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Expédition spéléologique française dans les archipels de Patagonie Province d’Ultima Esperanza, Chili Janvier- Février 2000 Réalisée sous le parrainage de la Fédération Française de Spéléologie Expédition lauréate du Rolex Awards for Enterprise, catégorie exploration

Pourquoi la Patagonie? - Centre Terre · 2006. 4. 26. · Dans la Patagonie des Ar chipels, l’aventur e commence bien avant de descendre sous terre! La spéléologie de l’extrême

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Expéditionspéléologiquefrançaise dans les archipels dePatagonie

Provinced’Ultima

Esperanza,Chili

Janvier-Février 2000

Réalisée sous leparrainage de la

Fédération Française de Spéléologie

Expédition lauréate duRolex Awards for Enterprise,catégorie exploration

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Pourquoi la Patagonie?

❂ Un univers sauvageCette terre du bout du monde a toujours fasciné les

explorateurs. Toutes les descriptions concordent : im-mensité sauvage et climat exécrable en font une deszones les plus inhospitalières de la planète.

Si, aujourd’hui, la région est plus facilement accessible, et sesreliefs principaux largement inventoriés, il subsiste un potentielimmense à découvrir pour les derniers explorateurs de la Terreque sont les spéléologues : la Patagonie souterraine.

Hormis nos deux reconnaissances de 1995 et 1997, ces massifskarstiques sont vierges de toute exploration spéléologique etarchéologique. Nos missions ont cependant révélé la présenced’îles calcaires désertes, truffées de grottes et de gouffres et ce,dans un paysage lunaire à couper le souffle ! Tout y est déme-suré : l’ampleur des massifs de marbre, le nombre et la tailledes gouffres, crevasses et cannelures, la violence du vent et desprécipitations… sans compter l’absence totale de présencehumaine et les difficultés d’approche : pas de sentiers, rochersacérés, reliefs tourmentés, partiellement recouverts d’une végé-tation primaire où il faut naviguer à la boussole…

Dans la Patagonie des Archipels, l’aventure commence bien avantde descendre sous terre !

❂ La spéléologie de l’extrêmeAprès avoir révélé en 1980 lesmerveilles souterraines de Pa-pouasie Nouvelle-Guinée (oùvient d’être exploré le gouffrele plus profond de l’Hémis-phère Sud), puis de la Chine, laspéléologie française s’apprêteà relever un nouveau défi audébut du troisième millénaire :atteindre et explorer les massifscalcaires des îles de l’archipelde Patagonie chilienne. C’est

une véritable exploration, doublée d’un « challenge » humainqui attend l’équipe : après plusieurs jours de navigation, il fau-dra installer un camp de base, puis se frayer un chemin dansl’épaisse végétation, avant d’atteindre les vastes plateaux demarbre dans lesquels s’ouvrent les cavernes les plus australesdu monde. Des cascades, alimentées par une pluviométrieextrême — plus de 8 mètres par an — s’y déversent en perma-nence, ce qui classe ce type d’exploration souterraine parmi lesplus difficiles connues, notamment à cause des risques de cruesoudaine et de la température de l’eau (3 à 5°C). L’isolementn’autorise aucun droit à l’erreur, les hélicoptères ne pouvantsurvoler ces régions que quelques jours par an !

Seul moyen de communication, la navigation dans les fjordsd’Ultima Esperanza n’en demeure pas moins très risquée, etchaque année des pêcheurs, pourtant expérimentés, disparais-sent… Cette approche difficile ne saurait faire oublier les cen-taines de gouffres inexplorés qui attendent l’équipe. La conquê-te de la Patagonie souterraine ne fait que commencer…

Janvier 2000, vingtspéléologues et scientifiquesvont explorer les karsts del’archipel de Patagoniechilienne.

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L’archipel du bout du monde

❂ « El viento »Battues par les tempêtes du Pacifique, plus de 5 000 îles compo-

sent l’Archipel de Patagonie chilienne.“El viento” est le seigneur incontesté de la Patagonie chilienne.

Canalisé dans les fjords étroits, s’engouffrant entre les cols et lesdétroits, le vent souffle en bourrasques, tourbillonne et dépassefréquemment 150 à 200 km/h. Les statistiques de Guarellosignalent un vent moyen annuel de 70 km/h en provenance dunord-ouest ! Comme les mouillages sûrs sont rares, toute navi-gation en zone inconnue nécessite de bonnes conditions météoet la possibilité de trouver un mouillage acceptable avant latombée de la nuit. Les récifs, les courants, les masses d’algues(sargasses), et les tourbillons capables de coucher un navirecomptent parmi les dangers objectifs de cette navigation.

❂ Un milieu fragile à découvrirLes archipels d’Ultima Esperanza constituent un milieu naturel

d’exception qu’il importe de connaître et de protéger. La végé-tation, adaptée au climat hostile, est caractérisée par une forêtaustrale, composée principalement de hêtres primitifs(Nothofagus antarctica). Une forêt primaire qui ressemble auxforêts nuageuses moussues des montagnes équatoriales entre3 000 et 4 000 m (Nouvelle-Guinée). La faune marine et aviai-re est d’une grande richesse, et beaucoup reste à découvrir dansl’étude des biotopes, des insectes, notamment dans les karstsavec ses îlots forestiers subsistant dans les dépressions à l’abridu vent et dans les cavités.

❂ Des découvertes géographiques puresCette exploration participe à la découverte géographique d’une

des dernières « taches blanches » de la planète. Ces cavités,aussi esthétiques que dangereuses, sont aussi des coupes géolo-giques remarquables permettant d’ausculter la montagne del’intérieur. Les dépôts piégés sous terre sont les témoins pré-cieux des paléoenvironnements, quaternaires ou plus anciens.Ils permettent d’étudier le rôle des glaciers, ainsi que celui desclimats.

Encore peu connu,l’archipel de

Patagonie avecses fjords,

canales, îles etîlots rocheuxcompose unécosystème

particulier. Mais personne,avant nos deuxexpéditions de

reconnaissance,n’avait étudié les

phénomèneskarstiques existant

dans ces îles.L’exploration sera

doncvéritablement de

la recherchegéographique

pure.

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Des « glaciers de marbre » uniques au monde

❂ Les « glaciers de marbre », une véritable découverteCes phénomènes karstiques uniques au monde apparaissent

comme un musée de formes naturelles, qui les classent dans unpatrimoine de niveau mondial qu’il convient d’explorer et demieux connaître, afin de le protéger. Les “glaciers de marbres”de Diego de Almagro sont sillonnés par des crevasses et sculp-tures de la roche, creusées par le ruissellement des eaux depluie. Ces cannelures sont les plus belles actuellement connuesdans le monde.

❂ Le karst, un laboratoire pour géologues En 1997, nous avons pu estimer que le calcaire “fond” en surfa-

ce à la vitesse de 6 cm en mille ans, ce qui est un record mon-dial en karst nu, soit un taux de dissolution trois à quatre foissupérieure à ceux des Alpes ou des Pyrénées.

Par ailleurs, les îles de marbre présentent au bord de la mer destrottoirs géants étagés, hauts de 12 mètres, entaillés par unesérie de marches. Chaque marche, haute d’un à deux mètres,correspond à une encoche de corrosion marine et représente unstade de soulèvement de l’île. Ce phénomène est lié à la fontemassive des glaciers quaternaires, il y a 10 000 ans environ, quia allégé le bloc sud andin, provoquant ainsi son soulèvement.L’observation précise de ce phénomène va permettre de donnerune idée du soulèvement et des variations du niveau de la merau cours des derniers millénaires, fournissant aux archéologuesqui travaillent en Patagonie la possibilité de confirmer leursdonnées sur l’âge des sites en bord de mer.

❂ Des calcaires de corailLes calcaires de Patagonie ont plus de 250 millions d’années. À

cette époque, un climat tropical a permis la formation de récifscoralliens allongés qui sont à l’origine des affleurements cal-caires actuels. Ces sédiments se sont formés et déposés au bordd’un ancien continent géant, aujourd’hui disparu, appeléGondwana. Lors de la formation des Andes, ces récifs coralliensse sont transformés en marbres (chaleur et pression).

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Les cavités les plus australes de la Terre

❂ Ambiance subpolaireLes cavités karstiques de Patagonie chilienne

sont situées dans un contexte océanique sub-polaire très humide. Les couches de marbreset de calcaires plongent dans les fjords pro-fonds, fortement surcreusés par les grandeslangues glaciaires quaternaires. Épaisse de 500mètres, parfois plus, la roche, fortement fracturée,permet une pénétration aisée des eaux de pluie et laformation d’une multitude de gouffres.

❂ Les découvertes 1997Sur l’île Diego de Almagro, nous avons exploré un gouffre dans

lequel se précipite un torrent de surface. Cette cavité, baptiséePerte de l’Avenir, débute par un puits de 50 m très arrosé, tra-verse un dôme de marbre blanc par un conduit souterrain etressort par un canyon au milieu d’une falaise verticale. C’estactuellement la plus grande cavité karstique explorée au Chiliet c’est surtout unedes plus belles cavitésdu monde.

Deux cents mètres au-dessus de la perte del’Avenir, nous avonsarpenté une zone cal-caire étonnammentkarstifiée avec desgouffres aux arêtesdéchiquetées profiléesà l’horizontale par levent : c’est la premiè-re fois au monde quesont observés des ori-fices de puits dont lamorphologie est dé-terminée par la forcedu vent.

❂ Les risques de cruesLe problème principal demeure la température de l’eau et le dan-

ger des crues. Les combinaisons néoprènes s’avèrent indispen-sables pour l’exploration de ces cavités très aquatiques, à causedes pluies torrentielles. C’est la première fois au monde où l’onest confronté à l’exploration de gouffres froids dans des condi-tions climatiques et météorologiques aussi hostiles. Ce typed’exploration bouleverse les schémas classiques de l’explorationspéléologique. Ici, laprudence, l’expérienceet la qualité d’unmatériel parfaitementadapté s’avèrent indis-pensables.

L’équipe comporte éga-lement deux plongeursspéléos, capables d’ex-plorer les résurgencesde rivière sous la mer.

La karstification intense de l’île Madre de Dios permet d’imaginer qu’il existe des centaines de gouffres aussi importants que la Perte de l’Avenir, explorée en 1997.

La Perte de l’Avenir

Coupe de ce système hydrologique original,conduisant la surverse de deux lacs gla-

ciaires à travers un dôme de marbre, pourressortir dans un canyon vers la mer…

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Sur les traces des Indiens Alakaluff

❂ Les derniers IndiensL’expédition se situe dans les îles

aujourd’hui désertiques del’archipel de Patagonie. Ellesn’ont peut-être pas toujoursété inhabitées, puisque lesAlakaluff, indiens « nomadesde la mer » établissaient descampements provisoires surles plages des îles, le tempsd’épuiser les moules et autresnourritures des alentours. Vê-tus de peaux de phoques, ils sedéplaçaient dans de minus-cules canots d’écorce…

❂ Les objectifs 2000L’expédition 2000 va se focaliser

sur l’île Madre de Dios, entre-vue lors de la mission de re-connaissance 1997. Des mon-tagnes calcaires qui plongentdans la mer et culminent à800 m d’altitude, offrant unpotentiel karstique importantdans les calcaires de Tarlton.La zone karstique s’étend sur50 kilomètres de long et 10 à15 kilomètres de large. Toutest à découvrir…

Itinéraire 1997

Secteurs étudiés :2 : perte de l’Avenir3 : siphon de l’Avenir

Zone à prospecteren l’an 2000

Document ethnographique, photo José Emperaire, Museo Nacional, Santiago de Chile

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Objectif principal : l’île Madre de Dios

❂ Planning des explorations et desobservations scientifiquesÀ terre, des missions de reconnaissance

sont prévues sur les karsts des îlesDiego de Almagro (secteur Huemul) etMadre de Dios, avec des bivouacs légerssoit dans des porches de cavités en bordde mer, soit sous des tentes installéesdans la forêt, avec des planches pourcréer des surfaces planes. La forêt,même si elle est extrêmement humide,offre une excellente protection contre levent et ses bourrasques. L’équipe pour-ra alors explorer les cavités les plus pro-metteuses, comme les résurgences enbord de mer, en opérant des prélève-ments et des mesures, ainsi que des col-lectes biospéologiques qui serontenvoyées par la suite aux différents spé-cialistes mondiaux. Chaque cavitéexplorée sera topographiée et photogra-phiée en vue d’une publication scienti-fique.

Enfin, des observations directes seronteffectuées partout où des porches secsde cavités permettront de détecterd’éventuels vestiges archéologiques, encollaboration avec une ethno-archéo-logue française qui travaille depuis 20ans sur les Archipels, sans avoir jamaispu se rendre dans ces îles éloignées,vierges de toute prospection archéolo-gique. La présence de vestiges prouve-rait que les nomades de la mer (Ala-kaluff) seraient venus coloniser lesarchipels de Patagonie en empruntantla voie maritime et, non pas la voie ter-

restre de la Pampa argentine, oùvivaient des peuples chasseurs.

❂ La logistiqueLa logistique de l’expédition repose sur

l’affrètement de navires capables denaviguer en toute sécurité dans lescanaux de l’archipel, avec un équipageaguerri, connaissant bien les pièges decette navigation hors du commun.

Les bateaux de 25 mètres emporterontl’équipe au complet (une quinzaine despéléologues), le matériel d’explorationet de plongée, les vivres, et deuxbateaux pneumatiques équipés demoteurs 70 cv marin. Ils seront suffi-samment confortables et vastes pourservir de camp de base permanent del’expédition. La radio sera le seul lien

avec le reste du mondeen cas d’incident.Les pneumatiquespermettront diversesmissions comme lareconnaissance côtièreapprofondie, le débar-quement d’équipierset de matériels dansdes endroits où lebateau ne sauraitaborder, les navettesentre les possiblescamps à terre et lebateau. Les bateauxpneumatiques serontéquipés de matériel desécurité (radio légère,

GPS, balises Argos) et de protection(combinaisons néoprène notamment),pour permettre la navigation même partemps difficile.

❂ Déroulement chronologique• Début janvier 2 000 : arrivée à PuertoNatales, embarquement à bord desnavires affrétés.• Semaine 1 : navigation vers Diego deAlmagro.• Semaine 2 et 3 : exploration du karstd’altitude autour du Pic de l’Avenir, àpartir du seno Huemul.•Semaine 4 : navigation vers Madre deDios.• Semaine 5, 6 et 7 : exploration deskarsts. Retour à Puerto Natales finfévrier 2 000.

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Jean-François PernetteChef d’expédition. Photographe, ancien direc-teur des Grandes Expéditions SpéléologiquesFrançaises. Expéditions : Nouveau Mexique, Pa-pouasie 80 et 93, Sibérie 96, Patagonie 95 et97… Découverte et explorations de nombreuxgouffres dont le BU 56 : intégrale la plus profon-de du monde (massif de la Pierre St Martin).Auteur de L’Abîme sous la jungle (Aventuresextraordinaires), Rivières sous la Pierre(Nathan)…

Richard MaireResponsable scientifique. Karstologue, directeurde recherches au CNRS. Expéditions : Papouasie,Chine, Mexique, Iran, Pierre St.-Martin,Patagonie 95 et 97. Auteur de La HauteMontagne Calcaire et de nombreux articles.Rédacteur en chef de Karstologia.

Serge CaillaultPhotographe, instructeur de la FédérationFrançaise de Spéléologie.

Pierre DeconinckIngénieur, spéléologue passionné de biologie,membre du Spéléo-club du Muséum d’HistoireNaturelle (Paris). Expéditions en Chine, Iran,Maroc, Papouasie Nouvelle-Guinée, Slovénie.

Jacques DurandMédecin du Spéléo Secours Français et secoursen Montagne. Expéditions : Madagascar 95,Patagonie 97…

Luc-Henri FageJournaliste, cinéaste. Expéditions : Papouasie,Algérie, Bornéo, Chine, Zaïre, Patagonie 97…Auteur de La Mémoire des Brumes (Albin-Michel). Réalisateur de 8 films d’expéditionsdont La Mémoire des brumes, Mille mètres sousla Jungle, Le défi du Zaïre, Le gouffre perdu dePapouasie, A la découverte des grottes ornées deBornéo. Directeur de la revue Spéléo.

Fabien HobléaGéomorphologue, Université de Lyon 2. Expédi-tions : Papouasie 95 (responsable scientifique),Mexique 98… Président de la commission scien-tifique FFS. Nombreux articles et communica-tions scientifiques.

Stéphane JailletGéomorphologue et hydrologue, Université deBordeaux 3. Moniteur spéléologique. ExpéditionSibérie 96.

Guilhem MaistreGéographe, enseignant. Expéditions en Pa-pouasie 1988, 1995.

Georges MarbachGérant de la société « Expé ». Ancien directeurde l’École Française de Spéléologie. Expéditions :Turquie, Papouasie Nouvelle-Guinée 93 et 98.Auteur de Techniques de la Spéléo Alpine, régu-lièrement réédité depuis 1973.

Enrique Ogando LastraSpéléologue. Étudiant. Expéditions Mexique,Irian Jaya, Papouasie Nouvelle-Guinée 1998.

Michel PhilipsIngénieur, plongeur spéléo, initiateur de plongéespéléo. Expéditions : Laponie, Papouasie 1995 et1998 (premier « moins mille » de l’hémisphèresud), Patagonie 97 (premier siphon du Chili).

Yves PrunierMédecin Fédéral de plongée, conseiller techniquede la Commission médicale de la Fédérationfrançaise de Spéléologie. Expéditions :Groenland, Sibérie, Antarctique, Chine…

Jacques Sautereau de ChaffeAncien secrétaire Général puis vice-président dela Fédération française de spéléologie. Expé-ditions : Mexique, Indonésie, Afghanistan, Pa-tagonie 95 et 97.

Jérôme TainguySpéléologue, initiateur escalade. Expéditions :Patagonie 97, Papouasie 98.

Marc TainturierMontagnard. Expéditions : Pakistan expéditionnationale au K2, Chine, Venezuela, Papouasie1993/95, Patagonie 1997.

Bernard TourteSpéléologue, Instructeur FFS, diplômé du Brevetd’État de spéléologie. Expéditions Mexique,Chine, Irian Jaya, URSS, Papouasie Nouvelle-Guinée.

Une équipe pour réussir Comité de parrainage

Julia James, Présidente de l’UnionInternationale de SpéléologieClaude Viala, Président de laFédération française de spéléologieJean-Noël Salomon, Président del’Association Française de KarstologieJean Nicod, Karstologue, professeurémériteRoland Paskoff, Professeur de géogra-phie, spécialiste du Chili, Univ. Lyon II.Reynaldo Charrier, Professeur de géo-logie à l’Université du ChiliArthur N. Palmer, Professeur de géolo-gie, directeur « Water ressources pro-gram », Université de New-York.Derek Ford, Professeur de géomorpho-logie, Hamilton, OntarioJacques Labeyrie, Physicien, écrivain,spéléologueMichel Siffre, Spéléologue, écrivain.Nelson Paillou †, Ancien président duComité national olympique et sportifHaroun Tazieff †, Volcanologue, écri-vain, ancien ministre, explorateur…

Le filmUn film de 52 mn sera réalisé au cours de

l’expédition par Luc-Henri Fage, encoproduction avec des chaînes de télévi-sion françaises et américaines, et seradiffusé sur les chaînes internationales.

Comme dans chacune des précédentes expéditions organisées par « Centre Terre », l’équiperassemble à la fois des hommes d’expérience, spécialisés dans des domaines de compétencesvariées (karstologie, biospéologie, spéléologie, plongée, photo, cinéma, médical…) auxquelsse rajoutent des coéquipiers choisis par cooptation. Regroupés par affinité, soudés par desexpériences communes au cours des grandes expéditions spéléologiques françaises depuisvingt ans aux quatre coins de la Terre, et par la passion de l’exploration pure, les hommesde l’expédition savent qu’ils peuvent compter les uns sur les autres en toutes circonstances.Une vingtaine de personnes sont engagées dans cette aventure.

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Expédition organisée parl’association Centre TerrePasquet, F33760 EscoussansTél. 05 56 23 94 00, fax 05 56 23 64 32

Email [email protected]

Site Internet www.speleo.com/ultima