Programme de développement des filières (PRODEFI)...et Ngozi, les Conseillers des gouverneurs des provinces Cibitoke et Kayanza, le Représentant de la FAO, la Représentante Adjointe

Dates de la mission: 14 au 28 octobre 2013 Date du document: 07/11/2013 No. du Projet: 8059-BI No. du rapport: 3200-BI

Division Afrique orientale et australe Département gestion des programmes

République du Burundi

Programme de développement des filières (PRODEFI)

Rapport de supervision

Rapport principal et appendices

République du Burundi Programme de développement des filières (PRODEFI) Rapport de supervision - Dates de la mission: 14 au 28 octobre 2013

i

Table des matières

A. Introduction 1

B. Vue d'ensemble de l'exécution du programme 2

C. Produits et effets 4

D. État d'avancement de l'exécution du programme 25

E. Aspects fiduciaires 27

F. Durabilité 29

G. Autres 30

H. Conclusion 30

Liste des illustrations

Figure 1 : Décaissement par source de financement Figure 2 : Montants approuvés par composante Figure 3 : Montants décaissés par composante Figure 4 : Décaissement du Don FIDA

Liste des tableaux

Tableau 5A : Performance financière par bailleur de fonds Tableau 5B : Performance financière par bailleur de fonds et par composante Tableau 5C : Décaissement du don FIDA


ii

Appendices

Appendice 1: Résumé de l’état d'avancement du programme et notes attribuées 31

Appendice 2: Cadre logique actualisé: état d'avancement par rapport aux objectifs, effets et produits 35

Appendice 3: Récapitulatif des principales mesures à prendre dans les délais convenus 49

Appendice 4: État d'avancement matériel par rapport au PTBA (y compris indicateurs SYGRI) 53

Appendice 5: Aspects financiers: performance financière effective par bailleur de fonds et par composante, et décaissements par catégorie (Financement initial) 65

Appendice 6: Application des dispositions de l'accord de financement: état d'avancement 69

Appendice 7: Gestion des savoirs: apprentissage et innovation 71


iii

Sigles et acronymes ACSA Agents Communautaire en Santé Animale AEL Associations d’Elevage AO Appel d’Offre AP Association des pépiniéristes AUM Association d’Usagers de Marais/aménagé AUP Association d’Usagers des Pistes BDD Base de données BIF ou FBU Francs Burundais BIT Bureau International du Travail BI Boutique d’Intrants BV Bassins Versants CCDC Comité communal de Développement Communautaire CCL Centre de Collecte du lait CCDC Comité Communal de Développement Communautaire CDC Comité Collinaire de Développement Communautaire CDFC Centre de Développement Familial et Communautaire CEF/P Champs écoles fermiers /paysans (FFS) COSOP Country Strategic Opportunity Paper CP Comité de Pilotage CRIF Centre de Renforcement, d’Information et Formation CSCB Chaîne de solidarité communautaire bovine CSLP Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté CT Comité Technique DAO Dossier d’appel d’offres DCP Document de Conception du Programme DPAE Direction Provincial de l’Agriculture et de l’Elevage EJR Emploi des Jeunes Ruraux FAE Fossé anti-érosif FAO Food and Agriculture Organization FFS Famers Field School (CEF) FIDA Fonds International de Développement agricole GCS Groupe de caution solidaire Gvt Gouvernement du Burundi GP Groupements de Producteurs IA Insémination artificielle IMF Institutions de Micro Finances ISABU Institut des Sciences Agronomique du Burundi NQ Non Quantifié OFID OPEP Investment Fund OMD1c Objectif du Millénaire pour le Développement OP Organisations paysannes OPP Opérateur Partenaire de Proximité PAIVA-B Projet d’Appui à l’Intensification et à la Valorisation Agricole du Burundi PAM Programme Alimentaire Mondial PARSE Projet d’Appui à la Reconstruction du Secteur de l’Elevage PRASAB Projet de Réhabilitation Agricole et de Gestion Durable des Terres au Burundi PRDMR Programme de Relance et de Développement du Monde Rural PROPA-O Projet pour accélérer l’atteinte de l’OMD1c PRODEFI Programme de développement des filières PTBA Programme de Travail et Budget Annuel PTRPC Programme Transitoire de Reconstruction Post-Conflit RAF Responsable Administratif et Financier RAI Responsable des Aménagements et Irrigation RIA Responsable de l’Intensification Agricole RIMS Result and Impact Management System RMP Revue à Mi-Parcours


iv

ROI Règlement d’Ordre Intérieur RPE Rapport de Pré Evaluation RSE Responsable de Suivi-Evaluation SAN Stratégie Agricole Nationale SCEP Système de collecte des eaux de pluie SIA Synchro-insémination artificielle SFC Service foncier communal SRI Système Rizicole Intensif SSE Système de suivi-évaluation UE Union Européenne UFC Unité de Facilitation et de Coordination UFCP Unité de Facilitation et de Coordination du Programme UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’Enfance USD Dollars des Etats Unis d’Amérique TDC Travaux de développement communautaire TVC Technicien vétérinaire communal


1

A. Introduction1

1. Du 14 au 28 octobre 2013, une mission de supervision FIDA s’est rendue au Burundi pour

procéder à la troisième supervision du PRODEFI. L’objectif principal de la mission était de: (i) faire le

point sur l’état d’avancement de l’exécution des activités inscrites au plan de travail et budget annuel

(PTBA) 2013 du PRODEFI, de la composante Emplois des jeunes ruraux (EJR) et du Projet pour

accélérer l’atteinte de l’OMD 1c (PROPA-O), et sur les réalisations cumulées depuis le démarrage du

programme en relation avec les objectifs généraux et spécifiques du programme tels que décrits dans

les documents de conception; (ii) évaluer la pertinence des activités prévues dans le cadre des PTBA

2014 du PRODEFI, de la Composante EJR et du PROPA-O; (iii) vérifier la mise en exécution des

recommandations de la dernière mission de supervision (novembre 2012) ; et (iv) formuler des

recommandations en vue d’améliorer les performances du programme, particulièrement dans

l’exécution du PTBA 2014 en cours de préparation.

2. Au cours de son séjour, la mission a rencontré Son Excellence Madame Odette KAYITESI,

Ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, MM. les Gouverneurs des provinces de Bubanza, Muramvya

et Ngozi, les Conseillers des gouverneurs des provinces Cibitoke et Kayanza, le Représentant de la

FAO, la Représentante Adjointe du PAM, le Chargé de programme « Développement rural et

infrastructures» à la Délégation de l’Union Européenne, et le Chef de Coopération à l’Ambassade des

Pays Bas. La mission a visité les zones d’intervention du PRODEFI/PROPA-O dans les provinces de

Bubanza (communes de Mpanda, Musigati, et Rugazi), Cibitoke (communes de Rugombo et Mugina),

Kayanza (communes de Gatara et Kayanza), Muramvya (communes de Bukeye, Kiganda et Mbuye),

et Ngozi (communes de Gashikanwa et Ngozi). Elle y a tenu des séances de travail avec les

partenaires du programme dont l’administration locale, les représentants des comités de

développement communautaire (CDC), des groupements pré-coopératifs et des coopératives

impliqués dans les filières lait, riz et maïs, des groupes de caution solidaire (GCS), des associations

des pépiniéristes, des associations des usagers des marais (AUM), des associations des usagers des

pistes (AUP), des comités des champs écoles paysans (CEP/FFS), des comités des bassins versants

(BV), des comités de reconnaissance collinaire pour le foncier, des réseaux des femmes leaders, et

d’autres bénéficiaires des activités financées par le programme. La mission a rencontré des

industriels du lait à Bujumbura et assisté à une séance de la plateforme riz organisée à Ngozi et

regroupant tous les acteurs de cette province impliqués dans la filière riz.

3. Des réunions de travail ont été tenues avec l’Unité de Facilitation et de Coordination du

Programme (UFCP), les principaux partenaires et prestataires du PRODEFI incluant les DPAE, les

CDFC, ACORD, l’Opérateur Partenaire de Proximité (OPP), les Institutions de Micro-Finance (IMF)

partenaires, CAPAD, BBIN (Burundi Business Incubator), le PARSE et le PTRPC pour faire le point

sur l’état actuel de mise en œuvre de leurs contrats/conventions et les perspectives de renforcement

de leur partenariat. Une réunion de restitution technique avec l’équipe du programme s’est tenue le

samedi 26 octobre 2013. Une réunion de restitution de l’aide-mémoire présentant les principales

conclusions de la mission a été organisée le lundi 28 octobre 2013 sous la présidence de Madame la

Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage.

4. La mission exprime son appréciation et ses remerciements au Gouvernement du Burundi et à

toutes les personnes rencontrées pour l’accueil, la disponibilité et la qualité des échanges qu’elle a

eus avec elles. Elle tient particulièrement à remercier le Coordonnateur du PRODEFI et son équipe

pour la qualité des documents mis à la disposition de la mission et la bonne organisation des visites

de terrain, ce qui a favorisé le bon déroulement de la mission.

1 Composition de la mission: Hamed Haidara, Représentant du FIDA et Directeur Pays-Burundi, Chef de mission, Damien

Ngendahayo, Expert en gestion des projets, Jean-Jacques Pesquet, Spécialiste du développement des filières agricoles, Aysatou Ndiaye Diop, Experte en développement communautaire, Yves Minani, Expert en agriculture, Prof. Gilbert Hatungumukama, Expert en productions animales, et John Harivero Ramamonjisoa, Expert en gestion comptable et financière. Marc Ntungwanayo, Responsable de la cellule génie rural au Cabinet du MINAGRIE, a accompagné la mission sur le terrain du 16 au 18 octobre 2013.


2

B. Vue d'ensemble de l'exécution du programme

5. L’objectif général du PRODEFI est la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité

alimentaire en milieu rural grâce au développement des filières agricoles au sein desquelles les petits

exploitants des provinces touchées jouent un rôle central, tirent une valeur ajoutée optimale pour leur

production et améliorent leurs revenus et leurs conditions de vie. Les objectifs spécifiques sont : (i)

appuyer les institutions publiques et privées, la société civile et les organisations des ruraux pauvres

afin qu’elles mettent en place un partenariat de qualité dans le développement de deux filières

agricoles prioritaires (riz et lait) et 06 filières secondaires ; et (ii) renforcer les capacités physiques et

techniques des petits agriculteurs pauvres afin de leur permettre de protéger leur milieu physique,

d’accroître la production du riz et du lait et d’augmenter leurs revenus d’une manière durable. Pour

atteindre ces objectifs, le programme est structuré en trois composantes suivantes : (i) Valorisation et

renforcement des filières; (ii) Accroissement durable du capital productif ; et (iii) Accompagnement

des structures, gestion du savoir et facilitation.

6. Le PRODEFI est conçu pour renforcer et répliquer (scaling-up) les actions de développement

financées par le FIDA dans d’autres communes des 06 provinces couvertes par le PAIVA-B (Gitega,

Karusi, Kayanza, Bubanza, Muramvya et Cibitoke) et pour étendre ses activités dans la province de

Ngozi. Le PRODEFI s’exécute dans les provinces de Bubanza, Muramvya et Ngozi depuis 2011. Ses

activités ont démarré dans les provinces de Cibitoke et Kayanza depuis 2013. Il est prévu d’étendre

les activités du programme aux provinces de Gitega et Karusi à partir de 2014.

7. L’accord de financement est entré en vigueur le 07 mai 2010 pour une durée de 9 ans.

Toutefois, le PRODEFI a effectivement démarré le 04 février 2011 avec le recrutement du personnel

clé. Le premier décaissement de l’avance au compte spécial a eu lieu en fin mars 2011. Les dates

d’achèvement et de clôture du programme sont fixées respectivement au 30 juin et au 31 décembre

2019. Le montant total des ressources prévues, s’élève à 73,80 millions de dollars dont 39,59 millions

USD sur le don du FIDA soit 53,6%, 11,90 millions USD sur le prêt OFID soit 16,2%, 9,08 millions

USD de la contribution du PAM soit 12,3%, 10,05 millions USD du Gouvernement soit 13,6%, et 3,14

millions USD des bénéficiaires soit 4,3%. Les investissements représentent 94,3% des coûts totaux

tandis que les coûts récurrents sont estimés à 5,7%.

8. Depuis mai 2013, le Programme compte une nouvelle composante dénommée EJR2 financée à

hauteur de 7,436 millions USD par le FIDA, le Gouvernement et les bénéficiaires dans 04 communes

pilotes des provinces Bubanza et Ngozi. Depuis juin 2013, le PRODEFI assure également la

coordination générale et la gestion du PROPA-O financé par l’Union Européenne à hauteur de 19

millions Euros3 et bénéficiant des contributions du PAM, de l’UNICEF, du Gouvernement et des

bénéficiaires. Ce projet sera mis en œuvre dans 8 provinces des plaines de l’Imbo et du Moso à

savoir Cibitoke, Bubanza, Bujumbura rural, Bururi, Makamba, Rutana, Ruyigi et Cankuzo. La

Composante EJR et le PROPA-O ont été lancés respectivement en date du 30 avril 2013 et du 31

mai 2013.

9. Le PRODEFI est dans sa troisième année d’exécution. Au 30 septembre 2013, le taux

d’exécution physique du PTBA 2013 est globalement satisfaisant. Ceci est reflété par un taux

d’exécution financière du PTBA estimé à 76% avec les engagements. Les activités qui enregistrent de

très bonnes performances sont celles relatives à la structuration des GCS et leur accès au crédit

tandis que celles qui enregistrent de faibles performances sont liées aux centres de collecte de lait

(CCL) en cours de construction. Les taux de décaissement cumulés relativement faibles du don FIDA

(21% sans l’avance initiale) et du prêt OFID (20% sans l’avance initiale) s’expliquent par le fait que les

deux premières années du PRODEFI (2011 et 2012) ont été essentiellement consacrées à la mise en

place des structures de gestion/coordination et d’exécution du programme, à l’élaboration des outils

de gestion et de pilotage du programme, et aux études techniques et activités d’ingénierie sociale

préalables à la réalisation des investissements. Les premiers investissements de grande envergure

2 Approuvé par le Conseil d’Administration du FIDA en décembre 2012; Accord de don supplémentaire signé le 12 juin 2013.

3 18 millions Euros pour le PROPA-O et 1 million Euros pour le fonds engrais.


3

(aménagement des marais, BV, pistes d’accès, et acquisition et diffusion du bétail) ont démarré en

2012 et vont se poursuivre à un rythme soutenu en 2014.

10. Valorisation et renforcement des filières. Le personnel de la composante « Valorisation et

renforcement des filières », sans pouvoir prétendre avoir atteint l’intégralité des objectifs du PTBA

2013 à fin septembre s’est fortement mobilisé et a pu, grâce notamment à son redéploiement sur le

terrain, entreprendre un grand nombre d’activités notamment (i) l’organisation de réunions (20)

d’information et de sensibilisation, permettant de toucher 9 736 personnes, y inclus au sein des

nouvelles communes, (ii) la constitution de 5 nouvelles coopératives riz portant l’ensemble à 9

coopératives rizicoles, (iii) la constitution de 13 nouvelles coopératives laitières portant l’ensemble à

20 coopératives laitières et 3 Unions Provinciales, (iv) la construction et équipement de 6 centres de

collecte de lait (CCL) érigés suivant des normes professionnelles, permettant de stocker, en condition

réfrigérée, 3 000 litres de lait par jour, (v) la construction de 4 infrastructures de stockage avec aire de

séchage et mise en place de 4 décortiqueuses pour la filière rizicole, (vi) l’organisation d’une

plateforme lait qui a abouti à la signature des conventions commerciales entre 7 coopératives laitières

et 4 industriels du lait; et (vii) l’organisation d’une réunion de la plateforme riz avec l’ensemble des

acteurs de la chaine de valeur. Sur un plan général, l’OPP a redoublé d’effort et a su mener, avec un

staff réduit à 3 cadres, toutes les activités prévues et surtout mener jusqu’à leur terme les activités

structurantes (coopératives, unions de coopératives), accélérer le processus de réalisation des

infrastructures et fournir des équipements pour les coopératives.

11. Aménagements hydro-agricoles et pistes. L’état d’avancement des activités relatives aux

aménagements hydro-agricoles et pistes est satisfaisant et les travaux déjà réalisés sont de bonne

qualité. En effet, le PRODEFI fait des efforts louables pour rattraper progressivement le retard

enregistré en anticipant sur les études prévues en 2014. L’implication des comités de développement

communautaires (CDC), des associations d’usagers des marais (AUM) et des pistes (AUP) dans le

suivi des travaux constitue un gage de réussite des activités. Cependant, la sensibilisation et la

formation des AUM et des AUP devront être renforcées pour qu’elles soient capables d’assurer

régulièrement l’entretien de ces investissements. La végétalisation des fossés anti-érosifs (FAE)

devra se faire systématiquement et les boisements installés sur les terrains domaniaux ou

communaux devront être officiellement rétrocédés aux communes. Les associations de pépiniéristes

ont été bien formées mais nécessitent un accompagnement et un suivi régulier de la part de ACORD

en vue de les amener progressivement à se professionnaliser. Vu l’engouement des populations pour

les certificats fonciers, les communes devraient accorder toute leur attention au bon fonctionnement

des services fonciers communaux (SFC) qui sont nouveaux et dont les activités ne font que démarrer.

12. Intensification de la production agricole. La mise en œuvre des activités d’intensification de

la production agricole est également satisfaisante. La vulgarisation des boutures de manioc saines et

du système de riziculture intensive (SRI) se poursuit. La chaine de solidarité boutures de manioc est

respectée. Au vu des faibles rendements de riz paddy, la mission attire l’attention de ACORD sur la

nécessité de sensibiliser les agriculteurs en général et les riziculteurs en particulier sur le respect du

calendrier cultural. La construction des boutiques d’intrants (BI) est en cours et les champs écoles

fermiers (CEF) agricoles connaissent une réelle expansion.

13. Chaîne de solidarité communautaire bovine. Les activités réalisées par le programme sont

conformes aux prévisions du PTBA 2013. En raison de l'interdiction temporaire d'exportation des

animaux par le gouvernement ougandais suite à l'apparition de la fièvre aphteuse, les prévisions du

PTBA 2012 ont été revues à la baisse (de 1 500 à 750 kits bovins). Les 750 kits restants ont été

ajoutés dans le PTBA 2013 faisant en tout 2 250 kits à distribuer en 2013. Au total, 523 sur 2 250 kits

bovins prévus en 2013 (23%) ont été octroyés. Pour les 1 727 kits restants , le marché a été déjà

attribué. L’acquisition sera réalisée pour 227 génisses en octobre et 1 500 autres de novembre à

décembre 2013. La sélection des bénéficiaires a été inclusive, transparente et juste. La préparation

des bénéficiaires a été jugée performante par la mission. Elle a permis aux bénéficiaires de rendre

disponible de façon progressive leur contribution à la construction de l'étable cimentée, de produire

des plants de Calliandra sp. et d'installer de façon efficace les graminées fourragères nécessaires

aux animaux. Le phénotype des animaux est très apprécié avec un fort potentiel génétique laitier


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soutenu par les activités de synchro-insémination artificielle "SIA". En outre, l’utilisation du fumier par

les bénéficiaires du bétail entraîne déjà une augmentation de la production agricole de plus de 50%,

principalement pour la banane, le haricot et le maïs.

14. L’appui institutionnel se déroule normalement. ACORD organise et supervise l’ensemble

des activités liées au renforcement institutionnel des organisations rurales (AUM, AUP, AP, CDC,

CCDC), supervise et s’implique dans l’harmonisation des démarches d’intervention des différents

projets/programmes du FIDA. L’harmonisation des démarches de développement communautaire

constitue un acquis : la chaîne de solidarité animale repose sur la même stratégie (lutter contre la

pauvreté par le repeuplement du cheptel, le développement de la consommation de lait des ménages

des villes et des campagnes), la même méthodologie (ciblage participatif mené par les CDC sous la

supervision de ACORD et des projets/programmes FIDA), et les mêmes principes (transparence,

équité de genres et durabilité des actions). L’appui aux organisations de producteurs devra, avec la

rectification de dysfonctionnements mineurs, s’inscrire dans la même dynamique.

15. Emplois jeunes ruraux. Le démarrage de la composante est effectif depuis le 30 juin 2013 et

a été précédé par différentes missions d’appui portant principalement sur : (i) la mise à jour des

manuels du PRODEFI pour prendre en compte les activités de la nouvelle composante; (ii)

l’élaboration des différentes conventions et accords de partenariat; (iii) la préparation des projets de

contrats types pour les différents prestataires de services ; et (iv) la sélection et le recrutement du

personnel de la composante. Au cours de ces différents appuis, la stratégie de ciblage mise au

point par ACORD a été adaptée aux nouvelles activités ciblées.

Mesure convenue Responsabilité Date convenue

Accompagner les associations de pépiniéristes en vue de leur professionnalisation PRODEFI/ACORD Continue Faire respecter le calendrier cultural du riz PRODEFI/ACORD Novembre 2013 S’atteler à l’harmonisation des démarches de structuration des organisations de producteurs. OPP, UFCP Dès à présent

C. Produits et effets

Composante 1 : Valorisation et renforcement des filières Sous-composante 1.1: Cadre institutionnel et financement des filières Mise en place d’un cadre et des priorités 16. Des objectifs largement atteints en matière d’information et de sensibilisation des bénéficiaires. Les campagnes d’information et de sensibilisation des acteurs sur la valorisation des filières ont fait l’objet d’organisation de 20 réunions communales sur les 21 prévues et ont permis de toucher 9 736 personnes sur 7 900 prévues par le PTBA 2013 soit plus de 123 % des prévisions dont 4 744 femmes, soit pratiquement la moitié. 17. Des objectifs atteints en matière d’appui à la structuration des acteurs. Les actions en matière de structuration des acteurs des trois filières prioritaires (lait, riz et maïs) se sont déroulées comme suit : 20 ateliers organisés sur les 21 prévus au PTBA, qui ont abouti :

(a) pour la filière riz à la constitution dans la province de Ngozi, de 2 nouvelles coopératives qui viennent s’ajouter à deux anciennes auxquelles viendront s’adjoindre 5 autres nouvelles au cours de 2013 ;

(b) pour la filière maïs, à la constitution dans la province de Muramvya de 2 coopératives ; (c) pour la filière lait à la constitution de 13 coopératives dont 2 nouvelles coopératives dans

la province de Cibitoke, 6 nouvelles coopératives au sein de la province de Kayanza, 4 nouvelles coopératives dans la province de Ngozi qui viennent s’ajouter aux deux coopératives créées en 2012, et une nouvelle coopérative dans la province de Muramvya qui vient s’ajouter aux deux coopératives créées en 2012. A ces coopératives, sont venues s’ajouter 3 Unions Provinciales des coopératives laitières respectivement


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dans les provinces de Bubanza, de Muramvya et de Ngozi. L’OPP a également réussi à appuyer la mise sur pied de 7 groupements féminins, regroupant 10 femmes chacun. Ces groupements se proposent de transformer artisanalement une partie du lait produit par les 7 anciennes coopératives laitières, constituées dans les provinces de Ngozi, Bubanza et Muramvya.

18. Un redéploiement utile de l’OPP sur le terrain. La mission a pu constater que la recommandation de redéploiement sur le terrain, de deux des trois cadres en place de l’OPP a été suivie d’effet avec le positionnement du responsable organisation coopérative et fédérative sur Ngozi et le responsable en finances locales sur Bubanza. Par ailleurs, du fait de ce redéploiement du cadre « Coopérative » sur Ngozi, on peut être assuré que l’objectif de mise en place de 9 Coopératives rizicoles sur Ngozi et de 6 Coopératives lait sur Kayanza, sera atteint puisque les activités de sensibilisation, de formation et de structuration des membres des futures coopératives sont maintenant achevées. La mission recommande cependant (i) de veiller à ce que ce redéploiement de capacités spécifiques « Coopérative » à Ngozi et « Finances Rurales » à Bubanza, ne pénalise pas les actions à entreprendre sur ces deux axes dans les autres provinces, (ii) de procéder rapidement au recrutement des relais (antennes) provinciaux dont 4 dépendront du PRODEFI et de s’assurer de l’adéquation profil transversal de chacun de ces agents à l’objectif recherché qui est celui d’opérationnaliser le développement des filières.

Développement de nouveaux produits financiers ruraux 19. Le rôle important qui doit être joué par les IMF avec l’appui du PRODEFI. Le montage du programme met clairement en exergue l’importance de la participation des bénéficiaires au financement des investissements. Les contrats entre le PRODEFI et les IMFs ont été renégociés conformément aux recommandations de la dernière mission de supervision. Deux types de contrat et leurs avenants correspondants pour l’année 2013 ont été signés:

(a) Le premier type s’appuyant sur le partage des risques avec la mise en place d’un fonds de garantie rémunéré pour FENACOBU (Cibitoke), CECEM (Bubanza), TWITEZIMBERE-IMF (Muramvya);

(b) Ligne de crédit rémunérée auprès de l’IMF pour UCODE-IMF (Ngozi), WISE SA (Kayanza).

20. Des conditions d’octroi des prêts très différentes d’une IMF à l’autre. Si l’intérêt porté par les IMFs à l’octroi de prêt aux bénéficiaires du PRODEFI est indiscutable, il est surprenant de constater la grande différence des conditions d‘octroi:

(a) Des taux d’intérêt allant de 12% à 18%; (b) Des périodes de remboursement allant de 1 à 3 ans, sans pouvoir excéder cette limite

pour des investissements pourtant amortissables sur 5/7 années; (c) Le blocage préalable d’un montant sur le compte de la Coopérative pouvant aller de 0 à

10% du montant du prêt sollicité, montant déductible du prêt à accorder. 21. Des privilèges accordés aux IMFs non reconnus à leur juste valeur. Les privilèges accordés aux IMFs dans le cadre de ce volet crédits aux Coopératives est particulièrement important et placent ces dernières dans des conditions confortables dont elles ne sont peut être pas encore parfaitement conscientes:

(a) Une mise à disposition gracieuse de tous les investissements de sensibilisation et de

formation d’une nouvelle clientèle (actions de sensibilisation formation faites et financées par le PRODEFI);

(b) Une structuration préalable par le PRODEFI de la nouvelle clientèle (les coopératives) protégeant de facto l’institution financière par la présentation d’un seul interlocuteur;

(c) La mise en place d’un fonds de garantie à couverture dégressive ou d’une ligne de crédit spécifique;

(d) La mise à disposition par le PRODEFI d’équipements spécifiques à la distribution des produits financiers;

(e) La couverture par le PRODEFI des charges d’exploitation liées à la distribution des produits financiers concernés (dans des proportions dégressives);

(f) Enfin la mobilisation gratuite mais combien porteuse d’avenir, d’une nouvelle clientèle potentielle, dont le nombre va aller grandissant tant pour la filière lait - distribution des


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vaches - construction et équipements des centres de collecte - que pour la filière riz avec construction des hangars de stockage du paddy – construction et approvisionnement boutique d’intrants – mise en place de décortiqueuses.

22. La mission recommande, afin de ne pas créer de distorsions flagrantes en faveur des IMFs, (i)

d’inciter ces dernières à faire preuve de plus de flexibilité dans le processus d’octroi de leur prêt en

prenant en considération l’importance des appuis qui leur sont apportés par le PRODEFI, (ii) de

permettre au PRODEFI d’adopter un niveau de subvention des investissements au profit des

coopératives naissantes et touchant des investissements d’une durée de vie dépassant les 6 années

de 90%, et (iii) enfin de spécifier clairement dans les avenants annuels des obligations de résultat

dont la non atteinte pourrait remettre en cause la poursuite de l’intervention de l’IMF concernée.

23. Le PTBA 2013, prévoyait la préparation de 2 200 personnes réparties dans des GCS de 5

personnes en moyenne, dont au moins 50% sont des femmes, et dont 80% des projets soumis

seraient financés. La mission note que ces objectifs ambitieux ne pouvaient pas être atteints au

regard du travail de préparation nécessaire à la constitution des micro projets (fiabilité du groupe,

pertinence et chance de réussite des projets soumis etc.) En outre la nécessaire cohérence des

démarches des trois partenaires impliqués (OPP, IMFs et CDFC) n’était pas observée. Ainsi suite à la

mise en cohérence des méthodes de ciblage des GCS et le renforcement des CDFC pour la sélection

des GCS parmi les auditeurs issus des catégories 1 et 2 dans la typologie des bénéficiaires du

PRODEFI élaborée par ACORD, les résultats au 30 septembre 2013 sont les suivants : 267 GCS

financés pour un volume global de 291 838 000 FBU, touchant 2 540 bénéficiaires avec 61% de

femmes. La mission note avec satisfaction sur le terrain que la sélection des GCS éligibles à l’appui

se fait de façon plus rigoureuse. Les objectifs du document de conception du projet ‘DCP’ (150 GCS)

sont déjà couverts à 178%. Elle déplore cependant le manque de cohérence dans les démarches

d’intervention des IMFs autant dans la gestion de la clientèle GCS que dans le suivi des membres de

ces groupes. Elle recommande à l’OPP de travailler à la mise en cohérence de ces démarches et à la

définition de critères plus rigoureux d’appréciation du dynamisme et du potentiel économique des

bénéficiaires de crédit.

Mesures convenues Responsabilité Date convenue

Faire montre d’une plus grande flexibilité de la part des IMFs dans la définition des conditions de remboursement des prêts PRODEFI/IMFs 3

éme TRIM 2013

Adopter un niveau plus important de subvention à l’investissement pour les j coopératives naissantes PRODEFI 3

éme TRIM 2013

Spécifier clairement les obligations de résultat au sein de chaque avenant annuel OPP 3

éme TRIM 2013

Travailler à la mise en cohérence des démarches d’appui des IMFs et à la définition de critères plus rigoureux d’appréciation du dynamisme et du potentiel économique des bénéficiaires de crédit

UFCP et OPP Dès à présent

Sous-composante 1.2: Appui aux filières prioritaires

Filière lait

24. Des Centres de Collecte du Lait (CCL) en cours d’achèvement. Pour ce qui concerne la filière lait, sur les 10 Centres de Collecte prévus dans le PTBA 2013, six sont en cours de construction (Mpanda, Bubanza, Mbuye et Mpanda, puis Mubuga et Gashikanwa) et sont conçus de manière professionnelle conformément aux recommandations de l’étude réalisée à cet effet en 2012. La mission a pu visiter 3 de ces CCL dans les provinces de Bubanza (CCL de Mpanda), de Muramvya (CCL de Mbuye), et Ngozi (CCL de Mubuga). 25. Une collecte de lait non encore organisée. Les coopératives laitières visitées et représentatives de la situation nationale, disposent d’ores et déjà de productions de lait mais la collecte organisée autour des CCL n’est pas encore opérationnelle du fait des travaux non encore


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achevés des dits CCL et de l’attente des équipements (cuves et équipements de réfrigération). Des initiatives de collecte de lait par les coopératives de Mpanda, Bubanza et Musigati ont été notées et appréciées par la mission de supervision ; elles ont permis de voir, d’une part, le degré d’adhésion des éleveurs au principe de collecte organisée, et d’autre part, la limite de capacité actuelle de réception des acteurs industriels du lait. 26. Un comportement pro actif des industriels du lait. Si la dernière mission de supervision avait mis l’accent sur le comportement attentiste des usiniers et leur souhait affiché d’attendre des subventions pour agir; la présente mission a pu se rendre compte de l’évolution fort positive du comportement de certains. Les six principaux industriels de la filière lait sont actuellement regroupés au sein de l’Association des Industriels de la filière Lait du Burundi (AILB). Une analyse de la situation actuelle de chacun permet de les classer en :

(a) Capacité Industrielle actuellement opérationnelle: (i) laiterie de Ntazimba (capacité opérationnelle de 2 000 litres par jour), (ii) laiterie Nyabisabo (capacité opérationnelle de 2 000 litres par jour), (iii) laiterie d’IAB – Buterere (capacité opérationnelle de 8 000 litres par jour), et (iv) la laiterie de Ryciland Milk (capacité opérationnelle de 2 000 litres par jour. Soit un total actuel de14 000 litres par jour ;

(b) Capacité industrielle en place mais non opérationnelle (i) laiterie de Sodéa-Nadel, autrefois de 10.000 litres par jour mais ne fonctionne plus depuis 20 ans ;

(c) Capacité industrielle à venir sur dossiers financés: (i) la laiterie Milk Chel a d’ores et déjà engagé le processus d’installation d’une laiterie UHT de 10 000 litres de capacité journalière qui devrait être opérationnelle en mars 2014, (ii) la laiterie de d’IAB-Buterere devrait accroitre sa capacité par l’installation d’une unité UHT de 10 000 litres par jour qui sera opérationnelle vers janvier 2014. Soit un total supplémentaire de 20 000 litres par jour.

27. Ceci permet de penser qu’au cours de 2014, la capacité de transformation opérationnelle sera hissée au niveau de 34 000 litres par jour ou l’équivalent de 10,2 millions de litres de lait, pouvant être portée à 44 000 litres de lait (ou 13,2 millions de litres par an) si la laiterie de Sodéa-Nadel réalise son projet d’installation d’une unité UHT de 10 000 litres par jour. Les prévisions de production de lait issu des projets FIDA (PAIVA-B, PARSE et PRODEFI) portent sur un volume de production de 38,6 millions de litres à horizon 2014 et de mise en marché de 12,8 millions de litres pour la même période. La mission recommande que l’OPP suive de très près le calendrier d’installation des diverses unités industrielles nouvelles et établisse de manière régulière une analyse comparative des volumes mis sur le marché par rapport aux capacités effectivement disponibles afin d’éviter tout dysfonctionnement entre offre de lait et capacité de transformation. Par ailleurs le PRODEFI fera la promotion pour la mise en place des comptoirs de vente du lait au sein des centres urbains, avec la participation des coopératives. En complément, les études d’installation de petites unités d’ensachage de lait et de transformation artisanale devront être initiées. 28. La réalisation d’une étude sur la faisabilité d’un investissement dans une unité UHT. Le PRODEFI, à la demande de l’AILB a procédé au recrutement d’un consultant chargé d’étudier la faisabilité technique et financière d’une unité UHT. On peut certes se féliciter de cette décision dans le contexte initial de passivité relative des industriels. L’évolution des comportements de certains industriels, leur prise soudaine de conscience que le produit (lait) existe et qu’il va se développer avec le programme de repeuplement en vaches laitières et au développement de l’insémination artificielle diminue quelque peu l’intérêt que l’on aurait pu porter à cette étude, non encore achevée. Il va sans dire qu’elle servira de substrat pour tout développement d’activités de transformation portant sur des capacités moindres et permettant à terme une implication progressive des coopératives dans le processus de transformation. La mission recommande d’accélérer la remise du rapport du consultant pour valablement se prononcer sur les caractéristiques de dimensionnement des unités UHT ou autres unités de transformation du lait et permettre aux industriels en cours d’investissement de profiter des recommandations, options et analyses faites dans cette étude. 29. Des contrats d’achat du lait dûment signés avec les industriels de la place, Parmi les 6 industriels intéressés par la collecte du lait de la zone PRODEFI, 4 de ces industriels avaient signé avec les coopératives créées par le PRODEFI, des contrats de livraison/achat spécifiant les quantités (minimale et maximale), le niveau de prix, les conditions d’enlèvement et de règlement. Il est dommage de constater que seulement 1 de ces contrats n’ait pas été suivi d’effet (l’opérateur en question Sodéa-Nadel n’étant toujours pas opérationnel), et que les coopératives impliquées aient dû rechercher un autre opérateur pour l’enlèvement de leur lait, provoquant ainsi un déséquilibre du


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marché préjudiciable à tous les éleveurs de la zone concernée. La mission recommande que l’OPP puisse vérifier régulièrement la capacité des industriels signataires d’honorer leurs engagements et à défaut de prendre des mesures permettant aux coopératives victimes de ce défaut d’engagement, de rechercher officiellement un autre partenaire. La mission soutient par ailleurs l’idée de l’OPP d’aider à l’organisation d’une fédération nationale de coopératives laitières, avant la fin de l’année 2013 ; pour qu’elle soit la structure faitière reconnue des coopératives laitières et pouvant valablement négocier avec les industriels de Bujumbura. Filière riz

30. Une mise en place progressive des hangars de stockage du paddy. Le PTBA 2013 prévoyait la réalisation de 8 infrastructures de stockage et transformation (décorticage). Au vu de l’état d’avancement des travaux d’aménagement des marais et de ciblage des futurs bénéficiaires, il est apparu raisonnable de ramener le nombre d’infrastructures à réaliser au nombre de coopératives sensibilisées, formées, structurées et réellement opérationnelles. Les quatre hangars de stockage du paddy et les quatre aires de séchage, sont en cours de réalisation au niveau des marais de Nyakijima I (Coopérative de 1 011 membres dont 357 femmes) et Nyakijima II (Coopérative de 762 membres dont 295 femmes), Gakobe en commune de Gashikanwa (Coopérative de 196 membres dont 86 femmes) et Kagoma II (Coopérative de 331 membres dont 174 femmes), en commune de Ngozi. La mission recommande que l’OPP puisse rapidement achever les activités de structuration des 5 coopératives intéressant les marais en cours de réception de Kabere-Nyakijima, Kazirandwi, Gahengere de la commune de Ngozi, Rugori-Nyakijima dans la commune de Mwumba; Murambi dans la commune de Busiga. 31. La mission note la nécessité de mettre en cohérence le système de structuration des coopératives de riz (i) avec la loi sur les coopératives et (ii) avec les systèmes déjà en cours dans tous les projets/programmes du FIDA. Cette mise en cohérence est d’autant plus impérative que le PRODEFI et le PAIVA-B ont les mêmes zones d’intervention. Elle s’impose aussi du fait que le chevauchement entre les AUM et les coopératives, structurées à la même échelle, peut induire des conflits de messages. Elle s’impose enfin car si l’appartenance à l’AUM est une obligation, l’appartenance à la coopérative est un acte individuel et volontaire. Partant de ces constats, la mission recommande de circonscrire les limites des coopératives de commercialisation du riz à la commune, conformément à la pratique en vigueur dans les projets du FIDA. Cette disposition ne remet pas en cause aucune autre disposition quant à l’implantation des infrastructures (magasins de stockage, etc.), ces infrastructures étant plutôt une réponse aux questions qui se posent sur le terrain. 32. Des décortiqueuses en cours d’acquisition. Les marchés pour l’acquisition des 4 décortiqueuses devant être installées dans les hangars de stockage en construction sont attribués et le matériel est disponible pour être livré dès l’achèvement de la construction des hangars. La puissance du moteur entrainant les décortiqueuses est de 10 KVA. La mission recommande, lorsque cela peut présenter un intérêt, de privilégier le regroupement des marchés permettant certes d’obtenir un meilleur prix (commande de 8 décortiqueuses au lieu de 4) et d’avoir une même marque (facilité pour les pièces détachées). Par ailleurs il serait intéressant de rechercher la possibilité d’alimenter les moteurs des décortiqueuses par l’énergie solaire. Enfin, une attention particulière devrait être portée au redimensionnement des hangars de stockage de paddy, qui de l’avis des membres de la mission, sont de petite dimension, au regard des volumes de production de paddy attendue marais par marais.

Filière maïs

33. Une filière maïs non prioritaire dans l’immédiat. Bien que la dernière mission de supervision ait proposé que l’OPP concentre ses efforts sur la consolidation des deux filières prioritaires, le PRODEFI a cependant mené quelques actions en direction de la filière maïs, pour mettre à profit les aménagements effectués sur les marais de Cizanye (665 membres dont 279 femmes) à Mbuye et de Nyavyamo (390 membres dont 224 femmes) à Kiganda (province de Muramvya) inaptes à la riziculture. Ces deux coopératives seront équipées de moulins dès 2014. Autres Filières secondaires (oléagineuses)

34. Des filières secondaires en cours de structuration. Les filières oléagineuses (soja, arachide, graine de coton) bénéficieront dès 2014 d’activités de structuration. Ces filières pourtant


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porteuses pour participer à l’approvisionnement du pays en corps gras ne disposent d’aucune organisation. La détermination du type de semences, les itinéraires techniques et le choix du type d’équipements de décorticage et de trituration de dimension adaptée, constituent des priorités avant leur mise à disposition des coopératives dans le cadre d’un processus de matching grant. La mission recommande qu’une étude thématique puisse être entreprise sur les filières oléagineuses qui permettra de déterminer le type d’équipement de décorticage/dépelliculage et trituration qui doit être retenu pour la mise sur le marché de produits finis (huiles) et de produits dérivés (farines & tourteaux) qui répondent à la demande. Plateforme & stratégies filières

35. Une mise en place réussie des plateformes filières. La mission a eu l’opportunité d’assister à une séance (la seconde) de la plate forme de la filière riz. Elle se félicite de l’excellente représentativité de tous les acteurs de la filière (indication forte de la constitution non déclarée de familles professionnelles) qui préjuge de la possibilité de construction progressive d’une structure interprofessionnelle. Le niveau des échanges a pu par ailleurs confirmer la volonté de chaque groupe de faire valoir ses préoccupations. La mission recommande cependant que puissent être suivies les orientations de la stratégie nationale riz qui doit constituer la référence de base, et en particulier pour le rôle que peuvent être amenés à jouer les coopératives structurées certes en matière de stockage, mais également en matière de décorticage du riz. A cet effet, la mise en œuvre parallèle d’activités de mise à disposition d’équipements en direction des coopératives (décortiqueuses, batteuses, etc.) doit être entreprise en harmonie avec les dispositions actuellement adoptées pour éviter toute distorsion préjudiciable à l’extension ultérieure de ces activités. 36. Une filière lait en quête de stratégie nationale. La mission constate que les activités touchant la filière lait sont menées de manière dispersée par différentes institutions/structures financées par divers bailleurs de fonds. Ces approches différentes existent même sur des projets/programmes financés par un même bailleur. Cette filière prend actuellement une extension impressionnante du fait du programme ambitieux de repeuplement et insémination artificielle (PRODEFI à lui seul compte inséminer 60 000 bovins sur la période 2012-2017), la multiplication des investissements réalisés au niveau des coopératives laitières dans une perspective de collecte organisée et conservation sécurisée, l’ambition de certaines coopératives de s’impliquer plus en aval dans la chaine de valeur et enfin l’engagement ferme récemment pris par certains industriels pour absorber l’offre et satisfaire leur marché. La mission recommande en conséquence que ce développement de toutes les activités de la filière puisse être accompagné de l’adoption par les divers acteurs, de lignes directrices très claires dans un souci d’harmonisation des approches du développement de cette dernière.


Assurer le suivi de l’installation des nouvelles unités UHT OPP Début 2014 Promouvoir la création de comptoirs de vente de lait OPP Dès à présent Etudier toute solution alternative de transformation du lait au niveau coopérative (ensachage, mini-laiteries, etc.) OPP Dès à présent Achever la structuration des 5 Coopératives rizicoles OPP Fin 2013 Circonscrire les limites des coopératives de commercialisation du riz à la commune, conformément à la pratique en vigueur dans les projets du FIDA OPP Dès à présent Adosser le développement de la filière lait à un document stratégique PRODEFI/MINAGRIE

2014

Réaliser une étude filières oléagineuses OPP Début 2014

Composante 2: Renforcement du capital productif

Sous-composante 2. 1: Aménagements hydro-agricoles et des pistes

Aménagement et réhabilitation des marais

Volet 2.1.1. Aménagement et réhabilitation des marais 37. Les études de faisabilité prévues dans le PTBA 2013 portent sur une superficie brute de 2 558

ha dont respectivement 1 066 ha et 1 492 ha de marais à réhabiliter et à aménager. La situation de

ces études est la suivante: (i) les rapports provisoires d’études disponibles pour 1 310 ha sont en


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cours de validation, (ii) l’élaboration des rapports provisoires d’études est en cours pour 2 marais de

140 ha (Mugono et Nyakagunda de Cibitoke) et s’achèvera en novembre 2013, et (iii) le processus

d’attribution des marchés d’études est en cours pour 1 108 ha de marais.

38. Au 30 septembre 2013, 928,30 ha de marais ont été réhabilités (382,20 ha dont 262 ha en

2012 et 120,20 ha en 2013) ou aménagés (546,10 ha dont 224 ha en 2012 et 322,10 ha en 2013).

Les objectifs cumulés du DCP pour 2012 (1 004 ha) et 2013 (1 213 ha), soit 2 217 ha, ont été réalisés

à 41,9% et à 19,1% des objectifs globaux du Programme s’élevant à 4 855 ha (1 750 ha et 3 105 ha

en réhabilitation/aménagement). L’aboutissement des études en cours conduira à une accélération

des travaux en 2014.

39. La mission a visité plusieurs marais aménagés et en cours d’aménagement4. Elle apprécie la

bonne qualité des travaux rendue possible grâce à un suivi régulier5. Certaines parcelles du marais

de Kagoma 2 de Ngozi contigües à l’émissaire principal sont inondées. Avec l’appui du PRODEFI, les

usagers de ce marais seront sensibilisés pour effectuer le curage et l’endiguement sur certains

tronçons de l’émissaire principal qui laissent s’échapper les eaux. La mission recommande au

PRODEFI d’inclure à l’avenir dans les dossiers d’appel d’offres (DAO) des études, l’analyse du débit

des affluents au moment des crues et les travaux de dimensionnement et d’endiguement à effectuer

sur l’émissaire principal pour qu’il puisse contenir les eaux en période de crue.

40. Les sols situés en aval du premier ouvrage de dérivation d’eau sur l’émissaire principal du

marais de Gahengere de Ngozi sont tourbeux et leur éboulement suite à l’infiltration des eaux est en

train d’emporter les parcelles contigües. La mission recommande aux usagers de ce marais de

stabiliser ces sols par la plantation de cultures fourragères (Trypsacum et Bana grass) et de reboiser

la partie de la colline située sur la rive droite.

41. A Ngozi, le barrage de Nkaka irriguant le marais de Nyakijima 1 constitue un investissement

important (430 millions de FBU) qu’il convient de protéger. Or, le lavage des véhicules s’effectue juste

en amont de ce barrage. Outre qu’ils rendent impropre l’eau d’irrigation, les huiles de vidange et le

savon, en plus du poids des camions lourds, risquent à la longue de dégrader cet ouvrage. La

mission recommande au PRODEFI de poursuivre la sensibilisation des autorités administratives

concernées sur ce risque afin qu’elles interdisent l’activité de lavage des véhicules et motos à cet

endroit.

42. Les DAO pour l’aménagement de marais n’incluent pas le planage des parcelles en raison du

coût élevé des prestations d’entreprise. Le PRODEFI a pris l’initiative d’appuyer le planage des

parcelles par une main d’œuvre salariée. Le coût de cette opération est raisonnable (33 millions de

FBU pour 116 ha à Ngozi, soit 285 000 FBU par ha). La mission recommande au PRODEFI d’inscrire

dans son PTBA 2014 une ligne budgétaire destinée à rémunérer la main d’œuvre chargée d’appuyer

les usagers des marais dans le planage des parcelles. Il faudra toutefois veiller à ce que les

orientations de la stratégie nationale de riz, à savoir le planage en vue du remembrement des

parcelles et de la mécanisation, soient progressivement prises en considération.

43. La bonne volonté des AUM qui sont par ailleurs bien organisées et bien formées devrait

permettre l’entretien régulier des réseaux d’irrigation et de drainage. L’expérience des autres projets a

montré que ceci n’est malheureusement pas toujours le cas. La mission recommande à ACORD de

renforcer l’accompagnement des AUM aussi bien dans l’application du calendrier d’entretien du

réseau, que dans la collecte des redevances et d’appliquer les sanctions prévues dans les

règlements d’ordre intérieur (ROI) à l’encontre des récalcitrants.

Aménagement des pistes

4 Marais de Nyavyamo et de Nyabihondo en province de Muramvya, marais de Nyakijima 1, de Kagoma 2 et de Gahengere en province de Ngozi.

5 Assuré à la fois par des consultants chargés de la surveillance et du contrôle des travaux, des techniciens de ACORD et par le responsable de la composante appuyé par une équipe d’experts recrutée par le PRODEFI ainsi que les CDC et les comités d’AUM.


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44. Le programme a réhabilité 79,759 km de pistes sur un total de 174 km prévus dans le DCP

pour 2012 et 2013, soit 45,8 %. Avec les études en cours, ce retard sera rattrapé puisqu’il est prévu

en 2014 la réhabilitation de 256 km de pistes. Le coût de la surveillance et du contrôle des travaux qui

seront exécutés en 2014 et dont les marchés sont en cours pour 155 km de pistes est très élevé, car

parfois supérieur au coût des études. Pour les prochains marchés, le PRODEFI a pris la décision de

confier, en appui aux techniciens de ACORD, la surveillance et le contrôle des travaux

d’aménagement des marais et pistes à des consultants nationaux.

45. La mission a visité plusieurs pistes en cours de réhabilitation ou déjà réceptionnées

définitivement ou provisoirement. La mission a noté une bonne organisation et une forte implication

des CDC et des AUP dans le suivi des travaux dont la qualité est très satisfaisante. Comme en 2012,

la mission recommande au PRODEFI de poursuivre, en concertation avec les collectivités locales, les

efforts déjà engagés pour accompagner les AUP dans l’exploitation pérenne des pistes.

46. Les pistes réhabilitées sont en bon état et ne nécessitent pas encore de gros entretiens. Il

faudra cependant intensifier la sensibilisation des populations concernées pour qu’elles se préparent

à assurer régulièrement l’entretien de ces pistes qui ne tarderont pas à se dégrader surtout pendant

la période pluvieuse. La mission recommande à ACORD d’aider les AUP à mettre rigoureusement en

application le calendrier d’entretien des pistes établi et de veiller à ce que la promesse faite par les

autorités administratives de mobiliser ces populations pour entretenir les marais et les pistes

attenantes pendant les travaux de développement communautaire (TDC) se concrétise rapidement.

47. La divagation du bétail, non encore formellement interdite, constitue un grand danger pour les

investissements réalisés. En attendant cette mesure, la mission recommande à ACORD de

poursuivre la sensibilisation des autorités administratives pour qu’elles appuient les AUM et les AUP

dans la mise en application des amendes prévues dans les ROI à l’encontre des propriétaires de

bétail qui dégrade les marais, pistes et BV.

48. Avec 23 713 920 USD hors taxes, le projet de PTBA 2014 du PRODEFI est très ambitieux, en

particulier pour la composante 2 pour laquelle un budget de 15 886 810 USD est provisoirement

prévu. Ce projet de PTBA prévoit la réhabilitation/aménagement de 2 341 ha de marais et de 230 km

de pistes. La mission trouve que ces prévisions sont surestimées et recommande au PRODEFI de

réexaminer les objectifs de marais et pistes en fonction de son expérience et de ses capacités

d’absorption des fonds. En effet, rien n’empêchera le Programme de réviser le PTBA vers juin-juillet

2014. Il faudra aussi prévoir la rémunération de la main d’œuvre chargée d’appuyer le planage des

parcelles dans les marais aménagés.

Volet 2.1.2. Aménagement des bassins versants 49. En 2013, la protection des BV par le creusement de FAE et la végétalisation a, pour le premier

trimestre, porté sur 7 325 ha sur 16 955 ha prévus, soit 43,2%. Les réalisations cumulées au 30

septembre 2013 s’élèvent à 20 523 ha sur 12 250 ha prévus dans le DCP pour 2012 (3 750 ha) et

2013 (8 500 ha), soit 167,5%. Par rapport aux objectifs globaux du Programme (39 750 ha), elles

représentent 51,6%.

50. Les commandes faites par le PRODEFI portent sur une quantité d’éclats de souche (15 311

600 prévus en 2013) ne pouvant pas couvrir tous les FAE creusés. Cette situation explique

partiellement le fait qu’une proportion non négligeable de FAE n’est pas protégée. La mission

recommande au PRODEFI de suivre de près le respect de la chaine de solidarité communautaire

«éclats de souche» instaurée au niveau des bénéficiaires de bovins et de demander aux fournisseurs

d’échelonner les livraisons en fonction de l’état d’avancement des travaux de creusement des FAE et

de la saison.

51. Le PAM respecte ses engagements de mise à disposition de vivres découlant des avenants

annuels à la convention générale de collaboration signée avec le PRODEFI. La mission recommande

toutefois au PAM et au PRODEFI de négocier à temps les termes de l’avenant et de procéder à sa

signature au mois de juin de chaque année au plus tard pour que les activités démarrent au mois

d’août.


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52. Le programme a installé 1 136 ha de boisement en 2013 sur 1 736 ha prévus, soit 65%. La

superficie cumulée des boisements installés s’élève à 1 724 ha sur 1 925 ha prévus dans le DCP, soit

89,6%. La mission note qu’une partie des boisements installés dans la commune de Mbuye a été

détruite par les feux de brousse. Elle recommande au PRODEFI de signer avec les communes un

procès-verbal de rétrocession des boisements installés et aux collectivités locales d’aménager des

pare-feux. avant la saison sèche.

Volet 2.1.3. Sécurisation foncière 53. Les activités en rapport avec la sécurisation foncière ont bien démarré dans 3 communes

pilotes (Mpanda, Kiganda, Gashikanwa) et viennent de s’étendre aux communes de Busiga et

Mwumba. Chaque commune a recruté le personnel nécessaire (2 agents permanents et 2 agents

d’appui) et reçu du Programme les fonds de subvention de fonctionnement. Les premiers certificats

fonciers ont été remis aux bénéficiaires. En considérant l’engouement de la population pour cette

activité, le nombre élevé de demandes de certificats fonciers et la période limitée des appuis du

Programme, les communes demandent au PRODEFI d’analyser l’opportunité d’augmenter l’effectif

des agents d’appui en vue de satisfaire la forte demande en accélérant le rythme de délivrance des

certificats fonciers.

54. La mission recommande aux services fonciers communaux (SFC) de documenter, en plus de

leur enregistrement prévu dans les divers registres, les personnes habitant les BV encadrés par le

Programme suivant les catégories de ciblage auxquelles elles appartiennent. Elle recommande aussi

au PRODEFI de sensibiliser les institutions de micro finance pour qu’elles acceptent les certificats

fonciers comme garantie.

55. Comme la Coordination du PRODEFI, la mission trouve fondée la demande du personnel des

SFC d’être doté, en plus d’ordinateurs en commande, de scanners pour l’archivage électronique des

certificats fonciers et de bénéficier d’unités de communication téléphonique.

56. Les communes affichent la volonté d’honorer leurs engagements envers les SFC (versement

des salaires aux agents permanents) après le retrait du Programme. La mission recommande aux

communes de (i) prendre les dispositions nécessaires pour honorer effectivement leurs engagements

et (ii) enregistrer systématiquement à part toutes les recettes générées par les SFC afin que ces

recettes puissent être réinjectées dans le fonctionnement de ces services.Elle recommande au

PRODEFI (i) d’aviser les communes appuyées de la date de son désengagement au moins une

année à l’avance et d’exiger dès la deuxième année d’appui leur contribution de manière progressive

aux subventions de fonctionnement des SFC; et (ii) de contacter les autres intervenants dans le

secteur pour harmoniser les procédures de gestion des recettes issues des SFC.

57. Le PTBA 2014 devrait prévoir pour les SFC: i) l’achat d’ordinateurs, de scanners, d’unités de

communication téléphonique, d’un lot de matériel topographique (jalon, GPS, boussole etc.) et ii) le

recrutement d’agents d’appui pour les nouvelles communes d’intervention.


Inclure dans les TDR des études marais l’analyse des affluents et de l’émissaire principal PRODEFI Continue Négocier à temps et signer l’avenant à la convention de collaboration PRODEFI/PAM en juin au plus tard PRODEFI

30 juin de chaque année

Documenter les personnes et les catégories demandant et recevant les certificats fonciers Communes/Services fonciers Continue

Sous-composante 2.2: Intensification de la production agricole

Volet 2.2.1. Production des semences et plants 58. En 2013, 490 000 boutures de manioc saines issues du remboursement effectué dans le cadre

de la chaîne de solidarité ont été diffusées à Ngozi (392 000) et à Bubanza (98 000). Des essais

portant sur le greffage du manioc sont en cours et portent sur 1 110 boutures. Il est également prévu


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de distribuer 1 080 000 boutures au mois de novembre 2013. Toutefois les sources

d’approvisionnement en boutures de manioc de pré-base sont limitées suite à l’attaque par la

mosaïque des parcelles de l’ISABU. Le suivi de la chaine de solidarité boutures de manioc qui a été

instaurée mérite d’être renforcé.

59. La vulgarisation du système de riziculture intensive (SRI) a été intensifiée notamment par la

formation de 1 937 riziculteurs dont 1 895 de Ngozi et 42 de Bubanza. En 2013, la mise en commun

des parcelles pour obtenir des parcelles d’une superficie moyenne de 4 ares, leur endiguement et

planage ainsi que le semis en ligne constituent des cas de succès qu’il faudrait capitaliser. A Ngozi, le

SRI a été pratiqué sur 116,64 ha mais n’a donné qu’un rendement moyen de 2,358 T/ha avec un

minimum de 0,79 T pour la variété V1380-4 dans le marais de Gakobe et un maximum de 5,5 T pour

la variété V 564-2-7 dans le marais de Nyakijima II. Ce faible rendement en 2013 est principalement

dû au labour et semis tardifs par les riziculteurs et à la sensibilité de la variété V1380-4 (fourni par

l’ISABU) aux basses températures des mois de mai et juin. Par ailleurs, des essais d’adaptation ont

été conduits sur plusieurs variétés de riz en provenance de l’ISABU ou de Madagascar. Malgré un

bon tallage, ces essais n’ont pas été concluants en termes de rendement et il est prévu de reprendre

les essais de confirmation.

60. La mission recommande au PRODEFI de: i) établir et faire respecter le calendrier cultural qui

prévoit les semis de riz du 15 novembre au 15 décembre, ii) établir un compte d’exploitation des

parcelles sous SRI par coopérative pour démontrer la supériorité et la rentabilité de cette technique

exigeante au niveau des sarclages, et iii) recruter de nouveau l’ONG malgache ODDIT pour

poursuivre les formations-actions des techniciens et des riziculteurs sur le SRI.

61. Le PRODEFI a beaucoup sensibilisé les populations aujourd’hui regroupées en 173

associations en cours de structuration pour la production de plants en pépinières. Au total, 4 387 366

plants ont été distribués au cours de la campagne sylvicole 2012-2013 et 9 632 000 plants sont en

cours de production au cours de la campagne 2013-2014. Les plants de Calliandra et de Grevillea

produits sont distribués aux membres des associations en vue de l’embocagement des exploitations

et de la végétalisation des FAE. Les plants d’eucalyptus, rachetés à 20 FBU6 le plant par le

PRODEFI, sont plantés le long des FAE sur des terrains domaniaux ou communaux. L’effectif

pléthorique des membres peut constituer une réelle contrainte à la professionnalisation des

associations qui doivent pourtant s’inscrire dans une perspective de durabilité. La mission

recommande à ACORD d’identifier un noyau de leaders au niveau de chaque association en se

basant sur les futurs bénéficiaires de bovins et de l’amener à faire de cette activité une spéculation

économiquement rentable.

62. Le PTBA 2014 devrait par conséquent prévoir: i) le recrutement d’une assistance technique

internationale (ONG malgache ODDIT) chargée des formations-actions sur le SRI et ii) la poursuite

des essais de greffage du manioc.

Volet 2.2.2. Amélioration de l’accès aux intrants à travers les boutiques d’intrants 63. Quatre boutiques d’intrants (BI) agricoles prévues font partie des 4 hangars de stockage en

construction alors que 7 BI d’élevage ont été prévues au niveau des centres de collecte de lait. Le

fonctionnement des BI agricoles financées par le PRODEFI intégrera nécessairement le système de

subvention des engrais mis en place par le Gouvernement et basé sur des demandes individuelles en

engrais provenant des collines. Les coopératives gestionnaires des BI agricoles ne vendront donc pas

directement les engrais. Elles pourront enregistrer les demandes individuelles de ses membres en

intrants dont principalement les engrais et contacteront les IMFs en vue de l’obtention de crédits

intrants groupés en fonction des besoins exprimés. En effet, avec le système actuel de

remboursement intégral des intrants agricoles, les agriculteurs appuyés par le PRODEFI n’arrivent

pas à avoir de fonds suffisants pour acheter une quantité d’intrants à même d’impulser une

augmentation sensible de la production vivrière.

6 A Cibitoke, Caritas offre 45 FBU plant contre 47 FBU pour le PAIOSA. L’harmonisation des approches des divers intervenants est souhaitée.


14

64. Compte tenu de leur facilité d’installation, leur faible coût et leur importance dans l’alimentation,

la mission recommande au PRODEFI de vulgariser à grande échelle les kitchen garden surtout au

niveau des catégories 1 et 2 et des ménages bénéficiaires de bétail. Le PTBA 2014 devrait prévoir

l’appui à la promotion des kitchen garden.

Volet 2.2.3. Renforcement de la chaîne de solidarité communautaire bovine (CSCB) 65. Le PRODEFI a prévu l'acquisition et la distribution de 2 250 kits bovins. Pour ce faire, 8

activités ont été prévues. Il s'agit de (i) ciblage et validation de 2 250 futurs bénéficiaires, (ii) appui à

la construction de 2 250 étables cimentées (avec la sensibilisation et mobilisation /formation des

bénéficiaires sur l'approvisionnement en matériaux locaux et construction des étables et l'acquisition

du crédit de sacs de ciments), (iii) achat des boutures de Bana grass et des semences de

légumineuses pour 1 500 bénéficiaires de bovins, (iv) suivi de la mise en place des infrastructures

d'accueil pour les animaux; (v) formation des bénéficiaires sur la pré-réception et la post réception

des animaux; (vi) formation des bénéficiaires sur le suivi du compte d'exploitation, (vi) acquisition des

génisses et (viii) acquisition des kits d’accompagnement / bovins.

66. Des activités d'insémination artificielle ont été prévues pour permettre la fécondation des

génisses, la croissance des effectifs et la progression de la chaîne de solidarité communautaire

bovine (CSCB). Dans ce cadre, le programme a prévu (i) l'achat des hormones, (ii) l'achat des

semences, (iii) l'organisation des réunions des inséminateurs, (iv) l'organisation des campagnes

d'insémination artificielle (IA), (iii) l'acquisition du petit matériel et produits vétérinaires et (vi)

l'établissement d'un système d'enregistrement et de suivi des géniteurs et produits d'IA/ Formation

sur l’IBIS.

67. Au total 527 sur 2 250 kits bovins prévus (23%) ont été distribués à 527 bénéficiaires

initialement formés en 2012. Pour les kits restants, le marché a été déjà attribué, les missions de

sélection, de test brucellique et de marquage des génisses par les experts du PARSE en Ouganda

auront lieu à partir de fin octobre en même temps que les importations. Ainsi, d'ici fin décembre 2013,

l'acquisition des kits bovins sera réalisée à 100% avec 223 bovins en octobre et 1 500 kits bovins de

novembre à fin décembre 2013. La formation pré et post-réception a concerné 1 831 bénéficiaires

(81%). Au total 1494 étables cimentées (66,4%) ont été construites; 7 136 000 sur 9 000 000 éclats

de souches de Bana grass (79%) et 1 600 kg sur 1 500 kg de semences de Mucuna sp. prévus

(107%) ont été déjà distribués aux ménages bénéficiaires et futurs bénéficiaires d'animaux.

68. En raison de l'augmentation continue des prix des hormones et des semences, le programme a

procédé à la relance du marché pour l'acquisition des consommables de l'IA. Actuellement, le marché

est déjà attribué à deux fournisseurs. Il est attendu que 5 000 doses de semences soient livrées au

début du mois de décembre 2013. L'acquisition des hormones ne sera possible qu'après trois mois à

compter de la date d'attribution du marché, soit en janvier 2014. Selon le fournisseur, la collecte de

ces produits est organisée sur commande pour éviter le risque d'inactivité et de péremption. Pour

atténuer le retard enregistré dans la commande des consommables pour l'IA, le PARSE a prêté les

produits nécessaires au programme. Ainsi, 4 120 sur 5 000 IA prévues au PTBA 2013 (82%) ont été

réalisées.

69. La sélection des bénéficiaires a été transparente et juste car elle a impliqué la population

dans la catégorisation des ménages et la sélection des bénéficiaires directs et futurs bénéficiaires

dans certaines localités (Muramvya et Ngozi) qui appartiennent aux catégories 3 et 2 B. Avec le

système de remboursement public, la mission trouve que la CSCB sera assurée de façon durable par

les membres des CDC, les services techniques des DPAE et la population locale.

70. Préparation des bénéficiaires. Les bénéficiaires sont bien préparés pour la réception des

animaux. Ils reçoivent des formations sur les techniques de construction des étables et aires

d'exercices, de suivi sanitaire et d'alimentation de leurs animaux, d'installation des cultures

fourragères et préparations des pépinières de légumineuses fourragères, de plants agro-forestiers

(Grevillea sp., Cedrella sp., etc.) et des arbres forestiers (Eucalptus, sp. , etc.). La formation sur la

technique de construction des étables cimentées a permis aux bénéficiaires de s'investir de façon


15

progressive pour l'approvisionnement en matériel local7 et l'achat des clous en attendant la réception

du crédit ciment pour la construction effective de ces infrastructures. Bien que la contribution du

bénéficiaire soit évaluée entre 350 000 et 450 000 FBU, leur préparation à l'avance a permis à tous

les bénéficiaires directs d'honorer leur contrepartie.

71. La préparation des bénéficiaires a abouti à l'intensification des graminées fourragères (variété

Bana grass). La mission trouve que la production fourragère peut être suffisante en quantité pour

satisfaire l'alimentation des bovins, le hachage du fourrage prend beaucoup de temps (1h à 1h30) et

risque de réduire le taux de rentabilité économique tout comme l'approvisionnement en eau. De ce

fait, la mission recommande au PARSE de faire une sensibilisation des bénéficiaires visant à

procéder à l'achat groupé de hache paille, et à l’installation progressive des gouttières d'eau. La

formation des bénéficiaires leur a permis d'acquérir de façon durable les connaissances en

production des plants de Calliandra sp. nécessaires à l'alimentation de leur bétail. En moyenne

chaque bénéficiaire a reçu 600 à 1 000 plants de Calliandra sp. et une quantité de semences de

Mucuna sp. pouvant servir à l'installation d'une superficie de 5 à 10 ares. Vu que le taux d'adoption

du Calliandra sp. par les bénéficiaires est encore de 67%, le taux de reprise des plants du

Calliandra sp. est de 63% et que la majorité des bénéficiaires n'ait pas encore reçu la quantité

nécessaire pour une alimentation d'un bovin adulte (1 000 plants), il serait nécessaire d'encourager

les bénéficiaires de continuer à produire les plants supplémentaires pour satisfaire les besoins de

leurs animaux et prévoir les besoins relatifs à la croissance des effectifs dans l'avenir.

72. L'installation du Mucuna sp. a été caractérisée par un très faible taux d'adoption (17%) par les

bénéficiaires. En raison de mauvaises conditions de transport des semences et de l'existence des

taupes (prédateurs), rares sont les exploitations bénéficiaires qui disposent du Mucuna sp.. Par

ailleurs, la méconnaissance des bénéficiaires sur l'association Mucuna sp. avec d'autres cultures

dans un contexte de pression foncière serait à l'origine du faible taux d'adoption. La mission

recommande au PARSE de continuer la sensibilisation pour l'installation du Mucuna sp., de former les

bénéficiaires sur les techniques d'installation du Mucuna sp. en association avec les graminées

fourragères et/ou les cultures (le caféier et le palmier à huile) à travers les CEF et d'informer les

bénéficiaires vivant en altitude de la nécessité d'approvisionnement continu en semences à partir des

associations et privés multiplicateurs des semences fourragères localisés en basse altitude.

73. Bien que le programme ait prévu l'octroi des kits de concentrés, leur distribution est limitée par

le risque élevé d'intoxication alimentaire suite à leur péremption occasionnée par la prolongation de

la durée de conservation chez les futurs bénéficiaires qui étaient en attente des animaux. La mission

trouve qu'il serait prudent de vérifier à l'usine du fournisseur la qualité des aliments et de les distribuer

après l'acquisition. Au cas où la logistique y relative deviendrait compliquée, la mission propose

d'arrêter la distribution du kit "aliments concentrés".

74. Les animaux octroyés par le programme ont un fort potentiel de production laitière

(moyenne de 8 l/jour). Leur acquisition a permis aux ménages bénéficiaires (i) une augmentation de

la production agricole, (ii) une amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle; (iii) une

production laitière dont 27% de lait autoconsommé, 8% donné gratuitement, 47% vendu à un prix

moyen de 617 FBU le litre et 18% donné au veau et (iv) une augmentation des revenus grâce à la

vente du surplus agricole et du lait. L'augmentation des revenus a occasionné l'amélioration des

conditions de vie des bénéficiaires en termes d'accumulation de biens, de scolarisation des enfants et

de remboursement des soins de santé. L'acquisition des animaux a permis à certains bénéficiaires

d'acheter des parcelles agricoles. Avec le temps, ces bénéficiaires pourraient migrer de la catégorie 3

vers les catégories 4 et 5. Bien que la réception des animaux par les ménages Batwa ait produit des

effets et impacts positifs, le suivi de leurs animaux est limité par le fait qu'ils sont obligés d'aller

travailler chez les voisins pour satisfaire les besoins alimentaires au quotidien "Guca ingero". Cette

situation réduit leur participation dans les formations techniques et les CEF Aussi, leur pauvreté

monétaire diminue leur pouvoir d'achat des produits et soins vétérinaires. Un appui supplémentaire et

un suivi rigoureux des bénéficiaires Batwa seraient bénéfiques pour leur permettre de sortir de leur

vulnérabilité et s'atteler vers la dynamique de développement agricole.

7 Matériel local: sables, pierre, moellon, perches et piliers, pailles et/ou bâches.


16

75. Jusque maintenant, la synchro-insémination artificielle "SIA" a réussi à assurer la

fécondation des génisses distribuées par le programme et à améliorer par croisement les vaches de

race locale appartenant aux ménages des catégories 4 et 5. Les produits de cette activité sont fort

appréciés par les bénéficiaires. Cependant, l'augmentation continue des prix des semences et doses

de l'IA, et la faible capacité des inséminateurs au Burundi (maximum 5 600 à 7 000 têtes/an)8

montrent que le programme ne pourra pas atteindre les 20 000 têtes/an prévues par le DCP. En

raison du manque de moyens de déplacement, plus de 70% des techniciens vétérinaires communaux

(TVC)-inséminateurs formés n'ont pas suffisamment exercé pour améliorer leurs performances. Ainsi,

avec la croissance des effectifs, le programme ne sera pas à mesure d'assurer la fécondation de

bovins des bénéficiaires par SIA. La mission recommande au PRODEFI d'assurer dans la mesure du

possible le déplacement de tous les TVC-inséminateurs pour améliorer leurs compétences et

augmenter la capacité d'IA, de décentraliser les stocks des consommables au niveau provincial pour

augmenter l'efficacité de l'activité. La mission recommande au PARSE d'améliorer la traçabilité des

semences jusqu'au niveau communal afin de réduire le risque de consanguinité; de procéder à une

identification progressive des taureaux géniteurs issus des naissances des vaches octroyées par le

programme et de proposer leur plan de rotation en fonction des besoins et des liens parentaux pour

réduire le risque d'infécondité et de consanguinité.

76. Bien que la SIA soit nécessaire pour éviter le problème de détection des chaleurs par les

bénéficiaires et réduire les coûts liés au déplacement des inséminateurs, la mission trouve qu'elle est

très coûteuse (environ 80 000 FBU par IA réussie) et que sa durabilité ne pourrait être assurée que

s'il y a une subvention du gouvernement et une contribution des bénéficiaires. Etant donné la

vulnérabilité des bénéficiaires, la mission recommande que le programme subventionne totalement la

première IA pour tous les bénéficiaires et exige leur contribution de 20 000 FBU par éleveur à la

seconde IA fécondante. Ce montant serait également payé par les éleveurs des catégories 4 et 5

soucieux d'améliorer la génétique de leurs animaux.

77. Bien que le programme ait mobilisé les bénéficiaires directs pour la construction des étables

cimentées, des réticences pour la construction de ces infrastructures commencent à être observées

chez les futurs bénéficiaires des mâles issus des naissances9. Etant donné que le remboursement du

ciment est basé sur la production laitière, les bénéficiaires doutent des modalités de remboursement

de ce kit. Par ailleurs, le contrat reste flou sur le système de remboursement des mâles dans le cadre

de la CSCB et sur les moyens de remboursement du crédit ciment en cas d'acquisition des bovins

stériles ou mâles. Une révision du contrat des bénéficiaires serait indispensable pour clarifier les

modalités de remboursement des animaux en cas de naissance des mâles, les procédures de

remboursement progressif du ciment par les bénéficiaires des génisses et de mâles ainsi que des

sanctions relatives au refus de ce remboursement.

78. Pour une croissance saine des effectifs et des bénéficiaires d'animaux, la mission recommande

au programme de sensibiliser les bénéficiaires pour l'entretien et l'achat des pompes, la commande

groupée des acaricides et produits vétérinaires (Butalex) à travers les coopératives et l'extension des

étables pour une capacité d'au moins trois bovins.

Volet 2.2.4. Champs écoles fermiers (CEF ou FFS) 79. L’activité des CEF vivriers suscite beaucoup d’intérêt de la part des exploitants. Les facilitateurs

internes et externes ainsi que les membres des CEF ont été bien formés sur la mise en place, le suivi

et l’évaluation des CEF. La mise en place des CEF se fait en fonction des saisons: 18 CEF au cours

de la saison 2013 A avec 612 membres dont 238 femmes, 18 CEF au cours de la saison 2013 B, 34

CEF au cours de la saison 2013C avec 453 membres dont 143 femmes, 64 CEF sur collines au cours

de la saison agricole 2014 A. Ces CEF concernent principalement le maïs, le haricot, le riz, l’arachide

et le soja. Cependant, il est regrettable que la pomme de terre ne figure pas dans les filières

8 Etant conscient de cette limite, le PARSE en accord avec le PRODEFI a déjà revu à la baisse les objectifs du DCP à 5 000 IA par an pour atteindre 10 000 IA par an en 2016.

9 Sex-ratio à la naissance 52% mâle et 48% femelles.


17

secondaires devant être appuyées par le PRODEFI et ne fasse pas partie des CEF alors qu’elle est

très sollicitée par les agriculteurs.

80. Les faibles rendements obtenus (900 kg/ha à Ngozi et 500 kg/ ha à Mbuye) sur les 7 CEF

rizicoles mis en place au cours de la campagne rizicole 2013 sont expliqués par les semis tardifs et

les basses températures qui ont occasionné la stérilité des épillets. Au cours de la campagne rizicole

2014 A, 18 CEF rizicoles seront mis en place à Ngozi sur 7,98 ha. Face à l’expansion rapide de ces

CEF, le personnel d’encadrement de ACORD qui est absorbé par de nombreuses activités risque

d’être débordé. La mission recommande au PRODEFI de réviser les conventions de collaboration

signées avec les DPAE en les étendant au suivi des CEF agricoles en plus des activités d’élevage, de

génie rural et de suivi-évaluation, de former le personnel concerné des DPAE (agronomes, assistants

et moniteurs agricoles) sur les CEF et de l’impliquer dans le suivi de cette activité.

81. La priorité devrait être accordée aux CEF sur le riz, le haricot et le maïs. A la place des

cultures de soja et d’arachide pour lesquelles les agriculteurs manifestent peu d’intérêt, le PRODEFI,

pourrait, avec la non objection du FIDA ou après la revue à mi-parcours, introduire la pomme de terre

dans les CEF agricoles.

82. La mission approuve la décision du PRODEFI de recruter à temps plein un des 2 consultants

nationaux CEF que se partageaient le PAIVA-B et le PRODEFI et de prendre entièrement en charge

ses honoraires. Le PTBA 2014 devrait prévoir le salaire du consultant national en FFS qui sera

entièrement pris en charge par le PRODEFI.

83. CEF élevage. Un consultant national a été recruté pour la formation des animateurs CEF. Au

total 56 sur 56 animateurs (100%) dont 5 femmes (9%) ont été formés; 52 sur 27 CEF prévus (193% )

ont été mis en place. Ces CEF comprennent 1 872 membres sur 1 260 prévus (148,6%) avec 1 199

femmes participants (60%). A ce jour, les membres des CEF ont déjà étudié les techniques de suivi

vétérinaire, d'évaluation continue de la croissance des animaux et de leur lactation, d'installation des

cultures fourragères et aménagement de leur exploitation et d'alimentation de leurs animaux. La

mission trouve que les formations sont bien dispensées. La plupart des CEF sont au démarrage et

n'ont pas encore entamé les sessions pratiques. Elle trouve que dans l'avenir, la réalisation des

visites d'échanges des membres des CEF faciliterait la mise en pratique des connaissances

acquises. La mission apprécie aussi le fait que le programme ait financé les 52 CEF pour un montant

de 54 800 000 FBU à raison de 1 050 000 FBU/CEF pour leur permettre de démarrer leurs activités.


Faire respecter le calendrier cultural surtout pour le riz PRODEFI/ACORD/Administration Novembre 2013 Etablir un compte d’exploitation des parcelles sous SRI PRODEFI/ACORD 30 juin 2014 Réviser les conventions de collaboration avec les DPAE et les étendre aux CEF agricoles PRODEFI/DPAE 31 janvier 2014 Faire une sensibilisation des bénéficiaires visant à procéder à l'achat groupé de hache paille, installation progressive des gouttières d'eau PARSE Novembre 2013 Appuyer les éleveurs pour l'intensification du Mucuna et du Calliandra et réviser l'approche de distribution

des kits concentrés PRODEFI-PARSE Réviser le contrat entre les bénéficiaires et le programme PARSE Novembre 2013 Réviser les stratégies visant à consolider la SIA PRODEFI-PARSE Novembre 2013


18

Composante 3: Accompagnement des structures, gestion du savoir, coordination et facilitation Sous-composante 3.1: Appui institutionnel Développement communautaire et participatif 84. Au niveau des marais et des bassins versants, ACORD a organisé 16 réunions de

sensibilisation et de mobilisation sur l’entretien des infrastructures hydro-agricoles ; 9 sur les marais10

et 7 sur les bassins versants de Kayanza et Cibitoke, touchant 8 764 personnes dont 4 422 femmes

(taux de réalisation de 219%); 12 séances de formation (prévues et réalisées) sur le rôle et les

fonctions des comités (5 séances ont été organisées sur les marais au bénéfice des comités d’AUM

et 7 sur les BV au profit des membres de comités BV) permettant de toucher 1 360 personnes dont

669 femmes.

85. Elle a organisé 6 MARP (11 prévues) et 6 enquêtes de marais11

restituées conformément aux

prévisions; 7 MARP BV et 8 séances de mobilisation et de sensibilisation sur la protection des BV

prévues dans le PTBA; 10 sessions de formation des membres des comités exécutifs des

associations de pépiniéristes pour le compte de 335 personnes ; conformément aux prévisions, 10

sessions de formation sur le piquetage des courbes de niveau (CN) et creusement de FAE; 28

réunions de sensibilisation et de mise en place des associations (AUM, AUP, AP) sur 38 prévues, 6

AUP ont été initiées sur 11 prévues. Le nombre d’AP a été largement dépassé à cause de la zone

d’extension couvrant 19 collines dans les communes Tangara et Ruhororo et 63 AP sur 42 prévues

ont été initiées : 14 à Cibitoke, 34 à Kayanza et 15 à Ngozi.

86. Elle a mené une campagne de sensibilisation à Ngozi, Muramvya et Bubanza sur

l’intensification agricole sur les collines et 6 ateliers de lancement des travaux d’aménagement de

marais et pistes sur les marais de Kazirandwi, Gahengere, Kabere, Murambi, Rugori et Nyabihondo.

ACORD a assuré la formation de 1 453 usagers de marais (1 500 prévus), sur l’endiguement et le

planage dans une perspective de gestion optimale de l’eau. Les mêmes usagers de marais ont été

formés, dans le cadre du SRI, sur la pré-germination des semences, la conduite de pépinières et le

repiquage du riz ; 2 visites d’échange d’expérience entre AUM ont été organisées.

87. Afin de réunir les conditions permettant aux structures décentralisées de jouer leur rôle dans le

développement local, ACORD, a assuré la formation de 44 comités communaux de développement

communautaire (CCDC) sur la maîtrise d’ouvrage à raison de 4 par CCDC dans 2 communes de

Ngozi, 6 communes de Kayanza, 2 communes de Cibitoke et 1 commune de Bubanza. Elle a

organisé 32 séances de formation des CDC sur les 36 prévues sur la maîtrise d'ouvrage déléguée; 2

séances à Bubanza (48 CDC), 4 séances à Cibitoke (108 CDC), 16 séances à Kayanza (396 CDC) et

10 séances à Ngozi (228 CDC), touchant 780 CDC. Elle a organisé 12 ateliers de réflexion

participative sur l’élaboration des statuts et ROI (9 prévues), 2 ateliers nationaux d’auto-évaluation

prévus dans le PTBA 2013 et 15 ateliers provinciaux d’auto-évaluation et de planification participative

sur 16 prévus.

88. Dans les nouvelles provinces touchées, ACORD a organisé les 2 ateliers provinciaux de

lancement des activités du PRODEFI prévus dans les provinces Cibitoke et Kayanza afn d’expliquer

le projet et de valider les sites d’intervention (marais et BV). ACORD a profité des ateliers pour faire la

sensibilisation et la planification participative du ciblage des bénéficiaires. Le ciblage et la pré-

validation des bénéficiaires potentiels se poursuivent ainsi que le suivi sur 9 collines de Cibitoke et 33

collines de Kayanza. Le ciblage est mené dans les communes d’extension de Ngozi (sur 19 collines

dans les communes Tangara et Ruhoro) et Bubanza (sur 4 collines dans la commune Rugazi).

89. La mission constate la stratégie pertinente de ACORD dans la prise en charge des activités

destinées à préparer les bénéficiaires à entreprendre et réussir des activités économiques. La mise

10

Kazirandwi, Gahengere, Kabere, Murambi et Rugori. 11

Kabere, Rugori, Murambi, Gahengere et Kazirandwi dans Ngozi et celui de Nyabihondo dans Muramvya.


19

en œuvre de cette démarche dans l’appui des différentes organisations rurales (CCDC, CDC, AUM,

AUP et AP) est maintenant rodée. La mission marque une forte conviction que le renforcement et la

structuration de ces organisations constituent une condition pour la durabilité des infrastructures

mises en place pour le développement des filières. Leur implication dans la maîtrise d’ouvrage

(CCDC), la maîtrise d’ouvrage déléguée et le ciblage des bénéficiaires (CDC), la maintenance et la

gestion des infrastructures hydrauliques (AUM), la protection des bassins versants, constitue la base

du développement économique local assuré et assumé par les populations concernées. L’existence

et la structuration de ces organisations constituent enfin un socle sur lequel les organisations

professionnelles (groupements pré-coopératifs et coopératives) peuvent se construire et se

développer en mettant leurs intérêts en cohérence avec les intérêts de la communauté. Concernant la

structuration des organisations professionnelles, la mission considère que le nombre de membres

n’est pas, a priori, un obstacle à l’efficacité d’une coopérative. Dans ce sens, pour les communes

comptant plus d’un marais, la mission recommande que l’OPP avec la contribution de CAPAD et de

ACORD propose la structuration la plus efficiente des démembrements de la coopérative.

90. Elle considère que la précision de la stratégie et le niveau de maîtrise de la démarche de mise

en œuvre devraient faire l’objet d’une capitalisation permettant de jeter les bases d’une politique du

FIDA en matière de développement communautaire. Elle recommande qu’une capitalisation de

l’expérience du FIDA en la matière au Burundi soit réalisée au cours de l’année 2014. Cette

capitalisation pourrait être l’œuvre conjointe de l’ensemble des projets du FIDA qui appliquent cette

même démarche.

Organisation d’un forum national des producteurs agricoles 91. CAPAD, dans le cadre d’une convention avec le PRODEFI, organise chaque année un vaste

mouvement des consultations paysannes remontant des collines aux communes, avant l’élaboration

au niveau provincial de thèmes de plaidoyers sur les contraintes de l’agriculture et de l’élevage au

Burundi. Ces thèmes de plaidoyer alimentent un moment fort du mouvement paysan burundais autour

d’assises nationales paysannes, dénommées le « forum paysan ». Au 30 septembre 2013,

l’animation a été organisée dans les cinq provinces d’intervention actuelles du PRODEFI regroupant

16 communes, 119 collines autour de 24 bassins versants. Les fora collinaires ont regroupé 7 353

producteurs répartis en 52% d’hommes, 46% de femmes et 2% de jeunes tous sexes confondus.

92. Au niveau de 16 communes des cinq provinces, les différents fora ont regroupé 797

représentants des différents groupements pré-coopératifs répartis entre 65% d'hommes, 16% de

femmes et 19% de jeunes tous sexes confondus.

93. Les activités prévues dans le cadre de la convention CAPAD/PRODEFI devraient, pour

l’essentiel être entièrement réalisées avant le 31 décembre 2013. Les 24 fora collinaires prévus ont

été réalisés ainsi que 16 foras communaux prévus. Deux bulletins ont été produits sur quatre bulletins

prévus. Le troisième est en cours d’élaboration. Cette activité devrait être réalisée à la fin de l’année

2013. Sur 10 émissions radio prévues, 7 ont été produites et diffusées et deux sont en cours de

traitement. Ce résultat atteint à 70% devrait être porté à 100% avant la fin de l’année.

94. Le forum paysan, le bulletin et les émissions radiodiffusées constituent d’importants moyens de

promotion des activités du PRODEFI et de visibilité des producteurs impliqués dans les filières et

leurs organisations professionnelles, ainsi que des organisations rurales qui portent les instruments

communautaires de développement local. La mission recommande, afin de jeter dès à présent les

bases de la durabilité des organisations mises en place, que l’OPP travaille, au fur et à mesure de la

maturité des coopératives, à leur intégration dans cette confédération de défense des intérêts des

producteurs.

Intégration genre et appui juridique aux vulnérables 95. Les centres de développement familial et communautaire (CDFC) ont assuré l’animation de

différentes campagnes d'information et de sensibilisation sur 4 thèmes (genre, violences basées sur

le genre, santé reproductive, et VIH-Sida). En rapport avec le PTBA 2013, les CDFC ont animé 153


20

séances sur 248 prévues soit un taux de réalisation de 62% permettant de toucher 7 954 personnes

sur 12 400 prévues soit 64% des objectifs avec 52% de femmes.

96. Pour préparer les groupes les plus fragiles et/ou marginalisés à l’initiative économique

impulsée à travers les groupes de caution solidaires (GCS), les CDFC devaient assurer au cours de 2

sessions de 6 mois chacune, l’alphabétisation fonctionnelle de 2 960 personnes alphabétisées dont

au moins 60% de femmes. Pour atteindre les résultats cumulés des deux sessions présentées ci-

après, les CDFC ont formé 152 alphabétiseurs sur 28 dont 50% de femmes, tenant compte des

nouvelles zones de Cibitoke et Kayanza ainsi que de l’extension dans la province de Ngozi.

97. Les résultats atteints sont très encourageants avec un taux de réalisation des prévisions de

143%. Le cas de Kayanza mérite d’être souligné avec un taux de réalisation de 574% mais surtout

une participation très équilibrée des hommes et des femmes (47% d’hommes et 53% de femmes). La

mission note négativement le rapport de genre déséquilibré dans les sessions d’alphabétisation. Elle

recommande de s’appuyer sur les CDC pour dresser des listes nominatives des analphabètes sur les

collines afin de mieux les cibler. Cet exercice pourrait (si ce n’est déjà fait) s’adosser aux AG de

ciblage des bénéficiaires par ACORD.

98. Les visites organisées sur le terrain ont permis à la mission de faire les constats suivants :

l’alphabétisation fait l’objet d’un engouement certain et les résultats atteints en six mois sont probants,

car dès quatre mois les connaissances visées (lecture et écriture courante, maîtrise des quatre

opérations) sont acquises. Après une consolidation de deux mois les auditeurs et auditrices sont

outillés pour s’engager plus efficacement dans les activités de leur choix. La mission a noté que des

livrets pour la post alphabétisation ont été achetés et la distribution est en cours dans les différents

centres d’alphabétisation.

99. La mission a constaté que les cours d’alphabétisation se déroulent dans les écoles le weekend.

Un conflit entre les événements sociaux et les cours induit un taux d’absentéisme assez élevé, même

s’il n’est pas quantifié. Les résultats atteints en 6 mois à raison de deux cours par semaine, pourraient

être atteints en bien moins de temps avec la mise en place de locaux autonomes. La mission

recommande que cette question soit prise en compte au cours de la RMP. Dans ce sens, elle propose

l’annexion d’une salle d’alphabétisation dans les écoles élémentaires, afin qu’à la fin du projet, la

dynamique continue et se développe, ou que le local soit approprié par l’école.

100. Les CDFC devaient accompagner l’introduction d’innovations pour alléger les charges des

travaux domestiques des femmes. Dans ce cadre 120 foyers améliorés fonctionnels devaient être mis

en place à Ngozi, 60 à Bubanza, 60 à Muramvya, 30 à Cibitoke, 30 à Kayanza. Au 30 septembre

2013, les CDFC ont accompagné la construction de 16 foyers à Bubanza ; 23 à Muramvya, et 15 à

Cibitoke. Ils devaient aussi accompagner l’installation de 100 systèmes de collecte des eaux de pluie

(SCEP) à Ngozi, 100 à Bubanza, 100 à Muramvya, 30 à Cibitoke et 30 à Kayanza. Au 30 septembre

2013, ils ont accompagné les femmes dans la construction d’un SCEP à Bubanza ; 4 à Muramvya, 4

Ngozi.

101. La mission note le succès très mitigé des infrastructures d’allègement des travaux de la femme

rurale: sur 300 foyers améliorés prévus, les CDFC ont accompagné la construction de 54 foyers

améliorés et sur 360 systèmes de collecte des eaux de pluie prévus, seuls 9 SCEP ont été mis en

place soit des taux de réalisation respectifs de 18% et de 2,5%. Pourtant la pénible corvée d’eau est

reconnue par les femmes rurales et elle est particulièrement pénible pour les femmes issues de

ménages bénéficiaires de bovins.

102. Elle recommande, pour les foyers améliorés, de réduire les ambitions du PRODEFI pour le

PTBA de 2014, et de mener les investigations permettant de tirer les leçons de cette expérience en

termes de pertinence de l’option et d’acceptabilité par les femmes.

103. Elle recommande autant que possible, pour les SCEP, de coupler l’activité à la distribution des

bovins et d’en faire un préalable au même titre que les étables. La mission recommande de

considérer les modalités de financement de la contribution du bénéficiaire (estimée à 100 000 FBU) et

de faire les propositions les plus durables.


21

104. Dans le cadre de l’appui juridique, le PTBA assignait aux CDFC le soutien de 300 personnes

(80 à Ngozi, 70 à Muramvya, 70 à Bubanza, 40 à Cibitoke, 40 à Kayanza). Les objectifs assignés ont

été largement dépassés et les CDFC ont assuré l’appui juridique de 690 personnes, multipliant par

2,3 les prévisions. Les citoyens appuyés sont majoritairement constitués de femmes: on y compte 10

hommes et 1 mineur.

105. La mission a noté le très fort impact de cette activité et des activités relatives à la participation

des bénéficiaires aux journées d’activisme sur les violences basées sur le genre. Les témoignages

des hommes et des femmes sur les plaies sociales guéries ou en cours de guérison dans les

communautés et dans les ménages sont saisissants.


Organiser une capitalisation de l’expérience du FIDA en matière de développement communautaire au Burundi

Consultant 2014

Impliquer l’ensemble des projets du FIDA dans la capitalisation de l’expérience de développement communautaire pour contribuer à l’élaboration d’une politique de développement communautaire au FIDA

UFCP 2014

Encourager l’intégration des coopératives émergeantes dans CAPAD, pour la défense de leurs professions et de leurs intérêts

UFCP Dès que possible

Proposer la structuration la plus efficiente des démembrements de la coopérative

OPP Dès à présent

S’appuyer sur les CDC pour dresser des listes nominatives des analphabètes sur les collines afin de mieux cibler les hommes

CDFC et ACORD

Au cours des AG de ciblage

Annexer une salle d’alphabétisation dans les écoles élémentaires UFCP RMP Réduire les ambitions d’installation des foyers améliorés pour le PTBA de 2014

UFCP 2014

Tirer les leçons de l’expérience des foyers améliorés en termes de pertinence de l’option et d’acceptabilité par les femmes

UFCP 2014

Coupler autant que possible la mise en place des SCEP à la distribution des bovins

UFCP 2014

Faire des propositions sur le financement de la contribution du bénéficiaire (100 000 FBU)

UFCP 2014

Sous-composante 3.2: Facilitation et coordination du programme Gestion administrative 106. Gestion du personnel. Au 30 septembre 2013, l’effectif du personnel s'élève à 34 effectifs

pour le PRODEFI incluant le personnel de la composante EJR et 9 effectifs pour le PROPA-O. La

mission a analysé le profil du personnel en place et également les TDRs de ce dernier par rapport

aux documents du PRODEFI et aux nouveaux défis liés aux financements additionnels. A travers

l’approche «faire faire» et aussi l’ajout de nouveaux financements au programme, la mission a

constaté la nécessité de renforcer la gestion technique, administrative et financière des différents

partenaires du Projet. Les partenaires du PRODEFI et du PROPA-O avec lesquels des conventions

ont été signées sont actuellement au nombre de 38. A cet effet, le programme propose de recruter

deux cadres supplémentaires. La première sera chargée d’appuyer le Coordonnateur dans la gestion

et le suivi technique des conventions, et la seconde sera chargée d’appuyer le RAF dans l’élaboration

des DRFs et d’effectuer également le suivi comptable et financier de la mise en œuvre des

conventions avec les partenaires du programme comme l’a d’ailleurs suggéré la mission d’appui du

service financier du FIDA (CFS). En attendant la revue à mi-parcours, ces postes peuvent être

financés dans la catégorie «Assistance technique» comme ils n’étaient pas prévus dans les

documents de projet. Ces recrutements supplémentaires devront faire l’objet d’une demande de non

objection du FIDA avant la fin de l’année 2013.

107. Formation et renforcement des capacités du personnel. La plupart des formations prévues

dans le PTBA ont été réalisées. Le Coordonnateur et le Responsable Administratif et Financier ont

participé à un atelier sur la gestion financière des projets financés par le FIDA qui s’est tenu à Rome

en janvier 2013. Le Responsable du volet Genre au PARSE qui s’occupe de l’appui des CDFC au


22

PRODEFI, a participé à un atelier en Sierra Léone sur l’apprentissage d’une nouvelle approche de

sensibilisation dénommée «Gender Action Learning System» (GALS) en janvier 2013. Le

Coordonnateur a participé en mai 2013 à un atelier sur le leadership organisé par le FIDA à Dakar à

l’intention des coordonnateurs des projets des pays francophones qu’il finance. Le RAF a pris part à

une formation sur le dispositif d’arrêté des comptes, préparation du dossier d’audit, gestion comptable

et financière des projets et agences, élaboration des états financiers avec les logiciels TOMPRO et

ETATSFIN en juillet 2013 à Paris. En juillet 2013, une visite du Coordonnateur en Chine avec la

Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, ayant pour objet d’échanges d’expériences en transfert des

technologies agricoles entre le Burundi et la Chine a été effectuée. Le responsable du suivi-évaluation

et son adjoint ont participé en août 2013 à un atelier sur la gestion du savoir et apprentissage à

Naïrobi. Il reste la formation en TOMPRO destinée aux comptables. Cette formation sera planifiée en

2014 avec la formation sur la mise à jour du logiciel comptable.

108. Manuel de procédures. Le programme a eu une mission d’appui par un consultant

international dans la finalisation des manuels de procédures notamment avec l’arrivée dans le

portefeuille des financements additionnels (EJR et PROPA-O). Le programme dispose d’un manuel

de procédures pour le PRODEFI et d’un autre pour le PROPA-O. Ces manuels ayant déjà reçu la non

objection sont en attente des remarques du service financier du FIDA (CFS). Une mission du service

financier du FIDA a également eu lieu en septembre 2013. Cette mission a effectué une évaluation de

la gestion financière du programme. Après revue, la mission de supervision confirme que les

recommandations de ces différentes missions ont été suivies par le programme.

109. Règlement d’ordre intérieur (ROI). Le ROI régissant le personnel de l’ensemble des projets

financés par le FIDA au Burundi a été amendé pour tenir compte des besoins de changements au

niveau des salaires (nouvelle réglementation fiscale). Le nouveau ROI a remplacé celui qui était en

vigueur depuis juin 2011. Comme l’année 2012, l’évaluation du personnel sera faite au cours de ce

dernier trimestre suivant le ROI.

110. Dispositions des accords de financement (Accord de Don FIDA et avenant EJR, Accord

de don PROPA-O/UE). Les différentes dispositions des Accords de financement sont respectées,

notamment en ce qui concerne la gestion des comptes du programme, le respect des procédures de

passation de marchés, les délais de remise des différents rapports.

Suivi-Evaluation 111. Opérationnalisation du système de suivi-évaluation (SSE). Le PRODEFI a signé des

conventions de partenariat avec les DPAE pour opérationnaliser le SSE du programme. La mission

note que ce partenariat est efficace et que le SSE permet actuellement de produire à temps les

rapports périodiques et les indicateurs de résultats susceptibles d’orienter les prises de décision de

l’UFCP et ses partenaires. A titre indicatif, le rapport du premier semestre 2013 a été transmis au

FIDA le 31 juillet 2013, et le rapport du troisième trimestre (juillet-septembre) a été transmis le 10

octobre 2013. La base de données (BDD) du programme est à jour grâce à la régularité de la

remontée des données de terrain qui permet à la cellule de S/E au niveau central de consolider les

données et d’actualiser la BDD. Toutes les données sur les réalisations du programme depuis son

démarrage sont disponibles et enregistrées dans la BDD. Le caractère participatif du SSE est

matérialisé par l’implication des différents acteurs dans la collecte des données depuis le BV (ACSA,

Moniteurs agricoles, OP et CDC) jusqu’au niveau provincial (RSE/DPAE, Chefs d’antennes PRODEFI

et ACORD) en passant par la commune (techniciens agronomes et vétérinaires avec l’appui des

antennes PRODEFI et leurs partenaires). Ces acteurs ont été formés/recyclés sur le remplissage des

fiches de suivi et les formats de rapportage. Compte tenu des résultats prometteurs enregistrés à ce

jour dans le cadre des conventions signées avec les DPAE, le programme devrait établir un

partenariat similaire avec les DPAE concernées pour opérationnaliser le SSE du PROPA-O.

112. Indicateurs RIMS. La mission note que les indicateurs RIMS de 1er

niveau sont transmis

régulièrement au FIDA en même temps que les rapports périodiques du programme. Le rapport 2012

sur les indicateurs RIMS a été transmis au FIDA le 15 mars 2013. La mission attire l’attention du


23

PRODEFI que le rapport 2013 devra inclure les indicateurs RIMS de 2ème

niveau. Les barèmes

attribués aux indicateurs RIMS de 2ème

niveau devront être basés sur des enquêtes ponctuelles

ciblées auprès des bénéficiaires et des autres parties prenantes.

113. Etudes thématiques. Le programme prévoit de réaliser deux études thématiques, avant la fin

de l’année 2013, portant sur (i) l’évaluation des OP incluant leurs capacités institutionnelles et

opérationnelles; et (ii) l’évaluation des effets et impacts des travaux d’aménagement des BV effectués

depuis 2011. Dans la perspective de l’élaboration de l’étude d’impact intermédiaire prévue au

deuxième semestre 2014, il a été convenu avec l’UFCP de réaliser en 2014 une évaluation des effets

et impacts des AGR développées dans le cadre de la structuration des GCS, du SRI et de la CSC

bovine. L’étude thématique sur la CSC bovine permettra de comparer la situation socio-économique

des 750 premiers bénéficiaires de bovins avec leur situation de départ.

114. Etude d’impact. Dans le cadre du PTBA 2014, le PRODEFI prévoit de mener une étude

d’impact de ses activités dans les provinces de Bubanza, Muramvya et Ngozi après plus de trois

années d’intervention dans ces provinces. Cette étude permettra d’actualiser les indicateurs RIMS de

3ème

niveau contenus dans l’étude de référence réalisée dans ces provinces en septembre 2011. En

particulier, elle permettra de mesurer le niveau d’accumulation des biens des ménages de la zone

touchée comparativement aux ménages non bénéficiaires du programme.

115. Gestion du savoir. Dans le cadre de la mise en application de la stratégie de gestion du savoir

adoptée par les projets et programmes financés par le FIDA au Burundi, le PRODEFI participe aux

réunions trimestrielles de concertation des cadres chargés du suivi-évaluation des projets et

programmes. Le RSE du PRODEFI a notamment participé dans la rédaction des bulletins

d’information communs aux programmes/projets FIDA. Le bulletin en cours de préparation sera

diffusé avant la fin de l’année 2013 et sera axé sur les cas de succès des projets/programmes FIDA.

En outre, le PRODEFI publie trimestriellement, en partenariat avec CAPAD, un bulletin propre

d’information dont la version en langue locale est diffusée sur toutes les collines d’intervention et celle

en français diffusée auprès des partenaires et d’autres institutions intervenant dans le développement

du monde rural. Le dernier bulletin diffusé en octobre 2013 contient un recueil des témoignages des

bénéficiaires du programme sur l’impact des activités du PRODEFI sur leurs conditions socio-

économiques.

116. Le RSE du programme et son adjoint ont participé à l’atelier sur la gestion des connaissances

et l’apprentissage tenu à Nairobi du 13 au 16 août 2013. Cet atelier qui regroupait une quinzaine de

pays de l’Afrique de l’Est et Australe (ESA) avait notamment pour objet de partager les expériences

sur la mise en œuvre de la gestion des connaissances au niveau des projets/programmes financés

par le FIDA. Les réunions de concertations ci-dessus mentionnés devraient constituer une bonne

opportunité pour les RSE des projets/programmes FIDA pour faire une revue de la stratégie

commune de gestion des savoirs sur la base des résultats issus de l’atelier.

117. La création d’un site web commun aux projets/programmes FIDA n’est toujours pas effective

malgré les recommandations des missions antérieures de supervision des projets/programmes FIDA.

L’exécution des activités du PRODEFI atteindra prochainement sa vitesse de croisière et la mise en

ligne de ses réalisations s’avère urgent. La mission recommande que le programme crée son propre

site web qui pourra être ultérieurement utilisé par les autres projets/programmes FIDA moyennant

quelques adaptations.

118. Comité technique (CT). La mission se félicite du bon suivi des activités du projet assuré par le

CT. Depuis la dernière mission de supervision, le CT a tenu quatre réunions pour approuver le PTBA

2013, analyser le rapport annuel 2012, approuver le rapport du 1er semestre 2013 et en dernier lieu

pour analyser et approuver la révision budgétaire. Ce comité, élargi à l’EJR et au PROPA-O, s’est

également réuni pour approuver les PTBA respectifs en une seule séance et les révisions de ces

PTBA en deux séances. Il a aussi tenu une autre réunion pour analyser le manuel des procédures

administratives, comptables et financières ainsi que le manuel de communication du PROPA-O.


24


Recruter deux cadres pour le suivi technique, administratif, comptable et financier des contrats/conventions avec les partenaires

UFCP Décembre 2013

Etablir un partenariat similaire avec les DPAE concernées pour opérationnaliser le SSE du PROPA-O PRODEFI/PROPA-O Dès à présent Inclure les indicateurs RIMS de 2

ème niveau dans le

rapport 2013 RSE/PRODEFI Mars 2014 Evaluer les effets et impacts des AGR développées dans le cadre de la structuration des GCS, du SRI et de la CSC bovine RSE/PRODEFI Juin 2014 Effectuer une revue de la stratégie commune de gestion des savoirs sur la base des résultats issus de l’atelier tenu à Nairobi sur la gestion des connaissances en août 2013 RSE/projets FIDA Décembre 2013 Créer un site web pour mettre en ligne les réalisations du PRODEFI UFCP Mars 2014

Composante 4: Emplois Jeunes Ruraux

119. Depuis le 30 juin 2013, date de démarrage des activités de la composante, six contrats ont été

signés avec (i) Burundi Business Incubator (BBIN), (ii) Opportunity Across Africa (OAA), (iii) Chambre

Agri-Business (CAB), (iv) l’Organisation Internationale du Travail (OIT), (v) ACORD, et (vi) PARSE.

120. Pour l’implantation des CRIF, deux sites ont été identifiés à Ngozi et à Bubanza et les autorités

provinciales ont formellement cédé les locaux au PRODEFI. Les DAO ont été élaborés et publiés,

l’ouverture des offres pour la réhabilitation des deux CRIF a été faite et le PRODEFI aborde la

dernière étape pour le démarrage des travaux. Les responsables de CRIF sont déjà en place ainsi

que les deux encadreurs de proximité par province. Les séances de sensibilisation des jeunes sur les

collines ont commencé même si les équipes de mobilisation communales ne sont pas encore en

place.

121. Dans le cadre de l’acquisition du petit bétail, 5 DAO ont été élaborés et publiés pour

l’acquisition de 1 200 chèvres et 60 boucs, 800 truies et 32 verrats, 2 500 lapines et 500 lapins, et

1 000 clapiers et les kits apicoles. Les analyses des offres sont en cours.

122. Le BBIN a organisé des séances de formation préliminaires pour 120 jeunes diplômés dans le

cadre du ciblage. Il a identifié les coopératives des jeunes existantes dans la zone du projet tandis

que l’ONG ACORD a fait le ciblage des jeunes bénéficiaires du petit bétail sur 28 collines. L’équipe

du projet a identifié 4 964 jeunes parmi lesquels devront être ciblés des jeunes qui seront intégrés

dans des groupes de caution solidaire. Dans le volet dispositif de financement, deux IMF ont été

retenues : CCEM à Bubanza et UCODE à Ngozi.

123. OAA a recruté 2 Responsables provinciaux et les formateurs des jeunes. L’identification des

jeunes à former est en cours et 2 produits potentiels à exporter sur les marchés américains ont été

ciblés : le cuir et les sacs en tissu.

124. La mission a noté un grand engouement et de fortes attentes sur le terrain. Elle a aussi noté

une forte adhésion des jeunes et des administrations. Elle note cependant que certaines lenteurs

(signature de la convention avec le Ministère de l’emploi, l’élaboration de la Politique Nationale de

l’Emploi, la mise à disposition des modules du BIT pour que la formation des jeunes puisse

effectivement démarrer à la mi-novembre 2013, la sensibilisation par la chambre agri-business des

entrepreneurs locaux et des acteurs politiques et institutionnels) pourraient, si elles persistaient

remettre en cause la dynamique enclenchée.


25


Prendre toutes les mesures pour convaincre les partenaires impliqués dans l’urgence et le caractère stratégique des activités dont ils sont responsables.

EJR Dès à présent

Recourir à des émissions radiodiffusées périodiques de présentation de la chambre agri-business dans son implication pour l’initiative EJR, pour faciliter le recensement des entreprises locales et des institutions.

EJR Dès à présent

Identifier le plus rapidement possible les besoins réels et les types d’appuis appropriés pour les 4 centres d'enseignement des métiers et les 4 centres des jeunes.

Consultant Novembre

Progresser rapidement dans la signature des contrats avec les CDFC EJR Dès à présent

PROPA-O 125. Lancé le 31 mai 2013 et financé par l’Union Européenne, le PROPA-O est toujours en phase

de démarrage. Le personnel est déjà en place, le mobilier, le matériel informatique et les véhicules

ont été livrés, les ateliers provinciaux de lancement du projet ainsi que les campagnes d’information,

de sensibilisation et de ciblage des bénéficiaires ont été organisés. Les premières pépinières de

production de plants ont été aménagées et pas mal de DAO publiés notamment pour l’établissement

de la situation de référence, les études de faisabilités techniques d’aménagement hydro agricoles des

marais/périmètres situés en provinces de Bubanza et Cibitoke ainsi que la fourniture d’un lot de

porcins. Ces activités ont été réalisées grâce à une avance de fonds versée au Projet par le

PRODEFI. Le retard des activités enregistré trouve principalement son origine dans la signature

tardive de l’Accord de financement entre le Gouvernement du Burundi et le FIDA en date du

28/08/2013 et le paiement de l’avance initiale par le FIDA en octobre 2013.

126. Les gestionnaires du Projet devront porter leur attention sur les points suivants :i) la remise et

reprise des activités du PPCDR12

avec le Projet devrait être confiée à une commission et porter

davantage sur des activités de suivi et d’accompagnement13

des bénéficiaires, ii) le remboursement

rapide par l’Office Burundais des Recettes (OBR) des taxes et impôts au Projet qui ne dispose pas de

fonds de contrepartie, iii) la mise à disposition du Projet d’une version imprimable du dernier

COSTAB, et iv) le report dans le PTBA 2014 des activités non réalisées en 2013. La mission se

félicite de la signature intervenue le 28 octobre 2013 des conventions de collaboration entre le

Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et la FAO, l’UNICEF et le PAM.


Procéder à la signature rapide des conventions de collaboration avec les organisations du système des Nations Unies MINAGRIE/FAO/UNICEF/PAM 30/11/2013 Reporter à 2014 toutes les activités non réalisées en 2013

PRODEFI/PROPA-O/Partenaires 30 /11/2013

Appuyer en permanence les assistants affectés au niveau du PROPA-O et les prestataires du Projet

Responsables de composantes du PRODEFI Continue

D. État d'avancement de l'exécution du programme

127. Le programme entre dans sa quatrième année d’exécution à partir d’avril 2014. Globalement, la

gestion du programme est satisfaisante. L’opérationnalisation du système de suivi-évaluation a

permis de générer des données qui renseignent sur les performances du programme. La mission

note également que le ciblage a été bien fait dans la mesure où la parité homme-femme est prise en

compte dans toutes les composantes du PRODEFI et que les réalisations du programme bénéficient

en priorité aux personnes vulnérables, particulièrement les femmes. La cohérence du PTBA 2013 et

son exécution est également satisfaisante dans la mesure où le taux d’exécution budgétaire du PTBA

pourra atteindre 80% ou plus au 31 décembre 2013 si les engagements en cours sont réalisés.

12 Le projet post-conflit de développement rural financé par l’Union Européenne et qui clôturera ses activités en date du 31

décembre 2013. 13

Organisation, formation, encadrement, infrastructures et équipements post-récolte.


26

128. Ciblage. Le ciblage participatif des bénéficiaires au PRODEFI se fait suivant une approche

participative, transparente menée par les populations collinaires en assemblée générale ouverte à

tous les ménages. Les populations font elles-mêmes une typologie des ménages suivant le niveau

de pauvreté référencée à l’accès au foncier. Pour mener cet exercice sur des bases transparentes

d’équité, l’assemblée générale collinaire est précédée par la formation des différentes entités

impliquées (la DPAE et l’Administration communale chargées du contrôle). Elle assure aussi la

formation des 12 membres des CDC en suivi et supervision des bénéficiaires des activités du projet

et principalement de la chaine de solidarité animale. Cette approche rodée et appropriée par les

populations collinaires et les CDC, permet à la chaine de solidarité de fonctionner de façon quasi

autonome.

129. Parité homme-femme. L’exécution du PRODEFI s’appuie sur un document projet ciblant

explicitement l’égale jouissance des hommes et des femmes aux bénéfices du projet. Le DCP

recommandait une étude genre dès le démarrage du PRODEFI pour établir une situation de

référence explicitant le rôle des femmes dans chacune de ces composantes. En tant que

productrices, les femmes, au même titre que les hommes sont bénéficiaires des appuis et services du

programme notamment en matière de formation, d’information, d’accès aux services financiers et à la

technologie. Afin de renforcer l’autonomie des femmes, le PRODEFI s’est appuyé sur les CDFC pour

les promouvoir et améliorer leurs capacités d’entrepreneuriat et de gestion à travers deux

instruments : les cours d’alphabétisation et la promotion des GCS d’une part et d’autre part les

appuis juridiques pour protéger les femmes contre toutes les formes de violence. Afin de rendre

visibles les actions en faveur des hommes et des femmes, l’ensemble des données sont recueillies et

traitées selon les sexes avec un taux de participation des femmes d’au moins 30%. Les activités de

sécurisation foncière visent aussi explicitement les femmes.

130. Lutte contre la pauvreté. La stratégie de lutte contre la pauvreté repose sur trois piliers: (i)

Aménagement des marais, aménagement des bassins versants, repeuplement du bétail, autant

d’investissements qui permettent de gérer durablement les terroirs, d’assurer la sécurité alimentaire,

et l’enrichissement des ménages par la mise en marché de surplus commercialisables; (ii) formation

des ressources humaines sur les collines pour en faire les éléments porteurs de leur propre

développement par la mise en place d’institutions collinaires fortes, structurés et démocratiques; et

(iii) mise en place de mécanismes d’inclusion des plus pauvres et des groupes discriminés (Batwa,

femmes, jeunes). Les GCS permettent ainsi d’accompagner ces groupes à s’insérer dans des

dynamiques de valorisation personnelle et de développement. La composante EJR et la collaboration

avec les CDFC concourent à ce troisième pilier.

131. Innovations. Les principales innovations déjà introduites par le programme comprennent: (i) la

responsabilisation des comités de gestion des coopératives laitières et rizicoles dans le recrutement

des entreprises chargées de construire les CCL et les hangars de stockage du riz; (ii) la mise en

place des plateformes pour les filières lait et riz regroupant tous les acteurs de l’amont à l’aval de la

chaîne de valeur dans chaque filière afin de développer notamment des stratégies de

commercialisation des produits concernés; (iii) les essais de greffage du manioc en cours qui, s’ils

réussissent, pourraient révolutionner l’agriculture burundaise surtout que le manioc est fortement

attaqué par la mosaïque et la striure brune; et (iv) les foyers améliorés et les gouttières permettant de

réduire le temps de travail des bénéficiaires, en particulier les femmes.

132. Apprentissage. La multiplication des semences de qualité demande des compétences et une

discipline que les associations de femmes multiplicatrices de semences n’ont pas démontrées durant

leur partenariat avec le PRODEFI. Le recours à des multiplicateurs privés reconnus est l’un des

moyens de s’approvisionner pour mettre à la disposition du producteur une semence de qualité

certifiée. De par son expérience sur terrain, le PRODEFI a décidé de s’approvisionner en semences

de base à l’ISABU et de travailler avec les groupements FFS pour la production des semences

commerciales.

133. Le morcellement des marais en une multitude de petits lopins de terre de 5 voire 3 ares ne

pouvait pas faciliter le planage des parcelles pour faciliter l’irrigation ; la mise en commun des


27

parcelles a été une solution à cette contrainte. Cela a été le résultat d’une longue sensibilisation à une

gestion communautaire des périmètres irrigués. Cette pratique est une leçon que le PRODEFI va

répliquer dans sa zone d’extension.

134. Approche programme. La mise en œuvre de l’approche programme est effective au niveau

du PRODEFI et du PAIVA-B qui partagent les mêmes zones d’intervention. Ceci est reflété par le

partage des coûts entre les deux projets dans la réalisation de certaines activités. A date, le partage

des coûts a concerné les actions suivantes: (i) étude sur les marchés des produits agricoles et

diagnostic des marchés financiers; (ii) prise en charge des équipes d’appui pour l’aménagement des

marais, la sécurisation foncière, et les CEF. La mission appuie cette démarche et recommande qu’elle

soit étendue, à partir de janvier 2014, à la prise en charge des relais de l’OPP au niveau provincial,

d’un consultant national en micro-finance, d’un consultant international en développement des filières,

et de l’Experte en genre actuellement rémunérée sur le budget du PARSE.


Partager la prise en charge des relais de l’OPP au niveau provincial, d’un consultant national en micro-finance, d’un consultant international en développement des filières, et de l’Experte en genre actuellement rémunérée sur le budget du PARSE. PRODEFI/PAIVA-B Janvier 2014

E. Aspects fiduciaires 135. Gestion financière. Le montant total des financements du PRODEFI/PROPA-O s’élève à

112,836 millions USD. Il s’agit notamment: (i) du financement initial s’élevant à 73,799 millions USD

constitué principalement par le Don du FIDA DSF-8059-BI ; (ii) du financement additionnel s’élevant à

7,436 millions USD relatif à la composante « Emplois des jeunes ruraux » constitué en grande partie

par le Don du FIDA DSF-8059A-BI ; et le financement du Projet PROPA-O s’élevant à 22,554 millions

USD constitué notamment du Don de l’Union Européenne COFIN-EC-29-BI. Au 30 septembre 2013,

par rapport au financement initial du Programme PRODEFI, le taux de décaissement global est de

19,4%. Les décaissements par financement se présentent comme suit: (i) 8,377 millions USD pour le

FIDA (21,20%); (ii) 2,427 millions USD pour l’OFID (20,4%); 1,064 million USD pour les fonds de

contrepartie du GdB (10,60%); (iii) 1,056 million USD pour le PAM (11,60%); et (iv) 1,359 million USD

au titre des apports des bénéficiaires (43,2%). Un montant de 6 436 USD et un montant d’environ 73

000 USD ont été dépensés respectivement au titre de la composante EJR et du PROPA-O qui

viennent de démarrer.

136. Décaissements par composantes. Les taux d’exécution par composante du PRODEFI sont

de (i) 6,05% pour la composante 1 «Valorisation et renforcement des filières»; (ii) 26,96% pour la

composante 2 «Accroissement durable du capital productif» et (iii) 35,29% pour la composante 3

«Accompagnement des structures, gestion du savoir et coordination».

137. Décaissements sur fonds FIDA. En incluant le financement additionnel sur la composante

«Emplois des Jeunes ruraux» signé le 31 mai 2013, le montant du don du FIDA est de 30 200 000

DTS. Le montant du financement DSF 8059-BI s’élève à 25 900 000 DTS et celui du DSF 8059A-BI

s’élève 4 300 000 DTS. Au 30 septembre 2013, les décaissements effectués sur le don du FIDA DSF

8059-BI s’élèvent à un montant de 6 177 436, 23 DTS soit un pourcentage de décaissement de 23,9

% (incluant l’avance initiale). Par catégories de dépenses, les taux sont de (i) 15,4% pour la

«Catégorie I: Travaux de Génie civil et rural»; (ii) 23,4% pour la « Catégorie II: Moyens de transport et

équipements »; (iii) 23,6% pour la «Catégorie III: Etudes, formation, assistance technique et contrat

de service»; (iv) 13,1% pour la « Catégorie V: Fonds d’équipement»; (v) 37,8% pour la «Catégorie VI:

Entretien et fonctionnement»; (vi) 30,5% pour la «Catégorie VII: Salaires»; aucun décaissement n’est

encore effectué pour la catégorie IV: «Fonds d’assistance technique».

138. Fonds de contrepartie. Sur des prévisions de 14,920 millions USD, le Gouvernement a déjà

contribué pour un montant de 1,073 million USD. Par rapport aux prévisions du PTBA 2013, le

gouvernement a respecté ses engagements en matière de mise à disposition de fonds soit 102,1% de

taux de réalisation.


28

139. Prise en charge de la TVA. Le Programme est soumis au paiement de la TVA qui sera ensuite

remboursée par le Gouvernement. Pour les remboursements de la TVA, la mission a remarqué une

amélioration du processus et que les délais sont réduits par rapport à l’année dernière. Ce délai est

actuellement de deux mois en moyenne. Le dernier remboursement confirme que ce délai peut

encore être ramené à 1 mois.

140. Apports des bénéficiaires. Les contributions des bénéficiaires se chiffrent désormais à plus

de 1,359 million USD. Ces apports en nature des bénéficiaires sont évalués à la valeur des travaux

réalisés constatés de manière contradictoire et sont relatifs aux travaux d'aménagements des bassins

versants et d'embocagement des exploitations, aux travaux d’entretien des marais, de construction

des étables.

141. Comptes désignés. Pour les deux bailleurs de fonds (FIDA, OPEP/OFID), les soldes de

trésorerie totalisent 884 258,92 USD (comptes désignés, comptes d’opérations et caisse). Le

programme dispose d’une trésorerie suffisante pour faire face à ses engagements. Avec l’ouverture et

l’approvisionnement des comptes désignés de la composante EJR et du Projet PROPA-O, les

préfinancements ne seront plus autorisés. Le programme devrait veiller à séparer scrupuleusement

les opérations entre les financements.

142. Demandes de retraits de fonds. A ce jour, le programme a envoyé: (i) pour le FIDA

(PRODEFI-DSF 8059-BI), 34 demandes de retrait de fonds (DRF) s’élevant à 6 177 436,22 DTS; (ii)

pour le FIDA (DSF 8059A-BI, composante « EJR »), deux DRF totalisant un montant de 384 115,77

USD; (iii) pour le PROPA-O, une DRF pour l’avance initiale de 2 millions EURO et une DRF de

paiement direct de 264 millions BIF, et (iv) pour l’OFID, dix (10) DRF totalisant un montant de 3 224

905,21 USD. Le rythme d’envoi des DRFs par le programme est régulier.

143. Exécution budgétaire du PTBA 2013. Le taux d’exécution financière du PTBA 2013 est de

44,95%. Si on tient compte des engagements signés, ce taux se situe à 76,10%. Par composante, la

situation incluant les engagements se présente comme suit: (i) la composante 1 a connu un taux

d’exécution de 61,71%; (ii) la composante 2 affiche un taux d’exécution très satisfaisant de 81,89%;

(iii) la composante 3 a globalement connu un engagement du budget de 66,97%. Pour les activités de

la composante EJR et du Projet PROPA-O, les activités sont actuellement en cours de démarrage.

144. PTBA 2014. Le projet de PTBA 2014 prévoit un budget hors taxes de 23,7 millions USD pour

le PRODEFI hors EJR et PROPA-O. La mission trouve que ce budget est très ambitieux et

recommande sa revue en fonction des capacités techniques et d’absorption des fonds par le

programme, et en prenant en considération les mesures convenues avec la mission.

145. Revue des SOE. La mission a passé en revue les dépenses présentées en DRFs dans les

états certifiés de dépenses et n’a pas relevé d’anomalies.

146. Passation des marchés. La mission a revu le registre des contrats préparé par le programme.

Ce registre est conforme au modèle indiqué dans la Lettre au bénéficiaire. Une fiche de suivi des

contrats est également tenue par le programme. Compte tenu de l’urgence, la liste restreinte

notamment pour la construction des CCL a été établie sur la base des expériences antérieures des

autres projets du FIDA dans les provinces respectives (PARSE, PAIVA-B). La mission recommande

que liste restreinte soit élaborée conformément aux dispositions du manuel de procédures afin

d’assurer la transparence dans le processus de sélection. Les tâches du responsable de passation de

marchés devraient inclure également la tenue de registre relatif aux conventions et leur suivi

(Contract Monitoring Form).

147. Comptabilité. La comptabilité du programme est tenue à jour avec le logiciel TOMPRO. Avec

le nombre de financements gérés par le PRODEFI, la gestion comptable est faite avec l’outil

informatique TOMPRO WINDOWS en version multiprojets. Il est noté une bonne séparation des

tâches permettant d’avoir un dispositif efficace pour la tenue de la comptabilité. Néanmoins, il est noté

la nécessité de renforcer le suivi comptable et financier des conventions avec les partenaires.


29

148. Audit interne. La mission a soulevé que les dispositifs d’audit interne en place ne sont pas

encore conformes à ceux proposés actuellement par le FIDA. Des recommandations ont été déjà

émises dans ce sens par la dernière mission du service financier du FIDA (CFS). Ainsi, la mission

recommande aux programmes/projets FIDA du Burundi et aussi au bureau pays de mettre en place

ces dispositifs d’audit interne par le recrutement d’un auditeur /prestataire externe qui travaillera pour

tous les projets/programmes avec un système de partage des coûts comme les impacts financiers

n’ont pas été pris en compte dans les documents de projet.

149. Audit externe. Comme exigé dans les conditions générales du FIDA, l’audit des comptes pour

l’année 2012 a été réalisé et le rapport envoyé à la tutelle et aux bailleurs de fonds au mois de juin

2013. La mission a revu le rapport de l’audit de l’exercice 2012. L’audit a émis des opinions sans

réserve. La mission constate qu’au 30 septembre 2013, le programme a mis en œuvre les

recommandations d’audit 2012, notamment sur le système de classements des pièces au niveau de

la passation de marché et au niveau des CDF. L’audit 2013 devrait couvrir tous les financements

reçus et gérés par le programme, une discussion avec l’auditeur actuel sur la faisabilité de cette

recommandation devrait être initiée par le programme.

150. CAP-FIDA. Le PRODEFI a contribué en 2013 au financement de la CAP-FIDA par 3

versements s’élevant au total à 109 547 000 FBU. Les dépenses réalisées au 30 septembre 2013 se

chiffrent à 65 930 725 FBU soit 60,18% de versements effectués.


Réduire le délai de remboursement des TVA à 1 mois GdB, UFCP Immédiatement

Assurer la transparence et le respect des procédures dans la constitution de la liste restreinte

UFCP Continu

Suivre des conventions et contrats avec les partenaires RPM, UFCP Continu

Etendre l’audit sur tous les financements reçus par le PRODEFI

RAF, UFCP Audit 2013

F. Durabilité

151. Durabilité des investissements réalisés pour la promotion des filières. Compte tenu de l’importance (en valeur) des investissements réalisés pour le compte des coopératives (tant rizicoles que laitières) pour le moment et certainement céréalières et oléagineuses pour le futur, il apparait souhaitable de prendre conscience du coût de ces équipements et du niveau de subvention accordé et de prendre également en compte le niveau des provisions que chaque coopérative doit faire pour garantir le renouvellement de ces équipements à l’issue de leur durée de vie normale d’utilisation. Pour un CCL disposant d’une cuve de 500 litres, la redevance par litre permettant de couvrir le matching grant sur installation + équipements, les provisions pour renouvellement de ces derniers et le fonctionnement du centre sur base d’une durée de production annuelle de 300 jours par vache porte à 130 FBU / litre la redevance à prévoir hors rémunération de la coopérative. La mission recommande que les jeunes coopératives, obligées de satisfaire les règles préconisées par le FIDA pour les IMFs en matière de taux d’intérêt, puissent bénéficier d’un matching grant où la part subventionnée par le PRODEFI pourrait se rapprocher de 90%, permettant ainsi de ramener à 95 FBU par litre la redevance. 152. Aménagement des marais. Les visites de terrain ont confirmé une forte implication des structures communautaires à la base (CDC, AUM, AUP) et des autorités administratives locales dans le suivi de toutes les activités du Programme en général et des travaux d’aménagement des marais, bassins versants et pistes en particulier. Grâce aux nombreuses formations de renforcement des capacités dont elles bénéficient, les bénéficiaires et les nombreuses organisations qu’ils forment s’approprient de plus en plus les activités du Programme. Les contributions des bénéficiaires notamment pour les infrastructures et équipements devraient en principe renforcer cette appropriation. 153. CSCB. L'absence de clarté sur les clauses de remboursement du ciment pour les bénéficiaires

des mâles risque de réduire la progression de la CSCB et de ne pas préparer sa durabilité. Des

clarifications doivent être apportées sur le système de remboursement échelonné du ciment même


30

pour les bénéficiaires dont les animaux ne sont pas potentiellement laitiers. Par ailleurs,

l'augmentation continue des prix du ciment, le problème de commercialisation du lait encore observé

dans la zone du programme sont des facteurs limitant le remboursement du ciment et fragilisant la

durabilité du kit "étable cimentée". La durabilité de ce kit est d'autant mise en cause dans les zones

où il y a possibilité de trouver encore de la litière et du fait que la quantité de fumier produite par

animal et par an est réduite de manière significative. Toutefois, les avantages sanitaires occasionnés

par le kit (réduction importante de la mortalité) pourraient servir d’outil pour sa vulgarisation.

154. Appuis institutionnels. Le repeuplement du cheptel et l’exploitation des marais, constituent le

socle de l’encadrement du PRODEFI. Il a mis en place différents mécanismes permettant, dès la

décision d’intervention sur un site de démarrer par l’ingénierie sociale pour préparer les futurs

bénéficiaires et accroître l’efficacité future des différentes composantes. La durabilité se construit

ainsi autour de l’appropriation par les collectivités locales et leurs structures de consultation (CDC), la

communauté à travers les organisations de gestion et de gouvernance des infrastructures mises à

leur disposition par les communes (AUM, AUP, AP etc.). Le renforcement et la structuration des

différentes organisations rurales constituent la condition d’une bonne appropriation des actions ainsi

que des infrastructures mises en place pour le développement des filières et partant de leur durabilité.

G. Autres

155. Revue à mi-parcours (RMP). L’accord de financement du PRODEFI prévoit qu’une RMP

approfondie soit organisée en année 3 du programme. L’UFCP appuyée par ses partenaires devra

procéder à la préparation de la RMP qui devrait se tenir au cours du dernier trimestre de l’année

2014. Les activités qui requièrent une réorientation et/ou une réallocation de fonds devront être

soumises à l’analyse de cette revue. Deux points particuliers devront attirer l’attention de la RMP: (i)

le niveau de contribution des coopératives pour la construction des infrastructures et l’acquisition

d’équipements; (ii) la possibilité pour une coopérative de pouvoir échelonner l’installation de ses

équipements (cuves et unités de réfrigération) et par voie de conséquence le bénéfice de la

subvention correspondante; et (iii) le rythme particulièrement lent de décaissement des fonds PAM

destinés à l’aménagement des BV alors que le document de conception du programme prévoit que le

financement de cette activité soit pris en charge à 100% par le PAM. Etant donné que le PAIVA-B

dispose de très peu de fonds pour les activités post-récolte (hangars de stockage de riz et CCL

notamment), la RMP devra également examiner les possibilités de prioriser le financement de

certaines de ces activités jugées prioritaires sur les fonds du PRODEFI dans les limites des

ressources disponibles.

H. Conclusion

156. La mission se félicite des résultats globalement satisfaisants du PRODEFI. En moins de trois

ans d’exécution, le PRODEFI enregistre des résultats prometteurs qui ont déjà créé des impacts

significatifs auprès des bénéficiaires. C’est notamment le cas de la CSCB et des GCS. Le dynamisme

et la motivation de l’équipe du PRODEFI couplés avec le bon suivi du programme par le CT et

l’Autorité de tutelle (Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage) sont à la base des bonnes

performances enregistrées par le programme. Il a été convenu que l’équipe du PRODEFI soit

prochainement renforcée au niveau de la coordination, de la gestion comptable et financière, et de

l’Opérateur de proximité en charge de la mise en œuvre de la composante « Valorisation et

renforcement des filières » pour tenir compte des nouvelles charges occasionnées par la

gestion/coordination de la composante EJR et du PROPA-O. Ceci contribuera à améliorer davantage

les performances du programme, particulièrement dans l’exécution du PTBA 2014.

157. Le FIDA et le Gouvernement du Burundi entérinent les conclusions de la mission de

supervision.

République du Burundi Programme de développement des filières (PRODEFI) Rapport de supervision - Dates de la mission: 14 au 28 octobre 2013 Appendice 1: Résumé de l’état d'avancement du programme et notes attribuées

31

Appendice 1: Résumé de l’état d'avancement du programme et notes attribuées

Basic Facts

Country Burundi Project ID 1489 Loan/DSF Grant No. 8059

Project Value Chain Development Programme Top-up Loan/DSF Grant 8059

Date of Update 28-Oct-2013

Supervising Inst. IFAD/IFAD

No. of Supervisions 3 No. of Implementation Support/Follow-up missions

3

Last Supervision 14-Oct-2013

Last Implementation Support/Follow-up mission

10-Juillet au 02-Sept-2013

USD million Disb. rate %

Approval 22-Apr-2010 Total financing 81.29

Agreement 07-May-2010 Effectiveness lag 0.5 IFAD Total 46.26

Entry into force 07-May-2010 PAR value -------- IFAD loan

First disbursement 03-Mar-2011

DSF grant 46.26 23,9

MTR

Last amendment

IFAD grant

Original completion 30-Jun-2019 Last audit 26-Jun-2013 Domestic Total 13.92

Current completion 30-Jun-2019 Beneficiaries 3.14 43,2

Original closing 31-Dec-2019 Government (National) 10.06 10,6

Current closing 31-Dec-2019 Government (sup) 0.72 0

No. of extensions 0 External Cofinancing Total 21.11

ILO 0.10 0

OFID 11.92 20,4

WFP 9.08 11,6

Project Performance Ratings

B.1 Fiduciary Aspects Last Current B.2 Project implementation progress Last Current

1. Quality of financial management 4 4 1. Quality of project management 5 5

2. Acceptable disbursement rate 3 3 2. Performance of M&E 4 5

3. Counterpart funds 3 4 3. Coherence between AWPB & implementation 4 5


32

4. Compliance with financing covenants 4 4 4. Gender focus 5 5

5. Compliance with procurement 5 5 5. Poverty focus 5 5

6. Quality and timeliness of audits 5 5 6. Effectiveness of targeting approach 5 5

7. Innovation and learning 5 5

8. Climate and environment focus N/A 4

B.3 Outputs and outcomes Last Current B.4 Sustainability Last Current

1. Promotion and Strengthening of value chains 4 4 1. Institution building (organizations, etc.) 5 4

2. Sustainable development of productive capital 4 4 2. Empowerment 5 4

3. Institution-building knowledge management and faci 4 4 3. Quality of beneficiary participation 5 5

4. Responsiveness of service providers 5 5

5. Exit strategy (readiness and quality) 4 4

6. Potential for scaling up and replication 5 5

B.5 Justification of ratings

Project implementation progressing well with tangible outputs after 3 years of effectiveness. The project well run and is entrusted the coordination of 2 other financings, one from the EU financed projects on (PROPA-O) on MDGs and the second from IFAD (Youth and Rural Employment added component) as a supplementary funding to PRODEFI. B1.1. Sound financial management confirmed by September CFS mission. B.1.2. Disbursement rate still low, estimated at 19.4% (all financiers included) after 3 years of project implementation. B.1.3. Improvement noted in release of counterpart funds: VAT reimbursement on track (within one month). B.1.4. PRODEFI prefunded under IFAD grant EJR new Component and PROPA-O. The situation is being regularized with the disbursement of funds allocated to the 2 projects. B.2.2. Significant improvement of PRODEFI monitoring and evaluation system with updated data base and reports produced on time. B.2.3. Execution rate of the revised 2013 AWPB close to 80% as of 30 September. B.2.4. Women are fairly represented in all activities with more than 80% in some of them (e.g. Literacy). B.2.8. Watershed management activities including afforestation and agroforestry are contributing to improvement of climate change resilience in the project area. B.3. No significant change in outputs and outcomes since the last PSR update (July 2013). B.4.1. Capacity building of community-based organizations (CBOs) is ongoing. CBOs well structured but still fragile. B.4.2. Limited control by CBOs of relations with their partners. B.4.3. Sound beneficiary participation with 43% of the total financial contribution foreseen at design already executed. B.4.4. Beneficiaries satisfied with activities implemented by service providers. B.4.5. The project is in its 3 year of implementation and still has 5 years to go. Although it’s too early to expect a structured exit strategy, all project activities have inbuilt exit and sustainability mechanisms including equitable participatory selection process of beneficiaries, training and sensitization of producers’ groups on value chain development, etc. B.4.6 The potential for scaling up and replication of project successful models is yet to be analyzed. Innovations and best practices developed in the first 3 provinces covered by the project (Bubanza, Muramvya and Ngozi) are being piloted in the 2 new provinces (Cibitoke and Kayanza).

Overall Assessment and Risk Profile Last Current

C.1 Physical/financial assets 5 5

C.2 Food security 5 5

C.3 Quality of natural asset improvement and climate resilience N/A 4

C.4 Overall <b>implementation progress</b> (Sections B1 and B2) 4 4

Rationale for implementation progress rating Good implementation progress of project activities in all technical components with continuing provision of physical/financial assets to beneficiaries in terms of livestock solidarity scheme, and rural


33

infrastructure (marshland and watershed works, feeder roads, milk collection centers, storage facilities). The project generated food security increase of (i) rural poor people who received cows, and (ii) rural poor women who accessed to credit from micro finance institutions through solidarity groups (GCS). Watershed management activities are contributing to improvement of climate change resilience in the project area.

C.5 Likelihood of achieving the development objectives (section B3 and B4) 5 5

Rationale for development objectives rating Despite the fact that the project still has 5 years to go, its performance is satisfactory with higher likelihood of achieving its development objectives.

C.6 Risks Short description of major risks for each section and their impact on achievement of development objectives and sustainability

Fiduciary aspects As PRODEFI has been entrusted the coordination of 2 other financing, one from the EU financed projects on (PROPAO) on MDGs and the second from IFAD (Youth and Employment added component) as a supplementary funding to PRODEFI, the financial management function of PRODEFI requires a close monitoring and continuous support. To this end, the supervision mission supported the CFS mission recommendation to recruit one additional staff to assist the financial Controller in her functions.

Project implementation progress

Minor risks. As PRODEFI has been entrusted the coordination of 2 other financing, one from the EU financed projects on (PROPA-O) on MDGs and the second from IFAD (Youth and Employment added component) as a supplementary funding to PRODEFI, there is a risk for PRODEFI management unit to be overwhelmed. A close monitoring and continuous support is required. The supervision mission supported the plan to recruit a technical advisor/deputy to assist the Coordinator to manage.

Outputs and outcomes

No major risks.

Sustainability The indebtedness of cooperatives managing milk collection centers (MCC) constitutes a high risk for MCC sustainability if appropriate measures are not taken in time.

Proposed Follow-up Issue / Problem Recommended Action Timing Status

2014 Annual Work Plan and Budget

Adjust the 2014 AWPB for PRODEFI to make it more realistic, particularly for activities planned in Component 2 (marshland works, anti erosion trenches, feeder roads and livestock)

November 2013

Ongoing

Workload of the UFCP Recruit a technical advisor to assist the Coordinator to manage and one additional staff to assist the financial Controller in her functions December 2013

Ongoing

Additional observations MTR planned for October/November 2014.

République du Burundi Programme de développement des filières (PRODEFI) Rapport de supervision - Dates de la mission: 14 au 28 octobre 2013 Appendice 2: Cadre logique actualisé: état d'avancement par rapport aux objectifs, effets et produits

35

Appendice 2: Cadre logique actualisé: état d'avancement par rapport aux objectifs, effets et produits

Synthèse Indicateurs clé de performance Moyens de vérification Hypothèses (H) / Risques (R)

Objectif principal:

Augmenter les revenus et la sécurité

alimentaire de plus de 100.000 ménages

pauvres des 7 provinces d’intervention

Réduction de 10 % de la prévalence de la malnutrition infantile (garçons et

filles)

Evaluation d’impact par rapport à l’enquête socioéconomique de base (situation de référence) Enquête de vulnérabilité et la sécurité alimentaire du PAM

Absence de conflits Paix durable Stabilisation de la croissance

démographique. Accroissement de 30 % de ménages dont l’indice d’accumulation des biens

a augmenté

Diminution de 15% du taux de prévalence de la pauvreté dans la zone du

programme

Accroissement de 30 % de ménages déclarant avoir amélioré leur sécurité

alimentaire (réduction de la période de soudure)

Nombre de ménages touchés par le programme

Objectif de développement du Projet/Programme:

Effet 1:

Accroître durablement la rentabilité des

filières agricoles dans la zone du projet

50 plans de développements des filières sont opérationnels et bénéficient

des financements des institutions de MF Rapports semestriels et annuels /SE

Un cadre institutionnel favorable à la compétitivité des produits agricoles Burundais une production suffisante qui permet la diminution des coûts des transactions La monétisation des populations rurales Accroissement de la demande pour les produits sélectionnés

Les agriculteurs disposent d’un meilleur accès aux crédits (% d’institutions

financières impliquées dans le financement rural, nombre de magasins de

stockage utilisés dans le warrantage

Rapports semestriels et annuels /SE ; Enquête/mi-parcours

Réduction des pertes de 20 % à 7% suite à l’amélioration du séchage, du

décorticage et du stockage

Enquête ;

Rapports semestriels et annuels/SE ;

Rapports de supervision ;

Enquête à mi-parcours et fin de projet

Les rendements au décorticage augmentent et passent de 55 à 62 % suite

à une large utilisation des batteuses et de l’étuvage

60 % des magasins de stockage servent au crédit warrantage

5% du riz est transformé en produits de haute valeur ajoutée

Le taux de brisure passe de 80 à 30% soit une réduction de 50%

% de producteurs faisant état d’une augmentation du prix à la production

par rapport aux prix de détail (50.000 producteurs) Enquête ;

Rapports semestriels et annuels (S&E,

communications,

Rapports de supervision

Revue à mi-parcours ;

Enquête de fin du projet

300 unités post-récoltes fonctionnelles et viables

Réduction du taux d’impuretés des denrées alimentaires commercialisées

Accroissement de 30% des volumes des produits agricoles transformés par

les coopératives et entreprises privées

Une production additionnelle d’au moins 1.200.000 litres de lait par an est

assurée grâce aux résultats de l’insémination artificielle


36


Accroissement de 30% des volumes des produits agricoles commercialisés

par des coopératives

Evolution des résultats financiers des unités de transformation des filières

secondaires

La marge bénéficiaire des petits exploitants augmente d’au moins 20%

Produits:

Volet 1.1.1. Mise en place d’un cadre organisationnel

1.1.1.1 : Réunions communales

d’information et sensibilisation

105 réunions communales organisées (3/BV x 35)

Au moins 50 % de la population ciblée est informée dont 50% des femmes

(20.000 bénéficiaires Bovins, 19.420 ménages de riziculteurs et … des

autres filières

Rapport de l’opérateur /OPP Ressources mobilisées : Budget, Contrat OPP

1.1.1.2 : Appui-conseil à la structuration

des acteurs des filières (en associations et

groupements pré-coopératifs,

coopératives communales, en union

provinciale et en fédération nationale

2480 membres des comités des groupements pré-coopératifs sont formés à

la structuration des coopératives/4 modules (310 groupements pré

coopératifs x 8 membres/groupement)


328 ateliers communaux sont organisés, (soit 82 ateliers à raison de 30

participants sur 4 modules successifs)

478 Assemblées générales constitutives sont tenues (310 groupements

pré-coopératives, 120/coopératives, 42 unions provinciaux, 6 Fédérations

nationales)

478 structures enregistrés et reconnues par les autorités

960 membres des comités exécutifs des coopératives sont formés (120

x8p) en 32 ateliers

12 ateliers nationaux de formation sur l’organisation et la gestion des

fédérations

1.1.1.3 : Appui à la Mise en place des

plateformes de coopération 42 ateliers nationaux d’information et de sensibilisation sur le bien fondé

des plateformes


960 personnes/membres des organes de direction des coopératives sont

formés

200 représentants des transformateurs sont formés sur l’organisation des

plates formes ; 60 commerçants et 40 représentants des grands

consommateurs sont formés sur l’organisation des plateformes

3 visites interprovinciales par filière

1 visite externe par filière

6 contrats de relation commerciale entre chaînons des filières


37


96 réunions de négociation entre partenaires des plateformes

1.1.1.4 : Etudes diagnostiques des

marchés des produits agricoles 8 filières sont priorisées par ordre d’importance

Rapport produit par le bureau d’étude diagnostique des marchés des produits agricoles et sur le secteur des IMF (Le même bureau a facilité les ateliers de sélection participative des filières et l’élaboration des plans de valorisation)

Budget ; Recrutement d’un bureau d’étude

1.1.1.5 : Ateliers de sélection participative

des filières

7 ateliers provinciaux de sélection des filières

3 filières par commune et un maximum de 6 filières sont sélectionnées par

province

1.1.1.6 : Ateliers d’élaboration des plans

de développement des filières 7 ateliers provinciaux d’élaboration des plans de développement des filières

Volet 1.1.2. Appui aux IMF

1.1.2.1 : Complément d’étude diagnostic

sur le secteur des IMF

1 étude sur les IMF capables et disposées à développer des services

financiers ruraux adaptés Document de rapport sur les IMF ; Rapports des IMF

Budget ; Contrats/étude sur les IMF Convention de partenariat avec les IMF Au moins 2 produits financiers adaptés sont sélectionnés

1.1.2.2 : Appui à la mise en place

d’instruments financiers adaptés aux

zones rurales

Au moins 1 IMF par province est identifiée et signe une convention de

collaboration avec le programme Document de Rapport des consultants

Budget ; Recrutement des consultants

4 manuels de gestion des fonds sont élaborés : (i) d’équipement, (ii) de

roulement intrant, (iii) crédit-AGR et (iv) d’assistance technique

14 agents de caisse formés (2 agent par IMF) Rapports de l’OPP ; Rapports des IMF; Rapports de SE

Budget ; Conventions de partenariats

Au moins 75 crédits accordés annuellement aux acteurs des filières

retenues

75 magasins utilisés pour le crédit warrantage

1.1.2.3 : Appui à l’émergence des groupes

de caution solidaire 150 groupes de caution solidaire constitués dont 60% des membres sont

des femmes

Rapports de l’OPP et CDF ; Rapports des IMF/ crédits en activité ;

Budget ; Conventions de partenariats signées

35 ateliers sur l’organisation et la gestion des groupes de caution solidaire

(1 par BV)

750 personnes dont 60% de femmes formées à raison de 5 personnes par

groupe de CS

Volet 1.2.1. Filière lait

1.2.1.1 : Etude d’identification des lieux

d’implantation des centres 40 sites d’implantation des CCL identifiés

Rapports de SE Budget ; Contribution des bénéficiaires ; Contrats/entreprises 1.2.1.2 : Installation et équipement des

centres de collecte

40 CCL construits et équipés (matériel de contrôle, réactifs, plus

équipements de conservation)

1.2.1.3 : Appui- conseil à la gestion des

CCL

200 membres des comités de gestion sont formés sur les techniques de

gestion des CCL Rapports de l’OPP

Budget Contrat OPP 120 membres des conseils de surveillance sont formés sur les techniques

de surveillance et de contrôle de la gestion des Centres de collecte


38


1.2.1.4 : formation des associations des

collecteurs de lait, à sa manipulation 25 personnes formées par CCL et par an

1.2.1.5 : appui et formation à la micro-

transformation artisanale du lait

160 sessions de formation dispensées par des spécialistes aux femmes

Rapports OPP Rapports/SE

Budget Contrat OPP

400 femmes formées en techniques de micro- transformation artisanale

(yaourt, lait caillé, etc.) et à la commercialisation des produits laitiers

400 kits distribués (filet, filtre, récipient, baratte, écrémeuse, etc.)

1.2.1.6 : Appui à l’innovation et à la

transformation semi-industrielle du lait

40 contrats de livraison signés entre les CCL et les industriels du lait avec

la facilitation du PRODEFI


Budget Contrat OPP

Au moins 15 mini-laiteries sont bénéficiaires de l’assistance technique du

PRODEFI

5 formations dispensées aux entrepreneurs du lait (amélioration

technologique, développement de nouveaux produits, montage des plans

de développement, optimisation de la gestion organisationnelle et

financière, marketing)

1.2.1.7 : Appui aux contrôles sanitaires de

la qualité du lait. 3 lots de réactifs mis à disposition du laboratoire national vétérinaires


Budget Conventions avec le LNV et la DNSA

96 p/j de missions de la direction de santé animale et 96 p/j de contrôles par

le Laboratoire national vétérinaire

Au moins 90% des CCL répondent aux normes de la qualité du lait

Au moins 90% des laiteries produisent des dérivés répondant aux normes

de qualité

Au moins 500 litres de lait qualitativement contrôlés et testés sont

soigneusement collectés et conservés dans les tanks des CCL

1.2.1.8 : Etude du marché de lait et des

produits laitiers Une étude sur l’offre et la demande du lait de qualité est réalisée Document de rapport d’étude

Budget Recrutement du bureau d’étude

1.2.1.9 : Formation et appui en approche

commerciale 8 ateliers de formations /2jrs en gestion organisationnelle et financière

Rapports OPP et SE Budget Convention OPP

8 ateliers de formations/2jrs en approche commerciale

8 ateliers de 2 jours pour le recyclage en approche commerciale

160 personnes formées dont au moins 80 sont des femmes

1.2.1.10 : Campagnes de marketing et de

sensibilisation

48 émissions radio-diffusées

Rapports OPP et SE Budget Convention OPP & Centre Multimédias

8 Documentaires semestriels télévisés semestriels

2 campagnes porte-ouverte/concours meilleur OP

Au moins 80% du lait collecté dans les CCL est écoulé

Au moins 90% des produits des laiteries semi- industrielles sont achetés

1.2.1.11 : Structuration et intégration

verticale de la filière lait

200 membres des comités de gestion des CCL rencontrent au moins une

fois les principaux opérateurs en matière de transformation Rapport OPP

Budget Convention OPP 3 visites des gestionnaires des CCL aux unités de transformation du lait

sont réalisées


39


2 Visites des gestionnaires des CCL aux unités de transformation du lait

identifiées dans la sous région (EAC) sont réalisées

Volet 1.2.2. Filière riz

1.2.2.1 : Appuis conseil à la gestion des

associations de riziculteurs (gestionnaires

des hangars de stockage- équipements de

traitement, post récolte)

480 personnes /60 coopératives (8 personnes / coopérative rizicole) dont

40% de femmes sont formées sur la gestion organisationnelle en 10

ateliers

Rapport OPP Budget Convention OPP

60 coopératives rizicoles comptant des femmes dans leurs organes de

gestion

60 comités des coopératives sont formés sur les techniques de gestion

60 Conseils de surveillance sont formés en technique de contrôle de

gestion

1.2.2.2 : Améliorer les connaissances en

techniques post-récolte (battage, séchage,

conservation)

88 séances de formations sont organisées (4 séances par commune

rizicole/ 22communes) Rapports OPP et SE

Budget Convention OPP 5000 fiches techniques imprimées et diffusées

5000 personnes formées dont 50% de femmes

1.2.2.3 : Renforcer l’accès aux

technologies post-récoltes (battage,

séchage, conservation) et aux unités de

décorticage

35 batteuses cofinancées et fonctionnelles au bout de 3 ans (1 batteuse par

marais rizicole)

Rapports OPP et SE Budget ; Contribution des bénéficiaires ; Contrats/entreprises

104.991 m² d’aires de séchage

10.945 m² de magasins de stockage cofinancés

60 magasins de stockage conformes aux normes

32 décortiqueuses et équipement d’amélioration de la qualité cofinancés

1.2.2.4 : Appuyer l’innovation et le

développement de sous-produits

transformés

22 unités d’étuvage de démonstration, installées

Rapports OPP et SE Budget ; Assistance technique (nationale et

internationale)

22 unités de démonstration à la transformation secondaire installées

Au moins 50% des membres des unités pilotes de transformation

bénéficient des formations en techniques de transformations de gestion

financières et de fabrication des outils

44 unités de transformation secondaire cofinancées

44 Kits octroyés aux unités de transfo secondaires cofinancés

44 unités d’étuvage, cofinancées

8 nouveaux produits (riz soufflé, riz grillé, riz épicé, riz au lait, gâteau de riz,

farine de riz, pain de riz, galette de riz) sont développés et commercialisés

1.2.2.5 : Renforcer Les techniques

commerciales de la filière riz

1 module de formation produit

Rapports OPP et SE Budget ; Convention OPP

22 ateliers communaux de formations

1100 personnes formées (50 personnes par commune rizicole) dont 40%

femmes


40


1.2.2.6 : Appui à la structuration

interprofessionnelle de la filière riz

7 plates formes constituées (1 par province) et 1 plateforme de la filière

constituée au niveau national Rapports OPP et SE

Budget ; Convention OPP

1.2.2.7 : Faire des audits-évaluations

organisationnel et technique de la « sous-

filière SRDI »

2 Rapports d’audit (audit de la SRDI et de son Usine) Rapport d’Audit Budget Recrutement du bureau d’audit

1.2.2.8 : Etablir/élaborer la stratégie

nationale de développement de la filière

RIZ

Rapport d’étude de la stratégie nationale riz et le plan de développement et

de relance de la filière sont produits Rapport d’étude

Budget ; Recrutement du bureau d’études

1.2.2.9 : Appuyer la restructuration et la

relance du système SRDI

1000 ha du périmètre SRDI sont réhabilités

Rapport annuel de SE

Budget ; Assistance technique nationale ou

internationale Contrat/entreprise

L’usine de la SRDI est rénovée

Volet 1.2.3. Filières secondaires

1.2.3.1 : Appuis conseil à la gestion des

Coopératives de commerce des filières

secondaires (haricot, soja, arachide, maïs

et manioc)

120 personnes dont 40% de femmes sont formées sur la gestion

organisationnelle (8 membres des comités / 15 magasins de stockage) : 30

participants atelier, soient 4 ateliers de formation

Rapports OPP Budget ; Convention OPP

15 coopératives comptent des femmes dans leurs organes de gestion

15 comités des coopératives sont formés sur les techniques de gestion

15 Conseils de surveillance sont formés en technique de contrôle de

gestion

1.2.3.2 : Améliorer les connaissances des

producteurs des filières secondaires en

techniques de conservation

30 séances (2séances par coopérative) de formation sont organisées

Rapports OPP et SE Budget ; Convention OPP

900 personnes formées dont 50% de femmes

900 fiches techniques imprimées

1.2.3.3 : Renforcer l’accès des

producteurs des filières secondaires aux

technologies de conservation

26000 m² d’aires de séchage des autres cultures sont construites, soit

environ ¼de celles du riz

Rapports de réception des bâtiments ; Rapports de l’OPP et enquêtes de SE

Budget ; Contributions de bénéficiaires ; Contrats/entreprises

2700m² de hangars de stockage des autres cultures sont construits, soit ¼

de ceux du riz

15 magasins de stockage des autres cultures construits sont conformes

aux normes

60 % des magasins des filières secondaires servent au crédit warrantage

1.2.3.4 : Faciliter l’accès des producteurs

des filières secondaires aux unités de

transformation

15 moulins et équipement d’amélioration de la qualité (conditionnement

de la farine) cofinancés

Bons de livraison ; Rapports de l’OPP

Budget ; Partenariat financier/IMF

1.2.3.5 : Appuyer l’innovation et le

développement de sous-produits des

autres cultures (transformation).

4 unités pilotes/pressoirs artisanaux d’huile d’arachide dans communes de

l’IMBO (2 communes à Cibitoke et 2 à Bubanza) Rapports de l’OPP ; Rapports des réunions des comités

d’approbation des microprojets ; Bons de livraison ; Rapports d’activités

Budget ; Partenariat financier /IMF

Au moins 50% des membres des unités pilotes de transformation

bénéficient des formations en techniques de transformations de gestion

financières et de fabrication des outils

4 Kits octroyés aux unités de transformation cofinancés


41


4 unités /pressoirs d’huile cofinancées

6 nouveaux produits de manioc (cosette, foufou, tapioca, gari, farine,

amidon, aliments pour bétail) sont développés et commercialisés

La transformation de l’arachide et du soja est améliorée

1.2.3.6 : renforcer les capacités des

producteurs des filières secondaires en

techniques commerciales

1 module de formation produit

Rapports OPP et SE Budget ; Convention OP

25 ateliers communaux de formations

1250 personnes formées dont 40% femmes

1.2.3.7 : appui à la structuration

interprofessionnelle des filières

secondaires

42 plates formes (6 filières secondaires dans 7 provinces)

Effet 2:

Accroissement du capital productif et de la

productivité agricole des petits

agriculteurs dans les zones retenues et

accroître les revenus des petits exploitants

% de marais d’altitude et périmètres irrigués des plaines aménagés /

réhabilités, dont la maîtrise d’eau d’irrigation est assurée Enquête mi-parcours & fin du projet

Rôle accru du secteur privé dans la réalisation des travaux d’infrastructure

% des bassins versants protégés contre l’érosion et dont les dispositifs

antiérosifs sont maintenus par les exploitants

Rapports de SE ;

Enquêtes à mi-parcours et fin de projet

La population s’approprie la maintenance des dispositifs antiérosifs

% de producteurs faisant état d’une augmentation de la productivité des

cultures ciblées et de la production laitière par vache Rapport d’études thématiques ;

Rapports du MINAGRIE et des provinces ;

Enquêtes et statistiques nationales ;

Rapports des projets et prestataires de

services ;

Rapports des évaluations participatives des

CDC concernés.

Rapports activités du projet ;

Rapports de supervision

Rôle accru du secteur privé, notamment dans la réalisation des travaux d’infrastructure Décentralisation effective et rôle accru des OP dans la gestion des ressources physiques et infrastructures Adoption d’une législation favorable à la sécurisation foncière et au développement des coopératives

30.000 ménages paysans faisant état d’un accroissement de leur troupeau

Accroissement d’au moins 15% des rendements des cultures de colline

(haricot, maïs, manioc, etc.).

Augmentation des rendements du riz à l’ha de 2,5tonnes à 4 tonnes dans

les marais d’altitudes et de 5 à 7 tonnes dans les périmètres irrigués de la

plaine de l’Imbo

% des ménages dont les exploitations sont enregistrées (ayant des

certificats d’enregistrement)

Produits:

Volet 2.1.1. Aménagement et réhabilitation des marais

2.1.1.1 : Identification des marais à

réhabiliter et à aménager

14 marais à réhabiliter identifiés

Rapports des études/Bureaux d’études Budget ; Recrutement des bureaux / consultants

20 marais à aménager identifiés

2.1.1.2 : Mener des études techniques,

agro-socio-économiques et

environnementales

1750 ha de marais à réhabiliter

3105 ha de nouveaux marais à aménager dont 1000 ha dans la plaine de

l’Imbo

2.1.1.3 : Réhabiliter les marais 1750 ha sont réhabilités PV de réception des travaux ;

Budget ; Contrats/entreprises 2.1.1.4 : Aménager les nouveaux marais 3105 ha des nouveaux marais sont aménagés

2.1.1.5 : Identification des pistes d’accès

et de dessertes aux marais plus les

485 km de pistes identifiés Rapports des études/Bureaux d’études

Budget ; Recrutement des bureaux / consultants 485 km couvertes par les études


42


études de faisabilités

2.1.1.6 : construire les pistes d’accès et de dessertes

485 km de pistes sont construites/remises en état PV de réception des travaux ; Budget ; Contrats/entreprises

Volet 2.1.2. Aménagement des bassins versants

2.1.2.1: Elaboration des plans

d’aménagement des BV 35 plans d’aménagement des BV élaborés

Rapport de suivi des activités /ACORD/ RSE-DPAE

Budget ; Contribution des bénéficiaires

2.1.2.2 : Formation sur le piquetage 35 ateliers de formation des piqueteurs

1000 piqueteurs formés dont 30% femmes

2.1.2.3 : Creusement des fossés

35800 ha de BV couvertes par les fossés antiérosifs

6 000 personnes pauvres (catégorie 1 et 2) reçoivent du FFW (des vivres

contre travail)

2.1.2.4 : Formation et appui à la

constitution d’associations de pépiniéristes

280 associations de pépiniéristes constituées et formées

1400 membres des associations de pépiniéristes formés (40% sont des

femmes)

2.1.2.5 : Végétalisation des FAE creusés 35800 ha de BV couvertes par des FAE végétalisés

2.1.2.6 : Reboisement des collines dénudées

1925 ha sont reboisés sur les bassins versants aménagés

2.1.2.7 : Multiplication et diffusion d’un manuel d’aménagement des BV

8000 exemplaires du manuel d’aménagement des BV multipliés et diffusés Coût de la multiplication ; PV de la diffusion

Budget

Volet 2.1.3. Sécurisation foncière

2.1.3.1 : Conduite d’une étude juridico-

socio-foncière Un rapport d’étude produit Document de rapport produit

Budget ; Contrat/bureau d’étude ou consultant

2.1.3.2 : Mise en place des guichets

fonciers 25 guichets mis en place

Rapports de l’opérateur/SF et du service foncier communal

Budget ; Convention / Opérateur SF

2.1.3.3 : Délimitation des exploitations des

agriculteurs pauvres 20000 exploitations délimitées

2.1.3.4 : Enregistrement des propriétés et

octroie de certificats aux propriétaires 20000 propriétés foncières sont enregistrées

Volet 2.2.1. Production des semences et plants

2.2.1.1 : Identification des multiplicateurs de semences et plants

35 associations de multiplication des semences des cultures de colline (1 association/com.) identifiées

Rapports/ACORD Budget ; Convention ACORD

2.2.1.2 : Appui- conseil à la structuration

des acteurs et à la multiplication des

semences

50 sessions de formation à la structuration en associations de

multiplicateurs de semences Rapports/ACORD

Budget ; Convention ACORD

60 personnes dont 36 de femmes, formées à la multiplication des semences

120 tonnes de semences de base de riz sont produites et diffusées Rapports de suivi /ACORD/RSE-DPAE ; Rapport des multiplicateurs des semences

Budget ; Application d’un système de certification

des semences ;

350.000 boutures de manioc saines sont produites et diffusées

100 tonnes des semences de maïs sont produites et diffusées


43


100 tonnes de semences de haricot sont produites et diffusées Législation de la production des semences

100 tonnes de semences de soja sont produites et diffusées

100 tonnes de semences d’arachide sont produites et diffusées

2.2.1.3 : Vulgarisation de la technique SRI 30 sessions de formation en SRI (1session de 10 jours par marais rizicole)

Rapports /ACORD /RSE-DPAE

Budget ; Convention ACOR ; Assistance technique internationale et

nationale

120 formateurs et leaders paysans sont formés en SRI et forment à leur

tour 20 000 riziculteurs

20.000 exploitants formés en SRI dont 60% sont des femmes

Volet 2.2.2. Amélioration de l’accès aux intrants

2.2.2.1 : Création et diversification des points de vente et des boutiques d’intrants agricoles

17 boutiques d’intrants créées Rapports de suivi Budget ; Contrats/entreprises

Volet 2.2.3. Renforcement de la Chaîne de solidarité communautaire bovine

2.2.3.1 : Ciblage des bénéficiaires de

bovins

105 réunions de ciblage (3 réunions par BV) Rapports de ciblage / ACORD

Budget ; Convention ACORD 20.000 ménages ciblés

2.2.3.2 : Formation des futures

bénéficiaires de bovins

105 séances de formation (3séances/BV) Rapports /PARSE /RSE-DPAE

Budget ; Convention PARSE 20.000 personnes formées dont 30% des femmes

2.2.3.3 : Embocagement des exploitations

des bénéficiaires bovins

14.000.000 d’arbres fourragers plantés

Rapports /PARSE /ACORD /RSE-DPAE Budget ; Conventions PARSE & ACORD

10.000.000 de boutures de penissetum distribués et plantées

2.000 ha de champs de graminées (10 ares/ménage)

1000 ha de champs de légumineuses (5 ares/ménage)

2.2.3.4 : Achat et diffusion des animaux

dans une chaine de solidarité

communautaire bovine

6000 vaches sont achetées et distribuées aux ménages organisés en CSC

Rapports /PARSE /RSE-DPAE ; Enquêtes auprès des ménages

Budget ; Convention PARSE

20 000 ménages bénéficiaires d’un élevage bovin grâce au développement

de la chaîne de solidarité communautaire (6000 bénéficiaires direct +

14.000 indirect/CSC bovine)

30.000 tonnes de fumier produites annuellement

2.2.3.5 : Organisation de campagnes d’insémination artificielle

35.000 vaches sont inséminées

Volet 2.2.4. Champs écoles fermiers

2.2.4.1 : Identification et appui des centres

d’apprentissage et d’échange

d’expérience entre les exploitants

agricoles

2 exploitations par colline sont ciblées (sur 162 collines), soit 324 CEP

Rapports de l’opérateur FFS Budget ; Contrat/ Opérateur-FFS 39.000 personnes (19.000 riziculteurs et 20.000 agri-éleveurs) sont

identifiées pour recevoir des appuis à travers les CEF

2.2.4.2 : organisation des visites

d’échange d’expérience dans les régions

les plus expérimentées

3 visites externes organisées dans le cadre des CEF

Rapports de l’opérateur FFS Budget ; Contrat/ Opérateur-FFS

6 visites d’échange internes organisées dans le cadre des CEF


44


Effet 3:

Renforcer et articuler les interventions des

institutions et organisations burundaises,

publiques, communautaires et privées,

pour qu’elles soient partie prenantes d’un

partenariat de qualité dans un processus

de développement des filières agricoles

retenues

320 organisations paysannes opérationnelles et viables

Contrats de prestation de service Contrat de délégation de maîtrise d’ouvrage Rapports du forum paysan

La décentralisation fournit un cadre favorable à la contractualisation Les OP du Burundi rejoignent le processus

% des organisations paysannes/CDC assurant la maîtrise de l’ouvrage

déléguée

Produits:

Volet 3.1.1. Renforcement des structures communautaires

3.1.1.1 : Organisation des réunions

d’information et de sensibilisation

7 ateliers provinciaux d’information et de sensibilisation

Rapports ACORD Budget ; Convention ACORD

50 ateliers communaux d’information et de sensibilisation

30.000 personnes informées et sensibilisées

3.1.1.2 : Appui à la structuration

communautaire 300 CDC structurés en commissions sectorielles


35 AUM structurées en comités de gestion des marais au niveau des

quartiers, secteurs, périmètres et marais

35 AUP structurées en comités de gestion et de maintenance des pistes

d’accès aux marais et aux unités de traitement post-récolte

35 comités de suivi de l’aménagement et de la gestion des bassins versants

mis en place

3.1.1.3 : Formation des membres des

bureaux d’associations à jouer pleinement

leur rôle

2.988 personnes membres d’associations d’éleveurs


280 personnes membres d’AUM formés,

3.1.1.4 : Formation et accompagnement

des membres des CDC à remplir les

responsabilités et devoirs liés à leurs

fonctions/ code de procédure qui y est

attaché (contrats de prestataires de

services signés par les CDC en tant que

maître d’œuvre délégué)

210 ateliers de formation organisés sur la maîtrise d’ouvrage déléguée


6300 personnes formées sur la maîtrise d’ouvrage déléguée dont 50% de

femmes

25 sessions de formation sur la bonne gouvernance locale (taxe locales,

suivi-évaluation du PCDC)

25 sessions de formation en animation de processus participatifs pour le

suivi – évaluation du développement local

35 réunions sur sites entre CDC et entreprises prestataires de services

(validation des études, contrôle des travaux, réception des ouvrages)

162 vélos achetés et distribué à 162 CDC (collines)/ pour faciliter leur

participation aux réunions du forum paysan local et au suivi-évaluation des

PCDC


45


25 voyages d’échanges dans les collines pilotes (1 colline pilote par

commune)

3.1.1.5 : soutenir le dialogue politique

autour de la reforme en cours des lois de

décentralisation en valorisant les leçons

tirées de la participation des CCDC et des

CDC à la supervision et à la gestion de la

mise en œuvre des activités du

programme

8 réunions entre les CCDC – CDC avec le ministère du développement

communal : 1 rencontre organisée annuellement (dès l’an 2012)

Rapports ACORD Budget ; Convention ACORD 8 ateliers d’évaluation/capitalisation des dispositifs de gouvernance locale

du PRODEFI (1 atelier national par an)

Volet 3.1.2. Intégration genre et appui aux vulnérables

3.1.2.1 : organiser des campagnes de

sensibilisation aux problématiques de

genre dans le développement avec les OP

pour permettre à tous les membres surtout

les groupes discriminés d’adhérer et

bénéficier de tous les droits, notamment

d’être élu(e) dirigeant

Note consensuelle émanant de l’UFC instruisant tous les prestataires de

service et partenaires locaux de faciliter l’élaboration participative des plans

de renforcement des capacités et le ciblage des bénéficiaires comprenant

2/3 femmes et 1/3 hommes pour les formations sur des thèmes technico-

économiques, 1/3 femmes et 2/3 hommes pour les formations sur des

thèmes socioculturels (genre, VIH… Rapports des CDF et de l’OPP/1ère

composante

Budget ; Conventions avec les CDF 25 sessions communales de sensibilisation dans les OP aux aspects genre

et leurs conséquences dans les ménages

7 Contrat de partenariat avec CDF

15 motos sont achetées et distribués aux animateurs CDF

150 vélos sont achetés et distribués aux relais collinaires/ CDF

3.1.2.2 : promouvoir l’intégration des

groupes discriminés et des vulnérables

dans les OP et les filières

82 ateliers de formation sur l’élaboration des ROI reconnaissants les droits

et l’intégration des vulnérables

Rapports des CDF Budget ; Conventions avec les CDF

310 statuts des OP rédigés/ reconnaissant les droits et l’intégration des

vulnérables

70 campagnes de lutte contre le sida lancées dans les OP à raison de

2campagnes par BV

25 séances d’animation au niveau communal d’un processus d’adoption

d’une charte locale des droits humains au niveau des CDC et du forum

paysan

3.1.2.3 : introduire des innovations

facilitant les tâches domestiques des

femmes (formation à la construction de

foyers améliorés, formation à la gestion de

parcelles/haies de bois de chauffe en lien

avec les activités liées à l’embocagement,

fourniture de moulins aux groupes de

femmes dans le cadre des AGR)

Au moins 50 % de 750 membres des 150 groupes de caution solidaires ont

construit des foyers améliorés

Rapports des CDF Budget ; Conventions avec les CDF

80% des ménages de personnes vulnérables ont embocagé leurs

exploitations

30 moulins fournis dans le cadre des projets AGR


46


3.1.2.4 : promouvoir des activités

génératrices de revenus par un système

de crédits rotatifs au sein des groupes de

personnes discriminées ou vulnérables

150 groupes de caution solidaires formés

Rapports des CDF & Rapports des IMF Budget ; Conventions avec les CDF et ; Partenariat financier / IMF 150 projets AGR financés pour au moins 50 millions de BIF par province et

par an

Volet 3.1.3. Animation du forum des paysans

3.1.3.1 : Etablissement d’un état des lieux du mouvement associatif et coopératif, formuler des stratégies de son développement

Un rapport sur l’état des lieux et les stratégies de développement du

mouvement associatif, coopératif et fédératif des producteurs est produit et

adopté

Rapport d’étude faite par CAPAD BUDGET. Contrat CAPAD

3.1.3.2 : Animation du forum des paysans

au niveau collinaire, communal, provincial

et national

834 fora paysans au niveau collinaire

Rapports du forum des paysans ; Bulletin trimestriel du forum des paysans/CAPAD

Budget ; Convention CAPAD

600 fora communaux

196 réunions tenues au niveau provincial et 50.400 participants par filière

dont 50% de femmes

8 réunions tenues au niveau national et 6720 participants par filière dont

50% de femmes

3.1.3.3 : organiser des visites d’échange

(au RWANDA, en TANZANIE et au

KENYA) et des visites internes

3 visites dans la sous région (EAC) organisées

Rapports de missions ; Rapports de suivi

Budget ; Ordres de missions ; Convention CAPAD

18 visites d’échanges interprovinciales organisées

3.1.3.4 : Production de programmes radiodiffusés

96 émissions radio organisées avec les médias

3.1.3.5 : Production d’un bulletin d’information

32 bulletins trimestriels produits

3.2. Facilitation et Gestion du programme

3.2.1 : Une planification et un suivi-

évaluation participatifs des activités

7 ateliers provinciaux, 25 ateliers communaux d’information et de lancement

des activités du Programme

Rapports ACORD ; Rapport de l’étude de base ; Documents de PTBA ; Rapports des ateliers

Budget ; Convention ACORD ; Contrats du personnel/UFCP

162 ateliers collinaires d’information et de ciblage des bénéficiaires des

appuis du programme

1 étude de la situation de référence

9 Ateliers organisés entre l’UFCP, les CDC et es OP pour l’élaboration des

PTBA

9 PTBA élaborés et adoptés

126 ateliers provinciaux d’auto-évaluation organisés avec des partenaires (2

ateliers par province et par an

3.2. 2 : Un ciblage participatif des

bénéficiaires des appuis

7 Campagnes de ciblage organisées Rapports de ciblage / ACORD

Budget ; Convention ACORD 77.500 ménages ciblés par le programme

3.2.3 : Des études d’évaluation d’effets et

impacts du Programme

Au moins 5 études thématiques organisées

Rapport d’enquête de SE Budget ; Assistance technique locale

1 étude d’évaluation d’impact mi-parcours

1 étude d’évaluation d’impact de fin de projet

3.2.4 : contribuer dans l’enrichissement du 4 réunions par an pour le partage d’expérience PV des réunions du cadre de concertation ; Budget ;


47


cadre commun de gestion du savoir des

projets FIDA

2 bulletins produits annuellement (18 bulletins) Bulletins produits ; Archivage des documents

Contrats de production des bulletins et documentaires

(9 documentaires) 1 documentaire produit annuellement

3.2.5 : Rendre compte et assurer la

visibilité des progrès et de la performance

de la mise en œuvre de la stratégie du

PRODEFI

Système de suivi-évaluation opérationnel

Rapports sur les activités, sur les produits des activités, sur les effets et sur les impacts ;

Observation sur terrain ; Rapports de supervision

Budget ; Mobilisation d’un partenariat de qualité

36 rapports trimestriels

9 rapports annuels

9 rapports d’audit

Un recueil des cas de succès établi/documenté

Un site WEB développé

3.2.6 : Recruter le personnel, acquérir les

équipements et assurer le fonctionnement

du programme

Nombre de personnes recrutées Liste du personnel ; Inventaire du matériel et équipement ; Rapport financier

Budget Règlement d’ordre intérieur & Manuel des

procédures Nombre de lots d’équipements bureautiques acquis

Frais de fonctionnement déboursés

3.2.7. Renforcer les capacités du

personnel de l’UFC

P/j d’assistance technique internationale recrutée

Rapports des missions d’appui & de formation Budget

P/j d’assistance technique nationale recrutée

Nombre de missions de formation

3.2.8. Mobiliser et gérer efficacement les

ressources financières.

Taux de décaissement Global

Suivi des DRF ; Rapports financiers / TOMPRO

Accord de financement ; UFCP mis en place; Contrats de partenariat

Taux de décaissement du don FIDA

Taux de décaissement du prêt OFID

Taux de la contribution du PAM aux travaux

Contrepartie du Gouvernement.

Contribution des bénéficiaires

3.2.9. Aligner l’exécution du Programme à

la politique nationale

Nombre de réunions du CT tenues PV des réunions

Nombre d’atelier de dialogue politique tenues

République du Burundi Programme de développement des filières (PRODEFI) Rapport de supervision - Dates de la mission: 14 au 28 octobre 2013 Appendice 3: Récapitulatif des principales mesures à prendre dans les délais convenus

49

Appendice 3: Récapitulatif des principales mesures à prendre dans les délais convenus

Domaine d'action Mesure convenue Date Qui État d’avancement

Exécution du projet

Accompagner les associations de pépiniéristes en vue de leur professionnalisation Continue PRODEFI/ACORD

Faire respecter le calendrier cultural du riz Novembre 2013 PRODEFI/ACORD

S’atteler à l’harmonisation des démarches de structuration des organisations de producteurs. Dès à présent OPP, UFCP

Produits

Composante 1 Faire montre d’une plus grande flexibilité de la part des IMFs dans la définition des conditions de remboursement des prêts 4

éme TRIM 2013 PRODEFI/IMFs

Adopter un niveau plus important de subvention à l’investissement pour les coopératives naissantes 4

éme TRIM 2013 PRODEFI

Spécifier clairement les obligations de résultat au sein de chaque avenant annuel 4

éme TRIM 2013 OPP

Travailler à la mise en cohérence des démarches d’appui des IMFs et à la définition de critères plus rigoureux d’appréciation du dynamisme et du potentiel économique des bénéficiaires de crédit

Dès à présent UFCP et OPP

Assurer le suivi de l’installation des nouvelles unités UHT Début 2014 OPP

Promouvoir la création de comptoirs de vente de lait Dès à présent OPP

Etudier toute solution alternative de transformation du lait au niveau coopérative (ensachage, mini-laiteries, etc.) Dès à présent OPP

Achever la structuration des 5 Coopératives rizicoles Fin 2013 OPP

Circonscrire les limites des coopératives de commercialisation du riz à la commune, conformément à la pratique en vigueur dans les projets du FIDA Dès à présent OPP

Adosser le développement de la filière lait à un document stratégique

2014 PRODEFI/MINAGRIE

Réaliser une étude filières oléagineuses Début 2014 OPP

Composante 2 Inclure dans les TDR des études marais l’analyse des affluents et de l’émissaire principal Continue PRODEFI

Négocier à temps et signer l’avenant à la convention de collaboration PRODEFI/PAM en juin au plus tard

30 juin de chaque année PRODEFI

Documenter les personnes, et les catégories auxquelles elles appartiennent, demandant et recevant les certificats fonciers Continue Communes/Services fonciers

Faire respecter le calendrier cultural surtout pour le riz Novembre 2013 PRODEFI/ACORD/Administration

Etablir un compte d’exploitation des parcelles sous SRI 30 juin 2014 PRODEFI/ACORD

Réviser les conventions de collaboration avec les DPAE et les 31 janvier 2014 PRODEFI/DPAE


50

Domaine d'action Mesure convenue Date Qui État d’avancement étendre aux CEF agricoles

Faire une sensibilisation des bénéficiaires visant à procéder à l'achat groupé de hache paille, installation progressive des gouttières d'eau Novembre 2013 PARSE

Appuyer les éleveurs pour l'intensification du Mucuna et du Calliandra et réviser l'approche de distribution des kits concentrés PRODEFI-PARSE

Réviser le contrat entre les bénéficiaires des vaches et le programme Novembre 2013 PARSE

Réviser les stratégies visant à consolider la SIA Novembre 2013 PRODEFI-PARSE

Composante 3 Organiser une capitalisation de l’expérience du FIDA en matière de développement communautaire au Burundi

2014 UFCP/Consultant

Impliquer l’ensemble des projets du FIDA dans la capitalisation de l’expérience de développement communautaire pour contribuer à l’élaboration d’une politique de développement communautaire au FIDA

2014 UFCP

Encourager l’intégration des coopératives émergeantes dans CAPAD, pour la défense de leurs professions et de leurs intérêts

Dès que possible UFCP

Proposer la structuration la plus efficiente des démembrements de la coopérative

Dès à présent OPP

S’appuyer sur les CDC pour dresser des listes nominatives des analphabètes sur les collines afin de mieux cibler les hommes

Au cours des AG de ciblage

CDFC et ACORD

Annexer une salle d’alphabétisation dans les écoles élémentaires RMP UFCP

Réduire les ambitions d’installation des foyers améliorés pour le PTBA 2014

2014 UFCP

Tirer les leçons de l’expérience des foyers améliorés en termes de pertinence de l’option et d’acceptabilité par les femmes

2014 UFCP

Coupler autant que possible la mise en place des SCEP à la distribution des bovins

2014 UFCP

Faire des propositions sur la revue à la baisse de la contribution du bénéficiaire au financement du SCEP (estimé actuellement à 100 000 FBU)

2014 UFCP

Recruter deux cadres pour le suivi technique, administratif, comptable et financier des contrats/conventions avec les partenaires

Décembre 2013 UFCP

Etablir un partenariat en S/E avec les DPAE concernées pour opérationnaliser le SSE du PROPA-O Dès à présent PRODEFI/PROPA-O

Inclure les indicateurs RIMS de 2

ème niveau dans le rapport annuel

de 2013 Mars 2014 RSE/PRODEFI

Evaluer les effets et impacts des AGR développées dans le cadre de la structuration des GCS, du SRI et de la CSC bovine Juin 2014 RSE/PRODEFI

Effectuer une revue de la stratégie commune de gestion des savoirs sur la base des résultats issus de l’atelier tenu à Nairobi sur la gestion des connaissances en août 2013 Décembre 2013 RSE/projets FIDA


51

Domaine d'action Mesure convenue Date Qui État d’avancement Créer un site web pour mettre en ligne les réalisations du PRODEFI Mars 2014 UFCP

Composante 4

Prendre toutes les mesures pour convaincre les partenaires impliqués dans l’urgence et le caractère stratégique des activités dont ils sont responsables.

Dès à présent EJR

Recourir à des émissions radiodiffusées périodiques de présentation de la chambre agri-business dans son implication pour l’initiative EJR, pour faciliter le recensement des entreprises locales et des institutions.


Identifier le plus rapidement possible les besoins réels et les types d’appuis appropriés pour les 4 centres d'enseignement des métiers et les 4 centres des jeunes.

Novembre EJR/Consultant

Progresser rapidement dans la signature des contrats avec les CDFC


PROPA-O Reporter à 2014 toutes les activités non réalisées en 2013 30 /11/2013 PRODEFI/PROPA-O/Partenaires

Appuyer en permanence les assistants affectés au niveau du PROPA-O et les prestataires du Projet Continue

Responsables de composantes du PRODEFI

Etat d’avancement d’exécution du programme

Partager la prise en charge des relais de l’OPP au niveau provincial, d’un consultant national en micro-finance, d’un consultant international en développement des filières, et de l’Experte en genre actuellement rémunérée sur le budget du PARSE. Janvier 2014 PRODEFI/PAIVA-B

Aspects fiduciaires Réduire le délai de remboursement des TVA à 1 mois Immédiatement GdB, UFCP

Assurer la transparence et le respect des procédures dans la constitution de la liste restreinte

Continu UFCP

Suivre des conventions et contrats avec les partenaires Continu RPM, UFCP

Etendre l’audit sur tous les financements reçus par le PRODEFI Audit 2013 RAF, UFCP

République du Burundi Programme de développement des filières (PRODEFI) Rapport de supervision - Dates de la mission: 14 au 28 octobre 2013 Appendice 4: Etat d’avancement matériel par rapport au PTBA (y compris indicateurs SYGRI)

53

Appendice 4: État d'avancement matériel par rapport au PTBA (y compris indicateurs SYGRI)

Composantes Indicateur14 unité

Période : 30 septembre 2013 Cumul

Objectifs du PTBA

Progrès effectif

% Progrès

effectif global

Objectif fixé au moment de la pré-évaluation

%

Composante 1: Valorisation et renforcement des filières

Sous composante. 1.1: Mise en place d'un cadre institutionnel et de financement des filières

Volet 1.1.1: Mise en place d'un cadre organisationnel, institutionnel et des priorités d'appui pour le développement des filières

Personnes informées sur les filières cibles

nbre 7 790 9 736 125% 18 875 39 500 48%

femme 3 895 4 744 122% 9 783 19 750 50%

Personnes formées sur l'organisation et la gestion des coopératives

nbre 1 096 1 145 104% 2 280 10 533 22%

femme 329 262 80% 779 4 213 18%

Coopératives créées et /ou consolidées * nbre 21 15 71% 24 120 20%

unions de coopératives créées * nbre 3 3 100% 3 42 7%

Membres des coopératives formées sur l'organisation des plateformes de coopération des acteurs des filières *

nbre 1 096 207 19% 294 960 31%

femme 329 53 16% 76 480 16%

Représentant des transformateurs formés sur l'organisation des plateformes de coopération entre acteurs des filières

nbre 20 17 85% 23 200 12%

Commerçants formés sur l'organisation des plateformes de coopération entre acteurs des filières

nbre 20 10 50% 10 60 17%

Représentants des grands consommateurs formés sur l'organisation des plateformes de coopération

nbre 6 4 67% 4 40 10%

Plateformes mises en place * nbre 2 2 100% 2 8 25%

Personnes touchées par les plateformes de coopération entre filières

nbre 4 050 3 835 95% 4 437 50 000 9%

femme 1 620 1 250 77% 1 551 25 000 6%

Contrats de relations commerciales existant entre chaînons au sein des filières

nbre 10 7 70% 8 42 19%

Réunions de négociation entre partenaires de plateformes organisées nbre 19 11 58% 12 96 13%

Etat des lieux des marchés agricoles publié rapport - -

1 4 25%

Ateliers de sélection participative des filières organisées nbre - -

7 7 100%

14

Les indicateur SYGRI sont en italique /premier niveau désigné par * ; et deuxième niveau par **


54



Objectifs du PTBA

Progrès effectif

% Progrès

effectif global


%

Filières sélectionnées par les producteurs agricoles nbre - -

6 6 100%

Plans de valorisation des filières élaborés nbre - -

10 42 24%

Plans de valorisation des filières appuyés par le Programme nbre - -

2 42 5%

Volet 1.1.2: Développement de nouveaux produits financiers ruraux -

-

#DIV/0!

Personnes informées sur le fonctionnement des groupes de caution solidaire *

nbre 7 790 9 736 125,0% 18 173 16 544 110%

femme 3 781 4 744 125,5% 10 246 8 272 124%

Agriculteurs formés sur les principes de crédit solidaire nbre 1 267 1 304 102,9% 2 439 39 420 6%

Groupes de caution solidaire constitués ou consolidés * nbre 181 366 202,2% 577 150 385%

Groupes de caution solidaire financés nbre 181 179 98,9% 271 150 181%

Personnes membres des groupes de caution solidaires formés *

nbre 1 267 1 936 152,8% 2 164 750 289%

femme 823 1 240 150,7% 1 343 450 298%

Groupements de producteurs agricoles bénéficiaires de crédits nbre 137 119 86,9% 310 400 78%

Groupements féminins (AGR) bénéficiaires de crédits nbre 69 163 238,0% 238 200 119%

Institutions financières participant au programme * nbre 5 5 100,0% 8 7 114%

Agents des institutions financières formés * nbre 10 11 110,0% 14 14 100%

Campagnes d'information sur le crédit WARRANTAGE organisées nbre 20 10 50,0% 10 100 10%

Emissions radio diffusées pour la promotion du système de crédit WARRANTAGE

nbre 2 - 0,0% - 48 0%

IMF pratiquant le crédit WARRANTAGE nbre 5 5 100,0% 8 7 114%

Projet élaborés par les OP approuvés et financés nbre 137 81 59,1% 82 200 41%

Magasins de stockage utilisés dans le crédit WARRANTAGE nbre 9 - 0,0% - 75 0%

Volume des crédits (warrantage) octroyés * BIF - -

-

Volume de crédits (Caution solidaire) octroyés * BIF 150 000 000 226 458 000 151,0% 226 458 000

Taux de remboursement des crédits/ Warrantage % - -

-

Taux de remboursement des crédits/ Caution Solidaire % 100 95,0 95,0% 95

Sous composante. 1.2: Appui aux filières prioritaires

-

#DIV/0!

Volet 1.2.1: Développement de la filière laitière

-

#DIV/0!

Personnes formées dans le domaine de la post production du lait *

nbre 168 224 133,3% 280 300 93%

femme 42 41 97,6% 54

Centres de collecte du lait construits et équipés * nbre 7 6 85,7% 6 40 15%

Personnes formées dans la gestion des centres de collecte du lait *

nbre 168 214 127,4% 249 320 78%

femme 42 62 147,6% 69

Centres de collecte du lait structurés en coopératives et fonctionnels nbre 7 7 100,0% 7 40 18%


55



Objectifs du PTBA

Progrès effectif

% Progrès

effectif global


%

Coopératives de collecte du lait enregistrées/agréées nbre 10 10 100,0% 17 40 43%

Associations de collecteurs du lait constituées nbre 10 - 0,0% - 40 0%

Personnes (collecteurs) formées à la manipulation du lait

nbre 67 - 0,0% - 1 000 0%

femme - -

-

Quantité de lait collectée par les CCL litre - -

- 4 062 500 0%

Quantité de lait écoulée par les CCL litre - -

- 4 062 500 0%

Réactifs mis à la disposition du laboratoire national vétérinaire pour le contrôle de la qualité du lait

lot 1 - 0,0% - 3 0%

Missions de contrôle de la qualité du lait effectuées par le LNV Pers/j 20 - 0,0% - 96 0%

Missions de contrôle de la qualité du lait effectuées par le département de la santé animale

Pers/j 30 - 0,0% - 96 0%

Personnes formées à la micro transformation artisanale du lait

nbre 100 - 0,0% - 400 0%

femme 100 - 0,0% - 400 0%

Kits de micro transformation artisanale distribués nbre 70 - 0,0% - 400 0%

Personnes bénéficiaires des kits distribuées femme 70 - 0,0% - 400 0%

Femmes exerçant la micro-transformation artisanale nbre 70 - 0,0% - 400 0%

Projets de micro transformation artisanale approuvés et financés nbre 70 - 0,0% - 400 0%

Industriels du lait participant au Programme nbre 10 5 50,0% 10 15 67%

Contrats signés entre industriels du lait et les CCL nbre 7 7 100,0% 7 40 18%

Entrepreneurs du lait formés

nbre 5 - 0,0% - 800 0%

femme 2 - 0,0% - 400 0%

Projets de transformation semi-industriels du lait approuvés et financés nbre 3 - 0,0% - 40 0%

Quantité de lait bénéficiant d'un traitement de qualité litre - -

- 3 250 000 0%

Quantité de lait transformée litre - -

- 812 500 0%

Etudes réalisées sur le marché du lait et de ses dérivés nbre - -

- 4 0%

Acteurs de la commercialisation du lait identifiés nbre 5 5 100,0% 5 20 25%

Personnes formées en approche commerciale

nbre 90 - 0,0% - 160 0%

femme 40 - 0,0% - 80 0%

Audit de contrôle des CCL réalisés nbre - -

- 6 0%

Emissions radio diffusées pour la promotion de la consommation du lait nbre 1 - 0,0% - 48 0%

Documentaires télévisés réalisés pour la promotion de la consommation de produits laitiers

nbre 1 - 0,0% - 8 0%

Campagnes porte-ouverte organisées pour la promotion du lait nbre 1 - 0,0% - 2 0%


56



Objectifs du PTBA

Progrès effectif

% Progrès

effectif global


%

Rencontres organisées entre les comités de gestion des CCL et les acteurs de la transformation du lait

nbre 3 3 100,0% 3 3 100%

Visites des unités de transformation du lait de la sous- région réalisées par les gestionnaires des CCL

nbre 3 - 0,0% - 2 0%

CCL ayant bénéficié des visites nbre 7 - 0,0% - 40 0%

Membres des CCL (gestionnaires) ayant participé aux visites

nbre 35 - 0,0% - 200 0%

femme 14 - 0,0% - 100 0%

Volet 1.2.2: Renforcement post- production de la filière rizicole -

-

#DIV/0!

Riziculteurs formés sur la gestion des récoltes et la conservation de riz *

nbre 546 312 57,1% 312 5 000 6%

femme 327 109 33,3% 109 2 500 4%

Fiches techniques distribuées aux personnes formées nbre 546 312 57,1% 312 5 000 6%

Magasins de stockage du riz construits * nbre 4 - 0,0% - 60 0%

Magasins de stockage du riz équipés / fonctionnels ** nbre 4 - 0,0% - 60 0%

Aires de séchage du riz construites * m² 1 200 400 33,3% 400 104 991 0,4%

Magasins de stockage du riz servant au crédit WARRANTAGE nbre 4 - 0,0% - 60 0%

Batteuses cofinancées nbre - -

- 32 0%

Batteuses fonctionnelles nbre - -

- 32 0%

Décortiqueuses cofinancées nbre 4 4 100,0% 4 32 13%

Equipements d'amélioration de la qualité du riz cofinancé lot - -

- 32 0%

Unités de démonstration de l'étuvage installées nbre - -

- 22 0%

Unités d'étuvage cofinancées nbre - -

- 44 0%

Unités de démonstration à la transformation secondaire du riz installées nbre - -

- 22 0%

Unités de transformation secondaire du riz cofinancées nbre - -

- 44 0%

Kits octroyés aux unités de transformation secondaires du riz lot - -

- 44 0%

Personnes formées sur les techniques commerciales du riz *

nbre 546 - 0,0% - 1100 0%

femme 327 - 0,0% - 440 0%

Coopératives de riziculteurs créées ou consolidées nbre 7 4 57,1% 6 60 10%

Membres des comités de gestion des coopératives rizicoles formées sur les techniques de gestion *

nbre 35 20 57,1% 20 300 7%

femme 14 8 57,1% 8 150 5%

Membres des conseils de surveillance formés en techniques de contrôle de gestion *

nbre 21 12 57,1% 12 120 10%

femme 9 5 55,6% 5 60 8%

Informations sur les prix du riz diffusées et mises à la disposition des coopératives rizicoles

rapport - -

- 9 0%


57



Objectifs du PTBA

Progrès effectif

% Progrès

effectif global


%

Plateformes de la filière riz constituées nbre 1 1 100,0% 1 7 14%

Personnes touchées par les plateformes de coopération de la filière riz nbre 1 800 2 300 127,8% 2 300 480 479%

Rapports d'audit produit et validés nbre - -

4 4 100%

Plan de relance et de développement de la SRDI élaboré rapport 1 - 0,0% 1 1 100%

Texte-loi régissant la SRDI adopté doc. 1 - 0,0% - 1 0%

Fonds d'appui à la relance de la SRDI engagés $US 50 625 28 000 55,3% 28 000

#DIV/0!

Stratégie nationale rizicole élaborée rapport - -

1 1 100%

Equipements d'aménagement et de réhabilitation de l'usine de la SRDI acquis

lot - -

- 2 0%

Volet 1.2.3: Renforcement post-récoltes des filières secondaires sélectionnées -

-

#DIV/0!

Agriculteurs des collines formés sur la gestion et la conservation des récoltes *

nbre -

- 20 000 0%

femme -

- 10 000 0%

Fiches techniques distribuées aux personnes formées nbre -

- 20 000 0%

Magasins de stockage des récoltes des cultures de colline construits nbre -

- 15 0%

Magasins de stockage des récoltes des cultures de collines fonctionnels nbre -

- 15 0%

Aires de séchage du manioc, du maïs, de l'arachide, du haricot et du soja construites

m² -

- 2 736 0%

Magasins de stockage des récoltes des cultures de colline conformes aux normes

nbre -

- 15 0%

Magasins de stockage des récoltes des cultures de collines servant au crédit WARRANTAGE

nbre -

- 9 0%

Unités pilotes de transformation des cultures secondaires installées nbre -

- 4 0%

Kits octroyés aux unités pilote de transformation des cultures de colline nbre -

- 4 0%

Nouveaux produits des unités de transformation commercialisés nbre -

- 8 0%

Personnes formées sur la commercialisation des produits agricoles et leurs dérivés*

nbre -

- 20 000 0%

femme -

- 10 000 0%

Plateformes des cultures secondaires constituées nbre -

- 42 0%

Composante 2: Accroissement durable du capital productif

Sous composante 2.1: Aménagements hydro agricoles et infrastructures

Volet 2.1.1: Aménagement et réhabilitation des marais

Superficie d'anciens marais, réhabilitée * ha 120 120 100% 382 1 750 22%

Superficie de nouveaux marais, aménagée * ha 322 322,0 100% 546 3 105 18%

Périmètre aménagés et/ou réhabilités dont l'irrigation est assurée * ha 928 117 13% 117 4 855 2%

Association d’usagers des marais formées et ou consolidées * Nbre 11 6 55% 13 35 37%

Membres des AUM formées sur la gestion des périmètres irrigués * nbre 1 000 1 360 136% 1 617 350 462%


58



Objectifs du PTBA

Progrès effectif

% Progrès

effectif global


%

femme 400 669 167% 772 175

Marais accessibles par pistes aménagés/réhabilitées nbre 4 4 100% 10 35 29%

Longueur des pistes construites ou remises en état km 37 37 100% 79 485 16%

Associations d'usagers des pistes organisées et/ou consolidées * nbre 4 4 100% 10 34 29%

longueurs des pistes fonctionnelles km 37 37 100% 79 485 16%

Infrastructures de traitement post-récoltes dont l'accès par piste est assurée

nbre 4 4 100% 4 147 3%

Volet 2.1.2: Aménagement des bassins versants -

Plans d'aménagement des bassins versants élaborés nbre 6 3 50% 15 35 43%

Personnes formées dans le piquetage des courbes de niveau

nbre - - #DIV/0! 721 1 000 72%

femme - - #DIV/0! 153 300 51%

Exemplaires du manuel d'aménagement des bassins versants diffusés dans la population

nbre 2 700 - 0% - 8 000 0%

Superficie des bassins versants protégée (avec des FAE végétalisés) * ha 16 955 7 325 43% 20 523 35 800 57%

Ménages dont les exploitations sont embocagées nbre 3 000 3 000 100% 6 000 20 000 30%

Superficie des exploitations des collines embocagée * ha 2 250 1 500 67% 2 525 10 000 25%

Superficie des bassins versants reboisée * ha 1 736 1 136 65% 1 724 1 925 90%

Quantité de vivres PAM distribuée pour l'exécution des travaux tonne 922 437 47% 1 573 9 127 17%

Quantité de main d'œuvre employée dans les travaux d'aménagement des bassins versants

pers/jour 524 660 183 367 35% 856 061 849 564 101%

Personnes (jeunes) bénéficiaires de l'emploi rémunéré /PAM (FFW) nbre 5 120 3 865 75% 13 877 25 000 56%

Personnes (jeunes) bénéficiaires de l'emploi rémunéré /Cash nbre 6 500 1 790 28% 5 531 4 500 123%

Volet 2.1.3: Sécurisation foncière

Etude juridico-foncière conduite rapport - - #DIV/0! 1 3 33%

Exemplaires du manuel de formation sur la gestion foncière multipliés et diffusés

nbre 100 54 54% 192 480 40%

Personnes représentant les autorités politiques formées sur la gestion foncière

nbre 35 21 60% 21 360 6%

Autorités territoriales formées sur la gestion foncière nbre 385 368 96% 389 120 324%

Agents fonciers formés nbre 12 12 100% 30 240 13%

Guichets fonciers mis en place nbre 5 3 60% 6 25 24%

Certificats délivrés aux propriétaires des terres (collinaires) nbre 500 291 58% 291 20 000 1%

Périmètres de nouveaux marais bonifiés et distribués aux personnes sans terre

ha

- 305 0%

Ménages sans terre ayant accès aux nouvelles terres bonifiées par le nbre

- 1 220 0%


59



Objectifs du PTBA

Progrès effectif

% Progrès

effectif global


%

Programme

Sous composante 2.2: Intensification de la production agricole -

#DIV/0!

Volet 2.2.1: Production des semences et plants -

#DIV/0!

Personnes formées sur la multiplication et la conservation des semences *

nbre - -

195 1 750 11%

femme - -

100 1 050 10%

Centres semenciers identifiés et mis en valeur nbre - -

4 5 80%

Associations de multiplicateurs de semences constituées et/ou consolidées

nbre - -

25 35 71%

Associations de multiplicateurs de semences opérationnelles capables de satisfaire la demande locale en semences commerciales

nbre - -

10 35 29%

Quantité de boutures de manioc tolérant la mosaïque diffusée nbre 1 080 000 490 000 45% 940 000 1 000 000 94%

Quantité de semences commerciales de riz produite tonne 60 - 0% 11 900 1%

Quantité de semences commerciales de riz commercialisée tonne 60 - 0% 11 400 3%

Quantité de semences de légumineuses fourragères achetée kg 1 500 1 600 107% 3 300 2 000 165%

Quantité de boutures de graminées achetée nbre 9 000 000 7 136 000 79% 15 572 250 10 000 000 156%

Ménages bénéficiaires des semences de légumineuses fourragères nbre 1 500 1 500 100% 4 500 20 000 23%

Ménages bénéficiaires de boutures de graminées nbre 1 500 1 500 100% 4 500 20 000 23%

Superficie de champs de multiplication de légumineuses fourragères emblavée

ha - - #DIV/0! - 200 0%

Superficie de champs de multiplication de graminées emblavée ha - - #DIV/0! -

#DIV/0!

Riziculteurs formés sur la technique SRI *

nbre 2 500 1 937 77% 2 007 20 000 10%

femme 1 250 738 59% 767 10 000 8%

Riziculteurs pratiquant le SRI nbre 1 250 735 59% 741 20 000 4%

Superficie de périmètres rizicoles faisant objet de la pratique SRI ha 120 116 97% 122 4 855 3%

Rendement moyen des parcelles rizicole ton/ha 5 2 35% 5 5 95%

Volet 2.2.2: Amélioration de l'accès aux intrants -

#DIV/0! -

#DIV/0!

L'état des lieux des besoins en intrants est établi rapport 1 1 100% 1 17 6%

Boutiques d'intrants construites ou remises en état * nbre 8 7 88% 7 17 41%

Boutiques d'intrants fonctionnelles ** nbre 8 - 0% - 17 0%

Agriculteurs servis par les boutiques d'intrants nbre 10 000 - 0% - 55 000 0%

Mécanismes de financement des boutiques d'intrants mis en place $ US 82 000 - 0% - 300 000 0%

Quantité d'engrais mises à la disposition des boutiques d'intrants tonne - - #DIV/0! - - #DIV/0!

Exemplaires du manuel de gestion des intrants mis à la disposition des boutiques d'intrants

nbre 6 6 100% 9 17 53%


60



Objectifs du PTBA

Progrès effectif

% Progrès

effectif global


%

Volet 2.2.3: Renforcer la chaîne de solidarité communautaire bovine -

#DIV/0! -

#DIV/0!

Personnes formées sur la chaîne de solidarité communautaire bovine *

nbre 2 250 1 831 81% 4 352 20 000 22%

femme 675 412 61% 728 6 000 12%

Arbustes fourragers distribuées aux éleveurs pour embocager les exploitations

nbre 1 350 000 - 0% 1 240 100 12 000 000 10%

Superficie des exploitations embocagées ha 450 - 0% 375 10 000 4%

Superficie des exploitations plantée de graminées ha 300 - 0% 156 2 000 8%

Superficie des exploitations plantée de légumineuses fourragères ha 300 - 0% 179 2 000 9%

Vaches distribuées par le PRODEFI nbre 2 250 535 24% 1 285 6 000 21%

Vaches remises dans la CSC nbre - -

- 14 000 0%

Ménages bénéficiaires des bovins distribués par le PRODEFI * nbre 2 250 535 24% 1 285 20 000 6%

Quantité de fumier produite par les étables des bénéficiaires de bovins tonne 3 000 2 350 78% 5 504 210 000 2,6%

Superficie des exploitations des ménages bénéficiaires de bovins couvertes par le fumier

ha 300 113 38% 188 2 000 9%

Vaches inséminées nbre 5 000 3 269 65% 7 882 180 000 4%

Naissances de l'insémination artificielle nbre 2 000 1 227 61% 1 227 93 239 1%

Quantité de lait produite par les bénéficiaires de bovins litre 600 000 506 520 84% 546 732 2 000 000 27%

Quantité de lait vendue aux CCL litre 150 000 237 722 158% 237 722 1 250 000 19%

Ménages déclarant l'augmentation de la productivité agricole et de la production laitière **

nbre 1 500 750 50% 750 50 000 2%

Ménages déclarant avoir amélioré leurs revenus *** nbre 1 500 750 50% 750 50 000 2%

Volet 2.2.4: Champs écoles fermiers (Farmers Field School "FFS") -

#DIV/0! -

#DIV/0!

Exploitations ciblées pour expérimenter les innovations FFS nbre 153 116 76% 131 324 40%

Personnes identifiées pour recevoir les appuis FFS

nbre 4 590 2 428 53% 2 878 39 000 7%

femme 2 754 1 164 42% 1 374 23 400 6%

FFS agricoles des collines organisés nbre 149 91 61% 103 630 16%

FFS rizicoles/ marais organisés nbre 4 25 625% 25 60 42%

FFS élevages organisés nbre 27 52 193% 52 430 12%

Producteurs des collines impliqués dans les FFS (dont 40% devraient être des femmes)

nbre 7 000 4 300 61% 4 750 19 000 25%

femme 2 800 2 453 88% 2 663 7 600 35%

Producteurs des marais rizicoles impliqués dans les FFS nbre 10 000 1 937 19% 1 937 30 000 6%


61



Objectifs du PTBA

Progrès effectif

% Progrès

effectif global


%

Composante 3: Accompagnement des structures, gestion du savoir et facilitation

Sous composante 3.1: Appui institutionnel

Volet 3.1.1: Appui institutionnel

Personnes informées sur les formes, les causes et les conséquences de la dégradation des sols

nbre 10 000 8 764 88% 30 933 47 000 66%

femme 5 000 4 422 88% 11 077 23 500 47%

Personnes formées sur la lutte contre l'érosion

nbre 2 000 1 360 68% 9 514 21 000 45%

femme 800 669 84% 4 715 10 500 45%

Personnes sensibilisées à l'organisation en groupements de producteurs et en coopératives

nbre 4 050 3 750 93% 12 250 69 000 18%

femme 1 620 1 110 69% 4 510 34 500 13%

Personnes formées sur la gestion organisationnelle et financière (gestion des associations et/ou des coopératives)

nbre 2 000 2 250 113% 3 536 69 000 5%

femme 800 300 38% 877 30 000 3%

Groupements pré-coopératifs de riziculteurs constitués nbre 30 - 0% 33 129 26%

Groupements d'exploitants de collines constitués (filières secondaires) nbre 50 - 0% 96 140 69%

Groupements d'éleveurs constitués nbre 40 - 0% 66 200 33%

Groupements de pépiniéristes constitués nbre 30 120 400% 240 35 686%

Groupements se producteurs de semences constitués nbre 9 - 0% 10 25 40%

Coopératives de riziculteurs constituées nbre 5 - 0% 4 60 7%

Coopératives de producteurs laitiers constituées nbre 9 - 0% 7 132 5%

Coopératives de producteurs agricoles des collines constituées nbre 19 - 0% - 120 0%

Accord de délégation de maîtrise d’ouvrage passé entre CCDC et CDC nbre 5 5 100% 16 25 64%

CDC impliqués dans le suivi des actions du PRODEFI nbre 164 164 100% 164 162 101%

Plans communaux de développement communautaire exécutés nbre 19 21 111% 21 25 84%

Membres des CDC formés sur la maîtrise d'ouvrages déléguée

nbre 384 - 0% 1 404 1 750 80%

femme 154 - 0% 446 750 59%

Membres de CDC participants dans la planification et le suivi des actions du PRODEFI

nbre 1 584 1 500 95% 1 500 1 944 77%

femme 634 480 76% 480 583 82%

Réunions entre UFCP/Antennes et CDC/CCDC tenues nbre 4 2 50% 8 36 22%

Réunions sur sites tenues entre les CDC et les prestataires de services (entreprises, bureaux d'études, autres)

nbre 60 30 50% 116 756 15%

Personnes sensibilisées sur les formes, les causes et les conséquences de la discrimination liée au genre et son éradication

nbre 12 400 4 371 35% 18 802 69 000 27%

femme 7 440 2 746 37% 11 443 23 000 50%


62



Objectifs du PTBA

Progrès effectif

% Progrès

effectif global


%

Personnes alphabétisées

nbre 2 960 2 236 76% 3 617 10 000 36%

femme 1 776 1 777 100% 2 885 5 000 58%

Organisations de producteurs ayant intégré dans leurs organes dirigeants les groupes défavorisés dont les femmes et les jeunes

nbre 60 - 0% 10 310 3%

Ménages ayant adopté des innovations facilitant le travail des femmes (foyers améliorés)

nbre 360 39 11% 266 750 35%

Groupes de caution solidaire formés et/ou consolidés nbre 440 111 25% 281 150 187%

Projets AGR initiés par les vulnérables et les jeunes appuyés par le Programme

nbre 125 440 352% 532 150 355%

Personnes vulnérables (femmes) assistées juridiquement pour la protection de leurs droits

nbre 300 411 137% 1 528 7 000 22%

femme 300 411 137% 1 528

Un état des lieux du mouvement associatif, coopératif et fédératif du Burundi est établi, la stratégie de son développement est élaborée

rapport -

1 1 100%

Fora collinaires organisés nbre 24 24 100% 38 35 109%

Fora communaux organisés nbre 16 16 100% 27 25 108%

Fora provinciaux organisés nbre 5 - 0% 3 7 43%

Forum national organisé nbre 1 - 0% 2 9 22%

Personnes ayant participé dans les fora collinaires, communaux et provinciaux (objectif RPE / 50.400 participants par filière dont 50% de femmes)

nbre 10 000 7 353 74% 10 403 403 200 3%

femme 4 000 3 356 84% 4 644 201 600 2%

Personnes ayant participé dans le forum national (objectif RPE / 6.720 participants par filière dont 50% des femmes)

nbre 1 000 - 0% 212 53 760 0,4%

femme 500 - 0% 47 26 880 0%

Emissions radio diffusées sur le forum des paysans burundais nbre 10 7 70% 14 96 15%

Bulletins produits nbre 4 2 50% 4 96 4%

Sous composante 3.2: Facilitation et coordination du programme -

-

#DIV/0!

Volet 3.2.1: Coordination et gestion du programme -

-

#DIV/0!

Ateliers communaux de planification organisés nbre 36 21 58% 52 450 12%

Ateliers provinciaux de planification organisés nbre 10 5 50% 17 56 30%

Sessions de formation en informatique de gestion des projets organisées nbre 2 1 50% 4 6 67%

Décaissement global 10

3US$

10 734 448 8 169 323 76% 16 678 168 73 738 000 22,6%

Décaissement du don FIDA 10

3US$ 7 317 268 4 707 999 64% 9 877 965 39 591 000 25%

Décaissement du prêt OFID 10

3US$ 1 925 860 1 911 691 99,6% 3 326 502 11 920 000 28%

Contribution du PAM au travaux/vivres contre travail 10

3US$ 379 080 270 481 71% 1 056 361 9 083 000 11,6%

Contrepartie du Gouvernement 10

3US$ 706 650 721 524 102% 1 057 747 10 000 000 10,5%

Contribution des bénéficiaires aux travaux 10

3US$ 405 590 557 628 137% 1 359 591 3 144 000 43%

Volet 3.2.2: Suivi - évaluation et gestion du savoir -

-


63



Objectifs du PTBA

Progrès effectif

% Progrès

effectif global


%

Rapport d'enquête de base produit rapport -

1 1 100%

Rapports d’évaluation d’impact produits Rapport -

- 2 0%

Rapports de suivi des activités produits et partagés nbre 4 2 50% 9 36 25%

Ateliers d'autoévaluation des acteurs organisés par l'UFCP nbre 4 2 50% 7 27 26%

Sessions de formation sur la planification et le suivi-évaluation organisées

nbre - - #DIV/0! 1 7 14%

Enquêtes d’études thématiques réalisées rapport 2 2 100% 3 5 60%

Réunions organisées dans le cadre de l'approche programme des projets FIDA au Burundi

nbre 4 2 50% 7 24 29%

Bulletins d'information sur les innovations et les succès produits nbre 4 2 50% 3 18 17%

Rapports trimestriels produits, partagés et transmis nbre 4 2 50% 9 35 26%

Rapports annuels produits, partagés et transmis nbre 1 - 0% 2 9 22%

Système d'archivage mis en place nbre 1 - 0% - 2 0%

République du Burundi Programme de développement des filières (PRODEFI) Rapport de supervision - Dates de la mission: 14 au 28 octobre 2013 Appendice 5:: Aspects financiers: performance financière effective par bailleur de fonds et par composante, et décaissements par catégorie (Financement initial)

65

Appendice 5: Aspects financiers: performance financière effective par bailleur de fonds et par composante, et décaissements par catégorie (Financement initial)

Tableau 5A: Performance financière par bailleur de fonds

Source de Financement Approuvé (US$'000) Alloué (US$'000) Réalisations au

30/09/2013 (USD'000)

Pourcentage décaissement

DON FIDA 39 591,00 39 591,00 8 377,97 21,2%

Prêt OPEP 11 922,00 11 922,00 2 426,50 20,4%

Gouvernement 10 059,00 10 059,00 1 064,53 10,6%

PAM 9 083,00 9 083,00 1 056,36 11,6%

Bénéficiaires 3 144,00 3 144,00 1 359,59 43,2%

Total 73 799,00 73 799,00 14 284,95 19,4%

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

40 000

45 000

Fig 1: Décaissements par source de financement

Approuvé (US$'000)

Alloué (US$'000)

Réalisations au 30/09/2013(USD'000)

République du Burundi Programme de développement des filières (PRODEFI) Rapport de supervision - Dates de la mission: 14 au 28 octobre 2013 Appendice 5::Aspects financiers: performance financière effective par bailleur de fonds et par composante, et décaissements par catégorie (Financement initial)

66

Tableau 5B: Performance financière par bailleur de fonds et par composante (en milliers d'USD)

Montant

approuvé

Montant

réalisé%

Montant

approuvé

Montant

réalisé%

Montant

approuvé

Montant

réalisé%

Montant

approuvé

Montant

réalisé%

Montant

approuvé

Montant

réalisé%

Composante

1.Valorisation et

renforcement des

filières Composante I 11 556,00 720,64 6,2% 4 395,00 211,76 4,8% 2 698,00 29,0 1,1% - - 0,0% 1 065,00 20,01 1,9%

Composante

2:Accroissement

durable du capital

productif Composante II 18 221,00 4 051,77 22,2% 7 527,00 2 214,74 29,4% 5 947,00 677,6 11,4% 9 083,00 1 056 11,6% 2 079,00 1 339,58 64,4%

Composante 3:

Accompagnement

des structures ,

gestion du savoir et

facilitation Composante III 9 814,00 3 605,56 36,7% - 0,0% 1 414,00 357,9 25,3% - 0 0,0% - - 0,0%

39 591,0 8 377,97 21,2% 11 922,00 2 426,50 20,4% 10 059,00 1 064,5 10,6% 9 083,00 1 056,36 11,6% 3 144,00 1 359,59 43,2%

BENEFICIAIRES

TOTAL

Composante Code

DON FIDA PRET OPEP PAMGOUVERNEMENT

Fig 2: Montants approuvés par composante (USD'000)

BENEFICIAIRES

PAM

GOUVERNEMENT

PRET OPEP

DON FIDA 0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

Fig 3: Montants décaissés par composante (USD'000)

BENEFICIAIRES PAM

GOUVERNEMENT PRET OPEP

DON FIDA

République du Burundi Programme de développement des filières (PRODEFI) Rapport de supervision - Dates de la mission: 14 au 28 octobre 2013 Appendice 5:: Aspects financiers: performance financière effective par bailleur de fonds et par composante, et décaissements par catégorie (Financement initial)

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Tableau 5C: Décaissements de prêts du FIDA (en DTS, au 25-10-2013)

Description de la catégorie Allocation initiale Réalisation Disponible Pourcentage de décaissement

DRF en attente

I Travaux de génie civil et rural 2 850 000 438 956,23 2 411 044 15,4% 15 484,54

II Moyens de transport et équipement 7 570 000 1 770 002,02 5 799 998 23,4% 42610,98

III Etudes, formation, assistance technique et contrats de service 9 120 000 2 148 680,80 6 971 319 23,6% 27 996,75

IV Fonds d'assistance technique 490 000 0,00 490 000 0,0% 0,00

V Fonds d'équipement 970 000 126 663,21 843 337 13,1% 0,00

VI Entretien et fonctionnement 590 000 222 906,84 367 093 37,8% 5 791,26

VII Salaires 1720000 523 768,58 1 196 231 30,5% 16 477,71

Avance initiale 946 458,55

Non alloué 2 590 000

2 590 000 0,0% 0,00

TOTAL 25 900 000 6 177 436,23 20 669 022 23,9% 108 361,24

I II III IV V VI VII Avanceinitiale

Non alloué

Fig 4 : Décaissement Prêt FIDA en DTS

Réalisation Disponible

République du Burundi Programme de développement des filières (PRODEFI) Rapport de supervision - Dates de la mission: 14 au 28 octobre 2013 Appendice 6: Application des dispositions de l'accord de financement: état d'avancement

69

Appendice 6: Application des dispositions de l'accord de financement: état d'avancement

Section Disposition Objectif/Date prévue État d’avancement/Date Observations

Section B.3 Le bénéficiaire ouvre et tient, pour le financement du Programme, un Compte spécial du Don en USD auprès de la Banque de la République du Burundi.

Avant le 1 er

décaissement

Compte N° 3302/222 pour le DON FIDA ouvert le 01/03/2011.

Condition remplie

Section B.4 Le bénéficiaire ouvre et tient, pour le financement du Programme, un compte d’opérations en Francs burundais auprès de la Banque de la République du Burundi.

Avant le 1 er

décaissement

Comptes d’Opérations pour le DON FIDA à la ouvert à la Banque de la République du Burundi « BRB » et porte le numéro 1110/177, ouvert le 01/03/2011

Condition remplie

Section B.5

Le Bénéficiaire met à la disposition de l’Agent principal du projet les fonds de contrepartie par d’abandon des droits de douane, d’impôts et de taxes sur achat des biens et services.

Pendant l’exécution

Les fonds de contrepartie ont été mis à la disposition du Programme sous forme de détaxation des achats, des loyers mais aussi d’un fonds inscrit dans la loi budgétaire

Condition remplie

Section 4.02 Approbation du premier PTBA. Avant le 1 er décaissement

Le premier PTBA a été approuvé par le CT le 17/02/2011 et la non objection donnée le 27/02/2011.

Condition remplie

Section 7.05 La passation des marchés de biens, travaux et services doit être réalisée conformément à la procédure indiquée à l’annexe 3

Pendant l’exécution Les procédures de passation de marchés sont bien suivies

Condition remplie

Section 7.08 L’assurance pour les véhicules, l’équipement et les travaux de génie civil doit être financée grâce aux fonds du prêt, dans le respect de saines pratiques commerciales

Pendant l’exécution Les biens du PRODEFI sont assurés

Condition remplie

Section 8.03a) Les rapports sur l’état d’avancement doivent être présentés périodiquement au FIDA

Semestriellement et annuellement

Rapport du 1er

semestre transmis au FIDA à temps

Condition remplie

Annexe 3 Un examen à mi-parcours doit être conjointement effectué par l’Emprunteur et le FIDA

Année 3 du programme

RMP prévue au dernier trimestre 2014 (Octobre/novembre 2014)

Condition en voie d’être remplie

Section 9.02 L’UFCP prépare chaque année fiscale les états financiers Chaque année Les états financiers ont été Condition remplie

République du Burundi Programme de développement des filières (PRODEFI) Rapport de supervision - Dates de la mission: 14 au 28 octobre 2013 Appendice 6: Application des dispositions de l'accord de financement: état d'avancement

70

Section Disposition Objectif/Date prévue État d’avancement/Date Observations

des opérations, des ressources et des dépenses relatives au Projet conformément aux normes et procédures agréés par le Fonds

préparés et envoyés au FIDA

Section 9.03 Le bénéficiaire présente une copie certifiée du rapport d’audit prévu à la Section 9.03 (Audit des comptes) des Conditions générales au Fonds

Annuellement Le rapport d’audit a été produit et envoyé au FIDA dans les délais convenus

Condition remplie

République du Burundi Programme transitoire de reconstruction post conflit (PTRPC) Rapport de supervision - Dates de la mission: 14 au 28 octobre 2013 Appendice 7: Gestion des savoirs: apprentissage et innovation

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Appendice 7: Gestion des savoirs: apprentissage et innovation

Apprentissage

Intensification agricole. La multiplication des semences de qualité demande des compétences et

une discipline que les associations de femmes multiplicatrices de semences n’ont pas démontrées

durant leur partenariat avec le PRODEFI. Le recours à des multiplicateurs privés reconnus est l’un

des moyens de s’approvisionner pour mettre à la disposition du producteur une semence de qualité

certifiée. De part son expérience sur terrain, le PRODEFI a décidé de s’approvisionner en semences

de base à l’ISABU et de travailler avec les groupements FFS pour la production des semences

commerciales.

Aménagement des marais. Le morcellement des marais en une multitude de petits lopins de terre de 5 voire 3 ares ne pouvait pas faciliter le planage des parcelles pour faciliter l’irrigation ; la mise en commun des parcelles a été une solution à cette contrainte. Cela a été le résultat d’une longue sensibilisation à une gestion communautaire des périmètres irrigués. Cette pratique est une leçon que le PRODEFI va répliquer dans sa zone d’extension.

1. 2. Financement rural. Le financement du monde rural à travers les groupes de caution solidaire est une

clé pour motiver la créativité et réduire la pauvreté. Des veuves très pauvres ont pu acheter des chèvres ou des porcelets au deuxième cycle de crédit. Une jeune fille orpheline de Muramvya a déjà construit une boutique dans laquelle elle fait son commerce. Une femme de Bubanza a pu améliorer son habitat, a acheté un frigo et a ouvert une pâtisserie. Une autre de Ngozi a pu s’acheter un terrain. Même les femmes Batwa peuvent se mettre ensemble avec les femmes d’autres ethnies pour accéder aux crédits et réaliser des activités génératrices de revenus. Une femme Twa a déjà acheté une chèvre au 2è cycle seulement ; ce qui fait sortir ces Batwa de plus en plus de leur isolement et les conduit dans une logique d’auto développement. Les hommes témoignent que ces activités les éduquent à l’auto discipline dans l’utilisation des biens du ménage.

3. 4. Appuis institutionnels. L’expérience a montré que l’appropriation des actions du programme par les

bénéficiaires nécessite un dynamisme accru et une répartition des CDC en commissions sectorielles. Pour cela, le PRODEFI a facilité la mise en place des CDC « Point Focal » par type d’activité (aménagement et mise en valeur des marais – pistes – BV, pépinières, gestion de la CSC animale, etc.).

5. 6. Passation des marchés. Après avoir enregistré beaucoup de retard dans les procédures de

passation des marchés publics, le programme a trouvé que la meilleure façon de réduire l’impact négatif des longues procédures sur la performance de la mise en œuvre des activités du volet « Aménagement/réhabilitation des marais et pistes d’accès » réside dans l’anticipation des études préliminaires /d’évaluation de la faisabilité technique et socio-économique des travaux de génie rural. C’est ainsi que les études pour les travaux prévus en 2014 ont été toutes commanditées et effectuées en 2013.

Innovation

Les principales innovations déjà introduites par le programme comprennent : (i) la responsabilisation

des comités de gestion des coopératives laitières et rizicoles dans le recrutement des entreprises

chargées de construire les CCL et les hangars de stockage du riz ; (ii) la mise en place des

plateformes pour les filières lait et riz regroupant tous les acteurs de l’amont à l’aval de la chaîne de

valeur dans chaque filière afin de développer notamment des stratégies de commercialisation des

produits concernés ; (iii) les essais de greffage du manioc en cours qui, s’ils réussissent, pourraient

révolutionner l’agriculture burundaise surtout que le manioc est fortement attaqué par la mosaïque et

la striure brune ; et (iv) les foyers améliorés et les SCEP permettant de réduire le temps de travail des

bénéficiaires, en particulier les femmes.

Aménagement des bassins versants. A la suite des différentes réunions d’évaluation participative des appuis fournis par le PRODEFI, l’Administration de la province NGOZI a fixé mensuellement une

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journée dédiée à la mise en place et l’entretien des dispositifs antiérosifs pour s’assurer de la participation massive de la population à la protection des bassins versants contre l’érosion. Le PRODEFI compte plaider pour l’institutionnalisation d’une telle journée dans les autres provinces pour répliquer à grande échelle cette pratique qui permet la pérennisation du dispositif antiérosif.