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SECURITE CIVILE SECURITE CIVILE SECURITE CIVILE SECURITE CIVILE 4 2009 : Traitement et distribution d’eau potable dans la bande de Gaza : 33 sapeurs sauveteurs enga- gés. Tempête KLAUS dans Les Landes : 459 sapeurs sauveteurs engagés. L’UIISC1 a la capacité d’inter- venir dans un milieu complète- ment déstructuré en autonomie complète, pour ne pas être un poids supplémentaire pour les autorités sur place. 60 e anniversaire de l’OTAN à Strasbourg : 95 sapeurs sauveteurs engagés. Assistance médicale au Sri Lanka suite à une guerre civile : 62 sapeurs sauveteurs engagés. 65 e anniversaire du débarquement à Caen : 40 sapeurs sauveteurs engagés. Séisme / tsunami en Indonésie (Sumatra) : 66 sapeurs sauveteurs engagés, Renfort préfectures et Etat Major Interministériel de Zone (EMIZ) pour la gestion de crise lors de la grippe H1N1 : 78 sapeurs sauveteurs engagés. 2010 : Séisme à Haïti : 190 sapeurs sau- veteurs engagés. L’unité dispose d’équipes spécialisées de recherches de victimes ensevelies, qui mettent en œuvre des moyens techniques très modernes (radar terrestre, caméra, amplificateur de bruits..). Tempête Xynthia en Vendée et Charente-Maritime : 250 sapeurs sauveteurs engagés. L’UIISC1 pos- sède une sec- tion spécialisée dans les risques d’inondations, dont le personnel est entraîné à faire face à des crues de grande ampleur. Cette section est aussi dotée de deux drones (Moyens uniques en France dans une unité de secours) équipés de caméras jour/nuit facilitant les reconnais- sances et la localisation de victi- mes en intervention. Aide à la population en Guyane. Inondations dans le Var, à Draguignan : 210 sapeurs sauveteurs engagés. Tempête de neige dans plu- sieurs départements de France (IDF, Est…) : 774 sapeurs sauve- teurs engagés au total en 1 mois en 7 périodes. 2011 : Sauvetage déblaiement en Bolivie : 5 sapeurs sauve- teurs experts engagés, Séisme et tsunami au Japon : sauvetage-déblaie- ment, assistance aux populations et gestion de fret : 53 sapeurs sauveteurs engagés. Les Formations Militaires de la Sécurité Civile sont les seules unités au monde à pouvoir effectuer de la recherche de victimes ensevelies dans un milieu contaminé. Ce savoir-faire a été développé suite à l’explosion de l’usine AZF en 2001. G8 à Deauville : 40 sapeurs sauveteurs engagés. Feux de forêts en Dordogne, dans Les Landes et en Gironde : 136 sapeurs sauveteurs engagés. G20 à Cannes : 40 sapeurs sauveteurs engagés. Feux de forêts à la Réunion : 144 sapeurs sauve- teurs engagés. L’UIISC1 possède des sections équipées de camions feux de forêts et des sections de type « Pionnier », à capacité héliportée, pour intervenir sur les feux inaccessibles. Inondations dans le Var : 200 sapeurs sauveteurs engagés, Plan POLMAR en Bretagne suite à l’échouage du TK BRE- MEN : 48 sapeurs sau- veteurs engagés. 2012 : Analyse et identi- fication de produits suspects à Maubeu- ge : 2 sapeurs sauve- teurs spécialistes enga- gés. L’unité possède des spectromètres de masse capable d’iden- tifier jusqu’à 350 000 produits, qu’elle peut projeter par voies rou- tières ou aériennes. Ils sont servis par des experts en risques radiologique et chimi- que. L’unité participe tous les étés à la lutte contre les feux de forêt en projetant près de 200 sapeurs sauveteurs en Corse du Sud. Effectif total de l’unité : 580 Les missions de la Sécurité civile Les missions de la Sécurité civile les trois dernières années les trois dernières années L’après-guerre de 1870 voit une réorganisation de l’armée fran- çaise et notamment la création de dix-huit régions militaires sur le territoire national correspon- dant à dix-huit corps d’armées, avec huit régiments d’infanterie chacun. Partout se construisent des casernements et Nogent-le- Rotrou n’échappe pas à la règle. Un terrain situé au sommet de la cité percheronne (150 mètres) est retenu : le Champs du Calvaire. Pour la caserne on retient le nom du ministre d’Henri IV qui fut seigneur de Nogent-le- Rotrou : Sully. Elle ouvre officiel- lement en 1876 et s’y installe alors le 103 e RI de Laval. Jusqu’en 1914 on y retrouve les Bataillons du 103 e RI, du 115 e RI de Mamers mais aussi du 102 e RI de Chartres. Pendant la Première Guerre mondiale le quartier Sully fait provisoirement office d’hôpital temporaire avant de devenir en 1915 un dépôt des 25 e , 65 e et 106 e Chasseurs à pied puis, après- guerre, un bataillon du 102 e RI y sera formé mais ne restera pas. Match de boxe en direct de Nogent Après deux années sans soldat au quartier un centre radio du 8 e régiment du Génie s’installe et le poste récepteur sert de relais à la Tour Eiffel afin d’envoyer les signaux radio à tout l’ouest de la France. Les Nogentais auront ainsi la possibilité de prendre connaissance du match opposant Carpentier à Dempsey aux Etats-Unis avant les Parisiens ! Nogent devient le berceau des transmissions. De 1930 à 1939 c’est le centre mobilisateur qui prend ses quar- tiers à Nogent puis, en 1940, ce sont les occupants allemands qui s’installent quartier Sully jusqu’au 11 août 1944. Les Résistants nogentais prennent possession des lieux avant de rejoindre les fronts de l’Est de la France. Le cordon est coupé avec les pompiers de Paris En 1948, les transmetteurs réin- tègrent le casernement et arrive alors le 2 e Bataillon de Transmissions coloniales qui y reste quatorze ans. Le 1 er décembre 1961 il laisse la place au CM 28 qui y res- tera pendant dix-neuf années, jusqu’en juin 1980. Six mois après, place à l’Unité d’Instruction de la Sécurité Civile créée au sein de la Brigade des Sapeurs-pompiers de Paris par un décret du 15 mars 1978 qui réac- tive le quartier. Le 24 mars 1988 un décret interministériel réorganise le commandement des formations militaires de la Sécurité civile et le cordon ombilical est coupé avec les sapeurs-pompiers de Paris et l’UISC1 qui, au passage, va rajouter un second « I » à son nom, un « I » comme Intervention. L L ’histoir ’histoir e du quar e du quar tier Sully tier Sully Dossier réalisé par Delphine Victor Carine Robinault et Laurent Rebours

Portes ouvertes Secu

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Journées portes ouvertes de la Sécurité civile les 2 et 3 juin à Nogent

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Page 1: Portes ouvertes Secu

SECURITE CIVILE SECURITE CIVILE SECURITE CIVILE SECURITE CIVILE 4

2009 :Traitement et

d i s t r i b u t i o nd’eau potabledans la bande deGaza : 33 sapeurssauveteurs enga-gés.

TempêteKLAUS dansLes Landes :459 sapeurss a u v e t e u r se n g a g é s .L’UIISC1 a lacapacité d’inter-venir dans unmilieu complète-ment déstructuréen autonomiecomplète, pour ne pas être un poids supplémentairepour les autorités sur place.

60e anniversaire de l’OTAN à Strasbourg : 95 sapeurssauveteurs engagés.

Assistance médicale au Sri Lanka suite à une guerrecivile : 62 sapeurs sauveteurs engagés.

65e anniversaire du débarquement à Caen : 40 sapeurssauveteurs engagés.

Séisme / tsunami en Indonésie (Sumatra) : 66sapeurs sauveteurs engagés,

Renfort préfectures et Etat MajorInterministériel de Zone (EMIZ) pour lagestion de crise lors de la grippeH1N1 : 78 sapeurs sauveteurs engagés.

2010 :Séisme à Haïti : 190 sapeurs sau-

veteurs engagés. L’unité disposed’équipes spécialisées de recherchesde victimes ensevelies, qui mettent enœuvre des moyens techniques trèsmodernes (radar terrestre, caméra,amplificateur de bruits..).

Tempête Xynthia en Vendée etCharente-Maritime : 250 sapeurss a u v e t e u r se n g a g é s .L’UIISC1 pos-sède une sec-

tion spécialiséedans les risques

d’inondations, dont le personnelest entraîné à faire face à descrues de grande ampleur. Cettesection est aussi dotée de deuxdrones (Moyens uniques enFrance dans une unité desecours) équipés de camérasjour/nuit facilitant les reconnais-sances et la localisation de victi-mes en intervention.

Aide à la population enGuyane.

Inondations dans le Var, àDraguignan : 210 sapeurssauveteurs engagés.

Tempête de neige dans plu-sieurs départements de France(IDF, Est…) : 774 sapeurs sauve-teurs engagés au total en 1 mois en7 périodes.

2011 :Sauvetage déblaiement en Bolivie : 5 sapeurs sauve-

teurs experts engagés,Séisme et tsunami au Japon : sauvetage-déblaie-

ment, assistance aux populations et gestion de

fret : 53 sapeurs sauveteurs engagés. Les FormationsMilitaires de la Sécurité Civile sont les seules unités aumonde à pouvoir effectuer de la recherche de victimesensevelies dans un milieu contaminé. Ce savoir-faire aété développé suite à l’explosion de l’usine AZF en 2001.

G8 à Deauville : 40 sapeurs sauveteurs engagés.Feux de forêts en Dordogne, dans Les Landes et en

Gironde : 136 sapeurs sauveteurs engagés.G20 à Cannes : 40 sapeurs sauveteurs engagés.Feux de forêts à la Réunion : 144 sapeurs sauve-

teurs engagés. L’UIISC1 possède des sections équipéesde camions feux de forêts et des sections de type« Pionnier », à capacité héliportée, pour intervenir sur lesfeux inaccessibles.

Inondations dans le Var : 200 sapeurs sauveteursengagés,

Plan POLMAR enBretagne suite àl’échouage du TK BRE-MEN : 48 sapeurs sau-veteurs engagés.

2012 :Analyse et identi-

fication de produitssuspects à Maubeu-ge : 2 sapeurs sauve-teurs spécialistes enga-gés. L’unité possèdedes spectromètres demasse capable d’iden-tifier jusqu’à 350 000produits, qu’elle peutprojeter par voies rou-tières ou aériennes. Ilssont servis par desexperts en risquesradiologique et chimi-que.

L’unité participetous les étés à la lutte contre les feux de forêt enprojetant près de 200 sapeurs sauveteurs en Corse du Sud.

Effectif total de l’unité : 580

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L’après-guerre de 1870 voit uneréorganisation de l’armée fran-çaise et notamment la créationde dix-huit régions militaires surle territoire national correspon-dant à dix-huit corps d’armées,avec huit régiments d’infanteriechacun.

Partout se construisent descasernements et Nogent-le-Rotrou n’échappe pas à la règle.Un terrain situé au sommet de lacité percheronne (150 mètres) estretenu : le Champs du Calvaire.

Pour la caserne on retient lenom du ministre d’Henri IV quifut seigneur de Nogent-le-Rotrou : Sully. Elle ouvre officiel-lement en 1876 et s’y installealors le 103e RI de Laval. Jusqu’en1914 on y retrouve les Bataillonsdu 103e RI, du 115e RI de Mamersmais aussi du 102e RI de Chartres.

Pendant la Première Guerremondiale le quartier Sully faitprovisoirement office d’hôpitaltemporaire avant de devenir en1915 un dépôt des 25e, 65e et 106e

Chasseurs à pied puis, après-guerre, un bataillon du 102e RI ysera formé mais ne restera pas.

Match de boxe en direct de Nogent

Après deux années sans soldat au quartier un centre radiodu 8e régiment du Génie s’installe et le poste récepteur sert

de relais à la Tour Eiffel afin d’envoyer les signaux radio àtout l’ouest de la France.

Les Nogentais auront ainsi la possibilité de prendreconnaissance du match opposant Carpentier à Dempsey aux

Etats-Unis avant les Parisiens !Nogent devient le berceau destransmissions.

De 1930 à 1939 c’est le centremobilisateur qui prend ses quar-tiers à Nogent puis, en 1940, cesont les occupants allemands quis’installent quartier Sully jusqu’au11 août 1944. Les Résistantsnogentais prennent possession deslieux avant de rejoindre les frontsde l’Est de la France.

Le cordon est coupé avec lespompiers de Paris

En 1948, les transmetteurs réin-tègrent le casernement et arrivealors le 2e Bataillon deTransmissions coloniales qui y restequatorze ans. Le 1er décembre 1961il laisse la place au CM 28 qui y res-tera pendant dix-neuf années,jusqu’en juin 1980.

Six mois après, place à l’Unitéd’Instruction de la Sécurité Civilecréée au sein de la Brigade desSapeurs-pompiers de Paris par undécret du 15 mars 1978 qui réac-tive le quartier. Le 24 mars 1988 undécret interministériel réorganisele commandement des formations

militaires de la Sécurité civile et le cordon ombilical estcoupé avec les sapeurs-pompiers de Paris et l’UISC1 qui, aupassage, va rajouter un second « I » à son nom, un « I »comme Intervention.

LL’histoir’histoire du quare du quartier Sullytier Sully

Dossier réalisé par Delphine VictorCarine Robinault et Laurent Rebours