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Fonds d’invesssement étudiant de Polytechnique Montréal Note Sectorielle Semaine du 07 octobre 2013

PolyFinances-Note Sectorielle-Semaine du 07 octobre

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Note sectorielle du comité de PolyFinances de la semaine du 07 octobre 2013

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Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal

Note Sectorielle

Semaine du 07 octobre 2013

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Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de

PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal.

Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et de la

recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à Polytechnique

Montréal.

Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet précis à

regarder la webographie présente à la fin de chaque article.

Bonne lecture.

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Aérospatial et Défense 4

Biotechnologies et Pharmaceutiques 8

Energie et Environnement 10

Manufacturier et Services 12

Matériaux et Construction 14

Minier 16

Pétrole et Ressources Naturelles 18

Technologies de l’Information 22

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Assemblée de l’OACI à Montréal : bras de fer politique sur les émissions de CO2

L’assemblée triennale de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) s’est terminée

vendredi dernier, après deux semaines de négociations entre plus de 1400 délégués de 170

pays au siège de l’organisation à Montréal. Il s’agit de la 38ème assemblée de cette agence qui a

pour but d’établir des mécanismes mondiaux visant à améliorer la sécurité, l’efficacité et

l’impact environnemental du trafic aérien.

Au cœur des négociations depuis quelques années, les émissions de gaz à effet de serre divisent

les principaux acteurs. Selon les chiffres de l’OACI, le secteur de l’aviation contribue pour 2%

des émissions mondiales de CO2. De plus, ces gaz sont directement injectés là où ils sont les plus

néfastes, dans l’atmosphère, sans pouvoir être absorbés par la végétation ou les océans.

Lors de sa dernière assemblée triennale en 2010, l’OACI avait adopté une résolution en vue de

maîtriser la hausse des émissions de CO2 d’ici 2020 pour arriver à une croissance nulle. Alors

que le trafic devrait doubler d’ici 2030, à plus de 6 milliards de passagers, l’Association

Internationale des Transporteurs Aériens (IATA), observateur à l’OACI, souhaite même réduire

de moitié les émissions d’ici 2015 par rapport aux émissions de 2005.

Bien que débattus depuis des années, les accords mondiaux de régulation des émissions ne font

toujours pas l’unanimité. Par exemple, suite à la dernière assemblée, l’Union Européenne (UE)

avait mis en place une taxe carbone sur les émissions de CO2 du trafic aérien civil. Controversée

avant même sa mise en place le 1er janvier 2012, cette mesure soumettait tous les vols des

compagnies aériennes qui décollent ou atterrissent en UE à un système de quotas

échangeables. Une grande partie du reste du monde, États et compagnies aériennes, avaient

crié à une « mesure illégale et préjudiciable ». Des pays qui s’étaient alors férocement opposés

à cette mesure, comme la Chine qui menaçait de rétorsion à l’encontre de l’avionneur Airbus,

ou les États-Unis où Barack Obama avait signé une loi permettant à Delta Air Lines de passer

outre cette législation de l’UE. L’Europe a par la suite modifié cette loi par deux fois, d’abord

pour ne compter que la partie du vol qui survole le territoire de l’UE puis pour ne l’appliquer

qu’aux transporteurs aériens européens.

À l’issue de ces deux semaines d’assemblée générale, le conseil de l’OACI a décidé de mettre en

place un régime de « mesures basées sur le marché », qui va d’un système de droits à polluer à

un système de redevance sur chaque tonne de CO2 produites par les avions. Les accords ratifiés

vont cependant à l’encontre du système de plafonnement régional défendu par l’UE pour

encourager un mécanisme de régulation mondial. Mais la principale réussite de cette

assemblée est qu’il s’agit du premier accord général qui embarque la Chine et l’Inde. Ainsi,

l’Organisation a choisi de ne pas endosser le système de taxe sur les émissions de CO2 défendu

par l’UE, mais a réussi à fédérer un nombre record de pays sur la régulation de carbone.

Aérospatial et Défense

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De plus, l’Assemblée a aussi approuvé des plans mondiaux pour assurer sur le long terme la gestion

efficace et sécuritaire de la capacité du transport aérien, qui croît de 5% chaque année. La question

de la sûreté du fret a aussi été abordée, de manière à ce qu’il ne retarde ni n’entrave le commerce

mondial.

Selon les témoignages des responsables et délégués présents à l’assemblée générale, les

négociations ont été ardues et les différents difficiles à résoudre. En particulier pour les pays

comme la Chine, le Brésil et l’Arabie Saoudite, les oppositions furent très fortes à cause des

dépenses et pertes de chiffre d’affaire que ces mesures vont entraîner. Le résultat obtenu reste

très encourageant, car il s’agit du premier accord mobilisant une si grande partie de la

communauté internationale pour la réduction de l’émission de gaz à effet de serre. Les objectifs

ont été fixés : croissance nulle pour 2020. Reste à voir si tous les acteurs joueront le jeu de la

régulation comme il a été ratifié vendredi.

Résumé par Caroline DIETRICH

«Climate change talks unravelling at ICAO», dans montrealgazette.com. Publié le 03/10/2013. Tiré

de :

http://www.montrealgazette.com/business/Climate+change+talks+unravelling+ICAO/8994381/story.html «Carbon Cuts Loom for Airlines as ICAO Eyes Global Market», dans Bloomberg. Publié le

04/10/2013. Tiré de :

http://www.nytimes.com/2013/09/26/business/global/airbus-lines-up-15-billion-in-asian-

orders.html

«CO2: l'OACI optimiste quant à un accord», dans LeFigaro.fr. Publié le 24/09/2013. Tiré de :

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/09/24/97002-20130924FILWWW00742-co2-l-oaci-optimiste-quant-a-un-accord.php Calculateur d’émission de CO2 de l’OACI :

http://www.icao.int/environmental-protection/CarbonOffset/Pages/default.aspx

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Licenciements majeurs dans le domaine aérospatial et défense

Les fournisseurs du Pentagone sont dans l’impasse

À partir de lundi (7 octobre), la société de défense américaine Lockheed Martin mettra en

congé sans solde 3000 personnes. Ce dernier montant devrait augmenter si le conflit et les

désaccords, par rapport au budget fédéral, entre les démocrates et les républicains ne se

règlent pas rapidement. La raison principale de ce congé est que le lieu de travail, de ces 3000

employés du plus important fournisseur du Pentagone en terme d’avions de chasse, ne peut

être inspecté dû au fait que les inspecteurs chargés de ce mandat sont aussi des employés du

gouvernement et qu’ils sont aussi en arrêt de travail dû aux négociations sur le budget fédéral

américain.

Une situation très similaire est présente chez l’entreprise américaine United Technologie (UTC)

qui a comme mandat de fournir au Pentagone, via sa division d’avions militaires Sikorsky, les

hélicoptères Black Hawk. Cette compagnie a annoncé un congé sans solde à 2000 de leurs

salariés. Si le blocage au niveau du budget persiste jusqu’en novembre, UTC prévoit que l’arrêt

de travail toucherait jusqu’à 5000 de leurs employés.

2800 mises à pieds en vue pour Air France

Dans le but d’améliorer sa rentabilité d’ici 2015, le groupe franco-néerlandais Air France-KLM

examine de près la possibilité de supprimer 2800 postes en plus des 5122 postes déjà éliminés.

Ces suppressions ont été évaluées, par Air France, à un gain de 150M € (209 437 500 $CAN).

Parmi cette dernière somme, Air France estime qu’elle ferait un gain de 60M € (84M $CAN)

juste au niveau d’une meilleure organisation des services dû la suppression de ces postes. Ces

décisions viennent directement du plan Transform 2015, lancé en 2012, qui a comme objectif

d’économiser deux milliards d’euros en trois ans pour diminuer la dette du groupe Air France-

KLM de 6.5 milliards d’euro (janvier 2012) à 4.5 milliards d’euro à la fin de l’année 2014.

Malgré les forts mécontentements des syndicats envers cette situation, Air France-KLM prévoit

un programme qui aurait pour but d’accompagner les employés licenciés dans la

reconstruction de leur carrière.

Résumé par David ST-JACQUES

«Lockheed Martin met 3000 salariés en congé sans solde», dans La Presse. Publié le

04/09/2013. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201310/04/01-4696601-lockheed-martin-met-

3000-salaries-en-conge-sans-solde.php

«Air France : 2800 nouvelles suppressions sous examen», dans La Presse. Publié le 04/09/2013.

Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201310/04/01-4696428-air-france-2800-nouvelles-suppressions-sous-examen.php

Aérospatial et Défense

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De vendeur de pilules à meilleur ami

Si vous avez récemment regardé la télé, vous avez peut-être visionné une annonce de

l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) visant à faire la promotion de la

nouvelle application pour mobile MonPharmacien. Celle-ci vise à faciliter la vie de tous les jours

des clients québécois en offrant divers services, comme des alertes pour la prise de

médicaments, les contre-indications à respecter, la localisation de pharmacies, etc. Cette

initiative de l’AQPP ne représente guère qu’un geste isolé.

Aux États-Unis, avec l’arrivée prochaine de l’Obamacare (si le congrès le permet!), des millions

d’américains obtiendront une assurance maladie. Ainsi, les compagnies pharmaceutiques

s’attendent à ce que les médecins, devant cette arrivée massive de nouveaux patients, aient

moins de temps à consacrer à la sensibilisation et au suivi des patients, et elles comptent

assurément combler ce besoin. Pourquoi offrent-elles tout bonnement leur aide? L’année

dernière, seulement 56% des consommateurs disaient faire confiance aux compagnies

pharmaceutiques selon une étude de Prophet, et ce chiffre semble être en baisse cette année.

Comme abordé dans une note sectorielle de la semaine dernière, le lien de confiance formé

entre le consommateur et le vendeur a un impact direct sur les ventes, tout particulièrement

dans le domaine de la santé.

On comprend donc rapidement les raisons qui ont mené au lancement de MerckEngage, une

application de Merck offrant des services gratuits reliés à la santé aux consommateurs, en plus

de faciliter les suivis faits par les médecins. De plus, sachant qu’une proportion importante des

patients atteints de maladies chroniques ne prend pas ses médicaments régulièrement, une

telle application pourrait aussi directement augmenter les ventes tout en diminuant les coûts

du système de santé. Mis à part Merck, AstraZeneca, Sanofi et Eli Lilly se sont aussi lancés dans

la conception d’application pour mobile.

Ainsi, combinée aux réseaux sociaux omniprésents et au Big Data, l’arrivée de l’Obamacare

pourrait réellement bouleverser les marchés pharmaceutique et biotechnologique. L’année

dernière, les compagnies pharmaceutiques ont dépensé environ 11G $US afin de promouvoir

leurs produits. Sachant qu’une étude de KPMG a récemment souligné que la moitié des

compagnies pharmaceutiques désiraient augmenter leur utilisation des réseaux sociaux dans

les prochaines années, il est naturel de croire que les dépenses reliées au développement

d’applications mobiles et aux réseaux sociaux prendront de plus en plus de place dans ce

budget.

Résumé par François MARCOUX

« Welcome to the New Face of Big Pharma : On eve of Obamacare, brands shift marketing from pill pusher to best friend », dans Adweek. Publié le 29/09/2013. Tiré de : http://www.adweek.com/news/advertising-branding/welcome-new-face-big-pharma-marketing-152767?page=1 « Look out, pharma marketers. Obamacare will change your lives », dans FiercePharma. Publié

le 30/09/2013. Tiré de :

http://www.fiercepharma.com/story/look-out-pharma-marketers-obamacare-will-change-your

Biotechnologies et Pharmaceutiques

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Merck sabre 8500 emplois

Merck, numéro 2 aux États-Unis sur le marché pharmaceutique, se positionne de façon agressive

cette semaine. Comment? En centrant ses activités sur les recherches les plus prometteuses et en

répandant ses campagnes publicitaires sur ses dix marchés les plus importants. Le tout se traduit

par la mise à pieds de 8500 employés soit 20 % de sa main d’œuvre actuelle. Ces coupures

devraient rapporter 2.5G $dont 1G $ d’ici la fin de 2014.

Déjà au début de septembre dernier, le chef en matière de R&D, Roger Perlmutter, critiquait

certaines pratiques de la firme comme le nombre de projets expérimentaux qui menaient

rarement à des produits commercialisables. Il mentionne également que l’entreprise était trop

craintive à l’idée de produire des produits innovateurs qui au premier abord ne respectent pas les

législations de la FDA, Food and Drug Administration.

En se repositionnant, l’entreprise promet de n’allouer les ressources qu’aux projets ayant les

meilleures opportunités de croissance par exemple les traitements du cancer et de l’Alzeimer.

L’entreprise souhaite également acheter des innovations provenant d’entreprises externes.

Finalement, les dirigeants promettent de maintenir les dividendes, habituellement élevées, à ses

actionnaires.

Merck n’est pas la première entreprise pharmaceutique à devoir se départir d’une partie de ses

employés. Des géants, comme Pfizer et AstraZeneca, ont vécu eux-aussi des restructurations

importantes dernièrement. La diminution des revenus en lien avec l’augmentation des produits

génériques serait entre autres la source de ces nombreux repositionnements stratégiques. C’est

entre autre le cas pour Merck avec son produit de première ligne, Singulair.

Résumé par Julie CHARRON-LATOUR

« Merck va supprimer 8500 emplois », dans LesAffaires.com. Publié le 01/10/2013. Tiré de : http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/biotechnologies-et-pharmaceutique/merck-va-supprimer-8500-emplois/561971#.Uk6ueGTxQ6E « Merck Top Scientist Plans Major Changes for Drug Research », dans Bloomberg.com. Publié le 10/09/2013. Tiré de : http://www.bloomberg.com/news/2013-09-10/merck-top-scientist-plans-major-changes-for-drug-research.html « Update on Merck's Restructuring Efforts », dans Yahoo!Finance. Publié le 3/10/2013. Tiré de : http://finance.yahoo.com/news/mercks-restructuring-efforts-200502063.html

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Ikea se lance dans le marché du panneau solaire domestique au Royaume-Uni

Des petites bougies, aux installations de cuisines complètes, les clients se dirigent généralement

vers Ikea pour trouver tout et n’importe quoi pour leurs maisons à des prix relativement bas. Il

se trouve que dans l’Essex, Ikea s’était lancé dans la vente de panneaux solaire. Le projet pilote

a été un réel success-story et le géant suédois compte étendre la vente à ses 17 magasins au

Royaume-Uni. La formule est différente bien-sur, ce n’est pas simplement un petit guide et

quelques vis qui accompagnent le produit, mais un vrai service d’installation en deux jours

précédé par une assistance pour étudier les besoins et les capacités de l’habitation du client

quant au choix des panneaux. Le tout pour un prix de 9 400$ incluant 18 panneaux d’une durée

de vie dépassant 7 ans.

Le numéro un mondial en vente de meubles s’est associé au chinois Hanergy Holding Group Ltd,

producteur d'électricité et fabricant de panneaux photovoltaïques à couches minces. Ikea a

choisi le numéro 1 mondial et rien de moins, une des raisons étant la délégation du service

après vente directement au fournisseur des panneaux solaires. La décision de lancement n’est

pas hasardeuse car le marché est prêt. Premièrement c’est dans l’élan de changement

d’idéologie contemporain des consommateurs, qui se responsabilisent en tant qu’individus.

Joanna Yarrow, directeur du développement durable chez Ikea, a d’ailleurs déclaré: « Nous

savons que nos clients veulent vivre de manière plus durable et nous espérons travailler avec

Hanergy à fabriquer des panneaux solaires abordables et facilement accessibles. Des preuves

montrent que l'installation de panneaux solaires permet aux propriétaires de réduire leurs

factures d'énergie jusqu'à 50% ».

D’autres paramètres risquent aussi d’accroître le succès de ce projet, ce sont les subventions

gouvernementales. Un propriétaire d’un panneau solaire reçoit des subventions pour la

génération d’électricité provenant de panneaux solaires, mais aussi en injectant son surplus

d’électricité dans le réseau. Une maison moyenne semi-détachée gagnerait environ 1 200$ par

année entre subventions et gains sur la facture énergétique.

Ikea a sa propre cible ambitieuse sur l'énergie propre, visant au moins 70% des besoins

énergétiques du groupe à partir de l'énergie éolienne et solaire en 2015 et 100% en 2020.

Résumé par Ilias TIHANI

«Ikea boosts solar power outlook with £5,700 home system», dans The Guardian. Publié le

04/10/2013. Tiré de :

http://www.theguardian.com/money/2013/oct/04/ikea-solar-power-home-system «IKEA to sell solar panels from all UK stores», dans Reuters. Publié le 30/09/2013. Tiré

de :http://www.reuters.com/article/2013/09/29/ikea-britain-solar-idUSL5N0HN27U20130929

Énergie et Environnement

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Le jeux vidéo, un industrie florissante à Montréal mais qui coûte chère au Québec

Pour inciter les éditeurs de jeux vidéo à s’installer sur son territoire, le Québec offre un crédit

d’impôts à hauteur de 37.5% du salaire des employés travaillant sur des jeux vidéo dont le

contenu sera disponible en français. La démarche de séduction du Québec envers les créateurs

de jeux vidéo remonte à 1997 lorsque le gouvernement en la personne de Bernard Landry

alors ministre des finances accorda pour la première fois des avantages fiscaux à Ubisoft. Bien

entendu, face à cette offre les entreprise du secteur se sont élevé et ont obtenu ledit crédit

d’impôt.

Ce crédit était jusqu’à il y a peu limité dans le temps : trois ans après la sortie du titre concerné,

l’entreprise n’avais plus droit au crédit et les emplois ciblés étaient ceux typique du jeu vidéo

tel que les programmeurs ou designer. Le parti québécois a récemment décidé de supprimer

cette limite de temps et d’étendre les emplois éligibles à ceux de gestionnaire de réseau ou les

analystes et mathématiciens. Cette décision vise à suivre l’évolution du business model des

jeux vidéo qui s’oriente vers le free-to-play. Selon ce modèle, l’accès au jeu est gratuit pour les

joueurs et les profits sont générés grâce aux micro-transactions disponibles à l’intérieur du jeu.

L’opération séduction a fonctionné puisque l’industrie du jeu vidéo représente maintenant

près de 7400 personnes dans la région de Montréal et 16 500 dans l’ensemble de la province,

ce qui compte pour la moitié de l’industrie du jeu vidéo au Canada. Et cette population devrait

augmenter puisque Ubisoft a annoncé lundi 30 septembre un investissement de 373 M$ et la

création de 500 emplois sur sept ans. Warner Bros. Games qui était arrivé en 2011 sur la scène

montréalaise devrait également annoncer en compagnie de Mme Maurois la création d’une

centaine d’emplois.

Cependant malgré ces perspectives engageantes nombreux sont ceux qui s’interrogent quant

aux bénéfices pour la province de toutes ces facilités, d’autant plus que Warner Bros. avait

bénéficié d’une aide de 7.5 M$CAN lors de son installation et qu’Ubisoft vient de se voir

attribuer 9.9 M$CAN. Nicolas Marceau, ministre des finances, a assuré que les fonds investits

par Québec chez Ubisoft seraient récupérés en cinq ans. En outre les crédits d’impôt ont couté

128 M$CAN à la province. Bien que les finances aient assuré que le programme de crédit

d’impôt à la production de titres multimédias soit « très rentable », aucun calcul n’a pu être

avancé pour le prouver.

Résumé par Matthieu DE NADAI

«De nouveaux emplois chez Warner à Montréal», dans La Presse. Publié le 04/10/2013. Tiré de :

http://techno.lapresse.ca/jeux-video/201310/04/01-4696361-de-nouveaux-emplois-chez-

warner-a-montreal.php

«D'autres emplois pour l'industrie du jeu vidéo montréalaise», dans Les Affaires. Publié le

04/10/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/techno/technologies-et-telecommunications/d-autres-emplois-

pour-l-industrie-du-jeu-video-montrealaise--/562149#.Uk8cvD9r0sg

Manufacturier et services

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La grève de la construction a laissé des traces chez Quincaillerie Richelieu

La tempête causée par la grève de la construction l’été dernier n’est pas passée sans laisser

quelques séquelles. Le géant québécois Quincaillerie Richelieu importateur et distributeur de

produits issus de quincailleries spécialisées et autres produits complémentaires ne dira pas le

contraire. Même si la firme a annoncé jeudi dernier qu’elle a un bénéfice en hausse de 3.3% au

troisième trimestre, cette augmentation n’atteint pas la valeur prévue par les analystes et cela,

la grève y est pour quelque chose. Les analystes visaient plutôt un bénéfice par action de 0.64$

soit une hausse de 6.7%, près du double à la même période en 2012. Pour parler bénéfices

brutes (avant imposition, intérêts, amortissement), cette « petite » avance des ventes arrondie

tout de même le chiffre à 19.05 M$, contre les 13.2 M$ l’an dernier. Les analystes ont été

optimistes quant à une meilleure valorisation du chiffre d’affaire de Quincaillerie Richelieu

notamment grâce à son activité américaine puisque les ventes affichent en effet une hausse de

8.6% aux Etats-Unis en moyenne. Elles avaient augmentées de plus de 18.7% aux Etats-Unis

durant les 9 premiers mois de l’année (6.6% provenant des acquisitions). Le groupe affiche la

volonté d’accroître son expansion et d’améliorer ses ventes puisque ce 3/09/2013 même il a

ajouté 5 M$ à ses actifs par l’acquisition de Hi-Tech Supplies qui est un distributeur de

quincaillerie de portes et fenêtres, desservant le marché de la Colombie Britannique depuis

Vancouver.

Résumé par Yahya DIALLO

« La grève de la construction nuit à Quincaillerie Richelieu au troisième trimestre », dans Les Affaires. Publié le 03/10/2013. Tiré de : http://www.lesaffaires.com/bourse/analyses-de-titres/la-greve-de-la-construction-nuit-a-quincaillerie-richelieu-au-troisieme-trimestre/562128#.Uk8jDKO1ZE0 « Richelieu poursuit sa croissance et son expansion », dans News Wire. Publié le 03/10/2013. Tiré de : http://www.newswire.ca/fr/story/1236317/richelieu-poursuit-sa-croissance-et-son-expansion

Matériaux et Construction

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L’industrie minière canadienne part en quête de travailleurs et de patrons

Selon le conseil des Ressources Humaines de l’Industrie Minière (RHIM), il y aurait un besoin de

150 000 à 200 000 travailleurs dans l’industrie minière d’ici 2023. L’organisme prévoit que 25%

des travailleurs actuels partiront à la retraite dans les dix prochaines années.

L’institut canadien des mines travaille actuellement à une campagne de promotion afin de

répondre à la menace d’une pénurie de main d’œuvre. Selon les prévisions de l’institut, le

manque de travailleurs pourrait atteindre 100 000 personnes dans la prochaine décennie si

rien n’était fait.

Le Mining Recruitment Group (compagnie canadienne spécialisée dans le recrutement de cadres pour l’industrie minière) confirme les deux études précédentes et ajoute que 39% des cadres de l’industrie minière canadienne prendront leur retraite dans les cinq prochaines années. Selon la firme de Vancouver, seulement 22% des minières auraient un plan de succession établi.

Résumé par Guillaume VERGNE

«39% of Canada's mining executives will retire within 5 years», dans Mining. Publié le

30/09/2013. Tiré de :

http://www.mining.com/39-of-canadas-mining-executives-will-retire-within-5-years-59991/ «Mining labour shortage coming in next 10 years», dans CBC. Publié le 23/09/2013. Tiré de :

http://www.cbc.ca/news/canada/sudbury/mining-labour-shortage-coming-in-next-10-years-1.1864383

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Tout baigne pour Nautilus

Ces derniers temps, les bonnes nouvelles ne pleuvent pas pour les minières. C’est donc avec sou-

lagement que Nautilus Mineral, une compagnie canadienne basée à Toronto et cotée au

TSX :NUS, a reçu la décision d’arbitrage dans le litige qui l’opposait au gouvernement de Papoua-

sie Nouvelle-Guinée pour l’exploitation d’une mine d’or, de cuivre et d’argent.

En 2011, le gouvernement du pays insulaire et la minière canadienne avaient signé un contrat qui

donnait à l’entreprise les droits d’exploration et d’exploitation des gisements de sulfure polymé-

tallique du sous-sol sous-marin du bassin de Manus, situé à l’ouest du pays. À travers ce contrat,

le pays s’engageait à une participation de 30% dans le projet Solwara 1 et à défrayer le même

pourcentage pour les frais d’opération. Il avait finalement rejeté ces deux clauses plus tard dans

l’année, ce qui avait fait plonger l’action de la minière et remis en question la naissance de la pre-

mière mine sous-marine en haut-fond.

Jeudi dernier, le tribunal d’arbitrage donnait finalement raison à Nautilus et la Papouasie se verra

donc dans l’obligation de respecter ses engagements et de verser 118M $US en compensation

avant le 23 octobre prochain.

À la bourse de Toronto, l’action de la compagnie a réagi très positivement à cette annonce, grim-

pant de 37 à 50 cents canadiens, soit une hausse de 32%.

Aucune annonce n’a encore été faite à savoir quand commencera l’exploitation du gisement

(celle-ci était initialement prévue pour le 4e trimestre de cette année, avant d’être reportée à

cause des problèmes légaux). Malgré des difficultés techniques à prévoir, le forage devant se faire

à plus de 1,6 km sous la surface, un accord a déjà été signé avec le chinois Tongling Nonferous

Metals Group Co. Ltd. pour le raffinage du cuivre qui sera extrait du gisement.

Résumé par Camille MATTE

« Nautilus gets the green light to mine under water, will receive $118 million in compensation »,

dans Mining.com. Publié le 03/10/2013, tire de:

http://www.mining.com/nautilus-gets-the-green-light-to-mine-the-seabed-to-get-118-million-in-compensations-

48609/

« Undersea Miner Nautilus Jumps on Arbitration Win », dans Bloomberg. Publié le 03/10/2013, tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-10-03/undersea-miner-nautilus-jumps-on-arbitration-win.html

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Texas : La fin d’une aventure pour Shell

Royal Dutch Shell Plc a annoncé par un communiqué lundi 30 septembre sa volonté de revendre

ses parts dans le projet Eagle Ford au Texas.

Cette annonce fait suite aux mauvais résultats de Shell au second trimestre 2013 : la compagnie

avait enregistré une perte de 2,1 milliards de dollars sur cette période, dont la majorité est

imputable à l’exploration de gisements de schistes en Amérique du Nord. L’entreprise avait

déclaré en août que l’exploitation des gaz de schistes n’était pas profitable pour elle et que ce

type d’activités continuerait de lui faire perdre de l’argent. Dans la foulée, Peter Voser, le CEO de

Shell, avait annoncé la volonté du groupe de diviser par deux le nombre de zones dans lesquelles

elle opère en Amérique du Nord. En juillet dernier, la valeur des actifs de schiste nord-américains

de la firme s’élevait à environ 24 G$.

Cette vente illustre bien les difficultés des grands groupes à réussir là où de plus petites

compagnies parviennent à générer des profits. Shell, comme la plupart des grands producteurs

pétroliers notamment Chevron ou Exxon, ont investit trop tard dans l’exploration de gaz de

schiste, se privant ainsi d’une source de revenus importante. En effet, alors que certaines

entreprises avaient débuté d’importantes campagnes de forage au Texas dès le début des

années 2000, Shell n’avait commencé à investir dans les schistes qu’en 2006.

Selon Jonathan French, un porte-parole du groupe à Londres, la vente de ces actifs constitue

« une bonne opportunité de croissance pour un opérateur expérimenté ». Cette annonce fait

suite à une autre, datant de la semaine dernière et dans laquelle Shell dévoilait son intention de

se séparer de ses gisements de schiste dans le Kansas.

Résumé par Lucas PICCI

«Shell Begins Sale of U.S. Shale Assets Following Charge», dans Bloomberg. Publié le 30/09/2013.

Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-09-30/shell-begins-sale-of-u-s-shale-assets-following-charge.html «Shell to Sell Stake in Eagle Ford Shale in Texas», dans Wall Street Journal. Publié le 29/09/2013.

Tiré de :

http://online.wsj.com/article/SB10001424052702303918804579105631879283264.html

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Un vaisseau Rolls-Royce pour Sinopec!

En Aout 2012, la « China Petroleum & Chemical Corp », Sinopec signe un contrat avec Rolls Royce,

compagnie spécialisée dans les services et systèmes d’alimentation terrestre, maritime et aérien,

pour la livraison en 2013 d’un vaisseau maritime. Ce contrat de 34M $CAN porte sur le design et

l’équipement d’un bateau spécial pouvant identifier des réserves de pétrole et de gaz enfouies à

des milliers de mètres de profondeur.

Fidèle à l’entente, le vaisseau FA XIAN6, a été livré ce jeudi 3 Octobre au « Shanghai Offshore

Petroleum Bureau », leur permettant ainsi d’étendre leur flotte d’exploration sismique et

géophysique. Le vaisseau devient ainsi le premier de ce type à être construit en Chine. Équipé de

systèmes de propulsion et d’alimentation Rolls-Royce, ainsi que de systèmes de gestion

automatisée pour le déploiement de l'équipement sismique, le navire FA XIAN6 devient l’un des

navires les plus sophistiqués de Rolls Royce en mer permettant ainsi de satisfaire les normes

élevées exigées par les navires de recherches sismiques.

Lors des sondages, le navire sera en mesure de déployer jusqu'à 14 câbles, ou « streamers »,

chacun de 12 kilomètres de long. Les ondes sismiques seront par la suite envoyées en profondeur

dans les fonds marins et les ondes réfléchies seront détectées par des capteurs hydrophones

répartis le long du réseau de « streamers ». Ces données seront ensuite utilisées pour déterminer

un profil 3D détaillé des caractéristiques géologiques, y compris l'emplacement du pétrole et du

gaz en profondeur.

Résumé par Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

«Sinopec unit takes delivery of advanced seismic vessel», dans Marine Log. Publié le 03/10/2013.

Tiré de :

http://marinelog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4731:sinopec-unit-takes-delivery-of-advanced-seismic-vessel&catid=1:latest-news&Itemid=195 «Rolls-Royce to provide Sinopec seismic ship», dans South China Morning Post. Publié le

14/08/2012. Tiré de :

http://www.scmp.com/article/738515/rolls-royce-provide-sinopec-seismic-ship

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Vingt et un lauréats du Prix Nobel montent au créneau contre les sables bitumineux

Cette semaine, vingt et un prix Nobel ont écrit au président de la Commission Européenne, José

Manuel Barroso, pour lui demander de légiférer sur la qualité des carburants et ainsi classifier

ceux issus de sables bitumineux comme plus polluant.

En 2009, l’Europe avait mis une telle directive en place, mais elle a ensuite tardé à l’appliquer.

Ainsi, les lauréats demandent sa mise en place dans les plus brefs délais. En effet, ils jugent que

« l'extraction de combustibles non conventionnels -tels les sables bitumineux et les schistes

bitumineux- a un impact désastreux sur les changements climatiques ». L’objectif de cette loi

est de diminuer de 6% les émissions de gaz à effet de serre issues du transport d’ici à 2020.

Cette loi catégoriserait les sables bitumineux comme polluants importants. En effet, alors que

les carburants classiques émettent en moyenne 87,5 grammes de gaz à effets de serre par

mégajoule d’énergie produite, ceux issus des sables bitumineux génèrent quant à eux 107

grammes pour la même quantité d’énergie générée. L’Union Européenne avait demandé en

2012 un rapport au sujet de l’impact de ces législations, mais les résultats de ce dernier n’ont

pas été rendus publiques pour le moment.

Le Canada, dont les réserves de brut lui permettent de se hisser au troisième rang mondial des

pays ayant les ressources pétrolières les plus importantes, extrait majoritairement son or noir

des sables bitumineux. A l’heure actuelle, une quantité infime de ce pétrole est exportée vers

l’Europe, mais au vu du développement actuel et futur des oléoducs, la donne pourrait changer

dans les années à venir.

Suite à cette annonce, le gouvernement canadien a protesté et s’est affirmé prêt à porter

plainte auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce. Le gouvernement fédéral estime

qu’une telle loi serait « discriminatoire » vis à vis du brut canadien. Il n’y a pas eu de

commentaires de la part du bureau de M. Barroso jusqu’à maintenant.

Résumé par Lucas PICCI

«Nouvel appel de prix Nobel contre les sables bitumineux», dans La Presse. Publié le

03/10/2013. Tiré de :

http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/les-sables-bitumineux/201310/03/01-

4696019-nouvel-appel-de-prix-nobel-contre-les-sables-bitumineux.php

«Nobel laureates press EU leaders to classify tar sands as high carbon », dans The Guardian.

Publié le 03/10/2013. Tiré de :

http://www.theguardian.com/environment/2013/oct/03/nobel-laureates-eu-tar-sands-law

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Équateur – 6 ans après, le congrès autorise le forage sur la concession ITT du parc de Yasuni

Six ans après avoir initié la levée de fonds internationale ITT qui devait aboutir à la non-

exploitation du pétrole du bloc par compensation financière d’une partie des bénéfices anticipés,

le congrès de l’Équateur a autorisé jeudi dernier (3 Octobre) le forage dans le bloc 43 (concessions

Ishpingo Nord/Sud et Tambococha Tiputini – ITT) du parc national de Yasuni. La décision serait

une suite logique du succès mitigé de la levée de fonds – la première du genre – qui aurait recueilli

selon les données de Juillet 2013 environ 13 millions sur les 3.6 milliards de dollars escomptés sur

13 ans.

En dessous d’une biodiversité dont la richesse a été reconnue par l’UNESCO, la concession ITT

serait la plus importante des 8 réserves distribuées sur le parc Yasuni, et abriterait près de 850

millions de barils de pétrole brut lourd – soit environ 20% des réserves actuellement prouvées du

pays – pour un revenu estimé à 7.2 G$, qui représente plus de la moitié des revenus d’exploitation

de pétrole du pays (13.7 milliards selon les statistiques 2013 de l’OPEP). La concession est

actuellement détenue par la compagnie d’état Petroecuador, qui entrera probablement en

partenariat avec une autre compagnie d’état pour l’exploitation du gisement. PétroBras (Brésil) et

Sinopec (Chine) seraient les principaux candidats au partenariat.

La décision du congrès ne semble pas surprendre les compagnies pétrolières – PetroEcuador

aurait notamment entamé des travaux de construction de routes et d’infrastructures de forage à

proximité du site. Du côté des populations locales, une opposition à l’exploitation semble se

former : une pétition pour la tenue d’un référendum sur la question aurait déjà recueilli 680 000

signatures.

Résumé par Isabelle FOTSING

«Équateur: forages dans le parc Yasuni», dans Le Figaro. Publié le 14/08/2012. Tiré de :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/04/97001-20131004FILWWW00266-equateur-forages-

dans-le-parc-yasuni.php

«Ecuador approves Yasuni national park oil drilling in Amazon rainforest», dans The Guardian.

Publié le 16/08/2013. Tiré de :

http://www.theguardian.com/world/2013/aug/16/ecuador-approves-yasuni-amazon-oil-drilling

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EBay passe à la caisse pour Braintree

Le distributeur en ligne américain eBay Inc. (EBAY), propriétaire du service de paiement

électronique PayPal, a annoncé jeudi 26 septembre le rachat de la plateforme de paiements

sur internet et mobiles Braintree pour environ 800 millions de dollars.

Braintree est une plateforme permettant des paiements sur internet ou sur mobiles, utilisée

notamment par des services comme Airbnb (locations entre particuliers), TaskRabbit (partage

de tâches ménagères), OpenTable Inc. (OPEN) (réservations de restaurants) ou Uber (taxis). Elle

devrait permettre de réaliser pour 12 milliards de dollars de paiements cette année, dont

environ un tiers par téléphone portable, selon eBay.

Malgré cette acquisition, Braintree continuera de fonctionner indépendamment de PayPal.

Cette acquisition place cependant eBay en position de force pour rentrer pleinement dans le

monde des paiements physiques. L’entreprise américaine proposant notamment des solutions

de paiement par téléphone portable aux petits commerçants, venant ainsi concurrencer les

réseaux traditionnels de cartes de crédit.

En effet, le distributeur en ligne américain eBay souhaite encourager les achats sur sa

plateforme d'un pays à l'autre selon les dirigeants. Le président du groupe, Devin Wenig,

annonce que quelque 70% des ventes d'eBay sont en fait déjà réalisées avec des produits neufs

commercialisés à prix fixe, détournant quelque peu l’idée initiale d’une plateforme où les

particuliers peuvent mettre leurs biens aux enchères.

La transaction devrait être effective dès la fin de l’année 2013. Cependant eBay estime qu’elle

n’aura pas d’impact sur son chiffre d’affaires de 2013, mais qu’elle réduira son bénéfice par

action de 1 cent. Le groupe tablait jusqu'ici sur un bénéfice par action entre 2.70 et 2.75 dollars

pour un chiffre d'affaires entre 16 et 16.5 G$. L'action eBay prenait 1,99% à 55,28 dollars dans

les premiers échanges à la Bourse de New York le même jour de l’annonce.

Résumé par Arthur CLAIRE

«EBay Expands Mobile Payments With Braintree Deal», dans Bloomberg. Publié le 26/09/2013.

Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-09-26/ebay-to-buy-payments-firm-braintree-for-800-million-in-cash.html «eBay achète la plateforme de paiements en ligne Braintree pour 800 M$US», dans Les

Affaires. Publié le 26/09/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/techno/technologies-et-telecommunications/ebay-achete-la-

plateforme-de-paiements-en-ligne-braintree-pour-800-mus/561819#.UkpkWIYz2So

«eBay achète la plateforme de paiements en ligne Braintree», dans La Presse. Publié le

26/09/2013. Tiré de :

http://techno.lapresse.ca/nouvelles/internet/201309/26/01-4693374-ebay-achete-la-

plateforme-de-paiements-en-ligne-braintree.php

Technologies de l’information

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Twitter et Tweeter font tweeter la bourse

Dans une note sectorielle antérieure, nous avions laissé Twitter juste après l’annonce de sa

volonté d’entrer en bourse. Depuis jeudi, le projet d’IPO du réseau de microblogging a été rendu

public. L’entreprise américaine espère lever 1 milliard de dollars sur les marchés, valorisant

l’entreprise à 12.8 G$.

Les données sur l’entreprise, tenues secrètes du fait de son caractère privé, ont donc été rendus

publiques. Les revenus de Twitter s’élèvent en 2012 à 317M $US mais l’entreprise affiche

néanmoins une perte de 80M $US. Au premier semestre 2013, il s'est établi à 253.6 millions mais

cela n'a pas empêché l'entreprise californienne de subir une perte nette de 69.3 millions. Par

ailleurs, l’entreprise génère 87% de ses revenus grâce à la publicité, avec une tendance de tarifs à

la baisse. Cependant, à l’inverse de Facebook Inc. (FB), une grande partie (65%) des revenus

viennent d’utilisateurs mobiles. C’est ce qui avait été reproché au premier réseau social mondial

lors de son introduction en bourse.

L’introduction en bourse de Twitter s’annonce comme l’une des opérations les plus attendues

depuis l’introduction de Facebook en bourse, entrainant une attente des traders, pouvant leur

faire faire n’importe quoi.

En effet, ce vendredi, le titre Tweeter Home Entertainment Group au code TWTRQ s’est enflammé

pour atteindre près de 685% d’augmentation, passant de 0.02 à 0.15$. Cependant, ce n’était pas la

fameuse introduction que tout le monde attendait mais bien du cours de Tweeter Home

Entertainment Group Inc., qui bénéficie très vraisemblablement d'une confusion assez

malheureuse avec Twitter, qui doit s'introduire sous le code TWTR (sans Q !)

Tweeter, détaillant américain de Canton, Massachusetts, est en effet un fournisseur en

électronique grand public, dont la micro-capitalisation ne dépassait pas quelques centaines de

milliers de dollars avant ce vendredi, et était d’ailleurs placé sous protection du chapitre 11 de la

loi sur les faillites, a quand même terminé la journée en très forte augmentation.

Résumé par Arthur CLAIRE

Document remis par Twitter à la Securities and Exchange Commission. Publié le 03/10/2013. Tiré

de :

http://www.sec.gov/Archives/edgar/data/1418091/000119312513390321/d564001ds1.htm

«Twitter dévoile son projet d'IPO, espère lever $1 md», dans Les Echos. Publié le 04/10/2013. Tiré

de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/reuters-00554189-twitter-devoile-

son-projet-d-ipo-espere-lever-1-md-613654.php

«Twitter Files for IPO With Implied $12.8 Billion Value», dans Bloomberg. Publié le 04/10/2013.

Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-10-03/twitter-seeking-to-raise-1-billion-in-ipo-as-sales-

grow.html

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Aérospatiale et Défense :

Caroline DIETRICH

David ST-JACQUES

Biotechnologies et Pharmaceutiques :

François MARCOUX

Julie CHARRON-LATOUR

Energie et Environnement :

Benoit THIBAULT

Ilias TIHANI

Ivan BELTRAN

Manufacturier et Services :

Marie-Pier DUFORT

Matthieu DE NADAI

Matériaux et Construction :

Léa FAGGIO

Yahya DIALLO

Minier :

Camille MATTE

Guillaume VERGNE

Pétrole et Ressources Naturelles :

Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

Isabelle FOTSING

Lucas PICCI

Technologies de l’Information :

Arthur CLAIRE

Ludovic DEUMAGA

Réalisation

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Le comité est fier de remercier ses

partenaires !

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Montréal, Québec, H3C 3A7

Courriel

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