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DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS
DOSSIER DE PRESSE
PROgRAMMATION 2019
20 19
SOMMAIRE
DOSSIER DE PRESSE
2019 AU CENTRE POMPIDOU p. 1
vASARELy, p. 2 - 3 LE PARTAgE DES fORMES6 FévRIER – 6 MAI 2019Galerie 2, Niveau 6
MUTATIONS / CRéATIONS 3 p. 4 - 5 LA fAbRIqUE DU vIvANT ERIkA vERzUTTI20 FévRIER – 15 AvRIl 2019Galeries 3 eT 4, Niveau 1
PRéhISTOIRE p. 6 - 78 MAI – 16 SEptEMbRE 2019Galerie 1, Niveau 6
bERNARD fRIzE p. 829 MAI – 26 AOÛt 2019Galerie 3, Niveau 1
DORA MAAR p. 95 juIn – 29 juIllEt 2019Galerie 2, Niveau 6
bACON p. 10 - 11 EN TOUTES LETTRES11 SEptEMbRE – 20 jAnvIER 2019 Galerie 2, Niveau 6
bOLTANSkI p.12 - 13 LA RéTROSPECTIvE13 nOvEMbRE – 16 MARS 2019Galerie 1, Niveau 6
direction de la communicationet des partenariats
attachés de presse
Dorothée Mireux+ 33 1 44 78 46 60
Timothée Nicot+ 33 1 44 78 45 79
Marine Prévot+ 33 1 44 78 48 56
centrepompidou.fr/presse cliquez ici pour accéder à l'espace pressse
[email protected] pour les demandes transversales
20 19
Suivez-nous !le Centre Pompidou est sur Facebook, Twitter, instagram, YouTube et soundcloud :
@CentrePompidou
#CentrePompidou
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la programmation
vASARELy, LE PARTAgE DES fORMES6 FévRIER – 6 MAI 2019Galerie 2, Niveau 6 JOS hOUwELINg6 FévRIER – 29 AvRIl 2019 esPaCe FOCus, Musée, Niveau 5 MUTATIONS / CRéATIONS 3 LA fAbRIqUE DU vIvANT ERIkA vERzUTTI20 FévRIER – 15 AvRIl 2019Galeries 3 eT 4, Niveau 1
ELLSwORTh kELLy27 FévRIER – 27 MAI 2019 Galerie ZérO, Musée, Niveau 5 STéPhANE MANDELbAUM 6 MARS – 20 MAI 2019Galerie d'arT GraPHiQue, Musée, Niveau 4 ISIDORE ISOU6 MARS – 20 MAI 2019Galerie du Musée, Musée, Niveau 4 Dans le cadre de la Saison France-roumanie 2019 hARRy ShUNk / JANOS kENDER 27 MARS – 27 juIn 2019Galerie de PHOTOGraPHies, Niveau -1 CIPRIAN MURESAN ET SERbAN SAvUL’ATELIER SANS fIN3 AvRIl – 1ER juIllEt 2019aTelier BraNCusiDans le cadre de la Saison France-roumanie 2019 PRéhISTOIRE8 MAI – 16 SEptEMbRE 2019Galerie 1, Niveau 6 gALERISTES DU 20E SIèCLE fRANCE, 1905 – 1970NOUvEAU PARCOURS AU SEIN DES COLLECTIONS MODERNESÀ pARtIR du 22 MAI 2019 Musée, Niveau 5 MARChANDS D'ART22 MAI – 2 SEptEMbRE 2019 esPaCe FOCus, Musée, Niveau 5 bERNARD fRIzE29 MAI – 26 AOÛt 2019Galerie 3, Niveau 1
DORA MAAR5 juIn – 29 juIllEt 2019Galerie 2, Niveau 6 CAO fEI 5 juIn – 26 AOÛt 2019Galerie 4, Niveau 1
gASTON PARIS19 juIn – 7 OctObRE 2019Galerie de PHOTOGraPHies, Niveau -1 ERNEST MANCObA26 juIn – 23 SEptEMbRE 2019Galerie ZérO, Musée, Niveau 5
SONJA fERLOv MANCObA26 juIn – 23 SEptEMbRE 2019Galerie d’arT GraPHiQue, Musée, Niveau 4 bACON EN TOUTES LETTRES11 SEptEMbRE – 20 jAnvIER 2019 Galerie 2, Niveau 6 DOROThy IANNONE25 SEptEMbRE 2019 – 6 jAnvIER 2020esPaCe FOCus, Musée, Niveau 5 PRIX MARCEL DUChAMP 2019 LES NOMMéS9 OctObRE 2019 – 6 jAnvIER 2020Galerie 4, Niveau 1 COSMOPOLIS #223 OctObRE – 23 décEMbRE 2019Galerie 3, Niveau 1 ChINE AfRIqUE30 OctObRE 2019 – 2 jAnvIER 2020 Galerie ZérO, Musée, Niveau 5 L’éMOTION CENTRE POMPIDOU ACCéLéRATIONS30 OctObRE 2019 – 27 jAnvIER 2020Galeries du Musée eT d’arT GraPHiQueMusée, Niveau 4 bOLTANSkI LA RéTROSPECTIvE13 nOvEMbRE – 16 MARS 2019Galerie 1, Niveau 6
2019 AU CENTRE POMPIDOU
2019 au centre pompiDou
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vaSarely2019 au centre pompiDou
vASARELy, LE PARTAgE DES fORMES
6 FévRIER – 6 MAI 2019Galerie 2, Niveau 6
commissariat MIchEl GAuthIER
conservateur musée national d’art moderne
collections contemporaines ARnAuld pIERRE
professeur en Histoire de l’art contemporain
université de paris-Sorbonne paris iv
vernissage presse
MARdI 5 FévRIER 201911h – 13h
victo vasarely
Arny, 1967-1968
papiers gouachés, découpés
et collés sur contreplaqué, 252 × 252 cm
musée national d’art moderne, centre pompidou, paris
© centre pompidou, mnam-cci/ Dist. rmn-gp
© adagp, paris
contact
dOROthéE MIREuX + 33 1 44 78 46 60dorothee.mireux@centrepompidou.
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vaSarely2019 au centre pompiDou
le Centre Pompidou présente la première grande rétrospective française consacrée à
victor vasarely. À travers trois cents œuvres , objets et documents, l'exposition donne à voir
et à comprendre le « continent vasarely » et met ainsi en lumière l’ensemble des facettes de
l'œuvre foisonnant du père de l'art optique en présentant tous les aspects de sa production :
peintures, sculptures, multiples, intégrations architecturales, tout comme les publicités et
études des débuts, etc.
suivant un parcours tout à la fois chronologique et thématique, l’exposition aborde les
grandes étapes de l’œuvre, depuis la formation de l’artiste dans les traces du Bauhaus
jusqu’aux dernières innovations formelles, d’inspiration science-fictionnelle, en passant par
le projet d’un langage visuel universel et l’ambition d’un art à la large diffusion sociale.
après une enfance et une jeunesse hongroises, victor vasarely (1906 – 1997) s’installe à Paris
en 1930 où il travaille comme graphiste dans la publicité, avant de se consacrer pleinement à
l’art au lendemain de la Guerre. l’abstraction qu’il pratique alors, procédant de l’observation
du réel, va vite s’intéresser aux troubles et étrangetés de la vision. dès le milieu des années
1950, il pose les fondements de ce qui deviendra, une décennie plus tard, l’Op art.
Moment capital de l’histoire de l’abstraction, l’art optico-cinétique propose, à partir de
processus à la rigueur scientifique, des images instables avec lesquelles la peinture devient
un art du temps au moins autant que de l’espace. Parallèlement, il s’attache à développer un
vocabulaire formel permettant une multiplicité d’actualisations dans différentes situations,
notamment architecturales.
l’œuvre de vasarely s’inscrit pleinement dans le contexte scientifique, économique et social
des années 1960 et 1970. l’exposition, en même temps qu’elle présente un grand nombre
d’œuvres, dont certaines jamais vues depuis plus d’un demi-siècle, s’attache à rendre compte
de la prégnance de l’art de vasarely dans la culture populaire de l’époque (mode, design,
graphisme, cinéma, télévision…), soulignant sa place cardinale dans l’imaginaire des Trente
Glorieuses.
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mutationS / crÉationS 32019 au centre pompiDou
20 FévRIER – 15 AvRIl 2019
LA FABRIQUE DU VIVANT Galerie4, Niveau 1
commissariat MARIE-AnGE bRAyER
conservatrice cheffe du service Design et
prospective industrielle OlIvIER ZEItOun
attaché de conservation service Design et prospective
industrielle
ERIKA VERZUTTI Galerie 3, Niveau 1
commissariat chRIStInE MAcEl
conservatrice générale, cheffe du service création
contemporaine et prospective
vernissages presse MARdI 19 FévRIER 2019
11h – 13h
MUTATIONS / CRéATIONS 3LA fAbRIqUE DU vIvANT
laboratoire annuel de la création et de l’innovation au Centre Pompidou,
Mutations / Créations interroge les liens entre arts, science, ingénierie et innovation.
il réunit des artistes, ingénieurs, scientifiques et entrepreneurs, tous les protagonistes
du « sensible » et de « l’intelligible », qui infléchissent et transgressent notre présent.
après une première édition en 2017 dédiée aux modes de conception et de fabrication liés
à l’impression 3d, une deuxième édition en 2018 sur l'histoire du code numérique et la
manière dont les artistes s’en sont emparés depuis les années 1960, cette troisième édition
questionne le vivant et ses protocoles de (re)création.
au croisement des disciplines, Mutations / Créations 3 convoque ainsi les arts visuels et
numériques, le design et la parole, à travers une exposition collective La Fabrique du vivant,
la première exposition personnelle et monographique en europe de l'artiste brésilienne
erika verzutti ainsi que la troisième édition du forum Vertigo, mené par l'ircam.
contact
tIMOthéE nIcOt + 33 1 44 78 45 [email protected]
g : eric Klarenbeek, Mycelium, 2012-2013 © Dr
D : erika verzutti, Cisne com pinse, 2015 © Jason mandella
25
mutationS / crÉationS 32019 au centre pompiDou
À l’ère du numérique, la création se
donne dans une interaction nouvelle
avec le domaine des sciences du vivant,
des neurosciences et de la biologie
synthétique. C’est désormais la matière
même qui est explorée. la notion de
« vivant » se donne sous une nouvelle
forme d’artificialité, entre l’inerte et
l’animé, l’organique et le machinique.
la notion de « vivant » traverse autant
le champ physique de la matière que celui,
immatériel, du numérique.
les biotechnologies sont désormais
utilisées comme médium par les artistes,
les designers ou les architectes.
si les outils numériques de simulation
générative autorisent la recréation du
vivant, une question se pose : comment
programmer le vivant?
Cette exposition retrace ainsi une
archéologie du vivant et de la vie
artificielle et présente de manière
prospective les œuvres récentes d’une
cinquantaine de créateurs ainsi que des
recherches issues de laboratoires
scientifiques. son matériau même est
évolutif, certaines œuvres étant
impliquées dans un processus de
croissance ou de dégénérescence. une
centaine de projets sont exposés, dont
plusieurs conçus pour l’occasion.
l’irCaM présente l’installation Biotope de
Jean-luc Hervé qui s’intègre au parcours,
tel un organisme vivant.
LA fAbRIqUE DU vIvANT
alors que les artistes s’intéressent à
intégrer le vivant dans l’œuvre même,
à embrasser le biologique dans une
fascination envers les innovations
technologiques, erika verzutti, artiste
brésilienne née en 1971, l’envisage
comme un processus vital, épousant les
principes de génération et d’indiscipline.
Cette exposition au Centre Pompidou,
la première de grande envergure en
europe, déploie une œuvre emplie
d’évocations animales et végétales,
revendique l’indiscipline, à rebours d’une
tendance néo-moderniste et conceptuelle.
un dispositif original embrasse tout
l’espace et mêle sculptures en bronze,
céramique, ciment ou papier mâché dans
une scénographie d’îlots regroupant des
« familles » de sculptures.
les apparences y sont trompeuses :
un moulage de banane se fait insecte,
à partir d’une betterave et d’un céleri se
crée un baiser, le bronze devient pierre et
le papier mâché, caoutchouc.
une nouvelle œuvre monumentale
évoquant un cygne fait office de socle pour
les propres sculptures de l’artiste, telle
une « mère » au sein de cette grande
tribu. erika verzutti présente enfin des
reliefs muraux en bronze ou ciment
souvent rehaussés de peinture dans un
cabinet à l’atmosphère plus intimiste.
la part « féministe » de sa sculpture
constitue également un aspect crucial de
son œuvre, inversant parfois les genres,
tout en jouant de la fascination pour le
féminin et tout ce qui en constitue un
cliché.
ERIkA vERzUTTI
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la prÉHiStoire2019 au centre pompiDou
PRéhISTOIREUNE INvENTION MODERNE
8 MAI – 16 SEptEMbRE 2019Galerie 1, Niveau 6
commissariat cécIlE dEbRAy
Directrice du musée de l’orangerie RéMI lAbRuSSE
professeur d’Histoire de l’art université paris ouest-nanterre
MARIA StAvRInAkI maître de conférences en
Histoire de l’art, université paris i panthéon-Sorbonne
vernissage presse MARdI 7 MAI 2019
11h – 13h
louise Bourgeois, Harmless Woman, 1969
© the easton Foundation / adagp, paris, 2019
contact
dOROthéE MIREuX + 33 1 44 78 46 60dorothee.mireux@centrepompidou.
27
la prÉHiStoire2019 au centre pompiDou
À travers cette exposition inédite, le Centre Pompidou propose de revisiter la relation féconde
qui unit la préhistoire à l’art moderne et contemporain.
Construite progressivement à partir du 18e siècle, la notion même de préhistoire est
résolument moderne. À la fois concept historique, anthropologique et artistique, cette époque
s’affirme pleinement auprès des intellectuels et du grand public à partir des années 1900
avec la reconnaissance spécifique de l’art pariétal.
la découverte de ce vaste corpus d’images fait surgir une foule d’hypothèses quant à leurs
significations. ses effets sur l’imagination collective comme sur la création individuelle sont
immenses. l’art préhistorique devient non seulement objet de fascination, mais aussi modèle
concret pour des expérimentations artistiques de tous ordres.
dans ce grand moment de crise qu’incarne la modernité, l’exposition met au jour cet attrait
des artistes et de la société toute entière pour des origines fantasmées. des artistes
incontournables comme Picasso, Miró mais aussi Cézanne, Klee, Giacometti, ernst, Beuys,
Klein, dubuffet, smithson, Penone… ont été hantés par la question de la préhistoire.
À travers un parcours chronologique du tournant du 20e siècle à nos jours, une scénographie
unique fait dialoguer des œuvres modernes avec des pièces iconiques issues du paléolithique
et du néolithique.
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BernarD FriZe2019 au centre pompiDou
bERNARD fRIzE
29 MAI – 26 AOÛt 2019Galerie 3, Niveau 1
commissariat AnGElA lAMpE
conservatricemusée national d’art moderne
collections Historiques
vernissage presse MARdI 28 MAI 2019
11h – 13h
Oma, 2007
© centre pompidou, mnam-cci / p.migeat
Dist. rmn-gp © aDagp, paris
contact
MARInE pRévOt + 33 1 44 78 48 [email protected]
Cette monographie rend compte des multiples facettes du travail de Bernard Frize à travers
plus de 70 œuvres, de ses débuts en 1976 jusqu’à ses créations les plus récentes.
la profusion de motifs sur ses toiles sont autant de façon pour l’artiste d’effacer son geste
artistique derrière la pratique mécanique et le hasard. s’il demeure surtout connu pour ses
peintures abstraites et conceptuelles sérielles, Frize a également intégré des éléments
figuratifs dans ses œuvres dès les années 1980, et s’est aussi intéressé à la photographie.
la rétrospective met en lumière les intentions thématiques qui guident l’artiste dans la
conception de ses toiles. l’absurde, la paresse, l’aléatoire, la virtuosité, le système, et la
continuité sont autant de façon d’aborder l’œuvre prolifique de l’artiste, qui ne cesse de
questionner le rôle du peintre.
29
Dora maar2019 au centre pompiDou
DORA MAAR
5 juIn – 29 juIllEt 2019Galerie 2, Niveau 6
commissariat dAMARIcE AMAO
assistante de conservation cabinet de la photographie
musée national d’art moderne kAROlInA lEwAndOwSkA
conservatricecabinet de la photographie
musée national d’art moderne
vernissage presse MARdI 4 juIn 2019
11h – 13h
Modèle féminin non identifié de dos, le buste dénudé,
vers 1934 / collection centre pompidou, paris
© centre pompidou, mnam-cci / Dist. rmn-gp
© aDagp, paris
contact
tIMOthéE nIcOt + 33 1 44 78 45 [email protected]
l’exposition consacrée à l’œuvre de dora Maar et à son temps explore les facettes de l’artiste
notamment les plus inédites, de son activité surréaliste à son travail pour la mode et le
portrait sans oublier son engagement social et politique à travers le reportage et son
compagnonnage auprès de la troupe d’agit-prop du groupe Octobre. Qui est dora Maar ?
C’est à cette question simple et nécessaire que cette rétrospective souhaite répondre en
mettant à jour l’une des personnalités les plus singulières de la première moitié du 20e siècle
qui a côtoyé et influencé les personnalités phares du milieu artistique et littéraire parisien :
Nusch et Paul eluard, Pablo Picasso, Jacqueline lamba, Man ray ou encore Georges Bataille
parmi tant d’autres.
entré dans les collections du Centre Pompidou six ans après son décès, en 2004, le fonds
d’atelier de la photographe comprenant environ 1800 négatifs et 250 contacts de l’époque des
années 1930, est un objet patrimonial unique et, pour une grand part encore inédit.
Contrairement aux autres grandes archives de la collection de photographies – Man ray,
Brancusi, eli lotar entre autres –, le fonds dora Maar n’a pas encore fait l’objet d’une
exposition. Photographe-artiste, muse de Picasso et actrice du surréalisme, dora Maar a
laissé sur l’avant-garde parisienne de l’entre-deux-guerres une marque décisive dont on n’a
pas encore saisi toute la portée et la puissance créative.
l’exposition est menée en coopération avec le J. Paul Getty Museum los angeles et la
Tate Modern, london
210
Bacon2019 au centre pompiDou
bACON EN TOUTES LETTRES
11 SEptEMbRE 2019 – 20 jAnvIER 2020
Galerie 2, Niveau 6
commissariat dIdIER OttInGER
Directeur adjointmusée national d’art moderne
vernissage presse MARdI 10 SEptEMbRE 2019
11h – 13h
portrait de michel leiris, 1976
collection centre pompidou, paris
© centre pompidou, mnam-cci / B.prévost / Dist.
rmn-gp © the estate of Francis Bacon
all rights reserved
aDagp, paris et DacS, londres
contact
dOROthéE MIREuX + 33 1 44 78 46 [email protected]
211
Bacon2019 au centre pompiDou
À la suite des monographies de Marcel duchamp, rené Magritte, andré derain ou encore
Henri Matisse, le Centre Pompidou poursuit son exploration des figures majeures du 20e
siècle avec une nouvelle lecture de l’œuvre de Francis Bacon. réunissant des peintures
produites par l’artiste anglais, de la rétrospective que lui consacrent les galeries nationales
du Grand Palais en 1971, à ses dernières œuvres (1992), l’exposition insiste sur la relation
entre ses peintures et ses intérêts littéraires.
Francis Bacon récusait toute exégèse narrative ou illustrative de son œuvre, néanmoins il a
affirmé que la littérature constituait un stimulus puissant de son imaginaire. Plutôt qu’un récit
auquel il n’aurait qu’à donner forme, la littérature lui inspire une « atmosphère générale »,
des « images » coupées de leur contexte d’origine, qui surgissent, comme les Furies dans ses
tableaux.
1971 – 1992, une double décennie qui est, pour Bacon, celle d’un dépassement, d’un
arrachement de sa peinture, à la matière, au chaos d’où émergeaient ses premières figures.
dans cette phase ultime de son œuvre, Bacon entrevoit cet art « immaculé » dont il fait son
horizon artistique. si les livres d’eschyle, de Nietzsche, de Bataille, de leiris, de Conrad,
d’eliot peuvent être distingués au sein de la bibliothèque de Francis Bacon, et plus
particulièrement rapprochés de ses peintures, comme le propose cette exposition, c’est que
ces auteurs partagent des valeurs poétiques, stylistiques, en lesquelles s’est reconnu le
peintre.
212
BoltanSKi2019 au centre pompiDou
bOLTANSkILA RéTROSPECTIvE
13 nOvEMbRE 2019 – 16 MARS 2020
Galerie 1, Niveau 6
commissariat bERnARd blIStènE
Directeur musée national d’art moderne
vernissage presse MARdI 12 nOvEMbRE 2019
11h – 13h
Départ, 2015
courtesy christian Boltanski et
galerie marian goodman
© rebecca Fanuele
contact
tIMOthéE nIcOt + 33 1 44 78 45 [email protected]
213
BoltanSKi2019 au centre pompiDou
avec une grande rétrospective, le Centre Pompidou accueille du 13 novembre 2019 au 16 mars
2020 l’œuvre de Christian Boltanski, l’un des principaux artistes contemporains français.
Cette exposition, après la première que le Centre Pompidou lui a consacrée en 1984, célèbre
une œuvre essentielle. À la fois plasticien, photographe, sculpteur et cinéaste, Christian
Boltanski expérimente une multitude d’expressions artistiques et de matériaux et ne cesse
d’explorer la frontière entre l’absent et le présent. Conjuguant la mémoration à une réflexion
continue sur les rites de notre société occidentale, Boltanski a développé une œuvre sensible
et corrosive, pensée comme un état de veille lucide sur notre culture, ses illusions et
désenchantements.
depuis ses débuts, en 1967, il s’intéresse à la vie de l’homme et à ce qui en subsiste après la
mort. C’est en recourant à la pratique de l’inventaire, soit à travers des albums
photographiques, des registres, des accumulations d’objets, que Christian Boltanski confie à
une énumération simple la mémoire de l’existence humaine. Par le biais des « petites
histoires » il met en exergue les gestes quotidiens de tout un chacun, ceux qui définissent la
vie ordinaire et permettent d’établir une mémoire commune.
son œuvre concilie le caractère dérisoire de toute action menée avec le désir de la
permanence et le désespoir du devoir de préservation. elle témoigne aussi de l’acharnement
avec lequel, depuis toujours, l’art tente de réussir à saisir la vie, de lutter contre l’oubli, sans
espoir d’y parvenir. À partir de 1984, ses œuvres deviennent plus sombres et conjuguent les
thématiques de la mémoire collective et de la disparition.
À partir de la fin des années 1990 son travail s’oriente vers l’universel en privilégiant des
projets au contenu humaniste. ses œuvres plus récentes explorent la fatalité avec d’avantage
de lucidité et questionnent de plus en plus le hasard en construisant des mécanismes qui,
sans aucun jugement moral, fabriquent ou détruisent la vie.
suivant un parcours labyrinthique, le visiteur est invité à suivre une réflexion visuelle ayant
pour thème la préservation de l’être. l’exposition, conçue par l’artiste comme une œuvre en
soi, s’ouvre dans une salle faussement autobiographique et s’achève sur une œuvre
cruellement autobiographique. se rapprochant du théâtre, domaine dans lequel il travaille
depuis plusieurs années, l’artiste dresse, avec cette rétrospective, la scène d’une grande
métaphore du cycle humain.
20 19