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Fonds d’invesssement étudiant de Polytechnique Montréal Note Sectorielle Semaine du 29 juillet 2013

Polyfinances - Note sectorielle - Semaine du 29 juillet

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Note sectorielle du comité de PolyFinances de la semaine du 29 juillet 2013

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Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal

Note Sectorielle

Semaine du 29 juillet 2013

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Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de

PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal.

Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et de la

recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à Polytechnique

Montréal.

Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet précis à

regarder la webographie présente à la fin de chaque article.

Bonne lecture.

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Aérospatial et Défense 4

Biotechnologies et Pharmaceutiques 6

Energie et Environnement 8

Manufacturier et Services 10

Matériaux et Construction 12

Minier 14

Pétrole et Ressources Naturelles 16

Technologies de l’Information 18

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Changements majeurs à venir chez Textron

Cette semaine, l’analyste financier de la Banque Royale (RBC Marchés des capitaux), Robert

Stallard, a émis un rapport intéressant sur un éventuellement changement majeur dans le

domaine de l’aérospatiale. Effectivement, la compagnie Textron, une entreprise américaine du

secteur de l'aérospatiale et de la défense, serait sur le point de subir une pression notable de la

part d’investisseurs activistes. Ces groupes de personnes ont comme objectif d’inciter les

propriétaires d’une compagnie à leur céder, entièrement ou en partie, leurs actions pour

prendre les commandes et assurer à l’entreprise une meilleure rentabilité.

Effectivement, l’évaluation boursière modeste de Textron et la diversité de ses activités font en

sorte que ce conglomérat est dans une bonne position pour une vente par partie. Par ailleurs,

une des filières de Textron pourrait bien intéresser deux grandes compagnies aérospatiales

américaines, Boeing et Sikorsky. Connu sous le nom de Bell Helicopter, cette filière représente

35% des 12 milliards de revenus de Textron pour l’année 2012. Toujours selon le rapport de M.

Stallard, Boeing représenterait une meilleure option pour Bell Helicopter, car la fusion avec sa

nouvelle maison mère ferait descendre les coûts de production de l’hélicoptère militaire V-22

Osprey. De plus, Bell Helicopter pourrait obtenir un soutien financier nettement supérieur dû

au fait qu’une compagnie comme Boeing a de meilleurs fonds que Textron et que son réseau

est plus vaste. L’achat d’une autre filière pour Boeing ou Sikorsky serait bien justifié, car depuis

la dernière crise économique en 2008, les marges d’exploitation de Bell sont passées de 9% à

14%.

Enfin, malgré les hausses des marges d’exploitation, Bell Helicopter connait des temps plus

difficiles. En effet, leurs revenus ont baissé de près de 3% par rapport au premier trimestre de

l’année 2013, pour un total de 1.02 milliards US. Chose certaine, cette dernière compagnie

restera aux mains d’une entreprise américaine, dû à l’inquiétude des autorités américaines

envers leurs sécurité nationale.

Résumé par David ST-JACQUES

Aérospatial et Défense

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Déf

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«Bell Helicopter au centre de rumeurs», dans La Presse. Publié le 23/07/2013. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201307/23/01-4673260-bell-helicopter-au-centre

-de-rumeurs.php

«Moins de livraison chez Bell Helicopter», dans La Presse. Publié le 18/07/2013. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201307/18/01-4671859-moins-de-livraisons-chez-bell-helicopter.php «Textron Rises to Four-Month High as RBC Sees Breakup», dans Bloomberg. Publié le 22/07/2013.

Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-07-22/textron-rises-to-four-month-high-as-rbc-sees-

breakup.html

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GlaxoSmithKline a son œil sur le marché chinois

L’Asie, particulièrement la Chine, demeure un des marchés émergeant dans le secteur

pharmaceutique. Caractérisé par des prix de vente relativement bas contrebalancés par des

volumes énormes, une entrée dans celui-ci peut représenter un défi de taille à ceux qui

désirent en profiter. En Chine, la population croissante et des changements dans le système de

santé au niveau du calendrier de vaccination augmenteront d’autant plus les ventes.

Ainsi, on ne s’étonnera pas d’apprendre que GlaxoSmithKline (GSK) recherche actuellement un

partenaire dans le but de pénétrer le marché chinois, particulièrement au niveau des vaccins.

Conformément au marché asiatique, les injections se vendent à un prix inférieur en Chine que

dans les pays occidentaux. En conséquence, Chritophe Weber, l’homme à la tête du domaine

d’activité des vaccins chez GSK, a affirmé qu’il viserait à augmenter les marges de profit en

diminuant les coûts de production. Déjà, la construction d’une nouvelle usine est en branle en

Belgique, où un vaccin contre la polio sera produit plus efficacement.

Ce n’est pas la première expérience pour GSK en Asie. En effet, des joint-ventures ont déjà été

établis avec Daiichi Sankyo au Japon et Biological E. en Inde dans l’objectif de développer et

lancer plusieurs vaccins dans ces deux marchés.

GSK représente le plus gros producteur de vaccins au monde, possédant près du quart du

marché global. Ce mois-ci, la réputation de la compagnie s’est vue tachée alors que quatre

cadres ont été arrêtés en Chine, ceux-ci étant soupçonnés de corruption, d’infractions

économiques et de délits fiscaux. Les autorités chinoises indiquent notamment que des pots-

de-vin auraient été versés à des groupes pharmaceutiques et des hôpitaux, possiblement dans

le but de promouvoir des produits. Tout de même, et malgré une baisse des revenus de 2% à

5.1 milliards l’année dernière pour la division vaccinale, Weber est confiant que la compagnie

connaîtra une croissance cette année, sans toutefois préciser de chiffre.

Résumé par François MARCOUX

«GSK looks to manufacturing to reduce vaccine costs», dans FiercePharma. Publié le

24/07/2013. Tiré de :

http://www.fiercepharmamanufacturing.com/story/gsk-looks-manufacturing-reduce-vaccine-costs/2013-07-24 «Glaxo in Active Talks to Set Up China Joint Venture on Vaccines», dans Bloomberg. Publié le

22/07/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-07-22/glaxo-in-active-talks-to-set-up-china-joint-venture-on-vaccines.html «GlaxoSmithKline: 4 cadres arrêtes en Chine», dans lesaffaires. Publié le 15/07/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/biotechnologies-et-pharmaceutique/

glaxosmithkline-4-cadres-arretes-en-chine/559615

Biotechnologies et Pharmaceutiques

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Royaume-Uni : la nouvelle fiscalité favorable à l’exploitation du gaz de schiste fait scandale

Alors que Jean-Marc Ayrault, premier ministre français, réaffirmait le 11 juillet dernier

l’interdiction de l’exploitation du gaz de schiste ; son homologue britannique, David Cameron,

a annoncé une nouvelle politique avantageuse pour cette source d’énergie. L’intention du

premier ministre est de réduire le taux d’imposition sur les bénéfices tirés de l’exploitation des

gaz de schiste. Le taux est actuellement de 62% pour les hydrocarbures conventionnels, chose

que le premier ministre souhaite ramener à seulement 30% pour le gaz de schiste. Cette baisse

considérable a déclenché une polémique au Royaume-Uni autour de David Cameron qui se

serait fait influencer par les lobbyistes. Les doigts sont tournés en particulier vers Lynton

Crosby, stratège recruté par Cameron pour préparer les législatives de 2015. Cependant, il se

trouve que la compagnie du lobbyiste, Crosby Textor Group, compte parmi ses clients

l’Association d’exploration pétrolière australienne qui acclame, on le devine, cette décision.

Cette décision offrirait selon George Osborne, le chancelier de l'Echiquier, "le régime le plus

généreux au monde pour le gaz de schiste". Les Echos rapporte aussi le mécontentement des

organisations environnementales, dont Friends of the Earth qui juge honteux ce cadeau fait

aux entreprises polluantes. Il faut savoir que le seul procédé actuellement maitrisé pour

extraire le gaz de schiste est la fracturation hydraulique. Ce dernier a des effets polluants sur la

nappe phréatique.

Avec 32% du mix énergétique provenant des produits pétroliers, 36% du gaz 22.5% du

charbon, le Royaume-Uni ne choque plus personne avec ses politiques énergétiques, et

semble bien vouloir exploiter ses réserves naturelles abondantes, mais à quel prix ?

Résumé par Ilias TIHANI

«Gaz de schiste : Londres veut la fiscalité la plus avantageuse au monde», dans Les Echos.

Publié le 22/07/2013. Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202908083749-

gaz-de-schiste-londres-veut-la-fiscalite-la-plus-avantageuse-au-monde-588184.php

« Au Royaume-Uni, l'avantage fiscal annoncé par David Cameron en faveur du gaz de schiste

fait scandale» dans Le Monde. Publié le 23/07/2013. Tiré de :

http://www.lemonde.fr/international/article/2013/07/23/au-royaume-uni-l-avantage-fiscal-

annonce-par-david-cameron-en-faveur-du-gaz-de-schiste-fait-scandale_3451443_3210.html

Énergie et Environnement

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nt De l’action sur la rivière Churchill

Une étape a été franchie dans le long périple du harnachement du Bas-Chruchill. La Commission

des services publics et d'examen de la Nouvelle-Écosse a rendu sa décision : elle approuve le

projet de 1,5 milliard de dollars pour un câble sous-marin vers Terre-Neuve, mais à certaines

conditions, dont une qui pourrait ajouter quelques méandres au périple.

En effet, la commission demande que les surplus d’électricité du projet soient livrés au prix du

marché, ce qui ne figurait pas dans l’entente entre les sociétés d’électricité des deux provinces,

Nalcor et Emera.

En parallèle au Haut-Chruchill, Hydro-Québec a déposé une requête en Cours Supérieure pour

bris de contrat, accusant le propriétaire de la centrale de Chruchill-Falls d’avoir fourni plus

d’énergie à Newfoundland & Labrador Hydro que l’entente avec HQ lui permet. L’entente de

distribution, échouant en 2041, favorise largement HQ, car elle fournit 12% de l’électricité de la

province à un prix dérisoire.

Rappelons que Churchill-Falls est classé 10e mondialement pour la capacité de son barrage, tout

juste derrière LG2 et qu’un fort potentiel reste à exploiter sur la rivière. Deux projets font

notamment couler beaucoup d’encre depuis les années 70, celui de Gull Island, dont la puissance

dépasserait les 2 000 MW, et celui de Muskrat Falls, de plus petite taille, ce qui rend sa

réalisation plus probable. En effet, les négociations difficiles avec Québec pour faire traverser

l’électricité provenant du Bas-Churchill vers l’Ontario et les Etats-Unis font obstacle au

développement d’un autre barrage de grande taille au Labrador. Dans le cas de Muskrat Falls, le

câble sous-marin existant jusqu’à Terre-Neuve suffirait à faire passer la production vers l’île, ne

nécessitant qu’un second câble vers la Nouvelle-Écosse, projet conditionnellement accepté cette

semaine.

Résumé par Benoit THIBAULT

« N.S. utility board approves $1.52B deal for Muskrat Falls link» dans CBC.ca. Publié le

22/07/2013. Tiré de :

http://www.cbc.ca/news/canada/nova-scotia/story/2013/07/21/ns-maritime-link-uarb-pay.html

« Des obstacles au projet de transport d'électricité de Terre-Neuve à la Nouvelle-Écosse» dans La

Presse Affaires. Publié le 23/07/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/energie/des-obstacles-au-projet-de-transport-d-

electricite-de-terre-neuve-a-la-nouvelle-ecosse/559867#.UfMC-WRvyGJ

« Hydro-Québec en Cour supérieure contre Churchill Falls» dans La Presse Affaires. Publié le

22/07/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/energie/hydro-quebec-poursuit-churchill-falls-

pour-bris-de-contrat/559852#.UfKtOGRvyGI

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Starbucks augmente ses bénéfices de 25%

Le plus grand opérateur de cafés au monde a rapporté cette semaine une hausse de 25% de

ses bénéfices au cours du dernier trimestre. Selon les analystes, cette forte croissance est

attribuable à de nombreux facteurs, dont une réduction du prix des grains de café ainsi qu’une

augmentation des ventes. Les ventes ont augmenté de 9% aux États-Unis et 8%

mondialement, permettant à l’action de passer à 55 cents, comparativement à 43 cents l’an

dernier à la même période. Starbucks détient plus de 19 200 franchises dans le monde, mais le

marché américain représente les trois quarts du chiffre d’affaires de la compagnie. La

compagnie a récemment décidé de s’associer avec Danone afin d’introduire sur leur menu et

dans les supermarchés une gamme de yogourts grecs. En effet, la compagnie tente depuis

plusieurs années d’augmenter ses profits en diversifiant son offre de nourriture santé et en

développant de nouvelles gammes de produits (café instantané, cafetières, etc.) Au Canada,

Starbucks continue de faire pression sur Tim Hortons, qui enregistre encore des ventes

supérieures au pays. Cependant, les ventes de Starbucks progressent beaucoup plus

rapidement et la stratégie d’ouverture de succursales de Starbucks est très agressive. Le

détaillant prévoit l’ouverture de 150 cafés au pays, dont environ une centaine dans les

magasins Target.

Résumé par Marie-Pier DUFORT

«Starbucks publie un bénéfice trimestriel en hausse de 25 %», dans Les Échos FR. Publié le

25/7/2013.

Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/reuters-00538518-

starbucks-publie-un-benefice-trimestriel-en-hausse-de-25-589964.php

«Starbucks continue d’échauder Tim Hortons» dans Les Affaires. Publié le 26/7/2013.

Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/commerce-et-produits-de-consommation/

starbucks-continue-dechauder-tim-hortons/560009/2#.UfLfjmTwLAU

«Starbucks profit gains 25 % as US sales improve», dans Bloomberg. Publié le 26/7/2013. Tiré

de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-07-25/starbucks-profit-gains-25-as-u-s-sales-improve.html

Manufacturier et services

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Le secteur sidérurgique en crise : une surcapacité mondiale de la production d’acier

Selon une étude de la banque Morgan Stanley, les capacités excédentaires dans le secteur de

la production d’acier atteignent globalement 334 millions de tonnes, pour une production

mondiale de 1,5 milliard de tonnes. Ces surcapacités risquent de diminuer durablement la

rentabilité du secteur puisqu’au niveau mondial le taux moyen d'utilisation des capacités se

situe autour de 76%, ce qui se trouve bien en-dessous du seuil de rentabilité d'un haut-

fourneau, généralement autour de 85 %. Selon le cabinet Laplace Conseil, c’est le cas du

numéro un du secteur, ArcelorMittal, dont le taux d’utilisation des capacités pour ses usines de

produits plats en Europe est de 60%.

Cette surcapacité provient du fait que les pays émergents tels que la Chine, l’Inde et la Russie

continuent chaque année de produire davantage, alors que la croissance de la demande

ralentit. Selon les prévisions de Morgan Stanley, la demande mondiale d'acier devrait

progresser de 3% par an dans les cinq prochaines années, au lieu de 5% depuis 2002 alors que

la production mondiale d’acier ressort en hausse de 2% sur les six premiers mois de l'année. La

Chine a un rôle majeur dans la détermination des capacités mondiales puisqu’elle est passée

de 15% de la production mondiale d’acier en 2000 à 50% aujourd'hui tout en ouvrant très peu

son secteur sidérurgique aux investisseurs étrangers et en ayant des conditions de travail bien

différentes des entreprises occidentales. Ces dernières, telles qu’ArcelorMittal, n'ont donc pas

vraiment profité de la folle croissance de l'acier chinois et subissent aujourd’hui la diminution

des marges de la sidérurgie au niveau mondial. En effet, le numéro un du secteur ne

représente que 6% de la production mondiale et n'a donc pas de maîtrise sur les grandes

évolutions du secteur, comme les surcapacités.

Les sidérurgistes doivent donc adapter leurs installations existantes à la demande s’ils ne

veulent pas faire tourner à vide une partie de leurs usines. L’Europe n’est cependant pas la

seule à souffrir de surcapacités élevées (40 millions de tonnes), la Chine, la Russie, l'Asie

centrale, l'Amérique latine et le Japon devront également fermer de nombreuses usines s’ils

souhaitent s'adapter au niveau actuel de la demande.

Toutefois, de telles décisions impliquent de lourdes conséquences sur l’économie mondiale:

les analystes estiment que « du fait de son rôle central dans la production industrielle, la

fermeture d'une usine de production d'acier a un effet multiplicateur élevé pour le reste de

l'économie, surtout dans les pays émergents ». La sidérurgie représenterait en effet, un

volume de 8 millions d'emplois directs et indirects dans le monde, et la fermeture de ces

usines menacerait 1.2 millions d’emplois dans le monde.

Résumé par Léa FAGGIO

Matériaux et Construction

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« La marge de manœuvre étroite d’ArcelorMittal», dans Les Echos. Publié le 23/07/2013. Tiré

de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/industrie-lourde/actu/0202904043188-la-marge-

de-manoeuvre-etroite-d-arcelormittal-588656.php

« Le rôle majeur de la Chine», dans Les Echos. Publié le 23/07/2013. Tiré de : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/industrie-lourde/actu/0202911503078-le-role-majeur-de-la-chine-588668.php « La sidérurgie mondiale malade de ses gigantesques surcapacités», dans Les Echos. Publié le

23/07/2013. Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/industrie-lourde/actu/0202910529341-la-siderurgie-mondiale-

malade-de-ses-gigantesques-surcapacites-588480.php

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Drummond Company dans l’impasse en Colombie

La minière Américaine Drummond fait face depuis plusieurs semaines à un important conflit

avec son personnel. Après plus de deux mois de négociations avec les syndicats sur les salaires

et les conditions de travail des mineurs et malgré l’intervention du ministre du travail

colombien, aucune entente n’a pu être trouvée. Drummond emploie 10 000 personnes en

Colombie, réparti dans deux mines et un port. La dernière offre de Drummond proposait une

augmentation de 4.5% des salaires, les syndicats de leurs côtés demandent une augmentation

de 10.7%.

Après avoir obtenu un mandat de grève, les syndicats ont déclenché une grève illimitée le

mardi 23 juillet. Par conséquent, Drummond ne parvenant plus à fournir l’intégralité de ses

clients, la compagnie a dû se déclarer en situation de force majeure. La force majeure va

permettre à Drummond de suspendre ses obligations contractuelles vis-à-vis de ses clients.

Drummond est le deuxième producteur de charbon en Colombie, assurant à lui seul un quart

de la production nationale. Il exporte chaque semaine plus de 500 000 tonnes de charbon à

destination principalement de l’Europe et du Moyen-Orient. Mercredi 24 juillet, le prix du

charbon dans les ports d’Amsterdam, Rotterdam et d’Anvers (ARA) grimpait de $2 à $77 (USD)

la tonne, soit son plus haut niveau depuis deux mois.

Selon la loi colombienne, Drummond doit attendre 60 jours avant de pouvoir faire un recours

devant les tribunaux. La Colombie est le 4ème producteur de charbon au monde. Cette

situation n’est pas sans rappeler la grève chez le concurrent de Drummond, le consortium

Cerrejon (BHP Billiton, Xstrata et Anglo American) en février qui avait duré un mois.

Résumé par Guillaume VERGNE

«Colombia’s Drummond coal miners likely to vote for strike: union», dans The Globe And Mail.

Publié le 17/07/2013. Tiré de :

http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/international-business/latin-american-

business/colombias-drummond-coal-miners-likely-to-vote-for-strike-union/article13284792/

«Colombia labor minister to join Drummond, coal miner pay talks», dans Reuters. Publié le

22/07/2013. Tiré de :

http://www.reuters.com/article/2013/07/22/colombia-drummond-idUSL1N0FN05R20130722

«Drummond's Colombia coal miners begin unlimited strike», dans Reuters. Publié le

23/07/2013. Tiré de :

http://www.reuters.com/article/2013/07/23/colombia-drummond-idUSL1N0FT24620130723

«Strike-hit coal miner Drummond calls force majeure», dans The Globe And Mail. Publié le

25/07/2013. Tiré de :

http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/international-business/latin-american-

business/strike-hit-coal-miner-drummond-calls-force-majeure/article13429090/

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Bourse des métaux de Londres : les producteurs d’aluminium exigent plus de transparence

Après les deux géants mondiaux United Co. Rusal et Norsk Hydro ASA, c’est au tour de Alcoa

Inc., le plus grand producteur américain d’aluminium, de se prononcer pour une plus grande

transparence de la Bourse des métaux de Londres (« LME »). La demande d’Alcoa a été reçue

le 23 Juillet dernier dans le cadre de l’audience publique sur les investissements des banques

dans les matières premières, tenue par le Comité bancaire sur les institutions financières et la

protection des consommateurs du Sénat américain. L’audience faisait suite à la décision

récente de la Réserve Fédérale américaine de revoir sa position sur le droit des banques à

stocker, transporter et échanger les matières premières.

Les producteurs d’aluminium déplorent principalement le fait que, contrairement aux

pratiques ayant cours sur d’autres marchés, les informations publiées par la LME ne

permettent pas de différencier les positions détenues par les investisseurs non-financiers de

celles détenues par les fonds spéculatifs. Il en résulte une financiarisation du marché qui

permet aux fonds spéculatifs de faire varier le prix des métaux aux dépens des producteurs et

des consommateurs.

Le problème des files d’attente à la sortie des entrepôts agréés illustre bien l’impact des

pratiques spéculatives : bien que les quantités de métaux stockées aient triplé dans la

dernière année, l’engorgement à la sortie des entrepôts crée une pénurie artificielle qui fait

grimper les prix de vente aux consommateurs tandis que la crise sur le marché fait baisser les

prix d’achats aux producteurs. Certains propriétaires d’entrepôts comme Goldman Sachs et

Xtrata-Glencore joueraient un rôle important dans cette pénurie artificielle en incitant

financièrement les producteurs à livrer les métaux aux entrepôts plutôt qu’aux

transformateurs. Du fait que la Bourse des métaux de Londres est le plus grand marché

d’échange pour l’aluminium et les métaux industriels, et que l’aluminium est le 2e métal le

plus utilisé, les effets d’une telle ouverture à la spéculation ont des répercussions dans de

nombreuses industries.

Résumé par Isabelle FOTSING

«Alcoa urges LME to put more transparency in aluminum trading», dans Resource Investor.

Publié le 25/07/2013. Tiré de :

http://www.resourceinvestor.com/2013/07/25/alcoa-urges-lme-to-put-more-transparency-in

-alumin?t=base-metals

«Biggest Banks Face Fed Restoring Barriers in Commodities», dans Bloomberg.com. Publié le

[23/07/2013]. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-07-23/biggest-banks-face-fed-restoring-barriers-in-

commodities-review.html

«Le nouveau patron de la Bourse des métaux de Londres veut désengorger les entrepôts»,

dans RFi. Publié le 08/07/2013. Tiré de :http://www.rfi.fr/emission/20130708-le-nouveau-

patron-bourse-metaux-londres-veut-desengorger-entrepots

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Exploration en Guyane : nouvelle déception, mais l’espoir persiste

Mardi 23 juillet, le quatrième forage réalisé au large de la Guyane dans le but de rechercher du

pétrole s’est à nouveau soldé par un échec.

Du pétrole avait été trouvé au large de ce département français en septembre 2011, incitant

alors le consortium formé de Shell, Tullow Oil et Total à poursuivre leurs recherches. Toutefois,

les deux forages suivants, l’un en décembre 2012 et l’autre en avril 2013, s’étaient tous deux

soldés par des échecs. L’annonce des résultats infructueux de ce quatrième forage a fait chuté de

près de 8% le titre de Tullow Oil (coté à la bourse de Londres), société dont la stratégie de

développement est essentiellement axée sur le pétrole.

Pour le moment, le potentiel d’exploitation commercial de la zone n’est pas confirmé, mais «

Shell continue d’y croire », comme le confirment les responsables du groupe anglo-néerlandais.

En effet, un cinquième et dernier forage clôturera ce programme d’exploration dont le coût total

s’élève à plus de 500 millions de dollars. Il sera réalisé dans les semaines à venir, à proximité de la

zone dans laquelle le premier forage avait permis de localiser du pétrole. Ce dernier forage

conditionnera donc l’avenir de la région en terme d’exploitation. Néanmoins, le consortium aura

toujours la possibilité de demander des autorisations pour réaliser des forages supplémentaires,

puisque seule une petite partie des 24 000 kilomètres carrés couverts par le permis d’exploration

a été sondée.

Résumé par Lucas PICCI

«Echec d’un projet pétrolier de Tullow au large de la Guyane», dans Reuters. Publié le

23/07/2013. Tiré de :

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0FT0VU20130723

«Pétrole : déceptions à répétition en Guyane», dans Les Echos. Publié le 23/07/2013. Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202912666024-

petrole-deceptions-a-repetition-en-guyane-588831.php

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Les pubs sur mobiles font bondir l’action de Facebook

Le succès que connaît Facebook Inc. (FB) grâce à ses recettes publicitaires sur mobile en fait à

la fois un concurrent plus puissant face à son rival Google Inc. (GOOG), mais fournit aussi un

modèle économique durable pour les autres réseaux sociaux tels que Twitter Inc., Pinterest

Inc. et Snapchat Inc.

Les recettes publicitaires sur mobile de Facebook ont en effet généré 41% des gains

publicitaires de l’entreprise au dernier trimestre, en hausse de 14% par rapport à l’an dernier,

permettant à la compagnie américaine de dépasser les estimations de profit. Ces résultats

contrastent avec ceux plus mitigés de Google et de Yahoo! Inc. (YHOO), en deçà de leurs

estimations.

Le succès du système publicitaire de l’application Facebook pour mobile, par rapport à ses

concurrents, réside dans le fait qu’elle cible mieux les besoins et activités de ses 819 millions

d’utilisateurs. Par ailleurs, Facebook rectifie les pubs de l’utilisateur en utilisant ce qui a

marché auparavant avec un ami de l’utilisateur. Ensuite, la compagnie cible au mieux ses

utilisateurs en utilisant des données de firmes de marketing tels qu’Acxiom Corp. (ACXM) et

Experian Plc (EXPN).

Le groupe américain a ainsi dégagé un bénéfice net de 331 millions de dollars, contre une

perte de 157 millions de dollars un an plus tôt. Le chiffre d'affaires total du groupe a bondi de

53% sur un an à 1.8 milliards de dollars, tandis que les analystes visaient en moyenne

seulement 1.6 milliards de dollars.

L'action du plus important réseau social du monde a bondit de plus de 25% à l'ouverture

officielle des bourses jeudi 25 juillet.

Résumé par Arthur CLAIRE

«Facebook’s Mobile-Ad Boom Provides Model to Social Sites », dans Bloomberg. Publié le

26/07/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-07-26/facebook-s-mobile-ad-boom-provides-model-to-social-sites.html «L'action de Facebook en feu après ses résultats», dans LesAffaires.com. Publié le 24/07/2013.

Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/techno/technologies-et-telecommunications/l-action-de-facebook-en-feu-apres-ses-resultats/559938#.UfJ9io0z18E

Technologies de l’information

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Aérospatiale et Défense :

Caroline DIETRICH

David ST-JACQUES

Biotechnologies et Pharmaceutiques :

François MARCOUX

Julie CHARRON-LATOUR

Energie et Environnement :

Benoit THIBAULT

Ilias TIHANI

Ivan BELTRAN

Manufacturier et Services :

Marie-Pier DUFORT

Matthieu DE NADAI

Matériaux et Construction :

Léa FAGGIO

Yahya DIALLO

Minier :

Camille MATTE

Guillaume VERGNE

Pétrole et Ressources Naturelles :

Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

Isabelle FOTSING

Lucas PICCI

Technologies de l’Information :

Arthur CLAIRE

Ludovic DEUMAGA

Réalisation

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