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1 10, rue du Mal Joffre 78000 Versailles 31, Bd d’Athènes 13001 Marseille Programme pour la réhabilitation du bâtiment des Suisses 1/ PRESENTATION DE L’ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE PAYSAGE (ENSP) L’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles a été créée en 1976 dans les locaux abritant précédemment l’Ecole Nationale Supérieure d’Horticulture. Elle a en charge la gestion et l’entretien du Potager du Roi, jardin potager crée à Versailles à partir de 1678 par Jean Baptiste de La Quintinie pour le roi Louis XVI. L’école de Versailles délivre un diplôme de paysagiste DEP, en trois ans après deux années d’études supérieures, et un diplôme spécifique, accessible en un an après le DEP. Un cursus universitaire est également dispensé, sanctionné par un master 2 « Théories et démarches du projet de paysage ». D’autres cursus sont proposés, permettant d’obtenir un Certificat d’Etudes Supérieures en Paysage (recrutement sur entretien et dossier à bac + 4) et un certificat de conception et maîtrise d’œuvre de jardin dans le paysage (2 ans après recrutement sur entretien et dossier. Des cours annuels et sessions de formation continue sont également donnés au sein de l’école. 2/ LA FORMATION DE PAYSAGISTE DEP DE L’ENSP La scolarité est organisée en 4 ans : un cursus de 3 ans délivre un diplôme d’état et une 4 ème année, ouverte aux étudiants extérieurs, délivre le diplôme spécifique de l’école. Chaque promotion compte une cinquantaine d’élèves, soit un total de deux cent étudiants à peu près. Les cours ont lieu dans les bâtiments Lenormand, Le Nôtre, La figuerie et dans le bâtiment des Suisses (voir le plan général ci-dessous). Les disciplines sont nombreuses et l’on compte parmi elles l’enseignement artistique, qui est pratiqué dans le bâtiment des Suisses.

Programme pour la réhabilitation du bâtiment des Suisses · tables rondes réunissant les groupes au complet est régulière et importante pour rythmer ... - L’aménagement des

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10, rue du Mal Joffre 78000 Versailles

31, Bd d’Athènes 13001 Marseille

Programme pour la réhabilitation du bâtiment des Suisses

1/ PRESENTATION DE L’ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE PAYSAGE (ENSP)

L’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles a été créée en 1976 dans les locaux abritant

précédemment l’Ecole Nationale Supérieure d’Horticulture.

Elle a en charge la gestion et l’entretien du Potager du Roi, jardin potager crée à Versailles à partir de

1678 par Jean Baptiste de La Quintinie pour le roi Louis XVI.

L’école de Versailles délivre un diplôme de paysagiste DEP, en trois ans après deux années d’études

supérieures, et un diplôme spécifique, accessible en un an après le DEP.

Un cursus universitaire est également dispensé, sanctionné par un master 2 « Théories et démarches

du projet de paysage ».

D’autres cursus sont proposés, permettant d’obtenir un Certificat d’Etudes Supérieures en Paysage

(recrutement sur entretien et dossier à bac + 4) et un certificat de conception et maîtrise d’œuvre de

jardin dans le paysage (2 ans après recrutement sur entretien et dossier.

Des cours annuels et sessions de formation continue sont également donnés au sein de l’école.

2/ LA FORMATION DE PAYSAGISTE DEP DE L’ENSP

La scolarité est organisée en 4 ans : un cursus de 3 ans délivre un diplôme d’état et une 4ème année, ouverte aux étudiants extérieurs, délivre le diplôme spécifique de l’école. Chaque promotion compte une cinquantaine d’élèves, soit un total de deux cent étudiants à peu près. Les cours ont lieu dans les bâtiments Lenormand, Le Nôtre, La figuerie et dans le bâtiment des Suisses (voir le plan général ci-dessous). Les disciplines sont nombreuses et l’on compte parmi elles l’enseignement artistique, qui est pratiqué dans le bâtiment des Suisses.

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Plan général du site

3/ ORGANISATION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT ARTISTIQUE

3/1 Encadrement

Les étudiants sont encadrés par 2 enseignants permanents et par une secrétaire pédagogique.

Par ailleurs, l’équipe pédagogique fait appel à de nombreux intervenants extérieurs, vacataires, qui

ouvrent sur une très large palette de disciplines : paysagistes, vidéastes, sculpteurs, peintres,

photographes, écrivains, poètes, cinéastes, chorégraphes, compositeurs…

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3/2 Contenu

L’enseignement artistique se pratique dans des ateliers. Il y en a quatre au total dans le bâtiment des

Suisses.

Chaque promotion (50 élèves environ) s’y retrouve à raison de 6 fois par année scolaire pour des

sessions qui durent une semaine, du lundi au vendredi.

Pendant ces sessions, les étudiants investissent librement l’ensemble des salles pour concevoir, réaliser

et installer leur production artistique ; ce travail peut se faire individuellement ou, plus rarement, par

petits groupes.

Pendant chaque session, l’activité est intense, pouvant se prolonger la nuit.

Lors du démarrage des ateliers, les étudiants trouvent des salles totalement vides et débarrassées des

activités des groupes précédents, ce qu’à l’école on appelle principe de la « page blanche ».

Les étudiants doivent à chaque fois réinventer un mode d’appropriation de l’espace, qui correspondra

au sujet et au médium employé.

Si les rendus sont plutôt personnels, de nombreux travaux et exercices se font en groupes. La tenue de

tables rondes réunissant les groupes au complet est régulière et importante pour rythmer l’avancée des

ateliers.

Les passages entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment sont nombreux et encouragés.

En fin de semaine, les travaux sont exposés et soumis à l’appréciation des enseignants.

On le voit, les ateliers, qui vibrent d’une grande activité brouillonne et souvent salissante pendant les

phases de recherche, deviennent de rigoureuses salles d’exposition lors du rendu final en fin de

semaine.

Les salles ateliers doivent donc permettre un maximum de configurations possibles d’utilisation de

l’espace, d’affichage ou d’accrochage, tout en étant facilement nettoyables.

3/3 Occupations ponctuelles

Par ailleurs, lorsqu’elles ne sont pas occupées par l’activité d’enseignement artistique, les salles doivent

permettre la tenue d’évènements tels que cours, conférences, expositions, présentation de rendus et

maquettes pour projets divers dans d’autres disciplines que l’enseignement artistique.

L’ENSP souhaite également pouvoir exploiter les salles avec des intervenants extérieurs, via le parc du

château de Versailles et plus particulièrement la pièce d’eau des Suisses (séminaires, conférences,

expositions, réceptions…)

Cette intention rend nécessaire la création dans le bâtiment d’un local office.

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4/ ORIGINE DE LA DECISION DE REHABILITATION

4/1 Histoire du bâtiment

Le bâtiment des Suisses a été construit en 1932 par l’architecte Armand Guéritte, architecte en chef de la

ville de Versailles à l’époque, à qui l’on doit par ailleurs et entre autres la Fondation Biermans-Laporte

et la Maison des Provinces de France à la Cité Universitaire de Paris et l’Université René Descartes rue

des saints Pères à Paris dans le 5ème arrondissement.

Il s’agit d’un bâtiment semi enterré, appuyé sur une des terrasses du Potager du Roi.

Son système constructif est de type poteaux / poutres en béton armé.

Il est composé d’un rez de chaussée semi enterré, accessible par un escalier et une rampe donnants sur

une cour anglaise étroite, et un étage avec toiture terrasse non accessible qui arase avec le mur terrasse

d’origine.

L’accès se fait au rez de chaussée par la cour anglaise et, à l’étage via les terrasses par le côté sud et à l’est

directement dans l’atelier 3.

Plan du RdC état actuel

Plan du 1er étage état actuel

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Il comprend une façade mono exposée au nord, qui regarde le jardin Hardy, avec de larges baies.

C’était à l’origine un laboratoire de recherche agronomique.

Il est flanqué, côté est, de locaux de maintenance et de hangars du service du potager.

Le jardin Hardy intègre également une station-service et un projet de rénovation interne à l’école est en

cours de programmation.

Elévation et coupe d’origine

Vue générale depuis le jardin Hardy Escalier d’accès

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Vue partielle de la façade nord Vue générale de la façade sud

4/2 Argumentation de la décision

Il a été décidé de rénover le bâtiment des Suisses pour diverses raisons :

- La volonté de l’Ecole de disposer d’un espace clairement identifié dédié aux arts plastiques ;

- La vétusté du bâtiment et la politique de conservation du patrimoine ;

- La mise aux normes PMR ;

- La mise aux normes sécurité ;

- Le mauvais rendement énergétique du bâtiment au vu des aspects HQE et de la règlementation

RT 2012, avec volonté de se rapprocher du label bâtiment à basse consommation ;

- La mise en valeur du bâtiment par rapport à son environnement extérieur, en particulier côté

nord, en relation avec le jardin Hardy.

5/ EXPRESSION GENERALE DES BESOINS EN TERMES D’ESPACE

5/1 On trouverait au Rez de Jardin d’est en ouest

- L’aménagement des abords et l’élargissement de la cour anglaise.

Il y a possibilité pour ce faire, d’empiéter sur les locaux de maintenance (2trames) et il existe

un point dur qui est la station-service.

Cet aménagement devra être fait en liaison avec le projet interne d’aménagement du jardin

Hardy actuellement en cours de programmation. Il faudra pour cela entrer en relation avec Mr

A. Jacobson, responsable du potager.

La maîtrise d’ouvrage demande la présence d’un paysagiste diplômé dans l’équipe de maîtrise

d’œuvre pour traiter de ce problème.

- Adossés au mur pignon est : un laboratoire photographique et une salle de stockage pour

matériel informatique et audio-visuel.

- L’atelier 1 qui est dédié aux activités numériques ; cette salle devra être équipée d’une

occultation totale, de projecteur vidéo et de sono.

Il y aura nécessité de créer un issue complémentaire d’1 UP.

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- Un hall d’accueil et d’exposition permettant les accrochages, agrandi par rapport à l’état actuel

et intégrant les circulations verticales

- Un bloc WC accessible aux PMR.

- La chaufferie.

- Un local technique dédié aux courants faibles, local miroir qui doit être climatisé.

- L’atelier 2 polyvalent.

- Un local technique TGBT et comptage d’eau.

- Un office.

5/2 A l’étage d’est en ouest

- L’atelier 3 polyvalent ; il faudra voir la possibilité d’élargir l’accès et l’escalier depuis le potager.

- Le bureau secrétariat permettant le stockage et la gestion du petit matériel.

- Un bureau des enseignants.

- Un bloc WC accessible aux PMR.

- Une circulation de distribution.

- Un local ménage.

- Un local rangement.

- L’atelier 4 polyvalent.

- Un local de stockage du matériel artistique.

- Un bureau polyvalent pour entretiens avec les étudiants, consultation de documents,

hébergement d’enseignant résident.

Nota : cette disposition est décrite à titre indicatif et il y aura lieu de la travailler avec le Maître

d’Ouvrage.

En fin de compte, l’ensemble des locaux listés ci-dessus devra être inclus dans l’enveloppe actuelle du

bâtiment.

5/3 Sur l’ensemble du bâtiment

- L’ascenseur PMR.

- L’accès PMR se faisant par le RDJ.

- L’amélioration du rendement énergétique du bâtiment.

- Reprise complète des menuiseries extérieures.

- Ravalement du bâtiment.

- La réfection totale des réseaux.

5/4 Locaux devant être supprimés

- Le local phytosanitaire actuel situé à l’étage côté ouest doit être supprimé.

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5/5 Contraintes (risques d’inondation, cuve enterrée…)

- Il existe sous le bâtiment une cuve (voir tampon situé dans la cour anglaise, en son milieu) ;

vérifier les contraintes éventuelles de cette cuve sur l’aménagement du bâtiment.

5/6 VRD

- Il n’existe pas de plan VRD.

6/ DETAIL DES BESOINS SALLE PAR SALLE (voir fiches descriptives)

6/1 Expression fine salle par salle des besoins en termes de surfaces et d’équipements

Voir le document programmatique comprenant une fiche par local.

6/2 Courants forts

- L’alimentation en courants forts arrive dans le bâtiment via les hangars situés à l’est et le local

TGBT actuel est à RdC à l’ouest ; ce local héberge également le tableau divisionnaire de la

station-service.

- Il faudra prévoir, pour les équipements de bureaux des blocs comprenant 3 PC non détrompées,

2 PC détrompables, 2 RJ45, l’ensemble étant appelé « poste de travail ».

- Afin de permettre une certaine souplesse dans l’aménagement des bureaux, il faudra prévoir

une distribution par goulotte sur 2 murs opposés.

6/3 Courants faibles et connexions avec le reste du site

L’architecture générale du site est en étoile à partir d’un local informatique situé en sous-sol du

bâtiment Le Nôtre.

Par exception, actuellement, la fibre desservant le bâtiment des Suisses démarre depuis le

bâtiment de la Figuerie puis chemine en aérien jusqu’au bâtiment des Suisses le long du mur

séparant le grand carré du jardin Hardy et est endommagée.

Il y aura lieu, dans le cadre du projet qui comprend l’aménagement d’un local « miroir » pour

l’ensemble du site, de créer une liaison directe entre le bâtiment des Suisses et le local courants

faible du bâtiment Le Nôtre.

Ce dernier devra être positionné dans la mesure du possible le plus an centre du bâtiment afin

de limiter les longueurs des liaisons ; il devra être climatisé.

Il sera équipé d’une baie informatique de dimensions 1.20 m x 0.90 m accessible aux quatre

côtés.

La baie courants faibles sera équipée comme suit : (voir la baie installée dans le local du

bâtiment Le Nôtre) : du haut en bas : arrivée fibre optique ; départs cuivre ; commutateur de

données ; commutateur voix (téléphone) ; onduleur pour les commutateurs.

La baie doit également alimenter les locaux de maintenance côté est du bâtiment des Suisses.

Les postes de travail sont alimentés en filaire depuis la baie.

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Les salles ateliers sont équipées de bornes WiFi, à raison de 2 bornes par salle disposées en

diagonale et en quinconce d’un étage à l’autre

Le hall d’accueil sera équipé d’une borne WiFi

Le câblage sera réalisé en catégorie 6

7/ CONTEXTE REGLEMENTAIRE

7/1 Classement du bâtiment

Le bâtiment est un ERP classé en type R de Vème catégorie

7/2 Urbanisme

Il y aura lieu d’établir un dossier de Déclaration de Travaux afin de vérifier l’adéquation aux

règlementations d’urbanisme, de sécurité et d’accessibilité.

Ce dossier sera soumis au préalable à l’avis de l’ACMH (Cabinet 2BDM – 68 rue Nollet – 75017

Paris).

7/3 Rendement énergétique

Le bâtiment devra satisfaire aux normes RT 2012 et se rapprocher du label BBC Rénovation

édité par l’association Effinergie.

Il y aura lieu, en particulier, de travailler sur l’optimisation du réseau de chauffage.

Il faudra voir la possibilité de mettre en œuvre des panneaux photovoltaïques ou de production

d’eau chaude, en terrasse par exemple ; il faudra pour cela faire une étude de faisabilité avec

calcul de retour à terme sur investissement et vérifier la possibilité de mise en œuvre vis à vis

des règlementations d’urbanisme, compte tenu de la proximité du château.

7/4 Présence d’amiante

Il y a de l’amiante dans le bâtiment (voir diagnostic amiante existant réalisé par Qualiconsult) ;

les travaux de désamiantage sont inclus dans l’opération.

7/5 Présence de plomb

- Il est constaté de la présence de plomb dans le bâtiment (voir diagnostic plomb existant ; les

travaux de déplombage sont inclus dans l’opération.