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1 POLYFINANCES FONDS D’INVESTISSEMENT ÉTUDIANT DE POLYTECHNIQUE MONTRÉAL NOTES SECTORIELLES 2 DÉCEMBRE 2013

PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 02 décembre 2013

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POLYFINANCESFONDS D’INVESTISSEMENT ÉTUDIANT DE POLYTECHNIQUE MONTRÉAL

NOTES SECTORIELLES2 DÉCEMBRE 2013

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SOMMAIRE

L’impression 3D au service des moteurs d’avions 4

Transporteurs aériens : Profit ou sécurité ? 6

Atrium Innovations aux mains des européens 8

Teva au bord du gouffre 10

La Coupe du monde de football 2014 en péril ? 12

Fukushima investit dans l’éolien 14

Système géothermique avancé 16

9.6 milliards et pourtant, c’est une bonne nouvelle 20

L’aluminium australien n’est plus assez rentable 22

Un bon mois de novembre pour Zadar 24

Nouvelles perspectives pour le brut iranien 26

Bonnes perspectives pour le offshore marocain 28

Hyundai monte en gamme 30

Black Friday, intéressant pour qui? 32

CGI passe à la Caisse 34

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AÉROSPATIAL ET DÉFENSE

Caroline DietrichÉtudiante à la maitrise en génie industriel

L’impression 3D au service des moteurs d’avions

(2/12/2013) Actuellement en plein essor, les imprimantes 3D démontrent leur utilité dans toujours plus de secteurs. Elles commencent même à intéresser les grands motoristes aériens, qui y voient des gains de temps et de coûts alléchants. Rolls Royce a partagé la semaine dernière les applications possibles de cette technologie révolutionnaire.

Dans une entrevue avec le Financial Times, le responsable de la stratégie technologique de Rolls Royce, Henner Wapenhans, a indiqué que ces imprimantes 3D vont permettre à l’entreprise britannique de produire des pièces plus légères et plus rapidement : “3D printing opens up new possibilities, new design space”.

En effet, le procédé de production de ce type d’imprimantes ne nécessite aucun outil particulier – comme des supports, des moules, des pochoirs – et permet de créer des formes particulièrement complexes. Or certaines pièces produites pour le secteur aéronautique possèdent un grand nombre de détails et sont actuellement très difficiles à usiner avec les outillages actuels. L’impression permettrait de faire passer les délais de production – qui peuvent aller jusqu’à 18 mois – à une semaine

maximum. Le deuxième aspect intéressant pour le motoriste est que la production de certaines pièces pourrait se faire à proximité des ateliers de montage, sans l’intermédiaire d’un sous-traitant, diminuant ainsi fortement les risques de retard ou de défaut. Enfin, cette technique apporterait à l’entreprise britannique davantage de flexibilité, car cette dernière n’aurait plus besoin de stocker un grand nombre de pièces produites en avance afin de respecter les délais de livraison.

Selon les responsables de Rolls Royce, cette technique de production devrait s’imposer « au cours des prochaines années », sans avancer de date. Face à un tel potentiel technologique, prendre du retard par rapport à ses concurrents serait particulièrement dommageable.

Bibliographie :«Rolls-Royce says it could soon use 3D printing to make parts for its passenger jet engines», dans dailymail.co.uk. Publié le 14/11/2013. Tiré de :

Ces imprimantes 3D vont permettre à l’entreprise britannique de produire des pièces plus légères et plus rapidement

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h t t p : / / w w w . d a i l y m a i l . c o . u k / n e w s /article-2507517/Rolls-Royce-says-soon-use-3D-printing-make-parts-passenger-jet-engines.html

«Rolls-Royce looks to make jet engine parts with 3D printers», dans The Telegraph. Publié le 13/11/2013. Tiré de :

h t t p : / / w w w. t e l e g r a p h . c o . u k / f i n a n c e /newsbysector/industry/10448147/Rolls-Royce-looks-to-make-jet-engine-parts-with-3D-printers.html

«Rolls Royce va utiliser l’impression 3D pour ses moteurs d’avions», dans L’Usine Nouvelle. Publié le 22/11/2013. Tiré de :

http://www.usinenouvelle.com/article/rolls-royce-va-utiliser-l-impression-3d-pour-ses-moteurs-d-avions.N217967

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David St-JacquesFinissant en génie mécanique

AÉROSPATIAL ET DÉFENSETransporteurs aériens : Profit ou sécurité ?

(02/12/2013) Les règlementations font partie intégrante du domaine aéronautique et elles affectent les transporteurs aériens au premier degré. Ceux-ci tentent par tous les moyens de maximiser leurs profits alors qu’une grande majorité des règlements priorisent la sécurité des passagers. Parmi ces règlements, celui qui se confronte le plus aux profits des entreprises aériennes est le ratio du nombre d’agents de bord par passager.

Ce ratio est actuellement d’un agent pour 40 passagers. Cependant, le gouvernement fédéral a autorisé certaines entreprises comme SunWing et WestJet à diminuer ce ratio à un agent de bord pour 50 passagers. Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a déposé, suite à cette autorisation qui a eu lieu en octobre, une procédure contre le gouvernement à la Cour fédérale à Toronto. Le SCFP affirme, qu’avec cette autorisation, que c’est la sécurité des passagers qui est mise en jeu contre les profits des compagnies aériennes. En effet, les agents de bord sont les premiers répondants lorsqu’une situation d’urgence survient lors d’un vol. Dans les conditions en haute altitude, le temps est très critique et donc le nombre d’intervenant joue un rôle très important sur l’issue de la situation.

Le SCFP est très conscient des impacts qu’a cette règlementation sur les profits des transporteurs aériens. L’organisme demande donc qu’ils se retournent vers les aéroports pour leur demander une diminution des taxes reliées au transport au lieu de mettre en jeu la sécurité des voyageurs.

Enfin, le gouvernement fédéral se défend en disant qu’il adopte les mêmes lois qu’aux États-Unis et en Europe. Ce dernier démontre donc, jusqu’à présent, qu’il est plus prudent que la moyenne des normes et qu’il n’a rien à se reprocher. Néanmoins, le gouvernement fédéral devra procéder à une étude pour prouver que cette diminution au niveau du ratio agents de bord-passager avant que cette modification aux normes canadiennes soit adoptée.

Bibliographie :«Le SCFP veut empêcher la réduction du nombre d’agents de bord», dans La Presse. Publié le 27/11/2013. Tiré de :

h t t p : / / a f f a i r es . l ap resse . ca /econom ie /transports/201311/27/01-4715191-le-scfp-veut-empecher-la-reduction-du-nombre-dagents-de-bord.php

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BIOTECHNOLOGIE ET PHARMACEUTIQUE

Julie Charron-LatourÉtudiante à la maitrise en génie industriel

(2/12/2013) Alors qu’au courant des deux dernières semaines, nous avions cité la firme Atrium Innovations à titre d’exemple d’une entreprise québécoise en croissance grâce à ses nombreuses acquisitions, voilà qu’on apprend cette semaine que la société passe entre les mains de l’entreprise de capital-investissement européenne, Permira, pour environ 1.1 G$. N’ayez pas peur pour autant! L’entreprise a annoncé que les emplois seront maintenus au Québec tout comme le siège social et le projet d’agrandissement de l’une des usines.

Malgré tout, 25% des actions demeureront entre les mains des fonds québécois de la FTQ et de la Caisse de Dépôt. Finalement, suivant cette acquisition, les actionnaires verront leurs actions passée de 19.58$ à 24$.

L’entreprise se spécialise dans les produits de santé naturels. Voici quelques chiffres clés pour situer l’entreprise avant l’acquisition:

• Ses revenus sont estimés à 459M $US pour l’année 2013

• Ses bénéfices avant impôts, intérêts et avant amortissements (BAIIA) représenteront 19% de ses revenus (sans tenir compte des acquisitions).

• Son ratio cours/bénéfice est de 9,5

Elle possède plusieurs marques de commerce autant du côté des produits prescrits (53% des revenus) qu’en vente libre (31%). Ses ventes sont principalement en Amérique du Nord (77% des revenus) et en Europe (23%).

Son dernier rapport de trimestre présentait son intention de vouloir bénéficier davantage de sa croissance organique pour les prochaines années plutôt que de poursuivre une série d’acquisitions. Elle souhaitait ainsi consolider son réseau de distribution pour prendre de l’expansion en Europe. Finalement, elle souhaite créer des partenariats pour s’attaquer à de nouveaux marchés comme l’Amérique latine et l’Asie.

Atrium Innovations n’est pas la seule au Canada à développer l’industrie des aliments fonctionnels, c’est-à-dire des produits enrichis de vitamines ou minéraux ou d’ingrédients bioactifs, et des produits naturels. Les firmes Bioriginal Food and Science Corp ou Forbes Medi-Tech Inc. en sont deux exemples. Pourquoi le Canada?

Atrium Innovations aux mains des européens

Malgré tout, 25% des actions demeureront entre les mains des fonds québécois de la FTQ et de la Caisse de Dépôt.

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BIOTECHNOLOGIE ET PHARMACEUTIQUE

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Principalement à cause de la quantité de ressources naturelles disponibles, des normes mondiales d’excellence, de l’importance de la recherche et d’un environnement collaboratif entre les universités et les entreprises. Nous avions entre autre discuté de ce dernier atout lors d’une précédente note sectorielle en mentionnant l’importance des universités au Québec et de leur communication constante avec les industries à proximité.

Bibliographie :« Atrium Innovations passe entre les mains de Permira », dans LaPresse.ca. Publié le [29/11/2013]. Tiré de :

http://www.lapresse.ca/le-solei l /affaires/actualite-economique/201311/29/01-4716004-atrium-innovations-passe-entre-les-mains-de-permira.php

« Atrium en bref », depuis le site officiel d’Atrium Innovations. Tiré de :

h t t p : / / w w w. a t r i u m - i n n o v a t i o n s . c o m /investisseurs/atrium-en-bref/

« L’industrie des aliments fonctionnels et des produits naturels au Canada en 2005 ». Tiré de :

http://www.agr.gc.ca/fra/industrie-marches-et-commerce/statistiques-et-information-su r - l es -ma rches /pa r -p rodu i t - sec teu r /aliments-fonctionnels-et-produits-de-sante-naturels/aliments-fonctionnels-et-produits-nu t raceu t iques - indus t r i e -canad ienne /fiches-de-renseignements/l-industrie-des-aliments-fonctionnels-et-des-produits-de-sante-naturels-au-canada-2005/?id=1172166006484

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BIOTECHNOLOGIE ET PHARMACEUTIQUE

François MarcouxFinissant en génie biomédical

Teva au bord du gouffre

(2/12/2013) Teva Pharmaceuticals Industries, le plus gros producteur de médicaments génériques au monde, est actuellement sans CEO. La performance du titre depuis le début de l’année est parmi les pires du secteur pharmaceutique et des coupures importantes ont été annoncées. De plus, le brevet de son produit vedette, Copaxone, qui représente 20% des revenus de l’entreprise israélienne, expire dans quelques mois. Seul point positif : le piètre état dans lequel se retrouve Teva pourrait attirer d’autres entreprises en quête d’une fusion ou d’une acquisition majeure.

En effet, le ratio cours-revenus de l’entreprise a atteint un creux de 1.56 le 4 novembre dernier, pour ensuite augmenter à 1.9 à l’heure actuelle.

Les analystes s’entendent donc pour dire que la compagnie est indéniablement sous-estimée. Par contre, qui serait prêt à acheter Teva? Plusieurs noms ressortent, dont Valeant, Mylan et Actavis.

Le CEO de Valeant a récemment affirmé qu’il était intéressé a effectué un « merger of equals ». Une fusion avec Teva se caractériserait certainement ainsi. Aussi, puisque les deux compagnies se positionnent en partie sur le marché de la médecine spécialisée, des économies considérables permises par des synergies pourraient être atteintes. Le réseau de distribution de Teva complémenterait aussi très bien celui de Valeant par la possibilité d’accès aux pays de l’Union Européenne et au Japon.

Dans le cas d’Actavis, une fusion avec Teva lui ouvrirait les portes du marché international. En effet, la compagnie irlandaise vend relativement peu à l’extérieur des États-Unis comparé à Valeant ou Mylan. Dans le cas de ce dernier, le réseau de distribution et les lignes d’affaires

sont très semblables à celles de Teva, ce qui résulterait possiblement en des synergies substantielles.

Bref, la situation pitoyable de Teva ne pourrait guère s’aggraver, et plusieurs auraient certainement intérêt à saisir l’opportunité. Un dossier à suivre.

Bibliographie :« Leaderless Teva Seen Beckoning Mylan Merger : Real M&A », dans Bloomberg. Publié

Le piètre état dans lequel se retrouve Teva pourrait attirer d’autres entreprises en quête d’une fusion ou d’une acquisition majeure.

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BIOTECHNOLOGIE ET PHARMACEUTIQUE

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le [19/11/2013]. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-11-19/leaderless-teva-seen-beckoning-mylan-merger-real-m-a.html

« Will Teva find a partner to save it from itself? », dans FiercePharma. Publié le [19/11/2013]. Tiré de :

http://www.fiercepharma.com/story/will-teva-find-partner-save-it-itself/2013-11-19

« Valeant eyes acquisitions or “merger of equals” », dans The Globe and Mail. Publié le [31/10/2013]. Tiré de :

http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/valeant-falls-to-973-million-quarterly-loss/article15178833/

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MATÉRIAUX ET CONSTRUCTION

Léa FaggioÉtudiante à la maitrise en génie civil

(2/12/2013) Une partie du stade qui accueillera près de 70 000 spectateurs lors du match d’ouverture de la Coupe du monde de 2014 au Brésil s’est écroulée ce mercredi, remettant en cause la capacité du Brésil à respecter les délais et les coûts initialement prévus pour la construction et la réhabilitation des 12 stades de la coupe du monde.

Les travaux de construction du stade de Sao Paulo, qui a coûté près de 360 M$, et qui devait être livré au mois de décembre, étaient complétés à 94% avant l’accident. Une grue de 1500 tonnes s’est effondrée alors qu’elle était en train de placer la pièce finale du toit du stade : une structure en métal pesant 400 tonnes de près de 100 mètres de long soit pratiquement la longueur d’un terrain de football. Cette dernière a, à son tour, déchiré les murs extérieurs de l’enceinte ce qui a eu pour conséquence de détruire plusieurs rangés de sièges et de percuter un énorme panneau qui se trouve sur la façade du stade. Toutefois, d’après les ingénieurs présents sur le site, la structure du stade n’a pas été compromise, ce qui signifie qu’il pourrait être possible de tout réparer à temps pour la Coupe du monde.

Si les causes de l’accident restent encore floues aujourd’hui, il faudra attendre le verdict des

autorités pour voir s’il y a eu des négligences de la part de la société de construction, Odebrecht Infrastructura, en charge du projet. Ceci est un problème supplémentaire à surmonter pour le Brésil qui a déjà rencontré une série de difficultés; accidents, arrêts de travail et manifestations dans les rues, sans compter le fait que la gestion des coûts et des délais étaient déjà problématique avant l’accident.

Au mois de janvier, de nombreux stades comptabilisaient déjà des mois de retard sur le planning initial et seulement dix grands projets d’infrastructures sur la centaine budgétés en 2010 pour accueillir le demi-million de supporters attendu étaient achevés. Dix avec déjà plus de 15 % de dépassement du budget prévu initialement, selon les sources, pour une facture estimée à 13.6 G$. Si le Brésil et ses entreprises de génie-civil souhaitent garder une bonne image au niveau mondial en termes de savoir-faire et d’expertise, le compte à rebours est lancé, il reste moins de 6 mois pour y

La Coupe du monde de football 2014 en péril ?

La structure du stade n’a pas été compromise, ce qui signifie qu’il pourrait être possible de tout réparer à temps pour la Coupe du monde.

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MATÉRIAUX ET CONSTRUCTION

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parvenir.

Bibliographie :« Deadly Accident at Brazil World Cup Arena to Bring 2-Month Delay ». Dans Bloomberg. Publié le 28/11/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-11-28/deadly-accident-at-brazil-world-cup-arena-to-bring-2-month-delay.html

« Une partie d’un stade du Mondial 2014 s’effondre ». Dans La Presse. Publié le 27/11/2013. Tiré de :

h t t p : / / w w w . l a p r e s s e . c a / s p o r t s /soccer/201311/27/01-4715125-une-partie-dun-stade-du-mondial-2014-seffondre.php

« A 500 jours de son Mondial, le Brésil court après sa feuille de route ». Dans Le Monde. Publié le 28/01/2013. Tiré de :

http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/01/28/a-500-jours-de-son-mondial-le-bresil-est-toujours-en-chantier_1823579_3242.html

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ENERGIE ET ENVIRONNEMENT

Ivan BeltranFinissant en génie mécanique

(2/12/2013) Après la catastrophe nucléaire survenue le 11 mars 2011, la préfecture de Fukushima décida d’appuyer la transition de l’énergie nucléaire vers l’exploitation d’énergie propre et renouvelable tel que le solaire et l’éolien.

Tel que mentionné dans l’article d’Ilias Tihani de la semaine dernière : « Fukushima : démantèlement de la centrale nucléaire et passage à l’éolien », la première éolienne flottante offshore a été inauguré par le gouverneur de la préfecture et un représentant du ministère de l’industrie. La mise en route de cette imposante éolienne de 106 mètres de haut par rapport au niveau de la mer et de 80 mètres de diamètre vient donc compléter la première phase du projet de parc éolien offshore regroupant 143 éoliennes offshores pour une capacité maximale de 1 GW. Ainsi, l’installation de cette première éolienne (puissance de 2 MW) a pour finalité la vérification des conditions de fonctionnement.

La seconde phase du projet consiste en la fabrication et l’installation de deux éoliennes de capacité de 7 MW par Mitsubishi Heavy Industries Ltd. La première phase avait comme objectif de faire la conception d’une éolienne pouvait être ancrée à plus de 50 m de profondeur. La deuxième phase, elle, serait

davantage orientée vers des moyens pour réduire les coûts de production élevés des éoliennes offshores afin de rendre la technologie commercialisable. Le sous-projet de l’éolienne de 2 MW a représenté un investissement de 4 milliards de yen (40M $US), soit 20 000$ le kilowatt. Par conséquent, afin d’être en mesure de commercialiser cette technologie, les coûts devraient descendre à minimalement 8000 $US. Aussi, l’objectif est de converger vers un coût de production et d’installation de 5000 $US/kW avec une capacité de fonctionnement de 40% pour cette technologie offshore. À titre comparatif, les projets d’éoliennes onshore (sur terre) opèrent à 2500 $US/kW mais avec une capacité de fonctionnement de 20%.

Cette nouvelle technologie d’éolienne offshore voit toute sa signification avec l’analyse des ressources présentent au Japon. En effet, selon le Ministre de l’Environnement, l’énergie éolienne offshore potentielle s’élèverait à 1383 GW, soit 516% supérieure au potentiel éolien disponible sur terre (268 GW). Investir dans une telle technologie prend ainsi tout son sens; particulièrement pour des raisons socio-environnementales puisque la présence de ces éoliennes en mer ne dérange en rien la population terrestre. Cependant, la difficulté provient de son emplacement dans un environnement

Fukushima investit dans l’éolien

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ENERGIE ET ENVIRONNEMENT

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difficilement contrôlable, d’où l’élévation des coûts par rapport aux coûts prévisionnels.

La première phase du projet consistant en l’éolienne de 2MW a pour caractéristique de générer de la puissance pour 1700 habitations. La 3e phase du projet est prévue pour 2016; elle consiste en un parc éolien de 12 MW fonctionnant avec 6 éoliennes offshore. Finalement, un prolongement du projet a été discuté afin de concevoir un parc d’éoliennes offshore de 1 GW tel que mentionné plus haut. Ce projet changera l’image du Fukushima nucléaire vers un Fukushima éolien. L’Asie s’aligne-t-elle vers une transition aux énergies renouvelables tel que le solaire et l’éolien?

Bibliographie :«Fukushima Floating Offshore Wind Project Seeks to Halve Cost», dans Bloomberg. Publié le 28/11/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-11-28/fukushima-floating-offshore-wind-project-seeks-to-halve-cost.html

«Japon : une éolienne flottante au large de Fukushima», dans La Presse. Publié le 11/11/2013. Tiré de :

ht tp: / /www. lapresse.ca/envi ronnement/dossiers/energies-vertes/201311/11/01-4709478-japon-une-eolienne-flottante-au-large-de-fukushima.php

«Mise en fonctionnement d’un éolienne au large de Fukushima», dans Bulletin-electronique.com. Publié le 22/11/2013. Tiré de :

http: / /www.bul let ins-electroniques.com/actualites/74418.htm

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ENERGIE ET ENVIRONNEMENTSystème géothermique avancé

Benoit ThibaultFinissant en génie civil

(2/12/2013) Les États-Unis ont consommé 3 892 TWh en 2008, leur sommet annuel historique, c’est-à-dire plus que tout l’Europe. En 2012, le NREL (National Renewable Energy Laboratory) a estimé le potentiel techniquement exploitable du pays pour des EGS (Enhanced Geothermal System) à 31 344 TWh.

Rappelons rapidement le principe des EGS, il s’agit d’injecter du liquide dans un forage rejoignant une couche de roche chaude, généralement à quelques kilomètres (3 à 5) de profondeurs. Le liquide remonte sous la pression par un second forage situé à une distance permettant au liquide de se frayer un chemin et d’être réchauffé par la roche. Une fois à la surface, le liquide en ébullition actionne des turbines. Ce même liquide, une fois destituer se son énergie, est réinjecter dans le forage.

Ce type de système se distingue des deux utilisations classiques de la géothermie : la première utilise des sources hydrothermales existantes et se limite à certaines régions privilégiées du monde, l’autre est à basse température et se limite à la régulation de la température des bâtiments, comme le démontre 30 000 constructions (and counting) au Canada.

Comme avec toutes les énergies renouvelables en développement, le coût est encore trop

élevé pour concurrencer les sources d’énergie conventionnelles en Amérique du Nord, mais les centrales peuvent être rentables dans des pays où le prix de l’électricité est plus élevé. Au-delà du prix, le facteur de capacité favorise la géothermie plus que toutes les sources d’énergies disponibles. Le nucléaire, champion reconnu pour sa constance, avec un facteur avoisinant les 90%, est dépassé uniquement par la géothermie, à 95% : comme quoi la Terre ne dort jamais. Cet élément est normalement défavorable aux énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien, dont la production est intermittente.

Ensuite, certaines similitudes avec la fracturation hydraulique sont évidentes, mais les EGS ne visent pas les mêmes couches géologiques que les gaz de schiste, alors ils ne provoquent pas de fuite de gaz et de méthane et les pressions nécessaires sont moindres : 2000 psi contrairement à 9000 psi pour l’industrie gazière. De plus, le site reste exploité pour une durée de vie bien plus longue : les études montrent qu’après 20 à 30 ans d’utilisation intensive, la température devrait baisser d’une dizaine de degrés Celsius, mettant en danger la rentabilité de la centrale. Par contre, dans le cas des gaz de schiste, certaines études montre que la durée de vie rentable est très courte :

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ENERGIE ET ENVIRONNEMENTaprès 1 an, la production diminue de 69%, alors qu’après 5 ans, c’est 6% de la production initiale qui est exploitée.

Le problème persistant, aussi commun à la fracturation de l’industrie gazière, est le risque de tremblement de terre, de faible intensité, mais pouvant tout de même causé des dommages à la surface. C’est d’ailleurs le cas d’un des projets pionniers du secteur, celui de Basel, en Suisse, qui a été forcé d’arrêter ses activités en 2007 pour prévenir d’autres secousses. Cet évènement a contribué à faire exploser une bulle boursière autour de cette technologie : en 2007, plusieurs entreprises ont connus des hausses inespérées, notamment US Geothermal Inc, Ormat Technologies et Geothermal Resources Pty Ltd… pour s’effondrer quelques mois plus tard.

Cela n’empêche pas d’autres pays de s’y être intéressé : cette année, l’Australie était appréhendée pour accueillir la plus puissante centrale du monde dans le Cooper Basin (25 MW), mais le projet a été abandonné le 3 septembre dernier par la compagnie Geodynamics, faute de rentabilité économique, et peut-être en prévision de la prise de pouvoir par Tony Abbott le 18 septembre, un libéral pro-charbon.

L’appui gouvernemental est indispensable pour des projets expérimentaux comme ceux des EGS (même si quelques projets dans le monde sont déjà commercialement viables). Aux États-Unis, le projet d’ORMAT technologies à Desert 17

Le NREL a estimé le potentiel techniquement exploitable du pays pour des EGS à 31 344 TWh.

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Creak, premier EGS à être développé aux pays a bénéficié d’une aide de 5 M$ du DOE (2013).

L’incursion précédente dans l’univers du forage nous amène à se demander si l’exploitation intensive des gaz de schiste ne favorisera pas l’essor des EGS à moyen terme. Non seulement l’industrie gazière contribue à améliorer les techniques de forage et à en diminuer les coûts, mais elle perce le pays comme les EGS ne pourront le faire avant des décennies. Un pourcentage de tous ces puits, forés à coups de millions chacun, à la veille d’être abandonnés, pourra-il être réutilisé par les EGS, en les prolongeant jusqu’aux couches granitiques. Après une comparaison rapide des cartes, certaines régions seraient susceptibles de permettre cette sonde de vie.

Gaz de schiste ou pas, les EGS offrent de belles perspectives d’avenir à long terme : des ressources potentielles importantes et quasi généralisées, de faibles coûts ne nécessitant pas de révolution technologique.

Bibliographie :«Is Fracking for Enhanced Geothermal Systems the Same as Fracking for Natural Gas?», dans Renewable Energy World. Publié le 16/07/2013. Tiré de :

http://www.renewableenergyworld.com/rea/news/article/2013/07/is-fracking-for-enhanced-geothermal-systems-the-same-as-fracking-for-natural-gas

«DOE, Ormat and GeothermEx Collaboration Produces Electricity Using In-field EGS», sur Ormat.com. Publié le 10/04/2013. Tiré de :

http://www.ormat.com/news/latest-items/success-enhanced-geothermal-systems-changing-future-geothermal-power-us

«Cost of Electricity from Enhanced Geothermal Systems», dans la banque de mémoire de Stanford University. Publié en 2007. Tiré de :

h t t p s : / / p a n g e a . s t a n f o r d . e d u / E R E / d b /IGAstandard/record_detail.php?id=5083

«Basel EGS project sees final stop decision by Swiss authorities», dans Think Geothermal. Publié le 10/12/2009. Tiré de :

http://thinkgeoenergy.com/archives/3199

«Geodynamics writes off Cooper Basin geothermal assets», dans New Economy. Publié le 03/09/2013. Tiré de :

h t t p : / / r e n e w e c o n o m y. c o m . a u / 2 0 1 3 /geodynamics-writes-cooper-basin-geothermal-assets-40047

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MINIER

Camille MatteFinissante en génie civil

(2/12/2013) C’est pourtant l’entente à laquelle est parvenue la société minière brésilienne Vale avec son gouvernement après de longues négociations. En effet, les deux parties étaient en cour de négociation depuis près de 10 ans pour une affaire d’évasion fiscale et Vale (ainsi que la plupart des analystes) s’attendait à un règlement de l’affaire tournant autour de 15 G$ plutôt que 9.6 G$, tel que cela s’est finalement passé.

C’est en acceptant de participer au plan de prélèvement fiscal REFIS, programme mis en place en 2008 par le Brésil qui prévoit le paiement des impôts par acomptes provisionnels plutôt qu’en un seul versement à la fin de l’année fiscale, que le conseil d’administration de Vale a obtenu une réduction sur le montant que l’entreprise doit au gouvernement. Par cette entente avec le bureau du fisc, Vale réduit donc de 4.4 milliards sa dette initiale de 14 G$, montant original des impôts sur les bénéfices tirés de la vente de différentes filiales étrangères entre 2003 et 2012. En valeur actualisée, le montant que l’entreprise doit au gouvernement est encore moindre et tourne autour de 6.2 milliards.

Pour couvrir ses impôts non-payés, Vale devra donc faire un premier versement de 2.6 milliards dès le mois prochain, puis le reste

de la dette sera séparée en 179 versements échelonnés sur 15 ans. Selon le CEO de l’entreprise, ces fonds proviendront directement des flux de trésoreries et ces paiements ne devraient pas entraîner la contraction de dettes supplémentaires ni de changements majeurs dans la planification financière. Il a également rassuré ses investisseurs en affirmant que le paiement des dividendes ne serait pas affecté non plus. Les analystes estiment que Vale sera en déficit de 3.8 G$ en 2014 en conséquence de l’entente, mais que ce déficit devrait être couvert par la vente d’actifs et par son encaisse. Pour Vale, le plan REFIS devrait permettre d’éliminer certaines incertitudes et de faciliter la gestion de ses affaires.

En conclusion, malgré le paiement de 2.6 milliards dû d’ici la fin du mois qui affectera inévitablement à la baisse les revenus de l’entreprise pour 2013 (7.03 milliards pour les 3 premiers trimestres), cette nouvelle devrait avoir un impact positif sur l’action de l’entreprise en chute de 24% depuis le début de l’année. Pour Vale, c’est la fin de l’incertitude sur les conséquences de son évasion fiscale de l’entreprise et l’affranchissement d’un poids qui pèse depuis un certain temps déjà sur la valeur de son action.

9.6 milliards et pourtant, c’est une bonne nouvelle

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MINIER

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Bibliographie :«The new tax payment in installments pro-gram – “The Crisis REFIS””», de PWC. Tiré de: http://www.pwc.com.br/pt/publicacoes/whats-news-mea-tax/the-new-tax-payment.jhtml« Vale will participate in income tax sett-lement», dans Global Newswire. Pu-blié le 27/11/2013. Tiré de : http://inpu-blic.globenewswire.com/2013/11/27/Vale+S+A+Vale+will+participate+in+in-come+tax+settlement+HUG1746310.html;jsessionid=x2fzSWlGF2Txd-nGqFd4yRysnrK5Qzp6KnVt8rNmfs1gnKPp-CYhv1!-1967775704«Vale ends decade-long dipute with Brazil, pays $9.6bn discounted tax bill», dans Mining.com. Publié le 28/11/2013. Tiré de : http://www.mining.com/vale-ends-decade-long-dis-pute-with-brazil-pays-9-6bn-discounted-tax-bill-79751/« Vale shares more attractive after tax sett-lement », dans Financial Post. Publié le 28/11/2013. Tiré de : http://business.finan-cialpost.com/2013/11/28/vale-shares-more-at-tractive-after-tax-settlement/

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MINIER

Camille MatteFinissante en génie civil

(2/12/2013) Vendredi dernier, le géant minier Rio Tinto Alcan annonçait l’arrêt de la production d’aluminium à son usine de Gove (NT, Australie) dès le début de l’année 2014. Selon le chef du syndicat des travailleurs de l’usine, en fermant la raffinerie, ce sont plus de 500 millions que la société minière retire de l’économie de la région de Nhulunby et elle détruit parmi les meilleurs emplois et programmes de formation offerts aux indigènes en Australie.

La fermeture de l’aluminerie a été justifiée par Rio par le fait que ses activités ne seraient plus rentables et qu’elle a décidé de mettre l’emphase uniquement sur ses opérations de production de bauxite. Cette mine, qui emploie actuellement 350 personnes, est un actif que le groupe juge plus intéressant à long terme que sa raffinerie d’alumina. À Gove, la production totale d’aluminium a été de 1.6 millions de tonnes pour les 9 premiers mois de 2013, l’équivalent d’environ 24% de la production total d’aluminium de l’entreprise. L’an dernier, le secteur de l’aluminium était l’unité d’affaire la moins rentable de la firme britannique, avec des bénéfices nets de 3 millions pour un chiffre d’affaires de 10.1 G$. Pour expliciter sa décision,

Rio a cité la chute des prix de l’aluminium à cause de surplus dans la production, la force du dollar australien et une diminution sur ses bénéfices nets malgré ses efforts pour améliorer la productivité. Les gouvernements fédéral et provincial australiens ont eux aussi tenté des efforts pour éviter la fermeture de l’usine en offrant des subventions sur le gaz et des investissements pour la construction d’un pipeline pour l’acheminement de celui-ci après que l’entreprise ait annoncé une reconversion au gaz de l’aluminerie. Ces efforts sont cependant tombés à l’eau quand la minière a renoncé à ses projets de réinvestissement.

Selon l’entreprise, ce sont 1100 emplois qui

seront perdus dans l’entreprise où travaillent actuellement plus de 1500 personnes, sans compter les impacts sur d’autres emplois indirectement reliés au fonctionnement de l’usine. Rio prévoit ralentir progressivement

L’aluminium australien n’est plus assez rentable

L’an dernier, le secteur de l’aluminium était l’unité d’affaire la moins rentable de la firme britannique, avec des bénéfices nets de 3 millions pour un chiffre d’affaires de 10.1 G$.

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sa production dans les trois premiers mois de l’année prochaine et étendre ce ralentissement jusqu’à l’arrêt total des activités à la fin de l’année, ce qui laissera environ 25% des habitants de la région sans emploi. Rio dit cependant qu’elle travaillera avec les gouvernements locaux pour trouver de nouvelles opportunités d’emploi aux 4000 habitants de Gove.

L’annonce a permis à l’action de Rio de grimper de 2.55% vendredi, pour s’établie à 66.06 $AUS à la fermeture de l’ASX.

Bibliographie :« You’ve destroyed an entire town » : Union slams Rio TINTO OVER Gove refinery sus-pension”, dans News.com.au. Publié le 29/11/2013. Tiré de: http://www.news.com.au/national/youve-destroyed-an-entire-town-union-slams-rio-tinto-over-gove-refinery-suspension/story-fncynjr2-1226771425602 « About 1100 jobs cut as Rio Tinto suspends production at Gove alumina refinery in the Nothern Trritory», dans ABC News. Publié le 29/11/2013. Tiré de: http://www.abc.net.au/news/2013-11-29/rio-to-suspend-gove-alumi-na-refinery-in-northern-territoy/5124570«Rio suspends Gove alumina refinery amid low prices, high aussie», dans Bloomberg. Publié le 29/11/2013. Tiré de:http://www.bloomberg.com/news/2013-11-28/rio-suspends-gove-alumina-refinery-amid-low-prices-high-aussie.html

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MINIER

Guillaume VergneÉtudiant à la maitrise en génie industriel

(2/12/2013) Depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, l’uranium a atteint son plus bas niveau depuis 8 ans malgré la construction de 70 nouveaux réacteurs dans le monde, dont 29 en Chine. Alors que le prix de l’uranium se maintient à 36$ l’once, la minière junior Zadar enregistre un bon en bourse.

La minière basée à Vancouver vient de conclure la semaine dernière le rachat de deux projets dans le bassin d’Athabasca en Saskatchewan. Les projets de Highrock et de Riverlake, précédemment développés par la firme Canterra Minerals, sont situés à proximité de l’ancienne mine de Key Lane qui avait produit 209 millions d’onces d’uranium entre 1983 et 2002. Ces deux acquisitions permettent à Zadar de renforcer sa présence dans le basin clé d’Athabasca.

Le basin d’Athabasca est considéré comme le centre névralgique de l’industrie de l’uranium au Canada. Il renferme également les mines de Cigar Lake, Millenium et McArthur River (première mine d’uranium au monde qui assure 13% de la production mondiale) du géant canadien Cameco, 3ème producteur d’uranium au monde derrière KazAtomProm et AREVA.

Le Canada est le deuxième producteur d’uranium au monde derrière le Kazakhstan et

devant l’Australie. En 2012, il a assuré 15.4% de la production mondiale d’uranium. Selon les réserves connues en 2011, le Canada abriterait 9% des réserves mondiales d’uranium.

Zadar Ventures (CVE :ZAD) a terminé mercredi 27 novembre en hausse de 16,6% à 0.315$ avec un volume d’échange plus de six fois supérieur à la normale. La compagnie minière a grimpé de 36% depuis le début de l’année malgré un uranium à son plus bas depuis 8 ans.

Bibliographie :«Vancouver uranium junior enjoys spectacular November», dans Mining. Publié le 27/11/2013. Tiré de :

http://www.mining.com/vancouver-uranium-junior-enjoys-spectacular-november-10187/

«Zadar Completes Purchase of 100% Interest in the Highrock and Riverlake Uranium Projects», dans The Wall Street Journal. Publié le 20/11/2013. Tiré de :

h t t p : / / o n l i n e . w s j . c o m / a r t i c l e / P R -CO-20131120-905794.html

Un bon mois de novembre pour Zadar

Le Canada est le deuxième producteur d’uranium au monde.

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MINIER

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«World Uranium Mining Production», dans World Nuclear Association. Publié le 01/07/2013. Tiré de :

http://www.world-nuclear.org/info/Nuclear-Fuel-Cycle/Mining-of-Uranium/World-Uranium-Mining-Production/

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PÉTROLE ET RESSOURCES NATURELLES

Lucas PicciÉtudiant à la maitrise en génie industriel

Nouvelles perspectives pour le brut iranien

(02/12/13) Une levée provisoire des sanctions contre l’Iran, en contrepartie des accords concernant le nucléaire conclus dimanche 24 novembre à Genève, pourrait laisser entrevoir de nouvelles opportunités pour les compagnies pétrolières dans le pays.

Au cœur des débats depuis longtemps, le programme iranien d’enrichissement d’uranium a été restreint par une entente signée par la république islamique et six grandes puissances mondiales (Allemagne, Chine, Grande-Bretagne, États-Unis, Russie et France). En guise de compensation, l’Union Européenne ainsi que les États-Unis lèveront une partie des mesures qui pénalisaient l’économie iranienne depuis plusieurs années.

Bien que les pays susmentionnés ne mettront pas fin à leur embargo sur les produits pétroliers iraniens, la suspension de ces pénalités autorisera les éventuels importateurs à assurer les livraisons de pétrole issues du pays. Une mesure qui devrait permettre aux pays asiatiques et notamment la Chine et l’Inde de plus facilement acheter des hydrocarbures iraniens.

Mais cette première étape dans les négociations avec l’Iran laisse voir d’autres perspectives.

En effet, le pays qui peut se vanter de figurer à la 4e place mondiale des pays ayant les plus grandes réserves de pétrole et surtout à la première place concernant les réserves de gaz, pourrait regagner son attrait vis à vis des majors. Certaines, comme Total, ont déjà affirmé leur intérêt pour relancer leurs activités dans le pays. Par ailleurs, Shell a déclaré via son PDG Peter Voser que les réserves iraniennes devront être développées afin de subvenir à la demande mondiale croissante.

Mais malgré la volonté des autorités iraniennes de relancer l’industrie pétrolière du pays, qui avait beaucoup souffert des sanctions (la production était passée de plus de 2 millions de barils par jour (Mbj) à 1.1 Mbj entre début 2012 et aujourd’hui), les compagnies pétrolières émettent tout de même certaines réserves. En effet, l’Iran, qui sera en compétition avec

L’Iran peut se vanter de figurer à la 4e place mondiale des pays ayant les plus grandes réserves de pétrole et surtout à la 1ere place concernant les réserves de gaz.

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PÉTROLE ET RESSOURCES NATURELLES

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beaucoup d’autres pays pour obtenir des investissements des majors, devra sans doutes changer sa politique concernant les contrats pétroliers. Par ailleurs, en tant que membre de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole, l’Iran est contrainte de limiter sa production aux niveaux décidés par le cartel.

Bibliographie :«Pétrole : les majors dans les starting-blocks en Iran», dans Les Echos. Publié le 25/11/2013. Tiré de :

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203149082495-petrole-les-majors-dans-les-starting-blocks-632233.php

«Iran opens contacts with oil groups», dans Financial Times. Publié le 26/11/2013. Tiré de :

http://www.ft.com/intl/cms/s/2/2e341574-5 6 a b - 1 1 e 3 - a b 1 2 - 0 0 1 4 4 f e a b d c 0 .html#axzz2m2vlSw1D

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PÉTROLE ET RESSOURCES NATURELLES

Isabelle FotsingÉtudiante au doctorat en génie des matériaux

(02/12/2013) La découverte récente par Statoil de 630 millions de barils de réserves récupérables dans le bassin Flemish Pass (Baie du Nord, Canada) permettrait de confirmer le potentiel du offshore…marocain. Cette déclaration du vice président exécutif à l’exploration de Statoil devrait renforcer la tendance à l’intensification de l’exploration et du forage observée dernièrement dans les eaux du pays.

Le pétrole brut trouvé dans le bassin Flemish Pass serait un gage de l’existence de pétrole dans les eaux marocaines en raison de la similitude des deux formations géologiques, qui auraient été reliées il y a plus de 100 millions d’années avant les mouvements des plaques tectoniques. Cette analyse renforce les résultats des études sismiques qui avaient déclenché dernièrement la ruée de plusieurs pétrolières (incluant Chevron et Total) vers le offshore marocain et l’intensification de l’exploration dans la région, avec environ 10 nouveaux puits prévus d’ici 2014.

Bien que certaines compagnies avaient reporté des résultats prometteurs, avec notamment les 360 millions de barils estimés pour le puits Eagle-1 (bassin Nord-ouest d’Agadir) par Fastnet Oil et le gisement identifié par Chariot Oil & Gas sur le bloc offshore de Loukkos et

Rabbat, les investisseurs semblaient timidement intéressés à suivre. La confirmation des réserves récupérables dans le Nord canadien et la similitude géologique des deux régions devrait maintenant suffire à convaincre les investisseurs des perspectives de croissance du pétrole dans le pays d’Afrique du Nord.

Pour le Maroc, les découvertes de brut offshore devraient permettre au pays d’augmenter significativement ses réserves estimées à environ 100 millions de baril selon les données de Janvier 2013 de l’OPEP, ce qui devrait avoir un impact certain sur la croissance économique du pays.

Bibliographie :«Statoil Says East Canadian Oil Finds May Signal Moroccan Crude», dans Bloomberg.com. Publié le 29/11/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-11-29/statoil-says-east-canadian-oil-finds-may-signal-moroccan-crude.html

«Un potentiel de 360 millions de barils estimé près d’Agadir», dans LE Matin.ma. Publié le 18/11/2013. Tiré de :

http://www.lematin.ma/journal/energie_un-potentiel-de-360--millions-de-barils-estime-pres-d-agadir/191491.html

Bonnes perspectives pour le offshore marocain

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PÉTROLE ET RESSOURCES NATURELLES

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Le saviez-vous ?Après deux campus à New York,

l’équipe de PolyFinances a choisi Washington comme destination cette année.

La thématique : les risques systémiques et systématiques.

Curieux ? Rendez-vous sur notre site web dans la

section «Évènements» ou «Devenir partenaire» au www.polyfinances.ca

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MANUFACTURIER ET SERVICES

Matthieu De NadaiÉtudiant à la maitrise en génie industriel

Hyundai monte en gamme

(02/12/2013) Le constructeur Coréen souhaite faire évoluer son image de marque et s’attaquer au marché des berlines de luxe avec l’arrivée de la nouvelle version de son modèle Genesis. Ce nouveau pas vers le haut de gamme marque le changement de stratégie de la part de Hyundai, passant d’une croissance par l’augmentation du volume de vente à une croissance par l’augmentation de ses marges.

Cependant l’image de la marque reste celle d’un constructeur de voiture low-cost et Hyundai va devoir faire un gros effort de marketing pour promouvoir son modèle, notamment lorsqu’elle vise le marché européen et américain. Or dans le domaine, ses concurrents dépensent déjà des fortunes, Honda, Nissan et Toyota dépensant chacune plus d’un milliard de dollars en marketing aux États-Unis et GM loin devant avec 3.1 G$ en 2012. En outre, selon des chercheurs du Korea Institute for Industrial Economics and Trade, Hyundai devrait poursuivre ses investissements en recherche et développement pour espérer concurrencer les constructeurs allemand. Or le constructeur coréen devrait dépenser 3.4% de son chiffre d’affaires en dépenses de capital en 2013 contre 6.8% pour BMW.

Le travail sur l’image de marque de la compagnie arrive alors même qu’elle a dû faire face à des problèmes qui ont conduit à des rappels massifs de véhicules avec plus de 27 000 Genesis (ancien modèle) rappelées pour un problème de frein et plus de 2 millions de véhicules en raison d’une défaillance des feux de freinage arrière. Cette mauvaise publicité risque de nuire au lancement de son véhicule de luxe.

Hyundai vise la vente de 62 000 unités de son nouveau modèle l’année prochaine dont 48% à l’étranger. La compagnie table sur un prix de vente de 52.6 millions de Won (52 700 $CAD) ce qui est environ 30% moins cher que ses concurrents. Reste à voir si la discrimination par les prix dans le segment haut de gamme sera aussi payante pour Hyundai qu’elle l’a été pour son entrée de gamme.

L’image de la marque reste celle d’un constructeur de voiture low-cost et Hyundai va devoir faire un gros effort de marketing pour promouvoir son modèle.

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MANUFACTURIER ET SERVICES

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Bibliographie :«Hyundai’s premium push with Genesis faces a global test», dans The Financial Times. Publié le 26/11/2013. Tiré de :

http://www.ft.com/intl/cms/s/0/3379bf34-5 6 6 f - 1 1 e 3 - a b 1 2 - 0 0 1 4 4 f e a b d c 0 .html#axzz2m3G3XsSI

«Hyundai Motor Unveils New Genesis to Boost Sales in U.S.», dans Bloomberg. Publié le 25/11/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-11-26/hyundai-motor-unveils-new-genesis-sedan-to-boost-sales-in-u-s-.html

«Hyundai Motor looks to new Genesis to lift U.S. sales», dans Reuters. Publié le 25/11/2013. Tiré de :

http://www.reuters.com/article/2013/11/26/hyundai-sales-idUSL3N0ID36K20131126

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MANUFACTURIER ET SERVICES

Marie-Pier DufortFinissante en génie industriel

Black Friday, intéressant pour qui?

(02/12/2013) Cette année encore, les consommateurs nord-américains pourront bénéficier des ventes importantes offertes par les détaillants durant toute la fin de semaine de l’Action de grâce américaine. Chaque année, cet événement attire énormément de consommateurs qui veulent bénéficier de rabais importants. Or cette année, les prévisions sont assez pessimistes du côté des détaillants, en raison du niveau de confiance des consommateurs américains qui est à son minimum historique depuis sept mois. L’an dernier, près de 147 M de consommateurs avaient prévu dépenser pour cette occasion, en comparaison à 140 M cette année, une baisse de 4.7 %.

Cependant, vendredi dernier, certains détaillants américains comme Ebay et Amazon ont pu voir une hausse de leur action ce qui a contribué à la progression de l’indice S&P 500. En date de vendredi, le titre de Ebay avait progressé de 2.6 % et Amazon de 1.5 %. Pour sa part, Apple a connu une hausse de 1.4 % aussi en raison du succès de ses ventes du iPhone au Japon. Pour ces détaillants, cette progression de leur titre est surtout attribuable à la hausse des ventes en ligne qui ont augmenté de 11.8 % ce mois-ci, en comparaison à

5.5 % pour les ventes en magasin. De plus, les ventes en ligne, selon une étude réalisée par Forrester Research, devraient augmenter de 44 % d’ici 2016, en comparaison avec les chiffres de 2011. Ceci représente une tendance qui peut inquiéter certains détaillants, en raison des coûts de transport et de la logistique accrue associée au projet.

Nouveauté cette année, les détaillants canadiens ont enfin décidé d’offrir des ventes pour l’occasion du Thanksgiving américain afin d’inciter les consommateurs à ne pas traverser la frontière américaine. En effet, selon une étude réalisée par la firme de consultation Accenture, près de 62 % des consommateurs canadiens prévoient dépenser en ligne ou en magasin chez un détaillant américain. Les magasins canadiens n’ont ainsi pas eu le choix d’emboîter le pas même si cette année, Thanksgiving est 6 jours plus tôt que l’an passé. Ceci réduit donc les ventes potentielles à prix régulier des détaillants avant Noel.

62 % des consommateurs canadiens prévoient dépenser en ligne ou en magasin chez un détaillant américain.

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MANUFACTURIER ET SERVICES

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Dans ce sens, un article publié sur le Wall Street Journal critique d’ailleurs le modèle du Black Friday. En effet, contrairement à la conception des consommateurs qui croient que les détaillants grugent leur marge de profit lors de cette journée, les prix sont augmentés artificiellement lors de la mise en vente en prévision de ces ventes. Ceci pourrait être explicable par deux raisons : pour une même compagnie, les marges de profits ne sont pas affectées par la saison des fêtes, en demeurant à 27.8 % durant le 3e et 4e trimestre. De plus toujours selon l’article du Wall Street Journal, près de 20 % des produits surveillés ont augmenté de 8 % de prix avant Thanksgiving avant que les compagnies ne réduisent leur prix davantage pour cet événement. Ainsi, il reste donc à voir si le résultat des ventes de cette année en comparaison à l’année dernière sera positif, surtout pour déterminer si cet événement sera profitable pour les détaillants canadiens.

Bibliographie :«La fièvre du Black Friday gagne les détaillants d’ici», dans Les Affaires. Publié le 27/11/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/commerce-de-detail/la-fievre-du-black-friday-gagne-les-detaillants-d-ici/564218#.UpjM-2TwJmU

«US Retailers lure shoopers with Black Friday deals», dans Bloomberg. Publié le 29/11/2013. Tiré de:

http://www.bloomberg.com/news/2013-11-29/sears-to-macy-s-lure-shoppers-with-black-friday-deals.html

«Why the retail sector is a minefield for investors», dans Financial Post. Publié le 27/11/2013. Tiré de:

http://business.financialpost.com/2012/11/27/why-the-retai l -sector- is-a-minef i led-for-investors/

«The Dirty Secret of Black Friday Deals», dans Wall Street Journal. Publié le 25/11/2013. Tiré de:

http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702304281004579217863262940166

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TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION

Arthur ClaireÉtudiant à la maitrise en génie industriel

CGI passe à la Caisse

(2/12/2013) CGI a finalisé l’achat de près de 10M d’actions à la Caisse de Dépôt et Placement du Québec pour un montant de 400M$.

La Caisse de dépôt et placement du Québec engrangera elle un profit d’au moins 186M$ avec la vente de près de 10M d’actions du Groupe CGI (TSX:GIB.A). En effet, la Caisse avait acquis ces actions au prix de 21.41$ l’an dernier, et les revend à un prix de 40.15$, une belle opération en somme. A noter que les trois quarts des actions restantes ont été vendues à un courtier non identifié, mais que l’opération de vente a été un succès.

Cette vente s’explique par la volonté de la Caisse de rééquilibrer son portefeuille, qui représente actuellement son plus important actif en actions. La caisse avait investi l’an dernier près de 1G$ dans CGI afin de l’aider à acheter le britannique Logica pour 3.1G$, et ainsi devenir le 5ème fournisseur mondial indépendant de services en TI. Cette vente n’est donc pas un signe que perte de confiance de la Caisse envers CGI. Les actions de CGI ont néanmoins terminé la séance de mardi à 39.70 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de 1.02 $ par rapport à leur précédent cours de clôture.

CGI est le plus important actif en actions de

la Caisse, suivi par Enbridge (TSX:ENB) à 1.3G$, le Canadien National (TSX:CNR) à 1G$, la Banque TD (TSX:TD) à 877M$ et Suncor Énergie (TSX:SU) à 791M$.

Au terme de cette vente, la Caisse de dépôt et placement du Québec détiendra 18,7 % des actions en circulation de Groupe CGI, soit plus de 58 millions d’actions, contre 24.58% auparavant. La Caisse demeurera donc, selon les données Bloomberg l’actionnaire principal de CGI.

Bibliographie :«La Caisse de dépôt et placement vendra 10 millions d’actions de CGI pour 400 M $», dans Le Huffington Post. Publié le 26/11/2013. Tiré de :

http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/11/26/caisse-de-depot-et-placement-vente-actions-cgi_n_4344835.html

La Caisse avait acquis ces actions au prix de 21.41$ l’an dernier, et les revend à un prix de 40.15$,

Page 35: PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 02 décembre 2013

TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION

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«La Caisse vend 15% de ses actions de CGI», dans Les Affaires. Publié le 26/11/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/bourse/analyses-de-titres/la-caisse-vend-15-de-ses-actions-de-cgi/564099#.UpjjwsQz2So

«La Caisse vend 10 millions d’actions de CGI pour 400 millions», dans La Presse. Publié le 26/11/2013. Tiré de :

h t t p : / / a f f a i r es . l ap resse . ca /econom ie /quebec/201311/26/01-4714780-la-caisse-vend-10-millions-dactions-de-cgi-pour-400-millions.php

Page 36: PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 02 décembre 2013

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