Programme Liber : Étude préliminaire · 2015-07-12 · Programme Liber : Étude préliminaire : Résultats provisoires Abdoulaye DIALLO, B.S.F.-SÉNÉGAL — 3/17 — retrouve acteur

Programme Liber : Étude préliminaire : Résultats provisoires Abdoulaye DIALLO, B.S.F.-SÉNÉGAL

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PROGRAMME LIBER : ÉTUDE PRÉLIMINAIRE RÉSULTATS PROVISOIRES

Abdoulaye DIALLO, B.S.F.-Sénégal

Sommaire

Modalités de lieu Modalités de temps Les acteurs

Le représentant au Sénégal de B.S.F. Les enquêteurs de terrain Le traitement des données La rédaction du rapport d’enquête

Le questionnaire Liste des tableaux

Les Résultats Identification sociologique Les libraires par terre de Dakar

Tranche d’âge Milieu d’origine Origine géographique Nationalité & groupe d’appartenance Langue(s) parlée(s) Niveau d’étude & diplôme(s) obtenu(s) Durée d’installation Lecture et/ou écriture du français Localisation Installation Statut Revenus générés Ventes Stock Catégories de livres Prix des livres Clientèle Lecteurs Questions ouvertes Projet Libraires par terre

Conclusion


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Modalités de lieu

L’agglomération de Dakar a été décomposée en quatre zones désignées par les lettres de A à D :

— zone A : communes et communes d’arrondissements de Guédia-waye, de Pikine et des Parcelles Assainies (unité 1, 2, 3 et 4) ;

— zone B : Parcelles Assainies (de l’unité 5 à l’unité 26), Patte-d’oie et Grand Yoff ;

— zone C : Grand Dakar, Fass et Colobane ; — zone D : Gueule Tapée, Médina et Plateaux.

Le choix de ces zones s’est opéré à partir de critères de concentration de population, de présence de marché, aux alentours d’une école, l’université entre autres.

Pour chaque zone, un échantillon de vingt libraires était constitué qui se répartissaient selon trois grandes catégories selon la nature du lieu de travail:

— « libraires par terre », proprement dits ; — libraires installés en boutique plus ou moins précaires ; — libraires ambulants.

Modalités de temps

L’enquête sur le terrain s’est déroulée sur une période de huit semaines. L’ob-jectif fixé était de boucler en deux semaines d’enquêtes.

L’enquête se déroulait durant quatre jours par semaine, du lundi au jeudi ; le vendredi, jour de la grande prière à la mosquée, beaucoup de libraires ne travaillent pas et, durant les week-ends, le soin de tenir l’étal est générale-ment confié à des enfants.

L’enquête se déroulait de 9 à 19 heures avec deux fois quinze minutes de pause café et une pause déjeuner de un heure trente (Fig. 1).

Modalités de lien

La grande difficulté de ce type d’enquête réside essentiellement dans l’éta-blissement d’un lien de confiance suffisamment fort entre l’enquêteur et l’en-quêté pour que ce dernier accepte de confier au premier certaines informations ; en aucun cas, un commerçant sénégalais, a fortiori s’il relève du secteur de l’informel, n’acceptera spontanément et sincèrement de ré-pondre à des questions, même administrativement anodines, s’il n’est pas certain de l’identité de son interlocuteur, d’une part, et de la nature pour le moins neutre, si ce n’est amicale, de ses questions.

L’individu qui entreprend, ne serait-ce qu’un petit commerce ambulant, se


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retrouve acteur plongé solitairement au cœur d’un monde massivement hos-tile, au sein duquel l’administration urbaine et les forces de police ne sont pas les seuls éléments qui représentent l’adversité.

À vrai dire, tout individu qui se présente peut se révéler hostile et tout évé-nement être source d’action agressive : concurrence, jalousies familiale, dépit amoureux… Si la confiance n’est pas établie, plutôt alors que le refus de ré-pondre qui risquerait d’apparaître comme une forme d’agressivité, l’enquêté fournira des réponses biaisées.

Il faut donc comprendre qu’il a été nécessaire d’établir avec chaque indi-vidu enquêté un lien de confiance et que ce travail a réclamé du temps au cours duquel il fallait à la fois rencontrer les libraires par terre, discuter avec eux, leur expliquer le contenu du projet, son objectif, mais aussi les écouter raconter les difficultés de leur métier ou tout simplement partager leur vécu avec les « trois normaux » dans des moments de convivialité fraternelle pour aboutir à une entière coopération.

Dispositions matérielles

Bouquins sans frontières Sénégal ne disposant pas de matériel informatique au moment du dépouillement des résultats de l’enquête, l’association a sous-crit deux abonnements, le premier à l’Institut français, anciennement centre culturel français, et le second à l’université Cheikh-Anta-Diop pour disposer d’accès à un ordinateur et à une connexion à internet.

Dépouillement, traitement des données et rédaction du rapport d’enquête

Le dépouillement s’est déroulé sur une période de trois semaines, sur trois jours par semaine (les lundi, mercredi et vendredi) à raison de huit heures par jour.

Le travail préliminaire de décompte et de remplissage des tableaux s’est effectué manuellement ; puis les données ont été saisies sur tableur, vérifiées et traitées

La rédaction du rapport s’est faite en deux temps : rédaction manuelle puis transcription informatique sur traitement de texte.

Les acteurs

Abdoulaye DIALLO, représentant de l’association Bouquins sans frontières au


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Sénégal, en est également membre fondateur et en fut le premier président ; licencié en commerce international ; c’est lui qui a entièrement piloté l’enquête préliminaire, qui a recruté, formé et encadré les enquêteurs de terrian.

Fig. 1. — Abdoulaye Diallo, le représentant de B.S.F. au Sénégal (2e en par-

tant de la gauche), entouré d’une partie des enquêteurs de terrain vê-tus de tee-shirts chiffrés du nom de l’association.

Le questionnaire

Document annexé.

Liste des tableaux

TABLEAU I Tranches d’âges des « libraires par terre » de Dakar en 2014

TABLEAU II Appartenance religieuse des « libraires par terre » de Dakar en 2014

TABLEAU III Origine géographique des « libraires par terre » de Dakar en 2014

TABLEAU IV Nationalité & groupe d’appartenance des « libraires par terre » de Da-kar en 2014

TABLEAU V Langue(s) parlée(s) par les « libraires par terre » de Dakar en 2014


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TABLEAU VI Niveau d’étude des « libraires par terre » de Dakar en 2014

TABLEAU VII Durée d’installation des « libraires par terre » de Dakar en 2014

TABLEAU VIII Lecture et/ou écriture du français par les « libraires par terre » de Da-kar en 2014

TABLEAU IX Installation des « libraires par terre » de Dakar en 2014

TABLEAU X Installation des « libraires par terre » de Dakar en 2014

TABLEAU XI Revenus moyens générés par mois par les « libraires par terre » de Dakar en 2014

TABLEAU XII Nombre de livres vendus par les « libraires par terre » de Dakar en 2014

TABLEAU XIII Stock des « libraires par terre » de Dakar en 2014

TABLEAU XIV Catégories de livres des « libraires par terre » de Dakar en 2014

TABLEAU XV Catégories de prix des livres vendus par les « libraires par terre » de Dakar en 2014

TABLEAU XVI Clientèle des « libraires par terre » de Dakar en 2014

Liste des figures

Fig. 1. — Abdoulaye Diallo, le représentant de B.S.F. au Sénégal (2e en par-tant de la gauche), entouré d’une partie des enquêteurs de terrain vêtus de tee-shirts chiffrés du nom de l’association.

FIG. 2. — Tranche d’âge déclarée des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

FIG. 3. — Appartenance religieuse déclarée par les libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

FIG. 4. — Nationalité des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014). FIG. 5. — Appartenance ethnique des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal,

2013-2014). FIG. 6. — Maîtrise d’une langue étrangère : le français (©B.S.F.-Sénégal,

2013-2014). FIG. 7. — Maîtrise d’une langue étrangère : l’anglais (©B.S.F.-Sénégal, 2013-

2014). FIG. 8. — Niveau d’étude déclaré des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal,

2013-2014). FIG. 9. — Durée de l’installation des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal,

2013-2014).


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FIG. 10. — Littéracie : maîtrise de l’écriture du français chez les libraires en-quêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

FIG. 11. — Littéracie : maîtrise de la lecture du français chez les libraires en-quêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

FIG. 12. — Nature de l’installation des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

FIG. 13. — Statut administratif des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

FIG. 14. — Évaluation des stocks des libraires enquêtés en nombre de vo-lumes (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

Les Résultats

Tous les tableaux n’ont pas pu être renseignés ; nous les avons cependant maintenus.

Identification sociologique

Nom de Famille : Prénom : Téléphone : Localisation (endroit sur la carte de Dakar) : → Âge : → TABLEAU I Ethnie : →TABLEAU IV Sexe : ♂♀ Statut matrimonial : Marié(e) Veuf(ve) Célibataire Divorcé(e) Niveau d’étude : → TABLEAU VI

Les libraires par terre de Dakar

TRANCHE D’ÂGE

TABLEAU I Tranches d’âges des « libraires par terre » de Dakar en 2014

TRANCHE D’ÂGE LIBRAIRES PAR TERRE

NOMBRE POURCENT

En dessous de 21 ans 1 1,25

de 22 ans à 30 ans 11 13,75

de 31 ans à 45 ans 52 65,00

au-dessus de 45 ans 16 20,00


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TOTAL 80 100,00

FIG. 2. — Tranche d’âge déclarée des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

MILIEU D’ORIGINE

RELIGION

TABLEAU II Appartenance religieuse des « libraires par terre » de Dakar en 2014

RELIGION DÉCLARÉE LIBRAIRES PAR TERRE

NOMBRE POURCENT

RELIGION

Musulman 75 93,75

Chrétien 4 5,00

Animiste 1 1,25

TOTAL 80 100,00

FIG. 3. — Appartenance religieuse déclarée par les libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).


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ORIGINE GÉOGRAPHIQUE

TABLEAU III Origine géographique des « libraires par terre » de Dakar en 2014

ORIGINE GÉOGRAPHIQUE LIBRAIRES PAR TERRE

NOMBRE POURCENT

Parcelles-Grand Yoff-Patte d’Oie 20 25

Sandaga-Médina-Ucad 20 25

Parcelles-Guédiawaye-Pikine 20 25

Grand Dakar-Colobane 20 25

TOTAL 80 100

NATIONALITÉ & GROUPE D’APPARTENANCE

TABLEAU IV Nationalité & groupe d’appartenance des « libraires par terre » de Da-kar en 2014

NATIONALITÉ & GROUPE D’APPARTENANCE LIBRAIRES PAR TERRE

NOMBRE POURCENT

NATIONALITÉ

Sénégalaise 78 97,50

Étrangère 2 2,50

TOTAL 80 100,00

ETHNIE

Peul 9 11,25

Woloof 60 75,00

Diola 1 1,25

Sérère 6 7,50

Autres 4 5,00

TOTAL 80 100,00

FIG. 4. — Nationalité des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).


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FIG. 5. — Appartenance ethnique des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

LANGUE(S) PARLÉE(S)

TABLEAU V Langue(s) parlée(s) par les « libraires par terre » de Dakar en 2014

LANGUE(S) PARLÉE(S) LIBRAIRES PAR TERRE

NOMBRE POURCENT

Français 62 77,50

Ne parle pas le français 18 22,50

Sous-total 80 100,00

Anglais 9 11,25

Ne parle pas l’anglais 71 88,75

Sous-total 80 100,00

Autres 4 5

Ne parle pas une autre langue 76 95

Sous-total 80 100

FIG. 6. — Maîtrise d’une langue étrangère : le français (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).


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FIG. 7. — Maîtrise d’une langue étrangère : l’anglais (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

NIVEAU D’ÉTUDE & DIPLÔME(S) OBTENU(S)

Les librairies par terre étudiées ont majoritaires une formation coranique élé-mentaires avec un taux de 40 p. cent ce qui reflète à ce niveau aussi le ca-ractère majoritairement musulman de la population sénégalaise.

Force est de remarquer que même si la majeure partie de la population ont eu une formation coranique, beaucoup d’entre eux ont aussi eu une éducation de la langue français avec un taux proportionnellement décroissant entre les études primaires, les études secondaires et les études supérieur avec res-pectivement 26,25 p. cent, 22,50 p. cent et 10 pour cent.

Une seule personne dit n’avoir jamais été ni à l’école coranique ni à l’école française.

TABLEAU VI Niveau d’étude des « libraires par terre » de Dakar en 2014

NIVEAU D’ÉTUDE LIBRAIRES PAR TERRE

NOMBRE POURCENT

Pas de scolarisation 1 1,25

Études coraniques élémentaires 32 40

Études primaires classiques 21 26,25

Études secondaires 18 22,5

Études supérieures 8 10

TOTAL 80 100


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FIG. 8. — Niveau d’étude déclaré des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

DURÉE D’INSTALLATION

Nous avons été frappés par le caractère relativement récent d’une bonne par-tie des 80 librairies par terre étudiées 21,25 p. cent de l’effectif ont une durée d’installation comprise en un et cinq ans ; un tiers des librairies étudiés n’exis-tait pas au il y a cinq ans.

Cela représente un bon indicateur et du dynamisme du tissu entrepreneu-rial en Afrique francophone subsaharienne, et de la « cote d’avenir » que les entrepreneurs, jeunes et moins jeunes, de la région, attribuent au livre.

TABLEAU VII Durée d’installation des « libraires par terre » de Dakar en 2014

DURÉE D’INSTALLATION LIBRAIRES PAR TERRE

NOMBRE POURCENT

1 à 5 ans 17 21,25

5 à 10 ans 11 13,75

10 à 15 ans 15 18,75

15 à 20 ans 13 16,25

20 à 30 ans 12 15,00

30 ans et plus 12 15,00

TOTAL 80 100,00

FIG. 9. — Durée de l’installation des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal,


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2013-2014).

LECTURE ET/OU ÉCRITURE DU FRANÇAIS

TABLEAU VIII Lecture et/ou écriture du français par les « libraires par terre » de Da-kar en 2014

LECTURE ET/OU ÉCRITURE LIBRAIRES PAR TERRE

NOMBRE POURCENT

Lecture

Courante 21 26,25

Moyenne 37 46,25

Difficile 22 27,5

Total 80 100

Écriture

Courante 20 25

Moyenne 32 40

Difficile 28 35

TOTAL 80 100

FIG. 10. — Littéracie : maîtrise de l’écriture du français chez les libraires en-quêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).


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FIG. 11. — Littéracie : maîtrise de la lecture du français chez les libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

INSTALLATION

TABLEAU IX Installation des « libraires par terre » de Dakar en 2014

INSTALLATION LIBRAIRES PAR TERRE

NOMBRE POURCENT

Ambulant 2 2,50

Trottoir 30 37,50

Boutique précaire 32 40,00

Boutique en dur 16 20,00

TOTAL 80 100,00

FIG. 12. — Nature de l’installation des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

STATUT

TABLEAU X Installation des « libraires par terre » de Dakar en 2014

INSTALLATION LIBRAIRES PAR TERRE

NOMBRE POURCENT

Commerçant (carte) 38 47,50

Informel 42 52,50

TOTAL 80 100,00


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FIG. 13. — Statut administratif des libraires enquêtés (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

REVENUS GÉNÉRÉS

TABLEAU XI Revenus moyens générés par mois par les « libraires par terre » de Dakar en 2014

REVENUS MOYENS GÉNÉRÉS PAR MOIS * LIBRAIRES PAR TERRE

NOMBRE POURCENT

de 000 à 000 000,00 00

de 000 à 000 000,00 00

de 000 à 000 000,00 00

TOTAL 000,00 100

* En francs CFA (XOF). 1 euro = 655 francs CFA.

VENTES

TABLEAU XII Nombre de livres vendus par les « libraires par terre » de Dakar en 2014

VENTES DE LIVRES PAR JOUR PAR SEMAINE PAR MOIS

de 000 à 000 00 00 00

de 000 à 000 00 00 00

de 000 à 000 00 00 00

TOTAL 00 00 00

STOCK

TABLEAU XIII Stock des « libraires par terre » de Dakar en 2014

ÉVALUATION DU STOCK LIBRAIRES PAR TERRE

NOMBRE POURCENT

de 1 à 50 2 2,50

de 51 à 100 9 11,25

de 101 à 250 33 41,25

plus de 250 36 45,00

Total 80 100,00



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FIG. 14. — Évaluation des stocks des libraires enquêtés en nombre de vo-lumes (©B.S.F.-Sénégal, 2013-2014).

CATÉGORIES DE LIVRES

TABLEAU XIV Catégories de livres des « libraires par terre » de Dakar en 2014

CATÉGORIES DE LIVRES NOMBRE POURCENT

LITTÉRATURE 000,00 00

Romans 000,00 00

Nouvelles 000,00 00

Litt. policière & science-fiction 000,00 00

Litt. sentimentale 000,00 00

Litt. jeunesse 000,00 00

Poésie 000,00 00

Théâtre 000,00 00

SOUS-TOTAL 000,00 00

AUTRES 000,00 00

Essais 000,00 00

Ouvrages universitaires 000,00 00

Albums illustrés (dont beaux livres) 000,00 00

Ouvrages de référence (dictionnaires) 000,00 00

Livres pour enfant 000,00 00

Album jeunesse 000,00 00

Didactique 000,00 00

Livres pratiques, manuels 000,00 00

SOUS-TOTAL 000,00 00

TOTAL 000,00 100

PRIX DES LIVRES

TABLEAU XV Catégories de prix des livres vendus par les « libraires par terre » de Dakar en 2014

CATÉGORIE DE PRIX * NOMBRE POURCENT

de 000 à 000 000,00 00

de 000 à 000 000,00 00

de 000 à 000 000,00 00

TOTAL 000,00 100



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CLIENTÈLE

TABLEAU XVI Clientèle des « libraires par terre » de Dakar en 2014

CLIENTÈLE DES « LIBRAIRES PAR TERRE » NOMBRE POURCENT

Scolaire (livres scolaires, litt. inscrite au progr.) 000,00 00

Étudiants (ouvr. universitaires) 000,00 00

Professionnels (livres techniques) 000,00 00

Lecteurs (littérature) 000,00 00

etc. 000,00 00

TOTAL 000,00 100

QUESTIONS OUVERTES

La vente des livres par terre a-t-elle des avantages sur population ? Si Oui lesquels ? Appartenez-vous à une association évoluant dans le secteur ? Si Oui laquelle ? D’où proviennent les livres que vous vendez ? Les livres que vous vendez coûtent combien et quelle est le prix maximum ? Avez-vous des problèmes avec l’autorité ou la police avec l’occupation de manière anarchique de la rue ? La vente des livres par terre se fait-elle toute l’année ? Si Non combien de temps dure-t-elle ?

PROJET LIBRAIRES PAR TERRE

…/…

Conclusion

Le commerce du livre d’occasion au Sénégal s’apparente davantage à un service qui organise la rotation du maigre stock disponible, en particulier en ce qui concerne les ouvrages scolaire ou inscrits au programme (ouvrage étudié ou dont la lecture est recommandée en littérature, par ex.) ; l’utilisateur revend après leur utilisation les livres qu’il a dû acquérir, soit pour en acheter d’autres, soit parce qu’il a achevé son cursus.

Ce fait découle directement de l’absence d’approvisionnement de la filière par une organisation de l’importation de livres d’occasion et de leur redistri-bution auprès des libraires-bouquiniste en tant qu’acteurs de la filière. Chaque livre est ainsi « usé jusqu’à la corde » par des remises en circuit successives et il faut vraiment qu’il atteigne un état dépassé de dégradation pour être retiré de la vente. Cependant, même atteint voire dépassé cet état,


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nous n’avons jamais pu observer de livres jetés, fait qui peut sans doute s’ex-pliquer par la place accordée au livre en tant qu’objet prestigieux de culture et peut-être même aux frontières de la magie par le rôle dévolu à l’écriture en ce domaine (V. notamment [1]).

Les libraires-bouquinistes s’approvisionnent donc en partie par le rachat à des clients qui viennent revendre un livre précédemment acheté, soit au même libraire-bouquiniste, soit à un de ses confrères ; la somme alors versée par le commerçant ne dépasse guère le cinquième du prix minimal que le libraire-bouquiniste peut espérer tirer du livre ; à titre d’illustration et pour un ouvrage en format poche, dans un état passable, le commerçant ne paiera pas au-dessus de cent francs C.F.A. pour un ouvrage qu’il ne pourra pas vendre moins de 500 francs C.F.A.

Ce type de transaction peut s’apparenter alors à une forme de « location » du livre et les libraires-bouquinistes ont peut-être là une piste à étudier pour élargir la palette de l’offre qu’ils proposent à leur clientèle.

La maigreur des sources de l’approvisionnement tient au fait que les livres d’occasion ne font pas l’objet d’importation en tant que tels comme cela se passe dans le domaine du vêtement d’occasion, avec le circuit très actif de la fripe ; ce sont donc des livres qui sont laissés sur place par des expatriés à la fin de leur séjour, ou bien encore des livres qui proviennent de dons ou du démantèlement de bibliothèques, des hasards des succession ou des liqui-dations, de vols aussi, naturellement… Toutes ces sources d’approvisionne-ment possèdent en commun leur côté aléatoire et hasardeux et procurent aux plus chanceux ou aux plus opportunistes tout juste de quoi survivre.

Certains des libraires-bouquinistes proposent aussi dans leur offre, des livres neufs. Ceux-ci proviennent essentiellement de dons en provenance d’organismes dépendant directement ou non de l’Unesco ou d’actions orga-nisées dans le cadre de la Francophonie.

En Afrique de l’Ouest, l’objet livre est inaccessible à la majorité de la po-pulation.

Bibliographie

[1] GÉRARD (Bertrand-F.), 1992. — « Paroles d’écriture : La Lecture des traces

dans les sociétés sans écriture », Cah. Sci. Hum., Orstom, vol. XXVIII, n° 2, 1992 : pp. 161-186.

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