PROGRAMME PÉDAGOGIQUE MASTER - Ecole d'architecture de

PROGRAMME PÉDAGOGIQUE MASTERP.XX ANNÉE 4

SEMESTRE 7

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P.XX STAGES MASTER

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HEURES COURS

HEURES TD

HEURES PERSO.

ECTS

CONCEPTION S71 S711 ATELIER DE PROJET ARCHITECTURAL ET URBAIN

132 140 10

S712 SAVOIRS ET OUTILS POUR LE PROJET 12 12 2

THÉORIES ET CULTURE S72 S721 ENSEIGNEMENTS THÉORIQUES 1 15 30 2

S722 ENSEIGNEMENTS THÉORIQUES 2 15 30 2

PERFECTIONNEMENT ET INSERTION PROFESSIONNELLE

S75 S751 SAVOIRS TECHNIQUES ET SOCIO-ÉCONOMIQUES INTENSIFS AU CHOIX : INFOGRAPHIE,…

15 12 1

S752 LANGUES ANGLAIS OU ESPAGNOL 24 1

SÉMINAIRE S77 S771 INITIATION À LA RECHERCHE ET APPORTS MÉTHODOLOGIQUES

30 32 3

S772 SUIVI DE MÉMOIRE 90 130 9

TOTAL S7 72 261 386 30

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ATELIER DE PROJET ARCHITECTURAL ET URBAIN

E.C.T.S. 10 HEURES CM 0 HEURES TD 132 COEFFICIENT 8

OBLIGATOIRE COMPENSABLE

A – DE LA MATIÈRE AUX MATÉRIAUX

B – PATRIMOINES EN PROJET / HERITAGE IN PROGRESS INTERVENTION SUR LE PATRIMOINE BÂTI MINEUR

C – LEARNING FROM

D – PENSER L’HABITAT PARTAGÉ

E – (RE)SSOURCES LOCALES

F – TERRITOIRES : MATIÈRES D’ARCHITECTURE

G – PATRIMOINES EN PROJET / HERITAGE IN PROGRESS HABITAT COLLECTIF DU XXE SIÈCLE : PRÉEXISTENCE ET ARCHITECTURE DE LA MODIFICATION

H – COMPOSITION CRITIQUE

I – ARCHITECTURE ET DÉVELOPPEMENT URBAIN DURABLE

J – VILLE PARTAGÉE

K – UTOPIES COMMUNAUTAIRES, MIXITÉS URBAINES ET SOCIALES

L – LIEUX DE PÉDAGOGIES

1 choix obligatoire parmi les groupes A à L

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S7 – S71 1 CONCEPTION ATELIER DE PROJET ARCHITECTURAL ET URBAIN

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MODE D’ÉVALUATION S71 – 1Atelier de projet : Jury intermédiaire 20% de la note finale

S71 – 1Atelier de projet : Jury final 50% de la note finale

S71 – 2Atelier du Détail 30% de la note finale

E.C.T.S. 10 HEURES CM 0 HEURES TD 132 COEFFICIENT 8 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI

Responsable : M. Gaudu Autres Enseignants :

M. Prevot

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESCet enseignement constitue le premier jalon de la thématique « Une pensée constructive » développée dans le Master. Il explore la question de la Matière comme condition de projet…L’atelier « de la matière aux matériaux » veut expliciter le processus de transformation des « matières premières » en « matériaux » pouvant être intégrés en tant qu’éléments de la construction, dans la conduite et la mise au point progressive du projet.Comment la matière est transformée en matériaux de construction, dans et par les caractéristiques du projet ? Et comment, réciproquement, cette matière induit, influence, conditionne la conception du projet ? Les grandes catégories de « matières premières brutes », comme la Terre, la Pierre, le Bois, ou « transformées » l’Acier, le Béton, la Terre Cuite, le Verre… peuvent être ainsi abordées dans la déclinaison de leurs possibilités de mise en œuvre, au service d’une intention de matérialité retenue pour le projet.Dans cette approche instruite des choix de matériaux, l’étudiant devra accorder une attention particulière aux aspects techniques générateurs de sens pour son projet. Pour ce faire, sa démarche de projet devra questionner et vérifier systématiquement l’effet architectural des aspects techniques indispensables à la mise en œuvre des matières premières et éléments de construction retenus pour le projet.

CONTENUUn abri pastoral d’altitude d’un nouveau type :Dans le cadre d’un partenariat avec le CAUE 09 et la Fédération pastorale de l’Ariège, Il s’agit de concevoir un nouveau type d’abri d’altitude permettant le gardiennage des troupeaux comme l’accueil des randonneurs en difficulté. Cet ensemble devra être préfabriqué en structure bois et héliportable sur site. Les problématiques soulevées sont :– Filières locale bois / Préfabrication complète

ou montage en kit– Adaptation au site: ancrage au sol, climat,

paysage, zone classées– Cellule d’habitat minimum : la baie ;

l’ergonomie ; le confort…De par son échelle, le projet sera précisément décrit, quantifié, estimé.

Atelier de projet Temps 1 • Travail de terrain – Exposé de la problématique, avec visite

d’un site d’estive– Site de production de la matière première

utilisée : Une scierieTemps 2 • Élaboration de la démarche du projet– Définition d’une morphologie adaptée aux

conditions climatiques– Conditions de montage et d’adaptation au sol– Espace d’habitat minimum– Utilisation d’une grume : Quel matériau(x)

en tirer pour le projet ?Temps 3 • Mise au point détaillée du projet final– Élaboration d’une maquette prototype

démontable en bois au 1/10°

Atelier du détail Temps 1 • Travail en groupe sur des études de cas constituant un corpusTemps 2 • Travail individuel sur les projets développés en atelier

TRAVAUX REQUIS– analyses, recherches, investigations– travail en maquette, croquis, esquisses

(à la main)– dessin de mise au point et d’exécution

normalisé (informatique)– descriptif, quantitatif, estimatif– travail graphique de mise en page pour

une présentation collective

BIBLIOGRAPHIE→ La matière de l’invention Ezio Manzini

- Éd. CCI→ Du matériau à l’architecture

Laszlo Moholy-Nagy - Éd. de la Villette→ Construire l’architecture : du matériau brut à l’édifice Andréa Deplazes - Éd. Birkhaûser

→ Construire en bois Collectif - Éd. DETAIL→ Woods Works - Hermann Kaufmann

- Éd. Springer


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Responsable : Mme Jalais Autres Enseignants :

Mme Sanchez Alfonso, Mme Sartre, Mme Vervisch

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESAborder les questions d’aménagement en lien avec un patrimoine bâti et urbain. Acquérir les bases méthodologiques nécessaires afin d’étudier le bâti existant et son contexte et d’envisager une intervention urbaine et architecturale. Le projet est l’occasion d’initier une démarche créative – spatiale et constructive – en se familiarisant avec une culture du patrimoine.

CONTENUDans le cadre d’un appel à « revitaliser » les centres bourgs qui ont perdu une part importante de leur population et dont les habitations ont été délaissés au profit de la périphérie pavillonnaire, l’atelier est chargé d’envisager des solutions afin de redonner l’envie d’habiter le centre-ville de Labruguière. Comment préserver et revaloriser le patrimoine

bâti ancien de ce centre-bourg tout en prenant en compte les contraintes d’ordre juridique, spatial et technique ?– Juridique : respecter les dispositions

d’un classement du centre historique.– Spatial : programmer les possibilités

de changements d’affectation du bâtiment et s’adapter aux modes de vie actuels, tant en terme de programme, de superficie, de niveau de confort, d’accessibilité, d’éclairage ou d’économie d’énergie.

– Technique : Contrôle de compatibilité entre techniques de construction ancienne et contemporaine (le neuf devant s’adapter à l’ancien).

Les restructurations proposées (extension neuve, clôture, éclairement, traitement de façades,) devront justifier d’une bonne compréhension du bâti existant et d’une bonne insertion dans ce contexte de centre historique. Proposer des modifications dans l’existant en tenant compte de la résistance de la structure. Précisions sur les matériaux et techniques employés, et justifications des choix par rapport à la structure, à la distribution, aux questions énergétiques et à la mise en valeur des qualités spatiales existantes.

TRAVAUX REQUISPhase 1 • Proposition urbaine Jury Intermédiaire le 18 0ctobre– Constitution des fonds graphiques et étude

de contexte : topographie ; plans historique ; analyse de la structure urbaine – viaire / parcellaire / bâti et non-bâti. Maquette

– Projet esquissé : - Espace publics / lieux de rencontres ; Cheminements / circulation /

stationnement ; Eau / jardins - seuils et transitions ; la trace historique ; la diversité des ambiances ; des potentiels d’usages

– Relevé à l’échelle du 1/200 d’une maison (au choix) dans son contexte urbain + proposition en termes de programme

– Atelier Hors les murs à Labruguière : 24 septembre / 4-5 octobre

Phase 2 • Relevé, diagnostic et projet d’intervention. Jury Intermédiaire le 29 novembre – Relevé du bâti existant à l’échelle du 1/50

Projet : Proposition Spatiale - Hiérarchie spatiale, logique distributive, usages Proposition en terme de structure constructive

- Structure de l’édifice/logique constructive – Structure principale et secondaire, planchers,

charpente, ouvertures. Matériaux. (1/50°).– Relevés à l’échelle du 1/50e : 25 octobre– Voyage d’étude à Gubbio fin octobre - début

novembre

Phase 3 • Développement spatial et constructif + Détails, évaluation finale 10 janvierProjet retravaillé dans sa globalité, détails constructifs (1/20°, 1/10°) 17 janvier 2019 : Présentation des projets à Labruguière

B – PATRIMOINES EN PROJET (HERITAGE IN PROGRESS) INTERVENTION SUR LE PATRIMOINE BÂTI MINEUR

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MODE D’ÉVALUATION 2 jurys intermédiaires + jury final

– Étude du contexte urbain + Proposition d’implantation 1/500° + Élaboration du programme 1/200°

– Étude spatiale et constructive du bâti existant. Proposition d’intervention au 1/50°

– Détails constructifs 1/20°

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BIBLIOGRAPHIE→ BOITO, C., Conserver ou restaurer (1893), Paris,

Éd. de l’imprimeur 2003; Éd. de l’encyclopédie des nuisances, 2013

→ CHOAY, Françoise, L’allégorie du patrimoine, Seuil, Paris, 1992

→ ELEB, Monique, SIMON, Philippe, Entre confort, désir et normes: le logement contemporain (1995-2012), Mardaga, Paris, 2013

→ FREDET, Jacques, Les maisons de Paris : Types courants de l’architecture mineure parisienne de la fin de l’époque médiévale à nos jours, avec l’anatomie de leur construction, 3 vols. Éditions de l’encyclopédie des nuisances, Paris, 2003

→ FREDET, J., LAURENT, J. Ch., Guide du diagnostic des structures dans les bâtiments d’habitation anciens, Le Moniteur, Paris, 2013

→ GARRIGOU GRANDCHAMP Pierre, Demeures médiévales, Desclée de Brouwer, 1999

→ GIOVANNONI, G., L’urbanisme face aux villes modernes (1931), Paris, Seuil, 1998

→ GUIDONI, Enrico, La ville Européenne, formation et signification du 4e au 11e siècle, Mardaga, 1981

→ LEMUET, P., Manière de bâtir pour toutes sortes de personnes, Paris, 1623, 1647; fac-sim. Paris Pandora, 1981

→ NORBERG-SCHULZ, Christian, L’art du Lieu, architecture et paysage, permanence et mutations, Le moniteur, 1996

→ PANERAI, Philippe,CASTEX, Jean, DEPAULE, Jean-Charles, Formes urbaines : De l’ilot à la barre, éditions Parenthèses, Paris, 1997.

→ PÉROUSE DE MONTCLOS, J.-M., Le vocabulaire de l’architecture, 2 vol. Paris, Imprimerie Nationale, 1972.

→ RIEGL, A., Le culte moderne des monuments (1903) Paris, Seuil 1984

→ ROSSI, A., L’architecture de la ville (1966) Paris, l’Equerre, 1981, In Folio éd. 2001

→ SAINT-AUBIN, J. -P., Le relevé et la représentation de l’architecture, Paris, Service de l’inventaire général, 1992

→ VIOLLET-le-DUC, E., Entretiens et Dictionnaire (notamment t. VI, article : « Maison »)

→ Les cahiers de la recherche architecturale et urbaine, N° 9-10, « Méthodes en histoire de l’architecture », éd. du Patrimoine, Paris 2002 Le relevé en architecture ou l’éternelle quête du vrai, Cité de l’architecture et du patrimoine, Éditions Lieux Dits, Paris, 2011

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MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu


Responsable : M. Estevez Autres Enseignants :

M. Bonnal, M. Martinez-Barat, Mme Abenia, Mme Howa, Mme Utrilla

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLes objectifs généraux de l’atelier Learning From concernent :– l’apprentissage de la conception

architecturale par l’action sur le réel ;– la conduite du projet comme investigation

pratique et théorique ;– la maîtrise des procédures et outils de

conception contemporaine en architecture.

Sur ce dernier point, l’objectif consiste à outiller les étudiants en vue de leur permettre de mener un PFE individuel à sujet libre en cinquième année. Les outils abordés permettent de progresser sur les questions suivantes :– comment mener une enquête de conception

(contexte, précédents, bibliographie, méthodes, outils) ?

– comment chercher par l’expérimentation (chantiers, essais, tests, prototypes) ?

– comment construire un réseau de conception (compétences, informations, ressources, partenaires en conception) ?

– comment concevoir par la représentation (projet par l’image, image de conception, conception des images) ?

– comment développer une conception-recherche (emboîtement recherche-projet, « research by design », « design is not research, research is design », recherche-action, …) ?

CONTENUTexte d’orientation didactique 1

1 • L’enseignement par l’actionL’atelier Learning From est un enseignement de master créé en 2010 à l’ENSA de Toulouse par Daniel Estevez et Christophe Hutin. Cet atelier vise l’apprentissage de la conception

architecturale par l’action expérimentale. On y aborde le projet d’architecture dans des contextes populaires, ruraux ou critiques. On y soutient la collaboration interculturelle et l’hétérogénéité dans la production de la ville contemporaine. Ici, apprendre et faire représentent deux versants d’une même attitude de concepteur par laquelle l’architecte se définit comme praticien réflexif. Dans la logique de l’enseignement d’émancipation, l’atelier Learning From affirme que ce qui est fait se discute, se partage, se pense : «Ne disons rien que nous n’ayons fait !». Le fait est la chose commune qui place toutes les intelligences à égalité. L’architecture qui intéresse l’atelier est celle qui résulte des constellations de pratiques, plutôt que celle qui provient des planifications en surplomb.L’attention au ’déjà-là’ est présente au départ de chaque projet-action. Elle entraîne les étudiants vers la nécessité de s’informer du monde par l’observation, la relation et l’expérience. De cette façon on espère que tout projet d’architecture mené par chaque étudiant repose sur ce travail : élargir sa propre perception de la réalité.L’atelier de master Learning From a donné lieu à plusieurs publications dont notamment « Conception Non Formelle en Architecture. Expériences d’apprentissage et pratiques de conception » édité chez L’Harmattan en 2015.

2 • Le projet comme enquêteAucune intervention pertinente sur le monde n’est possible si l’on ne s’informe pas du monde, de ses caractères, de ses conventions, de ses mythes et de ses fictions. Ce travail « d’enquête de métier » appliqué aux situations réelles devrait constituer une tâche fondamentale de la formation des concepteurs. Le chemin n’y est pas tracé, c’est une enquête qui se fait dans la marche et dans l’action, « coup par coup, vers après vers » : « Caminante no hay camino, se hace camino al andar… Golpe a golpe, verso a verso. »L’enquête est un mode de projet. Son principe est inductif, elle part des faits et propose un contenu théorique ou fictionnel construit à partir d’eux.L’enquête participe donc des démarches de conception dans lesquelles le concepteur ne procède pas par actualisation de modèles préconçus mais par interprétation de phénomènes perçus reliés au contexte d’intervention. Ici l’action est interprétative, elle distingue le travail de projet comme un processus de création et non pas comme une simple tâche de résolution de problème.

3 • L’architecture comme paysageObjet dur et visible, construit pour toujours, l’Édifice Moderne encombre définitivement la place disponible. Il remplit, fait obstacle. Son immuabilité même le condamne à une fin brutale programmée et le définit paradoxalement avant tout comme un déchet potentiel selon la formule de Gilles Clément qui écrit avec humour : « l’architecture, lorsqu’elle s’exprime physiquement, encombre le jardin. » (p. 47 La sagesse du jardinier)L’architecture vécue est bien plus vaste et complexe que l’accumulation de ces objets encombrants. D’ailleurs l’objectif contemporain de la conception concerne désormais bien davantage la production d’un milieu ambiant plutôt que celle d’un objet définitif, boîte ou contenant fini. Dans chaque projet, il s’agira plutôt de construire un climat de vie et de consolider ou même d’enrichir le contexte des actes qui font l’habiter.« Les constructions en dur résistent au temps. Au moins un certain temps. Le jardin ne résiste pas. Il va avec. À peine installé, il se déploie. Les formes dessinées s’affirment. Mais le temps travaille à défaire le dessin. Il déjoue les belles anticipations. […] le jardin est un observatoire du temps. » Dans l’approche paysagiste de l’architecture, on manipule des processus situés dans le temps, et la conception se fonde alors sur le changement permanent. Pour le jardinier, le biologiste ou le botaniste, la durabilité est conçue comme un équilibre stable de forces instables en mouvement et non pas comme l’immobilité définitive de choses inertes. Or ce schéma de compréhension du vivant peut s’appliquer parfaitement à l’architecture qui n’est rien d’autre qu’un composant de notre environnement global.Le paysage est considéré ici comme une manière d’aborder l’architecture. Une attitude. Dans les écoles, on a souvent considéré le paysage comme la part du projet qui reste à régler lorsque l’architecture, la vraie, est terminée. De la décoration, de l’apprêt, de la choucroute verdâtre sur des maquettes blanches.Mais le paysage constitue en réalité une attitude de conception architecturale fondée sur l’attention et la perception, il ne s’agit pas seulement d’un domaine disciplinaire de plus ou bien d’un travail de remplissage végétal des vides laissés par les bâtiments. Cette attitude de perception-conception en quoi consiste-t-elle ? Elle vise à démarrer tout projet à partir de l’interprétation fine, cultivée et précise de son environnement. Observer pour projeter, interpréter le cadre de vie, rencontrer

C – LEARNING FROM

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C – LEARNING FROM

et comprendre les habitants.Pour aborder l’architecture par l’attitude du paysage, c’est à dire en la considérant d’abord comme un milieu vivant, nous partions d’en bas, de ce qui existe déjà, l’existant qui contient peut-être les réponses à nos recherches.

4 • L’architecture comme imaginaireL’enseignement proposé par cet atelier vise aussi à relier narration et projet en architecture. La richesse d’une architecture tient dans l’imaginaire qu’elle véhicule. Les histoires de la vie quotidienne, les légendes des sites, les images projetées fabriquent les lieux plus sûrement que les dessins qui en fixent les formes. Dans ses projets l’architecte imagine ou reconstitue des situations vécues, des personnages, des possibilités détaillées. Il doit en réaliser la mytho-génèse : « je pense que pour raconter, il faut avant tout se construire un monde, le plus meublé possible, jusque dans les plus petits détails. Si je construisais un fleuve, deux rives et si sur la rive gauche je mettais un pêcheur, si j’attribuais à ce pêcheur un caractère irascible et un casier judiciaire pas très net, voilà, je pourrais commencer à écrire, en traduisant en mots ce qui ne peut pas ne pas arriver. […] Il faut construire un monde, les mots viennent ensuite, presque tout seuls. Rem tene, verba sequentur. » (Umberto Eco, Apostille au Nom de la Rose)

TRAVAUX REQUISOutils de représentation-conception pour une architecture contextuelleChaque lieu dans lequel nous vivons est singulier et offre des qualités, il s’agit du point de départ de la fabrication d’un lieu, d’une architecture. L’architecture contextuelle se fonde sur une attention particulière portée à l’environnement (urbain, rural…), au contexte physique, mais aussi humain, social, économique… Cela passe par une attitude d’observation, d’investigation, de délicatesse envers les lieux et les gens. Cette attitude nécessite un grand nombre d’outils conceptuels contemporains. Le bien-être, les usages, la relation au climat et au contexte, y compris symbolique, mythologique et social sont autant de paramètres à prendre en compte. La maîtrise et la manipulation de ces paramètres nécessitent une maîtrise de méthodes précises pour la documentation, la figuration et l’investigation des lieux dans tous ses aspects. C’est aussi le rôle de l’art de nous donner accès à un niveau de compréhension élargi de la réalité que nous abordons dans nos projets.

Le projet par l’image : photographieParmi, les outils imageants et documentaires du projet : la photographie, c’est-à-dire pour nous, une forme de captation du réel aux vertus appropriatives supérieures au dessin dès lors que sont acquises et comprises les postures opératoires qui en déterminent l’efficacité pour le projet. « Quand on photographie, on est en permanence en prise directe avec le réel […] Un tel éveil rend intelligent, si j’ose dire, car très réceptif à tout absolument tout ce qui se passe autour de soi, dont les détails de l’absurdité de la vie moderne. »« Je pratique la photographie pour être de plain-pied avec le monde et ce qui se passe. En apparence mes images sont poétiques et pas engagées. Mais pratiquer la poésie n’est-ce pas aussi résister à la bêtise ? »« Photographier est pour moi le seul moyen de comprendre. Je ne suis pas un spécialiste de l’architecture, je lui laisse le soin de m’apprendre par elle-même ce qu’elle est et à l’architecte d’augmenter l’intelligence de ma perception. »Bernard Plossu.

L’iconicité au service du projetÉtant entendu notre rapport opératoire à l’image photographique, nous insisterons par extension sur la puissance de l’iconicité dans la construction du projet. Nous nous appuierons à ce titre sur le fait que l’iconicité ne désigne pas préférentiellement « la fonction mimétique, mais qualifie le moment où ce qui n’est encore qu’un indice (une intuition vague) acquiert les caractères d’une forme et se stabilise peu à peu » (Bordon, J. F., L’iconicité et ses images). Il s’agit donc d’appréhender la notion d’image comme réservoir et expression de concepts en puissance, tout autant que comme processus de vérification des transformations que l’acte projectuel serait en capacité d’engendrer sur le réel. À ce titre les « Ateliers de représentation-conception » intégrés à notre UE viserons à développer un usage expert des techniques imageantes, conduisant les étudiants à une maîtrise la plus avancée possible de la fonction des signes iconiques dans la construction du projet.

Chantiers ouverts ; le workshopAujourd’hui on voit se développer dans l’enseignement de l’architecture des initiatives interdisciplinaires qui adoptent la formule pédagogique du projet. Ces méthodes contemporaines s’inscrivent dans une filiation d’expériences pédagogiques ouvertes qui ont jalonné l’évolution de l’enseignement non conventionnel en architecture depuis la deuxième moitié du XXe siècle (voir à ce sujet le catalogue « Radical Pedagogies » de Beatriz

Colomina). Ces pratiques mettent souvent l’accent sur une forme d’enseignement par ateliers intensifs (workshops), au point que certains architectes et enseignants se définissent désormais aujourd’hui comme des « architectes workshopers », à l’instar de l’architecte japonais Kinya Maruyama.Le workshop valorise l’action, la coopération, l’organisation du temps, l’économie des moyens et l’ouverture aux divers domaines d’expertises sans lesquels, dans la vraie vie, aucun projet pertinent n’est possible en architecture. Bien sûr, comme tout format d’enseignement, le workshop n’évite pas toujours l’académisme, par exemple celui du ’workshop à palettes en bois participatif », qui est un peu la tarte à la crème des démarches pédagogiques expérimentales actuelles en architecture. Ces formats n’excluent pas l’imposture, aucun format ne le peut.Mais lorsque des domaines d’expertises spécifiques, comme par exemple la photographie d’architecture, sont vraiment mobilisés alors le résultat est toujours passionnant et porteur.Ces formes d’enseignement nous rappellent que l’espace du projet d’architecture est intégrateur, qu’il accueille toutes les expertises sans leur demander au préalable leurs papiers d’identité ou leurs étiquettes. Une chance formidable pour l’enseignement mais aussi pour l’évolution et l’ouverture du métier d’architecte qui doit faire face à des situations réelles de complexité croissante.

BIBLIOGRAPHIE→ ALEXANDER Christopher, « A pattern

Language », Oxford Univ. Press, 1976 → ATELIER BOW WOW, « Made in Tokyo », 2005→ BORDRON, Jean François, L’iconicité et ses

images, éd. PUF, coll. Formes sémiotiques, 2011

→ BRANDLHUBER Arno, « Reduce / Reuse / Recycle. Architecture as Resource », 13th International Architecture Exhibition, biennale de Venise 2012, Éd. Muck Petzet

→ BOUDON Philippe et al., Enseigner la conception architecturale - Cours d’architecturologie, Les éditions de la Villette, Paris, 1994

→ DELEUZE Gilles et GUATTARI Felix, (1980) « Mille plateaux. Capitalisme et schizophrénie 2 », Les Éditions de Minuit, Paris.

→ ESTEVEZ Daniel, « Conception Non formelle en Architecture », 2015, L’Harmattan

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C – LEARNING FROM

→ FREIDMAN Yona, « L’architecture de survie », 2002

→ GLISSANT Édouard, (1990), Poétique de la Relation, Éd. Gallimard NRF, Paris HERTZBERGER Hermann, « Leçons d’architecture », Infolio, 2010

→ KOOLHAAS Rem (1978), New-York délires : un manifeste rétroactif pour Manhattan, Parenthèses, Marseille.

→ REISER + UMEMOTO, (2006), Atlas of novel tectonics, Princeton Architectural Press, New-York.

→ VENTURI Robert, SCOTT BROWN Denise,→ IZENOUR Steven, « L’enseignement de Las

Vegas ou Le symbolisme oublié de la forme architecturale », Mardaga, 1995

SUPPORT DE COURShttp://learning-from.over-blog.fr

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MODE D’ÉVALUATION Notation sur rendu en Atelier d’un exercice en deux volets et un projet long avec arrêt sur image, puis rendu final en fin de semestre.


Responsable : M. Gruet Autres Enseignants :

M. Kanyo, M. Marcato, M. Messu

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESEn partant des expériences des nouveaux modes d’habiter tels que l’habitat coopératif, participatif ou co-locatif (en s’adossant sur les travaux de Faire-Ville et de l’expérience des enseignants impliqués), il s’agit d’aborder la question de l’habitat en milieu urbain en interrogeant notamment, au travers d’un projet architectural, la dimension sociale et urbaine de l’habitat collectif.Sur la base du partage et de la mutualisation des espaces et des services qu’une programmation participative rend possible, il s’agit de rompre avec le paradigme rationaliste et fonctionnaliste du « logement collectif » qui a produit ces cités de relégation que l’on démolit aujourd’hui, et de repenser les limites, l’équilibre et les rapports entre l’habitat privatif, les lieux communs ou partagés d’un ensemble résidentiel, et l’environnement urbain, dans une perspective sociétale durable. Il s’agit autrement dit de retrouver un sens social au fait d’habiter ensemble entre les mêmes murs, sous un même toit, l’architecture venant sceller dans ses formes un « pacte social local » toujours nécessairement original (du fait du processus participatif).

Au-delà des enjeux sociétaux et urbains de l’habitat, le but pédagogique est de développer chez l’étudiant une maitrise artistique et technique des moyens efficaces de conception qui lui permettront de traiter plus aisément d’un programme complexe dans un domaine particulièrement contraint — celui de l’habitat collectif en milieu urbain. Mais cette conception

de l’habitat « collectif » s’inscrit ici dans les perspectives du renouvellement urbain, et d’une développement social durable, soit d’une mixité fonctionnelle et typologique que sert l’évolutivité et la mutabilité de projets architecturaux conçus pour accepter les changements de la demande sociale et urbaine. De ce point de vue, il sera mis l’accent sur la structure durable d’échelle urbaine, et de qualité architecturale pérenne, laquelle devra permettre appropriations, mutations et réhabilitations dans une temporalité plus brève qui s’inscrira dans un développement urbain durable ouvert et évolutif.

CONTENUAprès un premier exercice d’analyse et d’adaptation d’un projet d’habitat collectif existant aux exigences d’un programme coopératif, il s’agira sur la base d’un programme donné, issu d’une programmation participative, sur un site urbain faisant l’objet d’un projet réel, de développer un système structurel générique et durable (trame structurelle, principes de distribution verticale et horizontale, fluides, peau thermique, structure extérieure), et dans un second temps d’adapter ce système aux spécificités du programme complexe donné, en préservant les possibles mutations et adaptations à venir de la demande.

TRAVAUX REQUISRendu exercice 1 et 2Rendu arrêt sur image projet LongRendu final du projet long en fin de semestre.

BIBLIOGRAPHIE→ Vers une architecture , Le Corbusier → Les pierres sauvages, Fernand Bouillon → Eupalinos, Paul Valéry


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MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu : 1 jury intermédiaire – présentation orale des projets et rendu de pièces graphiques.

Contrôle en fin de semestre :jury final avec évaluation globale de la démarche et du projet – présentation orale, graphique et écrite.


Responsable : M. Torres, Mme Leger-Smith

Autres Enseignants : M. Grima, M. Messu

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLa démarche de conception mise en œuvre dans l’atelier vise à ancrer la pratique de l’architecture et de l’aménagement dans la réalité – sociale, économique, politique et culturelle d’un territoire.

Appréhender– Appréhender l’environnement bâti et naturel

traditionnel comme une source d’inspiration et un vecteur d’innovation pour le projet d’architecture, d’aménagement et de paysage

– Partir des ressources matérielles et immatérielles d’un territoire pour identifier des situations et proposer des programmations déterminantes pour une régénération

– Acquérir une connaissance fine des réalités socio-économiques locales et identifier des attentes et des besoins en interagissant directement avec les acteurs locaux et les habitants

Orienter– Concevoir et expérimenter des protocoles

d’actions permettant d’associer les acteurs du territoire (élus, techniciens, habitants) à la programmation urbaine tout en réactivant des liens avec la culture locale

– Développer une réflexion individuelle et collective sur le rôle de l’architecte et du projet d’architecture dans un processus collaboratif au service du développement d’un territoire.

Concevoir– Développer des dispositifs architecturaux,

urbains et paysagers, permettant de tester la pertinence des situations de projets identifiées

– Concevoir des projets d’architecture et d’aménagement innovants, pertinents en termes d’usage, de qualité architecturale et constructive

CONTENUL’atelier s’intéresse plus particulièrement à des territoires péri-urbains ou ruraux soumis à des transformations spatiales rapides et dans lesquels persistent à des degrés divers, des structures spatiales, sociales et économiques traditionnelles constitutives, à un moment de l’histoire, d’une identité locale.

Pour des raisons d’organisation pratique, l’atelier est rythmé par trois séquences qui autorisent des allers retours et des rétroactions et permettent l’ajustement progressif des projets au territoire, à différentes échelles.

Phase 1 • Intelligence Arpentage, analyse et réflexions territoriales– Constitution du corpus documentaire,

analyses préparatoires à l’exploration du territoire, stratégies de recueil des données sur l’environnement (économique, politique, social, environnemental)

– Atelier sur le paysage et la compréhension de l’échelle territoriale à partir des paysages de nature, en mouvement (entrée de ville, traversées) et productifs(énergie, agriculture…) et la mise en relation possible de ces éléments.

– Atelier in situ : échanges dynamiques avec les acteurs du territoire, randonnées et arpentages par équipes d’étudiants, restitution de première « visions » du contexte et mise en exergue d’hypothèses de travail

– Choix et mise en œuvre d’outils d’analyse adaptés aux hypothèses de travail de chaque équipe d’étudiants et identification sur le territoire de « situations » propices à des développements architecturaux et/ou paysagers

Phase 2 • Manipulations Interactions, échanges et représentations partagées– Voyage d’étude à la découverte d’un contexte

de nature proche ayant fait l’objet de réponses architecturales, urbaines et paysagères adaptées

– Atelier intensif en résidence : définition de pistes programmatiques partagée avec les acteurs et habitants du territoire et esquisse de dispositifs spatiaux architecturaux et paysagers.

– Atelier d’écriture ouvrant sur d’autres formes de description et de formalisation des sites et des projets

Phase 3 • Formalisation Stratégie et mise en forme architecturale, urbaine et paysagère– Degré d’intégration de la programmation

et allers et retours entre sites et projets.– Mise en œuvre de projets et technologies

constructives s’appuyant en les renouvelant, sur des ressources, des savoirs et des savoirs faire locaux ou localement adaptés

BIBLIOGRAPHIEArchitecture et construction :→ CONTAL, M-H., Réenchanter le monde,

l’architecture et la ville face aux grandes transitions, Paris, Éditions Gallimard, 2014.

→ FREY Pierre, Learning from vernacular, Pour une nouvelle architecture vernaculaire, Arles : Actes Sud, 2010.

→ BOUCHAIN Patrick, Construire autrement, ActesSud, 2006.

→ OPPENHEIMER Andrea, HURSLEY Timothy, Rural Studio: Samuel Mockbee and Architecture of Decency, Princeton Architectural Press, 2002

→ HUYGEN Jean-Marc, La poubelle et l’architecte, vers le réemploi des matériaux, Actes Sud, 2008.

→ SMUT, Carin, Architecture of empowerment / L’architecture, processus d’émancipation, AA N° : 394

→ FERRIER Jacques, Architecture durable, Picard, 2008.

→ FREY Pierre, VELEZ Simon, la maitrise du Bambou, Arles : Actes Sud, 2014.


ANNÉE 4 SEMESTRE 7


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Ville Territoire→ Corboz André, Le territoire comme palimpseste

et autres essais, éditions de l’Imprimeur, 2001,→ Viganò Paola, Le projet comme producteur

de connaissance : Les territoires de l’urbanisme, MétisPresses. 2012

→ Revedin Java(dir), La ville rebelle : Démocratiser le projet urbain, éditions Alternatives, 2015

→ Magnaghi Alberto, La biorégion urbaine, petit traité sur le territoire bien commun, Eterotopia France, 2012

→ Magnaghi, Alberto, Le projet local, Liège, Éditions Mardaga, 2003

→ Lucan Jacques, Où va la ville aujourd’hui? Formes urbaines et mixités, Éditions de la Villette. 2012

→ Tsiomis Y. (dir), Échelles et temporalités des projets urbains, Paris, Jean Michel-Place,2007.

→ Clergeau Philippe, Ville et biodiversité : Les enseignements d’une recherche pluridisciplinaire Broché 2011

→ Clément Gilles. Le jardin en mouvement : De la Vallée au Champ ,via le parc André-Citroën et le jardin planétaire Broché 2006

→ Corajoud Michel. Le paysage, c’est l’endroit où le ciel et la terre se touchent, Acts Sud, 2010

→ Marot Sébastien, L’art de la mémoire, le territoire et l’architecture, éditions de la Villette, Paris 2010

→ Masboungi Ariella, Projets urbains durables Collection Projet urbain, Le Moniteur, 2011

→ Escaffre F. et Jaillet M.C. (dir), Une trajectoire métropolitaine l’exemple de Toulouse, Le Moniteur, 2016

→ Berque, A., Médiance de milieux en paysages, Paris, Éditions Belin, 2000.

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu : 1 jury intermédiaire – présentation orale des projets et rendu de pièces graphiques.

Contrôle en fin de semestre :jury final avec évaluation globale de la démarche et du projet – présentation orale, graphique et écrite.

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Responsable : M. Van Der Beken Autres Enseignants :

M. Bekkoucha, M. Lolagne

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESExpérimenter une démarche de conception du projet d’architecture:– opérante dans la pratique– recentrée autour des questions qui concernent

le processus de pensée et de fabrication d’un lieu singulier à partir des matières hétérogènes (matérielles et immatérielles) ou il puisse sa source.

Elle permet de:– Se nourrir de et de nourrir la recherche en

architecture– travailler sur l’unité formelle autour des

notions de thématique spatiales et concept– Éclairer l’interdépendance entre conditions,

intentions et construction - une conception incarnée.

– Développer une méthode qui intègre la tectonique* dans la démarche initiale de conception du projet.

– Acquérir une culture prospective des qualités de la matière et des caractéristiques des matériaux qui en découlent ainsi que leurs logiques de mise en œuvre.

– Apprendre à synthétiser les intentions de projet et tirer parti du potentiel des matériaux qui concourent à sa réalisation

– Faire l’apprentissage d’une pratique du projet qui trouve son sens dans un rapport critique aux conditions sociales et physiques du territoire qui les reçoit et donne à l’intention la justesse des moyens pour le construire

Une démarche qui :– Recentre la conception du projet sur ses

sources et sa finalité,– Inscrit les logiques tectoniques dans le

territoire qui les reçoit,– Donne au projet l’identité singulière qu’il

mérite.

*ici la définition géologique de la tectonique est interprétée pour en fonder une autre où le domaine d’étude fait référence aux conditions de site, de programme et de matériaux comme forces « préalables » que l’acte de conception doit synthétiser

CONTENUL’approche étant méthodologique, elle développe sa pertinence sur la base d’un sujet proposé par l’étudiant dans un cadre pédagogique défini.L’étudiant détermine librement son site de projet et/ou programme

Temps 1 • Les sources / 3 semaines / pour-quoi là ?Le premier temps pose la pertinence du sujet. Temps de recherche ou chaque étudiant identifie un lieu pour un usage. L’étudiant en définit le contenu, explore les conditions et vérifie l’adéquation par ses premières expérimentations (intention spatiale et hypothèses constructives)

– Un travail de décryptage : Par les investigations multiples : géographique, géologique, topographique, morphologique,… dont on cherche à comprendre ce qui les relie et qui fonde l’unité des lieux

– Par l’approfondissement des connaissances sur le programme et de la culture du lieu afin de déterminer les ’conditions de site’ (sociétal, physique, climatique etc.)

Temps 2 • une démarche / 5 semaines / Qu’y faire ?Études en parallèles dans l’atelier de projet et dans l’atelier du détail sur les deux thématiques issues des conditions posées :– Concept et thématiques spatiales– Matériaux et mises en œuvreCe temps 2 associe la recherche des thématiques spatiale et constructives dans un rapport singulier au site et au programme. L’unicité recherchée est basée sur une démarche exploratoire où sont formulées des hypothèses à la fois conceptuelles, techniques et poétiques tant dans le domaine constructif que celui de l’espace et de l’usageUn travail exploratoire– Par une recherche qui de la diversité des

matières de projet détermine le « principe formel » et spatial de son unité.

– Par une étude des logiques qui unissent la matière, sa transformation en matériaux et sa mise en œuvre au regard des conditions et intentions de projet pour en nourrir la pertinence.

Temps 3 - Développement / 5 semaines comment le faire ?Le développement de la « pensée constructive » passe par l’identification et l’étude des éléments significatifs du projet. Ce, au préalable à l’organisation et à la formalisation générale qui pourront être développés (ou non) au semestre suivant en S10.Ce « dire ce que l’on fait » passe par la rédaction d’un texte théorique fondateur du projet dont le développement nécessite de définir les outils de recherche et les éléments de représentation en fonction de la proposition.

L’aboutissement du S9 expose comme dans un cabinet d’amateur un travail d’enquête, d’analyse critique et de recherche. L’ensemble des conditions qui caractérisent le projet sont rassemblés ainsi que les hypothèses d’études. Un temps de maturation qui se fait à toutes les échelles en parallèle : échelles urbaines, de détails etc. sans chercher – au préalable - à résoudre et formaliser le « tout ».


ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION 3 temps / évaluations : – 1 Proposition(s) • 15% de la note finale– 2 Conditions / hypothèses • 35% de la note finale

– 3 Développement • 50% de la note finale

S71 170% de la note semestrielle du S91 30% pour l’atelier du détail

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TRAVAUX REQUIS– investigations, recherches– réalisation d’un mémoire de projet (théorie

versus pratique)– travail en maquettes, croquis, perspectives

etc.– travail à des échelles variées et en parallèle

BIBLIOGRAPHIEEntre autres:→ Le paysage c’est l’endroit où le ciel et la terre

se touchent, Michel Corajoud - Éd. Actes Sud→ Forme et matériaux dans l’architecture, Richard

Weston - Ed: SEUIL→ De la forme au lieu + De la tectonique, Pierre von

Meiss - Éd. PPUR→ La matière de l’invention, Ezio Manzini - Éd.

CCI→ Du matériau à l’architecture, Laszelo Moholy-

Nagy - Éd. de la Villette

F – TERRITOIRES : MATIÈRES D’ARCHITECTURE LOCALES

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION 3 temps / évaluations : – 1 Proposition(s) • 15% de la note finale– 2 Conditions / hypothèses • 35% de la note finale

– 3 Développement • 50% de la note finale

S71 170% de la note semestrielle du S91 30% pour l’atelier du détail

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Responsable : Mme Prat Autres Enseignants :

Mme Sartre, Mme Sassus-Dubos

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’objectif de cet enseignement est de conduire les étudiants à s’interroger sur les questions spécifiques de la préservation et de la rénovation des quartiers d’habitat social modernes, de les confronter aux délicates questions que pose l’insertion d’une architecture contemporaine dans un contexte historique, singulier et remarquable et de l’initier à la complexité de l’acte de construire dans le domaine du logement collectif. L’enseignement s’organisera à travers l’exploration des thèmes contemporains de projet que sont la requalification de l’existant, la reconversion et/ou la réparation des tissus urbains et périphériques. La réflexion sera élaborée sur les modalités d’adaptation du patrimoine hérité de cette époque aux modes de vie actuels, de l’usage de l’espace public aux typologies d’habitat.La capacité à analyser une situation existante avec prise en compte du contexte historique et architectural sera développée. ainsi que l’approfondissement du projet architectural et l’expérimentation dans le dialogue avec l’existant.Des réflexions croisées seront engagées en synergie avec la recherche « Toulouse, du grand

ensemble à la ville durable », enrichissant la culture autour de cette période et les expérimentations en cours.

CONTENUEn proposant un projet d’amélioration d’un ensemble d’habitat social des années 60, l’étudiant aura à engager une première réflexion à l’échelle urbaine, prenant en compte les stratégies de re-composition en cours sur le site. L’observation, la compréhension, l’analyse de la situation existante constituent le fondement nécessaire au projet à venir et permet de faire émerger les qualités architecturales et urbaines à préserver et les problèmes à résoudre.A l’échelle architecturale, il s’agira d’élaborer une posture permettant l’évolution de la cellule d’habitation, la réorganisation des espaces collectifs et l’amélioration de l’efficacité énergétique. La matérialité du bâti – actuel et projeté – sera considérée comme un point central de la réflexion.Le site choisi – la cité Papus à Toulouse- propose une rencontre avec un projet urbain en développement, des échanges avec des acteurs locaux – maître d’ouvrage, habitants, association.

G – PATRIMOINES EN PROJET (HERITAGE IN PROGRESS) HABITAT COLLECTIF DU XXE SIÈCLE : PRÉEXISTENCE ET ARCHITECTURE DE LA MODIFICATION

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MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu 2 rendus intermédiaires+ 1 rendu final

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TRAVAUX REQUIS– Analyse et prise de connaissance de l’existant

à l’échelle de la ville, du quartier et de l’édifice • en groupe

– Élaboration du projet urbain à l’échelle du quartier • en groupe

– Projet de réhabilitation à l’échelle du bâtiment, développement architectural (du 100e au 20e) • individuel

BIBLIOGRAPHIE→ Crosset P.-A., Pour une école de tendance, mélanges offerts à luggi Snozzi, PPUR, 1999

→ Le Corbusier, Le passé à réaction poétique, catalogue d’exposition, CMN, 1988

→ Choay Françoise, L’allégorie du patrimoine, Éditions du Seuil, 1992, Paris

→ Graf Franz, Histoire matérielle du bâti et projet de sauvegarde, le devenir de l’architecture moderne et contemporaine, PPUR, 2014

→ Graf Franz (dir), La cité du Lignon, 1963-1971, études architecturale et stratégies d’intervention, In folio éditions, 2012

→ Rambert Francis, (dir.), Un bâtiment, combien de vies ? La transformation comme acte de création, Cité de l’architecture et du patrimoine et Silvana Editoriale, 2015.

→ Molley Christian, (Re)concilier architecture et réhabilitation de l’habitat, éditions Le Moniteur, 2017

→ Auduc Arlette (dir), Rénover, réutiliser, reconvertir le patrimoine, Somogy éditions, 2015

→ Druot F., Lacaton A., Vassal J.-P., Plus, Les grands ensembles de logements, territoire d’exception, éditions Gustavo Gili, 2004

SUPPORT DE COURSBibliographie et documents de cours


ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu 2 rendus intermédiaires+ 1 rendu final

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Responsable : Mme Zarcos Autre Enseignant :

M. Estevez

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESCet enseignement s’inscrit dans une démarche d’appropriation critique des processus de composition de l’architecture et de la ville. Il propose aux étudiants de conforter et d’approfondir leur savoir opérationnel dans la conduite des projets en utilisant plusieurs outils de conception : mise en travail des sites, analyse active et cartographies, conception par précédents, ressources compositionnelles des technologies constructives (séries, grilles, répétitions…).L’étudiant doit envisager le projet comme un processus dans lequel les archétypes architecturaux sont actualisés et détournés pour mieux être en prise avec les sites d’étude et les usages en cours.Les schèmes conceptuels permettant de tenir la construction autant théorique que physique de chaque projet, puisent leur source dans les notions d’expertise (l’étudiant devient un expert du déjà-là), d’utopie (l’étudiant fait la démonstration d’une construction idéale), ou de thème (l’étudiant établit en fonction, le lexique nécessaire à la cohérence de son projet).Par sa dimension critique, l’enseignement cherche à générer des prises de conscience, des prises de position élaborées et argumentées par les moyens même de l’architecture dans le débat public contemporain en fonction des positions personnelles, culturelles, philosophiques et architecturales de chacun. Ainsi l’atelier devient la démonstration de la validité de différentes postures pour aborder la conception et la somme des travaux en devient exemplaire.

CONTENUIl s’agit de situer un atelier de théorie et pratique de la conception architecturale et urbaine dans la mouvance d’un atelier de recherche. Pour cela les contenus seront mis à jour selon l’actualité en cours, mais seront réinjectés comme base théorico-pratique, des précédents de pensée tels que :Au delà de la pièce (Kahn) • Notion de Grossform (Ungers) • Ordre ouvert, monumentalité horizontale (Venturi) • Esthétique des usages (Salignon) •Approche syntaxique de l’architecture (Eisenman) • Processus, programme, composition (Koolhaas) • Espace continu et improbabilité (Herzog et De Meuron) • Approches scientifiques de l’architecture (Friedman, Alexander)….

Les contenus des différents projets organiseront des expériences reliées aux expertises du déjà-là et de son vécu, aux arts visuels, aux approches critiques de la représentation, aux relations entre théorie et pratique dans la production matérielle concrète de l’architecture (dynamique : construction/art/philosophie).

TRAVAUX REQUIS– Prédispositions au questionnement, à

l’approfondissement et à l’expérimentation– Mise à égalité de la théorie et de la pratique

pour faire « œuvre » de projet.– Maîtrise des outils conventionnels

de représentation.– Approfondissement et ouverture du dessin :– Exploration d’écritures appropriés aux sujets

d’études en s’appuyant sur des précédents.– Maîtrise d’outils périphériques au dessin tels

la photographie, la vidéo…

BIBLIOGRAPHIE→ Jacques Lucan, « Composition, non-composition,

Architecture et théories, XIXe - XXe siècles » - PPUR, Lausanne.

→ Jean-François Bédard, « Cités de l’archéologie fictive. Œuvres de Peter Eisenman, 1978-1988 » - Centre Canadien d’Architecture.

→ Deleuze et Guattari, « Mille plateaux. Capitalisme et schizophrénie 2 » - Les Éditions de Minuit.

→ Alain Farel, « Architecture et complexité, Le 3e labyrinthe » - Parenthèse.

→ Kévin Lynch, « L’image de la cité » - Dunod.→ Jean-Christophe Bailly, « La phrase urbaine »

- Fiction & Cie/Seuil.→ Thomas Clerc, « Paris, musée du XXIe siècle,

le dixième arrondissement » - L’Arbalète Gaillimard.

→ Herman Hertzberger, « Leçons d’architectures » - Archigraphy, INFOLIO.

→ Georges Candilis, « Bâtir la vie » - Archigraphy, INFOLIO.

→ Charles Jenks, « Mouvements modernes en architecture » - Architecture + Recherche, Éd. Pierre Mardaga.

→ Rem Koolhaas, « New York Délire » - Éditions Parenthèses.

→ Textes de Oswald Mathias Ungers sur la notion de « grossform» .

Plus une liste de référence à actualiser en fonction du sujet proposé.

SUPPORT DE COURSFilms documentaires Lecture de textes théoriques Tables rondes autour des questionnements de projetCollaborations et échanges avec les étudiants en Master 2 d’anthropologie à l’Université Jean Jaurès


ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Sont notés :– Le travail continu (pertinence

des questionnements, évolution de la recherche, aboutissement du projet).

– La manipulation et la maîtrise des outils de conception proposés (dessins, maquettes, écrits, vidéos, photos). La soutenance finale.

– La représentation.

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Responsable : M. Bonneaud Autres Enseignants :

M. Rojas-Arias, Mme Assassin, Mme Charrat

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLa pédagogie active de cet atelier vise, par une implication et une mise en situation continues de l’étudiant :– à anticiper et tracer la mutation d’un site et le

prédisposer à recevoir durablement de futurs projets d’aménagements et projets architecturaux.

– à conforter les méthodes d’analyses transversales d’un territoire en devenir. Il peut s’agir de quartiers en renouvellement (transformation de la ville sur elle-même) ou de nouveaux quartiers (extension de la ville).

– à saisir comment la compréhension de caractéristiques à la fois environnementales, historiques, géographiques, culturelles, sociales, économiques, nourrissent la conceptualisation d’un parti urbain et paysager, jusqu’à la conception d’un plan guide puis de scénarios d’aménagement.

CONTENUCet atelier a pour objet d’initier les étudiants au développement urbain durable par le projet.Il est construit autour d’une méthode de progression en différentes phases (1) d’explorations et de compréhensions du territoire, (2) d’élaboration d’un plan guide pour le développement urbain durable de la ville étudiée et (3) de préfigurations urbaines et architecturales.

Il invite dès la première phase d’analyse à l’imbrication des différentes échelles de la conception urbaine et architecturale. Il forme aux études de préfiguration urbaine d’un territoire jusqu’à l’élaboration d’un projet urbain dans lequel des projets architecturaux peuvent prendre tout leur sens.

TRAVAUX REQUISPrésentation d’un diagnostic, d’un parti et d’un projet urbain faisant apparaître :– la capacité à expliciter la démarche qui à

permis de conduire le projet urbain proposé,– la structuration et la qualification de l’espace

public (avenues, boulevards, rues, places, parcs et jardins…),

– la localisation et l’explicitation de différents programmes de constructions (habitats, services, équipements, productions, commerces…) traduits par des partis architecturaux susceptibles d’être développés au semestre suivant (Projets de fin d’études, au sein de l’atelier S10 Projet architectural, qualité environnementale et paysagère).

BIBLIOGRAPHIE→ Rapports de projets du Laboratoire de recherche

en architecture (LRA) : IFU, Eurequa, MultipliCités, CapaCités, Epicure, Mapuce.

→ FERNANDEZ, Pierre. De l’architecture bioclimatique au développement urbain durable. Mémoire d’HDR. INP de Toulouse. 2006.

→ BONNET, Frédéric. Aménager les territoires ruraux et périurbains : rapport de la mission territoires ruraux et périurbains. Ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité. Janvier 2016. 129 p.

→ SITTE, Camillo (1843-1903). L’art de bâtir les villes. L’urbanisme selon ses fondements artistiques (traduction Daniel Wieczorek). Ed. Seuil. 1996. 256 p.

→ LYNCH, Kevin. L’image de la cité. Éditions Dunod. 1998. 221 p.

→ CHOAY, Françoise & al. Le sens de la ville. 1972. 182 p.


ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION – Jury intermédiaire en novembre-décembre (30% de la note finale)

– Jury final en janvier (70% de la note finale) Sont évalués

conjointement les capacités d’écoute, d’observation, d’analyse, de synthèse, de représenter, de projeter,

de conceptualiser, de concevoir, de formuler, de formaliser des transformations spatiales dans un contexte urbain.

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Responsable : Mme Sandrini Autres Enseignants :

M. Kanyo, M. Zendjebil

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’atelier vise pirater le processus de fabrication de la ville en donnant place aux usagers-habitants. Il propose d’aller à la rencontre des acteurs de terrains par des actions collectives qui interrogent le site, ses usages et ses perceptions. Il développe une démarche de projet urbain collaboratif ou tous les acteurs sont conviés à participer. Il s’inspire du permis de faire et de l’urbanisme transitoire pour développer des innovations spatiales et sociales. Il amène à concevoir une architecture des milieux habités, comme un partage du sensible qui assemble les enjeux sociaux, écologiques, économiques et spatiaux.

L’atelier vise à développer la force de proposition architecturale en faisant ressortir le lien entre l’idée, la figure et la forme. Il propose une initiation aux conditions d’exercice collectives de la profession d’architecte (collaboration, coordination, négociation, communications publiques, séances de concertation) et une expérimentation de la médiation architecturale. Il amène à distinguer les différentes missions de l’architecte (DE, HMO-NP, Docteur) et s’exercer à la traversée des échelles.

CONTENUL’atelier organise une mise en autonomie de l’étudiant dans la progression d’un projet d’architecture (travail individuel dans le cadre d’un suivi hebdomadaire). Il propose une initiation à la conception d’un projet urbain (travail en groupe avec des apports méthodologiques (cours et TD) dans le cadre d’un intensif et d’une journée d’atelier).

Le semestre est rythmé par des actions collectives (randonnée urbaine, actions urbaines, présentations collectives, conception collaborative, collage urbain) et se clôture par une Semaine Architecturale de Médiation (résidence d’architecte sur le terrain).

Le programme de l’atelier se déroule en 2 phases :

1 • FigurationLa première phase débute par un arpentage collectif du territoire d’étude, qui permet de croiser les points de vue et de déterminer un échantillonnage qualitatif et thématique partagé. Cette action collective permet à chacun de structurer son point de vue (idée sensible, sociale et spatiale) et de déterminer des intentions individuelles à trois échelles (lieu, quartier, ville).Ces intentions amènent au choix d’un site et d’un programme de projet architectural situé dans un milieu. La figuration de ce programme implique la définition de choix spatiaux (organisation, distribution), sociaux (surfaces, répartition) et esthétiques (volumes, matières).L’intensif de projet urbain permet d’examiner les propositions individuelles, de définir collectivement les thématiques de projet urbain et les groupes de travail. Il amène à figurer des stratégies urbaines collaboratives qui assemblent les différentes propositions architecturales et abouti à des programmations urbaines et paysagères, figurées en plan, coupe et croquis.

Cette phase est clôturée par un jury sous forme de présentation publique suivie d’un échange avec les personnes présentes dans la salle.

2 • FormalisationLa deuxième phase débute par une action urbaine collective, dont les modalités sont à concevoir durant la première phase, visant à tester les propositions architecturales et urbaines sur le terrain. Ces tests permettent à chacun de mettre à jour et d’approfondir les propositions architecturales (structures, volumes, espaces) et à chaque groupe d’ajuster les programmations urbaines et paysagères.Le développement du projet architectural permet de maîtriser le rapport entre espace conçu (matières, lumières, ouvertures, cadrages), espace vécu (seuils, vues, ambiances) et espace perçu (esthétique architecturale, impact urbain) dans un processus itératif entre intérieur et extérieur.

Le collage urbain amène une synthèse des réflexions urbaines et paysagères menées par chaque groupe, partagées et coordonnées au sein d’un projet collectif.

Cette phase est clôturée par un jury sous forme d’une Semaine Architecturale de Médiation, un temps d’immersion sur le terrain et de rencontre privilégiées avec ses acteurs (collectivités, techniciens, habitants, associations).

TRAVAUX REQUISSchémas d’intentions, croquis, maquettes, projet architectural (1/100 + détail prescriptif), projet urbain (1/1000), projet collectif.

BIBLIOGRAPHIE→ Bacqué, Marie-Hélène, et Yves Sintomer.

La Démocratie Participative Inachevée. Paris : Yves Michel, 2010.

→ Bourriaud, Nicolas. Esthétique Relationnelle. Paris : Presses du Réel, 1998.

→ Huet, Michel. Le Droit de L’urbain, De L’urbanisme À L’urbanité. Paris : Economica, 1998.

→ Terrin, Jean-Jacques. Conception Collaborative Pour Innover En Architecture : Processus, Méthodes, Outils. Paris : L’Harmattan, 2009.

→ Viganò, Paola, et Anne Grillet-Aubert. Les territoires de l’urbanisme le projet comme producteur de connaissance. Genève : MetisPresses, 2012.

SUPPORT DE COURSToutes les interventions seront déposées sur le drive de l’atelier. Une documentation complète est disponible en ligne.


ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Lors des jurys, l’évaluation transversale s’effectue en fonction de 3 critères :

– Inventivité et pratiques collaboratives (25%)

– Conception et composition spatiale (50%)

– Transmission et communication (25%)

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Responsable : M. Raymond Autre Enseignant :

M. Seher


ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION

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Responsable : M. Le Ny Enseignants : M. Balti,

M. Didier, M. Leny, Mme Pouzenc, Mme Ringon

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESParticiper à un atelier de recherches et d’expérimentations menant à une production collective.Porter un regard critique sur les notions de pédagogies et les lieux dans lesquelles elles se déroulent. Décortiquer et expérimenter par des propositions concrètes des lieux favorables à des moments d’apprentissage. Proposer un projet issu d’une réflexion claire entre son contenu pédagogique et son architecture.

CONTENUProgramme du semestre :Temps 1– Inventaire typologique d’un corpus choisi :

système structurel, organisation du programme, situation, dispositifs d’architecture (men ext/sols/escaliers/mobilier/second œuvre…)

– Enquêtes sur des expériences pédagogies et leurs modalités d’application;

– Constitution d’un savoir sur les pédagogies Temps 2– Explorations projectuelles, au choix de la

réflexion construite de chaque étudiant ou groupe d’étudiant

Temps 2– publications et/ou exposition sous forme

d’atlas de l’inventaire et des explorations faites

TRAVAUX REQUIS– Production de documents graphiques/textes/

maquettes – Lectures commentées et échanges– Constitution d’une publication et/ou

exposition

BIBLIOGRAPHIEPédagogies→ Les pédagogies de l’apprentissage, M. Altet

Presses universitaires de France, 2013→ Radical pedagogies project, B. Colomina et E.

Kotsioris Learning, Volume n°45, 2015→ Pour l’école du peuple, C. Freinet Maspero, 1969→ Le maître ignorant, J. Rancière Fayard, 1987→ The anatomy of the architectural book, A.

Tavarès Lars Müller, 2016

Conception architecturale→ Composition, non-composition, J. Lucan→ Presses polytechniques et universitaires

romandes, 2009 Forme forte, écrits 1972-2012, M. Steinmann

→ Birkhauser, 2003 Elements, Rem Koolhaas Marsilio, 2014

→ A pattern language, C. Alexander Oxford university press, 1977

→ Conception non formelle en architecture, D. Estévez Harmattan, 2015

→ Form follows fiction, M. Denès La Villette, 1996→ L’architecture comme thème, O. M. Ungers

Electa, 1979

Architecture et société → Toulouse, 45-75, direction J.-L. Marfaing

Loubatières, 2009→ Junkspace, Rem Koolhaas Payot, 2011→ Learning from Las Vegas, R. Venturi, D. Scott

Brown, S. Izenour MIT Press, 1972→ Culture, architecture et design, A. Rappoport

In Folio, 2003→ Pour une anthropologie de la maison,

A. Rappoport Dunod, 1972→ Less is enough, P. V. Aureli Strelka, 2013

SUPPORT DE COURS– Lectures sur la pédagogie – Lectures sur l’architecture Apports type

diaporama Table rondes de discussions– Exercices de manipulation et affichages au

mur– Présentations invités extérieurs– Production de documents : graphisme,

écriture, maquette, vidéo, photographie (documentaire et collage)


ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Investissement/motivation, présentations et participation au cours du semestre

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SAVOIRS ET OUTILS POUR LE PROJET




B – PATRIMOINES EN PROJET / HERITAGE IN PROGRESS INTERVENTION SUR LE PATRIMOINE BÂTI MINEUR

C – LEARNING FROM







J – CRACKER LA VILLE




ANNÉE 4 SEMESTRE 7

S7 – S71 2 CONCEPTION SAVOIRS ET OUTILS POUR LE PROJET

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Responsable : M. Gaudu Autres Enseignants :

Mme Bekkoucha, Mme Fave

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’atelier du détail vient en complément de l’atelier « Matières de projet ».Il a pour objectifs pédagogique de développer une culture constructive tant dans le savoir que dans la méthode. Il s’agit principalement d’acquérir une culture prospective des qualités de la matière et des caractéristiques des matériaux qui en découlent ainsi que leurs logiques de mise en œuvre.

CONTENUÉtude d’œuvres exemplaires dans la relation entre conditions / intention matières / techniques / poétique Travail sur un cursus de référence en fonction des matières brutes (terre, acier, bois, verre, pierre etc.)Maitrise de la représentation et développement à l’échelle du détail des intentions constructives issues des recherches menées conjointement avec l’atelier de projet

TRAVAUX REQUIS– investigations, recherches– travail en dessin géométral précis, maquettes,

croquis, axonométries etc.– travail à des échelles variées et en parallèle– réalisation de planches et maquette de détails

BIBLIOGRAPHIE→ Monographies (RCR, Zumthor etc..)→ El Croquis→ Revues spécifiques : Détails, Cosa Mentale etc.


ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION 30% de la note de l’UE 2 temps d’évaluationsPrésentation intermédiaire : 40% Présentation finale : 60%

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Responsable : Mme Jalais

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESIntroduction à la connaissance des structures dans les bâtiments d’habitation anciens. Les principaux ouvrages de structure sont simultanément exposés (murs et maçonnerie, planchers en bois, pan de bois, charpente des combles, baies et balcons, escaliers, voûtes) dans leurs particularités spécifiques et dans une démarche holistique. L’exercice du relevé d’un bâtiment par « approximations successives », du général au particulier, vise à développer une compréhension de l’ouvrage par le contact direct avec l’espace et le matériau bâti.Se familiariser avec une culture du patrimoine vernaculaire, dite mineure ou ordinaire, afin de mettre en évidence le lien entre un choix spatial et constructif et le milieu naturel/urbain. Acquérir une culture spatiale et un vocabulaire afin d’ouvrir et d’enrichir votre champ créatif, nécessaire pour la conception architecturale d’aujourd’hui.

CONTENUConnaissance du bâti ancien

TRAVAUX REQUISIntervention et réhabilitation sur les parcelles suivantes, au choix : Bastion place Louis Michel • 13 rue Castelmoutou • 3 Place de l’hôtel de ville • 1 et 4 rue des pénitents • 11 rue J. Jaures • 5 rue J. Jaures • 17 rue J. Jaures

BIBLIOGRAPHIETraités généraux sur les techniques et ouvrages courants à une époque historique particulière→ ARNAUD, E., Cours d’architecture et de

constructions civiles, Impr. des arts et manufactures, Paris, 1925

→ BARBEROT, E., Traité pratique de charpente, (1911), J.C.Godefroy, Paris, 1998

→ BLONDEL, Jacques-François, et PATTE, P., Cours d’architecture. Volume I, II, III, IV, V, VI. Monum, Éd. du patrimoine, Phénix, Paris, 2003, (Reprise de l’édition Desaint, Paris, 1771)

→ CHOISY, A., Histoire de l’architecture. Tome I et II, Paris : Vincent Fréal & Cie, [1900], Genève : Slatkine Reprints, 1983 • L’art de bâtir chez les Egyptiens, Paris : E. Rouveyre, 1904 • L’art de bâtir chez les Romains, Paris : Libr. générale de l’architecture et des travaux publics, Ducher, 1873 • Vitruve : Tome 1 : texte et traduction des livres I-X. Paris : de Nobele, 1971

→ ÉMY-BARRE, A., -R., Traité de l’art de la charpenterie, Paris, 1837-1841 NORMAND, C., • Le Vignole des ouvriers, 2 vol. Paris, 1821

→ OSLET, G., Cours de construction (E.A.M.), environ 40 volumes, Paris, 1895-1910 Consulter en particulier : Traité des fondations,

mortier et maçonnerie (G. Oslet et J. Chaix) • Traité de charpente en bois (G. Oslet) • Traité des coupe de pierres (G. Oslet et J. Chaix) • Traité des couverture (G. Oslet et A. Lascombe) • Traité des charpente en fer (G. Oslet)

→ PLANAT, P., Cours de constructions civiles, L’art de bâtir, 5 vol. Paris, 1895

→ PLANAT, P., Encyclopédie de l’architecture et de la construction, Vol. 1-12, Aulanier, Paris, 1920

→ RONDELET, Jean, Traité théorique et pratique de l’art de bâtir, 7 vol., Firmin-Didot frères, Paris, 1847. (BLOUET, G. Abel, Supplément au traité de Rondelet)

Dictionnaires:→ CHABAT, P., Dictionnaire des termes employés

dans la construction, 4 vol., Paris, 1875→ PÉROUSE DE MONTCLOS, J.-M., Le vocabulaire

de l’architecture, 2 vol. Paris, Imprimerie Nationale, 1972.

→ VIOLLET-LE-DUC, E., Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, 10 vol. (1854-68), Bibliothèque de l’Image, Paris, 1997.

Monographies, catalogues typologiques sur l’architecture résidentielle → LEMUET, P., Manière de bâtir pour toutes sortes

de personnes, Paris, 1623, 1647; fac-sim. Paris Pandora, 1981

→ JOMBERT, Ch., -A., TIERCELET, G., Architecture moderne ou art de bien bâtir, 2 vol., Paris, 1728, 1764

→ DALY, C., L’architecture privée au XIXe siècle : nouvelle maisons de Paris, 3 vol., Paris 1864

→ FREDET, J., Les maisons de Paris, typologie de l’architecture mineure parisien de la fin de l’époque médiévale à nos jours, 3 vol., Éditions de l’encyclopédie des nuisances, Paris 2003


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MODE D’ÉVALUATION Relevé d’un bâtiment au 1/50e

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Méthode d’enquête et d’évaluation des structures des bâtiments anciens→ FREDET, J., LAURENT, J. Ch., Guide du

diagnostic des structures dans les bâtiments d’habitation anciens, Le Moniteur, Paris, 2013

Ouvrages traitant des techniques contemporaines de construction→ BRIGAUX, Guy, La maçonnerie, Menuiserie, serrurerie, quincaillerie : petits ouvrages bois et fer, Eyrolles, Paris, 1951- 1959

→ DEMANDRILLE, Paul, CAMBOU, Georges, Traité technique de couverture (1988), Paris : Massin, 2001

→ DIDIER, D., Le BRAZIDEC, M., NATAF, P., THIESSET, J., Bâtiment : conception, mise en œuvre, normalisation, Paris : AFNOR, Nathan, 2004 • Précis de chantier : matériel et matériaux, mise en œuvre, normalisation, Paris : AFNOR, Nathan, 1994

→ ÉCOLE D’AVIGNON, Techniques et pratique de la chaux, Paris : Eyrolles, 1995

→ ENCYCLOPÉDIE DES MÉTIERS, La charpente, Paris : Librairie du Compagnonnage, 1977.- 10 vol., La couverture, 1982, La maçonnerie et la taille de pierre, 8 vol., 1991, Paris, Association ouvrière des Compagnons du Devoir.

→ FRUITET, L., Cours de construction métallique à l’usage des élèves architectes, Paris : Dunod, 1983

→ GERNER, M., Les assemblages des ossatures et charpentes en bois; construction, entretien, restauration (1992) Paris, Eyrolles, 1995

→ GUIDE VERITAS DU BATIMENT, 4 vol., Paris, Le Moniteur, 1985-1992

→ LAURENT, J.- M., Restauration de façades en pierre de taille, Paris, Eyrolles, 1994

→ ZACEK, M., Construire parasismique, Marseille, éd. Parenthèses, 1996

Ouvrages généraux sur l’approche de la construction dans l’architecture→ DEPLAZES, A., Constructing architecture,

Materials Processes Structures, Bâle, Birhäuser, 2005

→ MUTTONI, A., L’Art des structures, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2004

→ NERVI, P.-L., Savoir Construire (1955), Paris, Edition du linteau, 1997→ NATTERER, J., HERZOG, T., WOLZ, M.,

Construire en bois 2, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 1994

→ SALVADORI, M., Structures in architecture, New York, Prentice Hall, 1963; Structural design in architecture, New York, Prentice Hall, 1967

→ SANDORI, P., Petites logique des forces, Paris, Seuil, 1983

→ STUDER, M.-A., FREY, F., Introduction à l’analyse des structures, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 1997, 2004

→ TORROJA, E., Structures architecturales (1960) Paris Eyrolles, 1969

→ VIOLLET-LE-DUC, E., Entretiens sur l’architecture, Paris, 1863-1872, fac-sim. Mardaga, 1977

Divers, études sur la ville historique, le territoire etc.→ BOITO, C., Conserver ou restaurer (1893), Paris,

Éd. de l’imprimeur 2003; Éditions de l’encyclopédie des nuisances, 2013

→ CHOAY, F., L’allégorie du patrimoine, Paris, Seuil, 1992

→ DION, R., Essai sur la formation du paysage rural français, Paris, 1934, Guy Durier, 1981




→ HAROUEL, J.-L., L’embellissement des villes: l’urbanisme français au XVIIe siècle, Paris, Picard, 1993

→ HOFFSUMMER, P., dir., Les charpentes du XIe au XIXe siècle : Grand Ouest de la France, typologie et évolution, Paris Brepols, 2011, (coll. Architectura MediiAevi, n°5)

→ LAVEDAN, P., Histoire de l’urbanisme, 4 vol., Paris, 1926-1952

→ LAVEDAN, P., Les villes françaises, Paris, Vincent Fréal, 1966

→ MUMFORD, L., La cité à travers l’histoire (1961) Paris, Seuil, 1964 • Le mythe de la machine (1967) Fayard 1974

→ NIERES, Claude, La reconstruction d’une ville au XVIIIe siècle, Rennes 1720-1760, Institut Armoricain de recherches historiques de Rennes, Rennes, 1972


→ PÉROUSE DE MONTCLOS, J.-M., L’architecture à la française (1982) Paris, Picard 2001

→ RAPOPORT, A., Pour une anthropologie de la maison, (1969), Paris, Bordas-Dunod, 1972



→ ROULEAU, Bernard, Le tracé des rues de Paris, Presses du CNRS, Paris 1988

Ouvrages sur les méthodes d’enquête→ Les cahiers de la recherche architecturale

et urbaine, N° 9-10, « Méthodes en histoire de l’architecture », éd? du Patrimoine, Paris 2002

→ MAUSS, M., Manuel d’ethnographie (1947) Paris, Payot, 1992


→ VIOLLET-LE-DUC, E., Histoire d’une maison, Paris, 1873, fac similé 1985

→ VIOLLET-LE-DUC, E., Histoire d’un dessinateur, comment on apprend à dessiner, Paris, 1879

→ Le relevé en architecture ou l’éternelle quête du vrai, Cité de l’architecture et du patrimoine, Éditions Lieux Dits, Paris, 2011

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Responsable : M. Estevez

Autres Enseignants : Mme Abenia










– comment développer une conception-recherche (emboîtement recherche-projet, « research by design », « design is not research, research is design », recherche-action,…) ?

CONTENUTexte d’orientation didactique

1 • L’enseignement par l’actionL’atelier Learning From est un enseignement de master créé en 2010 à l’ENSA de Toulouse par Daniel Estevez et Christophe Hutin. Cet atelier vise l’apprentissage de la conception architecturale par l’action expérimentale. On y

aborde le projet d’architecture dans des contextes populaires, ruraux ou critiques. On y soutient la collaboration interculturelle et l’hétérogénéité dans la production de la ville contemporaine. Ici, apprendre et faire représentent deux versants d’une même attitude de concepteur par laquelle l’architecte se définit comme praticien réflexif. Dans la logique de l’enseignement d’émancipation, l’atelier Learning From affirme que ce qui est fait se discute, se partage, se pense : «Ne disons rien que nous n’ayons fait !». Le fait est la chose commune qui place toutes les intelligences à égalité. L’architecture qui intéresse l’atelier est celle qui résulte des constellations de pratiques, plutôt que celle qui provient des planifications en surplomb.L’attention au « déjà-là » est présente au départ de chaque projet-action. Elle entraîne les étudiants vers la nécessité de s’informer du monde par l’observation, la relation et l’expérience. De cette façon on espère que tout projet d’architecture mené par chaque étudiant repose sur ce travail : élargir sa propre perception de la réalité.

L’atelier de master Learning From a donné lieu à plusieurs publications dont notamment « Conception Non Formelle en Architecture. Expériences d’apprentissage et pratiques de conception » édité chez L’Harmattan en 2015.

2 • Le projet comme enquêteAucune intervention pertinente sur le monde n’est possible si l’on ne s’informe pas du monde, de ses caractères, de ses conventions, de ses mythes et de ses fictions. Ce travail « d’enquête de métier » appliqué aux situations réelles devrait constituer une tâche fondamentale de la formation des concepteurs. Le chemin n’y est pas tracé, c’est une enquête qui se fait dans la marche et dans l’action, « coup par coup, vers après vers » :« Caminante no hay camino, se hace camino al andar… Golpe a golpe, verso a verso. »L’enquête est un mode de projet. Son principe est inductif, elle part des faits et propose un contenu théorique ou fictionnel construit à partir d’eux. L’enquête participe donc des démarches de conception dans lesquelles le concepteur ne procède pas par actualisation de modèles préconçus mais par interprétation de phénomènes perçus reliés au contexte d’intervention. Ici l’action est interprétative, elle distingue le travail de projet comme un processus de création et non pas comme une simple tâche de résolution de problème.

3 • L’architecture comme paysageObjet dur et visible, construit pour toujours, l’Édifice Moderne encombre définitivement la place disponible. Il remplit, fait obstacle. Son immuabilité même le condamne à une fin brutale programmée et le définit paradoxalement avant tout comme un déchet potentiel selon la formule de Gilles Clément qui écrit avec humour : « l’architecture, lorsqu’elle s’exprime physiquement, encombre le jardin.» (p.47 La sagesse du jardinier)L’architecture vécue est bien plus vaste et complexe que l’accumulation de ces objets encombrants. D’ailleurs l’objectif contemporain de la conception concerne désormais bien davantage la production d’un milieu ambiant plutôt que celle d’un objet définitif, boîte ou contenant fini. Dans chaque projet, il s’agira plutôt de construire un climat de vie et de consolider ou même d’enrichir le contexte des actes qui font l’habiter.« Les constructions en dur résistent au temps. Au moins un certain temps. Le jardin ne résiste pas. Il va avec. À peine installé, il se déploie. Les formes dessinées s’affirment. Mais le temps travaille à défaire le dessin. Il déjoue les belles anticipations. […] le jardin est un observatoire du temps. » Dans l’approche paysagiste de l’architecture, on manipule des processus situés dans le temps, et la conception se fonde alors sur le changement permanent. Pour le jardinier, le biologiste ou le botaniste, la durabilité est conçue comme un équilibre stable de forces instables en mouvement et non pas comme l’immobilité définitive de choses inertes. Or ce schéma de compréhension du vivant peut s’appliquer parfaitement à l’architecture qui n’est rien d’autre qu’un composant de notre environnement global.Le paysage est considéré ici comme une manière d’aborder l’architecture. Une attitude. Dans les écoles, on a souvent considéré le paysage comme la part du projet qui reste à régler lorsque l’architecture, la vraie, est terminée. De la décoration, de l’apprêt, de la choucroute verdâtre sur des maquettes blanches.Mais le paysage constitue en réalité une attitude de conception architecturale fondée sur l’attention et la perception, il ne s’agit pas seulement d’un domaine disciplinaire de plus ou bien d’un travail de remplissage végétal des vides laissés par les bâtiments. Cette attitude de perception-conception en quoi consiste-t-elle ? Elle vise à démarrer tout projet à partir de l’interprétation fine, cultivée et précise de son environnement. Observer pour projeter, interpréter le cadre de vie, rencontrer et comprendre les habitants.

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Pour aborder l’architecture par l’attitude du paysage, c’est à dire en la considérant d’abord comme un milieu vivant, nous partions d’en bas, de ce qui existe déjà, l’existant qui contient peut-être les réponses à nos recherches.

4 • L’architecture comme imaginaireL’enseignement proposé par cet atelier vise aussi à relier narration et projet en architecture. La richesse d’une architecture tient dans l’imaginaire qu’elle véhicule. Les histoires de la vie quotidienne, les légendes des sites, les images projetées fabriquent les lieux plus sûrement que les dessins qui en fixent les formes. Dans ses projets l’architecte imagine ou reconstitue des situations vécues, des personnages, des possibilités détaillées. Il doit en réaliser la mytho-génèse :« je pense que pour raconter, il faut avant tout se construire un monde, le plus meublé possible, jusque dans les plus petits détails. Si je construisais un fleuve, deux rives et si sur la rive gauche je mettais un pêcheur, si j’attribuais à ce pêcheur un caractère irascible et un casier judiciaire pas très net, voilà, je pourrais commencer à écrire, en traduisant en mots ce qui ne peut pas ne pas arriver. […] Il faut construire un monde, les mots viennent ensuite, presque tout seuls. Rem tene, verba sequentur. » (Umberto Eco, Apostille au Nom de la Rose)

TRAVAUX REQUISOutils de représentation-conception pour une architecture contextuelleChaque lieu dans lequel nous vivons est singulier et offre des qualités, il s’agit du point de départ de la fabrication d’un lieu, d’une architecture. L’architecture contextuelle se fonde sur une attention particulière portée à l’environnement (urbain, rural…), au contexte physique, mais aussi humain, social, économique… Cela passe par une attitude d’observation, d’investigation, de délicatesse envers les lieux et les gens. Cette attitude nécessite un grand nombre d’outils conceptuels contemporains. Le bien-être, les usages, la relation au climat et au contexte, y compris symbolique, mythologique et social sont autant de paramètres à prendre en compte. La maîtrise et la manipulation de ces paramètres nécessitent une maîtrise de méthodes précises pour la documentation, la figuration et l’investigation des lieux dans tous ses aspects. C’est aussi le rôle de l’art de nous donner accès à un niveau de compréhension élargi de la réalité que nous abordons dans nos projets.

Le projet par l’image : photographieParmi, les outils imageants et documentaires du projet : la photographie, c’est-à-dire pour nous,

une forme de captation du réel aux vertus appropriatives supérieures au dessin dès lors que sont acquises et comprises les postures opératoires qui en déterminent l’efficacité pour le projet. « Quand on photographie, on est en permanence en prise directe avec le réel […] Un tel éveil rend intelligent, si j’ose dire, car très réceptif à tout absolument tout ce qui se passe autour de soi, dont les détails de l’absurdité de la vie moderne. »« Je pratique la photographie pour être de plain-pied avec le monde et ce qui se passe. En apparence mes images sont poétiques et pas engagées. Mais pratiquer la poésie n’est-ce pas aussi résister à la bêtise ? »« Photographier est pour moi le seul moyen de comprendre. Je ne suis pas un spécialiste de l’architecture, je lui laisse le soin de m’apprendre par elle-même ce qu’elle est et à l’architecte d’augmenter l’intelligence de ma perception. »Bernard Plossu.


Chantiers ouverts ; le workshopAujourd’hui on voit se développer dans l’enseignement de l’architecture des initiatives interdisciplinaires qui adoptent la formule pédagogique du projet. Ces méthodes contemporaines s’inscrivent dans une filiation d’expériences pédagogiques ouvertes qui ont jalonné l’évolution de l’enseignement non conventionnel en architecture depuis la deuxième moitié du XXe siècle (voir à ce sujet le catalogue « Radical Pedagogies » de Beatriz Colomina). Ces pratiques mettent souvent l’accent sur une forme d’enseignement par

ateliers intensifs (workshops), au point que certains architectes et enseignants se définissent désormais aujourd’hui comme des « architectes workshopers », à l’instar de l’architecte japonais Kinya Maruyama.Le workshop valorise l’action, la coopération, l’organisation du temps, l’économie des moyens et l’ouverture aux divers domaines d’expertises sans lesquels, dans la vraie vie, aucun projet pertinent n’est possible en architecture. Bien sûr, comme tout format d’enseignement, le workshop n’évite pas toujours l’académisme, par exemple celui du « workshop à palettes en bois participatif », qui est un peu la tarte à la crème des démarches pédagogiques expérimentales actuelles en architecture. Ces formats n’excluent pas l’imposture, aucun format ne le peut.Mais lorsque des domaines d’expertises spécifiques, comme par exemple la photographie d’architecture, sont vraiment mobilisés alors le résultat est toujours passionnant et porteur.Ces formes d’enseignement nous rappellent que l’espace du projet d’architecture est intégrateur, qu’il accueille toutes les expertises sans leur demander au préalable leurs papiers d’identité ou leurs étiquettes. Une chance formidable pour l’enseignement mais aussi pour l’évolution et l’ouverture du métier d’architecte qui doit faire face à des situations réelles de complexité croissante.









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→ GLISSANT Édouard, (1990), Poétique de la Relation, Éd. Gallimard NRF, Paris

→ HERTZBERGER Hermann, « Leçons d’architecture », Infolio, 2010



→ VENTURI Robert, SCOTT BROWN Denise, IZENOUR Steven, « L’enseignement de Las Vegas ou Le symbolisme oublié de la forme architecturale », Mardaga, 1995


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Responsable : M. Gruet

Autre Enseignant : M. Marcato

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESSavoirs experts et outils pour le projetSur la base des expériences des nouveaux modes d’habiter tels que l’habitat coopératif, participatif ou co-locatif, en s’adossant sur les travaux de l’AERA et du réseau Faire ville (SG) et de l’expérience architecturale des enseignants impliqués dans ce domaine, il s’agit d’aborder la question de l’habitat en milieu urbain dense en convoquant l’ensemble des expertises disponibles dans l’équipe.

Les Apports Théoriques et Pratiques porteront comme l’indiquent les cours,– sur la question de l’Habiter,– sur le contexte et l’histoire du logement social

et de l’habitat coopératif et participatif et de leurs filiations et mutations historiques et contemporaine.

– sur la prise en compte normative des usages traditionnels, et leurs évolutions dans le cadre d’un programme participatif.

– sur les principes de composition des trames et structures dans un projet participatif de développement durable

– sur les modes de composition et de régulation des proportions en plans, coupes et façades

CONTENU– Philosophie et structure fondamentales

de l’habiter ATP 2H / S. Gruet– Généalogie du logement social, de l’habitat

coopératif et participatif aux XIXe et XXe siècles ATP 2H / S. Gruet

– Normes et usages dans le logements et leurs évolutions dans le cadre d’un programme participatif. » ATP 4H / B. Marcato

– Principes de composition : trames et structures/versus architectures – ATP 2H / S. Gruet

– Principes de compositions et régulations des proportions en plans, coupe et façade – ATP 2H / S. Gruet

TRAVAUX REQUISOutre le projet intégrant les apports des cours,une note de 2500 signes sur l’inscription de la démarche dans les perspectives du logement participatif en accession sociale, une note de 2500 signes sur la stratégie du projet spécifiquement développée pour répondre à la spécificité participative du programme.


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MODE D’ÉVALUATION Évaluations spécifiques du projet final dans la perspective des enseignements des savoirs et outils

pour le projets. Plus notation de deux notes écrites

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Responsable : M. Torres, Mme Leger-Smith

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESTester des outils complementaires et partageables pour la construction et la comprehension d’un projet.Aborder d’une autre façon l’espace public pour renouveler les modes de représentations, de les rendre partageables entre concepteurs et habitants, afin d’appréhender une forme de co-conception du cadre de vie.Aborder la transmission d’un regard et d’un projet par le biais d’une écriture sensible, complémentaire à la description graphique.

CONTENUUn workshop in situ est proposé. Il a un caractère performatif. L’espace public et les lieux potentiels de projets sont investis pour tester et échanger «in situ».Les équipes d’étudiants conçoivent et mettent en œuvre des protocoles leur permettant d’incarner leurs hypothèses de projets (ou leurs conditions d’émergence) et d’aller à la rencontre de différents publics.L’aspect performatif s’appuie sur un récit permettant d’indiquer les enjeux posés. Le récit, tout comme le caractère performatif, pourra procéder du détournement, de l’ellipse voir de l’énigme. Il faudra donc extraire ce qui est représentatif du projet et en révéler les aspects singuliers.La démarche doit également permettre d’apporter un éclairage différent au projet envisagé, tant pour le public et que pour le concepteur :– Confronter les résultats du travail réalisé en

atelier de projet (enjeux et esquisses), aux sentiments, attentes et perceptions des personnes qui font usage de l’espace étudié et des lieux ou territoires entrepris

– Concevoir des modes de représentation adaptés au type de public rencontré et à la nature des questions abordées, permettant de mieux communiquer pour comprendre et échanger

– Récolter les arguments des habitants (utilisateurs, décideurs, passants…)

Un atelier d’écriture est mis en œuvre sur 2 séances.Premier temps de description de lieux et d’ambiances explicitant les territoires de projet, puis deuxième temps sur la vie du projet.Récits intimes et vécus, ils habitent les lieux et changent le regard de l’étudiant sur sa compréhension et sa production. Ils sont passeurs d’une histoire qui permet de raconter et d’« embarquer » de façon différente aux usagers et habitants dans un futur possible.

TRAVAUX REQUIS– Workshop • dossier de construction de la

performance sur site, puis résultats du projet et du recueil fait auprès du public • Travail collectif

– Atelier écriture • rendu des écrits des deux séances


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MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu et note globale évaluant les travaux

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Responsable : M. Van Der Beken

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’atelier du détail vient en complément de l’atelier « Matières de projet ».Il a pour objectifs pédagogiques de développer une culture constructive tant dans le savoir que dans la méthode. Il s’agit principalement d’acquérir une culture prospective des qualités de la matière et des caractéristiques des matériaux qui en découlent ainsi que leurs logiques de mise en œuvre.

CONTENUÉtudes par le détail d’œuvres exemplaires dans la relation entre conditions / intention matières / techniques / poétique Travail sur un cursus de références en fonction des matières brutes (terre, acier, bois, verre, pierre etc.).Maitrise de la représentation et développement à l’échelle du détail des intentions constructives issues des recherches menées conjointement avec l’atelier de projet.



BIBLIOGRAPHIE→ Monographies (RCR, Zumthor etc..)→ El Croquis→ Revues spécifiques : Détails, Cosa Mentale etc..


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Responsable : Mme Prat

Autres Enseignants : M. Papillault, Mme Courbebaisse, Mme Sassus-

Dubos, S. Ginestet

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESApprofondir la connaissance des méthodes et outils pour la réhabilitation, sauvegarde et réutilisation des édifices du 20e siècle.

CONTENULes cours permettront le croisement de savoirs techniques (réduction des impacts environnementaux et sociaux, analyse constructive) et théoriques (identification et valorisation des qualités architecturales, compréhension des enjeux urbains spécifiques du 20e siècle, conservation mémorielle).– Méthodologie pour le diagnostic et l’analyse

• N. Prat– La notion de patrimoine : quels

questionnements pour l’architecture du XXe siècle ? • N. Prat

– La construction au du début 20e : expérimentations, matérialités et développements • N. Prat

– La réhabilitation du patrimoine moderne : postures théoriques • N. Prat

– Lecture architecturale du patrimoine moderne • A Sassus

– Les grands ensembles à Toulouse: panorama historique et actuel • A. Courbebaisse

– La cellule d’habitation dans le logement collectif au XXe siècle • R. Papillault

– Réhabilitation thermique : l’enveloppe et les équipements • E. Delaure

TRAVAUX REQUISRédaction d’un texte pour la présentation du projet Calculs thermiques

BIBLIOGRAPHIEHistoire du logement et réhabilitation → CAUE 31, Toulouse 1945-1975, architecture et urbanisme, la ville mise à jour, Loubatières, 2009

→ Lambert G., Les grands ensembles, une architecture du XXe siècle, D. Carré éditeur, 2011

→ French, Hilary. 100 logements collectifs au XXe siècle, Le Moniteur, 2009

→ Moley Christian, L’immeuble en formation, genèse de l’habitat collectif et avatars intermédiaires, Mardaga éditeur, 1995

→ Chombat de Lauwe (dir), Famille et habitation, éditions du CNRS, 1959

→ Eleb Monique, Simon Philippe, Entre confort, desir et normes, le logement contemporain, 1995-2012, Mardaga éditions, 2013


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MODE D’ÉVALUATION Dossier

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→ Eleb Monique, Chatelet Anne-Marie, Mandoul Thierry, Penser l’habiter, le logement en questions, Mardaga éditions, 1988

Réhabilitation thermique → Joffroy, P. La rénovation des bâtiments.

Le Moniteur, 1999. → Toussaint, Jean-Yves, Concevoir pour l’existant.

PPUR, 2006.→ Le guide ABC. Amélioration thermique des bâtiments collectifs construits de 1850 à 1974, Edipa, 2011


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Responsable : Mme Zarcos Autres Enseignants :

Mme Sadokh

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES« Le concept est mouvement, il est perpétuelle transformation de lui-même par lui-même… Le développement du concept produit l’idée, qui n’est autre que le concept entièrement réalisé (devenu réel) par son auto-développement même. L’idée est la réalité absolue… » Jean Ladrière.Quand l’enseignement interroge en premier lieu la conception, celle-ci en devient naturellement le thème central. Il paraît alors nécessaire, de la situer dans une histoire et de l’intégrer dans une dynamique de recherche perpétuelle et inépuisable.Cet enseignement après avoir posé les bases par une somme de précédents vus comme des préalables à toute pensée conceptuelle, tentera de comprendre les mutations en cours, les assimiler et les anticiper.Robert Venturi dit que « l’architecte doit être un expert des conventions en cours. » Pour que l’architecte ne soit plus perçu, comme cela est parfois le cas, éloigné des préoccupations de la majorité des individus, et des réalités actuelles de notre monde, il doit impérativement en devenir un expert. Être expert implique avoir une connaissance parfaite du contexte d’étude et de projet, n’en négliger aucun constituant pour éliminer toute gratuité à l’œuvre pensée pour être construite. Mettre en place une méthodologie qui ne produit pas de formes à priori mais utilise comme matériau le lieu et son vécu.

CONTENULes contenus sont mis à jour selon l’actualité en cours, selon les questionnements soulevés par les étudiants et selon les échanges avec les différents intervenants.


l’approfondissement et à l’expérimentation.– Goût pour la théorisation et pour l’écriture.– Ouvertures vers toutes les disciplines qui

interrogent la conception : philosophie, poésie, littérature, arts plastiques, cinéma…

– Volonté à mettre l’individu au centre des préoccupations de l’architecte.

– Production d’écrits en lien avec le travail effectué en atelier de projet.

BIBLIOGRAPHIE→ Jacques Derrida, « La dissémination », Seuil.

Jean Rolin, « Zone », Folio.→ Thierry Paquot, « Utopies et utopistes »,

La découverte. → Jean-Claude Pinson, « Habiter en poète »,

Champ Vallon.→ Richard Scoffier, « Les quatre concepts

fondamentaux de l’architecture contemporaine », Norma Éditions.

→ « Quelles villes pour le 21e siècle ? » sous la direction de Françoise Lieberherr-Gardiol et German Solinis, Archigraphy, INFOLIO.

→ « L’habiter dans sa poétique première, actes du colloque de Cerisy-la-Salle », sous la direction de Augustin Berque, Alessia de Biase et Philippe Bonnin, Éditions Donner Lieu.

→ Jean Baudrillard et Jean Nouvel, « Les objets singuliers, Architecture et philosophie », Calmann-Lévy.

→ Lire l’espace, recueil de texte, OUSIA.→ Le sens du lieu, recueil de texte, OUSIA.→ « Philosophie, ville et architecture », sous la

direction de Chris Younès et Thierry Paquot, Éditions la Découverte.

→ Bernard Salignon « Qu’est-ce qu’habiter », Éditions de la villette.

→ Stany Cambot « Villes nomades, Histoires clandestines de la modernité », Rhizome

→ Michel serres « Habiter », Le Pommier.→ Yona Friedman « L’architecture de survie »,

Éditions de l’Éclat.


SUPPORT DE COURSCours avec tables rondes autour de textes, d’exposés ou de projections.


ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Sont notés :La formulation d’un questionnement pertinent, posé en préalable du

travail de projet. La cohérence entre l’œuvre pensée et l’œuvre construite.

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Responsable : M. Bonneaux














→ BONNET, Frédéric. Aménager les territoires ruraux et périurbains : rapport de la mission territoires ruraux et périurbains. Ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité. Janvier 2016. 129p.





ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Sont notés :– Jury intermédiaire en novembre

– décembre (30% de la note finale)

– Jury final en janvier (70% de la note finale)

Sont évalués conjointement les capacités d’écoute, d’observation, d’analyse, de synthèse, de représenter, de projeter, de conceptualiser, de concevoir, de formuler, de formaliser des

transformations spatiales dans un contexte urbain.

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Responsable : Mme Sandrini Autre Enseignant : M. Balti

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLes cours dispensés en début de matinée ou d’après-midi visent à accompagner la progression du travail de conception architecturale et urbaine. Ils comportent plusieurs volets :– conception architecturale : programmation,

structure et volume, lumière et ambiances, matériaux et assemblage,

– conception urbaine : co-urbanisme, représentation, ville et architecture, collage et assemblage.

En fin de journée, des débats peuvent être organisés en fonction des besoins et demandes formulés par les étudiants.

CONTENUL’atelier s’inscrit dans les recherches et expérimentations menées à Toulouse par le regroupement « Formes sociales-formes spatiales » du LRA depuis 2013. Les recherches et expérimentations menées à Toulouse-Métropole, sur le territoire national, en Europe et au Maghreb alimentent les cours théoriques et mettent en perspectives le site étudié.

Une journée d’études sur « La ville partagée » est organisée le 17 octobre, au début de l’intensif de projet urbain. Elle vise à explorer la notion de partage de l’espace architectural et urbain, de ses projets (architectural, urbain et paysager) et de leurs mises en œuvre, dans le cadre d’une « boucle du partage », un fait collaboratif, entre occupation de l’espace, co-conception et co-construction.

TRAVAUX REQUISNotice descriptive des projets mettant à distance critique le processus de conception.

BIBLIOGRAPHIE→ Fattori Tommasio, « Sur la transformation des

services publics en biens communs», in Tendance de la cohésion sociale n°26 : Protéger les générations futures par les biens communs, Conseil de l’Europe, 2014

→ L’article 88 de la loi LCAP du 7 juillet 2016 a introduit le dispositif du « Permis de faire ».

→ Institut d’aménagement et d’Urbanisme d’Ile de France, L’urbanisme transitoire, Optimisation foncière ou fabrique urbaine partagée, janvier 2018

→ Exposition Co-Urbanisme, 15 fabriques collaboratives de la ville’, Pavillon de l’Arsenal, Paris, 15 septembre 2015-11 octobre 2015

SUPPORT DE COURSLes cours seront mis en ligne sur le drive de l’atelier.


ANNÉE 4 SEMESTRE 7






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Responsable : M. Raymond Autre Enseignant : M. Seher


ANNÉE 4 SEMESTRE 7



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Responsable : M. Le ny Enseignant : Rinpon


CONTENUGéométraux, photodocumentaires réelles et collages, isométries, écriture, dessins techniques de détails




exposition








ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Produire les documents nécessaires aux différents travaux.

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ENSEIGNEMENT THÉORIQUE 1 E.C.T.S. 2 HEURES CM 15 HEURES TD 0 COEFFICIENT 5


A – CRITIQUE ET POÉTIQUE DE L’ARCHITECTURE

B – HABITATIONS EN SÉRIE LA FABRIQUE DE L’HABITATION COLLECTIVE DU XXE SIÈCLE

C – LE RATIONALISME ITALIEN, ARCHITECTURE DU POUVOIR

D – LECTURES ET ÉCRITURES CROISÉES

1 choix obligatoire parmi les groupes A à D

ANNÉE 4 SEMESTRE 7

S7 – S72 1 THÉORIES ET CULTURE ENSEIGNEMENT THÉORIQUE 1

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OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’objectif de cet enseignement de Théories et Cultures est de faire saisir aux étudiants les termes du débat sur l’architecture et l’urbanisme contemporains, à partir de la présentation d’un certain nombre de postures singulières d’architectes, d’historiens, de théoriciens, de critiques de l’architecture, etc.En 2016-2017, nous traiterons des « postures des architectes face à la ville contemporaine ».

CONTENUAvec la mondialisation, la ville se décompose. Des nouveaux territoires urbains émergent. La complexité des processus d’aménagement et l’incertitude croissante des événements obligent les politiques à faire appel à des professionnels pour définir des visions d’ensemble et des stratégies d’action. Dans ce contexte, les architectes sont abondamment sollicités, pour conseiller des élus, des aménageurs, des associations impliquées dans le devenir du cadre de vie. Comment les architectes abordent les questions urbaines ? Comment procèdent-ils ? Quelles pensées sur la ville font-ils émerger de leurs savoirs et savoir-faire ? Les pratiques du projet architectural permettent-elles d’aborder les territoires avec une conscience forte de la singularité des paysages ? Comment les architectes tentent de systématiser des approches théoriques ?L’objet de ce cycle de conférences est d’interroger des pratiques d’architectes face à l’urbanisation contemporaine, à partir de la présentationde quelques démarches singulières.

TRAVAUX REQUISAucun

SUPPORT DE COURSDiaporamas, ppt.

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Présence obligatoire à 3 conférences du Cycle (au choix de l’étudiant)

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OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESCet enseignement propose de penser, selon une même perspective et avec la rigueur de la critique philosophique, l’architecture comme art de la médiation entre l’homme et le monde (l’homme et la nature, l’homme et la ville, le rapport aux autres) et la ville elle-même qui a sa « nature » propre (sa physis), en tant que phénomène aujourd’hui planétaire.Il s’agit autrement dit de penser l’architecture et l’aménagement urbain comme moyens au service de l’habiter et du vivre ensemble, non seulement au sens restreint du fonctionnalisme mais dans toutes les dimensions pratiques, esthétiques, politiques et culturelles, puisque la culture est ce substrat commun de nos langages et de nos représentations partagées qui nous permet d’habiter et de vivre ensemble dans une même communauté urbaine, dans un même « monde ».Mais seul l’art architectural ou urbain, conçu selon une poïétique (poïen), parce qu’il s’adresse à la sensibilité de tous les hommes (aïsthésis), peut dans ses plus hautes expression transcender les cultures, les langages et les représentations, et servir le vivre ensemble au-delà d’une culture particulière. Ainsi se trouve fondé l’intérêt public de l’architecture si fragile aujourd’hui que le législateur français a cru devoir le défendre par une loi.

CONTENUCet enseignement en CM en forme séminaire (ouvert aux questions des étudiants), encourage les étudiants à se forger une distance critique et les prépare à un engagement dans le monde contemporain qui soit porteur d’un sens, tant pour le choix de leur mode d’exercice de l’architecture, que pour les orienter dans leur

métier —un sens qui leur inspire une démarche de projets et un art en rapport avec les hommes et le monde actuel et ses problèmes cruciaux : crise économique et des modes de production, crise sociale, politique et environnementale, dont les enjeux sont aujourd’hui planétaires.Exemples de thématiques de cours :– Penser l’habiter : l’architecture comme

médiation entre l’homme et le monde.`– L’architecture comme art impersonnel,

l’architecture comme culture partagée– Le concept et l’œuvre : temporalité de l’art

et processus de production– L’architecture comme fait d’art et de culture,

associant nature et technique.– Penser la distinction de l’architecture et

de la ville : altérité, matérialité, temporalité– De l’architecture aux formes urbaines,

l’architecture comme fait urbain : morphogénétique.

– Dimension politique de l’architecture et de la planification urbaine (town planning)

– La ville, entre nature et technique : le projet à l’épreuve du phénomène urbain.

– Le « développement durable », un changement de paradigme ?

TRAVAUX REQUISNote intermédiaire sur l’avancement de la réflexion touchant à la question choisie par l’étudiant Synthèse de 8000 signes sur le chemin de pensée.

BIBLIOGRAPHIENon limitative : donnée selon les questions choisie par chaque étudiant – Eupalinos ou l’architecte Valéry– Une histoire de la ville pour repenser la société,

Paul Blanquart, Éd. La découverte 1998 Poche– Utopies et réalités, F. Choay 1965 Seuil

A – CRITIQUE ET POÉTIQUE DE L’ARCHITECTURES

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION – 50% participation et note intermédiaire

– 50% note 8000 signes sur le chemin de pensée touchant à la question choisie par l’étudiant.

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Responsable : Mme Courbebaisse

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESOn assigne au XXe siècle deux particularités, deux objets nouveaux qui n’existent pas dans le champ de l’architecture, qui sont d’un côté la production du logement de masse et de l’autre l’urbanistique qui est le moyen de gérer cette quantité. Les millions de logements collectifs construits au XXe siècle couvrent aujourd’hui une grande partie de nos territoires et leur devenir constitue un enjeu de taille. D’un autre côté le besoin de logements sera toujours d’une actualité pressante… Quelque soit la conjoncture et quelque soit la commande, le projet de l’habitation collective apparait de plus en plus comme un incontournable de notre pratique. Ce cours propose de procurer aux étudiants les catégories d’analyse et de projet de l’habitation collective à partir de cas d’étude locaux et internationaux du XXe siècle.

CONTENUIl développe sur 10 cours de 1h30 plusieurs problématiques relatives à la constitution de l’habitation collective, à la commande, aux

attentes et usages, à la normalisation, à la rationalisation de la construction et à la préfabrication.Différentes échelles sont abordées, de la cellule d’habitation jusqu’au quartier.Deux intervenants extérieurs viendront faire part de leur expérience sur le logement XXe siècle (architecte spécialisé dans la réhabilitation d’ensembles d’habitations collectives du XXe siècle et bailleur social sur les stratégies de gestion et de réhabilitation du parc de logements XXe).Un des cours est dédié à la visite d’une opération toulousaine.


BIBLIOGRAPHIE→ DUFAUX Frédéric, FOURCAUT Annie, 2004,

Le monde des grands ensembles : France, Allemagne, Pologne, Russie, République tchèque, Bulgarie, Algérie, Corée du Sud, Iran, Italie, Afrique du Sud, Créaphis éditions, Paris, 2004, 276 pages.

→ ELEB Monique, DEBARRE Anne, 1995, L’invention de l’habitation moderne, 1880-1914, Hazan et Archives d’Architecture Moderne, 1995, s.l., 536 pages.

→ GRAF Franz, Architecture industrialisée et préfabriquée, connaissance et sauvegarde, 2012, PPUR, 440 pages

→ LUCAN Jacques, Où va la ville aujourd’hui ? Formes urbaines et mixités, 2012, éditions de la Villette

→ MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION, DIRECTION GENERALE DU PATRIMOINE dir., Les grands ensembles, une architecture du XXe siècle, Dominique Carré éditions, Paris, 2011, 256 pages.

→ MOLEY Christian, L’immeuble en formation, genèse de l’habitat collectif et avatars intermédiaires, éditions Mardaga, Paris, 1991, 200 pages

→ PANERAI Philippe, CASTEX Jean, DEPAULE Jean-Charles, 1977, Formes urbaines, de l’ilot à la barre, éditions Parenthèses, Collection Eupalinos, Marseille 2009, 195 pages

→ SEGAUD Marion, BONVALET Catherine, BRUN Jacques, Logement et habitat, l’état des savoirs, éditions la découverte, Paris, 1998, 411 pages

SUPPORT DE COURSsupport power point distribué

B – HABITATIONS EN SÉRIE. LA FABRIQUE DE L’HABITATION COLLECTIVE DU XXE SIÈCLES

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION – La présence aux cours 40%– Un travail personnel (exercice au

choix : entretien avec bailleur ou syndicat de copropriété,

observation in situ de pratiques habitantes, analyse de la disposition et de la distribution d’un immeuble, une étude au

1/20 d’un détail constructif en plan-coupe-façade), 60%.

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Responsable : Mme Ringon

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESAu travers des lectures issues de la bibliographie proposée, d’analyses d’édifices présentées lors des séances, les formes urbaines et architecturales seront mises en relation avec les commandes du pouvoir politique et son idéologie. En ouvrant les étudiants à tout un pan de l’histoire de l’architecture, cet enseignement contribue à la formation de leur culture et leur donne des clés pour construire leur posture en tant que professionnels.

CONTENUEn partant de l’analyse du contexte d’apparition du mouvement rationaliste en Italie au tournant des années 1930 et de la demande du régime fasciste au niveau territorial, urbain et architectural, ce cours se propose d’offrir aux étudiants une approche des théories de l’architecture. Plusieurs thèmes seront déclinés. Ils permettront d’aborder le mouvement rationaliste dans son ensemble et dans ses rapports avec un régime autoritaire.Il s’agit, à partir d’une connaissance solide sur la formation du courant rationaliste dans un contexte professionnel et politique particulier, d’appréhender les liens et les entrecroisements ayant existé entre un régime politique totalitaire et les réalisations édifiées sous son égide. Nous regarderons donc de manière précise le mouvement rationaliste dans la diversité de ses apports aux théories architecturales du XXe siècle.

TRAVAUX REQUIS LECTURES BIBLIOGRAPHIE→ BELLAT Fabien, Une ville neuve en URSS,

Togliatti, Marseille, Parenthèses, 2015.→ CANTELLI Maria-Ludovica, La commande architecturale en Italie 1921-1942, Paris, CORDA, 1980.

→ CAPOMOLLA Rinaldo, MULAZZANI Marco, VITTORINI Rosalia, Case del Balilla. Architettura e Fascismo, Milan, Electa, 2008.

→ CHAPEL Enrico, Modèles industriels et planification du territoire. l’exemple du plan régulateur du Val d’Aoste (1935-1937), Bureau de la Recherche Architecturale et Urbaine, Paris, avril 1997.

→ CIUCCI Giorgio, Gli architetti e il fascismo. Architettura e città 1922-1944, Turin, Einaudi, 2002 (première édition 1989).

→ CIUCCI Giorgio, DAL CO Francesco, Architettura italiana del Novecento, Milan, Elec- ta, 1990.CIUCCI Giorgio, MURATORE Giorgio (dir.), Storia dell’architettura italiana, il primo Novecento, Milan, Electa, 2004.

→ COHEN Jean-Louis, L’architecture au futur depuis 1889, Londres, Phaidon, 2012.

→ DANESI Silvia, PATETA Luciano (dir.), 1919-1943 Rationalisme et architecture en Italie, Paris, Electa, 1977.

→ ESSAIAN Elisabeth, Le prix de Rome. Le « grand tour » des architectes soviétiques sous Mussolini, Paris, éditions B2, 2012.

→ FRAMPTON Kenneth, Histoire critique de l’architecture moderne, Paris, Philippe Sers, 1985 (première édition en anglais 1980).

→ GHIRARDO Diane, Building New Communities : New Deal America and Fascist Italy, Princetown : Princetown UP, 1989.

→ GIOVANNONI Gustavo, L’urbanisme face aux villes anciennes, Paris, Le Seuil 1998 (première édition italienne 1931).

→ IOSA Ioana (dir.), L’architecture des régimes totalitaires face à la démocratisation, Paris, L’harmattan, 2008.

→ LE CORBUSIER, Vers une architecture, Paris, Flammarion, 2005 (première édition par Crès et Cie, 1923).

→ MANZIONE Luigi, Déclinaisons de l’« urbanisme comme science ». Discours et projets: Italie et France (1920-1940), Thèse de doctorat en architecture, sous la direction de TSIOMIS Yannis, Université Paris 8 - Vincennes-Saint Denis, 2006.

→ MILZA Pierre et ROCHE-PÉZARD Fanette, Art et fascisme, Bruxelles, Complexe, 1989, pp. 125- 126.

→ PAVIOL Sophie, L’invention d’un espace : Giuseppe Terragni, Gollion, Infolio, 2006.

→ RINGON Constance, Une ville dans le prisme des regards Sabaudia de sa fondation (1934) à ses 80 ans (2014), Doctorat de l’Université de Toulouse, 2016.

→ STERNHELL Zeev, Ni droite ni gauche. L’idéologie fasciste en France, Paris, Folio, 2012, pp. 485-528 (4e édition augmentée. La première édition, fut publiée en 1983 aux éditions du Seuil).

→ VALLAT Colette, « Villes neuves de l’Italie fasciste : usage et limites d’un outil de propagande», Histoire urbaine, 2001/2 n°4, pp. 161-182.

→ SITTE Camillo, L’art de bâtir les villes. L’urbanisme selon ses fondements artistiques, traduction de Daniel Wieczorec, préface de Françoise Choay, Paris, L’Equerre, 1980 ; Camillo Sitte, Der Städtebau nach seinen künstlerischen Grundsätzen, Vienne, 1889.

→ ZEVI Bruno, Storia dell’architettura moderna, vol.1, Turin, Einaudi, 2010 (première édition 1950).

→ ZEVI Bruno, Le langage moderne de l’architecture. Pour une approche anticlassique, Paris, Parenthèses, 2016 (première édition en italien 1973).

SUPPORT DE COURSOuvrages scientifiques, articles, présentations powerpoint, documents d’archives, films…


ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Partiel

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Responsables : M. Lamy, Mme Sadokh

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’objectif de l’enseignement « Lectures /écritures croisées » en semestre 7 est de proposer une définition transversale de la culture architecturale s’appuyant sur les recherches en cours du LRA et des apports d’enseignants de différentes disciplines (ATR, SHS, VT, STA, TPCAU…) Ces cours magistraux portent sur des problématiques interpellant l’ensemble des domaines d’intervention de l’architecte par ses enjeux professionnels et citoyens, à travers plusieurs aspects de la culture architecturale : sociaux, politiques, historiques, environnementaux, urbains, constructifs, artistiques et paysagers. La lecture, en tant qu’interprétation d’un texte et outil de recherche, ainsi que l’écriture comme outil d’élaboration de la pensée et de la création, sont au centre de cet enseignement.

CONTENUChaque séance sera centrée sur un texte (livre, article) ou un projet (conception, recherche). Celui ci est présenté par un intervenant enseignant, praticien ou chercheur qui en propose sa lecture ainsi que des prolongements possibles. Des échanges sont ensuite proposés en présence d’autres intervenants participant à l’enseignement.D’autre part, lors de séances d’atelier, différents modes d’écriture seront mis en œuvre, en relation avec le travail de conception ou de recherche en architecture. Il s’agira d’aborder et de confronter les différents registres de l écriture scientifique, de l’écriture littéraire,de l’écriture poétique. Ainsi que les modes descriptifs, allusifs, imaginaires, conceptuels…

TRAVAUX REQUISExposé sur un ouvrage choisi par l’étudiant, production d’un texte spécifique.

BIBLIOGRAPHIEListe communiquée en début de semestre.


ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION À partir d’un texte présenté l’étudiant écrira un texte rédigé dans un registre défini, sur un espace choisi.

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ENSEIGNEMENT THÉORIQUE 2


OBLIGATOIRE COMPENSABLE SESSION DE RATTRAPAGE

A – CONSTRUCTIONS EN PIERRE MASSIVE

B – MATIÈRES ET MATÉRIAUX

C – PAYSAGES/ESPACES PUBLICS

1 choix obligatoire parmi les groupes A à C

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


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E.C.T.S. 2 HEURES CM 15 HEURES TD 0 COEFFICIENT 5 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Responsable : M. Blanc

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESComprendre comment la pierre de taille, matériau de construction intemporel, redevient matériau d’architecture au travers sa redécouverte contemporaine dans le cadre d’exemples de projets en pierre massive et en pierre précontrainte : connaissance de la matière (ce que c’est), solutions constructives (comment ça tient) et formes architecturales. Matériau naturel industrialisé, la pierre de taille exige pour être mise en œuvre, que le projet soit adapté à ses propriétés. Pour échapper un vocabulaire architectural historicisant il faut aborder une critique sur l’évolution structurelle de ces modèles passés et ouvrir la réflexion sur l’actualité de ce matériau à faible énergie grise et sur ses procédés de fabrication et de mise en œuvre contemporains.

CONTENULes cours magistraux abordent différentes thématiques relatives à différentes techniques de construction en pierre généralement peu (ou pas) abordés au cours de la licence.La pierre étant un matériau dont la fourniture varie du simple au décuple, le cours met l’accent sur les prérequis nécessaires à l’aboutissement d’un projet à chaque stade : de programmation, de conception, de réalisation et d’utilisation des architectures.

TRAVAUX REQUISPrésence à toutes les séances.

Connaissance constructives et architecturales sur un matériau peu (ou pas) abordés en licence. Mise à l’épreuve des questions d’écologie et de soutenabilités de matériaux de construction.Prise de conscience de l’évolution historique sur le destin des matériaux.Prise en compte des conditions économiques et techniques d’un matériau devenu non conventionnel au service du projet architectural.

BIBLIOGRAPHIETechnologie de la taille de pierre→ ALADENISE Victor, Technologie de la taille de

pierre, Librairie du Compagnonnage, Paris 1983.→ ASSOCIATION OUVRIERE DES COMPAGNONS

DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE, Encyclopédie de la maçonnerie et la taille de pierre, 10 Tomes, in Encyclopédie des métiers, Paris.

→ BESSAC Jean Claude, L’outillage traditionnel du tailleur de pierre, de l’Antiquité à nos jours, Centre National de la Recherche Scientifique, Paris 1987.

→ CHAIX J., Traité de coupe des pierres, H. Chairgrasse fils, Paris 1890.

→ FROIDEVAUX Yves Marie, Techniques de l’architecture ancienne, Construction et restauration, Pierre Mardaga éditions, 1986.

→ NOEL Pierre, Technologie de la pierre de taille, Société de diffusion des techniques du bâtiment et des travaux publics, Paris 1965

Histoire de la construction en pierre→ ADAM Jean-Pierre, La construction romaine, matériaux et techniques, Paris, Picard 1984.

→ GIMPEL Jean, Les bâtisseurs de cathédrales, Seuil, Paris 1958, 188 p.

→ INSTITUT DE LA PIERRE, La pierre matériau du XXIe siècle, actes du colloque, Rodez 2000

→ PEROUSE DE MONTCLOS Jean-Marie, L’architecture à la française, du milieu du XVe siècle à la fin du XVIIIe siècle, Picard, Paris 2001 (II ed.).

→ POTIE PHILIPPE, Philibert de l’Orme, Figures de la pensée constructive, Parenthèse, Marseille 1996. POUILLON Fernand, Mémoires d’un architecte

→ SAKAROVITCH Joël, Épures d’architecture. De la coupe des pierres à la géométrie descriptive XVIe-XIXe siècles, Birkhäuser, Basel 1998.

→ SOULIER Philippe, Restauration à l’abbaye royale et cistercienne de Maubuisson, Noisy-le-grand 1988, 117p.

→ VILLARD DE HONNECOURT, Manuscrit publié en fac-similé, annoté par J.B. Lassus, Paris 1858

→ VIRRONAUD L., CHASSAING R., Résistance à la compression de piliers en pierre de taille, Janvier 1959, Annales ITBTP, M/17

Théorie des voûtes→ BECCHI A., CORRADI M., FOCE F.,

PEDEMONTE O. (eds.), Towards a history of construction. Dedicated to Edoardo Benvenuto,Birkhäuser, Basel 2002

→ HEYMAN Jacques, The stone skeleton, structural engineering of masonry architecture, Ellis Horwood, 1982 HEYMAN Jacques, The Masonry Arch, Cambridge university press, 1999

→ HUERTA Fernández S., Mechanics of masonry vaults: the equilibrium approach, in Lourenço P. B., Roca P. (eds.), Historical Constructions 2001, Universidade do Minho, Guimaraes 2001, pp. 47-69.

→ KURER Karl-Eugen, The history of the theory of structure, from arch analysis to computational mechanics, Berlin, Ernst & Sohn, 2009

→ SEJOURNE Paul, Grandes voûtes, Tardy-Pigelet, Bourges 1913-1916.

→ RONDELET Jean-Baptiste, Traité théorique et pratique de l’art de bâtir, l’auteur, Paris 1802-1817. (Gallica)

→ PLANAT P., L’art de bâtir, Librairie de la Construction Moderne, Paris, 1905

Normes construction en pierre→ DTU 20.1 : Normes P 10-202-1, P 10-202-2,

P 10-202-3 Ouvrage en maçonnerie de petit éléments –parois et murs EUROCODE 6 : ENV 1996-1-1, ENV 1996-1-2, ENV 1996-1-3 Calculs des ouvrages en maçonnerie

MODE D’ÉVALUATION Notation sur la base d’un dossier de recherche bibliographique (10 pages A3) ou d’un mini projet

« étude de calepinage » de mise en application le contenu technique du cours Session de rattrapage

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


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Webographie de la construction pierre→ Divers

www.institut-de-la-pierre.com www.compagnons-pierre.org www.cnt-f.org/metiers_de_la_pierre www.pierreactual.com www.meazza.fr

→ Université de Sheffield, UK www.masonryarch.com www.ring.shef.ac.uk

→ Massachussets Institute of Technology http://web.mit.edu/masonry http://destech.mit.edu/akilian/projectpages/cadenary.html http://acg.media.mit.edu/people/simong/statics/data/index.html

→ École d’architecture de Paris Malaquais www.paris-malaquais.archi.fr/laboratoire-gsa-28-1.html

→ École des Mines d’Alès www.ema.fr/CMGD/GCGO/recherche/recherche _calcul/recherche_calcul.htm

→ Université de Séville www.iucc.us.es/curso0607RAU/doctorado0513 .html

→ Université Catholique de Louvain http://smars.yuntech.edu.tw/phd/phd_f.html

→ École Polytechnique de Bari http://architettura.poliba.it

→ Associazione Edoardo Benvenuto http://www.bma.arch.unige.it/ENGL/engl_biblio_gen_alpha.html

Références bibliographiques des projets contemporains en pierre massive Histoire et généralités→ HENRDRY Arnold W., Reinforced and

prestressed masonry, Longman Scientific&Technical, 1991

→ MAINSTONE Rowland, Development in structural form, MIT Press, Cambridge, Ma, 1975

→ OTTO Frei, RASCH Bodo, Finding Form –Toward an architecture of the minimal, Axel Menges, Munich, 1995

→ Église Padre Pio de Renzo Piano BUCHANAN Peter, Renzo Piano Building Workshop, Complete works, volume 2, Phaidon, 1996

→ Pavillon du Futur de MBM et Peter Rice LENCEZNER Alistair, The design of the stone facade to the pavilion of the future, Expo’92, The structural engineer n°11, volume 72, 1994

→ RICE Peter, Mémoires d’un ingénieur, Le Moniteur, Paris, 1998

→ RICE Peter, DUTTON Hugh, Le verre structurel, seconde édition, Le Moniteur, Paris, 1996

→ RICE Peter, LENCEZNER Alistair, Pabellon del Futuro, Expo’92, Seville, The Arup Journal n°3, volume 27, 1992

→ Œuvres en pierre précontrainte de Michael Hopkins DAVIES Colin, Mickael Hopkins, Phaidon, 1994 Bracken House, The Arup Journal n°2, volume 27, 1992

→ Glyndenbourne Opera House, The Arup Journal n°3, volume 29, 1994 Inland revenue offices, The Arup Journal n°4, volume 30, 1995

→ New thinking on an ancient material, The Architect’s journal n°4, volume 202, 1995 Reiventing structural stone in Cambridge, The Architect’s journal n°2, volume 202, 1995

→ Standing stone – the use of stone in three prestigious projects, Building n°7741, volume 257, 1992

→ Pont du diable d’Heinz Hossdorf HOSSDORF Heinz, Zum Gespräch um die neue Teufelsbrücke, Schweizerische Bauzeitung, 4/1954, p676

→ Passerelles de Rio Maggiore d’Angelo Mangiarotti BONA Enrico D., Angelo Mangiarotti il processo di costruire, Electa, Milan, 1998 NARDI Guido, Angelo Mangiarotti, Maggioli editore, Rimini, 1998

→ HERZOG Thomas, Sistemi costruttivi di Angelo Mangiarotti, Technische Universitat Munchen, Fakultat fur Architektur, Munich, 1998 Structures en marbre précontraint (Italie)

→ CARTEI Brunneto, Evoluzione tecnologica e formale dell » impiego dei marmi in architettura, 1968

→ ZORZI Lucio, CECCHINI Libero, Scale di marmo precompresso in San Fermo a Verona e alla 3a Mostra Nazionale del Marmo a Carrara, 1968

→ Passerelle Inachus Inachus Bridge, Mamoru Kawaguchi, Japan Architect n°4-Yearbook, 1996

→ Granite pedestrian bridge, Beppu, Japan, Structural engineering international, volume 6, n°3, 1996

→ Punt da Suransuns CONZETT Jürg, Une voie de pierre suspendue, Faces n°47, Genève, 2000 PAGES Yves, Une passerelle dans les Alpes, AMC n°110, Paris, 2000

SUPPORT DE COURSDiaporamas du cours + documentation en complément selon les séances (article, documentation technique…) → disponibles sur Moodle.

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Notation sur la base d’un dossier de recherche bibliographique (10 pages A3) ou d’un mini projet

« étude de calepinage » de mise en application le contenu technique du cours Session de rattrapage

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B – MATIÈRES ET MATÉRIAUXE.C.T.S. 2 HEURES CM 15 HEURES TD 0 COEFFICIENT 5 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Responsable : Mme Tornay

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES– Approches croisées des dimensions

techniques, écologiques et sensibles du choix des matériaux de construction

– Emboitement des échelles, de la spécificité de la matière, aux systèmes constructifs, aux morphologies architecturales, urbaines et paysagères.

– Familiarisation de l’étudiant aux approches interdisciplinaires à partir des questionnements propres au choix des matériaux

– Analyse d’études de cas de projets architecturaux, urbains et paysagers à partir des enjeux de la matérialité.

CONTENU10 séances de cours magistraux :– Introduction : le choix des matériaux– Terre crue (1/2)– Terre crue (2/2)– Terre cuite (1/2)– Terre cuite (2/2)– Paille (1/2)– Paille (2/2)– Biosourcés– Réemploi– Bilan environnemental des matériaux


BIBLIOGRAPHIEDimension écologique→ Nadia Hoyet, Matériaux et architecture durable

- Fabrication et transformations, propriétés physiques et architecturales, approche environnementale, Dunod, 2017

→ Déoux Suzannes et Déoux Pierre, Le guide de l’habitat sain, Medieco, 2004.

→ Fourrier Vincent et Fourrier Monique, Construire sain et naturel : le guide des matériaux écologiques, Ouest-France, 2006.

→ Hegger, Manfred et al., Construire : atlas des matériaux, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 2009

→ Hegger Manfred, Fuchs Matthias, et Zeumer Martin, Critères pour les choix des matériaux, Détail, 2006.

→ Huygen, Jean-Marc, La poubelle et l’architecte : vers le réemploi des matériaux, Actes Sud, 2008.

→ Kur, Friedrich, Habitat (L’) écologique : quels matériaux choisir, Terre Vivante, 1998.

→ Oliva Jean-Pierre, L’isolation écologique : conception - matériau - mise en œuvre, Terre Vivante, 2001 …

Dimension technique→ Deplazes, Andrea, Construire l’architecture, du matériau brut à l’édifice : un manuel, Birkhauser, 2008.

→ Hegger Manfred, Drexler Hans, et Zeumer Martin, Matérialité, Basics, 2006.


→ Hegger Manfred et al., Construire : atlas des matériaux, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 2018.

→ Schittich Christian, Enveloppes : concepts, peaux, matériaux, Birkhauser, 2003.

→ Vittone René, Botta Mario, Bâtir, manuel de construction, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 2010 …

Dimension sensible→ Kula, Daniel, Materiology, matériaux et

technologies : l’essentiel à l’usage des créateurs, Birkhauser, 2009.

→ Margolis Liat et Robinson Alexander, Systèmes vivants et paysage : technologies et matériaux évolutifs, Birkhauser, 2008.

→ Mimram Marc, Les matières du plaisir, Pavillon de l’Arsenal, 1992.

→ Père-Christin, Marie-Christine, Le mur, un itinéraire architectural, Éditions Alternatives, 2001.

→ Schittich Christian, « La nouvelle sensualité du matériau, » In Détail n°2006/6, pp 586-589, 2006.

→ Kottas Dimitris, Matériaux, architecture et construction, Links, 2017 …

SUPPORT DE COURSdiaporamas abondamment illustréscertains cours sont ponctués de courtes vidéos

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Dossier (2 études de cas)

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Responsable : Mme Assassin Autre Enseignant : Mme Leger-Smith

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESFace aux préoccupations environnementales et à la forte demande sociale en matière de paysages, l’enseignement propose aux étudiants d’appréhender la diversité des pratiques paysagistes, urbanistes et architecturales contemporaines à travers des réalisations et des études significatives de volontés transformatrices sur la ville ou le territoire dans lesquelles le paysage joue un rôle central.L’enseignement vise à sensibiliser les étudiants en architecture à la démarche paysagère et à acquérir une culture du domaine paysage/espace public pour se situer avec pertinence dans les équipes interdisciplinaires à l’œuvre dans la fabrication des villes et des paysages durables

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES :– Permettre à l’étudiant en architecture de se

construire une culture du domaine paysage/espace public à travers des productions architecturales, urbaines et paysagères contemporaines

– Appréhender le paysage comme ligne de force de l’aménagement et du développement durable des territoires

– Développer sa sensibilité à la grande échelle et son intérêt pour les questions des mutations territoriales

– Comprendre les enjeux et les dynamiques en œuvre dans la transformation des territoires et de sites complexes en croisant les outils et les méthodes des architectes et des paysagistes

– Saisir les spécificités du travail sur le vivant et les nouvelles synergies entre ville et nature.

– Articuler les pratiques actuelles à celles qui les ont précédées

– Familiariser l’étudiant aux démarches paysagères (postures, échelles, temporalités…)

CONTENUDix Cours magistraux de 1h30– Le paysage des opérations de logements en

France de 1950 à 1980– Paysage contemporain des années 80 à

aujourd’hui (cours donné par A Léger Smith, ingénieure paysagiste, MMA VT ENSA Toulouse)

– Trames vertes et bleues : infrastructures naturelles du renouvellement et du développement urbain (2 cours)

– Natures en ville : Bordeaux, Nantes, Lyon, et quelques autres

– Lumières urbaines et architecturales (cours donné par Lionel Bessières, concepteur lumière, Quartiers Lumières, Toulouse)

– Projets architecturaux, urbains et paysagers paysage contemporains en littoral méditerranéen : Paulilles, Marseille

– Reconquête de friches industrielles : Nantes-Saint-Nazaire

– Paysages d’infrastructures de transports terrestres

– Problématiques et stratégies paysagères en pays émergents : étude de cas au Vietnam (avec la participation d’étudiants de la Filière Architecture et Paysage de Hanoî)

TRAVAUX REQUISCourt mémoire personnel de 12 pages environ (entre 10 et 16 dont 5 pages A4 de texte + illustrations) portant sur l’analyse critique d’un projet contemporain de paysage ou d’espace public en lien avec une ou des problématiques du cours. Sources bibliographiques et internet.

BIBLIOGRAPHIE→ C.STEFULESCO : l’urbanisme végétal, collection

mission du paysage, IDF, Paris 1993→ B.BLANCHON-CAILLOT : pratiques et

compétences paysagistes dans les grands ensembles d’habitation 1945-1975, in revue Strates N° 13, 2007 Ladyss (en ligne)

→ F de GRAVELAINE : A Nantes, la mutation d’une île, Place Publique, SAMOA, 2009

→ Ariella MASBOUNGI : Estuaire Nantes – Saint-Nazaire / Écométropole, mode d’emploi, Le Moniteur, Paris, 2012)

→ P DONAl, F de GRAVELAINE, A MASBOUNGI : Saint-Nazaire, ville Port, SAMOA, 2010

→ K SHANNON, M SMETS : The landscape of contemporary infrastructure, Rotterdam, 2010

→ COLLECTIF : la ville fertile, vers une nature urbaine, Hors série de paysage actualités, Paris 2011

→ P CLERGEAU et N BLANC trames vertes urbaines, éditions du Moniteur, Paris, 2013

→ GREEN VISION, collection de monographies sur les paysagistes en France, ICI interface, Paris, à partir de 2009 et en cours

SUPPORT DE COURSPowerpoint abondamment illustrés

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATIONCourt mémoire personnel de 12 pages environ (entre 10 et 16 dont 5 pages A4 de texte + illustrations)

portant sur l’analyse critique d’un projet contemporain de paysage ou d’espace public en lien avec une

ou des problématiques du cours. Sources bibliographiques et internet.

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SAVOIRS TECHNIQUES ET SOCIO-ÉCONOMIQUES



A – TRAVAIL COLLABORATIF 2

B – ACQUISITION DE DONNÉES ET RÉALISATION D’UNE MAQUETTE NUMÉRIQUE AVEC ARCHICAD

C – LA 5E FAÇADE

D – LA TERRE CRUE COMME RÉPONSE AU CONFORT D’ÉTÉ

E – PROJET DE CHARPENTE MÉTALLIQUE

F – SÉCURITÉ INCENDIE

1 choix obligatoire parmi les groupes A à F

ANNÉE 4 SEMESTRE 7

S7 – S75 1 PERFECTIONNEMENT ET INSERTIONPROFESSIONNELLE


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A – TRAVAIL COLLABORATIF 2E.C.T.S. 1 HEURES CM 0 HEURES TD 15 COEFFICIENT 5 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Responsable : M. Ferries

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESExpérimenter les outils de production, d’échange et de partage d’information avec les autres intervenants d’un projet Présenter la démarche BIM et les principaux usages de la maquette numérique.

Cet enseignement contribue à l’acquisition de plusieurs compétences du « Référentiel des processus de conception collaboratifs en études d’architecture » diffusé aux ENSA en mai 2017 par le Ministère de la Culture :– Gérer et organiser le travail collaboratif (C)– Pratiquer l’interopérabilité dans le travail

collaboratif (C)– Formaliser le travail collaboratif (C)

CONTENUSujet 1 : revue de projet à l’aide d’une plateforme collaborative– Les différents contextes du travail

collaboratif.– Le standard BCF (BIM Collaboration Format)– Exercices d’annotation de maquette et

d’assignation de tâchesSujet 2 : Interopérabilité– Les enjeux de l’interopérabilité. Le standard

international IFC– Exercices d’échanges IFC entre divers logiciels Sujet 3 : BIM niveau 3– Mise en situation de partage d’une maquette

numériqueSujet 4 : Bibliothèques d’objets BIM– Les niveaux de développement (LOD), les

dictionnaires de propriétés et les services en ligne (catalogues, configurateurs,…)

– Exercices de génération paramétrique d’objets BIM

Sujet 5 : Quantitatifs– L’extraction de quantitatifs à partir d’une

maquette numérique– Exercices : calcul de surface de plancher,

impacts environnementaux,…Sujet 6 : La numérisation de l’existant– Revue de procédés de production de

maquettes numériques de bâtiments existants– Exercices d’exploitation de nuages de points

avec Recap, Archicad et Revit

TRAVAUX REQUISSelon instructions spécifiques à chaque TD

BIBLIOGRAPHIEBIM et maquette numérique. Guide de recommandations à la maîtrise d’ouvrage. MIQCP, 2016 Guide d’application BIM Luxembourgeois, 2017 Plan de Transition Numérique dans le Bâtiment (www.batiment-numerique.fr/)

SUPPORT DE COURSDiffusés sur Moodle.

ANNÉE 4 SEMESTRE 7



MODE D’ÉVALUATION Evaluation d’une note de synthèse.

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B – ACQUISITION DE DONNÉES ET RÉALISATION D’UNE MAQUETTE NUMÉRIQUE AVEC ARCHICAD


Responsable : M. Laborde Autre Enseignant : M. Lesueur

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESCet intensif doit permettre aux étudiants d’utiliser de façon rationnelle les outils contemporains de description, représentation et de communication du projet. Ils permettent de décrire au sein d’un même outils numérique, un bâtiment afin que les données puissent être exploitées pour la représentation 2D, 3D et quantitatives.Une maquette numérique, digne de ce nom, structurée et organisée sera réalisée afin de permettre de s’adresser aux différents acteurs du projet de façon optimale. Elle permettra d’accéder de façon correcte au BIM.

Compétences acquises par l’étudiant :Une maitrise des outils utilisés en agence, ceux qui sont un prérequis pour pouvoir trouver des stages et du travail. Les concepts acquis sont replacés au regard des autres outils du domaine pour permettre à l’étudiant de se forger un regard critique.

CONTENUL’enseignement met en évidence les concepts qui sont manipulés par ces outils en identifiant ceux qui sont facilement adaptables pour les problèmes rencontrés par les architectes et ceux qui demandent une modification des méthodes traditionnelles pour êtres utilisés.– Repères et coordonnées, absolus et relatifs,

calages dans l’espace.– Structuration de l’information, calques,

niveaux, layes, groupes.– Primitives de dessin, outils de description

de l’architecture.– Codes de représentation plan coupe élévation.– Échange de données entre logiciels de la

profession.

TRAVAUX REQUISModélisation, représentation d’un bâtiment simple et remarquable permettant de mettre en œuvre les principaux concepts de ArchiCad de telle sorte que les données soient aisément exploitables par les autres logiciels utilisés dans le bâtiment.

BIBLIOGRAPHIEEn temps et en heure.

ANNÉE 4 SEMESTRE 7



MODE D’ÉVALUATION – Groupes d’étudiants (entre 15 et 20 étudiants).

– Intensif, 5 séances de quatre heures le matin ou l’après-midi pendant une semaine, rendu du travail produit à la fin de chaque séance, évaluation à chaque séance.

– Durée de l’enseignement une semaine.

– Présence minimum à la moitié des TD pour avoir droit au rendu final

Contrôle continu : 75% Rendu final : 25%

53

C – LA 5E FAÇADEE.C.T.S. 1 HEURES CM 0 HEURES TD 15 COEFFICIENT 5 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Responsable : M. Josse

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES– Savoir concevoir la cinquième façade– Jeu scénarisé (serious game) de conception

de toiture par accumulation progressive de contraintes tirées au sort par les étudiants représentant les diverses exigences de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre, de réglementation, de PLU, de localisation géographique, d’économie, comme par exemple :

– formes de la vue en plan (de 3 à 7 façades)– dimension du bâtiment (petite ou grande

portée)– nombre de versant (de 0 à 7 versants)– pente des toitures (de 0° à 90°)– conception de la charpente (tradi, LC, chevron

autoporteur, sakling, poutre composite, charpente acier…)

– apparence ou non de la structure, comble aménageable ou non, accessibilité ou non

– ouverture (en toiture, en façade, cheminée, débord de toit, EP,…)

– équipements techniques (sortie de toiture, machinerie ascenseur, ventilation, climatisation, …)

– matériaux des murs et de couverture– exigences thermique, acoustique, sismique– budget serré ou généreux

CONTENUÉtude volumétrique des combles, géométrie des tracés des toitures à pentes et maquette papier du volumeétude des structures possibles principalement en bois et en acier : franchissement, stabilité, cheminement des efforts, assemblage gestions des contraintes et qualité architecturaleétude de détails constructifs par le croquis à main levé compétences acquises:– prendre en compte tout le potentiel

architectural de la cinquième façade, tant de l’extérieur que de l’intérieur

– connaître tous les éléments qui compose une toiture

– développer une capacité d’adaptation aux contraintes pour faire évoluer le projet

– Être capable de tracé un raccord de comble juste

TRAVAUX REQUIS– Dossier d’une dizaine de page présentant

la proposition.– Compilation des travaux pour créer un carnet

servant de référence technique (catalogue)

SUPPORT DE COURSPédagogie par le jeu (serious game)

ANNÉE 4 SEMESTRE 7



MODE D’ÉVALUATION Rendu final Rattrapage possible par un travail complémentaire si le dossier est insuffisant

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D – LA TERRE CRUE COMME RÉPONSE AU CONFORT D’ÉTÉ


Responsable : Mme Vervisch

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESChaque année, une problématique différente est posée sur l’architecture de terre crue. Il s’agit d’appréhender la typologie constructive de cette architecture vernaculaire. Elle est étudiée au travers de projet à réhabiliter, de la compréhension de ses caractéristiques physique, techniques et environnementales au regard du confort d’un point de vue patrimonial et énergétique. Mais cette construction en terre est analysée afin de comprendre comment construire aujourd’hui une architecture vernaculaire. Cette année, le travail est mené sur la mise en œuvre de l’adobe. Dans le cadre du travail de rédaction du Guide des Bonnes Pratiques « Ouvrages en maçonnerie de briques de terre crue », Atouterre, le collectif des professionnels de la construction en terre crue de Midi-Pyrénées, a mené une étude, au travers du recensement des constructions en terre crue sur la mise en œuvre de la terre crue en région Midi-Pyrénées.Ce Guide, en cours de rédaction par des professionnels tels que architectes, maçons, contrôleurs…, traite de la conception et de la construction des bâtiments en briques de terre crue.C’est un texte normatif, qui servira de référence aux échanges entre les différents acteurs du bâtiment (maitres d’ouvrage, maitres d’œuvre,

contrôleurs techniques, assureurs, entreprises…), pour œuvrer à la sauvegarde du patrimoine, à la transmission des savoir- faire, et faciliter l’assurabilité des ouvrages en briques de terre crue.Ce travail de rédaction permettant aux différents acteurs du bâtiment et plus particulièrement les architectes, doit être relu et illustré. L’objectif de ce module de 15h/étudiant est de permettre à l’étudiant de retranscrire par le dessin au travers de la lecture, les recommandations de mise en œuvre, avec un regard critique utile à la finalisation de ce guide. Un architecte spécialiste de la terre crue et rédacteur de ce guide aidera à la relecture et à la transcription de celui-ci.Il s’agit également de découvrir ce matériau et au travers d’exemples, comprendre son utilisation dans la construction et dans l’architecture.

CONTENUUn apport théorique sera dispensé :– mise en œuvre du matériau terre dans

différentes régions et plus particulièrement en Midi-Pyrénées.

– choix conceptuel et environnemental.– composition du matériau et ses

caractéristiques.– la terre, matériau d’éco-construction et

d’auto-construction : influences architecturales.

– la terre, une réponse durable.– méthode de réflexion.L’application concernera d’une part la relecture de quelques articles, la retranscription en illustration des propos et d’autre part à l’établissement d’un descriptif, tel que l’architecte doit l’établir, pour les ouvrages élémentaires étudiés.

TRAVAUX REQUISDossier d’étude sur la conception en terre

BIBLIOGRAPHIEDiaporamas du cours + documentation en complément selon les séances (article, documentation technique…) disponibles sur Moodle

→ Construire en Terre-paille ; Livre d’Alain Marcom ; Éditions Terre Vivante ; 2011

→ Bâtir en terre, du grain de sable à l’architecture, Laetitia Fontaine et Romain Anger, Éditions Belin, 2009.

→ Ecologik n°12, spécial architecture en terre, décembre 2009/janvier 2010.

→ Construire, atlas des matériaux, M. Hegger, PPUR, 2008.

→ Construire en terre, œuvre collective réalisée par le CRAterre (Centre de Recherche et d’Application Terre), P. Doat, Éditions Alternatives et Parallèles, collection AnArchitecture, Paris

→ Maisons d’argile en Midi-Pyrénées. T. Casel, J. Colzani, JF. Gardère, JL. Marfaing, éd. Privat, collection Architecture, paysage et territoire, 2000

SUPPORT DE COURSSur moodle et à la bibliothèque pour les ressources

ANNÉE 4 SEMESTRE 7



MODE D’ÉVALUATION Dossier final à rendre

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E – PROJET DE CHARPENTE MÉTALLIQUE



OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESConnaître les éléments propres à la construction métallique. Etre capable de concevoir et dessiner un bâtiment en acier : éléments constitutifs, implantation, trames, pré dimensionnement, points singuliers, gestion de l’enveloppe, bardage, couverture, planchers mixtes.

CONTENUÀ partir d’un projet défini (plan DCE sans trame et sans porteurs), il sera demandé aux étudiants de concevoir, dessiner, pré dimensionner et implanter la structure porteuse du bâtiment et tenant compte des sujétions relatives à l’enveloppe et à l’isolation thermique.Le projet développé sera identique pour tous les étudiants, ce sera un projet réel, un projet complexe (>3000m2), un projet reproductible quant à ses moyens de mise en œuvre.

TRAVAUX REQUIS– Connaissance constructives et architecturales

de niveau professionnel sur un matériau peu (ou pas) abordés en licence.

– Prise de conscience et autonomie de l’étudiant pour concevoir au niveau architectural tous bâtiments en acier (hangars, bâtiments industriels complexes, bâtiments de bureaux multi étagés,…).

SUPPORT DE COURSDocumentation en complément selon les séances (article, documentation technique…), technologie, feuille de calcul de prédimensionnement, photo chantier > disponibles sur Moodle.

ANNÉE 4 SEMESTRE 7



MODE D’ÉVALUATION – Démonstration en séance au fur et à mesure de l’avancement des élèves.

– Rendu final par groupe de deux d’un dossier de plans correspondant au projet étudié dans le cadre des deux Travaux Dirigés.

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F – SÉCURITÉ INCENDIEE.C.T.S. 1 HEURES CM 0 HEURES TD 15 COEFFICIENT 5 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Responsable : M. Belmas

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESNe pas considérer la sécurité Incendie comme l’application d’un règlement avec ses contraintesAcquérir les connaissances fondamentales nécessaires pour comprendre, assimiler et gérer les dispositions constructives relatives à la sécurité incendie en phase conception.Interdisciplinarité avec le projet en MasterÀ partir d’exemple de réalisations, comment choisir une réponse pertinente en adéquation avec le projet.

CONTENULes TD se développent en 4 chapitres avec un support pédagogique pour les étudiants :– Généralités sur la sécurité incendie– Les textes de références– L’habitation– Les Établissements recevant du publicÀ partir de ces supports : exemples et exercices d’application en TD :– Les exemples d’applications : analyse

du site de l’école– Interdisciplinarité avec le projet

TRAVAUX REQUIStravail personnel sur le dossier projetApplication de la réglementation incendie au projet analyse et correction en TDRendu final : Dossier « sécurité incendie » en relation avec le projet : plans et notice descriptive en relation avec le projet

BIBLIOGRAPHIEDiaporamas du cours + polycopiés en complément selon les séances (article, documentation technique…)

SUPPORT DE COURSSupport pédagogique et documentation technique

ANNÉE 4 SEMESTRE 7



MODE D’ÉVALUATION Session 1 Dossier « sécurité incendie » = note 1

Session 2 Examen écrit (100%) = note 2 retenue si > note 1

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LANGUES ANGLAIS OU ESPAGNOL



A – ANGLAIS 1 ANGLAIS 2 ANGLAIS 3 ANGLAIS 4

B – ESPAGNOL1 choix obligatoire parmi les groupes A ou B

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


LANGUE

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Responsable : M. Parks, Mme Brassard, Mme Cassidy-Ruffat,

Mme Degano


ANNÉE 4 SEMESTRE 7


LANGUE

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A – ANGLAIS 1E.C.T.S. 1 HEURES CM 0 HEURES TD 24 COEFFICIENT 5 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Responsable : Mme Degano

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESContinuer la préparation pour l’examen de TOEIC en 4 groupes divises par niveau. Les contenus seront adaptés à chaque niveau. Revision de vocabulaire géneral et de la grammaire en particulier pour mieux abordé l’examen et pour arriver à une consolidation de les structures de la langue.

CONTENULes sujets de vocabulaire seront reliées au TOEIC (Aspects comerciales comme Ventes, SAV, envois, contrats, etc).– Les sujets d’architecture ayant un lien avec

les thèmes abordés pendant le semestre dans les autres matières.

– Revision des sujets de grammaire d’accord au niveau du groupe : (revision des temps verbales, Verbes de modalité : possibilité, obligation, etc; Conditionnels, Pronoms relatifs, Style indirect et les structures verbales liées, Verbes à particules, etc)

TRAVAUX REQUIS– Présentation– Présentation de travaux écrits reliés au travail

fait en cours.– Les étudiants doivent fournir un travail

constant à la maison pour consolider l’information et les sujets abordés en cours. L’assistance n’est pas suffisante. La préparation au TOEIC demande aussi du travail individuel important pour assurer une progression suffisante de au moin une centaine d’heures à la maison.

BIBLIOGRAPHIE→ Academic New Headway Oxford University

Press.→ New TOEIC Comment optimizer son score.→ Grammar and Vocabulary for the TOEIC test.

Jolene Gear et Robert Gear→ English Vocabulary in Use Advance and

Intermediate - M.Mc Carthy and F.O’Dell.→ English Grammar in Use Raymond Murphy→ Autres

SUPPORT DE COURSVideos, TED talks, articles d’architecture et d’actualité, podcasts.

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


LANGUE

MODE D’ÉVALUATION – Présentations, exercises oraux ou écrits et TOEIC blancs.

– Contrôle au final du semestre: TOEIC blanc

– Niveau exigé: 600pts pour le premier semestre.

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A – ANGLAIS 2

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


LANGUE



Responsable : Mme Brassard

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A – ANGLAIS 3

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


LANGUE



Responsable : M. Parks

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A – ANGLAIS 4

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


LANGUE



Responsable : Mme Cassidy-Ruffat

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B – ESPAGNOLE.C.T.S. 1 HEURES CM 0 HEURES TD 24 COEFFICIENT 5 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Responsable : Mme Baldini

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES– Enrichir le vocabulaire général pour la

maîtrise de la langue. (Niveau B2)– Consolider les structures grammaticales pour

développer la langue orale et écrite.– Savoir exprimer des conditions et des

hypotese.– Savoir s’exprimer pour donner ses opinions

sur differents themes(societe, ecologie, pubblicite,entreprise,politique)

- Décrire un tableau, un dessin, une vignette en intégrant des thèmes qui leur sont lies pour développer le discours.

– Améliorer les compétences de rédaction (lettre de motivation,CV, articles de presse, ecc)

– Consolider les techniques pour exposer sur un sujet de façon claire en apportant des détails et aspects significatifs.

– Donner ses opinions avec un haut controle grammatical et linguistique.

– Comprendre des émissions de télévision et des films sans effort.

– Apprécier les différents styles de textes littéraires.

CONTENUApprofondissement des structures grammaticales.– Révision des formes verbales complexes.

Les verbes pronominaux. Estructures verbales.

– Principaux liens logiques (de coordination, d’opposition,cause, hypothèse, etc.)

– Analyse des textes a l’écrits et a l’oral.– La rédaction : lettres de proteste-

Participation a des forums, Propositions alternatives a des situations affectant la communauté.

– Lecture et analyses des informations et pourcentages.

– Participation a et débats sur des thèmes d’actualité.

– Présentation et développements des différents thèmes : l’architecture, L’habitat.Presentation d’une Œuvre architectural. L’art, le cinéma, la peinture, le travail, les études,La justice. L’alimentation. La sante et l’hygiène de vie. Problèmes de sante. L’esthétique. L’sport et la santé

– Les loisirs, la culture, l’alimentation. Rédaction des documents.

– Expositions orales.

TRAVAUX REQUIS– Présentation– Présentation de travaux écrits reliés au travail

fait en cours.– Les étudiants doivent fournir un travail

constant à la maison pour consolider l’information et les sujets abordés en cours. L’assistance n’est pas suffisante. La préparation au TOEIC demande aussi du travail individuel important pour assurer une progression suffisante de au moin une centaine d’heures à la maison.

BIBLIOGRAPHIE→ « Las claves del Nuevo Dele B2 »:Maria Jose

Martinez/Daniel Sanchez/ maria Pilar Soria « Metodo 4 espanol »: Espanol Lengua extranjera: Ramos,Paredes,Santamria Lopez

→ « Maîtriser la grammaire espagnole »→ « Nuevo Ven 3 » Edelsa.F. Marin-R.Morales-

M.de Unamuno→ « El cronometro »Edi numen-Ana Balnco-

RosaM. Perez-sergio Prymak-Nicolas Sanchez-Inaki Tarres

→ « Aula Internacional 4 »Difusion- Jaime Corpas-Agustin Garmendia- Nuria Sanchez-Carmen Soriano Modelos de examen DELE

SUPPORT DE COURSPhotocopies, diaporamas, dvd, cd, films.

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


LANGUE

MODE D’ÉVALUATION 2 Contrôles continues écrits 1 Contrôle continue oral

Rendus de themes travaillés en classe. Présence en cours.

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SÉMINAIREINITIATION À LA RECHERCHE ET APPORTS MÉTHODOLOGIQUES


OBLIGATOIRE COMPENSABLESESSION DE RATTRAPAGE

A – ARCHITECTURE-PATRIMOINES, THÉORIES ET DISPOSITIFS

B – ARCHITECTURES NUMÉRIQUES

C – ENTRE ARTS ET ARCHITECTURES : APPROCHES TRANSVERSALES

D – LA FABRIQUE URBAINE ET ARCHITECTURALE

E – TRANSITION ÉCOLOGIQUE : ENVIRONNEMENT, PAYSAGE, ARCHITECTURE

F – VOIR LA VILLE


ANNÉE 4 SEMESTRE 7

S7 – S77 1 SÉMINAIRE INITIATION À LA RECHERCHE ET APPORTS MÉTHODOLOGIQUES

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Responsables : M. Papillault, Mme Croubebaisse

Autres Enseignants : M. Marti, M. Van Der Beken, Mme Cabarrou, Mme Costa, Mme Jalais, Mme Prat,

M. Blanc, M. Mariani

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLe séminaire présenté ci-dessous est consacré à l’étude des théories et dispositifs des patrimoines issus de l’architecture classique et ancienne ainsi que de l’architecture du XXe siècle.Considérant ces patrimoines architecturaux et urbains, les conditions de leur production, leur évolution, leurs transformations typologiques et constructives et les problématiques contemporaines de leur mise en valeur, le séminaire permet d’approfondir les notions de patrimoine, l’histoire, les théories et les dispositifs liés à leur compréhension aujourd’hui dans la création architecturale. Il s’agit de mener une réflexion en synergie autour des questions de restauration critique et d’interprétation, de développement des processus de conception, de production et d’usage, des techniques et acteurs. Ainsi pourra se poser et se développer la question des liaisons qui rapprochent les démarches de gestion du passé (ancien et récent) et de sa conservation et de celles qui concernent l’innovation et la fabrication de la ville.

Les objectifs pédagogiques de cette UE, sont en étroite relation Ils sont en étroite relation avec le champ thématique « Patrimoine architectural et urbain » du LRA de l’ENSA de Toulouse. Ils sont, d’une part initier les étudiants à l’étude des rapports que les édifices et les ensembles urbains entretiennent avec la production architecturale en réfléchissant à l’actualité de la présence et de la permanence des traces, des tracés et des formes bâties ou urbaines, d’autre part de les préparer à la recherche, à des post-diplômes, à la préparation de doctorats, à la préparation du concours d’AUE et, pour certains, à intégrer le DSA consacré au patrimoine.Dans ce volet du séminaire, il s’agit d’ouvrir et les étudiants à la réflexion théorique et à la recherche. Initier aux méthodologies de la recherche en architecture, afin d’être capable dans la première année de Master de constituer un mémoire : question des sources, formulation de la problématique, élaboration de la démarche, constitution du plan.

CONTENULe séminaire est consacré à l’étude des théories et dispositifs des patrimoines issus de l’architecture classique et ancienne ainsi que de l’architecture du XXe siècle.Considérant ces patrimoines architecturaux et urbains, les conditions de leur production, leur évolution, leurs transformations typologiques et constructives et les problématiques contemporaines de leur mise en valeur, le séminaire permet d’approfondir les notions de patrimoine, l’histoire, les théories et les dispositifs liés à leur compréhension aujourd’hui dans la création architecturale. Il s’agit de mener une réflexion en synergie autour des questions de restauration critique et d’interprétation, de développement des processus de conception, de production et d’usage, des techniques et acteurs. Ainsi pourra se poser et se développer la question des liaisons qui rapprochent les démarches de gestion du passé (ancien et récent) et de sa conservation et de celles qui concernent l’innovation et la fabrication de la ville.

Un ensemble de cours consacré à l’histoire des doctrines du patrimoine et à leur actualité, aux acteurs, outils et procédures de gestion du patrimoine, à une approche comparative de différentes notions et réglementations européennes relatives à l’objet d’études du séminaire. Il s’agit de considérer aussi bien l’interprétation, la conservation et la mise en valeur du patrimoine classique et ancien et l’impact qu’il a sur les mutations urbaines que d’approfondir la mémoire architecturale et urbaine du XXe siècle et son étude à travers l’histoire et les théories du projet dans ses productions.Les cours bilingues des coordinateurs peuvent être communiqués en anglais.

TRAVAUX REQUISConnaissances et capacité critique par rapport aux problématiques liées au patrimoine

BIBLIOGRAPHIE→ Banham, R. The architecture of the well-

tempered environment, 1969, Chicago University Press

→ Brandi (C.) Théorie de la restauration, École nationale du patrimoine, Éd. du Patrimoine, 2001, Paris

→ Blanc (F.), Mont Saint-Michel, Heritage, Projects and Contemporary Developments, p. 58-61 et Mont Saint-Michel, Integrity at Stake, p. 115-119, angl, traduit en chinois, in ouvr. coll. chinois intitulé « Dangdai zhong’ou chengshi baohu de lilun yu shijian », dir. Wang Jinghui, Zhang Jie, Harald Hoyem, Shanghai, (trad. fr. « Stabilité et changement : théorie et pratique pour la protection des villes chinoises et européennes », Université de Tongji, 2014, 142p.

→ Blanc (F.), Darles (C.), Toulouse e i suoi corsi d’acqua, una costruzione urbana, it. trad. fr.

ANNÉE 4 SEMESTRE 7



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« Toulouse et ses cours d’eau, une fabrique urbaine » pp. 99-113 in « Watershapes, Strategie di valorizzazione del patrimonio culturale legato all’acqua», ouvr.coll. dir. Heleni Porfyriou, CNR, Palombari Editori, 2012, Rome, 279p.

→ Blanc (F.) :« Robert Venturi & Denise Scott Brown, Learning from Shanghai», entretien avec Denise Scott Brown et Robert Venturi, in l’Architecture d’aujourd’hui, « A la loupe», n° 382, 2011, Paris, p.16-43.

→ Blanc (F.), L’Hôtel du département à Toulouse, une architecture américaine ? in n°14 de la revue Midi-Pyrénées Patrimoine, Éditions Midi-Pyrénéennes, Université Toulouse 2-Le Mirail, 2008, pp. 70-76

→ Choay (F.), L’allégorie du patrimoine, Éditions du Seuil, 1992, Paris

→ Frampton, (K). Studies in tectonic culture, Chicago, MIT Press, 1995

→ Graf (F.), Conservation, restauration, modification et nouveaux usages. Quelle sauvegarde pour les grandes œuvres de l’ingénierie du XXe siècle ?, in La sauvegarde des grandes œuvres de l’ingénierie du XXe siècle, p. 10-21, Cahiers du TSAM, n° 1, 2016.

→ Jeudy, Henri-Pierre, La machinerie patrimoniale, Sens et Tonka, 2001, Paris

→ Lucan (J.), Composition, non-composition, Architectures et théories, XIXe-XXe siècles, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2005, Lausanne

→ Gravari-Barbas (M.), Guichard-Anguis (S.), (Ed.), Regards croisés sur le patrimoine dans le monde à l’aube du XXIe siècle, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 2003

→ Marfaing (J-L.), dir. ouvr. collectif, Toulouse 45-75, la ville mise à jour, Nouvelles éditions Loubatières, 2009, Toulouse

→ Poulot, (D.), Patrimoine et modernité, Paris, 1998→ Rémi Papillault, 1515-2015, Atlas de Toulouse,

Coll. Architectures, Éd. PUM, 2015, 211p.→ Rémi Papillault, Du moderne au brutalisme, 13

maisons à l’épreuve du temps, Coll. Architectures, avec Jean-Loup Marfaing, Éd. PUM, 2013, 169p.

→ Rémi Papillault, Chandigarh et Le Corbusier. La création d’une ville en Inde 1951-1965, Ed. Poïésis, 2011, 313p.

→ Rémi Papillault, Le Mirail, mémoire d’une ville, avec Stéphane Gruet, Éd. Poïésis, 2009, 446p.

→ Rémi Papillault, Jaipur une ville neuve en Inde,Éd. Thalia, avec A. Borie et F. Catalàa, 2008, Paris, 280 p.

SUPPORT DE COURSSupports numériques, documents pdf des cours

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Responsable : M. Goulette Autres Enseignants : M. Ferries,

Mme Marques

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESPrésentation générale du séminaire de master « Architectures numériques »Rattachement aux institutions de recherche : Laboratoire de Recherche en Architecture de l’ENSA Toulouse Thématique et problématiquePosture épistémologique :Le séminaire AN s’intéresse aux rapports complexes qu’entretiennent la forme et l’information dans le cadre de la conception architecturale, et dans le contexte des sciences et technologies de l’information et de la communication. Il tente de répondre aux interrogations que peut induire une telle rencontre, tout en se permettant d’en susciter de nouvelles.L’infiltration insistante et insidieuse des technologies de l’information dans notre cadre de vie n’est pas sans provoquer l’émergence d’un nouveau type d’association entre technê (art) et logos (pensée) dans notre expérience et conception de la réalité.Et cette infiltration pourrait alors nous dévoiler de nouveaux modes d’interaction entre le sensible et l’intelligible, modes se déclinant sur les permutations d’une triade Forme-Raison-Imaginaire.Les activités de ce séminaire se développent dans le cadre de ce nouvel art de la raison. Problématique générale :L’architecture, dans sa configuration tangible ou virtuelle, a partie liée avec l’information et sa transmission (pour rappel, informer, du latin

informare, signifie littéralement participer à la forme, et aussi, métaphoriquement, donner forme à la pensée, au raisonnement).Décrire une forme est un élément fondamental du processus de conception en architecture : c’est l’opérateur qui schématise l’expérience spatiale.L’acte de concevoir convoque une imbrication dynamique de la perception, du raisonnement et de l’action, et se révèle, sur le plan cognitif, particulièrement complexe.Peut-on s’aider des nouvelles virtualités, des nouveaux rapports entre calcul et imaginaire, entre raison et rêve, pour parcourir, dans un cheminement original, les ténébreux méandres de ce processus ?Comment traiter la question de l’espace architectural et de son appréhension dans un contexte qui tend, et joue, à superposer les images et les lieux ?Comment investir la conception architecturale dans cette nouvelle dialectique qui informe notre expérience spatiale par des hybridations entre virtualité et matérialité ?

Quatre thèmes d’enseignement :– Semestre 1 • « Architectures paramétriques »

et « Maquettes numériques (BIM) »– Semestre 2 • « Architecture et information »

et « Mémoire »La rédaction du mémoire consiste en un exercice méthodologique de réalisation d’un document nu-mérique présentant la réflexion sur une problématique propre et reliée aux opérations de recherche et de conception mises en œuvre au cours des différentes phases. Il est rendu sur support numérique et papier et fait l’objet d’une soutenance orale.

Enseignement : Architectures paramétriques, Objectifs pédagogiques : Appréhender et comprendre les différentes notions mises en jeu dans la conception d’architectures paramétriques.L’enseignement alternera des phases d’analyse et de ré-flexion théorique avec des pratiques d’outils logiciels pour la conception et la modélisation d’architectures paramétriques.

CONTENUThèmes d’étude :– la modélisation paramétrique d’objets

tridimensionnels,

– environnements de conception d’architectures paramétriques,

– la modélisation de formes « bio inspirées »,– les mondes virtuels des réseaux sociaux et

leurs architec-tures,– éléments de classification des architectures

numériques,– méthodes de collecte et d’analyse de données.

TRAVAUX REQUIS Modélisation d’une architecture paramétrique

BIBLIOGRAPHIE→ Sadin, E. (2015). La vie algorithmique. Critique de la rai-son numérique, Echappée. Paris.

→ Schumacher, P. (2012). The AUTOPOIESIS OF ARCHITECTURE. A New Agenda for Architecture, Vol. 1-2, Vol. II. Chichester, West Sussex: John Willey & Sons.

→ Tedeschi, A. (2011). Parametric Architecture with Grass-hopper, Le Penseur. Bienza, Italy.

→ Tedeschi, A. (2014). AAD Algorithms-Aided Design para-metric strategies us ing Grasshopper. Londres: Edizioni Le Penseur.

SUPPORT DE COURSMoodle

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu et soutenance orale

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C – EENTRE ARTS ET ARCHITECTURES : APPROCHES TRANSVERSALES


Responsable : Mme Urlberger, D. Bonnal

Autres Enseignants : M. Lamy, Mme Utrilla

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESProduire des connaissancesCe séminaire propose des approches et apports théoriques à la fois sur des méthodes de travail transdisciplinaires et une thématique spécifique (voir ci-dessous).S’y ajoutent des approches et apports pratiques sous forme de voyages d’études et workshops. Les étudiants deviennent autrement acteurs en organisant des conférences et tables rondes.

Produire un mémoireDes cours méthodologies sur la façon de construire un mémoire abordent essentiellement la question de la problématique, des hypothèses, du plan, de la bibliographie,Un soutien à l’écriture est organisé sous forme– d’ateliers d’écriture,– d’ateliers de lecture,– d’ateliers d’entretiens.

Produire des passerelles avec l’enseignement universitaireLe mémoire de master a pour objectif d’introduire des étudiants dans les principes de la recherche. L’adéquation aux attentes scientifiques communément partagées a pour objectif de leur faciliter le passage à des formations universitaires complémentaires et d’intégrer des études post-diplôme dans diverses disciplines, notamment artistiques ou arts appliquées.

La présence d’un enseignant HDR et des interventions, entre autres, d’universitaires garantissent ces articulations.

CONTENULe Bauhaus – une expérience fondatrice des rapports entre art et architecture : de 1919 à 2019Il y a bientôt 100 ans a été fondé le Bauhaus. En dépit de sa courte existence (1919 à 1933), il reste un exemple paradigmatique des liens entre art et architecture.Walter Gropius et ses enseignants ont su construire une situation tout à fait particulière dont l’influence reste immense. Leurs méthodes de travail transdisciplinaires et l’émergence d’un enseignement en design, résultat des liens entre art et architecture ont ouvert des nouveaux perspectives. Simultanément, son existence s’inscrit dans un moment historique très agité, oscillant entre guerre et paix qui nous renseigne sur les possibilités de création dans des moments conflictuels.Ce cours ne s’efforce pourtant pas seulement à faire part aux étudiants de cette expérience, mais notre but principal est de l’actualiser. Le Bauhaus sert ainsi de tremplin pour défricher les liens entre art, architecture et territoires, entre artistes et architectes, entre enseignement, recherche et exposition.

TRAVAUX REQUIS Modélisation d’une architecture paramétrique

BIBLIOGRAPHIELes avant-gardes→ Bauhaus 1919–1933 : workshops for modernity,

New York : The Museum of Modern Art, 2009, A1.M/BAU.

→ Dachy, Marc, La cathédrale de la misère érotique : d’un rythme supérieur en architecture : le Merzbau de Kurt Schwitters : Art et politique, Paris : Sens & Tonka, 2015, A1.M/SCH

→ Judith Delfiner, Double-Barrelled Gun – Dada aux Etats-Unis (1945-1957), Les Presses du réel, 2011.

→ Vivian Endicott Barnett: Klee & Kandinsky, Nachbarn, Freunde, Konkurrenten, Prestel Verlag, 2015.

→ Bruno Latour, Nous n’avons jamais été modernes. Essai d’anthropologie symétrique, Poche / Sciences humaines et sociales », 2006 (éd. originale, 1991).

→ Wolfgang Thöner, Meisterhäuser in Dessau, Bauhaus Taschenbuch Nr. 10, 2014.

→ Thomas Tode: Dessau 1945. Moderne zerstört, Stiftung Bauhaus Dessau, 2014

→ Annett Zinsmeister, Update!: 90 Years of the Bauhaus - What Now? / 90 Jahre Bauhaus - und nun?, JOVIS Verlag, 2010 (et de nombreuses monographies sur Wassily Kandinsky, Paul Klee, Lazlo Moholy Nagy, Walter Gropius, Mies van der Rohe)

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Présence au cours, présence lors des workshops, rendus multiples : fiches de lectures, rendus

intermédiaire lors du semestre, soutenance en janvier

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C – EENTRE ARTS ET ARCHITECTURES : APPROCHES TRANSVERSALES

L’art contemporain→ Isabelle de Maison Rouge, Jean-Marc Prevost,

Lionel Salem, L’Art contemporain, Milan, 1997.→ Oliveira, Nicolas de ; Archer, Michael ; Oxley,

Nicola ; Petry, Michael, Installations : L’art en situation., London : Thames and Hudson, 1997.

Art et territoire→ Francis Alÿs, Sometimes doing something poetic

can become political and sometimes doing something political can become poetic. The Green Line – Jerusalem 2004-2005, David Zwirner, New York, 2007. (livre d’artiste)

→ Jean Christophe Bailly, La phrase urbaine, Seuil, 2013

→ Georges Didi-Huberman, Quand les images prennent position – L’œil de l’histoire, 1, Minuit, Paris, 2009.(essai)

→ Jacques Rancière, Le Partage du sensible, esthétique et politique, La fabrique, Paris, 2000. (essai)

→ Topographies de la guerre, Jean-Yves Jouannais et Diane Dufour, Steidl/LE BAL, Paris, 2011. (catalogue)

Enseignement et recherche→ Jean-Pierre Cometti, Éric Giraud (dir.), Black

Mountain College, Art, Démocratie, Utopie, Presses Universitaires de Rennes, Centre International de Poésie Marseille, 2014.

→ Elie During Laurent Jeanpierre, Christophe Kihm, Dork Zabunyan (dir.), In actu, De l’expérimental dans l’art Les Presses du réel, 2009.

→ Alan Speller, Le Black Mountain College, Enseignement artistique et avant-garde, Bruxelles, La Lettre Volée, 2014.

Dispositifs d’exposition→ Jérôme Glicenstein, L’art : une histoire

d’exposition, Puf, 2009.→ Bernd Klüser, Katharina Hegewisch, L’art de

l’exposition, éd. du Regard, 1998→ Brian O’Doherty (2008 trad. française), White

Cube, L’espace de la galerie et son idéologie, jpr/ringier.

→ Jean-Marc Poinsot, Quand l’œuvre d’art a lieu. L’art exposé et ses récits autorisés, Éd. Mamco, Genève 1999.

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Présence au cours, présence lors des workshops, rendus multiples : fiches de lectures, rendus

intermédiaire lors du semestre, soutenance en janvier

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Responsable : M. Chapel, Mme Ringon

Autres Enseignants : M. Leplae, M. Raymond, Mme Baticle

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESÀ l’articulation des territoires, de la ville et de la société se nouent des nouvelles problématiques architecturales et urbaines. La crise de nos démocraties, l’essor des pays en voie de développement, la crise énergétique et écologique, le changement des modes de vie et les nouvelles perspectives sociétales… sont autant de phénomènes qui obligent à penser autrement la ville et l’architecture. L’objectif de ce séminaire est de sensibiliser les étudiants à ces nouvelles problématiques qui posent la question de la place de l’architecte dans la fabrique urbaine et dans la société en devenir.Les principales compétences à acquérir par les étudiants visent :– la capacité à analyser, comprendre et

concevoir le projet architectural et urbain, à se positionner et à intervenir dans des situations présentant de multiples acteurs, au croisement des sphères politique, technique, citoyenne et institutionnelle.

– la capacité à mener une activité de recherche scientifique sur l’espace architectural et urbain, ses cultures, son histoire et ses perspectives, à se préparer à des parcours post-diplômes et au parcours doctoral.

CONTENUÀ l’opposé des pédagogies qui réduisent l’architecture à un style ou à une ingénierie constructive, cet enseignement propose d’aborder l’espace architectural et urbain dans ses dynamiques de formation et en tant que production collective, renvoyant à divers savoirs, disciplines et compétences. Ces dynamiques seront étudiées tout le long des XIXe, XXe et XXIe siècles au regard des enjeux contemporains.Les étudiants sont invités à se questionner autant sur les espaces conçus que sur les espaces pratiqués, autant sur la matérialité de l’architecture et de la ville (formes, typologies, programmes, principes constructifs, etc.) que sur les processus d’élaboration et de réception des projets et des savoirs (théories, représentations, usages, appropriations, etc.). Les cultures du projet et les pédagogies de l’architecture sont également au cœur du contenu de l’enseignement. Dans ce cadre général, le séminaire propose d’investiguer des champs thématiques qui se renouvellent par cycles de 2 ou 3 ans.En 2017-2018, nous entamons un nouveau cycle sur « l’apprentissage des espaces et les espaces de l’apprentissage », l’architecture de l’enseignement et la ville de la connaissance, en liaison avec un programme national de recherche sur « l’histoire de l’enseignement de l’architecture » (Ministère de la Culture) et de concert avec l’atelier de projet du Master « Lieux de pédagogies ».Les cours porteront sur les espaces de l’enseignement et de la connaissance, les pédagogies de l’architecture et de l’urbanisme, et plus largement sur les lieux de l’apprentissage dans les villes. Avec les études de cas, ils permettront de faire :– un inventaire typologique d’un corpus

d’écoles d’architecture, d’universités urbaines et de campus universitaires (rapports entre pédagogies et formes bâties, rapports avec les villes et les territoires, programmes et systèmes constructifs)

– une enquête sur les pédagogies et leurs modalités d’application (pédagogies de l’apprentissage, pédagogies « radicales », pédagogies et transitions numériques, universités connectées, etc.)

– une analyse des modèles internationaux (rayonnement des écoles, modernismes et internationalismes pédagogiques)

– une enquête sur le cas de l’école d’architecture de Toulouse : inscription de l’école dans le contexte local et relations entretenues avec les milieux économiques, politiques, artistiques et professionnels ; analyse de figures d’étudiants et d’enseignants remarquables ; organisation, fonctionnement et contenu des enseignements délivrés ; localisation et aménagement des locaux et des ateliers ; rénovation et/ou extension de l’école actuelle).

Les apports méthodologiques se feront sur la base de textes de référence, qui seront lus, analysés et discutés autour de la table. Ils mobiliseront des architectes et des chercheurs du Laboratoire de Recherche en Architecture LRA et du laboratoire LISST-Cieu de l’Université Jean-Jaurès de Toulouse.

TRAVAUX REQUISFiches de synthèse des cours, lectures préparatoires, présentations orales, fiches d’analyse.

BIBLIOGRAPHIELa bibliographie sera distribuée lors des séances

SUPPORT DE COURSProjections ppt, extraits d’ouvrages, articles de revues…

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Participation active aux séances

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E – TRANSITION ÉCOLOGIQUE : ENVIRONNEMENT, PAYSAGE, ARCHITECTURES


Responsable : Mme Aventin Autres Enseignants : M. Balti,

M. Rojas-Arias, Mme Assassin, Mme Vervisch, Mme. Leger-Smith

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESConstruire une culture théorique du domaine Architecture-Paysage-Environnement + appréhender la pratique du paysage et de l’architecture au prisme des préoccupations environnementales et sociales

CONTENU– Par des textes de référence : exposés par les

enseignants d’un choix de textes de référence.Exposés par les étudiants d’un article scientifique de référence, choisi dans corpus défini et présenté en début d’année par l’enseignant.

– Par des cours théoriques concernant « l’épistémologie et l’environnement et du paysage’, « l’environnement et le développement durable’, « le paysage entre ville et campagne’.

– Des conférences intervenants à préciser

– Des ateliers méthodologiques (travaux dirigés) portant sur des techniques de recherche et publication, techniques d’analyse paysagère et environnementale, présentations d’études de cas et analyse des stratégies suivies.

– Des visites de site (parc de Toulouse ou agglomération + une journée dans les Pyrénées à Auzat).

TRAVAUX REQUIS– Présence obligatoire à toutes les séances– Exposé d’un texte– Participation au goûter-lecture

BIBLIOGRAPHIEDonnée en début d’année et disponible sur Moodle pour l’étude des textes de référence+ biblio par cours selon les intervenants.

SUPPORT DE COURSCorpus d’articles scientifiques, bibliographie, filmographie… > sur Moodle + données en cours.

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Exposé devant la classe d’un texte théorique pris, au choix, dans un corpus présenté en début d’année. Exposé 50%, fiche de lecture 50%.

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F – VOIR LA VILLEE.C.T.S. 3 HEURES CM 30 HEURES TD 0 COEFFICIENT 3 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Responsable : M. Jouenne Autres Enseignants : M. Balti, M. Zendjebril, Mme Sandrini

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLe séminaire « Voir la Ville » propose d’initier l’étudiant à la recherche en croisant un thème personnel à la question des marges, des limites ou des frontières. Il permet de développer une réflexion critique sur la notion de ville, de son image, à différentes échelles, à partir du positionnement des territoires : physiques, économiques, politiques et sociaux. La recherche des limites réelles ou imaginaires, physique, politiques et/ou sociales permet de dresser des constats et de dégager les mécanismes des logiques à l’œuvre.À la fois centrée sur les grands enjeux de la post-modernité, la réflexion s’organise autour de la démarche des sciences sociales (géographie, sociologie, anthropologie), de l’architecture et de l’art, sans négliger la dimension historique : le mur à travers la ville.

L’urbanité est questionnée sous ses formes conflictuelles. Sont ainsi mises en questions les notions de gentrification, le phénomène NIMBY, les processus de patrimonialisation, le partage des espaces urbains, la conception est l’histoire des grands ensembles, la résidentialisation, etc. L’espace urbain est questionné dans sa requalification public/privée - avec une mise en évidence des effets de centralité - tout comme le sont les oxymorons développement durable, espace public ou démocratie participative. Cette déconstruction permettra une meilleure réappropriation des concepts, voire leur dépassement.L’apport théorique se construit à partir des échanges et d’une réflexion collective. De la modernité tardive (Harmunt Rosa) à l’accélération du temps, en passant par la

modernité liquide (Zygmunt Bauman), le séminaire est ponctué par des rendez-vous mensuels (cycle de conférences) et/ou une journée d’étude annuelle.L’étudiant participe au séminaire par son implication et produit un mémoire de Master conforme aux attentes de l’école.

CONTENUOrganisation pédagogique sur l’année (S7 et S8)Les semestres s’organisent de manière continue en S7 et S8 selon une progression en trois volets : un apport théorique (exposé, cours magistral, film avec débat), un apport méthodologique associé à une mise en application. Une évaluation continue, et deux rendez-vous d’évaluation du mémoire.Le travail de terrain débute dès octobre et est suivi par un des enseignants du séminaire. Un voyage pédagogique peut-être programmé en cours de semestre.

TRAVAUX REQUISProduction d’une note (dossier) en fin de semestre, et d’un mémoire réduit pour les étudiants n’ayant qu’un seul semestre à faire.

BIBLIOGRAPHIEDistribuée au cours du semestre. Elle s’articule dans les champs convoqués : anthropologie, architecture, art, géographie humaine, histoire, philosophie et sociologie.→ AGIER, Michel. La sagesse de l’ethnologue,

L’œil neuf, 2004→ BEAUD, Stéphane ; Florence WEBER. Guide d’enquête de terrain, La Découverte, 1998 COPANS, Jean. L’enquête ethnologique de terrain, coll. 128, Nathan, 1998

→ PEREZ Patrick, Petit guide d’introduction aux techniques de recherche et publication, EAT, nd POIRIER, Jean; Simone CLAPIER-VALLADON. Les récits de vie: théorie et pratique, PUF, 1993

Elle s’articule dans les champs convoqués : anthropologie, architecture, art, géographie humaine, histoire, philosophie et sociologie.

SUPPORT DE COURSEn plus des supports de cours distribués dans le séminaire il est prévu des sorties « culturelles » au cinéma, au théâtre ou au Lido (cirque) en rapport avec la thématique.Le blog Voir la ville permet de conserver un lien avec les étudiants Erasmus et de constituer la mémoire du séminaire. https://lewebpedagogique.com/voirlaville

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu, assiduité, validation des exercices réalisés en TD.

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SUIVI DE MÉMOIRE E.C.T.S. 9 HEURES CM 0 HEURES TD 90 COEFFICIENT 7







F – VOIR LA VILLE


ANNÉE 4 SEMESTRE 7

S7 – S77 2 SÉMINAIRE SUIVI DE MÉMOIRE

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Responsables : M. Papillault, Mme Courbebaisse

Autres Enseignants : Mme Cabarrou, Mme Costa,

Mme Jalais, M. Blanc

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESFormer à l’élaboration du mémoire de Master, en initiant les étudiants à la mise en œuvre d’une réflexion théorique liée aux questions du patrimoine ancien et moderne, et fondée sur la constitution de sources savantes et appliquées.

CONTENUPremière étape d’un travail de recherche et de réflexion synthétisant les apports du séminaire, elle portera sur une problématique précise et limitée définie avec les enseignants tuteurs.Il s’agira d’appliquer la méthodologie de la recherche. Mise en place d’une bibliographie avec collecte des données et établissement de fiches. Une problématique sera élaborée puis matérialisée en relation avec les centres d’intérêt du séminaire. Après une phase exploratoire, il s’agira d’évaluer les acquis et les manques pour faire avancer une démonstration et construire un plan de travail.

TRAVAUX REQUISRédaction d’un projet de mémoire : construction d’un état des savoirs, d’une bibliographie, mise en forme d’une problématique et d’une hypothèse de recherche, premiers rudiments d’une logique de démonstration.Ecrit en français pour les étudiants francophones avec un abstract en anglais. En anglais pour les anglophones avec un abstract en français.

BIBLIOGRAPHIE→ Beaud (M.): L’art de la thèse, comment préparer

et rédiger une thèse de doctorat, un mémoire de DEA ou de maîtrise ou tout autre travail universitaire. La Découverte, 1985, 160 pages.

→ Rouveyran (J.-C.): Mémoires et thèses. L’art et les méthodes , Maisonneuve et Larose, 1989, 200 pages.

→ Plot (B) : Ecrire une thèse ou un mémoire en sciences humaines, Champion, 1986, 150 pages.

→ Verdier (T.), Guide pour la rédaction du mémoire, juin 2009 coll. Carnets de la recherche, BRAU du Ministère de la Culture et de la Communication et ENSA Montpellier, Éditions de l’Espérou, 96 pages.

SUPPORT DE COURSDocuments pdf des cours

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu sur la base du projet de mémoire rédigé par les étudiants 1 rendu intermédiaire + 1 rendu final.

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Mme Marques

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESEnseignement : maquettes numériques (BIM), Objectifs pédagogiques :Dans un environnement pédagogique calqué sur des phases d’analyse théorique et d’expérimentation, l’objectif est d’initier les étudiants aux principales approches et applications du BIM :– production d’un BIM selon différents niveaux

de dévelop-pement (LOD)– exploration de nouvelles formes de

collaboration, de communication et d’échange par la médiation technologi-que du BIM

– spécification, vérification et conformité des informations d’un BIM

CONTENULes niveaux du BIM : BIM centralisé ou distribué,… Paramétrique et collaborationLes apports du Web sémantique (ontologies, graphes,…)Vérification de la conformité d’un BIM à des contraintes (model checking) Niveaux de détail (géométrique) et d’information (sémanti-que)Evolution des pratiques (niveau national, européen, inter-national)

TRAVAUX REQUISMaquette numérique d’une architecture paramétrique

BIBLIOGRAPHIE→ Celnik, O. et E. Lebègue. (2014). BIM & maquette numéri-que : Pour l’architecture, le bâtiment et la construction. Paris: Eyrolles et CSTB éditions.

→ Eastman, C. M., P. Teicholz, R. Sacks, et K. Liston. (2011). BIM handbook: a guide to building information modeling for owners, managers, designers, engineers and contrac-tors, Vol. 1-1. Hoboken, Etats-Unis: J. Wiley & Sons.

→ Kensek, K. et D. Noble. (2014). Building Information Mod-eling: BIM in Current and Future Practice, 1 edition. Ho-boken, New Jersey: Wiley.

→ Kensek, K. (2015). Manuel BIM - Théorie et applications. Paris: Eyrolles.

SUPPORT DE COURSMoodle

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu et soutenance orale

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Responsable : M. Bonnal, Mme Urlberger

Autres Enseignants : M. Lamy

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’objectif de ce séminaire est l’écriture d’un mémoire sur une thématique qui s’inscrit dans les interfaces entre art et architecture. Il s’agit de construire une réflexion qui se base sur une méthodologie scientifique,Initiation à la méthodologie de la recherche– identifier des sources de nature différentes– repérer le niveau et degré de scientificité

des sources– interroger la nature des documents

notamment visuels : modes de représentation– savoir restituer sa recherche à travers un

dossier et des annexes– savoir générer des annexes avec les

reproductions des documents initiaux soulignés et synthétisés

– citer ses sources– enrichir ses analyses et son étude de

références personnelles– savoir présenter son travail oralement et par

la biais de supports de communication

adaptés– savoir hiérarchiser et différencier les

informations (des moins au plus importantes)

CONTENU– recherche d’un sujet pertinent et original,– construction d’une problématique claire– proposition d’une ou plusieurs hypothèses– structuration du sujet à partir d’un plan

qui sert d’argumentaire– travail avec une bibliographie riche et variée– indication de sources tout au long du

mémoire– iconographie

TRAVAUX REQUISMémoire intermédiaire qui annonce une problématique, un plan et la rédaction de quelques pages d’un point du plan.

BIBLIOGRAPHIE→ Droste Magdalena, Bauhaus 1919-1933,

Taschen, 1993, A.H5/BAU→ Fiedler, Jeannine, Feierabend, Peter, Bauhaus,

Köln, Könemann, 2000, A.H5/BAU→ Fox Weber Nicholas, La Bande du Bauhaus,

Fayard, 2015 (bibliothèque)→ Friedewald, Boris, Bauhaus, Prestel, 2016→ Humblet, Claudine, Bauhaus (Le). Lausanne :

L’âge d’homme, 1980, A1.H/HUM→ Hüneke Andreas, The Bauhaus Masters: Weimar.

Dessau. Berlin, Seemann Henschel, 2016,→ Huyghe Pierre-Damien, Art et industrie :

Philosophie du Bauhaus, Paris, Circé, 2015, A1.S/HUY

→ James-Chakraborty Kathleen, Bauhaus Culture from Weimar to the Cold War, Minneapolis Londres, University of Minnesota Press, 2006.

→ Markgraf, Monika, Archäologie der Modernen, Archaelogy of Modernism ; Jovis, 2007

→ Ludi, Jean-Claude, Pionniers de l’architecture moderne, une anthologie, Lausanne : Presses polytechniques et universitaires romandes, 2002, A.H6/LUD

→ Posener, Julius, « Restauration du Bauhaus ; Signification actuelle du Bauhaus »,Techniques et architecture, (1980, juin-juillet) n°331, P 75-77, photogr. (0373-0719)

→ Richard, Lionel, Comprendre le Bauhaus : un enseignement d’avant-garde sous la République de Weimar, Archigraphy, Gollion : Infolio, 2009 A1.H/RIC

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Mémoire et soutenance Recherche documentaire :– Diversité des sources– Capacité à regrouper vos sources

et à les organiser

– Pertinence du contenu et capacité de synthèse

– Clarté et qualité de la présentation

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Responsable : M. Chapel Autres Enseignants : Mme Girard,

Mme Pere, Mme Ringon

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’objectif de cet enseignement est d’apprendre à l’étudiant les pratiques et les méthodes d’un travail scientifique qui aboutira à la rédaction d’un mémoire de recherche. Il s’agira d’entamer la réflexion de chaque étudiant en synthétisant les cours et les apports méthodologiques du séminaire, pour poser les bases du bon déroulement de la recherche de chaque étudiant.

CONTENUDes rencontres hebdomadaires (échanges individuels et collectifs) aboutiront à l’écriture des projets de recherche des étudiants : choix du sujet, mise en place de la bibliographie avec collecte des données et établissement de fiches de lecture, état des savoirs sur la question traitée, définition du corpus, élaboration de la problématique et des hypothèses, plan de travail, etc.Les séances permettront les échanges avec les enseignants, la multiplication des références intellectuelles et méthodologiques, ainsi que la bonne orientation des enquêtes

TRAVAUX REQUISDossier A4 + Présentation orale

BIBLIOGRAPHIELa bibliographie sera distribuée lors des séances selon les orientations des travaux des étudiants

SUPPORT DE COURSListes et extraits d’ouvrages, de publications et de documents d’archives

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Rendu de la première phase du mémoire résumant le projet de recherche

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Responsable : Mme Aventin Autres Enseignants : M. Balti,

M. Rojas-Arias, Mme Assassin, Mme Tornay,

Mme Vervisch

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESApprendre à construire un sujet de mémoire de recherche (problématique, état de l’art, bibliographie, début de rédaction).

CONTENUEncadrement collectif : Différents rendez-vous de sont pris avec les étudiants, en début d’année, pour une mise au point collective des sujets de mémoire+ des rencontres individuelles entre directeur de mémoire et étudiant.

TRAVAUX REQUISNotice de présentation, problématique, état de l’art et bibliographie du sujet du mémoire (5 pages environ).

BIBLIOGRAPHIEOrientée par l’enseignant encadrant selon chaque sujet de mémoire.

SUPPORT DE COURSApports méthodologiques en séances collectives pour comprendre comment formuler une problématique et des hypothèses, constituer une bibliographie, chercher dans des bases de données, connaitre des méthodes d’enquête de terrain, connaître les règles de rédaction…

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Sur note de présentation du sujet.

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F – VOIR LA VILLEE.C.T.S. 9 HEURES CM 0 HEURES TD 90 COEFFICIENT 7 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Responsable : M. Jouenne Autres Enseignants : M. Hurtin

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLa méthodologie adoptée vise à développer l’autonomie de l’étudiant par une succession de choix (photos, images, terrain, méthodologie, mise en forme) qui l’entraîne dans un processus d’aller-retour, du terrain à la théorie, en passant par l’échange et le partage des connaissances.Les séances de TD sont consacrées à la formalisation de représentations de la pensée (photomontages, dessins, schémas, films,…) : ces images deviennent les illustrations et servent de supports à l’écriture du mémoire. Les études comportent plusieurs volets : esthétique, urbain, architectural, historique, sociologique et géographique : une grille d’analyse est proposée aux étudiants, dans laquelle ils doivent choisir les éléments les plus appropriés à leur problématique.Acquérir des notions nouvelles dans les différents champs disciplinaires autour de la question de comment voir la ville à travers ses marges, ses limites et ses frontières.

CONTENUDe la méthodologie d’enquête à la réalisation du mémoire.Les cours sont une proposition d’engager le séminaire dans une réflexion autour de la question des marges au sens large. De l’histoire des murs à travers le monde aux gated communities, nous assistons dans notre société post-moderne à une accélération du temps, à un rétrécissement des espaces et à la naissance

d’une obsession sécuritaire. Alors que le discours politique s’anime derrière un vocabulaire où riment euphémismes et oxymores, nous dresserons le constat de ce qu’est une ville et de comment la voir.Les cours sont menés à plusieurs voix pour favoriser le développement d’une pensée interdisciplinaire.

TRAVAUX REQUISPré-mémoire de séminaire faisant état de l’avancement du travail de recherche.

BIBLIOGRAPHIE→ Bauman Zygmunt, Le présent liquide. Peurs

sociales et obsession sécuritaire, Paris : Seuil, 2007 Haushofer Marlen, Le mur invisible, Babel, Arles : Actes Sud, 1992

→ Niel Frédéric, Contre les murs, Paris : Bayard Culture, 2011

→ Rosa Hartmut, Aliénation et accélération. Vers une théorie critique de la modernité tardive, Paris : La découverte, 2012


SUPPORT DE COURSLes supports de cours sont distribués à mesure de la progression, articles, textes, documentaires, films.

Le blog Voir la ville permet de conserver un lien avec les étudiants Erasmus et de constituer la mémoire du séminaire. https://lewebpedagogique.com/voirlaville

ANNÉE 4 SEMESTRE 7


MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu, fiches de lecture, notes de cours et soutenances d’un pré-mémoire

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ANNÉE 4 SEMESTRE 8

HEURES COURS

HEURES TD

HEURES PERSO.

ECTS


132 140 10


THÉORIES ET CULTURE S82 S821 ENSEIGNEMENT THÉORIQUE 1 15 30 2

S822 ENSEIGNEMENT THÉORIQUE 2 15 30 2


S85 S851 ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL 1 15 10 5 1

S852 LANGUES ANGLAIS OU ESPAGNOL 24 1

SÉMINAIRE S87 S871 ÉTUDES DE CAS ET APPORTS MÉTHODOLOGIQUES

16 16 3

S872 SUIVI DE MÉMOIRE ET SOUTENANCE 25 180 9

TOTAL S8 73 156 418 30

ANNÉE 4 SEMESTRE 8

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A – ARCHITECTONIQUE DU PROJET

B – PATRIMOINES EN PROJET (HERITAGE IN PROGRESS) ARCHITECTURE MONUMENTALE, PROJET DE SAUVEGARDE ET DE LA CRÉATION

C – L’ESPACE ENTRE LES CHOSES : LIMITES À MÉNAGER

D – UTOPIES FERRO-PHÉRIQUES

E – TERRITOIRE DE NATURE

F – L’ARCHITECTURE MÉTROPOLITAINE DU XXIE SIÈCLE


ANNÉE 4 SEMESTRE 8


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Responsable : M. Bekkoucha Autre Enseignant : M. Van Der Beken,

M. Gaudu

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’objectif est de développer dans une démarche de conception, les outils et méthodes permettant d’explorer et maitriser la mise en œuvre du projet d’architecture.Une pensée constructive est une pensée prospective. Elle s’appuie sur les savoirs faire actuels et les développe au regard des enjeux contemporains de notre société. Par cette pensée constructive, l’architecte pourra œuvrer à leur résolution.« Construire l’architecture » est l’objectif qui désigne dans cet enseignement la compétence spécifique de l’architecte, comme acteur principal d’un processus de projet, qui se développe de sa conception initiale à son exécution finale.Au cours de l’élaboration du projet, cette compétence se reflète tour à tour, dans l’explicitation, la formulation précise de l’objectif poursuivi, puis dans sa mise en œuvre physique, de plus en plus concrète, dans un édifice.Le vocabulaire des matériaux, la grammaire constructive, la syntaxe structurelle, constituent des outils qui restent inopérants tant qu’ils ne sont pas assimilés au processus de conception et interprétés pour la finalité du projet.Cet enseignement de projet, veut initier le développement d’une démarche de conception holistique, dans laquelle les fragments de savoir technique, sont progressivement intégrés dans la formulation d’un corps architectural global.Dans cette approche, il s’agit de mettre l’accent sur le rapport indissociable qui relie

l’expression architectural d’un édifice, à la façon dont on le construit. Une relation d’une exigence extrême, qui doit se saisir des moyens techniques de la construction, pour révéler la signification profonde de l’œuvre construite.Développer une « pensée constructive », ce n’est pas seulement « rendre un projet constructible » mais engendrer un processus de pensée de l’architecture, où sont pensées simultanément, les trois notions que sont l’espace, l’usage et la matière, ou encore l’esthétique, l’éthique et la technique.

CONTENUCultures constructives & identites architectoniquesDéclinaison de thématiques d’atelier de projet, spécifiquement liées à la connaissances des « cultures constructives’, à travers les régions et les époques, en laissant ouvert chaque année, les choix de programme, de site, d’échelle d’intervention, uniquement destinés à révéler au mieux la thématique constructive ciblée dans le semestre concerné.Cet enseignement du projet s’attache à faire comprendre comment les procédés constructifs induisent une possibilité d’adaptation du projet à des conditions de site, à des organisations spatiales, ou à des contraintes d’économie ou encore de délais, mais aussi comment le projet instrumentalise ces dispositifs constructifs pour définir son identité architectonique.La connaissance des méthodes et systèmes de construction éclaire les processus d’interaction entre la conception intellectuelle, le déroulement de la réalisation, et la structure de la construction, interaction qui joue un rôle déterminant dans la mise au point d’une résolution constructive du projet.Les différents systèmes constructifs décrivent les types d’assemblage possibles des éléments de la construction, expérimentés à l’origine par les traditions et savoirs faire de l’architecture vernaculaire, puis constamment renouvelés et actualisés, jusqu’aux nouvelles méthodes inventées par les moyens et procédés contemporains.

Les contenus pédagogiques du S8 (recherches, exposés, exercices conceptuels) visent les apprentissages suivants:– Comprendre le choix d’une structure comme

détermination d’un ordre spatial du projet– Expliciter le processus qui conduit d’un thème

constructif à l’identité architectonique d’un projet

– Explorer collectivement toutes les déclinaisons du thème, à travers le temps, les cultures et les matériaux

Thématique constructive du S81.1 / 2019La voüte… Structure, forme & spatialite– La voûte, en tant que dispositif, intemporel,

universel, et dans une interprétation sans cesse renouvelée

– Les différentes techniques de mise en œuvre:… pierres, briques, béton, métal, bois, ou mixte

– Qualités spatiales du dessin de voûtes:… figures, échelles, proportions, répétitions

– Esthétique de l’architectonique des voûtes:… morphologies, volumétries, matières, lumières, ombres

Visites architecturales & techniquesVisites de projets exemplaires pour la visualisation des thématiques constructives enseignées.Visites de fabriques de matériaux par typologie : briqueteries (terre), scieries (bois)et carrières locales (pierre), Visite d’usines de systèmes de préfabrication industrielle : béton, acier et bois.

Planning atelierL’Atelier de projet se développe en 3 temps:

• Temps 1 (4 semaines): figures d’intention sur le choix des typologies spatiales et constructives du projet

• Temps 2 (5 semaines): recherches architecturales sur la relation structure / espaces & développement du projet échelles 1/200, 1/100

• Temps 3 (5 semaines): mise au point du projet final - échelles 1/100, 1/50, 1/20, 1/10, avec maquettes prototype constructif


MODE D’ÉVALUATION 3 temps / 3 évaluations :– Jury intermédiaire n°1

• Hypothèses de projet = 15% de la note finale

– Jury intermédiaire n°2 • Développement du projet = 35% de la note finale

– Jury final,soit Jury n°3 • Identité architectonique du projet = 50% de la note finale

S81ATELIER DU PROJET = 70% de la note semestrielle & ATELIER DU DETAIL = 30% de la note semestrielle

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TRAVAUX REQUIS– investigations constructives,

recherches thématiques, études de cas– réalisation d’un journal de bord du projet

avec synthèse d’un mémoire de projet final (théorie versus pratique)

– élaboration de maquettes successives liées à la résolution constructive du projet (du principe au détail)

– travail en figures, schèmes, croquis, perspectives etc. de la mise en relation Structure/Espace

– représentation du projet à des échelles multiples et développées en simultané (global/détail)

BIBLIOGRAPHIE→ Penser l’architecture, Peter ZUMTHOR→ Atmosphères, Peter ZUMTHOR→ Forme et matériaux dans l’architecture,

Richard WESTON - Ed: SEUIL→ (De la forme au lieu) + de la tectonique,

Pierre Von MEISS - Éd. PPUR→ La matière de l’invention,

Ezio MANZINI - Éd. CCI→ Du matériau à l’architecture,

Laszelo MOHOLY NAGY - Éd. de la Villette

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MODE D’ÉVALUATION 3 temps / 3 évaluations :– Jury intermédiaire n°1

• Hypothèses de projet = 15% de la note finale

– Jury intermédiaire n°2 • Développement du projet = 35% de la note finale

– Jury final,soit Jury n°3 • Identité architectonique du projet = 50% de la note finale

S81ATELIER DU PROJET = 70% de la note semestrielle & ATELIER DU DETAIL = 30% de la note semestrielle

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Responsable : M. Sartre Enseignants : Mme Girard,

B. Chaulliac, P. Loustau

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESUne démarche de projet contemporain articulé à un « déjà-là »La dimension créatrice de l’intervention est à mener sur un édifice existant appartenant à l’architecture savante (édifice conventuel, construction ou site industriels, architecture militaire…), bâtiment de l’époque ancienne ou moderne.Cet exercice de projet d’architecture contemporaine permet d’explorer les enjeux de la conservation d’un bâtiment et de sa transformation par l’affectation d’un nouvel usage. Il est demandé d’avoir une double exigence, indissociable et pouvant être contradictoire : celle d’être conservateur

(assurer la pérennité de l’édifice) et créateur (inventer en changeant la destination du bâtiment). L’idée est de trouver une posture d’intervention juste qui doit être guidée par le bâtiment, s’appuyer sur les spécificités et le caractère du lieu pour lui donner une nouvelle expression.

Le programme est choisi pour faire écho aux spécificités du site (équipement, logement, programme mixte). Il permet d’expérimenter différentes thématiques du projet en lien avec l’existant au niveau urbain (requalification) et à l’échelle de l’édifice (restauration, réhabilitation et transformation par ajout).

CONTENUL’exercice permet d’apprendre une méthodologie de travail se développant en trois temps.

Temps 1 : appréhender un « déjà-là »La formation doit en premier lieu enseigner un savoir-faire alliant activité de terrain et pratique documentaire. Elle convoquel’appréhension, l’observation, le questionnement, la déduction. L’analyse doit permettre la lecture et la compréhension de l’édifice, ses composantes urbaines, architecturales et techniques.

Temps 2 : jugement critique de l’objet d’étudeCette étape permet de se positionner et de justifier le projet de conservation et de transformation par un argumentaire adapté :– choisir les parties du monument dont les

valeurs d’ancienneté, typologique, mémorielle, patrimoniale font qu’elles sont intangibles, donc à conserver ;

– décider des espaces intérieurs malléables qui peuvent recevoir des modifications structurelles, spatiales, décoratives plus ou moins importantes ;

– décrire les lieux qui nécessitent une requalification pour répondre à certaines carences, à l’échelle urbaine et à celle de l’architecture. Elle permet aussi :

– de définir l’organisation programmatique dans le bâtiment en fonction des espaces disponibles et de leurs potentialités, spatiales et structurelles ;

– de retenir le lieu où édifier l’extension ;– d’élaborer les premières recherches

volumétriques de l’extension en composant avec l’existant.

Temps 3 : développement du processus de conception, projet de réhabilitation et d’extensionDurant cette phase de l’exercice, l’enseignement visera à piloter le processus de fabrication du projet depuis l’échelle urbaine jusqu’à celle du détail architectural.

B – PATRIMOINES EN PROJET (HERITAGE IN PROGRESS)ARCHITECTURE MONUMENTALE, PROJET DE SAUVEGARDE ET DE LA CRÉATION

MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu2 rendus intermédiaires + 1 rendu final

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BIBLIOGRAPHIEElle sera communiquée lors de la première séance.

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Responsable : C. Aventin Enseignants : M. Del-Amo, M. Zendjebil, Mme Sadokh

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESSuivre cet atelier durant un semestre, c’est partir en exploration pour un temps, collectivement et individuellement, à la recherche d’espaces publics (urbains, périurbain ou ruraux), en les regardant, à la suite d’Hermann Herztberger, comme des « espaces habitables entre les choses », ou encore, comme l’écrit Jean-Marc Besse, des « paysages familiers » où habiter. Se demander ce qu’est cet espace entre les choses, ce qui le constitue (comme espace construit, sensible et social), ce qui s’y passe (ou pourrait s’y passer), comme espace changeant, vivant, familier, à la fois ordinaire et chaque fois extraordinaire. Développer chez l’étudiant une réflexion critique, des choix de conception et des méthodes opératoires pour un futur travail d’architecte en élaborant sa propre méthode de réfléxion et de conception > se construire une « attitude de projet ».

CONTENUL’atelier se nourrit de l’échange actif entre l’ensemble de ses participants (étudiants, enseignants, invités, rencontres diverses), autour d’un sujet partagé (thème, lieu,… à voir selon situation), avec une démarche d’allers-retours entre le réel et le projet.Séances se partageant entre séances collectives (échanges, co-élaboration, préparation de workshop…), et workshop, rencontres :

Recherches interdisciplinaires concernant l’espace public (forme, usages, représentations) > il s’agit d’impliquer (et non appliquer) la théorie dans le projet (cf. P. Amphoux).– Enquêtes in situ : relevés et observations de

sites intéressants en vue d’interventions – Workshop de réalisation (construction,

installation, observations du/des dispositifs)– Retour sur l’intervention et réflexions– Représentation et explicitation du projet

Séances collectives, explorations in situ, suivi individuel, workshop…L’atelier se construira obligatoirement dans la rencontre et le partenariat avec d’autres professionnels, en particulier du spectacle vivant (comme amorcé depuis deux ans avec la compagnie Le Phun et amené à se poursuivre).

TRAVAUX REQUISdiscussions, échanges collectifs, partages et avancement régulier de la réflexion et du projet.Capacité à passer à l’action et à partager l’avancement de son projet individuel et collectif, jusqu’à mise à l’épreuve dans l’espace public et présentation finale du projet.

BIBLIOGRAPHIESelon les sites, situations et besoins des étudiants > apports par les enseignants, les étudiants de l’atelier, la compagnie d’art de la rue…partage en atelier et dépôts de documents divers sur Moodle.

Ouvrages et articles fondamentaux :→ Amphoux, Pascal (2000) « De théories en pratiques. Trois principes d’hybridation pour la ville », L’usage du projet. Lausanne : Payot.

→ Besse, Jean-Marc (2006) « L’espace public : espace politique et paysage familier ». Rencontres

de l’espace public, Lille Métropole. → Bouchain, Patrick (2006) Construire

autrement. Arles : Actes Sud.→ Butor, Michel (1996) À la frontière. Paris :

éditions de la Différence. → Certeau (de), Michel (1990) L’invention du quotidien. Paris : Gallimard.

→ Cheljub, Bénédicte (2009) Renée Gaihoustet : la politesse des maisons. Arles : Actes sud

→ Herztberger, Hermann (2010) Leçons d’architecture. Gollion : In Folio

→ Kroll, Lucien (2014) « Technique contre humanisme », Recycler l’urbain. Pour une écologie des milieux habités. Genève : Métis Presses

→ Sansot, Pierre (1971) Poétique de la ville. Paris : Klincksieck

→ Soulier, Nicolas (2012) Reconquérir les rues. Paris : Ulmer.

SUPPORT DE COURSSelon les sites, situations et besoins d es étudiants – Apports par les enseignants, les étudiants

de l’atelier, la compagnie d’art de la rue…– partage en atelier et dépôts de documents

divers sur Moodle.


MODE D’ÉVALUATION Évaluation collégiale par l’équipe enseignante, au fur et à mesure de l’avancement + présentation finale.

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Enseignants : M. Raymond, M. Seher

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESConscients de la finalité sociale de l’architecture et de l’urbanisme, notre enseignement du projet se fonde sur une démarche qui intègre les effets des mutations sociales, urbaines et paysagères dans la mise au point des méthodes d’analyse et de conception ainsi que dans celle des outils de gestion de la complexité à toutes les échelles qui jalonnent l’espace architectural et urbain.

Objectif architectural : Aborder la problématique de l’articulation du projet architectural avec l’échelle urbaine en réponse à l’évolution contemporaine des modes de vie et des formes d’urbanisation du territoire.

Objectif méthodologique : Casser la scission et construire une articulation entre l’analyse et le projet, la théorie et la pratique, la recherche et la création en nourrissant par l’observation le projet et réciproquement les thèmes d’observation par les questionnements issus du projet.

Objectif professionnel : Formation des architectes et urbanistes à la gestion de la complexité et forger leur capacité de synthèse, en réponse à l’évolution de la profession, du marché et des métiers de l’architecture.

CONTENULa Métropole du XXIe siècle fait de la mobilité un de ses enjeux les plus importants. L’évolution démographiques et sociétale nous impose d’adopter un autre rapport à l’espace et au temps. L’accès large aux connaissances, à la santé et aux pôles d’emploi et de loisirs rend nos villes de plus en plus désirables, augmentant de manière exponentielle le besoin spatial tout en accentuant les écarts entre urbanité et ruralité. Cette nouvelle ville, la métropole, phagocyte son environnement proche et se poly-centralise. Ces nouvelles distances appellent à la fois à une reconfiguration profonde et à la mécanisation de l’espace public. Il s’agit de créer des passerelles spatiales, temporelles et sociales entre ces différents pôles. Paradoxalement la valeur économique de la métropole ne se définit pas seulement par sa propre existence mais par rapport à sa place dans le réseau qu’elle compose avec les autres pôles urbains comparables.Les temps de transport et les pics de pollution causés par ces déplacement individuels massives et l’instabilité du prix de carburant mettent à mal un système économique, écologique et social.

Aujourd’hui le boulevard périphérique crispe les enjeux sociétaux de la Métropole du XXIe siècle qui substitue aux idées du productivisme celles du mieux-être. Il est au cœur des questionnements de la mobilité et de la logistique urbaine, de la qualité de l’air mais pas seulement. Il met également en exergue le lien entre ville et campagne, entre production (nourricière), distribution et consommation et se place comme territoire à part entière. Selon son évolution à court moyen et long terme ses interfaces avec les transports en commun seront peut-être les centralités de demain et ses abords représenteront un des plus grands potentiels fonciers de la Métropole.

TRAVAUX REQUISLa méthode de travail consiste à articuler :– La démarche de projet et l’activité de

recherche,– Le travail individuel avec le travail de groupe– L’échelle du territoire et de l’espace urbain

avec l’échelle architecturale et programmatique.

Les supports sont les suivants:– Croquis, textes, expressions libres,– Plans, Coupes Façades,

SUPPORT DE COURSInterventions internes et externes au Format de Conférences, Workshop et Ateliers.


MODE D’ÉVALUATION Evaluation continue le long du semestre par discussions échanges, rendus intermédiaires et rendus finaux mettant en avant la capacité a concevoir, capacité à collaborer

au sein d’un collectif et la capacité à communiquer et mettre en scène graphiquement textuellement et oralement.

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Responsable : M. Canizarès Autres Enseignants : M. Fresquet,

Mme Canut

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’atelier Territoire de Nature a pour premier objectif de sensibiliser les étudiants de Master à l’immense champ d’investigations que constituent les territoires ruraux, éloignés des métropoles et trop isolés des réflexions dont bénéficient par ailleurs d’autres territoires bien mieux dotés.Il s’agit d’un atelier d’apprentissage du process de projet dont l’enseignement associe pleinement projet d’urbanisme et projet architectural. L’objectif poursuivi consiste à donner aux étudiants la pleine mesure des multiples échelles du territoire et la capacité de penser leur projet architectural dans une logique de fabrication de l’espace public.Le partenariat de notre école avec le Parc Naturel Régional du Haut Languedoc permet également d’élargir le champ pédagogique de cet enseignement à une véritable expérience de mise en situation professionnelle, sur un territoire identifié, et en étroite relation avec les acteurs du territoire (élus, services, institutions, habitants,…).

CONTENUL’atelier attache une grande importance à la connaissance du territoire, et en conséquence à l’apprentissage du travail « de terrain ». Nous alternons en conséquence un travail en atelier à l’ENSA avec un travail sur site (visites, échanges, workshop).Le travail en atelier alterne de façon progressive le projet d’urbanisme dans un premier temps avec le projet architectural en suivant pour rapidement pouvoir les aborder conjointement.La méthodologie adoptée consiste à aborder toutes les étapes de l’élaboration du projet, en rythmant chacune des étapes sur le timing des 15 semaines du semestre.



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Responsable : M. Leplae Autres Enseignants : M. Chapel,

M. Laurens

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESConfer présentation de l’enseignement S10 de l’atelier AM21



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Responsable : M. Bekkoucha

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLes compétences à acquérir dans cet enseignement associé au projet, pour instruire sa thématique constructive, sont :– Connaitre les matières, les matériaux, les

procédés constructifs, leur mise en œuvre, et leur prise en compte dans un processus de projet

– Développer le sens constructif par l’expérimentation : maquette structurelle ; essais de rupture ; calculs simplifiés de pré- dimensionnement.

– Aborder des problématiques nouvelles liées à des processus industriels en lien avec des partenaires locaux (architecture industrielle, préfabrication, processus de production)

– Elaborer un Atlas des Détails avec classement par typologie de structures et d’enveloppes (capitalisation progressive sur plusieurs années avec charte graphique cohérente (Cf. revue Détail)

CONTENUAtelier du détailLa question du détail d’architecture sera introduite par ce qui fait sa spécificité, sa capacité de synthèse, sa capacité à anticiper l’interface entre divers savoir-faire. Elle introduira la question de la tolérance de réalisation et sa capacité à anticiper sur les malfaçons éventuelles dans la réalisation d’un ouvrage. Le détail sera utilisé dans un premier temps comme outils d’analyse d’un ouvrage existant, puis ensuite appliqué au projet de l’étudiant.

La question de la légende comme outil d’annotation préfigurera les différents types de description d’un ouvrage. Une classification des détails par typologie d’ouvrage permettra de constituer un « Atlas des détails » qui sera disponibles pour tous les étudiants selon une charte graphique déterminée.

Le contenu de cet enseignement s’articule sur les :– Études d’œuvres exemplaires dans la relation

entre conditions / intention matières / techniques / poétique

– Travail sur un cursus de référence en fonction des matières brutes (terre, acier, bois, verre, pierre etc.)

– Maitrise de la représentation et développement à l’échelle du détail des intentions constructives issues des recherches menées conjointement avec l’atelier de projet

Thématique constructive du S81.2 / 2019:La voüte… Structure, forme & spatialite– La voûte, en tant que dispositif, intemporel,

universel, et dans une interprétation sans cesse renouvelée

– Les différentes techniques de mise en œuvre: pierres, briques, béton, métal, bois, ou mixte

– Qualités spatiales du dessin de voûtes: figures, échelles, proportions, répétitions

– Esthétique de l’architectonique des voûtes:… morphologies, volumétries, matières, lumières, ombres

Planning AtelierL’Atelier du détail se développe en 2 temps:

– Temps 1 (5 semaines): travail individuel de recherches sur la thématique constructive formant un corpus de détails collectif

– Temps 2 (4 semaines): travail individuel de conception et mise au point des principes architectoniques du projet avec détail générique

TRAVAUX REQUISÉtude de cas– recensement d’édifices remarquables dans

l’expression de la thématique constructive– recherches et documentation sur les

dispositifs de mise en œuvre de cette sélection de projet

– classification de la sélection en catégories ou typologies pour identification d’une nomenclature des cas

– élaboration du détail technique générique du cas étudié (travail individuel)

– constitution du corpus collectif des détails génériques de la thématique constructive

Détails du projet– identification de la stratégie inventée pour le

projet à partir de l’inventaire des possibles répertoriés dans le corpus

– mise au point de l’identité architectonique de son propre projet

– élaboration du détil générique, emblématique de son projet

BIBLIOGRAPHIEPresses Polytechniques et Universitaires Romandes de l’EPFL:→ catalogue du traité des Matériaux→ collection « Construire en… » & Éditions

« Détail’→ Publications thématisées sur les dispositifs de

constructions→ Revues d’Architecture « DETAIL » & « EXE»


MODE D’ÉVALUATION 2 temps / 2 évaluations :– Jury intermédiaire n°1 • Étude

de cas pour élaboration du corpus de détails = 50% de la note finale

– Jury final,soit Jury n°2 • Mise au point du détail architectonique générique du projet = 50% de la note finale

S81 ATELIER DU PROJET = 70% de la note semestrielle & ATELIER DU DETAIL = 30% de la note semestrielle

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Responsable : Mme Sartre

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESAvant d’aborder la problématique de la conservation et transformation du patrimoine bâti, il est important de comprendre les origines de cette notion, l’évolution des doctrines et ses différentes approches mais aussi d’accéder à des savoirs spécifiques au projet de sauvegarde et de création. Trois thèmes de cours magistraux sont proposés.

CONTENUThème 1 • Méthodologie– Le diagnostic (DIAG) : préalable au projet dans

l’existant.– Le relevé : outil spécifique au projet

dans l’existant.

Thème 2 • Approches matérielles et savoirs techniquesSérie d’interventions donnant les outils de compréhension de l’histoire matérielle de l’édifice (à adapter en fonction du site d’étude).

Thème 3 • Doctrines et notions– Les monuments historiques en France :

apparition de la notion de monument historique et l’élargissement des thématiques de protection au XXe siècle.

– L’évolution des doctrines de restauration d’après les textes : Eugène Violet-le-Duc, John Ruskin, Camillo Boito, la charte d’Athènes de 1931, la charte de Venise de 1964.

– La question de la terminologie pour l’utilisation d’un vocabulaire adapté à chaque type d’intervention sur un existant : restauration, réhabilitation, reconversion, achèvement, restitution, reconstitution, reconstruction.

BIBLIOGRAPHIEElle sera communiquée lors de la première séance.

B – PATRIMOINES EN PROJET (HERITAGE IN PROGRESS)ARCHITECTURE MONUMENTALE, PROJET DE SAUVEGARDE ET DE LA CRÉATION

MODE D’ÉVALUATION Dossier : l’étude de cas, la mise en discussion avec les textes théoriquesLe travail demandé vise à un approfondissement d’une culture architecturale et d’une réflexion théorique. Les projets sélectionnés

aborderont le thème de la reconversion d’édifices, anciens ou modernes. Au regard des différentes doctrines de restauration et de l’ouvrage de Dominique Rouillard « Architectures contemporaines et monuments historiques »,

l’étudiant présente la posture d’intervention retenue par l’architecte, explique les raisons qui ont justifiées ce choix et pose un regard critique sur le projet au regard des textes.

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Responsable : Mme Aventin

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES– Permettre à l’étudiant de se construire une

culture (sur un sujet, un rapport aux matériaux et à la construction, etc.) et un réseau de ressources (qui ? quoi ? Comment ?), en les mobilisant au cours de l’atelier.

– Permettre à l’étudiant de prendre de plus en plus d’autonomie (méthode, rythme, personnes ressources, etc.).

CONTENU– Séances se partageant entre séances

collectives (échanges, co-élaboration, préparation de workshop…), et workshop, rencontres :

– Recherches interdisciplinaires concernant l’espace public (forme, usages, représentations) > il s’agit d’impliquer (et non appliquer) la théorie dans le projet (cf. P. Amphoux).

– Enquêtes in situ : relevés et observations de sites intéressants en vue d’interventions

– Workshop de réalisation (construction, installation, observations du/des dispositifs)

– Retour sur l’intervention et réflexions– Représentation et explicitation du projet– Séances collectives, explorations in situ, suivi

individuel, workshop…L’atelier se construira obligatoirement dans la rencontre et le partenariat avec d’autres professionnels, en particulier du spectacle vivant (comme amorcé depuis deux ans avec la compagnie Le Phun et amené à se poursuivre).

MODE D’ÉVALUATIONÉvaluation continue > capacité à mobiliser tout éléments, références architecturale, urbaine, artistique, techniques… pour le projet.

BIBLIOGRAPHIESelon les sites, situations et besoins des étudiants > apports par les enseignants, les étudiants de l’atelier, la compagnie d’art de la rue…> partage en atelier et dépôts de documents divers sur Moodle.

Ouvrages et articles fondamentaux :→ Amphoux, Pascal (2000) « De théories en pratiques. Trois principes d’hybridation pour la ville », L’usage du projet. Lausanne : Payot.

→ Besse, Jean-Marc (2006) « L’espace public : espace politique et paysage familier ». Rencontres de l’espace public, Lille Métropole.

→ Bouchain, Patrick (2006) Construire autrement. Arles : Actes Sud.

→ Butor, Michel (1996) À la frontière. Paris : éditions de la Différence.

→ Certeau (de), Michel (1990) L’invention du quotidien. Paris : Gallimard.

→ Cheljub, Bénédicte (2009) Renée Gaihoustet : la politesse des maisons. Arles : Actes sud

→ Herztberger, Hermann (2010) Leçons d’architecture. Gollion : In Folio

→ Kroll, Lucien (2014) « Technique contre humanisme », Recycler l’urbain. Pour une écologie des milieux habités. Genève : Métis Presses

→ Sansot, Pierre (1971) Poétique de la ville. Paris : Klincksieck

→ Soulier, Nicolas (2012) Reconquérir les rues. Paris : Ulmer.

SUPPORT DE COURSSelon les sites, situations et besoins des étudiants > apports par les enseignants, les étudiants de l’atelier, la compagnie d’art de la rue…> partage en atelier et dépôts de documents divers sur Moodle.


MODE D’ÉVALUATION Évaluation continue > capacité à mobiliser tout éléments, références architecturale, urbaine, artistique, techniques… pour le projet.

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CONTENULa Métropole du XXIe siècle fait de la mobilité un de ses enjeux les plus importants. L’évolution démographiques et sociétale nous impose d’adopter un autre rapport à l’espace et au temps. L’accès large aux connaissances, à la santé et aux pôles d’emploi et de loisirs rend nos villes de plus en plus désirables, augmentant de manière exponentielle le besoin spatial tout en accentuant les écarts entre urbanité et ruralité.Cette nouvelle ville, la métropole, phagocyte son environnement proche et se poly-centralise. Ces nouvelles distances appellent à la fois à une reconfiguration profonde et à la mécanisation de l’espace public. Il s’agit de créer des passerelles spatiales, temporelles et sociales entre ces différents pôles. Paradoxalement la valeur économique de la métropole ne se définit pas seulement par sa propre existence mais par rapport à sa place dans le réseau qu’elle compose avec les autres pôles urbains comparables.Les temps de transport et les pics de pollution causés par ces déplacement individuels massives et l’instabilité du prix de carburant mettent à mal un système économique, écologique et social.Aujourd’hui le boulevard périphérique crispe les enjeux sociétaux de la Métropole du XXIe siècle qui substitue aux idées du productivisme celles du mieux-être. Il est au cœur des questionnements de la mobilité et de la logistique urbaine, de la qualité de l’air mais pas seulement. Il met également en exergue le lien entre ville et campagne, entre production (nourricière), distribution et consommation et se place comme territoire à part entière.Selon son évolution à court moyen et long terme ses interfaces avec les transports en commun seront peut-être les centralités de demain et ses abords représenteront un des plus grands potentiels fonciers de la Métropole.




Les supports sont les suivants:– Croquis, textes, expressions libres,– Plans, Coupes Façades,– Maquettes d’études conceptuelles,– Images, Perspectives, Animations.

SUPPORT DE COURS Interventions internes et externes au Format de Conférences, Workshop et Ateliers.




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Responsable : M. Canizarès

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLa complexité du projet urbain, ainsi que celle du projet architectural, nécessitent d’être en capacité des méthodes de travail adaptées. L’objectif pédagogique premier de l’atelier Territoire de Nature consiste en conséquence à donner à l’étudiant une forme d’autonomie dans leur élaboration. L’autre volet très important est celui de la communication du projet et tout particulièrement du projet urbain, compte tenu du large spectre des individus et institutions concernés.

CONTENUUn travail de « brainstoming » est proposé dès le démarrage du semestre pour permettre à chacun de construire son propre référentiel de mots.Le travail de groupe est également pratiqué de façon intensive afin de familiariser l’étudiant avec l’échange avec l’autre. La présentation de son travail aux autres fait également partie du cadre de travail de l’étudiant dans l’objectif de le familiariser la dimension pédagogique de son travail.


MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu, à l’occasion :– d’échanges très réguliers,

individuellement pour le projet architectural, par groupe pour le projet urbain,

– de présentations régulières à l’ensemble de l’atelier par chaque groupe de travail,

– de présentations sur site au comité de pilotage (constitué par le PNRHL)

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Responsable : M. Leplae Autres Enseignants : M. Chapel

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESConfer présentation de l’enseignement S10 de l’atelier AM21



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ENSEIGNEMENT THÉORIQUE 1 CYCLE DE CONFÉRENCES



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S8 – S82 1 THÉORIES ET CULTURE ENSEIGNEMENT THÉORIQUE 1 CYCLE DE CONFÉRENCES

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Responsable : Mme Joffre

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLocal / Global (épisode 1) / Interfaces fertiles dans l’architecture contemporaine1. Permettre aux étudiants d’accéder à la parole

directe d’architectes concepteurs2. Leur offrir un panorama de l’architecture

contemporaine dans la région toulousaine3. Débattre des tendances de cette architecture

et de ses références.

CONTENUDans le cycle de conférences 2018, nous ouvrons les portes de l’école d’architecture à des architectes qui pratiquent leur art dans la région toulousaine. Suivant la formule désormais classique et néanmoins efficace, « un(e) architecte/une œuvre », les conférenciers présenteront à chaque séance une œuvre représentative de leur production, en décriront les principales traits, en dévoileront le processus de conception et éventuellement, poseront la question de leurs univers de références (locale, régionale, nationale, etc.)

TRAVAUX REQUIS AUCUN BIBLIOGRAPHIEdistribuée à chaque séance Support de cours présentations ppt

MODE D’ÉVALUATION Présence au moins à 5 des 7 séances du programme (signature du feuille de présences)

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Responsable : Mme Joffre

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESDispenser des savoirs fondamentaux sur l’architecture, son histoire et les mouvements qui la composent.En ouvrant les étudiants à tout un pan de l’histoire de l’architecture, cet enseignement contribue à la formation de leur culture et leur donne des clés pour construire leur posture en tant que professionnels.

CONTENUEn partant de l’analyse du contexte d’apparition du mouvement rationaliste en Italie au tournant des années 1930 et de la demande du régime fasciste au niveau territorial, urbain et architectural, ce cours se propose d’offrir aux étudiants une approche des théories de l’architecture. Plusieurs thèmes seront déclinés. Ils permettront d’aborder le mouvement rationaliste dans son ensemble et dans ses rapports avec un régime autoritaire.Il s’agit, à partir d’une connaissance solide sur la formation du courant rationaliste dans un contexte professionnel et politique particulier, d’appréhender les liens et les entrecroisements ayant existé entre un régime politique totalitaire et les réalisations édifiées sous son égide. Nous regarderons donc de manière précise le mouvement rationaliste dans la diversité de ses apports aux théories architecturales du 20e siècle. Au travers de lectures issues de la bibliographie proposée, d’analyses d’édifices présentées lors des séances, les formes urbaines et architecturales seront mises en relation avec les commandes du pouvoir politique et son idéologie.

BIBLIOGRAPHIE→ BELLAT Fabien, Une ville neuve en URSS,





→ CIUCCI Giorgio, DAL CO Francesco, Architettura italiana del Novecento, Milan, Electa, 1990.

→ CIUCCI Giorgio, MURATORE Giorgio (dir.), Storia dell’architettura italiana, il primo Novecento, Milan, Electa, 2004.









→ MANZIONE Luigi, Déclinaisons de l’«urbanisme comme science». Discours et projets: Italie et France (1920-1940), Thèse de doctorat en architecture, sous la direction de TSIOMIS Yannis, Université Paris 8 - Vincennes-Saint Denis, 2006.

→ MILZA Pierre et ROCHE-PÉZARD Fanette, Art et fascisme, Bruxelles, Complexe, 1989.





→ SITTE Camillo, L’art de bâtir les villes. L’urbanisme selon ses fondements artistiques,

→ traduction de Daniel Wieczorec, préface de Françoise Choay, Paris, L’Equerre, 1980 ; Camillo Sitte, Der Städtebau nach seinen künstlerischen Grundsätzen, Vienne, 1889.



SUPPORT DE COURSCours, projection de diapositives, bibliographies.

MODE D’ÉVALUATION Présence

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A – INTERPRÉTATIONS VS TRADITIONS DANS LA CRÉATION ARCHITECTURALE

B – UNE HISTOIRE MATÉRIELLE DE LA CONSTRUCTION

1 choix obligatoire parmi les groupes A ou B

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OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLa ville est le reflet des évolutions sociétales. Dans un monde d’innovations technologiques majeures mais aussi de crise économique et écologique, l’incertitude devient le moteur des réflexions et actions urbaines.Il s’agit d’analyser le fait urbain à partir des différents débats qui le traversent et des projets qui le composent, et de comprendre la place et la posture des concepteurs dans les processus de projet.

CONTENULe cycle de cours propose une compréhension des principaux changements intervenus dans les manières de penser et de faire la ville depuis les années 80 à partir de la genèse du sujet dans le débat urbain à travers quelques regards de disciplines croisées, architectes urbanistes sociologues géographes écologues économistes…l’analyse d’exemples concrets de projets locaux à travers leur contenu et les processus à l’œuvre en les resituant dans le contexte des acteurs locaux et des territoires, des politiques urbaines et d’aménagement qui les portent.Les exemples seront pris dans les différentes villes et métropoles européennes, avec une analyse particulière, pour chaque thème, de la métropole Toulousaine comme récurrence territoriale.

1. Le passage de la ville à la métropoleChangement d’échelles, villes multipolaires, échelles de sociabilité, gouvernances locales,…

2. Les franges de la villepériphéries / ville poreuse étalée / Nature, agriculture et ville / nouvelles ressources et espaces délaissés

3. Penser la ville par les mobilitésPôles multimodaux et transports en communs / déplacements doux et marche à pied

4. Nouvelles façons d’habiter la villeNouvelles formes urbaines / Modes de vie / Participation habitante / Ecologie urbaine / Notion d’éco-quartier

5. La vulnérabilité urbaineles risques comme sources de projet / Résilience urbaine6. Les quartiers en difficultéprojets de Renouvellement Urbain / fragilités urbaines et sociales grands ensembles et copropriétés dégradées

7. La reconnaissance du patrimoine ordinairesites et bâtis / Les projets de reconversion de friches et de sites / Recyclage urbain /

8. Villes et changements climatiques De la connaissance à l’action

BIBLIOGRAPHIEBibliographie indicative qui sera précisée pour chaque thématique :→ Viganò Paola, : Le projet comme producteur

de connaissance : Les territoires de l’urbanisme, Éditions MétisPresses, 2012

→ Magnaghi Alberto : La biorégion urbaine, petit traité sur le territoire bien commun, Éditions Eterotopia France, 2012

→ Lucan Jacques, : Où va la ville aujourd’hui ? Formes urbaines et mixités, Éditions Villette, 2012.

→ Bourdin Alain, Masboungi Ariella, 2004 : Un urbanisme des modes de vie,Éd. Le Moniteur

→ J.Levy (direction) «Les échelles de l’habiter» Éditions recherche PUCA n°194, 2008

→ Mangin David, La ville franchisée : Formes et structures de la ville contemporaine Broché, 2004

→ Sébastien Marot « sub urbanisme » L’art de la mémoire, le territoire et l’architecture Éditions de la Villette, Paris, 2010

→ Dollé J.-P., Le Territoire du rien ou la contre-révolution patrimonialiste, Lignes, 2005.

→ Clergeau Philippe (coord.), Ville et Biodiversité (2011) PUR ed.

→ Masboungi Ariella (dir) : L’énergie au cœur du projet urbain, Collection ville aménagement, Ed Le Moniteur, 2014 Descat Sophie, Monin Eric, Siret Daniel : la ville durable au risque de l’histoire, Éd. Jean Michel Place, 2006

→ Roux Jean Michel : Des villes sans politique. Etalement urbain, crise sociale et projets, Ed Gulf Stream ; 2006

→ Bonnet Frédéric (sous la direction de), Atout risques, des territoires exposés se réinventent, Collection : Projet urbain, 2016

→ Escaffre F. et Jaillet M.C. (direction) « Une trajectoire métropolitaine l’exemple de Toulouse » Le Moniteur 2016

→ Terrin J.J. (direction), Jardins en ville, villes en jardin, Parenthèses 2013

→ Terrin J.J. (direction), Villes inondables,prévention, adaptation résilience, Parenthèses 2014

→ Terrin J.J. (direction),villes et changement climatiques, ilots de chaleurs urbains Parenthèses 2015

SUPPORT DE COURSPdf des présentations des cours

MODE D’ÉVALUATION – Présence aux cours (30%) – Examen avec documents et notes ; texte de synthèse et positionnement par rapport à une question posée (70%)

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Responsable : Mme Blanc Autre Enseignant : Mme Prat

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESIl s’agit d’approfondir et de développer la culture architecturale des étudiants de master à partir d’un ensemble de cours fondés sur l’exploration de cette thématique de l’interprétation, illustrés par des monographies critiques.Parcourir un ensemble de questions et de textes occupant la création architecturale aujourd’hui en offrant des piliers théoriques fondamentaux, supports de la réflexion.

CONTENUCycle de 8 CM :– Introduction générale mise en perspective

de la thématique, question des écrits– « Alvar Aalto, matrices savantes et

vernaculaires, interprétations »– « Adolf Loos/Alvaro Siza, Poétiques de

l’espace»– « Carlo Scarpa, Ecrire l’architecture comme

un palimpseste »– « Josef Plecnik, Ré-interprétations »– « Rafaël Moneo, Intranquillité théorique et

conception »– « Glenn Murcutt, Peter Zumthor, Tadao Ando,

Studio Mumbai, Wang Chu… Vers un nouveau « régionalisme critique ?»

– « Conclusion : Contre-chant, actualités contemporaines »

TRAVAUX REQUISFiches de lecture: constitution d’une culture critique de la production architecturale contemporaine.

BIBLIOGRAPHIEOuvrages→ Aalto, de l’œuvre aux écrits, Monographie, ouvr.

collectif dir. Göran Schildt, Éd. Centre Georges Pompidou, Paris 1988

→ Arendt (H.), La crise de la culture, Éd. fr. Gallimard, 1972 FLEIG (K.), Alvar Aalto, Œuvres complètes 1922-1962, Éd. Architecture Artemis, 1979

→ Beltramini (G), Forster (K. W.), Marini (P.), Carlo Scarpa, Mostre e Musei, Case e Paesaggi, Ouvrage collectif, Catalogue des expositions au Castelvecchio de Vérona, et au Palazzo Barbaran da Porto de Vicenza, 09-12-2000, Electa Editrice, Milano, 2000

→ Benevolo (L.), Histoire de l’architecture moderne, Tomes 2, 3, 4, Paris, (1ère édition it. Rome, 1960, Laterza,), Éditions Dunod, 1987

→ Bötz-Bornstein (T.), WANG Shu and the Posssibilities of an Architectural Regionalism in China », dans le Nordic Journal of Architectural Research, vol. 21, N°1, 2009, 14 p.

→ Colqhoun (A.), L’architecture moderne, éd. originale anglais Oxford University Press 2002, trad. fr., In Folio Éditions, Paris 2006

→ Croset (PA.), dir., Alves Costa (A.), Mendes (M.), Portas (N.), Alvaro Siza, Professione poetica, Quaderni di Lotus, Edizioni Electa, Milano, 1986

→ Dal Co (F.), Tadao Ando, Le opere, gli scritti, la critica, Electa, 2003

→ Dal Co (F.), Tadao Ando pour François Pinault, de l’île Seguin à Punta della dogana, Electa Architecture, Milano 2009

→ Dal Co (F), Mazzariol (G), Carlo Scarpa, Opera completa, Electa Editrice, Milano, 1984Mc Carter (R.), Carlo Scarpa, Éditions Phaïdon Press Limited, London, 2013

→ Durisch (T.), Peter Zumthor, Buildings & Projects 1985-2013, 5 tomes, Scheidegger & Spiess, Zurich, 2004

→ Farelly (E.M.), Three Houses, Glenn Murcutt, Phaidon, Londres, 1993

→ Fleck (B.), Alvaro Siza, Birkhäuser Verlag, Berlin, 1992

→ Fleck (B.), Pfeifer(G.) Malagueira, Alvaro Siza in Evora, Syntagma, Freiburg, 2013

→ Frampton (K.), L’architecture moderne : une histoire critique, Paris, Thames & Hudson, 2006


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MODE D’ÉVALUATION Rendu de fiches de lecture d’ouvrages critiques

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→ Frampton (K.), Towards Critical Regionalism: Six Points for an Architecture of Resistance in « Postmodern Culture », Pluto Press, London 1983

→ Fromonot (F.), Glenn Murcutt – projets et réalisations 1962-2002, Éd. Gallimard, Paris, 2003

→ Gregotti (V.), Dix sept lettres en architecture, Éditions Parenthèses, Marseille, 2007

→ Loos (A), Paroles dans le vide (1897-1900), Malgré tout (1900-1930), trad. française, Éditions Champs Libre, Paris, 1979


→ Jodidio (P.) Ando, Complete Works 1975-2010, Éditions Taschen, Cologne, 2010

→ Moneo (R.), Theoretical Anxiety and Design Strategies, MIT Press, Cambridge, 2004

→ Nicolin (PL.), dir., Alves Costa (A.), Frampton (K.), Portas (N.), Architectures à Porto, Pierre Mardaga éditeur, Bruxelles, 1990

→ Siza (A.) Imaginer l’évidence, Éditions Parenthèses, Marseille 2016

→ Sonntag (S.), Sous le signe de Saturne, trad. fr. Éditions du Seuil, Paris, 1985 Philosophie Magazine, Interprétations, art. en ligne 01/08/2012

→ Weston (R.), Alvar Aalto, Phaidon Press, london, 1995

→ Zumthor (P.), Atmosphères, trad. française, Éditions Birkhaüser, Bâle, 2008

→ Zumthor (P.), Penser l’architecture, trad. française, Éditions Birkhaüser, Bâle, 2010

→ RCR

Revues→ El Croquis, Alvaro Siza, 1958-2000, n°68-

69+95, Madrid, 2000 El Croquis, Alvaro Siza, 2001-2008, n°140, Madrid, 2008

→ El Croquis, Alvaro Siza, Lecciones magistrales, 2008-2013, n°168-69, Madrid, 2013 El Croquis, Glenn Murcutt, Feathers of Metal, Madrid, 2012

→ El Croquis, RCR Arquitectes, n°138, Madrid, août 2007

→ El Croquis, RCR Arquitectes, 2007-2012, Poetic Abstrcation, n°162, Madrid, septembre 2012 El Croquis, Studio Mumbai, n°157, Madrid novembre 201

→ L’Architecture d’Aujourd’hui, Portugal, n°185, Groupe Expansion, Paris, 1976L’Architecture d’Aujourd’hui, Alvaro Siza, n°211, Groupe Expansion, Paris, 1980

→ Les Cahiers de la Recherche architecturale, « Carlo Scarpa », n°19, 1986, Éditions Parenthèses, Marseille, 1986

SUPPORT DE COURSDocuments numériques, pdf des cours


MODE D’ÉVALUATION Rendu de fiches de lecture d’ouvrages critiques

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OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESIl s’agit de développer une culture croisant l’histoire de l’architecture et de la construction, en interrogeant leurs relations. Connaitre la nature des matériaux et la variété de leur mise en œuvre, permet de comprendre la réalité concrète des bâtiments anciens et modernes qui constituent le paysage urbain. Appréhender des modes constructifs disparus, dont les objets architecturaux sont désormais sujets à projet de sauvegarde, de réhabilitation, de transformation.

CONTENUCycle de 8 CM présentant les deux grandes périodes de l’histoire de la production des édifices. Le panorama des modes constructifs se veut représentatif de la production régionale avec des incursions à l’échelle internationale.

– Introduction (NP, IF) 1e période : Moyen-âge à 1914, la construction vernaculaire– La brique toulousaine, permanence matérielle

et variations de l’épiderme, (NP)– Le bois : le pan-de-bois, structure, décors et

assemblages ; le toit, de la charpente à la tuile (MS) La pierre, l’exemple de la maison pyrénéenne (IF)

– La terre crue dans l’histoire de la construction (SJ), dans la région toulousaine (IF) In situ : décryptage de la matérialité constructive (NP, IF)

2e période : les débuts de l’ère industrielle– La brique au 20e siècle, un changement dans

la continuité, une histoire internationale (SJ), l’exemple toulousain (LG)

– le béton, expérimentations et préfabrication (NP,IF)

BIBLIOGRAPHIE→ ALIX Clément, EPAUD Frédéric, La construction

en pan de bois au Moyen Age et à la Renaissance, Presses universitaires de Rennes, 2013

→ BARBEROT E., Traité de constructions civiles, Baudry éditeurs, 1895

→ BARBEROT E., Traité pratique de charpente », C. Bélanger éditeur, 1895,

→ BEZANÇON Xavier, DEVILLEBICHOT Daniel, Histoire de la construction en France de la gaule romaine à la Révolution française et Histoire de la construction moderne et contemporaine en France, Eyrolles éditeur, 2014

→ CASEL T., COLZANI J., GARDERE J-F., MARFAING J-L., Maisons d’argile en Midi-Pyrénées, Éditions Privat 2000.

→ DELEMONTEY Yvan, Reconstruire la France : l’aventure du béton assemblé 1940-1955, éditions de La Villette, 2015

→ DOYON Georges et HUBRECHT Robert, L’architecture rurale et bourgeoise en France, éditions Vincent Fréal, 1979

→ LEBOUTEUX P., Traité de couverture traditionnelle, éditions H. Vial, 2001

→ NEGRE Valérie, Matériaux et construction dans l’architecture civile du Midi toulousain, ANAH, 1996

→ NEGRE Valérie, L’ornement en série. Architecture, terre cuite et carton-pierre, Mardaga éditeur, 2006

→ PRAT Nathalie, La construction en brique, dans Toulouse, les délices de l’imitation, IFA-Mardaga éditeur, 1986

B – UNE HISTOIRE MATÉRIELLE DE LA CONSTRUCTION

MODE D’ÉVALUATION Rendu final : Fiche descriptive d’un bâtiment

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


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ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL 1



ANNÉE 4 SEMESTRE 8

S8 – S85 1 PERFECTIONNEMENT ET INSERTION PROFESSIONNELLE


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Responsables : M. Balti, Mme Sadokh Autres Enseignants : Mme Hollé,

Mme Vervisch

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESApporter des connaissances pour préparer les étudiants à se situer dans l’environnement professionnel (système d’acteurs) et à construire leurs parcours académique et professionnel

CONTENUCet enseignement comprendra 2 volets :– L’environnement professionnel : contextes

politique et institutionnel et système d’acteurs: MOE, MOA, MU

– Les parcours au sein de l’école : recherche, entrepreneuriat

Il se prolongera en S9 en cours et en modules de savoirs technique et socio eco et en modules d’ouverture (dont parcours recherche et parcours entrepreneuriat)

TRAVAUX REQUISparticipation aux séances. Rendu des notes de synthese

BIBLIOGRAPHIEliste communiquée en debut de semestre

SUPPORT DE COURSpoint sur moodle

MODE D’ÉVALUATION Note de synthèse par groupe, ou individuelle à l’issue de chaque séance (en PDF) Notation finale individuelle

ANNÉE 4 SEMESTRE 8



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LANGUE E.C.T.S. 1 HEURES CM 0 HEURES TD 24 COEFFICIENT 5

OBLIGATOIRE COMPENSABLESESSION DE RATTRAPAGE

A – ANGLAIS

B – ESPAGNOL


ANNÉE 4 SEMESTRE 8


LANGUE

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Responsables : M. Parks, Mme Brassard, Mme Cassidy-Ruffat,

Mme Degano


ANNÉE 4 SEMESTRE 8


LANGUE

A – ANGLAIS

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OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESPréparer l’examen de compétence et maitrise de la langue espagnole, Niveau B2– Décrire des situations avec un discours clair

et cohérent.– Enrichir son répertoire linguistique.– Posséder un control grammaticale et lexique

élevé, pour avoir une expression orale et écrite fluide, riche et spontanée.

– Elaborer un discours clair avec de mécanismes de cohésion et des structures d’organisation adaptées.

– Acquérir un bon répertoire linguistique pour exprimer clairement son idée.

– Analyser des textes informatifs et especialisés de l’entourage public et professionnel.

– Comprendre les éléments essentielles des textes oraux et écrits complexes.

– Connaitre les différentes expressions ou locutions dans les variétés de la langue espagnole.

– Interagir avec fluidité et naturalité, dans la communication verbal.

– Produire la rédaction de textes clairs et détaillés sur des arguments divers.

– Participer a débats et défendre son point de vue.

CONTENU Les relations sociales. Les projets personnels et professionnels. La communication avec les autres et l’organisation du discours. Les expériences de vie. La narration. Les anecdotes. Les gouts et les préférences. Les loisirs et la vie quotidienne. Les moyens de communication. L’information Les nouvelles technologies. Architecture : Terminologie utilisée au laboratoire des materiaux.Le chantier. Les metiers. Les materiaux conventionnels. Les materiaux ecologiques. L’environement . L’ecologie. Le recyclage. Actions pour la

conservation de l’environement. Les constructions en pierre et autres materiaux ecologiques. La biodiversité.Intervention de l’homme dans l’environement et le changement climatique. Les catastrophes naturelles. La vulnérabilité de la planète. Les moyens de transport. Les nouvelles technologies. Les gouts et les préférences. Les loisirs et la vie quotidienne.

Approfondissement de la grammaire espagnole:(Les temps du passé. L’imperatif. Le subjonctif.Les verbes proniminaux. Les periphrases verbales. Les pronoms COD et COI. L’expression écrite et orale: La cause et la conséquence.

TRAVAUX REQUIS- Présentations al oral des thèmes traités en cours ou des thémes d’interét personnel.- Rendus par écrit des themes travaillés en classe

BIBLIOGRAPHIE→ « Las claves del Nuevo Dele B2 », Maria Jose

Martinez / Daniel Sanchez / Maria Pilar Soria→ « Metodo 4 espanol »: Espanol Lengua

extranjera, Ramos, Paredes, Santamria Lopez→ « Maîtriser la grammaire espagnole »→ « Nuevo Ven 3 » Edelsa.F. Marin-R.Morales

- M. de Unamuno→ « El cronometro »Edi numen-Ana Balnco-Rosa

M. Perez-sergio Prymak-Nicolas Sanchez-Inaki Tarres

→ « Aula Internacional 4 » Difusion- Jaime Corpas-Agustin Garmendia- Nuria Sanchez-Carmen Soriano Modelos de examen DELE

SUPPORT DE COURSPhotocopies, diaporamas, dvd, cd, films.Revues : Vocable, Architecture Viva etc.

B – ESPAGNOL

MODE D’ÉVALUATION - 2 Contrôles continues écrits- 1 Contrôle continue oral

– Rendus de themes travaillés en classe.

- Présence en cours.

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


LANGUE

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APPORTS MÉTHODOLOGIQUES ET ÉTUDES DE CAS






D – LA FABRIQUE URBAINE


F – VOIR LA VILLE


ANNÉE 4 SEMESTRE 8

S8 – S87 1 SÉMINAIRE APPORTS MÉTHODOLOGIQUES ET ÉTUDES DE CAS

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Autres Enseignants : Mme Costa, Mme Jalais, M. Blanc, M. Mariani

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESFormer dans la continuité des travaux du 1er semestre à l’élaboration du mémoire de Master, en accompagnant les étudiants à la mise en œuvre d’une réflexion théorique liée aux questions du patrimoine ancien et moderne, et fondée sur la constitution de sources savantes et appliquées.Pré-requis: Niveau fin 1er semestre de Master 1

CONTENUDeuxième étape du travail de recherche et de réflexion synthétisant les apports du séminaire, elle développera les problématiques et logiques de démonstration avec les enseignants tuteurs.Il s’agira de mettre en forme la démarche de la recherche et de consacrer le temps à l’écriture et la finalisation du mémoire selon le plan de travail qui a été validé au 1er semestre.

TRAVAUX REQUISRédaction d’un projet de mémoire: vérification de l’état des savoirs, de la bibliographie et de la documentation, élaboration complète de la démarche de recherche, mise en forme et rédaction du mémoire.Ecrit en français pour les étudiants francophones avec un abstract en anglais. En anglais pour les anglophones avec un abstract en français.

BIBLIOGRAPHIE→ Beaud (M.): «L’art de la thèse, comment

préparer et rédiger une thèse de doctorat, un mémoire de DEA ou de maîtrise ou tout autre travail universitaire ». La Découverte, 1985, 160 pages.

→ Rouveyran (J.-C.): «Mémoires et thèses. L’art et les méthodes », Maisonneuve et Larose, 1989, 200 pages.

→ Plot (B) : «Ecrire une thèse ou un mémoire en sciences humaines », Champion, 1986, 150 pages.


SUPPORT DE COURSdocuments numériques, pdf des cours

A – ARCHITECTURE -PATRIMOINES, THÉORIES ET DISPOSITIFS

MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu sur la base du projet de mémoire rédigé par les étudiants 1 rendu intermédiaire + 1 soutenance finale

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


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Mme Marques

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESArchitecture et informationProduction d’un système d’information du mémoire (une mémoire structurée des réflexions, images, commentaires, bibliographie, etc., développée pour finaliser la rédaction du mémoire de séminaire : SIM). Recherche et rédaction.

CONTENUCours et tables rondes.– Le paradigme informationnel : pour une

historiographie du regard– Architectures numériques : enjeux culturels

et opérationnels– Production d’un SIM (Système d’Information

du Mémoire) ; méthodologie de recherche et de rédaction.

TRAVAUX REQUISFiches de lectureDocument de présentation du SIM

BIBLIOGRAPHIE→ Carpo, M. (2013). The Digital Turn in

Architecture 1992-2012. West Sussex, UK: Wiley.

→ Lynn, G. (2013). Archéologie du numérique. Montréal, Québec: Centre Canadien d’Architecture, Sternberg Press.

→ Picon, A. (2010). Culture numérique et architecture. Une introduction. Basel, Suisse: Birkhäuser.

→ Kocatürk, T. et B. Medjdoub. (2011). Distributed intelligence in design. West Sussex, UK: Wiley - Blackwell.

→ Terrin, J.-J. (2009). Conception collaborative pour innover en architecture. Processus, méthodes, outils. Paris: L’Harmattan.

→ Base de données CUMINCAD (http://papers.cumincad.org/cgi-bin/works/Home?)

→ Base de données SCIENCE DIRECT (http://www.sciencedirect.com/)

SUPPORT DE COURSDocuments numériques Moodle


MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu et soutenance du SIM

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


113


Responsable : Mme Urlberger Autre Enseignant : Mme. Thouron

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESProduire des connaissancesCe séminaire propose des approches et apports théoriques à la fois sur des méthodes de travail transdisciplinaires et une thématique spécifique (voir ci-dessous).S’y ajoutent des approches et apports pratiques sous forme de voyages d’études et workshops. Les étudiants deviennent autrement acteurs en organisant des conférences et tables rondes.

Produire un mémoireDes cours méthodologies sur la façon de construire un mémoire abordent essentiellement la question de la problématique, des hypothèses, du plan, de la bibliographie.Un soutien à l’écriture est organisé sous forme– d’ateliers d’écriture,– d’ateliers de lecture,– d’ateliers d’entretiens.

Produire des passerelles avec l’enseignement universitaireLe mémoire de master a pour objectif d’introduire des étudiants dans les principes de la recherche. L’adéquation aux attentes scientifiques communément partagées a pour objectif de leur faciliter le passage à des formations universitaires complémentaires et d’intégrer des études post-diplôme dans diverses disciplines, notamment artistiques ou arts appliquées.

La présence d’un enseignant HDR et des interventions, entre autres, d’universitaires garantissent ces articulations.

CONTENULe Bauhaus – une expérience fondatrice des rapports entre art et architecture : de 1919 à 2019Il y a bientôt 100 ans a été fondé le Bauhaus. En dépit de sa courte existence (1919 à 1933), il reste un exemple paradigmatique des liens entre art et architecture.Walter Gropius et ses enseignants ont su construire une situation tout à fait particulière dont l’influence reste immense. Leurs méthodes de travail transdisciplinaires et l’émergence d’un enseignement en design, résultat des liens entre art et architecture ont ouvert des nouveaux perspectives. Simultanément, son existence s’inscrit dans un moment historique très agité, oscillant entre guerre et paix qui nous renseigne sur les possibilités de création dans des moments conflictuels.Ce cours ne s’efforce pourtant pas seulement à faire part aux étudiants de cette expérience, mais notre but principal est de l’actualiser. Le Bauhaus sert ainsi de tremplin pour défricher les liens entre art, architecture et territoires, entre artistes et architectes, entre enseignement, recherche et exposition.

Apports théoriques :– Les avant-gardes et leur influence– La question de l’enseignement– Les rapports entre art et architecture– Les artistes : explorateurs territoriaux– Des dispositifs d’exposition

Apports pratiques– Voyage d’étude en Allemagne pour visiter

à Berlin les archives du Bauhaus et Dessau l’école et les maisons de maître.

– Discussion et conférences avec des artistes et architectes qui travaillent dans et sur le Bauhaus, sa restauration et ses reconstructions récentes.

TRAVAUX REQUIS– recherche d’un sujet pertinent et original,– construction d’une problématique claire– proposition d’une ou plusieurs hypothèses– structuration du sujet à partir d’un plan qui

sert d’argumentaire– travail avec une bibliographie riche et variée– indication de sources tout au long du

mémoire– iconographie

Production d’un texte d’environ 60 000 signes, illustré, indiquant les sources et comportant une bibliographie riche et variée. Travail de rédaction et d’argumentation, iconographie, bibliographie riche et varié, rendu dans les délais.Sur chaque mémoire rendu hors délais sera appliqué une soustraction de points.


MODE D’ÉVALUATION Mémoire et soutenance de mémoire et contrôle continu

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


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BIBLIOGRAPHIE→ ALBERS, Josef « Art as Experience », in

Progressive Education, Chicago, vol. XlI, nO 6, octobre 1935.

→ ALBERS, Josef, « A Note on The Arts in Education », ln American Magazine of Art, New York, vol. 29, nO 4, avril 1936.

→ Albers, Josef, « Teaching form through practise », AA Files, 2013, no 67. London. 1981- (0261-6823)

→ Kandinsky, Wassily, Cours du Bauhaus : introduction à l’Art Moderne. Paris : Denoël-Gonthier, 1975

→ Kandinsky, Wassily, Cours du Bauhaus. Paris : Denoël, 1984’

→ Horowitz Frederick et Danilowitz Brenda, Josef Albers, To Open Eyes: The Bauhaus, Black Mountain College, and Yale, Londres! New York, Phaidon, 2006.

→ Klee, Paul, Cours du Bauhaus : Weimar 1921-1922, contributions à la théorie de la forme picturale, Paris : Hazan, 2004, A1.M/KLE

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


MODE D’ÉVALUATION Mémoire et soutenance de mémoire et contrôle continu

115


Responsables : M. Chapel, Mme Ringon

Autres Enseignants : Mme Baticle, Mme Pere

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESÀ l’articulation des territoires, de la ville et de la société se nouent des nouvelles problématiques architecturales et urbaines. La crise de nos démocraties, l’essor des pays en voie de développement, la crise énergétique et écologique, le changement des modes de vie et les nouvelles perspectives sociétales… sont autant de phénomènes qui obligent à penser autrement la ville et l’architecture. L’objectif de ce séminaire est de sensibiliser les étudiants à ces nouvelles problématiques qui posent la question de la place de l’architecte dans la fabrique urbaine et dans la société en devenir.

Les principales compétences à acquérir par les étudiants visent :– la capacité à analyser, comprendre et

concevoir le projet architectural et urbain, à se positionner et à intervenir dans des situations présentant de multiples acteurs, au croisement des sphères politique, technique, citoyenne et institutionnelle.

– la capacité à mener une activité de recherche scientifique sur l’espace architectural et urbain, ses cultures, son histoire et ses perspectives, à se préparer à des parcours post-diplômes et au parcours doctoral.

L’objectif de cet enseignement est de sensibiliser les étudiants aux méthodes de recherche à travers une confrontation de leurs démarches d’enquête et d’analyse (études de cas) avec des textes présentant les formes plurielles de la recherche scientifique dans les domaines qui traversent la fabrique urbaine (sociologie, histoire, architecture, paysagisme, anthropologie, etc.)

CONTENUÀ l’opposé des pédagogies qui réduisent l’architecture à un style ou à une ingénierie constructive, cet enseignement propose d’aborder l’espace architectural et urbain dans ses dynamiques de formation et en tant que production collective, renvoyant à divers savoirs, disciplines et compétences. Ces dynamiques seront étudiées tout le long des XIXe, XXe et XXIe siècles au regard des enjeux contemporains.Les étudiants sont invités à se questionner autant sur les espaces conçus que sur les espaces pratiqués, autant sur la matérialité de l’architecture et de la ville (formes, typologies, programmes, principes constructifs, etc.) que sur les processus d’élaboration et de réception des projets et des savoirs (théories, représentations, usages, appropriations, etc.). Les cultures du projet et les pédagogies de l’architecture sont également au cœur du contenu de l’enseignement. Dans ce cadre général, le séminaire propose d’investiguer des champs thématiques qui se renouvellent par cycles de 2 ou 3 ans. En 2017-2018, nous entamons un nouveau cycle sur « l’apprentissage des espaces et les espaces de l’apprentissage », l’architecture de l’enseignement et la ville de la connaissance, en liaison avec un programme national de recherche sur « l’histoire de l’enseignement de l’architecture » (Ministère de la Culture) et de concert avec l’atelier de projet du Master « Lieux de pédagogies ».Les cours porteront sur les espaces de l’enseignement et de la connaissance, les pédagogies de l’architecture et de l’urbanisme, et plus largement sur les lieux de l’apprentissage dans les villes. Avec les études de cas, ils permettront de faire :– un inventaire typologique d’un corpus

d’écoles d’architecture, d’universités urbaines et de campus universitaires (rapports entre pédagogies et formes bâties, rapports avec les villes et les territoires, programmes et systèmes constructifs)

– une enquête sur les pédagogies et leurs modalités d’application (pédagogies de l’apprentissage, pédagogies « radicales », pédagogies et transitions numériques, universités connectées, etc.)

– une analyse des modèles internationaux (rayonnement des écoles, modernismes et internationalismes pédagogiques)

– une enquête sur le cas de l’école d’architecture de Toulouse : inscription de l’école dans le contexte local et relations entretenues avec les milieux économiques,

politiques, artistiques et professionnels ; analyse de figures d’étudiants et d’enseignants remarquables ; organisation, fonctionnement et contenu des enseignements délivrés ; localisation et aménagement des locaux et des ateliers ; rénovation et/ou extension de l’école actuelle).

Les apports méthodologiques se feront sur la base de textes de référence, qui seront lus, analysés et discutés autour de la table. Ils mobiliseront des architectes et des chercheurs du Laboratoire de Recherche en Architecture LRA et du laboratoire LISST-Cieu de l’Université Jean-Jaurès de Toulouse.

TRAVAUX REQUISFiches de synthèse des cours, lectures préparatoires, présentations orales, fiches d’analyse.

BIBLIOGRAPHIELa bibliographie sera distribuée lors des séances

SUPPORT DE COURSProjections ppt, extraits d’ouvrages, articles de revue


MODE D’ÉVALUATION Participation active aux séances.

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


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Responsable : Mme Aventin Autres Enseignants : M. Clément,

Mme Assassin, Mme Tornay

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESContinuation de S77EP (cf. fiche UE S77EP), le mémoire, est destinée à mettre l’étudiant en situation de producteur de savoirs et de connaissances. Au moyen d’une recherche sur un domaine de son choix (mais décidé en concertation avec ses enseignants), avec une application sur un « terrain » concret (site, lieu d’étude, corpus d’ouvrages, etc.), et un questionnement scientifique, l’étudiant est amené à rédiger une étude de niveau master (une quarantaine de pages de texte hors iconographie, soit 60 à 90000 signes respectant les règles universitaires de publication). Lors de cette épreuve intellectuelle, l’étudiant a moins de cours qu’au premier semestre mais est suivi par un directeur d’études sur la base de rendez-vous réguliers. L’étudiant est tenu d’avancer dans son travail (questionnement, bibliographie, lectures, perspectives théoriques, travail de terrain) sans quoi les entrevues avec le directeur d’études s’avéreraient rapidement stériles.

CONTENUConférences du séminaire de recherche. Voyages d’étude (3-4 journées selon destination).

TRAVAUX REQUISPrésence et participation obligatoire aux cours, conférences, voyage pédagogique.

BIBLIOGRAPHIEÉtablie par l’étudiant selon son sujet (guidé par TD spécifique + directeur de mémoire et équipe pédagogique).

SUPPORT DE COURSLes conférences peuvent donner lieu à diffusion de bibliographies ou de plans d’exposés.


MODE D’ÉVALUATION Évaluation collégiale du mémoire (par le directeur d’études et un enseignant-rapporteur), ainsi que de l’exposé de son contenu devant

l’ensemble des étudiants et enseignants du séminaire. À l’issue de l’exposé par l’étudiant et des rapports du directeur d’études et

du rapporteur (suivis généralement d’un débat), les enseignants délibèrent à huis-clôt et promulguent les résultats via Taïga.

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


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Responsable : M. Jouenne Autre Enseignant :

Mme Sandrini

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESThématique et objectifs

Le séminaire « Voir la Ville » propose d’initier l’étudiant à la recherche en croisant un thème personnel à la question des marges, des limites ou des frontières. Il permet de développer une réflexion critique sur la notion de ville, de son image, à différentes échelles, à partir du positionnement des territoires : physiques, économiques, politiques et sociaux. La recherche des limites réelles ou imaginaires, physique, politiques et/ou sociales permet de dresser des constats et de dégager les mécanismes des logiques à l’œuvre.À la fois centrée sur les grands enjeux de la post-modernité, la réflexion s’organise autour de la démarche des sciences sociales (géographie, sociologie, anthropologie), de l’architecture et de l’art, sans négliger la dimension historique : le mur à travers la ville.

L’urbanité est questionnée sous ses formes conflictuelles. Sont ainsi mises en questions les notions de gentrification, le phénomène NIMBY, les processus de patrimonialisation, le partage des espaces urbains, la conception est l’histoire des grands ensembles, la résidentialisation, etc. L’espace urbain est questionné dans sa requalification public/privée - avec une mise en évidence des effets de centralité - tout comme le sont les oxymorons développement durable, espace public ou démocratie participative. Cette déconstruction permettra une meilleure réappropriation des concepts, voire leur dépassement.L’apport théorique se construit à partir des échanges et d’une réflexion collective.

De la modernité tardive (Harmunt Rosa) à l’accélération du temps, en passant par la modernité liquide (Zygmunt Bauman), le séminaire est ponctué par des rendez-vous mensuels (cycle de conférences) et/ou une journée d’étude annuelle.

L’étudiant participe au séminaire par son implication et produit un mémoire de Master conforme aux attentes de l’école.Savoir réaliser un mémoire de Master 1 conforme aux attentes de l’école : Savoir construire un argumentaire à partir d’une collecte personnelle de données orales, écrites, iconographiques, maitriser un questionnement et arriver à en dégager une problématique.

CONTENUOrganisation pédagogique sur l’année (S7 et S8)Les semestres s’organisent de manière continue en S7 et S8 selon une progression en trois volets : un apport théorique (exposé, cours magistral, film avec débat), un apport méthodologique associé à une mise en application. Une évaluation continue, et deux rendez-vous d’évaluation du mémoire.Le travail de terrain débute dès octobre et est suivi par un des enseignants du séminaire. Un voyage pédagogique peut-être programmé en cours de semestre.

Analyse et traitement des données, rédaction du mémoire, production de l’iconographie et des cartes. Suivi dans la réalisation du mémoire.Un travail collectif permet de dégager une problématique que l’étudiant doit articuler et argumenter par son travail personnel et l’apport théorique. Des points d’étape permettent de mesurer l’avancée du travail et de corriger les objectifs à atteindre.Un voyage pédagogique peut être programmé sur le semestre.

Le suivi est assuré par un directeur de mémoire parmi les enseignants titulaires. Savoir soutenir un oral de 15 mn.

TRAVAUX REQUIS Mémoire de Master 1.

BIBLIOGRAPHIE→ AGIER, Michel. La sagesse de l’ethnologue, L’œil

neuf, 2004→ BEAUD, Stéphane ; Florence WEBER. Guide d’enquête de terrain, La Découverte, 1998

→ COPANS, Jean. L’enquête ethnologique de terrain, coll. 128, Nathan, 1998

→ PEREZ Patrick, Petit guide d’introduction aux techniques de recherche et publication, EAT, nd

→ POIRIER, Jean; Simone CLAPIER-VALLADON. Les récits de vie: théorie et pratique, PUF, 1993


SUPPORT DE COURSEn plus des supports de cours distribués dans le séminaire il est prévu des sorties « culturelles » au cinéma, au théâtre ou au Lido (cirque) en rapport avec la thématique.

Le blog Voir la ville permet de conserver un lien avec les étudiants Erasmus et de constituer la mémoire du séminaire. https://lewebpedagogique.com/voirlaville

F – VOIR LA VILLE

MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu. Production du mémoire de Master 1.

Oral devant un jury de soutenance.

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


118

SUIVI DE MÉMOIRE ET SOUTENANCE








F – VOIR LA VILLE


ANNÉE 4 SEMESTRE 8

S8 – S87 2 SÉMINAIRE SUIVI DE MÉMOIRE ET SOUTENANCE

119



Autres Enseignants : Mme Cabarrou, Mme Costa,

Mme Jalais, Mme Blanc

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESFormer dans la continuité des travaux du 1er semestre à l’élaboration du mémoire de Master, en accompagnant les étudiants à la mise en œuvre d’une réflexion théorique liée aux questions du patrimoine ancien et moderne, et fondée sur la constitution de sources savantes et appliquées.Pré-requis: Niveau fin 1er semestre de Master 1

CONTENUDeuxième étape du travail de recherche et de réflexion synthétisant les apports du séminaire, elle développera les problématiques et logiques de démonstration avec les enseignants tuteurs.Il s’agira de mettre en forme la démarche de la recherche et de consacrer le temps à l’écriture et la finalisation du mémoire selon le plan de travail qui a été validé au 1er semestre.

TRAVAUX REQUISRédaction d’un projet de mémoire: vérification de l’état des savoirs, de la bibliographie et de la documentation, élaboration complète de la démarche de recherche, mise en forme et rédaction du mémoire.Ecrit en français pour les étudiants francophones avec un abstract en anglais. En anglais pour les anglophones avec un abstract en français.

BIBLIOGRAPHIE→ Beaud (M.): «L’art de la thèse, comment

préparer et rédiger une thèse de doctorat, un mémoire de DEA ou de maîtrise ou tout autre travail universitaire ». La Découverte, 1985, 160 pages.

→ Rouveyran (J.-C.): «Mémoires et thèses. L’art et les méthodes », Maisonneuve et Larose, 1989, 200 pages.

→ Plot (B) : «Ecrire une thèse ou un mémoire en sciences humaines », Champion, 1986, 150 pages.


SUPPORT DE COURSdocuments numériques, pdf des cours

A – ARCHITECTURE -PATRIMOINES, THÉORIES ET DISPOSITIFS

MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu sur la base du projet de mémoire rédigé par les étudiants

1 rendu intermédiaire + 1 soutenance finale

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


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Mme Marques

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESMémoire de séminaireFinalisation de la rédaction du mémoire, et sa soutenance

CONTENULe contenu du mémoire devra être élaboré à partir d’un thème (individuel) et sa problématique.Les thèmes étudiés pendant la construction du Système d’Information du Mémoire jouent un rôle très important dans la mise en forme et structure des contenus du mémoire.Chaque étudiant devra en particulier faire une analyse personnelle du travail collaboratif, décrire le processus de conception ainsi que les difficultés rencontrées dans ce type d’exercice de conception architecturale.

TRAVAUX REQUISRédaction et soutenance du mémoire de séminaire

BIBLIOGRAPHIE→ François Ascher, « La société hypermoderne »,

Aube, Paris, 2005. Georges Vignaux, « Du signe au virtuel », Seuil, Paris, 2003.

→ Granjon, F. (2013). Communiquer à l’ère numérique: Regards croisés sur la sociologie des usages. Presses des Mines. Lamizet, B. (1999). La médiation culturelle. Paris: L’Harmattan.

→ Latour, B. (2012). Enquête sur les modes d’existence. Une anthropologie des Modernes. Paris : La Découverte.

→ Malaina, A. (2012). Le Paradigme de la Compléxité et la Sociologie. Possibilités et limites d’une sociologie complexe. Paris: L’Harmattan.

→ Vial, S. (2013). L’être et l’écran : comment le numérique change la perception, PUF. Paris. Base de données CUMINCAD (http://papers.cumincad.org/cgi-bin/works/Home?)

→ Base de données SCIENCE DIRECT (http://www.sciencedirect.com/)

SUPPORT DE COURSDocuments numériques Moodle


MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu et soutenance du mémoire

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


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Responsable : Mme Urlberger Autres Enseignants : M. Bonnal,

M. Lamy

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’objectif de ce séminaire est l’écriture d’un mémoire sur une thématique qui s’inscrit dans les interfaces entre art et architecture. Il s’agit de construire une réflexion qui se base sur une méthodologie scientifique,Initiation à la méthodologie de la recherche– identifier des sources de nature différentes– repérer le niveau et degré de scientificité des

sources– interroger la nature des documents

notamment visuels : modes de représentation– savoir restituer sa recherche à travers un

dossier et des annexes– savoir générer des annexes avec les

reproductions des documents initiaux soulignés et synthétisés

– citer ses sources– enrichir ses analyses et son étude de

références personnelles– savoir présenter son travail oralement et par

la biais de supports de communication adaptés

– savoir hiérarchiser et différencier les informations (des moins au plus importantes)

CONTENULe Bauhaus – une expérience fondatrice des rapports entre art et architecture : de 1919 à 2019Il y a bientôt 100 ans a été fondé le Bauhaus. En dépit de sa courte existence (1919 à 1933), il reste un exemple paradigmatique des liens entre art et architecture.Walter Gropius et ses enseignants ont su construire une situation tout à fait particulière dont l’influence reste immense. Leurs méthodes de travail transdisciplinaires et l’émergence d’un enseignement en design, résultat des liens entre art et architecture ont ouvert des nouveaux perspectives. Simultanément, son existence s’inscrit dans un moment historique très agité, oscillant entre guerre et paix qui nous renseigne sur les possibilités de création dans des moments conflictuels.Ce cours ne s’efforce pourtant pas seulement à faire part aux étudiants de cette expérience, mais notre but principal est de l’actualiser. Le Bauhaus sert ainsi de tremplin pour défricher les liens entre art, architecture et territoires, entre artistes etarchitectes, entre enseignement, recherche et exposition.

Apports théoriques :– Les avant-gardes et leur influence– La question de l’enseignement– Les rapports entre art et architecture– Les artistes : explorateurs territoriaux– Des dispositifs d’exposition

Apports pratiquesVoyage d’étude en Allemagne pour visiter à Berlin les archives du Bauhaus et Dessau l’école et les maisons de maître.Discussion et conférences avec des artistes et architectes qui travaillent dans et sur le Bauhaus, sa restauration et ses reconstructions récentes.

TRAVAUX REQUIS– recherche d’un sujet pertinent et original,– construction d’une problématique claire– proposition d’une ou plusieurs hypothèses– structuration du sujet à partir d’un plan qui

sert d’argumentaire– travail avec une bibliographie riche et variée– indication de sources tout au long du mémoire– présentation claire, travaillé et en cohérence

avec la thématique du mémoire– iconographie

BIBLIOGRAPHIE→ Torsten Blume (Editor), Christian Hiller

(Editor), Stephan Müller, Human – Space – Machine. Stage. Experiments at the Bauhaus,Fondation Bauhaus, 6th DECEMBER 2013 – 21st APRIL 2014 (bibliothèque)

→ Albert Flocon, Scénographie au Bauhaus, Klincksieck, 2013 (bibliothèque) Les collectifs :

→ Macaire, Elise (dir), Construire quoi, comment ? L’architecte, l’artiste et la démocratie, Didattica, octobre 2016.

Le dessin→ Guiseppe Penone, Regards croisés, exposition

2016, Catalogue de l’exposition, Musée cantonal des Beaux-arts de Lausanne, Suisse (25 septembre 2015 - 3 janvier 2016). A1.M/PEN

→ Cy Twombly, Catalogue de l’exposition, Centre Georges Pompidou, A1.M/TWO Le photomontage :

→ Shields Jennifer, Collage and architecture, Rouledge, 2013 (bibliothèque)

→ One and One is Four, The Bauhaus Photocollages of Josef Albers, Moma, Exhibition. November 23, 2016–April 2, 2017.


MODE D’ÉVALUATION Mémoire terminé et soutenance orale

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


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Responsable : M. Chapel Autres Enseignants : Mme Girard,

Mme Pere, Mme Ringon

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’objectif de cet enseignement est d’apprendre à l’étudiant les pratiques et les méthodes d’un travail scientifique qui aboutira à la rédaction d’un mémoire de recherche. Il s’agira d’accompagner la réflexion de chaque étudiant et de l’aider dans la rédaction et la finalisation de son propre mémoire..

CONTENUDes séances hebdomadaires permettront les échanges avec les enseignants, la multiplication des références intellectuelles et méthodologiques, ainsi que la bonne orientation des enquêtes menées par chaque étudiant.

TRAVAUX REQUISMémoire de recherche, présentation orale de la démarche suivie et fiche descriptive résumant le mémoire.

BIBLIOGRAPHIEChaque séance sera complétée par une liste de publications qui reste à définir selon les sujets des mémoires des étudiants et l’état d’avancement des recherches.


MODE D’ÉVALUATION Rendu final et présentation orale

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


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Responsable : Mme Aventin Autres Enseignants : Mme Assassin,

Mme Tornay

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESContinuation de S77EP (cf. fiche UE S77EP), le mémoire, est destinée à mettre l’étudiant en situation de producteur de savoirs et de connaissances. Au moyen d’une recherche sur un domaine de son choix (mais décidé en concertation avec ses enseignants), avec une application sur un « terrain » concret (site, lieu d’étude, corpus d’ouvrages, etc.), et un questionnement scientifique, l’étudiant est amené à rédiger une≈étude de niveau master (une quarantaine de≈pages de texte hors iconographie, soit 60 à 90000 signes respectant les règles universitaires de publication). Lors de cette épreuve intellectuelle, l’étudiant a moins de cours qu’au premier semestre mais estxsuivi par un directeur d’études sur la base de rendez-vous réguliers. L’étudiant est tenu d’avancer dans son travail (questionnement, bibliographie, lectures, perspectives théoriques, travail de terrain) sans quoi les entrevues avec le directeur d’études s’avéreraient rapidement stériles.

CONTENUSuivi individuel et collectif sur le mémoire.

TRAVAUX REQUISLe suivi de mémoire est obligatoire et c’est à l’étudiant de solliciter son directeur de mémoire lorsque le besoin de faire le point se fait sentir. Une absence aux réunions d’avancement ou aux convocations, un silence de plusieurs mois, sont interprétés par le directeur de mémoire comme un abandon de fait.Élaboration et rédaction d’un mémoire de recherche évalué à l’issue du second semestre.

BIBLIOGRAPHIEUn guide de recherche et de rédaction du mémoire est disponible sur Moodle (rubrique du séminaire).

SUPPORT DE COURSSupports de TD méthodologiques sur Moodle.


ANNÉE 4 SEMESTRE 8


MODE D’ÉVALUATION Évaluation collégiale du mémoire (par le directeur d’études et un enseignant-rapporteur), ainsi que de l’exposé de son contenu devant

l’ensemble des étudiants et enseignants du séminaire. À l’issue de l’exposé par l’étudiant et des rapports du directeur d’études et

du rapporteur (suivis généralement d’un débat), les enseignants délibèrent à huis-clôt et promulguent les résultats via Taïga.

124


Responsable : M. Jouenne

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLa méthodologie adoptée vise à développer l’autonomie de l’étudiant par une succession de choix (photos, images, terrain, méthodologie, mise en forme) qui l’entraîne dans un processus d’aller-retour, du terrain à la théorie, en passant par l’échange et le partage des connaissances.Les séances de TD sont consacrées à la formalisation de représentations de la pensée (photomontages, dessins, schémas, films,…) : ces images deviennent les illustrations et servent de supports à l’écriture du mémoire. Les études comportent plusieurs volets : esthétique, urbain, architectural, historique, sociologique et géographique : une grille d’analyse est proposée aux étudiants, dans laquelle ils doivent choisir les éléments les plus appropriés à leur problématique.Acquérir des notions nouvelles dans les différents champs disciplinaires autour de la question de comment voir la ville à travers ses marges, ses limites et ses frontières.Se préparer à la soutenance du mémoire. Savoir présenter un argumentaire, clarifier ses propos. Savoir mettre au point un diaporama et s’en servir comme support.

CONTENUDe la méthodologie d’enquête à la réalisation du mémoire. Les cours sont une proposition d’engager le séminaire dans une réflexion autour de la question des marges au sens large. De l’histoire des murs à travers le monde aux gated communities, nous assistons dans notre société post-moderne à une accélération du temps, à unrétrécissement des espaces et à la naissance d’une obsession sécuritaire. Alors que le discours politique s’anime derrière un vocabulaire où riment euphémismes et oxymores, nous dresserons le constat de ce qu’est une ville et de comment la voir.Les cours sont menés à plusieurs voix pour favoriser le développement d’une pensée interdisciplinaire.Préparation à la soutenance, les derniers conseils avant la soutenance. En lien avec l’atelier théâtre selon les possibilités.

TRAVAUX REQUISMémoire (50 à 70 pages) hors annexe incluant une maitrise de l’enquête, des méthodes des sciences sociales (observation, entretien, éléments de statistiques), de la cartographie, de l’histoire et de l’architecture (relevés de plan, de coupe, état de l’art).Soutenance orale devant un jury (15 mn de présentation et 15 mn de discussion).

BIBLIOGRAPHIE→ Bauman Zygmunt, Le présent liquide. Peurs

sociales et obsession sécuritaire, Paris : Seuil, 2007 Haushofer Marlen, Le mur invisible, Babel, Arles : Actes Sud, 1992

→ Niel Frédéric, Contre les murs, Paris : Bayard Culture, 2011

→ Rosa Hartmut, Aliénation et accélération. Vers une théorie critique de la modernité tardive, Paris : La découverte, 2012

F – VOIR LA VILLE

MODE D’ÉVALUATION L’atelier méthodologique est validé par les rendus successifs qui jalonnent l’année (35%) et par la restitution et présentation des

pré-mémoires etmémoires de master (35%). Contrôle continu et validation des différents exercices en cours de semestre.

ANNÉE 4 SEMESTRE 8


125

ANNÉE 5 SEMESTRE 9

HEURES COURS

HEURES TD

HEURES PERSO.

ECTS


132 140 10


THÉORIES ET CULTURE S92 S921 ENSEIGNEMENT THÉORIQUE 1 15 30 2

S922 ENSEIGNEMENT THÉORIQUE 2 15 30 2


S95 S951 LANGUES ANGLAIS OU ESPAGNOL 27 10 1

S954 MODULES D’OUVERTURE – PARCOURS RECHERCHE

4 35 30 4

S955 ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL 2 10 30 3

INSERTION PROFESSIONNELLE

S96 S962 SAVOIRS TECHNIQUES ET SOCIO ÉCONOMIQUES 10 30 30 4

S963 ENVIRONNEMENT NUMÉRIQUE 20 10 2

TOTAL S9 66 156 542 30

ANNÉE 5 SEMESTRE 9

126






C – LEARNING FROM











ANNÉE 5 SEMESTRE 9

S9 – S91 1 CONCEPTION ATELIER DE PROJETARCHITECTURAL ET URBAIN

127



Responsable : M. Gaudu Autre Enseignant : M. Lolagne

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESCet enseignement constitue le premier jalon de la thématique « Une pensée constructive » développée dans le Master. Il explore la question de la Matière comme condition de projet…L’atelier « de la matière aux matériaux » veut expliciter le processus de transformation des « matières premières » en « matériaux » pouvant être intégrés en tant qu’éléments de la construction, dans la conduite et la mise au point progressive du projet.Comment la matière est transformée en matériaux de construction, dans et par les caractéristiques du projet ? Et comment, réciproquement, cette matière induit, influence, conditionne la conception du projet ? Les grandes catégories de « matières premières brutes », comme la Terre, la Pierre, le Bois, ou « transformées » l’Acier, le Béton, la Terre Cuite, le Verre… peuvent être ainsi abordées dans la déclinaison de leurs possibilités de mise en œuvre, au service d’une intention de matérialité retenue pour le projet.

Dans cette approche instruite des choix de matériaux, l’étudiant devra accorder une attention particulière aux aspects techniques générateurs de sens pour son projet. Pour ce faire, sa démarche de projet devra questionner et vérifier systématiquement l’effet architectural des aspects techniques indispensables à la mise en œuvre des matières premières et éléments de construction retenus pour le projet.

CONTENUUn abri pastoral d’altitude d’un nouveau type :Dans le cadre d’un partenariat avec le CAUE 09 et la Fédération pastorale de l’Ariège, Il s’agit de concevoir un nouveau type d’abri d’altitude permettant le gardiennage des troupeaux comme l’accueil des randonneurs en difficulté. Cet ensemble devra être préfabriqué en structure bois et héliportable sur site. Les problématiques soulevées sont :– Filières locale bois / Préfabrication complète

ou montage en kit– Adaptation au site: ancrage au sol, climat,

paysage, zone classées– Cellule d’habitat minimum : la baie ;

l’ergonomie ; le confort…De par son échelle, le projet sera précisément décrit, quantifié, estimé.

Atelier de projetTemps 1 • Travail de terrain– Exposé de la problématique, avec visite d’un

site d’estive– Site de production de la matière première

utilisée : Une scierie Temps 2 • Élaboration de la démarche du projet– Définition d’une morphologie adaptée

aux conditions climatiques– Conditions de montage et d’adaptation au

sol – Espace d’habitat minimum– Utilisation d’une grume : Quel matériau(x) en

tirer pour le projet ? Temps 3 • Mise au point détaillée du projet final– Élaboration d’une maquette prototype

démontable en bois au 1/10°

Atelier du détail :Temps 1 • Travail en groupe sur des études de cas constituant un corpus Temps 2 • Travail individuel sur les projets développés en atelier

TRAVAUX REQUIS– analyses, recherches, investigations– travail en maquette, croquis, esquisses (à la

main)– dessin de mise au point et d’exécution

normalisé (informatique)– descriptif, quantitatif, estimatif– travail graphique de mise en page pour une

présentation collective

BIBLIOGRAPHIE→ La matière de l’invention Ezio Manzini - Éd. CCI→ Du matériau à l’architectureLaszlo Moholy-Nagy - Éd. de la Villette→ Construire l’architecture : du matériau brut à l’édifice Andréa Deplazes - Éd. Birkhaûser

→ Construire en bois Collectif - Éd. DETAIL→ Woods Works - Hermann Kaufmann - Éd.

Springer

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MODE D’ÉVALUATION S71 – 1Atelier de projet : Jury intermédiaire 20% de la note finale

S71 – 1Atelier de projet : Jury final 50% de la note finale

S71 – 2Atelier du Détail 30% de la note finale

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B – PATRIMOINES EN PROJET (HERITAGE IN PROGRESS)INTERVENTION SUR LE PATRIMOINE BÂTI MINEUR


Responsable : Mme Jalais Autres Enseignants : Mme Sanchez Alfonso, Mme Sartre, Mme Vervisch

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESAborder les questions d’aménagement en lien avec un patrimoine bâti et urbain. Acquérir les bases méthodologiques nécessaires afin d’étudier le bâti existant et son contexte et d’envisager une intervention urbaine et architecturale. Le projet est l’occasion d’initier une démarche créative – spatiale et constructive – en se familiarisant avec une culture du patrimoine.

CONTENUDans le cadre d’un appel à « revitaliser » les centres bourgs qui ont perdu une part importante de leur population et dont les habitations ont été délaissés au profit de la périphérie pavillonnaire, l’atelier est chargé d’envisager des solutions afin de redonner l’envie d’habiter le centre-ville de Labruguière. Comment préserver et revaloriser le patrimoine bâti ancien de ce centre-bourg tout en prenant en compte les contraintes d’ordre juridique, spatial et technique ?– Juridique : respecter les dispositions d’un

classement du centre historique.– Spatial : programmer les possibilités

de changements d’affectation du bâtiment et s’adapter aux modes de vie actuels, tant en terme de programme, de superficie, de niveau de confort, d’accessibilité, d’éclairage ou d’économie d’énergie.

– Technique : Contrôle de compatibilité entre techniques de construction ancienne et contemporaine (le neuf devant s’adapter à l’ancien).

Les restructurations proposées (extension neuve, clôture, éclairement, traitement de façades,) devront justifier d’une bonne compréhension du bâti existant et d’une bonne insertion dans ce contexte de centre historique. Proposer des modifications dans l’existant en tenant compte de la résistance de la structure. Précisions sur les matériaux et techniques employés, et justifications des choix par rapport à la structure, à la distribution, aux questions énergétiques et à la mise en valeur des qualités spatiales existantes.

TRAVAUX REQUISPhase 1 • Proposition urbaine Jury Intermédiaire le 18 0ctobre– Constitution des fonds graphiques et étude de

contexte : topographie ; plans historique ; analyse de la structure urbaine – viaire / parcellaire / bâti et non-bâti. Maquette

– Projet esquissé : - Espace publics / lieux de rencontres ; Cheminements / circulation / stationnement ; Eau / jardins - seuils et transitions ; la trace historique ; la diversité des ambiances ; des potentiels d’usages

– Relevé à l’échelle du 1/200 d’une maison (au choix) dans son contexte urbain + proposition en termes de programme

– Atelier Hors les murs à Labruguière : 24 septembre / 4-5 octobre

Phase 2 • Relevé, diagnostic et projet d’intervention. Jury Intermédiaire le 29 novembre – Relevé du bâti existant à l’échelle du 1/50

Projet : Proposition Spatiale - Hiérarchie spatiale, logique distributive, usages Proposition en terme de structure constructive - Structure de l’édifice/logique constructive – structure principale et secondaire, planchers, charpente, ouvertures. Matériaux. (1/50°).

– Relevés à l’échelle du 1/50e : 25 octobre– Voyage d’étude à Gubbio fin octobre - début

novembrePhase 3 • Développement spatial et constructif + Détails, évaluation finale 10 janvierProjet retravaillé dans sa globalité, détails constructifs (1/20°, 1/10°) 17 janvier 2019 : Présentation des projets à Labruguière

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BIBLIOGRAPHIE→ BOITO, C., Conserver ou restaurer (1893), Paris,

Éd. de l’imprimeur 2003; Éd. de l’encyclopédie des nuisances, 2013

→ CHOAY, Françoise, L’allégorie du patrimoine, Seuil, Paris, 1992

→ ELEB, Monique, SIMON, Philippe, Entre confort, désir et normes: le logement contemporain (1995-2012), Mardaga, Paris, 2013

→ FREDET, Jacques, Les maisons de Paris : Types courants de l’architecture mineure parisienne de la fin de l’époque médiévale à nos jours, avec l’anatomie de leur construction, 3 vols. Éditions de l’encyclopédie des nuisances, Paris, 2003

→ FREDET, J., LAURENT, J. Ch., Guide du diagnostic des structures dans les bâtiments d’habitation anciens, Le Moniteur, Paris, 2013




→ LEMUET, P., Manière de bâtir pour toutes sortes de personnes, Paris, 1623, 1647; fac-sim. Paris Pandora, 1981

→ NORBERG-SCHULZ, Christian, L’art du Lieu, architecture et paysage, permanence et mutations, Le moniteur, 1996

→ PANERAI, Philippe,CASTEX, Jean, DEPAULE, Jean-Charles, Formes urbaines : De l’ilot à la barre, éditions Parenthèses, Paris, 1997.





→ VIOLLET-le-DUC, E., Entretiens et Dictionnaire (notamment t. VI, article : « Maison »)

→ Les cahiers de la recherche architecturale et urbaine, N° 9-10, ’Méthodes en histoire de l’architecture’, éd. du Patrimoine, Paris 2002 Le relevé en architecture ou l’éternelle quête du vrai, Cité de l’architecture et du patrimoine, Éditions Lieux Dits, Paris, 2011

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C – LEARNING FROME.C.T.S. 10 HEURES CM 0 HEURES TD 132 COEFFICIENT 8 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI

Responsable : M Estevez Autres Enseignants : M Bonnal,

Mme Howa, Mme Utrilla, M Delvaux










– comment développer une conception-recherche (emboîtement recherche-projet, « research by design », « design is not research, research is design », recherche-action, …) ?

CONTENUTexte d’orientation didactique 1

1 • L’enseignement par l’actionL’atelier Learning From est un enseignement de master créé en 2010 à l’ENSA de Toulouse par Daniel Estevez et Christophe Hutin. Cet atelier vise l’apprentissage de la conception architecturale par l’action expérimentale. On y aborde le projet d’architecture dans des contextes populaires, ruraux ou critiques. On y soutient la collaboration interculturelle et l’hétérogénéité dans la production de la ville contemporaine. Ici, apprendre et faire représentent deux versants d’une même attitude de concepteur par laquelle l’architecte se définit comme praticien réflexif. Dans la logique de l’enseignement d’émancipation, l’atelier Learning From affirme que ce qui est fait se discute, se partage, se pense : «Ne disons rien que nous n’ayons fait !». Le fait est la chose commune qui place toutes les intelligences à égalité. L’architecture qui intéresse l’atelier est celle qui résulte des constellations de pratiques, plutôt que celle qui provient des planifications en surplomb.L’attention au ’déjà-là’ est présente au départ de chaque projet-action. Elle entraîne les étudiants vers la nécessité de s’informer du monde par l’observation, la relation et l’expérience. De cette façon on espère que tout projet d’architecture mené par chaque étudiant repose sur ce travail : élargir sa propre perception de la réalité.L’atelier de master Learning From a donné lieu à plusieurs publications dont notamment « Conception Non Formelle en Architecture. Expériences d’apprentissage et pratiques de conception » édité chez L’Harmattan en 2015.

2 • Le projet comme enquêteAucune intervention pertinente sur le monde n’est possible si l’on ne s’informe pas du monde, de ses caractères, de ses conventions, de ses mythes et de ses fictions. Ce travail « d’enquête de métier » appliqué aux situations réelles devrait constituer une tâche fondamentale de la formation des concepteurs. Le chemin n’y est pas tracé, c’est une enquête qui se fait dans la marche et dans l’action, « coup par coup, vers après vers » : « Caminante no hay camino, se hace camino al andar… Golpe a golpe, verso a verso.»L’enquête est un mode de projet. Son principe est inductif, elle part des faits et propose un contenu théorique ou fictionnel construit à partir d’eux. L’enquête participe donc des démarches de conception dans lesquelles le

concepteur ne procède pas par actualisation de modèles préconçus mais par interprétation de phénomènes perçus reliés au contexte d’intervention. Ici l’action est interprétative, elle distingue le travail de projet comme un processus de création et non pas comme une simple tâche de résolution de problème.

3 • L’architecture comme paysageObjet dur et visible, construit pour toujours, l’Édifice Moderne encombre définitivement la place disponible. Il remplit, fait obstacle. Son immuabilité même le condamne à une fin brutale programmée et le définit paradoxalement avant tout comme un déchet potentiel selon la formule de Gilles Clément qui écrit avec humour : « l’architecture, lorsqu’elle s’exprime physiquement, encombre le jardin. » (p. 47 La sagesse du jardinier)L’architecture vécue est bien plus vaste et complexe que l’accumulation de ces objets encombrants. D’ailleurs l’objectif contemporain de la conception concerne désormais bien davantage la production d’un milieu ambiant plutôt que celle d’un objet définitif, boîte ou contenant fini. Dans chaque projet, il s’agira plutôt de construire un climat de vie et de consolider ou même d’enrichir le contexte des actes qui font l’habiter.« Les constructions en dur résistent au temps. Au moins un certain temps. Le jardin ne résiste pas. Il va avec. À peine installé, il se déploie. Les formes dessinées s’affirment. Mais le temps travaille à défaire le dessin. Il déjoue les belles anticipations. […] le jardin est un observatoire du temps. » Dans l’approche paysagiste de l’architecture, on manipule des processus situés dans le temps, et la conception se fonde alors sur le changement permanent. Pour le jardinier, le biologiste ou le botaniste, la durabilité est conçue comme un équilibre stable de forces instables en mouvement et non pas comme l’immobilité définitive de choses inertes. Or ce schéma de compréhension du vivant peut s’appliquer parfaitement à l’architecture qui n’est rien d’autre qu’un composant de notre environnement global.Le paysage est considéré ici comme une manière d’aborder l’architecture. Une attitude. Dans les écoles, on a souvent considéré le paysage comme la part du projet qui reste à régler lorsque l’architecture, la vraie, est terminée. De la décoration, de l’apprêt, de la choucroute verdâtre sur des maquettes blanches.Mais le paysage constitue en réalité une attitude de conception architecturale fondée sur l’attention et la perception, il ne s’agit pas seulement d’un domaine disciplinaire de plus

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C – LEARNING FROM

ou bien d’un travail de remplissage végétal des vides laissés par les bâtiments. Cette attitude de perception-conception en quoi consiste-t-elle ? Elle vise à démarrer tout projet à partir de l’interprétation fine, cultivée et précise de son environnement. Observer pour projeter, interpréter le cadre de vie, rencontrer et comprendre les habitants.Pour aborder l’architecture par l’attitude du paysage, c’est à dire en la considérant d’abord comme un milieu vivant, nous partions d’en bas, de ce qui existe déjà, l’existant qui contient peut-être les réponses à nos recherches.

4 • L’architecture comme imaginaireL’enseignement proposé par cet atelier vise aussi à relier narration et projet en architecture. La richesse d’une architecture tient dans l’imaginaire qu’elle véhicule. Les histoires de la vie quotidienne, les légendes des sites, les images projetées fabriquent les lieux plus sûrement que les dessins qui en fixent les formes. Dans ses projets l’architecte imagine ou reconstitue des situations vécues, des personnages, des possibilités détaillées. Il doit en réaliser la mytho-génèse : « je pense que pour raconter, il faut avant tout se construire un monde, le plus meublé possible, jusque dans les plus petits détails. Si je construisais un fleuve, deux rives et si sur la rive gauche je mettais un pêcheur, si j’attribuais à ce pêcheur un caractère irascible et un casier judiciaire pas très net, voilà, je pourrais commencer à écrire, en traduisant en mots ce qui ne peut pas ne pas arriver. […] Il faut construire un monde, les mots viennent ensuite, presque tout seuls. Rem tene, verba sequentur. » (Umberto Eco, Apostille au Nom de la Rose)

TRAVAUX REQUISOutils de représentation-conception pour une architecture contextuelleChaque lieu dans lequel nous vivons est singulier et offre des qualités, il s’agit du point de départ de la fabrication d’un lieu, d’une architecture. L’architecture contextuelle se fonde sur une attention particulière portée à l’environnement (urbain, rural…), au contexte physique, mais aussi humain, social, économique… Cela passe par une attitude d’observation, d’investigation, de délicatesse envers les lieux et les gens. Cette attitude nécessite un grand nombre d’outils conceptuels contemporains. Le bien-être, les usages, la relation au climat et au contexte, y compris symbolique, mythologique et social sont autant de paramètres à prendre en compte. La maîtrise et la manipulation de ces paramètres nécessitent une maîtrise de méthodes précises pour la documentation, la figuration et l’investigation des lieux dans tous ses aspects.

C’est aussi le rôle de l’art de nous donner accès à un niveau de compréhension élargi de la réalité que nous abordons dans nos projets.

Le projet par l’image : photographieParmi, les outils imageants et documentaires du projet : la photographie, c’est-à-dire pour nous, une forme de captation du réel aux vertus appropriatives supérieures au dessin dès lors que sont acquises et comprises les postures opératoires qui en déterminent l’efficacité pour le projet. « Quand on photographie, on est en permanence en prise directe avec le réel […] Un tel éveil rend intelligent, si j’ose dire, car très réceptif à tout absolument tout ce qui se passe autour de soi, dont les détails de l’absurdité de la vie moderne. »« Je pratique la photographie pour être de plain-pied avec le monde et ce qui se passe. En apparence mes images sont poétiques et pas engagées. Mais pratiquer la poésie n’est-ce pas aussi résister à la bêtise ? »« Photographier est pour moi le seul moyen de comprendre. Je ne suis pas un spécialiste de l’architecture, je lui laisse le soin de m’apprendre par elle-même ce qu’elle est et à l’architecte d’augmenter l’intelligence de ma perception. »Bernard Plossu.


Chantiers ouverts ; le workshopAujourd’hui on voit se développer dans l’enseignement de l’architecture des initiatives interdisciplinaires qui adoptent la formule pédagogique du projet. Ces méthodes contemporaines s’inscrivent dans une filiation d’expériences pédagogiques ouvertes qui ont jalonné l’évolution de l’enseignement non conventionnel en architecture depuis la deuxième moitié du XXe siècle (voir à ce sujet le catalogue « Radical Pedagogies » de Beatriz Colomina). Ces pratiques mettent souvent l’accent sur une forme d’enseignement par ateliers intensifs (workshops), au point que certains architectes et enseignants se définissent désormais aujourd’hui comme des « architectes workshopers », à l’instar de l’architecte japonais Kinya Maruyama.Le workshop valorise l’action, la coopération, l’organisation du temps, l’économie des moyens et l’ouverture aux divers domaines d’expertises sans lesquels, dans la vraie vie, aucun projet pertinent n’est possible en architecture. Bien sûr, comme tout format d’enseignement, le workshop n’évite pas toujours l’académisme, par exemple celui du ’workshop à palettes en bois participatif », qui est un peu la tarte à la crème des démarches pédagogiques expérimentales actuelles en architecture. Ces formats n’excluent pas l’imposture, aucun format ne le peut.Mais lorsque des domaines d’expertises spécifiques, comme par exemple la photographie d’architecture, sont vraiment mobilisés alors le résultat est toujours passionnant et porteur.Ces formes d’enseignement nous rappellent que l’espace du projet d’architecture est intégrateur, qu’il accueille toutes les expertises sans leur demander au préalable leurs papiers d’identité ou leurs étiquettes. Une chance formidable pour l’enseignement mais aussi pour l’évolution et l’ouverture du métier d’architecte qui doit faire face à des situations réelles de complexité croissante.

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C – LEARNING FROM









→ GLISSANT Édouard, (1990), Poétique de la Relation, Éd. Gallimard NRF, Paris HERTZBERGER Hermann, « Leçons d’architecture », Infolio, 2010



→ VENTURI Robert, SCOTT BROWN Denise,→ IZENOUR Steven, « L’enseignement de Las

Vegas ou Le symbolisme oublié de la forme architecturale », Mardaga, 1995


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Responsable : M. Gruet Autres Enseignants :

M. Marcato, M. Messu

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESEn partant des expériences des nouveaux modes d’habiter tels que l’habitat coopératif, participatif ou co-locatif (en s’adossant sur les travaux de Faire-Ville et de l’expérience des enseignants impliqués), il s’agit d’aborder la question de l’habitat en milieu urbain en interrogeant notamment, au travers d’un projet architectural, la dimension sociale et urbaine de l’habitat collectif.

Sur la base du partage et de la mutualisation des espaces et des services qu’une programmation participative rend possible, il s’agit de rompre avec le paradigme rationaliste et fonctionnaliste du « logement collectif » qui a produit ces cités de relégation que l’on démolit aujourd’hui, et de repenser les limites, l’équilibre et les rapports entre l’habitat privatif, les lieux communs ou partagés d’un ensemble résidentiel, et l’environnement urbain, dans une perspective sociétale durable. Il s’agit autrement dit de retrouver un sens social au fait d’habiter ensemble entre les mêmes murs, sous un même toit, l’architecture venant sceller dans ses formes un « pacte social local » toujours nécessairement original (du fait du processus participatif).

Au-delà des enjeux sociétaux et urbains de l’habitat, le but pédagogique est de développer chez l’étudiant une maitrise artistique et technique des moyens efficaces de conception qui lui permettront de traiter plus aisément d’un programme complexe dans un domaine particulièrement contraint — celui de l’habitat

collectif en milieu urbain. Mais cette conception de l’habitat « collectif » s’inscrit ici dans les perspectives du renouvellement urbain, et d’une développement social durable, soit d’une mixité fonctionnelle et typologique que sert l’évolutivité et la mutabilité de projets architecturaux conçus pour accepter les changements de la demande sociale et urbaine. De ce point de vue, il sera mis l’accent sur la structure durable d’échelle urbaine, et de qualité architecturale pérenne, laquelle devra permettre appropriations, mutations et réhabilitations dans une temporalité plus brève qui s’inscrira dans un développement urbain durable ouvert et évolutif.

CONTENUAprès un premier exercice d’analyse et d’adaptation d’un projet d’habitat collectif existant aux exigences d’un programme coopératif, il s’agira sur la base d’un programme donné, issu d’une programmation participative, sur un site urbain faisant l’objet d’un projet réel, de développer un système structurel générique et durable (trame structurelle, principes de distribution verticale et horizontale, fluides, peau thermique, structure extérieure), et dans un second temps d’adapter ce système aux spécificités du programme complexe donné, en préservant les possibles mutations et adaptations à venir de la demande.

TRAVAUX REQUISRendu exercice 1 et 2Rendu arrêt sur image projet LongRendu final du projet long en fin de semestre.

BIBLIOGRAPHIE→ Vers une architecture , Le Corbusier → Les pierres sauvages, Fernand Bouillon → Eupalinos, Paul Valéry

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MODE D’ÉVALUATION Notation sur rendu en Atelier d’un exercice en deux volets et un projet long avec arrêt sur image, puis rendu final en fin de semestre.

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E – (RE)SSOURCES LOCALESE.C.T.S. 10 HEURES CM 0 HEURES TD 132 COEFFICIENT 8 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI

Responsables : M. Torres, Mme Leger-Smith

Autres Enseignants : M. Grima, M. Messu, Mme Fontez

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLa démarche de conception mise en œuvre dans l’atelier vise à ancrer la pratique de l’architecture et de l’aménagement dans la réalité – sociale, économique, politique et culturelle d’un territoire.

Appréhender– Appréhender l’environnement bâti et naturel

traditionnel comme une source d’inspiration et un vecteur d’innovation pour le projet d’architecture, d’aménagement et de paysage

– Partir des ressources matérielles et immatérielles d’un territoire pour identifier des situations et proposer des programmations déterminantes pour une régénération

– Acquérir une connaissance fine des réalités socio-économiques locales et identifier des attentes et des besoins en interagissant directement avec les acteurs locaux et les habitants

Orienter– Concevoir et expérimenter des protocoles

d’actions permettant d’associer les acteurs du territoire (élus, techniciens, habitants) à la programmation urbaine tout en réactivant des liens avec la culture locale

– Développer une réflexion individuelle et collective sur le rôle de l’architecte et du projet d’architecture dans un processus collaboratif au service du développement d’un territoire.

Concevoir– Développer des dispositifs architecturaux,

urbains et paysagers, permettant de tester la pertinence des situations de projets identifiées

– Concevoir des projets d’architecture et d’aménagement innovants, pertinents en termes d’usage, de qualité architecturale et constructive

CONTENUL’atelier s’intéresse plus particulièrement à des territoires péri-urbains ou ruraux soumis à des transformations spatiales rapides et dans lesquels persistent à des degrés divers, des structures spatiales, sociales et économiques traditionnelles constitutives, à un moment de l’histoire, d’une identité locale.

Pour des raisons d’organisation pratique, l’atelier est rythmé par trois séquences qui autorisent des allers retours et des rétroactions et permettent l’ajustement progressif des projets au territoire, à différentes échelles.

Phase 1 • Intelligence Arpentage, analyse et réflexions territoriales– Constitution du corpus documentaire,

analyses préparatoires à l’exploration du territoire, stratégies de recueil des données sur l’environnement (économique, politique, social, environnemental)

– Atelier sur le paysage et la compréhension de l’échelle territoriale à partir des paysages de nature, en mouvement (entrée de ville, traversées) et productifs(énergie, agriculture…) et la mise en relation possible de ces éléments.

– Atelier in situ : échanges dynamiques avec les acteurs du territoire, randonnées et arpentages par équipes d’étudiants, restitution de première « visions » du contexte et mise en exergue d’hypothèses de travail

– Choix et mise en œuvre d’outils d’analyse adaptés aux hypothèses de travail de chaque équipe d’étudiants et identification sur le territoire de « situations » propices à des développements architecturaux et/ou paysagers

Phase 2 • Manipulations Interactions, échanges et représentations partagées– Voyage d’étude à la découverte d’un contexte

de nature proche ayant fait l’objet de réponses architecturales, urbaines et paysagères adaptées

– Atelier intensif en résidence : définition de pistes programmatiques partagée avec les acteurs et habitants du territoire et esquisse de dispositifs spatiaux architecturaux et paysagers.

– Atelier d’écriture ouvrant sur d’autres formes de description et de formalisation des sites et des projets

Phase 3 • Formalisation Stratégie et mise en forme architecturale, urbaine et paysagère– Degré d’intégration de la programmation

et allers et retours entre sites et projets.– Mise en œuvre de projets et technologies

constructives s’appuyant en les renouvelant, sur des ressources, des savoirs et des savoirs faire locaux ou localement adaptés

BIBLIOGRAPHIEArchitecture et construction :→ CONTAL, M-H., Réenchanter le monde,

l’architecture et la ville face aux grandes transitions, Paris, Éditions Gallimard, 2014.

→ FREY Pierre, Learning from vernacular, Pour une nouvelle architecture vernaculaire, Arles : Actes Sud, 2010.

→ BOUCHAIN Patrick, Construire autrement, ActesSud, 2006.

→ OPPENHEIMER Andrea, HURSLEY Timothy, Rural Studio: Samuel Mockbee and Architecture of Decency, Princeton Architectural Press, 2002

→ HUYGEN Jean-Marc, La poubelle et l’architecte, vers le réemploi des matériaux, Actes Sud, 2008.

→ SMUT, Carin, Architecture of empowerment / L’architecture, processus d’émancipation, AA N° : 394

→ FERRIER Jacques, Architecture durable, Picard, 2008.

→ FREY Pierre, VELEZ Simon, la maitrise du Bambou, Arles : Actes Sud, 2014.

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MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu : 1 jury intermédiaire • présentation orale des projets et rendu de pièces graphiques.

Contrôle en fin de semestre : jury final avec évaluation globale de la démarche et du projet • présentation orale, graphique et écrite.

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Ville Territoire→ Corboz André, Le territoire comme palimpseste

et autres essais, éditions de l’Imprimeur, 2001,→ Viganò Paola, Le projet comme producteur

de connaissance : Les territoires de l’urbanisme, MétisPresses. 2012

→ Revedin Java(dir), La ville rebelle : Démocratiser le projet urbain, éditions Alternatives, 2015

→ Magnaghi Alberto, La biorégion urbaine, petit traité sur le territoire bien commun, Eterotopia France, 2012

→ Magnaghi, Alberto, Le projet local, Liège, Éditions Mardaga, 2003

→ Lucan Jacques, Où va la ville aujourd’hui? Formes urbaines et mixités, Éditions de la Villette. 2012

→ Tsiomis Y. (dir), Échelles et temporalités des projets urbains, Paris, Jean Michel-Place,2007.

→ Clergeau Philippe, Ville et biodiversité : Les enseignements d’une recherche pluridisciplinaire Broché 2011

→ Clément Gilles. Le jardin en mouvement : De la Vallée au Champ ,via le parc André-Citroën et le jardin planétaire Broché 2006

→ Corajoud Michel. Le paysage, c’est l’endroit où le ciel et la terre se touchent, Acts Sud, 2010

→ Marot Sébastien, L’art de la mémoire, le territoire et l’architecture, éditions de la Villette, Paris 2010

→ Masboungi Ariella, Projets urbains durables Collection Projet urbain, Le Moniteur, 2011

→ Escaffre F. et Jaillet M.C. (dir), Une trajectoire métropolitaine l’exemple de Toulouse, Le Moniteur, 2016

→ Berque, A., Médiance de milieux en paysages, Paris, Éditions Belin, 2000.

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MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu : 1 jury intermédiaire • présentation orale des projets et rendu de pièces graphiques.

Contrôle en fin de semestre : jury final avec évaluation globale de la démarche et du projet • présentation orale, graphique et écrite.

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F – TERRITOIRES : MATIÈRES D’ARCHITECTURES


Responsable : M. Van Der Beken Autre enseignante : Mme Bekkoucha

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESExpérimenter une démarche de conception du projet d’architecture:– opérante dans la pratique– recentrée autour des questions qui concernent

le processus de pensée et de fabrication d’un lieu singulier à partir des matières hétérogènes (matérielles et immatérielles) ou il puisse sa source.

Elle permet de:– Se nourrir de et de nourrir la recherche en

architecture– travailler sur l’unité formelle autour des

notions de thématique spatiales et concept– Éclairer l’interdépendance entre conditions,

intentions et construction - une conception incarnée.

– Développer une méthode qui intègre la tectonique* dans la démarche initiale de conception du projet.

– Acquérir une culture prospective des qualités de la matière et des caractéristiques des matériaux qui en découlent ainsi que leurs logiques de mise en œuvre.

– Apprendre à synthétiser les intentions de projet et tirer parti du potentiel des matériaux qui concourent à sa réalisation

– Faire l’apprentissage d’une pratique du projet

qui trouve son sens dans un rapport critique aux conditions sociales et physiques du territoire qui les reçoit et donne à l’intention la justesse des moyens pour le construire

Une démarche qui :– Recentre la conception du projet sur ses

sources et sa finalité,– Inscrit les logiques tectoniques dans le

territoire qui les reçoit,– Donne au projet l’identité singulière qu’il

mérite.

*ici la définition géologique de la tectonique est interprétée pour en fonder une autre où le domaine d’étude fait référence aux conditions de site, de programme et de matériaux comme forces « préalables » que l’acte de conception doit synthétiser

CONTENUL’approche étant méthodologique, elle développe sa pertinence sur la base d’un sujet proposé par l’étudiant dans un cadre pédagogique défini.L’étudiant détermine librement son site de projet et/ou programme

Temps 1 • Les sources / 3 semaines / pour-quoi là ?Le premier temps pose la pertinence du sujet. Temps de recherche ou chaque étudiant identifie un lieu pour un usage. L’étudiant en définit le contenu, explore les conditions et vérifie l’adéquation par ses premières expérimentations (intention spatiale et hypothèses constructives)– Un travail de décryptage : Par les

investigations multiples : géographique, géologique, topographique, morphologique,… dont on cherche à comprendre ce qui les relie et qui fonde l’unité des lieux

– Par l’approfondissement des connaissances sur le programme et de la culture du lieu afin de déterminer les ’conditions de site’ (sociétal, physique, climatique etc.)

Temps 2 • une démarche / 5 semaines / Qu’y faire ?Études en parallèles dans l’atelier de projet et dans l’atelier du détail sur les deux thématiques issues des conditions posées :– Concept et thématiques spatiales– Matériaux et mises en œuvreCe temps 2 associe la recherche des thématiques spatiale et constructives dans un rapport singulier au site et au programme. L’unicité recherchée est basée sur une démarche exploratoire où sont formulées des hypothèses à la fois conceptuelles, techniques et poétiques tant dans le domaine constructif que celui de l’espace et de l’usageUn travail exploratoire– Par une recherche qui de la diversité des

matières de projet détermine le « principe formel » et spatial de son unité.

– Par une étude des logiques qui unissent la matière, sa transformation en matériaux et sa mise en œuvre au regard des conditions et intentions de projet pour en nourrir la pertinence.

Temps 3 - Développement / 5 semaines comment le faire ?Le développement de la « pensée constructive » passe par l’identification et l’étude des éléments significatifs du projet. Ce, au préalable à l’organisation et à la formalisation générale qui pourront être développés (ou non) au semestre suivant en S10.Ce « dire ce que l’on fait » passe par la rédaction d’un texte théorique fondateur du projet dont le développement nécessite de définir les outils de recherche et les éléments de représentation en fonction de la proposition.

L’aboutissement du S9 expose comme dans un cabinet d’amateur un travail d’enquête, d’analyse critique et de recherche. L’ensemble des conditions qui caractérisent le projet sont rassemblés ainsi que les hypothèses d’études. Un temps de maturation qui se fait à toutes les échelles en parallèle : échelles urbaines, de

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MODE D’ÉVALUATION 3 temps / 3 évaluations :– 1 Proposition(s)

15% de la note finale– 2 Conditions / hypothèses

35% de la note finale

– 3 Développement 50% de la note finale = 50% de la note finale

S9170% de la note semestrielle du S91 30% pour l’atelier du détail

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F – TERRITOIRES : MATIÈRES D’ARCHITECTURES

détails etc. sans chercher – au préalable - à résoudre et formaliser le « tout ».

TRAVAUX REQUIS– investigations, recherches– réalisation d’un mémoire de projet (théorie

versus pratique)– travail en maquettes, croquis, perspectives

etc.– travail à des échelles variées et en parallèle

BIBLIOGRAPHIEEntre autres:→ Le paysage c’est l’endroit où le ciel et la terre

se touchent, Michel Corajoud - Éd. Actes Sud→ Forme et matériaux dans l’architecture, Richard

Weston - Ed: SEUIL→ De la forme au lieu + De la tectonique, Pierre von

Meiss - Éd. PPUR→ La matière de l’invention, Ezio Manzini - Éd.

CCI→ Du matériau à l’architecture, Laszelo Moholy-

Nagy - Éd. de la Villette

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MODE D’ÉVALUATION 3 temps / 3 évaluations :– 1 Proposition(s)

15% de la note finale– 2 Conditions / hypothèses

35% de la note finale

– 3 Développement 50% de la note finale = 50% de la note finale

S9170% de la note semestrielle du S91 30% pour l’atelier du détail

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Responsable : Mme Prat Autres Enseignants : Mme Sassus-Dubos, Mme Courbebaisse

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’objectif de cet enseignement est de conduire les étudiants à s’interroger sur les questions spécifiques de la préservation et de la rénovation des quartiers d’habitat social modernes, de les confronter aux délicates questions que pose l’insertion d’une architecture contemporaine dans un contexte historique, singulier et remarquable etde l’initier à la complexité de l’acte de construire

dans le domaine du logement collectif. L’enseignement s’organisera à travers l’exploration des thèmes contemporains de projet que sont la requalification de l’existant, la reconversion et/ou la réparation des tissus urbains et périphériques. La réflexion sera élaborée sur les modalités d’adaptation du patrimoine hérité de cette époque aux modes de vie actuels, de l’usage de l’espace public aux typologies d’habitat. La capacité à analyser une situation existante avec prise en compte du contexte historique et architectural sera développée. ainsi que l’approfondissement du projet architectural et l’expérimentation dans le dialogue avec l’existant. Des réflexions croisées seront engagées en synergie avec la recherche « Toulouse, du grand ensemble à la ville durable », enrichissant la culture autour de cette période et les expérimentations en cours.

CONTENUEn proposant un projet d’amélioration d’un ensemble d’habitat social des années 60, l’étudiant aura à engager une première réflexion à l’échelle urbaine, prenant en compte les stratégies de re-composition en cours sur le site. L’observation, la compréhension, l’analyse

de la situation existante constituent le fondement nécessaire au projet à venir et permet de faire émerger les qualités architecturales et urbaines à préserver et les problèmes à résoudre.À l’échelle architecturale, il s’agira d’élaborer une posture permettant l’évolution de la cellule d’habitation, la réorganisation des espaces collectifs et l’amélioration de l’efficacité énergétique. La matérialité du bâti – actuel et projeté – sera considérée comme un point central de la réflexion.Le site choisi – la cité Papus à Toulouse- propose une rencontre avec un projet urbain en développement, des échanges avec des acteurs locaux – maître d’ouvrage, habitants, association.

TRAVAUX REQUISAnalyse et prise de connaissance de l’existant à l’échelle de la ville, du quartier et de l’édifice – engroupe Élaboration du projet urbain à l’échelle du quartier – en groupeProjet de réhabilitation à l’échelle du bâtiment, développement architectural (du 100e au 20e) – individuel

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BIBLIOGRAPHIE→ Crosset P.-A. sous la direction de, Pour une école de tendance, mélanges offerts à luggi Snozzi, PPUR, 1999

→ Le Corbusier, le passé à réaction poétique, catalogue d’exposition, CMN, 1988

→ Choay Françoise, L’allégorie du patrimoine, Éditions du Seuil, 1992, Paris

→ Graf Franz, Histoire matérielle du bâti et projet de sauvegarde, le devenir de l’architecture moderne et contemporaine, PPUR, 2014

→ Graf Franz (dir), La cité du Lignon, 1963-1971, études architecturale et stratégies d’intervention, In folio éditions, 2012

→ Rambert Francis, (dir.), Un bâtiment, combien de vies ? la transformation comme acte de création, Cité de l’architecture et du patrimoine et Silvana Editoriale, 2015.

→ Molley Christian, (Re)concilier architecture et réhabilitation de l’habitat, éditions Le Moniteur, 2017

→ Auduc Arlette (dir), Rénover, réutiliser, reconvertir le patrimoine, Somogy éditions, 2015

→ Druot F., Lacaton A., Vassal J.-P., Plus, les grands ensembles de logements, territoire d’exception, éditions Gustavo Gili, 2004


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H – COMPOSITION CRITIQUEE.C.T.S. 10 HEURES CM 0 HEURES TD 132 COEFFICIENT 8 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI

Responsable : Mme Zarcos Autres Enseignants :

M. Estevez, Mme Dufaud

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESCet enseignement s’inscrit dans une démarche d’appropriation critique des processus de composition de l’architecture et de la ville. Il propose aux étudiants de conforter et d’approfondir leur savoir opérationnel dans la conduite des projets en utilisant plusieurs outils de conception : mise en travail des sites, analyse active et cartographies, conception par précédents, ressources compositionnelles des technologies constructives (séries, grilles, répétitions…).L’étudiant doit envisager le projet comme un processus dans lequel les archétypes architecturaux sont actualisés et détournés pour mieux être en prise avec les sites d’étude et les usages en cours.Les schèmes conceptuels permettant de tenir la construction autant théorique que physique de chaque projet, puisent leur source dans les notions d’expertise (l’étudiant devient un expert du déjà-là), d’utopie (l’étudiant fait la démonstration d’une construction idéale), ou de thème (l’étudiant établit en fonction, le lexique nécessaire à la cohérence de son projet).Par sa dimension critique, l’enseignement cherche à générer des prises de conscience, des prises de position élaborées et argumentées par les moyens même de l’architecture dans le débat public contemporain en fonction des positions personnelles, culturelles, philosophiques et architecturales de chacun. Ainsi l’atelier devient la démonstration de la validité de différentes postures pour aborder la conception et la somme des travaux en devient exemplaire.

CONTENUIl s’agit de situer un atelier de théorie et pratique de la conception architecturale et urbaine dans la mouvance d’un atelier de recherche. Pour cela les contenus seront mis à jour selon l’actualité en cours, mais seront réinjectés comme base théorico-pratique, des précédents de pensée tels que :Au delà de la pièce (Kahn) • Notion de Grossform (Ungers) • Ordre ouvert, monumentalité horizontale (Venturi) • Esthétique des usages (Salignon) •Approche syntaxique de l’architecture (Eisenman) • Processus, programme, composition (Koolhaas) • Espace continu et improbabilité (Herzog et De Meuron) • Approches scientifiques de l’architecture (Friedman, Alexander)….

Les contenus des différents projets organiseront des expériences reliées aux expertises du déjà-là et de son vécu, aux arts visuels, aux approches critiques de la représentation, aux relations entre théorie et pratique dans la production matérielle concrète de l’architecture (dynamique : construction/art/philosophie).


l’approfondissement et à l’expérimentation– Mise à égalité de la théorie et de la pratique

pour faire « œuvre » de projet.– Maîtrise des outils conventionnels

de représentation.– Approfondissement et ouverture du dessin :– Exploration d’écritures appropriés aux sujets

d’études en s’appuyant sur des précédents.– Maîtrise d’outils périphériques au dessin tels

la photographie, la vidéo…

BIBLIOGRAPHIE→ Jacques Lucan, « Composition, non-composition,

Architecture et théories, XIXe - XXe siècles » - PPUR, Lausanne.

→ Jean-François Bédard, « Cités de l’archéologie fictive. Œuvres de Peter Eisenman, 1978-1988 » - Centre Canadien d’Architecture.

→ Deleuze et Guattari, « Mille plateaux. Capitalisme et schizophrénie 2 » - Les Éditions de Minuit.

→ Alain Farel, « Architecture et complexité, Le 3e labyrinthe » - Parenthèse.

→ Kévin Lynch, « L’image de la cité » - Dunod.→ Jean-Christophe Bailly, « La phrase urbaine »

- Fiction & Cie/Seuil.→ Thomas Clerc, « Paris, musée du XXIe siècle,

le dixième arrondissement » - L’Arbalète Gaillimard.

→ Herman Hertzberger, « Leçons d’architectures » - Archigraphy, INFOLIO.

→ Georges Candilis, « Bâtir la vie » - Archigraphy, INFOLIO.

→ Charles Jenks, « Mouvements modernes en architecture » - Architecture + Recherche, Éd. Pierre Mardaga.

→ Rem Koolhaas, « New York Délire » - Éditions Parenthèses.

→ Textes de Oswald Mathias Ungers sur la notion de « grossform» .


SUPPORT DE COURSFilms documentaires Lecture de textes théoriquesTables rondes autour des questionnements de projetCollaborations et échanges avec les étudiants en Master 2 d’anthropologie à l’Université Jean Jaurès

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MODE D’ÉVALUATION Sont notés :– Le travail continu

(pertinence des questionnements, évolution de la recherche, aboutissement du projet).

– La manipulation et la maîtrise des outils de conception proposés (dessins, maquettes, écrits, vidéos, photos). La soutenance finale.

– La représentation.

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Responsable : M. Bonneaud Autres Enseignants :

M. Rojas-Arias, Mme Assassin














→ BONNET, Frédéric. Aménager les territoires ruraux et périurbains : rapport de la mission territoires ruraux et périurbains. Ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité. Janvier 2016. 129 p.




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Sont évalués conjointement les capacités d’écoute, d’observation, d’analyse, de synthèse, de représenter, de projeter, de conceptualiser, de concevoir,

de formuler, de formaliser des transformations spatiales dans un contexte urbain.

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J – VILLE PARTAGÉEE.C.T.S. 10 HEURES CM 0 HEURES TD 132 COEFFICIENT 8 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI

Responsable : Mme Sandrini Autres Enseignants :

M. Zendjebil, M. Esteban, Mme Dupouy, M. Kanyo

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’atelier vise pirater le processus de fabrication de la ville en donnant place aux usagers-habitants. Il propose d’aller à la rencontre des acteurs de terrains par des actions collectives qui interrogent le site, ses usages et ses perceptions. Il développe une démarche de projet urbain collaboratif ou tous les acteurs sont conviés à participer. Il s’inspire du permis de faire et de l’urbanisme transitoire pour développer des innovations spatiales et sociales. Il amène à concevoir une architecture des milieux habités, comme un partage du sensible qui assemble les enjeux sociaux, écologiques, économiques et spatiaux.

L’atelier vise à développer la force de proposition architecturale en faisant ressortir le lien entre l’idée, la figure et la forme. Il propose une initiation aux conditions d’exercice collectives de la profession d’architecte (collaboration, coordination, négociation, communications publiques, séances de concertation) et une expérimentation de la médiation architecturale. Il amène à distinguer les différentes missions de l’architecte (DE, HMO-NP, Docteur) et s’exercer à la traversée des échelles.

CONTENUL’atelier organise une mise en autonomie de l’étudiant dans la progression d’un projet d’architecture (travail individuel dans le cadre d’un suivi hebdomadaire). Il propose une initiation à la conception d’un projet urbain (travail en groupe avec des apports méthodologiques (cours et TD) dans le cadre d’un intensif et d’une journée d’atelier).

Le semestre est rythmé par des actions collectives (randonnée urbaine, actions urbaines, présentations collectives, conception collaborative, collage urbain) et se clôture par une Semaine Architecturale de Médiation (résidence d’architecte sur le terrain).

Le programme de l’atelier se déroule en 2 phases :1 • FigurationLa première phase débute par un arpentage collectif du territoire d’étude, qui permet de croiser les points de vue et de déterminer un échantillonnage qualitatif et thématique partagé. Cette action collective permet à chacun de structurer son point de vue (idée sensible, sociale et spatiale) et de déterminer des intentions individuelles à trois échelles (lieu, quartier, ville).

Ces intentions amènent au choix d’un site et d’un programme de projet architectural situé dans un milieu. La figuration de ce programme implique la définition de choix spatiaux (organisation, distribution), sociaux (surfaces, répartition) et esthétiques (volumes, matières).L’intensif de projet urbain permet d’examiner les propositions individuelles, de définir collectivement les thématiques de projet urbain et les groupes de travail. Il amène à figurer des stratégies urbaines collaboratives qui assemblent les différentes propositions architecturales et abouti à des programmations urbaines et paysagères, figurées en plan, coupe et croquis.

Cette phase est clôturée par un jury sous forme de présentation publique suivie d’un échange avec les personnes présentes dans la salle.

2 • FormalisationLa deuxième phase débute par une action urbaine collective, dont les modalités sont à concevoir durant la première phase, visant à tester les propositions architecturales et urbaines sur le terrain. Ces tests permettent à chacun de mettre à jour et d’approfondir les propositions architecturales (structures,

volumes, espaces) et à chaque groupe d’ajuster les programmations urbaines et paysagères.Le développement du projet architectural permet de maîtriser le rapport entre espace conçu (matières, lumières, ouvertures, cadrages), espace vécu (seuils, vues, ambiances) et espace perçu (esthétique architecturale, impact urbain) dans un processus itératif entre intérieur et extérieur.Le collage urbain amène une synthèse des réflexions urbaines et paysagères menées par chaque groupe, partagées et coordonnées au sein d’un projet collectif.

Cette phase est clôturée par un jury sous forme d’une Semaine Architecturale de Médiation, un temps d’immersion sur le terrain et de rencontre privilégiées avec ses acteurs (collectivités, techniciens, habitants, associations).

TRAVAUX REQUISSchémas d’intentions, croquis, maquettes, projet architectural (1/100 + détail prescriptif), projet urbain (1/1000), projet collectif.

BIBLIOGRAPHIE→ Bacqué, Marie-Hélène, et Yves Sintomer.

La Démocratie Participative Inachevée. Paris : Yves Michel, 2010.

→ Bourriaud, Nicolas. Esthétique Relationnelle. Paris : Presses du Réel, 1998.

→ Huet, Michel. Le Droit de L’urbain, De L’urbanisme À L’urbanité. Paris : Economica, 1998.

→ Terrin, Jean-Jacques. Conception Collaborative Pour Innover En Architecture : Processus, Méthodes, Outils. Paris : L’Harmattan, 2009.

→ Viganò, Paola, et Anne Grillet-Aubert. Les territoires de l’urbanisme le projet comme producteur de connaissance. Genève : MetisPresses, 2012.

SUPPORT DE COURSToutes les interventions seront déposées sur le drive de l’atelier. Une documentation complète est disponible en ligne.

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Responsable : M. Raymond Autre Enseignant : M. Seher

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L – LIEUX DE PÉDAGOGIESE.C.T.S. 10 HEURES CM 0 HEURES TD 132 COEFFICIENT 8 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI

Responsable : M. Le ny Autres Enseignants :

M. Didier, Mme Ringon, M. Chapel, M. Duboisset


CONTENUProgramme du semestre :Temps 1– Inventaire typologique d’un corpus choisi :

système structurel, organisation du programme, situation, dispositifs d’architecture (men ext/sols/escaliers/mobilier/second œuvre…)

– Enquêtes sur des expériences pédagogies et leurs modalités d’application;

– Constitution d’un savoir sur les pédagogies Temps 2– Explorations projectuelles, au choix de la

réflexion construite de chaque étudiant ou groupe d’étudiant

Temps 2– publications et/ou exposition sous forme

d’atlas de l’inventaire et des explorations faites



exposition

BIBLIOGRAPHIEPédagogies→ Les pédagogies de l’apprentissage, M. Altet

Presses universitaires de France, 2013→ Radical pedagogies project, B. Colomina et E.

Kotsioris Learning, Volume n°45, 2015→ Pour l’école du peuple, C. Freinet Maspero, 1969→ Le maître ignorant, J. Rancière Fayard, 1987→ The anatomy of the architectural book, A.

Tavarès Lars Müller, 2016

Conception architecturale→ Composition, non-composition, J. Lucan→ Presses polytechniques et universitaires

romandes, 2009 Forme forte, écrits 1972-2012, M. Steinmann

→ Birkhauser, 2003 Elements, Rem Koolhaas Marsilio, 2014

→ A pattern language, C. Alexander Oxford university press, 1977

→ Conception non formelle en architecture, D. Estévez Harmattan, 2015

→ Form follows fiction, M. Denès La Villette, 1996→ L’architecture comme thème, O. M. Ungers

Electa, 1979

Architecture et société → Toulouse, 45-75, direction J.-L. Marfaing

Loubatières, 2009→ Junkspace, Rem Koolhaas Payot, 2011→ Learning from Las Vegas, R. Venturi, D. Scott

Brown, S. Izenour MIT Press, 1972→ Culture, architecture et design, A. Rappoport

In Folio, 2003→ Pour une anthropologie de la maison,

A. Rappoport Dunod, 1972→ Less is enough, P. V. Aureli Strelka, 2013

SUPPORT DE COURS– Lectures sur la pédagogie – Lectures sur l’architecture Apports type

diaporama Table rondes de discussions– Exercices de manipulation et affichages au

mur– Présentations invités extérieurs– Production de documents : graphisme,

écriture, maquette, vidéo, photographie (documentaire et collage)

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MODE D’ÉVALUATION Investissement/motivation, présentations et participation au cours du semestre

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C – LEARNING FROM











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Responsable : M. Gaudu Autres Enseignants : Mme Fave, M Prevot

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’atelier du détail vient en complément de l’atelier « Matières de projet ».Il a pour objectifs pédagogique de développer une culture constructive tant dans le savoir que dans la méthode. Il s’agit principalement d’acquérir une culture prospective des qualités de la matière et des caractéristiques des matériaux qui en découlent ainsi que leurs logiques de mise en œuvre.

CONTENUÉtude d’œuvres exemplaires dans la relation entre conditions / intention matières / techniques / poétique Travail sur un cursus de référence en fonction des matières brutes (terre, acier, bois, verre, pierre etc.)Maitrise de la représentation et développement à l’échelle du détail des intentions constructives issues des recherches menées conjointement avec l’atelier de projet



BIBLIOGRAPHIE→ Monographies (RCR, Zumthor etc..)→ El Croquis→ Revues spécifiques : Détails, Cosa Mentale etc.

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B – PATRIMOINES EN PROJET (HERITAGE IN PROGRESS)INTERVENTION SUR LE PATRIMOINE BÂTI MINEUR


Responsable : Mme Jalais

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESIntroduction à la connaissance des structures dans les bâtiments d’habitation anciens. Les principaux ouvrages de structure sont simultanément exposés (murs et maçonnerie, planchers en bois, pan de bois, charpente des combles, baies et balcons, escaliers, voûtes) dans leurs particularités spécifiques et dans une démarche holistique. L’exercice du relevé d’un bâtiment par « approximations successives », du général au particulier, vise à développer une compréhension de l’ouvrage par le contact direct avec l’espace et le matériau bâti.Se familiariser avec une culture du patrimoine vernaculaire, dite mineure ou ordinaire, afin de mettre en évidence le lien entre un choix spatial et constructif et le milieu naturel/urbain. Acquérir une culture spatiale et un vocabulaire afin d’ouvrir et d’enrichir votre champ créatif, nécessaire pour la conception architecturale d’aujourd’hui.

CONTENUConnaissance du bâti ancien

TRAVAUX REQUISIntervention et réhabilitation sur les parcelles suivantes, au choix : Bastion place Louis Michel • 13 rue Castelmoutou • 3 Place de l’hôtel de ville • 1 et 4 rue des pénitents • 11 rue J. Jaures • 5 rue J. Jaures • 17 rue J. Jaures

BIBLIOGRAPHIETraités généraux sur les techniques et ouvrages courants à une époque historique particulière→ ARNAUD, E., Cours d’architecture et de

constructions civiles, Impr. des arts et manufactures, Paris, 1925

→ BARBEROT, E., Traité pratique de charpente, (1911), J.C.Godefroy, Paris, 1998

→ BLONDEL, Jacques-François, et PATTE, P., Cours d’architecture. Volume I, II, III, IV, V, VI. Monum, Éd. du patrimoine, Phénix, Paris, 2003, (Reprise de l’édition Desaint, Paris, 1771)

→ CHOISY, A., Histoire de l’architecture. Tome I et II, Paris : Vincent Fréal & Cie, [1900], Genève : Slatkine Reprints, 1983 • L’art de bâtir chez les Egyptiens, Paris : E. Rouveyre, 1904 • L’art de bâtir chez les Romains, Paris : Libr. générale de l’architecture et des travaux publics, Ducher, 1873 • Vitruve : Tome 1 : texte et traduction des livres I-X. Paris : de Nobele, 1971

→ ÉMY-BARRE, A., -R., Traité de l’art de la charpenterie, Paris, 1837-1841 NORMAND, C., • Le Vignole des ouvriers, 2 vol. Paris, 1821

→ OSLET, G., Cours de construction (E.A.M.), environ 40 volumes, Paris, 1895-1910 Consulter en particulier : Traité des fondations, mortier et maçonnerie (G. Oslet et J. Chaix) • Traité de charpente en bois (G. Oslet) • Traité des coupe de pierres (G. Oslet et J. Chaix) • Traité des couverture (G. Oslet et A. Lascombe) • Traité des charpente en fer (G. Oslet)

→ PLANAT, P., Cours de constructions civiles, L’art de bâtir, 5 vol. Paris, 1895

→ PLANAT, P., Encyclopédie de l’architecture et de la construction, Vol. 1-12, Aulanier, Paris, 1920

→ RONDELET, Jean, Traité théorique et pratique de l’art de bâtir, 7 vol., Firmin-Didot frères, Paris, 1847. (BLOUET, G. Abel, Supplément au traité de Rondelet)

Dictionnaires:→ CHABAT, P., Dictionnaire des termes employés

dans la construction, 4 vol., Paris, 1875→ PÉROUSE DE MONTCLOS, J.-M., Le vocabulaire

de l’architecture, 2 vol. Paris, Imprimerie Nationale, 1972.

→ VIOLLET-LE-DUC, E., Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, 10 vol. (1854-68), Bibliothèque de l’Image, Paris, 1997.

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Monographies, catalogues typologiques sur l’architecture résidentielle → LEMUET, P., Manière de bâtir pour toutes sortes

de personnes, Paris, 1623, 1647; fac-sim. Paris Pandora, 1981

→ JOMBERT, Ch., -A., TIERCELET, G., Architecture moderne ou art de bien bâtir, 2 vol., Paris, 1728, 1764

→ DALY, C., L’architecture privée au XIXe siècle : nouvelle maisons de Paris, 3 vol., Paris 1864

→ FREDET, J., Les maisons de Paris, typologie de l’architecture mineure parisien de la fin de l’époque médiévale à nos jours, 3 vol., Éditions de l’encyclopédie des nuisances, Paris 2003

Méthode d’enquête et d’évaluation des structures des bâtiments anciens→ FREDET, J., LAURENT, J. Ch., Guide du

diagnostic des structures dans les bâtiments d’habitation anciens, Le Moniteur, Paris, 2013

Ouvrages traitant des techniques contemporaines de construction→ BRIGAUX, Guy, La maçonnerie, Menuiserie, serrurerie, quincaillerie : petits ouvrages bois et fer, Eyrolles, Paris, 1951- 1959

→ DEMANDRILLE, Paul, CAMBOU, Georges, Traité technique de couverture (1988), Paris : Massin, 2001

→ DIDIER, D., Le BRAZIDEC, M., NATAF, P., THIESSET, J., Bâtiment : conception, mise en œuvre, normalisation, Paris : AFNOR, Nathan, 2004 • Précis de chantier : matériel et matériaux, mise en œuvre, normalisation, Paris : AFNOR, Nathan, 1994

→ ÉCOLE D’AVIGNON, Techniques et pratique de la chaux, Paris : Eyrolles, 1995

→ ENCYCLOPÉDIE DES MÉTIERS, La charpente, Paris : Librairie du Compagnonnage, 1977.- 10 vol., La couverture, 1982, La maçonnerie et la taille de pierre, 8 vol., 1991, Paris, Association ouvrière des Compagnons du Devoir.

→ FRUITET, L., Cours de construction métallique à l’usage des élèves architectes, Paris : Dunod, 1983

→ GERNER, M., Les assemblages des ossatures et charpentes en bois; construction, entretien, restauration (1992) Paris, Eyrolles, 1995

→ GUIDE VERITAS DU BATIMENT, 4 vol., Paris, Le Moniteur, 1985-1992

→ LAURENT, J.- M., Restauration de façades en pierre de taille, Paris, Eyrolles, 1994

→ ZACEK, M., Construire parasismique, Marseille, éd. Parenthèses, 1996

Ouvrages généraux sur l’approche de la construction dans l’architecture→ DEPLAZES, A., Constructing architecture,

Materials Processes Structures, Bâle, Birhäuser, 2005

→ MUTTONI, A., L’Art des structures, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2004

→ NERVI, P.-L., Savoir Construire (1955), Paris, Edition du linteau, 1997→ NATTERER, J., HERZOG, T., WOLZ, M.,

Construire en bois 2, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 1994

→ SALVADORI, M., Structures in architecture, New York, Prentice Hall, 1963; Structural design in architecture, New York, Prentice Hall, 1967

→ SANDORI, P., Petites logique des forces, Paris, Seuil, 1983

→ STUDER, M.-A., FREY, F., Introduction à l’analyse des structures, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 1997, 2004

→ TORROJA, E., Structures architecturales (1960) Paris Eyrolles, 1969

→ VIOLLET-LE-DUC, E., Entretiens sur l’architecture, Paris, 1863-1872, fac-sim. Mardaga, 1977

Divers, études sur la ville historique, le territoire etc.→ BOITO, C., Conserver ou restaurer (1893), Paris,

Éd. de l’imprimeur 2003; Éditions de l’encyclopédie des nuisances, 2013

→ CHOAY, F., L’allégorie du patrimoine, Paris, Seuil, 1992

→ DION, R., Essai sur la formation du paysage rural français, Paris, 1934, Guy Durier, 1981




→ HAROUEL, J.-L., L’embellissement des villes: l’urbanisme français au XVIIe siècle, Paris, Picard, 1993

→ HOFFSUMMER, P., dir., Les charpentes du XIe au XIXe siècle : Grand Ouest de la France, typologie et évolution, Paris Brepols, 2011, (coll. Architectura MediiAevi, n°5)

→ LAVEDAN, P., Histoire de l’urbanisme, 4 vol., Paris, 1926-1952

→ LAVEDAN, P., Les villes françaises, Paris, Vincent Fréal, 1966

→ MUMFORD, L., La cité à travers l’histoire (1961) Paris, Seuil, 1964 • Le mythe de la machine (1967) Fayard 1974

→ NIERES, Claude, La reconstruction d’une ville au XVIIIe siècle, Rennes 1720-1760, Institut

Armoricain de recherches historiques de Rennes, Rennes, 1972


→ PÉROUSE DE MONTCLOS, J.-M., L’architecture à la française (1982) Paris, Picard 2001

→ RAPOPORT, A., Pour une anthropologie de la maison, (1969), Paris, Bordas-Dunod, 1972



→ ROULEAU, Bernard, Le tracé des rues de Paris, Presses du CNRS, Paris 1988

Ouvrages sur les méthodes d’enquête→ Les cahiers de la recherche architecturale

et urbaine, N° 9-10, « Méthodes en histoire de l’architecture », éd? du Patrimoine, Paris 2002

→ MAUSS, M., Manuel d’ethnographie (1947) Paris, Payot, 1992


→ VIOLLET-LE-DUC, E., Histoire d’une maison, Paris, 1873, fac similé 1985

→ VIOLLET-LE-DUC, E., Histoire d’un dessinateur, comment on apprend à dessiner, Paris, 1879

→ Le relevé en architecture ou l’éternelle quête du vrai, Cité de l’architecture et du patrimoine, Éditions Lieux Dits, Paris, 2011

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C – LEARNING FROME.C.T.S. 2 HEURES CM 12 HEURES TD 0 COEFFICIENT 2 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI

Responsable : M. Estevez Autres Enseignants : Mme Abenia,

Mme Howa










– comment développer une conception-recherche (emboîtement recherche-projet, « research by design », « design is not research, research is design », recherche-action,…) ?

CONTENUTexte d’orientation didactique

1 • L’enseignement par l’actionL’atelier Learning From est un enseignement de master créé en 2010 à l’ENSA de Toulouse par Daniel Estevez et Christophe Hutin. Cetatelier vise l’apprentissage de la conception architecturale par l’action expérimentale. On y aborde le projet d’architecture dans des contextes populaires, ruraux ou critiques. On y soutient la collaboration interculturelle et l’hétérogénéité dans la production de la ville contemporaine. Ici, apprendre et faire représentent deux versants d’une même attitude de concepteur par laquelle l’architecte se définit comme praticien réflexif. Dans la logique de l’enseignement d’émancipation, l’atelier Learning From affirme que ce qui est fait se discute, se partage, se pense : «Ne disons rien que nous n’ayons fait !». Le fait est la chose commune qui place toutes les intelligences à égalité. L’architecture qui intéresse l’atelier est celle qui résulte des constellations de pratiques, plutôt que celle qui provient des planifications en surplomb.L’attention au « déjà-là » est présente au départ de chaque projet-action. Elle entraîne les étudiants vers la nécessité de s’informer du monde par l’observation, la relation et l’expérience. De cette façon on espère que tout projet d’architecture mené par chaque étudiant repose sur ce travail : élargir sa propre perception de la réalité.

L’atelier de master Learning From a donné lieu à plusieurs publications dont notamment « Conception Non Formelle en Architecture. Expériences d’apprentissage et pratiques de conception » édité chez L’Harmattan en 2015.

2 • Le projet comme enquêteAucune intervention pertinente sur le monde n’est possible si l’on ne s’informe pas du monde, de ses caractères, de ses conventions, de ses mythes et de ses fictions. Ce travail « d’enquête de métier » appliqué aux situations réelles devrait constituer une tâche fondamentale de la formation des concepteurs. Le chemin n’y est pas tracé, c’est une enquête qui se fait dans la marche et dans l’action, « coup par coup, vers après vers » :« Caminante no hay camino, se hace camino al andar… Golpe a golpe, verso a verso. »L’enquête est un mode de projet. Son principe est inductif, elle part des faits et propose un contenu théorique ou fictionnel construit à partir d’eux. L’enquête participe donc des

démarches de conception dans lesquelles le concepteur ne procède pas par actualisation de modèles préconçus mais par interprétation de phénomènes perçus reliés au contexte d’intervention. Ici l’action est interprétative, elle distingue le travail de projet comme un processus de création et non pas comme une simple tâche de résolution de problème.

3 • L’architecture comme paysageObjet dur et visible, construit pour toujours, l’Édifice Moderne encombre définitivement la place disponible. Il remplit, fait obstacle. Son immuabilité même le condamne à une fin brutale programmée et le définit paradoxalement avant tout comme un déchet potentiel selon la formule de Gilles Clément qui écrit avec humour : « l’architecture, lorsqu’elle s’exprime physiquement, encombre le jardin.» (p.47 La sagesse du jardinier)L’architecture vécue est bien plus vaste et complexe que l’accumulation de ces objets encombrants. D’ailleurs l’objectif contemporain de la conception concerne désormais bien davantage la production d’un milieu ambiant plutôt que celle d’un objet définitif, boîte ou contenant fini. Dans chaque projet, il s’agira plutôt de construire un climat de vie et de consolider ou même d’enrichir le contexte des actes qui font l’habiter.« Les constructions en dur résistent au temps. Au moins un certain temps. Le jardin ne résiste pas. Il va avec. À peine installé, il se déploie. Les formes dessinées s’affirment. Mais le temps travaille à défaire le dessin. Il déjoue les belles anticipations. […] le jardin est un observatoire du temps. » Dans l’approche paysagiste de l’architecture, on manipule des processus situés dans le temps, et la conception se fonde alors sur le changement permanent. Pour le jardinier, le biologiste ou le botaniste, la durabilité est conçue comme un équilibre stable de forces instables en mouvement et non pas comme l’immobilité définitive de choses inertes. Or ce schéma de compréhension du vivant peut s’appliquer parfaitement à l’architecture qui n’est rien d’autre qu’un composant de notre environnement global.Le paysage est considéré ici comme une manière d’aborder l’architecture. Une attitude. Dans les écoles, on a souvent considéré le paysage comme la part du projet qui reste à régler lorsque l’architecture, la vraie, est terminée. De la décoration, de l’apprêt, de la choucroute verdâtre sur des maquettes blanches.Mais le paysage constitue en réalité une attitude de conception architecturale fondée sur l’attention et la perception, il ne s’agit pas

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C – LEARNING FROM

seulement d’un domaine disciplinaire de plus ou bien d’un travail de remplissage végétal des vides laissés par les bâtiments. Cette attitude de perception-conception en quoi consiste-t-elle ? Elle vise à démarrer tout projet à partir de l’interprétation fine, cultivée et précise de son environnement. Observer pour projeter, interpréter le cadre de vie, rencontrer et comprendre les habitants.Pour aborder l’architecture par l’attitude du paysage, c’est à dire en la considérant d’abord comme un milieu vivant, nous partions d’en bas, de ce qui existe déjà, l’existant qui contient peut-être les réponses à nos recherches.4 • L’architecture comme imaginaireL’enseignement proposé par cet atelier vise aussi à relier narration et projet en architecture. La richesse d’une architecture tient dans l’imaginaire qu’elle véhicule. Les histoires de la vie quotidienne, les légendes des sites, les images projetées fabriquent les lieux plus sûrement que les dessins qui en fixent les formes. Dans ses projets l’architecte imagine ou reconstitue des situations vécues, des personnages, des possibilités détaillées. Il doit en réaliser la mytho-génèse :« je pense que pour raconter, il faut avant tout se construire un monde, le plus meublé possible, jusque dans les plus petits détails. Si je construisais un fleuve, deux rives et si sur la rive gauche je mettais un pêcheur, si j’attribuais à ce pêcheur un caractère irascible et un casier judiciaire pas très net, voilà, je pourrais commencer à écrire, en traduisant en mots ce qui ne peut pas ne pas arriver. […] Il faut construire un monde, les mots viennent ensuite, presque tout seuls. Rem tene, verba sequentur. » (Umberto Eco, Apostille au Nom de la Rose)

TRAVAUX REQUISOutils de représentation-conception pour une architecture contextuelleChaque lieu dans lequel nous vivons est singulier et offre des qualités, il s’agit du point de départ de la fabrication d’un lieu, d’une architecture. L’architecture contextuelle se fonde sur une attention particulière portée à l’environnement (urbain, rural…), au contexte physique, mais aussi humain, social, économique… Cela passe par une attitude d’observation, d’investigation, de délicatesse envers les lieux et les gens. Cette attitude nécessite un grand nombre d’outils conceptuels contemporains. Le bien-être, les usages, la relation au climat et au contexte, y compris symbolique, mythologique et social sont autant de paramètres à prendre en compte. La maîtrise et la manipulation de ces paramètres nécessitent une maîtrise de méthodes précises pour la documentation, la figuration et

l’investigation des lieux dans tous ses aspects. C’est aussi le rôle de l’art de nous donner accès à un niveau de compréhension élargi de la réalité que nous abordons dans nos projets.

Le projet par l’image : photographieParmi, les outils imageants et documentaires du projet : la photographie, c’est-à-dire pour nous, une forme de captation du réel aux vertus appropriatives supérieures au dessin dès lors que sont acquises et comprises les postures opératoires qui en déterminent l’efficacité pour le projet. « Quand on photographie, on est en permanence en prise directe avec le réel […] Un tel éveil rend intelligent, si j’ose dire, car très réceptif à tout absolument tout ce qui se passe autour de soi, dont les détails de l’absurdité de la vie moderne. »« Je pratique la photographie pour être de plain-pied avec le monde et ce qui se passe. En apparence mes images sont poétiques et pas engagées. Mais pratiquer la poésie n’est-ce pas aussi résister à la bêtise ? »« Photographier est pour moi le seul moyen de⁄comprendre. Je ne suis pas un spécialiste de l’architecture, je lui laisse le soin de m’apprendre par elle-même ce qu’elle est et à l’architecte d’augmenter l’intelligence de ma perception. »Bernard Plossu.


Chantiers ouverts ; le workshopAujourd’hui on voit se développer dans l’enseignement de l’architecture des initiatives interdisciplinaires qui adoptent la formule pédagogique du projet. Ces méthodes

contemporaines s’inscrivent dans une filiation d’expériences pédagogiques ouvertes qui ont jalonné l’évolution de l’enseignement non conventionnel en architecture depuis la deuxième moitié du XXe siècle (voir à ce sujet le catalogue « Radical Pedagogies » de Beatriz Colomina). Ces pratiques mettent souvent l’accent sur une forme d’enseignement par ateliers intensifs (workshops), au point que certains architectes et enseignants se définissent désormais aujourd’hui comme des « architectes workshopers », à l’instar de l’architecte japonais Kinya Maruyama.Le workshop valorise l’action, la coopération, l’organisation du temps, l’économie des moyens et l’ouverture aux divers domaines d’expertises sans lesquels, dans la vraie vie, aucun projet pertinent n’est possible en architecture. Bien sûr, comme tout format d’enseignement, le workshop n’évite pas toujours l’académisme, par exemple celui du « workshop à palettes en bois participatif », qui est un peu la tarte à la crème des démarches pédagogiques expérimentales actuelles en architecture. Ces formats n’excluent pas l’imposture, aucun format ne le peut.Mais lorsque des domaines d’expertises spécifiques, comme par exemple la photographie d’architecture, sont vraiment mobilisés alors le résultat est toujours passionnant et porteur.Ces formes d’enseignement nous rappellent que l’espace du projet d’architecture est intégrateur, qu’il accueille toutes les expertises sans leur demander au préalable leurs papiers d’identité ou leurs étiquettes. Une chance formidable pour l’enseignement mais aussi pour l’évolution et l’ouverture du métier d’architecte qui doit faire face à des situations réelles de complexité croissante.

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C – LEARNING FROM









→ GLISSANT Édouard, (1990), Poétique de la Relation, Éd. Gallimard NRF, Paris




→ VENTURI Robert, SCOTT BROWN Denise, IZENOUR Steven, « L’enseignement de Las Vegas ou Le symbolisme oublié de la forme architecturale », Mardaga, 1995


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Responsable : M. Gruet Autre Enseignant : M. Marcato,

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESSavoirs experts et outils pour le projetSur la base des expériences des nouveaux modes d’habiter tels que l’habitat coopératif, participatif ou co-locatif, en s’adossant sur les travaux de l’AERA et du réseau Faire ville (SG) et de l’expérience architecturale des enseignants impliqués dans ce domaine, il s’agit d’aborder la question de l’habitat en milieu urbain dense en convoquant l’ensemble des expertises disponibles dans l’équipe.

Les Apports Théoriques et Pratiques porteront comme l’indiquent les cours,– sur la question de l’Habiter,– sur le contexte et l’histoire du logement social

et de l’habitat coopératif et participatif et de leurs filiations et mutations historiques et contemporaine.

– sur la prise en compte normative des usages traditionnels, et leurs évolutions dans le cadre d’un programme participatif.

– sur les principes de composition des trames et structures dans un projet participatif de développement durable

– sur les modes de composition et de régulation des proportions en plans, coupes et façades

CONTENUS71-2 : Savoirs experts et outils pour le projet : 12h CM (Apport Théorique et Pratique)– Philosophie et structure fondamentales

de l’habiter ATP 2H / S. Gruet– Généalogie du logement social, de l’habitat

coopératif et participatif aux XIXe et XXe siècles ATP 2H / S. Gruet

– Normes et usages dans le logements et leurs évolutions dans le cadre d’un programme participatif. » ATP 4H / B. Marcato

– Principes de composition : trames et structures/versus architectures – ATP 2H / S. Gruet

– Principes de compositions et régulations des proportions en plans, coupe et façade – ATP 2H / S. Gruet

TRAVAUX REQUISOutre le projet intégrant les apports des cours,une note de 2500 signes sur l’inscription de la démarche dans les perspectives du logement participatif en accession sociale, une note de 2500 signes sur la stratégie du projet spécifiquement développée pour répondre à la spécificité participative du programme.

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MODE D’ÉVALUATION Évaluations spécifiques du projet final dans la perspective des enseignements des savoirs et outils

pour le projets. plus notation de deux notes écrites.

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E – (RE)SSOURCES LOCALESE.C.T.S. 2 HEURES CM 12 HEURES TD 0 COEFFICIENT 2 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI

Responsables : M. Torres, Mme Leger-Smith

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESTester des outils complementaires et partageables pour la construction et la comprehension d’un projet.Aborder d’une autre façon l’espace public pour renouveler les modes de représentations, de les rendre partageables entre concepteurs et habitants, afin d’appréhender une forme de co-conception du cadre de vie.Aborder la transmission d’un regard et d’un projet par le biais d’une écriture sensible, complémentaire à la description graphique.

CONTENUUn workshop in situ est proposé. Il a un caractère performatif. L’espace public et les lieux potentiels de projets sont investis pour tester et échanger «in situ».Les équipes d’étudiants conçoivent et mettent en œuvre des protocoles leur permettant d’incarner leurs hypothèses de projets (ou leurs conditions d’émergence) et d’aller à la rencontre de différents publics.L’aspect performatif s’appuie sur un récit permettant d’indiquer les enjeux posés. Le récit, tout comme le caractère performatif, pourra procéder du détournement, de l’ellipse voir de l’énigme. Il faudra donc extraire ce qui est représentatif du projet et en révéler les aspects singuliers.La démarche doit également permettre d’apporter un éclairage différent au projet envisagé, tant pour le public et que pour le concepteur :– Confronter les résultats du travail réalisé en

atelier de projet (enjeux et esquisses), aux sentiments, attentes et perceptions des personnes qui font usage de l’espace étudié et des lieux ou territoires entrepris

– Concevoir des modes de représentation adaptés au type de public rencontré et à la nature des questions abordées, permettant de mieux communiquer pour comprendre et échanger

– Récolter les arguments des habitants (utilisateurs, décideurs, passants…)

Un atelier d’écriture est mis en œuvre sur 2 séances.Premier temps de description de lieux et d’ambiances explicitant les territoires de projet, puis deuxième temps sur la vie du projet.Récits intimes et vécus, ils habitent les lieux et changent le regard de l’étudiant sur sa compréhension et sa production. Ils sont passeurs d’une histoire qui permet de raconter et d’« embarquer » de façon différente aux usagers et habitants dans un futur possible.

TRAVAUX REQUIS– Workshop • dossier de construction de la

performance sur site, puis résultats du projet et du recueil fait auprès du public • Travail collectif

– Atelier écriture • rendu des écrits des deux séances

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MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu et note globale évaluant les travaux

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Responsable : M. Van Der Beken Autre enseignante :

Mme Bekkoucha

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’atelier du détail vient en complément de l’atelier « Matières de projet ».Il a pour objectifs pédagogiques de développer une culture constructive tant dans le savoir que dans la méthode. Il s’agit principalement d’acquérir une culture prospective des qualités de la matière et des caractéristiques des matériaux qui en découlent ainsi que leurs logiques de mise en œuvre.

CONTENUÉtudes par le détail d’œuvres exemplaires dans la relation entre conditions / intention matières / techniques / poétique Travail sur un cursus de références en fonction des matières brutes (terre, acier, bois, verre, pierre etc.).Maitrise de la représentation et développement à l’échelle du détail des intentions constructives issues des recherches menées conjointement avec l’atelier de projet.



BIBLIOGRAPHIE→ Monographies (RCR, Zumthor etc..)→ El Croquis→ Revues spécifiques : Détails, Cosa Mentale etc..

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Responsable : Mme Prat Autres Enseignants : M. Papillault,

Mme Courbebaisse, Mme Sassus-Dubos, M. Ginestet

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESApprofondir la connaissance des méthodes et outils pour la réhabilitation, sauvegarde et réutilisation des édifices du 20e siècle.

CONTENULes cours permettront le croisement de savoirs techniques (réduction des impacts environnementaux et sociaux, analyse constructive) et théoriques (identification et valorisation des qualités architecturales, compréhension des enjeux urbains spécifiques du 20e siècle, conservation mémorielle).– Méthodologie pour le diagnostic et l’analyse

/ N. Prat– La notion de patrimoine : quels

questionnements pour l’architecture du XXe siècle ? / N. Prat

– La construction au du début 20e : expérimentations, matérialités et développements / N. Prat

– La réhabilitation du patrimoine moderne : postures théoriques / N. Prat

– Lecture architecturale du patrimoine moderne / A Sassus

– Les grands ensembles à Toulouse: panorama historique et actuel / A. Courbebaisse

– La cellule d’habitation dans le logement collectif au XXe siècle / R. Papillault

– Réhabilitation thermique : l’enveloppe et les équipements / E. Delaure

TRAVAUX REQUISRédaction d’un texte pour la présentation du projet Calculs thermiques

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BIBLIOGRAPHIEHistoire du logement et réhabilitation → CAUE 31, Toulouse 1945-1975, architecture et urbanisme, la ville mise à jour, Loubatières, 2009

→ Lambert G., Les grands ensembles, une architecture du XXe siècle, D. Carré éditeur, 2011

→ French, Hilary. 100 logements collectifs au XXe siècle, Le Moniteur, 2009

→ Moley Christian, L’immeuble en formation, genèse de l’habitat collectif et avatars intermédiaires, Mardaga éditeur, 1995

→ Chombat de Lauwe (dir), Famille et habitation, éditions du CNRS, 1959

→ Eleb Monique, Simon Philippe, Entre confort, desir et normes, le logement contemporain, 1995-2012, Mardaga éditions, 2013

→ Eleb Monique, Chatelet Anne-Marie, Mandoul Thierry, Penser l’habiter, le logement en questions, Mardaga éditions, 1988

Réhabilitation thermique → Joffroy, P. La rénovation des bâtiments.

Le Moniteur, 1999. → Toussaint, Jean-Yves, Concevoir pour l’existant.

PPUR, 2006.→ Le guide ABC. Amélioration thermique des bâtiments collectifs construits de 1850 à 1974, Edipa, 2011


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H – COMPOSITION CRITIQUEE.C.T.S. 2 HEURES CM 12 HEURES TD 0 COEFFICIENT 2 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI

Responsable : Mme Zarcos Autres Enseignants : Mme Sadokh

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES« Le concept est mouvement, il est perpétuelle transformation de lui-même par lui-même… Le développement du concept produit l’idée, qui n’est autre que le concept entièrement réalisé (devenu réel) par son auto-développement même. L’idée est la réalité absolue… » Jean Ladrière.Quand l’enseignement interroge en premier lieu la conception, celle-ci en devient naturellement le thème central. Il paraît alors nécessaire, de la situer dans une histoire et de l’intégrer dans une dynamique de recherche perpétuelle et inépuisable. Cet enseignement après avoir posé les bases par une somme de précédents vus comme des préalables à toute pensée conceptuelle, tentera de comprendre les mutations en cours, les assimiler et les anticiper. Robert Venturi dit que « l’architecte doit être un expert des conventions en cours. » Pour que l’architecte ne soit plus perçu, comme cela est parfois le cas, éloigné des préoccupations de la majorité des individus, et des réalités actuelles de notre monde, il doit impérativement en devenir un expert. Être expert implique avoir une connaissance parfaite du contexte d’étude et de projet, n’en négliger aucun constituant pour éliminer toute gratuité à l’œuvre pensée pour être construite. Mettre en place une méthodologie qui ne produit pas de formes à priori mais utilise comme matériau le lieu et son vécu.

CONTENULes contenus sont mis à jour selon l’actualité en cours, selon les questionnements soulevés par les étudiants et selon les échanges avec les différents intervenants.


l’approfondissement et à l’expérimentation.– Goût pour la théorisation et pour l’écriture.– Ouvertures vers toutes les disciplines qui

interrogent la conception : philosophie, poésie, littérature, arts plastiques, cinéma…

– Volonté à mettre l’individu au centre des préoccupations de l’architecte.

– Production d’écrits en lien avec le travail effectué en atelier de projet.

BIBLIOGRAPHIE→ Jacques Derrida, « La dissémination », Seuil.

Jean Rolin, « Zone », Folio.→ Thierry Paquot, « Utopies et utopistes »,

La découverte. → Jean-Claude Pinson, « Habiter en poète »,

Champ Vallon.→ Richard Scoffier, « Les quatre concepts

fondamentaux de l’architecture contemporaine », Norma Éditions.

→ « Quelles villes pour le 21e siècle ? » sous la direction de Françoise Lieberherr-Gardiol et German Solinis, Archigraphy, INFOLIO.

→ « L’habiter dans sa poétique première, actes du colloque de Cerisy-la-Salle », sous la direction de Augustin Berque, Alessia de Biase et Philippe Bonnin, Éditions Donner Lieu.

→ Jean Baudrillard et Jean Nouvel, « Les objets singuliers, Architecture et philosophie », Calmann-Lévy.

→ Lire l’espace, recueil de texte, OUSIA.→ Le sens du lieu, recueil de texte, OUSIA.→ « Philosophie, ville et architecture », sous la

direction de Chris Younès et Thierry Paquot, Éditions la Découverte.

→ Bernard Salignon « Qu’est-ce qu’habiter », Éditions de la villette.

→ Stany Cambot « Villes nomades, Histoires clandestines de la modernité », Rhizome

→ Michel serres « Habiter », Le Pommier.→ Yona Friedman « L’architecture de survie »,

Éditions de l’Éclat.


SUPPORT DE COURSCours avec tables rondes autour de textes, d’exposés ou de projections.

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MODE D’ÉVALUATION Sont notés :– La formulation d’un

questionnement pertinent, posé en préalable du travail de projet.

– La cohérence entre l’œuvre pensée et l’œuvre construite.

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Responsable : M. Bonneaud














→ BONNET, Frédéric. Aménager les territoires ruraux et périurbains : rapport de la mission territoires ruraux et périurbains. Ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité. Janvier 2016. 129p.




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Sont évalués conjointement les capacités d’écoute, d’observation, d’analyse, de synthèse, de représenter, de projeter, de

conceptualiser, de concevoir, de formuler, de formaliser des transformations spatiales dans un contexte urbain.

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J – VILLE PARTAGÉEE.C.T.S. 2 HEURES CM 12 HEURES TD 0 COEFFICIENT 2 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI

Responsable : Mme Sandrini Autre Enseignant : M. Balti

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLes cours dispensés en début de matinée ou d’après-midi visent à accompagner la progression du travail de conception architecturale et urbaine. Ils comportent plusieurs volets :– conception architecturale : programmation,

structure et volume, lumière et ambiances, matériaux et assemblage,

– conception urbaine : co-urbanisme, représentation, ville et architecture, collage et assemblage.

En fin de journée, des débats peuvent être organisés en fonction des besoins et demandes formulés par les étudiants.

CONTENUL’atelier s’inscrit dans les recherches et expérimentations menées à Toulouse par le regroupement « Formes sociales-formes spatiales » du LRA depuis 2013. Les recherches et expérimentations menées à Toulouse-Métropole, sur le territoire national, en Europe et au Maghreb alimentent les cours théoriques et mettent en perspectives le site étudié.


TRAVAUX REQUISNotice descriptive des projets mettant à distance critique le processus de conception.







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Responsable : M Seher

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L – LIEUX DE PÉDAGOGIESE.C.T.S. 2 HEURES CM 12 HEURES TD 0 COEFFICIENT 2 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI

Responsable : M. Le ny Autre enseignant : Mme. Ringon


CONTENUGéométraux, photodocumentaires réelles et collages, isométries, écriture, dessins techniques de détails



exposition

MODE D’ÉVALUATION Produire les documents nécessaires aux différents travaux.

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A – CRITIQUE ET POÏETIQUE DE L’ARCHITECTURE

B – HABITATIONS EN SÉRIE. LA FABRIQUE DE L’HABITATION COLLECTIVE DU XXE SIÈCLE




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OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESCet enseignement propose de penser, selon une même perspective et avec la rigueur de la critique philosophique, l’architecture comme art de la médiation entre l’homme et le monde (l’homme et la nature, l’homme et la ville, le rapport aux autres) et la ville elle-même qui a sa « nature » propre (sa physis), en tant que phénomène aujourd’hui planétaire.Il s’agit autrement dit de penser l’architecture et l’aménagement urbain comme moyens au service de l’habiter et du vivre ensemble, non seulement au sens restreint du fonctionnalisme mais dans toutes les dimensions pratiques, esthétiques, politiques et culturelles, puisque la culture est ce substrat commun de nos langages et de nos représentations partagées qui nous permet d’habiter et de vivre ensemble dans une même communauté urbaine, dans un même « monde ».Mais seul l’art architectural ou urbain, conçu selon une poïétique (poïen), parce qu’il s’adresse à la sensibilité de tous les hommes (aïsthésis), peut dans ses plus hautes expression transcender les cultures, les langages et les représentations, et servir le vivre ensemble au-delà d’une culture particulière. Ainsi se trouve fondé l’intérêt public de l’architecture si fragile aujourd’hui que le législateur français a cru devoir le défendre par une loi.

CONTENUCet enseignement en CM en forme séminaire (ouvert aux questions des étudiants), encourage les étudiants à se forger une distance critique et les prépare à un engagement dans le monde contemporain qui soit porteur d’un sens, tant pour le choix de leur mode d’exercice de l’architecture, que pour les orienter dans leur métier —un sens qui leur inspire une démarche de projets et un art en rapport avec les hommes et le monde actuel et ses problèmes cruciaux : crise économique et des modes de production, crise sociale, politique et environnementale, dont les enjeux sont aujourd’hui planétaires.Exemples de thématiques de cours :– Penser l’habiter : l’architecture comme

médiation entre l’homme et le monde.– L’architecture comme art impersonnel,

l’architecture comme culture partagée– Le concept et l’œuvre : temporalité de l’art

et processus de production– L’architecture comme fait d’art et de culture,

associant nature et technique.– Penser la distinction de l’architecture et

de la ville : altérité, matérialité, temporalité– De l’architecture aux formes urbaines,

l’architecture comme fait urbain : morphogénétique.

– Dimension politique de l’architecture et de la planification urbaine (town planning)

– La ville, entre nature et technique : le projet à l’épreuve du phénomène urbain.

– Le « développement durable », un changement de paradigme ?


BIBLIOGRAPHIENon limitative : donnée selon les questions choisie par chaque étudiant – Eupalinos ou l’architecte Valéry– Une histoire de la ville pour repenser la société,

Paul Blanquart, Éd. La découverte 1998 Poche– Utopies et réalités, F. Choay 1965 Seuil

A – CRITIQUE ET POÏETIQUE DE L’ARCHITECTURES

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MODE D’ÉVALUATION – 50% participation et note intermédiaire

– 50% note 8000 signes sur le chemin de pensée touchant à la question choisie par l’étudiant.

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Responsable : Mme Courbebaisse

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESOn assigne au XXe siècle deux particularités, deux objets nouveaux qui n’existent pas dans le champ de l’architecture, qui sont d’un côté la production du logement de masse et de l’autre l’urbanistique qui est le moyen de gérer cette quantité. Les millions de logements collectifs construits au XXe siècle couvrent aujourd’hui une grande partie de nos territoires et leur devenir constitue un enjeu de taille. D’un autre côté le besoin de logements sera toujours d’une actualité pressante… Quelque soit la conjoncture et quelque soit la commande, le projet de l’habitation collective apparait de plus en plus comme un incontournable de notre pratique. Ce cours propose de procurer aux étudiants les catégories d’analyse et de projet de l’habitation collective à partir de cas d’étude locaux et internationaux du XXe siècle.

CONTENUIl développe sur 10 cours de 1h30 plusieurs problématiques relatives à la constitution de l’habitation collective, à la commande, aux attentes et usages, à la normalisation, à la rationalisation de la construction et à la préfabrication.Différentes échelles sont abordées, de la cellule d’habitation jusqu’au quartier.Deux intervenants extérieurs viendront faire part de leur expérience sur le logement XXe siècle (architecte spécialisé dans la réhabilitation d’ensembles d’habitations collectives du XXe siècle et bailleur social sur les stratégies de gestion et de réhabilitation du parc de logements XXe).Un des cours est dédié à la visite d’une opération toulousaine.


BIBLIOGRAPHIE→ DUFAUX Frédéric, FOURCAUT Annie, 2004,

Le monde des grands ensembles : France, Allemagne, Pologne, Russie, République tchèque, Bulgarie, Algérie, Corée du Sud, Iran, Italie, Afrique du Sud, Créaphis éditions, Paris, 2004,

276 pages.→ ELEB Monique, DEBARRE Anne, 1995,

L’invention de l’habitation moderne, 1880-1914, Hazan et Archives d’Architecture Moderne, 1995, s.l., 536 pages.

→ GRAF Franz, Architecture industrialisée et préfabriquée, connaissance et sauvegarde, 2012, PPUR, 440 pages

→ LUCAN Jacques, Où va la ville aujourd’hui ? Formes urbaines et mixités, 2012, éditions de la Villette

→ MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION, DIRECTION GENERALE DU PATRIMOINE dir., Les grands ensembles, une architecture du XXe siècle, Dominique Carré éditions, Paris, 2011, 256 pages.

→ MOLEY Christian, L’immeuble en formation, genèse de l’habitat collectif et avatars intermédiaires, éditions Mardaga, Paris, 1991, 200 pages

→ PANERAI Philippe, CASTEX Jean, DEPAULE Jean-Charles, 1977, Formes urbaines, de l’ilot à la barre, éditions Parenthèses, Collection Eupalinos, Marseille 2009, 195 pages

→ SEGAUD Marion, BONVALET Catherine, BRUN Jacques, Logement et habitat, l’état des savoirs, éditions la découverte, Paris, 1998, 411 pages

B – HABITATIONS EN SÉRIE. LA FABRIQUE DE L’HABITATION COLLECTIVE DU XXE SIÈCLES

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MODE D’ÉVALUATION – La présence aux cours 40%– Un travail personnel (exercice au

choix : entretien avec bailleur ou syndicat de copropriété,

observation in situ de pratiques habitantes, analyse de la disposition et de la distribution d’un immeuble, une étude au

1/20 d’un détail constructif en plan-coupe-façade), 60%.

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Responsable : Mme Ringon

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESAu travers des lectures issues de la bibliographie proposée, d’analyses d’édifices présentées lors des séances, les formes urbaines et architecturales seront mises en relation avec les commandes du pouvoir politique et son idéologie. En ouvrant les étudiants à tout un pan de l’histoire de l’architecture, cet enseignement contribue à la formation de leur culture et leur donne des clés pour construire leur posture en tant que professionnels.

CONTENUEn partant de l’analyse du contexte d’apparition du mouvement rationaliste en Italie au tournant des années 1930 et de la demande du régime fasciste au niveau territorial, urbain et architectural, ce cours se propose d’offrir aux étudiants une approche des théories de l’architecture. Plusieurs thèmes seront déclinés. Ils permettront d’aborder le mouvement rationaliste dans son ensemble et dans ses rapports avec un régime autoritaire.Il s’agit, à partir d’une connaissance solide sur la formation du courant rationaliste dans un contexte professionnel et politique particulier, d’appréhender les liens et les entrecroisements ayant existé entre un régime politique totalitaire et les réalisations édifiées sous son égide. Nous regarderons donc de manière précise le mouvement rationaliste dans la diversité de ses apports aux théories architecturales du XXe siècle.

TRAVAUX REQUIS LECTURES BIBLIOGRAPHIE→ BELLAT Fabien, Une ville neuve en URSS,





→ CIUCCI Giorgio, DAL CO Francesco, Architettura italiana del Novecento, Milan, Elec- ta, 1990.CIUCCI Giorgio, MURATORE Giorgio (dir.), Storia dell’architettura italiana, il primo Novecento, Milan, Electa, 2004.









→ MANZIONE Luigi, Déclinaisons de l’« urbanisme comme science ». Discours et projets: Italie et France (1920-1940), Thèse de doctorat en architecture, sous la direction de TSIOMIS Yannis, Université Paris 8 - Vincennes-Saint Denis, 2006.

→ MILZA Pierre et ROCHE-PÉZARD Fanette, Art et fascisme, Bruxelles, Complexe, 1989, pp. 125- 126.





→ SITTE Camillo, L’art de bâtir les villes. L’urbanisme selon ses fondements artistiques, traduction de Daniel Wieczorec, préface de Françoise Choay, Paris, L’Equerre, 1980 ; Camillo Sitte, Der Städtebau nach seinen künstlerischen Grundsätzen, Vienne, 1889.



SUPPORT DE COURSOuvrages scientifiques, articles, présentations powerpoint, documents d’archives, films…


ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION Partiel

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Responsables : M. Lamy, Mme Sadokh

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’objectif de l’enseignement « Lectures /écritures croisées » en semestre 7 est de proposer une définition transversale de la culture architecturale s’appuyant sur les recherches en cours du LRA et des apports d’enseignants de différentes disciplines (ATR, SHS, VT, STA, TPCAU…) Ces cours magistraux portent sur des problématiques interpellant l’ensemble des domaines d’intervention de l’architecte par ses enjeux professionnels et citoyens, à travers plusieurs aspects de la culture architecturale : sociaux, politiques, historiques, environnementaux, urbains, constructifs, artistiques et paysagers. La lecture, en tant qu’interprétation d’un texte et outil de recherche, ainsi que l’écriture comme outil d’élaboration de la pensée et de la création, sont au centre de cet enseignement.

CONTENUChaque séance sera centrée sur un texte (livre, article) ou un projet (conception, recherche). Celui ci est présenté par un intervenant enseignant, praticien ou chercheur qui en propose sa lecture ainsi que des prolongements possibles. Des échanges sont ensuite proposés en présence d’autres intervenants participant à l’enseignement.D’autre part, lors de séances d’atelier, différents modes d’écriture seront mis en œuvre, en relation avec le travail de conception ou de recherche en architecture. Il s’agira d’aborder et de confronter les différents registres de l écriture scientifique, de l’écriture littéraire,de l’écriture poétique. Ainsi que les modes descriptifs, allusifs, imaginaires, conceptuels…

TRAVAUX REQUISExposé sur un ouvrage choisi par l’étudiant, production d’un texte spécifique.

BIBLIOGRAPHIEListe communiquée en début de semestre.

D – LECTURES ET ÉCRITURE CROISÉES

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION À partir d’un texte présenté l’étudiant écrira un texte rédigé dans un registre défini, sur un espace choisi.

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B – MATIÈRES ET MATÉRIAUX


1 choix obligatoire parmi les groupes A à C

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


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OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESComprendre comment la pierre de taille, matériau de construction intemporel, redevient matériau d’architecture au travers sa redécouverte contemporaine dans le cadre d’exemples de projets en pierre massive et en pierre précontrainte : connaissance de la matière (ce que c’est), solutions constructives (comment ça tient) et formes architecturales. Matériau naturel industrialisé, la pierre de taille exige pour être mise en œuvre, que le projet soit adapté à ses propriétés. Pour échapper un vocabulaire architectural historicisant il faut aborder une critique sur l’évolution structurelle de ces modèles passés et ouvrir la réflexion sur l’actualité de ce matériau à faible énergie grise et sur ses procédés de fabrication et de mise en œuvre contemporains.

CONTENULes cours magistraux abordent différentes thématiques relatives à différentes techniques de construction en pierre généralement peu (ou pas) abordés au cours de la licence.La pierre étant un matériau dont la fourniture varie du simple au décuple, le cours met l’accent sur les prérequis nécessaires à l’aboutissement d’un projet à chaque stade : de programmation, de conception, de réalisation et d’utilisation des architectures.


Connaissance constructives et architecturales sur un matériau peu (ou pas) abordés en licence. Mise à l’épreuve des questions d’écologie et de soutenabilités de matériaux de construction.Prise de conscience de l’évolution historique sur le destin des matériaux.Prise en compte des conditions économiques et techniques d’un matériau devenu non conventionnel au service du projet architectural.

BIBLIOGRAPHIETechnologie de la taille de pierre→ ALADENISE Victor, Technologie de la taille de

pierre, Librairie du Compagnonnage, Paris 1983.→ ASSOCIATION OUVRIERE DES COMPAGNONS

DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE, Encyclopédie de la maçonnerie et la taille de pierre, 10 Tomes, in Encyclopédie des métiers, Paris.

→ BESSAC Jean Claude, L’outillage traditionnel du tailleur de pierre, de l’Antiquité à nos jours, Centre National de la Recherche Scientifique, Paris 1987.

→ CHAIX J., Traité de coupe des pierres, H. Chairgrasse fils, Paris 1890.

→ FROIDEVAUX Yves Marie, Techniques de l’architecture ancienne, Construction et restauration, Pierre Mardaga éditions, 1986.

→ NOEL Pierre, Technologie de la pierre de taille, Société de diffusion des techniques du bâtiment et des travaux publics, Paris 1965

Histoire de la construction en pierre→ ADAM Jean-Pierre, La construction romaine, matériaux et techniques, Paris, Picard 1984.

→ GIMPEL Jean, Les bâtisseurs de cathédrales, Seuil, Paris 1958, 188 p.

→ INSTITUT DE LA PIERRE, La pierre matériau du XXIe siècle, actes du colloque, Rodez 2000

→ PEROUSE DE MONTCLOS Jean-Marie, L’architecture à la française, du milieu du XVe siècle à la fin du XVIIIe siècle, Picard, Paris 2001 (II ed.).

→ POTIE PHILIPPE, Philibert de l’Orme, Figures de la pensée constructive, Parenthèse, Marseille 1996. POUILLON Fernand, Mémoires d’un architecte

→ SAKAROVITCH Joël, Épures d’architecture. De la coupe des pierres à la géométrie descriptive XVIe-XIXe siècles, Birkhäuser, Basel 1998.

→ SOULIER Philippe, Restauration à l’abbaye royale et cistercienne de Maubuisson, Noisy-le-grand 1988, 117p.

→ VILLARD DE HONNECOURT, Manuscrit publié en fac-similé, annoté par J.B. Lassus, Paris 1858

→ VIRRONAUD L., CHASSAING R., Résistance à la compression de piliers en pierre de taille, Janvier 1959, Annales ITBTP, M/17

Théorie des voûtes→ BECCHI A., CORRADI M., FOCE F.,

PEDEMONTE O. (eds.), Towards a history of construction. Dedicated to Edoardo Benvenuto,Birkhäuser, Basel 2002

→ HEYMAN Jacques, The stone skeleton, structural engineering of masonry architecture, Ellis Horwood, 1982 HEYMAN Jacques, The Masonry Arch, Cambridge university press, 1999

→ HUERTA Fernández S., Mechanics of masonry vaults: the equilibrium approach, in Lourenço P. B., Roca P. (eds.), Historical Constructions 2001, Universidade do Minho, Guimaraes 2001, pp. 47-69.

→ KURER Karl-Eugen, The history of the theory of structure, from arch analysis to computational mechanics, Berlin, Ernst & Sohn, 2009

→ SEJOURNE Paul, Grandes voûtes, Tardy-Pigelet, Bourges 1913-1916.

→ RONDELET Jean-Baptiste, Traité théorique et pratique de l’art de bâtir, l’auteur, Paris 1802-1817. (Gallica)

→ PLANAT P., L’art de bâtir, Librairie de la Construction Moderne, Paris, 1905

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION Notation sur la base d’un dossier de recherche bibliographique (10 pages A3) ou d’un mini projet « étude de calepinage » de mise

en application le contenu technique du cours Session de rattrapage

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Normes construction en pierre→ DTU 20.1 : Normes P 10-202-1, P 10-202-2,

P 10-202-3 Ouvrage en maçonnerie de petit éléments –parois et murs EUROCODE 6 : ENV 1996-1-1, ENV 1996-1-2, ENV 1996-1-3 Calculs des ouvrages en maçonnerie

Webographie de la construction pierre→ Divers

www.institut-de-la-pierre.com www.compagnons-pierre.org www.cnt-f.org/metiers_de_la_pierre www.pierreactual.com www.meazza.fr

→ Université de Sheffield, UK www.masonryarch.com www.ring.shef.ac.uk

→ Massachussets Institute of Technology http://web.mit.edu/masonry http://destech.mit.edu/akilian/projectpages/cadenary.html http://acg.media.mit.edu/people/simong/statics/data/index.html

→ École d’architecture de Paris Malaquais www.paris-malaquais.archi.fr/laboratoire-gsa-28-1.html

→ École des Mines d’Alès www.ema.fr/CMGD/GCGO/recherche/recherche _calcul/recherche_calcul.htm

→ Université de Séville www.iucc.us.es/curso0607RAU/doctorado0513 .html

→ Université Catholique de Louvain http://smars.yuntech.edu.tw/phd/phd_f.html

→ École Polytechnique de Bari http://architettura.poliba.it

→ Associazione Edoardo Benvenuto http://www.bma.arch.unige.it/ENGL/engl_biblio_gen_alpha.html

Références bibliographiques des projets contemporains en pierre massive Histoire et généralités→ HENRDRY Arnold W., Reinforced and

prestressed masonry, Longman Scientific&Technical, 1991

→ MAINSTONE Rowland, Development in structural form, MIT Press, Cambridge, Ma, 1975

→ OTTO Frei, RASCH Bodo, Finding Form –Toward an architecture of the minimal, Axel Menges, Munich, 1995

→ Église Padre Pio de Renzo Piano BUCHANAN Peter, Renzo Piano Building Workshop, Complete works, volume 2, Phaidon, 1996

→ Pavillon du Futur de MBM et Peter Rice LENCEZNER Alistair, The design of the stone facade to the pavilion of the future, Expo’92, The structural engineer n°11, volume 72, 1994

→ RICE Peter, Mémoires d’un ingénieur, Le Moniteur, Paris, 1998

→ RICE Peter, DUTTON Hugh, Le verre structurel, seconde édition, Le Moniteur, Paris, 1996

→ RICE Peter, LENCEZNER Alistair, Pabellon del Futuro, Expo’92, Seville, The Arup Journal n°3, volume 27, 1992

→ Œuvres en pierre précontrainte de Michael Hopkins DAVIES Colin, Mickael Hopkins, Phaidon, 1994 Bracken House, The Arup Journal n°2, volume 27, 1992

→ Glyndenbourne Opera House, The Arup Journal n°3, volume 29, 1994 Inland revenue offices, The Arup Journal n°4, volume 30, 1995

→ New thinking on an ancient material, The Architect’s journal n°4, volume 202, 1995 Reiventing structural stone in Cambridge, The Architect’s journal n°2, volume 202, 1995

→ Standing stone – the use of stone in three prestigious projects, Building n°7741, volume 257, 1992

→ Pont du diable d’Heinz Hossdorf HOSSDORF Heinz, Zum Gespräch um die neue Teufelsbrücke, Schweizerische Bauzeitung, 4/1954, p676

→ Passerelles de Rio Maggiore d’Angelo Mangiarotti BONA Enrico D., Angelo Mangiarotti il processo di costruire, Electa, Milan, 1998 NARDI Guido, Angelo Mangiarotti, Maggioli editore, Rimini, 1998

→ HERZOG Thomas, Sistemi costruttivi di Angelo Mangiarotti, Technische Universitat Munchen, Fakultat fur Architektur, Munich, 1998 Structures en marbre précontraint (Italie)

→ CARTEI Brunneto, Evoluzione tecnologica e formale dell » impiego dei marmi in architettura, 1968

→ ZORZI Lucio, CECCHINI Libero, Scale di marmo precompresso in San Fermo a Verona e alla 3a Mostra Nazionale del Marmo a Carrara, 1968

→ Passerelle Inachus Inachus Bridge, Mamoru Kawaguchi, Japan Architect n°4-Yearbook, 1996

→ Granite pedestrian bridge, Beppu, Japan, Structural engineering international, volume 6, n°3, 1996

→ Punt da Suransuns CONZETT Jürg, Une voie de pierre suspendue, Faces n°47, Genève, 2000 PAGES Yves, Une passerelle dans les Alpes, AMC n°110, Paris, 2000

SUPPORT DE COURSDiaporamas du cours + documentation en complément selon les séances (article, documentation technique…) → disponibles sur Moodle.

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION Notation sur la base d’un dossier de recherche bibliographique (10 pages A3) ou d’un mini projet « étude de calepinage » de mise

en application le contenu technique du cours Session de rattrapage

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B – MATIÈRES ET MATÉRIAUXE.C.T.S. 2 HEURES CM 15 HEURES TD 0 COEFFICIENT 5 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Enseignant : Mme Tornay

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES– Approches croisées des dimensions

techniques, écologiques et sensibles du choix des matériaux de construction

– Emboitement des échelles, de la spécificité de la matière, aux systèmes constructifs, aux morphologies architecturales, urbaines et paysagères.

– Familiarisation de l’étudiant aux approches interdisciplinaires à partir des questionnements propres au choix des matériaux

– Analyse d’études de cas de projets architecturaux, urbains et paysagers à partir des enjeux de la matérialité.

CONTENU10 séances de cours magistraux :– Introduction : le choix des matériaux– Terre crue (1/2)– Terre crue (2/2)– Terre cuite (1/2)– Terre cuite (2/2)– Paille (1/2)– Paille (2/2)– Biosourcés– Réemploi– Bilan environnemental des matériaux


BIBLIOGRAPHIEDimension écologique→ Nadia Hoyet, Matériaux et architecture durable

- Fabrication et transformations, propriétés physiques et architecturales, approche environnementale, Dunod, 2017

→ Déoux Suzannes et Déoux Pierre, Le guide de l’habitat sain, Medieco, 2004.

→ Fourrier Vincent et Fourrier Monique, Construire sain et naturel : le guide des matériaux écologiques, Ouest-France, 2006.

→ Hegger, Manfred et al., Construire : atlas des matériaux, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 2009


→ Huygen, Jean-Marc, La poubelle et l’architecte : vers le réemploi des matériaux, Actes Sud, 2008.

→ Kur, Friedrich, Habitat (L’) écologique : quels matériaux choisir, Terre Vivante, 1998.

→ Oliva Jean-Pierre, L’isolation écologique : conception - matériau - mise en œuvre, Terre Vivante, 2001 …

Dimension technique→ Deplazes, Andrea, Construire l’architecture, du matériau brut à l’édifice : un manuel, Birkhauser, 2008.

→ Hegger Manfred, Drexler Hans, et Zeumer Martin, Matérialité, Basics, 2006.


→ Hegger Manfred et al., Construire : atlas des matériaux, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 2018.

→ Schittich Christian, Enveloppes : concepts, peaux, matériaux, Birkhauser, 2003.

→ Vittone René, Botta Mario, Bâtir, manuel de construction, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 2010 …

Dimension sensible→ Kula, Daniel, Materiology, matériaux et

technologies : l’essentiel à l’usage des créateurs, Birkhauser, 2009.

→ Margolis Liat et Robinson Alexander, Systèmes vivants et paysage : technologies et matériaux évolutifs, Birkhauser, 2008.

→ Mimram Marc, Les matières du plaisir, Pavillon de l’Arsenal, 1992.

→ Père-Christin, Marie-Christine, Le mur, un itinéraire architectural, Éditions Alternatives, 2001.

→ Schittich Christian, « La nouvelle sensualité du matériau, » In Détail n°2006/6, pp 586-589, 2006.

→ Kottas Dimitris, Matériaux, architecture et construction, Links, 2017 …

SUPPORT DE COURSdiaporamas abondamment illustréscertains cours sont ponctués de courtes vidéos

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION Dossier (2 études de cas)

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Responsable : Mme Assassin

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESFace aux préoccupations environnementales et à la forte demande sociale en matière de paysages, l’enseignement propose aux étudiants d’appréhender la diversité des pratiques paysagistes, urbanistes et architecturales contemporaines à travers des réalisations et des études significatives de volontés transformatrices sur la ville ou le territoire dans lesquelles le paysage joue un rôle central.L’enseignement vise à sensibiliser les étudiants en architecture à la démarche paysagère et à acquérir une culture du domaine paysage/espace public pour se situer avec pertinence dans les équipes interdisciplinaires à l’œuvre dans la fabrication des villes et des paysages durables

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES :– Permettre à l’étudiant en architecture de se

construire une culture du domaine paysage/espace public à travers des productions architecturales, urbaines et paysagères contemporaines

– Appréhender le paysage comme ligne de force de l’aménagement et du développement durable des territoires

– Développer sa sensibilité à la grande échelle et son intérêt pour les questions des mutations territoriales

– Comprendre les enjeux et les dynamiques en œuvre dans la transformation des territoires et de sites complexes en croisant les outils et les méthodes des architectes et des paysagistes

– Saisir les spécificités du travail sur le vivant et les nouvelles synergies entre ville et nature.

– Articuler les pratiques actuelles à celles qui les ont précédées

– Familiariser l’étudiant aux démarches paysagères (postures, échelles, temporalités…)

CONTENUDix Cours magistraux de 1h30– Le paysage des opérations de logements en

France de 1950 à 1980– Paysage contemporain des années 80 à

aujourd’hui (cours donné par A Léger Smith, ingénieure paysagiste, MMA VT ENSA Toulouse)

– Trames vertes et bleues : infrastructures naturelles du renouvellement et du développement urbain (2 cours)

– Natures en ville : Bordeaux, Nantes, Lyon, et quelques autres

– Lumières urbaines et architecturales (cours donné par Lionel Bessières, concepteur lumière, Quartiers Lumières, Toulouse)

– Projets architecturaux, urbains et paysagers paysage contemporains en littoral méditerranéen : Paulilles, Marseille

– Reconquête de friches industrielles : Nantes-Saint-Nazaire

– Paysages d’infrastructures de transports terrestres

– Problématiques et stratégies paysagères en pays émergents : étude de cas au Vietnam (avec la participation d’étudiants de la Filière Architecture et Paysage de Hanoî)


BIBLIOGRAPHIE→ C.STEFULESCO : l’urbanisme végétal, collection

mission du paysage, IDF, Paris 1993→ B.BLANCHON-CAILLOT : pratiques et

compétences paysagistes dans les grands ensembles d’habitation 1945-1975, in revue Strates N° 13, 2007 Ladyss (en ligne)

→ F de GRAVELAINE : A Nantes, la mutation d’une île, Place Publique, SAMOA, 2009

→ Ariella MASBOUNGI : Estuaire Nantes – Saint-Nazaire / Écométropole, mode d’emploi, Le Moniteur, Paris, 2012)

→ P DONAl, F de GRAVELAINE, A MASBOUNGI : Saint-Nazaire, ville Port, SAMOA, 2010

→ K SHANNON, M SMETS : The landscape of contemporary infrastructure, Rotterdam, 2010

→ COLLECTIF : la ville fertile, vers une nature urbaine, Hors série de paysage actualités, Paris 2011

→ P CLERGEAU et N BLANC trames vertes urbaines, éditions du Moniteur, Paris, 2013

→ GREEN VISION, collection de monographies sur les paysagistes en France, ICI interface, Paris, à partir de 2009 et en cours

SUPPORT DE COURSPowerpoint abondamment illustrés

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION Court mémoire personnel de 12 pages environ (entre 10 et 16 dont 5 pages A4 de texte + illustrations) portant sur l’analyse critique d’un projet contemporain de paysage ou

d’espace public en lien avec une ou des problématiques du cours. Sources bibliographiques et internet.

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LANGUES E.C.T.S. 1 HEURES CM 0 HEURES TD 27 COEFFICIENT 1


A – ANGLAIS

B – ESPAGNOL


ANNÉE 5 SEMESTRE 9

S9 – S95 1 PERFECTIONNEMENT LANGUES

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A – ANGLAISE.C.T.S. 1 HEURES CM 0 HEURES TD 27 COEFFICIENT 1 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI

Enseignants : M. Parks, Mme Brassard, Mme Cassidy-Ruffat,

Mme Degano

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESTransmettre aux étudiants suffisament de conaissances linguistiques afin d’obtenir le maximum de points pour le Toeic examen. minimum 785 points.

CONTENUEntreprise : ressources humaines (embauche, contrat, retraite, licenciement), relations entre employés, départements de l’entreprise (achats, R&D, production, contrôle qualité…) ; Communication & technologies (emails, réunions, conférences, ordinateur,…) ; Finance & budget (investissements, taxes, comptabilité, facturation,…) ; Transport (organisation de voyages, déplacements,…) ; Divertissement (repas d’affaires,culture, medias,…) ; Santé (relation avec des médecins,assurance,…).


BIBLIOGRAPHIETarget score toeic (écouter, parler, lire et écrire) de façon intégrée dans des tâches « authentiques » et surtout des controles tous les quinzaines, soit écrit soit oral avec un CD audio.Des tests complets plusiers fois dans le semestre. Pass the Toeic Test by Miles Craven.

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION Officiel Toeic examen - Listening and Reading

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B – ESPAGNOLE.C.T.S. 1 HEURES CM 0 HEURES TD 27 COEFFICIENT 1 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI


OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES– Enrichir le vocabulaire général pour la

maîtrise de la langue espagnole. (Niveau B2)– Consolider les structures grammaticales pour

développer la langue orale et écrite.- Savoir exprimer des conditions et des

hypothèses.– Savoir s’exprimer pour donner ses opinions

sur différents thèmes(société, écologie, publicité, entreprise, politique)

– Décrire un tableau, un dessin, une vignette en intégrant des thèmes qui leur sont lies pour développer le discours.

– Améliorer les compétences de rédaction (lettre de motivation, CV, articles de presse, etc)

– Consolider les techniques pour exposer sur un sujet de façon claire en apportant des détails et aspects significatifs.

– Donner ses opinions avec un haut control grammatical et linguistique.

– Comprendre des émissions de télévision et des films sans effort.

– Apprécier les différents styles de textes littéraires.

– Preparation a l’examen officiel DELE Institut Cervantes

CONTENU– Approfondissement des structures

grammaticales.– Révision des formes verbales complexes.– Principaux liens logiques (de coordination,

d’opposition,cause, hypothèse, etc.)– Analyse des textes écrits et oraux.– La rédaction : lettres de réclamation-

Participation à des forums. Propositions alternatives à des situations affectant la communauté.

– Lecture et analyses des informations

et pourcentages.– Participation à des débats sur des thèmes

d’actualité.– Présentation e développements des différents

thèmes :l’architecture, l’art, le cinéma, la peinture, le travail, les études, les services publiques et administratifs, les moyens de communication.

– La vie politique et sociale de l’Espagne et d’Amérique Latine

– Les loisirs, la culture, l’alimentation et les voyages. Rédaction des documents.

– Travail sur l’expression orale.

TRAVAUX REQUIS– Présentations écrites et orales de culture

générale.– Exercices de préparation a la maitrise de la

langue Niveau B2

BIBLIOGRAPHIE→ « Las claves del Nuevo Dele B2 »:Maria Jose

Martinez/Daniel Sanchez/ maria Pilar Soria « Metodo 4 espanol »: Espanol Lengua extranjera : Ramos,Paredes,Santamaria Lopez

→ « Maîtriser la grammaire espagnole »→ « Nuevo Ven 3 » Edelsa.F. Marin-R.Morales-

M. de Unamuno→ « El cronometro »Edi numen-Ana Balnco-Rosa

M. Perez-sergio Prymak-Nicolas Sanchez-Inaki Tarres

→ « Aula Internacional 4 » Difusion- Jaime Corpas-Agustin Garmendia- Nuria Sanchez-Carmen Soriano Modelos de examen DELE

SUPPORT DE COURSPhotocopies, fiches de lectures, fiches d’exercices, dvd, bandes dessinées, cd, tableau, diaporamas, etc

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION – 2 CC Écrits, presentations a l’oral– Participation en cours

– Examen blanc DELE B2– Examen Officiel DELE Institut

Cervantes Session (Debut Avril)

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MODULES D’OUVERTURE PARCOURS RECHERCHE



A – CONCEPTION CONSTRUCTION

B – DIAGNOSTIC DU BÂTI ANCIEN ET EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DANS LA RÉHABILITATION

C – DISPOSITIFS D’ESPACE

D – ENTREPRENARIAT

E – PARCOURS RECHERCHE

F – STRATÉGIES URBAINES LOCALES


ANNÉE 5 SEMESTRE 9

S9 – S95 4 PERFECTIONNEMENT MODULES D’OUVERTURE PARCOURS RECHERCHE

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A – CONCEPTION CONSTRUCTION


Responsable : M. Josse Autre Enseignant : M. Farigoules

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES– Construire un bâtiment dans les conditions

les plus proches du réel– confronté la conception à la réalisation,– Manipuler la matière, la modifier, la déplacer,

l’ériger, dans le sens du projet.– Sentir le comportement de la matière, de

manière empirique ou raisonnée, ainsi que les lois physiques qui régissent les constructions et conditionnent l’acte architectural.

– Proposer une démarche de projet et d’échange de compétences avec d’autres acteurs de la construction (ingénieurs, entreprises, industrielles,…)

CONTENU– Co-conception et co-construction d’un

bâtiment.– Manipulation d’outils, de matériaux.

MODE D’ÉVALUATIONPrésence et participation au chantier

TRAVAUX REQUISUn travail de préparation en amont du chantier aucun rendu n’est demandé

SUPPORT DE COURSPédagogie basée sur l’expérimentation à l’échelle 1, en situation la plus proche du réel.

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION Présence et participation au chantier

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Responsables : Mme Sartre, Mme Vervisch

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESEn pleine période de crise du logement, tant énergétique que contextuelle, la réhabilitation est l’enjeu de demain et doit être une préoccupation et une priorité pour les architectes. Le Laboratoire de recherche LRA a travaillé sur cette problématique, notamment pour l’étude HYGROBA. Il s’agit à travers cet enseignement optionnel, d’apporter aux étudiants de nouvelles compétences, plus que jamais à l’ordre du jour, nécessaires à leur futur travail et de mettre en relation les travaux du laboratoire avec les enseignements de l’école.L’objectif de cet enseignement est d’apporter des connaissances pour savoir établir un diagnostic inscrit dans la gestion patrimoniale, apporter une réponse architecturale à un bâtiment en devenir, s’initier au comportement hygrothermique des parois vernaculaires afin de proposer des solutions compatibles en accord avec leurs qualités de régulation thermique.

CONTENUL’enseignement s’organise à partir d’apports techniques mis en application sur le site d’étude : un bâtiment en brique mis à disposition. Le premier temps est consacré à la lecture architecturale, la compréhension constructive et structurelle, l’identification des pathologies. Le deuxième temps met en œuvre une proposition pour l’évolution des usages et pour l’amélioration de l’efficacité énergétique, avec prise en compte des caractéristiques des matériaux existants, calculs de l’état actuel et d’un état futur avec intervention sur les parois, sols et toits. Les qualités architecturales mises en évidence lors de la prise de connaissance sont valorisées à travers ce projet de réhabilitation.

TRAVAUX REQUISTravaux en groupe de 4 ou 5 étudiants :– relevé architectural, structurel et constructif

(dessin et prise de mesure sur site, mise au propre)

– lecture des traces historiques– diagnostic sanitaire et structurel– projet de réhabilitation selon un programme

précis donné– propositions d’améliorations de l’efficacité

énergétique : isolation des parois et installations techniques.

BIBLIOGRAPHIEBrique → CAMPBELL J., PRYCE W., L’Art et l’histoire de la brique : Bâtiments privés et publics du monde entier, Paris, Citadelles et Mazenod, 2004.

→ LE BAS A. (ed.), Architectures de brique en Ile-de-France 1850-1950, Inventaire général du patrimoine culturel, Région Ile-de-France, Paris, 2014.

→ NEGRE Valérie, Matériaux et construction dans l’architecture civile du Midi toulousain, ANAH, 1996

→ NEGRE Valérie, L’ornement en série. Architecture, terre cuite et carton-pierre, Mardaga éditeur, 2006

→ PRAT Nathalie, « La construction en brique » dans Toulouse, les délices de l’imitation, IFA-Mardaga éditeur, 1986

→ « Le patrimoine en brique », n° spécial de la revue Monuments Historiques, janvier-février 1993

Bâti ancien→ COIGNET Jean et COIGNET Laurent, La maison

ancienne. Construction, diagnostic, interventions, Eyrolles, collection au pied du mur, 2002

→ DOYON Georges et HUBRECHT Robert, L’architecture rurale et bourgeoise en France, éditions Vincent Fréal, 1979

→ HEINTZ Maïa et JOUBERT Olivier, Habitat et patrimoine rural, connaitre et restaurer, Parc naturel régional du Luberon, Edisud, 2002

→ LEBOUTEUX Pierre, Traité de couverture traditionnelle, éditions H. Vial, 2001

→ RIVALS Claude, L’architecture rurale française : midi toulousain et pyrénéen, Berger-Levrault, 1979

→ SOBOUL Albert, La maison rurale française, 1955, ré-éditté CTHS 1995

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION Présentation graphique et orale devant un jury

178


Diagnostic, réhabilitation, amélioration énergétique→ I.FORTUNÉ, H. VALKOFF, L. FLOISSAC,→ Hygroba : lra.toulouse.archi.fr/lra/activites/

projets/hygroba→ LEVY Pierre, La rénovation énergétique, terre

vivante éditions, 2011 D’A d’architectures N° 207, avril 2012, Dossier énergétique du patrimoine

→ OLIVA Jean-Pierre et COURGEY Samuel, L’isolation thermique écologique, conception, matériaux, mise en œuvre, neuf et réhabilitation, terre vivante éditions, 2010

→ Fiches conseils Amélioration Thermique de Bâti Ancien (ATHEBA) http://www.maisons-paysannes.org/restaurer-et-construire/fiches-conseils/

SUPPORT DE COURSBibliographie et diaporama.

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION Présentation graphique et orale devant un jury

179

C – DISPOSITIFS D’ESPACEE.C.T.S. 4 HEURES CM 4 HEURES TD 35 COEFFICIENT 5 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Responsable : Mme Utrilla

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESDispositifs d’espacesEntre Art et Architecture ce module d’ouverture tente de s’approprier de manière profonde les enjeux de l’exposition et des modes opératoires liés aux dispositifs d’expositions, de monstration, ou de situation. L’objectif est aussi de construire un rituel mental pour produire des liens entre espace durée et objet. La question de mise en espace sera étudiée et expérimentée à des échèles diverses mais non contradictoires. Si l’ambiance influence notre perception et notre rapport à l’espace elle conditionne aussi notre pouvoir de compréhension et d’analyse des objets ou des situations exposés. Les « dispositifs d’espaces » seront produits, construits et expérimentés dans leur réalité dans des espaces redéfinis et donneront au lieu une identité autre pour une durée déterminée.

CONTENUCe module d’ouverture s’inscrit dans le cadre du partenariat entre l’’ENSA Toulouse et les Abattoirs Frac - Midi Pyrénées, il s’articule comme un laboratoire de recherche et d’expérimentation sur les questions de mise en espace, d’une part par un choix d’œuvres de la collection des Abattoirs et d’autre part par la relation des œuvres et des espaces. Exposer les pratiques artistiques contemporaines, c’est aussi structurer un discours sur l’espace et ses perceptions. Par analogie il construit des outils de pensée et d’analyse pour produire des dispositifs de représentation et de conception du projet.Cet enseignement sous forme de studio et de workshop aura l’ambition de travailler sous la forme collaborative entre étudiants et professionnels pour concevoir un projet commun. Des journées d’études aux Abattoirs ou dans des centres d’arts créeront une approche théorique et pratique du monde de l’art et des exigences spécifiques de ce milieu.

TRAVAUX REQUISla rencontre des professionnels et des étudiants se pose comme un socle pour construire une pensée collaborative pour aborder les problématiques liées à une commande d’exposition.participation au workshop : réalisation d’un dispositif d’espace à échelle 1.

ANNÉE 5 SEMESTRE 9



180

D – ENTREPRENARIATE.C.T.S. 4 HEURES CM 4 HEURES TD 35 COEFFICIENT 5 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI


OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESCe parcours a pour objectif de donner aux étudiants des pistes de réflexion sur leurs intentions d’entrepreneuriat, de les accompagner dans leur projet d’entreprise et de le développer.

CONTENU– apports théoriques en relation avec

l’université fédérale de Toulouse et le Pétite.– aide à la préparation des dossiers de

candidature au D2E et SNEE.– ateliers (Gestion de projet, Pitch, Forme

juridique et statut, Bases de comptabilité, Propriété intellectuelle,…)

– préparation aux différents concours (CRECE, etc…) permettant une valorisation du travail et d’avoir des financements

– accéder à un espace de co-working– être mis en réseau avec les acteurs

de l’écosystème– être accompagné par un entrepreneur

et un enseignant-chercheur

TRAVAUX REQUISFiche de suivi et présence aux ateliers

SUPPORT DE COURSSur moodle

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION Fiche de suivi et présence aux ateliers

181

E – PARCOURS RECHERCHEE.C.T.S. 4 HEURES CM 4 HEURES TD 35 COEFFICIENT 5 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Responsable : Mme Hollé

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESS9 et S10 – Module d’ouverture Parcours Recherche

Enseignant coordinateur : Annick HolléAutres enseignants participants : Daniel Estevez, Pierre Fernandez, Jean-Pierre Goulette, Thomas Lequoy, Juan Carlos Rojas Arias, Stéphanie Millot, Sandra Boussaguet, Philippe Laux, Patrick Perez, Nathalie Tornay, Bernard Ferries, Frédéric Bonneaud.

CONTENULe parcours recherche de l’ENSA Toulouse est une étape indispensable à la soutenance d’un PFE « mention recherche ».Il se déroule sur deux semestres S9 et S10 (5e année) et permet d’approfondir la réflexion initiée par l’étudiant lors de son mémoire de Master (4e année), avec la possibilité de le relier aux questionnements concrets que suscite son projet de PFE. Une distinction sur le Diplôme précise que l’étudiant a une capacité de recherche.Le parcours recherche permet également aux personnes déjà diplômées des ENSAs, sur proposition d’un futur directeur de thèse rattaché à l’ENSA Toulouse, de s’initier à la recherche et d’élaborer un projet de recherche doctorale en architecture.

Ce parcours associe :– Un suivi régulier de la progression des

étudiants tout au long de l’année.– La participation à des séminaires ou

colloques/conférences.– L’orientation recherche du mémoire de

master et/ou la formulation d’un projet de recherche doctorale.

– Une pratique scientifique, développée lors d’une immersion (avec possibilité d’effectuer un stage) dans un laboratoire de recherche. L’assiduité et l’investissement personnel sont donc des conditions nécessaires.

Pour l’étudiant en Master, la direction de ce Parcours Recherche est assurée par un des enseignants des séminaires de master (S7-S8) titulaire d’un doctorat.

Pour le futur doctorant, la direction est assurée par son futur directeur de thèse.

Pour les étudiants en master, cette inscription est subordonnée à plusieurs pré-requis :– Avoir validé toutes les UE de S7 et S8 (relevé

de notes fourni par la scolarité),– Avoir obtenu l’accord du futur directeur

de mémoire « mention recherche », (signature de l’engagement à l’inscription).

Également ouvert à des étudiants déjà diplômés (ADE, DPLG, DESA, HMO-NP), ayant obtenu l’accord du futur directeur de thèse. Les candidats retenus s’inscrivent en 5e année (master 2è année) et payent des droits d’inscription équivalents.Le Parcours Recherche englobe trois modalités de formation à la recherche :

1. Cours et TD de méthodologieLe parcours recherche propose des cours de méthodologie et une initiation à la recherche. L’encadrement pédagogique est assuré par une équipe d’enseignants chercheurs et des doctorants.Le programme pédagogique est décomposé comme suit :– Le parcours recherche : présentation et

établissement d’un calendrier prévisionnel– Bibliographie, état de l’art et rapport aux

sources– Présentation des ressources numériques du

centre de documentation de l’ENSAT– Formation au logiciel ZOTERO– Construction de l’objet de recherche– Outils méthodologiques (méthodologies

d’enquêtes + collectes d’infos sur internet (grosses bases de données)).

– Le plan de travail et la démonstration– La mise en forme du mémoire

« mention recherche »– préparation à la soutenance.

2. ConférencesL’étudiant doit suivre un minimum de 2 séminaires/conférences dans l’année et doit en rendre compte dans son mémoire. Les conférences peuvent être organisées par l’École, l’Institut de la Ville, l’Université JJ ou d’autres institutions. Elles seront choisies par l’étudiant en fonction de ses centres d’intérêts et validées par le responsable du parcours.

3. La participation aux activités du LRA ou d’un autre laboratoire de recherche est obligatoire.

Elle permet d’associer les étudiants aux projets de recherche en cours. Une présentation du LRA, desgroupes de recherche et une liste des doctorants est fournie aux étudiants au début du parcours recherche.

Les étudiants peuvent ainsi :– Se familiariser avec le fonctionnement

d’un laboratoire de recherche et les pratiques scientifiques développées par des groupes de recherches.

– Assister aux soutenances de thèse.– Participer à la semaine de la recherche de

l’École, durant lesquelles aura lieu la présentation de posters réalisés par les étudiants sur leur sujet dans le cadre du parcours recherche et le séminaire itinérant.

4. Pour ceux qui le souhaitent il est possible d’intégrer au cursus une préparation au projet de recherche doctorale en lien avec leur futur directeur de recherche, à travers l’élaboration :

– D’un projet de recherche personnel,– D’un calendrier prévisionnel des 3 années

de doctorat,– D’un résumé de 2000 signes– De l’établissement d’une bibliographie

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION – Assiduité et participation aux cours

– Réalisation d’un poster

– Production d’un mémoire de recherche

– Soutenance orale

182

BIBLIOGRAPHIE→ BEAUD Michel, 2006. L’art de la thèse.

Comment préparer et rédiger un mémoire de master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l’ère du Net. Paris : La Découverte, coll. Guides Grands repères, 202 p.

→ BERNHEIM & NOREAU (ss la dir. de), 2016. La thèse : un guide pour y entrer… et s’en sortir. Montréal : P.U.Montréal, 344 p.

→ CHEMLA Guy, 1995. Statistique appliqués à la géographie. Paris : Nathan Université, coll. Fac. géographie, 159 p.

→ BERTHIER Nicole, 2010, Les techniques d’enquêtes en sciences sociales : méthodes et exercices corrigés, Paris : Armand Colin, 350 p. (1e édition 2004)

→ CIBOIS Philippe, 2014. Les méthodes d’analyse d’enquêtes. Paris : QSJ,146 p. http://cibois.pagesperso-orange.fr

E – PARCOURS RECHERCHE

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION – Assiduité et participation aux cours

– Réalisation d’un poster

– Production d’un mémoire de recherche

– Soutenance orale

183

F – STRATÉGIES URBAINES LOCALES


Responsable : M. Raymond Autres Enseignants : M. Balti

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESMobilisant des étudiants de divers horizons disciplinaires (de niveau master ou équivalent), ce module, sous l’égide de l’Institut de la Ville (réseau Interdiscplinaire de chercheurs sur l’urbain) propose d’initier ces futurs professionnels de la gestion et de l’aménagement des villes, à la coopération interprofessionnelle, tout en travaillant ensemble sur un espace urbain à fort enjeu, dans une visée opérationnelle en lien avec les préoccupations de la métropole toulousaine.La pluralité des regards et méthodologies disciplinaires (droit, génie urbain, architecture, Sciences humaines et sociales, politiques publiques, biologie, arts) permettent d’appréhender la complexité d’une situation urbaine et de formuler des propositions d’actions et d’aménagement. Le module a également pour but d’étayer la recherche d’informations et de partenaires nécessaires aux démarches transversales, ainsi que favoriser une ouverture vers une culture urbaine commune.

CONTENULe module est organisé sous forme d’un atelier intensif partant d’une réalité urbaine à analyser à travers un diagnostic croisé pour proposer des objectifs et actions possibles pour le futur.La mise en situation, sur un territoire à enjeux dans un temps réduit, a une valeur pédagogique forte de synthèse et de mise en commun. La nécessité de confrontation des idées et des productions amène des regards neufs sur les

problématiques existantes. Les propositions peuvent bien évidemment être décalées par rapport à l’ensemble des contraintes existantes et au temps long de l’urbain, mais elles ont l’avantage d’ouvrir le champ des possibles par les projets et de faire évoluer le regard sur les territoires.

Le module est organisé en deux tempsL’atelier intensif est organisé sur 5 jours répartis de la façon suivante :– 2 jours d’analyse et de diagnostic partagé– 3 jours de propositions finissant par une

présentation élargie aux acteurs locaux.Entre les temps de présence, le temps de la réflexion et de la formalisation est nécessaire pour assimiler la diversité des approches et des points de vue, et permettre d’élaborer une synthèse.

Une organisation en groupes mixtesLe travail se construit en groupe (8 groupes) de 6 à 8 étudiants. Un étudiant de chaque formation est intégré par groupe. La participation aux ateliers est intégrée au cursus de chaque établissement suivant les modalités pédagogiques de chaque formation. Le démarrage de l’atelier s’effectue par la mise en place d’échanges pour se connaître et comprendre les savoirs et savoirs faire de chacun.Le travail se fait en groupe mais plusieurs moments d’échanges communs sont organisés avec l’ensemble des participants. Il est proposé aux différents groupes de travailler sur une partie du territoire, la restitution en 2 phases est l’occasion d’accéder pour chacun à l’appréhension d’une dimension plus large et d’une compréhension de la totalité du territoire de projet.

Un travail « IN SITU »L’atelier est mené au cœur des zones étudiées. Une salle est dédiée au travail des étudiants qui laissent leur matériel et outils de réflexion sur site. La mise à disposition d’outils associés : paperboards, scan, wifi, vidéo, ordinateurs est également nécessaire à la qualité du travail mené.L’arpentage des sites est un passage obligé pour la mise en œuvre d’un regard commun à travers différentes disciplines (visites, entretiens/enquêtes flash, dessins, photos…). La possibilité d’aller vérifier sur place en allers et retours les analyses et propositions fait partie de

l’apprentissage du « projet ».

Des apports sur le territoire et les thèmes de l’urbainIls sont faits à plusieurs échelles : intégration des sites dans la ville et l’agglomération, problématiques internes et externes des terrains choisis et sur des thématiques intégrant la question des déplacements, du renouvellement urbain, de l’habitat, des usages et des pratiques, du développement durable, de la morphologie urbaine, de la place de la nature et de la biodiversité, de la gestion des ressources, du droit des sols, de lagouvernance. Le contexte et la présentation de l’exercice, ainsi que la base de données construite sont préalablement mises à disposition de l’atelier intensif par les enseignants des différentes formations.Des apports sur le contexte, les enjeux, la vision du territoire dans la ville, le vécu des personnes, ont également faits dès le premier jour par des acteurs locaux et mis en discussion avec les étudiants.

Une aide méthodologique par les enseignants présentsDifférents temps sont organisés dans l’atelier intensif, entre compréhension globale à travers les apports, regard d’experts sur les données liées aux différentes disciplines, échanges en vis à vis d’un groupe avec les enseignants présents. Il s’agit également d’une pédagogie participative pour les étudiants qui « s’enseignent » chacun, selon sa spécialité, faisant découvrir aux autres les méthodes et enjeux de sa discipline.

Une présentation des projets devant un « jury » associant universitaires et acteursDans le souci d’une démarche pédagogique permettant aux étudiants de défendre leurs travaux, l’atelier prévoit une présentation orale formelle. À cette fin, l’atelier intègre, outre les techniques de travail en commun, les outils d’expression et de communication qui sont très divers entre les formations.

TRAVAUX REQUISDeux documents produits par groupe (entre 6 et 8 personnes) Document intermédiaire sur analyse et enjeux.Document propositions sur le sujet abordé

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION – 50% Présence et implication sur les 5 jours de l’atelier

– 50% Note sur la Qualité du document final produit à la fin de l’atelier.

184




ANNÉE 5 SEMESTRE 9

S9 – S95 5 PERFECTIONNEMENT ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL 2

185

J – ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL 2


Responsable : Mme Sadokh Autres Enseignants : M. Balti,

Mme Gendre

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESApporter des connaissances sur l’environnement professionnel des architectes (système d acteurs, contexte juridique, procédures,…) pour préparer les étudiants à se situer et à construire leurs parcours professionnels

CONTENUCet enseignement prolongera celui de S855 « L’environnement professionnel 1 »

Il traitera cette année de 4 thématiques :– contextes politique et institutionnel, système

d’acteurs, MOE, MOA,…, dans les projets urbains et dans les projets architecturaux

– responsabilités de l’architecte selon son statut (qui sera complété en HMONP),

– la commande publique et privée.– Le droit de l’urbanisme et de la construction

(enjeux sociaux et sociétaux).

TRAVAUX REQUISLes CM devront être complétés par du travail personnel des étudiants (40h):– À l’issu de chaque séance les étudiants

produiront une note de synthèse, de questionnement qu’ils échangeront entre eux.

– Pour préparer la dernière séance des groupes seront constitués Ils prépareront une note par groupe sur un sujet donné et dans le rôle de l’un des acteurs.

Une note de synthèse sera remise individuellement à la fin des séances

BIBLIOGRAPHIEdisponible sur Moodle

SUPPORT DE COURS ppoint sur moodle

ANNÉE 5 SEMESTRE 9

S9 – S95 5 PERFECTIONNEMENT ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL 2

MODE D’ÉVALUATION L’évaluation portera sur deux type de travaux complémentaires :

– un travail de préparation de la dernière séance : fiche projet par groupe et fiche acteur individuelle

– une note de synthèse, retour d’expérience individuelle (1 à 2 p).

186




A – ÉCONOMIE DE LA CONSTRUCTION

B – LE BÉTON DANS TOUS SES ÉTATS

C – PROJET PROFESSIONNEL

D – TERRITOIRES NUMÉRIQUES 2


ANNÉE 5 SEMESTRE 9

S9 – S96 2 INSERTION PROFESSIONNELLE SAVOIRS TECHNIQUES ET SOCIO-ÉCONOMIQUES

187

A – ÉCONOMIE DE LA CONSTRUCTION



OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESAu travers d’exemples concrets portant plutôt sur le logement, il s’agit de comprendre d’une part que le coût du logement a évolué ces dernières années, prenant en compte les différentes règlementations dont tout architecte ne peut occulter et d’autre part que concevoir du logement social à moindre coût où le bien-vivre est prioritaire, est possible, dès lors qu’il est bien « pensé ». La pénurie de logements sociaux implique une recrue de ce type de logements dans les prochaines années. Cet enseignement donnera des pistes pour concevoir des logements à « bas coût » sans rogner sur l’habitabilité, le choix des matériaux, l’usage, et dans l’optique d’une diminution des dépenses énergétiques. Il sera abordé la notion de coût global, de déboursés secs, auquel ils seront confrontés dès la fin de leurs études en école d’architecture.Le cycle de licence se termine en projet par l’étude du logement (étude urbaine, spatialité, matériaux, etc..). Cet enseignement s’appuierait sur une continuité du travail mené en S6, en complément de ce qu’ils auront vu. À partir de données nouvelles, il s’agit de mettre en place une critique constructive sur l’évolution des modes de conception relatif au logement, la réhabilitation énergétique au regard des diverses règlementations et en même temps avoir une notion de coût global pour tout projet.En relation avec le travail mené au LRA, la question du rôle de l’architecte dans une économie alternative (auto-réhabilitation par exemple) sera abordée. Cet enseignement permettra de chiffrer le dessin de l’architecte et les incidences budgétaires dues aux choix constructifs, énergétiques et architecturaux.

CONTENULes cours magistraux traitent :– L’architecte et l’économie de la construction :

le coût d’une opération– coût global.– estimation rapide, étude des ratios

et par comparaison– structure d’un prix : déboursés secs

et prix unitaire– évolution du coût de la construction :

influence des règlementations– économies énergétiques vs économies

budgétaires en réhabilitation– différents types de marché et de prix

(actualisé, révisé, forfaitaire…)– choix des matériaux, des principes

constructifs et de mise en œuvre en fonction du coût engendré, choix conceptuel.

BIBLIOGRAPHIE→ L’économie pour le bâtiment et le génie civil - Étude de prix ; Claude-Hubert Jacquot, Jacques-Yves Renet ; Librairie Eyrolles ; Edition 2002

→ UNEC ; Union Nationale des Economistes de la Construction : cahiers N°106 à 109

→ Manuel de l’étude de prix pour les entreprises du BTP ; Yves Widloecher, David Cusan ; Collection Blanche BTP ; 26 avril 2018 ; Éditions Eyrolles

→ Descriptifs et CCTP de projets de construction ; Yves Widloecher, David Cusan ; Collection Blanche BTP ; 26 avril 2018 ; Éditions Eyrolles

→ Article international: ENHR International Conference, Lisbonne (juin 2015).

→ Housing Policy in France, is it focused on people’s needs? What real economy the user does by insulating its housing? Vervisch-Fortuné Isabelle

→ Article international: ENHR International Conference, Lisbonne (Tirana 2017). What influence does household behaviour have on reducing energy consumption? What real savings can be made?

→ Book of abstracts: Affordable housing for all: Energy efficiency and environmental sustainability of housing, pp.33-34 ; Vervisch-Fortuné Isabelle

→ What is the better compromise between energy savings and investment in energy rehabilitation? Conference S.ARCH 2018, Venice, mai 2018; Isabelle Fortuné

SUPPORT DE COURSDiaporamas du cours + documentation en complément selon les séances (article, documentation technique…) > dispobibles sur Moodle. Accès à batichiffrage

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION Dossier final

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B – LE BÉTON DANS TOUS SES ÉTATS


Responsable : M. Belmas Autre enseignant : M. Le Bars

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLe béton, contrairement à l’acier ou le bois, est un « matériau » transformable de par ses différentes phases de mise en œuvre : état liquide, état plastique, état solide.Comment utiliser ses propriétés dans son projet architectural :– Ses dimensions : épaisseur, les joints de

dilatation et de fractionnement– sa forme, sa texture, sa couleur, transparence

et opacité– Aspect environnemental et économique– comment s’approprier ce matériau en

considérant ses avantages et contraintes en phase conception.

– Interdisciplinarité avec le projet en MasterÀ partir d’exemple de réalisations, comment choisir une réponse pertinente en adéquation avec le projet.

CONTENULes cours magistraux :– Le béton et béton prêt à l’emploi– Référentiel normatif– Différents mode de conception : coulé en

place, préfabriqué, projeté, les nouvelles techniques (bilame, auto plaçant, sérigraphie,…)

– Le traitement de surface : brut, à la planche, sablé, désactivé…

– La couleur : agrégats et ciment, adjuvantsLes TD s’articulent autour de projets choisis par les étudiants, de préférence en liaison avec le projet.– Analyse des solutions techniques– Interdisciplinarité avec le module « économie

de la construction »

TRAVAUX REQUISAnalyse d’un bâtiment réalisé et validé par l’Enseignant :– recherche des informations sur le projet :

archi et technique– description des solutions techniques retenues– développement des choix techniques :

conception, étude, exécution, constat– analyse critique

BIBLIOGRAPHIELa bibliographie correspond aux réalisations retenues pour l’analyse des projets. Elle est complétée suivant les informations disponibles

SUPPORT DE COURSSupport pédagogique et documentation technique visite en usine et en laboratoirevisite de chantier visite de réalisationPartenariat avec la société CEMEX

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION présence et participationRendu final : un dossier sous format PDF

189

C – PROJET PROFESSIONNEL


Responsable : Mme Sadokh Autres enseignants : M. Balti,

M. Lamy

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESDans le cadre des la diversité des missions des architectes exerçant la MOE et de la diversification de l’exercice professionnel, l’objectif de cet enseignement est de :Susciter un positionnement individuel appuyé par des questionnements personnels, une distanciation par rapport à la formation, et une réflexion prospective sur les métiersPréparer les futurs ADE à leur insertion professionnelle dans un contexte en constante évolution

CONTENU– Organisation d’échange avec des

professionnels sur les métiers de l’architecture et de la ville et les modes d’exercices (avec intervention d’enseignants et de professionnels)

– Accompagnement des étudiants pour les aider à définir leurs projets professionnels avec l’aide de consultant en ressources humaines, de graphistes

– Apports théoriques à partir de travaux de recherche ou d’article

– dynamique de groupe, coproduction des reflexions

TRAVAUX REQUISparticipation active aux séances, recherches personnelles, remise de la synthèse en fin de semestre

BIBLIOGRAPHIEcommuniquée en début de semestre et sur moodle

SUPPORT DE COURSDocuments numérique et papier

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION Présence, note hebdomadaire et note de synthèse sur le projet professionnel

190

D – TERRITOIRES NUMÉRIQUES 2


Responsable : M. Ferries Autres enseignants : Mme Tornay,

Mme Touati

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESConnaissance des outils, formats et méthodes dédiés à la modélisation d’un territoire urbain. Expérimentation de champs d’application à la charnière entre le bâtiment et son environnement.Cet enseignement contribue à l’acquisition de plusieurs compétences du « Référentiel des processus de conception collaboratifs en études d’architecture » diffusé aux ENSA en mai 2017 par le Ministère de la Culture :– Cartographier (B-2)– Modéliser un environnement à partir

de différentes sources de données géographiques (B-2)

– Concevoir le projet architectural avec son environnement urbain (B-1)

CONTENUThèmes traités lors des cours en début de session : revue de villes 3D en France et à l’étranger ; présentation de travaux du LRA (Aclimat, Capacités,…) ; la numérisation des PLU et le permis de construire numérique ; les standards IFC et CityGML,…

Déroulement des travaux dirigés :Tout au long du semestre, l’étudiant utilisera successivement un SIG 2D (QGIS ou ArcMap), un SIG 3D (Infraworks) et Twin Motion. Dans un premier temps, il sélectionnera les données géographiques relatives à son territoire de projet et produira des cartes en appui à l’analyse du territoire et à l’étude du projet urbain.Ces mêmes données seront exploitées avec Infraworks pour la modélisation 3D du territoire. Des compléments de modélisation seront apportés (arbres, mobilier urbain,…). Cette modélisation du territoire initial se fera à plusieurs en mode collaboratif pour les étudiants d’un même atelier de projet.

Chaque étudiant procèdera ensuite à l’intégration de son projet architectural à différents niveaux de développement. Il mettra en valeur son projet dans son environnement notamment en générant des séquences vidéos à partir de cheminements.

Dernière étape, le transfert du modèle numérique à Twin motion pour l’animation (ajouts de personnes, de véhicules divers,…)

TRAVAUX REQUISSelon les instructions spécifiques à chaque TD.

BIBLIOGRAPHIE→ BIM et territoires : Retour d’expériences pédagogiques Bernard FERRIES, Colloque national 3D, 15 - 17/9/2015

→ BIM & Maquette numérique (CSTB Éditions – Eyrolles) : expériences pédagogiques à l’ENSA de Toulouse page 256.

→ Convergence des standards BuildingSmart et OGC dans le secteur de la construction. 6e édition de la Journée Interopérabilité, organisée par le Forum Français de l’OGC, Ferriès Bernard, Lyon, 5 Décembre 2012

SUPPORT DE COURSDiffusés sur Moodle

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


MODE D’ÉVALUATION Evaluation d’un dossier final et d’une vidéo présentant le projet dans son environnement

191

ENVIRONNEMENT NUMÉRIQUE E.C.T.S. 2 HEURES CM 0 HEURES TD 20 COEFFICIENT 3


A – MÉTHODES ET OUTILS DE MODÉLISATION PARAMÉTRIQUE

B – REVIT


ANNÉE 5 SEMESTRE 9

S9 – S96 3 INSERTION PROFESSIONNELLE ENVIRONNEMENT NUMÉRIQUE

192

A – MÉTHODES ET OUTILS DE MODÉLISATION PARAMÉTRIQUE


Responsable : M. Ferries Autre Enseignant :

M. Goulette

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES– S’initier aux outils et méthodes de

modélisation paramétrique ou se perfectionner pour ceux qui ont suivi l’enseignement S234

– Savoir produire des objets Archicad avec Grasshopper

– Savoir produire des objets Revit avec Dynamo– Savoir automatiser des traitements avec

Grasshopper, Dynamo et FLUX

Cet enseignement contribue à l’acquisition de plusieurs compétences du « Référentiel des processus de conception collaboratifs en études d’architecture » diffusé aux ENSA en mai 2017 par le Ministère de la Culture :– Capacité à coder (A)– Capacité à modéliser l’existant (A)– Capacité à fabriquer numériquement

un objet (A)

CONTENUPlusieurs configurations sont proposées aux étudiants :– Rhinocéros + Grasshopper– Rhinocéros + Grasshopper + Archicad

+ les extensions pour la communication entre Archicad et Grasshopper

– Revit + Dynamo– Rhinocéros + Grasshopper + Grevit pour

la communication de Grasshopper vers Revit

TRAVAUX REQUISModélisations paramétriques, de préférence dans un domaine retenu par l’ensemble des étudiants (les ouvrages d’art pour l’année 2017-2018)

BIBLIOGRAPHIE→ Modélisation paramétrique en conception

architecturale : caractérisation des opérations cognitives de conception pour une pédagogie. Thèse d’Aurélie de Boissieu, 2013

→ DNArchi, plateforme d’études et de partage sur la conception architecturale numérique (dnarchi.fr)

MODE D’ÉVALUATION Evaluation finale sur la base d’un dossier contenant :

– Les scripts développés avec un langage de programmation visuelle

– Les modèles géométriques obtenus

– Une note de synthèse

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


193

B – REVITE.C.T.S. 2 HEURES CM 0 HEURES TD 20 COEFFICIENT 3 OBLIGATOIRE OUI COMPENSABLE OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Responsable : M. Lesueur

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESCet intensif doit permettre aux étudiants d’utiliser de façon rationnelle les outils contemporains de description, représentation et de communication du projet. Ils permettent de décrire au sein d’un même outils numérique, un bâtiment afin que les données puissent être exploitées pour la représentation 2D, 3D et quantitatives.Une maquette numérique, digne de ce nom, structurée et organisée sera réalisée afin de permettre de s’adresser aux différents acteurs du projet de façon optimale.Elle permettra d’accéder de façon correcte au BIM.

Compétences acquises par l’étudiant :Une maitrise des outils utilisés en agence, ceux qui sont un prérequis pour pouvoir trouver des stages et du travail. Les concepts acquis sont replacés au regard des autres outils du domaine pour permettre à l’étudiant de se forger un regard critique.

CONTENUL’enseignement met en évidence les concepts qui sont manipulés par ces outils en identifiant ceux qui sont facilement adaptables pour les problèmes rencontrés par les architectes et ceux qui demandent une modification des méthodes traditionnelles pour êtres utilisés.– Repères et coordonnées, absolus et relatifs,

calages dans l’espace.– Structuration de l’information, calques,

niveaux, layes, groupes.– Primitives de dessin, outils de description

de l’architecture.– Codes de représentation plan coupe élévation.– Échange de données entre logiciels de

la profession.

TRAVAUX REQUISModélisation, représentations plans/coupes/élévations et 3D d’un bâtiment simple et remarquable permettant de mettre en œuvre les principaux concepts de Révit de telle sorte que les données soient aisément exploitables par les autres logiciels utilisés dans le bâtiment.

BIBLIOGRAPHIEEn temps et en heure.

TRAVAUX REQUISModélisations paramétriques, de préférence dans un domaine retenu par l’ensemble des étudiants (les ouvrages d’art pour l’année 2017-2018)

MODE D’ÉVALUATION – Groupes d’étudiants (entre 15 et 20 étudiants).

– Intensif, 5 séances de quatre heures le matin ou l’après-midi pendant une semaine, rendu du travail produit à la fin de chaque séance, évaluation à chaque séance.

– Durée de l’enseignement une semaine.

– Présence minimum à la moitié des TD pour avoir droit au rendu final

– Contrôle continu : 75%– Rendu final 25%

ANNÉE 5 SEMESTRE 9


194

ANNÉE 5 SEMESTRE 10

HEURES COURS

HEURES TD

HEURES PERSO.

ECTS

PROJET FIN D’ÉTUDES S101 S1011 ATELIER DE PROJET ARCHITECTURAL ET URBAIN

132 140 10


S1013 PRÉPARATION ET SOUTENANCE DE PFE 16 200 10

THÉORIES ET CULTURE S102 S1021 STAGE 8 168 8

S1022 TOEIC OU DELE 22 1


S105 S1051 PARCOURS RECHERCHE

S1052 INFOGRAPHIE

TOTAL S10 12 156 542 30


195




A – DES PENSÉES CONSTRUCTIVES

B – PATRIMOINES EN PROJET (HERITAGE IN PROGRESS) CRÉATION DANS LA COMPLEXITÉ DE LA VILLE (DESIGN PROCESS IN THE URBAN HERITAGE’S COMPLEXITY)

C – L’ARCHITECTURE MÉTROPOLITAINE DU XXIE SIÈCLE

D – PROJET ARCHITECTURAL, QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE ET PAYSAGÈRE

E – MÉDIATIONS ARCHITECTURALE, URBAINE ET PAYSAGÈRE

F – UTOPIES FERRO-PHÉRIQUES



S10 1 1 PROJET DE FIN ÉTUDES ATELIER DE PROJET ARCHITECTURAL ET URBAIN

196


Responsables : M. Marti, M. Martinez Autres Enseignants : M. Gaudu,

M. Prevot, C. Baune, C. Lamonzie

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’atelier de la pensée constructive est un regroupement d’enseignants praticiens qui ont fondé leur engagement pédagogique sur une question fondamentale: « construire une pensée pour construire un espace ».Le S10 parachevé par le PFE est le moment de la synthèse, une fin et tout à la fois un commencement…

CONTENUFort d’un choix arrêté d’un site, d’un programme et d’un procédé constructif (cf S9 + atelier du détail); l’enjeu final, pour l’étudiant sera de pousser toujours plus loin la réflexion projectuelle à des échelles encore inexplorées.Notre atelier assume pleinement la dimension professionnalisante de la formation d’architecte dans sa spécificité de concepteur- constructeur.

TRAVAUX REQUISLes outils et méthodes permettant d’explorer et maîtriser la mise en œuvre du projet d’architecture en ciblant la synthèse chez l’étudiant de plusieurs pensées constructives, permettant d’intégrer les réalités techniques, économiques et sociales dans le contexte contemporain pour aborder une démarche d’exploration et de conception spatiale du projet architectural.Pour ce faire, nous proposons cinq ateliers thématisés: Projet / maquettes / perspectives / détails / mémoire-écriture.




MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu, jurys intermédiaire et final de S10.

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Responsable : Mme Blanc Autres Enseignants : Mme Cabarrou,

Mme Prat, Mme Courbebaisse

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES« Patrimoines en projets, Conception dans la complexité patrimoniale/ Heritage in Progress, Design Process in the Heritage’s Complexity »Création contemporaine et intervention de mise en valeur du patrimoine/ Contemporary Design Process and Heritage’s Valorization’

Fonder et accomplir le processus de fabrication du projet dans une perspective réflexive par rapport à la reconnaissance des architectures

et des formes urbaines de la ville constituée et contemporaine, dans la complexité des confrontations et des caractéristiques composantes d’un site concret étudié. Permettre aux étudiants, par la réflexion théorique (notamment par rapport aux doctrines liées au patrimoine) en synergie avec la pratique du projet, d’élucider et de clarifier leur posture d’architecte, en constituant les bases de leur propre jugement.

CONTENUIl s’agit, à travers la pratique d’atelier, d’accomplir une démarche de projet contemporain dans l’épaisseur d’un contexte urbain complexe aux caractères patrimoniaux; élaborer une conception créative à travers les échelles spatiales (urbaines et architecturales) et temporelles dans la maîtrise des outils de réflexion, conception et réalisation du projet incluant :– la reconnaissance des qualités, potentiels

et dysfonctionnements des caractères du site– la connaissance du bâti ancien dans ses

caractères constructifs, historiques et d’usage– le développement du projet dans sa matérialité

et ses détails pour imaginer la mise en œuvre.

La qualité environnementale et durable est partie intégrante de la réflexion spatiale, fonctionnelle, constructive, dans un processus de va et vient fécond entre l’architecture et le site, entre passé et présent.

TRAVAUX REQUISÉlaboration avec autonomie du processus de projet dans l’existant, de l’échelle urbaine à celle du détail architectural. Maîtrise graphique, écrite et orale du process et capacité critique par rapport au projet.




MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu 2 rendus intermédiaires + 1 rendu final

198

BIBLIOGRAPHIE→ Banham, R. The architecture of the well-tempered

environment, 1969, Chicago University Press→ Brandi (C.) Théorie de la restauration, École

nationale du patrimoine, Éd. du Patrimoine, 2001, Paris

→ Choay (F.), L’allégorie du patrimoine, Éditions du Seuil, 1992, Paris

→ Frampton, (K). Studies in tectonic culture, Chicago, MIT Press, 1995



→ Gravari-Barbas (M.), Guichard-Anguis (S.), (Ed.), Regards croisés sur le patrimoine dans le monde à l’aube du XXIe siècle, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 2003

→ Marfaing (J-L.), dir. ouvr. collectif, Toulouse 45-75, la ville mise à jour, Nouvelles éditions Loubatières, 2009, Toulouse

→ Poulot, (D.), Patrimoine et modernité, Paris, 1998

→ Papillault (R.), 1515-2015, Atlas de Toulouse, Coll. Architectures, Éd. PUM, 2015, 211p.

→ Papillault (R.), Du moderne au brutalisme, 13 maisons à l’épreuve du temps, Coll. Architectures, avec Jean-Loup Marfaing, Éd. PUM, 2013, 169 p.

→ Papillault (R.), Jaipur une ville neuve en Inde,Éd. Thalia, avec A. Borie et F. Catalàa, 2008, Paris, 280 p.

→ Rouillard (D.), Architecture et monuments historiques.




MODE D’ÉVALUATION Contrôle continu 2 rendus intermédiaires + 1 rendu final

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Responsables : M. Chapel, M. Leplae Autres Enseignants :

M. Evezard, M. Josse, M. Laurens, M. Villefranque

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’atelier « Architecture Métropolitaine du XXIe siècle » propose aux étudiants de master de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse un enseignement de conception architecturale et urbaine resitué au cœur des enjeux de métropolisation.

L’objectif de l’enseignement est de concevoir des propositions d’adaptation et de transition architecturales sur des ensembles urbains construits en Inde à partir de la seconde moitié du XXe siècle. Afin d’orienter et maitriser localement la croissance et la métropolisation des villes du sub-continent indien, nous faisons l’hypothèse qu’il est pertinent de considérer une échelle d’intervention réduite qui associe à une proximité spatiale, une proximité de liaisons sociales.Nous prendrons pour principes antérieurs et supérieurs les principes appliqués dans la composition des secteurs de la ville nouvelle de Chandigarh, pour explorer dans d’autres villes indiennes, des formes de croissance, de reconversion, de recyclage et de densification à l’échelle du quartier, qui font de l’habitat pour tous, la condition principale des développements urbains.

À l’heure de la mondialisation, les propositions élaborées dans le cadre de cet enseignement visent à explorer des stratégies de mutation métropolitaine comme alternative à l’étalement urbain.

Notre visée est d’apprendre des situations urbaines caractéristiques des pays en voie de développement, et d’envisager leur mutation au regard des enjeux sociaux, environnementaux et culturels.

Pour l’année à venir cet enseignement saisira l’opportunité d’un partenariat international avec le CEPT university d’Ahmedabad (Inde) et l’ENSA Paris Malaquais pour aborder la situation particulière de la ville indienne de Ghandinagar.

Équipe pédagogique Enrico Chapel • Professeur (HCA) ENSA ToulouseXavier Leplaë • Architecte dplg / agence XLAMaître de conférences (TPCAU) ENSA ToulouseThierry Mandoul • Maître de conférences (HCA) ENSA Paris MalaquaisJean Larnaudie • Architecte / agence ScalèneEnseignant associé (TPCAU) ENSA ToulouseYann Josse • Maître de conférences (STA) ENSA ToulouseGaël Farrigoules • Ingénieur thermicienEnseignant associé (STA) ENSA Toulouse

CONTENUSur le territoire urbain étudié pendant le workshop chaque étudiant construit librement (situation, échelle, thématiques, programme) un sujet personnel développé jusqu’à la fin du semestre.Notions abordées– densification– mutation– unité de voisinage

BIBLIOGRAPHIE→ Ascher François, Métapolis ou l’avenir des villes

Paris, Éd. Odile Jacob, 1995→ Frédéric Edelmann, Dix façons de voir Paris en

grand Paris, journal Le Monde, 11 mars 2009→ OMA, Rem Koolhas, Bruce Mau, S,M,L,XL

New-York, The Monacelli press, 1992→ Jacques Lévy, Michel Lussault, Dictionnaire

de la géographie et de l’espace des sociétés Paris, Belin, mai 2003, p.566.

→ Jacques Lucan, Composition, non-composition→ Lausanne, Presses polytechniques

et universitaires romandes, 2009→ J. Nouvel, J.M. Duthilleul, M. Cantal-Dupart,

Naissance et renaissances de mille et un bonheurs parisiens Paris, Les éditions du Mont Boron, 2009

→ Marcel Roncayolo, Isabelle Chesneaux, L’abécédaire de Marcel Roncayolo, entretiens, Gollion, Infolio, 2011, « L comme limite » (pp. 261-284)

→ Paolo Vigano, Les territoires de l’urbanisme, Genève, Métis Presses, 2012




MODE D’ÉVALUATION Projet évalué en fin de semestre par un jury

200


Responsable : M. Rojas-Arias Autres Enseignants : M. Thouron,

Mme Assassin, Mme Tornay

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESConception d’un projet, choisi par chaque étudiant parmi plusieurs sujets, autour d’un même type de programme (en 2018-2019, il s’agit de divers équipements dans la ville de Castelsarrasin - Tarn-et-Garonne).

CONTENULes exercices portent avant tout sur une proposition architecturale et d’aménagements urbains prenant largement en compte les stratégies d’implantation (environnementale, urbaine et paysagère), les logiques d’ambiances, de consommations énergétiques, de choix des matériaux et procédés de mise en œuvre.

TRAVAUX REQUISPrésentation intermédiaire diagnostic & parti architectural mi-mars Présentation intermédiaire esquisse & notice début mai Présentation finale et jury avant-projet & notice debut juin

BIBLIOGRAPHIE→ Fernandez, Pierre, (2007) De l’architecture bioclimatique au développement urbain durable, mémoire d’HRD, INP de Toulouse

→ Bonneaud, Frédéric, (2012) Savoir-faire en énergétique et conception architecturale, mémoire d’HDR, Insa de Toulouse (en cours d’achèvement)

→ Emelianoff, Cyria et Stegassy Ruth, (2010) Les pionniers de la ville durable. Récits d’acteurs, portraits de villes en Europe. edit. Autrement

D – PROJET ARCHITECTURAL, QUALITÉ ENVIRON-NEMENTALE ET PAYSAGÈRE




201


Responsable : Mme Sandrini Autres Enseignants : M. Hurtin,

M. Jouenne, M. Kanyo, M. Zendjebil, Mme Dupouy,

Mme Leger-Smith, Mme Velasco

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’atelier Médiations laisse le site et le programme à la libre appréciation de l’étudiant, en proposant la conception d’une architecture située.

L’engagement dans l’atelier suppose cependant qu’il y ait déjà eu une phase préalable d’immersion sur le site étudié, soit par l’étudiant lui même, soit sur un site déjà exploré dans un atelier, un séminaire de master ou un mémoire de mobilité.Cette étape préalable implique la rencontre d’un territoire choisi, une appropriation initiale des espaces, un minimum de compréhension des usages, l’établissement d’un rapport de confiance avec les habitants, professionnels, groupes, acteurs politiques locaux etc…de savoirs et des savoir-être qui seront mobilisés durant le semestre de S10 pour l’élaboration d’un PFE.

CONTENUL’atelier Médiations se déroule en trois phases qui permettent d’élaborer un projet d’architecture située concerté, négocié et co-conçu avec les acteurs de terrain sur le site étudié (usagers, habitants, associations, bailleurs, institutions locales ou nationales,…).

Le travail peut être mené en groupe pour le projet paysager ou urbain, ainsi que pour les actions de médiation, mais les projets architecturaux doivent être individuels.

Phase 1 • MéthodologieLa construction d’une méthodologie de médiation engendre une posture « inclusive » dès le début à l’interface entre experts et non-experts pour une confrontation constructive des points de vue et une co-construction de projet.

Elle relève d’une posture initiale projectuelle intuitive, sensible, poétique du territoire à questionner par la suite. L’atelier permet de formuler une ou plusieurs hypothèses de travail et de dérouler une approche par la médiation. Il s’agitde décaler les regards sur un territoire, proposer une approche complémentaire à l’approche rationnelle, mettre en œuvre des moyens artistiques, participatifs, interactifs comme support pour la rencontre, le lien social, l’émergence d’une dynamique d’activation partagée.

À partir d’un panel de méthodologies qui leurs sont proposées (ou qu’ils peuvent amener), les étudiants rédigent une méthodologie personnelle avec un calendrier précis quidoit s’intégrer dans celui de l’atelier. Ils doivent y prévoir des actions urbaines de médiation(construction d’un dispositif de médiation, observations, entretiens, consultations, récoltes des opinions, idées…) et à minima un atelier participatif (co-conception, dessin collectif…), ainsi qu’une stratégie de communication et établir un réseau d’acteurs avec lequel pourra s’engager la phase de coproduction du projet. Cette méthodologie constitue la base de la notice descriptive qu’ils écrivent tout au long du semestre.

Les étudiants présentent cette méthodologie devant un jury interdisciplinaire constitué d’enseignants-chercheurs et de professionnels. À l’issue de cette présentation, ils choisissent un directeur d’études et un co-directeur dans

l’équipe enseignante qui seront leurs référents durant tout le semestre.

Phase 2 • ProgrammationDurant la phase de programmation, il s’agit d’affiner la connaissance du site choisi, de rester dans une approche inductive ouverte et de tester lespremières intentions spatiales pour le secteur choisi.

Lors du workshop d’une semaine en immersion, les étudiants approfondissent leur connaissance de leur terrain et vérifient les enjeux de territoire. A travers l’expérimentation d’outils et de dispositifs participatifs, ils récoltent les points de vue, sondent la demande sociale et testent les hypothèses de projet et les premières intuitions. La spontanéité de la rencontre avec les usagers active des directions inattendues. Cet atelier coopératif avec les gens permet de co-élaborer un programme pour le site, comme production collective.

Une phase d’objectivation de ces actions, des dispositifs de médiations utilisés et des idées proposées par les habitants conduit les étudiants à détailler leur programme architectural.Les étudiants présentent leurs avancées lors d’un jury intermédiaire interdisciplinaire constitué d’enseignants-chercheurs et de professionnels.

Phase 3 • Co-conceptionLa phase de co-conception permet aux étudiants de basculer dans la matérialisation du projet tout en testant leurs propositions auprès du public. Cette phase de latence, de maturation, permet de traverser les échelles, d’anticiper, de prospecter, et d’ouvrir le projet en cours.Les itérations entre le détail, l’architecture, l’espace public et la dimension paysagère et/ou urbaine amènentles étudiants à détailler la représentation architecturale, à maîtriser les perméabilités visuelles, à choisir les matériaux intérieurs et extérieurs et à gérer les accessibilités pour s’inscrire dans




MODE D’ÉVALUATION Trois jurys interdisciplinaires et suivi individuel par les directeur / co-directeur.

202


l’environnement.Il s’agit de matérialiser ce qui a été pensé avec les gens, rendre visibles les processus et activations engagés, pour proposer de façon concrète une transformation partagée du site étudié.Les étudiants présentent leurs projets lors d’un jury de S10 interdisciplinaire constitué d’enseignants-chercheurs et de professionnels.

Phase 4 • Retours critiquesLa phase de retours critiques offre aux étudiants le temps d’une mise à distance de leur production et de leur méthodologie, afin devérifier la cohérence de leur réponse à la problématique énoncée. Ils finalisent la notice descriptive qui retrace leur parcours, ajustent la mise enforme de leurs panneaux et définissent la scénographie de leurs soutenances.Cette phase permet aussi d’imaginer comment passer le relai pour cette dynamique activée et la diffuser sur le territoire. Le processus de médiation implique en effet une pérennisation de l’action, par accompagnement, appui, outils transférables, bonnes pratiques…

TRAVAUX REQUISMéthodologie de conception collaborative, atelier de médiation, projet architectural et/ou urbain et/ou paysager.

BIBLIOGRAPHIE→ Bourriaud, Nicolas. Radicant: Pour Une Esthétique de La Globalisation. Paris : Denoël, 2009.

→ Caillet, Elisabeth, et Odile Coppey. Stratégies Pour L’action Culturelle. Paris : L’Harmattan, 2004.

→ Farel, Alain. Architecture et Complexité, Le Troisième Labyrinthe. Marseille : Parenthèse, 2008.

→ Muntanola Thornberg, J. La Topogénèse, Fondement D’une Architecture Vivante. Bibliothèque Des Formes. Paris : Anthropos, 1996.

→ Piasere, Leonardo. L’ethnographe Imparfait : Expérience et Cognition En Anthropologie. Paris: Éditions de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, 2010.

SUPPORT DE COURSLes cours sont déposés sur le drive de l’atelier. Une documentation complète et disponible en ligne.



MODE D’ÉVALUATION Trois jurys interdisciplinaires et suivi individuel par les directeur / co-directeur.

203





Objectif méthodologique : Casser la scission etconstruire une articulation entre l’analyse et le projet, la théorie et la pratique, la recherche et la création en nourrissant par l’observation le projet et réciproquement les thèmes d’observation par les questionnements issus du projet.


CONTENULa Métropole du XXIe siècle fait de la mobilité un de ses enjeux les plus importants. L’évolution démographiques et sociétale nous impose d’adopter un autre rapport à l’espace et au temps. L’accès large aux connaissances, à la santé et aux pôles d’emploi et de loisirs rend nos villes de plus en plus désirables, augmentant de manière exponentielle le besoin spatial tout en accentuant les écarts entre urbanité et ruralité.

Cette nouvelle ville, la métropole, phagocyte son environnement proche et se poly-centralise. Ces nouvelles distances appellent à la fois à une reconfiguration profonde et à la mécanisation de l’espace public. Il s’agit de créer des passerelles spatiales, temporelles et sociales entre ces différents pôles. Paradoxalement la valeur économique de la métropole ne se définit pas seulement par sa propre existence mais par rapport à sa place dans le réseau qu’elle compose avec les autres pôles urbains comparables.

Les temps de transport et les pics de pollution causés par ces déplacement individuels massives et l’instabilité du prix de carburant mettent à mal un système économique, écologique et social.

Aujourd’hui le boulevard périphérique crispe les enjeux sociétaux de la Métropole du XXIe siècle qui substitue aux idées du productivisme celles du mieux-être. Il est au cœur des questionnements de la mobilité et de la logistique urbaine, de la qualité de l’air mais pas seulement. Il met également en exergue le lien entre ville et campagne, entre production (nourricière), distribution et consommation et se place comme territoire à part entière.

Selon son évolution à court moyen et long terme ses interfaces avec les transports en commun seront peut-être les centralités de demain et ses abords représenteront un des plus grands potentiels fonciers de la Métropole.









MODE D’ÉVALUATION Evaluation continue le long du semestre par discussions échanges, rendus intermédiaires et rendus finaux mettant en avant la capacitéa concevoir, capacité à collaborer

au sein d’un collectif et la capacité à communiquer et mettre en scène graphiquement textuellement etoralement.

204








E – ESPACE CONTEMPORAIN

F – MÉDIATIONS ARCHITECTURALE, URBAINE ET PAYSAGÈRE

G – UTOPIES FERRO-PHÉRIQUES

1 choix obligatoire parmi les groupes A à G


S10 1 2 PROJET DE FIN ÉTUDES SAVOIRS ET OUTILS POUR LE PROJET

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Responsables : M. Martinez, M. Marti

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’atelier de la pensée constructive est un regroupement d’enseignants praticiens qui ont fondé leur engagement pédagogique sur une question fondamentale: « construire une pensée pour construire un espace ».Le S10 parachevé par le PFE est le moment de la synthèse, une fin et tout à la fois un commencement…







206



OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESÉtudes pour la connaissance du bâti ancien(Studies for the knowledge of antique buildings)Il s’agit de constituer une culture technique et historique des bâtis et du patrimoine urbain à travers la lecture archéologique du bâti et l’analyse des ensembles urbains.

CONTENUCours magistraux :– Méthodologie pour le diagnostic préalable,

N. Prat (6h)– Patrimoine et développements de la culture

architecturale et urbaine contemporaine, F. Blanc (6h)

TRAVAUX REQUISDossier : relevé et diagnostic préalable appliqué aux bâtiments du site support du projet

BIBLIOGRAPHIE→ Toulouse 1810-1860, ouvr. collectif, Institut

Français d’Architecture, Éditions Pierre Mardaga, Bruxelles, 1985.

→ Toulouse, Les délices de l’imitation, ouvr. collectif, Institut Français d’Architecture, Collection Villes, Éditions Pierre Mardaga, Bruxelles, 1986

→ Bordes (F.), dir. ouvrage collectif, Toulouse,

Parcelles de mémoire, 2000 ans d’Histoire Urbaine au regard de 8 siècles d’archives municipales, Archives municipales de Toulouse, 2005.

→ Castex (J.), Renaissance, baroque et classicisme, Histoire de l’architecture 1420-1720, Éditions de la Villette, Paris 2004

→ Choay (F.), L’allégorie du patrimoine, 1992, Paris, Éditions du Seuil


→ Jeudy, Henri-Pierre, La machinerie patrimoniale, 2001, Paris, Sens et Tonka.

→ Lucan (J.), Précisons sur un état présent de l’architecture, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2015, 259p

→ Poulot, (D.), Patrimoine et modernité, Paris, 1998

→ Le relevé en architecture ou l’éternelle quête du vrai, Journées internationales d’études, 5-6 nov. 2007, Cité de l’architecture & du patrimoine, Éditions Lieux Dits Lyon, 2011

SUPPORT DE COURSDocuments powerpoints





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Responsables : M. Chapel, M. Leplae

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESApprofondissement des savoirs relatifs à l’histoire de la ville de Chandigarh, à l’art de bâtir au regard des enjeux de développement durable.

CONTENU– Savoirs historiques sur la ville de Chandigarh.– Savoirs techniques relatifs à la mise en œuvre

de la matière Développement d’outils de représentation conceptuels

BIBLIOGRAPHIE→ Ascher François, Métapolis ou l’avenir des villes

Paris, Éd. Odile Jacob, 1995→ Frédéric Edelmann, Dix façons de voir Paris en

grand Paris, journal Le Monde, 11 mars 2009→ OMA, Rem Koolhas, Bruce Mau, S,M,L,XL New

York, The Monacelli press, 1992→ Jacques Lévy, Michel Lussault, Dictionnaire de

la géographie et de l’espace des sociétés Paris, Belin, mai 2003, p.566.

→ Jacques Lucan, Composition, non-composition→ Lausanne, Presses polytechniques

et universitaires romandes, 2009

→ J. Nouvel, J.M. Duthilleul, M. Cantal-Dupart, Naissance et renaissances de mille et un bonheurs parisiens Paris, Les éditions du Mont Boron, 2009

→ Marcel Roncayolo, Isabelle Chesneaux, L’abécédaire de Marcel Roncayolo, entretiens, Gollion, Infolio, 2011, « L comme limite » (pp. 261-284)

→ Paolo Vigano, Les territoires de l’urbanisme Genève, Métis Presses, 2012

SUPPORT DE COURSCours magistraux et conférences




MODE D’ÉVALUATION Evaluation intégrée à l’évaluation finale du projet développé

208


Responsable : M. Rojas-Arias

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES– Faire progresser l’étudiant sur l’explicitation

des premières phases de conception d’un projet architectural, urbain et paysager.

– Apporter aux étudiants des éléments sur les traitements des espaces publics

CONTENU– Apports pluridisciplinaires ponctuels– Séances collectives d’affichage et présentation

de chaque projet étudiant favorisant un recul, un regard critique, de l’étudiant sur la qualité d’une restitution graphique, écrite et orale d’un projet d’architecture.





209


Responsable : M. Estevez Autre Enseignant : Mme Abenia

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES« L’architecture c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’architecture » (D’après Robert Filliou)

Le PFE Espace Contemporain vise à relier chaque architecture à son milieu. Il s’agit d’abord d’aider tout étudiant à produire un projet d’architecture personnel par l’interprétation éclairée de chaque situation d’intervention. Cela signifie d’abord partir d’en bas, des réalités vécues, observées, difficiles à comprendre, et de ces situations qu’on appellera donc contemporaines : « Contemporain est celui qui reçoit en plein visage le faisceau de ténèbres qui provient de son temps » écrit le philosophe Giogio Agamben.

Les contenus de projet abordés sont vastes mais précis et doivent donc répondre à une certaine urgence, c’est à dire à une question actuelle du monde qui nous entoure. Enfin, on considère tout projet comme une expérience, qui suppose une expérimentation, et comme une recherche, qui suppose une enquête.

Objectifs du PFE Espace Contemporain.

1. L’architecture comme thèmemaîtriser le projet d’architecture comme expression d’un contenu spécifique. Les propositions architecturales doivent témoigner d’une maîtrise de leurs significations par rapport au sujet abordé. Aussi, ces projets devront résulter d’une réflexion personnelle, critique et engagée sur le thème d’étude choisi.

2. L’architecture comme stratégiemaîtriser les relations entre données, objectifs et moyens dans les projets. Proposer une économie des moyens sur tous les registres de

projet. Rechercher des procédures de représentation étendues, mixtes, expérimentales. Les procédures de recherche mises en œuvre doivent être issues de la nature spécifique du projet conduit.

3. La conception comme enquêtemaîtriser les outils d’investigation dans la conduite des projets. Construire une recherche qui articule observation, représentation et signification en vue de transformer les situations existante en propositions architecturales pertinentes dans leurs contextes de réalisation.

4. La conception comme émancipationmettre à l’épreuve sa propre autonomie d’action. S’impliquer personnellement dans le débat contemporain sur l’architecture et la société par l’action de projet : l’architecte ne saurait se contenter de résoudre des problèmes techniques, il doit répondre à une question sociale, politique et éthique sur ce qui est conçu. Une grande liberté est offerte, elle vise à permettre à chaque étudiant de définir, par son travail, l’architecte qu’il veut être. Le PFE doit être considéré comme un point de départ.

CONTENULes sujets de projets et leurs sites sont choisis par les étudiants, les projets choisis doivent :

– Répondre à une problématique explicite, à un thème en lien avec la société contemporaine

– Proposer une expérimentation dans le cadre du processus de projet

– Donner lieu à un travail d’enquête de la part de l’étudiant

– Prendre le contexte d’intervention comme point de départ et non un programme a priori

– Organiser des situations habitées, proposer des scénarios de vie

TRAVAUX REQUISMontage pédagogique des projets individuels Les modalités du travail sont les suivantes :

– L’étudiant construit librement son sujet de projet sous tous ses aspects en relation étroite avec l’enseignant responsable d’atelier PFE (contenus, terrain, encadrement, organisation, calendrier, ressources, réseau partenaire, montage des expérimentations, outils…)

– À partir de ce programme de travail, l’enseignant responsable d’atelier PFE et l’étudiant se mettent d’accord sur le système

d’encadrement pertinent pour le projet envisagé et sollicitent directement les partenaires.

– Pour certains sujets, l’étudiant peut être encadré par des directeurs d’études appartenant à deux écoles d’architecture différentes, ou par plusieurs experts des domaines abordés. Il s’agit de construire une constellation productive pour les projets.


Language », Oxford Univ. Press, 1976→ BRANDLHUBER Arno, « Reduce / Reuse /

Recycle. Architecture as Resource », 13th International Architecture Exhibition, biennale de Venise 2012, Éd. Muck Petzet




→ GLISSANT Édouard, (1990), « Poétique de la Relation », Éd. Gallimard NRF, Paris


→ HUTIN Christophe, « L’enseignement de Soweto, construire librement », Actes Sud, Arles



→ VENTURI R., SCOTT BROWN D., IZENOUR S., « L’enseignement de Las Vegas ou Le symbolisme oublié de la forme architecturale», Mardaga, 1995

SUPPORT DE COURShttps://issuu.com/daniel-estevez





210


Responsable : M. Sandrini Enseignants : M. Faurisson,

M. Zendjebil

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESLes cours permettent de développer une position critique. Ils visent à :– Savoir élaborer une méthodologie personnelle

pour la formalisation d’un projet collaboratif d’architecture située

– Etre capable d’appréhender le projet architectural (et/ou urbain) comme une « œuvre faire », ouverte aux imaginations des collectifs d’acteurs en présence (politique, association, usagers-habitants).

– Etre capable de se mettre en situation professionnelle : s’adapter à un calendrier, proposer des phases de validation et s’enrichir de retours critiques.

CONTENULes cours « Les pratiques de la médiation » visent à présenter les différentes formes de médiation, concertation, collaboration et participation à l’œuvre dans la fabrication de l’espace architectural, urbain et paysager.

Les cours « Apports méthodologiques » visent à :– présenter différentes méthodologies de projet

collaboratif ou participatif, différentes actions urbaines de médiation,

– examiner les situations de différents territoires d’études (Toulouse, Sofia, Bristol,…),

– donner des outils pour l’organisation d’ateliers participatifs et la sélection des informations.

TRAVAUX REQUISNotice descriptive présentant la méthodologie développée, les actions de médiation menées, le projet architectural et/ou urbain et/ou paysager.

BIBLIOGRAPHIE→ Bourriaud, Nicolas. Radicant: Pour Une Esthétique de La Globalisation. Paris : Denoël, 2009.

→ Caillet, Elisabeth, et Odile Coppey. Stratégies Pour L’action Culturelle. Paris : L’Harmattan, 2004.

→ Farel, Alain. Architecture et Complexité, Le Troisième Labyrinthe. Marseille : Parenthèse, 2008.

→ Muntanola Thornberg, J. La Topogénèse, Fondement D’une Architecture Vivante. Bibliothèque Des Formes. Paris : Anthropos, 1996.

→ Piasere, Leonardo. L’ethnographe Imparfait : Expérience et Cognition En Anthropologie. Paris : Éditions de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, 2010.


F – MÉDIATIONS ARCHITECTURALE, URBAINE ET PAYSAGÈRE



MODE D’ÉVALUATION Suivi individuel par les directeur et co-directeur.

211







CONTENULa Métropole du XXIe siècle fait de la mobilité un de ses enjeux les plus importants. L’évolution démographiques et sociétale nous impose d’adopter un autre rapport à l’espace et au temps. L’accès large aux connaissances, à la santé et aux pôles d’emploi et de loisirs rend nos villes de plus en plus désirables, augmentant de manière exponentielle le besoin spatial tout en accentuant les écarts entre urbanité et ruralité.Cette nouvelle ville, la métropole, phagocyte son environnement proche et se poly-centralise. Ces nouvelles distances appellent à la fois à une reconfiguration profonde et à la mécanisation de l’espace public. Il s’agit de créer des passerelles spatiales, temporelles et sociales entre ces différents pôles. Paradoxalement la valeur économique de la métropole ne se définit pas seulement par sa propre existence mais par rapport à sa place dans le réseau qu’elle compose avec les autres pôles urbains comparables.Les temps de transport et les pics de pollution causés par ces déplacement individuels massives et l’instabilité du prix de carburant mettent à mal un système économique, écologique et social.Aujourd’hui le boulevard périphérique crispe les enjeux sociétaux de la Métropole du XXIe siècle qui substitue aux idées du productivisme celles du mieux-être. Il est au cœur des questionnements de la mobilité et de la logistique urbaine, de la qualité de l’air mais pas seulement. Il met également enexergue le lien entre ville et campagne, entre production (nourricière), distribution et consommation et se place comme territoire à part entière.Selon son évolution à court moyen et long terme ses interfaces avec les transports en commun seront peut-être les centralités de demain et ses abords représenteront un des plus grands potentiels fonciers de la Métropole.






G – UTOPIES FERRO-PHÉRIQUES





212

PRÉPARATION ET SOUTENANCE DU PFE


OBLIGATOIRE







1 choix obligatoire parmi les groupes A à G


S10 1 3 PROJET DE FIN ÉTUDES PRÉPARATION ET SOUTENANCE DU PFE

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E.C.T.S. 10 HEURES CM 0 HEURES TD 16 COEFFICIENT 0 OBLIGATOIRE OUI

Enseignants : M. Marti, M. Martinez

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESL’atelier de la pensée constructive est un regroupement d’enseignants praticiens qui ont fondé leur engagement pédagogique sur unequestion fondamentale: « construire une pensée pour construire un espace ».Le S10 parachevé par le PFE est le moment dela synthèse, une fin et tout à la fois un commencement…







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Enseignants : M. Chapel, M. Leplae





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Enseignants : M. Bonneaud, M. Rojas-Arias





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Enseignants : M. Estevez





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STAGE E.C.T.S. 8 HEURES CM 0 HEURES TD 8 COEFFICIENT 9

OBLIGATOIRE

TOEIC OU DELE E.C.T.S. 1 HEURES CM 0 HEURES TD 0 COEFFICIENT 1

OBLIGATOIRE SESSION DE RATTRAPAGE


S10 – S102 1 STAGE


S10 – S102 2 TOEIC OU DELE

STAGES ET LANGUES

STAGES ET LANGUES

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INFOGRAPHIE HEURES CM 0 HEURES TD 0 COEFFICIENT 0

FACULTATIF SESSION DE RATTRAPAGE


S10 – 105 2 PERFECTIONNEMENT ET INSERTION PROFESSIONNELLE

INFOGRAPHIE

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HEURES CM 0 HEURES TD 0 COEFFICIENT 0 FACTULTATIF OUI SESSION DE RATTRAPAGE OUI

Enseignants : M. Paturle, M. Poucheret

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUESApporter des connaissances pour préparer les étudiants à se situer dans l’environnement professionnel (Gestion de projets, système d’acteurs et contexte juridique), les préparer à construire leur projet professionnel

CONTENUCet enseignement introduira à l’environnement professionnel. Il comprendra 2 thématiques :– L’environnement professionnel : contextes

politique et institutionnel, système d’acteurs, MOE, MOA, responsabilités de l’architecte selon son statut (qui sera complété en HMONP), la commande publique et privée.

– Le projet professionnel, la communication

Cette année les séances se dérouleront de la facon suivante: :– 1/03 Séance 1 : CM environnement

professionnel et acteurs du projet (C. Sadokh, S. Balti) :

– 8/03 Séance 2 CM : Marché publics, (S. Gendre)

– 15/03 Séance 3CM : marché privés (S. Gendre)– 29/03, 19/04, 26/04 Séances 4, 5, 6

TD Projet professionnel (3 groupes de TD les étudiants changent 3 fois): • TD 1 : projet pro : compétences, savoir faires, savoir être • TD2 :les acteurs du projet, schémas, cartographie des acteurs,… • TD 3 : communication,….book, site, présentation

– 3/05 : table ronde agences, (en commun avec la formation HMONP)

TRAVAUX REQUIS Participation aux séances

BIBLIOGRAPHIEListe communiquée en début de semestre


S10 – 105 2 PERFECTIONNEMENT ET INSERTION PROFESSIONNELLE

INFOGRAPHIE

MODE D’ÉVALUATION Note de synthèse individuelle