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NUMERO 14 MODE CULTURE TENDANCES

Pose Mag 14

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Numéro 14 avec en vedette l'actrice Géraldine Nakache, mais aussi des séances photos et interviews de Christophe Willem, BB Brunes, Al.Hy, la troupe de Salut les copains, une interview d'Olivier Nicklaus au sujet de sa série documentaire "Fashion !" et plein d'autres surprises...

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NUMERO 14MODE CULTURE TENDANCES

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DIRECTEUR DE LA PUBLICATION / RÉDACTEUR EN CHEFEnrique Lemercier

PHOTOGRAPHESFrançois Berthier, Pauline Darley, Valentino Dekker, Matthieu Dortomb, Amel Kerkeni,

Fabrice Nourry, Rachel Saddedine, Maxime Stange

RÉDACTIONDeborah Bannwarth, Juliette Cany, Aude Bertrand Koubi, Enrique Lemercier,

Malou cheveux courts, Marie Parent, Marine Revel

STYLISTES/RÉDACTRICESCécile Réaubourg (Trouvailles Chics), Erwan Morelli

GRAPHISMELa Confection

CORRECTRICE/TRADUCTRICECorinne Garcia

REMERCIEMENTSNous remercions les personnalités qui nous ont fait confiance et qui ont accepté sans hésiter d’être présentes dans

ce numéro : Géraldine Nakache, Christophe Willem, les BB Brunes, Al.Hy, le groupe Circus et la troupe de Salut les copains. Un grand merci à leurs équipes pour nous avoir permis d’organiser ces différentes séances photos et

interviews. Merci également au Grand Hôtel Mercure du Touquet pour son accueil et pour sa mise à disposition des différents lieux et chambres pour le shooting avec la chanteuse Al.Hy, ainsi qu’aux établissements du groupe Maison

Thierry Costes pour les séances photo avec Christophe Willem et Géraldine Nakache.

© 2013. Tous droits réservés. Pose Mag, marque déposée.

Représentant légal: Enrique LemercierLa reproduction même partielle des articles, textes et photographies parues dans Pose Mag est interdite sans

autorisation écrite préalable de directeur de la publication. La rédaction n’est pas responsable des textes et images publiées qui engagent la seule responsabilité de leur auteur. Les marques et adresses qui figurent dans les pages

rédactionnelles de ce numéro sont données à titre d’information, sans but publicitaire. Ce magazine ne peut être vendu.

Si vous souhaitez rejoindre notre équipe de rédacteurs, écrivez à [email protected]

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Ca y est, la fin du monde est derrière nous ! Autant dire que l’on a échappé au pire ! Mais malgré cela, il semblerait que l’angoisse soit encore présente chez certains. Pourquoi ? Non, nous vous rassurons, nous n’avons pas encore entendu de nouvelle prédiction de ce type, mais certains semblent redouter cette nouvelle année, tout simplement parce qu’elle a le malheur de se finir par le chiffre 13. Fausses superstitions ? Sûrement ! Et quand bien même, est-ce que l’on a envie d’être angoissé toute une année à cause d’une simple succession de deux chiffres ?

Et puis regardez, nous avons sorti notre treizième numéro il y a quelques mois et vous êtes actuellement en train de lire le nouveau Pose Mag, c’est donc bien la preuve que nous sommes toujours là !

D’ailleurs, pour fêter cette nouvelle année et ce nouveau numéro, nous avons choisi de mettre en vedette l’actrice Géraldine Nakache, accompagnée musicalement de Christophe Willem, Al.Hy, BB Brunes, Circus et la troupe de Salut les copains.

A côté de cela, vous retrouverez nos rubriques habituelles comme les sélections shopping, des éditos mode, la Pose Postale, mais aussi une chronique sur ce que les hommes détestent chez les femmes d’aujourd’hui, le récit du road trip d’une de nos rédactrices et une nouveauté, la Pose Astrale, avec des illustrations inspirées d’autoportraits d’une de nos photographes récurrentes !

Mais on ne va pas tout vous dévoiler dès l’édito, cela serait dommage !Je vous laisse donc découvrir ce numéro 14, en espérant qu’il vous fera rapidement oublier que nous sommes en 2013 et ce pour onze mois encore !

EDITO2013 ?

ET ALORS ?par Enrique Lemercier

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MODE&TENDANCESHOPPING p10IL N’Y A QUE LA MAILLE QUI M’AILLE !

TENDANCES p46QUEL ANIMAL AFFICHER SUR SON CORPS ?

SHOPPING p54TESTÉ ET APPROUVÉ

ÉDITO p66PLAYGROUND

SHOPPING p84LA SÉLECTION DU RÉDAC’ CHEF

STREETSTYLE p100POSE FASHION WEEK

INTERVIEW p110OLIVIER NICKLAUS NOUS PARLE DE SA SÉRIE DOCUMENTAIRE “FASHION!”

EDITO p114AURA ET AUSSI

POSE DÉCO p26C’EST DANS LA BOÎTE !

CHRONIQUE p28ENFILE TES BOTTES, ON VA TRAQUER LE CHAMPIGNON!

CHRONIQUE p58CE QUE LES MECS DÉTESTENT CHEZ LES FILLES!

VOYAGE VOYAGE p106FRANCE-THAÏLANDE SANS AVION :I DIT IT!

POSE ASTRALE p130HOROSCOPE

LA POSE POSTALE p132LE COURRIER DES LECTEURSp86

p10

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CULTURERENCONTRE p14CHRISTOPHE WILLEM

PORTRAIT p30AL.HY

INTERVIEW p48BB BRUNES

PORTRAIT p60CIRCUS

EN COUVERTURE p86GÉRALDINE NAKACHE

RENCONTRE p126SALUT LES COPAINSET AUSSI

POSE DÉCO p26C’EST DANS LA BOÎTE !

CHRONIQUE p28ENFILE TES BOTTES, ON VA TRAQUER LE CHAMPIGNON!

CHRONIQUE p58CE QUE LES MECS DÉTESTENT CHEZ LES FILLES!

VOYAGE VOYAGE p106FRANCE-THAÏLANDE SANS AVION :I DIT IT!

POSE ASTRALE p130HOROSCOPE

LA POSE POSTALE p132LE COURRIER DES LECTEURS

p30

p14

p48

p54

p84

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DEBORAH BANNWARTHNe le dites à personne, mais je suis Superwoman: comédienne/assistante d’un prof d’anglais aveugle/habilleuse sur les défilés de mode/ lindy hoppeuse... Je suis «multi-capelines» en fait. L’année prochaine, j’irai chercher ma Palme d’Or. Mais en attendant, j’y vais gaiement de mon petit commentaire, et de ma petite vacherie, parfois.http://danslesacdunefille.jimdo.com/billets-d-humeur/

AUDE BERTRAND KOUBIToujours dans la lune, souvent pétillante, parfois craquante et trop souvent passionnée. Folle de mode, de cuisine, de voyages, de mode, je l’ai déjà dit, tant pis ! Pour la mode, aucune répétition n’est trop belle. Je vis mode, je dors mode, je suis mode !www.thelittleworldoffashion.fr

MARINE REVELTitulaire d’un BEP Astres Célestes obtenu en 1982 à l’Université de Gentilly, je lis le ciel comme on lit la presse people, de travers et uniquement dans le train. «Jamais sans ma lunette astronomique», telle est ma devise. Je sais de quoi demain sera fait, et croyez moi, c’est pas jojo.

JULIETTE CANY Cany. Juliette Cany. Agent sous couverture, j’espionne, collecte, décortique puis balance tout à Pose Mag ! Mon terrain de jeu ? Le monde en général. Mode, musique, ciné, fête du cochon ou évènement mondain, tout m’inspire ! Curieuse, passionnée, optimiste (et très modeste !), je rêve d’évasion. Plusieurs grands voyages m’ont appris à ne pas avoir peur du changement. Mon leitmotiv : tout faire à fond ! J’aime saisir les opportunités et j’ai donc attrapé Pose Mag au vol, en espérant que ça vous plaise...

CONTRIBUTEURS

MALOU CHEVEUX COURTSPassionnée d’écriture et férue de robes, je suis la créatrice d’un blog où la mode côtoie le cinéma, et où les livres font du pied à des questions existentielles aussi profondes que «comment résister au chocolat ?» et «comment se motiver à shaker son body pour avoir un corps de déesse ?», parce que c’est toujours bien de se moquer de soi-même !http://malou-cheveuxcourtschiffonsandco.blogspot.com/

MARIE PARENTCommunity manager, blogueuse, «liseuse de magazines», fan de True Blood, compte se marier avec Eric Northman d’ici quelques temps. C’est un vampire ? M’en fous ! Compte monter les marches de Cannes un jour (même si je ne travaille pas dans le Cinéma) et remporter un Oscar pour l’ensemble de ma carrière (je m’entraîne toutes les semaines pour mon discours, un vase à la main).www.laventuriere.com

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CONTRIBUTEURS LES RÉDACTEURS

ENRIQUE LEMERCIER/RÉDACTEUR EN CHEF

Friand de magazines depuis mon plus jeune âge (du journal de Mickey en passant par Star Club puis à Vogue, L’Officiel, Grazia et compagnie), j’avais toujours rêvé de pouvoir diriger mon propre support. Désormais à la tête d’une équipe de passionnés talentueux, j’officie en tant que rédacteur en chef de Pose Mag pour apporter un regard nouveau et décalé sur la mode, la culture et les tendances. Twitter : @MisterPoseMag

KRYSTEL MADELAINESi je dis que j’aime « How I met your mother », la mode et les bébés animaux, c’est cliché ? Bon alors disons plutôt que je mets le feu à n’importe quel dancefloor (Gilbert Montagné/Beyoncé même combat), que je rêve de faire le tour du monde et que j’ai une passion inexpliquée pour la moutarde. Community manager dans la vie (j’adore cette expression), j’aime aussi écrire, j’ai même une fâcheuse tendance à l’incontinence rédactionnelle...http://jesensquecematin.over-blog.com/

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PAULINE DARLEY/PHOTOGRAPHE

Photographe sur Paris, j’ai suivi des études en communication et effectué des stages vers le monde de l’image pour m’ouvrir à un environnement photographique. J’aime créer avec l’humain et composer en mode et portraits. Pour résumer mon travail en photographie je pourrais citer plusieurs mots : symbolisme, ambiances, émotions mais surtout passion. http://paulinedarley.com/

MATTHIEU DORTOMB/PHOTOGRAPHE

Après des cours aux Beaux Arts et son BTS de graphisme en poche, il s’installe à Paris pour acquérir une expérience plus complète. Ses photographies sont souvent reconnaissables par leur côté ludique, coloré et décalé. Matthieu Dortomb insulfe de la poésie à travers des tapisseries rétros, des jouets, du maquillage... jouant ainsi sur notre rapport nostalgique à l’enfance. www.matthieudortomb.com

AMEL KERKENI/PHOTOGRAPHE

C’est le théâtre, l’esthétique de la mise en scène et sa force symbolique qui m’ont amenée vers la photographie. Lors de mon tout premier cours en chambre noire, en développant une ancienne pellicule, j’ai eu un choc: j’ai vu mon grand-père, décédé, apparaître dans le révélateur. La photographie ne m’a alors plus lâché. J’aime créer une atmosphère et les thèmes que je traite sont en rapport avec ce que je vis, ce qui me touche, ce qui m’obsède. http://amel-kerkeni.com

FRANÇOIS BERTHIER/PHOTOGRAPHE

Après des études de droit, il devient journaliste rock en 2002. A 28 ans, il a été nommé rédacteur en chef de son magazine de rock. En 2008, François débute une carrière de photographe de mode et de célébrités. 7 mois plus tard, il photographie Lady Gaga et tire également le portrait de personnalités comme Tom Hanks, Ben Stiller, Pharell Williams, James Blunt… Il est publié dans des magazines comme Vanity Fair, Madame Figaro, Grazia, Marie-Claire, Glamour, Elle, GQ...http://www.francoisberthier.com

CONTRIBUTEURS

FABRICE NOURRY /PHOTOGRAPHE

Pas d’école de photo pour moi, juste ma passion pour les arts, la mode, la lumière… et les corps. Et beaucoup de travail surtout ! Le déclic, mon père et son argentique dans les années 80. Et depuis ? Le noir et blanc, c’est qui m’inspire le plus et l’Hasselblad est une véritable boite magique pour moi. Qui suis-je ? Un trentenaire mixant les références rock et hip hop, le classicisme du Louvre et le Street Art, les tatouages et les nœuds pap !http://www.fabricenourry.com/

MAXIME STANGE/PHOTOGRAPHE

Photographe depuis 5 ans, je me suis spécialisé d’abord dans le portrait, et en arrivant à Paris, j’ai commencé à «étudier» la photographie de mode. Je la pratique depuis un an, et je trouve tous les jours, des nouveaux défis à relever dans ce domaine, et des choses à faire évoluer, dans mes lumières, dans mes traitements, dans mes prises de vues... Le réel travail d’une vie en perspective.www.maxime-stange.com

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CÉCILE RÉAUBOURG/STYLISTE-RÉDACTRICE

Styliste freelance, blogueuse, rédactrice… ou juste une passionnée, dingue de mode, dénicheuse de bonnes adresses, un peu geek sur les bords. Une fille élevée au chocolat, bercée par le Prince de Bel-Air, Beverly Hills, Friends, SAX… bon je m’arrête là ! Bref, une féministe qui travaille dans la Mode, si si c’est possible ! S’amuser, s’exprimer, oser et surtout ne pas se prendre la tête pourrait être ma devise ! http://trouvailleschics.over-blog.com/

ET TOUS LES AUTRESCONTRIBUTEURS

RACHEL SADDEDINE/PHOTOGRAPHE

Photographe freelance basée sur Paris. Sans cesse influencée par la musique, le cinéma et ses icônes, c’est dans la mode et le portrait qu’elle développe son travail de photographe. Elle recherche des ambiances, des attitudes, des gueules, et à en tirer ce qu’elle y voit. http://rachelsaddedine.com

VALENTINO DEKKER/PHOTOGRAPHE

Je suis fondateur / blogueur de Kaiiwong, un blog de mode haut de gamme et de streetstyle, dans l’industrie de la mode néerlandaise. Pour cette nouvelle année, Kaiiwong a uni ses forces avec Pose Mag pour vous proposer quelques looks cools, découverts durant la dernière Fashion Week parisienne. http://kaiiwong.blogspot.fr/

ERWAN MORELLI/STYLSTE

Editos mode, vidéos, commercial, Erwan Morelli est un styliste touche à tout. Du clip de Metronomy en passant par une séance photo avec Clément Sibony ou encore Christophe Willem pour notre dernier numéro, il sait trouver les tenues qui correspondront parfaitement au thème choisi.http://erwanmorelli.com/

CORINNE GARCIA/CORRECTRICE

Passionnée par les voyages et la lecture, j’ai vécu plusieurs années aux Etats-Unis et j’habite aujourd’hui à Ottawa au Canada. J’aime surfer sur les blogs et les webzines de toutes sortes. Anglais, français, peu m’importe, j’aime naviguer d’une langue à l’autre. Mon petit côté perfectionniste pour l’orthographe me vaut le surnom de MissTypo.http://www.facebook.com/pages/MissTypo/174094189312829

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IL N’Y A QUE LA MAILLE QUI M’AILLE !

SHOPPING

Oui je commence par un titre absolument pourri mais j’aurais également pu commencer par « T’as de la maille bébé », alors quitte à faire dans le lourdingue… Bref, la maille c’est juste la tendance de la saison (et celle du printemps 2013 à mon humble avis), on la voit partout, elle prend toute la place dans nos armoires et elle se porte en toute occasion ! Si… j’ai bien dit en toute occasion ! Et NON on ne va pas ressembler à nos grand-mères pour autant ! Bien entendu, attention aux faux-pas genre pull en maille une taille trop grande (celui qui fait un bourrelet au-dessus de celui qu’on essaie déjà de cacher) + jogging + basket ! En ce début d’année 2013, on porte la maille à même la peau (sauf celle qui gratte) avec des escarpins si possible et on glamourise le tout avec une jupe et un joli rouge à lèvres aubergine (mais ça c’est vraiment le top du top).

Sinon, si vous êtes vraiment en panne d’inspiration concernant le port de la maille, Pose Mag vous réserve une sélection shopping qui devrait réconcilier les sceptiques avec la maille et conforter celles qui l’aiment déjà dans l’idée d’aller en acheter un ou deux de plus (votre placard n’ayant pas encore implosé). Alors, que vous ayez un entretien d’embauche, une soirée avec vos copines ou un premier rendez-vous, on porte la maille haut et fort ! Allez les filles c’est parti !

Sac Cambridge Satchel Company pour ASOS : 193,07€

Escarpins Carven : 420€

Par Marie Parent

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ENTRETIEN D’EMBAUCHE

Le grand jour est enfin arrivé, vous avez décroché un entretien dans la boîte de vos rêves !!! Youhouuuuu ! Sauf que 15 autres nanas aussi diplômées que vous vont également passer le même entretien. Il va falloir ruser et utiliser vos meilleurs atouts ! Heureusement vous êtes hyper drôle (attention pas trop de vannes non plus), et vous avez un style de malade donc que demande le peuple ?? Qu’on se rappelle de vous pardi !!! Bien entendu, on peut y aller sur le look mais pas trop non plus… Misez sur une pièce forte en maille (parce que ça fait sérieux) comme le sublime cardigan Rochas (parce que ça fait sérieux et un peu foufou). Et pour le reste de la tenue on se calme ! Bon… on a ajouté le body Martin Margiela pour H&M parce que personne ne saura que vous le portez à part vous et vous vous sentirez tellement confiante en imaginant la tête de votre interlocuteur s’il le découvrait ! Allez bonne chance pour l’entretien, vous avez un look de tueuse à gages !

Body Martin Margiela pour H&M : 39,95€

Pantalon Scotch and Soda : 125€(www.galerieslafayettes.com)

Par Marie Parent

Cardigan Rochas : 836€( www.net-a-porter.com )

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Pull Marcus Lupfer : 391€

Bracelet Asos : 20,84€

Jupe Topshop : 59€

SOIRÉE ENTRE COPINES

Après avoir réussi haut la main votre entretien d’embauche, vous décidez de fêter comme il se doit votre nouveau job avec celles sans qui vous ne seriez pas la même : Vos Copines. Mais vous avez le sentiment que votre cardigan Rochas vous a porté chance, il faut donc continuer dans la maille ! Et c’est pourquoi vous sortez votre superbe pull Marcus Lupfer tellement « WOW » que tout le monde vous aborde pour vous demander où vous l’avez trouvé. Vous êtes la reine de la soirée ! D’ailleurs l’espèce de sosie de Ryan Gosling n’arrête pas de vous jeter des coups d’œil… Vous vous dites que c’est à cause de votre jupe à paillettes Topshop qui doit l’éblouir le pauvre… Vous avez décroché le job de vos rêves mais niveau self-estime c’est pas encore ça !

Ballerines Cendrillon Repetto : 175€( www.galerieslafayettes.com )

Chapeau H&M : 9,95€

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Pull Marcus Lupfer : 391€

Chapeau H&M : 9,95€

PREMIER RENDEZ-VOUSAVEC LE SOSIE DE RYAN GOSLING

Il est venu vous draguer !!! Oui oui oui le plus beau mec de la soirée, que dis-je, du monde entier est venu vous draguer devant les yeux ravis de vos copines ! Et il vous a invité à aller boire un verre !!! Mais la maille a un effet magique c’est pas possible ! Ok, on se calme, on y va mollo, faut pas effrayer la bête non plus ! Alors on garde la maille mais cette fois on mise sur un pull Elisabeth and James qu’on ceinture pour marquer la taille. Associé à notre nouveau pantalon fétiche en simili cuir Mango ça va être canon. Pour la touche pop, des escarpins à paillettes Miu Miu (c’est les paillettes qui l’ont séduit vous en êtes convaincu) et pour le reste, on croise les doigts, on se maquille bien mais pas trop et… on verra bien !

Finalement, la maille a peut-être quelque chose de magique… Celle qui arrive à mettre la main sur le vrai Ryan Gosling grâce à son pull en maille me devra une reconnaissance éternelle ! Toutes à vos pulls en maille, l’hiver risque d’être chaud…

Pull Elisabeth and James : 521 €( www.net-a-porter.com )

Pantalon simili cuir MANGO : 119,99€

Sac Proenza Schouler : 2395€

Escarpins Miu Miu : 450€

Ceinture Topshop : 33€

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PHOTO RACHEL SADDEDINEASSISTANTE KEITH FLAMENTSTYLISME ERWAN MORELLIMAKE-UP/HAIR FELIX PUGETRÉALISATION ENRIQUE LEMERCIERLIEU RESTAURANT MINIMES

CHRISTOPHE WILLEM

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Cardigan Guess, chemise Sergio Blanco, pantalon Marchand Drapier, chaussettes Royalties Paris, chaussures Repetto, chapeau vintage

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Pull et pantalon AMI, lunettes Persol, chaussettes Royalties Paris, chaussures Repetto

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CHRISTOPHE WILLEM

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Tu viens de terminer ta tournée «Willem Sessions». Comment cela s’est passé ? Est-ce que tu as retrouvé le public de tes débuts ou bien ce dernier a-t-il évolué au fil de ta carrière ?Disons que c’est un peu les deux à la fois. Le public du début est toujours là mais il y a maintenant aussi un public plus diversifié depuis le deuxième album. C’est un public plus âgé, dans la tranche 30-40 ans et souvent des couples, hétéros, homos, c’est une audience très mélangée !

Tu déploies une énergie folle lorsque tu es sur scène. Comment te sens-tu lorsqu’un concert se termine ? Je décède ! (rires) Quand on enchaîne plusieurs dates, ça va mais c’est quand il y a un moment de relâche que je tombe malade. Tant qu’on est dans une énergie, ça va, on ne sent pas la fatigue arriver, mais dès qu’il y a relâchement, c’est plus compliqué ! Il faut donc profiter de manière intense des plages off qu’on a.

As-tu modifié ton hygiène de vie pour pouvoir tenir le rythme ? Sport, habitudes alimentaires...Habitudes alimentaires, non, même si je mange des pâtes deux heures avant de monter sur scène pour tenir le coup. Car ce sont deux heures pendant lesquelles on est à fond. J’ai aussi arrêté de fumer car sinon, durant les moments off, je tombais toujours malade. Je fais un peu de cardio mais c’est tout.

Tu as suivi des études de communication. Vers quel métier te destinais-tu ? Je voulais être prof de communication dans les lycées et dans les facs, ce qui n’a rien à voir avec ce que je fais ! J’adore les théories de la communication, cela me passionnait, ainsi que la géopolitique, l’économie... Tout ce qui ennuie la plupart des gens en fait !

Cette passion pour la musique, elle vient d’où et quand est-elle apparue ?

Très jeune. Comme tu peux le voir, je n’avais pas du tout un corps d’athlète et donc très jeune, mes parents cherchaient une activité à me faire faire le mercredi après-midi. J’ai cherché beaucoup de choses puis la musique. J’ai débuté par la batterie, mais bizarrement, mes parents ne voulaient pas qu’on ait un tel instrument à la maison ! Donc j’ai fait du piano, puis du chant. Mais pour le piano, j’étais insupportable, je ratais les cours du Conservatoire, je n’aimais pas mon prof... Le sage gosse ! Je n’aimais pas le solfège et je me servais juste de mes oreilles. J’écoutais une chanson à la radio et je m’amusais à retrouver la mélodie au piano. A partir de 12 ans, j’ai arrêté le piano et j’avais une voisine qui était chanteuse de jazz. Un jour, je suis allé la voir, je n’avais pas mué, j’avais la voix encore plus aiguë et je lui ai dit que je voulais apprendre le chant. Pendant deux ans, j’ai suivi des cours avec elle et j’adorais les classiques de jazz. A 15 ans, j’ai rencontré une fille qui faisait du Negro Spiritual et du coup, j’ai intégré une chorale gospel. A 18 ans, j’ai tout arrêté, et mes deux anciens professeurs me donnaient leurs élèves pour leur enseigner les bases et c’est comme ça que j’ai commencé à donner des cours.

Pour ton dernier album, tu as travaillé avec Zaho mais également avec Kylie Minogue et son producteur. Comment ces collaborations ont-elles vu le jour ? Au culot ! (rires) Steve Anderson, j’avais travaillé avec lui sur l’album « Caféine », il avait fait le titre « Entre nous et le sol » et donc du coup, lors de la fin de la deuxième tournée, je l’ai appelé pour lui dire que j’aimerais retravailler avec lui sur la direction musicale du concert, sachant que c’était le directeur musical de Kylie Minogue, donc je me suis dit qu’il allait répondre non. Mais il a dit oui ! Donc il a travaillé avec moi sur la fin de la deuxième tournée et lors de la préparation du troisième album. Avec Kylie Minogue, c’est parce que c’était son directeur musical aussi. Et un jour, elle l’appelle, lui demande ce qu’il fait et il lui dit qu’il était en train de travailler avec moi

INTERVIEWCHRISTOPHE WILLEM

Christophe Willem est un artiste issu d’une émission tv et autant dire qu’ils sont peu à avoir réussi à tirer leur épingle du jeu. Ce qui a fait sa différence ? C’est sans aucun doute son talent mais aussi sa personnalité. A la fois drôle et touchant, ce qui est sûr, c’est que ce chanteur est quelqu’un d’entier. Bien loin de son personnage de la « tortue » et du jeune homme mal à l’aise et que l’on avait découvert il y a quelques années au casting de La Nouvelle Star, Christophe Willem est désormais un artiste épanoui, avec un réel univers.

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(on avait déjà fait un duo ensemble pour le précédent album). Elle a voulu écouter notre travail et a beaucoup aimé. Elle a ensuite proposé « Pas si loin ». Quant à Zaho, c’est très différent comme histoire. Pendant l’exploitation de l’album « Caféine », j’étais en Suisse sur un plateau radio et Zaho était là également. A l’époque de cet album, je disais souvent que j’écoutais cette chanteuse parce que je trouvais qu’en français, il n’y avait pas beaucoup de choses très rythmiques, tout en ayant du texte. Et je trouvais que Zaho était une des rares qui faisait ça. Elle est donc venue me voir à la fin de ce plateau radio en me disant qu’elle avait entendu ce que j’avais dit sur elle au Grand Journal et que cela l’avait beaucoup touché. Puis ensuite, on est vraiment devenu amis et un an après, je lui ai proposé de travailler avec moi sur l’album.

Avec quels autres artistes aimerais-tu travailler par la suite ?Il y en a plein ! J’aime beaucoup une fille qui s’appelle Juliette Katz. J’aime bien aussi Jamie Woon, mais aussi Jean-Jacques Goldman, Daft Punk...

Justement en parlant de la suite... Prismophonic a un son très pop/électro, est-ce que tu as déjà commencé à travailler sur ton prochain opus, et si oui, à quoi peut-on s’attendre ? Je viens de faire installer du matériel chez moi, donc je vais me mettre au travail, mais après, j’ai seulement des petites pistes. Mais c’est encore confus. Parfois, je dis que je vais changer complètement de style, et parfois non. J’ai envie de faire un album où il y aura beaucoup plus de titres qui viennent de moi, pour qu’on arrête d’entendre systématiquement « c’est un album à la manière de... ». Après, j’aime vraiment ce mix de son électro-acoustique mais peut-être que dans le prochain album il y aura plus d’acoustique, mais toujours autant d’électro !

Tu sembles très concerné par les réseaux sociaux, sans doute pour créer et conserver une certaine proximité avec tes fans, mais on a pu voir également

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que tu n’hésitais pas à pousser des coups de gueule à certains moments. Est-ce que même après plusieurs années de carrière, les critiques des détracteurs font toujours aussi mal ? En fait, sur Twitter, c’est compliqué ! Ce qui m’énerve, ce sont pas les critiques mais c’est que certains croient que sur Internet, c’est un espace d’entière liberté et donc ils peuvent dire ce qu’ils veulent sur moi... Sur Facebook, on peut modérer les commentaires mais sur Twitter, on ne peut pas. Donc oui, il y aune fenêtre ouverte, les gens peuvent critiquer et c’est à la rigueur le but de Twitter, d’échanger, d’émettre des opinions différentes... Mais quand la critique devient systématique et que c’est une attaque en permanence une attaque personnelle, pas sur la musique, cela a le don de m’énerver ! Il y a une certaine lâcheté derrière tout cela, on se cache derrière son ordi, un pseudonyme et cela m’exaspère !

La Nouvelle Star vient de faire son retour sur D8. Est-ce que tu penses que c’est une bonne chose ?Oui, bien sûr, puisque c’est une émission que j’ai faite! (rires) Non, honnêtement, j’aime bien le concept Nouvelle Star parce que j’aime bien le côté populaire de l’émission et j’espère qu’ils vont le garder. Les dernières saisons, c’était devenu trop élitiste je pense. Le vrai public doit pouvoir s’identifier. Il faut garder ce côté frais qui a plu au public. La Nouvelle Star avait une vraie authenticité. Et l’intérêt de cette émission, c’est que ce n’est pas de la télé-réalité.

Du coup, et la preuve avec ma question précédente, on va sans doute te parler à nouveau de cette émission. Est-ce que cela te dérange ou bien est-ce que tu assumes pleinement ton parcours?J’assume complètement car pour moi, dans cette émission, il n’y a rien de péjoratif.

Je ne te cache pas que tu es un artiste que j’apprécie beaucoup et que j’écoute régulièrement avec plaisir. Si un jour tu étais à ma place, et que tu devais interviewer un artiste que tu apprécies particulièrement, qu’est-ce que tu lui demanderais et surtout, qui cela serait-il ?C’est super difficile comme question, j’en aime tellement ! Je dirais... Annie Lexox. Je lui demanderais pourquoi elle a toujours joué sur son ambiguité. On me pose toujours cette question, alors je la poserai enfin à quelqu’un d’autre !

Tu n’as pas hésité à prendre la pose pour notre magazine. Est-ce que tu es désormais complètement en phase avec ton image ?Pas vraiment... Je ne suis pas forcément à l’aise avec mon image. Disons que c’est compliqué... C’est comme si il y avait une image publique et une image privée. L’image publique, même si c’est moi, c’est plus facile d’être derrière un maquillage, une coiffure, une tenue pour habiller un personnage. Pour l’image privée, c’est vraiment différent, je pense toujours qu’on m’aime pas, je suis un vrai boulet ! Je suis mieux à l’aise maintenant et je continue à y travailler !

Parlons un peu de mode. Est-ce que tu as une pièce fétiche dans ton armoire ? Un truc gore ! J’ai un pantalon en cuir que j’avais sur ma deuxième tournée, mais il a beaucoup vécu ! Après 40 dates, le cuir n’a plus la même tête, mais ça me rappelle cette tournée, donc je le garde, même si je ne pourrai plus jamais le mettre ! Mais sinon, je suis très jean. Dès que j’en vois un qui me plait chez quelqu’un, j’ai envie de le voler ! Les manteaux aussi, dès que l’hiver arrive, je me dis que je dois acheter des pulls et une fois en boutique, je ne prends que des vestes ! C’est un concept d’avoir plus de manteaux que de pulls !

En dehors de la tournée, qui vient de se terminer, quels sont tes autres projets actuels ou à venir ?Alors là j’ai un titre avec Sophie Delila qui va sortir. C’est une artiste franco-anglaise. Il y a aussi l’album « Génération Goldman » auquel j’ai participé. L’album anglais qui est arrivé le mois dernier, et je commence à penser au prochain.

Un dernier mot pour nos lecteurs ? J’aime bien le orange ! (rires) Amusez-vous et profitez-bien de la vie !

Propos recueillis par Enrique LemercierCrédit photo : Rachel Saddedine

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Parce que l’on a toujours des choses à ranger, des choses à cacher, des choses que l’on ne veut pas jeter et que l’on ne sait pas où entreposer, Pose Mag a décidé de consacrer sa nouvelle Pose Deco aux boîtes ! Que vous soyez graphiste en herbe, faux lecteur romantique, aviateur échoué, artistes du dimanche ou autre, vous trouverez forcément LA boîte qui vous correspond !

C’EST DANS LA BOÎTE !POSE DECO

Lot de 7 boîtes 51 eurossur www.madeindesign.com

par Enrique Lemercier

Boîte Pantone Seletti 17 euros l’unité

Boîte à bijoux Urban Outfitters 46 euros

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Boîte livres Maisons du monde 14,90 euros

Boîte Clint 55 euros sur www.madeindesign.com Boîte hermétique Boskop 14 euros

Ensemble de 2 malles aviateurMaisons du monde 139 euros

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CHRONIQUE

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CHRONIQUEENFILE TES BOTTES,

ON VA TRAQUERLE CHAMPIGNON !

Petit(e) gourmand(e) que tu es, je suis certaine que de temps en temps tu te délectes d’un bon risotto aux cèpes, d’une omelette de bolets ou de girolles à la crème ! Si non, tu as tort car c’est fort goûtu.Il se trouve que justement la saison des cèpes bat son plein ! Alors quand une personne bien avisée m’a dit un jour « enfile tes bottes, mets tes jeans les plus pourris et fais le plein de sacs plastiques, on va à la chasse aux champignons », je n’ai pu qu’abdiquer, la fleur au fusil, ma gourmandise en bandoulière.

LA CHASSE AUX CHAMPIGNONS POUR LES NULSIl a beau être statique, le champignon est retors. Afin de ne pas partir bredouille, ou pire, t’empoisonner après une dégustation de champignons, il est nécessaire que tu assimiles quelques règles simples :

- Le champignon est malin, il aime se cacher en terrain pentu, mouillé voire casse-gueule. Pour ma part, seuls les quelques arbres en travers de mon chemin m’ont évité une mort certaine par roulé-boulé. Munis-toi d’un bâton de pèlerin et de chaussures de marche, tu seras bien mieux armé pour tes pérégrinations champignonesques.- Le champignon a des alliés, ils sont nombreux et plus répugnants les uns que les autres. À ton approche, l’appel de la forêt est lancé, toutes les forces sont mises en œuvre pour protéger le précieux… Arme-toi de courage, les limaces formeront une barricade autour du pied, les troncs glissants et pourris ne seront qu’un soutien factice dans ta quête et les vieux champignons putréfiés et rongés par la vermine se montreront sous leurs plus beaux jours pour mieux te tromper.- Certaines espèces se pareront de leurs plus beaux atours pour te charmer : couleur rouge, points blancs, formes dignes d’un grand designer… Contente-toi de repérer cèpes et bolets, point ! En cas de doute, ton pharmacien sera ton meilleur ami.- Amassés dans ton sac, les champignons formeront une coalition et se feront le plus lourd possible sur tes épaules. Ils s’aggloméreront pour peser, telle une chape de plomb, sur ton dos. Ne craque pas, tu n’es plus très loin de l’extase gustative (et tu fais ton sport d’un coup d’un seul).- Comme pour se venger d’avoir été arraché à sa terre nourricière, le champignon se ratatinera et se transformera en magma gluant bleuté une fois ramassé. C’est sa dernière entourloupe destinée à te dégoûter, résistance et courage te seront nécessaires car la bête n’est pas si dégueu qu’il n’y paraît.

Désormais tu as toutes les armes pour faire de ta quête du cèpe une réussite. À près de 30€ le kilo, ça vaut bien une petite escapade dans les sous-bois non ?

Krystel MadelaineIllustration par MaryGribouille / www.marygribouille.net

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PHOTO AMEL KERKENISTYLISME VALERIANE DOUSSEMAKE-UP/HAIR OPHÉLIE SECQLIEU GRAND HÔTEL MERCURE DU TOUQUET

AL.HY

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Veste et robe Mademoiselle Sarong

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Robe vintage Dernier Cri, collier Justine Clenquet, chaussures vintage Gucci

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Collier Justine Clenquet

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INTERVIEWAL.HY

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Si vous avez suivi la première saison de l’émission The Voice pour TF1, vous n’avez sans doute pas pu passer à côté d’Al.Hy. En plus d’une superbe voix, Al.Hy est un véritable personnage. Ses prestations ont envouté le public et lorsqu’elle était sur le plateau, elle semblait totalement habitée. En plein dans la préparation de son premier album, nous sommes donc partis à sa rencontre pour savoir qui se cachait vraiment derrière ce pseudonyme «Al.Hy».

Cela fait un petit moment que l’on n’a pas entendu parler de toi. Tu t’es faite plutôt discrète depuis la fin de l’émission The Voice. Qu’es-ce qu’il s’est passé depuis ? Alors depuis, je travaille sur mon album. La fin de l’émission et d’autres événements ont provoqué une grosse inspiration pour d’autres titres. Parce que forcément, le fait de chanter des reprises, cela m’a donné envie de me libérer, de faire des choses qui m’appartiennent donc j’ai profité de toutes ces choses que j’ai vécues et de toute cette inspiration que j’ai pu ressentir pour pouvoir écrire mes titres et me concentrer sur mon album.

On pose souvent cette question aux personnes qui ont participé à des émissions TV de ce type, mais si c’était à refaire, est-ce que tu le referais ? J’évite de penser à ce qu’il s’est passé et à ce qu’il va se passer parce que cela m’empêche d’être vraiment dans le présent. Dans tous les cas, je l’ai fait et je ne changerai pas le passé donc autant en être fière. Les regrets n’apportent pas grand chose de toute façon.

Qu’est-ce qui t’a poussé à participer à The Voice ? C’est le fait d’avoir été contactée alors que je n’avais pas cherché à participer. Cela m’a motivé parce que je me suis dit que c’était quand même incroyable que l’on découvre une vidéo de moi alors qu’elle est à peine vue sur le net et qu’ils soient motivés pour me chercher et m’appeler... Tout cela m’a poussé. A côté de cela, le concept m’a plu aussi. Je n’étais pas particulièrement fan de toutes ces émissions mais maintenant je comprends mieux. Autre chose importante, j’avais deux ans pour réussir dans la musique, parce que mes parents ne pouvaient pas financer toute ma recherche musicale qui dure souvent des années, parce que réussir dans la musique, c’est compliqué...

Robe vintage Dernier Cri, bottes Diesel Vintage

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En quelques semaines, tu as fédéré une vraie communauté derrière toi. Pour preuve, ta page Facebook comptabilise plus de 60 000 personnes. Comment appréhende-t-on une notoriété si « soudaine » ?Pour l’instant, c’est vrai que j’ai beaucoup de monde sur ma page, mais bon, je n’ai pas l’impression d’être Michael Jackson non plus ! Je prends le métro, j’aime bien marcher dans la rue et quand on me reconnaît, les gens n’osent pas forcément venir me voir. Il y a un échange de regards et puis on se comprend sans forcément que je me fasse « embêter ». Je conserve une vie normale. C’est surtout sur Internet que je vois une différence, plus que dans la vie réelle.

Et les détracteurs (parce qu’hélas, il y en a toujours), est-ce que tu arrives facilement à faire abstraction de leurs remarques ?Alors au départ, c’était très dur, parce que je n’ai pas vraiment confiance en moi et je pense que c’est quelque chose que je

dois conserver parce que les gens qui ont trop confiance en eux, cela m’énerve ! Après la diffusion de la première émission, j’ai passé quelques heures sur Internet à épier toutes les petites choses que l’on pouvait dire sur moi parce que le problème, c’est que l’on ne peut pas se regarder, on est à l’intérieur, on ne peut donc pas se voir objectivement... Mais c’est vrai que les remarques des autres, cela fait parfois mal parce qu’ils ne sentent pas ce que l’on ressent. C’est un problème mais aussi un moteur parce qu’il faut leur plaire. Je me dis que ce qui est mauvais, il faut que je l’intègre comme si je n’étais pas moi et essayer d’être objective, sinon, c’est difficile d’évoluer.

Et donc s’il fallait faire un bilan par rapport à The Voice, en termes de communication, visibilité... Quel serait-il ? Cela m’a permis de grandir. J’ai pris 5 ans en peu de temps ! Cela m’a ouvert les yeux et cela me permet en même temps de rêver encore un peu.

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Oui, parce que tu as 18 ans, tu es donc très jeune mais du coup, tu es désormais sûre que c’est cela que tu veux faire de ta vie ? Oui, j’en suis sûre désormais. Maintenant que je sais que mon univers peut plaire à certaines personnes, je suis certaine de mon choix. Même si ça ne peut pas plaire à tout le monde, je suis contente de partager ma musique.

Parlons à présent de ce que tu aimes et de la discipline où tu excelles : la musique. D’où vient cette passion ?Je ne sais pas vraiment d’où ça me vient. J’ai l’impression que cela a toujours été en moi.

En plus de la magnifique voix que tu possèdes, tu as aussi la particularité d’être auteur et compositeur. C’est plutôt rare à ton âge. Où puises-tu ton inspiration ? Ce que je fais, c’est que quand j’ai une panne d’inspiration, je prends deux ou trois objets nécessaires comme des chaussettes par exemple... (rires). Et je pars. Je vais n’importe où, je regarde ce qui m’entoure et j’écris. Je m’inspire de tout et n’importe quoi. Je pense que les choses jolies, comme les choses qui le sont moins peuvent inspirer.

Et comment composes-tu ? Est-ce que tu penses déjà aux paroles ou bien à la mélodie? Je n’ai pas vraiment de méthode parce que je n’ai jamais écrit une chanson de la même façon. Parfois c’est le texte d’abord et j’adapte la mélodie au piano, mais parfois c’est le contraire.

Quelles sont les thématiques que tu privilégies pour l’écriture ? J’ai un livre qui m’inspire beaucoup, c’est « Le livre de l’intranquillité », de Pessoa. Ce livre, c’était dingue car il m’a fait oublier tout le reste. J’avais l’impression qu’il parlait à ma place. Il est très bien écrit. Sinon il y a « La disparition » de Perec, que j’adore. Il y a forcément aussi « Alice au pays des merveilles » que j’ai adoré parce que j’étais un peu intriguée... Mais je lis aussi de la poésie, j’écoute du rap...

Tu travailles donc sur ton premier album, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus au sujet du contenu ? Vers quel univers musical te diriges-tu ? Le but c’est justement de ne pas avoir d’univers musical défini. Pour l’instant, j’en suis aux paroles et aux mélodies, les chansons sont donc encore brutes. Je ne sais pas encore quel style cela va être. Je ne connais pas tous les styles et il y a des groupes que l’on n’arrive pas à définir et je trouve cela plutôt sympa. Je verrai donc tout cela lors des arrangements.

Avec quels artistes aimerais-tu enregistrer un duo ? Il y en beaucoup ! Mais je pourrais citer par exemple Björk, Matthieu Chedid...

Quelle chanson aurais-tu aimé avoir écrite ? La chanson des Pink Floyd, «The great gig in the sky» et «Yoga» de Björk.

Le disque que tu écoutais en boucle quand tu étais petite ?Toute ma jeunesse, ça a été Gainsbourg, les Beatles et Nirvana, que j’écoute toujours en boucle.

Tu es encore toute jeune. Si demain tu devais arrêter la musique, vers quoi te dirigerais-tu ? Je pense que j’errerais dans les rues en faisant de la musique quand même ! Je ne peux pas faire autre chose ! Je fais également beaucoup de dessins, de peinture, j’aime beaucoup écrire... Mais je ne voudrais pas faire autre chose que de la musique.

Est-ce que tu t’intéresses à la mode ? Comment définirais-tu ton style vestimentaire ? Mon style vestimentaire est assez changeant, j’aime bien porter un simple t-shirt quand je suis chez moi. Je ne sais pas si j’aime la mode en général mais disons que j’aime bien ce qui est beau. Ce que j’aime dans la mode, c’est l’esthétique.

La pièce à laquelle tu tiens le plus dans ta garde-robe ? Je n’arrive pas à préférer un vêtement en particulier. Je vais le préférer un jour et le lendemain ça sera un autre !

Quels sont les trois traits de caractères qui te définissent le mieux ?Je pense que je suis la mieux placée pour répondre. Comme je l’ai dit plus tôt, je ne peux pas me regarder.

Quels sont tes projets pour la suite ?Enregistrement, arrangement, faire aimer mes compos à ceux qui vont les juger !

Un dernier mot pour les lecteurs de Pose Mag ?Salut !

Propos recueillis par Amel Kerkeni et Enrique LemercierCredit photo : Amel Kerkeni

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QUEL ANIMAL AFFICHER SUR SON CORPS ?

CHRONIQUELe bestiaire, tu connais ? C’est la tendance de l’hiver qui met le tigre en toi, qui fait pendre la chouette à ton cou, qui réanime ce che-napan de renard et qui fait de toi la reine du zoo. Tu ne piocheras cependant pas au hasard un sweat tigré ou un pull batman : il existe quelques règles pour choisir l’animal qui mettra ton corps en valeur, à l’honneur et sous les clameurs des fashionanimalistas !

Rule number 1 :choisis un animal à l’opposé de ta personnalité

La tendance bestiaire est l’occasion de s’amuser un peu, à condition d’avoir une bonne dose d’autodérision. D’un autre côté, comment te balader avec une tête de chien sur le ventre sans que ton ego en prenne un coup ? Il y en a, à coup sûr, qui parviennent à maintenir leur self-confidence au plus haut niveau même dans ce cas extrême. La plupart d’entre nous, toutefois, opterons pour l’humour ! Choisis donc un animal qu’on n’associerait pas à ta person-nalité tant le décalage est grand et évident. On ne conseillera pas à Naomi Campbell, réputée pour ses éclats de colère, d’afficher un lion sur ses nichons. Pour adoucir son carac-tère, on lui conseillera davantage d’opter pour un pull avec une petite colombe affectueuse qui, sans doute, aura pour effet de rendre la bombasse un peu moins diva et un peu plus sympa !A l’inverse, on imagine mal Emma Stone, parangon de dou-ceur, s’énerver à la vue d’un bouquet de roses blanches alors qu’elle avait exigé des lys jaunes, bordel ! Pour dynamiser sa moue enfantine et mettre fin à notre envie de lui pincer gentiment les joues, on la pousse à investir dans un top hyène qui la rendra sauvage au possible et accentuera sa sexyness. Vas-y Emma, lâche-toi !

© Barbara Bui

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Rule number 2 : choisis un bel animalCe n’est pas parce que tu as décidé de succomber à la tendance bestiaire que tu dois t’enlaidir en affichant sur ton corps un animal qui donne moyen envie d’aller faire un tour à la SPA pour secourir une pauvre petite bête. Aux pulls avec des chiens crasseux, préfère donc les jolis toutous qui sortent de chez le toiletteur. Il ne t’en reviendra pas plus cher (précisons ici qu’un pull avec un chien ne se nettoie pas chez le spécialiste du brushing pour animaux mais bel et bien dans ta machine à laver ou au pressing) et tu en seras d’autant plus jolie ! Si tu es célibataire, tu peux même attirer les fous d’ani-maux à ton torse et papoter pedigree, croquettes et balade du matin, de quoi tisser des liens forts, prémices d’une belle histoire d’amour, le tout grâce à un pull (et à un chien).

Rule number 3 : choisis le moment pour montrer ton animalLe port de l’animal sur soi n’est pas toujours recommandé : il existe cer-taines circonstances où mieux vaut le laisser au placard, dans la niche ou dans sa cage.Autant la tendance animalière est de rigueur à un vernissage, une coupette de champ’ à la main, autant elle est plus délicate à un baptême où le petit chat tout mignon qui cache tes formes pourrait voler la vedette au bébé qui pleure, va donc savoir pourquoi… Il en va de même au travail : si tu es une attachée de presse mode, fonce sur les tigres, les hiboux et les molosses en top, en collier et en écharpe ; si tu passes le portique d’une grande banque chaque jour, reste dans le classique, à moins que tu trouves un chemisier imprimé requin qui effrayera tes collègues avides de réussite et te frayera un chemin vers le poste que tu convoites. Le pouvoir réside parfois dans les vêtements, oui, oui.

Tu es maintenant parée pour adopter la tendance tigrée. Bon shopping !

Malou cheveux courts

© Kenzo

© Burberry Prorsum

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Après deux albums qui ont fait succès, le groupe BB Brunes a fait son retour à la rentrée 2012 avec un troisième opus intitulé « Long courrier ». Le premier single « Coups et blessures » a été très bien accueilli par le public et la critique. Alors qu’ils s’apprêtent à débuter leur nouvelle tournée, nous sommes partis à leur rencontre afin de faire un bilan sur ces six ans de carrière déjà et sur leurs futurs projets.

INTERVIEWBB BRUNES

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Vous avez débuté votre carrière en 2006. Vous avez sorti récemment votre troisième album « Long courrier ».Est-ce que l’appréhension est la même qu’à vos débuts ? On est toujours autant excités car pour chaque album, on repart à zéro. On est donc tout autant flippés que sur les autres albums.

Vous prenez toujours du temps entre chaque album. Est-ce que c’est pour trouver l’inspiration ? Prendre du temps pour vous... Est-ce que vous mettez la musique de côté ou est-ce qu’elle continue à rythmer votre quotidien ? Ce n’est pas vraiment possible de la mettre de côté, on est vraiment trop pris par ça. Dès que tu t’ennuies tu as envie de composer... Là on a aussi pris trois ans car on a fait deux ans de tournée par rapport au précédent album et un an où on est partis à New-York. On a voulu aussi prendre notre temps. Il y a un an, on avait déjà pas mal de titres mais on n’était pas contents de toutes les chansons donc on voulait vraiment aller plus loin. C’est bien qu’on ait attendu pour que ça soit qualitatif.

Votre style musical a évolué au fil du temps, passant d’un côté plus rock à un côté pop. Quel est le prochain virage musical auquel on peut s’attendre ? Pour l’instant on ne sait pas. L’album vient de sortir, on est à fond dedans, on a juste envie de le défendre sur scène et pour le quatrième, on verra plus tard !

Est-ce que votre public actuel est différent de celui de vos débuts ou bien est-ce qu’il a évolué avec vous ? Une partie a évolué avec nous et une partie s’est greffée d’année en année, avec des personnes plus âgées à partir du deuxième album. Mais maintenant, notre public est très mixte et c’est ça qu’on aime !

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Quels sont les artistes français actuels avec qui vous aimeriez collaborer?On a déjà collaboré avec Benjamin Biolay, avec Gaëtan Roussel et après pourquoi pas Sébastien Tellier...

Le premier single, « Coups et blessures » de votre nouvel album est un tube super efficace et très bien choisi, je trouve, pour lancer « Long courrier ».Est-ce que le choix de ce premier single vous a paru évident ?Nous on s’est dit qu’il reflétait bien ce qu’allait être l’album en terme de son, même la mélodie était assez accrocheuse... C’était une bonne façon de surprendre les gens en choisissant de sortir ce titre en single, plutôt qu’un morceau qui ressemblait plus aux deux précédents albums.

Et donc si votre petite amie vous plaque, vous portez plainte ? Plutôt mauvais joueurs et rancuniers les BB Brunes alors, non ? Non, on est des gentils garçons ! Et on espère surtout qu’on ne se fera pas plaquer !

Les paroles de votre album tournent beaucoup autour des relations, mais aussi de la fête... Donc la vie de rock star, c’est vraiment sexe et débauche ou c’est juste pour entretenir le mythe ? Un peu les deux ! On n’est pas tous les jours en train de faire la fête mais on a des tempéraments assez fêtards donc on aime bien la nuit, mais voilà, après, on essaie de trouver un certain équilibre. On n’est pas des détraqués !

Quels sont vos endroits préférés à Paris ? Chez Jojo, La Closerie des Lilas, un piano bar assez mythique, et le Mauricette.

Des petites questions plus perso avant de finir. Quel est celui d’entre vous qui a le plus de succès auprès des filles ? Félix est pas mal !

Le plus dragueur ? On n’est pas dragueurs car le truc, c’est qu’on a tous des copines !

Le plus bordélique ? Karim

Et le plus zen ? Adrien

Enfin, en dehors de la nouvelle tournée (ce qui est déjà pas mal), quels sont vos autres projets pour la suite ? On ne sait pas combien de temps va nous prendre la tournée donc on essaie de se concentrer sur ça. Après, peut-être sortir un EP en anglais, car on a pas mal de morceaux en anglais que l’on n’a pas utilisés et un autre album plus tard !

On s’approche de la fin de l’année et on entend beaucoup parler de l’éventuelle fin du monde le 21 décembre 2012, vous serez où à ce moment-là ? On n’y croit pas une seconde mais pourquoi pas en Auvergne, sur un volcan, tranquille ! Ou bien se construire un jet pack et on volera quand le monde s’écroule comme ça, on sera encore là. Bon, on ne saura pas où aller mais bon !

Propos recueillis par Enrique LemercierCrédit photo : Rachel Saddedine

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TESTÉ ET APPROUVÉ ! TENDANCES

L’HUILE ROLL-ON POUR CUTICULES fille délicate et fragile que je suis, mes mains s’abîment vite avec le froid. Des petites peaux disgracieuses envahissent alors le contour de mes ongles et quand je les arrache (grrr Charal !) elles saignent et me font mal ! (que ceux qui ne voient pas de quoi je parle me jette la première lime à ongles ! ) Pour éviter cette cata, il suffit d’hydrater vos cuticules avec cette huile en massant chaque ongle pendant quelques secondes. C’est pratique (format roll-on) et c’est malin car en plus de prévenir l’apparition de petites peaux, elle aide la pousse de l’ongle de façon spectaculaire ! Différents parfums disponibles - Boutique du coiffeur – entre 4 et 5 euros les 9ml.

BAUME NUTRITIF AU MIEL NOURRICIER - SANAFLORE Contrairement à la cigale qui a chanté tout l’été, je ne veux pas être dépourvue à l’arrivée du grand froid. Pour préserver ma peau sensible et réactive j’ai trouvé ma cote de maille épidermique. À appliquer comme un masque pendant 15 minutes minimum, il réhydratera votre jolie minois en profondeur. Attention, il est assez gras donc je conseille de le poser avant la douche histoire de pouvoir le rincer comme il faut. Après je passe une eau tonique à la fleur de bleuet, adoucissante et rafraîchissante. Ce baume existe en version peaux normales et peaux très sèches. – Parapharmacie – 20 euros les 50 ml.

Boulimiques des magazines féminins, accros des rubriques « beauté », curieux des astuces de stars pour être belles et beaux sans chirurgie vous avez dû noter, comme moi, que les produits proposés sont bien souvent chers, introuvables ou (soyons fair-play) en vente sur un site américain exclusivement en anglais où l’on y comprend rien et ou l’on doit remplir X renseignements barbants ! Bref ! Vous en avez marre et vous avez bien raison.Je ne suis pas vraiment gâtée : cheveux fins, peau hyper sensible, ongles sans mots adéquats pour les décrire. J’ai dû trouver des astuces en accord avec mon portefeuille pour pallier à ce mauvais sort de mère nature. Avec cet article je brise la règle secrète que les journalistes beauté ont signée en 3 exemplaires, celle-là même qui les force à nous présenter des produits inadaptés, à nous les gens normaux qui veulent du simple, efficace et abordable. Voici donc en exclu mon top 10 des Must Have !

Juliette Cany

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SOIN BI-PHASE SANS RINÇAGE – KERASOIN Pour toutes celles qui ont le cheveu rebelle, les pointes abîmées et une tignasse terne. Pour toutes celles qui veulent pouvoir frimer avec une crinière flamboyante j’ai ce qu’il vous faut ! À vaporiser sur cheveux secs ou mouillés, ce produit est tout simplement génial ! Il sent bon (surtout celui à l’argan / karité), il protège et nourrit les cheveux, aide le brushing en les rendant souples et surtout il ne graisse pas ! bref, une source de bonheur pour vos cheveux ! Produits déclinés en différentes versions (enfant, nourrissant/démêlant, brillance/protection etc..) – Boutique du coiffeur – 8 euros les 250 ml.

VERNIS À ONGLES – YVES SAINT LAURENT Pour moi le vernis est une vraie galère ! J’y passe du temps pour un résultat qui tient généralement 1 jour et demi. Alors certes, je trouve ça très joli mais j’avais perdu espoir de trouver un vernis pratique et durable. YSL propose un vernis facile à appliquer, au séchage ultra rapide et longue tenue. Rien à ajouter ! J’ai testé le bleu Majorelle (N° 18) qui donne un effet top avec un jean, mais il se décline en 32 teintes toutes plus belles les unes que les autres. Attention ! les couleurs foncées méritent une sous couche protectrice pour ne pas abîmer l’ongle (je parle en connaissance de cause !). Sephora – 21 euros

BAIN DISSOLVANT EXPRESS – SEPHORA Pour aller de paire avec le vernis conseillé plus haut, voici le bain dissolvant proposé par Sephora. C’est juste magique ! Ultra pratique, il enterre le coton et les dissolvants classiques à coup de pelle. C’est simple : on met son doigt dans le trou en mousse et le vernis part de lui-même. En plus c’est très économique, ca dure hyper longtemps ! Petit hic, ca ne marche pas pour les ongles des pieds.. – Sephora – 7,90 euros les 75 ml.

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HUILE ULTRA NOURRISSANTE - COMPLETELY NUTS Pour ma peau de croco, j’utilise d’ordinaire un lait pour le corps plus gras et plus costaud qu’une huile (moins glamour aussi). Mais quand j’ai envie de séduire bichou, ce produit est idéal ! Hydratée, douce et parfumée votre peau devient à croquer. Elle est munie d’un vaporisateur (qui fonctionne correctement !) et est donc facile d’utilisation. Plusieurs huiles sont disponibles (apaisante, anti-vergeture, anti-eau, etc..) Parapharmacie – autour de 30 euros les 100 ml selon l’huile choisie.

KIT HUILES ESSENTIELLES, BIEN-ÊTRE EXPRESS – NATURE ET DECOUVERTE Que dire... ? plus efficace que le chocolat, plus sain qu’un médoc, plus fun qu’une boîte de Pez (oui les petits bonbons de notre enfance !), ce kit de secours est juste génial. Il offre dans un étui en cuir 5 roll-on d’huiles essentielles, pour 5 fonctions précises, à utiliser à tout moment de la journée: sommeil paisible, anti-stress, vitalité, se ressourcer, esprit clair. L’huile s’applique sur le creux du poignet, derrière la nuque ou sur la tempe. Et le mieux c’est que ça marche ! Idéal pour faire un cadeau original et personnel. Avis aux sceptiques : non ce n’est pas une potion magique, vous n’allez pas être emporté dans un tourbillon céleste de paix et d’amour, mais chez moi les effets désirés sont bien là. Plusieurs kit sont disponibles (embarquement immédiat ou aventurier des sentiers) et vous trouverez en boutique d’autres baumes, sprays, vaporisateurs aux huiles essentielles. Nature et découverte – 24, 95 euros

LINER GEL – BOBBI BROWN Le coup classique du crayon qui se casse quand on l’applique sur la partie critique de l’œil. rien de tel pour commencer sa journée d’une humeur massacrante. Alors si vous voulez éviter une crise de nerf, une prise de bec avec roudoudou, les collègues ou l’inconnu qui vous bouscule dans le métro, jetez votre crayon et adoptez ce liner en gel. Il s’applique au pinceau pour un effet plus ou moins couvrant selon l’épaisseur du trait que vous faites. Le top : il tient toute la journée sans couler, facile à appliquer (comparer à un liner liquide) et le contenu dure un an. Le moins top : le pinceau nécessaire est cher. Moi j’ai profité d’une promo de Noël (un kit avec 2 gels et un pinceau). Il existe en 7 teintes différentes. Sephora – 23 euros les 3 grammes – pinceau : entre 20 et 30 euros selon le modèle choisi.

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BB CREAM MIRACLE SKIN PERFECTOR – GARNIER On ne la présente plus, tant la superbe blonde de la pub tv nous a répété maintes fois que cette crème, hydrate, unifie, corrige, ravive, protège... Du blabla pensais-je ! Et puis un jour ma mère m’a fait un petit colis alors que j’avais le moral dans les chaussettes.. (n’est-elle pas géniale ma mère !). Cette crème était là parmi d’autres douceurs, j’ai donc testé ! Et là avec surprise je découvre une crème onctueuse, effectivement hydratante et effectivement unifiante sans trop couvrir ou étouffer la peau. Parfait pour un effet nude. Aujourd’hui je ne m’en passe plus ! Une noisette suffit pour rendre le teint lumineux, ne cherchez pas à trop en mettre ce n’est pas un fond de teint ! Ne manque plus qu’une poudre ou un blush pour donner un peu de relief à votre visage et le tour est joué ! – disponible chez n’importe quel grand distributeur – 11 euros les 50 ml.

LE VOILE DE LAINE – SUD EXPRESS si comme moi vous êtes frileux, bien que comme moi vous ne supportez pas les gros pulls et/ou col roulés, voici un petit produit qui va vous réconcilier avec l’hiver ! Le principe est simple : c’est très fin mais très chaud ! Avec ses 30% de laine, il se met sous à peu près n’importe quoi : un chemisier en soie, une robe manches courtes, un pull trop fin. Bref, il tient chaud sans prendre de place ! Le top c’est qu’avec un léger jeu de transparence il est idéal pour faire des superposés : il n’alourdit pas trop la tenue et laisse respirer les bras. Je suis devenue complètement accro ! Il existe en 3 différents modèles (débardeur, col roulé manches longues ou col rond manches longues) et 4 coloris (noir, bleu, bordeaux et beige). Attention à le laver en programme délicat. Sud Express – entre 29 et 39 euros selon le modèle.

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CE QUE LES MECS DÉTESTENT CHEZ LES FILLES !

CHRONIQUE

On y est ! La fin de l’année, les fêtes, les bonnes résolutions qu’on ne tiendra pas...Je me suis interrogée sur notre vie de femme émancipée, sur nos nouvelles addictions qui ne sont peut-être pas forcément du goût de nos chers et tendres ou de nos « targets ». Je me suis demandée, si tous ces compliments du style « J’adore ta nouvelle robe ! Mais oui prends-les si elles te plaisent, elles sont sympa... » n’étaient pas en fait une belle mascarade pour ne pas nous blesser, des compliments pour nous mettre dans leur lit, des simples blablas de garçons en somme !

Je suis donc partie chercher des hommes qui voudraient me répondre franchement. Des hommes prêts à nous révéler tout ce qu’ils détestent chez les filles qui veulent être des IT girls avec les dernières tendances, mais qui finalement font peut-être fuir le prince charmant sans le savoir. J’ai donc posé deux questions auxquelles ils vont s’efforcer de répondre ouvertement en laissant libre court à leur imagination et sans non-dit : Quelles nouvelles tendances détestent-ils chez les filles ? Et qu’est-ce qu’ils regrettent dans la femme new generation ?

Attention, les hommes parlent ! Je vous les présente !

Monsieur Clouseau, mélomane, organisateur de sauteries nomades et directeur de l’agence de communication, Le bureau 76. Spécialités musicales: la pop dans tous ses états, les musiques de films, le « rare groove « et autres perles rares du passé. Amoureux de belles choses allant de l’architecture au design en passant par les chanteuses et actrices des années 50 à 80. Les nouvelles tendances que je déteste chez les filles :

1. Les baskets compensées style Isabel Marant, un seul mot: Pourquoi ? Vous vous dîtes quoi quand vous mettez ça aux pieds ? Vous pensez sincèrement que les hommes sont sous le charme ? Vous ressemblez à des mémés cagoles ! Beurk !2. Les fausses lunettes de vues surdimensionnées !Pourquoi vous gâcher le visage avec ça ? Vous cherchez le petit air d’étudiante américaine branchée, c’est ça ? Ne soyez pas victime de la mode à ce point... Oui je regrette les filles éduquées, romantiques qui se tiennent et savent recevoir, le tout en étant ultra féminines. Une fille qui ne sait pas cuisiner ou qui est désordonnée, désolé mais ce n’est pas pour moi, c’est « anti-love». Grâce à la cuisine on transmet beaucoup de choses dont l’amour. Après, je l’avoue, les hommes ne font pas trop d’effort derrière les fourneaux, mais bon...

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Anthony, photographe, réalisateur, fou de New-York et de BMX, mais également de fêtes sans fin. Bon alors moi, je ne suis personne pour détester les nouveaux styles dans la mode. Il y a quelques semaines je suis parti faire un report photo à NewYork, haut lieu de la mode et j’ai eu la chance (en quelque sorte) de partir juste après l’ouragan Sandy. J’ai pu voir des tendances (très) avant-gardistes. Mais bizarrement rien ne m’a choqué plus que ça.

Diego, 28 ans, fraîchement parisien, chargé d’opérations en réhabilitation pour un bailleur social. Je déteste la mode des clous partout, les collants nouvelle génération, colorés, en maille, avec des motifs, c’est carrément moche ! Je ne comprends pas la mode actuelle qui veut que les filles se colorent les cheveux avec des couleurs improbables, du rose, du bleu, qu’elles aient le coup de rasoir leste. La femme féminine me manque dans cette nouvelle génération, la fille qui sait se mettre en valeur, tout en se respectant bien sûr. Pour moi une fille naturelle, mais avec une touche de coquetterie, c’est sexy ! J’aimerais beaucoup voir plus de filles qui affirment leur féminité sans pour autant tomber dans la vulgarité.

La mode s’inspire énormément de la culture rock depuis quelque temps, et ça je ne peux qu’apprécier : jeans troués, t-shirts des Stones, chemises à carreaux, blousons en cuir, Vans aux pieds... C’est pratiquement ma tenue de tous les jours !On vit dans un monde éclectique qui change en permanence, je pense que la bonne ménagère, bien élevée, qui met son tablier pour cuisiner, qui ne fait que le ménage, la couture, la cuisine, n’a plus sa place dans la société actuelle. Et l’égalité des sexes dans tout ça ?

Conclusion : On dit souvent que les hommes se préoccupent du style, de l’apparence, du make-up, de notre coupe, mais suite à cette mini-enquête, nous faisons sûrement fausse route. Les hommes nouvelle génération semblent se préoccuper du fond, non plus de la forme, d’un ensemble et non des détails. Les codes que nous pensons être parfaits pour les séduire ne sont finalement pas vraiment les bons. En off, et parce que tous n’ont pas osé en parler, j’ai compris que désormais, ils avaient envie de sincérité, de naturel, de kiffer avec une fille non pas pour son physique ou sa penderie, mais autour d’un bon plat, avec une fille, une vraie, qui ne jure pas, ne crache pas, sait être entreprenante quand il le faut et femme à 100% aussi. Non loin l’idée de moi, par cet article, de revenir sur nos addictions aux nouvelles tendances, sur notre folle envie de toujours être parfaite, il sera dur de nous changer. Mais il semblerait que la plupart des hommes détestent nos achats compulsifs, détestent nos nouvelles coupes, détestent nos heures de make-up et nail art. Ils sembleraient que nos chers et tendres désirent vivre d’amour et d’eau fraîche quand nous rêvons de vivre de dressing et cocktails... A bonne entendeuse, salut !

Aude Bertrand

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INTERVIEWCIRCUS

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Il était une fois une troupe de cirque qui s’installe dans les faubourgs de Rome. Ils espèrent révéler au grand jour un numéro secret, extraordinaire et légendaire... Dedo le funambule, Vlad le magicien, Rosa la violoniste, les saltimbanques, Victor Monte et une belle inconnu se croisent dans les méandres de la ville éternelle. Etes-vous prêts à les suivre ?Circus, c’est le groupe de Calogero, avec Karen Brunon, Elsa Fourlon, Stanislas et Philippe Uminski. Lors d’une rencontre riche en partage et en rires, nous avons questionné la petite troupe pour savoir ce qui se cachait vraiment derrière le projet Circus.

Comment vous est venue l’idée de monter ce groupe Circus et qui est vraiment à l’initiative de ce projet ?Calogero : L’idée de Circus, c’est que je voulais réunir mes potes pour monter un groupe de musique car je suis moi-même un musicien de groupe. Et quand on monte un groupe, c’est un luxe car tu joues avec tes potes et tu t’éclates comme quand tu avais 15 ans. Pour moi, comme pour les autres, c’est très important puisqu’on a tous nos projets solos et en même temps, Circus, c’est devenu comme une récréation.

L’album est sorti le 12 novembre, et cela fait plus d’un an et demi que vous travaillez dessus. Quelles ont été les différentes étapes de la réalisation de cet album ?Les étapes, cela a été d’abord de se voir, de jouer ensemble et d’arriver à accorder les voix. Stanislas et Calogero ont passé pas mal de temps à écrire les chansons. Puis on a participé ensuite à l’écriture également. Il y a eu aussi une phase importante de maquettage et ensuite, les répétitions et c’est là que le groupe s’est vraiment créé, en découvrant les qualités et les défauts de chacun. On s’est isolé à la campagne et cela se ressent dans le son du groupe. On a beaucoup travaillé mais on déconne souvent aussi et cela se ressent aussi dans l’album ! On a voulu garder les petites imperfections pour avoir un disque qui nous ressemble vraiment.

Est-ce que mener un tel projet en parallèle de vos carrières respectives n’est pas trop compliqué ?Très mais il faut de l’organisation. On gère tous ensemble notre planning et effectivement le plus dur dans un groupe, c’est de réussir à réunir tout le monde. Il faut du temps... Mais c’est aussi ce qu’on a choisi en se réunissant, alors que l’on n’a plus 20 ans, on a nos carrières, nos familles... Mais quelle joie de faire les gamins tous ensemble ! Mais on ne fait pas que déconner bien sûr. On a beaucoup travaillé, on y laisse beaucoup d’énergie et de temps... C’est une bulle différente de nos carrières solos. On a une histoire à raconter, une vraie narration que l’on dévoilera sur scène, en dévoilant musique et cirque contemporain. Il va se passer plein de choses sur scène, cela va être vraiment fort. Tout cela, c’est beaucoup de travail, cela fait deux ans que nous sommes dessus. On se marre simplement parce qu’on s’entend bien et parce qu’on a confiance en les uns et les autres. Monter ce groupe, c’est quelque chose de grand, que l’on ne vivra plus jamais.

Pourquoi ce choix du thème autour d’une troupe de cirque ? Parce que tout d’abord, le cirque, c’est quelque chose qui nous va bien, cet espèce de joyeux barnum quand on joue, il y a de la joie, un violon, de la harpe, du violoncelle, du piano... Il y a une organisation rigoureuse et bordélique à la fois et ça colle bien avec le cirque. Cela va avec le nom et l’histoire que l’on va raconter sur scène.

Quand on écoute l’album, on ressent tout de suite le fort potentiel scénique des différents morceaux. A l’automne 2013, aura d’ailleurs lieu « Circus, L’Opéra Pop », sur la scène du théâtre de Marigny. A quoi peut-on s’attendre ? Le spectacle, cela va être complètement dingue. On aura un metteur en scène, les gens vont venir retrouver l’album qu’ils connaissent mais avec une vraie narration, des surprises... Des artistes de cirque seront présents avec nous mais on ne peut pas tout vous dire ! Ce sera un concert d’un genre inédit, avec l’énergie d’un groupe de rock sur scène.

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Est-ce que vous avez un projet de tournée ensuite ?On ne sait pas encore. On va déjà jouer à Paris et on verra ! On espère rester longtemps au théâtre Marigny et ensuite, c’est sûr qu’on a très envie de partir en tournée.

Calogero, Philippe et Stanislas, vous êtes amis depuis longtemps et vous avez déjà collaboré ensemble. Mais en quoi la manière de travailler pour Circus a été différente de vos précédentes expériences ? Philippe : Ce qui est incroyable, c’est qu’un chanteur comme Calogero, avec une grande carrière comme la sienne, décide de mettre tout le monde sur le même pied d’égalité. Dans Circus, tout le monde a sa personnalité et son mot à dire. Même si Calogero est le chef de ce projet, il y a une sorte de démocratie artistique qui s’installe et je trouve que c’est très méritoire de sa part. Je ne suis pas certain que beaucoup d’autres artistes auraient fait la même chose. Ce qui est passionnant quand on travaille à cinq, c’est qu’il faut se mettre au service d’un projet commun. On y va ensemble, on doit s’écouter et on doit tous aller dans la même direction.

Calogero : Ce qui est génial, c’est que quand tu as le nez qui te gratte, tu peux te retourner tranquillement pour le faire. J’adore être devant mais avec Circus, je chante certains couplets et parfois je ne chante pas et pendant qu’ils chantent, je peux faire ce que je veux !

Messieurs, qu’est-ce qui a fait que vous avez flashé sur Karen et Elsa ?Calogero : Elsa et Karen, je les connais un peu moins bien que Stanislas et Philippe mais alors bizarrement, je trouve que Circus ressemble énormément à elles. Leurs voix, leurs manières de jouer, de s’intégrer humainement... Tout cela fait que c’est un groupe qui leur ressemble beaucoup. Elsa, on la connaissait moins, c’est Karen qui nous l’a présentée et c’est Calogero qui l’a rencontrée en premier et il a tout de suite su que c’était elle. Tout cela s’est fait très naturellement. Elsa et Karen ont pleinement leur place, devant et pas trop non plus, parce que sinon, je pense que cela les gênerait. Karen : Derrière, c’est une place qu’on connaît très bien. On est instrumentistes de plein de gens et du coup, on sait comment être derrière pour mettre en avant les gens devant. Et à côté de cela, eux nous tirent vers le haut aussi, ils nous poussent...

Travailler en groupe, on sait que cela a beaucoup d’avantages, mais est-ce que cela représente aussi des inconvénients ? Il y a des inconvénients oui, le planning et le fait qu’en solo, cela va plus vite. Là, il faut demander son avis à tout le monde. C’est plus compliqué mais très intéressant. En revanche, ce qui est génial, c’est que, quand un va moins bien, il est tout de suite béquillé par les autres.

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Dans un groupe, il y a une vraie magie, tout ne dépend pas que de soi. Jouer ensemble, c’est gérer l’imprévu à tout moment pour un musicien. Un compère fait un autre accord particulier, il faut rebondir... On ne peut pas jouer chacun dans sa bulle. On en ressortira sûrement meilleur musicien à la fin de Circus.

Karen et Elsa, est-ce que vous vous êtes intégrées facilement à ce trio d’amis ?Outre vos talents réunis, il y a également Jean-Jacques Goldman, Marc Lavoine, Dominique A et Marie Bastride, Benjamin Biolay, entre autres, qui ont participé à l’album. Comment ces collaborations ont vu le jour ? En fait, on en revient à l’histoire. Ce qui nous a éclaté, c’est de demander à des gens de talent, connus ou moins connus d’écrire pour nous. Jean-Jacques Goldman n’avait jamais écrit pour une histoire et on pense que c’est cela qui l’a beaucoup amusé. Pareil pour Marc Lavoine ou Dominique A qui ont trouvé cela génial d’écrire sur une histoire. Ce mélange d’auteurs est très intéressant et c’est aussi ce qui fait la richesse de Circus.

Je sais que ce premier album vient tout juste de sortir mais est-ce que vous avez déjà réfléchi à la suite ? Est-ce qu’un second opus est envisagé ou bien vous allez retourner à vos carrières respectives ?Non, pour l’instant, on fait un premier album et on va essayer de bien assurer sur scène. Et dans un an, on essaiera de sortir un intégral, car nous avons beaucoup de chansons en réserve et après, on verra bien ! On espère qu’on nous réclamera un deuxième album. On retourne à nos carrières solos et de temps en temps, on s’y remet parce que le public nous veut !

Propos recueillis par Enrique LemercierCrédit photo : Rachel Saddedine assistée par Keith Flament

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PHOTO MATTHIEU DORTOMBASSISTANTE VICTORIA HESPELMODÈLES LOUIS ET NICOLAS @NATHALIE / THOMAS @MAJOR / MATT BELL @L’HOMME DE NATHALIESTYLISME ERWAN MORELLIMAKE-UP/HAIR FELIX PUGETRÉALISATION ENRIQUE LEMERCIER

PLAYGROUND

Pull Le Mont St. Michel chez lexception.com, Casque IN2, casquette vintage

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Veste Schott, pull vintage, chemise W.1910, pantalon Marchand Drapier

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Veste Lee, chemise Vincent Schoepfer, chaines Thomas Sabo

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Veste Three Animals chez lexception.com, chemise AMI

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Pull BWGH et chemise Commune de Paris chez l’exception.com, chaine Thomas Sabo

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Pull Commune de Paris chez lexception.com, pantalon AMI, bonnet Études/Hixsept chez lexception.com

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Pull Guess, chemise Sergio Blanco, pantalon AMI

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Pull Burberry, chemise Vincent Schoepfer

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Veste Barbour, chemise Vincent Schoepfer, casquette vintage

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Veste Barbour, pull et chemise Guess by Marciano

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Veste Lee, chemise Vincent Schoepfer, chaines Thomas Sabo

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A gauche : Pull Marchand Drapier, chemise Maison Kitsuné, pantalon Marchand DrapierAu milieu : Cardigan Guess, chemise Ted Baker, pantalon AMIA droite : Cardigan Burberry, chemise Guess, jean Rehsen chez lexception.comBouteille de Cognac Rémy Martin VSOP Mature Cask Finish

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Parce qu’avoir un pull Raf Simons, c’est tout de même pas mal, parce que les soldes ont déjà commencé avant les soldes en France sur Mr Porter et parce que oui, j’ai envie de vert ! Cela

vous pose problème peut-être ? Pull Raf Simons, 212.50 € au lieu de 425 € sur http://www.

mrporter.com

J’ai eu un gros coup de cœur pour la marque Coach, qui a la particularité de proposer des accessoires et des sacs pour homme plutôt chouettes et de très bonne qualité. D’ailleurs, pour ce modèle, je n’ai pas réussi à savoir quel coloris je préférais, alors je laisse le soin à Marc Antoine de choisir pour moi ! Sacs de voyage en cuir Coach,750 € le modèle rayé et 950 € le bleuPlus d’infos sur : http://france.coach.com/

LA SÉLECTION DU RÉDAC CHEF

TENDANCESpar Enrique Lemercier

Il y a des rubriques auxquelles il fait bon participer. Et oui, cette sélection du rédac chef présente dans Pose Mag depuis quelques numéros me fait toujours le même effet lorsque je la prépare. C’est un peu comme une liste au Père Noël, même si je sais que hélas, Noël est désormais derrière nous.Pas grave, qui sait, avec un peu de chance, un de nos lecteurs, millionnaire de son état, va peut-être se dire « Ce mec a tellement bon goût que j’ai envie de lui acheter tout ce dont il a envie ». Alors Marc Antoine, si tu nous lis, n’hésite pas, je te donne mon adresse postale quand tu veux !

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Les bonnes résolutions... Je n’y crois jamais mais bon, comme il faut en prendre, j’ai choisi la facilité en passant par la case sport. Du coup, je me suis

choisi un petit sweat, avec une petite référence avec la discipline... Parce que oui, le sport va

devenir une discipline pour moi. Quoi ? Vous ne me croyez pas ?

Sweatshirt « Discipline is not a word »en molleton noir Ron Dorff, 100 €

Des chaussures ! Et deux pour le prix d’une en plus ! Ah non, ça ne marche pas comme ça chez Kenzo ? Et bien tant pis, je prends les deux quand même. Parce que les noirs passeront parfaitement au quotidien, et que les autres, bah j’ai lu dans Pose Mag que le vestiaire animal était tendance alors je commence par les chaussures !Chaussures en veau grainé noir semelle crêpe Kenzo, 350 €et sneaker Kenzo imprimé tigre jaune et noir, 350 €

Comment élaborer une sélection shopping sans passer sur Asos? Des prix attractifs, des pièces cools, ce site est complètement addictif ! Et puis avec cet hiver chaud mais froid mais froid mais chaud, je me suis dit que cette veste, un peu légère mais matelassée pourrait être parfaite. Et puis si il fait vraiment froid, je pourrai toujours me blottir contre ce col en fausse laine de mouton ! Veste matelassée Asos 97,23 € sur http://www.asos.fr

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PHOTO PAULINE DARLEYASSISTANT MAXIME STANGESTYLISME CÉCILE RÉAUBOURG (TROUVAILLE CHIC)MAKE-UP MADEMOISELLEMUHAIR MADEMOISELLEMURÉALISATION ENRIQUE LEMERCIERLIEU RESTAURANT GERMAIN (PARIS)

GÉRALDINENAKACHE

Perfecto Schott, robe Raphaelle H’Limi chez 30 Cancan, bracelet Maria Francesca Pepe chez Caratime

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GÉRALDINENAKACHE

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Robe The Kooples, collier Shourouk chez Caratime, collier et bagues Gabriel Urist

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Chemise Maison Kistune, robe Ronette Carin Wester chez 30 Cancan, collier Shourouk chez Caratime, bague Gabriel Urist

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Robe Dior, colliers et bagues Gabriel Urist, gourmette Félicie Aussi chez Caratime, bracelet Scorpion Rachel Boston chez Caratime

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Cupcakes Berko et confiseries américaines Avenue Manhattan

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Pull Stine Goya chez 30 Cancan, collier Shourouk chez Caratime, manchettes Lulu Frost et Rodrigo Otazu chez Caratime

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Crédit photo : Maxime Stange

GÉRALDINE NAKACHE

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Ton second film «Nous York» est sorti en novembre dernier. Comment te sentais-tu juste avant le lancement ? Heureuse que le film sorte enfin et stressée. On fabrique des films pour que les gens les voient c’est pourquoi il y a toujours une petite pression à chaque sortie.

Entre les projections, les avant-premières, les interviews... Est-ce que tu arrives encore à trouver un peu de temps pour toi ?Alors ce n’est pas tout à fait le moment pour prendre du temps pour moi. Il est vrai que la tournée à travers la France et la promo du film empêchent d’avoir plus de cinq heures pour dormir. Mais c’est le moment le plus précieux: rencontrer les gens. Donc je ne vais pas me plaindre !

On a pu te voir très émue lors de la première projection du film. Est-ce que la « pression » est la même que pour « Tout ce qui brille » ?C’est une grande émotion de voir des salles pleines. Ca nous étonnera toujours je pense. Et oui, la pression est identique. Vous savez qu’une place de cinéma coûte cher, qu’il est important d’honorer les gens qui paieront leurs places pour aller voir un film d’1h30. Donc OUI la pression est toujours identique pour tout le monde il me semble !

Qu’est-ce qui différencie le plus ces deux films ?Les héros de Nous York ont 10 ans de plus que les filles de « Tout ce qui brille » donc bien entendu, ils n’ont plus les mêmes préoccupations. Le temps passe, on en prend peut-être plus conscience à 30 qu’à 20 ans et cela rend plus fragile notre existence.

On t’a justement souvent entendu préciser que « Nous York » n’était pas la suite de « Tout ce qui brille » mais n’as-tu pas peur qu’on fasse l’amalgame étant donné que le casting est quasi le même ? C’est certain, casting identique, le fond du film avec les thèmes de l’amitié de la famille... Cela peut paraître TRES «suite», mais ce n’est pas le cas. Nous ne sommes pas les premiers metteurs en scène avec Hervé (Mimran) à utiliser

une même «famille» d’acteurs dans différents films sans en faire de suite. Je pense évidemment à Sautet/Bacri-Jaoui/Allen et tant d’autres. Difficile de se passer du talent de ces comédiens, donc il semblait nécessaire pour nous de les reprendre ! Ce sont les meilleurs de leur génération ! (Ca ne semble pas du tout objectif, je sais !)

Djobi Djoba dans un taxi new-yorkais, tu crois que ça marche aussi ? Oulala, non... Evitons !

Qu’est-ce qui t’impressionne le plus dans la ville de New-York ?L’énergie, le sentiment que tout est possible.

Et ce que tu aimes le moins ?Le côté «vite vite, faut aller dans ce nouvel endroit qui demain sera déjà vintage» !

Tu as accepté sans hésiter de prendre la pose pour nous. Qu’est-ce qui est le plus difficile pour toi, être devant une caméra ou bien devant un appareil photo?L’appareil photo est bien plus difficile ! Lorsque je suis figée, cela devient très compliqué pour moi d’exprimer quelque chose sans ma voix et sans le mouvement.

Tu es la nouvelle égérie de la marque Schott. Est-ce que c’était une marque qui t’était familière ?Oui depuis que je suis jeune je porte du Schott, j’en ai même vendu dans une boutique de La Défense pour gagner mon argent de poche les week-ends.

On peut souvent te croiser à des défilés lors de la Fashion Week parisienne. Quel est ton rapport à la mode ? Est-ce que tu suis les tendances ou tu t’habilles plutôt au feeling ?Oh non, j’aimerais avoir plus de temps pour me rendre à des shows. Je me suis juste rendue au défilé de mon ami Guillaume Henry pour Carven car j’adore son travail et l’homme qu’il est. Quelle merveille d’habiller les femmes de la sorte. J’aime beaucoup la mode comme une petite fille !

INTERVIEWGÉRALDINE NAKACHE

Elle est dans le cœur de notre rédac chef depuis la sortie de « Tout ce qui brille » en 2010, c’est donc tout naturellement que Géraldine Nakache s’est retrouvée en couverture de ce 14ème numéro de Pose Mag. Actrice et réalisatrice, elle a confirmé son talent avec son deuxième long métrage, « Nous York », sorti en novembre dernier. Après avoir organisé une séance photo avec elle et avoir pu découvrir son nouveau film, nous nous sommes entretenus avec Géraldine pour parler cinéma, mode, New York, amitié... To the questions réponses !

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On t’a également vue dans une vidéo de Garance Doré. Est-ce que tu lisais son blog auparavant ? Et est-ce que tu es adepte de ce type de support ?Oui c’était à la fin du show de Guillaume Henry d’ailleurs. Deux de mes amis les plus proches, Jean -Noël Frézal et Timothee Verrecchia produisent les vidéos de Garance. J’étais donc ravie de discuter avec elle. Je connaissais son blog oui avant de la rencontrer. Je trouve ça formidable de parler de mode au plus grand nombre. Parce que oui, la mode peut être excluante parfois et Garance apporte une fraicheur et un œil neuf qui parlent au plus grand nombre.

Depuis « Tout ce qui brille », on te demande souvent de refaire l’imitation de Céline Dion, est-ce que tu le fais encore avec plaisir ? D’ailleurs, je ne sais pas si tu as vu, mais elle sort un nouvel album en français, tu vas pouvoir répéter de nouveaux morceaux !Oui ! C’est toujours un plaisir même si parfois c’est difficile car ça me demande de l’énergie et parfois, n’étant pas chanteuse, la voix ne sort pas et du coup c’est beaucoup moins drôle. Notons que c’est une imitation de salle de bains tout de même ! Je m’arrêterai à l’album que je connais en revanche !

Avec ces deux premiers films au compteur, on peut dire que l’amitié a une forte importance pour toi. Et dans la vie de tous les jours, est-ce que tes amis ne sont pas jaloux de cette complicité créée avec Leïla et les autres membres de l’équipe ?Non ! Nous n’avons pas échangé notre sang, à la vie à la mort. Pas de «pacte» entre nous. Et puis nous nous sommes rencontrés à un âge où nous avions respectivement des amis très proches. Donc on a plutôt «agrandi» la famille !

Paris, puis New York, quelle sera votre prochaine ville d’inspiration avec Hervé ?Nous ne savons pas encore le sujet de notre prochain film. Nous allons dormir deux, trois minutes avant de se remettre à l’écriture. Nous tâcherons de penser à une histoire avant le lieu de tournage ! Sinon les gens vont vraiment penser qu’on se fait payer des voyages par nos producteurs !

Si je te demandais le nom d’un acteur et d’une actrice que tu aimerais faire tourner dans un de tes prochains films...Pardon, ça paraît un peu mièvre, mais j’ai la chance de travailler avec mes amis certes mais surtout avec d’immenses talents. Je respecte énormément le travail de Leïla par exemple. J’adore la finesse de jeu de Sandrine Kiberlain et de tant d’autres...

« Nous York » va bientôt être projeté à un festival new-yorkais. Est-ce qu’il est prévu qu’une version américaine sorte aux Etats-Unis ?Je ne le sais pas encore, disons que ce serait une bonne question à poser à mes distributeurs. Mais ce n’est pas une fin en soit pour être honnête.

Comme le dit la chanson, si tu peux réussir là, tu pourras réussir partout alors, non ?Merci Sinatra ! Mais la vérité, à mon sens n’est pas celle-ci. Il est difficile je pense de repartir à zéro quelque soit la ville, le pays, et New York n’est pas la ville la plus simple pour le faire ….En revanche cette phrase a été l’hymne de nos cinq héros dans « Nous York » qui se voilent la face et croient qu’à 6000 km de chez eux, leurs problèmes ne les rattraperont pas.

Quels sont tes projets pour la suite ?Je pars tourner un film sous la direction de Jean-Paul Salomé aux côtés de François Damiens, Anne Le Ny, Nanou Garcia, Lucien Jean-Baptiste...

Un dernier mot pour nos lecteurs ?Je vous kiffe !

Propos recueillis par Enrique Lemercier

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POSE FASHION WEEKSTREETSTYLE

Photographe : Valentino Dekker

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VOYAGE VOYAGE

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FRANCE-THAÏLANDE SANS AVION : I DID IT !

Vous pensiez qu’il fallait ressembler à une sorte de hippie cheveux sales / poils sur les jambes / sarouel multicolore pour pouvoir voyager autour du monde ? Eh bien non ! Comment je le sais ? Mais parce que je l’ai fait les amis et que je suis plutôt une fille très fille qui s’épile, qui passe son temps à dépenser l’argent qu’elle n’a pas forcément dans des fringues, sacs, chaussures et accessoires en tout genre, qui lâche 1/3 de son salaire dans des magazines qu’elle ne lit pas forcément et qui met du vernis à ongles tout le temps. Bref je suis une fifille tout ce qu’il y a de plus citadine ! Mais alors comment ai-je fait pour partir sac au dos pendant un an en disant adieu à ma garde-robe ? Franchement je n’en ai pas la moindre idée... Il a juste fallu que l’homme qui partage ma vie me propose, lors d’une soirée un peu arrosée, de tout lâcher pour partir au bout du monde, pour que je dise oui (désolée pour l’épisode alcoolisé mais c’est vrai alors bon... Je ne vais pas vous mentir, on est entre nous n’est-ce pas ?).

Mais alors comment ça se passe tout ça ?

Dans un premier temps il faut annoncer à tout le monde qu’on va partir et finalement ça se passe plutôt bien (même si mes parents ont failli provoquer un carambolage lorsque je leur ai annoncé mon projet dans la voiture - très mauvaise idée, ne faites pas ça). Ensuite il faut se décider sur le trajet sauf que nous n’avions pas un budget très élevé (20 euros pour nous 2 / jour) et que nous nous sommes vite rendu compte que nous ne pourrions pas prendre l’avion aller-retour (et oui ça coûte un bras) alors nous avons décidé de rallier l’Asie par la terre. Pendant un an nous avons traversé l’Europe en stop, la Russie en Transsibérien, la Mongolie en bus, la Chine en train, le Laos, le Cambodge et la Thaïlande en bus.

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Oui bon ça va je sais ce que vous vous demandez «Mais comment t’as fait pour les fringues et tout et tout ?» Je ne vais pas vous mentir, j’ai dû faire face à de grands moments de solitude, comme la fois où on m’a trainé chez Décathlon de force pour que j’achète une paire de ... oh j’ose même pas vous le dire ... bon allez tant pis je me lance : un paire de chaussures de marche !!! Ahhhh enfer et damnation ! Tout le monde m’a dit qu’il était impossible de faire un voyage d’un an en Converse (je suis encore persuadée que c’est possible). J’ai également dû délaisser mes sacs à main pour un sac de rando 60 litres (oui, celui qui dépasse au-dessus de votre tête) et pour les fringues bah... je leur ai dit «On se voit dans un an les gars, ne vous démodez pas trop vite». J’ai dû faire face à l’épreuve de la polaire (encore aujourd’hui quand j’en vois une, j’ai du mal à respirer) mais bon l’Europe de l’Est, la Russie et la Mongolie n’ont pas des climats hyper tropicaux alors j’ai pris mon mal en patience et je me suis promis d’aller faire une razzia de fringues cool une fois en Chine (ce que j’ai fait 1h après avoir mis un pied à Pékin faut pas déconner).

Mais ne croyez pas que j’ai renoncé à toute trace de féminité pendant la première partie du voyage, j’avais quand même 2 - 3 trucs qui me faisaient ressembler à une ancienne fifille : mon foulard léopard immense qui ne m’a pas quitté pendant un an, un peu de maquillage, unsoin pour les cheveux (parce que sans ça t’as plus qu’à te raser le crâne) et quelques t-shirts qui sauvent l’apparence.

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La seule énoooooorme erreur du voyage a été l’oubli de l’épilateur. Ou plutôt l’interdiction formelle de mon amoureux de charger davantage mon sac 24h avant de partir (sauf que le pauvre bougre devait croire que je n’étais pas poilue à la base et que mon maillot impeccable et mes jambes douces étaient le résultat d’un avantage génétique), vous vous doutez bien qu’il s’est mordu les doigts lorsqu’il a compris que la solution du rasoir était ... plus que déplorable !

Alors les filles, si vous comptez partir un jour à l’autre bout du monde mettez votre épilateur dans votre sac immédiatement. Je vais vous épargner les problèmes pour trouver des tampax dans des villes où on ne parle ni français, ni anglais, ni rien du tout (la honte intersidérale). Les petites infections par-ci par-là (mais rien de grave non plus) mais je peux quand même vous expliquer mes deux hontes esthétiques :

1. Arrivée au Laos depuis quelques temps, je commence à gérer un peu la langue (mais vraiment un peu) et je repère un endroit qui a l’air d’être un salon esthétique. Yahuuuu, oh joie, larmes d’émotion, … Je cours dans cet endroit auquel j’ai rêvé des mois durant et là j’ai dû mettre toute ma pudeur de côté, trois nanas me foncent dessus pour épiler tout ce qui est épilable et me voici nue comme un ver face à ces trois furies qui ont l’air ravies de s’occuper de moi. Bref après les premières minutes de gêne absolue, on était limite entre copines (maisalors vraiment limite)

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2. Nous passons le nouvel an à Bangkok, il ne nous reste plus que deux jours à passer en Asie, j’ai un peu les boules alors je décide d’un commun accord avec moi-même d’aller me faire masser et d’aller chez le coiffeur. L’étape du massage se passe comme dans un rêve, l’étape ducoiffeur un peu moins... J’arrive dans un salon on ne peut plus occidental, un peu chic pour Bangkok mais tant pis mes cheveux n’ont pas vu l’ombre d’un coiffeur depuis 11 mois, ils l’ont bien mérité. Je passe au shampoing, j’ai presque envie qu’on m’en fasse dix, histoire de rattraper le temps perdu. Je me retrouve enfin face à mon bourreau (heu... ma coiffeuse) toute souriante, qui parle plutôt pas mal anglais, qui adoooore la France et qui n’arrête pas de rire à tout ce que je dis (bonheur ultime, je veux vivre toute ma vie dans ce salon de coiffure). Mais tout à coup, ma coiffeuse se décide à prendre les ciseaux et à toucher mes cheveux... son sourire s’efface, elle regarde mes cheveux comme si j’avais des poux et elle se met à crier dans tout le salon «DEAD DEAD DEAD» ! Oui elle parlait de mes cheveux et elle n’avait pas l’air ravie de voir qu’ils étaient «un peu» secs et ternes (oui ben vas-y toi, vas voyager un an entre vent, soleil, pluie, neige et grêle, on verra l’état de ta tignasse). Bref tout le salon m’a regardé, je me suis enfoncée sur ma chaise et je lui ai fait signe de couper ce qu’elle voulait. Lorsque je suis partie elle s’est remise à crier ‘beautiful beautiful». Ouais ouais c’est ça maintenant tu peux être sympa après m’avoir mis la méga loose.

Et voilà comment pendant un an, je me suis transformée en aventurière de l’extrême !!! Bien entendu j’aurais encore 1001 histoires à vous raconter mais ça, ce sera pour une prochaine fois…

Marie Parent

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Comment t’est venue l’idée de cette série documentaire? En fait, on a d’abord eu l’idée du premier épisode. Quelque chose nous avait frappé avec la boîte de production, il n’y avait rien eu de fait d’important sur cette époque dans la mode, alors qu’on avait vu plein de choses sur les décennies précédentes, comme avec Yves Saint Laurent, essentiellement grâce au culte pour le créateur, entretenu par Pierre Bergé. Quand on a commencé à réfléchir au projet, il y a eu la sortie du livre d’Alicia Drake, « The Beautiful Fall » qui était sur la rivalité professionnelle et sentimentale entre YSL et Karl Lagerfeld et dans lequel elle parle beaucoup de la période faste de la mode pendant les années 70 à Paris. Il y avait vraiment un manque à partir des années 80, aussi bien au niveau livres que documentaires. Ce qui est vraiment étonnant puisque c’est à ce moment que le prêt-à-porter est devenu aussi glamour que la haute couture et pouvait rivaliser en termes de qualité et d’engouement. Pour le premier documentaire, il était difficile de parler de tout le monde donc notre choix s’est porté sur les quatre créateurs qui émergeaient à l’époque : Gaultier, Alaïa, Mugler et Montana. Pour ce type de projet, peu de chaînes de télévision sont susceptibles d’être intéressées. Canal + ayant une approche actuelle et décalée de la mode, notamment avec le travail de Loic Prigent, il nous semblait que la chaîne qui s’y prêtait le mieux était Arte et en effet ils ont de suite accroché avec le concept.

Le projet de revenir sur 30 ans de mode ne leur a pas paru trop ambitieux?Au contraire. Ce qui est intéressant dans ce genre de projet c’est justement d’avoir beaucoup de recul sur la période concernée et couvrir trente ans de mode permet d’en discerner les mouvements de fond, toujours liés au contexte social. Au début des années 80, par exemple, régnait une forme d’insouciance, de naïveté que l’on retrouve dans les vêtements avec la présence de couleurs et d’un côté léger et pop avec

INTERVIEWOLIVIER NICKLAUS

NOUS PARLE DE SA SÉRIE DOCUMENTAIRE

“FASHION ! « Fashion ! », c’est une série documentaire signée Olivier Nicklaus, produite par Mademoiselle Agnès et David Berdah, qui revient sur 30 ans de mode. Trois décennies fashion, les années 80, 90 et 2000, racontées par leurs personnages emblématiques, avec des images d’archives inédites ! Pose Mag ne pouvait donc pas passer à côté d’un tel programme. Diffusée en septembre dernier sur ARTE, «Fashion!» est désormais disponible en DVD. Nous sommes partis à la rencontre d’Olivier Nicklaus pour qu’il nous en dise plus sur ce projet.

© Sébastien Marnier

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la musique qui l’accompagnait. On voit clairement une nostalgie de la musique de cette époque, pourquoi ne pourrait-elle pas s’élargir à la mode ? Ce projet m’a permis de traiter une question qui m’intéressait beaucoup : La mode est-elle un art et les créateurs sont-ils des artistes ? C’est une problématique passionnante, le fil rouge des 30 ans traités qui, d’après moi, trouve une forme de réponse positive dans le second épisode avec des créateurs tels que Yohji Yamamoto et Rei Kawabuko qui ont un rapport torturé et sincère avec leur activité. Je ne sais pas si la sincérité est suffisante pour être un artiste...Tout comme le cinéma, la mode est un art et un business. Dans le troisième documentaire justement, on entre dans l’ère de la mondialisation avec le rachat de marques par de grands groupes. Bien ou mal, chacun se fera son opinion mais c’est un fait, en 30 ans le monde est devenu plus dur et l’argent est devenu le premier pouvoir. Dans les années 80, si tu avais envie de faire des vêtements, tout étant moins cher, tu pouvais te lancer et prospérer, il y avait un esprit « do it yourself » alors qu’aujourd’hui, sans être affilié à un grand groupe, on le voit bien avec les petits indépendants, il est très dur de tenir sur la longueur. A travers ces grands mouvements, nous avons fait les portraits de personnalités diverses. Certaines sont très attachantes, d’autres plus dures. En général ceux qui triomphent dans leur décennie ressemble à leur décennie. Ce n’est pas un hasard si on retrouve Karl

Lagerfeld, au discours très dur, au troisième épisode…Et ce n’est pas étonnant qu’il marche encore très bien aujourd’hui.

Quand a commencé le projet exactement ?J’ai commencé à y réfléchir en 2008-2009. Après bien sûr, il faut le temps d’affiner le concept et d’en discuter avec la chaîne. Arte a validé le projet en juin 2010. Je me suis mis au travail dès la rentrée en commençant par les archives, j’en ai visionné beaucoup ! Parallèlement j’ai très vite lancé les interviews et les tournages. Le premier tournage, avec Montana, date de novembre 2010 et le dernier, Nicolas Ghesquière, de fin 2011 - début 2012.

Quelles sont les différentes étapes de réalisation ? (méthode de travail)J’ai beaucoup apprécié la recherche d’archives. J’aime toutes les formes d’archives, j’adore retrouver de vieux journaux… Je trouve passionnant d’en découvrir les genres, le contenu, avec les sujets qui intéressaient les gens de l’époque, la mise en page ou la typographie. Lorsqu’on a vu la quantité que possédait l’INA, nous avons décidé de proposer une co-production. Une histoire d’argent, mais pas seulement, j’ai eu un accès facilité à tout le patrimoine visuel. J’ai aussi visionné des archives privées ainsi que des archives américaines. Effectivement, à partir des années 80 Paris devient une place médiatique très forte et des équipes de tournage américaines viennent filmer avec un matériel et des moyens énormes les défilés ou les créateurs en backstage.Je tenais à retrouver les défilés emblématiques. Quand on parle des épaules de Montana et Mugler ou des vêtements déchirés ou troués de Comme Les Garçons ou Yamamoto, il faut qu’on puisse les voir à l’écran.Il me tenait vraiment à cœur de montrer les gens au travail. Par exemple,

©Stephane Manel-Lalala Productions

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je trouve que Alaïa en action est très beau, on voit que c’est lui qui tient l’aiguille, qui coud, qui coupe. Le voir faire ses essayages avec Grace Jones, c’est incroyable ! Dans les années 80, en tant qu’adolescent, je rêvais sur ce petit monde de la mode et mon seul accès, par la télévision, était justement ces icônes pop, Grace Jones, Tina Turner ou Madonna qui portaient les vêtements des créateurs et les invitaient dans les émissions. Ca a été très émouvant de retrouver des images que j’avais pu voir adolescent. A l’époque, je rêvais aussi du Palace, lieu emblématique de la capitale des années 80 et là j’ai pu en voir toute les archives. J’en ai mis un petit peu mais ce n’est évidemment pas un documentaire sur le Palace ! C’est peut-être dans cette étape que l’adjectif ambitieux est juste, j’ai filtré des heures et des heures d’archives pour garder 10 secondes par-ci, 20 secondes par-là. C’est l’art du détail, de la broderie anglaise. J’adore faire ça. J’ai aussi lu beaucoup de livres et de documents sur la mode.J’avais un parti pris sur la mise en scène, je ne voulais pas faire un documentaire paresseux où on balance une séquence d’archive suivie du témoignage d’une personne dans un fauteuil, je voulais évidemment interviewer les créateurs mais aussi les témoins de l’époque. J’ai établi une sorte de charte : Pour les créateurs stars, les personnages centraux du documentaire j’ai fait des interviews classiques avec caméra et pour les témoins autour, les mannequins, les assistants, les muses, les journalistes, les spécialistes de mode, les photographes, je n’ai fait qu’une capture son pour ensuite monter les interviews en off sur les images

d’archives. Cette mise en scène a eu des conséquences sur la fabrication. En effet, si on avait filmé tous les témoins, cela nous aurait coûté beaucoup plus cher, là je pouvais faire les interviews seul sans équipe de tournage, ce qui m’a permis d’en faire beaucoup.C’est assez magique de réunir les images d’archives d’un défilé avec un témoignage qui en parle précisément ! Ca a été aussi un énorme travail de montage. Il faut faire le tri dans les archives et les témoignages pour condenser le tout en 3 x 1 heure.

Si tu devais résumer chaque décennie en un mot, ce serait quoi ?Pour la première, ce serait inconscience. Pour la seconde, déconstruction et pour la troisième, mondialisation.

Comment imagines-tu l’avenir de la mode (s’il y avait 3 nouveaux documentaires 2010, 2020, 2030) ? Là, pour le coup, c’est ambitieux ! Comme on est en 2012 et que j’ai beaucoup réfléchi à tout ça, je commence à avoir des pistes pour la décennie 2010-2020. Comme pour beaucoup de choses et particulièrement dans la mode, il y a des cycles et des ruptures. On a vu la mode des années 80 revenir visuellement, graphiquement dans les années 2000. Ce que je souhaite, plus que je le prédis, c’est que de jeunes talents, un peu innocents, un peu fous, un peu extravagants puissent s’exprimer indépendamment du système de groupes et de reprise d’héritage. Dans les années 2000, pour pouvoir avoir une grande maison un jeune créateur brillant, comme par exemple Nicolas Ghesquière, doit reprendre une vieille maison existante, dans son cas Balenciaga. Lagerfeld a repris Chanel, Gagliano a repris Dior, McQueen Givenchy, ça s’est passé ainsi pour beaucoup de créateurs. Tu le vois aujourd’hui avec deux des plus grands noms de la mode actuelle que sont Hedi Slimane et Raf Simons qui reprennent respectivement Dior et YSL au lieu d’avoir une marque à leur propre nom.L’actualité de leurs nominations - que je cite dans la trilogie, je traite de Raf Simons dans le second opus et de Hedi Slimane dans le troisième - présage une sorte de rivalité, un match à suivre entre les deux créateurs. Comme dans les années 70 entre Lagerfeld et YSL. Si jamais en 2020 j’avais l’envie de faire un quatrième épisode pour la décennie 2010-2020, c’est évident que deux des personnages principaux seraient Slimane et Simons.

Claude Montana 1979

Jean-Paul Gaultier 1989 - Photo Guy Marineau

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Justement, que penses-tu des jeunes créateurs comme Maxime Simoëns ou Alexandre Vauthier ? D’après toi, peuvent-ils révolutionner le système ?Avec eux, justement, nous n’avons pas le recul que j’ai pu avoir avec ce projet. C’est pour ce recul que j’ai choisi de faire un documentaire plus historique. Les deux sont très talentueux. Alexandre Vauthier a travaillé chez Gaultier et chez Mugler et revendique beaucoup son influence avec des silhouettes toujours un peu hollywoodiennes, un peu extravagantes. On est encore dans le retour de l’esthétisme des années 80.

Lors des témoignages, les personnes se sont-elles confiées facilement ou est-ce que parfois c’était plutôt délicat?J’ai choisi de rester axé très mode et société, d’avoir une sorte de noblesse dans le regard porté sur la mode et de ne pas toucher à la vie privée. Quand tu interviewes un tel nombre de personnes, tu entends beaucoup de petites histoires sur la vie privée des uns et des autres, ça aurait pu être plus Voici qu’Arte, mais je n’ai rien utilisé de tout cela.

Y’a-t-il un créateur ou une personnalité que tu regrettes de ne pas avoir pu interviewer ?Rei Kawabuko ne donne plus aucune interview depuis très longtemps, évidemment on a essayé comme des dingues… Pour pouvoir la montrer, je suis allé chercher des archives jusqu’au Japon. En effet il y avait très peu de choses puisqu’assez tôt elle a refusé toute caméra dans ses défilés. J’aurais aimé l’interviewer… C’est une mini frustration personnelle mais en même temps je suis très content de la façon dont elle est traitée dans le documentaire et j’ai eu de très bons témoignages de personnes qui ont travaillé avec elle. Tout les gens que je

voulais avoir sont dans le documentaire.Au début, Mugler, qui refuse aussi beaucoup de choses, avait dit non, on a beaucoup insisté et on a pu l’avoir. Je n’ai pu l’interviewer qu’au son puisqu’il ne veut être filmé que par ses propres caméras. Il a un rapport complètement délirant avec son image mais j’ai quand même pu l’interviewer et le montrer avec des images validées par lui-même.

A côté de tes projets dont tu ne peux pas encore nous parler, tu poursuis toujours l’aventure La mode, la mode, la mode ?Oui. Septième saison de La mode, la mode, la mode avec une nouvelle formule puisque la rédactrice en chef a changé, c’est désormais Florence Willaert. Nouveau sommaire, nouvelle charte graphique… La revue de presse que je faisais à la fin de l’émission passe maintenant au début avec les news. Ca reste rare une émission qui réussit à faire sept saisons, c’est plutôt cool !

Propos recueillis par Enrique Lemercier et Sabrina Berguer

Claude Montana 1979

Claude Montana 1984- Photo Guy Marineau

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PHOTO FABRICE NOURRY MODÈLES DAPHNÉ MARTINSTYLISME CÉCILE RÉAUBOURG (TROUVAILLES CHICS)MAKE-UP/HAIR LAURA FORGET

AURA

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AURA

Top Beija chez Emé&Isa Galerie, bijou de tête Anna Rivka

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Collier Akong chez Caratime

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Top dentelle Sarah Sumfleth chez Eme&Isa Galerie, Harnais Pagan Poetry

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Harnais et colliers Pagan Poetry, robe H&M

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Harnais et colliers Pagan Poetry, manchette Anna Rivka, collier porté en bijou de tête Lulu Frost chez Caratime

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Robe dentelle vintage, collier Laure Mory chez Emé&Isa Galerie

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RENCONTRESALUT LES COPAINS

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D’un point de vue général, d’où venez-vous ? Est-ce que l’univers des comédies musicales vous était familier ? Nous étions dans la chanson mais nous n’avons pas tous fait de comédies musicales. Flo n’en avait jamais fait mais Vincent a pas mal d’expérience dans ce domaine.

Est-ce que vous connaissiez tous les tubes des années 60 que vous interprétez ? Anais : On connaissait très bien parce que c’est dans l’inconscient collectif et que nos parents nous l’ont transmis, les années 60, c’est leur période. Au quotidien, il y a une grosse partie de cette période que l’on écoute, je pense aux Beatles par exemple, à la musique anglosaxonne. Que cela fasse partie de notre quotidien ou non, ce sont des musiques que nous connaissions. Vincent : moi j’écoutais beaucoup cette musique quand j’étais petit. J’ai souvenir d’une cassette avec cette musique. Flo : Moi j’ai quasi les même souvenirs. Je me rappelle écouter, surtout la période yéyé, en partant en vacances. Pour moi, ça me rappelle ça.

Salut Les Copains était une émission de radio qui a été très bénéfique pour plusieurs artistes. Selon vous, est-ce qu’une émission comme celle-la pourrait encore avoir sa place aujourd’hui ? Ca ne sera jamais la même chose parce que SLC était unique, il n’y en avait pas d’autre. C’était le rendez-vous de la jeunesse. Maintenant, il y a tellement d’émissions que malheureusement, on passe très vite à la suivante. SLC a duré et fonctionné parce que c’était unique.

Vincent qui joue le rôle de l’idole, Flo Malley, chanteur et comédien, qui joue le rôle de Michel, le globe trotteur de la troupe, Anais Delva, chanteuse et comédienne, qui joue le rôle d’Annie, une serveuse qui va mettre son grain de sel dans l’histoire d’amour de Michel et qui va faire basculer l’intrigue.

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A votre avis, mieux valait être un chanteur dans les années 60 ou bien dans les années 2010 ?On faisait des disques comme on faisait des gâteaux à l’époque ! De nos jours, c’est beaucoup plus compliqué. Les modes de communication sont tellement vastes, avec Internet, on peut tous mettre une vidéo de notre compo et puis dire « je suis auteur-compositeur et je fais ça », à l’époque, c’était plus réservé à une élite d’être chanteur. Le statut d’idole à notre époque est plus compliqué, on fait moins de stars actuellement et on vend moins de disques.

Revenons-en au spectacle. Est-ce qu’il y a un public type qui vient vous voir ? Ce qui est chouette, c’est que le public se compose de plusieurs générations. Bien sûr, il y a des gens qui ont vécu cette époque et qui redeviennent ados, mais ils amènent aussi leurs enfants, petits- enfants, toute la famille et ça fonctionne avec toutes les générations. Mais il y a aussi des gens qui n’ont pas forcément été amenés par les générations précédentes et qui ont connu ces tubes par eux-mêmes.

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Vous semblez être tous très complices lorsque l’on vous voit sur scène. Une fois que le rideau est tombé, est-ce que cette complicité est la même? On se connaît quasi tous déjà avant car c’est un milieu où on est amené à se croiser, mais il y en a aussi que l’on ne connait pas et ça se passe super bien. On est 14 sur scène, c’est une vraie petite troupe ! Cela facilite donc la proximité et on a pris vite conscience que c’était un spectacle de troupe. C’est sans doute cela qui fait son succès.

Est-ce qu’il y a un passage dans le spectacle que vous préférez ? Le final car c’est un moment de communion vocale et il y a un parallèle avec ce que l’on vit en tant qu’artiste, mais il faut avoir vu le spectacle pour comprendre ! Mais aussi des moments comme la chanson « Retiens la nuit » qui sont des moments en dehors du temps...

Vous triomphez actuellement aux Folies Bergères mais est-ce que le public de province a une chance de vous voir passer près de chez lui bientôt ? Pour l’instant, on prolonge aux Folies Bergères jusqu’au 6 janvier et ensuite, une tournée est prévue, de janvier à avril et on a hâte !

Propos recueillis par François Berthier et Enrique LemercierCrédit photo : François Berthier

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Bélier : Nouvel appart (Jupiter en IIIè maison), nouveau job (Jupiter en pôle emploi), ce début d’année pue le changement. Le moment idéal pour commencer des cours de macramé ?

Gémeaux : Essayez d’écouter un peu moins les voix dans votre tête et un peu plus votre maman, allez consulter.

Lion : Au top. Rentrée d’argent incroyable, rencontre sexy, réussite… Ah non, pardon. Vous allez bientôt mourir dans d’horribles souffrances (Uranus a disparu).

Taureau : Si vous continuez à traîner dans les cours d’école, vous allez finir en prison (Vénus aux Assises). Ce ne sont pas les astres qui le disent, mais le Code pénal.

Cancer : Ce n’est déjà pas facile facile de porter un signe qui évoque la maladie et la mort, vous pourriez au moins être sympa de temps en temps.

Vierge : Pensez à surveiller voter trafic de pâté lorrain, mon petit doigt me dit que votre fournisseur est une taupe de la BAC.

HOROSCOPEPOSE ASTRALE

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Balance : Rien à signaler. Mais alors rien du tout quoi…

Sagittaire : Vous êtes parfait, ne changez rien. Allez, maintenant, foutez-moi la paix.

Verseau : Vous n’êtes pas Christine Haas, vous ne trompez personne ! Mais vous êtes plutôt séduisant et donc tout pardonné.

Scorpion : « Plus on prête attention aux coïncidences, plus elles se produisent » (V. Nabokov), coïncidence ? Je ne pense pas.

Capricorne : Vous devriez avoir honte de vous. Vous savez très bien de quoi je parle (Saturne m’a tout répété).

Poissons : On peut faire tellement de jeux de mots moisis sur votre signe que ce n’est même plus drôle. Plus sérieusement, vous ne trouvez pas que vous avez grossi ?

POSE ASTRALEHoroscope librement sorti de la boule de cristal de Marine Revel

Illustrations par Sess Boudebesse / http://10placeducolonelbourgoin.blogspot.fr/

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Hello la team Pose Mag !

Je voulais tout d’abord vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année. Je

voulais vous parler d’un dilemme qui me taraude depuis quelques jours. Les

soldes vont bientôt débuter et je suis en train de fixer mon budget et la liste

des pièces que j’aimerais me procurer. Mais le problème, c’est que je suis

très gourmande niveau mode et du coup, je voudrais savoir si vous pensez qu’il

est mieux de multiplier les achats dans les grandes enseignes de type Zara,

H&M pour profiter des grosses réductions et des petits prix pour faire le

plein de vêtements, ou bien fixer ses achats sur des pièces plus prestigieuses,

quitte à ne pouvoir s’en acheter qu’une ou deux. Merci pour votre réponse !

Julie, la fille qui aime les questions existentielles !

POSTALELA POSE

Coucou tout le monde,Est-ce que quelqu’un peut me dire pourquoi j’ai dans la tête «

All I want for Christmas is you » de Mariah Carey dans le

tête depuis 2 mois ? Je suis allée voir mon médecin et il m’a dit

que ça allait passer. Sauf que NON, ça ne passe pas, j’en

peux plus de cette chanson ! Aide-moi Pose Mag !Julianne, « All I want for Christmas is youuuuuuuuuuuuu »

par Marie Parent

Chère Julianne,Ne vous inquiétez pas, vous souffrez juste d’une indigestion de chants de Noël. Ceci arrive souvent courant Novembre et s’arrête dès le 3 janvier. Pour remédier à votre problème, nous vous invitons à écouter cette chanson très fort chez vous et à chanter en cœur avec Mariah Carey. Vous verrez, vous vous sentirez beaucoup mieux après.

Bonjour Julie, Pas facile de répondre à ta question. En effet, cela dépend de beaucoup de choses. Si tu as déjà une garde-robe bien remplie, on aurait tendance à te conseiller de miser en effet sur des pièces moins accessibles, que tu ne peux pas forcément acquérir à prix fort. Après, si tu as vraiment de gros besoins en terme de vêtements, mieux vaut te diriger vers les grandes enseignes. Le mieux, c’est peut-être de mixer les deux. Tu t’achètes une belle pièce que tu adores et pour le reste, tu multiplies les achats dans les boutiques plus grand public ! Comme ça, pas de regret ! Bon shopping et bravo pour ton anticipation en tout cas !

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par Marie Parent

Salut Pose Mag,Je me permets de vous contacter parce que cette année, mon amoureux souhaite m’emmener à un réveillon déguisé… Bon personnellement j’adore me déguiser et j’ai toujours de très bonnes idées sauf que le réveillon déguisé se passe chez les parents de mon mec que je vais rencontrer pour la première fois ! Alors au début je voulais me déguiser en Lady Gaga parce qu’elle a trop la classe et mon mec m’a dit « Même pas en rêve on va quand même chez mes parents ». Alors moi, je suis larguée, je ne sais pas quoi porter pour le réveillon. Help me Pose Mag !!!

Clotilde, qui pense que les parents de son mec sont hyper coincés

Chère Clotilde,En effet, nous comprenons totalement votre souci. Il va falloir être subtile pour mixer votre envie d’originalité et votre envie de plaire aux parents de votre amoureux. C’est pourquoi nous vous proposons plusieurs possibilités :- Cléopâtre (un classique qui parle à tout le monde et vous mettra logiquement en valeur)- Un lutin de Noël (qui pourrait ne pas aimer un lutin de Noël ?)- Mary Poppins (parce qu’elle a la classe et du caractère)- Un schtroumpf (bon d’accord, vous allez devoir peindre votre visage en bleu mais à part Gargamel tout le monde aime les Schtroumpfs !)Nous vous conseillons d’éviter les déguisements suivants : Britney Spears, Lindsay Lohan, Curt Cobain, Eminem… Sinon nous vous souhaitons de passer un excellent réveillon !

Pose Mag, j’ai vraiment besoin de votre aide. Comme tout le

monde annonçait la fin du monde, moi j’y ai cru et j’ai dépensé

tout mon argent dans des pièces de créateurs absolument sublimes

en me disant que c’était une façon très joyeuse d’arriver jusqu’au

21 décembre…. Seulement là, je me rends compte que c’était

n’importe quoi… Je fais comment moi maintenant avec toutes

mes pièces de créateurs ? Je les offre à mon banquier ?

Monica, qui aurait du se dire que les Mayas disaient n’importe

quoi !

Chère Monica,Tout d’abord, bravo vous êtes toujours vivante et cette nouvelle devrait déjà suffire à vous emplir de joie ! Concernant ces achats compulsifs « avant l’apocalypse », je pense que la meilleure attitude à adopter serait de retourner les achats que vous n’avez pas encore portés. Ensuite, pour les autres, dites-vous que l’apocalypse n’ayant pas eu lieu, vous pouvez bien les garder en guise de récompense. Votre banquier ne sera peut-être pas très réceptif à cette excuse mais au moins, vous aurez essayé !

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