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Animation école Matisse 5 classes (PS, PS/MS, MS, MS/GS, GS)
Période 1
Pascal V - Sans titre peinture sur carton
Nadine Consentino – Sentinelles des sables 4
Pastel
Période 2
Ma Descheng – Sans titre Peinture à l’huile sur toile
* Franco-Kardonsky – sans titre
Peinture à l’huile sur toile
Période 3
Kra N’Guessan – Nature morte
Techniques mixtes
Dana Roman – Assiette Méditerranée
Céramique émaillée
Période 4
* Carlos Quintana – Personnage fiévreux
attendant le lever d’une étoile Sculpture en matière mixte
Chantal Weirey – L’enfant à la barboteuse
Sculpture en céramique émaillée
* Œuvres exposées lors de l’expo
Pascal V - Monolithes IV / Acrylique sur carton / H 106 x L 76 cm
Don au musée de Melun. Travail exécuté à la maison centrale
Ces lignes verticales : des barreaux ? Oui mais horizontaux et même s’ils strient l’espace, donnent une impression de légèreté… Le matériau : une peinture utilisable en classe et un support facile Le fond, des tâches de couleur, comme des bulles en suspension dans un élément gazeux, liquide… (Le ciel, l’eau, l’air) Les « monolithes » à plat de couleur, peut-être un seul geste… Entassements de pierre en légèreté Des OVNIS en suspension Des formes quasi identiques (répétition, série…) avec de très légères nuances de taille, de position. Orange, ocre… Une série de 4 toiles Des différences, des points communs
Comment travailler ? Un grand format. Des brosses larges. Directement à la peinture, en deux temps. Le fond puis les bandes. En découpant des bandes, des formes de différentes couleurs qui seront collées sur une feuille unie ou préparée d’avance
Une passerelle vers Miro
Bleu 1, Bleu 2, Bleu 3, 1961
270 x 355 cm, 270 x 355 cm, 268 x 349 cm Collection Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris
Les trois grands Bleu(s), du début des années soixante, sont exposés, réunis dans un même espace. Le triptyque se donne à voir dans son déploiement, sa modulation et sa vaste horizontalité. Quoiqu’en apparence abstraites, ces oeuvres qui succèdent au deuxième voyage de Miró aux Etats-Unis, fortement marqué par la découverte de l’expressionnisme abstrait de Robert Motherwell et de Marc Rothko, partent toujours de la nature et s’inspirent d’elle. Elles réalisent ce que l’artiste cherchait depuis longtemps: « atteindre le maximum d’intensité avec le minimum de moyens ». Mais, affectionnant la figure rhétorique du paradoxe, l’artiste ajoute qu’il s’agit d’un “mouvement immobile”, qu’il rapproche de ce que l’on nomme en musique “l’éloquence du silence”. Evoquant le ciel, le silence, les fonds sonores, les immensités sidérales, ces tableaux demandent aux spectateurs plus qu’un regard, une immersion totale, une contemplation proche de la méditation, du recueillement. Une tension, aussi, de l’œil et de l’esprit, qui se prennent aux variations d’éléments minimes: ronds noirs, trait rouge, ligne filiforme saisis dans le rythme d’abord confus du premier tableau, ensuite linéaire et de plus en plus épuré du dernier de ces tableaux. Comment travailler ?
Des arts visuels à la musique Les bleus de Miro. Trois groupes, chaque groupe a un bleu différent. Inventer une musique qui représente le bleu que vous avez en tenant compte des différents éléments. Voix et instruments divers.
De la musique aux arts visuels : Trois musiques. Trois groupes, chaque groupe a une musique différente. Réaliser une production plastique en A3 en tenant compte des différents éléments entendus. Des brosses de tailles différentes. Spatules, stylets. Palettes. Gouaches noires, blanches, rouges, jaunes, bleues. Métastasis de I. Xénakis, 1954
Pour induire un travail plastique (une trame qui enfle, quelques émergences) Atmosphères de G. Ligeti, 1961
Pour induire un travail plastique (évolution de la trame, peu ou pas d'émergence) Ligne et point de F. Bayle, 1966
Pour induire travail plastique (une multitude d'émergences qui finit par constituer une trame, un ostinato en arrière plan qui peut renvoyer à une trame mouvante)
Une passerelle vers Rothko
Rouge et bleu, 1954 Orange et jaune, 1956 Light red over black, 1957
Rothko était un intellectuel, un homme cultivé qui aimait la musique et la littérature. Il était intéressé par la philosophie, en particulier par les écrits de Nietzsche et la mythologie grecque. Influencé par l'œuvre d'Henri Matisse, Rothko occupe une place singulière au sein de l'École de New York. Après avoir expérimenté l'expressionnisme et le surréalisme, il développe à la fin des années 1940 une nouvelle façon de peindre. Mark Rothko invente une nouvelle façon, méditative, de peindre, que le critique Clement Greenberg définira comme le Colorfield Painting, littéralement « peinture en champs de couleur ». Dans ses toiles, il s’exprime exclusivement par la couleur qu’il pose sur la toile en aplats à bords indécis, en surfaces mouvantes, parfois monochromes et parfois composées de bandes diversement colorées. Il atteint ainsi une dimension spirituelle particulièrement sensible. Comment travailler ? Avec de la peinture et des brosses, jouer sur les formats, sur la largeur des bandes, sur les associations de couleurs (contraste, camaieu,…) Une passerelle vers Matisse
L'escargot, 1953 La gerbe, 1953 La vague, 1952 Comment travailler ? Des papiers découpés. Jouer sur les espaces, les couleurs. Les papiers peuvent être des fonds unis peints en amont par les élèves dans lesquels ils prélèveront leur forme.
Nadine Cosentino, Sentinelles des sables 4, 2008
Pastel / H 67 x L 52 cm Nadine Cosentino apprivoise l’enveloppe du corps humain. Elle en garde la tactilité charnelle en recourant aux poudres de pastel, au crayon qui lève la ténuité dans l'effusion lumineuse. Le grain du papier est mis en abyme par le recouvrement poudreux du matériau dont l'imperceptible dissémination graphique déclenche un jeu de lumière par lequel s'écrit le modèle... Jeu de dévoilement et de recouvrement ordonné par la seule luminosité. Le corps s'y soumet, transformé, dilaté pour une anamorphose inattendue, ou bien, grossi sous l'effet d'une loupe, il s'offre à notre regard comme une énigme à déchiffrer. Nadine Cosentino interroge le dessin et la peinture. Quelle relation entretiennent-ils pour quelle réalité ? Un pli, un renflement sont tout à la fois colline et hanche, et la bouche entrouverte devient gouffre….
Lydia HARAMBOURG. (La Gazette de l'Hôtel Drouot, 17 mars 2006)
Naissance en 1947 à Banyuls-sur-mer.
Licence d’Arts plastiques Université de Paris 8.
Vit et travaille à Juvisy-sur-Orge et à Banyuls-sur-mer.
De nombreuses autres œuvres qui font série
Sentinelles des sables, 2007, 12/13/14 - 29 X 30 cm
Un jeu sur les formes, sur le visible et l'invisible, sur ce que l'on voit et ce que l'on devine. Une réflexion aussi sur les matériaux utilisés, peinture, craie, pastel, matériau collé sur la toile… Le sujet, des formes naturelles ou des formes humaines. Les courbes peuvent être des dunes ou des fragments de corps… La sensation évoquée par l'œuvre que l'on pourra essayer de traduire par des composants plastiques (couleur, forme, matériau, geste,…° Une passerelle vers Lucien Clergue
Camargue, 1972 Camargue, 1971 Camargue, 1978
Corps zébré, 2009 New York, 1989
Comment travailler ? Dans une caissette remplie de sable, réaliser des formes, des traces. Photographier en plongée verticale le résultat. On peut utiliser des sables de couleur. On peut jouer avec des éclairages latéraux pour accentuer les reliefs. On peut également travailler avec des sables collés sur un papier à fort grammage. On jouera sur les épaisseurs pour créer des reliefs. Un travail d'empreinte sur des écorces avec des craies, des pastels de couleur peut aussi évoquer le travail de Nadine Cosentino
Ma Desheng / Sans titre
Acrylique sur toile / H 130 x L 89 cm
© Jean-Marc de SAMIE
Ma Desheng 马德升 est un artiste contemporain chinois, né à Pékin en 1952. Peintre, poète et performer. Ma Desheng vit en France depuis plus de 20 ans. En 1979, Ma Desheng est un des membres fondateurs du groupe des Xing Xing (littéralement « les Étoiles »), premier mouvement artistique d'avant-garde en Chine, aux côtés de Wang Keping, Huang Rui, Li Shuang, Zhong Acheng, Ai Weiwei.
Quelques éléments pour comprendre l'œuvre de Ma Desheng
Etres de pierre, souffle de vie
Un livre dont le titre, explicite, permet de percevoir comment l'artiste transforme des matières inanimées en corps
Strut Forward, 2003
Une série de trois œuvres où l'on distingue des personnages dans diverses postures.
Pierres
Les œuvres de Ma Descheng convoquent l’univers d’un Matisse ou d’un Picasso lorsque ces deux artistes, dans leur période primitiviste, exploraient le motif de la femme
Seconde nature, 2011 Parc Monceau, Paris
Matière de ses paysages de jeunesse à la lumière surréaliste, modèles de ses nus féminins à l’encre sculpturale, les pierres occupent aujourd’hui une place centrale dans l’œuvre de Ma Desheng. Apparemment livrées au jeu du hasard, les pierres de ses peintures sont animées d’une dynamique interne qui contraste avec leur composition statique. De ces séries de peintures, dont l’enchaînement semble décrire un mouvement perpétuel, Ma Desheng a extrait une sculpture qui est exposée dans le parc Monceau (Paris 8e). Cette concrétisation d’une vision intérieure dans un jardin soumis aux aléas de la nature paraît destinée à confirmer une hypothèse relative aux lois de la pesanteur et du hasard, selon des termes formulés par le peintre.
Comment travailler ? Passer de la 2D à la 3D. Assembler des pierres, des galets pour élaborer des formes humaines. Possibilité de jouer avec les couleurs. Collage de cailloux, de branchages, d'objets divers collectés pour reconstituer des silhouettes.
Sergio Francos-Kardonsky / Sans titre
Techniques mixtes sur toile / H 54 x L 81 cm
Une galerie virtuelle http://fr.artscad.com/@/SergioFrancosKardonsky
Des cartes L'œuvre renvoie à des représentations cartographiques du monde ou à des vues aériennes On trouve encore dans de nombreuses écoles des cartes qui peuvent servir de support à un travail graphique. Le site Géoportail permet de voir plusieurs représentations en plongée verticale d'un paysage : photo aérienne, carte IGN, carte ancienne http://www.geoportail.gouv.fr/accueil
Comment travailler ? Autour des cartes : A partir de cartes existantes, supprimer les légendes et travailler à partir des formes et couleurs existantes pour créer des réseaux formels.
ici, une carte du réseau RER d'Ile de France Utiliser d'anciennes cartes routières comme support à différents travaux de collage, de mises en couleurs,… Voir le travail d'Armelle Caron http://www.armellecaron.fr/art/index.php?page=plans_de_berlin
Paris
A partir d'une photo de paysage existante ou réalisée par les élèves. Détourer les masses principales. Les recouvrir par des aplats de couleur ou découper des formes de papiers correspondantes que l'on ré-assemblera pour reconstituer le paysage.
Traduire une photographie en collage avec divers matériaux. Photo de jardin recomposée avec des matériaux naturels et/ou des matériaux plastiques.
Une passerelle vers Nicolas de Staël
Paysage Méditerranéen, Nicolas de Staël, 1953 Une passerelle vers Jean Paul Hébrard
"De la peinture acrylique je ne retiens que quelques couleurs nécessaires pour traduire ces espaces ; le vert, l'ocre rouge, le jaune, le gris et en contrepoint le noir et blanc qui structure et assoit ces formes colorées. Le vert c'est l'espace nature, l'ocre rouge c'est l'élément terre (presque feu), le jaune c'est la lumière peinture chaude (presque d'or). Le gris et le noir, c'est l'architecture."
Kra N'Guessan / Nature morte, 2010
Matériaux divers (sable, vannerie, pigment) sur toile / H 165 x L 88 cm
Né en 1954 en Côte d'Ivoire, le peintre N'Guessan Kra a fait partie du mouvement Vohou Vohou "basé sur l'emploi des matières brutes". "Le travail de la matière qui est chez moi fondamental s'inscrit dans un profond rituel, il me renvoie aux origines de l'homme. Coller, gratter, coudre...marquer le support pour signaler une présence".
N'Guessan Kra (in Anthologie de l'art africain du xxe siècle ed. Revue Noire, 2001, Paris).
D'autres œuvres
Un travail d'accumulation de peinture, d'éléments naturels, d'éléments travaillés (tissus, vannerie, tressage,…) pour évoquer les différents niveaux de l'activité humaine. Un travail de création contemporaine prenant appui sur des représentations traditionnelles.
Sur le site du musée du quai Branly (http://collections.quaibranly.fr/), on peut effectuer des recherches par domaine et par pays permettant de trouver des réalisations différentes pouvant évoquer les sources d'inspiration de Kra N'Guessan.
Des masques Une porte Des statuettes
Des vêtements
Une passerelle vers l'album "mon bébé" d'Henriette Walker. Le bogolan
Nakunté vit au Mali. Jour après jour, elle apprend auprès de sa mère à peindre l'étoffe traditionnelle, le bogolan. Devenue femme, elle commence le bogolan qui enveloppera le bébé qu'elle attend. Elle trace sur l'étoffe les symboles de toutes les merveilles du monde qui l'entoure...
Une passerelle vers les toiles de Korhogo
Comment travailler ? On peut travailler directement sur tissu en créant des motifs en amont - Animaux
- Motifs des pelages (guépard, zèbre ...), des carapaces, des écailles - Végétaux - Des feuilles, des fleurs,… - Motifs géométriques
- Lignes droites, courbes, brisées, ouvertes, fermées, continues, discontinues, parallèles, perpendiculaires, respectant un axe de symétrie, horizontales, verticales, diagonales, lignes répétées, multipliées, entrelacées, ... - Points (plus ou moins gros), pointillés ...
On peut jouer sur : - La hauteur, la largeur du motif, du trait - Les espaces pleins et les espaces vides - La juxtaposition, la superposition, en intercalant - La régularité, l’irrégularité L’élève s'entraine sur des feuilles de brouillon. Il constitue son catalogue de motifs. Une forme, un geste, suffisamment facile à reproduire pour pouvoir être répétée plusieurs fois. L’ensemble des trouvailles formera le catalogue de la classe Chaque élève travaille ensuite sur un carré de tissu (10cm x 10cm) et réalise un motif choisi dans le catalogue. Le choix des couleurs est ici important (unité, complémentaire,…) L'ensemble des travaux est associé sur une seule surface.
Un travail réalisé sur papier Un travail réalisé avec du carton
Une autre piste consisterait à coller collectivement sur une grande surface (carton) différents matériaux "glanés" en amont (bois, petites pierres, tissus, plumes, graines…).
Dana Roman / Méditerranée
Faïence / D 31.5 cm
Née en 1945, Dana Roman a fait des études d'architecture et a travaillé pendant 10 ans dans des cabinets d'architectes, puis elle a décidé de se consacrer à l'art. Pendant les 20 années suivantes, elle a conçu et peint du tissu de soie à la main. Elle travaille maintenant l'acrylique, le pastel, l'aquarelle, les textiles (soie peinte) et la céramique. Dana a remporté de nombreux prix pour son art. Elle trouve souvent l'inspiration lors d'une randonnée dans l'arrière-pays, dans les montagnes.
D'autres assiettes de Dana Roman :
Divinité Ecriture Message Trinité Mandala
D'autres œuvres de Dana Roman :
Comment travailler ? Comme avec l'œuvre de N'Guessan, on peut ici travailler sur un repérage des différents signes présents et répétés (rond, oval, vague, point, trait), le plein et le vide, et leurs assemblages différents. On travaillera ensuite sur l'invention de motifs à partir de formes simples. Chaque élève peut se créer un motif différent en associant formes et couleurs dans une forme plus grande (un rond, un carré, un oval). Ces différents motifs seront ensuite associés sur une même surface pour fabriquer un portrait non figuratif de la classe. Une passerelle vers Picasso (Valauris)
En 1948, Picasso s’installe à Vallauris où il demeure jusqu’ en 1955. Durant ces années, Picasso réalise de nombreuses sculptures et peintures dont "La Guerre et la Paix", une des œuvres majeures de cette période et deux techniques le passionnent : la céramique et la linogravure. C’est en 1946, en visitant l’exposition annuelle des potiers de Vallauris, au hasard d’une rencontre avec Suzanne et Georges Ramié propriétaires d’une fabrique de céramiques –l’atelier Madoura- que Picasso, curieux de tout, réalise ses premiers essais céramiques puis, décide de se consacrer à cette activité qui lui offre de nouvelles perspectives de création : la malléabilité de la terre et la magie de la cuisson au four qui révèle les coloris éclatants de l’émail et la brillance des vernis. Sa pratique est peu orthodoxe. Picasso sculpteur façonne dans la glaise faunes et nymphes, coule la terre comme on le fait du bronze, décore inlassablement plats et assiettes de ses thèmes favoris (corrida, femme, chouette, chèvre…), utilise les supports les plus imprévus (fragments de pignates, gazelles-matériel d’enfournement- ou briques cassées), invente les pâtes blanches qui sont des céramiques non émaillées décorées d’éléments en relief. La céramique n’est nullement pour Picasso un art mineur. Au cours d’une vingtaine d’années, il réalise quatre mille œuvres originales. Selon son souhait, certaines céramiques furent fabriquées à plusieurs exemplaires et Madoura en eut l’exclusivité. Ce faisant, il a voulu que ces céramiques éditées aient un usage quotidien ainsi qu’il s’en ouvrit à André Malraux : “J’ai fait des assiettes ; on peut manger dedans”.
Ce travail permet également de s'inscrire dans un format autre que le rectangle classique. Un cercle, un ovale, une bande verticale ou horizontale,… On peut aussi réfléchir aux spécificités de la symétrie dans un format circulaire (rayons, cercles concentriques,…). Une cible, une coupe de troncs d'arbre, un soleil…
Juan Carlos Quintana / Personnage fiévreux caressant le lever d'une étoile
Bois et matériaux divers / H 94 x L 40 cm D'autres œuvres de Quintana
Juan Carlos Quintana Une passerelle vers Picasso et Miro
Juan Miro Femme et oiseau, 1967 Bronze peint 120 x 48,2 x 45 cm Fondation Joan Miro, Barcelone
Juan MiroPoint de départ « tête dans la nuit », 1968 Assiette en céramique, pièces, métal, bois, argile Fondation Joan Miro, Barcelone
Pablo Picasso « Tête de taureau », 1942 Selle en cuir et guidon en métal 33.5 x 43.5 x 19 cm Musée national Picasso
Une passerelle vers l'Art brut La fabuloserie à Dicy http://www.fabuloserie.com/ Le manège de Petit Pierre Comment travailler ? « Je ne fais qu’utiliser ce que je trouve ; je rassemble ; j’assemble tout cela dans mon atelier qui est très vaste. Je dispose les objets sur le sol, puis, je choisis celui-ci ou celui-là. Je combine différents objets… » JuanMiro A partir de collecte de matériaux divers, les élèves sont amenés à les assembler pour réaliser des sculptures figuratives Pistolet à colle, socle stable
Chantal Weirey / L'enfant à la barboteuse, 2005
Terre émaillée / H 48 x L 24 cm "Une part importante de mon travail est consacrée à la création de personnages et d'animaux. Ceux-ci sont réalisés avec les différentes techniques qu'offre le travail de la terre (plaque, colombins, estampage, etc.). La recherche de formes simples, douces, de plus en plus sobres, épurées, enrichies de patines ou d'émaux lumineux : tel est mon but. Je suis autant attiré par les formes que par les couleurs et les transparences, les matières et les décors. Ayant longtemps pratiqué le dessin, celui-ci reste pour mon travail de sculpteur le support nécessaire et indispensable à la réalisation des différents volumes en terre, des vides et des pleins dans l'espace"
Chantal Weirey D'autres sculptures de Chantal Weirey
http://chantal-weirey.com/ Comment travailler ? Une autre façon d'aborder le travail en 3 dimensions avec les enfants, le modelage. Le contact avec la matière est quelque chose d'essentiel pour les élèves de l'école maternelle. On peut réaliser des petits personnages, des animaux ou des visages que l'on pourra modeler, évider pour travailler les expressions.
Une passerelle vers d'autres sculpteurs
Rodin, Le sommeil, terre cuite,
entre 1889 et 1894
Rodin, Le sommeil, plâtre, entre
1889 et 1894
Rodin, Le sommeil, marbre, entre
1889 et 1894
César, Centaure, 1985
Ousmane Sow, passerelle des arts,
1999
Giacommetti, l'homme qui marche, 1961
Différents matériaux pour travailler en volume :
La terre La pâte à sel Les bandes plâtrées Le papier mâché Les bandes de papiers encollées …
Séance de travail le 12 février autour de l'utilisation des bandes plâtrées.