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Les Rencontres de ChibertaVendredi 5 juin 2009

PrPréésentation du service public de collecte sentation du service public de collecte des ddes d ééchets mchets m éénagers et assimilnagers et assimil ééss

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1. L’évolution de l’éliminationdes déchets ménagers et assimilés

33

Evolution des modes de vie, évolution des habitudes alimentaires, croissance démographique … la production d’ordures ménagères a doubléen 40 ans et continue de croître à raison d’1 à 2% pa r an.

Dans les années 80 : • les préoccupations environnementales et sanitaires poussent à la limitation des pollutions et à une utilisation plus parcimonieu se des ressources.• hostilité croissante des populations aux installatio ns de traitement.• développement de la recherche : maîtrise des émissi ons et des risques, renforcement de la métrologie, développement de voi es nouvelles pour le recyclage, ….

La loi du 13/07/1992 a rénové la loi cadre du 15/07/ 1975 en initiant une politique plus ambitieuse axée sur la prévention, l a valorisation et le recyclage des déchets.

Le stockage doit être réservé aux seuls déchets ulti mes.

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La gestion des déchets ménagers a subi des modifica tions fondamentales au cours de la dernière décennie passa nt d’une gestion « artisanale » à une gestion multi-filières :

• développement du tri et des collectes sélectives de s déchets recyclables, • mise en place d’un réseau de déchetteries permettan t le tri et la valorisation des déchets volumineux et spécifiques des ménages,• mise en œuvre d’opérations visant la prévention de la production de déchets, …

…. mais les progrès dans la qualité des traitements ont eu un impact financier important. Les coûts d’élimination ont do ublé en 10 ans.

La modernisation de l’élimination des déchets n’est pas achevée :• les collectes sélectives doivent être étendues et r enforcées,• la réduction à la source et la valorisation des bio- déchets doivent trouver leur place dans la gestion globale des déchets,• de nouveaux équipements de traitement doivent être mis en place,• les systèmes d’élimination doivent être optimisés ( maîtrise des coûts), …

D’importants efforts d’information et de sensibilis ation doivent accompagner cette modernisation.

55

2 2 -- LL’é’élimination des dlimination des d ééchets mchets m éénagersnagerset assimilet assimil éés sur ls sur l ’’agglomagglom éération :ration :

des compdes comp éétences partagtences partag ééeses

66

Les compétences de la Communauté d’Agglomération

La collecte des déchets ménagers et assimilés sur le territoire des trois communes de BAYONNE, ANGLET et BIARRITZ :

�� la collecte des ordures mla collecte des ordures m éénagnag èères rres r éésiduelles et des siduelles et des ddééchets assimilables.chets assimilables.

�� la collecte des dla collecte des d ééchets encombrants des mchets encombrants des m éénages.nages.

�� les collectes sles collectes s éélectives des dlectives des d ééchets recyclables chets recyclables (emballages m(emballages m éénagers, verre, journaux / magazines, nagers, verre, journaux / magazines, ……).).

�� la rla r éécupcup éération des dration des d ééchets mchets m éénagers volumineux et nagers volumineux et spsp éécifiques dans les dcifiques dans les d ééchetteries.chetteries.

Le service gestion des déchets en 2009 :121 agents (72 en collecte, 13 en déchetteries, 11 à l’entretien, 5 au garage,…)

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Le traitement des déchets des ménages et assimilés, la mise en décharge des déchets ultimes, ainsi que les opérations de transport,de tri ou de stockage qui s’y rapportent.

Syndicat créé par arrêté préfectoral du 23 août 2002.14 EPCI - 201 communes - ~ 235 000 habitants.

01/03/2004 : la Communauté a transféré sa compétence « transfert et traitement des déchets ménagers et assimilés » au Syndicat.

Les missions du Syndicat

Choisir une politique cohérente et solidaire dansle domaine du traitement des déchets ménagers et assimilés.Mettre en place les équipements de traitement correspondant à la politique choisie.

Les compétences du Syndicat mixte BIL TA GARBI

88

3. Point sur l3. Point sur l ’’organisation actuelleorganisation actuelledes collectes et sur les tonnages des collectes et sur les tonnages

collectcollect éés sur ls sur l ’’agglomagglom éérationration

99

Organisation actuelle des collectes sur l’aggloméra tion

Collecte effectuée en porte à portesur appels téléphoniques

Collecte des déchets encombrants des ménages

Récupération des déchets volumineux et spécifiques des ménages.

Récupération des cartons des professionnels

Les déchetteries

Collecte effectuée en porte à porte. Les cartons doivent être présentés pliés

devant les établissements.

Collecte sélective des cartons des professionnels dans les centre - villes de Bayonne et de Biarritz

Conteneurs d’apports volontairesCollectes sélectives du verreet des journaux magazines

Collecte effectuée en porte à porte(sacs transparents ou bacs)

+ des conteneurs d’apports volontaires.

Collecte sélective des emballages ménagersBouteilles et flacons en plastique,briques alimentaires, boîtes de conserves, canettes, barquettes + les cartonnettes.

Collecte effectuée en bacs, sacs ou conteneurs enterrés.

Collecte des ordures ménagères résiduelles etdes déchets assimilables

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Les déchetteries

Trois déchetteries sont en service sur l’agglomération :

La déchetterie du Pont de l’Aveugle à AngletLa déchetterie de Ranquine à BiarritzLa déchetterie de Saint - Frédéric à Bayonne

Déchetteries ouvertes du lundi au samedide 8h à 12h45 et de 13h30 à 18 heureset le dimanche de 9h à 12 heures.

1111

Les déchetteries : les services nouveaux mis en place ces dernières an nées

La réception des déchets ménagers spéciaux.

La réception des déchets de soins de ménages.

Le tri du bois.

Le tri des gravats.

La collecte sélective des DEEE.

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Evolution des tonnages de dEvolution des tonnages de d ééchets collectchets collect ééss

-0,7%697,2 73 48374 00568 92266 746Total

90,5%0,0 0,400,21NCNCCartouches d’encre (déchetteries)

5,0%1,0 105100NCNCTextiles (déchetteries)

-2,1%0,1 9,49,6NCNCHuiles de friture (déchetteries)

-14,8%0,2 2327NCNCHuiles de vidange (déchetteries)

23,9%0,1 5,74,69,76,7Piles (déchetteries)

65,9%0,0 1,4930,9NCNCDéchets de soins (déchetteries)

18,7%0,8 79,5674626Déchets ménagers spéciaux (déchetteries)

-0,2 17,7000DEEE (déchetteries)

-31,0 3 264000Gravats (déchetteries)

46,30%34,1 3 5922 45670881Bois (déchetteries)

-26,10%4,9 513694780627Ferrailles (déchetteries)

187,6%3,5 37112900Cartons (CS)

30,70%7,6 804615551507Cartons (déchetteries)

-30%106,8 11 25516 07613 00312 225Déchets divers (déchetteries)

35,80%4,3 451332337317Déchets encombrants (porte à porte)

0,60%65,3 6 8836 8416 2215 548Déchets verts (déchetteries)

4,10%24,6 2 5932 4912 3282 166Journaux (CS)

3,20%29,3 3 0852 9892 9583 015Verre (CS)

10,10%4,5 475432495506Emballages ménagers (CS)

-1,90%379,1 39 95540 74241 48541 722Ordures ménagères et assimilés

2007/2008kg /hab/ anTonnesTonnesTonnesTonnes

Evolution200820082 0072 0062 005

Objectif : stabilisation de la production de déchet s tous flux confondus à l’horizon 2010

1313

L’année 2008 en quelques chiffres

Total de 73 483 tonnes / 697 kg par habitantde déchets ménagers et assimilés collectés

� dont 39 955 tonnes / 379 kg par habitant d’ordures ménagères résiduelles

� dont 26 553 tonnes / 252 kg par habitant de déchetsrécupérés dans les déchetteries

� dont 7 328 tonnes / 69,5 kg par habitant d’emballag es et de journaux magazines détournées de la collecte des ordures mén agères.

29,7% des tonnages de déchets collectés ont été val orisés.

1414

Le financement du service public d’élimination des d échets

La Communauté d’Agglomération a opté pour le recours à un financement associant la TEOM et la redevance spéciale.

Financement du service (suivant le BP 2009) :

100 %16 436 409 €Total 2008

4,6%751 000 €Redevance spéciale

95,4%15 685 409 €TEOM

TEOM : impôt direct additionnel à la taxe foncière s ur les propriétés bâties. Elle porte sur toutes les propriétés soumises à cette taxe foncière ou qui en sont temporairement exonérées. En raison de son caractère fiscal, elle est dépourvue de lien avec l e service rendu.

Redevance spéciale : redevance facturée à tout étab lissement à caractère commercial, artisanal, administratif ou de service dès lors qu’il bénéfici e de la collecte et du traitement de ses déchets assimilables aux ordures ménagères. Elle est calcul ée en fonction de l'importance du service rendu et notamment de la quantité de déchets éliminés. Elle p eut toutefois être fixée de manière forfaitaire pou r l'élimination de petites quantités de déchets.

1515

Le coût du service public d’élimination des déchets (BP 2009)

17,64Total recettes

15,68Taxe d'enlèvement des ordures ménagères

0, 75Redevance spéciale

0, 08Autres recettes (vente de sacs, …)

0, 44Remboursement de la dette "usine" par le Syndicat B TG

0, 69Recettes contrat Eco-Emballages et vente produits i ssus de CS

17,64Total charges

1,96Annuité de la dette (collecte, usine, décharge)

4,18Charges en personnel (121 agents)

7,67Contribution au Syndicat BIL TA GARBI

3,83Dépenses directes de fonctionnement

Charges et recettes exprimées en millions d’euros

1616

4. L’avenir, les axes directeurs majeurs

Axe 1 : trier plus et mieux pour valoriser davantage de déchets.

Axe 2 : prévenir la production des déchets.

Axe 3 : poursuivre les actions d’information et de s ensibilisation pour développer l'éco-citoyenneté permettant d’atteindre les objectifs de valorisation escomptés.

Axe 4 : poursuivre la requalification du site de Bac heforès et participer à la mise en place des nouveaux équipemen ts de traitement avec le Syndicat BIL TA GARBI.

Axe 5 : optimiser le service d’élimination des déche ts, maîtriser les coûts d’élimination et améliorer la transparence du service public.

1717

Axe 1 – Trier plus et mieux pour valoriser davantage de déchets

Objectifs- détourner 25% des tonnages d’ordures ménagères par le tri des emballages et des journaux magazines à l’horizon 2015. - réduire le taux de refus de tri de 6% par an.

44 7

14

43 2

43

43 5

82

42 8

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43 3

77

41 7

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41 4

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40 7

42

39 9

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4 94

1

5 16

0

5 49

7

5 89

5

6 08

5

6 19

4

6 33

2

6 65

6

7 32

8

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55

48 4

03

49 0

79

48 7

62

49 4

62

47 9

16

47 8

17

47 3

98

47 2

83

9,9% 10,7% 11,2% 12,1% 12,3% 12,9% 13,2% 14,0% 15,5%0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Ordures ménagères et assimilables (tonnes)Emballages et journaux magazines (tonnes)Total (tonnes)Tonnages détournés de la collecte des ordures ménag ères (%)

En 2008, les collectes sélectives ont permis de dét ourner 15,5 % des tonnages de la collecte des ordur es ménagères.Depuis le 01/01/2009 : ajout des cartonnettes dans l a collecte sélective des emballages.

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Trier plus et mieux pour valoriser davantage de déchets

Exemple de l’opération « c’est décidé, je me mets au verre »

Opération menée en 2008 en collaboration avec le Syndicat BIL TA GARBI.

Pour encourager et faciliter le tri du verre en proposant un sac de pré-collecte aux ménages.

1919

Axe 2 - Prévenir la production de déchets

Objectif : stabiliser la production de déchets d’ici 2010

Le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit.

Les concepteurs, producteurs, distributeurs- réduction de la toxicité des produits via l’utilisa tion de matériaux recyclables,- augmentation de la durée de vie des produits,- diminution de la quantité d’emballages des produits, …

Les consommateurs - acheter mieux : privilégier le juste emballage, évit er les produits toxiques, acheter des produits qui durent,…- utiliser mieux : respecter les doses conseillées, ré utiliser le papier pour du brouillon,…- jeter moins et mieux : réutiliser, réemployer, répar er, …

Les collectivités locales- mise en place d’actions en faveur de la prévention (compostage individuel, diffusion d’informations et de conseils, gestion de s déchets dangereux,…)

2020

La prévention

Exemple du compostage individuel

Facile, pratique, écologique et économique, le comp ostage des bio-déchets contribue à réduire le volume des po ubelles tout en produisant un amendement organique naturel àmême d’être utilisé dans son jardin.

2006 : lancement d’une opération pilote sur quelque s quartiers tests de l’agglomération.

2008 : extension de l’opération à l’ensemble des foy ers en habitats individuels.

A ce jour, près de 2300 foyers se sont engagés dans cette démarche sur l’agglomération.

2121

La prévention

Exemple de l’opération Stop Pub

Une famille jette environ 40 kg de papier par an.

Autocollant « merci d’épargner les boites aux lettre s » visant àéviter l’engorgement des boites aux lettres avec de s publicités et des imprimés non adressés.

2222

Des outils de sensibilisation / information (guides , campagne d’affichage, …)

Axe 3 - Poursuivre les actions d’information et de se nsibilisationpour atteindre les objectifs de valorisation escomptés .

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et surtout de la communication de proximité régulière et accrue grâce à un réseau d’ambassadeurs du tri pour :

Agir sur les comportements - encourager et améliorer le tri,- prévenir la production de déchets,- …

Installer durablement de nouveaux gestes dans le qu otidien des habitants, …

15 ambassadeurs sur le territoiredu Syndicat Bil Ta Garbi(dont 6 sur l’agglomération).

2424

Axe 4 - Poursuivre la requalification du site de Bache forès et participer à la mise en place des nouveaux équipements de traitement avec le Syndicat BIL TA GARBI

� Réhabilitation du site de Bacheforès àBayonne.• 2004 / 2005 : travaux de réhabilitation de l’ancien ne décharge de Bacheforès (terrassements, étanchéité, mise en place des réseaux de collecte des lixiviats et du biogaz, aménagements paysagers, ….).• depuis 2005 : traitement des lixiviats et du biogaz• à venir : requalification du site une fois l’usine démantelée.

� A venir : le pôle de valorisation des déchets sur la commune de Bayonne.1 usine de stabilisation mécano-biologique couplée àun centre de tri des emballages et journaux magazines.

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Axe 5 - Optimiser le service d’élimination des déchets, maîtriser les coûts d’élimination et améliorer la transp arence du service public.

� engagement d’une démarche d’optimisation du service .

� réduire les tonnages à élimination via la mise en œu vre d’opérations visant àprévenir la production des déchets.

� développement des tris (exemples : gravats, bois, D EEE, …) pour réduire les tonnages résiduels à stocker / traiter.

� approche territoriale élargie pour mutualisation de s outils de traitement.

� prévenir les risques professionnels pour réduire le s accidents du travail.

� recherche de sources de recettes supplémentaires.

� ….