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Méthode pour la définition (et la délimitation) de zones humides par la reconnaissance de plantes indicatrices. Journées flore des zones humides en Pays de la Loire 2-3 juin 2014

Présentation méthode de délimitation des zones humides · 1. Textes et listes de référence Arrêté du 24 juin 2008 (modifié le 1 er octobre 2013) précisant les critères de

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Méthode pour la définition (et la délimitation)de zones humides par la reconnaissancede plantes indicatrices.

Journées flore des zones humides en Pays de la Loire2-3 juin 2014

1. Textes et listes de référence

Arrêté du 24 juin 2008 (modifié le 1er

octobre 2013) précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du code de l’environnement.

1. Textes et listes de référence

Circulaire du 25 juin relative à la délimitation des zones humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du code de l’environnement.

« Art. 1er. − Un espace peut être considéré comme zone humide ausens du 1o du I de l’article L. 211-1 du code de l’environnement, pourl’application du L. 214-7-1 du même code, dès qu’il présente l’un descritères suivants :

1o Ses sols correspondent à un ou plusieurs types pédologiques parmiceux mentionnés dans la liste figurant à l’annexe 1.1 et identifiés selonla méthode figurant à l’annexe 1.2 ;

2o Sa végétation, si elle existe, est caractérisée :

– soit par des espèces indicatrices de zones humides, identifiées selonla méthode et la liste d’espèces figurant à l’annexe 2.1 complétée, sinécessaire, par une liste additive d’espèces arrêtée par le préfet derégion sur proposition du conseil scientifique régional du patrimoinenaturel, le cas échéant adaptée par territoire biogéographique ;

– soit par des communautés d’espèces végétales, dénommées «habitats », caractéristiques de zones humides, identifiées selon laméthode et la liste correspondante figurant à l’annexe 2.2. »

« Art. 1er. − Un espace peut être considéré comme zone humide ausens du 1o du I de l’article L. 211-1 du code de l’environnement, pourl’application du L. 214-7-1 du même code, dès qu’il présente l’un descritères suivants :

1o Ses sols correspondent à un ou plusieurs types pédologiques parmiceux mentionnés dans la liste figurant à l’annexe 1.1 et identifiés selonla méthode figurant à l’annexe 1.2 ;

2o Sa végétation, si elle existe, est caractérisée :

– soit par des espèces indicatrices de zones humides, identifiées selonla méthode et la liste d’espèces figurant à l’annexe 2.1 complétée, sinécessaire, par une liste additive d’espèces arrêtée par le préfet derégion sur proposition du conseil scientifique régional du patrimoinenaturel, le cas échéant adaptée par territoire biogéographique ;

– soit par des communautés d’espèces végétales, dénommées «habitats », caractéristiques de zones humides, identifiées selon laméthode et la liste correspondante figurant à l’annexe 2.2. »

1. Textes et listes de référence

Déclinaison en Pays de la Loire de la liste des plantes indicatrices de zones humides inscrites à l’arrêté interministériel du 24 juin 2008.

1. Textes et listes de référence

Guide méthodologique d’inventaire et de caractérisation des zones humides. http://www.forum-marais-atl.com

2. Identification d’une zone humide par la méthode des espècesindicatrices

Considère uniquement la liste des espèces dominantes dont les indices derecouvrement cumulés atteignent 50 % du recouvrement total de la strate,plus éventuellement celles qui individuellement parviennent à 20 % derecouvrement.

Suivant cette méthode, une végétation peut-être qualifiée d’hygrophile si lamoitié au moins des espèces de la liste des espèces dominantes figurent dansla «Liste des espèces indicatrices de zones humides ».

Protocole de terrain : étape 1 - choix d’une placette

« une placette circulaire globalement homogène du point de vue desconditions mésologiques et de végétation, d’un rayon de 3 ou 6 ou 12 pas (soitun rayon entre 1,5 et 10 mètres) selon que l’on est en milieu respectivementherbacé, arbustif ou arborescent »

2. Identification d’une zone humide par la méthode des espècesindicatrices

Surface variable de la placette suivant le type de milieu :-herbacé = 10 à 20 m2,-arbustif = 50 m2

-arborescent = 200 à 300 m2

Conditions homogènes : physionomie (allure) de la végétation, facteursécologiques (topographie, substrat …)

Protocole de terrain : étape 2 – relevé floristique

« effectuer une estimation visuelle du pourcentage de recouvrement desespèces pour chaque strate de végétation (herbacée, arbustive ouarborescente) en travaillant par ordre décroissant de recouvrement »

pour chaque strate :

– noter le pourcentage de recouvrement des espèces ;

2. Identification d’une zone humide par la méthode des espècesindicatrices

– noter le pourcentage de recouvrement des espèces ;

– les classer par ordre décroissant ;

– établir une liste des espèces dont les pourcentages de recouvrementcumulés permettent d’atteindre 50 % du recouvrement total de la strate ;

– ajouter les espèces ayant individuellement un pourcentage derecouvrement supérieur ou égal à 20 %, si elles n’ont pas étécomptabilisées précédemment ;

– une liste d’espèces dominantes est ainsi obtenue pour la strateconsidérée »

A répéter pour chaque strate.

Protocole de terrain : étape 2 – relevé floristique

2. Identification d’une zone humide par la méthode des espècesindicatrices

Protocole de terrain : étape 2 – relevé floristique

2. Identification d’une zone humide par la méthode des espècesindicatrices

strate arborescente

strate arbustive

strate herbacée

Protocole de terrain : étape 3 – analyse du relevé

« – regrouper les listes obtenues pour chaque strate en une seule listed’espèces dominantes toutes strates confondues ;

– examiner le caractère hygrophile des espèces de cette liste ; si la moitiéau moins des espèces de cette liste figurent dans la « Liste des espèces

2. Identification d’une zone humide par la méthode des espècesindicatrices

au moins des espèces de cette liste figurent dans la « Liste des espècesindicatrices de zones humides » mentionnée au 2.1.2 ci-dessous, lavégétation peut être qualifiée d’hygrophile. »

Protocole de terrain : étape 3 – analyse du relevé

2. Identification d’une zone humide par la méthode des espècesindicatrices

Caractère indicateur

Décompte des espècesConclusion

Limites d’utilisation de la méthode

2. Identification d’une zone humide par la méthode des espècesindicatrices

- balance floristique,

- plasticité écologique de certaines espèces vis-à-vis du gradient d’humidité,- plasticité écologique de certaines espèces vis-à-vis du gradient d’humidité,

- capacité à reconnaître l’ensemble des espèces.

Limites d’utilisation de la méthode

2. Identification d’une zone humide par la méthode des espècesindicatrices

« Art. 3. − Le périmètre de la zone humide est délimité au plus près desespaces répondant aux critères relatifs aux sols ou à la végétationmentionnés à l’article 1er. Et, lorsque ces espaces sont identifiésdirectement à partir de relevés pédologiques ou de végétation, ce périmètres’appuie, selon le contexte géomorphologique, soit sur la cote de crue, soitsur le niveau de nappe phréatique, soit sur le niveau de marée le plus élevé,

3. Délimitation d’une zone humide

sur le niveau de nappe phréatique, soit sur le niveau de marée le plus élevé,ou sur la courbe topographique correspondante. »

Réalisation de transects perpendiculaires à la frontière supposée de la zonehumide en positionnant des placettes de part et d’autre de celle-ci.

3. Délimitation d’une zone humide