PLUS JAMAIS ÇA · de dompter le Net. P. 7 LOISIRS Vacances en famille, une première du côté de Davignac. P. 11 Cas d’écoles Au cœur des problèmes ... Service Documenatonti

ISSN 0769-4482 / prix : 0,61€

ACTUALITÉQuatre-Routes, un Conseil municipal exceptionnel pour que l’avenir du quartier s’écrive au présent.P. 4

ÉCHOS CITOYENSNavitic ou la possibilité pour les habitants des 4 000 de dompter le Net.P. 7

LOISIRSVacances en famille, une première du côté de Davignac.P. 11

Cas d’écolesAu cœur des problèmes de la société, l’éducation doit être une véritable priorité nationale.p. 8/9

« Non aux violences conjugales » : le 7 mai, un cortège silencieux a rendu un hommage émouvant à Nora, assassinée par son mari.

P. 5

PLUS JAMAIS ÇA

Alain BobbioDans le 93, les victimes de l’amiante se comptent par centaines.p. 16

N° 311 du jeudi 13 au mercredi 26 mai 2010w w w.v i l l e - l a - courneuve.f r

ARRÊT SUR IMAGES

TOURNOI DE L’ASCLa Courneuve est passée à l’heure de la coupe dusait, sur cette photo de futurs participants à cell

TOUJOURS PRÉSENT !Le Secours populaire ne déroge pas à sa règle, êsolidaire et faire participer chacun. L’exemple p

PREMIER MAI (S)Sans doute une mobilisation pas à la hauteur des espérances… mai (s) ce n’est qu’un début…

COMMÉMORATION65e anniversaire de la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie, épilogue de la Libération. Ici les chars de la 2e DB au carrefour des Six-Routes fin août 1944.

R E G A R D S DU JEUDI 13 AU MERCREDI 26 MAI 2010 w w w.v i l l e - l a - c o u r n e u v e . f r2

L’ACTU DE LA RÉDACTION

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À MON AVIS

Gilles Poux, maire

RESPECT Le 6 mai, en préambule au Conseil municipal, le maire et la municipalité ont tenu à rendre un hommage à Muguette Jacquaint désormais chevalier de la Légion d’honneur. Rendez-vous le 2 juin en mairie

LE BLEU DU CIELÀ défaut de Klein ce fut Russel, lors de la présentation de son exposition sur le bleu, laquelle n’a pas donné le blues !

u monde de juin. Qui le de… 2026 !

DUR, DUR…Le 1er mai, le Flash s’est incliné à domicile face aux Black-Panthers (26-31) sous le regard de Mike Leach, légendaire entraîneur américain de l’université de Texas Tech qui a donné le coup d’envoi. Après cette défaite (la 4e déjà) les Courneuviens ne sont plus maîtres de leur destin et pourraient manquer les ½ finales du championnat de France pour la 1re fois depuis 1996 !

être là quand il s’agit d’être par la braderie du 29 avril.

BAPTÊME La future médiathèque Aimé-Césaire : un hommage à l’homme qui s’est levé contre la nuit du temps…Le 10 mai, La Courneuve commémorait ainsi l’abolition de l’esclavave


Coordination Dominique Duclos

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Tous Grecs

Tantôt on nous explique que les maux de notre société viendraient de notre perte d’identité nationale, et les coupables désignés sont le plus souvent étrangers ou pauvres. Tantôt on nous dit que notre pays est incapable de s’adapter, et il s’agirait par exemple de supprimer les départements, les communes, éloigner tous les lieux de décision du citoyen, tout en renvoyant toutes les responsabilités sur les élus locaux. Bien sûr, parfois, la main pris dans le sac, on s’empresse de montrer du doigt une poignée de traders ou deux ou trois dirigeants d’entreprises. Et voilà tout. Alors du haut du mail-de-Fontenay ou d’une rue pavillonnaire des Quatre-Routes, les idées et l’avenir peuvent s’obscurcir, le ras-le-bol l’emporter, et l’envie de s’impliquer, de voter ou de se faire entendre peut s’éloigner doucement. Et puis il y eut la « tragédie grecque ». S’il s’agit bien d’une tragédie, elle n’est pas grecque, ou alors nous sommes tous Grecs ! Car pas plus que le peuple de France dans sa diversité, le peuple grec n’est responsable des maux qui l’assaillent. Et si « maladie contagieuse » il y a , c’est celle d’un système tout entier, sur lequel s’est construit une Europe livré aux marchés financiers et aux institutions internationales. Ainsi la Banque Centrale Européenne a prêté des sommes gigantesques aux banques à 1% d’intérêts, qui, à leur tour, les ont prêtés à des taux de 4 à 8% à l’État grec ! Certes, hier fut annoncée la création d’un plan de secours, qui au passage met à mal tous ces fameux traités qu’on a voulu nous faire avaler… mais sans qu’on sache vraiment à qui l’on porte secours : à l’Europe et à ses peuples, ou aux fameux marchés financiers ?Toujours est-il que le gouvernement français annonce déjà un arrêt des mesures de soutien au pouvoir d’achat des familles et un gel des dépenses publiques pour 3 ans. Et là, d’un coup, Athènes semble bien près de La Courneuve. Et là, d’un coup, nos actions pour le financement du projet des 4 000 Nord, ou nos appels pour que l’État prenne ses responsabilités aux Quatre-Routes, prennent tout leur sens. Et là, d’un coup, l’intervention citoyenne apparaît comme le seul et vrai plan de secours à mettre en œuvre.

L’ACTUALITÉ

Nombreux et attentifs, les participants ont démontré leur attachement au quartier.

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Quatre-Routes

Un Conseil municipal utileLes problèmes rencontrés par les habitants, mais aussi l’avenir du quartier, étaient au cœur du Conseil municipal de ce jeudi 6 mai. À cette occasion, les Courneuviens étaient venus nombreux au gymnase Anatole-France.


Quelques délibérations

• Vœu au garde des Sceaux pour une jus-tice effective en matière d’habitat indigne.Le Conseil municipal demande de mettre à la disposition de la justice les moyens appropriés à l’accomplissement de sa mission, de reconnaître la lutte contre l’habitat indigne comme une de ses mis-sions essentielles.Adopté avec deux voix contre ( groupe

UMP )

• Vœu du Conseil municipal relatif au déplacement de la société Derichebourg.Le Conseil municipal demande à la société Derichebourg et au propriétaire du terrain situé rue Rateau, de créer les conditions d’un déménagement du site actuel, et de tout mettre en œuvre dès à présent pour réduire les nuisances, notamment sonores.Adopté à l’unanimité

• Coordination et réorganisation de l’in-tervention du service Prévention-sécurité aux Quatre-Routes.Le Conseil municipal propose de renfor-cer l’équipe des agents locaux de média-tion sociale (ALMS), d’affecter 7 jours sur 7 une équipe spécifique d’agents de surveillance de la voie publique (ASVP) sur la zone bleue et les rues alentour, la poursuite d’opérations partenariales avec la Police nationale, la coordination des interventions croisées Police/RATP/services municipaux et intercommunaux.

• Affectation de moyens humains et orga-nisationnels.Le Conseil municipal décide d’identifier la priorité que constitue le quartier des Quatre-Routes en lui dédiant des moyens humains et organisationnels nouveaux, avec un pilotage politique qui aura pour charge de faire un point régulier des suites données aux décisions prises par le Conseil municipal, et un technique chargé du suivi administratif des questions relatives aux problématiques de terrain et à l’avancement des projets.Adopté avec six abstentions ( groupe

PS-verts )

• Voeu relatif à l’instauration d’une zone de tarification unique pour l’ensemble des transports publics sur le territoire de La Courneuve.Le conseil municipal demande au STIF, à la RATP et à la SNCF de rendre l’ensemble du territoire de La courneuve accessible en zone 2 au tarif actuel de la zone 1 - 2Adopté avec six voix contre ( groupe

PS-verts )

L’intégralité du contenu et des votes

des 16 délibérations du Conseil est

consultable :

www.ville-la-courneuve.fr

Un journal de 4 pages de compte-rendu

est en préparation.

Marchands de sommeil, insa-lubrité, incivilité, insécurité, stationnement illégal, saleté, la

liste des problèmes rencontrés aux Quatre-Routes est encore longue. Les habitants en ont ras-le-bol. « Il faut que ça change ! sont les mots qui reviennent Ce n’était pas comme ça avant. Rue Garibaldi, il y a un garage illégal qui déverse des pro-duits toxiques dans la rue. C’est scanda-leux » s’exclame une habitante. D’autres

s’inquiètent d’une éventuelle installation supplémentaire de Roms sur le stade Daniel-Féry, ou encore des nuisances constantes et pourtant illégales de la société Derichebourg, installée rue Rateau. Les habitants veulent plus de policiers. « Qui va appliquer la loi si ce n’est eux ? ». Pourtant, comme le souligne le maire, « ce quartier a un formidable potentiel. Le marché (3e d’Île-de-France), les transports, l’habitat peu dense sont ses atouts. Il faut prendre

en compte ces richesses pour avancer » et les Courneuviens le savent, comme ils mesurent au fil des débats que les pro-blématiques de ce quartier renvoient bien souvent à des compétences de l’État . Et Gilles Poux de souligner : « nous avons une vraie ambition pour ce quartier auquel ses habitants sont très attachés et pour lequel ils se sont déjà mobilisé dans le passé en rejetant le projet de l’A86. »

I. Meurisse / M.-P. Richonnier

Avant de donner la parole aux habitants des Quatre-Routes et de traiter les dif-férentes questions à l’ordre du jour du Conseil municipal, les élus des différents groupes politiques ont pris la parole.« Des signaux d’alerte ont été envoyés par les habitants depuis des années. Ils ne supportent plus que leurs difficultés soient niées. Leur mobilisation, leur par-ticipation est indispensable. » Stéphane Troussel, Groupe socialiste

« Le « mal vivre » ce n’est pas seulement l’urbanisme, mais, les gens qui vieillis-sent et s’inquiètent pour les retraites, les jeunes qui ne trouvent pas de boulot, la précarité qui s’installe et pousse au repli sur soi. Mettons-nous au travail. Ce n’est pas en nous divisant que les choses changeront. La désespérance, c’est laisser faire ! » Muguette Jacquaint, Groupe communiste« Il faut préparer l’avenir, attirer les

commerçants. Il faut savoir écouter les habitants et entendre des vérités. » Kamel Hamza, Groupe UMP« Il faut rapprocher la démocratie du terrain et, tenir d’autres conseils muni-cipaux décentralisés. » Didier Schultz, Les Verts« Les difficultés sont les mêmes dans tous les quartiers populaires. La misère pousse les gens à faire n’importe quoi. » Cécile Duchêne, Groupe Lutte Ouvrière

PAROLES DE GROUPE !

Violences conjugales

Marche silencieuse en hommage à NoraVive émotion à La Courneuve, lors de la marche silencieuse pour Nora, 42 ans, assassinée de plusieurs coups de couteaux par son mari le 17 avril dernier.

Vidéo

Phase tournageDepuis la rentrée scolaire, le pôle image travaille à la réalisation d’un court-métrage fantastique (Regards 305). Après l’écriture du scénario, le choix des personnages et de l’intrigue, l’équipe du projet passe à l’étape du tournage.

Mercredi 5 mai, Regards s’est rendu sur le plateau. Après quelques mises au point,

Jésus, l’animateur référent du projet, empoigne sa caméra. « Silence, moteur… action ! ». Dans la salle de classe de l’école Romain-Rolland, tout le monde, enfants comme adultes, prend son rôle avec sérieux. « Le fait de mettre les jeunes dans les conditions réelles du cinéma c’est leur apprendre les ficelles d’un vrai tournage mais aussi les contraintes du métier d’acteur et de réalisateur, de décorateur, de maquilleur, d’éclairagiste… Les jeunes comprennent qu’ils ont droit à l’erreur mais qu’il faut faire des efforts

pour obtenir une quelconque satisfaction de soi et l’estime des autres. Ils com-prennent qu’un film, aussi court soit-il, ne peut pas se faire « vite fait » comme on l’entend dire trop souvent » explique Jésus. La démarche est d’associer les jeunes à ces différentes étapes afin de les familiariser avec le cinéma et ses techniques. Le tournage s’achève ce 26 mai pour laisser la place à une nouvelle phase : le montage. Le film sera projeté en septembre. Isabelle Meurisse


Plus de deux cents personnes ont participé à l’hommage rendu à Nora. Le cortège de la marche

silencieuse s’est recueilli face à son ancienne demeure, lieu de cet acte hor-rible, avant de partir en direction de l’Hôtel de ville. Derrière des portraits de Nora, la famille, les amis ainsi que le maire, Gilles Poux, Marie George Buffet et Daniel Goldberg députés et de nombreux élus ont défilé en silence, une fleur blanche à la main. Le cortège s’est arrêté face à la mairie ou chacun a pu déposer une fleur. Une minute de silence a été respectée en mémoire de la jeune femme, avant de dénoncer cet acte. Pour Halima Saidani, la nièce de la victime, « cette marche est importante car Nora ne doit pas partir dans le silence. Il faut dénoncer ces violences faites aux femmes », avant d’ajouter, « Ma tante s’était manifestée auprès de la police, elle essayait de s’émanciper et de sortir de cette situation ». La famille de la vic-time reste dans l’incompréhension face à l’absence de mesures de la part de la

justice, « elle a porté plainte, son mari n’a eu qu’un rappel de la loi. Un tribut bien léger » s’indigne Halima Saidani. « C’est la 18ème marche en mémoire d’une victime

dans le département depuis avril 2005 », a rapporté Ernestine Ronai présidente de l’observatoire des violences envers les femmes, « nous manquons de moyens en

Seine-Saint-Denis, d’appartements théra-peutiques relais et de juges des affaires familiales ». Pour Muguette Jacquaint, présidente du Comité de promotion aux droits des femmes, « la situation ne peut évoluer sans Loi en faveur de la protec-tion des femmes victimes et de l’éviction des conjoints violents ». Actuellement à l’étude, le projet de Loi vise à renforcer la protection des femmes battues. Élus et responsables associatifs sont unanimes sur le caractère urgent de son adoption et de son application. Depuis novembre dernier, le Conseil régional a mis en place un dispositif de téléphone portable pour les femmes victimes de violences. Le message lancé par Muguette Jacquaint est clair « il faut refuser qu’il y ait d’autres victimes ». Jennifer Semet

INFOS

Contacts : SOS Femmes93 : 01 48 48 10 48

Comité de promotion aux droits des

femmes 01 49 92 62 38

Concentration maximale pour le premier jour de tournage.

Un crime odieux qui rend plus urgente encore l’adoption de la Loi contre les violences conjugales.

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L’ACTUALITÉ

Mi-do-do, Mi-do-do, » scande Gaëlle. « J’arrive à le faire, j’arrive à le faire ! » s’exclame Audrey

en sautillant. La sympathique cacopho-nie reprend de plus belle sous le regard circonspect de Jigoro Kano, plus habi-tué à toiser les judokas dans ce sous-sol de l’école Robespierre. Mais que font donc-là ces flûtistes et clarinettistes en herbe, répétant leurs gammes ? « Depuis janvier, ces enfants âgés de 9 à 11 ans, tous volontaires, participent à un projet d’initiation à la musique classique porté par l’Association de Prévention du Site de la Villette et la Cité de Musique, résume Yamina Dourouni, directrice du Centre de loisirs Robespierre. Le principe est le sui-vant : chacun a reçu en prêt un instrument qu’il a choisi, pour une durée de six mois afin de pouvoir s’en servir à sa guise. Des ateliers animés par des professionnels leur sont proposés tous les lundis soirs et les mercredis après-midi, ainsi que tous les matins pendant les vacances scolaires. Des sorties sont également prévues. La méthode pédagogique se veut innovante.»

Découvrir la musique classique en groupe et sans solfège, vous en pensez quoi les enfants ? « Avant je m’entraînais un peu toute seule sur mon petit piano, explique

Audrey. Je ne savais jouer que, Au clair de la lune, Joyeux anniversaire et J’ai du bon tabac. Là j’apprends vite avec les copains et en plus, chaque soir avant

d’aller au lit je répète trente minutes à la flûte. » Faire confiance et responsabiliser les enfants via le prêt d’un instrument, que par ailleurs la plupart n’aurait sans doute jamais acheté, tel est sans doute une partie de la recette du succès. Walter et Gaëlle, les deux musiciens profession-nels, qui manifestent autant de ferveur et de plaisir que leurs élèves acquiescent et complètent : « Travailler en groupe est motivant et il n’y a pas de solfège pour les décourager. On progresse donc plus vite, mais attention les bases sont fragiles, il faudrait donc pérenniser ce projet qui par ailleurs s’avère bénéfique bien au-delà de la musique. » En attendant il va falloir mettre les bouchées doubles pour accompagner dignement les pros sur la scène de Pleyel. Beethoven et Tchaïkovski sont au répertoire. Yann Lalande

INFOS

Retrouvez les apprentis musiciens

couneuviens sur le site www.france5.fr

suite à leur passage dans l’émission

Les maternelles le 6 mai dernier.

Clarinette ou flûte traversière, chacun a choisi librement son instrument.

Centre de loisirs

Ce n’est pas du pipeauUne quinzaine d’enfants des Centres de loisirs Robespierre et Louise-Michel s’initie à la musique classique avec, en perspective, deux concerts les 30 juin et 1er juillet, salle Pleyel.


Voirie

Av. Roger-SalengroUn plateau traversant a été mis en place il y a quelques années au numéro 42 de l’avenue. Les automobilistes restant trop rapides au franchissement de l’aménagement, Daniel Desbiendras, conseiller communautaire délégué à la voirie, demande à Claude Bartolone, président du Conseil général, de remettre en service les feux tricolores évincés lors de l’aménagement du plateau traversant. La combinaison des feux tricolores et du ralentisseur permettrait de renforcer la circulation des piétons. Plaine Commune prendrait financièrement en charge la réalisation du projet.

Boulevard PasteurJusqu’au 21 mai, le stationnement sera interdit côté pair du 6 au 8 du boulevard, pendant la durée des travaux. La vitesse sera limitée à

30 km/h sur l’emprise du chantier. Si besoin, la circulation se fera de manière alternée en raison de la largeur de la voie.

L.-Michel/BarbusseLe stationnement et la circulation de ces rues sont réglementés depuis le 10 mai et pour une durée d’un mois : Louise-Michel, dans sa portion comprise entre l’avenue Henri-Barbusse et la Sente de la Souche. Avenue Henri-Barbusse, dans sa portion comprise entre la Place de l’Armistice et la rue Louise-Michel. Vitesse à 30 km/h, arrêt et stationnement interdits. Si nécessaire, la circulation se fera uniquement de 8h à 17h.

Carnaval

École maternelle Anatole-FranceSamedi 29 mai, de 9h30 à 11h,

le défilé de l’école ( environ 500 participants ) empruntera les lieux et voies suivants : rue Anatole-France, rue Racine, cité des Fleurs, gymnase Anatole-France. La circulation sera maintenue à l’arrière du cortège en fonction de l’avancement et sera réglementée par les agents de circulation le cas échéant.

Restauration collective

De la terre à l’assiettePour la première fois le Siresco ( Syndicat intercommunal de la restauration collective ) auquel la ville est adhérente, organise le samedi 5 juin les rencontres de la restauration collective, en partenariat avec « La lettre du Cadre et Vie Scolaire ». Bio, éthique, coopération, solidarité, agriculture durable, service public. De nouvelles idées à faire germer, de nouvelles pratiques à cultiver. À cette occasion, les élus, les acteurs institutionnels et

locaux concernés et impliqués dans la restauration collective, les habitants sont invités à débattre avec des acteurs connus et reconnus du monde agricole et la restauration. Entre deux tables rondes un buffet permettra aux participants de goûter aux productions de nos régions.

INFOS

Participation gratuite sur inscription :

[email protected].

Samedi 5 juin 2010 à partir de 9h30

Ivry sur Seine - Espace Robespierre

Santé

Nouvelle installationUn médecin cardiologue vient de s’installer, le docteur Nacer Latrèche. Il réalise des échographies, dopplers, holters tensionnels et cardiaques 62-64 avenue de la République, rez-de-chaussée gauche. Tél.: 01 76 77 33 18.

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ÉCHOS CITOYENS

Seniors

Travail de mémoires

L’atelier prévention des chutes et travail de l’équilibre organise une rencontre thématique sur le thème « Seniors et mémoires » le mercredi 26 mai. Qui, un jour ou l’autre, ne s’est pas interrogé sur sa mémoire parfois défaillante ? L’objectif de cette rencontre est de mieux comprendre les mécanismes de la mémoire et de proposer quelques activités qui peuvent permettre de l’entretenir, voire de l’améliorer. Pour mieux cerner toutes les facettes de ce problème, un médecin et un psychologue seront présents.

INFOS

Mercredi 26 mai à 14h,

salle des fêtes de l’Hôtel de ville

Enquête publique

Chez nos voisins et chez nous

Une enquête publique se déroule jusqu’au 10 juin. La société concernée, Urbaser Environnement, 62, rue A.-France à Romainville demande de pouvoir exploiter un nouveau centre multifilière de traitement des déchets ménagers par la déconstruction du centre de traitement d’ordures ménagères existant. Permanences du commissaire enquêteur M. Vigeolas à la mairie de Romainville les lundi 17 mai de 14h à 17h, vendredi 28 mai de 9h à 12h, jeudi 3 juin de 9h à 12h, jeudi 10 juin de 14h à 17h. Hors de ces permanences, le dossier est consultable à cette même mairie. Par ailleurs, une copie du dossier est consultable au Service Communal d’Hygiène et Santé de La Courneuve (58 avenue Gabriel-Péri, Centre administratif, bâtiment A, RDC), du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et 13h30 à 17h. La ville de La Courneuve est concernée dans le cadre des activités déclarées par l’établissement qui sont soumises à autorisation sur un rayon d’affichage et d’information de 3 Km. La municipalité devra émettre un avis concernant cette implantation, par Conseil municipal le 20 mai 2010, pendant lequel seront rappelées les remarques et observations des administrés qui se seront manifestés au SCHS. Sa

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Cette action de formation gratuite et ouverte à tous, financée par la Région Île-de-France et le Fonds

Social Européen, prend en compte vos attentes et votre niveau pour vous aider à découvrir les usages du Web. Quatre modules de formation répartis sur 20 heures sont proposés : prendre en main son ordinateur, naviguer sur Internet, communiquer avec Internet, agir en toute sécurité. Si vous n’avez jamais utilisé un ordinateur, à la fin de la formation vous serez capable de le manier en toute sim-plicité, de ranger vos documents et de les retrouver. Si vous n’avez jamais utilisé Internet ou la bureautique, vous serez capable de rechercher des informations,

de rédiger des courriers simples, de faire vos comptes et d’envoyer par mails des photos et ceci en toute sécurité. Lors de ces séances, les formateurs aborderont avec vous les questions que vous vous posez sur la sécurité, le téléchargement, la protection des mineurs… Les inscriptions se déroulent jusqu’au 20 mai à l’Espace jeunesse Verlaine, 33 place Paul-Verlaine. Les cours se dérouleront à partir du 25 mai et jusqu’au 19 juin sur un parcours de 20 heures, par séance de 2 à 3 heures.

Dominique Duclos

INFOS

[email protected].

Tél.: 02 47 40 26 80.

Formation

Les clics c’est NaviticLa municipalité a décidé de soutenir le projet Navitic et d’offrir ainsi à chaque habitant du quartier des 4000 la possibilité de se former à Internet.

Avec Navitic, Internet devient à la portée de tous.


À la fin des années 1960, des cen-taines de familles quittent leur bidonville pour s’installer dans la

cité des 4 000 flambant neuve. S’installe dans cette cité une famille de « gens du voyage », dont Erick fait partie. « 95% des familles arrivées aux 4 000 n’avaient jamais habité une maison ou un appartement » se remémore t-il. Il quitte La Courneuve une dizaine d’années plus tard, mais reste dans le 93. Il s’établit à Montreuil parce qu’il est « très attaché à la Seine-Saint-Denis. Selon lui, c’est un département qui a tout pour lui : créativité, solidarité, mélange des cultures… » Peu après il découvre le théâtre grâce à sa copine de l’époque. « Elle me reprochait sans cesse mon inactivité d’alors et m’incitait à découvrir un autre horizon. Juste en face de chez nous existait une école de théâtre. Un jour, la curiosité m’a poussé à traverser la rue pour voir ce qui se passait en face. Quelques mètres qui vont changer ma vie puisqu’une fois la porte de l’école franchie, je n’ai plus jamais voulu la refranchir dans l’autre sens ! »

confie Erick. « J’ai rencontré le théâtre par amour pour ma copine et je suis tombé amoureux du théâtre ! Notre histoire s’est achevée, mais le théâtre, lui, est toujours là. » Une bonne maladie dont il ne se gué-rira jamais. Aujourd’hui il est un élément actif de la troupe Barok théâtre. Sa pro-fession et sa sympathie pour la résistance palestinienne l’ont conduit aux poèmes de Mahmoud Darwish. Un projet est d’ailleurs prévu avec les écoles de La Courneuve, à l’automne prochain, afin de faire décou-vrir le théâtre et le grand poète Palestinien aux élèves. Dans l’immédiat, Erick et ses collègues de troupe interpréteront les poèmes de Mahmoud Darwish le 21 mai prochain. Jour où Marwan Barghouti et Michel Warschawski, deux figures de la lutte palestinienne, recevront le titre de citoyens d’honneur de La Courneuve. Gülay Erdogan

INFOS

Vendredi 21 mai à partir de 18h,

salle des fêtes de l’Hôtel de ville.

Erick Auguste, des 4 000 aux planches de théâtreErick, un ancien habitant de l’immeuble Ravel, revient à La Courneuve avec sa troupe, le Barok théâtre, pour y communiquer sa passion.

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Les prochains Comités de voisinage* aborderont la question de l’école. Regards fait le point sur

les décisions gouvernementales qui alimentent la controverse.

Quel avenir pour l’école ?

L a réforme de l’Éducation nationale a pour objectif, selon le gouvernement, d’améliorer la performance du système éducatif afin

de pallier les lacunes, en croissance constante, des futurs collégiens. Du coup, les rythmes scolaires ont changé. Depuis 2008 déjà, les écoliers disposent de 24 heures hebdomadaires d’enseignements contre 26. Au nom des arguments avan-cés : satisfaire les parents, certains ensei-gnants et alléger le rythme scolaire des enfants, les cours du samedi matin ont été supprimés. Moment pourtant idéal pour revenir sur les difficultés des écoliers.

À cela s’ajoute la modification des programmes. « Revenir aux fondamen-taux » ( mathématiques, français, his-toire ), mais en y ajoutant du sport, de l’éducation civique, de l’anglais, de l’his-toire de l’art, de l’éducation au dévelop-pement durable… la liste est encore longue. Beaucoup de parents d’élèves et de professionnels se demandent com-ment trouver le temps d’aborder ces disciplines en seulement 24 heures, au lieu de 26 auparavant ? Est-ce que tout cela ne se fera pas au détriment de matières fondamentales comme les maths ou le français ? Selon le troisième rapport d’étape de la RGPP ( Révision générale des politiques publiques ), « les nouveaux programmes fixeront chez les élèves les connaissances et compé-tences à atteindre mais également les progressions annuelles attendues en français et mathématiques ».

De plus, les concours actuels menant au professorat, ouverts pour l’instant aux titulaires d’une licence ( bac +3 ), et

suivis de deux années de formation dans les Instituts universitaires de formation des maîtres ( IUFM ), semblent ainsi voués à la disparition. L’Éducation natio-nale veut revaloriser le niveau de qualifi-cation des professeurs au recrutement. Le chef de l’État a officialisé le projet de réforme du ministre de l’éducation, afin que les concours de professeurs des écoles, le CAPES et l’agrégation puis-sent être intégrés au cursus universitaire et soient ouverts à tout titulaire ou tout futur titulaire d’un master 2, de niveau bac +5, dès la session 2010. Selon Mme Verdeguez, directrice de l’école élémentaire Robespierre et membre du bureau départemental du SNUIPP93, cette réforme a été faite dans la préci-pitation, sans penser aux conséquences à venir. « Comment mettre tout ce pro-gramme en place avec un nombre dimi-nué de professeurs, moins bien formés de surcroît ? Par soucis d’économie, l’Éducation nationale a supprimé l’année de formation essentielle sur le terrain. Les futurs profs étaient payés pendant

leur année de formation. Auparavant, les stagiaires étaient à 1/4 sur le terrain, 3/4 en formation. Aujourd’hui c’est l’in-verse ! Cela permet au gouvernement de mettre un étudiant, pas encore diplômé à un poste de remplaçant. Il n’y a plus de cohérence. En général, les ensei-gnants commencent à 1 500 euros. L’État propose 3 000 euros pour rempla-cer. Évidemment qu’un jeune futur prof va se précipiter, mais le métier d’ensei-gnant s’apprend. Il faut être capable de s’adapter aux niveaux des enfants, de gérer l’hétérogénéité des classes et des apprentissages, ça ne s’apprend pas à la fac ».

Le système commence déjà à se

mettre en place. Après la réduction du nombre d’heures de classe ( pour-tant encore bien supérieur à celui des autres pays d’Europe ), l’école mater-nelle Anatole-France a eu son premier étudiant remplaçant pour une durée de deux semaines. Petit à petit, le gouver-nement applique les mesures prévues dans son projet de réforme, mais les enseignants, syndicalistes et parents d’élèves sont prêts à se battre pour l’avenir de leurs enfants.

Dossier réalisé par Isabelle Meurisse

INFOS

Voir ci-dessous

les dates des prochains comités de voisinage


Mardi 25 mai à 20h : Centre-Ville, salle Philippe-Roux, avenue de la Convention. Rochet / Quinet / Cachin, école Rosenberg.

Mercredi 26 mai à 20h : Six-Routes / Verlaine, école Robespierre élémentaire.

La Tour, boutique de quartier Les Clos, 9 av. du Général-Leclerc.

Jeudi 27 mai à 20h : Quatre-Routes / Anatole-France, boutique de quartier, 42 av. Paul-Vaillant-CouturierBraque / Beaufils / Moulin-Neuf, boutique de quartier des Clos

Vendredi 28 mai à 20h : La Gare, école Charlie-Chaplin élémentaire

Jeudi 3 juin à 19h : Quatre-Routes / Rateau, Maison des jeunes Guy-Môquet

Les prochains comités de voisinage :

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Pendant des années, ces enfants ont été scolarisés. Depuis quelques

années, l’Éducation nationale ne compte plus les enfants de moins de trois ans. Du coup, ces jeunes écoliers ne pourront être scolarisés que s’il reste des places dans les écoles. Ce qui est rarement le cas ! À La Courneuve, chaque an-née, on continue d’inscrire ces enfants tandis que d’autres villes les évincent totalement » ex-

plique Corinne Cadays-Delhôme, adjointe au maire, déléguée aux Droits de l’enfant. Pour de nombreux professionnels, entrer à l’école à 2 ans est bénéfique. C’est un moyen de socialisation important, d’éveil. « Pour les familles ayant des difficultés avec le français, la maternelle est pour l’enfant un moyen d’apprentissage de la langue impor-tant » ajoute l’adjointe au maire. Selon la

loi, les enfants de moins de 3 ans situés dans un environnement social défavori-sé, en ZEP ( Zone d’éducation prio-ritaire ) sont ac-cueillis en prio-rité. Or de plus en plus souvent, une alternative à l’entrée en ma-ternelle est pro-posée : le jardin

d’éveil. Son financement est assuré par la Caf, les collectivités locales, les parents en fonction de leurs revenus et les entre-prises. La municipalité, un bon nombre de parents, professeurs et autres profes-sionnels de l’enfance voient la mise en place de jardins d’éveil comme un « sub-terfuge » substituant l’école maternelle à une garderie beaucoup plus coûteuse pour les familles. Pour les concernés, c’est le principe de gratuité qui est mis à mal. En 2000, le taux d’enfants de moins de 3 ans scolarisés était de 35%. En 2007, il était de 20%. Celui de Seine-Saint-Denis est passé de 22% en 1999 à 8% en 2006. Et ce pourcentage ne cesse de diminuer…

INFOS

Si votre enfant a deux ans, pensez à le

pré-inscrire dès maintenant à l’école

maternelle pour les rentrées 2010-2011 et

2011-2012 au service Éducation.

58 av. Gabriel-Péri,

Tél. : 01 49 92 60 45 ou 60 46.

Maternelle

Les places se font rares pour les 2-3 ansDepuis dix ans, le taux de scolarisation des moins de 3 ans est en baisse. De plus en plus d’enfants de cet âge voient les portes des écoles se fermer devant eux et sont dirigés vers des « jardins d’éveil ».

Dans le quartier de la Tour, les travaux vont bon train

du côté du futur groupe scolaire Joséphine-Baker. Dès la

rentrée prochaine, ce nouvel équipement permettra une

meilleure répartition des enfants des écoles environnantes,

améliorant ainsi leurs conditions d’études.

Carte scolaireLa carte scolaire désigne le découpage géographique d’un département ou d’une ville en secteurs d’affectation. Ces derniers ajustent la répartition géographique des postes d’enseignants et des élèves dans les écoles primaires et les collèges publics. Supprimée pour les collèges et lycées à l’horizon de la rentrée 2010, elle suscite l’inquiétude dans les écoles maternelles et primaires.

163c’est le nombre d’enfants de moins de 3 ans qui n’ont pas été scolarisés pour l’année scolaire 2009-2010 à La Courneuve contre 18 qui ont trouvé une place.

VOUS AVEZ DIT ?

Alice Mengue, association des parents d’élèves A.-France

Sept remplaçants pour une classe !« La réforme concernant le recrutement des professeurs des écoles est inquiétante. Cette année, je n’ai eu aucun souci. Mais une classe à La Courneuve a eu sept remplaçants en moins d’un an. C’est bien d’apporter des changements pour que les choses aillent mieux. Mais peut-être faudrait-il faire autrement. Mettre par exemple quelqu’un dans la salle de classe avec le nouveau professeur. On ne peut laisser des étudiants à peine formés, seuls, devant une classe. Bien sûr qu’il faut donner la chance aux nouveaux professeurs, mais il faut également les former correctement. Sinon ce sera dangereux et pour les enfants qui n’auront pas de référent stable, et pour les jeunes recrues qui partiront en courant ! »Djemila Meridja, mère de deux enfants en bas âge

Je suis obligée de prendre un congé parental« Je suis mère célibataire. Je suis presque sûre d’avoir une place en crèche pour le plus jeune de mes enfants. En revanche, mon plus grand n’a toujours pas de place en première section de maternelle. Je suis salariée depuis un an et là, vu la situation, je suis obligée de déposer auprès de mon employeur un congé parental supplémentaire. C’est aberrant. Je ne suis pas rémunérée, je vais dépendre de la CAF, mais je n’ai pas le choix. Mon employeur est plutôt compréhensif, mais il me contacte toutes les 2-3 semaines pour savoir si j’ai réussi à améliorer ma situation. C’est désolant. Si ça continue, il sera obligé de me remplacer. J’ai vraiment besoin d’aide »


R E G A R D S DU JEUDI 13 AU MERCREDI 26 MAI 2010 W W W.V I L L E - L A - C O U R N E U V E . F R10

A VOTRE SERVICE

Créer son activité avec CitésLab

Bientôt prête

Depuis le 20 avril, en face de la Mairie, un nouveau lieu de

restauration rapide s’est installé au 61, avenue de la République. Saydur Rahman, dit Saïd, gérant du fast-food, et ses collègues vous proposent, 7 jours sur 7, spécialités pakistanaises et burgers de viande ou volaille en tous genres. Du poulet tandoori au burger végétarien ou du samossa à la viande au poulet tikka, vos papilles apprécieront. S’adaptant à toute clientèle, chose essentielle pour Saïd, il propose de prendre vos commandes par téléphone. Il ne restera plus qu’à les récupérer au restaurant. Pour les pressés de nature ou les impatients, ce système en ravira plus d’un ! I. M.

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Tél : 01 49 34 00 86

Restauration

Ifti Fried Chiken vous attend

Développement économique

Maison des fêtes familiales

Lancé par Plaine Commune, CitésLab permet de guider toute personne ayant un projet d’activité, en l’orientant dans ses premières démarches. Explications.

Réelle volonté des élus municipaux, ce lieu de fête devrait être à la disposition des Courneuviens dès le mois de septembre. Plus que quelques mois à attendre…

Le collectif «Cri d’alarme» pour la réalisation d’un million de

logements locatifs publics à loyers modérés» a publié un texte sur le Net*. Ces acteurs particulièrement énergiques des débats lors des 5e États Généraux du logement, organisés par l’ANECR à Ivry, sont déterminés dans la poursuite des actions qu’ils engagent. Multipliant les initiatives sur les lieux publics pour alerter le grand public, tout en mobilisant les professionnels de l’architecture, comme en témoigne leur appel signé par 1200 personnes, essentiellement des architectes et urbanistes. Vous pouvez retrouver le compte-rendu de cette rencontre** sans concession au cours de laquelle les architectes défendent le logement pour tous à coût abordable et exigent un engagement de l’Etat à la hauteur des besoins. D. D.

* http://df-architecture.typepad.fr

** http://www.elunet.org/IMG/doc/AP-

PARU_delegation.doc.

Sam

Alb

aric

Logements sociaux

L’alarme… fatale ?

Qui n’a jamais rêvé un jour de ten-ter sa chance en créant sa propre entreprise ? CitésLab, plus connu

sous le nom de « Service d’amorçage de projet » est là pour vous y aider. Proposé depuis 2005, ce service de proximité per-met d’accompagner toute personne dans la formulation de son projet, en amont du processus de création d’entreprise. Ce dis-positif, entièrement gratuit et co-financé conjointement par la Caisse des Dépôts et Plaine Commune, s’adresse à tous, quels que soient son statut et le secteur

d’activité visé. L’action CitésLab se traduit concrètement par un entretien individua-lisé, dans les locaux de la Pépinière de La Courneuve. Avec sa connaissance fine du territoire et des acteurs locaux de la création d’entreprise, le Chef de projet qui vous reçoit intervient au stade de la détection et de l’amorçage du projet. Vous serez écouté, conseillé, puis informé sur les dispositifs existants. CitésLab vous orien-tera également vers les différents réseaux locaux d’accompagnements en matière de création d’entreprise. Plus largement,

Plaine Commune propose également des réunions d’information collectives et des ateliers à thème. Organisées dans les Maisons de l’emploi du territoire,* ces rencontres permettent de tisser des liens et de bénéficier d’échanges d’expériences d’autres porteurs de projets. CitésLab, qui a récemment réalisé un bilan d’actions sur l’année 2008,** peut en effet se targuer d’avoir accueilli 37 porteurs de projets de création d’entreprises sur La Courneuve, soit l’équivalent d’environ un rendez-vous pour 1 000 habitants. Un succès d’autant plus vif, quand on sait qu’en suivant les dirigeants dans le développement de leur activité, on leur assure un taux de survie à cinq ans supérieur de 50 % à la moyenne nationale.

Mylène Sacksick

* Détails des lieux sur www.plainecommune.fr

** Bilan 2009 en cours de finalisation

Permanences tous les jeudis matins sur rendez-vous, à la Pépinière de La Courneuve

(centre commercial La Tour) - Renseigne-ments : 06 17 55 20 26 (Nicole Exilie)

INFOS

La Pépinière d’entreprises accueille le service d’amorçage de projets, vous y serez écouté, conseillé puis informé des dispositifs existants.

Mir

a

Au cœur de l’en-ceinte du Parc des sports Géo-André,

cette nouvelle structure de 300 m2 viendra compléter l’ensemble des constructions implantées dans l’espace. Elle accueillera toutes les festivités à caractère fami-lial, tels que les baptêmes, naissances, mariages... Deux salles de réception d’une superficie totale de 190 m2 pourront accueillir jusqu’à 150 personnes. Tout est prévu pour le confort des convives : sanitaires, chambres froides, ensemble de remise en température (four), bureaux. « C’est une opportunité d’utiliser cette surface car elle existait déjà, la couverture était déjà faite. D’autre part, elle est très bien

localisée car elle est isolée sans habita-tions proches, la question des nuisances sonores ne se posera pas » explique Denis Gutierriez, responsable de l’unité main-tenance travaux neufs. Jardins (40 et 90 m2) et places de parking seront acces-sibles. L’entrée de la Maison des fêtes

familiales se fera par la rue Rosa-Parks. Le chantier sera mené par la maîtrise d’œuvre « Bureau des Paysages », diri-gée par Alexandre Chemetov, qui a aménagé la totalité des structures du Parc Géo-André. Cette construction s’insèrera donc par-faitement dans le

paysage. Le projet, subventionné à 80 % par l’État et le Conseil régional, s’élève à 385 000 euros. Les Courneuviens pour-ront alors, dès le mois de septembre, profiter de cet espace entièrement pensé pour répondre à leurs besoins. Isabelle Meurisse

Sam

Alb

aric

L’entrée se fera par la rue Rosa-Parks

Les 2 salles auront une capacité d’accueil de 150 pessonnes

INFOS

INFOS

SPORT | CULTURE | LOISIRS


Le centre de Davignac a accueilli pour la première fois un «séjour familles».

La ville promeut les vacances en famille

« Tourisme social et solidaire »Entretien avec Alice Normand, responsable du service enfance de la ville.

Regards : Pourquoi la municipalité a-t-elle désiré voir ses centres de va-cances accueillir des séjours destinés aux familles ?Alice Normand : Les parents sont de plus en plus souvent pointés du doigt au sujet de l’éducation de leurs enfants. Plutôt que de leur jeter la pierre, la municipalité souhaite les soutenir dans leur rôle en leur proposant, dans ce cas, des séjours à même de leur permettre de partager de bons moments avec leur progéniture. Il est important d’éviter le cloisonnement des générations. Par ailleurs on ne peut nier que de moins en moins de familles courneuviennes partent en vacances. Il s’agit donc d’une action de tourisme social et solidaire. Enfin, la municipalité s’est séparée d’une partie de ses centres de vacances ces dernières années (Brains-

sur-Gée dans la Sarthe, Bernex en Haute-Savoie et Meschers en Charente), dans le but de pouvoir faire plus et mieux, sur les trois qu’elle a conservés, à savoir, Plestin (Côte d’Armor), Trilbardou (Seine-et-Marne) et Davignac (Corrèze).

R. : Comment s’est opéré le choix du format de séjour ?A. N. : Trois options étaient possibles. Nous aurions pu louer les centres avec état des lieux à l’entrée et à la sortie. Cependant les familles que nous visons n’ont pas l’habitude de partir et auraient pu se trouver désœuvrées sur place. La deuxième option aurait donc été un séjour clé-en-main, en pension complète assorti d’un programme d’activité. Finalement nous avons préféré nous appuyer sur des acteurs de la vie sociale comme le Lieu d’Accueil

Enfants Parents pour la préparation et l’encadrement. Ce séjour a donné lieu à la création d’une association (Partage Loisirs Vacances). L’expérience débutée à Davignac se poursuit désormais à La Courneuve entre les membres de PLV.

R. : Quels sont les projets à venir en la matière ?A.N. : En septembre, le centre de Davignac accueillera des seniors. Pour les séjours fa-miliaux, grâce à cette première expérience, nous allons avancer sur les autres formats qui s’adresseront à des familles plus au-tonomes. Nous pouvons, par exemple, imaginer des week-ends en famille à Tril-bardou. Nous allons également développer un plan d’investissement pour aménager nos centres qui aujourd’hui sont avant tout configurés pour l’accueil collectif.

Après les séjours pour les enfants et les jeunes, la ville se lance dans les séjours familles

et bientôt seniors. Neuf foyers cour-neuviens (28 personnes au total) ont ainsi découvert les verts pâturages du Massif Central à l’occasion de la pre-mière semaine des vacances de prin-temps. « Un séjour inoubliable, » aux dires des participants, tous réunis à

la maison de l’enfance pour fêter les quatre ans d’Ashley, la fille d’Alex et Redcela. Au moment de convoquer les souvenirs les impressions des uns et des autres se bousculent. « J’ai pu faire des grasses mâtinées, savoure Yasmina la maman de Soraya. C’est tellement rare. Et quand on était réveillé, c’était par le coq. ». « Pour moi ce seront tou-jours les vacances où Kenza a appris à

marcher » rebondit Nathalie. « Il n’y avait pas de béton, pas de pollution, on en a pris plein les yeux », commente Jamila accompagnatrice bénévole et accessoirement « Bozo le clown » lors des veillées. Car à Davignac, le soir, pas de télévision. Après avoir partagé un dîner à thème (maghrébin, indien, ukrainien, italien) préparés par une famille différente chaque jour, place aux spectacles, à la danse et aux jeux. Pourtant le programme diurne avait de quoi fatiguer. Sortie au Mont d’Or et dans un parc animalier, bain dans les sources naturelles d’eau chaude, découverte des villages traditionnels, gymnastique en plein air, pétanque… le tout à la carte en fonction des aspira-tions de chacun. « J’en ai complètement oublié Les Feux de l’amour », s’amuse Kheyra. Une semaine presque trop courte finalement à l’issue de laquelle tout le monde s’est échangé mails et numéros de téléphone. « Avec Yasmina, nous habitons dans le même quartier, elle à la Tour, moi au Mail, mais on ne se connaissait que de vue, témoigne Nathalie. En vacances c’est plus simple d’aller vers les autres. » Dossier Yann Lalande

À la découverte d’une France méconnue

Qui dit vacances, ne dit pas spé-cialement France, pour «la bande

de Davignac». Pourtant comme l’af-firme Jamila : «Il y a beaucoup d’en-droits magnifiques qu’on ignore en France.» Faire découvrir l’Hexagone à des Courneuviens plus habitués à se rendre en voyage à l’étranger pour se rapprocher de la famille et des racines, tel est aussi l’objectif de ce genre de séjour. En effet quand il s’agit de quitter La Courneuve plus d’un week-end, Yasmina se rend au Maroc, Nathalie et Kheyra en Algérie, Vijy en Inde et Christian en Angleterre.

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SPORT | CULTURE | LOISIRS

Boules lyonnaises

Doublette de charme

Football

Qui sera champion du monde des quartiers ?La coupe du monde de la Fifa débute le 10 juin en Afrique du Sud. La version courneuvienne a démarré le 12 mai.

Quatre équipes de l’Étoile bouliste courneuvienne se sont qualifiées pour le championnat de France de boules lyonnaises en doublette les 29 et 30 mai à Châtellerault.

Résultats sportifs

Week-end du 1er et 2 maiFootball américain

Championnat de France élite, Flash – Black-Panthers : 26-31Championnat de France juniors, Caimans – Flash : 30-8

TennisSeniors masculins, division 1, La Courneuve (B) – Villepinte (B) : 6-1

Week-end du 8 et 9 maiTennis

Seniors masculins, excellence, La Courneuve – Livry-Gargan (c) : 8-0Seniors masculins, division 1, Saint-Denis (C) – La Courneuve (c) : 2-5

Football-17 ans, 1ère division, La Courneuve – Aulnay FC : 1-0

Football américainChampionnat de France cadets, ½ conférence Nord, Flash – Templiers : 26-22

La route sera longue jusqu’au 30 juin, date des finales des tournois 12-14 ans et 15-17 ans.

18 équipes issues de différents quartiers sont sur la ligne de départ, mais seules deux seront couronnées. Heureusement, comme le rappelle le capitaine de l’Es-pagne (12-14 ans) : « on joue pour gagner mais surtout pour le plaisir. » Mais au fait, pourquoi avoir choisi de défendre les couleurs ibériques Capitan ? « Parce que c’est la meilleure équipe du monde, qu’on adore le Barça et qu’ils ont un jeu collectif comme nous. » Ces « Espagnols » de Balzac et Debussy, habitués à dribbler les week-ends du côté des espaces de proximi-tés Ravel ou Moulin-Neuf, joueront à Johannesburg cette fois… enfin Verlaine. Dès la première journée, un drôle de derby face aux « Hollandais » des 4 000 Sud

leur est proposé. « On joue tous les jours à Ravel après l’école, explique Xavier, le joueur-vedette des Oranges. On rencontre « Inter », « Balzac », « Les Comoriens » ou « les jumeaux ». Avec cette coupe du monde, c’est un peu plus officiel et il faut qu’on gagne. » Chez les plus grands (15-17 ans) l’excita-tion est palpable également à l’aube de la compétition. Alors Mohamed, bon tirage ou pas pour le Brésil ? « On va affronter des équipes fortes, l’Argentine notamment. Ils nous battent régulièrement. Mais comme ça on va pouvoir démontrer notre force. » Parfois la fiction rattrape la réalité ; pour le « classico » sud-américain ren-dez-vous à Moulin-Neuf le 19 mai. Mais au fait Messieurs, au-delà du football, la coupe du monde (la vraie) organisée en Afrique-du-Sud ça vous évoque quoi ? « C’est bien, assure Houari. C’est le pays

de Mandela, un homme de paix. Le gars il a fait 30 ans de prison, il sort, il devient pré-sident et il n’a même pas la haine. » Si nos footeux pouvaient garder les leçons de vie de Mandela en tête et se rappeler que le football n’est pas une guerre, il s’agirait d’une première victoire pour la coupe du monde courneuvienne dont la finale aura lieu… stade Nelson-Mandela.

Yann Lalande

Suivez La coupe du monde des quartiers

sur www.ville-la-courneuve.fr

Tournoi 15-17 ans (rencontres les mercredis

après-midi 12, 19 et 26 mai et les mercredis

2 et 9 juin)

Poule A : Argentine, Espagne, Allemagne, France,

Brésil (rencontres à Moulin-neuf « Pretoria »).

Poule B : Côte d’Ivoire, Italie, Portugal, Pays-

Bas, Angleterre (rencontres à Anatole-France

« Durban »).

Tournoi 12-14 ans (rencontres les mercredis

après-midi 12, 19 et 26 mai)

Poule A : Algérie, Angleterre, Brésil, France

(rencontres aux Clos « Le Cap »)

Poule B : Cameroun, Argentine,

Espagne, Pays-Bas (rencontres à Verlaine

« Johannesburg »). Pour les deux tournois

½ finales le 23 juin et finales le 30 juin

au stade Nelson-Mandela.

Le maire pose au milieu des participants à l’occasion du tirage au sort le 5 mai.

INFOS

P lus connue pour ses victoires en football américain qu’en boules lyonnaises, La Courneuve recèle

pourtant de forces vives en la matière. La fine équipe de l’EBC qui ne se fait pas prier pour participer au champion-nat de France FSGT, a arraché son billet aller pour Châtellerault, le mois dernier lors du championnat départemental. Parmi les doublettes sélectionnées pour décrocher un titre, une formation fémi-nine a trouvé sa place, elle est composée d’Eugénie Lapertot et Sesilia Maïlehako. Méfiez-vous, derrière leur jeunesse (trente et trente deux ans) se cachent des boulistes aguerries. D’origine polynésienne, Sesilia a débuté la lyonnaise à son arrivée sur le sol français, il y a une dizaine d’années.

Sa partenaire, Eugénie, du haut de ses trente ans a déjà une quinzaine d’an-nées de pratique à son actif, «la maladie» comme elle l’appelle avec humour lui a été transmise par ses parents. La jeune adepte n’en est pas à ses débuts, «ce doit être mon dixième championnat de France», explique Eugénie avant de révéler son secret, «pour gagner, il faut une bonne dose d’adresse, une force morale à toute épreuve et un grand fair-play.» Et parce que rien n’arrête ces adeptes de la boule lyon-naise, elles se rendront également au championnat de France en quadrette à Carmaux les 25, 26 et 27 juin.

Jennifer Semet

Moto

Le MSC démarre fort

Bon début de saison pour le Moto Sport Courneuvien. Si faute de budget, Pierrot Cascarino n’a pas

pu aligner ses propres motos au départ des 24 heures du Mans (17 et 18 avril), Grégory Leblanc, pilote licencié à La Courneuve a un peu consolé « le patron » en s’imposant dans la classique sarthoise au guidon de la Kawasaki officielle. En championnat de France superbike, Erwan Nigon, pilote courneuvien également, pointe en tête après les deux premières épreuves de Ledenon et Nogaro. Prochaine étape au Vigeant les 15 et 16 mai.

Rugby UNSS

Poincaré, champion régional

Tous les ans, le collège de l’avenue de la République s’entraîne au ballon ovale pour tenter d’accéder au titre,

pourquoi pas, de champions de France UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire). Cette année, les jeunes collégiens et collégiennes sont bien partis pour décrocher le titre. Les filles, inscrites dans la catégorie minime, se sont classées 3e du championnat régio-nal. Les garçons, minimes également, sont montés sur la première marche du podium et sont donc champions d’Île-de-France. « C’est vraiment bien, on est très contents. Toute l’année, la priorité aux entraînements est la rigueur. Pendant 2 à 3 heures hebdo-madaires, on essaie de les préparer au mieux afin qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes » explique André Pontaut, professeur d’EPS. Du 18 au 20 mai, Poincaré participera au championnat de France.

Eugénie et Sesilia constituent l’équipe féminine de l’EBC.

Y. L

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SPORT | CULTURE | LOISIRSÀ l’ÉtoileTous les films du 13 au 26 mai 1, allée du Progrès - Tramway Hôtel de villeTous les films sur répondeur au 01 48 35 23 04 et sur www.ville-la-courneuve.fr

� Soirée découverte, tarif unique 3€

� Film Jeune public -(*) : Entré libre et gratuiteAD : présentation en avant-première des films «d’Actualités démocratiques»FF : Film dans le cadre de «Portraits de femmes d’ici ou d’ailleurs» – Tarif /3€ pour les spectatricesPrix : tarif plein 5,50€ - tarif réduit 4,50€

tarif abonné 4€ - tarif abonné jeune public, groupes 2,40€ - associations 3,50€

Tarif unique : 4,55€ à toutes les séances du mercredi et celles de 15h et 18h le vendredi.


Rue Cases-Nègres (A partir de 9 ans)France, 1983, 1h46. D’Euzhan Palcy.

Ven. 14 à 12h �/Sam. 15 à 14h30/Dim. 16 à 14h30.

Green zoneEtats-Unis, 2010, 1h55, VO. De Paul Greengrass.

Vend. 14 à 16h30/Sam. 15 à 20h30/Dim. 16

à 16h30/Lun. 17 à 20h30 �/Mar. 18 à 18h.

AjamiIsraël, 2209, 1h58, VO. De Scandar Copti.

Ven. 14 à 20h30/Sam. 15 à 18h30/Dim. 16 à 18h30/Lun. 17 à 18h.

Very bad tripEtats-Unis, 2009, 1h30, VO. De Todd Philips,

avec Bradley Cooper, Ed Helms.

Ven. 14 à 18h30/Sam. 15 à 16h30.

Dans le cadre de la remise de la citoyenneté d’honneur à M.Barghouti et M.Warshavski.Jaffa, la mécanique de l’orangeIsraël/France, 2010, 1h30. D’Eyal Sivan.

Ven. 14 à 14h (+ débat)/Mar. 18 à 20h (+réalisateur).

Nénette (À partir de 8 ans)France, 2010, 1h10. De Nicolas Philibert.

Mer. 19 à 14h30/Ven. 21 à 12h �/Sam. 22 à 14h30/Dim. 23 à 15h45/Lun. 24 à 14h30.

Jacquot de Nantes (À partir de 8 ans)France, 1991, 1h58. De Agnès Varda.

Mar. 25 à 18h30.

Les arrivantsFrance, 2010, 1h53. De Claudine Bories.

Mer. 19 à 18h30/Ven. 21 à 16h30/Sam. 22 à

18h30/Lun. 24 à 20h30. �

TéhéranIran, 2010, 1h40, VO. De Nader T. Homayoun.

Mer. 19 à 20h30/Ven. 21 à 20h30/Sam. 22 à 16h30/Lun. 24 à 18h30.

Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc SecFrance, 2010, 1h45. De Luc Besson.

Mer. 19 à 16h30/Ven. 21 à 18h30/Sam. 22 à 20h30/Dim. 23 à 14h30/Lun. 24 à 16h30/Mar. 25 à 20h30.

TOUS LES CINEMAS DU MONDEChangement au villageSri Lanka, 1963, 1h48, VO. De Lester James Peries.

Dim. 23 à 17h � (+débat).

Dragons (À partir de 7 ans)Etats-Unis, 2010, 1h33, VF. De Dean Deblois.

Mer. 26 à 14h30.

Solutions locales pour un désordre globalFrance, 2010, 1h53. De Coline Serreau.

Mer. 26 à 16h30.

Lola Philippines, 2010, 2h10, VO. De Brillante Mendoza.

Mer. 26 à 18h30.

Femmes du CaireEgypte, 2010, 2h15, VO. De Yousry Nasrallah.

Mer. 26 à 20h30.

INFOS

Adapter des romans, des nouvelles, des contes, ou des bandes dessinées, le

cinéma l’a toujours fait, ou presque. Mais faute d’inspiration, ou plus certainement pour réduire les risques commerciaux, dans les salles obscures, les adaptations semblent avoir pris le pas sur les scénarios originaux. Souvent, malheureusement, ces œuvres ont moins d’audience que leurs adaptations cinématographiques. À l’occasion de la sortie d’Alice aux pays des merveilles de Tim Burton, la médiathèque John-Lennon, la

troupe du Centre Dramatique et l’équipe de L’Etoile ont collaboré pour rappeler au jeune public courneuvien que, derrière un film, il y a souvent un livre. Pour aller «au-delà de l’écran», les enfants des Centres de loisirs ont assisté en matinée, à une lec-ture de l’œuvre la plus célèbre de Lewis Caroll, par trois comédiens du Centre Dramatique. «Comme Tim Burton a en quelque sorte écrit la suite d’Alice au pays des merveilles nous allons vous conter le début, introduit Marc l’un des comédiens.

Nous avons d’ailleurs joué Alice au théâtre, il y a quelques années. Ces masques derrière nous en attestent.» Captivés les petits sont ensuite cités à comparaître sur scène pour rejouer les dialogues. Une forêt de bras se dresse alors au moment de trouver des volontaires. Pour finir, les questions fusent au sujet des personnages et de l’œuvre. En début d’après-midi la même petite troupe patiente dans le hall de l’Étoile devant des panneaux d’exposition rendant compte de la version d’Alice reprise en 1987 par les comédiens du Centre dramatique. 14h30, le film peut commencer. Pas de 3D -l’Étoile n’est pas équipé- mais un tor-rent d’images de synthèses. Pour la poé-sie, on repassera, en attendant les gosses accrochent et applaudissent au retour de la lumière. Le débriefing qui suit la projection, avec Sarah Génot responsable de la programmation enfance à l’Étoile, est riche. On compare les différences et les points communs entre le livre et le film. Le but est atteint.

Yann Lalande

Ciné-Théâtre

Une journée au Pays des merveilles

10 mois d’école et d’opéra

Dernière ligne droite

À l’initiative de la médiathèque John-Lennon, les enfants des Centres de loisirs ont été conviés à passer une journée sur les pas d’Alice, du Centre dramatique au cinéma l’Étoile.

En se rendant du Centre dramatique pour la lecture du matin à l’Etoile l’après-midi pour la projection, les petits ont voyagé dans le temps, de l’ancien cinéma au nouveau.

La pression monte pour les élèves de Daniel Dubois, à un mois du

jour J. Désormais, le travail scénique va aller crescendo. « À partir du 31 mai et jusqu’au spectacle, nous nous rendrons quoti-diennement à l’Opéra pour répéter, rappelle l’enseignant. D’ici-là, il faut concentrer le travail en classe car, pour nous l’année sco-laire s’arrête le 28 mai en somme. » Un peu de pression donc, mais surtout du plaisir si l’on en croit Yaté l’un des petits prota-

gonistes courneuviens. « Le trac monte. Quand on répète dans l’amphithéâtre, on s’imagine le public nombreux et les parents qui seront présents. Mais nous serons prêts et on s’amuse bien avec les autres classes. » Les autres classes, ce sont les grandes sections maternelles de l’école Charles Baudelaire de Paris XIIe et les 5e du col-lège Jean Lurçat de Ris-Orangis.Faire cohabiter tout ce monde sur scène n’est pas simple, mais Marie-Christine

Laviron la chef de chœur et Denis Morin le metteur en scène ne lâchent rien en répétition, et exigent le meilleur de leurs protégés. « Je n’ai pas dit faux, j’ai dit fort ! Je ne fais plus de cadeaux, lance Marie-Christine Laviron. Ceux qui ne jouent pas le jeu et empêchent les autres de faire des belles choses sont priés de sortir. » Un peu plus tard Denis Morin rappelle à l’ordre « Si c’est le bazar, on ne peut pas obtenir la qualité. Maintenant j’ai hâte de vous voir vous amuser. » Nous ne vous révèlerons rien de La toile enchantée, création originale librement inspirée de La Flûte enchantée de Mozart. Venez-donc découvrir sur scène Jamendo (Nordine), Julie (Jihane), La souris (Ibtissen), Méphisto, Ulricha et tous les autres dans une œuvre fantas-tique et lyrique pour un moment à coup sûr magique. Y. L.

La toile enchantée, les 11 (à 19 h),

12 (à 15h) et 13 juin (à 15h)

à l’auditorium de l’opéra Bastille.

Entrée libre

sur réservation au 01 40 01 81 44.

Les CM2, classe opéra, de l’école Joliot-Curie accélèrent le rythme des répétitions en vue des représentations des 11-12 et 13 juin à l’opéra Bastille.

À partir du 31 mai, la classe se rendra quotidiennement à l’Opéra, le travail scolaire devra être alors terminé.

Mir

a


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Petites annonces

BLOC NOTESUrgences

Pompiers : 18

Police-secours : 17

SAMU : 15

Centre anti-

poison :

Hôpital Fernand-

Widal

Tél. : 01 40 05 48 48

SOS médecins :

24h/24 et 7 jours/7

Tél. : 08 20 33 24 24

Antenne

Alzheimer

de La Courneuve :

06 21 21 39 35

ou 06 21 21 39 38

Commissariat

de police :

place du Pommier-

de-bois

Tél. : 01 43 11 77 30

Mairie

Tél. : 01 49 92 60 00,

du lundi au

vendredi de 8h30

à 12h et de 13h30

à 17h ; samedi de

8h30 à 12h.

Incivilités, troubles

du voisinage,

atteintes aux

personnes et

aux biens : un

interlocuteur à

votre écoute,

au N° vert

0 800 54 76 98

(appel gratuit).

Permanences

des élus

• M. le maire,

Gilles Poux,

reçoit sur

rendez-vous au

01 49 92 60 00.

• M. le député

Daniel Goldberg

reçoit en mairie sur

rendez-vous au

01 40 63 93 26,

ainsi que sans

rendez-vous tous

les 2e vendredis du

mois de 16h à 18h

( après 17h, entrée

côté square Jean-

Moulin

• M. le conseiller

général, Stéphane

Troussel, reçoit sur

rendez-vous au

01 43 93 93 53 et

sans rendez-vous

tous les mercredis

de 14h à 18h.

Plaine Commune

21, av. J.-Rimet

93 218 Saint-Denis

cedex

Tél. : 01 55 93 55 55

Marché couvert

des Quatre-

Routes

Les mardis,

vendredis et

dimanches matin

Dépannages

EDF : 0 810 333 093

GDF : 0 810 433 093

Pharmacie

de garde

Tous les dimanches

et jours fériés 2010 :

Bodokh.

74, av. Jean-Jaurès

à Pantin

Tél. : 01 48 45 01 46

Collecte

des déchets

Numéros utiles État civil

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Réagissez ! Écrivez-nousRegards.

33, avenue Gabriel-Péri93120 La Courneuve

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LES BOUTIQUES DE QUARTIERLa Tour/Les Clos7, avenue du Général-Leclerc

Les Quatre-Routes42, avenue Paul-Vaillant-Couturier

La Gare36, boulevard Pasteur

Lieux de vie, de rencontre et d’expression citoyenne

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Naissances

Avril

1er Yamina Kadaben

2 Naïm Ben Azoune

2 Hiba Khalifa

2 Milica Vladimirov

3 Maïssane Benli

3 Maylis Jean-Cardoso-Vitorino

4 Eliza Abdolmaleki

4 Ai-Hachre Hafidhou

4 Chams-Eddine Jouhari

5 Aaliyah Caillot

5 Aminata Camara

6 Carmelo Calixte

6 Rawane Deddouche

6 Victor Dupuich-Naji

7 Ioan Antonache

7 Nahyl El Madbouh

7 Anaïs Pereira Cosinha

8 Sanoé Alexandre

8 Zohaib Yonus

9 Ela Chen

9 Louna Ondo Ndong

9 Gracinana Soba Nzazi

9 Sophie Yu

10 Hawa Sow

10 Umar Tahir

11 Aïssatou Diere

11 Yanis Hachani

11 Meryem Khaldi

11 Jordan Latour

12 Nakim Msa Soudjaouma

13 Alina Weng

14 Kaïs Madani

Mariages

Georgine Diakabana et Alain

Mbemba

Nada El Fadi et Jérémie

Kouvatanovitch

Najat Hanim et Amar Miraoui

Annie Tidjani et

Abodunlin Favi

Samira Zehaf et

Cédric Bazire

Décès

Elisabeth Appert épouse

Aubert

Mouloud Atmani

Thérèse Chatelain épouse Sezile

Micheline Delbarre

veuve Gagneux

Berthe Drane veuve Nerovique

Jean-Claude Olivie

France Orsini épouse Lory

François Pavia

Aqib Sheikh

Robert Taïbi

Sakina Zeriane épouse Belhadj

EmploiSérieuseDame sérieuse cherche heures de ménage ou repas-sage. Pourrait garder enfant ou personne âgée.Tél. : 06 34 24 28 46 ou 01 74 65 48 82

GardeTurgotAssistante mater-nelle agréée PMI, habitant le secteur des 4-routes, garde-rait bout de chou ou enfant plus grand, en journée et durant

les vacances.Tél. : 06 63 46 00 20CoursExpérimentéProfesseur de l’Education natio-nale connaissant parfaitement les pro-grammes scolaires et ayant une grande expérience du soutien scolaire propose cours par-ticuliers ou forma-tions adaptées au profil de chaque élève.Tél. : 06 65 20 58 76 ou mekkaouik@ gmail.com

ChercheSortie d’écoleRecherche étudiante pour aller chercher 2 enfants à la sortie de Saint-Exupéry pri-maire et les garder le week-end et les jours fériés.Tél. : 06 80 62 09 52

VendsEntièrement carreléA vendre, F5 refait à neuf et entièrement carrelé, proche des commerces et des transports. Digicode, interphone et porte

blindée, 205 000€ à débattre. Tél . : 01 48 36 47 20 ou 06 26 22 52 71SiègesVends 2 sièges auto convenant pour enfants de 3 à 7 ans, 2€/pièce.Tél. : 01 48 36 48 12Lit adaptéA vendre, lit médica-lisé tout neuf, avec télécommande, 100€.Tél. : 06 15 80 92 21PoincaréVends, au 7e étage d’une résidence du centre-ville calme et sécurisée, beau 4

pièces de 87 m2. Petit bureau, beau balcon, ascenseur, vue déga-gée, box. Chauffage et eau chaude immeuble, 185 000€.Tél. : 06 09 59 72 93 ou 06 60 64 18 07 ou 01 45 84 43 07 Pour le plaisirA vendre, 2 boîtes de verres à cham-pagne, pieds en étain, 10€ la boîte (état neuf) ; 6 verres à pastis (18 cl) avec étain, 10€ (état neuf) ; 1 jeu de scrabble neuf, 15€.Tél. : 06 24 10 42 81

Le Centre de recrutement de la gendarmerie recherche 2 jeunes de moins de 26 ans, connaissant bien la région parisienne, pour occuper des postes de chauffeurs d’auto-rités. Il propose également à plusieurs jeunes étudiants en difficulté financière, ayant validé une 1re année de master,

d’intégrer une classe prépara-toire à Paris pour préparer les concours d’officiers.

Renseignements au CIR, 121 bd Diderot 75012

Paris. Tél. : 01 53 17 32 10 ou [email protected]

La gendarmerie recrute

INFOS

14 MAI

Rendez-vous sans rendez-vousLe Maire vous reçoit sans rendez-vous.

Boutique quartier de

la Gare, 32 bis Bvd Pasteur, de 16h à

18h30

14 MAI

Conférence musicale« De Marie-Antoinette à Joséphine, étude d’une période clé de l’histoire de la harpe » par Laure Barthel, harpiste et docteur en musicologie.

CRR, auditorium Erik-Satie

(Av Gabriel-Péri), 19h30, entrée libre.

14 MAI

Soirée solidarité PalestineRepas et spectacle organisés par l’association AFRICA.

Local AFRICA, 3 place Georges

Braque, à 19h.

15 MAI

Concert-expo-débat, Palestine

Organisé par le comité La Courneuve Palestine dans le cadre des commémorations de la Nakba.

Hôtel de ville, à partir de 17h.

15 MAI

Concert Polysons, Bellorini & TélamuréMusiques, chants et danses de l’Italie du Sud.

Centre culturel Jean-Houdremont,

20h30. Réservations, renseignements :

Tél.: 01 49 92 61 61

15 MAI

Football américain¼ finale Eurobowl, Flash - Vikings Vienne (AUT).

Parc des sports de Marville, 20h.

18 MAI

Visite de quartier : Pont PalmerParcours : avenue Jean-Jaurès, rue Corneille, rue Rosa-Parks, rue Raspail,

passage Sainte-Foix, rue du Jura, passage Dupuis-Duvivier.

Rendez-vous, rue Rateau (côté pont

Palmer) à 16h30.

18 MAI

Projection débat : Jaffa, mécanique des Oranges.Après le film, débat en présence du

réalisateur Eyal Sivan. Cinéma l’Etoile, à 20h, entrée libre.

19 MAI

Conte : De l’occident à l’orient…voici mon histoire. Thérésa Amoon est une conteuse d’origine libanaise de nationalité américaine, née en Allemagne et vivant en France. Déconseillé aux peureux des voyages (6-12 ans).

Médiathèque John-Lennon, à 15h.

Entrée libre.

19 MAI

Inauguration crèche inter-entreprises

Crèche Les Petits Chaperons Rouges,

39, rue du Docteur-Roux,

à 17h30.

20 MAI

Conseil municipalSalle des fêtes de l’Hôtel de ville

à 19h30.

21 MAI

Citoyenneté d’honneur

Remise à Marwan Barghouti et Michel Warschawski, militants de la paix dans le conflit Israélo-palestinien. Suivie d’interventions artistiques et d’une conférence en présence de Fadwa Barghouti (épouse du député incarcéré), Michel Warschawski, Hind Khoury (déléguée générale de la Palestine en France) et Fernand Tuil (Président de l’association pour le jumelage des villes française avec des camps palestiniens). Ici en photos.

Salle des fêtes de l’Hôtel de ville,

à 18h. + INFO PAGE 7

22 MAI

Danse contemporaineKyrielle 1, Chinook, Ces deux-là, trois duos dansés entre un petit garçon et un homme. À partir de 6 ans.

Centre culturel Jean-Houdremont, à

16h. Tarif : 5€, réduit 2,5€. Durée 1h.

Réservations et renseignements :

01 49 92 61 61.

25 MAI

Comités de voisinageCentre ville (salle Philippe-Roux) et Rochet-Quinet-Cachin (école Rosenberg) à 20h + INFO PAGE 8-9

26 MAI

Seniors et mémoiresRencontre thématique proposée par l’Atelier de préventions des chutes.

Salle des fêtes de l’Hôtel de ville, à

14h. + INFO PAGE 7

26 MAI

Comités de voisinageSix-Routes-Verlaine (école Robespierre élémentaire) et La Tour (Boutique quartier Les Clos) à 20h + INFO PAGE 8,9

27 MAI

Visite de quartier : Anatole-France

Parcours : rue Anatole-France, villa de l’Avenir, rue Rabelais, rue des Prévoyants, allée des Primevères, allée des Mimosas, allée des Roses, rue Anatole-France, cité Anatole-France.

Rendez-vous devant l’école

Anatole-France maternelle à 16h15.

27 MAI

Comités de voisinageQuatre Routes-Anatole-France (Boutique quartier Quatre-Routes) et Braque-Beaufils-Moulin-Neuf (Boutique quartier Les Clos) à 20h. + INFO PAGE 8-9

28 MAI

Deux heures pour votre santéLes bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active sont invités à rencontrer un professionnel du centre d’examens de santé de Bobigny et une assistante sociale.

Objectif insertion,

63 rue de la Convention, à 14h.

28 MAI

Rendez-vous sans rendez-vousLe Maire vous reçoit sans rendez-vous.

Boutique quartier Pasteur,

32 bis Bvd Pasteur de 16h à 18h30.

28 MAI

Comité de voisinageLa Gare (école Charlie-Chaplin élémentaire) à 20h. + INFO PAGE 8-9

28 ET 29 MAI

Danse jazz et contemporainePar les élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional. Coordination artistique Compagnie Rialto Fabrik Nomade.

Centre culturel Jean-Houdremont à

19h30. Entrée libre.

29 MAI

Spectacle d’école Maternelle Paul-Langevin

Salle des fêtes de l’Hôtel de ville à 9h.

29 MAI

Carnaval des maternelles

Départ école Anatole-France à 9h30.

29 MAI

Football américainChampionnat de France élite, Flash – Argonautes

Stade Géo-André, 20h.

AGENDA


D.R

.

UN CERTAIN REGARD

Je suis entré en 1982 à Sanofi Aventis à Romainville (ex Roussel Uclaf) où j’ai été représentant du per-sonnel et secrétaire du Comité d’hy-giène et de sécurité (CHSCT) pendant plus de 20 ans. En 1990, un ouvrier de l’entretien est décédé d’un mésothé-liome, maladie spécifique de l’amiante, six années plus tard ce fut le cas d’un conducteur de chaudière. Suite à ces drames, le CHSCT a constitué une commission d’enquête pour établir une cartographie des risques. Plusieurs catégories de travailleurs avaient été exposées à l’amiante, souvent sans protection. A la chaufferie, les ouvriers rentraient dans la chaudière, avec pour seule protection un foulard devant le nez et la bouche… Une action civile en faute inexcusable de l’employeur a été engagée. Au terme des sept années de combat judiciaire, la famille a été indemnisée de l’ensemble des préju-dices. Ce fut une brèche ouverte pour les autres victimes, car ce combat concerne -plus généralement- toutes les personnes touchées par des mala-dies professionnelles.

Le passage du monde syndical au monde associatif s’est fait de manière naturelle. Sur le terrain des maladies professionnelles, certaines connais-sances médicales ou juridiques man-quaient aux syndicalistes. Dans les années 80, j’ai adhéré à l’Alert

(Association pour L’Etude des Risques du Travail). Cette dernière était compo-sée de toute une batterie d’experts ès psychologie, toxicologie, médecine du travail... Nous avons, dans un premier temps, mené une réflexion commune sur plusieurs axes des risques du tra-vail avant de fonder l’Andeva en 1996.

« De la lutte syndicale au

combat associatif »

Le premier combat de l’Andeva a été l’interdiction de l’amiante, ce fléau, obtenue en 1997. Le lobby des indus-triels de l’amiante préférant faire pas-ser ses intérêts économiques avant la santé publique, a longtemps œuvré pour retarder l’interdiction de ce maté-riau cancérogène. La création de l’Ad-deva 93* est malheureusement liée à un besoin en Seine-Saint-Denis. Le 93 étant un département autrefois très industrialisé, l’amiante a été utilisée

sur de nombreux sites. Il y a des vic-times dans plus d’une centaine d’entre-prises. La première année, nous étions 30, aujourd’hui l’association compte plus de 500 membres. Chaque année des adhérents décèdent, emportés par une asbestose ou un cancer de l’amiante. A l’association, les victimes et les familles trouvent une aide tech-nique et juridique, mais d’abord une dimension humaine, une écoute et un accueil chaleureux. Le chemin est long pour être indemnisé, nous les accom-pagnons dans ce périple.

Même si de nombreuses avancées ont été obtenues comme le Fonds d’in-demnisation des victimes de l’amiante, il faut continuer à lutter pour que toutes les personnes exposées et toutes les victimes aient les mêmes droits. La « préretraite amiante » par exemple devrait être étendue aux ouvriers du bâtiment qui ont travaillé dans la pous-sière d’amiante. Aujourd’hui encore, des ouvriers, à statut précaire, très vulnérables, sont exposés à l’amiante, sans être informés du danger. Si rien ne

change, c’est parmi eux que se recru-tera la prochaine génération de vic-times.

Sur le plan juridique, de nombreuses indemnisations ont été obtenues suite à la condamnation de l’employeur devant une juridiction civile, mais nous voulons que les responsables de la catastrophe sanitaire soient jugés au pénal pour homi-cide par imprudence et non assistance à personne en danger. Cependant, le gou-vernement ne donne pas des moyens suffisants aux juges d’instruction. Il veut même les remplacer par des magistrats dépendant directement du parquet. Avec les syndicats de magistrats et une ving-taine d’associations nous nous mobilisons contre ce projet. Ce serait un énorme pas en arrière.Propos recueillis par Jennifer Semet

* Addeva 93 : Bourse du travail

26, av. Gabriel-Péri La Courneuve

Tél. : 01 48 37 34 64

E-mail : [email protected]

Permanences : 1er et 3e mercredi du mois,

de 17h à 20h et sur rendez-vous

«

Alain Bobbio, président de l ’ A d d e v a ( A s s o c i a t i o n Départementale de Défense des Victimes de l’Amiante en Seine-Saint-Denis), a un long passé de militantisme derrière lui. Après sa retraite, il a troqué sa cas-quette de secrétaire au Comité d’hygiène et de sécurité pour celle de responsable de l’Associa-tion de défense des victimes de l’amiante. Il est aujourd’hui prési-dent de l’Association départemen-tale, fondée en 2000 et secrétaire national de l’Andeva qui existe depuis 1996. De la lutte pour amé-liorer les conditions de travail à celle pour la reconnaissance des maladies professionnelles liées à l’amiante, il n’y a qu’un pas qu’il a franchi tout naturellement.

Alain Bobbio Président de l’Addeva 93

«L’amiante est un fléau»

«

33, avenue Gabriel-Péri - 93126 La Courneuve CedexTél. : 01 49 92 61 40 - Fax: 01 49 92 62 12Web : www.ville-la-courneuve.frCourriel : [email protected]

Directeur de la publication : Gilles PouxDirecteur de la communication : Philippe CaroConception éditoriale et graphique, maquette : AnatomeRédacteur en chef : Dominique DuclosRédaction : Éric Bacher, Yann Lalande, Isabelle MeurisseRédaction web : Marie-Hélène FerboursMaquette : Nadège Rouland, Farid Mahiedine

Photographe : Gérard Vidal sauf mentions spécialesCouverture : Photos : Sam Albaric / Dessin Brouck/IconovoxSecrétariat de rédaction : ETC Impression : Public ImprimPublicité : Médias & publicité : 01 49 46 29 46Ce numéro a été imprimé à 18 000 exemplaires

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PLUS JAMAIS ÇA · de dompter le Net. P. 7 LOISIRS Vacances en famille, une première du côté de Davignac. P. 11 Cas d’écoles Au cœur des problèmes ... Service Documenatonti