Pour s’inscrire aux cours: 0840 47 47 47 · J’écoute (Concetta, Isabelle, ... Je veux me prouver que je vais réussir! ... ce qui m’a beaucoup aidée pour mon quotidien. En

Association

Journal n° 42 - mai 2013 Abonnement annuel Fr. 15.-

Lire et Écrire

Pour s’inscrire aux cours : 0840 47 47 47

Ensemble

osons !

Ce journal…

…est écrit par les participants des cours «Lire etÉcrire » pour les participants d’autres cours. Ilest un espace où chacun peut s’exprimer avecses mots, dire ce qu’il désire en ce moment desa vie, ce qui le touche, le rassure, ce qui le faitrêver…

Vous y trouverez des textes de toutes sortes.Tous représentent un début de dialogue, une ou-verture plus grande : dire plus loin ce qu’on adans le cœur et dans la tête.

D’autres vont pouvoir se reconnaître dans cestextes qui font sourire, touchent, encouragent,invitent à écrire à son tour.

Avec sa parution deux fois par année, ce journaldonne la parole à celles et ceux qui ne l’ont ja-mais eue et permet de construire la confiance ensoi si nécessaire à l’épanouissement de l’être.

Écrivez-nous !

Mercid’envoyer vos propositions d’articles

ou d’autres contributions

jusqu’au 13 septembre 2013

pour une parution dans le prochain numéro

de préférence par e-mail :

[email protected]

ou par courrier à l’adresse suivante :

Monsieur Paulo GouveiaRte de la Villette 38

1400 Yverdon-les-Bains

Impressum

ÉditeurAssociation Lire et Écrire

Rte de Domdidier 81563 Dompierre

Tél. 026 675 29 23E-mail : [email protected]

www.lire-et-ecrire.ch

Adresse du journal,coordinationPaulo Gouveia

Rte de la Villette 161400 Yverdon-les-Bains

[email protected]

Comité de rédactionMarie-Anne BerthoudMarie-Hélène EglinMariette Gaiardelli

Paulo GouveiaPhilippe PoussièreBrigitte Pythoud

Schüp

Photo Vincent Galloux

IllustrationsPhilippe Poussière

Mise en pageSchüp

AbonnementAssociation Lire et Écrire

1563 DompierreAbonnement annuel : Fr. 15.-

SoutienCCP 12-16791-4

Journal Lire et Écrire

éditorial

1

Association Lire et Écrire

Chères lectrices, chers lecteurs

Vous n’imaginez pas le plaisir que nous avons, lors de notre comité de ré-daction, à découvrir tous vos textes !

C’est un bonheur sans cesse renouvelé grâce à vous, à votre imagination, àvotre implication dans ce journal. Vous vous êtes approprié ce journal, endevenant chacun à votre tour grand reporter, journaliste culturel, poète,conteur, ou philosophe.

Vos productions reflètent la vie de vos groupes, très riche, très vivante,tournée vers l’apprentissage de l’expression écrite, mais pas uniquementaxée sur les règles de grammaire, de concordance des temps et autres piè-ges. Une langue doit vivre et vous la faites vivre merveilleusement.

En témoigne le contenu de ce nouveau numéro, reflet de l’incroyable va-riété des actions menées dans les cours et en dehors. Elles se transformentensuite en beaux textes que vous nous faites parvenir et qui démontrentque vous avez de plus en plus envie d’alimenter les pages de votre journal.Bravo !

Alors que trouve-t-on dans ce 42ème numéro?

• Des réponses à un texte du précédent numéro, preuve que le journal estlu et bien lu, et que l’on sent le besoin de réagir. Vous avez votre opinion,et les difficultés d’écriture ne peuvent et ne doivent pas entraver votre droità vous exprimer.

• Des commentaires sur une lecture en commun d’un ouvrage : une vraiecritique littéraire qui donnera forcément à d’autres l’envie de découvrir celivre.

• Des comptes rendus enthousiastes de visites dans le cadre de la Nuit desmusées, pour démontrer que la culture est accessible à tous.

• Des exercices de style autour des 5 sens, d’une date historique (le 21 dé-cembre 2012), du verbe « j’écoute» qui donnent lieu à de merveilleux pe-tits poèmes ou des chroniques dignes des revues scientifiques.

• Et même un roman-photo ! Amour contrarié entre chien et écureuil…

Tous ces textes sont des passeurs, des relais de l’action menée par lesgroupes Lire et Écrire, des témoins de vie et de créativité.

À l’heure du Tout-« audio-visuel», merci de démontrer par vos textes queles mots ont une force, une magie incomparable.

Marie-Hélène EglinComité de rédaction

écrivez-nous ! page 2 de la couverture

éditorial 1Chères lectrices, chers lecteurs

(Marie-Hélène Eglin) 1

Sommaire 2

Courrier des lecteurs du journal 3Cher Monsieur le voleur (Joséphine, Vevey) 3

Oser apprendre 4Mon premier jour de cours (Johanna, Vevey) 4Projet (Salomé, Vevey) 4Courage (Maria, Sierre) 5Vaincre les difficultés (M.-L. D, Sierre) 5Lutte avec les verbes (Fatima, La Tour-de-Peilz) 5

Le goût d’apprendre 6Lire (Karina, Vevey) 6Il n’est jamais trop tard (Benoît, Fribourg) 6

Moments de vie 7Famille et travail (Zekine, Vevey) 7«Le mur de Berlin et la chute du communisme»

(Rita, La Tour-de-Peilz) 7

Au travail 8La réunion à la crèche (Michèle, Genève) 8La mode (Madelena, Sion) 8

Ma vie 9C’est dur la vie, sans savoir lire et écrire

(Dalila, La Tour-de-Peilz) 9

La vie quotidienne 10Ma journée (Rahel, Fribourg) 10Ma soirée (Marie-T., Sierre) 10Ma journée (Lucia, Fribourg) 11

Réflexions 12Que penser du gaspillage alimentaire ?

(Paulo, Luis et Rigeat ; Nyon) 12Le gaspillage alimentaire (Déborah, Nyon) 13Le vrai cadeau (Salim, La Tour-de-Peilz) 13Ma journée (Sanja, La Tour-de-Peilz) 14Qu’est-ce que l’amour (Idalina, Nyon) 15

Vie de groupe 16Lecture en public (Fatima, La Tour-de-Peilz) 16La Fête du Livre à Saint-Pierre-de-Clages

(Ariana, Delali, Catherine, Christine, Valia ;Riviera-Chablais) 17

La Nuit des musées à Vevey(Delila, Djeneba, Rita, Catherine,Kadidiazou, Hai, Annie-Claude, Valia, Christine ; Riviera-Chablais) 18

à découvrir 20Marco Polo (Djeneba, Vevey) 20Le riz-au-lait sucré (Nela, Rolle) 21Recette du Baklava (Sanja, Rolle) 22

Ici et ailleurs 23La Suisse et le Brésil (Valdete, Sierre) 23La pêche en Suisse (Mehdi, Rolle) 23

Cercle de lecture 24Le taxi-brousse de Papa Diop (Milouda,

Marcheline, Lalla, Régine, Mirjana ; Yverdon)24

En souvenir 26Hommage à Claude Nobs (Djeneba, Vevey) 26Au revoir Bernadette !

(par le Comité de rédaction) 26

Contes 27à l’aide de la princesse perdue dans la forêt

(Afiwa, Idalina, Malika ; Nyon) 27Une tragédie dans le château

(Selma, Ilham, Chanceline ; Nyon) 27

Anecdotes 28Cela s’est passé en 2012 (Olinda, Genève) 28évasion (Donata, Sion) 28Mon père et son bus (Angela, Rolle) 29La soirée surprise d’Ernestine (Franca, Sion) 30

écrire en vers 32Les cinq sens (Groupe du mardi soir,

La Chaux-de-Fonds) 32Qui est-ce? (Nela, Rolle) 33

Thèmes de réflexion 34Les radars (Fulya, Ana, Cvija, Teresa ; Nyon) 34Retour vers le futur (Basilio, Lama, Adriana,

Dali, Narcisa, Lica ; Nyon) 36

Points de vue 38Travail collectif (Lausanne) 38

Souvenirs 40Souvenir de tradition pour la fête de Pâques

(Bozica, Morges) 40Tradition de Pâques (Ana, Morges) 40Bracelet perdu (Ana, Morges) 41

Engagement 42Donner notre aide (Sanja, Rolle) 42

Variations sur un poème 43J’écoute (Concetta, Isabelle, Ernaldo, Moises,Thaqi Haziz, Vera ; La Côte) 43

Nouvelles de l’Association 46Vous êtes invités : venez nombreux 46

Mon projet d’article 47………………………………………………………………………… 47

Coup de cœur page 4 de la couverture

Le sel de la vie (Groupe du jeudi soir, Fribourg)


2

Sommaire

Courrier des lecteurs du journal

3


Cher Monsieur le voleur,

Je me permets de vous écrire car votre texte* m’a bien fait rire.

Mais, en même temps, si je pense à la pauvre dame qui s’est fait voler son sac,c’est moins rigolo !

Je pense que vous auriez pu lui demander de vous en prêter un !

Ça aurait été plus facile et plus honnête, au lieu de lui faire peur !

Sachez que toute personne qui a subi une agression peut être marquée à vie !

Cher voleur, ne réveillez pas la peur des gens, ces gens qui n’ont peut-être jamaiseu peur auparavant.

Joséphine

Cours du mardi soir, Vevey

*Réponse au texte p. 23 de la brochure Ensemble Osons n°10 de Mai 2012

Mon premier jour de cours

Après toutes ces années de doute, de questions ça y est, je me lance !

J’espère que je serai une bonne élève. Le but de ma démarche en venant à cecours, c’est de pouvoir faire par la suite le cours d’auxiliaire de santé Croix-Rouge.

J’aimerais aussi être plus à l’aise quand je dois écrire quelque chose comme unecarte d’anniversaire, un petit mot ou remplir un formulaire.

Je regrette toutes les fois où je me suis culpabilisée de ne pas avoir travaillé suffi-samment bien à l’école.

J’ai eu tant de difficultés, à présent je ne veux plus que ça m’arrive à nouveau !

Je pense qu’il n’est jamais trop tard, tout le monde a droit à une deuxièmechance !

Johanna

Projet

Moi, je suis la femme la plus heureuse au monde si je réussis à faire le coursCroix-Rouge, parce que j’aime beaucoup m’occuper des personnes âgées et han-dicapées.

Donc, mon objectif c’est de bien me préparer pour passer le test Croix Rouge pourensuite faire la formation d’auxiliaire de santé.

C’est mon souhait le plus cher au monde !

Je veux me prouver que je vais réussir !

SaloméCours du mardi soir, Vevey


4

Oser apprendre

Courage

Un jour, j’ai décidé de suivre des cours Lire et écrire, ce qui m’a beaucoup aidée pour mon quotidien.

En apprenant à écrire, je me sens plus libre qu’avant.

Pouvoir se sentir bien dans sa peau, rien de tel pour êtreau top.

La formatrice m’encourage à continuer.

Maria

Vaincre les difficultés

Moi, j’ai beaucoup de peine à m’exprimer. J’ai beaucoup de difficultés pour écrire.Maintenant j’ai pris la décision de commencer à apprendre.

Bon, je trouve cela difficile mais je fais comme je peux.

Alors des fois, je me sens un peu gênée, mais je pense que je dois y arriver. Jesuis perdue des fois, je ne sais pas de quel côté commencer. J’écris comme jeparle. J’écris comme je pense.

M.-L. DCours du lundi soir, Sierre

Lutte avec les verbes

Maintenant que j’arrive à écrire mieux ils mecompliquent la vie ces verbes !

J’espère qu’un jour j’y arriverai.

Je me sens nulle avec les verbes.

Ce serait magnifique si un jour je pourrais bienles écrire…

Il faudrait que je travaille beaucoup.

Je suis contente là où je suis arrivée, mais celane suffit pas !

FatimaCours du mercredi, La Tour-de-Peilz


5

Oser apprendre

Le goût d’apprendre

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Lire

Depuis que j’ai commencé le cours Lire et écrire, je suis intéressée à lire souvent.Je lis un peu de tout, par exemple des livres, des journaux, de la publicité, etc.

Ces derniers temps, j’ai lu quelques livres avec des histoires vraies.

Ça me fait penser à mon enfance.

Dans ma famille, ma grand-maman, ma maman et un de mes frères n’ont jamaisété à l’école.

Et il y a encore beaucoup d’autres personnes que je connais qui n’ont pas reçud’instruction scolaire. Quand je lis ces livres, ça me fait pleurer et beaucoup desouvenirs me reviennent.

Où j’allais à l’école, on n’avait pas de livres d’histoire ni de bibliothèque.

Après l’école obligatoire qu’on a finie à 15 ans, mes amies et moi on allait chercherdes romans d’amour qu’on empruntait à la papeterie. Ces histoires venaient d’Italie.Ça nous faisait rêver d’aller en Europe pour voir comment c’était.

Heureusement aujourd’hui, ma fille a fait des études universitaires pour devenirbibliothécaire. C’est son métier et je suis fière d’elle, qu’elle ait réussi à réaliserson rêve.

KarinaVevey, cours semi-intensif

Il n’est jamais trop tard

Il n’est jamais trop tard pour lire et écrire pour se sentir mieux dans la vie de tousles jours, même s’il faut repartir à zéro ; savoir le faire, du début à la fin, dévorerles connaissances au jour le jour, ne jamais s’arrêter, aller toujours plus loin, défi-nir ce que l’on sait après des années de patience pour finalement connaître labonne moitié de soi.

BenoîtFribourg, groupe du jeudi soir

Moments de vie

7


Famille et travail

Je suis une maman qui travaille pour sa famille.

Un jour mon fils m’a dit : «Maman, pourquoi tu tra-vailles sans arrêt ? J’aimerais bien que tu restesavec nous !»

Je lui ai dit : «Maman doit gagner sa vie».

Ça m’a fait mal au cœur quand mon fils m’a dit ça !

Après, j’ai parlé à mon chef pour lui demander dediminuer mon temps de travail.

C’est pour ma famille ! Je suis très contente d’avoir diminué mon pourcentage detravail.

ZekineCours du mardi soir, Vevey

« Le mur de Berlin et la chute du communisme »

C’est le titre d’un livre * que j’ai trouvé à la bibliothèque de l’Association Lire etécrire.

Il m’a rappelé mon arrivée en Suisse, le 10 août 1955.

Je travaillais à l’Hôtel du Lac de Vevey où j’ai fait la connaissance de deux femmeset d’un garçon qui venaient des pays de l’Est. La chute du mur de Berlin s’est pro-duite en 1989. C’est un jour où j’ai vécu un moment historique en leur compagnie.Maria, Elsbeth et Hugo avaient les yeux pleins d’étoiles !

Nous avions beaucoup de peine à communiquer, à cause de la langue. Mais j’ai pules comprendre car je suis une femme qui est aussi passée par la guerre.

RitaCours du mercredi, La Tour-de-Peilz

*Le mur de Berlin et la chute ducommunisme expliqués à ma petite-fille Soazig de Marc Ferro

Au travail

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La réunion à la crèche

Depuis trois ans, je travaille dans une crèche comme aide et je suis très contente.J’apprends beaucoup de choses.

De temps en temps, il y a des réunions avec des éducatrices et les aides.

Un mardi, une dame est venue pour nous présenter des livres et elle nous a lu unlivre qu’elle a choisi.

Après, elle a mis des feuilles avec des phrases par terre.

Chacune de nous devait choisir une feuille et chacune devait la lire.

Elle a expliqué chaque texte.

Elle a bien dit que c’est important qu’on lise aux enfants pour qu’ils écoutent etqu’ils regardent les images.

Pour les tout petits, on a des livres en tissu et ils regardent aussi les dessins.

à la crèche, c’est important de lire aux enfants car ils s’habituent aux livres avantd’aller à l’école. Ils apprendront à lire plus facilement.

à la fin de la réunion, elle nous a dit que dans le monde, il y a beaucoup de per-sonnes qui ne savent pas lire et écrire.

MichèleGroupe du mardi soir, Genève

La mode

Je travaille dans le domaine du tex-tile. J’aime le contact avec les clients.

J’aime beaucoup la mode.

Je viens d’un pays chaud. J’aime laSuisse même si le climat est froid àtrès froid pendant l’hiver et trèschaud pendant l’été.

MadelenaCours de Sion

Ma vie

9


C’est dur la vie, sans savoir lire et écrire

Un mois avant de venir en Suisse, j’ai demandé à un monsieur de m’apprendrequelques mots en français. Je ne savais pas parler, j’ai toujours parlé arabe.Quand je suis arrivée en Suisse, ça m’a aidé à me débrouiller, ces quelques mots.C’était très dur de me débrouiller toute seule.

Je ne connaissais personne, ni la langue. Je pleurais la nuit et je me battais lajournée.

J’étais mariée avec un Suisse plus âgé que moi, on avait plus de 30 ans de diffé-rence d’âge.

Il était gentil avec moi mais je n’étais pas amoureuse de lui. Je supportais tout çapour ne pas retourner au Maroc sans argent pour vivre là-bas.

Et après j’ai rencontré un Italien et je suis tombée amoureuse de lui. J’ai eu troisenfants avec lui.

Le problème que j’avais avec mes enfants, c’est quand ils ont commencé l’école,malheureusement je ne pouvais pas les aider parce que je ne connaissais pas bienle français.

Je me débrouillais pour parler, mais pas pour écrire ni pour lire.

Je suis entrée aux cours Lire et écrire. Quand j’ai commencé, je n’avais pasconfiance en moi, j’avais peur de ne pas y arriver. Mais je suis contente du résul-tat. Maintenant j’arrive à me débrouiller toute seule. Je lis et j’écris, j’ai encorequelques difficultés d’orthographe, c’est pour ça que je continue les cours Lire etécrire. Merci à l’association.

DalilaCours semi-intensif, La Tour-de-Peilz

Ma journée

Quand je me lève le matin, d’abord je me douche et après je prépare le petit-déjeuner pour mes enfants. Puis, mes enfants partent à l’école. à partir de ce mo-ment, je vais au magasin pour faire mes commissions. Ensuite, je retourne à lamaison et peu après je nettoie toute la maisonchaque jour.

Chaque jour à 11h30 je commence à préparer ledîner, à midi les enfants rentrent à la maisonpour manger. Pendant cette pause, nous discu-tons de notre matinée. Après, ils retournent à l’école et moi je vais au cours Lire et écrire puisje vais au travail et enfin la journée est terminée.

RahelCours du lundi et mercredi après-midi, Fribourg

Ma soirée

Je mange à 19 heures tous les jours et à 19h50 je regarde la télévision avec monfils, c’est une série brésilienne.

J’ai du mal à dire à mes copines que je ne sais pas écrire.

Marie-T.Cours du lundi soir, Sierre


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La vie quotidienne

Ma journée

Bonjour, ma journée commence tôt le matin à partir de 6h45.

D’abord, je m’habille et ensuite je prépare un petit-déjeuner pour ma fille. Ensem-ble nous préparons son sac pour aller à l’école.

Je travaille à Grangeneuve au service technique de nettoyage depuis onze ans.

Je voudrais réussir mon cours car plus tard, je veux faire une formation modulairedans la gestion en intendance.

J’aime bien mon travail car les personnes sont gentilles et courtoises.

Cela va faire bientôt plus de 23 ans que je suis mariée, nous avons deux enfants,un de dix-neuf et l’autre de neuf ans.

Je suis au cours de français tous les lundis et mercredis après-midi à Fribourg et jesuis très contente d’y participer.

LuciaCours du lundi et mercredi après-midi, Fribourg

La vie quotidienne

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Réflexions

Que penser du gaspillage alimentaire ?

Le gaspillage, ça n’est pas bien parce que dans d’autres pays il y a des gens quin’ont pas de quoi se nourrir et nourrir leur famille.

Avec tous les problèmes économiques dans le monde, des personnes qui meurentde faim tous les jours, ça révolte bien des gens.

Pendant que l’on profite de l’abondance de produits alimentaires en Europe et surd’autres continents, on oublie qu’en Afrique il y a des enfants qui meurent de faim.

Enfin, tout le monde est au courant mais on continue à faire comme si de rien n’était.

Je trouve dommage tout ce qu’on jette comme nourriture.

Mais comme on vit dans un monde où on nous pousse à la consommation, et quenous sommes comme des moutons, où le « fric » est roi, les vies humaines necomptent pas.

Il arrive même que certains agriculteurs laissent pourrir leurs fruits et légumes surles arbres parce que le ramassage ne paye pas.

Je pense qu’on doit utiliser mieux nos déchets. Tout ça n’est pas bon pour la planète.

Paulo, Luis et RigeatCours du mercredi soir, Nyon

Le gaspillage alimentaire

Je trouve que c’est du gâchis de jeter des tonnes et des tonnes de nourriture. Cesont les gens qui jettent une grande partie de leur nourriture qui devraient récu-pérer tous leurs restes et les manger à nouveau. Qu’ils soient moisis ou non…

Et on devrait faire plus attention à ce que l’on achète et par exemple faire un plan-ning de semaine et juste acheter la bonne quantité par personne.

Parce que c’est sûr que si l’on ne fait pas le planning,on achète plus et on ne mange pas tout, et c’estcomme ça que l’on fait du gâchis.

Et si on achète trop, on devrait donner aux gens quin’ont rien à manger.

Question, réflexion :

Quelle serait votre réaction si un sans-abri vous de-mande de la nourriture?

DéborahCours du mercredi soir, Nyon

Le vrai cadeau

Salut les amis qui avez des difficultés de santé, comment ça va le moral ?

Car aujourd’hui on doit soutenir les gens qui sont malades, on ne doit pas les oublier.

Peut-être demain serons-nous à leur place !

Quand j’ai été à l’hôpital j’ai vu des gens malades qui se battaient pour vivre; leurpremier souci était de sortir pour continuer leur vie tranquillement. Souvent ce n’estpas le cas: certains ne se lèvent plus et restent là jusqu’à la fin de leurs jours.

Quand on a la bonne santé on doit être content, même sion n’a pas d’argent et que l’on n’a pas tout ce qu’on veut.Dans la vie le bon Dieu ne donne pas tout aux hommes. Lamaladie est le pire ennemi de toutes les choses.

Quand tu vois des enfants handicapés qui doivent passertoute leur vie dans un fauteuil roulant, avec leur mamanqui doit s’en occuper jusqu’à la fin de leur existence ! Ils nepensent ni à travailler, ni à se marier, ni à fonder une fa-mille. Certains finissent dans des hôpitaux spécialisés.

Je pense que le plus beau cadeau, c’est la santé.Salim

Cours du mercredi, La Tour-de-Peilz


13

Réflexions


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Réflexions

Ma journée

Aujourd’hui, je me suis réveillée contente et remerciant Dieu qu’il me donne en-core un jour à vivre.

Il nous arrive parfois d’avoir envie de mourir à cause de nos problèmes. On oubliequ’au même instant, quelqu’un est en train de mourir alors qu’il veut vivre. Lesgens en bonne santé ont beaucoup d’envies mais les malades n’en ont qu’une : nepas mourir. Parfois, on oublie cela.

De temps à autre, je ne peux retenir mes larmes en pensant à mon passé dansmon pays, à mes proches et aux moments mémorables vécus là-bas. Pourtant, jesouris au présent parce que j’habite avec ma famille et que je fais un préappren-tissage dans une garderie. Cela me plaît beaucoup. Je vais changer car je suis à larecherche d’une place d’apprentissage auprès des personnes âgées. Si je trouve,je serai très contente.

J’aime bien la Suisse. Je m’y sens bien parce qu’il y a des gens gentils avec ungrand cœur.

En peu de mots, je peux dire : LAVIE EST BELLE.

Ce que nous avons déjà fait de notrevie, c’est le passé. Le futur, c’est cequi nous attend. Tout ce qui vient vapasser. La vie est unique, profitonsde ces moments !

Un sourire peut tout changer. Lesbelles choses de la vie ne durentpas, mais on ne les oublie jamais.

Chaque personne a de bonnes etmauvaises périodes au cours de savie. Nous sommes tous différents.

Si je parle de mes amours, il n’y a pas grand-chose à dire. Je n’ai jamais étéamoureuse de quelqu’un. Quand je serai prête à être avec une personne, alorsoui. Pour trouver le bon garçon, c’est très difficile. Parfois, on aime quelqu’un quin’est pas amoureux de nous et la personne qui nous aime, on ne la veut pas, c’estvraiment dur.

Si quelqu’un nous aime pour notre beauté, il ne va pas rester avec nous pour tou-jours. Mais les gens qui peuvent voir avec leur cœur, eux vont rester avec nous.

SanjaCours du jeudi soir, La Tour-de-Peilz

Réflexions

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Qu’est-ce que l’amour ?

Avant de tomber amoureux, la plupart du temps, ce n’est pas le coup de foudre,mais ça peut commencer par une bonne amitié, de la complicité, du respect l’unpour l’autre, de la tendresse, et l’amour, la passion s’installe. On perd la raisonpour la folie, on laisse le cœur parler plus fort que la tête. On fait confiance à cettepersonne que l’on aime. On la respecte, on croit en elle, on l’aide quand elle en abesoin… Envie d’être ensemble pour le bon et le moins bon de la vie. Vivre heu-reux avec nos réussites. Trouver des solutions aux moments les plus durs.

Se sentir en confiance, en sécurité et en harmonie, est-ce trop demander?

Est-ce que c’est par jalousie ou manque de confiance en eux qu’ils nous font souf-frir des fois rien que pour le plaisir de nous voir tristes ?

Ils voudraient que l’on ne parle à personne et que l’on n’ait pas d’ami. Quoi quel’on fasse pour leur faire plaisir, ils ne sont jamais contents. Si on sourit, ils sontjaloux et malheureux, si ce n’est pas pour eux.

Ils vous critiquent la plupart du temps, ils n’ont pas confiance en vous, ils ne voussoutiennent pas… Quand il n’y a pas de respect, on peut blesser quelqu’un physi-quement ou psychologiquement, volontairement ou involontairement. Mais cettepersonne vous dit tout le temps qu’elle vous aime.

Est-ce qu’on peut appeler ça de l’amour?

On peut pardonner, mais on ne peut pas tout oublier.

IdalinaCours du mardi après-midi, Nyon

Vie de groupe

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Lecture en public

Le 1er décembre j’ai participé à la fête de fin d’année de Lire et écrire.

J’ai rencontré beaucoup d’apprenantes et de formatrices. C’était très bien, celam’a fait plaisir de partager des idées.

Chacun a lu le texte qu’il avait écrit dans le journal « Ensemble Osons ». J’ai eutrès peur de parler au micro devant beaucoup de gens mais Christel m’a encoura-gée. Enfin j’ai lu mon histoire et tout le monde a été content. Ça a été un plaisirpour moi de participer.

J’ai écrit et j’ai lu !

Avant je ne savais pas lire mon courrier, maintenant je sais de quoi il s’agit. C’estgrâce à Lire et écrire que je remercie de tout mon cœur.

FatimaCours du mercredi, La Tour-de-Peilz

spectacle était donné dans l’église et on pouvait assister à une démonstration de la fabrication de la bible à l’aide d’une ancienne presse en bois.

Ont participé à cette sortie : Arianie, Delali, Catherine, Christine, Valia, de la section Riviera-Chablais

Fête du Livre

Ce qui s’est passé :

Nous avions rendez-vous à la Place du Marché, ensuite nous sommes parties en Valais dans ce charmant village bordé de vignes et de jolies maisons typiques du Valais. J’ai été à la Fête du Livre. J’ai trouvé un livre sur les fables de La Fontaine. C’est la première fois que je touche un livre aussi beau et d’une valeur inestimable. J’ai eu beaucoup de plaisir.

Départ de Vevey, puis 50 minutes de route jusqu’à St-Pierre-de-Clages. Pas possible de négocier avec Maxime, le garçon de parc, pour s’approcher de l’entrée avec la voiture. Une fois entrées, ça a été le délire. Des livres partout !!!

Ce que j’ai préféré :

J’ai été impressionnée par la variété des livres. Il y en avait vraiment pour tous les goûts ! Tout a été parfait, l’organisation, la visite de l’église, ainsi que le théâtre. J’ai trouvé un livre de psaumes en gros caractères, ce qui est pratique pour moi. J’ai préféré la fabrication de la bible avec une vieille presse en bois. J’ai adoré voir la fabrication de vitraux et de pouvoir poser toutes les questions que je me posais sur cet art. Des livres, des livres, des livres, des livres, des livres, des livres, des livres, des livres et du soleil.

Ce qui m’a étonné :

Voir autant de monde passer un dimanche d’été à chercher le livre dont ils rêvent, plutôt que d’aller à la plage ou faire une balade en montagne. C’est la façon dont les livres ont été fabriqués au Moyen Âge. On a vu un spectacle et comment la Bible était faite au Moyen Âge.


17

Vie de groupe

Ariana, Delali, Catherine, Christine, Valiaont participé à cette sortie

Section Riviera-Chablais

La Fête du Livre à Saint-Pierre-de-Clages

Vie de groupe

18


R

nt participé à cette sortie : Delali, Djeneba, Rita, Catherine, Kadidiatou, Hai, Annie-Claude, Valia et Christine

Ce qui s’est passé :

Par une agréable soirée de printemps, nous avons déambulé dans la jolie ville de Vevey et profité des connaissances de notre guide, une enfant du lieu !

J’ai vu où se célèbre la Fête des Vignerons à la Place du Marché. Nous étions à la Nuit des Musées. C’était très bien, on était un beau groupe. J’ai bien aimé les robes anciennes. On se croyait dans un film. La visite était très bien. Rendez-vous devant la gare, puis départ pour la Place du Marché. Christine nous montre d’anciennes photos. Nous recherchons la plaque commémorative de la Fête des Vignerons. Arrêt devant la statue de Charlot, photos, puis direction le Musée du Vieux-Vevey, avec, dans les combles immenses, musique et danse en costumes d’époque. Nous avions rendez-vous à la gare de Vevey. J’ai trouvé la formatrice et des apprenants et une guide. Très bien, un merci à Lire et Écrire.

Nous avons eu tous rendez-vous à la gare de Vevey à 18:30. Nous sommes partis pour la Place du Marché où Christine nous a expliqué l’histoire du Château de l’Aile et elle nous a expliqué la Fête des Vignerons qui s’est passée sur cette place et nous sommes allées au Musée du Vieux-Vevey, nous avons eu l’occasion de voir deux danses du Moyen Âge, quelle grâce ! Ensemble nous avons été boire un verre et santé à tous. J’ai vu la danse de l’époque 1700 et c’était magnifique, j’ai beaucoup aimé. C’est la première fois que je voyais le Musée historique des vignerons de Vevey. Je me suis beaucoup réjouie de voir les photos de la Fête des Vignerons, qui existe depuis des siècles.

La Nuit des Musées

La Nuit des musées à Vevey

Delila, Djeneba, Rita, Catherine, Kadidiazou, Hai, Annie-Claude, Valia et Christine

ont participé à cette sortieSection Riviera-Chablais

Ce qui m’a étonné :

La maison du musée a été construite en 1599 et elle est encore solide.

Au bord du lac, il y avait des sièges sur les rochers partout devant le lac. Les filles de la danse ancienne étaient très bien habillées et les hommes aussi. La hauteur et la beauté des combles du musée du Vieux-Vevey. L’origine de la Confrérie des Vignerons est de la plus haute antiquité et se perd dans la nuit des temps (14 février 1789). C’est la maison qui m’a étonnée. Quand elle a été construite, moi je n’étais pas née.

C’est la maison construite en 1599, c’est extraordinaire. Les costumes étaient merveilleux. Les vaches sont les mêmes depuis des siècles.

Ce que j’ai préféré : J’ai bien aimé découvrir les archives de la Fêtes des Vignerons, qui est l’occasion d’un rassem-

blement spectaculaire depuis plusieurs siècles.

Voir le film de la Fête des Vignerons de 1999. La statue de Charlot, la danse au musée et toutes les photographies de la Fête des Vignerons de 1927, 1977 et 1999…et la pizza ! La réunion de tout notre groupe de personnes diverses et si attachantes et la fin de la soirée ensemble. La Fête des Vignerons et la Place du Marché, l’une des plus vastes d’Europe, qui descend en pente douce vers le lac. C’est de mieux connaître ma région avec des petits détails, grâce à Christine qui connaît bien la région. Une pure merveille ! Et de plus, d’avoir des échanges avec différentes personnes intéressantes et d’autres cultures : que du bonheur ! J’ai préféré les costumes, c’était très joli.

Les robes de tous les styles et de toutes les couleurs et la coupe parfaitement extraordinaire et la danse aussi.

Vie de groupe

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Marco Polo

J’ai lu un livre très intéressant*, j’ai bien aimé ça.

C’est l’histoire d’un homme qui a beaucoup voyagé dans le monde entier. Et ilconnaît beaucoup de pays et de choses.

Personne n’a jamais voyagé dans le monde comme Marco Polo.

Il était très bon dans tout ce qu’il faisait.

Cela m’a fait plaisir de lire ce livre. C’est très important pour moi de savoir tout ça.

Ce n’est pas facile de connaître les choses. Et de les écrire.

Mais si Marco Polo a visité tous ces pays, ce n’est pas pour rien, c’est pour connaî-tre la culture de ces autres pays, leur religion, leur nourriture etc.

C’est pour nous dire aussi que tout le monde ne vit pas de la même manière dansle monde. C’est comme ça, c’est la vie. Et c’est Dieu qui a créé ça.

Merci à Marco Polo pour ce livre.

DjenebaCours semi-intensif, Vevey

*Marco Polo par Brigitte Labbé et Michel Puech, dans la collection «De vie en vie»chez Milan Jeunesse

à découvrir

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Le riz-au-lait sucré

Ingrédients

1 litre de lait1 verre de risotto4 jaunes d’œufs250 g de sucreune pincée de selcannelle en poudre1 zeste de citron

Préparation

Trempez le riz dans l’eau et laissez reposer une heure.

Mettez 2,5 dl d’eau avec une pincée de sel à chauffer. Incorporez le riz et le zestede citron.

Faites cuire un peu le riz, ajoutez le lait, puis 200g de sucre.

Prenez un peu de lait qui cuit avec le riz dans un bol et laissez refroidir.

à part, mélangez les jaunes d’œufs avec le restant du sucre (50g), puis ajoutez-yle lait refroidi.

Ajoutez ce mélange au riz qui est en train de cuire.

Baissez la plaque à feu doux et remuez énergiquement pour éviter les grumeauxpendant 3 minutes.

Versez le riz-au-lait dans de petits moules ou dans un grand plat.

Laissez refroidir et décorez avec la cannelle.

NelaCours du mardi soir, Rolle


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à découvrir

Recette du Baklava

Un baklava (du persan bâqlavâ) est un dessert traditionnel

Ingrédients

500 g de pâte filo

3 pots de noix émincées (pistaches, amandes, noisettes, etc.)1 pot 1/2 de beurre, 1/2 pot de sucre1 c à s de cannelle

Pour le sirop :

3 pots de sucre, 1 pot de miel2 pots d’eauDe la cannelle1 c à c de clous de girofle

Préparation

Mélangez les noix, le sucre et la cannelle.

Dans un plat beurré, étalez quelques feuilles de pâte filo recouvertes de beurre.étalez un peu de mélange noix-sucre-cannelle. Répétez en formant des couchesde feuilles et de mélange.

Terminez avec une couche de feuilles beurrées et dessinez des losanges.

Faites cuire 1 heure au four à 200°.

Dans une casserole, mettre l’eau, le miel, le sucre, la cannelle et les clous de giro-fle et laisser bouillir à feu vif pendant 15 mn.

Lorsque le baklava est cuit, le laisser refroidir et verser dessus le sirop bouillant.Le couper selon les entailles faites avant la cuisson.

C’est une recette pour toute l’année. Mais la veille de Noël, la personne la plus âgéede la famille fait un baklava pour tous. Ce jour-là est un jour magnifique: on est tousà table, on parle, on mange tous ensemble beaucoup de choses différentes.

Le Baklava est le gâteau national en Bulgarie, en Grèce, en Macédoine, en Turquieet dans la cuisine des Balkans (Albanie, Bosnie, Serbie, Croatie et Roumanie).

SanjaCours du lundi soir, Rolle


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à découvrir


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Ici et ailleurs

La Suisse et le Brésil

Je prends ce qui est bien en Suisse et ce qui est bien au Brésil. à mon arrivée, j’aiété étonnée par la différence de climat et de nourriture. J’ai aussi été étonnée devoir qu’en Suisse, il fallait tout organiser à l’avance. Tu ne peux pas aller chez lesgens sans téléphoner avant !

En Suisse, on vit tous stressés, il faut tout organiser : le travail, le ménage à lamaison. On n’a pas le temps pour les autres personnes.

Au Brésil, il y a toujours quelqu’un pour aider au ménage et aider à faire à manger.

La dernière fois que je suis allée au Brésil, tout le monde a trouvé que j’avaischangé ma façon de vivre. Je leur ai dit qu’en Suisse ça se passe comme ça. Jesuis mariée en Suisse, il faut que j’élève mes enfants en leur montrant ce qui estbien des deux côtés.

ValdeteCours du lundi soir, Sierre

La pêche en Suisse

Aujourd’hui, je suis allé pêcher à la rivière de l’Aubonne. Malheureusement, je n’aipas trouvé de poisson. En Suisse, ce n’est plus comme avant. Les barrages sontfermés et les poissons ne peuvent plus passer et meurent. C’est vraiment triste.Par contre, les endroits sont très calmes et magnifiques.

MehdiCours du lundi soir, Rolle

Cercle de lecture

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Le taxi-brousse de Papa Diop *

L’histoire raconte la vie de Papa Diop qui est conducteur de taxi-brousse entre Da-kar et St-Louis du Sénégal. Il est accompagné de Sène, son jeune neveu, qui par-ticipe à ces voyages remplis d’aventures. Le livre décrit des scènes de la vie quo-tidienne sénégalaise. Voici les commentaires des apprenantes sur ce livre.

J’ai aimé Papa Diop. J’ai retrouvé mon pays, la nature. Le garçon est courageux etPapa Diop est gentil, il a un bon sourire.

Milouda

Une histoire que j’ai beaucoup aimée. Papa Diop est gentil avec tout le monde. J’aiaimé tous les moments de vie dont parle le livre par exemple du mariage, de lafête, d’un enterrement et d’un accouchement. Ce livre m’a beaucoup touchée carcela me rappelle mon pays.

Marcheline

*Epanya Christian : Le taxi-brousse de Papa Diop, Éditions Syros


Cercle de lecture

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J’ai aimé ce livre parce qu’il donne du courage pour la vie. C’est un livre qui parlede l’Afrique mais tout le monde peut le lire. Papa Diop a aidé son neveu à trouverle chemin de la vie.

Lalla

J’ai beaucoup aimé cette histoire parce qu’on parle des choses qui se passent dansle taxi. Il y a beaucoup d’événements. Il y a la vie dans la gare, l’aide de son ne-veu, de la musique et de la danse dans le village, l’aide aux pêcheurs, l’histoire dumarabout, la naissance. Pour moi, c’est une vie de famille où il y a beaucoup dechoses qui s’expliquent dans la maison avec les enfants et surtout la vie de l'Afrique où j’ai mes racines et je me retrouve dedans.

Régine

Le taxi-brousse de Papa Diop, pour moi ce livre est vraiment intéressant parcequ’il m’a donné beaucoup d’explications comment les jeunes vivent en Afrique.Comment ça marche par exemple pendant une fête, comment ça marche avec letaxi. Il y a beaucoup de différences au niveau des vêtements, et puis j’aime les bi-joux. J’aime aussi la musique africaine avec le djembé. Il y a beaucoup de diffé-rences et de choses qui n’existent pas chez moi. J’ai appris beaucoup de nouveau-tés avec ce livre.

MirjanaCours semi-intensif du lundi

Yverdon

En souvenir

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Hommage à Claude Nobs

Claude Nobs est décédé jeudi passé.

C’était l’organisateur du festival de jazz de Montreux. Je ne le connaissais pasmais grâce à lui tout le monde venait à Montreux au mois de juillet, de partout, dela Suisse et du monde entier, pour le jazz.

Nous toutes, avec mes copines, on va là-bas pour les tresses. Surtout moi, j’aimebien aller à Montreux quand c’est le jazz. Ça me fait sortir beaucoup à ce moment-là et j’aime bien ça.

J’espère que ça va continuer même après lui, que les gens ne seront pas découra-gés par sa mort, que ça continue à se passer comme c’était avant. Merci à ClaudeNobs pour le festival de jazz de Montreux. Nous n’allons pas oublier ce qu’il a fait.

Adieu le grand fondateur ! Djeneba

Cours semi-intensif, Vevey

Au revoir Bernadette !

Le Comité de rédaction a appris le décès prématuré de Bernadette Cousin,membre du Comité de rédaction. Bernadette était participante à un cours Lireet écrire à Yverdon-les-Bains depuis 10 ans. Volontaire et persévérante, elle aété également très appréciée pour sa joie et sa bonne humeur. Elle s’est enga-gée au Comité de rédaction du journal pour aider d’autres personnes à faire lepremier pas pour pousser la porte de Lire et écrire. Elle choisissait les textes àparaître sur la dernière page du journal, des textes qui encouragent d’autres àse former. Sa discrétion n’avait d’égal que sa sensibilité à défendre une texteou à en parler. Nous sommes profondément touchés par sa disparition et luiadressons un au-revoir ému.

Le Comité de rédaction

À l’aide de la princesse perdue dans la forêt

Il était une fois une princesse qui se promenait dans la forêt et se perdait. Elle ren-contrait un ours savant qui disait :

– Pour trouver le château où se trouve ton prince, tu dois choisir le bon chemin entraversant la forêt. Tu croiseras les sorcières et le loup méchant qui veulent t’em-pêcher d’arriver à la maison du magicien. Prends ton courage à deux mains, parceque c’est lui qui t’appellera la licorne pour t’amener à ton prince. Pour que vouspuissiez être heureux pour la vie…

Afiwa, Idalina, Malika

Une tragédie dans le château

Il était une fois un roi qui avait le pouvoir de diriger le peuple. Il habitait dans unchâteau immense, sur une énorme pierre pour mieux voir toute la ville. Il y avaitbeaucoup de gardiens pour le garder et aussi surveiller son trésor. Il y avait ungrand miroir magique, c’était un objet qu’il allait consulter tous les jours, pouravoir des idées comment il devrait diriger le peuple et aussi comment il pouvaittrouver d’autres richesses et des trésors. Mais tout à coup, un jour, il s’est passéune chose terrible. Un sorcier avait frappé à la porte du palais et le gardien a ré-pondu. Il s’est présenté pour demander des renseignements. Et quand il est ren-tré, il est devenu méchant et il a commencé à brouiller les gens autour de lui.

Le roi avait crié à ses gardiens qu’ils le mettent dans une prison, pour la sécuritédes habitants.

Après cette tragédie, le roi avait invité les peuples pour fêter la victoire. La paixrègne dans le château.

Selma, Ilham, ChancelineCours du mardi après-midi, Nyon


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Contes

Anecdotes

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Cela s’est passé en 2012

En février 2012, il est tombé beaucoup de neige.

Un jour, j’ai voulu prendre la voiture pour aller travailler, mais comme il y avaittrop de neige, j’ai mis la clé dans ma poche et je suis partie prendre le bus.

Quelques mètres plus loin, je suis tombée. Je me suis relevée et j’ai continué.

Le lendemain, il n’y avait plus de neige. Alors, j’ai cherché la clé de la voiture mais jene l’ai pas trouvée. évidemment, je l’avais perdue au moment où je suis tombée.

J’ai pris la deuxième clé et je suispartie. Je me suis garée dans le che-min de mon travail. En sortant de lavoiture, j’ai glissé sur la glace et jeme suis fait mal aux genoux. Mais jesuis quand même allée travailler.

Le soir, pour rentrer, je ne trouvaisplus la clé de la voiture. Je l’avais per-due à nouveau.

J’étais très malheureuse, mais par miracle, il y avait trois petits garçons qui sepromenaient et qui m’ont aidée à trouver la clé. J’ai alors récupéré mon sourire etje les ai remerciés.

Enfin, je suis arrivée à la maison. J’ai garé devant la fenêtre du salon.

Quelques heures plus tard, j’ai regardé dehors et j’ai vu que la voiture avaitdisparu ! Quel malheur !

Je m’en souviendrai toujours : la voiture avait été volée.Olinda

Cours du lundi soir, Genève

Évasion

En ce 16 février 2013, je suis assise à ma table de travail, mais je n’ai pas vrai-ment envie de travailler.

Je regarde dehors, il y a un beau soleil, mais je n’aime pas trop cette neige blan-che qui recouvre tout.

Voici que je m’évade. En pensée me voilà déjà au printemps. Je vois les premièrespetites fleurs qui parsèment mon jardin, il y en a partout. Des primevères, des ja-cinthes, des tulipes de toutes les couleurs et bien d’autres encore. J’entends les oi-seaux chanter.

Sous l’avant-toit, l’hirondelle cherche son nid, toujours au même endroit. Joyeuseet sans relâche, je la vois aller et venir avec dans son bec des petites brindilles,pour refaire son nid que la main de l’homme a détruit.

Anecdotes

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C’est en la regardant, que je retrouve la joie et le plaisir de me remettre à l’ou-vrage et c’est en chantant que je reprends le travail.

DonataGroupe de Sion

Mon père et son bus

Quand j’étais petite, mon père travaillait comme chauffeur de bus dans une entre-prise.

Tous les jours, assez tôt, il allait au dépôt prendre le bus pour commencer son tra-vail. Il saluait son ami Louis qui avait trois enfants : Nicolas, Patrick et Michel. Ilsprenaient le bus pour aller à l’école.

Mon père faisait toujours le même trajet et prenait des voyageurs à tous les ar-rêts. Il disait : «Dépêchons, dépêchons ! Montez à bord !» Il contrôlait les ticketsde transport et continuait : «Vite, trouvez une place pour vous asseoir !» Et il re-partait rapidement pour ne pas arriver en retard.

Mais un jour, que se passa-t-il ? La circulation était bloquée. Il y avait sur la routedeux voitures accidentées ! Ohlala… Quelle horreur !

Tous les voyageurs commençaient à s’inquiéter, parce qu’il y avait des enfants quiallaient à l’école et des adultes au travail.

Enfin, les voitures ont été dégagées et mon père a pu repartir.

Les voyageurs étaient tous rassurés, mon père aussi.

Et moi, j’étais fière d’avoir un papa comme lui !Angela

Cours du mardi soir, Rolle


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Anecdotes

La soirée surprise d’Ernestine

Lors d’une fin de journée de l’été 2012, Ernestine se promenait en ville de Mon-they ne sachant comment meubler sa soirée. Soudain son attention fut attirée parune affiche collée à la vitrine d’une librairie annonçant pour le soir même (à lasalle Centrale) un tournoi d’improvisation théâtrale.

Les cantons du Valais et de Vaud étaient représentés chacun par un groupe de sixadolescents filles et garçons. Pourquoi pas se dit Ernestine à elle-même! Son billet(au prix très modique) en poche, elle prit place dans la première rangée des chai-ses en face de la scène qui, pour l’occasion, était transformée en patinoire.

Quand la salle fut remplie de spectateurs de tous âges, l’arrivée des compétiteursaccompagnés de leurs entraîneurs et d’une jeune femme dans le rôle d’arbitre futsaluée par un assourdissant fracas, des hurlements, tapage de pieds et chaisesdéplacées. Bien que l’ambiance fût très sympathique et chaleureuse, la pauvre Er-nestine crut que son vieux cœur allait éclater.

Soudain, le silence revenu, elle vit se tenant droit devant elle un adolescent qui, lamain droite posée sur le cœur, en la regardant, se mit à déclamer d’une voix fermeune déclaration d’amour dans le style chevaleresque du Moyen-Âge.

Madame!

Depuis que je vous ai vue

Vos yeux si beaux

Votre regard de velours

Mon cœur s’est enflammé pour vous d’amour

Peut-être rendu audacieux par l’attitude bienveillante d’Ernestine, il s’agenouilladevant elle et reprit son récit :

Ô ! Madame!

Vos cheveux aux reflets dorés

Tels qu’au soleil les blés

Jamais je ne pourrai les oublier !

Avec vous toujours

J’aimerais rester !

Tout en écoutant, Ernestine observait le visage de l’aspirant comédien avec sesyeux pétillants de bonne malice et d’hilarité, ses lèvres étirées d’une oreille à l’au-tre par l’effort de ne pas succomber au fou-rire.

Comment était-ce possible ? Un récit aussi passionné adressé à une petite dameayant plus ou moins l’âge d’une arrière-grand-mère, mais qui eut néanmoins laprésence d’esprit de le féliciter pour avoir réussi une telle prouesse.

Sur quoi le jeune homme se mit prestement debout et rejoignit ses camaradesavec l’aisance de l’artiste qui se retire après avoir rempli son rôle. Le charivari re-

commença pour ne s’arrêter que pendant les séances de récitation, soit quelquesminutes.

L’équipe désignée pour lancer le défi se concertait sur les variations à apporter auxthèmes imposés par l’arbitre, tantôt dramatiques, tantôt burlesques, et les joutespouvaient se dérouler devant une salle soudainement à nouveau silencieuse.

Pendant l’entracte, de délicieuses tartes aux fruits (préparées par les toujours pro-videntielles mamans) firent leur apparition sur une grande table. Ernestine se ré-gala avec deux belles tranches de gâteau, d’une part pour se remettre de sesémotions, mais également pour affronter la deuxième partie du spectacle qui serévéla aussi amusante que la première, mais tout aussi bruyante, hélas !

Garçons et filles faisant preuve d’imagination et de spontanéité naturelles, le juryet le public unanimes classèrent les deux groupes à égalité.

La jeune femme qui tenait le rôle d’arbitre provoquait des éclats de rire à chacunedes exhibitions avec des verdicts aussi sévères que farfelus, voire délirants.

Ernestine fut enchantée de ne pas avoir gâché sa soirée.

FrancaCours du mardi après-midi, médiathèque de Sion


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Anecdotes

écrire en vers

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Les cinq sens

Des yeux pour voir

Le soleil se coucher le soir.

Des oreilles pour entendre

La glace se fendre.

Un nez pour sentir

La rose que tu viens de m’offrir.

Une bouche pour goûter

La saveur de tes baisers.

Des mains pour toucher

Tes beaux cheveux bouclés.

Tous nos sens en éveil

Pour pouvoir profiter du soleil.

Groupe du mardi soir, La Chaux-de-Fonds

Qui est-ce ?

Tous les matins tu te lèves

Jaune, doré, brillant.

Espiègle, curieux, tout content,

Tu tires tout le monde

Des ténèbres de la nuit.

Tu viens en catimini,

à chaque fois, tu me surprends !

Je ne peux pas te regarder en face.

à cause de ton intensité,

Par moments je deviens aveugle,

Je vois plein d’étoiles.

Je marche sur le sable fin…

La nuit s’installe doucement,

La marée est basse.

Pour moi, c’est le plus beau, le plus magique des moments.

Et comme d’habitude, je tombe sous ton charme.

Je suis éblouie par tes couleurs éclatées,

Telles un tableau de mille feux,

Comme un poème…

Les histoires d’amour

Sont encore plus romantiques avec toi !

Toi qui me lis,

Sauras-tu me dire de qui je parle ?

NelaCours du lundi soir, Rolle


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écrire en vers

Thèmes de réflexion

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Les jeunes et les radars

Nous avons peur que nos enfants fassent un accident. On ne veut pas perdre nosenfants. Nous pensons à la santé et à l’avenir de nos enfants. Et selon moi, en fait,tous les parents pensent comme ça. Nous ne voulons pas que nos enfants fassentdes fautes. C’est lourd pour nos enfants mais c’est comme ça. Nos parents ont faitla même chose avec nous.

Mon regard leur dit tout et je leur demande de penser à moi et je leur dis ça d’unton sévère !

Je suis d’accord qu’il y ait des radars et je ne les trouve pas chers.

Sans les radars, on ne saurait jamais qui va trop vite. Maintenant, on sait et lesjeunes doivent faire attention pour eux et pour la famille. On dit : La vie n’a pas deprix. Elle est précieuse et les radars la conservent.

Fulya

Les radars : pour ou contre

Les radars bien ou pas bien. Les radars c’est bien sur les routes tout près des éco-les et des hôpitaux parce qu’il y a des enfants au bord de la route.

Les automobilistes doivent faire attention à cause des radars et ça protège la sé-curité des enfants sur la route. Proche des hôpitaux, c’est bien parce qu’il y a desgens qui entrent et sortent sans arrêt.

Sur les autoroutes, c’est moins bien parce qu’il y a des autoroutes où on peut rou-ler plus vite sans mettre en danger les autres automobilistes. Moi, sur les auto-routes, j’aime bien pomper. à cause des radars et des amendes trop chères, jedois faire attention.

Les radars obligent les automobilistes à faire attention à la vitesse.

Ana

Les enfants « Encore combien de temps pour arriver ? »

Les vacances et les week-ends, c’est toujours trop cool. Nous, (mon mari et moi)comme les enfants, on attend l’arrivée avec impatience.

Moi, d’un côté, je me réjouis mais d’un autre côté, ça me stresse parce que c’estmoi qui dois tout préparer et penser à tout.

Une fois qu’on est parti, je dis : Ouf !… mais ce n’est pas fini. Après, il faut être trèsprudent sur la route, faire attention aux autres, contrôler la vitesse, etc.

Et ce n’est pas tout, à peine qu’on est parti, les enfants, ils commencent… est-ceque c’est loin, est-ce qu’on est bientôt arrivé?

Malgré tout, j’essaie de rester cool, je me dis, on est en vacances, on ne se stressepas, on ne roule pas trop vite, on gère la vitesse… Et bonne route et bonnes va-cances !!!

En gros, je suis pour les radars c’est pour notre bien ;-))

Cvija

Autres formules que les radars ?

Très sincèrement, je n’ai rien contre les radars mais quand je fais un long trajet etque je vois que les voitures freinent au moment où elles aperçoivent un radar ouque les conducteurs connaissent déjà où sont placés ces radars, je me demande àquoi servent ces radars ?

Donc, je serais d’accord pour l’installation d’une boîte placée dans chaque voitureet qui mesurerait la vitesse et qu’au moment d’un contrôle, les autorités auraientaccès à tout le graphique des vitesses.

Je pense que comme ça, ce serait possible de voir si c’est un automobiliste qui,par habitude, aime presser sur le champignon, ou un automobiliste qui, très rare-ment, dépasse les limitations. Je trouve que, si on ne devait pas respecter les vi-tesses et les règles routières, pourquoi alors passer du temps à l’auto-école.

Je suis réaliste et pas parfaite, loin de là, mais quand je suis au volant, je pense àma vie et à celle des autres.

Mieux vaut perdre une minute dans la vie, que perdre la vie en une minute.

TeresaCours du mardi après-midi, Nyon


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Retour vers le futur

Selon les dires de plusieurs oracles et le calendrier des Mayas, la fin du monde au-rait été prévue pour le 21 décembre 2012, au solstice de l’hiver. Qu’en pensaientles apprenants du groupe de Nyon?

On dit qu’un jour, ça sera la fin du monde, donc le 21 décembre deux mille douze.Moi-même, je suis de l’avis que, depuis qu’on en parle, c’est devenu un sujet peuconvaincant. Et je pense qu’il ne faut pas changer nos habitudes, et prendre la viecomme elle vient. Par contre, si les gens croient à ça, ils ont raison de fêter, biensûr, avant.

Basilio

Je pense que je sais pourquoi on parle de la fin du monde le 21 décembre 2012:parce que le monde a mal tourné, les gens ont perdu la base de la vie. Nous tousne pensons plus qu’aux choses comme des voleurs. Il n’y a pas beaucoup derespect entre les humains. Les gens dans ce monde font comme des robots, plusvite. Pour moi, aujourd’hui la vie est très triste et stressante tous les jours.

Lama

Le calendrier des Mayas – c’est un peuple indien – qui annonce la fin du mondejuste pour faire peur aux gens. Moi-même, je me pose des questions. Est-ce quec’est mieux de se préparer et profiter et de se faire plaisir, passer plus de tempsavec les gens qu’on aime et attendre pour voir – et surtout garder l’argent pour lasuite pour faire la fête avec notre petit prince.

Adriana

Si les Mayas disent que c’est la fin du monde, moi, je vais faire la fête avec mesamis, la famille et le prince charmant.

La fête va être énorme. Je voudrais faire plaisir à tous les invités, par ex. beau-coup à manger, des cadeaux et surtout échange de mots gentils.

à la fin, de plus, on s’arrête de continuer la fête et qui vivra verra. à bientôt.

Dali


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Nouvelle ère – Le 21 décembre 2012 – ça semble être une journée catastrophiquepour le monde entier, ça prédit la fin de tout être vivant sur la terre.

D’autres disent qu’il s’agit seulement d’une nouvelle ère de millénium qui recom-mencera près de ce jour, de changement climatique, de sécheresse, la destructionde la couche d’ozone, le réchauffement de la mer qui produira des raz de marée àne plus en finir… Moi, je ne sais pas ce que nous réserve ce jour-là, et je ne veuxpas le savoir. Mais si ce jour-là doit vraiment arriver, j’aimerais le passer avec lesêtres qui me sont chers à mes yeux et dans mon cœur et de dire combien je lesaime, les prendre dans mes bras, les embrasser et leur dire au revoir et on seretrouve avec impatience et réjouissance dans l’au-delà. Je vous aime. à bientôt.

Narcisa

Le calendrier des Mayas vient d’un peuple du Mexique. On dit que la fin du mondesera le 21 décembre 2012 !!! Je pense que cet oracle n’est pas la réalité.

Mais si c’était la fin… je profiterais de mes derniers moments de vie. Je ferais lafête. J’achèterais plein de cadeaux aux gens que j’aime. Je ne me rendrais plusmalade avec des petits soucis sans importance. Je vivrais heureuse. Je prendraismes enfants et mon mari par la main et nous ferions un cœur en symbole d’amour.

LicaGroupe de Nyon

Points de vue

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Récit de la maman écureuil

C’était l’après-midi, j’étais en train de chercher de la nourriture dans l’arbre. Jecroyais que mon petit jouait. Tout à coup, il est tombé par terre. Quelle horreur !Un énorme chien noir est là, dans le jardin. Quel cauchemar ! Mon bébé est tombéjuste entre ses pattes. Pourquoi est-ce que je l’ai laissé tout seul ? Ce chien vafaire du mal à mon petit, il a l’air méchant. Mais il va avoir affaire à moi. Je plongedevant le monstre et bondis sur lui. Je lui pince le dos avec mes dents. Pendant cetemps, mon petit se sauve. Le chien n’a pas le temps de réagir, nous sommes déjàen haut de l’arbre !

Chien, tu nous regardes avec de grands yeux. Alors, tu es tout gentil maintenant…On va te donner une noisette !

Récit du bébé écureuil

Ma maman n’était pas là, elle cherchait des noisettes. Elle m’avait laissé seul unmoment. J’en ai profité pour aller me promener tout seul.

Tout à coup je glisse, je tombe de l’arbre. Aïe ! mon dos ! et… mais qu’est-ce quec’est que ça ? Je suis par terre entre deux grosses choses noires. Oh là là, c’estune bête qui a un museau plus gros que moi. Je vais me faire manger ! Maman,viens vite ! Ah, tu es là. Vas-y, maman, attaque ! La grosse bête se relève, se dé-bat. Moi, je pars vite. Merci maman. Tu es la plus courageuse maman du monde !

Récit du chien

C’était l’après-midi, j’étais dans le jardin de mon maître. Tout d’un coup, je voisune mini-peluche tomber du ciel, vivante et chaude. Ouaouh ! Chouette, j’ai enviede jouer avec ça, c’est juste entre mes pattes. Soudain, aïe ! Un coup dans mondos ! Qu’est-ce que c’est ? Une «pive»? C’est la pointe d’une «pive» qui m’a faitmal ? Ah non, c’est toujours là. Je cherche à me débarrasser de cette chose en medébattant. Ouf ! c’est parti ! Je regarde autour de moi, mais je ne vois rien. Je re-garde sur l’arbre. Oh là là, c’est ça? Deux écureuils ? Je comprends maintenant cequi m’est tombé dessus : c’est la maman!

Travail collectifCours post-alpha semi-intensif, Lausanne

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Points de vue

Souvenirs

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Souvenir de tradition pour la fête de Pâques

Pâques, c’est un grand événement dans ma religion orthodoxe. Avec ma famille, onse réjouissait de cette fête qui a toujours été joyeuse. Nous étions une famille nom-breuse, avec beaucoup d’enfants. Notre maman avait beaucoup de travail pour toutpréparer. J’étais une petite fille, mais j’ai participé à la teinture des œufs. J’allaiscueillir des fleurs pour les fixer sur chaque œuf avec un bas. Ensuite, on les plon-geait dans la couleur. Il y avait au minimum trois couleurs d’après la tradition, maissurtout du rouge qui signifie la joie de la fête. Ce jour-là, avec mes sœurs, nous re-cevions de jolies robes en tissu à fleurs. Une couturière du village était venue à lamaison pour les confectionner. Pour nous, c’était la grande joie. Mon papa préparaitun gros jambon fumé pour le dîner. Il le cuisait au four jusqu’à ce qu’il soit biendoré. Toute la famille se mettait autour de la table pour déguster les bonnes chosespréparées par nos parents. Pendant le repas, nous cassions des œufs pour trouverle plus solide et gagner, puis nous allions au village avec les œufs les plus durs pourtenter d’en gagner encore d’autres. Tous ceux qui étaient cassés, nous les mettionsdans nos poches. Ce jeu nous amusait et nous apportait de la joie.

Bozica

Tradition de Pâques

Dans mon village, avant Pâques, on fait le Ca-rême, qui consiste à éviter la consommation deviande le vendredi pendant quarante jours. Cesjours-là, on mange du poisson, c’est une forme derespect, parce que c’est un vendredi que Jésus aété crucifié.

On nettoie bien la maison, mais vraiment trèsbien. On prépare aussi de petits gâteaux et oncuit un pain à l’huile d’olive qu’on fait seulementpour Pâques.

Le dimanche de Pâques, c’est la fête de la résur-rection. On attend la visite du prêtre pour la béné-

Souvenirs

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diction de la maison et pour déposer un baiser sur la croix. à la fin, on offre desgâteaux, du pain, du vin et des liqueurs, pour lui et ceux qui l’accompagnent, toutcela en signe d’hospitalité. En quittant la maison, le prêtre passe à celle des voi-sins et c’est le même rituel pour toutes les maisons du village.

Ensuite on va manger et là, on se régale de viande (agneau ou mouton) pour cé-lébrer le dimanche, comme dans les temps anciens.

Pâques, pour nous, c’est aussi la fête des parrains et des marraines, le jour où ondonne les amandes et les « folares» (sorte de brioches) aux filleuls, aux neveux etaux nièces.

De nos jours, le dimanche de Pâques, je le passe comme un dimanche normal, carmaintenant les gens ne donnent pas la même valeur aux traditions que les an-ciens, moi en premier, même si je trouve cela très beau.

Ana

Bracelet perdu !

Je me rappelle que ma mère m’avait offert un bracelet en or quand j’avais douzeans. Elle avait été malade et venait de quitter l’hôpital. Ce bracelet, je me suispromis de le soigner avec beaucoup d’amour.

Mais un jour, j’avais un repas entre amis et j’ai décidé de le mettre à mon poignet.Le repas s’est bien passé et il y avait une grande ambiance. Mais, une fois rentréeà la maison, j’ai remarqué que je n’avais plus le bracelet ! J’étais très triste, carpour moi le plus important était ce qu’il représentait : la sortie d’hôpital de mamère…

AnaCours du mercredi soir, Morges


Engagement

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Donner notre aide

SanjaCours du lundi soir, Rolle


Il faut aider dans la vie, donner lamain aux gens qui ont besoin de com-pagnie, besoin de se sentir aimé.

Tu donnes la main et le mal est oublié.

Si tu donnes une petite fleur, c’est unpetit geste, mais cela peut signifierbeaucoup pour une personne. Elle sesentira respectée et contente. Ces pe-tits riens peuvent tout changer. Respectons les enfants. Ils sont si pe-

tits, mais grand est le moment d’avoirses propres enfants.


J’écoute

J’écoute l’eau de la merQui tape contre les rochersL’odeur du poisson et du selJe me rappelle l’odeurDes fruits dans le vergerPlein de pêches, d’abricots, de tomatesLa campagne sent bon l’origan et le basilicJ’écoute la voix des marchands au marchéJ’écoute les cris des enfants quiJouent et s’amusentLes voisins qui discutent assisà l’ombre des arbresIl fait très chaudLa place est au milieu du villageLe soir est en fêteIl fait beau, on est content.

ConcettaJ’écoute

J’écoute le vent au bord de la mer.Quand je me promène les feuilles des arbres tombent lentement.Les oiseaux qui crient et cherchent à se nourrir. En hiver ils n’ont pas de nourri-ture, nous achetons des graines pour les nourrir.Les enfants aiment beaucoup leur donner à manger.J’écoute le lac les yeux fermés.Les canards qui crient de loin, qui plongent dans l’eau glacée, qui nagent pourchercher à se nourrir.J’écoute l’eau les yeux fermés.

Isabelle

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Variations sur un poème


J’écoute

J’écoute le petit ruisseau, les yeux fermésLe bruit de l’eau qui coule,Un pont pour passer de l’autre côté,J’écoute le petit ruisseau, les yeux fermésDes poissons dans l’eau, très claire et potable,Un canard qui plonge sa tête pour chercher de la nourriture,J’écoute le petit ruisseau, les yeux fermés,Des pierres au fond de l’eau,De l’eau cristalline d’une couleur vert clair .J’écoute le petit ruisseau, les yeux fermés,Pas très loin, le blanc de la montagne,La neige qui fond lentement, goutte à goutte,Et rejoint la source du petit ruisseau.

Ernaldo

J’écoute

J’écoute l’eau qui coule dans la rivière.J’écoute les oiseaux qui chantent, le coq qui chante le matin. Je descends à la rivière me baigner dans l’eau courante.J’écoute les enfants qui chantent, arrivés de l’école. Je regarde la belle montagne, je regarde les gens qui travaillent à la campagne etje parle avec les anciens collègues d’école.

Moises

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J’écoute

J’ai été au terrain de footJ’écoute les gens qui parlent et les autres qui jouentEt j’écoute les joueurs qui crient.Tout près du terrain de foot il y a une rivière qui passeEt j’écoute l’eau qui coule etJ’écoute les voitures qui roulent.J’écoute aussi le vent qui souffleJ’écoute les oiseaux qui chantent etJe n’ai pas vu le temps qui est passéComme ça, j’ai passé un bon moment en vacances.

Thaqi Haziz

J’écoute

J’écoute les gens parler dans la rue, le bruit des voitures, les camions, les bus etles tuk-tuk qui passent sur la route avec les klaxons de tous les côtés. La pluie quitombe sur les feuilles fragiles, les vagues élégantes qui tapent contre les rochers.

J’écoute les animaux, les oiseaux aux belles couleurs chanter, les éléphants ma-jestueux sortir de la forêt vierge, les singes courir et s’amuser dans les arbres, leslapins aux grandes oreilles sauter dans les prairies. Le paon fait la roue avec sesmagnifiques plumes.

Je vois de beaux paysages, des chutes d’eau qui sortent de la montagne, des col-lines de thé, des champs de riz d’un vert intense, des plages de sable rouge,jaune, brun, noir, des palmiers et l’Océan d’un bleu magnifique avec des splendi-des couchers de soleil.

Je sens l’odeur des épices dans les étalages avec des couleurs éclatantes, desplats tout juste cuisinés qui sortent du four, les parfums délicats des fleurs detoute sorte, du bois humide de la forêt et sous mes pieds le sable chaud de l’Océan.

VeraCours du mardi et jeudi soir, La Côte

Vous êtes invités : venez nombreux !

Jeudi 30 Mai 2013 à 20h au café-théâtre du Bourg à Lausanne

ON N’ENTEND PAS COMME ON ÉCRIT

L’Association Lire et Écrire présente un montage d’écrits d’adultes en situation d’illettrisme. Ludiques, poétiques, légers, bruts, graves, émouvants, ponctués d’extraits littéraires et de données critiques sur l’illettrisme, ces textes brefs et intenses nous donnent à entendre les mots et les mondes, les vies et les voix de ceux qu’on n’entend pas.

Textes Nono, Boubi, Georges Perec, Alice, Charles Pennequin, Hélène, Marie-Thérèse, Christophe Farmer, Guillaume Apollinaire, Émilie, Francisca, Yolette, Valère Novarina, Rui, Blanca, François Bon, Doris Leuthard, Jacques Rancière, …

Jeu Lucienne Olgiati, Renaud Schaffhauser, Edmond Vuilloud, Cédric Dorier, Ahmed Belbachir

Montage et musique : Renaud Schaffhauser

Vendredi, 7 juin 2013, 19h, Lausanne, Buffet de la gare, salle des Vignerons

CABARET EXPRESS

Les textes ont été écrits en écho à ceux d’auteurs contemporains. On y parle souvent de déplacements… d’espaces… Fragments proches et lointains qui décalent notre perception de la littérature et de l’illettrisme.

Des textes en musique écrits par des apprenants des cours Lire et Ecrire Musique : Marco Rindstöm (guitare, base) Montage, lecture : Renaud Schaffhauser

Samedi, 30 novembre, 13h à tard dans la nuit, Lausanne

25 ANS DE LIRE ET ECRIRE

CE SERA LA FÊTE ! Réservez la date, vous allez recevoir une invitation !


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Nouvelles de l’Association

Mon projet d’article pour le prochain numéro

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Le sel de la vie

Laisser couler l’eau chaude longtemps sur tout mon corps quandje me douche, choisir dans l’armoire un nouveau pot de confituremaison, faire mon pain moi-même, pétrir la pâte, me relaxerdans un jacuzzi, (quel bien-être !), marcher pieds nus dans lesable, lorsque je vais travailler, apprécier le silence autour demoi, ces quelques minutes toutes pour moi, le soir jouir d’un longmoment de silence et de tranquillité dans l’obscurité avant dem’endormir, allumer des bougies pour rendre l’atmosphère pluschaleureuse, regarder leur lumière apaisante, découvrir un nou-veau mot, toute fatigue s’en va quand j’entends une petite voixdouce «maman, bonjour», l’été me réveiller avec le chant desoiseaux et le soleil, le sourire d’un ami, serrer mes enfants dansmes bras, jouer sous la pluie, sauter dans une flaque d’eau, guet-ter les premiers signes du printemps, contempler les étoiles, sesouvenir de nos bêtises d’enfants, feuilleter des albums de photos,admirer la nouvelle collection d’été, le bonheur de voir mes invi-tés se régaler, mettre mes mains autour d’une tasse de thé bienchaud, attendre les vacances avec impatience pour revoir mesparents, dans mon pays, au Brésil, le bain de Nouvel An dans lamer, la fierté de comprendre un mot dans une langue inconnue,jouer à la balle avec mon chien, surfer sur internet, entendre lecrissement de la neige sous mes pas, le bleu intense du ciel…

Fribourg, groupe du jeudi soir

Et vous, avez-vous aussi envie de faire votre liste ?

Nous publierons avec plaisir vos suggestions.

Documents

Pour s’inscrire aux cours: 0840 47 47 47 · J’écoute (Concetta, Isabelle, ... Je veux me prouver que je vais réussir! ... ce qui m’a beaucoup aidée pour mon quotidien. En