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UPESSEY orinne l C l C P O R T - f O l I o ENSA Paris Belleville

Portfolio Dupessey Corinne

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Architecture Student

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Page 1: Portfolio Dupessey Corinne

UPESSEY orinnelC lC

POR T -

fOlIo

ENSA Paris Belleville

Page 2: Portfolio Dupessey Corinne

lCDUPESSEY Corinne8 rue Carducci75019 ParisNée le 02 Septembre 1990 à (77) [email protected]

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Te r r a i n A r t i c u l a t i o n AxeS BatI menTRela-tionsQuartierParcoursEqui-pementsContinuitéEvene-mentOr ientat ionVues-BAdaptationMouvemen t ServiceSituationDialo-gueEchellesTransforma-tionTopographiePrésence-PaysageRuptureEnviron-nementProximitéImpact

MouvementHumainObjetEchelleC o r p s R e f l e x i o n D i s p o s i t i f sQu otidienS erviceUsa g eMe-sureFabricationFonctionExpressionM E U B L E / U S A G E

S I T E / B A T I M E N T

L’ A R T E N E X P E R I M E N T A T I O N

Coul’eurMAtièr eVidéoComposit ionCollages-LecturesNaturePhotométrieImmobi leDessinRécupé-rationVisionRéelRe présen tationModèlePhotoco-pieContinuitéImprévuSensationMobileDéveloppement TExtureInterPretationScultureCommunIcationEs-thétiquePeintureFusainMaquetteAquarelleCrayonEchantllons

M obileIdéeVignettesanimationSonImage S y m b o l e S e n s S i g n e s R e c h e r c h e M o n t a g e R é g l a g e s C o u p e r C o l l e r Tra n s fo r m e r Ré v é l e r Ry t h m e I l l u s i o n s

SculpterFormesMeublesReflexionVo-LetsVuesIntImiteOmbre sMa-chineàLumièreDispositifsFaçadeO-rientationsCommunicationVisibi-litESerragePrivéAdaptationE c l a i r e r D i a l o g u e P l a nC o m m u nL U M I E R E / E S P A C E

LimiteLocaleExplorationPlusieursDonnéesOpérationRé-partitionBâtiAgricultureInfrastructureZonesRésidentielle-sExistantTransformationAnalyseAdaptationBasculementV E R S U N E É C H E L L E U R B A I N E

NatureVil leUrbanisa-tionDensificationEmiet-tementPaysageReseaux

ECHELLE DU TERRITOIRE

NébuleuseCom-prendrel ’espace-M é c a n i q u e A s -semblagesExer-cicesDécouvertesOuvertureVisionL a n g a g e D é t a i l -DessinObserva-t i o n A t t e n t i o nReprésentation-Habil itéHarmo-n i s e r S e P r o j e -terS’exprimerPro-jetMéthodeExpé-rimenterÉchelle-sUsagesUrbain-RéflexionAnalyse

PARCOURSPERSONNEL

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713

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Mon arrivée en école d’architecture s’est faite directement après le BAC. Mais pour autant, mon intérêt pour l’architecture s’est construit pro-gressivement avant mon entrée dans cette école. Les raisons pour lesquelles je me suis orientée dans cette voie étaient plutôt confuses, je savais alors l’at-tirance que j’avais vis-à-vis de la création de l’espace, l’observation du monde qui nous entoure, mais ma culture architecturale était quasi-nulle, elle relevait plutôt des expériences que j’avais vécues, en parti-culier des voyages que j’avais faits. L’approche que j’entretenais avec l’architecture relevait de la sensa-tion, l’espace architectural m’entourait et j’y prêtais attention sans avoir les outils pour le comprendre, il ne m’étais alors que très peu familier. La première année en école d’architecture a été le point de départ de la mise en place d’une culture architecturale doublée de l’approche de la conception de projet à travers une série d’ exercices hebdomadaires. Comprendre l’espace était un élé-ment clé pour débuter dans cette discipline. Au cours des années de lycée, mon choix de spé-cialisation en Sciences de l’Ingénieur, m’ont permis d’acquérir une première vision de l’assemblage, notamment dans la matière Mécanique où j’ai eu l’occasion d’utiliser le dessin technique et la modéli-sation de systèmes d’assemblages. Cette problématique de l’assemblage s’est retrou-vée dans les premiers exercices d’initiations en pre-mière année mais elle s’appliquait à l’espace, je suis donc passé d’une vision à échelle très réduite sur les éléments auquel je travaillais au lycée, à une échelle plus globale, une échelle humaine, ce fut l’élément déclencheur d’une nouvelle prise de conscience et

d’un changement de vision sur l’espace parcouru et vécu. Mon champ de vision s’est comme élargi et à chaque endroit parcouru l’attention se portait sur ce qu’en parallèle j’apprenais à l’école. C’ était la découverte d’un langage architectural, et il devint omniprésent dans l’espace environnant. Plus rien n’échappait au regard, le détail des lucarnes, des fenêtres, des portes. Tout ce que jusqu’alors j’observais d’un oeil inattentif devinrent des éléments importants à mes yeux, et petit à petit me devenait même familier.Ce nouveau changement engagé, pour la première fois j’allais participer à un voyage architectural Pra-gue, une destination qui m’était inconnue, mais cer-tainement la première destination que j’allais le plus découvrir de tous les voyages que j’ai pu faire aupa-ravant. J’ai particulièrement été marquée par l’exer-cice de dessin qui nous était proposé, c’ était pour moi une véritable difficulté, car je n’avais que très peu d’expérience en dessin. Il fallait dans un secteur donné choisir un emplacement, où l’on allait faire une perspective d’une rue et choisir un cadrage par-ticulier. Le défi se trouvait dans la capacité à harmo-niser des proportions et à analyser minutieusement comment l’espace se présente. Mon coup de crayon était hésitant, un peu maladroit, mais le plus impor-tant était que je parvenais à être très attentive aux détails, ainsi qu’à l’ensemble.

nebuleuse

Comprendre l'espace

MEcaniqueAssemblages

Exercices

DecouvertesOuverture

VisionLangage

DEtailDessin

Observationattention

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C’est je pense à l’issue de cette première année que j’ai pu acquérir la capacité de lier le détail et l’ensemble dans une représentation graphique. Cette habilité fut très importante à acquérir, car il était question de pouvoir se projeter dans un es-pace, donner à voir ce que l’on veut exprimer. C’est au cours du studio Edith Girard/Mathias Romvos au premier semestre de troisième année que cette étape du dessin perspectif, représentatif de nos idées, était la première, avant même d’établir un plan, il s’agissait d’établir un plan et des coupes à partir d’un croquis perspectif. Le dessin se trouvait être alors acte de nos pensées, au service du pro-jet. Le projet architectural ne s’est présenté qu’à partir de la deuxième année, et après une an-née entière où l’on était orienté, guidé dans notre apprentissage, on se retrouve face au choix. Le choix du Studio de projet qui nous intéresse. Mon choix s’est orienté vers le Studio de Bernard Paurd, ce qui m’a attiré c’est la méthode de tra-vail; pouvoir expérimenter en maquette et à une échelle domestique la réalité de l’espace que l’on produit. L’attention se portait sur les qualités que l’on peut offrir à l’habitant, en particulier sur l’ap-port solaire dans le logement. Cette préoccupation solaire, évoquée en cours de théorie sur le travail de Le Corbusier, était le point majeur de la concep-tion de l’espace. L’élaboration d’une machine à lu-mière permettait l’expérimentation en maquette. La lumière était également l’occasion de créer dans le logement des événements visuels, des ombres particulières qui se dessinent sur les murs, les meubles. Ces meubles façonnait l’espace, car le tra-vail se faisait en plan libre, ce qui m’a permis d’étu-

dier différents systèmes de menuiseries intégrées aux meubles. Cette problématique du meuble et de ses usages associés je l’ai expérimentée dans le studio du second semestre dans un exercice sur la fenêtre de classe maternelle et primaire, c’était l’occasion de réfléchir sur le parallèle entre quali-té architecturale et usage, notamment en termes d’apport de lumière. Adapter le meuble fenêtre à l’utilisateur, à l’enfant mais aussi à l’adulte. Au cours du premier semestre le point de vue des usa-gers était majeur, puisque étant sur un plan libre, il fallait dans l’élaboration des meubles, intégrer la vue vers l’extérieur tout en préservant l’intimité. Et à cet effet il fallait intégrer les différents points de vue, de l’enfant et de l’adulte et essayer de ne pas aller au détriment de l’un ou l’autre. Le travail en studio permettait le dialogue entre plusieurs échelles, notamment l’échelle du site dans lequel s’introduit l’élément de projet. L’introduction d’une vision à une échelle urbaine, n’a pas été vue en projet, mais elle s’est amorcée dans les semaines d’intensifs de deuxième et troi-sième année. Avec un travail en sociologie sur un terrain en Seine-Saint-Denis et l’élaboration d’un atlas. L’histoire urbaine est enseignée en cours et le travail d’analyse et de réflexion sur l’articulation des échelles, amorcé en analyse annonce une nou-velle possibilité de travail en projet.

representationhabilitEharmoniserse projeters'exprimer

projetmEthodeexpErimenterechellesusages

UrbainrEfLexionanalyse

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Manipuler des éléments, les matières, et se laisser surprendre par le hasard de l’assemblage. Le collage comme moyen de produire une image, une composition graphique. L’exploi-tation de divers supports tel que le dessin, la photocopie, la photographie, les matières récupérées (journal, bois, fil de fer). L’atelier expérimental [2eme année,Semestre 3 et 4] en-cadré par Mrs Vasseur, Chaput, Sancey et Aulagnier est l’oc-casion de s’ouvrir à des moyens de représentation graphiques variés. L’expérimentation est au service de la production, et une certaine liberté dans l’expression permet d’aller plus loin dans la mise en forme d’une idée. L’idée que la nature est une source fournie en complexité d’assemblage d’éléments, de cou-leurs; et que notre perception de celle-ci peut aller au delà de sa représentation stricte, et que l’on peut jouer avec ce sup-port et mettre en jeu des assemblages, croiser les éléments. Cette expérimentation de la discipline artistique, ne pri-vilégie aucune représentation en particulier. Car le champ de représentation est bien plus large, et selon l’outil que l’on uti-lise le résultat change. Une composition comme celle ci-après, représentant un empilement de chaises, peut se traiter de diverses manières. En l’occurrence l’exercice s’est effectué en deux phases: le dessin au fusain et le collage. Dans la représen-tation au fusain, le réflexe est de mettre en noir les pieds de chaises est plutôt en couleur pale les adossoirs. Le passage au collage avec du papier journal et du papier noir et blanc permet de reconsidérer ce qui est représenté, et se sont les nuances de lumières plutôt que la couleur qui sont représentés. Le résultat est certes plus abstrait, mais c’est le processus en lui même qui est intéressant car c’est l’imprécision et la prise de distance par rapport au sujet, qui stimule la découverte d’une perception nouvelle.

L’ART EN EXPERIMENTATION

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Avec tous les éléments expérimentés et réalisés au cours du semestre, il était question pour le travail final d’effectuer une composition qui reflétait pour nous, la synthèse de ce que l’on avait pu découvrir et expérimenter. Ma proposition (à gauche) développe le rapport entre l’outil de représentation et la perception d’un objet. A partir de photocopies des ti-rages photométriques de divers objets, ainsi que des photoco-pies de dessins; la composition s’organise selon des logiques de continuités de teintes et de formes. Enfin à partir de cette composition d’éléments surfaciques, l’abstraction du contenu et le dessin filaire des contours du collage produit le panneau inférieur. Les deux panneaux se complètent à la manière d’un jeu d’ombre projetées, ou comme un reflet et questionne la représentation d’un objet réel, liée à l’outil que l’on emploie. La suite de cette série d’expérimentation se boucle avec l’appréhension de l’animation. Un premier exercice de réalisa-tion d’un court métrage s’est fait dans le cadre de l’installation d’une oeuvre temporaire sur la Place St Mart. Cet exercice met-tait en jeu plusieurs paramètres, la communication du film avec la réalisation d’une affiche et l’étape du montage et choix de musique. Enfin en troisième année mon choix d’option d’art plas-tique s’est orienté sur la continuité de cette première approche avec cette fois-ci un exercice préalable concentrée sur le mon-tage d’une bande sonore inspirée autour d’un quartier, dans le cas présent il s’agissait du Père Lachaise. La réalisation de ce court métrage à mis en valeur l’importance du processus de production qui aboutit à un résultat.

L’ART EN EXPERIMENTATION

7. Caméra subjective/mouvement droite-gaucheFlou, saccadé

Mouvement de la caméra LH homme

8. Retour vue de biais 6Il emprunte le couloir

Mouvement du personnage LH basse

1. Situation initiale/plan largePersonnage allongé au centre des colonnes

Immobilité totale LH basse

2. Plan rapprochéIl dort ; quelque chose le réveille

Dynamique géométrique/plongée

3. Retour plan large 1Action : il se réveille, se lève, fait qqs pas

Mouvement du personnage LH basse

4. Caméra subjective/panoramique gauche-droiteTrois directions s’offrent au regardMouvement de caméra LH homme

5. Vue latéraleIl franchit les colonnes, vers où ?

Mouvement du personnage LH basse

6. Grand couloir/vue de biaisIl entre : diagonale gauche-droite

Mouvement du personnage LH basse

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La notion de lumière naturelle dans son rapport à l’espace à été introduite dès la première année avec une série d’exercice sur une composition dans l’épaisseur de la façade mais aussi en couverture. Qu’elle soit directe, indirecte ou diffuse la lu-mière naturelle influence clairement l’espace qu’elle éclaire. Ce n’est donc pas un élément dont on peut imaginer faire abstrac-tion. Manipuler la lumière naturelle est l’opportunité d’ajou-ter de la qualité à l’espace, de satisfaire celui qui le parcourt; ou encore l’idée directrice de la composition d’un espace.Le studio de Bernard Paurd: 4 exercices [2eme année Se-mestre 3], proposait l’hypothèse selon laquelle la lumière na-turelle devient composante principale dans la réflexion d’un espace. L’exercice n°1 était la réalisation d’un logement, d’un loft dont les meubles et l’équipement domestique limite l’es-pace. Avec la réalisation d’une machine à lumière à l’échelle de la maquette (1/50e), la notion de lumière naturelle se ré-véla être plus complexe qu’au prime abord. Ainsi de nom-breux paramètres entraient en jeu, la course du soleil étantdifférente, à l’équinoxe, en été ou en hiver. Ces variations prisent en compte, un travail en maquette essentiellement, et dans la machine à lumière allez s’accompagner d’une méthode du ser-rage du plan. Avec la volonté d’introduire la lumière dans l’es-pace du logement, et de libérer l’espace d’un maximum d’obs-tacle pour cette lumière, un travail sur les limites nécessaire pour la notion d’intimité allait être approfondi. Par exemple dans le cas de l’espace de la douche, le défi était dans la mise en intimité de l’espace sans pour autant l’obstruer de toute lumière naturelle. Des dispositifs de volets verticaux orientés selon l’heure où l’on souhaite être éclairés sous la douche, per-met de cacher la vue depuis les espaces communs. Ce travail sur le meuble, permet de sculpter selon la lumière naturelle, des ombres sur les parois du logement qui produise des effets graphiques intéressant à exploiter.

LUMIERE /ESPACE

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LUMIERE /ESPACE

Ce premier exercice faisait abstraction de dispositifs en façade en se concentrant sur les dispositifs internes au logement. La suite avec les exercices n°2 et 3, allait s’intéresser à cette confi-guration. Dans le second exercice l’espace du logement s’or-ganise autour d’une loggia. Simple percement en façade elle devait suffire à éclairer les parties communes du logements: la cuisine, le salon, la salle à manger, l’entrée et la salle de bain. Avec pour hypothèse que la salle de bain bénéficie d’un empla-cement privilégié en façade pour une prise de lumière impor-tante et l’exploitation d’une vue. dans les autres espaces se sont les «meubles-immeubles» qui séparent les espaces mais qui ont un rôle de réflecteur de lumière naturelle. Dans le troisième exercice, l’espace qui n’a pas encore été étudié, la chambre est l’objet principal de notre attention. Il est question de manipuler la lumière naturelle en façade selon des dispositifs testés en ma-chine à lumière. La contrainte de l’exercice étant de pouvoir oc-culter complètement la lumière naturelle dans la chambre. Aussi l’entretien des dispositifs doit être facilité en façade. A partir de ces contraintes, on exploite au maximum les qualités que la lu-mière peut avoir, en particulier avec des dispositifs de «boite à lumière» qui redistribue dans l’espace une lumière diffuse et co-lorée. Les volets sont utilisés comme panneaux réflecteur, ainsi que l’espace du balcon avec un traitement sur les volets large-ment déployables qui intègrent la mise en intérieur ou en exté-rieur du balcon. Pour conclure, cette première série d’exercice sur la manipulation de la lumière naturelle, redéfini avec plus de profondeur tous ce que la lumière peut apporter à un espace.

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A l’échelle du corps humain, la réflexion sur le meuble entre en compte dans les dispositifs que l’on peut engendrer en façade, dans les dispositifs quotidiens. Ce travail sur le meuble est lié directement à l’usage.

A travers le studio de Marina Devillers : Un lieu pour ap-prendre [2ème année Semestre 4], la réflexion sur le meuble se fait d’avantage à travers l’espace de la fenêtre. Le champ d’étude du projet est axé sur le scolaire, avec la réalisation d’ une fenêtre pour les classes de maternelles, puis des primaires. Il y a donc dans cette étude à échelle réduite, deux dimensions à prendre en compte: l’adulte et l’enfant. La fenêtre peut être un espace de lecture, comme de jeu, mais il faut prendre soin de ne pas mettre en danger l’enfant,donc adapter les ouver-tures de fenêtres. La production d’une classe intégrera à nou-veau cette expression d’usage en façade. Le choix de placer un espace central qui dessert deux petits espaces intégrant des espaces cuisine et rangements, et espace de lecture, permet de créer des espaces plus intimes dans la classe, tout en étant exposé à la surveillance de l’adulte.

Dans le studio de Bernard Paurd: 4 exercices [2eme an-née Semestre 3], le travail sur le logement, s’est précédé de la réalisation à l’échelle 1/50 e de l’équipement domestique (machines à laver, four, baignoire...) à la même échelle la réa-lisation d’un personnage articulé selon les principaux mouve-ments caractéristiques de l’homme. Cette mise en parallèle de l’échelle humaine et de la dimension des objets de l’usage,ont nourris une réflexion sur la fabrication de dispositifs additifs à la machine pour convenir d’un usage à l’homme. L’intimité n’empêche pas l’ouverture, elle se règle par l’apport de tablette qui empêche la vue de l’extérieur. Enfin la réalisation d’un dia-gramme de mouvements caractéristique de danse, permet de dimensionner un espace minimal de salon par exemple. C’est cette mesure de l’échelle humaine qui nourrit l’espace et les possibilités des dispositifs qui le compose au service de l’usage.

MEUBLE/USAGE

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Dans cet apprentissage de l’architecture, la première étape d’appréhension de l’espace et de la composition en interne. Ce complète par la suite avec un début de réflexion sur l’espace produit et son implantation dans son environnement. Un exer-cice de première année à amorcer cette réflexion. Il s’agissait de faire un restaurant dans un environnement comparable aux Buttes Chaumont, donc plutôt végétal mais aussi lié à la ville.Le travail en façade était donc d’autant plus important qu’il met en relation l’espace intérieur et extérieur. Après avoir été mise entre parenthèse au cours du premier se-mestre de première année, dans le cadre du projet. Ce paral-lèle entre site et bâtiment s’est retrouvé au second semestre avec l’analyse d’une école, en l’occurrence pour ma part celle de Livio Vacchini. Cette école de Ai Saleggi à Locarno dans le Tessin est très fortement liée à son environnement. L’inclinai-son en plan des blocs de classes et du gymnase ne sont pas faits au hasard, mais répondent à une logique de parcours. En effet l’espace publique s’infiltrent dans cet espace car il est ou-vert sur un parc. Aussi chacun des blocs correspondent aux rues qui leurs sont perpendiculaires. Avec ce complément d’analyse, le projet d’une école dans un site donné plus tard dans le se-mestre se fera avec cette prédominance de la prise en compte du site dans la réalisation du projet

SITE/BATIMENT

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Situé au bord de l’Ourcq, avec une géométrie particulière, le terrain doit accueillir un complexe scolaire, pour maternelle et primaire.Le projet est centré sur l’articulation de deux parties majeures de l’école, le bloc qui donne sur l’Ourcq et celui sur le carre-four. Du côté du canal l’ensemble des espaces de «travail» sont réunis (classes, bibliothèques). Sur la partie du carrefour ce sont les espaces «communs»(self,cour). Au centre de ces deux groupes d’espaces, le hall sur double hauteur, offre un espace généreux qui peut servir de salle polyvalente (exposition, spec-tacle). C’est à partir de ce hall et en empruntant un large esca-lier que tout un parcours va s’établir... L’idée du projet est de fluidifier la circulation, en offrant des espaces distributifs géné-reux qui intègrent des usages(bancs, rangements). Ces espaces sont définis par trois axes qui se positionnent clairement face aux rues avec lesquelles ils correspondent. Ce dialogue des es-paces internes n’est pas pour autant dissocié des espaces ex-térieurs à l’école, aux rues. Ainsi sans diviser clairement les es-paces de l’école, l’enjeu est d’effacer l’aspect massif de l’unité qu’elle pourrait engendrer. A partir de là une recherche sur les ouvertures, les textures, les variations des façades, mènent à instaurer une continuité entre chaque façade sans pour autant avoir les mêmes compositions sur les trois.

Studio Marina Devillers L2S4 UN LIEU POUR APPRENDRE

SITE/BATIMENT

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Situé vers les hauteurs des collines de Belleville, le terrain d’étude est entre deux parallèles avec deux niveaux différents. Ce nivellement caractérise la troisième rue qui relie les deux rues principales, qui est un escalier. Il est question d’implanter dans ce terrain un équipement de quartier,avec salle de danse, salle polyvalente, collège musical, cafétéria, salle d’arts plas-tique, le tout articulé par le hall. L’impact de cet édifice dans son environnement est le point de départ dans la réflexion du projet, la question étant de savoir qu’elle est la présence du bâ-timent dans le site.«Un Parcours ascensionnel»Connecter visuellement deux rues à deux hauteurs différées, par une diagonale visuelle et lumineuse ascendante depuis la rue des Cascades. Le «pincement» de la lumière cadrée par des masses d’ombres portées, attire l’oeil et suscite l’envie d’em-prunter la rue Fernand Reynaud, seul lien entre ces deux rues, ces deux ambiances.

SITE/BATIMENT

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Au cours de ces trois premières année du cursus, l’exercice du projet s’est principalement limitée à l’étude d’une échelle locale.L’exploration de l’étude à une échelle plus importante à pu s’effectuer lors des semaines intensives, où dans un travail en groupe, l’exploitation de données plus importantes était envisa-geable. C’ était l’occasion de manipuler plusieurs échelles, de les mettre en relation, un véritable travail d’articulation, d’assem-blage de données, stimulantes dans l’opération d’une réflexion.

La semaine intensive dans le cadre du TD de Socio [2eme année Semestre 4] à développer la problématique de la LIMITE. Notre terrain d’étude était, le secteur Saint-Denis. Chaque groupe avait un morceau de ce secteur à étudier, avec pour objectif de poser une problématique.La Seine: Limite ou voie de communication?Notre morceau comprenant deux branches de la Seine, l’auto-route, l’ile Saint-Denis, et deux tissus de territoires différents: habitations et activités industrielles.Notre étude s’est élargi sur les voies de communication en Ile de France. Le cheminement de la Seine et son rapport aux activités industriels nous amenant jusqu’au Havre. Et le saut d’échelle avec cette interrogation plus locale sur les limites.

VERS UNE ECHELLE URBAINE

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La parcelle située entre Jossigny, l’hôpital de Val d’Europe et le Rer A; à Marne la Vallée constitue le terrain d’étude de cette semaine intensive sur la question de la répartition urbaine du logement et de l’agriculture intensive et maraîchère. Notre par-ti pris est de développer selon le tracé du chemin qui relie Jos-signy à l’hôpital, un système de parcelles en lanières, alternant logements collectifs, individuels et agriculture.Pour ne pas priver les fermes pré-existantes de leurs terrains d’agriculture, nous disposons deux terrains d’agriculture inten-sive pour chacune des deux fermes. L’une étant aux abords de la ligne Rer, ce qui permettra d’établir un espace tampon avec les logements et l’autre aux abords de la route principale en contre bas, là aussi avec une volonté de distancer cette zone des habitations.Les abords immédiats des zones résidentielles sont dévoués aux cultures maraîchères ainsi que des serres assurant le chauf-fage de l’eau sanitaire.La disposition générale des logements - individuels ou collectifs - s’organise en bandes perpendiculaires à la route et ménage des vues lointaines sur l’horizon, à travers les champs et les rues transversales.

VERS UNE ECHELLE URBAINE

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EcheLLe Du TERRitoiRe

Le Rapport entre l’édifice et son territoire, se comprend à dif-férentes échelles. L’objet du studio de quatrième année, est d’expérimenter le projet de logement dans un contexte de ville contemporaine, ou le tissus est à la fois quantitatif et diffus. Le territoire en question est situé dans la région de Rouen, à Clères. Cette commune est entre le statut de la campagne, et celui de la ville. L’enjeu de cette expérience du projet et d’ar-ticuler la réflexion de la plus grande échelle à la plus petite. Concevoir des logements dans ces territoires, pose la question de la densité, et du type de logements que l’on peut proposer aux habitants. Il s’agit de proposer une typologie qui est semi-collective mais qui conserve les qualités qu’un pavillon possède ,à savoir des espaces extérieurs privatifs.La reflexion de la morphologie urbaine du territoire se double d’une réflexion écologique. Un groupe du Museum d’Histoire Naturelle de Paris a permis d’enrichir cette réflexion et aborder les questions de biodiversité à l’echelle de l’habitat.

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Echelle du teRRitoiReSitué en entrée de ville ce site s’inscrit aux abords d’un réseau routier, l’accès au site permet de le connecter aux pôles pinci-paux de la ville.Les Activités de cette zone de la ville concerne les équipements sportifs.Les vues sur le paysage témoigne de la proximité entre Zone humide/Centre Bourg/Fôret.Ce site se qualifie comme un nouveau pôle dynamique en dia-logue avec l’espace sportif où il man,que d’aménagement pro-pice à un espace de promenade et de reunion de la population.Le site est un terrain en pente, dans le contrebas du Mont Blanc, il est actuellement occupé par un troupeau de vaches. La limite avec le front bâti pavillonnaire se faisait par un filtre végétal, qui à récemment été détruit, seul un arbre rest et fait le «pivot» entre les deux pentes qui se rejoignent sur une ligne de crête.

Les logements situés en niveau inférieur de la topographie du terrain, intègrent un cabanon au sous-sol en relation directe avec les potagers communs. Le logement se veut être étroit et allongé, il bénificie ainsi de qualités de vues traversantes de l’est à l’Ouest. Le glissement des logements entre eux permet à chacun des volumes de bénéficier d’un espace rapporté plus intime et des vues diagonales vers le paysage, entre les loge-ments. L’enjeu du projet est de s’inscrire sur un terrain en pente en «se posant» sur la terre et profiter d’une vue sur le paysage, tout en prenant compte son impact visuel sur son environne-ment. Ainsi sa faible largeur et son implantation perpendiculaire par rapport à la direction de la route permet aux pavillons qui surplombent le projet de conserver des vues vers le paysage.

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