Printemps et été 2011

Catholique Ottawa

Souvenirs du Bienheureux Jean-Paul IIJe me souviens très clairement du jour où Karol

Wojtyla a été élu pape. En écoutant l’annonce de son élection le 16 octobre 1978 dans la bibliothèque de l’école à Halifax où j’enseignais, j’ai vérifié son profil dans le répertoire du Vatican.

Immédiatement, j’ai dit à Sœur Margaret Flahiff, la bibliothécaire, « Wow, il est tellement jeune qu’il pourrait encore être notre pape en l’an 2000 ! »

Les sentiments d’enthousiasme que j’ai ressentis cette journée-là pour le nouveau pape se sont gravés dans mon esprit et se sont développés lors de mes rencontres avec lui. J’ai eu le privilège de rencontrer Jean-Paul II pour la première fois en 1983 à la congrégation générale des jésuites ; il m’a alors encouragé avec ses bonnes paroles à mon égard.

Plus tard, à deux reprises, je me suis joint à lui pour la messe du matin dans sa chapelle. Je fus très ému de voir comment il priait.(Voir la suite à la page 2)

Par Mgr Terrence Prendergast, s.j.

Père Terrence Prendergast, s.j. rencontre le pape Jean-Paul II pour la première fois à la 33e congrégation générale des Jésuites à Rome, en septembre 1983

Brébeuf – un géant gentil et saint

Saint-Jean de Brébeuf (1593-1649) fut le premier missionnaire

jésuite en Huronie (1626) et le premier à maîtriser la langue huronne. Il a fondé les missions de l’avant-poste, a amené des milliers de

personnes à adopter la foi catholique et a inspiré de nombreux jésuites à se porter bénévoles pour la mission en Nouvelle-France. Il était connu comme l’apôtre des Hurons parce que son corps était énorme, son caractère doux et son cœur géant.

Les autochtones croyaient d’abord qu’il était trop gros pour voyager en canot, mais ils ont accepté qu’il voyage avec eux en autant qu’il reste assis et demeure absolument immobile. Lors du voyage de Québec à la Huronie, il a fait tout son possible pour aider. Les Hurons l’ont nommé « Echon », celui qui porte le fardeau.

Brébeuf a travaillé fort et a appris à respecter le peuple des Wendats/ Hurons en rédigeant un dictionnaire de leur langue et en

présentant l’histoire de la foi chrétienne dans des termes qu’ils pouvaient comprendre.

Jesu Ahatonhia (Jésus est né) est le premier chant de Noël canadien. Ce chant raconte que Jésus est né dans une « cabane d’écorce » et qu’il était recouvert d’une « robe de peau de lapin. » L’Enfant Jésus était entouré de chasseurs au lieu de bergers et les Mages sont dépeints comme étant des « chefs de loin » lui apportant « la peau du renard et du castor » au lieu de l’or, l’encens, et la myrrhe.

Avec d’autres novices jésuites, j’ai cru percevoir la vision que Brébeuf a eu en prière et sur laquelle il méditait lors de ses exercices spirituels. (Voir la suite à la page 2)

Par Mgr Prendergast

(Suite de la page 1 – Souvenirs du Bienheureux Jean-Paul II)

Lorsque je suis allé à mes premières Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Paris en 1997, je me suis rendu compte de son influence sur les jeunes et comment ils lui répondaient avec enthousiasme.

Comme évêque, j’ai rencontré le pape dans son bureau et à l’occasion d’un repas lors de la visite ad limina en 1999 et aux JMJ de Toronto en 2002, alors qu’il était déjà devenu très fragile.

Le pape Jean-Paul II a toujours été plus grand que nature : plein de zèle, il s’intéressait aux personnes et surtout aux malades, aux pauvres et aux nécessiteux. Il avait une grande dévotion envers Marie et il était un ami de Jésus-Christ. En un mot, il était un saint. Voilà pourquoi l’Église le reconnaît maintenant comme un de ceux qui habitent « dans la Maison du Père. » Mon souhait est que chacun de nous puisse, à notre

manière, l’imiter alors que nous cherchons notre chemin personnel vers la sainteté.

Catholique Ottawa Page 2

(Suite de la page 1 – Brébeuf – un géant gentil et saint)

Ma participation à des conférences sur les saints martyrs canadiens m’a permi d’admirer davantage ces saints, et particulièrement Brébeuf.

Son développement spirituel l’a amené à faire le vœu, en 1631, de servir le Christ jusqu’au martyr. « Jésus-Christ est notre vraie grandeur », écrit-il en 1635, « c’est lui seul et sa croix que l’on doit chercher parmi ces gens ». Brébeuf a subi une mort cruelle en 1649, avec sept autres martyrs de la mission canadienne. Il a été canonisé en 1930.

Saint-Jean de Brébeuf et Saints martyrs canadiens, priez pour nous.

Mgr Prendergast avec le pape Jean-Paul II à la place Saint-Pierre, suite à la réception du pallium, en tant qu’Archevêque de Halifax, le 30 juin, 1999

Bureau de l’Archevêque

En janvier, les membres des différentes communautés catholiques ethniques de l’Archidiocèse d’Ottawa se sont joints à l’Archevêque pour la messe multiculturelle, qui comprennait une procession en vêtements traditionnels avec des drapeaux.

Régulièrement, dans l’Archidiocèse d’Ottawa, la messe est célébrée dans près de 20 langues : allemand, chinois, coréen, croate, espagnol, hollandais, hongrois, italien, libanais, lituanien, polonais, portugais, slovaque, haïtien, burundais, tchèque, ukrainien et vietnamien.

La messe multiculturelle

Printemps et été 2011Page 3

Bureau de l’Archevêque

« Bien que notre Église locale, d’abord nommée Diocèse de Bytown, ait débuté officiellement en 1847, ses racines missionnaires remontent aux années 1820. C’est en 1860 que nous avons reçu notre nouveau nom de Diocèse d’Ottawa. En juin 1886, nous avons acquis le statut d’archidiocèse, il y de ça 125 ans, jour pour jour.

Ce livre, conçu pour marquer cet événement spécial que représente 2011 dans notre histoire, illustre certains aspects de la vitalité et des activités de nos paroisses. Il reflète bien la diversité qui existe dans l’archidiocèse d’Ottawa.

Que ces images de nos communautés paroissiales vivantes nous remplissent de gratitude envers Dieu pour ses nombreux bienfaits ; qu’elles nous aident à promouvoir l’unité au sein de notre Église bien-aimée d’Ottawa !

Que Dieu vous bénisse, tous et toutes. »

+Terrence Prendergast, s.j.Dixième évêque et neuvième archevêque d’Ottawa

Vous pouvez vous procurer des copies d’Histoire concise et paroisses de l’Archidiocèse d’Ottawa à votre paroisse et à la réception du Centre diocésain à 35$ la copie. Pour une copie envoyée par la poste, ça vous coûtera 7$ de plus. Contactez la réceptionniste au Centre diocésain au (613) 738-5025, ou reception@archottawa.ca, ou venez pendant nos heures de bureau – lundi au vendredi, 8h30 à 16h30.

La messe multiculturelle à la Cathédrale Notre-Dame – janvier 2011

Un message de Mgr Prendergast

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Services pastoraux

107 jeunes Ottaviens iront à Madrid pour les Journées Mondiales de la Jeunesse

À compter du 25 juin, le compte à rebours sera à 46 jours du grand

départ vers Madrid en Espagne le 10 août pour participer à la 26e édition des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) du 15 au 21 août 2011.

Depuis septembre 2010, les pèlerins de l’archidiocèse cheminent et se rencontrent mensuellement pour célébrer l’Eucharistie et vivre une activité spirituelle qui leurs permet d’approfondir leur foi personnelleet les prépare à vivre ce grand élan de foi collectif qu’ils s’apprêtent à découvrir et à partager lors de ce rassemblement mondial de la foi à Madrid.

Les jeunes ont une grande affection pour le Bienheureux Jean-Paul II qui a été béatifié à Rome le 1 mai dernier.

C’est grâce à lui que les JMJ ont commencé en 1985. C’est pour cette raison que, suite à l’annonce de sa béatification imminente en janvier, l’équipe des JMJ en Espagne l’a nommé le 10e patron des JMJ. Il a été présent auprès des jeunes; sa vie leur est un modèle de dévouement et de générosité. Son courage, sa détermination et son amour pour le Christ furent et demeurent des qualités que les jeunes d’aujourd’hui veulent acquérir.

Le 21 mai dernier, les pèlerins se sont rencontrés pour une pleine journée au Centre diocésain pour participer à des activités spirituelles et fraternelles afin de se préparer à vivre les JMJ. Une des activités a étédédiée au Bienheureux JPII. Au cours de cette activité, quelques vidéos souvenirs du défunt pape ont été présentés afin de rappeler à tous

la relation spéciale qui existe entre JPII et les JMJ. Nous avons partagé autour des paroles célèbres du pape JPII : « N’ayez pas peur ».

Le 8 juillet, les 107 Ottaviens se rassembleront à la Cathédrale Notre-Dame. Cette rencontre débutera par une messe d’envoi à 17h15 qui sera présidée par Mgr Terrence Prendergast. Elle sera suivie d’une activité spirituelle, de temps de partage et d’une dernière séance d’information sur le pèlerinage.

Tous sont invités à venir rencontrer les jeunes pèlerins et à prier avec eux. Ils ont besoin d’encouragement et de soutien. Si l’Église a besoin des jeunes, elle a aussi besoin d’établir un dialogue intergénérationnel enrichis-sant qui lui permettra de poursuivre sa mission à la suite de Jésus-Christ.

Par Manon Chevalier

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Services pastoraux

Les communautés chrétiennes sont invitées à se renouveler elles-mêmes

En préparation au synode des évêques sur la nouvelle

évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne en octobre 2012 à Rome, le Lineamenta mentionne l’urgence de trouver de nouveaux moyens pour proposer la foi chrétienne. Il mentionne aussi l’importance des paroisses locales et des familles pour transmettre la foi. Toute communauté chrétienne et toute personne est appelée à annoncer la foi et à l’enseigner.

Les communautés chrétiennes sont invitées à se renouveler elles-mêmes pour que les fidèles puissent expliquer la raison de leur foi et en témoigner. De plus, cela leurs permettra de rendre présent de façon plus incisive l’espérance et le salut de Jésus-Christ dans le monde.

Un des instruments de ce processus de renouvellement est l’éducation de la foi. Il est important que les régions et les unités pastorales se donnent une programmation, des projets, des occasions qui permettent aux paroissiens et paroissiennes – et même aux non-pratiquants – de se rassembler pour entendre et réfléchir à la Parole de Dieu et à son rapport aux enjeux de notre monde.

Cette « urgence éducative » à laquelle le pape nous invite à répondre se veut une recherche de la vérité, une façon de garder vivante l’espérance dans l’humanité et de prendre conscience des véritables valeurs qui donnent un fondement à la vie. L’objectif principal de l’éducation est de former la personne pour qu’elle

puisse vivre en plénitude et contribuer au bien de la communauté. Il est donc important de donner de la place aux gens afin qu’ils puissent vivre leur vocation de chrétiens et de chrétiennes et pouvoir positivement présenter Dieu et leur expérience de la foi chrétienne à ceux présents dans leurs vies, y compris ceux qui demandent actuellement une attention particulière pour des questions de justice sociale, solidarité, environnementales ou éthiques, ou encore pour entrer en dialogue avec des gens d’autres religions. La formation permet aux chrétiens et aux chrétiennes de prendre leur place dans l’espace public.

Dans le contexte actuel, les laïques sont appelés à jouer un rôle central dans la formation. Unis et sous la direction de leur pasteur, il est important de se rassembler et de porter une attention particulière à la formation. Les unités pastorales et les régions sont appelés à investir davantage de

ressources pour cette tâche primordiale, y compris dans la formation de formateurs.

Une attention accrue à la formation peut apporter des résultats très positifs à la vie intérieure de nos communautés et revitaliser l’élan missionnaire. Cela peut s’avérer être source de grande joie et d’espérance. Voilà pourquoi nous devons nous y adonner avec enthousiasme !

Par Gilles Marleau

Le synode des évêques

Le pape Benoît XVI

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Services pastoraux

Les défis missionnaires dans les paroisses d’aujourd’hui

Ceci fut le thème de la Journée pastorale du 23 février. Le père

Pierre-Olivier Tremblay, jeune oblat et docteur en théologie, était le conférencier invité. Son exposé fut grandement apprécié par tous les participants et participantes.

Le père Pierre-Olivier est natif de la région de l’Outaouais. Il est âgé de 40 ans et a été ordonné prêtre à Ottawa le 22 mai 1999. Au début de son apostolat, il a été mandaté comme vicaire à Chibougamau et c’est durant cette période qu’il est devenu cofondateur des Communautés Chrétiennes Missionnaires qu’on appelle communément CCM. Ces petites cellules CCM sont toujours actives dans plusieurs villes au Québec. Elles ont essentiellement comme objectif de permettre aux personnes qui se rassemblent dans les maisons d’écouter la Parole de Dieu et de réfléchir à ce qu’elle a à nous dire en rapport à notre vie.

Tout en poursuivant cette mission, le père Pierre-Olivier a poursuivi ses études en théologie pratique. Il a reçu son doctorat en 2010. Sa thèse s’intitulait : « L’émergence d’une communauté missionnaire: l’expérience du Tisonnier de Québec ». Le mot qui revient constamment dans les conférences qu’il donne est mission. Celui-ci a à cœur de faire prendre conscience à son auditoire que le Christ nous a tous et toutes appelés à être missionnaires. « C’est le Christ qui fait de l’autre mon frère et ma sœur, affirme-t-il. C’est lui qui envoie en mission et qui nous inscrits dans quelque chose de plus grand que nous. Si le Christ n’est pas au cœur de nos communautés, nous devenons un groupe sans affinités profondes. »

Lors de sa conférence en février, le jeune curé nous a amenés à comprendre pourquoi la mission est si importante pour nos paroisses et nous a fait découvrir quelques points forts sur lesquels peut s’appuyer cette mission aujourd’hui: l’accueil, la participation et le renouvellement. Voilà les trois aspects sur lesquels il a surtout mis l’emphase.

Pour l’accueil, il a mentionné l’hospitalité chrétienne que nous devons développer davantage en prenant le temps de bien accueillir les paroissiens, et particulièrement les étrangers – trouver des moments pour rencontrer les gens hors des messes et créer des petits groupes de partages bibliques basés sur l’expérience CCM. Référence biblique : La rencontre de Pierre et Corneille (Actes 10).

Pour encourager la participation, il a nous a donné quelques pistes d’avenir : prévoir des temps et des occasions qui favorisent lediscernement communautaire et inviter sans cesse d’autres fidèles à se joindre à nous afin d’éviter de devenir une communauté composée uniquement de TLM (toujours les mêmes).

Référence biblique : L’institution des sept (Actes 6).

Pour favoriser le renouvellement, il nous a invité à passer d’une Église enseignante à une Église apprenante. Le père Pierre-Olivier invite les prêtres, les pasteurs et les diacres à développer des laboratoires accessibles aux paroissiens sur l’écoute et le partage de la Parole de Dieu pour que, par la suite, ces derniers deviennent missionnaires dans leur milieu respectif. Référence biblique : Les premières communautés chrétiennes (Actes 2, 42-47).

En somme, le père Pierre-Olivier Tremblay a insisté sur la grande importance d’instituer un dialogue permanent au sein de nos communautés chrétiennes. Se parler, échanger, s’apprivoiser nos langages, comprendre le sens de Sa Parole, bref trouver des lieux privilégiés où l’on peut se retrouver, se rassembler. Le père Pierre- Olivier Tremblay nous rappelle que l’avenir appartient à une Église accueillante, participante et apprenante.

Par L’abbé Daniel Berniquez, v.é.

L’abbé Daniel Berniquez, vicaire épiscopal de l’Archidiocèse d’Ottawa, et le père Pierre-Olivier Tremblay, jeune oblat et docteur en théologie, lors de la Journée pastorale le 23 février

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Services pastoraux

À première vue, décrire la vie chrétienne comme étant

une vie d’intendance ne semble pas très exaltant. Le dictionnaire décrit un intendant comme étant le gérant de la propriété d’un autre. Donc, il y a beaucoup de résonances administratives qui ne soulèvent pas vraiment les foules.

Toutefois, quand nous pensons à l’autre comme étant Dieu et cette propriété comme étant notre vie et tout ce qu’elle peut comprendre et englober, les choses commencent à prendre sens.

Nous entrons dans la spiritualité de l’intendance chrétienne : la gestion de notre vie pour Dieu. Notre relation avec Dieu se manifeste dans la manière dont nous gérons les paramètres de notre vie, ou ce que l’intendance chrétienne définit comme étant la multitude des dons que le créateur nous a confiés.

Le thème du don est fondamental pour l’intendance chrétienne. Nous sommes appelés à découvrir que tout est un don, tout est une grâce.

Habituellement, ces dons sont regroupés en trois catégories : notre temps, le tissu de notre existence, nos talents, les traits qui nous caractérisent, et notre trésor, toutes les ressources à notre disposition.

Un intendant chrétien qui s’engage à la suite de Jésus, est appelé à gérer ces dons de la façon suivante :• les accueillir avec gratitude, • les priser et veiller sur eux de façon responsable,

• les partager avec justice et amour, et• les faire fructifier en vue du règne de Dieu.

L’intendant chrétien est donc un être appelé à vivre dans l’action de grâce, à être responsable, généreux et fécond.

Toutes ces caractéristiquespeuvent faire l’objet d’une réflexion plus profonde.La gratitude est la source de tout le reste. On définit souvent l’intendance chrétienne comme une attitude de gratitude.

Aimeriez-vous approfondir vos connaissances au sujet de l’intendance chrétienne? Je vous invite à visiter notre site web www.archottawa.ca ; vous pourrez accéder ainsi à de nombreux renseignements additionnels.

J’espère voir pousser cettespiritualité chez nous, que ce soitau niveau personnel, paroissial oudiocésain. Je serais bien heureuxde vous en parler davantage.

Par L’abbé Maurice Dionne

Que l’Esprit Saint fasse de nous une éternelle offrande à ta gloire (Prière Eucharistique III)

L’abbé Maurice Dionne

L’intendance chrétienne : un beau mot

Catholique Ottawa Page 8

Bureau des communications

Duc In Altum (Luc 5:4) – Un an pour votre avenir

Duc In Altum (DIA) est une expérience de discernement pour les jeunes adultes qui cheminent

dans la formation de leur foi et qui sont à approfondir leur relation avec Jésus Christ. Les jeunes se demandent : « Comment puis-je répondre à l’appel de Dieu qui m’invite au bonheur? » Ils se réunissent afin de réfléchir et de voir quelle peut être, pour eux, la réponse à cette question en abordant les sujets suivants au cours de huit sessions : l’identité, prier avec la Bible, la Lectio Divina, le mariage et la théologie du corps, la réconciliation, la vocation et la mission.

DIA permet aux jeunes adultes de découvrir leur propre identité en tant qu’êtres humains « créés à l’image de Dieu » (Gn 1: 27). Cela leur permet de mieux comprendre le sens de leur existence et de discerner leur vocation et leur mission de bonheur et d’amour. Les participants viennent à comprendre que la vocation est principalement un dialogue entre le moi qui vit dans un contexte donné – se développant, se questionnant, cherchant, jugeant et choisissant – et le Dieu Trinité les appelant avec amour à la vie, les accompagnant et les préparant à répondre avec générosité au moment présent, dans les circonstances ordinaires de leur vie.

Se basant sur l’approche pastorale de St Jean Bosco et de St François de Sales, DIA permet une ambiance dans laquelle le discernement devient possible. Cet environnement, souvent surnommé « Esprit familial », permet l’interaction sincère où les questions peuvent être librement posées et où les

réponses peuvent être cherchées dans un climat de patience, d’espérance et de joie. Cette ambiance familiale facilite l’évangélisation, une interaction intergénérationnelle et le témoignage. Elle permet également à l’équipe et aux participants de rencontrer Dieu, d’apprendre à connaître son amour et de répondre à cet amour en s’entraidant dans cette quête de sainteté.

Depuis 2005, près de 200 jeunes adultes de Montréal, Toronto et d’Ottawa ont vécu l’expérience de discernement DIA.

Par Isabel Correa, Archidiocèse de Montréal

Le groupe Duc In Altum

d’Ottaw

a 2010-11 avec l’Archevêque

Les réseaux sociaux dans l’Église d’aujourd’hui

Les nouvelles technologies nous permettent d’échanger nos idées

dans le monde virtuel, malgré la distance physique qui nous sépare. Ceci est une grande opportunité pour les laïques comme pour les membres des communautés religieuses et du clergé, y compris Mgr Terrence Prendergast.

Au Canada, Facebook et YouTube sont très populaires. De plus, plusieurs personnes consultent régulièrement Twitter et LinkedIn.

Certaines personnes rédigent aussi des blogues et influencent beaucoup leurs lecteurs.

Depuis 2009, Mgr Prendergast rédige un blogue intitulé The Journey of a Bishop et y consacre de 30 à 45 minutes par jour. Il trouvait qu’un blogue était un bon moyen de rejoindre les jeunes. Les statistiques du début de l’année 2011 montrent que près de 14 000 visiteurs consultent son blogue chaque mois ; soit une hausse de 4 000 visiteurs par mois comparé au début de l’année 2010. Il accepte les commentaires

qui le critiquent, mais supprime ceux qui le font irrespectueusement.

L’hiver dernier l’Archevêque s’estcréé un profil sur Facebook et il compte déjà plus de 800 amis. Même s’il y met principalement des nouvelles religieuses, il parle quelque peu de sa vie privée. Par exemple, en février, il a remercié les gens lui ayant souhaité un joyeux anniversaire et il a mis en ligne une photo de son gâteau de fête qu’il a partagé avec sa sœur Marion en Floride.

Par Sarah Du Broy

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Bureau des communications

Vianney – une perle rare pour l’Église d’aujourd’hui

Vianney, le one-man show international le plus récent de

Leonardo Defilippis mis en scène par Patti Defilippis a été présenté à la paroisse Holy Redeemer et à la Basilique St. Patrick les 9 et 10 mai dernier. Des centaines de spectateurs ont assisté à ces deux représentations.

La pièce qui commence par la prière de Saint Jean-Marie Vianney s’est terminée par une prière pour tous les prêtres et évêques (y compris notre propre Archevêque d’Ottawa), tous les séminaristes, les religieux, ainsi que tous les laïcs.

Leonardo Defillipis était le seulacteur sur scène, mais il parlait à d’autres personnages dont l’image était projetée sur un écran.

Pourquoi parler ainsi à des gens qui ne sont pas vraiment là? Parce que L’abbé Vianney était seul dans ce monde et il était tenté par le mal interne et externe. Il n’avait pas de famille ; sa mère est décédée avant qu’il soit ordonné prêtre. Il a été rejeté et personne ne le comprenait. On l’a envoyé à une paroisse en déclin ; ses paroissiens le haïssaient et Satan le tentait continuellement en l’encourageant à mettre fin à ses projets et à abandonner la prêtrise.

Defillipis s’est bien servi de l’espace à sa disposition sur scène. La pièce était magnifique. Le décor, le maquillage, les costumes et l’éclairage étaient réussis. Par exemple, pour montrer qu’il se passait des miracles dans le confessionnal, on projeta une lumière directement sur lui pour

montrer que l’Esprit Saint descendait sur lui.

Une remarque toutefois ; l’acteur aurait peut-être dû porter desperruques différentes au long du déroulement de la pièce afin de montrer son vieillissement car il avait déjà l’air vieux à 29 ans avec ses longs cheveux blancs. Mais là encore, peut-être que les cheveux blancs étaient voulu pour montrer qu’il avait déjà une grande sagesse en dépit de son jeune âge…

Par Sarah Du Broy

Impacte dix paroisses dans la capitale nationale

Cinquante-sept étudiants universitaires de partout au Canada participent à IMPACT! Ottawa ; un projet

missionnaire d’une durée de quatre mois (du 3 mai au 8 août) organisé par Catholic Christian Outreach – un mouvement national d’étudiants universitaires.

L’objectif est de proclamer Jésus dans les paroisses de l’archidiocèse de façon claire et simple et d’amener ces communautés chrétiennes à poursuivre la mission d’évangélisation. Ces missionnaires partagent la joie qu’ils ont trouvé dans le Christ avec les paroissiens de Saint-Rémi, Saint-Thomas d’Aquin, Sainte-Geneviève, Saint Isidore, Assumption of the Blessed Virgin Mary, Annunciation of the Lord, Saint Ignatius, Saint Monica, Holy Cross et Divine Infant.

Au cours des sept dernières années, IMPACT! a déjà tenu des activités missionnaires à Halifax, Vancouver, Saskatoon et Calgary.

Stephen, diacre dans une paroisse qui a déjà reçu l’équipe IMPACT! a expliqué qu’il savait que sa paroisse avait un grand besoin d’être renouvelée et que la présence d’IMPACT! pendant l’été a amené des catholiques de longue date à se poser des questions sur leurs relations avec le Christ, des questions qu’ils n’ont peut-être jamais

eu l’occasion de se poser. Ils se sont engagés dans une nouvelle relation avec le Christ. Ce fut également pour lui une occasion d’approfondir sa propre relation avec Jésus ; cette expérience l’a touché profondément.

Le thème de cette année est : « Rencontrez le cœur de Dieu le Père. » Les catholiques oublient parfois l’amour fidèle de Dieu et la relation personnelle à laquelle Il les invite. Guidés par l’Esprit Saint, ces missionnaires aideront les gens à redécouvrir le cœur de Dieu le Père.

Tous sont invités à se joindre aux activités IMPACT! cet été. Visitez www.cco.ca pour de plus amples renseignements ou lisez le blog d’IMPACT ! : http://impactottawa.blogspot.com.

Par Holly Chevalier, Catholic Christian Outreach

Messe d’envoi en m

ission IMPACT! à la

Cathédrale Notre-D

ame le 6 m

ai dernier

Photo gracieuseté des productions St. Luke

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Bureau des communications

Les grands thèmes de la théologie

Des cours de théologie pourraient porter sur l’histoire des rencon-

tres amoureuses, le développement d’une eschatologie (vie après la mort) dans l’Ancien Testament, ou même sur l’architecture des églises.

Suivre des cours de théologie est une excellente façon d’en apprendre davantage sur le développement de la société et l’histoire de l’Église, ainsi que sur la foi catholique. Vous pouvez étudier à temps partiel ou à temps plein et vous ne devez pas vous inscrire pour obtenir un diplôme si vous voulez seulement suivre des cours par intérêt. Les cours sont offerts le jour et le soir à l’Université

Saint Paul et au Collège dominicain. Vous pouvez vous inscrire aux cours pour les crédits et passer les examens ou les suivre comme auditeur. Pour les cours offerts le soir et le samedi matin au Collège dominicain, de façon générale, il n’y a pas de devoirs à remettre et les examens sont oraux. De plus, les cours coûtent beaucoup moins cher qu’à d’autres institutions.

Des cours intéressants au Collège dominicain pour 2011-12 comprennent : La liturgie, un dialogue ; La crise actuelle de l’Église n’est pas la première ; Le Cantique des Cantiques ou érotisme divin ; et

l’Histoire de la vie consacrée. Certains cours intéressants à l’Université Saint Paul comprennent : Imaginaire religieux et histoire ; Révélation chrétienne et foi ; et Spiritualité chrétienne.

Certains professeurs enseignent aux deux institutions et certains étudiants suivent des cours aux deux écoles parce que plusieurs crédits sont transférables. Visitez les sites web des universités ou visitez les campus et rencontrez les doyens pour vous renseigner davantage sur les cours offerts.

Par Sarah Du Broy

Photos par Alexis Doyle, gracieuseté du Collège universitaire dominicain

L’aide humanitaire à Sendai (Japon)

Les fidèles de l’Archidiocèse d’Ottawa ont répondu

généreusement à l’appel lancé par Mgr Prendergast demandant des dons pour venir en aide aux sinistrés au Japon. Le Diocèse de Sendai, les Sœurs de la Charité d’Ottawa et Caritas, en collaboration avec d’autres organismes, ont érigé des centres d’urgence. Les services offerts comprennent la distribution de l’eau chaude, des repas chauds et

froids, des collations, des bonbons pour les enfants, ainsi que l’accès à des trousses d’hygiène et des installations sanitaires.

Le Nonce apostolique au Japon, Mgr Alberto Bottari de Castello, a visité le diocèse au mois d’avril et a célébré une messe dans le jardin de la Cathédrale Motoderakoji puisque le bâtiment lui-même n’était pas sécuritaire.

Environ 130 000 personnes demeurent encore dans des

Par Louise Morton

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Bureau des communications

centres d’urgence. Ils ont vécu des traumatismes inconcevables : la perte de membres de leurs familles et d’amis, de leurs demeures, ainsi que les moyens de gagner leur vie.

À ce jour (le 12 mai), l’Archidiocèse d’Ottawa a reçu plus de 100 000 $ en dons des fidèles. Au nom de l’Archevêque, nous tenons à remercier ceux qui ont fait un don. Si vous désirez toujours aider,

veuillez communiquer avec le Bureau de développement au 613-738-5025. Vous pouvez aussi faire une contribution en ligne : www.archottawa.ca. Vous n’avez qu’à cliquer sur le bouton faire un don qui vous mènera à un site web sécurisé.

Prions pour le peuple du Japon afin que l’Esprit Saint leur donne la foi et

le courage de surmonter ce moment difficile.

Restez à la ferme Waupoos avec votre famille pendant vos vacances

Même dans notre belle capitale nationale, il y a des quartiers

miteux à taux de criminalité élevé. Les habitants de ces secteurs sont vulnérables à plusieurs égards. Les familles qui vivent dans ces milieux méritent un répit, mais souvent elles n’ont pas les moyens de se payer des vacances.

La ferme Waupoos offre à ces personnes la possibilité de passer une semaine à la campagne en pleine banlieue d’Ottawa, avec

chalet privé, piscine supervisée et un programme d’activités pour les enfants à un prix abordable.

Waupoos signifie lapin en ojibwé et effectivement, il y a beaucoup de lapins et autres animaux sur cette ferme. Fondée en 1980 par le défunt Rév. Fred McGee, o.m.i., et par des membres du mouvement Cursillo, cet œuvre est le produit du charisme des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée – évangéliser les pauvres – et de l’appel qu’ont reçu les cursillistas de faire de bonnes actions.Cette ferme qui s’étend sur 200 acres

est située tout près de l’hippodrome Rideau-Carleton. Grâce à la générosité des Oblats qui en sont propriétaires, une vacance à la ferme devient à la fois abordable et accessible à plusieurs personnes qui autrement devraient s’en passer. Si votre paroisse veut aider des familles dans le besoin, elle peut leur parler de la possibilité de passer une semaine à la ferme Waupoos.

De plus, si vous croyez être appelé à aider les démunis, vous pouvez considérer la possibilité de résider à la ferme pour un temps avec votre famille comme famille d’accueil ou devenir membre du conseil d’administration.

Renseignements : 613-822-2189; info@waupoos.com, www.waupoos.com ; ou venez nous visiter au 2050, rue Rideau, près de la rue Albion.

Par Robert Du Broy

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Jubilaires 2011

Né à Buckingham, QC le 14 mars 1920, L’abbé Édouard Ladouceur est le curé fondateur de la paroisse Saint-Dominique à Hawkesbury. Il a exercé son ministère paroissial des deux côtés de la rivière des Outaouais : à Alfred, Saint-Raymond, Val Tétreau, Ste-Rose de Lima, à la Cathédrale Notre-Dame, à Casselman, Hawkesbury, Bourget, Rockland et à Saint-Pie X. Il a été aumônier diocésain des Cercles Lacordaire et Sainte-Jeanne d’Arc et à l’hôpital Montfort. L’abbé Ladouceur a fait ses études au Collège Bourget de Rigaud, au Grand séminaire d’Ottawa et à l’Institut de pastorale des Dominicains à Montréal.

M. l’abbé Édouard Ladouceur – 65 ans

M. l’abbé Raymond Fortier – 55 ansL’abbé Raymond Fortier est né le 19 décembre 1930 à Papineauville, QC. Il a été vicaire à trois paroisses de l’archidiocèse. Il fut également vicaire régional pour la Région IV. Il a été aumônier des Chevaliers de Colomb à Hawkesbury, conseil no 2183, ainsi qu’à l’hôpital d’Hawkesbury. Il a exercé son ministère à la paroisse Notre-Dame de Lorette à Val Tétreau, a été assistant à la paroisse Saint-Joseph à Orléans et a fait du ministère auprès des groupes de jeunes dans le secteur sud-est d’Ottawa. Il a été curé à ces paroisses : Saint-Pascal-Baylon, Saint-Bernardin, Saint-Benoît-Labre à Wendover et Saint-Léon-le-Grand à Treadwell. Il fut responsable de la liturgie du mariage et des funérailles à la paroisse Saint-Joachim à Chûte-à-Blondeau.

Révérend père Hubert Laurin, p.m.é. – 55 ansNé à Montréal, Père Hubert Laurin a travaillé au Pérou pendant environ 20 ans. Il était vicaire à la paroisse San Pablo de Lima, vicaire et inspecteur des écoles primaires à Puerto Inca, directeur de l’école de Puerto Inca, enseignant et directeur de l’école secondaire de Pucallpa, directeur du Pré-séminaire de Pucallpa, vicaire à la paroisse San Pablo de Lima, aumônier à l’école secondaire Lima, directeur adjoint de l’Œuvre de la Sainte-Enfance et de l’école supérieure de catéchèse de Lima, enseignant de théologie à l’Université de Lima et directeur du centre d’orientation de l’université. Il retourna au Canada en 1975 pour être directeur de l’Office des missions auprès de la Conférence des évêques catholiques du Canada. Ensuite, il a été curé à la paroisse Saint-Dominique, à Hawkesbury. Ensuite, il fut secrétaire à la Nonciature apostolique à La Havane, Cuba. Il est retourné à la paroisse Saint-Dominique comme curé. Ensuite, il dirigea la revue Missions-Étrangères à Laval. Il a ensuite été administrateur et curé à la paroisse de Saint-Isidore, et aumônier des Chevaliers de Colomb de St-Isidore de Prescott et des Filles d’Isabelle du Cercle Notre-Dame-des-Anges.

Mgr Roger Quesnel est né à Ottawa et fut ordonné à la prêtrise le 31 mai 1956 par Mgr Marie-Joseph Lemieux, o.p. Il fit des études au séminaire Saint-Paul à Ottawa, à l’Université Grégorienne à Rome et à l’Université Laval à Québec. Il enseigna au Petit séminaire d’Ottawa et à l’Université Saint-Paul. Il a été vice-supérieur du Grand séminaire d’Ottawa, membre du conseil de la faculté de théologie de l’Université Saint-Paul et membre du sénat de l’Université d’Ottawa. Il a été responsable de séminaristes, préposé au tribunal ecclésiastique et représentant des prêtres engagés dans un ministère autre que paroissial au sein du Conseil presbytéral d’Ottawa. Il a été administrateur à la paroisse Sainte-Famille et curé à la paroisse Notre-Dame-du-Saint-Esprit. Il a écrit un livre sur Charles de Foucauld et a préparé un manuscrit sur la vie de Georges Vanier et son épouse Pauline.

Mgr Roger Quesnel, p.h. – 55 ans

Né à Ottawa, Mgr Paul Racine est le curé fondateur de la paroisse Saint-Claude. Il a été professeur puis procureur au Petit séminaire. Il a exercé son ministère paroissial à de nombreuses paroisses de notre archidiocèse. Mgr Racine a occupé diverses fonctions au niveau diocésain : avocat au tribunal, vice-chancelier, coordonnateur de la pastorale, membre du conseil presbytéral et du collège des consulteurs. Il a été vicaire chargé de la pastorale pour les Régions I, II, et III (secteur français). Il était responsable du « Marriage Encounter » au niveau diocésain et aumônier auprès de divers conseils et d’assemblées des Chevaliers de Colomb et des cercles de Filles d’Isabelle. Il a fait ses études à l’école Brébeuf, au Petit séminaire et au Grand séminaire d’Ottawa, et à l’Université Saint-Paul.

Mgr Paul Racine, p.h. – 55 ans

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Jubilaires 2011

M. l’abbé Claude Michaud – 55 ansNé à Edmundston, N.-B., L’abbé Claude Michaud a exercé son ministère à Ottawa en tant que professeur en psychologie de l’éducation à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa et en faisant de la pratique privée en psychothérapie. Il s’est attaché pendant de nombreuses années à l’étude des étapes de la croissance et des composantes du développement humain. Il a rédigé deux livres et de nombreux articles. Il a été directeur de l’Office national de l’éducation chrétienne à la Conférence des évêques catholiques du Canada. L’abbé Michaud a fait du ministère dominical dans plusieurs paroisses de l’archidiocèse, et plus récemment, à la paroisse Saint-Thomas-d’Aquin. Il fut également nommé consultant spirituel au Conseil des écoles catholiques de langue française du Centre-Est.

Révérend père Georges Benoît, m.d’Afr. – 55 ansMembre des missionnaires d’Afrique, Père Georges Benoît est né le 29 décembre 1933 à Marieville, dans le Diocèse de Saint-Hyacinthe. Il est un des fils de Rolland Roméo Benoît et de Marie-Anne Brodeur. Il fut baptisé le jour de sa naissance. Il fut ordonné à la prêtrise le 28 janvier, 1961 à l’âge de 28 ans. Il a exercé son ministère au Ghana en Afrique, pendant dix ans, à Amos, 11 ans, à Saint-Jean, 12 ans, à Saint-Hyacinthe, Qué. sept ans et dans l’Archidiocèse d’Ottawa deux ans. Le père Benoît a quatre sœurs et trois frères.

M. l’abbé Jean-Louis Gosselin – 50 ansNé le Jour de l’an 1935 à Masson, QC, L’abbé Jean-Louis Gosselin enseigna au Petit séminaire, puis au Mont Saint-Joseph. Il fut nommé administrateur de la paroisse Saint-Pascal-Baylon et il enseigna et a été aumônier à l’école secondaire de Plantagenet. Tout en travaillant à la paroisse Saint-Pascal-Baylon, il était curé à la paroisse Sainte-Félicité à Clarence Creek. Ensuite, curé aux paroisses Sainte-Famille à Ottawa, Saint-Victor à Alfred, Saint-Grégoire-de-Naziance à Vankleek Hill, Très-Sainte-Trinité à Rockland, Saint-Dominique à Hawkesbury, et Saint-Claude à Gloucester. Il prit sa retraite en 2010.

M. l’abbé Robert Maurice – 50 ansL’abbé Robert Maurice est né le 29 juillet 1928 à Hull, QC. Moins d’un mois après son ordination, il était vicaire à la paroisse St-Charles à Vanier. En 1963, il enseigna au Petit séminaire d’Ottawa. Ensuite, il devint aumônier diocésain de la Jeunesse ouvrière catholique (J.O.C.) – masculin et féminin, et vicaire à Saint-Pie-X. En 1966, à titre d’aumônier diocésain, il était responsable de la préparation au mariage pour la JOC, tout en menant l’équipe sacerdotale du Christ-Roi et il était directeur de la pastorale à l’école polyvalente Vanier. Il retourna ensuite à la paroisse St-Charles comme vicaire. Ensuite, il enseigna en français la catéchèse à l’école secondaire Canterbury. En 1972, il enseigna le français et le latin, et était responsable de l’enseignement religieux à l’école secondaire Charlebois. En 1975, il était aumônier diocésain du service de préparation au mariage. En 1988, il se retira de l’enseignement. En 1989, il était administrateur à la paroisse Nativité de N.S.J.C. à Ottawa, à temps partiel.

Mgr Gérard St-Denis est le curé fondateur de la paroisse Sainte-Marie. Il a exercé son ministère paroissial dans plusieurs paroisses de notre archidiocèse. Il a été vicaire épiscopal responsable de la zone pastorale III (secteur francophone) puis vicaire épiscopal et coordonnateur du service diocésain de la pastorale (secteur français). Il a été professeur au Petit séminaire d’Ottawa, mem-bre de l’Office de l’éducation chrétienne diocésaine et d’Ottawa, directeur de l’Office provincial de l’éducation chrétienne de l’Ontario (O.P.É.C.O.) et directeur diocésain des vocations. Il était égale-ment responsable des communautés religieuses de l’Archidiocèse d’Ottawa (secteur francophone), aumônier du Conseil Sainte-Marie des Chevaliers de Colomb, no 11500 et du Cercle des Filles d’Isabelle Saint-Jean-Baptiste, no 1352. Il a collaboré à la rédaction de nombreux documents de pastorale diocésaines et catéchétiques à l’O.P.É.C.O. et à l’Office de catéchèse du Québec (O.C.Q). Il a également collaboré pendant près de 20 ans aux publications Prions en Église et Rassembler.

Mgr Gérard St-Denis, p.h. – 50 ans

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Jubilaires 2011

Ce sont nos jubilaires du secteur français de cette année. Pour consulter les biographies de nos jubilaires du secteur anglais de cette année, voir Catholic Ottawa – Spring & Summer issue. Nos jubilaires anglophones sont: (50 ans) Mgr Robert Latour, p.h., Révérend père Francis Morrisey, o.m.i., (40 ans) Révérend père Richard C. Kelly, o.m.i., Révérend père Antonio Pannunzi, o.m.i., (25 ans) Révérend père Dennis Hayes, c.c., M. l’abbé Joseph Le Clair et Mgr Patrick Powers, p.h.

Père Jean-Guy Charron est né le 8 avril 1940 à Timmins, Ont. et fut ordonné prêtre le 18 décembre 1971. Il a obtenu un baccalauréat es Arts, un baccalauréat en Théologie et une maîtrise en Théologie pastorale. Il est aumônier au Couvent du Mont St-Joseph, conseiller spirituel de la Vie Montante diocésaine, animateur spirituel du mouvement Joie de vivre d’Ottawa, supérieur des religieux de Saint-Vincent de Paul et animateur au Patro d’Ottawa.

Révérend père Jean-Guy Charron, r.s.v. – 40 ans

Mgr Peter Heinrich Schonenbach est né à Ottawa et est curé fondateur de Holy Redeemer. Il a exercé son ministère paroissial dans plusieurs paroisses dans notre archidiocèse. Il a été directeur diocésain du service des vocations, coordonnateur de la pastorale diocésaine, animateur spirituel au Conseil central de la Société Saint-Vincent de Paul, vicaire régional de la Région III (secteur anglais), vicaire épiscopal pour la région pastorale I, membre du Conseil presbytéral et vicaire général. En 1998, il fut nommé secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques du Canada. Il a été aumônier du cercle Notre-Dame-du-Sacré-Coeur, no 1296 des Filles d’Isabelle, directeur spirituel du mouve-ment Cursillo d’Ottawa et a siégé sur plusieurs comités et conseils : les Scouts du Canada, le Conseil chrétien de la région de la Capitale nationale, le Dialogue judéo-chrétien d’Ottawa, la Conférence des catholiques ontariens pour l’œcuménisme, Centraide et le Conseil de planification sociale d’Ottawa.

Mgr Peter Heinrich Schonenbach, p.h. – 40 ans

L’abbé Étienne Mfuni-Beya a été prêtre collaborateur à la paroisse Notre-Dame de Lourdes, administrateur à la paroisse Saint-Gabriel et est membre de l’équipe in solidum aux paroisses Sacré-Cœur, Bourget, Saint-Pascal-Baylon, Saint-Mathieu à Hammond, et Sainte-Félicité à Clarence Creek. Il a été aumônier pour le Conseil 6740 des Chevaliers de Colomb de Saint-Gabriel et est aumônier pour le Conseil 9288 des Chevaliers de Colomb de Bourget.

M. l’abbé Étienne Mfuni-Beya – 25 ans

L’abbé Titus Ndala a été ordonné prêtre le 10 août 1986 à la cathédrale d’Idiofa. Il a été administrateur aux paroisses de Saint-Isidore et de Saint-Bernard, et maintenant curé des paroisses Saint-Victor et Saint-Thomas. Il est également vicaire régional pour la Région IV (secteur francophone). Il a été aumônier pour les Filles d’Isabelle du cercle Notre-Dame- des-Anges, no 1115 de la paroisse de Saint-Isidore et aumônier du Conseil Saint-Isidore des Chevaliers de Colomb, no 6237. De plus, il est aumônier du cercle Sainte-Élisabeth-de-Hongrie des Filles d’Isabelle, no 1171 de la paroisse Saint-Victor d’Alfred.

M. l’abbé Titus Ndala – 25 ans

Révérend père Jocelyn Mitchell, o.f.m. cap. – 50 ansNé à Québec le 5 juillet 1934, le frère Jocelyn Mitchell a été ordonné prêtre le 11 février 1961. Il a fait ses études au séminaire Saint-François et au Scolasticat des capucins. Il a été curé aux paroisses Saint-Vincent-de-Paul (Montréal), Pointe-à-la-Croix au Québec, Paquetville au Nouveau-Brunswick et Saint-François d’Assise à Ottawa. Il a été animateur des fraternités de l’Ordre Franciscain séculier et prédicateur, recteur au sanctuaire Sacré-Cœur à Montréal et collaborateur aux revues Le messager de saint Antoine et à la Nouvelle revue Franciscaine. Le 26 avril 2007, il devint aumônier des Chevaliers de Colomb, Assemblée Frère Pérégrin Chénier, no 1800.

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Finances

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Par Louise Morton

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Au niveau de l’Archidiocèse d’Ottawa, les legs servi-ront au recrutement et à la formation de séminaristes,

à la formation continue des pasteurs, ainsi qu’aux divers ministères de l’Église. De plus, vos dons apporteront une aide à nos prêtres retraités et infirmes.

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Veuillez communiquer avec le Bureau de développement au 613-738-5025 pour de plus amples renseignements sur la façon dont vous pouvez laisser un héritage de foi à votre Église ou visitez Dons planifiés sur notre site web, www.archottawa.ca.

Par Louise Morton

Archidiocèse d’Ottawa1247 place KilbornOttawa ON K1H 6K9

Ce bulletin de nouvelles est publié par le Bureau des Communications de l’Archidiocèse d’Ottawa, 1247 place Kilborn, Ottawa ON K1H 6K9, Tel: 613-738-5025; Fax: 613-738-0130

Les photos ont été prises par : Robert Du Broy, Sarah Du Broy et Heribert Riesbeck

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