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PRÉPARATION AU DIPLÔME D’ÉTUDES SECONDAIRES DE L’ONTARIO 1999 Ministère de l’Éducation et de la Formation

PRÉPARATION AU DIPLÔME D’ÉTUDES … · 5 Planification du programme de l’élève 18 5.1 Programme d’enseignants-guides 19 5.2 Plan annuel de cheminement 19 5.3 Sélection

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PRÉPARATION AU DIPLÔMED’ÉTUDES SECONDAIRES DE L’ONTARIO

1999

Ministère de l’Éducation et de la Formation

1 Préface 5

2 Introduction 6

3 Conditions d’obtention du diplôme et modalités 83.1 Conditions d’obtention du diplôme d’études secondaires

de l’Ontario 83.1.1 Crédits obligatoires 83.1.2 Crédits optionnels 93.1.3 Service communautaire 93.1.4 Test provincial de compétences linguistiques 10

3.1.4.1 Adaptations, reports et exemptions 103.2 Remplacement de cours obligatoires 113.3 Certificat d’études secondaires de l’Ontario 123.4 Certificat de rendement 123.5 Remise du diplôme ou du certificat d’études secondaires

de l’Ontario 12

4 Organisation des cours du palier secondaire 134.1 Types de cours 134.2 Aperçu des cours de 9e et 10e année 14

4.2.1 Cours théoriques et cours appliqués 144.2.2 Cours ouverts en 9e et 10e année 16

4.3 Aperçu des cours de 11e et 12e année 164.3.1 Cours préuniversitaires 164.3.2 Cours préuniversitaires/précollégiaux 164.3.3 Cours précollégiaux 174.3.4 Cours préemploi 174.3.5 Cours de transition 174.3.6 Cours ouverts en 11e et 12e année 17

Table des matières

An equivalent publication is available in English underthe title Ontario Secondary Schools, Grades 9–12: Program and Diploma Requirements, 1999.

Cette publication est postée dans le site Web du min-istère de l’Éducation et de la Formation à l’adresseInternet suivante : http://www.edu.gov.on.ca.

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5 Planification du programme de l’élève 185.1 Programme d’enseignants-guides 195.2 Plan annuel de cheminement 195.3 Sélection des cours 20

5.3.1 Prospectus 205.3.2 Possibilités de suivre des cours du palier secondaire

pour les élèves du palier élémentaire 225.3.3 Cours préalables 22

5.4 Planification du programme de l’élève en difficulté 225.4.1 Élaboration du plan d’enseignement individualisé 225.4.2 Élaboration du plan de transition 235.4.3 Élaboration d’un programme individualisé 245.4.4 Changements apportés aux attentes du curriculum 24

5.4.4.1 Attentes modifiées 245.4.4.2 Attentes différentes 25

5.5 Stratégies d’identification et d’intervention précoces relativement aux élèves à risque 255.5.1 Stratégies et options 265.5.2 Rôle du plan annuel de cheminement 275.5.3 Modalités visant les élèves qui ne satisfont pas aux

attentes d’un cours 285.6 Changement de type de cours 285.7 Programmes d’accueil et de départ 28

5.7.1 Programmes d’accueil à l’intention des élèves s’inscrivantdans une école secondaire 29

5.7.2 Programmes de départ à l’intention des élèves qui quittent l’école secondaire 29

6 Rendement scolaire et allocation des crédits 316.1 Système de crédits 316.2 Évaluation et communication du rendement scolaire 31

6.2.1 Évaluation du rendement scolaire 326.2.1.1 Niveaux de rendement 33

6.2.2 Communication du rendement scolaire 336.2.2.1 Bulletin scolaire de l’Ontario, de la 9e à

la 12e année 336.2.2.2 Relevé de notes de l’Ontario 34

6.2.3 Évaluation des programmes 356.3 Promotion de la 8e à la 9e année 356.4 Assiduité 36

T A B L E D E S M A T I È R E S

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6.5 Modalités concernant les élèves qui échouent ou qui ne terminent pas leurs cours 36

6.6 Reconnaissance des acquis 376.7 Transferts 38

6.7.1 Transferts d’une école secondaire à une autre école secondaire de l’Ontario 38

6.7.2 Transferts d’une école privée non inspectée ou située à l’extérieur de l’Ontario à une école secondaire de l’Ontario 39

6.8 Autres modalités en vue d’obtenir des crédits pour le diplôme d’études secondaires 396.8.1 Cours par correspondance 396.8.2 Études personnelles 396.8.3 Études privées 406.8.4 Éducation permanente 40

6.8.4.1 Cours d’été 416.8.5 École privée 416.8.6 Programmes de musique suivis hors de l’école 42

6.9 Tests d’évaluation en éducation générale 42

7 Planification et prestation des programmes au niveau du conseil et de l’école 437.1 Élaboration des cours 43

7.1.1 Résumés des plans de cours 437.1.2 Cours élaborés à l’échelon local 447.1.3 Enseignement religieux 45

7.1.3.1 Écoles séparées catholiques 457.1.3.2 Écoles privées inspectées 46

7.2 Programme d’orientation et de formation au cheminement de carrière 46

7.3 Langues 477.3.1 Français, langue d’enseignement 48

7.3.1.1 Programmes d’appui dans la langue d’enseignement 49

7.3.2 Programmes d’English et d’anglais pour débutants etprogrammes de langues autochtones 507.3.2.1 English et anglais pour débutants 507.3.2.2 Langues autochtones 50

7.3.3 Langues classiques et internationales 51

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7.4 Programmes spécialisés 517.4.1 Programmes de préparation à une carrière 527.4.2 Programmes préparatoires aux études postsecondaires 52

7.4.2.1 Programmes préuniversitaires 537.4.2.2 Programmes précollégiaux 53

7.4.3 Programmes de transition de l’école au monde du travail 537.5 Éducation coopérative et expérience de travail 557.6 Centre d’études indépendantes (cours par correspondance) 577.7 Formation à distance 577.8 Écoles spécialisées 57

7.8.1 Écoles alternatives 587.9 Petites écoles et écoles isolées 587.10 Classes à années multiples et classes regroupant différents

types de cours 597.11 Programmes pour les élèves à risque 597.12 Éducation des élèves en difficulté 607.13 Éducation antidiscriminatoire 617.14 Place de la technologie en éducation 637.15 Programmes parascolaires 637.16 Partenariats 64

8 Rôle et responsabilités 668.1 Ministère de l’Éducation et de la Formation 668.2 Conseil scolaire 67

AnnexesAnnexe 1 : Échéancier de la mise en œuvre 68Annexe 2 : De la circulaire EOCIS au présent document 71Annexe 3 : Résumé des conditions précédentes d’obtention

du diplôme 72Annexe 4 : Certificats en musique qui donnent droit à des crédits 74Annexe 5 : Crédits obligatoires 75Annexe 6 : Besoins des élèves en difficulté 78Annexe 7 : Apprentissage parallèle dirigé pour les élèves dispensés de

fréquentation scolaire 80Annexe 8 : Équivalences pour l’obtention du diplôme 81Annexe 9 : Article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés 83Annexe 10 : Contexte de l’éducation en langue française 84

Glossaire 86

5

Le présent document, intitulé Les écoles secondaires de l’Ontario, de la 9e à la 12e année – Préparation au diplôme d’études secondaires de l’Ontario, 1999,porte sur le programme des écoles secondaires de langue française del’Ontario. On y énonce les lignes directrices qui régissent les programmesd’études du palier secondaire, notamment les conditions d’obtention dudiplôme d’études secondaires de l’Ontario.

À moins d’indication contraire, au début de l’année scolaire 1999-2000, les politiques présentées dans ce document remplaceront :

– les politiques pour la 9e année énoncées dans les documents suivants : Les années de transition, 7e, 8e et 9e années – Directives et modalités d’application, 1992 et Le programme d’études commun – Politiques et résultats d’apprentissage, de la 1re à la 9e année, 1995;

– les politiques énoncées dans le document suivant : Les écoles de l’Ontarioaux cycles intermédiaire et supérieur (7e à 12e année et CPO) – La préparationau diplôme d’études secondaires de l’Ontario, édition revue, 1989 (que l’ondésigne aussi par l’expression «la circulaire EOCIS»);

– les politiques sur le palier secondaire énoncées dans la notePolitique/Programmes nº 115 du 27 juin 1994, «Politique relative aux programmes des paliers élémentaire et secondaire».

Les exigences concernant le diplôme qui sont énoncées dans la circulaireEOCIS resteront en vigueur pour les élèves inscrits en 9e année entre septembre 1984 et le début de l’année scolaire 1999-2000.

Les politiques présentées ici sont complétées par le document intitulé Deschoix qui mènent à l’action – Politique régissant le programme d’orientation et deformation au cheminement de carrière dans les écoles élémentaires et secondairesde l’Ontario, 1999 ainsi que par les programmes-cadres du palier secondaire.

Pour connaître l’échéancier de la mise en œuvre, veuillez vous reporter à l’annexe 1.

1 Préface

6

Le programme du palier secondaire met l’accent sur les connaissances et leshabiletés qui se révéleront nécessaires pour mener une vie satisfaisante etproductive au cours du XXIe siècle. L’objectif est de préparer nos élèves àpoursuivre leurs études, à intégrer le marché du travail et à devenir descitoyens responsables, autonomes et productifs.

Afin que les jeunes puissent relever les nombreux défis du XXIe siècle, lesécoles de l’Ontario devraient offrir un programme qui favorise un rende-ment scolaire élevé, qui offre à tous les élèves le soutien essentiel à leurapprentissage et qui tient compte des besoins et des attentes de la société.Les responsables de l’éducation sont tenus de rendre compte aux parents1

ainsi qu’à la société ontarienne de la façon dont ils s’acquittent de ce mandat.

Le programme du secondaire est structuré de façon que l’élève puisseobtenir son diplôme en quatre ans, après la 8e année. Le nouvel aménage-ment des cours permet à la fois de satisfaire aux besoins et aux intérêts del’élève et aux exigences des établissements postsecondaires et des employeurs.En 9e et 10e année, l’accent est mis sur les connaissances et les habiletésessentielles que doivent acquérir tous les élèves, que l’on incite à réfléchir à leurs points forts et à leurs intérêts tout en explorant différents domainesafin qu’ils puissent faire des choix éclairés. En 11e et 12e année, le programme leur permet de choisir leurs cours en fonction de leurs objectifspostsecondaires.

Les conditions d’obtention du diplôme sont élevées, à l’égal d’un curriculumexigeant qui prévoit des attentes clairement mesurables. De fait, l’élèvedevra réussir le test provincial de compétences linguistiques pour obtenirson diplôme. En outre, il sera tenu d’effectuer au moins 40 heures de servicecommunautaire, exigence du diplôme qui devrait développer son senscivique.

2 Introduction

1. Dans ce document, le mot «parents» désigne le père ou la mère, ou les deux, au même titreque le tuteur ou la tutrice, ou les deux.

2 I N T R O D U C T I O N

7

Le programme des études secondaires prévoitaussi une refonte du programme d’orientation et de formation au cheminement de carrière. Ilfaut que l’élève puisse, le mieux possible, s’in-former sur de nombreux débouchés, compren-dre la valeur et les avantages d’une éducation en langue française et prendre des décisionséclairées par rapport à ses études secondaires eten préparation pour son départ de l’école. Ceprogramme est fondé sur l’élaboration parchaque élève d’un plan annuel de cheminementainsi que sur le soutien apporté par le nouveauprogramme d’enseignants-guides. Ce processusaidera l’élève à déterminer ses objectifs et àchoisir des cours qui y correspondent. La direc-tion d’école est tenue de mener un sondagepour évaluer l’efficacité de son programmed’orientation et de formation au cheminementde carrière.

Bien que les jeunes représentent la majorité desélèves fréquentant les écoles secondaires, celles-ci desservent également un nombre importantd’adultes, y compris ceux qui appartiennent à lacatégorie des élèves expérimentés. Les politiquesconcernant les élèves expérimentés, ainsi qu’unedéfinition de cette catégorie, sont présentées à lasection 6.6, qui traite de la reconnaissance desacquis.

8

Pour obtenir le diplôme d’études secondaires de l’Ontario, l’élève qui com-mencera la 9e année en 1999-2000, ou par la suite, devra obtenir au moins30 crédits, dont 18 obligatoires et 12 optionnels. Il devra égalementeffectuer 40 heures de service communautaire et réussir le test provincialde compétences linguistiques.

En équilibrant adéquatement les cours obligatoires et facultatifs, l’élèvepeut, d’une part, acquérir l’essentiel pour comprendre divers domainesd’activité et, d’autre part, se spécialiser en fonction de ses objectifs postsecondaires.

Voir aussi la section 6.7.2, qui traite des transferts d’une école privée noninspectée ou située à l’extérieur de l’Ontario, ainsi que l’annexe 6, qui porte sur les besoins des élèves en difficulté.

3.1 CONDITIONS D’OBTENTION DU DIPLÔME D’ÉTUDES SECONDAIRES DE L’ONTARIO

3.1.1 Crédits obligatoires (total de 18)

L’élève doit obtenir les crédits obligatoires suivants :

4 crédits en français (1 crédit par année);

1 crédit en English;

3 crédits en mathématiques (au moins 1 crédit en 11e ou 12e année);

2 crédits en sciences;

1 crédit en histoire du Canada;

1 crédit en géographie du Canada;

1 crédit en éducation artistique;

1 crédit en éducation physique et santé;

0,5 crédit en éducation à la citoyenneté;

0,5 crédit en exploration des choix de carrière;

3 Conditions d’obtention du diplôme et modalités

Conditions d’obtention

du diplôme

Pour obtenir son

diplôme, l’élève doit :

– obtenir les 18 crédits

obligatoires;

– obtenir 12 crédits

optionnels;

– effectuer 40 heures

de service commu-

nautaire;

– réussir le test

provincial de compé-

tences linguistiques.

3 C O N D I T I O N S D ’ O B T E N T I O N D U D I P L Ô M E E T M O D A L I T É S

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et, au choix :

1 crédit supplémentaire en français, ou enEnglish, ou dans une troisième langue, ouen sciences humaines et sociales, ou enétudes canadiennes et mondiales;

1 crédit supplémentaire en éducationphysique et santé, ou en affaires et com-merce, ou en éducation artistique;

1 crédit supplémentaire en sciences (11e ou12e année), ou en éducation technologique(de la 9e à la 12e année).

Bien que le conseil scolaire2 et la direction d’école puissent recommander à des élèves desuivre certains cours en plus des cours obliga-toires, elle ne pourra pas rendre obligatoiresd’autres matières ou d’autres cours que ceuxénoncés ci-dessus pour l’obtention du diplômed’études secondaires.

Les cours qui répondent aux exigences touchantles crédits obligatoires sont énumérés à l’annexe 5.

3.1.2 Crédits optionnels (total de 12)

Outre les 18 crédits obligatoires énumérés ci-dessus, l’élève doit obtenir 12 autres crédits enréussissant des cours optionnels. L’élève leschoisira parmi les cours optionnels énumérésdans le prospectus de son école.

3.1.3 Service communautaire

L’élève devra effectuer un minimum de 40 heuresde service communautaire pour obtenir sondiplôme. Il est libre de répartir comme il l’entend

ces 40 heures d’activités au cours de ses étudessecondaires, et il peut donc avoir rempli cetteexigence à une étape de ses études qui lui con-vient le mieux.

Le service communautaire sensibilise l’élève àses responsabilités civiques et l’aide à compren-dre le rôle qu’il peut jouer pour soutenir sa com-munauté. C’est aussi une excellente occasionpour celui-ci de vivre une expérience qui valo-rise la langue et la culture des francophones del’Ontario. Par conséquent, les activités de ser-vice communautaire devraient se dérouler dansun milieu où l’on peut raisonnablement s’atten-dre à ce que la langue de communication soit lefrançais. La communauté profitera assurémentde cette exigence de service communautaire,mais cette condition a d’abord été conçue dansl’intérêt de l’élève. Ce dernier apprendra ainside quelle façon il peut contribuer à la vie de sacommunauté.

Dès la 7e et la 8e année, on informera l’élève desconditions d’obtention du diplôme, notammentles 40 heures de service communautaire. Lesmodalités concernant le service communautairefigureront dans le prospectus de l’école secon-daire. La direction d’école donnera aussi de plusamples renseignements aux élèves qui com-menceront leurs études secondaires.

C’est l’élève, en consultation avec ses parents,qui décidera de quelle façon remplir l’exigencedu service communautaire. Dans son planannuel de cheminement, celui-ci pourra déter-miner les activités qui l’intéressent.

2. Dans ce document, l’expression «conseil scolaire», ou leterme «conseil», désigne les conseils scolaires de district etles administrations scolaires qui offrent des cours du paliersecondaire.

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Ces activités peuvent se dérouler dans desmilieux tels que des entreprises, des organismessans but lucratif, des organismes du secteur pu-blic (notamment des hôpitaux) ou dans un cadrenon structuré. L’élève ne pourra pas remplircette condition en suivant des programmes oudes cours de l’école qui donnent droit à descrédits (p. ex., éducation coopérative, expériencede travail), en faisant un travail rémunéré ou enassumant les tâches dont s’acquitte habituelle-ment un travailleur rémunéré.

Les activités de service communautaire doiventse dérouler en dehors des heures normales d’en-seignement, par exemple, durant l’heure dudéjeuner, le soir, la fin de semaine ou durant lescongés scolaires.

L’achèvement des 40 heures de service commu-nautaire devra être confirmé par l’organisme, les organismes, la personne ou les personnesresponsables de la supervision. L’élève remettraà la direction d’école la documentation quiatteste de ce fait. Pour chacune des activités, ondoit consigner dans la documentation le nom dela personne ou de l’organisme ayant reçu leservice, l’activité effectuée, les dates, le nombred’heures, la langue de communication utilisée,la signature de l’élève et de ses parents et unedéclaration signée de la personne ou d’unreprésentant de l’organisme qui a bénéficié duservice. Il incombera à la direction d’école dedécider si l’élève a satisfait aux exigences duministère et du conseil scolaire.

3.1.4 Test provincial de compétences linguistiques

L’élève qui commencera la 9e année en 1999-2000, ou par la suite, devra réussir le testprovincial de compétences linguistiques pourobtenir son diplôme. Puisque le test sera nor-malement administré en 10e année, les élèves leferont pour la première fois durant l’année sco-laire 2000- 2001. Ce test sera fondé sur lesattentes provinciales en lecture et en écrituredes cours de français donnés jusqu’à la 9e année inclusivement.

Le test vérifie la capacité de lire et d’écrire etconfirme que ceux qui le réussissent ont satisfaitaux attentes provinciales en lecture et en écri-ture. Il permettra de repérer les élèves qui ontbesoin d’aide. Le conseil scolaire devra fournirun programme d’appoint aux élèves qui aurontéchoué. Ces élèves pourront ainsi se préparer àreprendre le test. Une fois que l’élève auraréussi le test, il ne pourra le passer de nouveauen français.

3.1.4.1 Adaptations, reports et exemptionsAdaptations. On doit faire certaines adaptationspour que l’élève qui bénéficie de programmes etde services pour l’enfance en difficulté, et qui aun plan d’enseignement individualisé, soit enmesure de réussir, en toute équité, le test decompétences linguistiques. Les élèves pour quide telles adaptations sont nécessaires pourrontou non avoir été identifiés par le comité d’identi-fication, de placement et de révision comme desélèves en difficulté. Les adaptations correspon-dront à celles qui sont énoncées dans le pland’enseignement individualisé. Elles seront aussioffertes, le cas échéant, aux élèves dans le cadrede leurs études ordinaires, notamment pour lesexamens et d’autres formes d’évaluation. Ainsi,

3 C O N D I T I O N S D ’ O B T E N T I O N D U D I P L Ô M E E T M O D A L I T É S

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on pourrait modifier la présentation du test ouaccorder plus de temps pour le faire. Cependant,le contenu du test ne doit pas être modifié.

Reports. Parmi les élèves qui pourraient néces-siter le report du test, on compte ceux qui ontété identifiés comme des élèves en difficulté etceux qui sont inscrits à des cours d’actualisationlinguistique en français ou de perfectionnementdu français et qui n’ont pas encore atteint unniveau de compétence suffisant en français pourpasser le test.

L’élève adulte ou les parents peuvent demanderque l’on reporte le test. La direction d’école peutprendre l’initiative et leur en faire la recomman-dation. Après avoir consulté les parents oul’élève adulte ainsi que le personnel scolaire con-cerné, la direction d’école décidera ou non d’au-toriser ce report et déterminera, le cas échéant,le délai. En cas de désaccord, l’élève adulte oules parents pourront demander à l’agent desupervision compétent de revoir le dossier.

Exemptions. Lorsque le plan d’enseignementindividualisé de l’élève indique que celui-ci netravaille pas en vue de l’obtention du diplôme,on pourra le dispenser de passer le test avec leconsentement parental et l’approbation de ladirection d’école. Il est entendu que l’élève quine passe pas le test de compétences linguistiquesne pourra pas recevoir le diplôme d’études secon-daires. Si les attentes figurant dans le plan d’enseignement individualisé sont révisées parceque l’élève décide d’étudier pour obtenir sondiplôme, il lui faudra réussir le test de compé-tences linguistiques.

Voir les sections 5.4 et 7.12 et l’annexe 6, lesquellesconcernent les élèves en difficulté, ainsi que l’annexe 8, qui présente les équivalences pour l’obtention du diplôme.

3.2 REMPLACEMENT DE COURS OBLIGATOIRES

Pour donner plus de souplesse au programme et permettre, en toute équité, à tous les élèvesd’obtenir leur diplôme, un nombre limité decours obligatoires peuvent être remplacés pardes cours qui donnent droit à des crédits obliga-toires. Ainsi, pour répondre aux besoins parti-culiers d’un élève, la direction d’école peut rem-placer jusqu’à trois cours obligatoires (oul’équivalent en demi-cours) par des cours quidonnent droit à des crédits obligatoires.Cependant, le total des crédits obligatoires etoptionnels ne devrait pas être inférieur à 30 pourles élèves qui désirent obtenir le diplôme d’études secondaires ou inférieur à 14 pour ceuxqui visent le certificat d’études secondaires. On devrait faire de telles substitutions pourfavoriser et améliorer l’apprentissage d’un élèveou pour répondre à des besoins ou à des intérêtsqui lui seraient particuliers. Voir la section 7.3.2,qui porte sur les programmes d’English et d’anglaispour débutants et sur les programmes de languesautochtones, ainsi que l’annexe 5, qui énumère lescrédits obligatoires.

Le remplacement de cours obligatoires ne devraitse faire que si cela s’avère dans l’intérêt del’élève. L’élève adulte ou les parents peuventdemander que l’on remplace des cours obliga-toires. La direction d’école peut prendre l’initia-tive et leur en faire la recommandation. Aprèsavoir consulté les parents ou l’élève adulte ainsique le personnel scolaire concerné, la directiond’école prendra une décision. En cas de désaccord, l’élève adulte ou les parents pourrontdemander à l’agent de supervision compétent derevoir le dossier.

Chaque substitution sera notée dans le Relevéde notes de l’Ontario.

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3.3 CERTIFICAT D’ÉTUDES SECONDAIRES DE L’ONTARIO

Le certificat d’études secondaires de l’Ontariosera accordé sur demande à l’élève qui quittel’école avant d’avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, pourvu qu’il ait au moins 14 crédits répartis comme suit :

Crédits obligatoires (total de 7)

2 crédits en français

1 crédit en géographie du Canada ou en histoire du Canada

1 crédit en mathématiques

1 crédit en sciences

1 crédit en éducation physique et santé

1 crédit en éducation artistique ou en éducation technologique

Crédits optionnels (total de 7)

7 autres crédits parmi les cours choisis parl’élève

Les dispositions concernant le remplacement decours obligatoires (décrites à la section 3.2) peu-vent également s’appliquer au certificat d’étudessecondaires.

3.4 CERTIFICAT DE RENDEMENT

L’élève qui quitte l’école avant de pouvoirobtenir son diplôme ou son certificat d’étudessecondaires peut recevoir le certificat de rende-ment. Ce document pourrait se révéler utile àl’élève qui cherche un emploi ou qui désire s’ins-crire, entre autres, dans certains programmes deformation professionnelle.

On joindra le Relevé de notes de l’Ontario aucertificat de rendement. Le cas échéant, onpourra également y ajouter un exemplaire duplan d’enseignement individualisé.

L’élève qui reprendrait par la suite ses études etobtiendrait d’autres crédits ou suivrait des coursne donnant pas droit à des crédits (notammentles cours pour les élèves en difficulté qui com-portent des attentes modifiées ou différentes)recevra un Relevé de notes de l’Ontario mis àjour. Cependant, on ne lui remettra pas un nou-veau certificat de rendement. S’il réussit à satis-faire aux conditions requises, il pourra recevoirle diplôme ou le certificat d’études secondairesde l’Ontario.

3.5 REMISE DU DIPLÔME OU DU CERTIFICAT D’ÉTUDES SECONDAIRES DE L’ONTARIO

Sur la recommandation de la direction d’école,le ministre de l’Éducation et de la Formationdécerne le diplôme ou le certificat d’études secon-daires à tout élève qui satisfait aux conditionsrequises. Le diplôme ou le certificat peut êtredécerné à tout moment de l’année scolaire.

Lorsqu’un élève a satisfait aux conditions requi-ses au moyen d’études privées, de cours du soirou d’été, le diplôme ou le certificat sera délivrépar la direction d’école qui détient le Dossierscolaire de l’Ontario au moment où est accordéle dernier crédit. Si l’élève obtient son derniercrédit par l’entremise du Centre d’étudesindépendantes, il pourra recevoir son diplômeou son certificat de la direction du Centre ou dela direction de la dernière école qu’il a fréquen-tée. La personne qui délivre le diplôme ou lecertificat soumettra la documentation requise auministère de l’Éducation et de la Formation.

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En offrant différents types de cours, on permet à l’élève non seulement d’ac-quérir des connaissances et des habiletés essentielles dans divers domaines,mais on lui donne aussi la possibilité de se spécialiser en fonction de sesobjectifs postsecondaires.

Cette organisation des cours se fait en fonction d’une progression dans laspécialisation de la 9e à la 12e année. Ainsi, en 9e et 10e année, les optionsdemeurent relativement ouvertes pour tous les élèves, et, en 11e et 12e année,les élèves peuvent se préparer de façon plus spécialisée selon leur orientation.

4.1 TYPES DE COURS

Afin de permettre à l’élève de remplir les conditions d’obtention dudiplôme, toutes les écoles offriront un nombre suffisant de cours et descours de type approprié. On ne s’attend pas toutefois à ce que les écolesoffrent tous les types possibles pour un cours.

Les types de cours offerts dans le programme du palier secondaire sontdécrits ci-dessous.

– En 9e et 10e année, on offre des cours théoriques, des cours appliqués et descours ouverts. Les cours théoriques reposent principalement sur la théorie etles problèmes abstraits, tandis que les cours appliqués mettent davantagel’accent sur les applications pratiques et les exemples concrets. Ces deuxtypes de cours comportent des attentes élevées pour préparer l’élève àréussir ses études en 11e et 12e année. Quant aux cours ouverts, ils sontdécrits plus loin.

– En 11e et 12e année, afin de préparer les élèves en fonction de leurs objec-tifs postsecondaires, on offre des cours préuniversitaires, élaborés en étroitecollaboration avec les universités, des cours préuniversitaires/précollégiaux,élaborés en étroite collaboration avec les universités et les collèges, descours précollégiaux, élaborés en étroite collaboration avec les collèges, etdes cours préemploi, élaborés en étroite collaboration avec les représen-tants du monde des affaires. Des cours ouverts, qui sont décrits ci-dessous,sont également offerts en 11e et 12e année.

4 Organisation des cours du palier secondaire

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– Offerts à toutes les années du secondaire, lescours ouverts ont été conçus pour permettreaux élèves d’approfondir leurs connaissancesdans des matières de leur choix et d’acquérirune culture générale. Tout comme les autrestypes de cours, les cours ouverts donnentdroit à des crédits, lesquels comptent dans lecalcul des 30 crédits requis pour obtenir lediplôme.

– Les cours de transition, offerts en 10e, 11e et12e année, permettent à l’élève de passer d’untype de cours à un autre si ses intérêts ou sesobjectifs changent. Comme les autres types decours, les cours de transition donnent droit àdes crédits, qui comptent dans le calcul des 30 crédits requis pour obtenir le diplôme.

Veuillez vous reporter à la figure 1, qui illustre l’organisation des cours.

4.2 APERÇU DES COURS DE 9e ET 10e ANNÉE

En 9e et 10e année, l’élève peut combiner lescours théoriques, appliqués et ouverts, ce qui luipermet d’explorer ses intérêts et de déterminerson programme pour la 11e et 12e année. Aucours de la 9e et de la 10e année, l’élève fait deschoix sur son cheminement scolaire par rapportà ses objectifs, mais ses décisions ne l’engagentpas d’une façon très définitive. Les conseils sco-laires sont tenus d’offrir des cours théoriques etappliqués dans les matières suivantes : français,mathématiques, sciences, histoire, géographie etEnglish. Les autres matières de 9e et 10e annéesont enseignées dans des cours ouverts.

4.2.1 Cours théoriques et cours appliqués

Les attentes des cours théoriques et appliquéssont élevées. Les cours théoriques mettent l’ac-cent sur les concepts essentiels de la matière etexplorent des concepts connexes. Ils insistentsur les aspects théoriques et abstraits tout enintégrant des applications pratiques selon le cas.Les cours appliqués mettent également l’accentsur les concepts essentiels de la matière, mais ilsinsistent sur les aspects pratiques et concretstout en intégrant des aspects théoriques selon lecas. La différence entre les cours théoriques etappliqués réside dans l’équilibre entre la théorieet la pratique ainsi que dans l’ajout de conceptsconnexes.

L’élève qui aura réussi ses cours théoriques ouappliqués de 9e année pourra suivre l’un oul’autre type de cours en 10e année dans la mêmematière. Cependant, on pourra lui recommanderd’effectuer du travail supplémentaire pourassimiler les contenus privilégiés par l’autretype de cours de 9e année.

Les cours théoriques et appliqués de 10e annéeprépareront l’élève pour des cours spécifiquesen 11e année, et on devra tenir compte des types de cours préalables définis dans chaqueprogramme-cadre. Si le type de cours suivi en10e année ne constitue pas le préalable pour uncours particulier de 11e année, l’élève pourra alorssuivre un cours de transition qui lui donnera lesconnaissances et les habiletés nécessaires.

Voir la section 5.6, qui porte sur les changementsde type de cours.

4 O R G A N I S A T I O N D E S C O U R S D U P A L I E R S E C O N D A I R E

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Figure 1. Organisation des cours

12e annéeFilière

préuniversitaire

Filière préuniversitaire/

précollégiale

Filière précollégiale

Filière préemploi

Cours ouverts

11e année

Cours de transition

10e annéeCours théoriques Cours appliqués

Cours ouverts

Cours ouverts

Cours théoriques Cours appliqués9e année

Filière préuniversitaire

Filière préuniversitaire/

précollégiale

Filière précollégiale

Filière préemploi

Cours ouverts

Cours de transition

L E S É C O L E S S E C O N D A I R E S D E L ’ O N T A R I O , D E L A 9 e À L A 1 2 e A N N É E

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4.2.2 Cours ouverts en 9e et 10e année

Les matières qui ne sont pas dispensées dansdes cours théoriques ou appliqués sontenseignées dans des cours ouverts. Par exemple,on offre des cours ouverts en arts visuels, enmusique et en éducation physique, mais pas enfrançais, en mathématiques, en sciences, en his-toire, en géographie et en English. Les coursouverts peuvent répondre à des intérêts parti-culiers de l’élève et enrichissent sa culturegénérale. En 11e et 12e année, l’élève pourrapoursuivre l’étude des matières qui correspon-dent à ses intérêts particuliers et qui sontoffertes dans le type ouvert.

4.3 APERÇU DES COURS DE 11e ET 12e ANNÉE

En 11e et 12e année, l’élève peut se concentrerdavantage sur ses intérêts et définir avec préci-sion ses objectifs postsecondaires tout en se préparant à les atteindre. Au cours de cesannées d’études, les activités scolaires en dehorsde l’école sont plus nombreuses qu’en 9e et 10e année grâce aux composantes d’expériencede travail et aux programmes d’éducationcoopérative, de transition de l’école au mondedu travail et d’apprentissage.

Quatre des types de cours offerts sont fondéssur les objectifs postsecondaires et en tant quetelles ces catégories de cours constituent des fi-lières. Il s’agit des cours préuniversitaires, descours préuniversitaires/précollégiaux, des coursprécollégiaux et des cours préemploi. Les con-seils scolaires sont tenus d’offrir, en 11e et 12e année, au moins un cours dans chacune deces quatre filières pour chacune des disciplinessuivantes : français, mathématiques, sciences etéducation technologique.

Des cours ouverts et des cours de transition sontaussi offerts en 11e et 12e année. Les coursouverts conviennent à tous les élèves et ne sontliés à aucune destination postsecondaire en par-ticulier. Les cours de transition sont offerts auxélèves qui souhaitent changer de filière aprèsavoir modifié leurs projets d’avenir.

4.3.1 COURS PRÉUNIVERSITAIRES

Les cours préuniversitaires sont conçus en fonc-tion des conditions d’admission des universités.La gamme des cours offerts permettra à l’élèvede se préparer à de nombreux programmes uni-versitaires et aux carrières qui y sont connexes.L’enseignement portera surtout sur les aspectsthéoriques de la matière et comprendra égale-ment des applications pratiques. Tous les courspréuniversitaires reposeront sur des attentesprovinciales rigoureuses et mettront l’accent surl’acquisition de l’autonomie en recherche et enapprentissage. L’élève devra démontrer avoiracquis ces compétences.

4.3.2 COURS PRÉUNIVERSITAIRES/PRÉCOLLÉGIAUX

Les cours préuniversitaires/précollégiaux sontconçus en fonction des conditions d’admissionde certains programmes universitaires et collé-giaux. La gamme des cours offerts permettra àl’élève de se préparer à suivre ces programmeset à entreprendre les carrières visées. L’enseigne-ment portera à la fois sur les aspects théoriqueset les applications pratiques. Tous les courspréuniversitaires/précollégiaux reposeront surdes attentes provinciales rigoureuses et mettrontl’accent sur l’acquisition de l’autonomie enrecherche et en apprentissage. L’élève devradémontrer avoir acquis ces compétences.

4 O R G A N I S A T I O N D E S C O U R S D U P A L I E R S E C O N D A I R E

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4.3.3 Cours précollégiaux

Les cours précollégiaux sont conçus en fonctiondes conditions d’admission des collèges. Lagamme des cours offerts permettra à l’élève dese préparer à de nombreux programmes collé-giaux et aux carrières qui en découlent.L’enseignement portera surtout sur des applica-tions concrètes de la matière ainsi que sur ledéveloppement de la pensée critique et deshabiletés de résolution de problèmes. Tous lescours précollégiaux reposeront sur des attentesprovinciales rigoureuses et mettront l’accent surl’acquisition de l’autonomie en recherche et enapprentissage. L’élève devra démontrer avoiracquis ces compétences.

4.3.4 Cours préemploi

Les cours préemploi sont conçus pour préparerl’élève à accéder directement au marché du tra-vail ou à entreprendre des programmes d’ap-prentissage ou d’autres programmes de forma-tion. La gamme des cours offerts permettra àl’élève de se préparer à une grande variété deprogrammes de formation, d’emplois et de car-rières. L’enseignement mettra l’accent sur desapplications en milieu de travail de la matière etexplorera également la théorie qui sous-tend cesapplications pratiques.

Les stages qu’offrent l’expérience de travail etl’éducation coopérative sont très importantsdans la filière préemploi. L’école invitera lesemployeurs et les superviseurs de la station detravail à participer à la planification des stages ets’assurera de leur collaboration dans la mise enœuvre. Elle recherchera la collaboration desemployeurs et des superviseurs pour qui lebilinguisme est important. Les cours préemploireposeront sur des attentes provincialesrigoureuses et mettront l’accent sur l’acquisition

de compétences professionnelles génériques etle développement de l’autonomie en rechercheet en apprentissage. L’élève devra démontreravoir acquis ces compétences. Dans la filièrepréemploi, il faudrait également promouvoir l’éducation permanente et en souligner l’importance.

4.3.5 Cours de transition

Les cours de transition permettent à l’élève quichange d’idée de passer d’un type de cours à unautre, entre les 10e, 11e et 12e années. Ces coursportent sur les connaissances et les habiletésrequises pour combler l’écart entre deux typesde cours. Dans la plupart des cas, ils sont pluscourts et plus concentrés que les autres cours.Les modalités de prestation des cours de transi-tion peuvent varier. Ils comptent pour descrédits, car ils exigent que l’élève satisfasse à desattentes du curriculum. Les crédits accumuléscompteront comme des crédits optionnels envue de l’obtention du diplôme. Les cours detransition ne constituent pas des cours d’appointpour un cours que l’élève aurait échoué. Cescours préparent l’élève à réussir dans un autretype de cours.

4.3.6 Cours ouverts en 11e et 12e année

Les cours ouverts en 11e et 12e année permet-tent à l’élève d’en apprendre davantage dansune matière qui l’intéresse, laquelle peut aussicorrespondre à ses objectifs postsecondaires.Ces cours s’adressent à tous les élèves, quelleque soit leur orientation. Ils offrent les fonde-ments d’une culture générale et préparentl’élève à assumer un rôle actif et enrichissant ausein de la société. Ils ne sont pas conçus en fonc-tion des exigences des universités, des collègesou des employeurs.

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Lors de la planification, l’objectif est de fournir à chaque élève un pro-gramme pertinent et rigoureux qui tient compte de ses besoins et de sesobjectifs et qui reflète ses points forts et ses intérêts. La planification doitaussi être suffisamment souple et équilibrée pour lui permettre d’ajuster sonprogramme en fonction de l’évolution de ses besoins, de ses objectifs et deses intérêts. Par ailleurs, en planifiant le programme de l’élève, il faudraitporter une attention toute particulière au perfectionnement de ses compé-tences langagières en français ainsi qu’à la sensibilisation à la culture de lafrancophonie, de sorte à favoriser un sentiment d’appartenance à la commu-nauté franco-ontarienne. Pendant les deux premières années de ses étudessecondaires, l’élève a tout particulièrement besoin d’aide pour établir sesobjectifs personnels, scolaires et professionnels et déterminer les cours et lesoptions qui lui permettront de les atteindre.

Parents, élèves, conseillers en orientation, enseignants-guides et administra-tion scolaire se partagent la responsabilité de la planification du programmede l’élève. Durant ses études, l’élève vit un certain nombre de transitions.Afin que celles-ci se fassent en douceur et pour aider l’élève à prendre desdécisions éclairées à des étapes clés de ses études, on demande à chaqueélève de la 7e à la 12e année de préparer un plan annuel de cheminement.Durant ce processus, l’élève examinera ses intérêts, ses habiletés et son ren-dement, et établira ses objectifs à court et à long terme concernant sesétudes, ses choix de carrière et le service communautaire. Il considéreraégalement ses options pour perfectionner ses compétences langagières enfrançais et développer son sentiment d’appartenance à la francophonie.

Afin de planifier le meilleur programme qui soit, l’élève, le conseiller en orientation et l’enseignant-guide devraient collaborer pour choisir les coursoptionnels et les cours obligatoires supplémentaires qui conviennent lemieux aux points forts, aux besoins et aux intérêts de l’élève, et qui lui permettent d’envisager toute une gamme de débouchés professionnels etd’options éducatives.

5 Planification du programme de l’élève

5 P L A N I F I C A T I O N D U P R O G R A M M E D E L ’ É L È V E

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5.1 PROGRAMME D’ENSEIGNANTS-GUIDES

La direction d’école établira un programmed’enseignants-guides pour les élèves de la 9e à la11e année. (Ce programme d’enseignants-guidesfait suite à celui offert aux élèves de 7e et 8e année.) Les écoles qui le souhaitent pourrontoffrir ce programme aux élèves de 12e année.

La responsabilité des enseignants-guides estd’aider l’élève à faire des choix éclairés à desmoments clés de ses études. Les enseignants-guides travailleront avec leurs élèves pendant aumoins une année scolaire. Ils les rencontrerontrégulièrement. Chaque enseignant-guide s’ac-quittera des fonctions suivantes :

– aider l’élève à élaborer et à réviser son planannuel de cheminement;

– aider l’élève à comprendre le mandat de l’école de langue française et les attentes quien découlent par rapport à l’élève;

– surveiller les progrès de l’élève dans toutes lesmatières et l’atteinte des objectifs énoncésdans son plan annuel de cheminement;

– communiquer avec les parents et les tenir aucourant des progrès de leur enfant;

– encourager l’élève à n’utiliser que le françaisdans toutes ses activités scolaires et le plussouvent possible à l’extérieur de l’école.

Les enseignants-guides appuient le travail desconseillers en orientation et d’autres enseignants.Ils peuvent aussi être appelés à collaborer avecd’autres membres du personnel pour mettre enœuvre des programmes pour l’enfance en diffi-culté. On devrait encourager les enseignants-guides à faire appel à des spécialistes de la

communauté. Le conseil scolaire a toute latitudepour choisir le programme d’enseignants-guidesqui répond le mieux aux besoins de ses élèves etde la communauté scolaire.

5.2 PLAN ANNUEL DE CHEMINEMENT

Les élèves de la 7e à la 12e année prépareront unplan annuel de cheminement. Ce plan seraélaboré avec l’aide des parents, des conseillersen orientation ainsi que des enseignants-guidespour ce qui est des élèves de la 7e à la 11e année.Ce plan, qui sera révisé annuellement, aideral’élève à déterminer ses objectifs à court et àlong terme. Voici ce que comprendra ce planpour les élèves de la 9e à la 12e année :

– les objectifs de l’élève en ce qui concerne sonrendement scolaire;

– ses intentions en ce qui concerne la poursuitede ses études en français et la place qu’il veutréserver au français dans ses plans de carrière;

– son choix de cours pour l’année suivante, lecas échéant;

– les activités parascolaires, les composantesd’expérience de travail et les programmes d’éducation coopérative auxquels il participera,à l’intérieur comme à l’extérieur de l’école;

– ses objectifs postsecondaires. Dès la 10e année,l’élève devrait examiner les possibilités desuivre des cours dans une université, un col-lège ou une école professionnelle privée, d’en-treprendre des programmes d’apprentissageou de stage, ou d’accéder directement aumarché du travail. L’élève fera les recherchesqui s’imposent pour connaître les exigencesconcernant chaque option.

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Le plan annuel de cheminement sera révisé aumoins deux fois par an. Les élèves de la 7e à la11e année le mettront à jour avec l’aide de leursparents et de leur enseignant-guide. En 12e année, les élèves devraient examiner leurplan en consultation avec leur conseiller en orientation et leurs parents. Pour les élèves quiont un plan d’enseignement individualisé et quibénéficient de programmes et de services pourl’enfance en difficulté, le plan annuel de chemi-nement complétera le plan d’enseignementindividualisé, tel que décrit dans les sections 5.4 et 7.12.

5.3 SÉLECTION DES COURS

Plusieurs caractéristiques du programme secon-daire ont été conçues pour aider l’élève à fairedes choix éducatifs et professionnels éclairés. Ilest important que les conseillers en orientation,les enseignants-guides et d’autres enseignantsaident l’élève à déterminer ses intérêts, seshabiletés et ses points forts, et à explorer sesoptions éducatives et professionnelles. Il estégalement essentiel que l’élève soit sensibilisé àl’importance de poursuivre ses études enfrançais, ce qui lui permettra de perfectionnerses compétences langagières en français et debien maîtriser les deux langues officielles duCanada. On soulignera aussi l’atout que cons-titue le bilinguisme sur le marché du travail.

Les parents et l’élève choisiront les cours en collaboration avec le conseiller en orientation,l’enseignant-guide et les enseignants respon-sables des cours en question. Le choix des courspour les élèves de moins de 18 ans devra être approuvé par leurs parents. Les élèves de 8e année, avec l’aide de leurs parents, choisirontleurs cours de 9e année en fonction de leursbesoins, de leurs projets, de leurs intérêts, de

leurs points forts et de leurs réalisations. Onpourra aussi considérer dans ce choix les possi-bilités d’apprentissage à l’extérieur de l’école.En 9e et 10e année, outre les cours ouverts,l’élève peut choisir uniquement des coursthéoriques, ou uniquement des cours appliqués,ou une combinaison de cours théoriques etappliqués.

En 11e et 12e année, l’élève choisira les coursdont il a besoin pour atteindre ses objectifs, qu’ilaura précisés lors de la révision de son planannuel de cheminement.

Le programme secondaire est aménagé de tellesorte qu’il offre des parcours clairs à l’élève, cequi l’aide à choisir les cours appropriés. Enregroupant les cours en fonction de quatre filiè-res, on permet à l’élève d’axer son apprentissagesur ses objectifs postsecondaires tout en lui four-nissant une formation solide pour ce qui est desaspects théoriques et pratiques de la matièreétudiée.

5.3.1 Prospectus

Le conseil scolaire publiera un prospectusdétaillé, précis et à jour, pour renseigner lesélèves et leurs parents sur les conditions d’ob-tention du diplôme ainsi que sur les pro-grammes et les cours offerts. Le conseil doit pro-duire un prospectus chaque année. Voici lesrenseignements que le prospectus doit présenter :

– les buts généraux et la philosophie de l’école;

– des précisions au sujet de la langue utiliséepar l’école pour communiquer avec l’élève etses parents, conformément à la politique duconseil scolaire;

– une brève description des programmes cul-turels, tels que ceux proposés par le serviced’animation culturelle;

5 P L A N I F I C A T I O N D U P R O G R A M M E D E L ’ É L È V E

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– des renseignements concernant les conditionsd’obtention du diplôme d’études secondaires,notamment :– la liste des cours obligatoires et optionnels;– une description des exigences et des moda-

lités concernant le service communautaire;– des renseignements concernant le test

provincial de compétences linguistiques, ycompris des précisions sur les adaptations,les reports et les exemptions;

– les politiques concernant le remplacementde cours obligatoires;

– les conditions d’obtention du certificat d’études secondaires ainsi que des renseigne-ments sur le certificat de rendement;

– des renseignements concernant les coursofferts, notamment :– la définition d’un crédit;– la définition des types de cours;– une liste de tous les cours de la 9e à la

12e année et de tous les cours préalables;– une description de tous les cours offerts par

l’école et des renseignements sur l’accèsaux résumés des plans de cours;

– une description de tous les cours élaborés àl’échelon local qui ont été approuvés (voirla section 7.1.2 à ce sujet);

– une description de tous les programmesspécialisés, y compris des programmes d’études interdisciplinaires;

– une explication du système de codage descours;

– des renseignements sur les programmesd’appoint offerts;

– les politiques et les modalités touchant lescours de transition;

– les politiques et les modalités touchant leschangements de cours;

– des renseignements sur les politiques d’évaluation et d’examen;

– des renseignements sur les modalitéstouchant la conservation et la communica-tion des notes, notamment sur le Dossierscolaire de l’Ontario et le Relevé de notesde l’Ontario;

– des renseignements sur la reconnaissancedes acquis;

– le genre de ressources et de services de sou-tien disponibles, tels que la bibliothèque etles laboratoires informatiques;

– des renseignements sur l’expérience de tra-vail et l’éducation coopérative;

– des renseignements sur le comité consul-tatif pour l’enfance en difficulté du conseilet sur son plan pour l’enfance en difficulté,ainsi que des précisions sur le guide duconseil scolaire concernant les élèves endifficulté à l’intention des parents, demême que des détails sur les programmeset les politiques concernant l’enfance endifficulté;

– des renseignements sur le programme d’orientation et de formation au chemine-ment de carrière;

– des renseignements sur les autres modalitésde prestation des cours, par exemple, parl’entremise du Centre d’études indépen-dantes et de la formation à distance;

– des précisions concernant le rôle et lesresponsabilités des élèves, notamment :– les attentes concernant les responsabilités,

les réalisations et l’assiduité des élèves;– le code de conduite concernant les élèves.

L E S É C O L E S S E C O N D A I R E S D E L ’ O N T A R I O , D E L A 9 e À L A 1 2 e A N N É E

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5.3.2 Possibilités de suivre des cours dupalier secondaire pour les élèves dupalier élémentaire

Dans certains cas, on pourra permettre à unélève de l’élémentaire de suivre des cours dupalier secondaire. Les directions de l’école élé-mentaire et secondaire pourront décider, avec le consentement des parents, que l’élève peutsuivre un ou plusieurs cours du palier secon-daire. Dans pareil cas, la direction de l’école secondaire sera chargée d’évaluer le rendementde l’élève et de lui attribuer des crédits, s’il y a lieu.

5.3.3 Cours préalables

Plusieurs cours de 11e et 12e année requerrontla réussite de cours préalables, lesquels serontindiqués dans les programmes-cadres provin-ciaux. Aucun autre cours ne pourra être exigécomme préalable à des cours fondés sur les programmes-cadres provinciaux. En ce qui concerne les cours élaborés à l’échelon local, ilreviendra à l’école d’établir les cours préalables(voir à ce sujet la section 7.1.2). Le prospectus del’école comprendra des renseignements clairs etexacts sur les cours préalables.

L’élève adulte ou les parents peuvent demanderune exemption pour un cours préalable. Ladirection d’école peut prendre l’initiative et leurrecommander une exemption. Après avoir con-sulté les parents ou l’élève adulte ainsi que lepersonnel scolaire concerné, la direction d’écoleprendra une décision. En cas de désaccord,l’élève adulte ou les parents pourront demanderà l’agent de supervision compétent de revoir ledossier.

5.4 PLANIFICATION DU PROGRAMMEDE L’ÉLÈVE EN DIFFICULTÉ

Il est important de reconnaître les besoins desélèves en difficulté et de concevoir des pro-grammes appropriés lors de la planification.Lorsque le comité d’identification, de placementet de révision (CIPR) identifie un élève commeétant en difficulté, on doit élaborer et tenir àjour un plan d’enseignement individualisé pourcet élève. On pourra aussi élaborer un pland’enseignement individualisé pour les élèves quibénéficient de programmes et de services pourl’enfance en difficulté, mais qui n’ont pas étéidentifiés comme des élèves en difficulté par leCIPR. Le plan d’enseignement individualisé doitêtre élaboré en consultation avec les parents etl’élève de 16 ans ou plus. Veuillez vous reporter àla section suivante ainsi qu’à la section 7.12, quitraite de l’éducation des élèves en difficulté.

5.4.1 Élaboration du plan d’enseignementindividualisé

Le plan d’enseignement individualisé définit lesattentes pour l’élève en difficulté et expliquecomment l’école l’aidera à satisfaire à cesattentes par l’entremise de programmes et deservices pour l’enfance en difficulté. Ce planprécise également les méthodes utilisées poursuivre les progrès de l’élève. Les programmes etles services pour l’enfance en difficulté offerts àl’élève sont modifiés par les résultats d’une éva-luation continue. Pour les élèves en difficulté de14 ans ou plus (à l’exception des élèves qui sontuniquement identifiés comme étant surdoués),le plan d’enseignement individualisé compren-dra aussi un plan prévoyant la transition versdes études postsecondaires, vers des programmesd’apprentissage ou vers le marché du travail, oul’intégration à la vie dans la communauté. Voirla section 5.4.2, qui traite du plan de transition.

5 P L A N I F I C A T I O N D U P R O G R A M M E D E L ’ É L È V E

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Au moment de concevoir ou de réviser le pland’enseignement individualisé, il importe de tenircompte de toutes les recommandations du CIPRconcernant les programmes et les services pourl’enfance en difficulté qui pourraient répondreaux besoins de l’élève. On devrait aussi consul-ter les personnes qui peuvent fournir des ren-seignements sur ses points forts et ses besoins,sur les changements apportés aux attentes quiont précédemment convenu à l’élève de mêmeque sur les services spécialisés et d’autres adap-tations qui ont aidé l’élève ou qui pourraientl’aider. Devraient également participer à cetteplanification les personnes qui offriront un sou-tien à l’élève, notamment la direction d’école,l’enseignant de l’élève, l’enseignant-guide, leconseiller en orientation ainsi que des membresdu personnel de l’éducation de l’enfance en dif-ficulté et des services de soutien. Le point devue des parents sur la personnalité, ledéveloppement et l’apprentissage de leur enfantse révélera aussi fort utile; ceux-ci pourrontfournir des renseignements sur ce que leurenfant aime ou n’aime pas, sur son style d’ap-prentissage, sur ses intérêts, sur sa façon de réagir à différentes situations, ainsi que sur lestalents et les habiletés que l’enfant démontre àla maison et dans la communauté. Les parentspeuvent également soutenir les efforts du per-sonnel enseignant en donnant à leur enfant desoccasions d’appliquer à la maison les connais-sances apprises à l’école. Des communicationsouvertes et une collaboration entre le foyer etl’école augmenteront les chances de succès desélèves en difficulté. Lorsque c’est possible, laparticipation de l’élève est également impor-tante. Ainsi, le personnel enseignant devraitdemander à l’élève quels sont, selon lui, ses

points forts, ses besoins et ses intérêts. Les per-sonnes participant à l’élaboration du plan d’en-seignement individualisé devraient collaborer defaçon constante afin de suivre les progrès del’élève et de modifier son plan au besoin.

5.4.2 Élaboration du plan de transition

Dans le plan d’enseignement individualisé, ilfaut incorporer un plan de transition pour pré-parer le départ de l’élève de l’école secondaire.Ce plan sera conçu en collaboration avec l’élève,les parents, la direction, le personnel scolaire,les organismes communautaires et les établisse-ments postsecondaires, selon le cas. Il devraittenir compte des besoins de l’élève et de ses pro-jets d’avenir. On notera que, comme le plan detransition fait partie du plan d’enseignementindividualisé, il peut comprendre des renseigne-ments qui apparaissent déjà dans le plan d’en-seignement individualisé. Le plan de transitionpeut :

– préciser les points forts et les besoins del’élève;

– préciser les objectifs postsecondaires del’élève, le cas échéant;

– comprendre des renseignements et des recom-mandations concernant les options appro-priées pour l’élève, par exemple :– comment obtenir des renseignements à jour

sur les destinations postsecondaires quel’élève et ses parents devraient examiner;

– des recommandations sur les visites à fairequant aux destinations qui conviendraientle mieux à l’élève;

– des recommandations concernant desplacements dans des endroits appropriés;

L E S É C O L E S S E C O N D A I R E S D E L ’ O N T A R I O , D E L A 9 e À L A 1 2 e A N N É E

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– préciser les formes de soutien et de servicesspécialisés dont l’élève aura besoin dans sonnouvel endroit, tel qu’un milieu de travail;

– préciser les formes d’aide qui seront offertes àl’élève pour l’aider à faire la transition vers sanouvelle destination;

– identifier les personnes qui fourniront del’aide et préciser leurs responsabilités.

En outre, dans le plan de transition, on devraitpréciser ce qui est disponible en français pourtous les services, programmes, ressources etoptions énumérés.

Il n’est pas nécessaire d’élaborer un plan detransition pour les élèves en difficulté de moinsde 14 ans ou pour les élèves surdoués (à moinsqu’ils n’aient d’autres difficultés). Cependant,on pourra tout de même le faire, puisque bonnombre de ces élèves pourraient tirer parti d’untel plan. En général, on s’attend à ce que lesélèves surdoués puissent définir leurs objectifséducatifs et professionnels dans leur planannuel de cheminement.

5.4.3 Élaboration d’un programme individualisé

Le choix des cours pour les élèves en difficultédevrait se faire en fonction des objectifs déter-minés dans leur plan annuel de cheminementtout en tenant compte des points forts, desbesoins, des attentes et des adaptations et autresinformations présentés dans le plan d’enseigne-ment individualisé. Les cours choisis devraientreprésenter la combinaison optimale de coursobligatoires et optionnels. Afin que l’élèvepuisse suivre les cours les plus appropriés quisoient, la direction d’école pourra remplacer

jusqu’à trois cours obligatoires (ou l’équivalenten demi-cours) par d’autres cours qui ouvrentdroit à des crédits obligatoires. Voir la section 3.2,qui porte sur le remplacement de cours obligatoires.

Le personnel enseignant devrait prévoir destravaux et des activités qui tiennent compte despoints forts, des besoins, des attentes et desadaptations énoncés dans le plan d’enseigne-ment individualisé. Le contenu, le processus, lesrésultats escomptés et les stratégies d’évaluationassortis au programme de l’élève pourraient dif-férer de ceux de la plupart des autres élèves.Ainsi, il serait possible de réduire le volume detravail, de simplifier les tâches et la matière, etd’accorder plus de temps pour l’apprentissage etl’exécution des activités. Il pourrait aussis’avérer nécessaire d’apporter des changementsaux attentes du curriculum (voir la section 5.4.4).Le recours à d’autres membres du personnelprofessionnel et paraprofessionnel (tel qu’unorthophoniste) et l’utilisation de matériel spé-cialisé pourraient aussi s’avérer nécessaires pourrépondre aux besoins de l’élève.

5.4.4 Changements apportés aux attentesdu curriculum

5.4.4.1 Attentes modifiéesPour certains élèves en difficulté ou certainsélèves qui ne sont pas identifiés comme desélèves en difficulté mais qui bénéficient de pro-grammes et de services pour l’enfance en diffi-culté, il faudra peut-être modifier les attentes ducurriculum pour tenir compte de leurs besoinsparticuliers. C’est ce qu’on appelle les attentesmodifiées. Il reviendra à la direction d’école dedécider si un cours comportant des attentesmodifiées pourra donner droit à un crédit.

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5.4.4.2 Attentes différentesPour un petit nombre d’élèves en difficulté, ilfaudra peut-être établir d’autres attentes quecelles qui sont énoncées dans les programmes-cadres du ministère afin de leur permettre deréussir un cours. Les attentes différentes ne sontdonc pas tirées des programmes-cadres provin-ciaux. Les cours fondés sur des attentes dif-férentes ne donneront pas droit à des crédits.

Voir aussi la section 7.12 et l’annexe 6, qui concer-nent les élèves en difficulté.

5.5 STRATÉGIES D’IDENTIFICATION ET D’INTERVENTION PRÉCOCESRELATIVEMENT AUX ÉLÈVES À RISQUE

Certains élèves auront de la difficulté à satisfaireaux attentes du curriculum et courront le risquede ne pas obtenir leur diplôme. Les difficultésde ces élèves peuvent devenir manifestes dès lespremiers mois de leurs études secondaires et,dans certains cas, encore plus tôt, pendant lesdernières années de leurs études élémentaires.Si elles sont négligées, leurs difficultés ne ferontqu’empirer et ces élèves risquent d’abandonnerleurs études avant la fin de la 12e année. Ons’attend à ce que le conseil scolaire fournisse unéventail de programmes pour aider ces élèves àsatisfaire aux attentes du curriculum. Dans cesprogrammes, on devrait prévoir des mesurespour les éléments suivants : identification pré-coce des besoins d’apprentissage, méthodes pé-dagogiques adaptées, évaluation continue etcommunication avec les parents et les élèves. Ilest important que le personnel enseignant iden-tifie le plus tôt possible les élèves qui éprouventdes difficultés afin que les mesures correctricesnécessaires soient prises et que des stratégies de soutien soient choisies parmi l’éventail des

solutions disponibles. Les résultats des élèvesaux tests provinciaux constitueront des sourcesd’information précieuses lors de l’identificationdes élèves à risque et de la prestation des straté-gies d’intervention appropriées. Voir la section5.7.1, qui porte sur les programmes d’accueil à l’intention des élèves s’inscrivant dans une écolesecondaire.

Les stratégies d’identification et d’interventionprécoces comprennent l’observation et la col-lecte de renseignements concernant la mesuredans laquelle les élèves sont prêts à entrepren-dre la 9e année. Pour identifier l’élève qui risqued’échouer, le personnel enseignant devraitobserver l’élève dans la salle de classe (notam-ment ses habitudes de travail, sa maîtrise dufrançais, ses réactions, ses rapports avec lesautres élèves et le personnel enseignant), consi-dérer les résultats des premières évaluationsdans son cours et vérifier les résultats de l’élèveau cours des années précédentes. On peut con-sulter ses résultats dans le Dossier scolaire del’Ontario. Dans le cas des élèves en difficulté,on pourrait consulter les plans d’enseignementindividualisé antérieurs. En outre, l’enseignantdevrait discuter des points forts et des besoinsde l’élève ainsi que de son rendement antérieuravec la direction, le personnel enseignant etd’autres membres du personnel de l’école élémentaire.

Au cours du processus d’identification et d’inter-vention précoces, la direction d’école devraitrencontrer l’élève et ses parents pour discuterdes préoccupations qu’ils pourraient avoir et desmesures qui pourraient être prises. La directiond’école devrait inviter le conseiller en orienta-tion, l’enseignant-guide et l’enseignant con-cerné, au besoin.

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5.5.1 Stratégies et options

L’école secondaire offre une variété de pro-grammes aux élèves de la 9e à la 12e année quiont de la difficulté à satisfaire aux attentes ducurriculum. Le conseil scolaire peut choisir parmiune gamme de stratégies et de programmes pouraider les élèves individuellement ou en groupe,ce qui pourrait comprendre ce qui suit :

– Programme d’appoint général. Pour certainsélèves, la solution appropriée pourrait être unprogramme composé de cours ordinaires de9e année donnant droit à des crédits et decours de rattrapage en français, en mathéma-tiques et en sciences. On devrait envisager untel programme dans le cas des élèves qui ontbesoin d’une aide intensive en français, enmathématiques et en sciences pour réussir la9e année. Ce genre de programme pourraitpermettre à l’élève d’améliorer suffisammentses compétence pour réussir dans ces disci-plines en 9e année. On pourrait aussi incluredans ce programme le cours «Stratégies d’ap-prentissage I» du programme-cadre d’orienta-tion et de formation au cheminement de car-rière. Les cours donnant droit à des créditsdevraient être choisis en tenant compte despoints forts de l’élève de manière à optimiserses chances de réussite. Pour plusieurs élèves,les programmes d’appoint ne seront néces-saires qu’un seul semestre; cependant, pourd’autres, ces programmes devront se pour-suivre toute l’année en raison de faiblesses enfrançais, en mathématiques ou en sciences.

– Remplacement de cours obligatoires. Dans cer-taines circonstances, la direction d’école peutremplacer certains cours obligatoireslorsqu’une telle substitution peut accroître les chances de réussite de l’élève. Voir la section 3.2, qui traite de ce sujet.

– Soutien scolaire. Les programmes de soutienaideront l’élève à satisfaire aux attentes descours. Voici en quoi ils peuvent consister :programmes individualisés, études person-nelles, programmes de camarades-ressources,séminaires, ateliers, étude en petits groupes etmentorat communautaire.

– Attentes modifiées ou différentes. On pourraitévaluer le cas des élèves à risque pour déter-miner s’ils auraient besoin d’un programmepour l’enfance en difficulté qui est fondé surdes attentes modifiées ou différentes. Voir lasection 5.4.4, qui traite des changementsapportés aux attentes, ainsi que la section 7.12 etl’annexe 6, qui concernent les élèves en difficulté.

Si les problèmes de l’élève persistent et que l’onpuisse croire que cette situation soit attribuableà une difficulté non identifiée (telles que des dif-ficultés relatives à la parole), il pourrait êtrenécessaire de procéder à une évaluation pourdéterminer les points forts et les besoins del’élève en matière d’apprentissage et, s’il y alieu, d’adresser cet élève au comité d’identifica-tion, de placement et de révision. Si l’élève estidentifié comme étant en difficulté, on élaboreraun plan d’enseignement individualisé. Onpourra aussi concevoir un tel plan pour toutélève bénéficiant de programmes et de servicespour l’enfance en difficulté qui n’a pas été iden-tifié comme un élève en difficulté. Voir la section7.12, qui traite de l’éducation des élèves en difficulté.

Les élèves qui ont des besoins semblables etauxquels le même programme d’appoint con-viendrait pourraient être placés dans le mêmegroupe.

5 P L A N I F I C A T I O N D U P R O G R A M M E D E L ’ É L È V E

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D’autres options peuvent également aider lesélèves à risque, notamment les programmesaxés sur la pertinence de l’apprentissage. Voicide quoi il peut s’agir :

– Les élèves de 9e et 10e année peuvent se pré-parer à un programme de transition de l’écoleau monde du travail ou au Programme d’ap-prentissage des jeunes de l’Ontario offerts en11e et 12e année. Pour ce faire, ils peuventsuivre une combinaison de cours ouverts,appliqués et théoriques qui se prévalent d’élé-ments de préparation au travail, d’expériencede travail et, dans certains cas, d’éducationcoopérative. Ainsi, l’élève peut établir un lienentre son apprentissage et le milieu de travailgrâce à l’observation au poste de travail et auxstages à court terme.

– Le conseil scolaire peut élaborer ses proprescours de 9e et 10e année pour offrir aux élèvesqui risquent d’abandonner des occasions d’apprentissage à l’école et d’expérience detravail au sein de la communauté, en prépara-tion à des stages dans le cadre de programmes d’éducation coopérative et de transition de l’école au monde du travail en 11e et 12e année. Voir la section 7.1.2, qui porte sur les cours élaborés à l’échelon local.

– En 11e et 12e année, les programmes pré-emploi liés à des études postsecondaires oules programmes de transition de l’école aumonde du travail liés à des secteurs d’emploispécifiques ou à des programmes d’apprentis-sage offriront aux élèves des cours pertinentset stimulants, des stages d’expérience de tra-vail et d’éducation coopérative. Les élèvesbénéficieront ainsi d’occasions d’apprentis-sage mieux adaptées à leurs besoins et ilspourront suivre des cours axés sur la réalisa-tion d’activités et de projets.

Le conseil scolaire devrait rechercher la collabo-ration des organismes communautaires quioffrent des services en français pour prévoir desstratégies et des ressources qui répondrontadéquatement aux besoins des élèves à risque.

Le conseil scolaire devrait évaluer le succès desinterventions faites pour aider les élèves àrisque et leur indiquer d’autres possibilités quipourraient les aider (p. ex., les programmes deretour aux études, les programmes d’apprentis-sage parallèle dirigé pour les élèves dispensés defréquentation scolaire).

Voir la section 5.7, qui porte sur les programmesd’accueil et de départ, ainsi que la section 7.4.3,qui traite des programmes de transition de l’écoleau monde du travail, de même que la section 7.5,qui présente l’éducation coopérative et l’expériencede travail. Voir aussi la section 7.8, qui porte surles écoles spécialisées, ainsi que la section 7.11, quitraite des programmes pour les élèves à risque, demême que l’annexe 7, qui explique en quoi consisteles programmes d’apprentissage parallèle dirigépour les élèves dispensés de fréquentation scolaire.

5.5.2 Rôle du plan annuel de cheminement

Le plan annuel de cheminement, que l’élève éla-bore de la 7e à la 12e année, peut se révéler trèsutile pour décider d’un programme qui convien-dra à l’élève ayant de la difficulté à réussir uncours. Le personnel enseignant, l’enseignant-guide, les parents et l’élève travailleront de con-cert pour choisir un ensemble de cours qui reflè-tent les points forts, les besoins et les intérêts del’élève et qui sont orientés vers ses objectifspostsecondaires. Dans le cas des élèves en diffi-culté, on tiendra également compte des plansactuels et antérieurs concernant l’enseignementindividualisé.

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5.5.3 Modalités visant les élèves qui nesatisfont pas aux attentes d’un cours

Lorsque l’élève ne parvient pas à satisfaire auxattentes d’un cours, la direction et le personnelenseignant, de concert avec les parents etl’élève, détermineront le processus ou le genrede programme qui permettrait le mieux d’aiderl’élève à réussir. On trouvera à la section 6.5 desexemples de solutions qui pourraient aider l’élèvedans ces circonstances.

Certains élèves qui ne satisfont pas aux attentesd’un cours devront peut-être faire l’objet d’uneévaluation par rapport à des difficultés d’ap-prentissage possibles et, s’il y a lieu, êtreadressés au comité d’identification, de place-ment et de révision.

5.6 CHANGEMENT DE TYPE DE COURS

Au cours de leurs études secondaires, certainsélèves modifieront leurs objectifs et, par con-séquent, voudront s’inscrire dans un type decours différent l’année suivante. Cette transitionexige davantage d’efforts vers la fin des étudessecondaires ainsi que pour les cours requérant laréussite de cours préalables (voir la section 5.3.3).

Pour les changements de type de cours entre les9e et 10e années dans la même matière, la direc-tion d’école doit informer l’élève et ses parentsqu’il est nettement préférable que l’élèveeffectue du travail supplémentaire pour assimi-ler les contenus privilégiés par l’autre type decours. Ce travail supplémentaire portera sur les différences entre les types de cours tellesqu’établies par le ministère. Pour ce travail, onpourra prévoir jusqu’à 30 heures d’études pen-dant ou après les heures de classe, ou au coursde l’été.

Pour les changements de type de cours entre la10e et la 11e année ou entre la 11e et la 12e année,l’élève pourra notamment :

– suivre un cours de transition permettant decombler l’écart entre les deux types de cours;

– suivre un cours d’un autre type (tel qu’uncours théorique de la 10e année) qui corres-pond au préalable du cours de l’année d’études suivante (tel qu’un cours préuniver-sitaire de 11e année);

– suivre un cours d’été ou entreprendre desétudes personnelles permettant de satisfaireaux attentes qui sont requises pour être admisdans l’autre type de cours.

L’école doit prévoir les modalités concernant lechangement de type de cours. Il lui faut expli-quer clairement dans son prospectus ces moda-lités et préciser que des cours de transition sontofferts.

5.7 PROGRAMMES D’ACCUEIL ET DE DÉPART

Dans le programme d’orientation et de forma-tion au cheminement de carrière, l’école doitoffrir des programmes d’accueil aux élèves quis’inscrivent dans une école secondaire, ou qui yretournent, ainsi que des programmes de départdestinés aux élèves qui quittent l’école, qu’ilsaient ou non obtenu leur diplôme, afin de lesaider à effectuer une transition harmonieuse.

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5.7.1 Programmes d’accueil à l’intentiondes élèves s’inscrivant dans uneécole secondaire

Il incombe à la direction d’école d’élaborer unprogramme d’accueil à l’intention de tous lesnouveaux élèves, y compris ceux qui s’ins-crivent à l’école au courant de l’année. Le pro-gramme d’accueil comprendra une trousse d’in-formation destinée aux élèves et à leurs parents,laquelle pourra contenir des renseignements qui figurent dans le prospectus de l’école. Oninformera notamment les élèves de la 7e à la 11e année et leurs parents du nom de leurenseignant-guide.

Les élèves qui viennent d’arriver en Ontario,ceux qui reprennent leurs études et ceux qui ontété identifiés comme des élèves en difficultéauront peut-être besoin d’une aide spéciale etd’un programme d’accueil particulier pour leurpermettre de bien s’intégrer à l’école. On pourraleur offrir ce qui suit : cours ouvrant droit à descrédits sur les stratégies d’apprentissage, pro-gramme d’orientation individualisé ou mentoratpar les camarades. Voir aussi la section 6.6, quitraite de la reconnaissance des acquis, ainsi que lasection 6.7, qui porte sur les transferts.

Dans le cas des élèves qui reprennent leursétudes en vue d’obtenir leur diplôme, onencourage le conseil scolaire à leur offrir desprogrammes de retour aux études pour leurfaciliter la tâche. De tels programmes pourraientse dérouler dans d’autres endroits que l’école (p. ex., dans le milieu de travail). Voir la section7.4.1, qui traite des programmes de préparation àune carrière, ainsi que la section 7.8, qui porte surles écoles spécialisées.

5.7.2 Programmes de départ à l’intentiondes élèves qui quittent l’école secondaire

Le départ de l’école constitue une transitionimportante dans la vie de l’élève. Certains nefont que changer d’école, d’autres quittent l’école après avoir obtenu leur diplôme etd’autres s’en vont sans avoir obtenu leurdiplôme pour poursuivre d’autres objectifs.L’école devrait aider ces différents groupesd’élèves à bien planifier leur avenir immédiat enles invitant à participer à des programmes dedépart. Le but de ces programmes est d’aiderl’élève à faire une transition en douceur vers l’étape suivante de sa vie.

On encourage la direction d’école à offrir desprogrammes de départ qui prévoient un examendu plan annuel de cheminement de l’élève et deses objectifs. Dans le cas des élèves qui quittentl’école après avoir obtenu leur diplôme, ces pro-grammes devraient notamment comprendre cequi suit :

– un examen du plan annuel de cheminementde l’élève pour déterminer ses objectifs enmatière d’éducation postsecondaire, de forma-tion, d’apprentissage ou d’emploi;

– des renseignements sur les programmes uni-versitaires et collégiaux, sur les modalitésd’admission, sur les visites possibles de campus, et autres sujets pertinents;

– des renseignements sur les programmes d’apprentissage;

– des renseignements sur la présentation dedemandes d’emploi;

– des renseignements sur l’établissement d’unbudget.

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On devrait remettre à l’élève qui abandonne sesétudes un exemplaire du Relevé de notes del’Ontario, le certificat d’études secondaires ou lecertificat de rendement, selon le cas. Les pro-grammes destinés aux élèves qui quittent l’écolesans avoir obtenu leur diplôme devraient com-prendre ce qui suit :

– un examen de leurs réalisations;

– un examen des projets de l’élève pour sonavenir immédiat, de sorte à les clarifier;

– des renseignements sur la reprise de ses études,au niveau secondaire ou postsecondaire, oudans des programmes de formation (p. ex., ensuivant des cours du soir ou des cours parcorrespondance; en reconsidérant une ré-admission ultérieure à l’école secondaire);

– des renseignements sur les programmes d’apprentissage;

– des renseignements sur les services et lesressources communautaires disponibles enfrançais au cas où l’élève aurait besoin d’aide;

– des renseignements sur la présentation dedemandes d’emploi;

– des renseignements sur l’établissement d’unbudget.

Voir les sections 3.3 et 3.4, qui portent sur les certi-ficats, ainsi que la section 6.2.2.2, qui traite duRelevé de notes de l’Ontario.

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6.1 SYSTÈME DE CRÉDITS

Un crédit est accordé à l’élève qui réussit un cours d’une durée minimale de110 heures. C’est la direction de l’école qui attribue les crédits au nom duministre de l’Éducation et de la Formation pour les cours élaborés en fonc-tion des programmes-cadres provinciaux ou qui ont été approuvés par leministère. On peut accorder un demi-crédit pour chacune des deux partiesd’un cours de 110 heures qui est offert en deux étapes, chacune durant 55 heures. Les cours d’un demi-crédit doivent se conformer aux exigencesqui sont énoncées dans les programmes-cadres provinciaux. Des fractions de crédit peuvent aussi être accordées à l’élève qui réussit certains coursélaborés à l’échelon local. Voir à ce sujet la section 7.1.2.

La «période du cours» désigne la période prévue pour le déroulement desactivités nécessaires pour satisfaire aux attentes d’un cours. Ces activitéscomprennent l’interaction entre le personnel enseignant et les élèves demême que le travail individuel ou en équipe (à l’exception des devoirs faitsau foyer). Elles peuvent se dérouler en classe ou à l’extérieur de la classedans le cas de stages relevant de l’expérience de travail et de l’éducationcoopérative.

6.2 ÉVALUATION ET COMMUNICATION DU RENDEMENT SCOLAIRE

L’évaluation et la communication du rendement scolaire permettent desuivre les progrès de l’élève. L’évaluation permet aussi de recueillir les don-nées nécessaires pour améliorer les programmes et le rendement scolaire.En concevant un système d’évaluation bien ciblé et clairement fondé sur desattentes et des critères précis, on permet au personnel enseignant de se con-centrer sur l’atteinte de normes élevées et on favorise l’uniformité des pra-tiques d’évaluation en Ontario.

6 Rendement scolaire et allocation des crédits

L E S É C O L E S S E C O N D A I R E S D E L ’ O N T A R I O , D E L A 9 e À L A 1 2 e A N N É E

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6.2.1 Évaluation du rendement scolaire

Le but premier de l’évaluation est d’améliorerl’apprentissage. Les données recueillies aident lepersonnel enseignant à cerner les difficultés desélèves et les lacunes des programmes. L’évaluationconstitue donc un précieux outil qui permet dedéterminer l’efficacité des programmes d’étudeset des méthodes pédagogiques et de faire desajustements en fonction des besoins des élèves.

En tout premier, on rassemble de différentessources (telles que de devoirs, de démonstra-tions, de projets, d’activités et de tests) des ren-seignements qui indiquent jusqu’à quel pointl’élève satisfait aux attentes du curriculum. Aucours de ce processus, le personnel enseignantfait à l’élève des observations précises afin de leguider et de l’aider à s’améliorer. Ensuite, pourévaluer, on détermine la qualité du travail del’élève en fonction de critères reconnus et onassigne une valeur à ce travail. Dans les écolessecondaires de l’Ontario, cette valeur prend laforme d’un pourcentage.

On fondera l’évaluation sur les attentes du cur-riculum en se servant des grilles d’évaluationdes programmes-cadres provinciaux, conformé-ment aux consignes énoncées dans les docu-ments complémentaires qui traitent de la plani-fication des programmes et de l’évaluation. Lesenseignants recevront de la documentation,notamment des exemples du travail d’élèves(copies-types), qui les aideront à faire l’évalua-tion. Ils pourront continuer d’utiliser leurs pra-tiques d’évaluation actuelles jusqu’à ce qu’ilsreçoivent cette documentation.

Pour assurer la validité et la fiabilité de l’évalua-tion ainsi que pour favoriser l’amélioration durendement scolaire, le personnel enseignant doitutiliser des stratégies qui :

– tiennent compte de la nature et de la qualitéde l’apprentissage des élèves;

– sont fondées sur la grille d’évaluation du programme-cadre pertinent, laquelle met enrelation quatre grandes compétences et lesdescriptions des niveaux de rendement (dèsque la documentation mentionnée ci-dessusleur sera fournie);

– sont diversifiées, appliquées de façon progres-sive et conçues pour offrir à l’élève des possi-bilités suffisantes de démontrer tout ce qu’il aappris;

– sont adaptées en fonction des activités d’ap-prentissage, des objectifs de l’enseignementainsi que des besoins et des expériences del’élève;

– sont justes pour tous les élèves;

– tiennent compte des besoins des élèves en dif-ficulté, conformément aux stratégies énoncéesdans leur plan d’enseignement individualisé(voir les sections 5.4 et 7.12 ainsi que l’annexe 6,qui concernent les élèves en difficulté);

– tiennent compte des besoins des élèves quiapprennent la langue d’enseignement;

– aident l’élève à évaluer son propre apprentis-sage et à établir des objectifs pour son apprentissage;

– utilisent des échantillons du travail de l’élèvequi reflètent son rendement;

– servent à communiquer à l’élève la direction àprendre pour améliorer son rendement;

– sont expliquées clairement aux élèves et auxparents au début de chaque cours et à d’autresmoments opportuns pendant le cours.

6 R E N D E M E N T S C O L A I R E E T A L L O C A T I O N D E S C R É D I T S

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6.2.1.1 Niveaux de rendementChaque programme-cadre provincial comprendune grille d’évaluation détaillée qui permet dejuger à quel point l’élève atteint les attentes ducurriculum. Cette grille présente quatre grandescompétences par rapport à des niveaux de ren-dement, lesquels sont décrits avec précision. Ces niveaux de rendement constituent un cadrequi guidera le personnel enseignant pour évaluerle rendement de l’élève et recueillir des ren-seignements à cette fin. Le personnel enseignantpourra ainsi juger de façon uniforme le travailde l’élève et fournir des renseignements clairs etprécis sur son rendement scolaire à celui-ci et àses parents.

La grille d’évaluation porte sur les quatregrandes compétences suivantes : connaissanceset compréhension; réflexion et recherche; com-munication; mise en application. (L’appellationde ces compétences varie quelque peu d’un pro-gramme-cadre à l’autre, ces différences reflétantla nature de chaque discipline.)

Chacun des niveaux de rendement correspond àune échelle de notes, qui sont exprimées enpourcentage. Voici en quoi consiste ces niveauxde rendement :

80 – 100 % – Niveau 4 : Le rendement del’élève est très élevé ou excellent. Il dépasse lanorme provinciale.

70 – 79 % – Niveau 3 : Le rendement del’élève est élevé. Il correspond à la norme provinciale.

60 – 69 % – Niveau 2 : Le rendement del’élève est moyen. Il est inférieur à la normeprovinciale, mais s’en approche.

50 – 59 % – Niveau 1 : Le rendement del’élève est passable. Il est inférieur à la normeprovinciale.

Au-dessous de 50 % : Rendement insuffisantpar rapport aux attentes du cours. L’élève n’obtiendra pas de crédit.

Le niveau 3 correspond à la norme provinciale.L’élève dont le rendement se situe à ce niveauest bien préparé pour entreprendre l’année d’études ou le cours suivants.

6.2.2 Communication du rendement scolaire

On devrait communiquer les résultats de l’éva-luation du rendement scolaire à l’élève et à sesparents à intervalles réguliers et selon dif-férentes formules, officielles ou non. Les parentsdevraient être informés des politiques, procé-dures et critères utilisés pour l’évaluation durendement scolaire ainsi que des politiquesrégissant le passage d’un cours à un autre. Onpourrait informer l’élève de son rendement enlui faisant des observations tout au long ducours ainsi que ses parents lors de diverses ren-contres. Ces moyens de communication du ren-dement ne sont cependant pas officiels. C’est lebulletin scolaire de l’Ontario, de la 9e à la 12e année, qui constitue le moyen officiel decommuniquer le rendement scolaire. Parailleurs, le Relevé de notes de l’Ontario présentela situation de l’élève par rapport aux conditionsd’obtention du diplôme.

6.2.2.1 Bulletin scolaire de l’Ontario, de la 9e à la 12e année

Il faut communiquer le rendement de l’élève defaçon officielle en utilisant le bulletin scolaire del’Ontario, de la 9e à la 12e année. Le bulletinrend compte du rendement de l’élève danschaque cours, à des étapes déterminées de l’an-née scolaire ou du semestre, et lui attribue unenote en pourcentage. Le personnel enseignant y

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inscrira ses commentaires pour souligner lesforces de l’élève; il suggérera aussi des améliora-tions et indiquera les prochaines étapes à franchirpour réaliser ces améliorations. Le bulletin com-porte aussi une section qui indique l’assiduité de l’élève et une autre où sont précisées leshabiletés à développer pour chaque cours.

À la fin de chaque cours, une note finale estattribuée. L’élève qui obtient une note de 50 %ou plus (soit un rendement de niveau 1 ou d’unniveau supérieur) reçoit des crédits pour lescours réussis. (Voir aussi la section 6.1, qui portesur le système de crédits.) La note finale est déter-minée par les évaluations menées durant lecours ainsi que par une évaluation finale. Lapondération est précisée dans les documentscomplémentaires aux programmes-cadres quitraitent de la planification des programmes et de l’évaluation.

6.2.2.2 Relevé de notes de l’OntarioLe Relevé de notes de l’Ontario présente un pro-fil complet du rendement de l’élève au paliersecondaire. Ce relevé, qui fait partie du Dossierscolaire de l’Ontario, comprendra les renseigne-ments suivants :

– le rendement de l’élève pour les cours de 9e et10e année qu’il a réussis, se notes en pour-centage et les crédits obtenus;

– le rendement de l’élève pour les cours de 11e et 12e année et les cours préuniversitairesde l’Ontario (CPO)3, que l’élève les ait réussisou non, avec les notes en pourcentage et lescrédits obtenus, ainsi que la mention de toutcours abandonné (l’élève qui reprend uncours pour lequel un crédit lui a déjà été

attribué n’obtiendra pas un autre crédit pource cours; voir «Abandon» ci-dessous);

– les cours suivis en remplacement de coursobligatoires;

– la confirmation que l’élève a satisfait à l’exi-gence en matière de service communautaire;

– le résultat final de l’élève au test provincial decompétences linguistiques;

– la mention de toute circonstance exception-nelle qui a entravé le rendement de l’élèvedans un cours de 11e ou 12e année ou dans unCPO (voir «Circonstances exceptionnelles»ci-dessous).

Ainsi, tous les crédits accumulés par les élèvesdes écoles secondaires en vue de l’obtention dudiplôme sont consignés dans le Relevé de notesde l’Ontario. De fait, le Relevé de notes del’Ontario comprendra tous les crédits que l’élèvea obtenus par l’entremise de l’une ou l’autre desmodalités décrites à la section 6.8. (Pour de plusamples renseignements, consulter le Relevé denotes de l’Ontario, 1999, ainsi que l’annexe 1, quidonne l’échéancier de la mise en œuvre.)

En outre, l’école peut préciser dans le relevé denotes que l’élève a suivi un programme spécia-lisé (voir la section 7.4) ou un programme dansune école spécialisée (voir la section 7.8 ). Ainsi,si l’élève suit un programme en éducation artis-tique ou en éducation technologique, ce faitpeut être reconnu dans le Relevé de notes del’Ontario.

Abandon. Les cours de 11e ou 12e année ou lesCPO que l’élève abandonne après une datedéterminée seront consignés dans son relevé de notes.

3. Les CPO sont élaborés conformément aux conditionsénoncées dans la circulaire EOCIS. Voir les annexes 2 et 3.

6 R E N D E M E N T S C O L A I R E E T A L L O C A T I O N D E S C R É D I T S

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Circonstances exceptionnelles. L’élève adulte oules parents peuvent demander à la direction d’école d’ajouter un indicateur spécial à unenote pour un cours de 11e ou 12e année ou unCPO afin de signaler que celle-ci ne reflète pasles véritables capacités de l’élève, en raison decirconstances exceptionnelles qui ont entravéson rendement (voir le Relevé de notes del’Ontario, 1999). La direction d’école peut pren-dre l’initiative et recommander qu’un tel indica-teur soit utilisé. Après avoir consulté les parentsou l’élève adulte ainsi que le personnel scolaireconcerné, la direction d’école prendra une déci-sion. En cas de désaccord, l’élève adulte ou lesparents pourront demander à l’agent de supervi-sion compétent de revoir le dossier.

Élèves en difficulté. On consignera dans le Relevéde notes de l’Ontario le rendement des élèvesqui suivent un programme individualisé quin’ouvre pas droit à des crédits, le cas échéant,parce qu’il comporte des attentes différentes oumodifiées. Voir la section 5.4.4, qui traite deschangements apportés aux attentes du curriculum.

6.2.3 Évaluation des programmes

En plus de fournir des renseignements essentielssur le rendement scolaire, l’évaluation donneune indication de l’efficacité des programmesd’études et des méthodes pédagogiques. Ellespermettent donc au personnel enseignant d’enfaire un examen critique. De fait, le personnelenseignant et la direction d’école devraient éva-luer de façon systématique le contenu des cours,les méthodes pédagogiques et les stratégies d’évaluation en regard des objectifs d’apprentis-sage de la matière et des besoins spécifiques desélèves qui suivent le cours.

Pour compléter les évaluations des programmesde l’école, on devrait analyser les résultats d’évaluations menées au niveau des conseils et àl’échelle provinciale ainsi que les résultats detests nationaux et internationaux. Les conseilsscolaires ont tout intérêt à examiner les résultatsdes évaluations à grande échelle afin d’élaborerun plan d’action qui aidera leurs écoles àapporter aux programmes les modificationsnécessaires pour rehausser le rendement scolaire.

Cet examen critique des programmes est unexercice constructif. C’est dans un état d’espritpositif que le personnel enseignant sera encou-ragé à utiliser des sources d’information variéespour évaluer l’efficacité de ses programmes etde ses méthodes pédagogiques. Conséquemment,il pourra apporter les modifications nécessairespour mieux répondre aux besoins de ses élèves.

Voir la section 5.3.1, qui porte sur le prospectus de l’école.

6.3 PROMOTION DE LA 8e À LA 9e ANNÉE

Les élèves qui réussissent la 8e année passerontde l’école élémentaire à l’école secondaire.

En règle générale, on s’attend à ce que les élèvesen difficulté arrivent à l’école secondaire deuxans tout au plus après l’âge normal d’admissionà l’école secondaire. Cependant, on reconnaîtque certains élèves en difficulté auront besoinde plus de temps au palier élémentaire pour sepréparer à l’école secondaire. Il est égalementpossible que, dans certains conseils scolaires, lesprogrammes du palier secondaire n’aient pasencore été modifiés de façon appropriée pourrépondre aux besoins des élèves en difficulté.

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Le conseil devrait prévoir d’élaborer des pro-grammes secondaires qui répondront auxbesoins des élèves en difficulté.

Conformément à la Loi sur l’éducation, un élèvequi n’a pas été promu de l’élémentaire au secondaire peut demander à être admis dansune école secondaire. Il le sera si la direction del’école secondaire est convaincue de sa capacitéd’entreprendre des études secondaires. En vertude la Loi sur l’éducation, l’élève dont l’admissionà une école secondaire a été refusée peut inter-jeter appel auprès du conseil qui, après audience,tranchera la question.

6.4 ASSIDUITÉ

L’assiduité de l’élève est cruciale à son appren-tissage. Soucieuse de promouvoir une grandeassiduité, l’école veillera à énoncer sa politiqueà cet égard dans son prospectus pour eninformer les élèves et leurs parents.

Si la direction d’école juge que les absencesrépétées d’un élève compromettent ses chancesde réussir un cours, un membre du personneldevrait discuter avec l’élève et ses parents desconséquences possibles et des mesures à pren-dre pour redresser la situation. Dans le cas desélèves de moins de 16 ans, qui ont donc l’âge dela fréquentation scolaire obligatoire, il faudrasignaler leurs absences au conseiller en assiduitédu conseil scolaire, qui fera enquête.

Voir l’annexe 7, qui porte sur les programmes d’ap-prentissage parallèle dirigé pour les élèves dispensésde fréquentation scolaire.

6.5 MODALITÉS CONCERNANT LESÉLÈVES QUI ÉCHOUENT OU QUI NE TERMINENT PAS LEURS COURS

Si, en l’espace d’une année scolaire ou d’unsemestre, un élève termine sans succès uncours, la direction d’école et le personnelenseignant, en consultation avec les parents,devraient déterminer ce qui pourrait le mieuxaider l’élève à réussir le cours en question. Desdispositions devraient être prises pour que l’uneou l’autre des options suivantes soit offerte àl’élève :

– Dans la mesure du possible, on devrait per-mettre à l’élève de reprendre uniquement lamatière qui se rapporte aux attentes non satis-faites. Celui-ci se concentrera sur ce qu’il n’apas assimilé et on évaluera de nouveau l’at-teinte des attentes qui n’avaient pas été satis-faites précédemment. L’élève pourrait avoir lechoix entre des cours d’été, des études per-sonnelles, de la formation à distance ou unprogramme d’appoint individualisé ou degroupe.

– L’élève pourra décider de reprendre tout lecours.

Par ailleurs, l’élève qui échoue ou abandonne uncours obligatoire durant l’année scolaire ou lesemestre (après consultation avec ses parents etle personnel enseignant) devrait être prévenudes conséquences en ce qui concerne l’obtentiondu diplôme. Il faudrait lui souligner les optionsqui lui permettraient de satisfaire aux conditionsd’obtention du diplôme et lui suggérer d’autrescours qu’il pourrait suivre. Pour de plus amplesrenseignements sur les cours échoués ou abandon-nés, voir la section 6.2.2.2.

6 R E N D E M E N T S C O L A I R E E T A L L O C A T I O N D E S C R É D I T S

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6.6 RECONNAISSANCE DES ACQUIS

Aux fins de la reconnaissance des acquis, lesacquis sont les connaissances et les habiletésqu’un élève a obtenues en dehors de l’école. Ilpeut les avoir obtenues de différentes façons,formelles et informelles. Les compétencesacquises ailleurs que dans une école del’Ontario peuvent être évaluées en regard desattentes énoncées dans les programmes-cadresprovinciaux pour l’obtention de crédits. Toutélève qui s’inscrit dans une école secondaire del’Ontario, qu’elle soit financée par les fondspublics ou qu’elle soit une école privée inspec-tée, peut demander une évaluation de ses com-pétences grâce au programme de reconnaissancedes acquis.

Ce programme d’évaluation et d’allocation decrédits constitue le processus officiel pourreconnaître les acquis qu’un élève a obtenushors de l’école. Ce programme est supervisé par la direction d’école, qui accorde les crédits.

Élaboré par le conseil scolaire conformément àla politique ministérielle, le programme dereconnaissance des acquis comporte deux possi-bilités : le processus de revendication de créditset le processus d’octroi d’équivalences de crédit.La revendication de crédits consiste en une éva-luation des acquis de l’élève en regard desattentes d’un cours fondé sur le programme-cadreprovincial pertinent. Les instruments d’évalua-tion utilisés à cette fin doivent comprendre destests officiels (comptant pour 70 % de la notefinale) et une variété d’autres méthodes adap-tées aux différents cours (comptant pour 30 %de la note finale). Ces autres méthodes peuventcomprendre l’évaluation du travail de l’élève, y

compris les comptes rendus de laboratoire et lesrédactions, ainsi que l’observation du rende-ment de l’élève. Quant à l’octroi d’équivalencesde crédit, il s’agit du processus par lequel onévalue l’apprentissage accompli dans d’autresétablissements.

Il est entendu que le programme de reconnais-sance des acquis sera administré dans la langued’enseignement de l’école, soit le français, etqu’il sera fondé sur les programmes-cadres des-tinés aux écoles secondaires de langue française.

Compte tenu des nombreux avantages que lafréquentation de l’école secondaire présente pourles jeunes, la reconnaissance des acquis joue unrôle limité et très précis au palier secondaire.Pour les élèves de moins de 18 ans ou qui sontâgés de 18 ans ou plus mais qui n’ont jamaisquitté l’école secondaire pendant un an ou plus,les possibilités de revendication de crédits sontlimitées aux cours de la 10e à la 12e année pourun maximum de quatre crédits, dont au plusdeux pour une même discipline. On n’accorded’équivalences de crédit à ces élèves qu’à desfins de placement. Les élèves qui peuvent béné-ficier de l’octroi d’équivalences de crédit sontles élèves qui viennent d’une école privée noninspectée ou située ailleurs qu’en Ontario et quis’inscrivent dans une école secondaire onta-rienne. Pour de plus amples renseignements, voir la section 6.7.2.

La reconnaissance des acquis doit aussi êtreaccessible aux élèves en difficulté. Il fautadapter les stratégies d’évaluation pour tenircompte des besoins de ces élèves; par exemple,on peut leur accorder plus de temps pour faireun travail ou leur fournir un endroit calme.

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Aussi avantageuse qu’elle puisse être pour cer-tains élèves surdoués, la reconnaissance desacquis ne doit pas être perçue comme une sub-stitution pour les programmes d’enrichissementet autres programmes spéciaux pour ces élèves.

La reconnaissance des acquis est égalementaccessible aux élèves expérimentés, c’est-à-dire lesélèves de 18 ans ou plus, soit des élèves adultes,qui reprennent leurs études secondaires aprèsune absence d’au moins une année. Cependant,les exigences diffèrent pour ces élèves, comptetenu de leur plus grande expérience de la vie. La direction d’école déterminera le nombre decrédits, notamment les crédits obligatoires, dontl’élève expérimenté a besoin pour obtenir sondiplôme. Elle peut décider de lui accorderjusqu’à 16 crédits pour les cours de 9e et 10e année à l’issue d’une évaluation individuelle.L’élève expérimenté peut obtenir 10 des 14 crédits de 11e et 12e année nécessaires pourl’obtention du diplôme de trois façons : a) il peutdémontrer qu’il satisfait aux attentes du curricu-lum et revendiquer un crédit; b) il peut présen-ter des titres de compétence pour obtenir deséquivalences de crédit; c) il peut suivre le cours.L’élève expérimenté devra obtenir un minimumde 4 crédits de 11e et 12e année en suivant sescours dans une école, par l’intermédiaire duCentre d’études indépendantes ou en recourantà un des autres moyens décrits à la section 6.8.Les élèves expérimentés ayant déjà 26 crédits ouplus devront suivre avec succès le nombre decours requis pour obtenir 30 crédits et recevoirleur diplôme d’études secondaires.

Les élèves expérimentés qui désirent obtenirleur diplôme, dont les conditions sont régies parle présent document, doivent aussi réussir le testprovincial de compétences linguistiques. En cequi concerne le service communautaire, la direc-

tion d’école déterminera le nombre d’heuresque l’élève expérimenté devra consacrer à desactivités communautaires.

À compter de l’année scolaire 2003-2004, lesadultes qui reprendront leurs études en vued’obtenir leur diplôme devront respecter les exi-gences de la reconnaissance des acquis tellesque décrites ci-dessus. Dans le cas des adultesqui reprennent leurs études avant le début del’année scolaire 2003-2004, leur situation seradéterminée en fonction des consignes qui sontexpliquées à l’annexe 1, laquelle présentel’échéancier de la mise en œuvre.

6.7 TRANSFERTS

6.7.1 Transferts d’une école secondaire à une autre école secondaire del’Ontario

L’élève qui change d’école en Ontario conserverales crédits obtenus dans l’école précédente. Ladirection de la nouvelle école pourra lui accorderdes crédits pour des travaux entamés dans sonécole précédente mais achevés dans l’école d’ac-cueil. S’il est impossible d’achever un travaildans l’école d’accueil, la direction de celle-cipourra, après avoir consulté son homologue del’école précédente, accorder à l’élève une frac-tion de crédit pour reconnaître l’atteinte d’uncertain nombre des attentes d’un cours.

L’élève qui vient d’une école de langue anglaiseet qui s’inscrit dans une école de langue françaisedevra réussir au moins un cours de français de12e année, qui représente un crédit obligatoire,pour obtenir son diplôme. De même, si un élèved’une école de langue française s’inscrit dansune école de langue anglaise après avoir com-mencé ses études secondaires en français, il

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devra réussir au moins un cours de 12e annéed’English, qui représente un crédit obligatoire,pour obtenir son diplôme.

6.7.2 Transferts d’une école privée noninspectée ou située à l’extérieur de l’Ontario à une école secondairede l’Ontario

Dans le cas d’un élève qui n’a pas de créditsreconnus de l’Ontario et qui vient d’une écoleprivée non inspectée ou d’une école situéeailleurs qu’en Ontario, la direction d’école,avant tout placement, déterminera le pluséquitablement possible l’équivalence totale deses réalisations scolaires en nombre de créditsainsi que le nombre de crédits obligatoires etoptionnels qu’il lui reste à obtenir. L’élève devraréussir le test provincial de compétences linguis-tiques. En ce qui concerne le service commu-nautaire, la direction d’école déterminera lenombre d’heures que l’élève devra consacrer àdes activités communautaires. Elle devrait noterles résultats de ses délibérations dans le Dossierscolaire de l’Ontario. Voir l’annexe 8, qui portesur les équivalences pour l’obtention du diplôme.

6.8 AUTRES MODALITÉS EN VUED’OBTENIR DES CRÉDITS POUR LEDIPLÔME D’ÉTUDES SECONDAIRES

La plus grande partie des élèves obtiendront leurscrédits pour leur diplôme en suivant les coursde leur école secondaire. Cependant, pour uncertain nombre, il existe d’autres façons desuivre des cours qui pourraient mieux leur con-venir. Ces élèves pourraient considérer les optionssuivantes : les cours par correspondance duCentre d’études indépendantes, des études per-sonnelles, des études privées, l’éducation perma-nente (y compris les cours d’été), l’école privée.

6.8.1 Cours par correspondance

Le Centre d’études indépendantes (CEI) offredes cours du palier secondaire ouvrant droit àdes crédits, y compris des cours de transition.Cette solution intéresse principalement les per-sonnes qui désirent étudier de façon autonome.Destinés aux résidents de l’Ontario, ces courssont surtout offerts par correspondance. Lesécoles financées par les deniers publics ou lesécoles privées peuvent inscrire leurs élèves àdes cours du CEI. On peut se renseigner sur lescritères d’admissibilité, les modalités d’inscrip-tion et les cours offerts auprès du Centre d’études indépendantes. Voir la section 7.6, quiporte sur le Centre d’études indépendantes.

Lorsqu’un élève réussit un cours du CEI, la direc-tion d’école en fait la mention dans le Relevé denotes de l’Ontario. Voir la section 6.2.2.2, qui portesur le Relevé de notes de l’Ontario.

6.8.2 Études personnelles

L’école peut élargir le choix des programmesqu’elle propose à ses élèves en leur offrant lapossibilité de faire des études personnelles, dontune partie peut se faire notamment par l’en-tremise du Centre d’études indépendantes.

Le nombre de périodes d’études personnellesque le personnel enseignant peut autoriser n’estlimité dans aucun des cours. Pour ces périodesd’études personnelles, c’est au personnelenseignant qu’il revient de déterminer les élé-ments du cours à étudier, d’indiquer lesressources disponibles, d’évaluer le rendementde l’élève et de s’assurer que le travail exigé parces études correspond à ce qui aurait été accom-pli durant la période du cours en classe. Les

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élèves peuvent suivre des cours de transition enfaisant des études personnelles. Voir la section4.3.5, qui traite des cours de transition.

Lorsqu’un élève réussit un cours en faisant desétudes personnelles, la direction d’école en faitla mention dans le Relevé de notes de l’Ontario.Voir la section 6.2.2.2, qui porte sur le Relevé denotes de l’Ontario.

6.8.3 Études privées

On peut autoriser un élève à suivre un ouplusieurs cours en entreprenant des étudesprivées dans l’un ou l’autre des cas suivants : a) l’élève a une raison valable de ne pas seprésenter en classe; b) l’école n’offre pas le oules cours qui l’intéressent. Il faut que l’écolesuive les progrès de l’élève et évalue son travail.Les élèves qui font des études privées peuventsuivre des cours du CEI.

L’élève qui désire entreprendre des étudesprivées doit en faire la demande à l’école le plustôt possible dans l’année scolaire, généralementle premier jour de classe de septembre pour lescours qu’il compte terminer avant le 31 janvier,ou le premier jour de classe de février pour lescours qu’il compte terminer avant le 30 juin. Sademande doit parvenir à la direction de l’écolesecondaire qui sera chargée de surveiller sesétudes privées.

Lorsqu’un élève réussit un cours en faisant desétudes privées, la direction d’école en fera lamention dans le Relevé de notes de l’Ontario.Voir la section 6.2.2.2, qui porte sur le Relevé denotes de l’Ontario.

6.8.4 Éducation permanente

L’éducation permanente permet de se perfec-tionner à différentes étapes de sa vie. Des coursouvrant droit ou non à des crédits sont offertsaux personnes qui désirent étudier en dehors duprogramme scolaire des écoles élémentaires etsecondaires et qui veulent le faire à temps par-tiel ou à temps plein pour une période limitée.

Les programmes d’éducation permanente peuvent comporter :

– des cours ouvrant droit à des crédits à l’inten-tion des élèves adultes, y compris les élèvesexpérimentés, et des autres élèves du paliersecondaire, qui sont dispensés le soir, l’été oupendant la journée scolaire. Ces cours sontexpliqués dans les programmes-cadres;

– des cours de base à l’intention des adultes,notamment des cours d’alphabétisation enfrançais, des cours de citoyenneté, des coursd’anglais pour débutants, des cours d’actuali-sation linguistique en français et de perfec-tionnement du français, et des cours delangues autochtones.

Pour s’inscrire à des cours d’éducation perma-nente du soir en vue d’obtenir des crédits pourson diplôme, l’élève qui fréquente l’école pen-dant la journée doit :

– présenter une déclaration signée par la direc-tion de l’école de jour, indiquant que l’élèvelui a demandé son avis et que l’élève estautorisé à s’inscrire au cours;

– présenter une lettre d’autorisation de ses parents si l’élève est âgé de moins de 18 ans.

Les résultats obtenus par l’élève fréquentantune école pendant la journée seront commu-niqués à la direction de son école de jour. Pourles cours de 9e et 10e année ainsi que les CPO,

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on notera dans le Relevé de notes de l’Ontarioles résultats obtenus si l’élève réussit ses cours.Pour les cours de 11e et 12e année, on notera lesrésultats obtenus par l’élève, qu’il ait réussi ounon ses cours, de même que tout abandon decours.

La durée minimale d’un cours d’éducation permanente ouvrant droit à un crédit est de 90 heures. La direction du programme d’éduca-tion permanente doit s’assurer que chacun descours du programme comporte autant de travailque ce qui est exigé durant la période prévuepour le cours du programme de jour.

6.8.4.1 Cours d’étéLe conseil scolaire peut offrir des cours d’étépour lesquels il déterminera les modalités d’admission. Les cours d’été doivent commenceraprès le dernier jour officiel de l’année scolaireet se terminer avant le premier jour officiel del’année scolaire suivante.

L’école secondaire pourra élaborer des coursd’été ouvrant droit à des crédits pour permettreaux élèves :

– de suivre des cours qu’ils n’ont pas encoresuivis;

– de reprendre des cours qu’ils ont échouéspendant l’année scolaire ou des cours pourlesquels ils ont obtenu des résultats qui ne lessatisfont pas;

– de suivre des cours de transition pour leurpermettre de suivre un autre type de cours,qui correspond à leurs nouveaux objectifspostsecondaires.

Les cours donnant droit à des crédits qui sontofferts pendant l’été doivent respecter les mêmesconditions que les cours dispensés pendant l’année scolaire, notamment durer 110 heuresau moins pour valoir un crédit. Un cours de 11e ou 12e année ou un CPO suivi pendant l’an-née scolaire et repris au cours de l’été ne don-nera droit qu’à un crédit; toutefois, les deuxnotes obtenues par l’élève seront inscrites sur leRelevé de notes de l’Ontario. Par ailleurs, descours n’ouvrant pas droit à des crédits peuventêtre offerts dans les programmes d’appoint.

La direction des cours d’été doit remettre àl’élève un relevé de notes au plus tard le dernierjour d’août. Il lui appartient également de com-muniquer ces résultats à la direction de ladernière école que l’élève a fréquentée si lescours suivis ouvrent droit à des crédits en vuede l’obtention du diplôme. La direction de cettedernière école reconnaîtra ces résultats et feraconsigner dans le Relevé de notes de l’Ontarioles notes des cours réussis de 9e et 10e année.De même, elle fera consigner les notes obtenuespour les cours de 11e et 12e année et les CPO,que l’élève les ait réussis ou non, ainsi que toutabandon de cours pour ces deux années d’études.

Voir la section 7.12, qui traite de l’éducation desélèves en difficulté.

6.8.5 École privée

Les élèves fréquentant une école privée onta-rienne qui offre des cours menant au diplômed’études secondaires de l’Ontario et qui estinspectée par le ministère de l’Éducation et de laFormation sont admissibles au diplôme.

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Lorsqu’un élève réussit un cours dans une écoleprivée inspectée, la direction d’école en fera lamention dans le Relevé de notes de l’Ontario.Voir la section 6.2.2.2, qui traite du Relevé de notesde l’Ontario.

6.8.6 Programmes de musique suivis hors de l’école

On peut accorder un maximum de deux créditspour des programmes de musique que l’élève asuivis hors de l’école. L’élève qui obtient ainsideux crédits ne peut pas recevoir d’autrescrédits pour des cours de musique de la 10e à la12e année par l’intermédiaire des processus derevendication de crédits ou d’octroi d’équiva-lences de crédit, prévus dans le cadre de lareconnaissance des acquis. Voir la section 6.6, qui porte sur la reconnaissance des acquis.

Voici les modalités qui s’appliquent :

– Les élèves peuvent obtenir un maximum dedeux crédits en musique de la 10e à la 12e annéegrâce au processus de revendication de créditsdans le cadre de la reconnaissance des acquis.

– Les élèves peuvent obtenir un maximum dedeux crédits pour des cours préuniversitaires,soit un crédit de 11e année et un de 12e année.Selon le processus d’octroi d’équivalences decrédit, ces crédits seront accordés sur présen-tation de formulaires ou de certificats officielsattestant les résultats obtenus à des courssuivis hors de l’école. (Voir l’annexe 4, quidonne la liste des certificats admissibles.) Parmiles crédits obtenus pour des cours de musiqueofferts à l’école, il est à noter qu’un seul créditde 12e année peut être accordé dans la filièrepréuniversitaire si l’élève a obtenu un créditen musique hors de l’école pour la 12e annéepréuniversitaire.

6.9 TESTS D’ÉVALUATION ENÉDUCATION GÉNÉRALE

Les tests d’évaluation en éducation générale, outests GED, sont conçus pour permettre auxadultes qui n’ont pas terminé leurs études secon-daires de démontrer qu’ils ont malgré toutatteint ce niveau de scolarité. (Les adultes peu-vent aussi recourir au programme de reconnais-sance des acquis, qui est expliqué à la section 6.6.)

L’évaluation se fait au moyen de cinq tests quimesurent les compétences en écriture, en sciences, en mathématiques et en sciencessociales de même que l’appréciation de la lit-térature et des arts. Les personnes qui réussis-sent ces tests reçoivent un certificat d’équiva-lence d’études secondaires de l’Ontario. LeCentre d’études indépendantes assume en exclusivité l’administration de ces tests.

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La responsabilité de la planification et de l’élaboration des programmesrevient principalement à la direction d’école et au personnel scolaire. Il leurfaut travailler de concert avec d’autres intervenants du milieu éducatif, dontles membres du conseil scolaire et d’autres éducateurs engagés par le conseil.

Comme il est essentiel que les programmes répondent le mieux possible àdes besoins très variés (pensons, par exemple, aux besoins qui sous-tendentles programmes préuniversitaires et précollégiaux, les programmes de transi-tion de l’école au monde du travail, les divers programmes spécialisés, lesprogrammes pour les élèves en difficulté, les programmes d’éducationcoopérative), les écoles et les conseils devraient inviter les partenaires de lacommunauté francophone à participer à la planification et à l’élaborationdes programmes. Ces partenaires peuvent comprendre les universités offrantdes programmes en français, les collèges de langue française, les employeursqui considèrent que le français est un atout et des organismes franco-ontariens. Leur collaboration est inestimable si l’on veut s’assurer de la pertinence des programmes.

Il importe également d’inviter des membres de la communauté à collaborerà la prestation de certains programmes, tels que les programmes d’éducationcoopérative et de transition de l’école au monde du travail, qui requièrent laparticipation des employeurs locaux.

7.1 ÉLABORATION DES COURS

Le conseil scolaire élaborera des cours fondés sur les attentes énoncées dansles programmes-cadres provinciaux. Il pourra aussi offrir des cours élaborésà l’échelon local.

7.1.1 Résumés des plans de cours

La direction d’école conservera les résumés à jour des plans de tous les coursqui sont offerts à l’école. Les parents et les élèves doivent pouvoir consulterces résumés à l’école. Les parents des élèves de moins de 18 ans ont besoinde se renseigner sur le contenu des cours puisqu’ils doivent approuver le

7 Planification et prestation des programmes au niveau du conseil et de l’école

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choix de cours de leurs enfants. De même, lesélèves adultes ont besoin de ces renseignementspour choisir leurs cours. Ces résumés doivent aumoins comprendre ce qui suit :

– le titre du programme-cadre provincial à par-tir duquel le cours a été élaboré;

– le nom du conseil scolaire, de l’école et de lasection, de même que le nom du chef de sec-tion, des membres de l’équipe d’élaborationdu cours, ainsi que les dates d’élaboration etde révision;

– le titre du cours, le type de cours, l’année d’études, le code de cours, la valeur en crédit;

– le ou les cours préalables, le cas échéant;

– les attentes énoncées dans le programme-cadre;

– un résumé du contenu du cours, y compris lestitres des unités d’étude qui seront énuméréesselon l’ordre dans lequel elles seront présen-tées en classe;

– les méthodes pédagogiques qui seront utiliséesen fonction du type de cours (afin de tenircompte de la répartition entre la théorie et lapratique) et auxquelles on recourra pourrépondre aux divers besoins éducatifs desélèves;

– les stratégies d’évaluation du rendement sco-laire qui sont appropriées au type de cours etaux divers besoins éducatifs des élèves;

– une description de la façon dont le cours tientcompte des considérations sur la planificationdes programmes qui sont présentées dans lecurriculum (p. ex., en ce qui concerne l’édu-cation des élèves en difficulté, la place de latechnologie de l’ordinateur dans le curriculum,

la formation au cheminement de carrière, l’éducation coopérative et d’autres expériencesdes lieux de travail);

– le titre du ou des manuels et d’autresressources qui sont essentiels dans le cours.

Des renseignements sur l’accès à ces résumés etaux programmes-cadres seront fournis dans leprospectus de l’école.

7.1.2 Cours élaborés à l’échelon local

Les cours élaborés à l’échelon local satisfont aux besoins qui ne sont pas prévus dans les programmes-cadres provinciaux. Ils peuventêtre élaborés pour répondre aux besoins éduca-tifs ou de préparation aux carrières des élèvesqui fréquentent une école particulière ou quihabitent une région spécifique. Par exemple, ilpeut s’agir de cours du programme de transitionde l’école au monde du travail ou de pro-grammes de préparation au collège. On peutégalement élaborer des cours pour les élèves quibénéficient de programmes et de services pourl’enfance en difficulté lorsque les cours fondéssur les programmes-cadres provinciaux ne leuroffrent pas le contenu dont ils ont besoin ou neles préparent pas adéquatement à poursuivreleurs études ou à joindre le marché du travail.

Le conseil scolaire s’informera auprès du mi-nistère des critères d’élaboration et d’approbationdes cours élaborés à l’échelon local. Tous lescours élaborés à l’échelon local doivent êtreapprouvés par le ministère, à l’exception descours de religion élaborés par les écolescatholiques conformément à la section 7.1.3.1.

7 P L A N I F I C A T I O N E T P R E S T A T I O N D E S P R O G R A M M E S A U N I V E A U D U C O N S E I L E T D E L ’ É C O L E

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Le conseil scolaire déterminera les cours quiseront élaborés à l’échelon local et qui serontofferts dans son secteur de compétence. Ilfaudrait tenir compte de la disponibilité du per-sonnel, des installations, du matériel péda-gogique et des ressources financières et autresde l’école. Les cours élaborés à l’échelon localdevront établir des normes élevées. Le contenudes cours, les méthodes pédagogiques et lesstratégies d’évaluation devront être conformesaux politiques ministérielles. Le cas échéant, onprécisera les cours préalables. De fait, desrésumés des plans de cours devront être pré-parés conformément aux prescriptions énoncéesà la section 7.1.1.

Le conseil scolaire peut élaborer à l’échelonlocal des cours donnant droit à des crédits obli-gatoires ou optionnels en vue de l’obtention dudiplôme. (Voir aussi la section 5.5, qui porte sur lesstratégies d’identification et d’intervention précocesrelativement aux élèves à risque.) Voici les condi-tions qui s’appliquent :

– Cours donnant droit à des crédits obligatoires. Leconseil scolaire peut élaborer à l’échelon localdes cours donnant droit à des crédits obliga-toires dans les quatre matières suivantes :français, English, mathématiques, sciences.L’élève ne pourra obtenir plus de quatrecrédits obligatoires en suivant ces cours – soitun crédit au maximum dans chacune des qua-tre disciplines nommées ci-dessus. L’approba-tion du ministère sera valide pour un an. Lescours élaborés à l’échelon local ne pourrontremplacer aucun autre cours donnant droit àdes crédits obligatoires.

– Cours donnant droit à des crédits optionnels. Leconseil scolaire peut élaborer à l’échelon localdes cours donnant droit à des crédits option-nels dans toutes les disciplines. L’approbationdu ministère sera valide pour trois ans. Leconseil scolaire devra cependant revoirannuellement ces cours.

Ces conditions s’appliquent également auxécoles privées inspectées.

Dans le Relevé de notes de l’Ontario, on men-tionnera que le ou les cours suivis ont étéélaborés à l’échelon local.

Si les universités, les collèges ou des employeursreconnaissent un cours élaboré à l’échelon localpour la 11e ou 12e année, on doit en faire claire-ment mention dans le prospectus de l’école. Ilfaut également informer les élèves que certainsétablissements postsecondaires ou certainsemployeurs pourraient ne pas reconnaître ces cours.

Voir la section 3.1.1, qui porte sur les crédits obli-gatoires, ainsi que la section 7.1.1, qui traite desrésumés des plans de cours.

7.1.3 Enseignement religieux

7.1.3.1 Écoles séparées catholiquesLes conseils scolaires catholiques sont respon-sables de l’élaboration des cours de religionouvrant droit à des crédits ainsi que des attenteset des contenus d’apprentissage de ces cours. Ils n’ont pas à faire approuver ces cours par leministère. Leurs élèves peuvent obtenir jusqu’àquatre crédits en enseignement religieux en vuede leur diplôme.

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7.1.3.2 Écoles privées inspectéesLes écoles privées inspectées peuvent élaborerdes cours de religion ouvrant droit à des crédits.Leurs élèves peuvent obtenir jusqu’à quatrecrédits en enseignement religieux. Les cours dereligion offerts par les écoles privées inspectéesdevront être approuvés par le ministère. Pour deplus amples renseignements sur les résumés desplans de cours, voir la section 7.1.1; voir aussi lasection 7.1.2, qui traite des cours élaborés à l’échelon local.

7.2 PROGRAMME D’ORIENTATION ETDE FORMATION AU CHEMINEMENTDE CARRIÈRE

Le programme d’orientation et de formation aucheminement de carrière fait partie intégrantedu programme du palier secondaire. Il permet àl’élève d’acquérir les connaissances et leshabiletés dont il a besoin pour apprendre effi-cacement, pour vivre et travailler de manièreproductive en collaboration avec diverses per-sonnes, pour déterminer et poursuivre ses objec-tifs éducatifs et professionnels et pour assumerses responsabilités de citoyen On s’entend égale-ment à ce que l’élève développe un sentimentd’appartenance à la francophonie ontarienne,canadienne et internationale. On recourra àdiverses méthodes pour réaliser ce programme,notamment l’enseignement en classe, le pro-gramme d’enseignants-guides, les programmesd’accueil et de départ, le plan annuel de chemi-nement, les activités d’exploration de carrière,l’aide individuelle et le counselling à courtterme.

Les objectifs du programme sont énoncés dansle document Des choix qui mènent à l’action –Politique régissant le programme d’orientation et la formation au cheminement de carrière dans lesécoles élémentaires et secondaires de l’Ontario,1999. Comme il est dit dans ce document,l’élève devra :

– comprendre la valeur de poursuivre sesétudes en français;

– comprendre les concepts inhérents à l’appren-tissage la vie durant, à la planification de lacarrière et aux relations interpersonnelles,notamment les responsabilités civiques;

– acquérir des habiletés d’apprentissage, desaptitudes sociales, le sens de ses responsabilitéssociales et la capacité de déterminer ses objec-tifs scolaires et professionnels et de travaillerà les atteindre;

– appliquer les connaissances acquises dans savie, à l’école et au sein de la communauté.

Pour appuyer ces divers objectifs, le contenu duprogramme d’orientation et de formation aucheminement de carrière est réparti en troisdomaines : cheminement personnel (acquisitiondes habitudes et des habiletés nécessaires à l’apprentissage), cheminement interpersonnel(acquisition des connaissances et des habiletésnécessaires pour s’entendre avec les autres) etcheminement professionnel (acquisition des connaissances et des habiletés nécessaires pourfixer ses objectifs à court et à long terme et planifier pour l’avenir).

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Supervisée par la direction, chaque école élabo-rera et mettra en œuvre un plan d’orientation etde formation au cheminement de carrière pours’assurer que les élèves ont accès aux activitésd’apprentissage, à l’aide individuelle et aux ren-seignements dont ils ont besoin pour atteindreles buts expliqués dans Des choix qui mènent àl’action et pour satisfaire aux attentes énoncéesdans le programme-cadre provincial.

Les principales caractéristiques de la politiqueconcernant l’orientation et la formation aucheminement de carrière, qui sont décrites endétail dans le document Des choix qui mènent àl’action, sont énumérées ci-dessous :

– une définition précise des compétences àacquérir par les élèves de la 1re à la 6e année,les élèves des 7e et 8e années, et les élèves dela 9e à la 12e année;

– une gamme d’activités d’exploration de carrière;

– la réussite du cours obligatoire sur l’explo-ration des choix de carrière, qui donne droit àun demi-crédit;

– la préparation par chaque élève d’un planannuel de cheminement, à partir de la 7e annéejusqu’à la fin du secondaire;

– un programme d’enseignants-guides pour lesélèves de la 7e à la 11e année;

– des services d’aide individuelle et de coun-selling à court terme;

– une équipe consultative pour le programme;

– un sondage tous les trois ans sur l’efficacitédu programme, assorti de recommandationsde révision du programme.

On prévoira dans le plan du programme d’orien-tation et de formation au cheminement de car-rière des stratégies pour s’assurer que les élèvesont accès aux renseignements dont ils ont besoinpour prendre des décisions éclairées, se préparerà poursuivre leurs études, suivre des programmesd’apprentissage ou à accéder au marché du travail.

7.3 LANGUES

Les langues d’enseignement en Ontario sont lefrançais et l’anglais. Le français constitue lalangue d’enseignement de l’école franco-ontarienne, qui offre ses programmes et sesservices en français.

Tout élève dont les parents se prévalent de l’article 23 de la Charte canadienne des droits etlibertés sera admis dans une école de languefrançaise. Cet article reconnaît le droit derecevoir une éducation dans la langue de laminorité pour tout enfant dont l’un des deuxparents a fait ses études à l’élémentaire dans lalangue en question. Les parents qui ne peuventse prévaloir de ce droit en vertu de l’article 23ont aussi la possibilité de faire admettre leurenfant dans une école de langue française. Leurenfant sera accepté si le comité d’admission duconseil scolaire en fait la recommandation etque le conseil approuve cette recommandationselon sa politique sur l’admission. Voir l’annexe 9,qui reproduit le texte de l’article 23 de la Charte.

Chaque conseil scolaire de langue française doitélaborer et mettre en œuvre une politiqued’aménagement linguistique et un plan d’actionconnexe, lesquels s’imposent étant donné la situa-tion minoritaire de la francophonie ontarienne.

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Conformément au mandat de l’école secondairede langue française, une telle politique enrichirale contexte linguistique et culturel dans lequel sedéroulent l’enseignement et l’apprentissage, cequi favorisera le rendement scolaire ainsi que lebien-être de l’élève. Le conseil adaptera sa poli-tique d’aménagement linguistique et son pland’action en fonction de sa situation particulièreet des besoins de ses élèves (voir l’annexe 10, quiporte sur le contexte de l’éducation en languefrançaise). Le texte de cette politique et du pland’action comprendra les points suivants :

– une description du profil du conseil scolaire,qui sera fondé sur celui de ses écoles;

– la politique sur l’admission et les critères connexes;

– un énoncé affirmant que le français constituela langue d’enseignement, la langue utiliséelors des activités d’apprentissage se déroulantà l’école ou hors de l’école, la langue de l’administration et la langue utilisée pourcommuniquer avec l’élève et le foyer del’élève (avec des précisions sur les aménage-ments prévus lorsqu’on communique sur unebase individuelle avec les parents ne com-prenant pas le français);

– un énoncé sur l’intégration obligatoire danstous les programmes d’enseignement descompétences à communiquer, à apprendre età s’affirmer culturellement;

– un énoncé sur les autres langues enseignées etles modalités de l’enseignement de l’anglaisen vue d’un bilinguisme additif;

– des précisions sur les volets scolaire et com-munautaire du programme d’animation cul-turelle, notamment sur le rôle des organismescommunautaires et des établissments postsecondaires;

– des précisions sur l’évaluation et la révisionannuelles de la politique d’aménagement lin-guistique et du plan d’action;

– des précisions sur la formation profession-nelle concernant une pédagogie adaptée àl’enseignement en milieu minoritaire.

7.3.1 Français, langue d’enseignement

Il est essentiel qu’à la fin de ses études l’élèvepuisse bien maîtriser le français. Le programmescolaire de l’école de langue française permettraà tous les élèves de posséder de solides compé-tences en français, de manière à satisfaire auxconditions d’obtention du diplôme.

Il faut insister sur la maîtrise du français danstous les cours, à l’exception des cours de languesautres que le français. De fait, dans tous les pro-grammes d’études, les activités d’apprentissagese dérouleront en français, que celles-ci aientlieu à l’école ou hors de l’école, et on utilisera àl’intention de l’élève du matériel didactique enfrançais, sauf dans les cas suivants :

– pour l’enseignement d’une langue autre quele français;

– lorsque des attentes et des contenus d’appren-tissage d’un programme-cadre exigent l’utili-sation d’une autre langue;

– dans des circonstances particulières, tellesque la visite d’une personnalité ou desurgences lorsque la santé ou la sécurité desélèves est en danger.

Pour les activités parascolaires, l’écolerespectera les prescriptions concernant la languequi sont énoncées dans la politique d’aménage-ment linguistique du conseil scolaire.

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Lorsqu’un élève des cours d’actualisation lin-guistique en français ne comprend pas bien lalangue d’enseignement, le personnel enseignantpeut exceptionnellement utiliser l’anglais pourenseigner quelques éléments de son cours etrenseigner l’élève sur d’importantes questionsconcernant la sécurité, l’administration scolaireet le code de conduite. Cependant, cette disposi-tion ne devrait s’appliquer que pendant unecourte période de transition.

7.3.1.1 Programmes d’appui dans la langue d’enseignement

Certains des élèves qui ont droit à une éduca-tion en langue française peuvent avoir une con-naissance très limitée du français. Les coursd’actualisation linguistique en français ont étéconçus à leur intention et visent à leur permet-tre de maîtriser suffisamment le français pourréussir dans toutes les matières. Par ailleurs, cer-tains élèves admis dans les écoles de l’Ontarioont reçu une scolarisation limitée, ou parlentune variété de français très différente dufrançais normalisé, ou ont besoin de se familia-riser avec leur nouveau milieu. Les cours deperfectionnement du français ont pour butd’aider ces élèves à acquérir les compétenceslangagières ou les compétences d’adaptationdont ils ont besoin.

Dans son plan annuel de cheminement et avecl’aide du personnel enseignant, l’élève détermi-nera le nombre de cours en actualisation linguis-tique en français ou en perfectionnement dufrançais dont il a besoin pour atteindre un degréde compétence lui permettant de participerpleinement aux cours de français ordinaires etaux autres cours, qu’il choisira en fonction deses intérêts, de ses points forts et de ses objectifspostsecondaires.

Pour donner droit à des crédits, ces coursdoivent être élaborés à partir du programme-cadre d’actualisation linguistique en français(ALF) et de perfectionnement du français (PDF).Les exigences suivantes s’appliquent :

– Quelle que soit l’année d’études à laquelle ilest admis, l’élève en actualisation linguistiqueen français ou en perfectionnement dufrançais peut utiliser jusqu’à concurrence detrois crédits en ALF ou en PDF au titre desquatre crédits en français requis pour l’obten-tion du diplôme. Le quatrième crédit obliga-toire en français doit provenir du cours defrançais de 12e année. Tout crédit d’ALF ou dePDF non utilisé comme crédit obligatoirepourra compter comme un crédit optionnel.

– Pour aider les élèves en ALF ou en PDF àobtenir le plus tôt possible d’autres crédits,l’école peut réserver des classes pour cesélèves dans lesquelles on combine l’enseigne-ment en ALF ou en PDF et l’enseignementdans une autre matière (p. ex., un cours degéographie dispensé selon une approcheappropriée pour les élèves en ALF ou en PDFet qui leur donnerait un crédit de géographie).On permettrait ainsi aux élèves de perfection-ner leur français tout en acquérant des com-pétences dans une autre matière.

Bien que l’école secondaire n’ait d’autres exi-gences que celles énoncées ci-dessus en ce quiconcerne les crédits obligatoires en français, il se pourrait que certains établissements post-secondaires et certains employeurs exigent del’élève en ALF ou en PDF qu’il ait suivi avecsuccès des cours additionnels en français aupalier secondaire. En déterminant ses objectifs

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postsecondaires dans son plan annuel de chemi-nement avec l’aide du personnel enseignant,l’élève devrait considérer cette possibilité etréviser son programme scolaire en conséquence.

Par ailleurs, pour enseigner aux élèves sourds, il peut être nécessaire d’utiliser le langage dessignes québécois (LSQ). S’il y a un certain nom-bre d’élèves sourds dans une école, le conseilpeut leur offrir des cours où le français et leLSQ sont utilisés comme langues d’enseigne-ment, comme cela se fait au Centre Jules-Léger.Le conseil peut aussi avoir recours aux servicesd’un interprète en langage gestuel pour lesélèves sourds qui suivent les cours des classesordinaires.

7.3.2 Programmes d’English et d’anglaispour débutants et programmes delangues autochtones

7.3.2.1 English et anglais pour débutants Dans les écoles de langue française, un grandnombre d’élèves francophones parlent et com-prennent l’anglais à un degré équivalant à celuide leurs concitoyens de langue anglaise dumême groupe d’âge. Par conséquent, l’école delangue française offrira des cours d’English quireflète ce fait et qui sont aussi exigeants que lescours de français dispensés au titre de la langued’enseignement. L’école élaborera son pro-gramme à partir du programme-cadre d’Englishdestiné aux écoles de langue française. Pourobtenir son diplôme, l’élève doit obtenir uncrédit en English.

Par ailleurs, un certain nombre d’élèves fréquen-tant les écoles franco-ontariennes ont des con-naissances de la langue anglaise qui se situent àun niveau de débutant. Pour leur permettre

d’acquérir une certaine connaissance del’anglais, l’école leur offrira des cours d’anglaispour débutants (APD) qui seront élaborés à par-tir du programme-cadre provincial. L’élève peutremplacer le crédit obligatoire en English par uncrédit d’anglais pour débutants.

7.3.2.2 Langues autochtonesLe curriculum de l’Ontario reconnaît la légiti-mité de l’enseignement des langues autochtonesau palier secondaire. Le conseil scolaire quioffre un programme de langues autochtones doitl’offrir jusqu’à la fin des études secondaires.

Le programme de langues autochtones est offertà tous les élèves. Pour les élèves autochtones,l’apprentissage de ces langues ne fait pas quefavoriser l’utilisation d’une langue autochtone,cela leur permet également de renforcer leuridentité culturelle. Pour les autres élèves, l’étuded’une langue autochtone leur donne l’occasiond’apprécier la langue et la culture autochtones.

Pour donner droit à des crédits, les cours d’agnier, de cayuga, d’oneida, de cri, dedelaware, d’otchipwé et d’ojicri doivent êtreélaborés à partir du programme-cadre deslangues autochtones. Les élèves placés dans descours avancés en raison de leurs compétencesélevées ne pourront pas recevoir de crédits pourles cours de langues autochtones qu’ils n’aurontpas suivis.

Dans le cas des élèves qui, à l’élémentaire, ontsuivi un programme de langues secondesautochtones à l’exclusion des cours d’anglais etqui ne désirent toujours pas suivre de coursd’English au secondaire, il sera possible de rem-placer le crédit obligatoire en English par uncrédit en langues autochtones.

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7.3.3 Langues classiques et internationales

Les langues internationales désignent leslangues modernes autres que le français etl’anglais. Certains élèves voudront apprendre lalangue que parle l’un de leurs parents, tandisque d’autres voudront apprendre une troisièmelangue pour le simple plaisir ou pour améliorerleurs chances de réussir dans l’économie mon-diale. Par ailleurs, l’étude du grec ancien et dulatin permettra aux élèves de comprendrel’héritage des civilisations antiques.

Les cours de grec ancien et de latin de mêmeque les cours de langues internationales serontélaborés à partir du programme-cadre provincial.

7.4 PROGRAMMES SPÉCIALISÉS

Les programmes spécialisés visent à aider lesélèves à remplir les conditions d’obtention dudiplôme et à faire la transition vers leur destina-tion postsecondaire, c’est-à-dire le collège, l’uni-versité, des programmes d’apprentissage ou lemonde du travail. L’école peut offrir des programmes spécialisés aux élèves de 11e et 12e année qu’une carrière spécifique ou un pro-gramme particulier intéresse. Le conseil scolairedoit offrir des programmes de transition de l’école au monde du travail aux élèves quisouhaitent accéder directement au marché dutravail. Dans certains cas, on peut offrir des pro-grammes spécialisés dès la 10e année. Les élèvesqui envisagent une carrière spécifique pour-raient entreprendre un programme préemploi.Ceux qui n’ont pas d’objectif professionnel par-ticulier mais qui souhaitent poursuivre desétudes postsecondaires pourraient suivre un pro-gramme précollégial ou préuniversitaire. Lesélèves qui souhaitent accéder directement aumarché du travail pourraient entreprendre un

programme de transition de l’école au monde dutravail. Les cours qui composeront les pro-grammes spécialisés proviendront, selon le cas,des filières préuniversitaire, préuniversitaire/précollégiale, précollégiale et préemploi ainsique des cours ouverts.

Les programmes spécialisés peuvent être particu-lièrement utiles pour répondre aux besoins desélèves en difficulté tels qu’ils sont énoncés dansleur plan d’enseignement individualisé et dansleur plan de transition. En misant sur les pointsforts de l’élève, ces programmes pourraientl’aider à atteindre ses buts. On pourrait prévoirdes changements aux attentes du curriculumainsi que des services spécialisés et d’autresadaptations.

Les programmes spécialisés peuvent égalementcomprendre des programmes d’études interdis-ciplinaires, pourvu qu’ils consistent en des coursprovenant de plus d’une discipline et qu’ils exi-gent que l’élève satisfasse aux attentes associéesaux études interdisciplinaires. Pour de plusamples renseignements, voir le programme-cadre des études interdisciplinaires.

Le personnel scolaire devrait tenir compte despoints suivants au moment d’élaborer et de met-tre en œuvre des programmes spécialisés :

– Les programmes dureront habituellementdeux ans et commenceront en 11e année.Cependant, des programmes d’un an pour-raient être offerts aux élèves de 12e année, et même dans certains cas, des programmesde trois ans pourraient être offerts dès la 10e année (p. ex., un programme de transitionde l’école au monde du travail dans le secteurtouristique).

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– Les programmes peuvent se composer dedeux cours connexes ou de plusieurs courspour aider les élèves à se préparer à leur des-tination postsecondaire de façon intensive.

– Les programmes peuvent être élaborés pourun élève en particulier ou pour un grouped’élèves ayant des intérêts ou des objectifsscolaires ou professionnels semblables.

– On devrait élaborer et mettre en œuvre lesprogrammes spécialisés en collaboration avecles partenaires de l’école (collèges, univer-sités, associations professionnelles etemployeurs) pour faire en sorte que les pro-grammes soient pertinents et préparentadéquatement les élèves à leur destinationpostsecondaire.

– Les programmes élaborés par une école ou unconseil, de concert avec au moins un parte-naire du palier postsecondaire, peuvent êtreélargis par des ententes avec d’autres écolesdu conseil, des écoles d’un conseil coïncidentet d’autres partenaires locaux et régionaux.

– Les programmes peuvent permettre à l’élèved’obtenir une équivalence de crédit dans descours collégiaux si le personnel enseignant del’école secondaire et du collège conviennent,par exemple dans des ententes d’articulation,qu’il y a recoupement entre certains cours dusecondaire et du collège.

– Des possibilités d’équivalences de cours peu-vent être offertes aux élèves inscrits à des pro-grammes d’apprentissage et de certificat decompétence.

– Un ou plusieurs cours élaborés à l’échelonlocal peuvent être inclus dans les programmesspécialisés pour répondre aux besoins et auxintérêts des élèves ainsi qu’aux besoins de lacommunauté. Voir la section 7.1.2, qui portesur les cours élaborés à l’échelon local.

– Les programmes peuvent comprendre desstages relevant de l’expérience de travail et del’éducation coopérative afin de donner auxélèves la possibilité de mettre en pratique cequ’ils ont appris en classe et de déterminerquel plan d’études ou de carrière leur con-viendrait plus particulièrement.

Pour de plus amples renseignements sur la recon-naissance du rendement dans les programmes spécialisés, voir la section 6.2.2.2, qui porte sur le Relevé de notes de l’Ontario.

7.4.1 Programmes de préparation à une carrière

Les écoles peuvent offrir des programmes depréparation à une carrière afin d’aider les élèvesà entreprendre la carrière qu’ils ont choisi d’exercer après avoir terminé leurs études post-secondaires. En élaborant son plan annuel decheminement, l’élève peut déterminer son pro-pre programme de préparation à une carrière.Ce genre de programme permettra à l’élève dese concentrer sur les domaines reliés à la car-rière choisie, par exemple, la technologie indus-trielle, les sciences de la santé, l’entrepreneuriat.

7.4.2 Programmes préparatoires auxétudes postsecondaires

Pour les élèves qui n’ont pas encore établi leursobjectifs professionnels mais qui envisagent depoursuivre leurs études dans un collège ou une université, les écoles peuvent offrir des programmes préparatoires aux études post-secondaires. Les cours peuvent être regroupésen programmes pour cibler une discipline en particulier.

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7.4.2.1 Programmes préuniversitairesLes écoles peuvent offrir des programmes pré-universitaires aux élèves qui prévoient aller àl’université. En élaborant son plan annuel decheminement, l’élève peut déterminer son pro-pre programme préuniversitaire. Son programmedevrait comprendre plusieurs cours de la filièrepréuniversitaire ou de la filière préuniversitaire/précollégiale. Ce genre de programme peut êtreconçu pour un élève en particulier ou pour ungroupe d’élèves qui se préparent à suivre, parexemple, des programmes universitaires enmathématiques, en sciences, en littérature ou enarts.

7.4.2.2 Programmes précollégiauxLes écoles peuvent offrir des programmes pré-collégiaux aux élèves qui désirent fréquenter lecollège. Ces programmes viseront principale-ment à faire connaître aux élèves tout l’éventaildes programmes collégiaux et des possibilités decarrière qui y sont reliées et leur offriront descours qui, grâce à des ententes d’articulationnotamment, sont liés à un certain nombre deprogrammes collégiaux. Au moment d’élaborerson plan annuel de cheminement, l’élève peutdéterminer son propre programme précollégial.Celui-ci devrait comprendre plusieurs cours dela filière précollégiale ou de la filière préuniversitaire/précollégiale. Par exemple, leprogramme pourrait être axé sur des programmescollégiaux d’un an, de deux ou de trois ans enaffaires, en arts appliqués, en sciences de lasanté et en technologie. Il est essentiel que lepersonnel enseignant des écoles et des collègescollabore à l’élaboration et à la mise en œuvrede ce genre de programme.

7.4.3 Programmes de transition de l’école au monde du travail

Le conseil scolaire doit offrir des programmes detransition de l’école au monde du travail auxélèves qui désirent accéder au marché du travailà la fin de leurs études secondaires. Ces pro-grammes sont conçus pour les préparer à faireface aux exigences des employeurs ou à s’établirà leur compte. De tels programmes leur permet-tront de remplir les conditions d’obtention dudiplôme, de développer leurs compétences parrapport à l’employabilité et à des secteurs indus-triels spécifiques, et d’acquérir de l’expérienceen milieu de travail. On doit inviter le milieudes affaires à participer à l’élaboration et à laprestation de ces programmes et on rechercherades entreprises qui considèrent le françaiscomme un atout.

Les programmes de transition de l’école aumonde du travail comprennent une composantescolaire et une composante qui se déroule enmilieu de travail. Ces programmes informentl’élève sur les emplois et les carrières possiblesdans différents secteurs; ces renseignements luisont fournis aussi bien en classe que lors del’observation au poste de travail ou de stages decourte durée. De plus, les stages d’éducationcoopérative permettent à l’élève ainsi qu’à l’em-ployeur de mieux se connaître; ainsi, l’employeurpourrait informer l’élève s’il peut être engagé etl’élève peut vérifier si l’emploi lui convient.

En 10e année, les programmes de transition del’école au monde du travail peuvent comprendreune combinaison de cours théoriques, appliquéset ouverts ainsi que des possibilités d’explorerdiverses carrières grâce à l’observation au poste

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de travail et à des stages de courte durée. Onprivilégie ainsi une approche pratique en ce quia trait à l’ensemble des études, à l’explorationdes choix de carrière et des possibilités d’emploi.

En 11e année, les programmes comprennent unecomposante scolaire et des stages d’éducationcoopérative qui sont directement reliés au choixde carrière de l’élève. Grâce à l’expérience ainsiacquise, l’élève peut choisir la formation appro-priée pour l’année suivante, qui constitue sadernière année d’études au secondaire. Enoutre, les programmes de transition de l’école aumonde du travail peuvent comprendre de la for-mation ailleurs qu’à l’école, ce que lesemployeurs pourraient reconnaître en remettantune attestation à l’élève.

En 12e année, les programmes se spécialisentdavantage. Cette dernière étape offre une forma-tion intensive. Au cours de la première moitiéde l’année, l’élève obtient des crédits en suivantdes cours en classe, lesquels sont élaborés etfournis par l’école et les employeurs de la com-munauté. Ces cours sont pertinents en ce sensqu’ils permettent à l’élève de développer descompétences essentielles pour accéder directe-ment au marché du travail. Durant les heures declasse ou en dehors de celles-ci, l’élève peutrecevoir une formation supplémentaire pour luipermettre d’accéder aux titres de compétencesdélivrés par le secteur industriel ou la province,dans le secteur de son choix. Au cours de la se-conde moitié de l’année, l’élève se concentre surla formation reliée aux compétences essentiellesdans le secteur qu’il a choisi. Cette formation sedéroule entièrement en milieu de travail. Grâceà un tel programme, l’élève développe les com-pétences qui sont recherchées dans le secteur

d’emploi qu’il a choisi et remplit les dernièresconditions d’obtention du diplôme d’études secondaires.

Les possibilités de formation devraient conveniraux intérêts et aux aspirations de l’élève. Ilfaudrait aussi tenir compte des secteurs quioffrent des possibilités d’emploi. Afin d’enassurer la pertinence et afin que l’élève reçoiveune formation adéquate, la mise en œuvre duprogramme d’études doit se faire par l’école deconcert avec ses partenaires de la communauté.De plus, étant donné la spécialisation de l’économie dans certaines régions, les conseils,pour répondre à cette situation, pourraient éla-borer certains cours à l’échelon local en collabo-ration avec la communauté et incorporer cescours dans leurs programmes de transition del’école au monde du travail. Voir la section 7.1.2,qui porte sur les cours élaborés à l’échelon local.

Le conseil doit établir des procédures d’élabora-tion et de mise en œuvre des programmes detransition de l’école au monde du travail. Il fautrespecter les conditions suivantes :

– En suivant ces programmes, l’élève pourrarecevoir des crédits en vue de l’obtention deson diplôme.

– Les programmes prépareront l’élève à occu-per un emploi ou à travailler à son compteaprès ses études secondaires.

– Ils combineront un enseignement en classe etune formation professionnelle par l’entremisede l’observation au poste de travail, de l’édu-cation coopérative ou de l’expérience de travail,et permettront à l’élève de suivre une forma-tion supplémentaire pour obtenir des titres decompétences.

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– Ils seront principalement axés sur les compé-tences relatives à l’employabilité grâce à unapprentissage en classe et en dehors de laclasse.

– Ils devront consister en une combinaisonappropriée de cours qui prépareront l’élève àsatisfaire aux exigences d’un milieu de travailspécifique ou d’un programme d’apprentis-sage. Ils pourront comprendre des cours desfilières préemploi et précollégiale ainsi quedes cours ouverts, des cours préuniversitairesou des cours élaborés à l’échelon local.

– L’école devra faire preuve de souplesse dansl’élaboration et la mise en œuvre des pro-grammes afin de permettre à un élève parti-culier ou à des groupes d’élèves de suivre lescours appropriés de la 9e à la 12e année etd’obtenir l’expérience de travail reliée à cescours.

– Le conseil scolaire devra établir et coordonnerdes partenariats avec le milieu des affairesafin de fournir à l’élève des stages appropriéset afin d’assurer que les programmes reflètentbien les attentes des employeurs.

– On doit décrire dans le prospectus les pro-grammes de transition de l’école au monde dutravail et préciser les conditions d’admission,les composantes scolaires et extrascolaires,ainsi que les étapes menant au diplôme.

– L’école doit surveiller les progrès de l’élèveinscrit dans ses programmes de transition del’école au monde du travail.

Des programmes de transition de l’école aumonde du travail devraient également êtreofferts aux élèves identifiés comme des élèvesen difficulté ainsi qu’à ceux qui pourraientbénéficier de programmes les préparant à

accéder au marché du travail. Les programmesdestinés à ces élèves tiendront compte de leurspoints forts et de leurs besoins (notamment ence qui concerne les services spécialisés, d’autresadaptations ou des changements aux attentes ducurriculum), qui sont énoncés dans le plan detransition incorporé au plan d’enseignement individualisé.

Dans les communautés où les possibilités destages sont limitées, le conseil scolaire devraitélaborer et mettre en œuvre des stratégies afinde recourir aux nouvelles technologies, tellesqu’Internet, le courrier électronique, les con-férences téléphoniques et les vidéoconférences.

7.5 ÉDUCATION COOPÉRATIVE ETEXPÉRIENCE DE TRAVAIL

L’éducation des élèves doit miser sur leurspoints forts, leurs intérêts et leurs besoins, etelle doit les préparer à relever les défis dedemain. Elle leur permettra aussi de s’enrichirsur le plan culturel et de perfectionner leurscompétences langagières en français. C’est danscette optique que le conseil scolaire doit offrirdes composantes d’expérience de travail et desprogrammes d’éducation coopérative qui permet-tront aux élèves d’appliquer leurs connaissancesdans le cadre d’expériences concrètes. Grâce àcette pratique dans un milieu de travail, l’élèvepourra établir un lien entre le curriculum et lemonde qui l’entoure. L’expérience acquise lesaidera à décider de leur avenir et à réussir latransition vers le travail, des programmes d’ap-prentissage ou des études postsecondaires. Danscertains cas, les élèves de 9e et 10e année pour-ront également profiter de composantes d’expérience de travail et de programmes d’éducation coopérative.

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Les cours de tous les types et de toutes les disci-plines peuvent être offerts par l’entremise de l’éducation coopérative. On peut offrir uneexpérience de travail dans le cadre d’un coursouvrant droit à un crédit et fournir aux élèvesun stage en milieu de travail pendant une pé-riode limitée, c’est-à-dire d’une à quatresemaines. Les composantes d’expérience de tra-vail et les programmes d’éducation coopérativeseront élaborés et mis en œuvre conformémentà la politique du ministère concernant l’éducationcoopérative.

Des composantes d’expérience de travail et desprogrammes d’éducation coopérative doiventêtre offerts aux élèves en difficulté qui ledésirent. Le personnel enseignant tiendracompte de leurs points forts et de leurs besoins(notamment en ce qui concerne des servicesspécialisés, d’autres adaptations ou des change-ments aux attentes du curriculum), qui sonténoncés dans le plan d’enseignement individualisé.

L’expérience que l’élève obtient dans un stagepeut améliorer le programme scolaire, familia-riser les élèves et le personnel enseignant avecles pratiques du monde du travail, faire con-naître aux élèves un plus large éventail de possi-bilités de carrière, leur faire découvrir desmilieux de travail où le français est utilisé,fournir des applications concrètes du curriculumet sensibiliser davantage les élèves et le person-nel enseignant aux attentes des employeurs. Detels programmes complètent l’apprentissage enclasse et sont profitables à tous les élèves, quelsque soient leurs objectifs postsecondaires. Ainsi,les élèves qui ont l’intention d’accéder directe-ment au marché du travail peuvent se faire con-naître d’employeurs éventuels. Les élèves qui

ont l’intention d’aller au collège ou à l’universitépeuvent en apprendre davantage sur leurs choixd’études et de carrière. De plus, pour les élèvesen difficulté de 14 ans et plus, on envisagera detenir des activités d’apprentissage dans la com-munauté lorsqu’on élaborera le plan de transi-tion, lequel fait partie du plan d’enseignementindividualisé.

Les composantes d’expérience de travail et lesprogrammes d’éducation coopérative serontofferts selon l’une ou l’autre des formes suivantes :

– par des expériences pratiques organisées parl’école et liées au curriculum, notamment desstages d’expérience de travail dans la commu-nauté et des simulations du milieu du travail àl’école;

– par l’entremise de programmes d’éducationcoopérative tels qu’ils sont décrits dans ledocument sur l’éducation coopérative;

– par la participation au Programme d’appren-tissage pour les jeunes de l’Ontario;

– par l’entremise de programmes de transitionde l’école au monde du travail, tels que leprogramme Passerelle, qui combinent l’en-seignement en classe et la formation profes-sionnelle pour les élèves qui prévoientaccéder directement au marché du travail à lafin de leurs études secondaires.

Pour que tous les élèves puissent en profiter, lesécoles peuvent élargir ces programmes :

– en élaborant des programmes destinés auxélèves qui n’ont jamais participé à des pro-grammes d’éducation coopérative;

– en ajoutant à tous les types de cours une com-posante d’expérience de travail d’une duréed’une à deux semaines;

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– en trouvant des stages dans les nouveauxsecteurs d’emploi;

– en trouvant des moyens novateurs d’utiliserles ressources de la communauté à des finspédagogiques (p. ex., l’élève pourrait explorerà des fins scolaires le réseau Internet pourrepérer des informations fournies par desemployeurs de la communauté).

Toutes les formes d’éducation coopérative etd’expérience de travail comprendront les élé-ments suivants :

– enseignement précédant le stage (p. ex., surdes sujets tels que les entrevues, les curricu-lum vitæ, la sécurité, les questions juridiqueset le harcèlement);

– protection en vertu de la Commission de lasécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail conformémentà la note Politique/Programmes nº 76A du 6 décembre 1995, qui s’intitule «Indemnisationdes élèves de programmes de formation pra-tique victimes d’accidents du travail»;

– élaboration d’un plan d’apprentissage, com-prenant des critères d’évaluation, fondé surles attentes énoncées dans les programmes-cadres provinciaux ainsi que sur les attentesdes employeurs participants;

– évaluation des progrès de l’élève, ce quiimplique un suivi de leur apprentissage enmilieu de travail;

– possibilités pour les élèves d’analyser leursexpériences de travail et de les intégrer dansleur apprentissage à l’école;

– évaluation de l’apprentissage de l’élève pourdéterminer si les attentes du cours ont été satisfaites.

7.6 CENTRE D’ÉTUDESINDÉPENDANTES (COURS PAR CORRESPONDANCE)

Des cours du palier secondaire ouvrant droit àdes crédits sont offerts par le Centre d’étudesindépendantes. On peut s’informer sur l’admis-sibilité, les formalités d’inscription et les coursproposés en consultant son site Web ou ladernière édition de son guide de l’élève. Lescours offerts sont conformes aux programmes-cadres provinciaux et permettront aux élèves deremplir les conditions d’obtention du diplôme.

7.7 FORMATION À DISTANCE

Les cours de formation à distance, qui donnentdroit à des crédits, peuvent être offerts aumoyen de différentes technologies telles que latéléconférence, Internet et la vidéoconférence.Les écoles peuvent ainsi offrir aux élèves unplus large éventail de programmes. Ces courspermettent aux élèves de participer à un coursoffert par une école dont ils sont éloignés. Onpeut se renseigner sur la formation à distanceauprès des conseils scolaires.

7.8 ÉCOLES SPÉCIALISÉES

Certains conseils scolaires voudront peut-êtreconcentrer certains programmes dans des écolessecondaires, qui deviendront ainsi spécialisées,pour des domaines tels que les arts de la scène,les langues internationales, la formation profes-sionnelle, les sciences pures et appliquées, l’édu-cation technologique, l’apprentissage et la prépa-ration au travail ou les études commerciales.Des programmes pour lesquels l’effectif est peunombreux, tels que certains programmes delangues internationales, peuvent être offerts

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dans une seule école pour les élèves deplusieurs écoles. Cependant, une école secon-daire ne devrait pas devenir spécialisée au pointde ne pouvoir offrir tout l’éventail des coursdont les élèves ont besoin pour obtenir leurdiplôme d’études secondaires.

7.8.1 Écoles alternatives

Dans certains cas, le conseil scolaire pourrajuger nécessaire d’établir des écoles alternativesafin de satisfaire des besoins éducatifs particu-liers ou pour répondre à des besoins expriméspar la communauté. Par exemple, une écolealternative pourrait être établie pour les élèvesqui risquent d’abandonner leurs études. Ceux-ciauraient ainsi l’occasion de développer deshabiletés utiles et d’acquérir la confiance néces-saire pour reprendre leurs études dans le sys-tème ordinaire. Une école alternative pourraitaussi convenir aux élèves qui désirent suivre unprogramme individualisé.

7.9 PETITES ÉCOLES ET ÉCOLES ISOLÉES

Il est essentiel que toutes les écoles offrent descours pour les élèves qui envisagent de pour-suivre des études collégiales ou universitaires,d’entreprendre un programme d’apprentissageou d’accéder directement au marché du travailaprès leurs études secondaires. Cependant, lespetites écoles et les écoles isolées auront peut-être de la difficulté à offrir tout l’éventail descours nécessaires pour répondre aux besoins detous leurs élèves. On encourage les conseils sco-laires à envisager différents moyens pour sur-monter ces obstacles et offrir l’ensemble com-plet des programmes. Les conseils qui comptentde petites écoles pourraient recourir à desententes de collaboration et de partage desressources entre leurs écoles ou avec d’autres

conseils scolaires, afin d’utiliser le plus efficace-ment possible les laboratoires, les bibliothèqueset d’autres installations spécialisées. Dans le casdes écoles isolées, il se peut que des ententes decollaboration et de partage des ressources entreécoles secondaires ne soient pas possibles en rai-son de l’éloignement. Dans ce cas, les conseilsdevraient favoriser le partage des ressourcesentre les écoles élémentaires et secondaires rele-vant de leur secteur de compétence.

Afin d’offrir un plus large éventail de cours auxélèves, on pourrait notamment envisager lesstratégies suivantes :

– offrir au personnel des possibilités de perfec-tionnement dans différents secteurs;

– prévoir des classes à années multiples et desclasses regroupant différents types de cours(voir la section 7.10, qui traite de ce sujet);

– compléter le programme scolaire par l’en-tremise de cours par correspondance du CEIou d’études privées;

– offrir des cours de formation à distance, enutilisant notamment la télévision en circuitfermé;

– recourir à l’éducation permanente pour éten-dre l’éventail des matières;

– offrir des cours dans le cadre de l’éducationcoopérative;

– accroître le recours aux études personnelles etprivées.

On pourrait aussi faire appel à la communauté,qui pourrait offrir des services ou une aide enfrançais (p. ex., démonstration des techniquesutilisées dans une pépinière, explications don-nées par un ouvrier certifié, prêt de l’équipementnécessaire pour tenir une téléconférence).

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7.10 CLASSES À ANNÉES MULTIPLES ETCLASSES REGROUPANTDIFFÉRENTS TYPES DE COURS

Dans les petites écoles secondaires ou danscelles qui offrent des programmes très spécia-lisés, il peut être impossible d’offrir des coursdistincts dans toutes les matières pour chacundes différents types de cours. Dans ces cas, uneseule classe pourrait être organisée pour servirplus d’un groupe d’élèves, chaque groupe sui-vant un type de cours différent dans la mêmematière et la même année d’études.

Lorsque seul un petit nombre d’élèves danschaque année d’études est inscrit à différentstypes de cours dans la même matière, on peutregrouper ces élèves en une seule classe.

Dans les classes combinées, les attentes et lesprocédures d’évaluation pour chaque type decours et chaque année d’études doivent êtreclairement énoncés afin que les élèves, les parents et le personnel enseignant puissent différencier chacun des cours.

7.11 PROGRAMMES POUR LES ÉLÈVESÀ RISQUE

La direction d’école est tenue d’établir desprocédures grâce auxquelles l’enseignant sauraquels sont les élèves dans sa classe qui risquentde ne pas obtenir leur diplôme. Le conseil doits’assurer que l’école élabore et met en œuvreune gamme de programmes pour encourager lesélèves à donner leur pleine mesure et à satis-faire aux attentes le mieux possible. Les élèvesprennent de l’assurance à mesure qu’ils devien-nent plus habiles dans leurs domaines d’intérêt

et qu’ils voient que leurs efforts portent fruit. Enplus de les encourager dans leur travail scolaire,l’école s’assurera que les élèves à risquereçoivent diverses formes de soutien. Par exem-ple, on pourrait les encourager à participer à desactivités scolaires qui les intéressent. En outre,le conseil et les écoles pourraient établir despartenariats avec des organismes communau-taires pour répondre aux divers besoins desélèves.

Il est essentiel que le conseil élabore des straté-gies d’identification et d’intervention précocesafin d’aider les élèves à risque. Le conseil doitégalement veiller à ce que l’école utilise les pro-grammes et les services appropriés pour aiderces élèves, notamment :

– le programme d’enseignants-guides;

– le plan annuel de cheminement;

– des services d’aide individuelle et de coun-selling à court terme;

– le renvoi à un CIPR, au besoin;

– l’établissement d’un plan d’enseignementindividualisé, s’il y a lieu, assorti d’un pro-gramme comprenant des attentes modifiéesou différentes pour les élèves en difficulté;

– des programmes d’appoint pour les élèves quiéchouent le test de compétences linguistiques;

– les composantes d’expérience de travail et lesprogrammes d’éducation coopérative;

– les programmes de transition de l’école aumonde du travail;

– l’apprentissage parallèle dirigé pour les élèvesdispensés de fréquentation scolaire (voir l’annexe 7);

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Le conseil scolaire peut aussi offrir :

– des programmes spécialisés (voir la section 7.4);

– le Programme d’apprentissage pour les jeunesde l’Ontario;

– des programmes d’appoint pour différentesmatières.

Voir la section 5.5, qui porte sur les stratégies d’identification et d’intervention précoces relative-ment aux élèves à risque.

7.12 ÉDUCATION DES ÉLÈVES ENDIFFICULTÉ

Tous les élèves identifiés comme des élèves endifficulté doivent avoir accès à une éducationqui leur permettra de participer à la sociétéontarienne. La Loi sur l’éducation et les règle-ments pris en application de celle-ci exigent queles conseils scolaires offrent à ces élèves desprogrammes et des services pour l’enfance endifficulté qui répondent à leurs besoins. Lerèglement sur l’identification et le placementdes élèves en difficulté stipule les procédures àsuivre. Il contient aussi des dispositions pourassurer que soit effectuée régulièrement unerévision de la décision prise quant à l’identifica-tion et au placement de l’élève. En outre, on yétablit la procédure d’appel dont peuvent se pré-valoir les parents qui refuseraient la décisionconcernant l’identification ou le placement.

Les besoins des élèves en difficulté sont déter-minés par un comité d’identification, de place-ment et de révision (CIPR). Après avoir reçu unedemande écrite du père ou de la mère d’unélève, la direction d’école doit adresser l’élève àun CIPR, qui décidera si l’enfant doit être iden-tifié comme un élève en difficulté et, dans l’af-firmative, où il devrait être placé. La directionpeut également adresser un élève au CIPR

après en avoir informé les parents par écrit. Les parents, ainsi que l’élève de 16 ans ou plus,peuvent également demander au CIPR de dis-cuter des moyens de répondre aux besoins del’élève. À partir de ces discussions, le CIPR peutrecommander des programmes et des servicespour l’enfance en difficulté qu’il juge appropriés.

Le règlement sur l’identification et le placementdes élèves en difficulté exige que, avant d’envi-sager un placement dans une classe pour l’en-fance en difficulté, le CIPR détermine si leplacement dans une classe ordinaire, assorti deservices pour l’enfance en difficulté, permettraitde répondre aux besoins de l’élève et s’il estconforme aux préférences des parents. Auxélèves dont les besoins ne peuvent être entière-ment satisfaits dans une classe ordinaire, on doitoffrir différentes options. On peut prévoir, entreautres, le placement dans une classe pour l’en-fance en difficulté pendant toute la journée, leplacement dans une classe pour l’enfance en dif-ficulté avec intégration partielle, le placementdans une classe ordinaire avec retrait pendantune partie de la journée pour un enseignementspécialisé en éducation de l’enfance en difficultéou le renvoi à un comité provincial qui déter-minera si l’élève peut être admis dans une écoleprovinciale ou dans une école d’application.

Lorsque le CIPR identifie un élève comme étanten difficulté, la direction d’école doit s’assurerqu’un plan d’enseignement individualisé estélaboré et tenu à jour pour cet élève. On doitélaborer un tel plan dans les trente jours suivantle placement d’un élève dans un programme. Ilfaut en remettre un exemplaire aux parents et àl’élève de 16 ans ou plus. Pour de plus amplesrenseignements sur l’élaboration du plan d’enseigne-ment individualisé, voir la section 5.4.1; voir aussila section 5.4.2, qui traite du plan de transition.

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On peut également préparer un plan d’enseigne-ment individualisé pour les élèves ayant desbesoins particuliers qui bénéficient de pro-grammes ou de services pour l’enfance en diffi-culté, mais qui n’ont pas été identifiés commedes élèves en difficulté par un CIPR.

Il faut considérer toutes les options qui pour-raient permettre aux élèves en difficulté, ainsiqu’aux élèves qui ont un plan d’enseignementindividualisé et qui bénéficient de programmeset de services pour l’enfance en difficulté sansavoir été identifiés comme étant en difficulté, desatisfaire aux attentes des programmes-cadresprovinciaux. Pour la plupart des élèves qui ontun plan d’enseignement individualisé, les attentesd’un cours seront identiques ou similaires àcelles qui sont énoncées dans les programmes-cadres provinciaux, à cette exception près quel’on pourra offrir un soutien ou des services spé-cialisés pour les aider à satisfaire aux attentes.Le rendement de l’élève par rapport aux attentesdu curriculum sera évalué en fonction desgrilles d’évaluation des programmes-cadresprovinciaux et conformément aux consignesénoncées dans les documents complémentairesqui traitent de la planification des programmeset de l’évaluation.

Pour certains élèves ayant un plan d’enseigne-ment individualisé, on choisira certaines attentesdu curriculum et on les modifiera en fonctiondes besoins de l’élève (ce qui peut comprendrela sélection des attentes d’une année d’étudesmoins élevée). On pourra aussi offrir des servi-ces spécialisés ou d’autres adaptations pouraider l’élève. Pour évaluer le rendement del’élève par rapport aux attentes modifiées ducurriculum, on se fondera sur les grilles d’éva-luation des programmes-cadres provinciaux en

suivant les consignes énoncées dans les docu-ments complémentaires qui traitent de la plani-fication des programmes et de l’évaluation. Ilreviendra à la direction d’école de déterminer sil’étude complète des attentes modifiées signifieque l’élève a réussi le cours et si l’élève peutrecevoir un crédit pour le cours. La directiond’école informera de sa décision les parents etl’élève.

Pour un petit nombre d’élèves, il faudra choisirdes attentes différentes, lesquelles ne seront pastirées des programmes-cadres provinciaux. Onne pourra alors évaluer le rendement de l’élèveen fonction des grilles d’évaluation des programmes-cadres et des consignes énoncéesdans les documents complémentaires qui trai-tent de la planification des programmes et de l’évaluation. Il faudra fonder l’évaluation sur lesattentes énoncées dans le plan d’enseignementindividualisé. Les cours comprenant des attentesdifférentes ne donneront pas droit à des crédits.

Voir la section 5.4 et l’annexe 6, qui concernent lesélèves en difficulté.

7.13 ÉDUCATION ANTIDISCRIMINATOIRE

Tous les élèves de la province doivent avoir lesmêmes chances de réaliser leur plein potentiel.Le système éducatif ne doit pas être discrimina-toire. Il doit permettre d’établir un milieu sécu-ritaire pour tous les élèves afin qu’ils puissentparticiper pleinement et de façon responsable àl’expérience éducationnelle.

Les principes antidiscriminatoires influent surtous les aspects de la vie scolaire. Ainsi, on pri-vilégie un climat où tous les élèves sont appelésà donner leur pleine mesure; on valorise tous lesélèves; on les aide à développer leur identité et à

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se faire d’eux-mêmes une image positive. Grâceà ces principes, on encourage le personnel et lesélèves à valoriser et à respecter les antécédents,l’identité, les aptitudes et les points de vue detoutes les personnes de l’école et de la société. Ilen découle que l’école doit adopter des mesuresqui feront du milieu d’apprentissage un milieusûr d’où seront absents le harcèlement soustoutes ses formes, la violence et les manifesta-tions de haine.

Pour ce faire, les écoles devraient s’employer àcréer un milieu d’apprentissage inclusif quireflète la diversité de l’effectif de l’école et de l’ensemble de la communauté franco-ontarienne. Par exemple, on pourrait reconnaîtrecette diversité dans le choix des affiches, desdécorations, des célébrations culturelles ainsique dans les annonces faites à l’école et lors desactivités du début de la journée scolaire.

L’éducation antidiscriminatoire fait partie del’enseignement de tout le curriculum. Les programmes-cadres comprennent des contenusreliés à l’éducation antidiscriminatoire et à laprévention de la violence lorsque cela se révèlepertinent. L’enseignement reconnaît aussi lacontribution des autochtones lorsque leursvaleurs sont reliées à l’étude dans un cours.C’est dans cette optique d’ouverture au mondeque, lors de la planification des programmes d’études, le personnel enseignant tiendracompte des besoins, des aptitudes, des antécé-dents, des intérêts et des styles d’apprentissagede ses élèves. Il faudrait aider l’élève à dévelop-per une attitude de respect pour les droits de lapersonne. Il faudrait aussi qu’il puisse recon-naître pleinement la dignité de l’être humain etqu’il prenne conscience de ses responsabilitésciviques, sociales et personnelles, de sorte qu’ilpuisse s’engager envers la communauté.

Dans les écoles de langue française, on met l’accent sur la contribution de la francophonie et on valorise celle-ci en priorité. Ce faisant, onreconnaît toute la diversité de la francophonie àl’échelle locale, provinciale, nationale et interna-tionale. Le sentiment d’appartenance à la fran-cophonie qui découle de cette perspective s’allied’une ouverture au monde et à d’autres cul-tures. L’élève est amené à considérer différentspoints de vue et apprend de quelle façon dif-férents groupes contribuent et ont contribué audéveloppement du Canada. On devrait encou-rager l’élève à réfléchir de façon objective à sesexpériences et à celles de ses camarades afinqu’il devienne plus conscient des perceptionsdes autres et qu’il les respecte.

À leur arrivée dans le système éducatif del’Ontario, les élèves des écoles de languefrançaise devraient recevoir le soutien dont ilsont besoin pour s’adapter à leur nouveau milieuet pour améliorer leur français s’ils éprouventdes difficultés à cet égard. Afin que tous aientdes chances égales de réussir, le personnelenseignant, notamment les conseillers en orien-tation et les enseignants-guides, devrait offriraux élèves un soutien qui convienne à leurscapacités, à leurs besoins et à leurs antécédents.

L’école et le personnel enseignant devraientégalement veiller à ce que les interactions entrel’école et la communauté franco-ontarienne tien-nent compte de la diversité de cette dernière.Tout en faisant des efforts pour établir des parte-nariats utiles, l’école devrait permettre à sonpersonnel de participer à des activités de perfec-tionnement qui amélioreront sa capacité de tra-vailler avec les parents et les membres de lacommunauté franco-ontarienne qui appartien-nent à différents groupes.

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7.14 PLACE DE LA TECHNOLOGIE EN ÉDUCATION

L’école secondaire peut offrir de nombreuxcours d’éducation technologique, notammentdes cours portant sur les notions de conceptionet de processus du design, la programmation etles applications informatiques, l’utilisation et lesfonctions de différents systèmes, l’élaboration etl’utilisation d’outils (allant du compas d’épais-seur au logiciel de conception assistée par ordi-nateur), de machines, de matériaux et de techniques.

Grâce à ces cours, les élèves peuvent recon-naître la pertinence de la technologie et de sesapplications pour les êtres humains, la société etl’environnement. Les diplômés des écoles secon-daires de l’Ontario doivent pouvoir comprendrela technologie, l’utiliser et en appliquer lesnotions; ils doivent aussi pouvoir utiliser desordinateurs dans différentes applications etanalyser les répercussions d’un large éventail detechnologies sur les individus et la société.

En 9e et 10e année, les cours décrits dans le programme-cadre provincial sont conçus pourinitier les élèves à la technologie et leur permet-tre d’en explorer les différentes composantestout en réfléchissant à ses répercussions. En 11e et 12e année, les cours d’éducation tech-nologique sont davantage orientés vers des car-rières spécifiques et ils aident les élèves à se pré-parer à leur destination postsecondaire, à savoirl’université, le collège, des programmes d’apprentissage ou le marché du travail.

Les cours de technologie sont particulièrementimportants pour certains élèves en difficulté eton devrait considérer leur participation à cescours lors de la planification des programmes.

La technologie de l’information convient auxdifférents styles d’apprentissage des élèves endifficulté et permet un accès plus grand et plusrapide à l’information, particulièrement à l’in-formation écrite. Par exemple, les systèmesvocaux peuvent non seulement permettre auxpersonnes aveugles d’avoir accès au textequ’elles ne peuvent pas voir, mais ils aidentégalement les élèves dont les compétences enlecture sont limitées. L’affichage du texte d’unsystème vocal peut favoriser le développementdes compétences en lecture et en écriture etl’apprentissage d’autres langues en plus defournir un accès aux personnes malentendantes.Le conseil scolaire doit tenir compte des besoinsdes élèves en difficulté au moment d’acheter latechnologie qui sera utilisée dans les cours d’éducation technologique.

7.15 PROGRAMMES PARASCOLAIRES

Les programmes parascolaires comprennent lesprogrammes intrascolaires et interscolaires, lesclubs scolaires et les activités récréatives. Pourrépondre aux besoins de ses élèves dont les apti-tudes et les intérêts varient grandement, l’écoledevrait tenter de leur offrir différents genres deprogrammes et d’activités. Les programmesparascolaires offrent aux élèves des possibilitésd’enrichir leur apprentissage. Ils leur permettentde développer leurs compétences sociales, des’affirmer en tant que francophones, de ren-forcer leur autonomie, d’apprendre à décider et à assumer des responsabilités. Ces activitésfavorisent également les relations positives entrele personnel enseignant et les élèves ainsi qu’en-tre différents groupes d’élèves.

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L’école devrait évaluer régulièrement ses activi-tés parascolaires pour s’assurer qu’elles conti-nuent de refléter les intérêts des élèves et dupersonnel, qu’elles offrent tout autant de possibi-lités aux élèves de sexe féminin que masculin etqu’elles complètent la politique d’aménagementlinguistique du conseil scolaire. Les élèves et lesmembres de la communauté devraient par-ticiper à ce processus d’évaluation.

L’école misera sur les ressources de la commu-nauté pour que les programmes parascolairesconstituent des expériences variées et intéres-santes. Elle tiendra compte des directives duconseil scolaire touchant la participation desparents et d’autres adultes.

7.16 PARTENARIATS

En raison de l’importance que l’on accorde auxnormes élevées, à la pertinence du curriculum,aux applications pratiques, à l’expérience de tra-vail et aux programmes d’éducation coopérativeet de transition de l’école au monde du travail, ilimporte que l’école et le conseil scolaire élargis-sent et renforcent leurs partenariats avec les uni-versités et les collèges qui offrent des programmesen français, ainsi qu’avec les employeurs qui con-sidèrent le français comme un atout, de mêmequ’avec la communauté franco-ontarienne. Leministère, les conseils scolaires et les écolesdoivent donc encourager la collaboration despartenaires de la communauté et s’employer àétablir des partenariats.

Le ministère assure un rôle de leadership en cequi concerne l’établissement des politiquesvisant les partenariats entre le milieu de l’éduca-tion et les employeurs, au palier provincial et àl’échelon local. On compte parmi les partenairespossibles les associations et conseils nationaux

et provinciaux de gens d’affaires et d’industries,les associations professionnelles, les associationsde parents, les groupes de coordination desorganismes bénévoles, les organismes commu-nautaires et les chambres de commerce. Le mi-nistère s’est assuré que des représentants desécoles secondaires, des collèges, des universitéset des employeurs participent à l’élaboration desprogrammes-cadres du palier secondaire afinque les programmes scolaires puissent prépareradéquatement les élèves en fonction de leur des-tination postsecondaire.

Le conseil scolaire élaborera des politiques etdes processus qui sont conformes à la politiqueprovinciale afin d’assurer la participation despartenaires de la communauté francophone à laplanification et à la mise en œuvre des com-posantes d’expérience de travail, des pro-grammes d’orientation et de préparation à l’em-ploi, d’éducation coopérative, de transition del’école au monde du travail et des cours élaborésà l’échelon local. Il devrait également collaboreravec les conseils coïncidents et les employeurspour assurer un nombre suffisant de stages pourles élèves et, au besoin, des solutions derechange telles que les simulations du milieu detravail en classe. On compte parmi les parte-naires possibles les conseils de l’industrie et del’éducation, les bureaux de formation et d’adap-tation de la main-d’œuvre, les organismesbénévoles, les chambres de commerce, lesorganismes communautaires et les sectionslocales des associations professionnelles.

L’école collaborera avec les partenaires de lacommunauté francophone afin de concevoir etd’offrir des composantes d’expérience de travail,des programmes d’éducation coopérative, desprogrammes spécialisés, des programmes detransition de l’école au monde du travail ainsi

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que des programmes d’orientation et de forma-tion au cheminement de carrière. On compteparmi les partenaires possibles les centres d’em-ploi pour les jeunes, les conseils d’école, lescomités de parents, les organismes bénévolesainsi que les employeurs tels que les entreprises,les hôpitaux, les organismes de services sociauxet les centres de personnes âgées. L’école devraitégalement continuer de rechercher dans la com-munauté des partenaires pour parrainer oulancer des programmes pour les élèves. Il peuts’agir d’activités sportives ou culturelles, d’acti-vités reliées à des questions d’intérêt commu-nautaire ou encore de visites et d’excursions. Leservice communautaire, qui est l’une des condi-tions d’obtention du diplôme, favorise la partici-pation des élèves et de l’école à une variété d’activités communautaires. Les expériencesd’apprentissage dans la communauté sont profi-tables à bien des égards. Ces expériences aidentles élèves à comprendre les autres et à respecterleurs droits et leurs besoins. De telles expérien-ces encouragent également les élèves à utiliserles installations récréatives de la communauté, àréfléchir aux questions d’intérêt local et peuventl’aider à comprendre l’importance de protégerl’environnement. En outre, puisque l’école leuroffrira des expériences en français dans la com-munauté, cela peut aussi favoriser le chemine-ment culturel de l’élève ainsi que le perfection-nement de ses compétences langagières enfrançais.

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Le ministère et les conseils scolaires ont des responsabilités bien définies.Celles-ci sont exercées dans le respect du mandat de l’école de languefrançaise (voir l’annexe 10, qui porte sur le contexte de l’éducation en languefrançaise).

8.1 MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION ET DE LA FORMATION

Les responsabilités du ministère sont les suivantes :

– élaborer la politique provinciale sur l’enseignement secondaire, y comprisles attentes du curriculum et les conditions pour l’obtention du diplômed’études secondaires de l’Ontario, du certificat d’études secondaires del’Ontario et du certificat de rendement;

– établir un cadre favorisant les partenariats entre le milieu de l’éducationet les représentants des employeurs, à l’échelon local et à l’échelle provinciale;

– faciliter les liaisons appropriées entre les écoles secondaires, les collègeset les universités;

– coordonner le processus d’élaboration du curriculum au palier provincial,en étroite collaboration avec les conseils scolaires, les universités, les col-lèges, les employeurs et les associations de bénévoles;

– collaborer avec l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontarioau règlement des questions relatives à la formation du personnelenseignant au palier secondaire;

– offrir des directives et un financement à l’Office de la qualité et de laresponsabilité en éducation en ce qui concerne le programme provincialde tests, y compris le test de compétences linguistiques;

– élaborer la politique provinciale régissant l’évaluation, la communicationdu rendement scolaire et les programmes d’appoint;

– élaborer la politique provinciale relative au Relevé de notes de l’Ontario;

– élaborer la politique provinciale sur le processus de reconnaissance desacquis au palier secondaire, à l’échelon local et à l’échelle provinciale;

8 Rôle et responsabilités

8 R Ô L E E T R E S P O N S A B I L I T É S

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– élaborer ou réviser, en consultation avec leséducateurs et la collectivité, une politiqueprovinciale touchant les composantes d’ex-périence de travail, les programmes d’orienta-tion et de formation au cheminement de car-rière, d’éducation coopérative, de transitionde l’école au monde du travail et d’apprentissage;

– s’assurer que les conseils scolaires mettent enœuvre les politiques et les programmes dupalier secondaire;

– inspecter, sur demande, les écoles secondairesprivées.

8.2 CONSEIL SCOLAIRE

Les responsabilités du conseil scolaire sont lessuivantes :

– mettre en œuvre et respecter la politiqueprovinciale sur l’éducation dans les écolessecondaires;

– mettre en œuvre les politiques provincialestouchant les composantes d’expérience de tra-vail, les programmes d’orientation et de for-mation au cheminement de carrière, d’éduca-tion coopérative, de transition de l’école aumonde du travail et d’apprentissage;

– établir un processus permettant de faire par-ticiper la communauté à l’élaboration et à lamise en œuvre des composantes d’expériencede travail, des programmes d’orientation et deformation au cheminement de carrière, d’édu-cation coopérative, de transition de l’école aumonde du travail et d’apprentissage;

– établir un processus permettant de faire par-ticiper les représentants des universités, descollèges et des employeurs à l’élaboration et à

la mise en œuvre des programmes spécialisés,des programmes de transition de l’école aumonde du travail et des cours élaborés à l’échelon local ainsi qu’à la mise en œuvre du curriculum au niveau de l’école;

– fournir au personnel enseignant des possibi-lités de collaborer à l’élaboration du matérielpédagogique mis à la disposition de toutes lesécoles de la province;

– favoriser la participation du personnelenseignant à des activités de perfection-nement permettant d’assurer une mise enœuvre efficace des politiques provincialesrelatives aux écoles secondaires;

– collaborer avec l’Office de la qualité et de laresponsabilité en éducation à la mise enœuvre du programme provincial de tests;

– fournir un programme d’appoint à l’élève quiéchoue le test de compétences linguistiques;

– appliquer la politique provinciale touchant leRelevé de notes de l’Ontario;

– élaborer et mettre en œuvre à l’échelon localun processus de reconnaissance des acquisconforme à la politique provinciale;

– fournir aux conseils d’école et aux comitésconsultatifs sur l’éducation de l’enfance endifficulté la possibilité de participer à la plani-fication concernant la mise en œuvre des politiques provinciales touchant les écolessecondaires;

– revoir la répartition des ressources pour déter-miner le soutien approprié nécessaire à lamise en œuvre des politiques et des pro-grammes du palier secondaire.

68

Annexe 1 : Échéancier de la mise en œuvre

Politique Date de la mise en œuvre

La mise en œuvre débutera durant l’année scolaire1999-2000 pour les élèves commençant la 9e annéeen 1999-2000 (les conditions d’obtention du diplômeseront celles du présent document).

La mise en œuvre débutera durant l’année scolaire1999-2000.

La mise en œuvre se fera graduellement. Elle se ferapour la 7e à la 9e année à partir de l’année scolaire1999-2000, pour la 10e année à partir de l’année sco-laire 2000- 2001, pour la 11e année à partir de l’an-née scolaire 2001-2002 et pour la 12e année à partirde l’année scolaire 2002-2003.

La mise en œuvre se fera graduellement. Elle se ferapour la 7e à la 9e année à partir de l’année scolaire1999-2000, pour la 10e année à partir de l’année sco-laire 2000-2001 et pour la 11e année à partir de l’an-née scolaire 2001-2002.

Suite à la mise en œuvre du programme d’orienta-tion et de formation au cheminement de carrière aucours de l’année scolaire 1999-2000, le premiersondage aura lieu durant l’année scolaire 2001-2002.

La mise en œuvre commencera dès septembre 1999et s’appliquera à tous les élèves, de la 9e à la 12e année.

Les écoles secondaires de l’Ontario, de la9e à la 12e année – Préparation audiplôme d’études secondaires del’Ontario, 1999

Des choix qui mènent à l’action –Politique régissant le programme d’orien-tation et de formation au cheminement decarrière dans les écoles élémentaires etsecondaires de l’Ontario, 1999

Plan annuel de cheminement

Programme d’enseignants-guides

Sondage sur l’efficacité du programmed’orientation et de formation au chemi-nement de carrière

Le Relevé de notes de l’Ontario (en cequi concerne le format et la politiquesur la communication des résultatspour tous les cours suivis en 11e et 12e année, que l’élève les ait réussis ounon, qu’il les ait terminés ou non)

A N N E X E 1 : É C H É A N C I E R D E L A M I S E E N Œ U V R E

69

Politique Date de la mise en œuvre

La mise en œuvre débutera au cours de l’année sco-laire 2001-2002; cependant, pour les élèves expéri-mentés, elle commencera au cours de l’année sco-laire 2003-2004 (se reporter au glossaire pour ladéfinition de l’expression «élève expérimenté» et lacomparer à celle de «élève»).

Pour les élèves (de façon générale) Les élèves ne pourront recourir au processus derevendication de crédits que pour les cours de 10e, 11e et 12e année. On pourra faire appel à ceprocessus un an après la mise en œuvre du nouveaucurriculum, soit à partir de 2001-2002 pour les coursde 10e année, à partir de 2002-2003 pour les coursde 11e année et à partir de 2003-2004 pour les coursde 12e année.

La direction d’école continuera de déterminer leséquivalences de crédit pour le placement.

Pour les élèves expérimentésLes élèves expérimentés pourront recourir auprocessus de revendication de crédits pour les coursde 11e et 12e année. Ces élèves pourront faire appelà ce processus à compter de l’année scolaire 2003-2004.

Pour les élèves expérimentés qui ont repris leursétudes secondaires avant 1999, on déterminera leurscrédits en fonction des conditions d’obtention dudiplôme régies par la circulaire EOCIS et, jusqu’audébut de l’année scolaire 2003-2004, conformémentaux dispositions énoncées à la section 6.14 de la cir-culaire EOCIS.

Pour les élèves expérimentés qui reprendront leursétudes secondaires entre 1999 et le début de l’annéescolaire 2003-2004, on déterminera leurs crédits enfonction des conditions d’obtention du diplômerégies par le présent document et conformément auxdispositions énoncées à la section 6.14 de la circu-laire EOCIS.

Reconnaissance des acquis

L E S É C O L E S S E C O N D A I R E S D E L ’ O N T A R I O , D E L A 9 e À L A 1 2 e A N N É E

70

Politique Date de la mise en œuvre

À partir de l’année scolaire 2003-2004, on détermi-nera les crédits des élèves expérimentés qui étudientpour obtenir leur diplôme (que les conditions d’ob-tention de celui-ci soient régies par la circulaireEOCIS ou le présent document) conformément auxdispositions énoncées dans le présent document à lasection 6.6, qui porte sur la reconnaissance desacquis.

Veuillez vous reporter à l’annexe 3 pour connaîtreles conditions d’obtention du diplôme établies par lacirculaire EOCIS, lesquelles s’appliquent aux élèvescommençant la 9e année entre septembre 1984 et ledébut de l’année scolaire 1999-2000.

Reconnaissance des acquis (suite)

71

Annexe 2 : De la circulaire EOCIS au présent document

Dès l’année scolaire 1999-2000, tous les élèvesadmis en 9e année commenceront à accumulerdes crédits en vue de l’obtention du diplômed’études secondaires de l’Ontario dont les condi-tions seront régies par le présent document.Cependant, les élèves qui commenceront la9e année avant le début de l’année scolaire 1999-2000 pourront choisir de satisfaire aux con-ditions d’obtention du diplôme énoncées dans lacirculaire EOCIS (voir l’annexe 3).

Durant la période de transition, les élèves dontles études sont régies par les nouvelles politiquesénoncées dans ce document pourront suivre descours conçus en vertu des programmes-cadresrelevant de la circulaire EOCIS. La direction d’école devrait s’assurer que ces élèves se ren-dent bien compte que les exigences énoncéesdans la circulaire EOCIS n’équivalent pas néces-sairement à celles du présent document (voir lasection 3, qui porte sur les conditions d’obtentiondu diplôme, et l’annexe 3). Il s’agit là d’une optiontemporaire qui sera supprimée dès que sera ter-minée la mise en œuvre du présent document etdes programmes-cadres s’y rapportant pourtoutes les années d’études.

Les élèves dont les études sont régies par la cir-culaire EOCIS pourront suivre des coursélaborés conformément aux programmes-cadresrelevant du présent document. La direction d’école devrait s’assurer que ces élèves se ren-dent bien compte que les exigences énoncéesdans le présent document n’équivalent pasnécessairement à celles de la circulaire EOCIS(voir la section 3, qui porte sur les conditions d’ob-tention du diplôme, et l’annexe 3). Cette option esttemporaire et elle sera supprimée dès que seraterminée la mise en œuvre du présent documentet des programmes-cadres s’y rapportant pourtoutes les années d’études.

72

Annexe 3 : Résumé des conditions précédentesd’obtention du diplôme

CONDITIONS D’OBTENTION DU DIPLÔME D’ÉTUDES SECONDAIRES (DES), DE 1974 À 1984

Remarque : Le tableau suivant a été préparé à partir du document intitulé La préparation auxdiplômes d’études secondaires, circulaire H.S.1, 1979-1981.

Nombre minimum Année scolaire de l’inscription en premièrede crédits année du palier secondaire

1979-19801980-1981

1974-1975 1981-19821975-1976 1982-19831976-1977 1977-1978 1978-1979 1983-1984

pour l’obtention du DES comprenant les crédits suivants : 27 27 27 27

nombre des crédits dans chaque 3 3 3 3domaine d’étude

nombre de crédits en étude de l’anglais 4 2 2

nombre de crédits en études canadiennes 2

nombre de crédits dans les matières obligatoires :

Cycle intermédiaire– Anglais (ou English) 2 2 2– Mathématiques 2 2 2– Sciences 1 1 1– Histoire du Canada 1 1– Géographie du Canada 1 1– Histoire du Canada

ou 2

– Histoire du Canada et ou

Géographie du Canada 1 de chaque

Cycle supérieur– Anglais (ou English) 2

A N N E X E 3 : R É S U M É D E S C O N D I T I O N S P R É C É D E N T E S D ’ O B T E N T I O N D U D I P L Ô M E

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CONDITIONS D’OBTENTION DU DIPLÔME D’ÉTUDES SECONDAIRES DE L’ONTARIO (DESO), DE 1984 À 1999 (CONDITIONS ÉTABLIES PAR LA CIRCULAIRE EOCIS)

Remarque : Le tableau suivant a été préparé à partir du document intitulé Les écoles de l’Ontarioaux cycles intermédiaire et supérieur (7e à 12e année et CPO) – La préparation au diplôme d’étudessecondaires de l’Ontario, édition revue, 1989.

Nombre minimum Année scolaire de l’inscription en premièrede crédits année du palier secondaire

1984-1985 et années suivantes

pour l’obtention du DESOcomprenant les crédits suivants : 30

– nombre de crédits dans les matières obligatoires :– Français/English 5– Anglais/français langue seconde 1– Mathématiques 2– Sciences 2– Histoire du Canada 1– Géographie du Canada 1– Cours supplémentaire de

sciences sociales (supérieur) 1– Arts 1– Éducation physique et hygiène 1– Affaires et commerce ou

études technologiques 1

74

Annexe 4 : Certificats en musique qui donnentdroit à des crédits

On peut accorder un maximum de deux créditspour des programmes de musique suivis hors del’école. L’élève qui obtient ainsi deux crédits nepeut pas recevoir d’autres crédits pour des coursde musique de la 10e à la 12e année par l’inter-médiaire des processus de revendication decrédits ou d’octroi d’équivalences de crédit,prévus dans le cadre de la reconnaissance desacquis.

1. Tout élève ayant terminé avec succès un desprogrammes externes ci-dessous pourrarecevoir un maximum d’un crédit en musiquenon attribuable à la 12e année de la filièrepréuniversitaire, en plus des autres crédits demusique obtenus à l’école secondaire qui nesont pas de la 12e année et de la filière préuniversitaire :

– The Royal Conservatory of Music, Toronto :Grade VIII Practical and Grade IIRudiments

– Conservatory Canada, London : Grade VIIIPractical and Grade IV Theory

– Tout conservatoire de musique situé auQuébec et offrant : Collégial I – Pratique et Collégial I – Théorie

– Trinity College of Music, Londres,Angleterre : Grade VII Practical and Grade V Theory

– Royal Schools of Music, Londres,Angleterre : Grade VII Practical and Grade VI Theory

2. Tout élève ayant terminé avec succès un desprogrammes externes ci-dessous pourrarecevoir un maximum d’un crédit de musiquede 12e année de la filière préuniversitaire, enplus d’un autre crédit, au maximum, obtenu àl’école secondaire en musique pour la 12e année de la filière préuniversitaire :

– The Royal Conservatory of Music, Toronto :Grade IX Practical and Grade III Harmony

– Conservatory Canada, London : Grade IXPractical and Grade V Theory

– Tout conservatoire de musique situé auQuébec et offrant : Collégial II – Pratique etCollégial II – Théorie

– Trinity College of Music, Londres,Angleterre : Grade VIII Practical and Grade VI Theory

– Royal Schools of Music, Londres,Angleterre : Grade VIII Practical and Grade VIII Theory

Remarques a) Les termes «pratique» et «practical» renvoient à tout instrument dont la pratique fait l’objet d’un examen. Cela comprend

la voix (c’est-à-dire le chant), mais cela ne comprend pas l’art oratoire. b) La note attribuée à l’élève est calculée en faisant la moyenne des notes obtenues pour la composante «pratique» et la

composante «notions élémentaires», ou la composante «théorie», ou la composante «harmonie», selon le cas.c) Le crédit obtenu grâce à un certificat délivré par un conservatoire de musique ne peut pas servir de crédit obligatoire en

éducation artistique.

75

Annexe 5 : Crédits obligatoires

Pour obtenir son diplôme, l’élève doit obtenir 30 crédits, dont 18 relèvent de cours obliga-toires. On trouvera ci-dessous la liste des coursobligatoires, qui sont décrits en détail dans lesprogrammes-cadres provinciaux.

Français (4 crédits en français, un crédit parannée)L’élève doit obtenir quatre crédits en français,soit un pour chaque année d’études. Les coursobligatoires dans cette discipline sont les sui-vants : cours de français de 9e année, cours defrançais de 10e année, cours de français de 11e année et cours de français de 12e année. Cescours sont présentés dans le programme-cadrede français.

Les élèves qui doivent suivre les programmesd’appui en français, soit l’actualisation linguis-tique en français (ALF) ou le perfectionnementdu français (PDF), peuvent compter un maxi-mum de trois crédits en ALF ou en PDF au titredes crédits obligatoires en français. Pour obtenirleur quatrième crédit obligatoire en français, cesélèves devront suivre le cours en français de 12e année, et ce quelle que soit l’année d’étudesà laquelle ils sont admis à l’école secondaire.Tous les cours d’ALF ou de PDF qui ouvrentdroit à un crédit obligatoire doivent correspon-dre aux cours décrits dans le programme-cadred’actualisation linguistique en français et de per-fectionnement du français (voir la section 7.3.1.1,qui porte sur ces programmes).

Si un élève choisit le cours de 11e année quiporte sur les auteurs autochtones contemporains,il peut substituer le crédit obtenu dans ce coursau crédit obligatoire de français de 11e année. Leprogramme-cadre des études autochtones décritle cours qui présente les auteurs autochtonescontemporains.

English (1 crédit)L’élève doit obtenir un crédit pour un coursd’English, choisi parmi les cours décrits dans leprogramme-cadre provincial.

Les élèves qui ont une connaissance limitée dela langue anglaise et qui doivent suivre un coursd’anglais pour débutants (APD) peuvent compterun crédit d’APD comme un crédit obligatoire enEnglish. Le programme-cadre d’anglais pourdébutants décrit les cours que l’école peut offrir.

Dans le cas des élèves qui, à l’élémentaire, ontsuivi un programme de langues secondesautochtones à l’exclusion des cours d’anglais etqui ne désirent toujours pas suivre de coursd’English au secondaire, il sera possible de rem-placer le crédit obligatoire d’English par uncrédit d’un cours de langues autochtones 1 ou 2.Le programme-cadre des langues autochtonesdécrit les cours que l’école peut offrir.

L E S É C O L E S S E C O N D A I R E S D E L ’ O N T A R I O , D E L A 9 e À L A 1 2 e A N N É E

76

Mathématiques (3 crédits, y compris au moins 1 crédit de 11e ou de 12e année)L’élève doit obtenir trois crédits en mathéma-tiques. L’un de ces trois crédits doit provenird’un cours de mathématiques de la 11e ou de la12e année. L’élève choisira les cours dont il abesoin parmi les cours décrits dans le programme-cadre de mathématiques.

Sciences (2 crédits)L’élève doit obtenir deux crédits en sciences. Il choisira les cours dont il a besoin parmi lescours décrits dans le programme-cadre de sciences.

Histoire du Canada (1 crédit)L’élève doit obtenir un crédit en histoire duCanada en suivant le cours de 10e année quis’intitule «Histoire du Canada au XXe siècle». Ce cours est décrit dans le programme-cadre des études canadiennes et mondiales.

Géographie du Canada (1 crédit)L’élève doit obtenir un crédit en géographie du Canada en suivant le cours de 9e année quis’intitule «Principes de géographie du Canada». Ce cours est décrit dans le programme-cadre des études canadiennes et mondiales.

Éducation artistique (1 crédit)

L’élève doit obtenir un crédit en éducation artis-tique. Il choisira le cours dont il a besoin parmiles cours décrits dans le programme-cadre del’éducation artistique.

Si l’élève suit le cours de 9e année qui s’intitule«Expression des cultures autochtones», il pourrasubstituer le crédit obtenu pour ce cours aucrédit obligatoire en éducation artistique. Leprogramme-cadre des études autochtones décrit le cours sur l’expression des culturesautochtones.

Éducation physique et santé (1 crédit)L’élève doit obtenir un crédit en éducationphysique et santé. Il choisira le cours dont il abesoin parmi les cours décrits dans le programme-cadre provincial.

Éducation à la citoyenneté et explorationdes choix de carrière (1 crédit, soit un demi-crédit en éducation à la citoyenneté et un demi-crédit en exploration des choix de carrière)

L’élève doit obtenir un demi-crédit en suivant le cours d’éducation à la citoyenneté offert en 10e année. Ce cours est décrit dans le programme-cadre des études canadiennes et mondiales.

L’élève doit aussi obtenir un demi-crédit en sui-vant le cours sur l’exploration des choix de car-rière offert en 10e année. Ce cours est décritdans le programme-cadre d’orientation et de formation au cheminement de carrière.

Groupe nº 1 (1 crédit obligatoire supplémentaire)L’élève doit obtenir un crédit supplémentaire enfrançais, ou en English, ou dans une troisièmelangue, ou en sciences humaines et sociales, ouen études canadiennes et mondiales. Voiciquelles sont ses possibilités :

– un crédit pour un cours supplémentaire enfrançais, choisi parmi les cours décrits dans leprogramme-cadre provincial (c’est-à-dire uncrédit en plus des quatre crédits obligatoiresde français, ou des substitutions permises quisont décrites plus haut);

– un crédit pour un cours supplémentaire enEnglish, choisi parmi les cours décrits dans leprogramme-cadre provincial (c’est-à-dire uncrédit en plus du crédit obligatoire en Englishcomme il est indiqué plus haut);

A N N E X E 5 : C R É D I T S O B L I G A T O I R E S

77

– un crédit pour un cours de grec ancien ou delatin ou d’une langue internationale, choisiparmi les cours décrits dans le programme-cadre provincial;

– un crédit pour un cours en sciences humaineset sociales, choisi parmi les cours décrits dansle programme-cadre provincial;

– un crédit pour un cours supplémentaire enétudes canadiennes et mondiales, choisiparmi les cours décrits dans le programme-cadre provincial, ou un crédit pour un coursen études autochtones, choisi parmi les coursdécrits dans le programme-cadre provincial(c’est-à-dire un crédit en plus des crédits obli-gatoires en géographie du Canada, en histoiredu Canada, en éducation à la citoyenneté eten exploration des choix de carrière, comme il est indiqué plus haut).

Groupe nº 2 (1 crédit obligatoire supplémentaire)L’élève doit obtenir un crédit supplémentaire enéducation physique et santé, ou en éducationartistique, ou en affaires et commerce. Voiciquelles sont ses possibilités :

– un crédit pour un cours supplémentaire enéducation physique et santé, choisi parmi lescours décrits dans le programme-cadreprovincial (c’est-à-dire un crédit en plus ducrédit obligatoire en éducation physique etsanté, comme il est indiqué plus haut);

– un crédit pour un cours supplémentaire enéducation artistique (que ce soit en danse, enart dramatique, en arts médiatiques, enmusique ou en arts visuels), choisi parmi lescours décrits dans le programme-cadreprovincial (c’est-à-dire un crédit en plus ducrédit obligatoire en éducation artistique,comme il est indiqué plus haut);

– un crédit pour un cours en affaires et com-merce, choisi parmi les cours décrits dans leprogramme-cadre provincial.

Groupe nº 3 (1 crédit obligatoire supplémentaire) L’élève doit obtenir un crédit supplémentaire ensciences ou en éducation technologique. Voiciquelles sont ses possibilités :

– un crédit pour un cours supplémentaire de11e ou 12e année en sciences, choisi parmi lescours décrits dans le programme-cadreprovincial (c’est-à-dire un crédit de 11e ou 12e année en sciences en plus des deux créditsobligatoires en sciences, comme il est indiquéplus haut);

– un crédit pour un cours de 9e, 10e, 11e ou 12e année en éducation technologique, choisiparmi les cours décrits dans le programme-cadre provincial.

Veuillez aussi consulter la section 7.1.2, qui portesur les cours élaborés à l’échelon local.

78

Annexe 6 : Besoins des élèves en difficulté

MÉTHODES PÉDAGOGIQUES

Le personnel pourra recourir à une variété deméthodes pédagogiques pour répondre auxbesoins des élèves en difficulté et les aider àréaliser les attentes du curriculum. Voici ce quel’on peut envisager :

– utiliser des ressources spéciales, notammentdu matériel de lecture adapté au niveau et austyle d’apprentissage de l’élève; des enregis-trements des chapitres ou des unités d’étudeplus difficiles (pour aider l’élève à compren-dre et à répondre aux questions); des bandesmagnétoscopiques et sonores et autres docu-ments audiovisuels (pour enrichir et diversi-fier les expériences d’apprentissage); desressources permettant à l’élève de faire desexpériences d’observation et de toucher (p. ex., du matériel tactile); des instrumentsd’apprentissage variés (p. ex., des calculatri-ces, des ordinateurs adaptés); des unités derenforcement, des lectures additionnelles etd’autres moyens (p. ex., des problèmes àrésoudre) permettant d’enrichir l’apprentissage;

– utiliser diverses méthodes d’enseignement etd’apprentissage, notamment l’enseignementen équipe; la formation de groupes d’intérêtpour des projets de recherche; les partenariatsentre élèves; la constitution d’équipes d’en-traide; le tutorat des élèves plus jeunes parleurs aînés; les programmes de mentorat; etdes plans d’études personnelles;

– utiliser la bibliothèque et le centre deressources au lieu de la salle de classe;

– collaborer avec l’enseignant-ressource, l’enseignant-bibliothécaire et d’autres spécialistes;

– utiliser différentes aires de la salle de classe àdes fins diverses (p. ex., études personnelles,travail en groupe);

– discuter avec les parents d’une ambiancepropice à l’étude au foyer;

– répondre aux besoins des élèves qui peuventnécessiter plus ou moins de temps pour ter-miner leurs travaux ou réaliser les contenusd’apprentissage;

– offrir d’autres possibilités en ce qui concernela façon de mener à bien une tâche ou deprésenter les informations (p. ex., desréponses enregistrées, des démonstrations,des jeux de rôle);

– utiliser un langage simple;

– prévoir des possibilités de performance dansdes domaines où les élèves ont des talentsparticuliers;

– offrir à tous les élèves des stratégies pourcomprendre et accepter les élèves en diffi-culté en vue de leur intégration dans la classeordinaire.

A N N E X E 6 : B E S O I N S D E S É L È V E S E N D I F F I C U L T É

79

CURRICULUM

Il pourra s’avérer nécessaire d’apporter deschangements qui concernent le curriculum afinde permettre aux élèves en difficulté d’en réaliserles attentes. Voici ce que l’on peut envisager :

– fournir un module sur les techniques d’ap-prentissage et les méthodes de travail, en vuede montrer à l’élève comment élaborer unplan de travail, prendre des notes, lire etétudier efficacement;

– fournir du matériel pédagogique additionnelpour renforcer l’apprentissage, au besoin;

– fournir du matériel pédagogique additionnelpour enrichir l’apprentissage, au besoin;

– prévoir des attentes modifiées ou des attentesdifférentes (c’est-à-dire d’autres attentes quecelles énoncées dans les programmes-cadresprovinciaux) afin de répondre le mieux possi-ble aux besoins des élèves en difficulté;

– modifier la prestation des programmes d’édu-cation coopérative en fonction des besoins desélèves en difficulté;

– offrir aux élèves en difficulté des possibilitésd’acquérir les connaissances et les habiletésnécessaires pour assurer la transition vers desétudes postsecondaires, des programmes d’ap-prentissage ou le monde du travail ou encorel’intégration à la vie dans la communauté;

– donner aux élèves en difficulté des possibi-lités d’acquérir les compétences nécessairespour défendre leurs droits.

STRATÉGIES D’ÉVALUATION

Il sera peut-être nécessaire de modifier lesstratégies d’évaluation. Voici quelques exemplesdes modifications envisageables :

– modifier les délais prévus pour faire lesdevoirs ou finir les tests;

– modifier la présentation du matériel d’évaluation;

– assurer une ambiance calme pour le déroule-ment des tests;

– simplifier les instructions des tests et la for-mulation des questions;

– prévoir le recours à des copistes, des magnéto-phones, des machines à écrire ou des logicielsde traitement de texte, ou autoriser lesréponses orales;

– permettre aux élèves de repasser leurs testsou de refaire leurs travaux pour améliorerleur rendement;

– prévoir des devoirs différents de ceux desautres élèves;

– fonder l’évaluation en classe sur tout l’ensem-ble des travaux des élèves (p. ex., dossiers,entrevues, démonstrations, jeux de rôle, jour-naux de bord, évaluation par les camarades,autoévaluation).

80

Annexe 7 : Apprentissage parallèle dirigé pour les élèves dispensés de fréquentation scolaire

Les parents d’un élève peuvent demander queleur enfant soit dispensé de fréquenter l’écolerégulièrement à plein temps pour suivre un pro-gramme parallèle jugé approprié par un comitédu conseil scolaire, conformément au règlementrégissant l’apprentissage parallèle dirigé. Pourêtre admissible à un tel programme, l’élève doitavoir 14 ou 15 ans et être inscrit à un pro-gramme d’études secondaires menant à l’obten-tion du diplôme ou du certificat. L’élève inscrit àdes programmes dans les écoles spécialisées desconseils scolaires, telles que des écoles d’arts, estégalement admissible à ce type de programme.Est toutefois considéré inadmissible l’élève quifréquente une école provinciale ou une écoled’application, qui réside dans un établissementde soins ou de traitement ou qui suit des courspar correspondance ou un enseignement à dis-tance offert par le Centre d’études indépendantes.

Le programme d’apprentissage parallèle dirigédoit être approuvé par un comité formé confor-mément au règlement régissant ce type de pro-gramme. Une fois les autorisations nécessairesobtenues, l’inscription de l’élève à l’école estmaintenue jusqu’à ce qu’il ait 16 ans, soit l’âgelimite de fréquentation scolaire obligatoire.Pendant la durée du programme, un enseignant

ou un autre membre du personnel maintient descontacts suivis avec l’élève. La direction d’écolecommunique aux parents les résultats obtenuspar l’élève chaque fois que l’école rend comptedu rendement scolaire. L’école tient à jour leDossier scolaire de l’Ontario pour chaque élèvequi participe à un programme d’apprentissageparallèle dirigé.

Dans un programme d’apprentissage parallèledirigé, l’élève peut suivre des cours hors de l’école ou participer à un programme à pleintemps dispensé hors de l’école. Un ou plusieursdes éléments ci-après peuvent composer un pro-gramme d’apprentissage parallèle dirigé :

– un emploi à plein temps ou à temps partieldans le cadre d’un stage autorisé;

– un programme de préparation à la vie quotidienne;

– des études ou d’autres activités qui, de l’avisdu comité du conseil scolaire, conviennentaux besoins et aux intérêts de l’élève.

Le programme d’apprentissage parallèle dirigépour les élèves dispensés de fréquentation sco-laire peut ouvrir droit à des crédits en vue del’obtention du diplôme.

81

Dans le cas des élèves qui n’ont pas de crédits reconnus de l’Ontario (élèves provenant d’écolesprivées non inspectées ou d’écoles situées à l’extérieur de l’Ontario), la direction d’école utiliserale tableau suivant ainsi que la liste des conditions ci-dessous pour déterminer :

– l’équivalence totale en crédits, compte tenu des antécédents de l’élève, aux fins du placement;

– le nombre total de crédits, y compris les crédits obligatoires, que l’élève devra obtenir pourdécrocher son diplôme d’études secondaires de l’Ontario dont les conditions sont régies par leprésent document.

Dans le cas des élèves expérimentés, veuillez vous reporter à la section 6.6, qui porte sur la recon-naissance des acquis.

CONDITIONS POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME D’ÉTUDES SECONDAIRES DEL’ONTARIO (CONDITIONS ÉTABLIES PAR LE PRÉSENT DOCUMENT)

Annexe 8 : Équivalences pour l’obtention du diplôme

Situation dans laquelle l’élève a terminé

plus que la8e année 9e année 10e année 11e année 11e année

Nombre d’années terminées avec succès plus dedans un programme du palier secondaire 0 1 2 3 3

Nombre minimum de crédits à obtenir pour le diplôme 30 22 14 7 4

Nombre de crédits obligatoires à obtenir et conditions devant être remplies :– Français 4 3 2 1 11

– Mathématiques 3 2 1 0 0– Sciences ou éducation technologique

(de la 9e à 12e année)2 3 2 1 0 0– Test de compétences linguistiques requis requis requis requis requis– Service communautaire 40 heures 40 heures * * *

1. L’élève doit obtenir un crédit pour le cours obligatoire de français de 12e année s’il n’a pas l’équivalent.

2. L’élève doit obtenir deux crédits obligatoires en sciences. Il doit aussi obtenir un crédit supplémentaire pour uncours de sciences de 11e année ou de 12e année ou un crédit en éducation technologique pour un cours de la 9e à la12e année.

* La direction d’école déterminera le nombre d’heures que l’élève devra consacrer à des activités communautaires.

L E S É C O L E S S E C O N D A I R E S D E L ’ O N T A R I O , D E L A 9 e À L A 1 2 e A N N É E

82

En outre, la direction d’école devra veiller à ceque l’on se conforme aux exigences suivantes :

– L’élève qui n’a aucun crédit reconnu del’Ontario, mais qui a terminé avec succès plusde trois années d’études secondaires, devraobtenir un minimum de quatre crédits pourdes cours de 11e ou de 12e année s’il veut sequalifier en vue d’obtenir son diplôme d’études secondaires de l’Ontario dont lesconditions sont régies par le présent document.

– Un élève qui a terminé avec succès plus detrois années d’études secondaires, qui a accu-mulé au moins trois crédits de l’Ontario et quireprend ses études en Ontario, pourra se voiraccorder son diplôme d’études secondaires del’Ontario, dont les conditions sont régies parle présent document, en obtenant un seulcrédit de 11e année ou de 12e année.

83

Annexe 9 : Article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés

DROIT D’INSTRUCTION DANS LA LANGUE DE LA MINORITÉ

Langue d’instruction

23. (1) Les citoyens canadiens :

a) dont la première langue apprise et encore comprise est celle de laminorité francophone ou anglophone de la province où ils résident;

b) qui ont reçu leur instruction, au niveau primaire, en français ou enanglais au Canada et qui résident dans une province où la languedans laquelle ils ont reçu cette instruction est celle de la minoritéfrancophone ou anglophone de la province,

ont, dans l’un ou l’autre cas, le droit d’y faire instruire leurs enfants,aux niveaux primaire et secondaire, dans cette langue.

Continuité d’emploi de la langue d’instruction

(2) Les citoyens canadiens dont un enfant a reçu ou reçoit son instruc-tion, au niveau primaire ou secondaire, en français ou en anglais auCanada ont le droit de faire instruire tous leurs enfants, aux niveauxprimaire et secondaire, dans la langue de cette instruction.

Justification par le nombre

(3) Le droit reconnu aux citoyens canadiens par les paragraphes (1) et (2)de faire instruire leurs enfants, aux niveaux primaire et secondaire,dans la langue de la minorité francophone ou anglophone d’uneprovince :

a) s’exerce partout dans la province où le nombre des enfants descitoyens qui ont ce droit est suffisant pour justifier à leur endroit laprestation, sur les fonds publics, de l’instruction dans la langue dela minorité;

b) comprend, lorsque le nombre de ces enfants le justifie, le droit deles faire instruire dans des établissements d’enseignement de laminorité linguistique financés sur les fonds publics.

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Annexe 10 : Contexte de l’éducation en langue française

LE MANDAT DE L’ÉCOLE FRANCO-ONTARIENNE ETL’AMÉNAGEMENT LINGUISTIQUE EN FRANÇAIS

L’école franco-ontarienne a pour mandat defavoriser la réussite scolaire et l’épanouissementde tous les élèves qu’elle accueille. Elle soutientchez ces élèves le développement d’une identitépersonnelle, linguistique et culturelle forte maisempreinte d’ouverture à la diversité, de mêmequ’un sentiment d’appartenance à la francopho-nie ontarienne, canadienne et internationale.Pour s’acquitter de son mandat, l’école franco-ontarienne doit non seulement assurer une édu-cation de qualité en langue française maisveiller à ce que le contexte de l’apprentissagesoit lui aussi français, ce qui en milieu minori-taire implique des interventions d’aménagementlinguistique. L’aménagement linguistique sedéfinit comme l’ensemble des mesures, des pro-grammes et des services destinés à améliorer lescompétences langagières en français des élèvesainsi qu’à promouvoir et à valoriser l’usage dufrançais dans toutes les activités d’apprentissagequ’offre l’école, incluant celles qui se déroulentà l’extérieur de l’établissement scolaire. Au nombre des interventions d’aménagement linguistique figurent l’offre de programmes d’actualisation linguistique en français ou deperfectionnement du français, la prestation deservices d’animation culturelle, l’adoption demesures de promotion du français ou de gestion

des ressources de langue française et la conclu-sion d’ententes de partenariat avec les organ-ismes communautaires pour accroître les occa-sions d’apprentissage en français ou pourenrichir la vie culturelle de l’élève. Étudier enfrançais prend ainsi toute son importance auxyeux de l’élève.

L’importance du français

À la fois langue de communication et langued’enseignement, le français est au cœur du man-dat de l’école franco-ontarienne et joue un rôleessentiel dans toutes les étapes du processusd’apprentissage.

Lorsque l’élève fournit des explications, formuledes hypothèses ou résout un problème, il faitappel à des processus cognitifs qui se manifes-tent et se développent par la langue. Il n’existepas d’autre outil que la langue pour penser.C’est dire l’importance que revêt la langue danstoutes les disciplines. Comme la qualité de lalangue est garante de la qualité des apprentis-sages, il importe qu’en salle de classe on attachela plus grande importance à la qualité de la communication orale et écrite, quelle que soitl’activité d’apprentissage. Il ne s’agit pas toute-fois de tout corriger, mais plutôt d’encadrerl’élève dans le processus de production orale etécrite afin qu’il ou elle puisse transmettre clairement ses idées.

A N N E X E 1 0 : C O N T E X T E D E L ’ É D U C A T I O N E N L A N G U E F R A N Ç A I S E

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De fait, la recherche en pédagogie démontre quel’élève développe le mieux ses habiletés langa-gières lorsqu’il ou elle utilise la langue à des finsréelles, comme lorsqu’un élève est en train dejustifier ses réponses dans un examen. En pro-posant une variété d’activités d’apprentissage,tant à l’oral qu’à l’écrit, les enseignantes ou lesenseignants de toutes les disciplines jouent doncun rôle complémentaire mais essentiel dans ledéveloppement langagier de l’élève. De même,pour le soutenir dans ses efforts, il faut égale-ment lui offrir un milieu linguistique cohérent,où tout concourt à enrichir sa compétence enfrançais. Il est donc essentiel que l’élève disposeet se serve de ressources d’apprentissage enfrançais, qu’il s’agisse d’imprimés, de logiciels,de cédéroms ou d’Internet.

L’animation culturelle à l’appui de l’apprentissage

Instrument privilégié d’aménagement linguis-tique, l’animation culturelle vise à favoriser laréussite scolaire et le cheminement culturel del’élève en situant l’apprentissage dans un con-texte significatif où la culture et la languefrançaises deviennent pertinentes aux yeux del’élève. L’intégration de l’animation culturelleaux diverses disciplines est axée sur ledéveloppement des trois grandes compétencesessentielles à la réussite et à l’épanouissementdes élèves qui fréquentent les écoles secondairesfranco-ontariennes, à savoir :

– la compétence de communication, c’est-à-direl’ensemble des habiletés et des connaissanceslinguistiques permettant à une personne des’exprimer en français dans divers contexteset de comprendre la réalité;

– la compétence d’apprentissage, c’est-à-dire lacapacité d’analyser et de traiter l’informationqui donne accès aux connaissances véhiculéespar la langue. Cette compétence fait dufrançais un outil d’apprentissage;

– la compétence d’affirmation culturelle, c’est-à-dire cette compétence relevant du domaineaffectif qui donne à une personne la confianceen soi et la motivation suffisantes pour s’exprimer en français dans divers contexteset s’identifier à la culture d’expressionfrançaise.

Le développement de ces trois grandes compé-tences sous-tend la formulation d’une attentegénérique en animation culturelle.

L’élève utilise la langue française et l’ensembledes référents culturels connexes pour exprimersa compréhension de la matière étudiée, synthé-tiser l’information qui lui est communiquée ets’en servir dans divers contextes.

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Glossaire

Adaptations. Soutien et services spécialisésfournis à un élève en difficulté afin de l’aider àréaliser les attentes du curriculum. Parmi le sou-tien et les services possibles, on compte : lerecours à du personnel spécialisé; l’utilisationd’équipement et de matériel spécialisés tels quedes prothèses auditives; l’utilisation de matérielen braille et de magnétophones; la prolongationdes délais pour terminer les tests en classe. Lefait d’apporter des changements aux attentesn’est pas considéré comme une adaptation.

Articulation (entente d’articulation). Ententeconcernant l’établissement et le maintien deliens et de parcours bien définis entre les pro-grammes de l’école secondaire et ceux des col-lèges. L’objectif est de s’assurer que les élèvessont bien préparés à suivre les programmes collégiaux.

Bilinguisme additif. Type de bilinguisme quise caractérise : 1) par un degré élevé de compé-tence dans les deux langues; 2) par une forteidentité et des attitudes positives à l’égard de salangue maternelle, sa culture et sa communauté,et en même temps par une attitude positiveenvers les autres langues, cultures et commu-nautés; et 3) par une utilisation continue etgénérale de sa langue maternelle dans tous lesdomaines d’activité, publics comme privés.

Cours. Ensemble des activités d’apprentissagepermettant à l’élève de réaliser les attentesprévues pour les cours élaborés à partir des programmes-cadres du ministère de l’Éducation

et de la Formation. Le nombre des créditsattribués à l’issue d’un cours peut varier. Il peuty avoir des cours ouvrant droit à plus d’uncrédit qui sont élaborés en fonction d’un ou deplusieurs programmes-cadres.

Cours élaborés à l’échelon local. Cours quine sont pas décrits dans les programmes-cadresdu ministère. Pour ouvrir droit à des crédits, cescours doivent être agréés par l’agent de supervi-sion compétent et avoir été approuvés par leministère de l’Éducation et de la Formation.

Cours préalable. Cours nécessaire pour la com-préhension et la réussite d’un cours suivant.

Cours de transition. Cours destiné aux élèvesqui désirent changer de type de cours dans unemême matière. Le cours de transition porterasur les attentes et les contenus d’apprentissagequi ne figuraient pas dans le type de coursprécédent, mais qui sont jugés nécessaires pourréussir le changement de type de cours. Desfractions de crédit sont accordées à l’élève quiréussit un cours de transition.

Crédit. Valeur quantifiée que l’on attribue à uncours afin d’en reconnaître la réussite parl’élève. La direction de l’école secondaire, aunom du ministre, accorde un crédit à l’élève qui a réussi un cours d’une durée minimale de110 heures.

Crédit obligatoire. Crédit que l’élève doitobtenir pour un cours déterminé par le ministreou pour un cours à choisir dans un groupe decours déterminé par le ministre.

G L O S S A I R E

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Crédit optionnel. Crédit que l’élève doitobtenir en suivant un cours de son choix, quin’appartient pas à la liste des cours qui donnentdroit à des crédits obligatoires.

Curriculum. Plan du contenu de l’apprentissagede l’élève, qui est décrit dans les programmes-cadres du ministère de l’Éducation et de laFormation et qui est mis en œuvre dans les programmes en classe à partir d’une variété deressources.

Dossier scolaire de l’Ontario. Dossier officielque chaque école de l’Ontario prépare pour cha-cun de ses élèves. Le Dossier scolaire del’Ontario fait état des résultats de l’élève, descrédits obtenus et des conditions d’obtention dudiplôme qui ont été satisfaites, ainsi que detoute autre information pertinente. Les élèves etles parents des élèves de moins de 18 ans peu-vent consulter le Dossier scolaire de l’Ontario.La consultation de ce document est protégée parla Loi sur l’éducation et par les mesures législa-tives concernant l’accès à l’information.

Élève. Personne inscrite à un programme scolaire.

Élève adulte. Élève de 18 ans ou plus.

Élève en difficulté. Élève atteint d’anomaliesde comportement ou de communication,d’anomalies d’ordre intellectuel ou physique, oud’anomalies multiples qui appellent un place-ment approprié de la part du comité créé auxtermes de la sous-disposition (iii) de la disposi-tion 5 du paragraphe 11 (1), dans un programmed’enseignement à l’enfance en difficulté offertpar le conseil : a) dont il est élève résident, b) qui admet ou inscrit l’élève d’une façon nonconforme à une entente conclue avec un autreconseil en vue de lui dispenser l’enseignement,c) auquel les dépenses en éducation de l’élèvesont payables par le ministre. Cette définitionest tirée de la Loi sur l’éducation.

Élève expérimenté. Élève qui a 18 ans ou pluset qui n’a pas fréquenté une école de jour pen-dant au moins une année. Voir aussi «élève».

Programme pour l’enfance en difficulté.Programme d’enseignement fondé sur les résul-tats d’une évaluation continue et modifié parceux-ci en ce qui concerne un élève en diffi-culté, y compris un projet qui renferme desobjectifs particuliers et les grandes lignes desservices éducatifs qui satisfont les besoins del’élève en difficulté. Cette définition est tirée dela Loi sur l’éducation. L’expression utilisée dansla loi et qui y est définie est la suivante : pro-gramme d’enseignement à l’enfance en diffi-culté. Pour alléger le texte, l’expression utiliséedans le présent document est abrégée.

Programmes spécialisés. Regroupement dedeux ou plusieurs cours mettant l’accent sur undomaine d’étude ou un objectif de carrière parti-culier. Il peut s’agir par exemple de programmespréemploi, de programmes précollégiaux, deprogrammes préuniversitaires ou de pro-grammes de transition de l’école au monde dutravail.

Services pour l’enfance en difficulté.Installations et ressources, y compris le person-nel de soutien et l’équipement nécessaires àl’élaboration et à la mise en œuvre d’un pro-gramme d’enseignement à l’enfance en difficulté.Cette définition est tirée de la Loi sur l’éducation.L’expression utilisée dans la loi et qui y estdéfinie est la suivante : services à l’enfance endifficulté. Pour des raisons de cohérence, l’expression utilisée dans le présent documentest légèrement différente.

Prospectus. Document qui renseigne les élèveset leurs parents sur les cours dispensés par l’école.

ISBN 0-7778-8457-7

98-008

© Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 1999

Imprimé sur du papier recyclé