservation au CNCS.

Ateliers de pratique artistiquePour compléter la visite de l’exposition, porter un autre re-gard sur les œuvres, découvrir les processus de création par des manipulations et des réalisations plastiques.

Les ateliers sont encadrés par des intervenants professionnels: Marie-Pierre Charier, plasticienne – Cécile Vallet, créatrice textile - So-phie Neury, plasticienne – Mélanie Gronier, costumière - Marie-Ange Le Saint, scénographe et décoratrice.

Les principaux objectifs sont :- Découvrir et jouer avec les formes, les structures et les vo-lumes.- Expérimenter des matériaux, des supports et des procédés de création.- Concevoir et réaliser des actions à visées expressives et ar-tistiques.

- Solliciter l’imaginaire.- Aller à la rencontre d’œuvres artistiques de

référence.

Travail collectif par petits groupes. Le matériel d’activité est fourni. Prévoir

un contenant (sac, carton…) pour rapporter le cas échéant les pro-ductions réalisées.

Une déclinaison d’ateliers d’art plastique est proposée

selon les niveaux scolaires et les âges :

- Des formes et des bêtes

Niveau maternelle (3-6 ans)De la tête aux pattes, des antennes aux griffes, en passant par le ventre ou la queue, création de formes à partir de la manipulation de matières

(papiers, plastiques, mousses…) utili-sées pour la protection, le man-nequinage et la conservation des costumes. Un costume-accessoire

pour se transformer en un animal extraordinaire.

Les propositions d’activités pédagogiques

Sites internethttp://bnf.fr : Bibliothèque national de France – Paris (75)

http://www.operadeparis.fr : Opéra national de Paris – Paris (75)

http://www.comedie-franaise.fr : Comédie-Française – Paris (75)

http://www.palaisgalliera.paris.fr : Palais Galliera, musée de

la mode de la ville de Paris – Paris (75).

http://www.lesartsdecoratifs.fr : Musée des Arts Décoratifs – Paris (75)

http://www.musee-orsay.fr : Musée d’Orsay, musée spécialisé sur le XIXème siècle – Paris (75)

http://www.regietheatrale.com : Association de la régie théâ-trale fondée en 1911, reconnue publique en 1924, installée depuis 1969 à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, bibliothèque de mise en scène et de documentation théâtrale – Paris (75)

http://www.cite-musique.fr : pole de référence entiè-rement dédié à la musique – Paris (75)

http://www.musee-des-tissus.com : Musée des Tissus et Musée des Arts décoratifs. Collections de Tissus anciens, textiles, tapis, mobilier – Lyon (69)

http://www.musee-impression.com

: Musée de l’impression sur étoffes – Mulhouse (68)

http://www.vam.ac.uk : Victoria et Albert Museum, musée d’art et de de-sign – Londres

http://www.ina.fr : Institut National de

l’Audiovisuel – Paris (75)

http://www.horslesmurs.fr/ : Centre na-tional des ressources des arts de la rue et des arts du cirque – Paris (75)

http://www.clermont-ferrand.fr/-Musee-

Bargoin-.html : Musée Bargoin, Collections d’archéologie, de tapis et d’arts textiles – Clermont-Ferrand (63)

Les contes du Samovar, Spirin, Sorbier, 2001Mystères en coulisse, Hélène Kérillis / Lucie Albon, CRDP, 2009Victoire s’entête, Claire Cantais, Atelier du Poison Soluble, Mu-sée du Louvre éditions, 2006Costume, Joëlle Jolivet, Les Grandes Personnes, 2013Cendrillon, un conte à la mode, Steven Guarnaccia, Hélium, 2013Le théâtre en carton, Aurélia Grandin, Didier jeunesse, 2011

Livre/CDA l’ombre de l’olivier, Magdeleine Lerasle / Hafida Favret, Di-dier jeunesse, 2001La Callas une invitation à l’opéra, Maria Callas, Didier jeunesse, 2013La musique russe (Emporte-moi), Claude Helft / Aurélia Fronty, Gallimard jeunesse, 2006Mon imagier des rondes, Olivier Tallec, Gallimard jeunesse, 2003

Costume de Jean-Marc Stehlé pour le rôle de la grenouille, La Flûte enchantée de Mozart, Opéra de Paris, 2000. Exposition Bêtes de scène, 2006. Coll. Opéra national de Paris. © Christian Leiber

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Consultation et recherche documentairePour les plus grands, le centre de documentation du CNCS possède un fonds spécialisé : histoire générale des arts et des métiers du spectacle, mode, costume de scène et textiles et artisanat...Ouvert en fonction des disponibilités des chargés de média-tion. Renseignement : [email protected]

Autres activités dans le cadre de partenariats- Ateliers numériquesLudiques, interactifs et faciles à utiliser en classeRéalisés en partenariat avec le CRDP de l’Académie de Cler-mont-Ferrand.Les ateliers numériques du CNCS proposent à travers 4 thé-matiques des activités pédagogiques interactives directement utilisables en classe et près de cent-vingt activités conçues en lien avec les programmes des classes du CE2 au CM2. Gui-dés par une mascotte, les élèves et enseignants sont invités à découvrir les richesses du CNCS liées aux bâtiments, aux collections de costumes et d’éléments de décors de scène, aux expositions ou plus largement au textile, spectacle vivant et histoire des arts...Ces ateliers numériques offrent également un large choix de ressources complémentaires qui peuvent aider les ensei-gnants à élaborer un projet ou une séance de travail (biblio-graphie, ressources pédagogiques,…).http://crdp-cncs.ac-clermont.fr/

- Malle pédagogique Pour les personnes en situation de handicap visuel, une pre-mière sensibilisation avec le costume de scène dans le cadre de visites libres ou accompagnées …Constituée de dessins en relief (plans du CNCS, silhouettes de costumes de scène), de répliques de costumes en taille réelle à porter pour adultes et pour enfants et d’un carnet de matières à toucher. Réalisée grâce à une action de mécé-nat de la Fondation EDF. A disposition également, des pla-quettes en braille, réalisées par l’institut de jeunes aveugles « Les Charmettes », à Yzeure.

- Les Portes du temps (vacances d’été)Pour la 7e année, le CNCS est partenaire de l’opération « Les Portes du temps », initiée par le Ministère de la culture et de la Communication et l’Agence nationale pour la cohé-sion sociale et l’égalité des chances. L’occasion d’accueillir, hors temps scolaire, des enfants et des adolescents. Durant cinq jours de stage, visite guidée et ateliers de pratique ar-tistique permettent d’aller à la rencontre des œuvres et des artistes et de découvrir les richesses patrimoniales du CNCS.

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- Jeu de tutu, matière en fleurs

Niveau élémentaire (6-11 ans)Réalisation d’un tutu original inspiré des fleurs et des jardins, à partir de la manipulation de matières (papiers, plastiques, mousses…) utilisées pour la protection, le mannequinage et la conservation des costumes.

- Le grand emballage

Niveau collège (11-15 ans)S’amuser à mouler, pro-téger, capitonner, em-baller et identifier un mannequin (en 4 parties distinctes). Création d’un curieux emballage sur mesure, manipulation délicate et opération complexe s’inspirant du travail du régisseur d’œuvres.

- Scénographe d’un jour

Niveau lycée (15-18 ans)Conception et réalisation d’une maquette pour une salle d’exposition de costumes inspirée de l’iconographie des Mille et une nuits. Elaboration du projet, sélection, fabrication et composition de graphismes, de matières, de silhouettes et de décors pour une scénographie collective originale.

- Une histoire, des costumes

Niveau maternelle-élémentaire (3-11 ans)Lecture à haute voix de l’album Le Théâtre en carton (A. Grandin, Didier jeunesse, 2011). Une histoire à écouter et à partager, puis à raconter, après avoir choisi et réalisé les per-sonnages, les décors et leur petit théâtre de papier…

- Croquons !

Niveau lycée et filières spécialisées (à partir de 15 ans)Réaliser des croquis d’observation à partir de décors et cos-tumes de l’exposition, ou en se prêtant à l’exercice du modèle vivant.

Pour les propositions spécifiques, nous contacter

Projection de filmsPour prolonger la visite, un programme de films (extraits du ballet La Source, témoignages des ateliers de costumes du Palais Garnier…) est projeté en continu à l’auditorium du CNCS, tous les jours pendant les horaires d’ouverture de l’exposition. Entrée libre dans la limite des places disponibles.Des projections spéciales peuvent être proposées pour les groupes, sur réservation.

Maquette de l’exposition L’art du costume à la Comédie-Française, 2011, réalisation Roberto Platé.

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Pour les responsables en charge d’éducationLes enseignants et les éducateurs sont les bienvenus au CNCS pour préparer une visite et mettre en place un projet artistique et culturel ou tout autre dispositif. Visites et ateliers peuvent être adaptés à la demande en fonction des possibilités du service. Des programmes de formations spécifiques peuvent être organisés à l’attention des filières techniques et professionnelles.

Quelques conseils à connaître et transmettre…La visite au CNCS est une excellente occasion de mettre en application dans un lieu public, quelques principes élémentaires de citoyenneté pour le bien-être et le plaisir de tous. A discuter avant la visite.

Respecter le calme du lieu et des autres visiteursRecommander à tous le calme et la discrétion, veiller à ce que les participants ne transforment pas les lieux en terrain de sport et que les téléphones mobiles soient éteints.

Regarder sans toucherNe pas toucher les œuvres, les vitrines, les socles ou autres élé-ments de présentation, sauf si le scénographe de l’exposition vous y invite.

Visiter légerDes vestiaires gratuits sont à disposition à l’accueil des groupes au 2e étage et avec consignes au rez-de-chaussée (prévoir 1€ ou 1 jeton).

Encadrer le groupePour les visites et ateliers, les participants sont sous la responsa-bilité des enseignants, animateurs ou éducateurs qui les accom-pagnent et non du personnel du CNCS. Les accompagnateurs devront être en nombre suffisant selon l’effectif et le type de public.

Garder une trace de la visitePrendre notes et croquis est autorisé à condition de ne pas gêner les autres visiteurs.Les photographies des œuvres sont interdites.

Le personnel d’accueil et de surveillance du musée, chargé de veiller à l’application de ces règles de bonne conduite, est à votre disposition. Respectez-le !

Merci de votre compréhension.

RepasIl est possible de pique-niquer en extérieur sur les espaces verts du CNCS. Le CNCS ne dispose pas d’espaces à l’intérieur du bâtiment pouvant être mis à disposition. Un chapiteau situé à l’extérieur est accessible. Cependant, même équipé d’un chauffage, les conditions climatiques en période hivernale ne permettent pas un accueil optimal. Le chapiteau ne peut accueillir plus d’un cer-tain nombre de groupes à la fois et est à partager avec tous les groupes en présence. Dans ce cadre, le temps imparti au déjeu-ner pourra être limité à 30 mn. Enfin, toute utilisation de cet espace suppose son nettoyage après utilisation : utilisation des poubelles, balayage et nettoyage des tables. Il en va de même en cas de pique-nique à l’extérieur.

Demande préalable du chapiteau obligatoire. Les accompagna-teurs doivent rester auprès de leur(s) groupe(s).

Le Café-Brasserie décoré par Christian Lacroix au CNCS ac-cueille également les groupes pour des déjeuners pris sur place ou des paniers repas sur réservation : 04 70 20 76 20 et [email protected].

Horaires et accèsOuvert tous les jours (sauf le 1er mai) du 8 février au 18 mai de 10h à 18h. Du 19 mai au 13 juin de 14h à 18h, Collection Noureev uniquement.

Depuis le 19 octobre 2013, le CNCS présente une exposition permanente, la Collection Noureev dont l’accès est compris avec le billet d’entrée à l’exposition Plein feu. La Collection Noureev reste accessible au public entre chaque exposition temporaire, dossier pédagogique et propositions groupes sur demande.

Les actions pédagogiques sont proposées toute l’année pendant et hors temps scolaire aux horaires d’ouverture des expositions. Il est demandé aux groupes, pour le bon fonctionnement de la journée, de respecter les horaires prévus et de prévenir en cas de retard non prévu ou de départ anticipé.

SNCF : gare de Moulins-sur-Allier située à environ 30 mn à pied ou par le bus ligne D. Pour tout groupe de 10 à 99 personnes voyageant en Auvergne, la SNCF propose Group’évasion. Ce tarif offre une réduction de 75% minimum. Renseignement en gares. Facilités de stationnement, parking gratuit pour voitures et auto-cars sur le site.Plan d’accès disponible sur www.cncs.frAccès pour visiteurs à mobilité réduite, espaces accessibles en fauteuil roulant, fauteuil disponible à l’accueil sur réservation.Pour tout type de handicap, une personne conseil peut aider à la préparation des visites en groupe(s). Une malle pédagogique est à disposition des publics en situation d’handicap.

Tarifs groupesPour 25 personnes maximum sur réservation (sauf * 50 personnes).Gratuité pour les accompagnateurs dans la limite d’un pour huit personnes.

Plein feu + Collection NoureevVisite libre : 3 € /élève (à partir de 10 personnes). Visite guidée ou présentation-conférence* ou visite-diaporama* : 80 € Atelier : 100 € Visite guidée + atelier : 160 € Projection de film sur réservation : 40 € Audioguide : 1 € /élève (selon disponibilité Collection Noureev uniquement)

Collection Noureev (période d’interexpostion)Idem sauf visite libre : 3 € par élève

ModalitésPour un plus grand confort de visite, toute activité, même une visite libre, doit être réservée en amont auprès du CNCS. Les visites guidées sont prioritaires dans les espaces d’exposition.Le choix des ateliers ainsi que tout questionnaire élaboré par vos soins en vue de la visite guidée doivent être communiqués au moins 15 jours avant la venue du groupe.En cas de retard ou d’annulation, l’intégralité ou une partie de la réservation sera facturée. En cas de retard, l’activité ne pourra se prolonger au-delà de l’horaire prévu.

Contacts, informations et réservationsCentre national du costume de scène Quartier Villars, Route de Montilly, 03000 MoulinsTél. 04 70 20 76 20 / Fax 04 70 34 23 04 / www.cncs.fr.

Médiation public scolaire : Sandra Julien, [email protected] Médiation tous public, non scolaire (extrascolaire, handicap, champ social, famille…) : Carole Combaret, [email protected] correspondants culturels de l’Education Nationale : Corinne Matéos et Thierry Colombet.Réservations : Geneviève Gardette, [email protected]

Informations pratiques

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