32
POSTSCRIPTUM03/13 Congrès annuel 2 Ordre du jour Conseil d’Etat: 4 Candidat-e-s à la candidature Grand Conseil: Candidat-e-s à la candidature 8 Candidat-e-s à la candidature n° 03 / 8 mars 2013 Parti socialiste genevois Avec Les Socialistes, mesurez la différence!

Postscriptum spécial Congrès

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Journal du Parti socialiste genevois

Citation preview

Page 1: Postscriptum spécial Congrès

POSTSCRIPTUM03/13

Congrès annuel2 Ordre du jour

Conseil d’Etat:4 Candidat-e-s

à la candidature

Grand Conseil:Candidat-e-s à la candidature8 Candidat-e-s

à la candidature

n° 03 / 8 mars 2013 Parti socialiste genevois

Avec Les Socialistes, mesurez la différence!

Page 2: Postscriptum spécial Congrès

CONGRES DU PSG9 mars 2013 Salle des Asters

PostScriptum 02/2013 2

Page 3: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 02/2013 3

Page 4: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 4

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

Ma candidature au Conseil d’Etat s’inscrit dans la continuité d’un engagement politique au service de la collectivité. Un engagement pour plus de justice sociale et de solidarité qui accorde une attention particulière aux plus faibles que notre société laisse au bord du chemin.

Je suis un homme du peuple, et j’en suis fier. J’ai grandi aux Avan-chets, dans une cité ouvrière multiculturelle. Cette jeunesse a forgé mon caractère. Elle est à l’origine tant de mon métier de travailleur so-cial que de mon enga-gement socialiste. Je vis aujourd’hui au Lignon, un autre quartier populaire, où je vois les ravages de la crise économique, des coupes budgétaires dans le social, des coûts exorbitants de la santé. Je croise tous les jours ces familles monoparen-tales qui peinent à joindre les deux bouts, ces per-sonnes âgées isolées en quête de réconfort, ces familles qui s’inquiètent de l’avenir de leurs en-fants, ces jeunes sans formation qui cherchent à s’en sortir, ces sans-em-ploi qui se battent pour trouver un travail décent,

ces familles entières ex-pulsées de leur logement par la spirale infernal du surendettement. Mon so-cialisme, je le vis au quo-tidien en phase avec les réalités de notre société.

Depuis dix ans, en tant que conseiller adminis-tratif de la deuxième et plus précarisée ville de notre canton, Vernier, j’ai voulu mettre en oeuvre un ambitieux programme de cohésion sociale; Contrats de Quar tier, structure efficace de réin-sertion pour les jeunes, doublement des places en petite enfance, Cor-respondant-e-s de nuit, réseau de solidarité avec les seniors, structures d’animation pour la jeu-nesse. Ces solutions je les ai voulu innovantes, originales, ambitieuses, pragmatiques. Et ça fonc-tionne.

Aujourd’hui, ce combat, je souhaite le mener au Conseil d’Etat pour deux raisons principales.

Premièrement, parce que je refuse que la poli-tique de la droite et des populistes continuent d’entraîner notre canton vers l’abîme. J’en ai assez des coupes budgétaires dans le social, la forma-tion, la santé, l’intégra-tion. J’en ai assez de voir Genève sombrer dans une crise sociale sans précédent dans notre histoire récente. J’en ai

assez de voir les plus démuni-e-s d’entre nous payer chaque jour la fac-ture des politiques irres-ponsable de ceux qui veulent détruire l’Etat et monter les gens les uns contre les autres.

Deuxièmement, je veux apporter un souffle nou-veau au Conseil d’Etat. Y apporter des solutions constructives, concer-tées, innovantes. Je sou-haite mettre mon énergie à faire de ce collège une équipe, pas une somme d’individualité. Je veux apporter de cet enthou-siasme politique qui m’a permis de réaliser, à Ver-nier, des projets auda-cieux et efficaces. C’est comme cela que nos résultats électoraux ont progressé et que nous avons barré la route au MCG, les camarades de Vernier peuvent être fiers!

Ce combat, Camarades, je veux le mener avec vous. Et avec l’ensemble de nos candidat-e-s au Grand Conseil. Car, ne nous leurrons pas, c’est bien une double majorité qu’il nous faudra gagner cet automne pour chan-ger, enfin, la destinée de notre canton et rétablir la justice sociale, à Genève.

S i vous m’honorez aujourd’hui de votre confiance, je mettrai tout en œuvre pour gagner ce combat.

Thierry APOTHELOZ

41 ans

Travailleur social Juriste

Conseiller administratif, Vernier

Député (2001-2003)

Président, Oeuvre Suisse d’Entraide Ouvrière (OSEO)

Vice-président, Fondation pour l’animation socioculturelle (FASe)

Vice-président, Conseil d’administration de l’Hospice Général

Vice-président, Association des communes genevoises

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 4

CONSEIL DETATCandidat-e-s à la candidature socialiste

Page 5: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 5PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 5

Membre du PSG depuis 1993, député au Grand Conseil depuis 2003, chef du groupe socia-liste depuis l’été 2012 et convaincu de la néces-sité de porter les valeurs social istes dans leur diversité et leur richesse, j’ai pris la décision d’être candidat à l’élection au Conseil d’Etat de cet automne pour y apporter mon énergie, ma capa-cité d’indignation, mes valeurs et mes idées.

Ma motivation profonde découle de mon engage-ment quotidien, débuté il y a près de trente ans dans le monde associa-tif et qui se poursuit au-jourd’hui à la fois sur les plans politique, associa-tif et professionnel avec les mêmes ambitions de changer le monde, chan-ger la Suisse… et donc aussi changer Genève!

Aujourd’hui, les com-bats menés au Grand Conseil sont légions, pour défendre les plus démunis, les salariés, les femmes, les chômeurs, les jeunes, les aînés. Pour défendre aussi la fonction publique, malmenée, et les associations dont le travail n’est plus reconnu à sa juste valeur et qui subissent les excès de la bureaucratie et des

dogmes idéologiques néolibéraux alors que les moyens qui leur sont alloués sont nettement insuffisants. Pour lutter avec force contre les iné-galités, les stéréotypes et les stigmatisations.

Mon parcours profession-nel m’a fait connaître la réalité des PME lorsque j’ai créé puis géré mon entreprise. J’ai également développé une capacité à mettre sur pied et réaliser des projets novateurs et à en assumer les réussites comme les échecs. J’ai aussi pu connaître de près la réalité des asso-ciations dans des sec-teurs extrêmement variés et vérifier la pertinence et la qualité de leur travail.

Mes engagements asso-ciatifs, en particulier dans le domaine de l’environ-nement et de la mobi-lité douce, m’ont aussi conduit à développer une vision de la société intégrant concrètement les enjeux sociaux, écolo-giques et économiques.

Je suis convaincu de la nécessité de devoir pro-mouvoir les idéaux socia-listes au plus haut niveau de l’Etat. Mais aussi, surtout, de promouvoir, les valeurs sociales et écologiques de gauche, renforcer la justice fiscale, favoriser la création de logements écologiques à loyers modérés et déve-lopper une mobilité plus saine et plus rationnelle.

Le socialisme ne doit plus être un sparadrap sur la plaie du libéralisme, nous devons nous battre, sans complaisance ni alliances factices, pour changer Genève et lui donner une majorité d’avenir crédible. Avec de vraies valeurs qui garantissent la cohésion sociale et l’égalité des chances. En réalité, seuls les Socialistes ont cette capacité car notre pro-jet de société est global, cohérent et ambitieux.

Pour gagner, les Socia-listes ont besoin de diver-sité. La nouvelle Consti-tution genevoise nous en donne l’opportunité et nous devons nous en féliciter car le monde a changé. Nous devons prouver que nous repré-sentons bien l’ensemble de la population et de ses aspirations pour re-prendre la place qui est la nôtre au sein du Conseil d’Etat: celle de la princi-pale force écologique et sociale du Canton. Celle du progrès contre la peur. Celle de l’ouverture contre l’obscurantisme.

Avec vous, je veux mener et gagner ce combat. Ge-nève a besoin de conseil-lers d’Etat capables de concilier une vision glo-bale des enjeux et une large expérience de ter-rain.

Pour Genève. Pour l’ave-nir. Vive le socialisme!

RogerDENEYS

49 ans

Entrepreneur

Député, Chef de groupe (depuis 2012)

Conseiller municipal, Plan-les-Ouates

Conseiller municipal, Ville de Genève (1997-2002)

Président, Coordination Transports et Déplacements (CTD)

Membre des comités de ProVélo et du GEIP (Entrepreneurs Progressistes)

Délégué de Mobility CarSharing

Coopérateur des Jardins de Cocagne et de la CoDHA

Page 6: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 6

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

Chères et chers cama-rades,

En me choisissant en 2012 comme candi-date, vous avez estimé que mon parcours poli-tique et personnel serait à même de m’amener à défendre nos valeurs avec force et convic-tion au gouvernement. Malheureusement, re-conquérir un siège en mains PLR s’est avéré impossible. Il faut dire qu’une élection par-tielle est très particu-lière. Néanmoins, elle permet d’acquérir une visibilité souvent gage de réussite par la suite.

Le résultat de juin n’a pas altéré la détermina-tion qui a toujours été la mienne: lutter contre les inégalités et agir pour changer le cours des choses, sans jamais baisser les bras.

Aujourd’hui, l’écart se creuse entre les hauts et les bas salaires, l’aide sociale explose et une partie de la population renonce à se soigner pour des raisons finan-cières. C’est inaccep-table! Face à cela, il est essentiel que l’Alter-native, avec un par ti

socialiste fort, retrouve sa majorité au Grand Conseil et au Conseil d’État pour mener une politique qui réponde enfin aux besoins du plus grand nombre.

A lo r s que Genève connait le taux de chô-mage le plus élevé de Suisse, je veux que le gouvernement fasse de l’emploi l’une de ses priorités. Cela si-gnifie gouverner autre-ment, en travaillant de manière transversale et en coordonnant les actions entre les dif-férents départements concernés, ainsi que les communes et les associations qui font un remarquable travail de réinsertion. Il faut éga lement assurer aux chômeurs et aux chômeuses un suivi constant et personna-lisé et leur donner, si né-cessaire, la possibilité de suivre une formation qualifiante à même de leur permettre de trou-ver ensuite un emploi.

De surcroît, quand on sait qu’il y a dans notre canton environ mille jeunes en rupture et qu’une bonne partie des bénéficiaires de l’aide sociale ne sont que faiblement quali-fiés, il est également temps de repenser l’école et faire de la for-

mation une priorité gou-vernementale.

Répondre aux be -soins nécessitera des moyens. Or, les baisses d’impôts successives ont privé l’Etat d’un milliard de francs par an. De plus, la future réforme de la fiscalité des entreprises pour-rait avoir des consé-quences graves pour les finances publiques. Dans ce contexte, la question financière sera sans doute aussi l’un des enjeux principaux de la prochaine légis-lature.

Pour donner à l’Etat les moyens de maintenir et étendre les presta-tions nécessaires à la majorité de la popula-tion, nous aurons donc besoin de personnalités fortes et compétentes au gouvernement . Ma connaissance des dossiers cantonaux, notamment par le biais de la commission des finances, mais aussi les liens tissés avec les élu-e-s des autres partis seront des atouts pré-cieux pour défendre nos idées socialistes et faire passer nos projets.

Je suis prête à relever le défi avec vous!

Anne EMERY TORRACINTA

54 ans

Enseignante d’histoire (post-obligatoire), syndiquée UCESG (enseignants secondaires)

Vice-Présidente du Comité directeur, PSG (2008-2012)

Députée (depuis 2005)

Présidente d’Insième-Genève, association de parents et d’ami-e-s de personnes mentalement handicapées

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 6

CONSEIL DETATCandidat-e-s à la candidature socialiste

Page 7: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 7PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 7

Depuis toujours, les combats de la gauche sont les miens.

Le Parti socialiste est ma famille politique, elle m’a accueillie et permis de m’exprimer.

Depuis 2007, date de ma première élection à l’exécutif de la Ville de Genève, j’ai appris à penser des politiques publiques, à porter des réformes, à provoquer le changement, à tenir les rapports de force, à concilier l’action et la gestion.

Aujourd’hui mieux qu’il y a six ans, je sais entendre les critiques, adapter les stratégies, convaincre, sans pour autant renier nos enga-gements et notre projet pour Genève.

A l’heure où de nom-breux c i toyens e t citoyennes sont désa-busé-e-s, désemparé-e-s, vulnérables et ressentent de plus en plus violemment les effets des politiques que la droite propose et met en œuvre, nous, Socialistes, avons une responsabilité majeure.

En automne, la popu-lation genevoise choi-sira à qui elle donne sa confiance.

Nous devons être à la hauteur et ne pas rater ce rendez-vous.

Nous devons aller à la rencontre des Gene-voises et des Gene-vois, convaincre que nos solutions sont justes, socialement responsables et por-teuses d’espoir et de changement.

Nous devons réaffir-mer qu’il n’y a pas de fatalité et que nous pouvons faire la diffé-rence.

Nous devons rappeler qu’un autre modèle de développement économique et social pour notre région est possible. Un modèle qui ne fait pas de la fiscalité un outil de promot ion écono-mique, un modèle qui développe l’emploi au lieu de stigmatiser les plus vulnérables, un modèle qui pro-pose des logements en suffisance et à des loyers abordables, un modèle qui fait de la santé un droit et non un luxe, qui fait de la lutte contre les préca-rités une priorité.

Un p ro je t de so -ciété qui restaure la confiance, confiance en l’Etat et sa fonction publique, qui valorise la richesse et la diver-sité du monde asso-ciatif, le potentiel des habitants et habitantes de notre canton.

Oui le défi est de taille, mais le projet socia-liste y répond.

Ma personnalité, mes compétences et mon expér ience, je les mets à disposition de ce projet de société, de mon parti, un parti moteur d’une gauche unie et forte.

Dès lors, je vous re-mercie, camarades, de faire bon accueil à mon désir d’être candi-date au Conseil d’Etat cet automne et me réjouis de porter, avec vous toutes et tous, notre projet politique de solidarité, d’égalité et de justice sociale.

SandrineSALERNO

41 ans

Conseillère administrative, Ville de Genève (depuis 2007)

Vice-Présidente de l’Association des communes genevoises (ACG)

Maire de Genève (2010-2011)

Conseillère municipale, Ville de Genève (1999-2007)

Présidente du PSVG (2006-2007)

Page 8: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 8

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

Ma candidature est née

d’un besoin de donner

une nouvelle dimension

à mon investissement

politique pour la collec-

tivité.

J’ai pu développer mon

sens de l’organisation

et du contact, indispen-

sable dans le domaine

passionnant qu’est la Po-

litique. De même, mon

cursus de formation m’a

permis d’évoluer dans

ce sens.

Ayant un goût prononcé

pour les contacts hu-

mains, je suis à même

d’interagir notre groupe

politique au niveau can-

tonal de manière bien-

veil lante et humaine

tout en restant ferme

sur les objectifs à réa-

liser, en faisant preuve

de souplesse sur les

moyens d’y parvenir. Je

suis convaincue que la

mission d’une députée

est d’une grande impor-

tance pour servir au

mieux l’intérêt général

de l’avenir du canton.

Samira ALLISSON

Je me réjouis de relever ce nouveau défi et vous assure de ma disponibilité pour mener les combats socialistes des cinq années à venir.

Construire juste! Telle est ma conviction, celle que je défends depuis dix ans dans ma commune, Bernex.

Bâtir un monde meilleur, c’est encadrer les relations de travail pour que le fruit de ce travail permette à chacune, à chacun de vivre dignement. Et d’envisager son avenir et celui de ses enfants avec confiance.

Lutter contre la pauvreté,

c’est s’attaquer à ses causes

et pas aux personnes qui

en sont victimes. Une loi

criminalisant la mendicité

est une loi injuste et à abo-

lir pour que les ressources

affectées à son application

soient redistribuées pour

soutenir des projets sociaux

permettant à ceux qui ont

en besoin de se nourrir et

tout aussi essentiellement

de se mettre à l’abri, même

en pleine journée, même

en été.

Définir nos priorités finan-

cières est essentiel. C’est

ainsi que l’accès aux soins

et à l’instruction sera une

réalité, pour toutes et tous.

Const ru i re le «Grand Genève», c’est définir un cadre clair quant à sa réa-lisation, en tenant compte des besoins de celles et de ceux qui y vivent déjà et en anticipant ceux des personnes que nous al-lons accueillir. Bâtir juste, c’est préserver l’équilibre fragile, mais vital entre la nécessité de construire des logements et le maintien de terrains agricoles, véritables outils de travail et acteurs de notre souveraineté alimen-taire.

Mon engagement au Grand Conseil sera prag-matique, pétr i de nos valeurs et nourri de mes expériences personnelles, professionnelles et poli-tiques en par ticulier en finances et en urbanisme.

Guylaine ANTILLE

40 ans

Responsable de groupe réadaptation et réinsertion professionnelle

Conseillère municipale, Chêne-Bourg (à deux reprises)

43 ans

Chargée de communication

Conseillère municipale à Bernex (depuis 2003)

Membre du Comité directeur, PSG (2010-2012)

Page 9: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 9

De par mon métier, je suis tous les jours confronté à l’injustice, à la précarité et à la détresse de celles et ceux que notre société laisse au bord du chemin. Parce que les mailles de notre filet social, sous les coups de buttoir d’une droite toujours plus dure, ne cessent de s’agrandir. Parce que nous avons perdu le sens de la so-lidarité au profit du chacun-pour-soi. Parce que, quoi qu’on en dise, nous n’avons pas toutes et tous les mêmes chances dans la vie.

Pourtant, jamais je n’ai consi-déré cet état de fait comme

une fatalité. C’est pour cela que j’ai adhéré au Parti so-cialiste, le seul à mes yeux qui soit capable de lutter effi-cacement pour une société plus juste, plus humaine, plus solidaire, et donc plus forte.

Et il y a tant à faire! Lutter pour le maintien des liens sociaux chez les seniors. Lut-ter pour offrir à nos jeunes en rupture de vraies pers-pectives professionnelles. Lutter pour assurer une vraie dignité aux personnes bénéficiant de l’assistance publique. Lutter contre le chômage, et non contre les chômeur-euse-s. Lutter pour aider les familles à joindre les deux bouts, notamment les familles monoparen-tales. Lutter pour favoriser, dans les quartiers, le vivre-ensemble et restaurer les

liens de solidarité qui nous manquent tant.

En ces temps de crise éco-nomique où ce sont les plus fragiles qui paient la note de l’inconscience et de l’arro-gance des milieux financiers, le moment est venu, pour nous, de gagner en 2013, avec nos par tenaires de l’Alternative, la majorité qui nous permettra de mener notre combat socialiste pour plus de dignité et de justice sociale à Genève.

C’est parce que je crois à ce combat et que je veux y apporter tant mon éner-gie que mes compétences de terrain, que je sollicite aujourd’hui votre confiance pour tenter la passionnante aventure d’une campagne au Grand Conseil.

Marko BANDLER

Ma candidature à la can-didature de la liste socia-liste au Grand Conseil est dictée par mon envie de faire de la politique et soutenue par trois rai-sons.

Mon envie de faire de la politique ne demande pas d’explications ni de justifications, peut-être j’y suis tombé dedans tout petit…

Les trois raisons corres-pondent au contraire à ce que je pense pouvoir faire si je suis élu au Grand

Conseil. En tant qu’an-cien constituant, je m’ef-forcerai à ce que le travail législatif découlant de la nouvelle constitution, qui sera probablement l’essentiel de l’activité du GC pendant la prochaine législature, se fasse dans une perspective progres-siste et sans dénaturer le sens des innovations in-troduites. En tant qu’éco-nomiste et politologue, je vais porter et défendre un discours socialiste sur les services publics et sur les finances de l’État. En tant qu’élu issu de la Ville de Genève, je défendrai une vision urbaine du canton et de la région.

Roberto BARANZINI

38 ans

Responsable du Service de la cohésion sociale de Vernier

Membre du Comité directeur, PSG (depuis 2008)

Responsable du journal Post Scriptum (depuis 2010)

48 ans

Professeur d’économie à l’Université de Lausanne et de Neuchâtel

Membre du Comité, PSVG (2007-2010)

Président, Ville de Genève

Elu à l’Assemblée constituante genevoise

Page 10: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 10

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

Je ne suis pas le défenseur de la communauté musulmane de Genève comme certain pourraient le penser, l’Islam n’a pas besoin de moi, mais celui du peuple de Genève qui vit a l’ombre de ces richesses éta-lées devant ses yeux et qui ne peut que lécher de son regard (en passant devant) les vitrines à la limite du désordre mental.

Dé jà haut comme t ro is pommes, enfin deux et demi, je voulais changer le monde. Je ne comprenais pas pour-quoi à l’école on m’apprenait que mes ancêtres étaient des Gaulois alors qu’à la maison je ne parlais que l’arabe algérien. De plus, nous ne comptions que trois arabes sur trente cinq

élèves dans ma classe à l’école Victor Hugo de Constantine. Plus tard, j’ai pensé que c’était peut-être à cause du général De Gaule lorsque je l’ai vu faire son discours a Constantine en 1958. Pourtant ce n’était ni l’un ni l’autre, mais à l’âge où l’on commence à bien comprendre les choses de la vie, j’ai vu la différence qu’il y avait entre les français de souche, et nous qui n’étions que des français mu-sulmans de seconde zone: les colonisés. Depuis lors, j’ai très vite pris conscience de cette injustice d’être étranger dans son propre pays. C’est pour-quoi, jusqu’à aujourd’hui, je me bats de toutes mes forces pour établir une justice pour toutes et tous dans la dignité et le respect pour mon prochain.

Si par bonheur je suis élu, je suis conscient que je dois m’habiller à la mode genevoise et donc partager ce bien avec les autres

partis, même si certains parmi eux m’ont offensé. En effet, le vote anti minarets a changé une partie de ma vie bien tranquille auparavant. Je pense qu’avec mes différentes cultures je suis capable d’apporter à cette as-semblée une couleur nouvelle.

Bien chères et chers cama-rades, si vous m’accordez votre confiance , je m’attèlerai d’avan-tage dans le domaine qui m’est le plus proche en ce moment celui d’un logement décent pour toutes et tous. Je souhaite également m’investir dans les arts et la culture, ainsi que le sport et la protection de l’envi-ronnement. Je vous demande donc de m’accorder votre suf-frage pour qu’ensemble nous puissions avancer dans le bon sens celui voulu et souhaité par le peuple de notre canton.

Mohammed BENOUATTAF

Par mon engagement lors de cette future cam-pagne, je contribuerai à renforcer la députation socialiste avec convic-tion et enthousiasme.

Genève est un canton riche et malgré cela, de plus en plus de salarié-e-s ne peuvent y faire vivre dé-cemment leurs familles!

La politique menée par la majorité bourgeoise, qui encourage la spé-culation immobilière, la sous-enchère fiscale et qui exacerbe les égo-

ïsmes, montre ses limites et n’a que faire de l’exclu-sion sociale.

Voilà les raisons pour lesquelles, si je suis élu, je me mobiliserai pour mettre en œuvre le pro-gramme de législature du PSG et pour défendre entre-autre:

•une fiscalité redistribu-tive pour que les gains de productivité pro-fitent à tous;

•une politique proac-tive des collectivités publiques dans le do-maine du logement;

•une école publique gratuite, de qualité et accessible à tous;

•l’effort de développe-ment des transports publ ics af in qu’ i ls deviennent une réelle alternative à la voiture;

•le développement de la mobilité douce en accélérant la réalisa-tion d’un réseau per-mettant de se déplacer à vélo en toute sécurité.

Jean BERTHET

65 ans

Architecte retraité

57 ans

Analyste-programmeur, Chef de projet

Conseiller municipal, Troinex (depuis 1995)

Vice-Président en charge des sections (2010-2012)

Page 11: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 11

Ayant toujours vécu à Genève, dans différents quartiers, ayant accompli tout mon parcours pro-fessionnel, depuis 1975, au service de l’Etat de Genève, sous diverses formes incluant celle de mandataire comme indé-pendante, et riche d’une certaine expérience de la vie en général, et poli-tique, en particulier, au sein d’une commune, je fais finalement le pas de me porter candidate en vue de représenter le parti socialiste au Grand Conseil.

Observatrice et partici-pante de la vie politique de Genève depuis une bonne quarantaine d’an-nées, j’ai vu et je vois quo-tidiennement les diffé-rents aspects de nos vies évoluer, changer (aména-gement, mobilité, emploi, logement, instruction, culture, santé, pollution etc) et ceci, malheureu-sement, pas toujours de manière positive.Je m’ inquiè te d ’une société où la croissance illimitée et irréfléchie, le profit à tout prix, l’égo-ïsme et la malhonnêteté gagnent chaque jour du terrain, servant même de modèles. Je ne peux ac-cepter ni l’arrogance des uns, ni l’absence d’enga-gement des autres.Notre société implique

des droits mais aussi des devoirs et chacun a des responsabilités envers la communauté, dont il ne peut se décharger sous quelque prétexte que ce soit. Ayant conservé entière ma capacité d’en-thousiasme autant que d’indignation, je désire m’engager dans les do-maines qui me tiennent à cœur tels qu’une meil-leure répar t i t ion des charges, des plaisirs et des nuisances entre les communes et les habi-tants de ce canton ou en-core un accès garanti et équitable à la santé, à la formation et à la culture.

Je rêve de plus de justice et d’une meilleure qualité de vie pour toutes et tous.

Isabelle BRUNIER

C’est en 1998 que j’ai adhéré au PSG dans le prolongement de mon engagement en faveur des locataires au sein de l’ASLOCA depuis 1985 et de différentes activités associatives et militantes, notamment dans les domaines du handicap, de la défense des droits humains et de l’aide au développe-ment.

Ce fut un grand privilège pour moi d’être élue au Grand Conseil en 2009 et de pouvoir participer

ces trois dernières an-nées concrètement à la défense de nos valeurs et à la lutte contre les inégalités et injustices vécues par une grande majorité de notre popu-lation, en particulier au sein de la Commission du logement et de la Commission judiciaire et de la police.

Je dois reconnaître que les résultats furent sou-vent décevants, en rai-son de l’arrogance de la majorité de droite, mais cela n’a jamais entamé ma détermination, bien au contraire.

J’ai donc décidé de pré-senter ma candidature pour un nouveau man-

dat et espère obtenir votre confiance pour continuer, à vos côtés, à lutter pour des condi-tions de vie correctes et dignes pour toutes et tous, en particulier en matière de logement et d’emploi.

Irène BUCHE

56 ans

Historienne

Conseillère municipale, Ville de Genève (1995 -1999 / 2007-2011)

Membre du Comité, PSVG

Vice-présidente, Ville de Genève

Membre du Comité directeur, PSG (1995-1997)

53 ans

Juriste et avocate, ASLOCA

Députée au Grand Conseil (depuis 2009)

Page 12: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 12

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

Un regard sur mon CV per-met de constater que j’ai fait de longues études. Pour les études de physique, je suis redevable à la gratuité des études et au système gene-vois des bourses. Sans ces conditions, ces études au-raient été source de soucis financiers pour mes parents, au point qu’elles n’auraient peut-être pas été achevées.

Aussi, je dois cer tes ma situation actuelle à mes capacités, mais je la dois aussi à mes parents et à une politique providentielle d’égalité des chances pour la formation.

Reconnaissant de l’aide reçue et conscient de sa nécessité pour d’autres, je suis entré au parti socialiste en 1995 avec une volonté de me battre pour une société plus égalitaire.

Mes expériences de parti-cipation au parti et l’exer-cice d’un mandat électif complet au Conseil muni-cipal de la Ville de Genève m’ont amené finalement à concevoir la politique avec les arguments du dévelop-pement durable, englobant bien évidemment l’égalité des chances.

Malheureusement, la démo-cratie, avec ses courants contraires, conduit parfois à fragiliser ou remettre en cause certains acquis et em-pêcher certains progrès. Le combat socialiste est dans ce contexte incessant.

Or, les valeurs socialistes ont toujours besoin de représen-tant-e-s pour les défendre et pour les porter jusqu’au cœur de grands projets de société. Aussi, fort de mon expérience de vie et de poli-tique, je désire joindre mes forces à ce combat en me présentant à vous pour le Grand Conseil de Genève.

Je suis une personnalité res-pectueuse de l’humain et de ses libertés, mais combative pour défendre une politique de solidarité. Je viens à vous avec la conviction que le pro-gramme socialiste apporte le développement durable pour notre société et qu’il est réalisable.

Pour cela, il est nécessaire d’investir le Grand Conseil avec une par t ic ipat ion accrue des socialistes et d’autres courants de la gauche.

David CARILLO

Militante active et enga-gée dans le domaine social et politique, je me sens prête avec votre soutien de défendre les valeurs et les couleurs socialistes plus haut.

La différence des idées et valeurs des différents partis politiques me mo-tivent à être de plus en plus militante et active.

Il est évident que nos ac-tions ne sont pas côtées en bourse, mais avoir la majorité au Grand Conseil fera remonter nos actions au plus haut.

Vally CARTER

44 ans

Adjoint de direction, Direction des systèmes d’information et de communication, Ville de Genève

Conseiller municipal, Ville de Genève (2003-2007)

Assistante sociale, Hospice Général

Vice-Présidente, PS Lancy

Page 13: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 13

Le Parti Socialiste combat quotidiennement les inéga-lités sociales et de genre et s’engage sur le terrain. Je par tage entièrement cette vision de notre société: ne pas accepter la politique du chacun pour soi, une politique du repli et donner avantage à une minorité déjà bien lotie. S’engager pour une politique redistributive basée sur l’éga-lité des genres et l’égalité so-ciale entre toutes et tous.

Le monde dans lequel nous vivons est dominé par un système économique dont la logique fondamentale est la re-cherche du maximum de pro-fits pour les classes sociales aisé-e-s, alors que la majorité

des salarié-es tente de vivre ou de survivre de leur travail.

Aujourd’hui, nous devons résister à la marchandisation du monde, laquelle vise ainsi toutes les activités humaines. Nous devons lutter contre la privatisation des services pu-blics, nous devons dénoncer et combattre l’appropriation par des trusts du patrimoine génétique et des ressources vitales comme l’eau potable, l ’al imentation, et les res-sources énergétiques.

Concrètement la perspective socialiste doit intégrer d’une part la défense des intérêts individuels et collectifs immé-diats des salarié-e-s et d’autre part la dimension de solidarité internationaliste et de préser-vation environnementale du cadre de vie global.

Sociologue et responsable financière au Département de la Sécurité, je défends

avec conviction et sérénité les causes «brûlantes».

Mes racines populaires espa-gnoles, avec un grand-père républicain, incarcéré dans les geôles franquistes pendant cinq ans pour ses convictions et engagements syndicaux, me donnent des ressources toujours présentes dans mon activité politique.

Féministe, militante active pour une véritable assu-rance maternité en Suisse et à Genève. Pendant plusieurs années, mon engagement au sein de Viol-Secours a été par moment poignant mais très formateur pour ma vie d’acti-viste et de femme.

Depuis 2007, je suis conseil-lère municipale en Ville de Genève et j’ai découvert un engagement nouveau, forma-teur qui a développé ma vision approfondie de la vie politique communale genevoise.

MariaCASARES

Souhaitant m’impliquer

dans la vie de notre parti,

j’aimerais aider ma ville

et ses habitants en repré-

sentant nos valeurs com-

munes comme député

au Grand Conseil.

Etant membre du Parti

Socialiste depuis 2008, je

suis à même de défendre

nos intérêts et idéaux pour

participer à combattre les

inégalités criantes dans

notre canton.

Né à Genève, ayant évo-lué dans notre ville, je n’ai pu que constater les changements que notre ville a subi.

Pour toutes ces raisons, j’espère sincèrement contribuer à l’avancée politique dont notre parti a besoin, mais surtout satisfaire nos camarades et concitoyens.

DimitriCHATELAIN

52 ans

Responsable financière, Département de la Sécurité

Conseillère municipale, Ville de Genève (depuis 2007)

21 ans

Agent de voyage, Organisation Mondiale du Commerce

Page 14: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 14

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

C’est avec force et convic-tion que je souhaite lutter pour idées et nos valeurs socialistes au sein du Grand Conseil comme j’ai pu le faire jusqu’à ce jour au Conseil municipal de Vernier.

J’aimerais mettre à disposition mon expérience et mes com-pétences de quatorze ans acquise au sein du conseil municipal pour faire avancer nos idées. J’ai été porteur et l’instigateur de nombreux projets qui ont abouti à amé-liorer le mieux vivre ensemble à Vernier.

Nous devons prendre la majorité au Parlement et au Conseil d’Etat et faire cesser

ces attaques systématiques envers notre qualité de vie. Les attaques contre les ser-vices publics mettent en péril l’existence de notre qualité de vie et la cohésion sociale. La population la plus fragilisée se voit empêchée l’accès à la santé, à la formation de qua-lité, à un travail et un logement décent.

Partout, même face à l’évi-dence que les recettes ar-chéo-libérales ne fonctionnent pas, la pauvreté gagne du ter-rain et la diminution des pres-tations des services publics fait le lit de l’extrême-droite.

Nous devons expliquer qu’il existe une possibilité d’avoir une autre société fondée sur nos valeurs socialistes, notre programme et convaincre par un message clair.

L’Histoire nous a donné rai-son sur comment remettre en

route une économie et per-mettre même au plus faible de notre société de vivre digne-ment.

A Genève comme ailleurs, le libéralisme à tout crin et les déréglementations suc-cessives ont amputé une bonne partie des prestations du service public et de nos assurances sociales qui est pourtant le ciment de notre société.

Au sein du Grand Conseil je souhaite donner les moyens à l’Etat de pouvoir disposer du terrain à bâtir pour construire plus de logements, défendre les services publics et notam-ment les transports publics pour donner aux citoyennes et citoyens une vrai alternative à la voiture en ville et pouvoir se déplacer rapidement et écolo-giquement.

Denis CHIARADONNA

J’ai décidé de m’enga-ger dans cette cam-pagne pour le Grand Conseil dans le but de défendre la justiciabilité des droits économiques, sociaux et culturels (no-tamment le droit à un logement convenable, le droit à des soins et à une éducation de qualité pour toutes et tous).

Je m’inscris dans une démarche législative, où apporter des réponses pragmatiques aux at-tentes des citoyen-ne-s se fait grâce à:

•un travail de proximité, mené de concert avec les associations, les groupes profession-nels, les communes et tous les autres acteurs de la société civile;

•une approche holis-tique des enjeux abor-dés.

En 2013, la nécessité de recourir aux quotas pour assurer une présence si-gnificative des femmes en politique démontre que l ’ éga l i té en t re femmes et hommes n’est pas encore atteinte et qu’il ne faut pas relâ-cher nos efforts en la matière.

Par ailleurs, le PS doit continuer à promouvoir

des jeunes candidatures sur sa liste afin que les moins de trente ans se sentent mieux représen-tés (un véritable encoura-gement au vote).

Jennifer CONTI

36 ans

Juriste, TPG

Conseiller municipal, Vernier (depuis 1996)

Président du Conseil municipal, Vernier (depuis 2012)

Membre du Comité, PS Vernier (depuis 1996)

Président, PS Vernier (2006-2010)

28 ans

Collaboratrice scientifique

Membre du Comité, Ville de Genève (2008-2009)

Page 15: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 15

Entré au Parti en 2001, je souhaite poursuivre mon engagement en vue d’instau-rer une fiscalité véritablement redistributive, de développer les assurances sociales aux nouveaux risques auxquels sont confrontés les assuré-e-s, d’améliorer les conditions de travail des salarié-e-s et d’élar-gir le service public à des pans de l’économie essentiels pour la population, en particulier au logement.

Depuis 2009, je m’efforce de concrétiser ces idées au Grand Conseil où je siège dans les commissions fiscale, du logement, de l’aménage-ment et du personnel de l’Etat.

J’ai notamment rédigé, avec des associations estudian-tines, un projet de loi pour une politique publique du logement des apprenti-e-s, étudiant-e-s, stagiaires et des jeunes travailleur-euse-s à faibles revenus (PL 10873). J’ai également par ticipé à l’élaboration de plusieurs ini-tiatives populaires dont les IN 147 et 148 de l’ASLOCA et l’IN 151 de la CGAS (Pour un renforcement du contrôle des entreprises. Contre la sous-en-chère salariale).

Juriste puis avocat, je travaille à l’ASLOCA depuis 2007 et suis actif au sein du SSP-VPOD et d’UNIA.

Les enjeux de la prochaine législature menacent l’Etat social et les solidarités liées au service public et parapu-blic. Faisant un pas de plus dans la guerre que mène notre pays avec l’UE en faveur

des actionnaires et du capital financier, le Conseil d’Etat pré-pare une baisse d’impôt sans précédent. La prochaine légis-lature sera aussi chargée de la mise en œuvre de la nouvelle constitution. Cette conjonction est une opportunité historique pour la droite patronale et les milieux immobiliers de se débarrasser de ce qu’ils quali-fient de corset législatif, soit en particulier des mécanismes de régulation du marché im-mobilier et des règles de pro-tection des travailleur-euse-s.

Face à ce risque, notre parti et les organisations progres-sistes du canton doivent construire un rapport de force crédible. Dans cette perspec-tive, le Grand Conseil est une tribune indispensable que notre parti se doit d’occuper.

Christian DANDRES

Après la mise en place de la

Maison Internationale des As-

sociations inaugurée en 2001,

il me semble important de

continuer à être un lien entre le

monde politique et associatif.

Pour ce faire, j’ai proposé en

2009 d’agrandir cet espace

afin d’en faire un véritable

Centre de conférences inter-

national abordable financiè-

rement à toutes et tous avec

des espaces supplémentaires

pour réaliser des congrès.

Sur les questions purement

économiques, il est important

de continuer à s’opposer aux

valeurs marchandes en renfor-çant la lutte contre la précarité de l’emploi et promouvoir les économies alternatives.

Il me semble qu’on ne peut plus tout miser sur les deux grands systèmes spécifiques de la modernité, le marché et l’Etat. Il faut faire émerger un troisième pilier qui repré-sente à la fois une force éco-nomique, éthique et politique venant de la société civile.

Concernant les transports, il est nécessaire de trouver des alternatives aux moteurs à combustions internes ali-mentés par des dérivés du pétrole et de proposer rapi-dement des solutions de remplacement à ces types de carburants. Sans une volonté ferme, il ne sera pas possible de s’opposer aux problèmes climatiques venant du réchauf-fement de la planète.

La promotion des voitures électriques, à gaz ou à hydro-gène comme le développe-ment des plus légers que l’air tels que les dirigeables seraient des alternatives à soutenir fortement.

Mes priorités:

•précar i té socia le (per-sonnes handicapées, chô-meur-euse-s, troisième âge, jeunes, …);

•problématique des drogues

•droit au logement;

•emploi;

•sécurité;

•soutien aux causes des peuples indigènes en rela-tion avec leur développe-ment et un commerce équi-table;

•reconnaissance et valorisa-tion du monde associatif au niveau national et interna-tional.

Regis DE BATTISTA

31 ans

Député au Grand Conseil (depuis 2009)

Juriste et avocat, ASLOCA

52 ans

Ingénieur

Directeur, Maison Internationale des Associations

Page 16: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 16

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

Plus que jamais, le rôle du Parti socialiste est dé-terminant pour Genève. Notre canton connaît un accroissement des inégalités sociales et économiques, des dif-ficultés flagrantes de mobilité, une crise du logement, un sentiment d’insécurité croissant, une mobilité probléma-tique… Les défis à relever pour la prochaine légis-lature 2013-2018 sont nombreux.

Seul le PS genevois est à même de répondre à

ces maux. Notre parti se bat depuis toujours et continuera à lutter pour une société plus juste ne laissant personne de côté. Notre parti est également une force de propositions et possède une réelle vision d’ave-nir, d’un développement économique qui bénéfi-cie à toutes et tous, d’une sécurité de proximité, de logements suffisants et abordables, d’une aide sociale qui offre une se-conde chance.

Bien que notre parti se bat pour le bien commun et donc la plus grande partie de la population, force est de constater que notre précédent

score électoral ne reflète pas notre combat. C’est avec une soif de victoire électorale que je me pré-sente.

Membre depuis cinq ans du PS genevois, je milite au quotidien. Au-delà de ma fonction actuelle au sein du parti, c’est avec la même passion que je m’engage sur le terrain depuis mon adhésion.

Je crois en la force du mi-litantisme au plus proche des gens et c’est là que je trouve ma source de motivation: défendre les intérêts des habitant-e-s de notre canton en les écoutant, en les repré-sentant et en se battant pour elles et eux.

Romain de SAINTE MARIE

28 ans

Chargé de communication, UniGe

President du PSG (depuis 2012)

Conseiller municipal, Thônex (2011-2012)

Membre du Comité directeur, PSG (2010-2012)

Président de la JSG (2010-2012)

Mon emploi du temps se partage entre la poli-tique, les associations et le sport. Au niveau politique: conseillère municipale à Veyrier, vice-présidente de la section, Présidente de la commis-sion des affaires sociales, secrétaire du bureau, membre de la commis-sion des constructions et membre de la commis-sion des Grands-Esserts.

Au niveau associatif, j’ai œuvré dans plusieurs associations telles que: Haïti culture, l’associa-

tion genevoise pour la médiation de quartier AsMéd GE, Femmes et non-violence, Ado-lescence racisme et intégration. Je suis l’une des femmes représentée dans le film Femmes mi-grantes et intégration du festival Tambour Battant en 2008. Actuellement, je suis secrétaire et tréso-rière de LAFEE (Associa-tion des lauréates femme Exilée femme Engagée).

Je suis également en-gagée au sein de la paroisse catholique de Veyrier pour la lecture biblique. Je préside l’as-sociation «Anmwe Pou Ayiti/Secours pour Haïti».

Les six axes prioritaires proposés par le PS comme le logement, l’emploi, l’économie, le social-santé, la sécurité et la mobilité, corres-pondent non seulement aux valeurs que je dé-fends mais ils répondent aux préoccupations de la population.

Néanmoins pour com-battre certaines irrégu-larités comme l’inégalité entre homme et femme, la précarité des femmes migrantes, la réflexion sur le mariage pour tous, le Grand Conseil me semble l’endroit le plus approprié pour atteindre ces objectifs.

Marie-Lourdes L. DESARDOUIN

61 ans

Infirmière spécialisée (HUG)

Conseillère municipale, Veyrier (3e législature)

Page 17: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 17

De formation universitaire genevoise, doctorat en bio-logie (Sciences médicales), j’ai toujours été impliqué dans le combat social. Dé-sirant apporter ma pierre à l’édifice, sur le plan can-tonal, je vous propose ma candidature et ma disponi-bilité pour le relais du nou-veau programme du PS cantonal et de nos idéaux à travers le Grand Conseil.

Depuis 2008, conseiller municipal à Onex, mon engagement pol i t ique concerne principalement la justice sociale, l’équité dans l’accès de la formation et la

redistribution des richesses à bon escient. Mes compé-tences politiques et profes-sionnelles me permettent d’avoir un bon esprit cri-tique et constructif lors des commissions dans lesquels je suis engagé. Mon com-bat au sein de l’équipe de la section onésienne du PS m’a permis d’acquérir un solide «team spirit» tant sur le plan militant que sur le plan de la réactivité en plénière.

Je sais qu’il est possible d’influencer sur le plan com-munal, avec de la volonté et de la persévérance, la poli-tique d’une institution, ma position de vice-Président de la FIVO (fondation immo-bilière de la ville d’Onex), avec Carole-Anne Kast, me l’a démontré.

Je voudrais défendre avec le soutien de ma section, les couleurs PS et le nou-veau programme, au sein duquel je m’identifie, sur le plan cantonal si l’oppor-tunité m’est donnée. C’est là, une occasion d’influen-cer la politique et de mettre en application notre ligne directrice PS (sociale et humaniste) dans l’institution républicaine genevoise.

J’ai envie de partager avec mes futur-e-s camarades du groupe socialiste ce challenge dans lequel je pourrais mettre à profit mes compétences d’analyse, de gestion et de prise de déci-sions, tout en relayant les objectifs sociaux fixés par le PS cantonal genevois.

Jean-Paul DEROUETTE

38 ans

Conseiller municipal, Onex (depuis 2009)

Biologiste,

Enseignant en mathématiques, CO

Ma candidature se pro-file grâce à mon expé-rience, ma connaissance du parlement et de ses enjeux passés et à venir, de mon enthousiasme. En ce sens, ma fonction de vice-Président du Grand Conseil et le rôle charnière de son bureau dont je suis membre de-puis trois ans sont des atouts importants pour notre parti. Ceci est d’au-tant plus vrai qu’en prin-cipe, selon le tournus, la Présidence revient alors au PS en 2013 - 2014.

Cette visibilité pour notre parti doit être un des élé-ments qui nous fera évo-luer favorablement vers une députation forte en 2013!

Nous voici donc à l’aube d’une nouvelle étape politique par une nou-velle législature dans le cadre d’une nouvelle Constitution. Beaucoup d’éléments «nouveaux» pour le bien collectif et les enjeux importants des années à venir.

Dans un monde com-plexifié par des enjeux de plus en plus pointus et des populismes bien ancrés, la place du PS est primordiale dans son rôle d’opposition et

de lutte envers plus de justice sociale, de redis-tribution de l’impôt et de la lutte contre les pau-vretés de toutes sortes. Il doit donc se renforcer et confirmer son rôle de leader de la gauche.

Sans effacer ces idéo-logies qui nous guident et qui donnent nos réfé-rences, nous devons aussi savoir composer avec les réalités d’un moment et les recon-naissances qui pourtant ne sont jamais définitive-ment acquises.

Je vous remercie de ré-server un bon accueil à ma candidature.

Antoine DROIN

53 ans

Chef d’entreprise

Député

Vice-Président, Grand Conseil (2012- 2013)

Membre du bureau (2011-2013)

Conseiller municipal, Veyrier (1991-2000)

Membre du Comité directeur, PSG (trésorier 2009-2011)

Page 18: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 18

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

Né avec la fin de la deuxième Guerre Mondiale, je suis de-puis toujours un militant de gauche, un combattant pour la Liberté. Mon engagement so-cialiste vient de mon parcours de vie parce que la défense des travailleur-euse-s face à la rapacité des capitalistes qui se drapent aujourd’hui de libéra-lisme, est le seul moyen de libé-rer l’humain et de lui redonner sa dignité.

Je suis un Citoyen du Monde parce que je suis né ailleurs mais que je vis ici. Mes enga-gements ont commencé tôt dès la fin des années 1960. Au départ, il y a eu les campus de Madrid et de Genève où mes condisciples et moi confron-

tions nos idées sur différents thèmes:

•Le fascisme et ses multiples visages: Apartheid, Fran-quisme, Salazarisme.

•Asservissement;

•Le néo-colonialisme qui en-tretient la connivence entre les anciennes puissances coloniales et les nouveaux pouvoirs dans les pays du sud «indépendants»;

•Défenseur des droits hu-mains par la dénonciation auprès des organisations internationales des violations qui avaient et qui ont cours dans certains pays dont mon pays natal, la Guinée équa-toriale …

J’ai pu mettre mon expertise au service des Nations Unies en servant dans la région des Grands Lacs Africains, mais aussi en Angola avant de finir ma carrière professionnelle en

tant que fonctionnaire de notre canton.

Entre-temps, je me suis réin-vesti dans la politique locale. Je suis conseiller municipal du Grand-Saconnex et de sa fondation communale pour le logement depuis dix ans, où j’ai pu représenter notre parti. Je suis membre de l’Assemblée des délégué-e-s.

Aujourd’hui, je soumets ma candidature pour défendre nos idéaux et pour appor-ter ma contribution à la lutte contre la précarité et la dé-fense des citoyens les plus démuni-e-s de notre canton. Je porterai plus les thèmes liés à la petite enfance et aux aîné-e-s.

A mon âge, j’ai pris la mesure des choses et je suis plus dis-ponible et prêt à mettre le fruit de mes expériences au service de mon parti par un engage-ment cantonal plus marqué.

Cruz Melchor EYA NCHAMA

68 ans

Consultant international

Conseiller municipal, Grand-Saconnex (2003-2013)

Socialiste de longue date, j’ai toujours eu à cœur de pen-ser et d’agir pour un monde plus juste, plus accueillant et plus épanouissant. Que ce soit comme chercheur à l’uni-versité, en tant que secrétaire syndical au SIT ou, aujourd’hui, comme responsable d’une as-sociation de défense des per-sonnes souffrant de troubles psychiques (Pro Mente Sana). Je tiens de la complexité de nos sociétés qu’il nous faut, pour avancer, de fortes convic-tions et un solide sens de l’ana-lyse. Les défis contemporains sont en effet de taille: refaire communauté, réaliser l’éga-lité, retrouver l’espérance. Et sans se cacher les contraintes

que l’exigence sociale et éco-logique au niveau planétaire nous imposera, et sans étouf-fer la créativité sociale sous le bureaucratisme. A ces défis co-lossaux, je n’entends évidem-ment pas apporter de solutions miracles, qui ne pourront venir que des peuples eux-mêmes, mais consacrer mon énergie, mon expérience, ma passion des gens et de la politique pour contribuer à ce que l’on cesse d’avancer dans les mauvaises directions. Et pour cela, il faut déjà commencer par arrêter d’avoir peur.

Les gens de mon pays balisentLeur territoire, leurs entreprisesLes gens de mon pays grelottentMême à la caniculeIls voudraient mettre une paire de menottesTant leurs démons les brûlent {...}Les gens de mon pays

s’enfermentSe barricadent l’épidermeLes gens de mon pays s’enfoncentIls piétinent les fleursIls n’offrent plus rien que des roncesAu nouveau visiteur{...}Les gens de mon pays s’inquiètentQui vend le pain? Qui mange les miettes?Les gens de mon pays frissonnentMais plus pour la passionEt les vieux refrains qu’ils entonnentC’est d’la poudre en canon:{...}A regarder s’affoler les gens... goisseA regarder s’affoler les gens... pleureA regarder s’affoler les gens... rageA regarder s’affoler les gens... meurs(«Les gens de mon pays» de Nicholas Bacchus, «La verve et la joie»)

Julien DUBOUCHETCORTHAY

38 ans

Politologue et juriste

Secrétaire général, Pro Mente Sana

Page 19: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 19

Je m’appelle Adrien Faure, j’ai vingt-et-un ans, et je suis le Président de la Jeunesse Socialiste Genevoise depuis un an. Mon engagement politique a commencé dès mes dix-sept ans, lorsque j’ai fondé la Gauche des collèges (devenue par la suite la Gauche du Post-Obligatoire) qui a rassem-blé les jeunes de gauche, et organisé un militantisme humaniste au sein de nos lieux de formation. A dix-huit ans, j’ai rejoint la JSG, et l’année dernière le Parti Socialiste Genevois.

En outre, je suis rédacteur au sein de la rédaction socialiste de Pages de gauche, et j’ai milité un peu au sein du Réseau Objec-teur de Croissance, dont j’apprécie le regard critique sur notre société contempo-raine.

En dehors, de mes enga-gements politiques, je suis étudiant à la faculté de Lettres de l’Université de Genève, en philosophie et histoire. Je pratique aussi le kung-fu, et je suis d’ailleurs le fondateur de l’association Martial Arts of Geneva, qui organise des rencontres entre pratiquant-e-s d’arts martiaux différents.

Quant à mes positions poli-tiques en tant que telles, j’étais d’abord plutôt cen-triste, mais avec la crise j’en

suis venu à un socialisme démocratique autogestion-naire influencé autant par Marx que par Castoriadis, en passant par Paul Ariès.

Je désire m’engager pour cette élection au Grand Conseil afin de permettre à la JSG de s’impliquer da-vantage dans la campagne aux côtés du PS.

Par ailleurs, il me tient à cœur à ce que les jeunes soient davantage repré-sentés au parlement, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.

Enfin, je souhaite m’en-gager plus encore pour défendre nos idées et nos valeurs, afin de réaliser notre projet socialiste d’une société autonome et heu-reuse.

Adrien FAURE

21 ans

Etudiant

Membre JSG (depuis 2010)

Président JSG (depuis 2012)

Co-secrétaire extérieur, JSG (2011)

Après une législature dans ce parlement, j’apprécie cette forme de combat poli-tique, au sein du groupe socialiste. Entre autres, en ma qualité de Président de la commission de l’environ-nement et de l’agriculture, durant cette année, j’ai pu mesurer l’importance de défendre la position socia-liste tout en créant des alliances afin de faire avan-cer une certaine concep-tion de la politique agricole respectant l’environnement et défendant des salaires décents.Il me paraît important de poursuivre ou d’innover dans les domaines suivants:

•défense des catégories de la population les plus fragilisées par la crise;

•défense du droit de bé-néficier, pour les jeunes, d’une formation certifiée, surtout à une époque dif-ficile pour eux en raison de la situation écono-mique instable;

•poursuite d’une véritable politique d’intégration des personnes handica-pées grâce à une aide et entraide efficientes et grâce aussi à un aména-gement urbain leur facili-tant leur existence;

•défense du droit des mi-norités;

•combat contre les at-teintes répétées de la droite aux acquis sociaux et à la cohésion sociale;

•action, avec l’ensemble

du parti, en faveur d’une

politique de la sécurité,

englobant la prévention,

et soulageant les quar-

tiers populaires beau-

coup plus exposés à

l’insécurité.

Membre du parti depuis

vingt ans, je considère

que les élections de 2013

seront déterminantes pour

l’avenir de notre démocra-

tie et pour notre parti, il me

paraît aussi primordial que

les métiers manuels et les

petites entreprises que je

représente soient toujours

plus entendus dans notre

parti, et donc aussi dans

notre parlement.

Jean-Louis FAZIO

40 ans

Député au Grand Conseil

Conseiller municipal Ville de Genève (1997-1999/2000-2009)

Artisan menuisier

Page 20: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 20

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

En politique comme dans ma vie privée et associa-tive, je m’engage pour une société plus solidaire, véri-tablement égalitaire et juste, capable d’offrir aide et sou-tien aux plus démunis de ses membres. Seule une société où la justice sociale n’est pas un vain mot peut garantir les libertés, la fin des inégalités et offrir une chance pour cha-cun de réaliser ses rêves.

C’est pour cela que j’ai pro-posé plusieurs textes légis-latifs durant mon mandat de député, en faveur d’une modification de la Constitu-tion et du Code pénal per-mettant la pénalisation de

l’homophobie et ses actes discriminatoires, adoptée par le Grand Conseil ou encore le plafonemment des dépenses de campagne et des dons anonymes pour les partis politiques, une morali-sation de la vie politique qui a – hélas – été refusée de peu au parlement.

Etudiant en Faculté de droit à Genève, licencié en Sciences politiques et travaillant à mi-temps dans une imprimerie pour payer mes études, je suis particulièrement sensibi-lisé aux questions de forma-tion et d’emploi des popula-tions les plus fragilisées par la crise actuelle: les jeunes, les migrant-e-s et les personnes précarisées.

Notre action doit por ter en priorité sur la lutte pour l’emploi par des mesures concrètes au maintien en

emploi des jeunes qui sortent d’apprentissage ou forma-tion, pour défendre les places de travail sacrifiées sur l’autel de la Bourse et en finir avec une politique d’embauche se basant sur la sous-enchère salariale, la flexibilisation des contrats de travail et la mise en concurrence entre travail-leur-euse-s!

La droite préfère maquiller les statistiques du chômage en envoyant des hommes et des femmes, ne désirant que travailler, vers l’Hospice et les fins de droit. Cette politique du pire doit être combattue et dénoncée avec la plus grande vigueur! C’est dans cet esprit de résistance so-ciale et de lutte pour nos em-plois que je désire apporter mon expérience et mon éner-gie dans cette campagne.

Pablo GARCIA

33 ans

Chef de projets

Député au Grand Conseil genevois (2007-2009)

Conseiller municipal à Perly-Certoux (2007)

Membre du Comité directeur, PSG & Bureau, PSG (2004)

Co-Président JSG (2003)

Après trente-cinq ans de tra-vail dans le domaine du so-cial au sens large du terme je souhaite mettre à profit cette large expérience pour contri-buer à définir dans le cadre parlementaire une politique socialiste respectueuse du citoyen et assurant à cha-cun le droit à une existence digne, intégrée et assurant des conditions matérielles suffisantes.

Trop souvent au cours de ces trente-cinq ans je me suis dit que les parlementaires ne connaissaient pas assez le terrain et n’avaient qu’une vision approximative des réalités sociales actuelles.

J’aimerais donc amener cette expérience de terrain gagnée dans des domaines aussi différents que la prison de Champ Dollon, les foyers pour adolescent-e-s et jeunes adultes délinquant-e-s, l’aide sociale, les structures pour personnes avec des pro-blèmes d’alcoolisme et de toxicodépendances ainsi que les écoles et foyers pour personnes en situation de handicap au Grand Conseil.

Mes intérêts et mon engage-ment sont clairement dans les domaines du social et de la santé, domaines qui ont toujours été les fers de lance des socialistes mais pas seulement, le domaine de la sécurité en particulier me questionne beaucoup. Ayant été directement confronté dans mon travail à ces ado-lescents et jeunes adultes

qui «explosent» littéralement sans référence à aucune valeur ni cadre contenant ainsi qu’à la grande délin-quance qui agit sans aucun scrupule, je suis persuadé qu’une politique socialiste se doit de tenir compte du besoin de sécurité du citoyen et d’agir en conséquence. Il s’agit de trouver des solutions innovantes de type essen-tiellement préventives qui rassurent les citoyens sans laisser le champ libre aux solutions simplistes à court terme prônées par les milieux populistes.

Les autres domaines fiscalité, logement, emploi et mobilité m’intéressent également beaucoup avec une mention particulière pour l’emploi et le logement qui sont de plus en plus corrélés avec la précarité sociale grandissante.

Christian FREY

63 ans

Psychologue

Diecteur de la Fondation Clair Bois

Conseiller municipal, Bardonnex

Page 21: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 21

En tant que Genevois adopté, je suis très atta-ché à une Genève ou-verte et accueillante. Une cité qui intègre et donne une chance à tout un chacun.

A l’heure où les débats se dirigent vers plus d’exclusion et d’enferme-ment vis-à-vis de l’Autre, je compte me battre pour que Genève demeure ouverte et solidaire.

Il me tient également à cœur de me battre pour une justice humaine,

consciente des pro-blèmes en dehors de nos frontières et que l’ex-clusion et la clandestinité sont les causes princi-pales de la délinquance.

Je me battrai également pour une politique de santé et d’éducation exemplaires car se sont là les piliers fondamen-taux d’un état social digne de ce nom.

Alors que les milieux financiers peuvent, en cas de besoin, s’appuyer sur un état généreux, il s’agira de refuser avec force toute coupe bud-gétaire dans l’éducation.

L’économie actuelle a non seulement échoué mais démontré qu’elle

était nuisible à l’Etat et aux peuples. Il faut saisir l’occasion pour faire va-loir une économie saine et basée sur la réalité.

Je compte continuer le combat social iste pour l’égalité hommes-femmes. Une politique active de la petite en-fance ne peut qu’aider dans ce domaine.

Endri GEGA

30 ans

Avocat indépendant

En tant que député au Grand Conseil genevois, c’est avec constance que je mettrai mon expérience de vie profession-nelle et privée au service de la communauté, sans distinc-tion ni de culture ni de genre ni d’âge.

Je plaiderai notamment:

•pour agir contre l’illettrisme quand il s’agit de la situation de personnes scolarisées, qui ne maîtrisent pas ou insuffisamment la lecture, l’écriture et le calcul. Ces personnes ne peuvent pas participer activement à la vie sociale, familiale et pro-fessionnelle. Les entretiens d’embauche au travail, les démarches administra-

tives, les propositions de formation et les recherches d’emploi suscitent une forte anxiété chez les personnes en situation d’illettrisme. La honte de ne pas savoir justifie en grande par tie une telle réaction. D’autres sentiments se mêlent: les adultes en difficulté avec la langue écrite sont peu sûrs d’eux-mêmes et de leurs capacités à apprendre. Ils considèrent souvent toute offre de formation ou de réinsertion professionnelle comme une épreuve à «haut risque». Face à un parcours scolaire souvent chaotique et marqué par l’échec, ils ne veulent pas revivre les humi-liations subies, lorsqu’ils étaient enfants sur les bancs de l’école. Et risquer de rater, une nouvelle fois, ce qu’elles entreprennent;

•pour que les seniors dési-reux de maintenir leur en-gagement civique accom-pagnent et soutiennent par leur expertise de jeunes adultes dans leur projet socioprofessionnel;

•pour que les entreprises commerciales engagent non seulement des sta-giaires mais également offrent un contrat de travail de longue durée aux jeunes adultes formés mais non expérimentés profession-nellement;

•pour que les institutions d’aide à domicile subsistent afin de préserver l’autono-mie de la personne âgée aussi longtemps qu’elle le souhaite et qu’elle le peut;

•pour la pratique générale du sport, la promotion du théâtre et de l’art choral.

Jean-Claude JAQUET

53 ans

Travailleur social

Juge assesseur, commission de conciliation des Baux et Loyers (depuis 2006)

Conseiller municipal, Vernier (depuis 2007)

Page 22: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 22

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

Issue d’un milieu fami-lial engagé à gauche, habituée des rétoriques politiques depuis mon enfance, mariée à un Ita-lien permis C et impliquée dans les milieux alternatifs genevois lors de ma jeune vie d’adulte ainsi que dans les milieux associatifs du quartier des Eaux-vives pendant l’enfance de mes deux enfants de quinze et douze ans; mon engage-ment au PS date du mois de mars 2012, lorsque j’ai décidé de donner une forme plus concrète à un

engagement idéologique latent jusque alors.

Le contact avec la popu-lation lors des stands de signature en Ville de Genève, les réunions du PSVG ainsi que la possi-bilité qui m’a été octroyée par le PS de participer au congrès de Lugano en tant qu’auditrice m’a permis d’apprécier à sa juste valeur les qualités de débats et de participation et de prises de position concrète prise au PS.

En charge, avec M. Olivier Amreïn, de la co-prési-dence de la commission Développement durable, depuis à peine quelques mois; je souhaite engager

mon temps et mon éner-gie pour défendre les va-leurs d’égalité de toutes et tous, de défense des inté-rêts communs de la popu-lation dans un monde où l’intérêt prépondérant des plus puissants et des plus riches menace l’équilibre de nos sociétés.

J’allie à cette volonté et cette expérience de vie, mes qualités profession-nelles de gestion, de rigu-eur et de communication, un goût personnel pour la lecture synthétique et mes compétences pri-vées de mère de famille lambda, apte à m’adapter à presque toutes les situa-tions.

Dorothée MARTHALERGHIRONI

Etudiante à l’Université en master de Sciences poli-tiques, mention mobilisation et communication politique, je me suis concrètement enga-gée en politique au printemps dernier au sein de la Jeunesse puis du Parti Socialiste. Cette expérience militante m’a per-mis de découvrir la réalité de la politique de terrain.

Aujourd’hui, je constate une dé-térioration des conditions de vie d’une majorité au profit d’une minorité. Ces derniers mois, on a vu la majorité de droite sabor-der progressivement les parts du budget allouées à la santé et à l’éducation pour renforcer la sécurité. Leur volonté paraît claire: favoriser la protection des

biens matériels au détriment des prestations à la personne. Il est grand temps de remettre l’humain au centre des préoc-cupations et d’avoir le courage de miser sur l’avenir notamment en consolidant le système édu-catif genevois.

Plus globalement, nous avons pu constater ces dernières an-nées, l’échec du système capi-taliste néo-libéral qui a précipité le monde dans une période de récession très difficile. Le plus grave est que nos sociétés ne semblent pas capables de tenir compte de ces erreurs passées et s’entêtent à poursuivre un chemin qui les a menés à la crise économique.

Nous nous devons donc de repenser les rapports écono-miques et sociaux qui régissent notre société et proposer des modèles alternatifs visant à une plus grande égalité entre les individus.

Les thèmes qui selon moi doivent être traités en priorité sont l’emploi et, en particulier, l’aide aux personnes les plus vulnérables sur le marché du travail.

Je pense que les questions qui touchent au logement, à l’amé-nagement du territoire et à la mobilité sont également essen-tielles pour un développement harmonieux, au profit de toutes et de tous, de l’agglomération genevoise.

Finalement, je pense que l’instruction publique est de grande qualité à Genève et il est de notre devoir en tant que socialistes de promouvoir l’éducation et de la protéger contre les attaques des partis de droite. Miser sur l’éducation, c’est miser sur l’avenir et c’est la seule solution pour mener une politique responsable.

Caroline MARTI

45 ans

Bibliothécaire documentaliste

23 ans

Etudiante

Vice-Présidente JSG (depuis 2012)

Page 23: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 23

Aujourd’hui, notre posi-tion au Grand Conseil ne nous permet même plus de résister aux offensives d’une droite dure telle-ment majoritaire qu’elle est devenue de plus en plus arrogante. Sans par-ler de faire avancer nos idées…

En 2013, nous devons tout mettre en œuvre pour devenir le premier parti d’une majorité de gauche et reconquérir un deuxième siège au Conseil d’Etat!

Je souhaite y contribuer; c’est pourquoi je me porte candidat.

Le socialisme démocra-tique, c’est une vision de société, clairement ancrée à gauche, ba-sée notamment sur les droits fondamentaux et la démocratie écono-mique. C’est aussi une méthode: des petits pas, toujours en avant! Cette méthode réformiste, je l’ai appliquée tant au Conseil municipal de Lancy qu’à la Consti-tuante. Toujours en lien avec le parti et les asso-ciations, notamment celles dans lesquels je suis actif.

La nouvelle constitution sera l’un des enjeux de la prochaine législature. Son acceptation est un succès pour le PS: tout en protégeant les acquis, elle développe les droits sociaux, ap-porte des réformes que nous avons souhaitées, comme le mode d’élec-tion du Conseil d’Etat, et offre des opportuni-tés, comme la formation obligatoire jusqu’à dix-huit ans, une première en Suisse.

Pour mettre en œuvre cette nouvelle constitu-tion, les Socialistes joue-ront un rôle-clef!

Cyril MIZRAHI

C’est avec enthousiasme m a i s a u s s i g r a n d e conscience de l’important travail à fournir, je vous présente ma candidature à un second mandat de députée pour y porter haut et fort les valeurs du Parti socialiste genevois, telles que la justice économique et sociale, l’égalité et la soli-darité.

Durant toute la législature qui s’achève cette année, j’ai représenté le parti à l’ex-térieur, dans nos réseaux et dans les médias. J’ai aussi rédigé de nombreux rapports (par exemple, sur

notre initiative 143 petite enfance, sur le projet de centrale chaleur force des SIG ou sur les gravières) et textes parlementaires (enseignes lumineuses, libraires, élèves allophones, géothermie, …), dans les domaines des commis-sions où j’ai siégé (ensei-gnement, petite enfance, culture, environnement et énergie). Je me suis égale-ment investie sur les ques-tions syndicales au sens large et plus précisément celles touchant la fonc-tion publique, y étant bien ancrée par ma fonction de présidente de la Fédération des associations des ensei-gnant-e-s du Cycle d’orien-tation (FAMCO).

Désormais bien identifiée par les médias, j’espère avoir la chance de conti-nuer cette tâche souvent ingrate mais ô combien nécessaire et même, es-pérons-le, massivement augmenter notre députa-tion, renverser la majorité et recréer un Etat à qui on donne les véritables moyens de remplir pleine-ment ses missions.

Je continuerai aussi à mettre mon énergie, ma capacité de travail et mon efficacité au service de la promotion des valeurs du parti, au Grand Conseil et auprès de la population via une présence militante qu’on ne peut, à mon sens, séparer d’aucun mandat électif.

Salima MOYARD

33 ans

Avocat

Conseiller municipal à Lancy (2007-2009, depuis 2011)

Ancien constituant, Chef du groupe socialiste pluraliste

Membre du Comité directeur, PSG (depuis 2002)

29 ans

Enseignante

Membre du Comité directeur, PSG (2012-2011

Députée (depuis 2009)

Page 24: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 24

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

Le PS s’engageant pour que la diversité de ses membres soit reconnue et sollicitant toutes les sensibilités, je souhaite vivement, avec mes ca-marades, m’investir pour relever les défis qui nous attendent.

L’expérience que j’ai pu acquérir pendant des années au Conseil municipal de la Ville, m’a permis de défendre les positions du Parti en matière financière, culturelle et sociale avec une rigueur et une com-

pétence reconnues par nos camarades et même nos adversaires les plus coriaces!

A l’approche de ces échéances électorales qui seront difficiles, vu la conjoncture, il me paraît essentiel que des candi-dat-es expérimenté-es, reconnu-es, défendent avec toujours le même élan et enthousiasme les valeurs de solidarité qui sont les nôtres.

Proche le la population, des personnes les plus précarisées et les plus touchées par une crise économique ravageuse, par t icul ièrement de seniors fragilisés et lar-gués par une société qui

les isole de plus en plus, je saurai me faire l’écho de leurs revendications dans le respect du projet socialiste.

La bataille de cet au-tomne nécessite l’action des forces de gauche et l’unité de notre Parti qui doit se positionner comme le parti à l’écoute de la population, s’ins-crivant dans des actions de proximité et pour une véritable justice sociale. Je m’emploierai, comme candidate, à satisfaire et honorer ces exigences.

ChristianeOLIVIER

D’origine kurde, je suis né en Turquie en 1962 et arrivée à Genève en 1983. Depuis, j’ai travaillé dans des domaines très variés (ouvrier en usine, enseignant, traducteur, chercheur, etc.) avant de prendre la direction du Programme des droits hu-mains du Centre Europe-Tiers Monde (CETIM) en 1998. Je suis également représentant permanent de cette organisation au-près de l’ONU depuis plus de vingt ans.

Je su is membre du Parti socialiste genevois depuis 1992 et engagé depuis trois décennies dans le milieu associatif (membre fondateur de la Maison des associations entre autres). J’ai été par ailleurs juge assesseur au Tribunal des baux et loyers (2008-fin 2011).

Dans le cadre de mes activités, je milite active-ment pour des relations pacifiques, respectueuses et solidaires entre les peuples; le respect et la promotion des droits humains, en particulier des droits économiques, sociaux et culturels; la justice sociale et pour un développement harmo-nieux et durable.

A ce jour, j’ai publié de

nombreux articles, bro-

chures didactiques et

cahiers critiques sur les

droits économiques, so-

ciaux et culturels et sur

le fonctionnement des

mécanismes onusiens

des droits humains.

Parmi ces publications

figurent, entre autres: Le

droit à la santé (2006), Le

droit au logement (2007),

Le droit à l’éducation

(2008), Le droit à la non

discrimination (2011), Le

droit à la sécurité sociale

(2012), La lutte contre la

pauvreté et les droits hu-

mains (2012).

Melik ÖZDEN

72 ans

Retraitée

Conseillère Municipale, Confignon (1987-1991)

Conseillère Municipale Ville de Genève (1995-1999, 2002-2003, 2005-2007, 2007-2011);

Membre du Comité, Ville de Genève

Membre de l’Assemblée des délégués du PSG

Membre du Bureau (2010-2011)

50 ans

Directeur du Programme Droits humains, Centre Europe-Tiers Monde

Député (depuis février 2012)

Conseiller municipal à Confignon (2008-2011)

Constituant (2009-2012)

Page 25: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 25

Après neuf ans à l’œuvre d’un législatif commu-nal, dont cette année en tant que président du Conseil municipal, il m’apparaît cohérent de proposer ma candida-ture au Grand Conseil.

Si ma demande est moti-vée par le désir de mettre au service du PS canto-nal les compétences que j’ai acquises ces dernières années, c’est également dans le but d’un enrichissement per-sonnel que je fais cette démarche.

Président de la commis-sion Bâtiments et empla-cements communaux depuis plus de cinq ans, membre de la commis-sion Finances, Préven-tion et Sécurité, je suis au fait des intérêts des communes suburbaines de la rive droite et des enjeux liés au dévelop-pement de cette partie du canton.

En tant que membre de la Fondation communale du Grand-Saconnex pour la Petite Enfance, je me suis battu pour la création de structures d’accueil di-versifiées et supplémen-taires afin de répondre au besoin des familles de ma commune.

Ma formation et mon parcours professionnel m’inclinent à être sen-sible et actif dans les projets liés à la culture.

Ma capacité d’investis-sement et mon implica-tion dans les tâches que j’entreprends pourront être bénéfiques aux so-cialistes.

Michel POMATTO

L’actualité économique, so-ciale et de la santé, pour ne citer que ces trois, nous fait voir à quel point notre société évolue négativement. La CRISE, ce grand mot, fait se déraciner nombre de citoyen-ne-s européen-ne-s confrontés au chômage et à la misère.

Alors que cette même crise sert de profits outranciers à quelques-un-e-s dont notre pays devient très volontiers la terre d’accueil pour les raisons que l’on sait. Dans le même temps nos concitoyen-ne-s doivent «ramer» pour parve-nir à vivre décemment, leur budget se ressert sans cesse. D’un autre côté le patronat appuie encore un peu plus sur

l’accélérateur en rompant les conventions collectives.

A l’occasion de cette nou-velle législature mobilisons nos forces, rappelons à nos concitoyens le rôle de l’en-tente et les dégâts qui ont été commis: les soins deviennent inabordables pour nombre de personnes, combien de personnes âgées ne peuvent plus se permettre de suivre un traitement dentaire car trop coûteux! D’un autre côté, les primes d’assurance mala-die OBLIGATOIRE explosent, alors que leurs dirigeant-e-s s’octroient des salaires à près d’un million de francs! Sur le plan social avec entre autre, la fermeture du RMCAS, l’exclu-sion des chômeur-euse-s de longue durée des statistiques cantonales, etc. L’état à un rôle important à jouer, il est «l’agent» régulateur, celui qui va permettre à tout un cha-

cun d’accéder aux études, à la formation, aux soins aux services de la voirie, à la sécu-rité et j’en passe. L’impôt dont on s’acquitte, pas toujours de gaité de cœur, permet à notre société de fonctionner selon un système de régulation. Qu’adviendra-t-il demain avec cette volonté toujours plus grande d’un moins d’état? Cette intention cache l’égo-ïsme, le profit personnel et individualiste avec toujours ce besoin de se faire «du blé» sur le dos des autres (nous citoyen-ne-s).

Mes expériences profession-nelles, de vie, de personne engagée sont le résultat d’un vécu, demain à la députa-tion ce sera l’avenir avec une nouvelle lutte, j’entends bien appor ter mon dynamisme et ce vécu au service de nos valeurs.

Serge RAEMY

52 ans

Enseignant d’arts visuels, graphiste

Conseiller municipal, Grand-Saconnex (depuis 2004)

Président du Conseil municipal

Président, PS Grand-Saconnex

62 ans

Assistant social, Hospice général

Page 26: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 26

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

En tant qu’enfant d’émigrés de modeste condition, je suis particulièrement sen-sible à la poursuite d’une politique visant l’intégration des étrangers et la défense des droits des plus faibles et des plus démunis, de ceux qui ont une situation précaire dans notre société.

Comme enseignant HES, je suis témoin des problèmes rencontrés par les jeunes, souvent d’origine modeste, parfois aussi étrangère. Pour eux, l’inégalité des chances se décline en termes aussi bien financiers que d’inté-gration ou emploi. Se former ne doit pas devenir un luxe

réservé à une élite. Etudier doit être une liberté offerte à tou-te-s. Garantir une forma-tion de qualité pour chacun-e, et tout au long de sa vie, est primordial.

Au plan communal, je me suis particulièrement investi dans plusieurs act ions socialistes qui se sont vues concrétisées dans les do-maines de l’aide aux pays en voie de développement, la solidarité intergénéra-tionnelle (notamment sur le thème du logement), la pro-motion du sport pour tou-te-s et la défense des droits des salarié-e-s.

Ma candidature pour une élection au Grand Conseil reflète mon ambition de porter à l’échelle du canton mes convictions profondes de solidarité et de partage.

Concrètement, ce projet m’engage à:

•protéger l’ouvrier-ère et l’employé-e, notamment en soutenant et favorisant le rôle essentiel des syn-dicats dans le monde du travail;

•contribuer au développe-ment de services publics, garants d’une qualité de vie digne pour tous;

•m’investir pour que l’aide aux pays en voie de déve-loppement corresponde à nos engagements poli-tiques;

•porter le souci de la mixité sociale et intergénéra-tionnelle, sous l’angle de l’entre-aide et de l’aména-gement de l’espace de vie.

Andres REVUELTA

Rentré au PSG en 1989, je siège dès 1995 au Conseil municipal de la Ville de Genève, Conseil dont j ’assume, cette année, la présidence. Durant ces années et mes quatre ans à Berne comme conseiller natio-nal, j’ai pu prendre la mesure de la responsa-bilité de ce que signifie se porter candidat à une élection.

J’ai soixante ans, marié avec Laurence Fehl-mann Rielle, conseillère municipal de la Ville de

Genève, ancienne dépu-tée au Grand Conseil et ancienne Présidente du PSG, une fille Natacha, un beau-fils Maxime et dexu petits-fils Tiburce dix ans et Solal huit ans.

J’ai réorienté ma carrière professionnelle en me consacrant uniquement, à temps partiel, au Ser-vice de santé de la jeu-nesse comme médecin répondant de région, activités de terrain au service des enfants, de la famille et de l’école.

Je poursuis mes enga-gements associatifs, no-tamment en lien avec le handicap, la violence in-tra-familiale, l’intégration, l’intergénérationnel, la

prévention, la promotion de la santé ainsi qu’avec le sport (à consulter sur www.rielle.info/cvjcr.pdf).

Les défis qui nous at-tendent sont énormes et nous devons toutes et tous nous mettre à la disposition du PS et de nos valeurs. Je désire tout d’abord m’investir dans une Campagne difficile pour la recon-quête d’une majorité de gauche au Grand Conseil et au Conseil d’Etat et si je devais être élu, poursuivre, ces pro-chaines années, mon mandat politique au ser-vice de notre Parti.

Jean-Charles RIELLE

56 ans

Enseignant

Conseiller municipal, Vernier (depuis 2007)

60 ans

Médecin

Conseiller national (2007-2011)

Conseiller municipal, Ville de Genève (depuis 1995)

Président du Conseil municipal, Ville de Genève (2012-2013)

Page 27: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 27

Je suis suissesse d’origine algérienne, mariée et mère de deux enfants.

Licenciée en Sciences de l’éducation pédagogique, diplômée en ITS (Institut Tech-nologique Supérieur pour la formation des enseignants), je suis aussi enseignante de lan-gues - Arabe et Français - de-puis vingt-huit ans et directrice de l’école de l’Alliance Arabe Hélvétique depuis 1991, donc impliquée depuis longtemps dans la rencontre des cultures entre l’Orient et l’Occident, en donnant des cours de français pour les arabophones et des cours d’arabe pour les enfants de la communauté mixte arabo-helvétique ainsi que

pour les arabophiles.

Etant donc conseillère muni-cipale depuis neuf ans, et de par mes activités quotidiennes ci-dessus citées, je travaille pour l’intégration et je suis très motivée dans le fait d’établir des ponts entre les différentes cultures du monde institution-nel.

D’autre part, je suis également engagée dans plusieurs pro-jets de développement dans la commune d’Onex, comme la jeunesse, le sport et les écoles.

J’apprécie particulièrement le travail en équipe pour défendre les idées de mon parti et j’ap-précie également beaucoup le contact avec les citoyens. J’adore les chevaux et je suis donc très attachée au centre equestre, fleuron de notre com-mune. Cette activité demande de belles valeurs humaines, telles que la patience, le res-pect de soi, de l’autre et de

l’animal.

Militante socialiste, je m’en-gage à combattre l’injustice, l’intolérance, la discrimination, et aussi et à lutter contre l’insé-curité et le chômage.

Je m’engage à consolider la politique sociale et le soutien des projets qui concernent la jeunesse onésienne aucune societe n’a d’avenir, si elle ne soutient pas la formation et l’education, ainsi que l’ecoute de sa jeunesse, pilier du futur

«La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent.» Albert Camus

«Tant que régneront l’injustice et l’inégalité, nul ne pourra prendre de repos.» Nelson Mandela

Principales qualités: persévé-rance et franchise. Principal défaut: impatience.

FatimaRIME

J’ai été durant cinq ans perma-nente de l’association l’Usine et j’ai participé à la création de la Fédération UECA, fédéra-tion composée d’une trentaine de lieux autogérés qui défend les espaces dits autogérés ou alternatifs en place, milite pour la création de nouveaux lieux et défend de manière générale la diversité des espaces et des acteurs culturels en ville et dans les communes. Nous avons pu favoriser l’ouverture de différents espaces au cours de ces trois dernières années comme la fonderie Kugler, le Laboratoire de création/Motel Campo, la villa Baron, la Cave12 et la Gravière. Nous nous sommes aussi battus

corps et âmes pour obtenir une salle pluridisciplinaire dans le futur écoquartier Jonc-tion. C’est d’ailleurs dans le cadre de cette lutte que j’ai eu l’occasion de rencontrer des membres du parti socialiste qui m’ont motivés à m’enga-ger dans ce parti et à militer pour un projet de société plus vaste que la simple défense d’un type de production cultu-relle mais pour une ville et un canton incluant qui encou-ragent la participation de ces habitant-e-s et l’appropriation des espaces publics par ces dernier-ère-s.

Cette appropriation passe par une revendication, par un slo-gan: le Droit à la Ville.

Le droit au logement, le droit à la santé, le droit à l’éduca-tion, à la culture, à un envi-ronnement écologiquement et socialement sain. Le droit à la Ville passe par le rejet

de toutes les formes de dis-crimination qu’elles soient pratiquées par l’économie privé, par des individus ou par l’Etat qui depuis plus de dix ans cède de plus en plus aux lois néo-libérales. Dans ce système économique là, les exclusions ne sont pas des dommages collatéraux mais bien des nécessités de son développement. Or l’Etat travaillant pour le bien com-mun, ne peut suivre plus loin ces logiques et ces fonction-nements. Le Parti socialiste doit être présent comme il l’est déjà dans la réduction de ces dommages collatéraux mais doit aussi prendre un rôle de leader dans la lutte et l’aboli-tion de ces logiques. Si notre parti ne regagne pas un peu d’utopie et de combativité, aucun changement majeur ne pourra se produire au sein de cette société.

Albane SCHLECHTEN

56 ans

Enseignante, directrice d’école

Conseillère municipale, Onex

28 ans

Coordinatrice, La Gravière lieu culturel nocturne

Page 28: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 28

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

C’est en particulier grâce à l’appui de mon mari et de mes quatre enfants que je poursuivrai mon engage-ment politique.

Assistante sociale et coor-dinatrice de l’association SOS Femmes, je me trouve au cœur de préoccupations sociales et économiques d’habitant-es de Genève, d’associations et collec-tivités publiques. Un des axes prioritaires de mon implication politique est de servir de relais aux difficul-tés du terrain social et des plus fragilisé-es de notre canton, qui représentent la

pointe de l’iceberg des pro-blèmes structurels à traiter au niveau du Parlement cantonal.

Je porte une attention par-ticulière aux réflexions et actions des syndicats, car ils restent la principale force d’opposition à l’exploitation des travailleur-uses, aux injustices sociales et ils proposent une alternative démocratique et solidaire à la conception de libéralisme économique.

Depuis six ans, j’ai le privi-lège de siéger au Grand Conseil; j’ai été choisie par le groupe socialiste pour assurer le rôle de cheffe de groupe de 2010 à 2012. Étant donné les forces poli-tiques présentes, ma prio-rité a été de positionner le groupe socialiste dans l’op-

position, d’une part pour lui permettre d’exister et d’être entendu, mais également pour tenter de résister au démantèlement de l’État décidé par la majorité.

Membre de la commis-sion fiscale, j’ai cherché à sauvegarder des finances publiques saines en m’op-posant aux diminutions d’impôts proposées par la droite, qui sont toujours en défaveur de la majorité de la population et visent à rendre l’État subsidiaire au privé.

Membre de la commission des travaux, j’ai soutenu des projets de dévelop-pement d’infrastructures en favorisant ceux utiles à l’ensemble de la population.

Lydia SCHNEIDERHAUSSER

A l’adolescence, l’horreur de la guerre du Biafra m’a beaucoup marqué. La lec-ture de l’ouvrage de Dumont «L’Afrique Noire est mal par-tie» m’a ouvert les yeux sur les méfaits du colonialisme, de l’esclavagisme et du pil-lage par l’Occident des res-sources naturelles des pays du Sud.

Fervent admirateur de Jean Ziegler, j’ai développé une fibre sociale et humaniste. J’ai voulu lutter à mon niveau contre l’injustice et le sort réservé aux plus démuni-e-s de notre société.

Il y a une quarantaine d’an-nées, ne supportant plus

l’obligation de servir dans l’armée, j’ai rejoint le mou-vement MSCC qui a rédigé en1971 le «Manifeste pour un service civil à la commu-nauté», une analyse critique de l’armée et une proposi-tion pour un service civil. Cette objection collective a représenté un moment clé de mon existence et m’a per-mis de mesurer l’importance de mener des combats col-lectifs.

Jusqu’à l’élection de Blocher au Conseil Fédéral, je n’ima-ginais pas m’inscrire dans un parti politique, préférant militer dans les milieux asso-ciatifs et syndicaux. Le len-demain de son élection, j’ai franchi le pas et je me suis inscrit au parti socialiste.

Décision que je ne regrette pas. J’ai d’abord participé activement à la commission

enseignement dont j’ai pré-sidé la sous-commission en-seignement primaire. Depuis 2006, je suis conseiller muni-cipal à Chêne-Bourg. Mon année de présidence m’a permis de mieux connaître ma commune et les diffi-cultés rencontrées par ses habitant-e-s

Malgré les années qui passent, je reste enthou-siaste et je continue à m’en-gager aussi bien dans la vie politique qu’associative.

Plus que jamais la gauche unie doit défendre un état social et solidaire, en lien étroit avec le monde syndical et associatif.

Pour mieux connaître mes idées et convictions je vous invite à regarder mon blog:

http://gerardsermet.blog.tdg.ch

Gérard SERMET

54 ans

Assistante sociale

Députée (depuis 2006)

Cheffe de groupe (2010-2012)

65 ans

Responsable d’audit

Conseiller municipal, Chêne-Bourg (depuis 2006)

Page 29: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 29

Prenant conscience que mon engagement politique faisait partie intégrante de ma per-sonnalité, j’ai adhéré à l’âge de seize ans au SPD tout en poursuivant mes études qu’il me restait encore à accomplir.

Privilégiant ma carrière pro-fessionnelle, je reste investie dans ma fonction d’ensei-gnante, d’une par t envers mes élèves mais aussi en tant que représentante d’associa-tions professionnelles envers mes pairs au niveau cantonal (UCESG) et au Cartel fédéral (SSPES).

Parallèlement, j’ai adhéré dès 1982 au parti PSG qui m’a confirmé mes objectifs et mon appartenance à un parti poli-

tique militant pour une justice sociale.

En 2003, j’ai été élue conseil-lère municipale de la Ville de Chêne-Bougeries, cheffe de groupe et présidente de la commission des affaires sociales dès 2009, membre des commissions; finances, sécurité et fondation commu-nale. J’ai tenu la présidence du conseil municipal entre 2010 et 2011.

Depuis le 12 octobre 2012, j’occupe la fonction de dépu-tée au Grand Conseil en tant que membre de la commis-sion de l’enseignement supé-rieur.

Ayant acquis de solides com-pétences sur divers sujets préoccupants nos concitoyen-ne-s, je suis consciente des enjeux politiques que nous devons relever en tant que représentant-e-s élu-e-s par le peuple.

Comme à mon habitude, c’est avec ardeur que je souhaite relever les défis accompa-gnant nos valeurs démocra-tiques à travers des notions d’altruisme, d’écoute, de né-gociation et de maîtrise de soi.

Je pense avoir acquis suffi-samment d’expériences au niveau politique pour pouvoir accéder à notre parlement. Je n’ai d’ailleurs eu aucune diffi-culté à me familiariser rapide-ment avec les pratiques du Grand Conseil en étant déjà presque opérationnelle.

J’apprécie particulièrement la richesse des débats, les arguments divergents, de pouvoir proposer nos convic-tions issues de réflexion et de privilégier nos actions afin de les mettre à profit de notre société.

Marion SOBANECK

Magasinier dans une grande entreprise hor-logère à Genève, j’ai vu la situation se dégra-der à Genève d’année en année.

En tant que militant a p p a r te n a n t à l a classe ouvrière, je sou-haite que cette classe soit représentée au Grand Conseil afin de défendre les intérêts des Genevois-e-s qui souffrent le plus de la crise financière.

En effet,il y a de plus en plus de personnes en dessous du seuil de pauvreté et beaucoup ont de la difficulté à trouver du travail, sur-tout chez les jeunes qui restent à la charge de leurs parents.

Certains partis bour-geois minimisent le social et en profitent en disant que c’est de la faute des immigré-e-s et des frontalier-ère-s.

C’est ce qui m’encou-rage à me présenter pour la troisième fois à l’élection du Grand Conseil pour me battre contre les licencie-

ments, pour défendre une meilleure intégra-tion des personnes étrangères, contre la discrimination à l’em-bauche et pour offrir l’égalité des chances pour tout le monde.

Muharrem TEMEL

57 ans

Enseignante

Députée

Conseillère municipale, Chêne-Bougerie (depuis 2003)

54 ans

Magasinier

Conseiller municipal, Lancy

Page 30: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 30

GRAND CONSEILCandidat-e-s à la candidature socialiste

Je me présente comme candidate à la candidature au Grand Conseil pour incarner et faire vivre avec vous, Camarades, les va-leurs socialistes d’égalité et de solidarité qui fondent notre engagement au quo-tidien.

Femme d’engagement, je le suis.

J’entends être un relais pour défendre le droit à l’emploi et permettre aux chômeurs-euses de longue durée de retrouver un em-ploi durable, notamment en renforçant les mesures pour des formations quali-

fiantes et pour une politique de l’emploi engagée, ainsi que pour le maintien d’un service public de qualité. La lutte contre toutes les formes de précarité passe également par des me-sures claires au niveau du plan directeur cantonal, où il faut mettre en oeuvre le principe «un nouveau loge-ment - un nouvel emploi» et trouver de nouvelles zones industrielles et artisanales pour garantir et développer des emplois de proximité.

Je poursuivrai également avec conviction mon com-bat pour le droit au loge-ment qui passe par une politique cohérente de l’aménagement du terri-toire fondée sur l’équité ter-ritoriale et la mixité sociale: construire à l’échelle de la

région et avec une densité urbaine; développer dans les zones déclassées des projets de qualité articulés avec un réseau de trans-ports publics efficace; inno-ver dans les typologies de logement pour développer des lieux de vie intergéné-rationnels et des formes nouvelles d’habiter comme la colocation.

L’égalité entre hommes et femmes reste un principe qui conduira mon action en tant que femme enga-gée dans la vie politique et sociale. Mes compétences, ma force de travail et mon éthique politique sont là pour servir avec cohérence nos convictions partagées.

Nicole VALIQUERGRECUCCIO

C’est à l’occasion de chaque é lect ion au Grand Conseil que l’on demande aux candidat-e-s à la candidature de motiver celle-ci afin de obtenir votre voix.

Eh bien, ma motivation ce n’est ni mon ambition ni ce que je me propose, personnellement, de changer.

Non, c’est plutôt por-ter au sein du Grand Conseil vos aspirations et les changements que nous sommes censés

impulser, ensemble, en accord avec nos prin-cipes socialistes. Ces principes ont forgé la gauche, ce sont l’éga-lité, la justice sociale et la fraternité.

Bien que plongés dans la crise d’un système qui nous oblige à des équi-libres budgétaires après nous avoir imposé des baisses d’impôts, nous ne devrions pas succom-ber au discours d’une droite ultra-libérale au pouvoir et nous enfoncer dans la mélasse libérale au point de nous perdre.

A ce titre, nous devrions cons tamment nous souvenir quels intérêts nous sommes censés

défendre, mais surtout

nous rappeler que, pour

nous, Socialistes, se frot-

ter à la richesse nous

rend pauvre.

Le monde est en crise et,

pour sortir de cette crise,

on demande à celles et

ceux qui ont le moins les

pires sacrifices en les

dépouillant de services

publiques de qualité.

Si des sacrifices sont

nécessaires, faisons en

sorte que ceux-ci servent

à construire un avenir

meilleur pour les géné-

rations futures!

Alberto VELASCO

52 ans

Secrétaire syndicale, Unia

Conseillère municipale, Ville de Genève (depuis 2003)

Membre du Comité directeur (2006-2010) et du Bureau (2008 -2010)

65 ans

Ingénieur

Ancien Député

Conseiller municipal, Ville de Genève

Membre du Comité directeur, PSG

Page 31: Postscriptum spécial Congrès

PostScriptum 03/2013 - Spécial Congrès 31

Force est de consta-ter qu’avec trente-deux sièges sur cent, la légis-lature qui s’achève est un cauchemar pour la gauche.

Nous devons nous battre, avec nos alliés de l’alternative, pour être mieux représenté-e-s au parlement et gagner une majorité qui nous permettra de mener des politiques de gauche notamment dans les domaines du social, de la famille, du logement, de l’emploi, de la fiscalité

et de l’environnement. Dans cette période de turbulences que Genève traverse, il est indispen-sable que l’Etat retrouve un rôle central et soit por teur d ’un projet d’avenir collectif qui pri-vilégie avec force l’intérêt général.

Après des études uni-versitaires en Sciences politiques, j’ai travaillé à Berne comme colla-borateur personnel de parlementaires fédéraux socialistes.

Depuis 2003, je suis cadre à la Ville de Ge-nève. Au niveau politique et associatif, j’ai adhéré à notre parti il y a dix ans pour défendre des

valeurs d’égalité, d’inté-grité et de solidarité. Je préside l’Association Transports et Environ-nement ATE-Genève et je représente le PS au Conseil de la Fondation des parkings.

Avec votre soutien, je me réjouis de mettre à profit mon énergie, mes compétences et mon engagement pour la col-lectivité afin de défendre nos positions et nos valeurs socialistes lors de la campagne et de la législature à venir.

Thomas WENGER

35 ans

Adjoint de direction

Représentant du Parti Socialiste au Conseil de la Fondation des parkings

Page 32: Postscriptum spécial Congrès

PSG

Vie du parti

POSTSCRIPTUM03/13

Soutenez la campagne

Dans tous les cas, merci de bien vouloir préciser l’année et la période relative à votre versement.

Notre trésorier, Pancho Gonzalez reste à disposition pour plus de renseignements: [email protected]

Références bancaires pour le versement:

PostFinance IBAN: CH94 0900 0000 1200 0171 3 BIC: POFICHBEXXX No compte CCP: 12-171-3

Parti socialiste genevois - Rue des Voisins 15 - 1205 Genève

Nous vous rappelons que pour participer aux votes, vos cotisations 2012 doivent être à jour! Attention: les membres qui se sont inscrit-e-s depuis janvier 2013, devront régler leur cotisation 2013 pour voter au Congrès.

Cotisations annuelles: