Programme Sahel - United Nations Office on Drugs and … Sahel de l’UNODC 2013-2017 // Rapport d’activité Janvier 2016 3 Le Sahel La région du Sahel comprend le Burkina Faso,

1Programme Sahel de l’UNODC 2013-2017 // Rapport d’activité Janvier 2016

Programme Sahel2013-2017

Rapport d’activitéJanvier2016

Renforcer le Sahel contre le crime et le terrorisme

2 Programme Sahel de l’UNODC 2013-2017 // Rapport d’activité Janvier 2016

Ce rapport a été écrit en mémoire de Damien Rey. Damien était Conseiller régional du Programme Paix et Stabilité pour le Gouvernement du Danemark, basé à Bamako, au Mali. Damien était auparavant Responsable du Service de prévention du terrorisme de ROSEN de 2009 à 2013 et il a joué un rôle important dans l’assistance spécialisée de l’UNODC contre le terrorisme au Sahel et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Damien a perdu la vie dans un tragique accident survenu dans sa France natale en juillet 2015.

Contexte ..............................................................................................................................3

Mise en œuvre ....................................................................................................................4

Résultats ..............................................................................................................................5

Programmation à l’ONU ...................................................................................................19

Perspectives...................................................................................................................... 21

Stratégie, bailleurs de fonds et gestion ..........................................................................23

Le Sahel : vue d’ensemble ...............................................................................................24

Liste des activités .............................................................................................................26

Table des matières


Le SahelLa région du Sahel comprend le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Dans la mise en œuvre de son programme, l’UNODC établit des liens avec d’autres pays de la région comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Nigéria, le Sénégal et le Togo, selon le cas et la nécessité.

A�n de fournir une approche durable et complète aux dé�s affectant la région, les pays voisins de la région du Maghreb (Algérie, Libye et Maroc) participent également au Programme Sahel.

Le présent rapport fournit des informations sur les résultats enregistrés et les activités mises en œuvre par l’Of�ce des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) dans le cadre de sa Contribution à la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (SINUS) du début de sa mise en œuvre en janvier 2014 à novembre 2015.

L’objectif de la contribution de l’UNODC à SINUS (en résumé : Programme Sahel) est de soutenir le renforcement des capacités des gouvernements de la région du Sahel à combattre le tra�c de drogues, le tra�c illicite, le crime organisé, le terrorisme et la corruption, ainsi que d’améliorer l’accessibilité, l’ef�cacité et la responsabilité des systèmes de justice pénale.

L’UNODC a une expertise unique dans l’assistance aux Etats membres des Nations Unies en matière de lutte contre le crime organisé, les tra�cs illicites connexes et le terrorisme par le biais de services consultatifs dans le domaine de la législation, de la justice pénale et de l’application de la loi, dans l’assistance technique et dans la promotion de la coopération régionale et internationale.

Contexte « Renforcer l’accessibilité, l’ef-�cacité et la responsabilité des systèmes de justice pénale pour lutter contre le tra�c de drogues, le terrorisme, les tra�cs illicites, le crime organisé et la corruption »

Programme Sahel de l’UNODC


Depuis son lancement en janvier 2014 jusqu’en novembre 2015, le Programme Sahel a mis en œuvre 186 activités de renforcement des capacités des Etats membres dans les domaines du contrôle des frontières, de la prévention du terrorisme, de la réforme de la justice pénale, de la lutte contre la traite des personnes, le tra� c illicite de migrants et contre la corruption.

BENEFICIAIRES DIRECTS

ACTIVITÉS MISES EN ŒUVRE

Sahel, 67

Burkina Faso,17

Tchad, 9

Mali, 47

Mauritanie, 5

Niger, 17

Sénégal, 24

Mise en œuvre

186 5,700 +

Analyse scienti� que, 5

Justice, 27

Application de la loi, 51

Armes à feu, 30

Anti-Corruption, 33

Terrorisme, 35

Traite des personnes / tra� c illicite de migrants, 5

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000

TerrorismeAnti-Corruption

Armes à feuApplication de la loi

JusticeAnalyse scientifique

Traite des personnes / trafic de migrants

Nombre de bénéficiaires par thème

Nombre de bénéficiaires par thème (m) Nombre de bénéficiaires par thème (f)

020406080

100120140160180200

Nombre total d'activités


Résultats

Le Niger adopte une loi contre le tra� c illicite de migrants

Le Mali saisit plus de drogues et initie davantage d’affaires judiciaires

Les procureurs renforcent l’échange d’informations

Le Burkina Faso et le Mali marquent plus de 1 100 armes à feu

Le Tchad améliore l’échange d’informations pour lutter contre le terrorisme

Le Burkina Faso adopte deux lois anti-corruption

La Mauritanie améliore l’accès à l’aide judiciaire

Le G5 Sahel lance la Plateforme de Coopération en Matière de Sécurité

Première condamnation pour blanchiment d’argent au Niger

Les académies de formation adoptent des programmes sur la coopération internationale

L’UNODC met en place un centre régional de journalisme d’investigation

Les Cellules Aéroportuaires Anti-Tra� c du Mali et du Niger effectuent des saisies

L’UNODC a travaillé en étroite collaboration avec les autorités des pays du Sahel pour atteindre les résultats suivants, décrits de manière plus détaillée dans les pages suivantes

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Résultats

Traite des personnes et trafic illicite de migrants

Le Niger adopte une loi contre le tra�c illicite de migrants

Le Parlement du Niger a adopté à l’unanimité une loi contre le tra�c illicite de migrants en mai 2015. Cette adoption fait suite à l’appui de l’UNODC pour encourager le gouvernement nigérien à adopter la loi et à en assurer la conformité avec les normes internationales. Le Niger est le premier pays du Sahel à adopter une telle législation.

Suite à l’adoption de la loi, le Ministre de la Justice du Niger et porte-parole du gouvernement, Marou Amadou, a remercié les membres du Parlement d’avoir approuvé la loi en insistant sur la nécessité pour le pays de protéger ses frontières de la « propagation de la criminalité transnationale organisée dans le pays ». La nouvelle loi protège les migrants vulnérables des violations des droits de l’homme.

En octobre 2015, plus de 3 000 migrants ont péri en Méditerranée en tentant d’atteindre l’Europe. Selon les autorités nigériennes, au moins 100 000 migrants transitent par leur pays chaque année pour atteindre les côtes de la Méditerranée. L’adoption de cette loi constitue un précédent

pour la région en adressant un puissant message aux groupes criminels impliqués dans ces activités et en encourageant les pays voisins à adopter une législation similaire.

De même, l’UNODC a dispensé au Tchad son expertise juridique en permettant aux législateurs du pays de concevoir une loi contre la traite des personnes. La loi a depuis été présentée aux autorités compétentes et est prête à être adoptée.Que les êtres humains fassent l’objet d’un tra�c contre leur volonté à des �ns d’exploitation (traite des personnes) ou que la traversée de frontières leur soit facilitée par des moyens irréguliers pour un pro�t �nancier (tra�c illicite de migrants), les groupes criminels pro�tent de ces activités illégales, affaiblissant la capacité des Etats du Sahel à exercer un contrôle sur leurs territoires et leurs citoyens.

Pour contrer cette tendance, l’UNODC renforce les capacités des gouvernements et de la société civile à identi�er et combattre la traite des personnes et le tra�c illicite de migrants en ciblant les réseaux criminels et en protégeant et aidant les victimes de la traite et les migrants tra�qués.


Le Mali saisit plus de drogues et initiedavantage d’affaires judiciaires

En partenariat avec la mission de maintien de la paix des Nations Unies au Mali (MINUSMA), l’UNODC a dispensé un programme de formation visant à renforcer les capacités des agents chargés de l’application de la loi en première ligne. Depuis, le Mali a effectué plus de saisies de drogues, initiant 41 affaires judiciaires liées au tra�c de drogues, et a accru sa compréhension des réseaux criminels.

Suite à une formation spécialisée en avril 2015, la Brigade des stupé�ants de la police malienne a saisi un total de 400 kg de cannabis, 436 doses de cocaïne crack, 274 doses de « Off » (une drogue contenant un mélange d’héroïne et d’autres substances) et 230 capsules de diazépam.

« La formation a suscité une nette augmentation des opérations de la Brigade des stupé�ants…A titre d’exemple, la Brigade a démantelé un réseau de tra�c de drogues opérant dans une zone voisine auparavant hors d’atteinte des organismes chargés de l’application de la loi (« Missira ») en août 2015. Cette opération a donné lieu au procès de 10 de ses membres peu après ainsi qu’à l’arrestation de l’un des plus grands tra�quants de drogue de Bamako à la �n du mois de septembre » a rapporté le Commissaire Divisionnaire Mohammed Ali Awaissoun, Commandant de la Brigade.

Selon le Capitaine Salif Keïta, Chef de la Division des opérations de l’Of�ce central des stupé�ants –institution centrale du contrôle des stupé�ants au Mali – une formation subséquente, dispensée en mai

2015, a renforcé la coordination et la coopération entre différents organismes d’application de la loi chargés de lutter contre le tra�c de drogues. Les informations sont désormais partagées et permettent aux agents des Douanes, de la Police et de la Gendarmerie de se servir de leurs mandats respectifs pour créer des synergies et apporter des réponses opportunes et ef�caces au tra�c de drogues international.

La formation a été dispensée en avril 2015 dans le cadre d’un Projet à impact rapide établi par Dmitry Titov (DOMP), suite à la visite effectuée conjointement au Mali avec Yury Fedotov, Directeur exécutif de l’UNODC, et Pierre Lapaque, Représentant régional de l’UNODC pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. La formation fait partie des activités de l’UNODC au Mali.

L’UNODC collabore avec le Département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies (DOMP), sa Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et la Police des Nations Unies (UNPOL) a�n de renforcer les capacités de la Police malienne, de la Gendarmerie et de la Garde nationale en matière de terrorisme, de tra�c de drogues et de violence basée sur le genre, parmi d’autres. Depuis février 2015, l’UNODC et la MINUSMA ont formé plus de 660 agents chargés de l’application de la loi au Mali.

Résultats

« L’UNODC et la MINUSMA ont formé plus de 660 agents

chargés de l’application de la loi au Mali »

Lutte Antidrogue


Les procureurs renforcent l’échange d’informationsLe Niger a démantelé un réseau de tra� c de bébés implanté dans quatre pays (Bénin, Burkina Faso, Niger et Nigeria) et a procédé à l’inculpation de 30 individus en 2015. Cela a fait suite aux demandes d’entraide judiciaire au sein du Réseau des autorités centrales d’Afrique de l’Ouest et des procureurs contre le crime organisé (WACAP) de l’UNODC.

M. Maï Moussa Bachir, Président du Tribunal de Première Instance de Niamey et Point focal de WACAP dans le pays, a déclaré : « Beaucoup pensaient que le Niger ne pourrait pas enquêter au Nigéria mais le WACAP nous a permis de lever les obstacles ». Les demandes d’entraide judiciaire soumises par l’intermédiaire de WACAP ont permis au Directeur de la Police judiciaire et au Représentant d’INTERPOL au Niger d’effectuer deux missions au Nigéria et au Bénin et d’obtenir les informations nécessaires pour faire avancer le cas.

De même, en 2014, les membres de WACAP ont constaté une augmentation du nombre de demandes de coopération internationale reçues et envoyées. Les points focaux ont voulu traiter les demandes d’entraide judiciaire et d’extradition à travers WACAP pour faciliter le contact et la communication entre les autorités centrales dans le traitement de certains cas.

A titre d’exemple, la République de Guinée a réussi à envoyer une commission rogatoire au Burkina Faso ; les demandes d’entraide judiciaire du Mali au Niger et au Nigeria ont abouti et vice versa, tout comme les demandes de la Côte d’Ivoire et du Nigéria au Burkina Faso. La coopération a également repris entre la Mauritanie et le Sénégal après une impasse qui datait de novembre 2013.

A travers WACAP, l’UNODC renforce les capacités des autorités centrales et des procureurs à combattre toutes les formes de crime organisé et d’impunité. La plateforme WACAP permet le traitement des demandes d’extradition plus rapidement et plus ef� cacement.

Résultats

Coopération judiciaire

9Programme Sahel de l’UNODC 2013-2017 // Rapport d’activité Janvier 2016 9

Elément clé de l’ef� cacité des réponses de la justice pénale au terrorisme, le Service de prévention du terrorisme de l’UNODC cherche à promouvoir la coopération internationale dans les affaires criminelles. Diverses initiatives ont été entreprises à cet égard pour renforcer les capacités des praticiens nationaux à faire usage des mécanismes de coopération internationale, en particulier l’extradition et l’entraide judiciaire.

L’UNODC soutient l’établissement et le maintien du bon fonctionnement des réseaux de coopération régionale. En juin 2010, la Plateforme régionale de coopération judiciaire des pays du Sahel (Plateforme du Sahel) a été créée avec l’appui de l’UNODC. Les membres de la Plateforme sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal, le Tchad ayant un statut d’observateur. L’un des principaux objectifs de la Plateforme du Sahel est de faciliter la transmission et l’exécution de l’entraide judiciaire et des demandes d’extradition entre ses pays membres. Les points focaux nationaux et leurs substituts sont cruciaux pour l’ef� cacité et l’expansion de la portée de la Plateforme. Ils se réunissent fréquemment pour en évaluer le fonctionnement, appuyer les efforts entrepris pour le renforcement des capacités et entreprendre des activités de réseautage.

Outre les cas cités précedemment, les gouvernements ont rapporté le nombre suivant de cas d’entraide judiciaire entre les pays de la région qui ont été facilités par l’UNODC à ce jour.

1 BURKINA FASODEMANDE D’ENTRAIDE JUDICIAIRE

Plateforme régionale de coopération judiciaire pour les pays du Sahel

4 MALICAS D’EXTRADITION

4 DEMANDES D’ENTRAIDE JUDICIAIRE

1 NIGERCAS D’EXTRADITION

11 DEMANDES D’ENTRAIDE JUDICIAIRE9SENEGALCAS D’EXTRADITION

69 DEMANDES D’ENTRAIDE JUDICIAIRE


Trafic d’armes à feu

Le Burkina Faso et le Mali marquent plus de 1 100 armes à feu

Plus de 1 100 armes à feu ont été marquées au Burkina Faso et au Mali en 2015, suite à la fourniture par l’UNODC d’équipements, de formations et de logiciels d’enregistrement pour marquer les armes à feu appartenant à l’Etat.

Au Burkina Faso, plus de 800 armes à feu de la Police ont été marquées et enregistrées et, au Mali, plus de 300 armes à feu d’agents des Eaux et Forêts ont été soumises à ce processus.

En 2016, l’UNODC poursuivra son soutien technique a�n de continuer et d’améliorer le marquage et l’enregistrement dans les deux pays ainsi qu’au Niger et au Sénégal.

L’UNODC coopèrera aussi avec ces pays dans la collecte d’armes à feu appartenant à des civils et contribuera à la rénovation des sites de stockage

des armes à feu saisies. En�n, un appui sera fourni pour mettre en œuvre la destruction des armes con�squées.

Ces mesures pratiques viennent compléter le soutien déjà apporté par l’UNODC aux pays dans la région dans la mise à jour de leur législation nationale sur le contrôle des armes à feu, en particulier au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal. L’UNODC a apporté son soutien au développement d’une analyse des lacunes juridiques entre les lois nationales et les instruments juridiques internationaux relatifs au contrôle des armes à feu.

Résultats


Trafic d’armes à feu

Dans le contexte des attaques terroristes au Tchad en 2015 et suite à l’assistance technique de l’UNODC dans le renforcement de la coopération au sein de son système de justice pénale, les autorités tchadiennes ont établi une cellule de coordination contre le terrorisme. Celle-ci regroupe des organismes chargés de l’application de la loi et des magistrats en vue de faciliter l’échange d’informations tactiques par l’utilisation d’une base de données sécurisée.

Les autorités tchadiennes ont également collaboré avec la police du Niger et du Cameroun dans le partage d’informations sur les déplacements des chefs terroristes. Comme l’a fait remarquer un membre de la cellule de coordination, « les forces de police du Cameroun et du Niger ont pu interroger un membre de Boko Haram à N’Djamena qui a été arrêté sur la base d’informations fournies par le Cameroun ».

L’UNODC apporte son soutien aux efforts nationaux de renforcement et d’élaboration de cadres législatifs, de politiques et de stratégies de lutte contre le terrorisme et son �nancement, en ligne avec les conventions internationales, les

Le Tchad améliore l’échange d’informationspour lutter contre le terrorisme

Prévention du terrorisme

protocoles et les normes des droits de l’homme. L’UNODC collabore également avec les autorités nationales pour établir et renforcer les capacités des entités du système de justice pénale à exécuter leur mandat ef�cacement et à établir une coopération judiciaire transfrontalière à cet égard.

Compromettant la sécurité et les efforts de développement dans la région, le terrorisme est souvent associé à d’autres formes d’activité criminelle. L’étude des liens entre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée est un aspect important de l’approche intégrée de l’UNODC dans les pays du Sahel.

Résultats


Le Conseil National de Transition du Burkina Faso a adopté deux lois contre la corruption en 2015 : l’une sur la prévention et la répression de la corruption (mars 2015) et une loi organique (novembre 2015) sur l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) du Burkina Faso. L’UNODC a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement et la société civile à l’élaboration de ces lois et à l’assurance de leur conformité à la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC).

Le Burkina Faso adopte deux lois anti-corruption

En vertu de la nouvelle législation anti-corruption, les membres du gouvernement, y compris le Président, les législateurs et les responsables de la gestion des fonds de l’Etat, doivent déclarer leurs avoirs ainsi que les cadeaux et les donations reçus dans l’exercice de leurs fonctions. La loi sur la lutte contre la corruption pénalise également tous les délits cités dans la CNUCC. M. Bruno Kere du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), une ONG basée à Ouagadougou, a déclaré que la loi sur la lutte contre la corruption représentait « un grand pas en avant dans la lutte contre ce �éau ».

La nouvelle Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption a été constitutionalisée et béné�ciera d’un niveau d’indépendance plus élevé par rapport à l’exécutif, de pouvoirs d’enquête plus forts et d’une autonomie �nancière. Une fois opérationnalisée, « la nouvelle autorité sera plus ef�cace dans la lutte contre la corruption » a déclaré le Professeur Luc Marius Ibriga, Contrôleur général d’Etat et Responsable de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE).

L’adoption de ce nouveau cadre législatif fait suite à un partenariat entre l’UNODC et les autorités burkinabè dans le cadre duquel l’UNODC a

familiarisé les parties prenantes aux exigences de la CNUCC et dispensé une expertise dans la rédaction législative.

En octobre 2014, l’UNODC a mené une analyse des lacunes existantes dans le cadre juridique vis-à-vis de la CNUCC au cours d’un atelier organisé par le REN-LAC et l’UNODC à Ouagadougou. En mars 2015, l’UNODC a apporté son soutien à une évaluation par les pairs de l’ASCE entreprise par les autorités sénégalaises et nigériennes. En�n, en juillet et en août 2015, l’UNODC a apporté son appui à deux ateliers de rédaction législative à l’intention de plus de 60 acteurs nationaux.

Outre l’appui à la rédaction législative, l’UNODC a également dispensé une formation sur le traitement des plaintes et les techniques d’investigation à l’intention des autorités du Burkina Faso, du Niger et du Sénégal.

De par sa qualité de garant de la CNUCC, l’UNODC possède une expertise établie en matière de mesures préventives, d’application de la loi, de coopération internationale et de recouvrement des avoirs. Il promeut également des principes comme la transparence et la participation publique à la lutte contre la corruption.

« L’émergence de plus en plus d’institutions nationales de lutte contre la corruption, indépendantes, fortes et réellement engagées dans la lutte contre la corruption est liée à l’action multiforme de l’UNO-DC…L’accompagnement de l’UNODC doit se poursuive pour renforcer les capacités desdites insti-tutions et créer un environnement propice au développement d’une culture de rejet de la corruption » af�rme le Professeur Luc Marius Ibriga, Contrôleur général d’Etat et Responsable de l’ASCE.

Anti-Corruption

Résultats


Accès à la justice

La Mauritanie améliore l’accès à l’aide judiciaireEn septembre 2015, la Mauritanie a adopté une loi actualisée et améliorée sur l’aide judiciaire permettant un meilleur accès à la justice à ses citoyens. L’UNODC a apporté son soutien aux autorités mauritaniennes pendant l’élaboration de cette législation en veillant à ce que la loi soit alignée sur les normes des Nations Unies et les normes de l’aide judiciaire.

Les Mauritaniens aux ressources �nancières limitées peuvent désormais solliciter une aide judiciaire. L’aide judiciaire est fondamentale pour rendre les systèmes juridiques plus justes et garantir le droit à l’égalité devant la loi, ainsi que le droit à un procès équitable. L’aide judiciaire contribue ainsi à améliorer l’ef�cacité des systèmes de justice pénale. L’accès à l’aide judiciaire évite également que les accusés soient victimes de détentions provisoires prolongées, et que les prisonniers soient oubliés dans des établissements surpeuplés.

L’UNODC développe des outils d’aide judiciaire destinés à assister les Etats dans la mise en œuvre des standards et des normes des Nations Unies. Ceux-ci incluent divers manuels, des programmes de formation, des lois-type et des ateliers servant à guider les organisations des Nations Unies, les gouvernements et les individus à chaque stade de la réforme de la justice pénale.

Résultats


Coopération régionale

Le G5 Sahel lance la Plateforme de Coopération en Matière de Sécurité

Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont adopté le cadre juridique de leur Plateforme de Coopération en Matière de Sécurité (PCMS) en novembre 2015. L’UNODC a joué un rôle majeur en soutenant les Etats membres du G5 dans l’élaboration des documents relatifs à la PCMS. La Plateforme facilite la coopération régionale entre les organismes chargés de l’application de la loi sur les questions liées au terrorisme et à la criminalité transnationale organisée.

L’UNODC a fourni son expertise en matière de rédaction de textes juridiques à travers plusieurs missions et ateliers, accompagnés d’une interaction régulière avec le Secrétariat et les points focaux du G5 Sahel. Ces efforts étaient destinés à assurer une conformité entre les cadres juridiques de la PCMS et les meilleures pratiques internationales de la coopération en matière d’application de la loi.

Durant le Sommet des Chefs d’Etat en novembre 2015 au cours duquel le cadre juridique de la PCMS a été adopté, les gouvernements du G5

Sahel ont également annoncé la création d’une École Régionale de Guerre ainsi que d’une force conjointe chargée de combattre les groupes armés présents dans la région.

L’UNODC a forgé un étroit partenariat avec le G5 Sahel depuis la création de l’institution. Créé pour relever les dé� s sécuritaires affectant le Sahel, le G5 Sahel est reconnu comme un partenaire clé dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée dans la région.

Résultats


Recouvrement des avoirs et lutte contre le blanchiment d’argent

Première condamnation pour blanchiment d’argent au Niger

Le Niger a enregistré la première condamnation de son histoire pour blanchiment d’argent, créant un précédent pour les pays de la région. La Cour a con�squé l’équivalent de 670 000 USD en mai 2015, suite à une ordonnance de con�scation rendue à Niamey.

Ce cas indique que les autorités judiciaires et d’application de la loi ont adopté une approche axée sur le recouvrement des avoirs et la criminalité générant des pro�ts, a�n de s’aligner avec les normes internationales de lutte contre le blanchiment d’argent. Ceci fait suite à la mise en place du Réseau inter-agences en matière de recouvrement des avoirs pour l’Afrique de l’Ouest (ARIN-WA), dont l’établissement a été facilité par l’UNODC.

Dans la même optique, le Sénégal a établi, après avis de l’UNODC, un système de déclaration de patrimoine pour les fonctionnaires et agents

publics. Lors d’une conférence à Dakar, organisée en mai 2014 par l’UNODC et ses partenaires, les participants ont adopté la « Déclaration de Dakar en matière de déclarations de patrimoine ». Elle énonce 13 principes directeurs pour la déclaration de patrimoine des agents publics, comme le stipule l’article 8 de la CNUCC. Cet évènement constituait le premier exercice normatif dans le domaine de la déclaration d’avoirs dans le Sahel et les pays voisins d’Afrique de l’Ouest.

Ces évènements ont permis de renforcer les capacités d’identi�cation, de recouvrement et de gestion des avoirs volés dans la région du Sahel.

Résultats


Capacités de formation

Les académies de formation adoptent des programmes sur la coopération internationale

Les académies de formation d’application de la loi et judiciaire du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Tchad ont adopté des programmes de formation en 2015, intégrant l’expertise de l’UNODC et les alignant avec les dispositions internationales en matière de droits de l’homme. Les programmes intègrent les modules et les techniques de l’UNODC sur la lutte contre le terrorisme, le tra�c de drogues, le tra�c illicite de migrants et la traite des personnes, ainsi que d’autres formes de criminalité transnationale organisée.

Les programmes contiennent plus de 100 heures d’instruction sur le crime organisé et la coopération internationale en matière d’affaires criminelles pour les Ecoles nationales de formation judiciaire du Tchad et du Mali. Préparés par des experts de l’UNODC, les 10 modules sur le terrorisme, le tra�c illicite, le blanchiment de capitaux, l’extradition, la coopération internationale et la cybercriminalité font désormais partie des cycles de formation nationale.

De même, en 2015, les instituts de formation de la Police et de la Gendarmerie du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont adopté des modules

de formation sur la traite des personnes et le tra�c illicite de migrants dans le cadre de leurs programmes nationaux. L’UNODC a élaboré ces modules en les adaptant aux lois et aux circonstances nationales.

Par la suite, en septembre 2015, l’UNODC a organisé deux sessions de formation des formateurs ciblant les instructeurs des instituts de formation du Mali et du Niger, axés particulièrement sur les règles régissant les enquêtes spéci�ques à ces types de crimes, ainsi que sur la protection des victimes.

Résultats


Intégrité et responsabilité

L’UNODC met en place un centre régionalde journalisme d’investigation

L’UNODC a contribué à l’établissement de la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO). La Cellule, dont le siège se situe à Ouagadougou, au Burkina Faso, vise à promouvoir le journalisme d’investigation sur des thèmes tels que la corruption, le crime organisé, la mauvaise gouvernance et les violations des droits de l’homme.

Le centre a été formellement créé par 22 journalistes au Centre national de presse Norbert Zongo en juillet 2015, mettant ainsi en œuvre une recommandation de la « Déclaration de Saly ». Cette déclaration a été adoptée par des journalistes de 14 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, d’Amérique Latine et d’Europe lors d’une réunion de l’UNODC sur le journalisme d’investigation, organisée au Sénégal en novembre 2014.

L’UNODC soutient le journalisme d’investigation dans le Sahel comme mesure préventive

ef�cace, tel que recommandé par l’Article 13 de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC).

Cet article appelle les gouvernements à respecter, promouvoir et protéger la liberté de rechercher, recevoir, publier et diffuser des informations sur la corruption ; à prendre des mesures appropriées pour promouvoir la participation active des individus et des entités privées dans la prévention et la lutte contre la corruption ; et à sensibiliser le public à l’existence, aux causes, et à la gravité de la corruption, ainsi qu’à la menace qu’elle représente.

Résultats


Depuis sa mise en place à la �n de l’année 2014, la Cellule Aéroportuaire Anti-Tra�c (CAAT) de l’aéroport international de Bamako a effectué plusieurs saisies de stupé�ants totalisant 14 kg de cocaïne et 16 kg de métamphétamine.

L’UNODC et ses partenaires ont travaillé en étroite collaboration avec le Gouvernement malien à l’établissement de la CAAT. Les saisies ont été rendues possibles grâce à l’échange d’informations opérationnelles en temps réel entre la CAAT du Togo et celle du Mali. Les passagers ont été identi�és sur la base de méthodes de pro�lage faisant partie de la formation dispensée par l’UNODC et ses partenaires.

L’UNODC possède une expertise unique dans le contrôle des frontières aériennes, à travers son Programme de communication aéroportuaire (AIRCOP), �nancé par l’Union Européenne et co�nancé par la Norvège et le Japon. Unissant les efforts de l’Organisation mondiale des douanes (OMD), d’INTERPOL et de l’UNODC, AIRCOP renforce les capacités d’interception dans les aéroports internationaux à travers des opérations conjointes et un échange d’informations en temps réel entre les organismes chargés de l’application de la loi, a�n de promouvoir une approche fondée sur les renseignements visant à intercepter les drogues. AIRCOP met en place et forme des CAAT composées d’agents chargés de l’application de la loi appartenant à la Police, aux Douanes, aux services d’immigration, à la Gendarmerie et aux autorités aéroportuaires.

Les CAAT du Mali et du Niger effectuent des saisies

Contrôle des frontières

Depuis son lancement en juin 2015, la CAAT de Niamey, au Niger, a procédé à deux arrestations pour tra�c de drogue suite à une formation de l’UNODC. L’un des suspects provenait d’Amérique Latine en passant par l’Afrique de l’Est et a été intercepté avec 70 capsules de cocaïne totalisant plus de 1 kg. Les responsables de la CAAT de Niamey ont déclaré que les membres de leur unité « avaient tous été édi�és par rapport à la formation sur la provenance, la nationalité, et le comportement des suspects ». Les membres de la CAAT nigérienne ont souligné spéci�quement : « C’est grâce à la formation organisée par l’UNODC en mai 2015 que nous avons ciblé les suspects ».

« AIRCOP a permis de mettre en place une seule entité spécialisée regroupant toutes les forces en vue de lutter ef�cacement contre les tra�cs illicites en tout genre. Aujourd’hui, l’état du tra�c de drogue à l’aéroport Bamako-Sénou a connu un ralentissement avec la création de la CAAT et une meilleure coordination de la lutte sur la plateforme » a déclaré le Capitaine Alhader Yoro Maïga, Chef de la CAAT de Bamako.

Résultats

Le Programme Sahel de l’UNODC s’inscrit dans les cadres et les principes de mise en œuvre de projets et d’assistance technique des Nations Unies. Voici comment l’UNODC intègre les Objectifs de développement durable, l’initiative « Unis dans l’action », les droits de l’homme et la promotion de l’égalité des genres dans sa programmation.

Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies ont remplacé les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) comme cibles clés du développement international. Dans ce cadre, le Secrétaire général des Nations Unies a insisté sur la nécessité d’instaurer des sociétés paci�ques dotées de systèmes de justice ef�caces et d’institutions fortes et inclusives.

Le 16ème ODD porte sur la nécessité de réduire la corruption, promouvoir l’Etat de droit au niveau national et international et, �nalement, renforcer les capacités des pays en développement en matière de gouvernance mondiale.

L’UNODC a acquis de vastes connaissances et une expérience approfondie dans l’assistance aux pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre

dans la réponse à ces dé�s. L’UNODC promeut la coopération régionale et tisse des liens de collaboration solides avec les autorités nationales en tant que gardien de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (CNUCTO) et la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC).

L’approche globale de l’UNODC consiste à soutenir le renforcement des capacités tout en rendant plus accessibles les systèmes de justice pénale dans le combat contre les différents tra�cs, la criminalité organisée, le terrorisme et la corruption. Ceci vise à contribuer aux ODD en mettant en place des institutions ouvertes à tous devant favoriser l’avènement de sociétés paci�ques.

Objectifs de développement durable

ODD 16 : « Promouvoir l’avènement de sociétés paci�ques et ouvertes à tous aux �ns du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions ef�caces, responsables et ouvertes à tous »

Programmation aux Nations Unies



Unis dans l’action

En tant que coresponsable et contributeur au pilier sécurité, et participant au pilier gouvernance de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (SINUS), l’UNODC met en œuvre et coordonne ses activités avec d’autres organisations des Nations Unies. Etablie en 2005 par le Secrétaire général des Nations Unies, Ko� Annan, l’approche « Unis dans l’action » garantit le renforcement d’une mise en œuvre conjointe de toutes les activités des Nations Unies. Une des priorités de l’UNODC restera de fournir une stratégie de communication ef�cace en vue de promouvoir la visibilité, la cohérence et l’ef�cacité des actions des Nations Unies dans tout le Sahel.

Intégration des droits de l’homme

L’UNODC a une responsabilité de promouvoir le respect des droits de l’homme dans le cadre de son assistance technique aux Etats membres. Du traitement des suspects accusés d’actes terroristes à l’assurance de procès équitables et transparents des auteurs de méfaits, en passant par le traitement et la réhabilitation d’usagers de drogues et de toxicomanes, les domaines dans lesquels les droits de l’homme fondamentaux sont exposés à des violations sont nombreux.

Les formations dispensées dans le cadre du Programme Sahel intègrent des modules et des ressources stipulant les procédures appropriées pour garantir la conformité aux dispositions internationales relatives aux droits de l’homme. Outre l’intégration d’aspects liés aux droits de l’homme dans l’assistance fournie en renforcement des capacités, le personnel de l’UNODC s’appuie sur la note d’orientation de la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte d’un appui de l’ONU à des forces de sécurité non-onusiennes. Cette politique a été conçue pour garantir que les activités d’assistance technique à l’égard de forces de sécurité autres que celles des Nations Unies respectent les droits fondamentaux des populations et des groupes béné�ciaires à tout moment.

L’UNODC fournit également une assistance juridique aux gouvernements dans la création de cadres juridiques et institutionnels alignés sur les droits de l’homme et les conventions internationales (en particulier, la CNUCC, la CNUCTO et les instruments juridiques internationaux contre le terrorisme). Dans la région du Sahel, des progrès considérables ont été réalisés dans plusieurs domaines comme le tra�c illicite de migrants et l’accès à une assistance judiciaire (voir les sections précédentes).

Intégration des questions de genre

L’UNODC mène une série d’initiatives visant à intégrer les considérations relatives au genre dans les activités du Programme Sahel. Les experts mettant en œuvre ces activités disposent de principes directeurs insistant sur l’importance de comprendre les contextes locaux relatifs au genre et de promouvoir des pratiques équitables et durables en matière de genre. Cela va du souci d’éviter les termes s’appliquant indifféremment aux deux sexes à motiver une participation de femmes importante aux activités de l’UNODC de la part des autorités. L’UNODC intègre le genre dans les questionnaires de suivi de formations et les listes de participants pour pouvoir désagréger les données de suivi.

L’UNODC a également mené des initiatives de formation visant à sensibiliser l’égalité entre hommes et femmes parmi les autorités chargées de l’application de la loi et judiciaires dans la région. Les suivis étroits, les rapports et l’interaction répétée avec les béné�ciaires permettent que les avancées dans les perceptions liées au genre et à l’égalité des sexes des autorités participantes demeurent une priorité.

« L’adoption historique des Objectifs de développement durable…souligne une vérité de longue date : il n’y aura pas de paix sans développement, ni de développement sans paix, et ni l’un, ni l’autre sans le respect des droits de l’homme » (Secrétaire général Ban Ki-moon, Assemblée Générale, 12 octobre 2015).


Perspectives

Poursuite de la mise en œuvre

Le lien entre différentes formes de crimes — en particulier la criminalité transnationale organisée et le terrorisme et son �nancement — est bien reconnu. Il est plus nécessaire que jamais de poursuivre une approche pluridisciplinaire intégrée du renforcement des capacités des responsables de l’application de la loi et de la justice dans les pays de la région du Sahel.

• Effet 1 : La législation nationale est mise à jour et des mécanismes de coopération régionale et internationale sont utilisés pour permettre de combattre le tra�c de drogue, les tra�cs illicites, la criminalité organisée, le terrorisme et la cor-ruption

• Effet 2 : Les frontières au Sahel sont mieux sécurisées, avec des taux d’interception plus élevés

• Effet 3 : Des personnels du système judiciaire responsables sont capables d’enquêter, de poursuivre et de juger des affaires pénales de manière plus effective, juste et ef�cace

• Effet 4 Les capacités à utiliser des preuves scienti�ques en tant que soutien aux enquêtes et procédures criminelles sont renforcées

Nouvelles priorités et partenariatsSe basant sur l’expérience acquise dans la mise en œuvre des activités décrites dans ce rapport et en réponse aux demandes des gouvernements et des Nations Unies en général, l’UNODC a également l’intention de se focaliser sur les domaines prioritaires suivants, inscrits dans le cadre du Programme :

• Le renforcement des capacités opérationnelles et d’échange d’informations entre les membres du G5 Sahel, une organisation de sécurité et de développement récemment établie pour la région.

• Le renforcement des capacités régionales à prévenir l’extrémisme violent et à faire face à la menace posée par les combattants terroristes étrangers.

• La promotion et la mise en œuvre de politiques de déradicalisation dans les prisons.

• La protection des enfants affectés par le terrorisme.

Ces effets contribuent à la réalisation de l’objectif global du Programme Sahel, qui vise à ce que le tra�c de drogue, le tra�c illicite organisé, le crime organisé, le terrorisme et la corruption soient effectivement contrés par des systèmes de justice pénale accessibles, ef�caces et responsables et grâce au renforcement des capacités régionales.


Ces initiatives stratégiques sont alignées sur les domaines prioritaires du Conseil de sécurité, tels que stipulés dans la récente déclaration présidentielle sur le Sahel (S/PRST/2015/24). Ce document appelle les Etats membres et la communauté internationale à soutenir le G5 Sahel et à s’en rapprocher dans les domaines de la coopération sécuritaire, de la menace des combattants étrangers et de la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent.

• Effet 5 : Soutien ciblé à l’amélioration de l’accès et du traitement des personnes en contact avec le système judiciaire et renforcement de la gestion des prisons en conformité avec les normes et standards en matière de droits de l’homme



Une préoccupation croissante dérive du risque que les prisons puissent servir d’incubateur pour l’extrémisme violent. Plus spéci�quement, les experts soutiennent que les extrémistes violents peuvent établir des réseaux dans les prisons, radicaliser d’autres prisonniers, et avoir accès à un important réservoir de recrues potentielles pour coordonner des crimes violents à l’extérieur des prisons.

Les activités proposées par l’UNODC visent à poursuive les efforts de soutien entrepris par le Gouvernement du Niger et d’autres pays du Sahel pour prévenir la radicalisation dans les prisons et promouvoir la réintégration sociale, notamment par la sensibilisation, les conseils juridiques et le renforcement des capacités.

L’application de la loi basée sur le renseignement est reconnue comme étant la méthodologie la plus ef�cace pour les enquêtes et le démantèlement du terrorisme �nancé par les drogues et autres crimes organisés majeurs. Il ressort de diverses missions d’évaluation conduites par l’UNODC dans la région et de consultations avec le G5 Sahel qu’il manque un mécanisme régional ef�cace dans le Sahel pour la collecte, le stockage, l’analyse et l’utilisation des informations.

La stratégie de l’UNODC vise à renforcer la coopération régionale en matière d’application de la loi sur le terrain pour lutter contre la criminalité organisée et le terrorisme avec le G5 Sahel, établir et renforcer les centres d’information et de coordination régionaux. Le principal objectif des activités proposées par l’UNODC est de renforcer les capacités criminalistiques et opérationnelles de la Plateforme de Coopération en Matière de Sécurité du G5 Sahel.

Même s’il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau, le nombre de combattants terroristes étrangers (CTE) actifs semble actuellement sans précédent. Le rapport de l’Equipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions des Nations Unies fait état d’une estimation de 25 000 CTE et mentionne que cette tendance est à la hausse. Les CTE représentent une menace immédiate pour les pays de destination car ils apportent un soutien aux groupes terroristes et alimentent les con�its. Les CTE représentent également un risque élevé pour les pays d’origine ou des pays tiers à cause d’attaques terroristes potentielles.

En réponse, l’UNODC a organisé deux ateliers sous-régionaux à Dakar, au Sénégal, en juin et en octobre 2015 portant sur l’examen de cadres juridiques et opérationnels face au phénomène des CTE dans le Sahel. Les activités de suivi proposées par l’UNODC sont axées sur des réponses en matière de justice pénale et de contrôle des frontières. L’appui envisagé vise également à renforcer la gestion des frontières terrestres, l’échange de renseignements et la gestion des individus coupables d’extrémisme violent.

Renforcer la coopération en matière de sécurité au sein du G5 Sahel

Prévenir l’extrémisme et lutter contre les combattants terroristes étrangers

Prévention de la radicalisation dans les prisons


Protection des enfants affectés par le terrorisme

Les rapports font état de milliers d’enfants enlevés, recrutés, utilisés ou autrement impliqués dans Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Boko Haram et d’autres groupes terroristes dans la région du Sahel et du Lac Tchad. Les consultations de l’UNODC avec les autorités indiquent l’urgence pressante d’assister les gouvernements dans le renforcement de leurs systèmes de justice pénale, spéci� quement leurs cadres juridiques, politiques et opérationnels concernant les enfants soupçonnés d’être af� liés à des groupes terroristes comme auteurs, victimes et/ou témoins présumés, conformément au droit international.

En réponse, l’UNODC a organisé un atelier sur le traitement des enfants soupçonnés d’être associés à Boko Haram à Dakar en octobre 2015, à l’intention de militaires, de responsables de l’application de la loi, de la justice pénale et de la

protection des enfants dans toute la région ainsi que d’experts internationaux. Les participants ont demandé aux Nations Unies de fournir une assistance technique pour le traitement des enfants soupçonnés d’être associés à des groupes extrémistes armés. L’UNODC occupe une position unique pour fournir une assistance technique dans ce domaine et entend développer davantage ce domaine d’expertise.

Le Programme Sahel de l’UNODC collabore étroitement avec les gouvernements des pays du Sahel au niveau politique et technique. En janvier 2015, les différents gouvernements ont approuvé la prolongation du Programme Sahel jusqu’en décembre 2017 (précédemment 2016) et l’intégration de l’Algérie, la Libye et le Maroc dans les activités et les initiatives menées dans la région.

La mise en œuvre des activités est coordonnée avec d’autres agences des Nations Unies participant à la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies, notamment avec le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), le Département des opérations de maintien de la paix (DOMP) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

La coordination au niveau stratégique se fait avec le bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire Général pour le Sahel, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de l’UNOWAS, et le RSSG et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

L’UNODC participe au Comité directeur du Mécanisme de coordination des stratégies Sahel, établi pour suivre les activités des agences de l’ONU impliquées dans l’application de la Stratégie intégrée des Nations Unies. L’UNODC est un coresponsable de la Force opérationnelle de sécurité, l’un des trois piliers de la Stratégie, aux côtés de l’UNOWAS.

Allemagne Autriche Canada

Danemark Espagne Etats Unis France

Japon Luxembourg Norvège

Le Programme Sahel est mis en œuvre par les sections organiques de l’UNODC, essentiellement basées au Siège à Vienne, en Autriche, et au Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre à Dakar, au Sénégal. Il compte des équipes travaillant sur la justice, le contrôle des armes à feu, la lutte contre la corruption, la prévention du terrorisme, le contrôle des conteneurs et la lutte contre la traite des personnes et le tra� c illicite de migrants.

Budget requis pour le Programme :59 millions USD

Financement reçu :17,9 millions USD

Bailleurs de fonds

Les activités de l’UNODC dans la région du Sahel sont soutenues par les gouvernements ci-dessous :

Gestion

Stratégie




MauritaniePopulation* : 3 969 625 (2014)Super� cie : 1 030 000 km2 Résultat principal : En septembre 2015, la Mauritanie a adopté une loi actualisée et améliorée sur l’aide judiciaire permettant un meilleur accès à la justice à ses citoyens, suite à l’assistance de l’UNODC.Nombre d’activités : 5Nombre de béné� ciaires directs : 126 (dont 20 femmes)

MaliPopulation*: 17 086 022 (2014)Super� cie : 1 240 192 km2Résultats principaux : Suite aux sessions de formation de l’UNODC et de la MINUSMA depuis avril 2015, les autorités maliennes ont effectué plus de saisies de drogues, initiant 41 affaires judiciaires liées au tra� c de drogues, et ont accru leur compréhension des réseaux criminels. Les académies de formation d’application de la loi et judiciaire ont également actualisé leurs programmes à l’aide des modules et de techniques de l’UNODC pour lutter plus ef� cacement contre la criminalité transnationale organisée.Nombre d’activités : 47Nombre de béné� ciaires directs : 1 920 (dont 299 femmes)

Burkina Faso Population* : 17 589 198 (2014)Super� cie : 274 200 kmPrincipaux résultats : Le Conseil National de Transition du Burkina Faso a adopté deux lois anti-corruption en 2015 : une loi sur la prévention et la répression de la corruption (mars 2015) et une loi organique sur l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) (novembre 2015) suite à l’assistance de l’UNODC.Nombre d’activités : 17Nombre de béné� ciaires directs : 382 (dont 37 femmes)

*Selon les chiffres de la Banque Mondiale

Le Sahel : vue d’ensemble

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La région

La région du Sahel, souvent présentée comme la plus pauvre du monde, est une zone aride aux frontières poreuses et conditionnée par son climat. Nichée entre le désert du Sahara au nord et la savane au sud, elle couvre une zone longue de 5 400 km de l’Océan Atlantique à la Mer Rouge et abrite la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

Ces cinq pays ont une population totale de 67 millions d’habitants dont les deux tiers sont âgés de moins de 24 ans. Toute la région est soumise à une combinaison de chocs déstabilisants, internes comme externes, avec un potentiel de propagation élevé au reste du monde.

Ces dernières années, le Sahel est devenu l’un des pôles les plus importants de la criminalité transnationale organisée, essentiellement marqué par la corruption, le blanchiment d’argent et les tra� cs en tout genre. Le blanchiment d’argent est particulièrement re� été par les investissements immobiliers et les transferts d’argent à l’étranger.

La traite des personnes et le tra� c illicite de migrants représentent un dé� majeur dans la région du Sahel. Les violations des droits de l’homme, les obstacles au développement et l’affaiblissement des capacités gouvernementales � gurent parmis les conséquences des activités criminelles.

Les taux de surpopulation carcérale sont parmi les plus élevés du monde, supérieurs à 230 % selon les estimations de l’UNODC. Les conditions de détention dans les Etats du Sahel suscitent un certain nombre de préoccupations en termes de droits de l’homme et de sécurité, car elles peuvent souvent favoriser la radicalisation des prisonniers.

La menace de radicalisation des criminels de droit commun est réelle et le risque de récurrence d’actes terroristes est considérable si des mesures adéquates de réintégration et de prévention de la radicalisation ne sont pas prises à l’égard de ces établissements.

Les réseaux criminels ont intensi� é leurs opérations transfrontalières dans le Sahel et étendu leurs activités commerciales illicites à toute la région. Il est essentiel d’améliorer la coordination nationale et transfrontalière entre les organismes chargés de l’application de la loi pour assurer une approche intégrée de la lutte contre les tra� cs illicites et la criminalité organisée.

L’UNODC a obtenu de nombreux résultats en collaboration avec les gouvernements de la région. A titre d’exemple :

• A travers ses plateformes de coopération judiciaire (WACAP et la Plateforme du Sahel), l’UNODC a facilité 85 demandes d’entraide judiciaire et 14 cas d’extradition.

• Les académies de formation d’application de la loi et judiciaires du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Tchad ont adopté des nouveaux programmes de formation intégrant les modules et les techniques de l’UNODC de lutte contre le terrorisme, le tra� c de drogues, le tra� c illicite de migrants et la traite des personnes.

• L’UNODC a contribué à l’établissement de la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) en vue de renforcer la lutte contre la corruption, la criminalité organisée, la mauvaise gouvernance et les violations des droits de l’homme.

Nombre d’activités régionales : 67Nombre de béné� ciaires directs : 2 385 (dont 428 femmes)

NigerPopulation* : 19 113 728 (2014)Super� cie : 1 267 000 km2Principaux résultats : En mai 2015, la Cour de Niamey a con� squé l’équivalent de 670 000 USD pour blanchiment d’argent, constituant la première inculpation pour ce crime dans le pays. L’UNODC a également établi une Cellule Aéroportuaire Anti-Tra� c au niveau de l’aéroport de Niamey en juin 2015 qui a saisi plus d’un kg de cocaïne, donnant lieu à deux arrestations.Nombre d’activités : 17Nombre de béné� ciaires directs : 335 (dont 34 femmes)

TchadPopulation* : 13 587 053 (2014)Super� cie : 1 284 000 km2Principaux résultats : Le Tchad a créé une cellule de coordination contre le terrorisme regroupant les organismes chargés de l’application de la loi et des magistrats visant à faciliter le partage d’informations tactiques grâce à une base de données sécurisée, suite à l’assistance de l’UNODC. Les académies de formation d’application de la loi et judiciaire ont également actualisé leurs programmes avec des modules de l’UNODC et des techniques pour lutter plus ef� cacement contre la criminalité transnationale organisée.Nombre d’activités : 9Nombre de béné� ciaires directs : 156 (dont 17 femmes)

Le Sahel : vue d’ensemble

Programme Sahel de l’UNODC 2013-2017 // Rapport d’activité Janvier 2016


La législation nationale est à jour et des mécanismes de coopération régionale et internationale sont utilisés pour permettre de combattre le tra� c de drogue, les tra� cs illicites, la criminalité organisée, le terrorisme et la corruption

Progrès par rapport aux indicateurs: 85%

Effet 1 :

3 sur 4

NOMBRE DE RAPPORTS D’AUTO-EVALUATION DE LA CONFORMITE DES LOIS NATIONALES AVEC LA

CNUCC DISPONIBLES :

Indicateur 1 :

16 sur 20

NOMBRE DE DEMANDES D’ENTRAIDE JUDICIAIRE EMISES, RECUES ET/OU

EXECUTEES PAR LES PAYS PARTICIPANTS :

Indicateur 2 :

4 sur 4

NOMBRE DE PROJETS DE LOIS CONFORMES A LA CNUCTO, A LA

CNUCC ET AUX INSTRUMENTS JURIDIQUES INTERNATIONAUX

CONTRE LE TERRORISME, EXAMINES PAR LES ORGANES

LEGISLATIFS NATIONAUX POUR UNE ADOPTION EVENTUELLE :

Indicateur 3 :

Résultat 1.1 :

27 sur 20

NOMBRE D’ATELIERS NATIONAUX/REGIONAUX

SUR LA RATIFICATION ET LE RESPECT DES

INSTRUMENTS JURIDIQUES INTERNATIONAUX :

Indicateur 1 :

Les législations sont en ligne avec les conventions et les protocoles internationaux


100%

22 sur 8

NOMBRE DE CAS OU L’UNODC A SOUTENU L’ELABORATION D’UN

PROJET DE LOI :

Indicateur 2 :

Liste des activités

Deux ateliers sur la législation relative à la coopération internationale au Burkina Faso et au Mali (août 2015)

Deux ateliers nationaux de rédaction sur la coopération internationale dans les affaires criminelles ont été organisés en août 2015, l’un à Ouagadougou, Burkina Faso, et l’autre à Bamako, Mali. Les ateliers qui ont réuni 40 participants, étaient destinés à la rédaction d’une proposition de loi sur la coopération internationale concernant les affaires pénales, adaptée à la réalité criminelle et au contexte législatif du Burkina Faso et du Mali, dans la ligne de leurs engagements internationaux à l’égard de la CNUCTO et de la CNUCC. A l’issue de leurs discussions sur le projet de document proposé, les participants à l’atelier et les experts ont formulé des recommandations essentielles pour l’adoption possible de la loi. (Bailleur : Autriche)

Ateliers sur la législation relative à l’institution de lutte contre la corruption du Burkina Faso (juillet et août 2015)

TDeux ateliers ont été organisés en juillet et en août 2015 à Ouagadougou, Burkina Faso, pour valider la loi mise à jour régissant sa principale institution de lutte contre la corruption. 60 personnes du gouvernement, du secteur privé et de la société civile ainsi que des représentants d’institutions sœurs de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Niger et du Sénégal ont participé aux ateliers organisés par l’ASCE avec l’appui de l’UNODC. Le principal objectif de ces ateliers était de réorganiser l’ASCE par une loi mise à jour promouvant plus


d’indépendance et une plus grande ef�cacité dans la lutte contre la corruption. (Bailleur : Norvège)

Deux séances d’étude de la législation sur l’aviation civile du Nigéria (juin et août 2015)

L’UNODC a organisé deux sessions de travail législatif sur l’aviation civile au Nigeria ayant abouti à l’intégration de modi�cations sur les projets de lois sur l’aviation civile du Nigeria ainsi que sur de nouveaux amendements dans la ligne des dispositions et normes internationales. Un total de 33 participants (12 femmes) de différentes autorités et organisations aéronautiques ont pris part aux ateliers. Ces sessions faisant suite à un atelier de l’UNODC en septembre 2014. (Bailleur : Japon)

Atelier de soutien à l’autoévaluation de la corruption au Mali (juillet 2015)

En juillet 2015, le Mali a entrepris un processus d’autoévaluation pour déterminer si ses lois étaient conformes à la CNUCC. Plusieurs institutions publiques maliennes étaient représentées : les Ministères de la Justice et des Finances, la Cour Suprême, la Cour des Comptes et le Bureau du Véri�cateur général. Des journalistes et des représentants d’ONG ont aussi contribué à l’atelier. Le résultat a permis l’identi�cation de lacunes juridiques sur la corruption dans la législation malienne, ce qui facilitera considérablement les réformes juridiques conformément à la CNUCC. (Bailleur : Norvège)

Création d’un Centre de journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (juillet 2015)

En juillet 2015, l’UNODC, en partenariat avec le Centre national de presse Norbert Zongo, a réuni 18 journalistes d’Afrique de l’Ouest et Centrale pour créer la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO). CENOZO, dont le siège sera à Ouagadougou, au Burkina Faso, vise à promouvoir le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest sur des sujets comme la corruption, le crime organisé, la mauvaise gouvernance et les violations des droits de l’homme. (Bailleur : Danemark)

Soutien à la coopération régionale des institutions de lutte contre la corruption (juin 2015)

Avec l’appui technique et �nancier de l’UNODC, une Assemblée générale extraordinaire du Réseau des institutions nationales de lutte contre la corruption d’Afrique de l’Ouest (RINLCAO) s’est tenue à Bamako, Mali, en juin 2015. La réunion avait pour but d’amender la Constitution du Réseau et d’explorer les liens entre le tra�c de stupé�ants, la criminalité organisée et la corruption dans la région du Sahel. L’Assemblée générale a réuni les responsables et les représentants d’institutions de lutte contre la corruption et des représentants de la Banque africaine de développement ainsi que des organisations de la société civile. A l’issue de la réunion, les membres de RINLCAO ont adopté une constitution révisée et se sont engagés à renforcer les institutions de lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest, dans l’intérêt de promouvoir le développement économique et social. (Bailleur : Danemark)

Activité de sensibilisation sur les tendances du tra�c illicite et de la consommation de drogues dans les secteurs de l’exploitation aurifère et du transport routier au Mali (juin 2015)

Une série d’événements a été organisée le 26 juin pour attirer l’attention sur les tendances du tra�c illicite et de la consommation de drogues dans les secteurs de l’exploitation aurifère et du transport routier au Mali. Les travailleurs de ces deux catégories sont fortement exposés aux drogues en raison de leurs conditions de travail stressantes et physiquement exigeantes. C’est ainsi que la Journée internationale contre l’abus et le tra�c de drogues a vu le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile du Mali coordonner un certain nombre d’activités avec l’appui de l’UNODC, allant de campagnes de sensibilisation à des débats publics et des événements sportifs. Les événements ont touché plus de 700 personnes. (Bailleur : Danemark)

Rencontre sous régionale sur la lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest (mai 2015)

Conjointement organisée par l’UNODC et la Coalition de la CNUCC, un groupe de coordination d’organisations de la société civile (OSC), la réunion a regroupé une soixantaine de participants originaires de 23 pays africains. La rencontre a permis aux OSC et aux points focaux gouvernementaux de se réunir – dans certains cas pour la première fois – et de discuter de la meilleure manière de s’attaquer à la corruption dans leurs pays respectifs. L’atelier a aussi servi de plateforme d’échange des meilleures pratiques à l’égard à la CNUCC et de son mécanisme d’examen. (Bailleur : Autriche)

Formation des enquêteurs de l’autorité nigérienne chargés de la lutte contre la corruption (mai 2015)

L’UNODC a collaboré avec l’organisme of�ciel chargé de la lutte contre la corruption au Niger, la Haute Autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA), pour organiser un atelier de formation juridique de 19 participants, dont son personnel, des agents de la police et différents acteurs clés au Niger. L’atelier qui faisait suite à la mission d’évaluation de mars 2015, et a dispensé un renforcement des capacités intensif, axé sur les aspects juridiques des techniques et des pratiques d’enquête et de prévention ef�caces conformément à la CNUCC. (Bailleur : Norvège)

Atelier d’appui au processus d’autoévaluation de la CNUCC au Sénégal (avril 2015)

En avril 2015, le Sénégal a �nalisé le travail préparatoire de l’autoévaluation de sa législation anti-corruption en vertu de la Convention de l’ONU contre la corruption (CNUCC) avec l’appui de l’UNODC et de membres de la société civile. Les participants ont examiné les mesures préventives, la criminalisation, l’application de la loi, la coopération internationale et le recouvrement d’avoirs prévus aux Chapitres II, III, IV et V de la Convention. (Bailleur : Norvège)


Soutien au Centre de presse Norbert Zongo à Ouagadougou, Burkina Faso (mars 2015)

L’UNODC a mené une évaluation avec le Directeur et le Président du Comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo à Ouagadougou, Burkina Faso, pour évaluer la faisabilité de la création d’une Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) dans le Centre. CENOZO vise à promouvoir le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest sur des sujets comme la corruption, la criminalité organisée, la mauvaise gouvernance et les violations des droits de l’homme. (Bailleur : Danemark)

Soutien à l’autorité chargée de la lutte contre la corruption au Burkina Faso (mars 2015)

En mars 2015, l’UNODC a organisé avec le Réseau des institutions nationales de lutte contre la corruption d’Afrique de l’Ouest (RINLCAO) une mission d’évaluation de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) burkinabè à Ouagadougou. L’objectif était de souligner les forces mais aussi les faiblesses de l’ASCE et d’émettre des propositions pour la rendre plus conforme aux dispositions internationales contenues dans la CNUCC. (Bailleur : Danemark)

Elaboration de procédures pour l’autorité nigérienne de lutte contre la corruption (mars 2015)

En mars 2015, les experts de l’UNODC ont effectué une mission d’évaluation à Niamey, Niger, pour faire un diagnostic des opérations et des besoins en formation de l’organisme of�ciel de lutte contre la corruption du Niger, la Haute Autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA). La mission a servi à identi�er les lacunes, à faire des suggestions et des recommandations et à élaborer des manuels de procédure avec des modèles, des documents de référence et une documentation d’appui en vue d’améliorer la capacité d’investigation et de prévention de cet organisme. (Bailleur : Norvège)

Conférence des autorités nationales de lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest (février 2015)

En février 2015, 13 autorités nationales de lutte contre la corruption des pays d’Afrique de l’Ouest se sont réunies à Niamey, Niger, pour une conférence régionale sur la lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest. Organisée par l’UNODC en partenariat avec la HALCIA, cette Conférence a encouragé la coopération internationale dans les cas de corruption et réuni des responsables d’autorités de lutte contre la corruption et des chefs de départements d’enquêtes de la région pour la première fois depuis 2012. La réunion a élaboré un document stratégique (2015-2017) pour le Réseau des institutions nationales de lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest (RINLCAO) qui a été adopté un mois plus tard à Abuja, Nigeria. Les participants ont également adopté des conclusions appelant au renforcement des cadres juridiques nationaux contre la corruption en conformité avec la CNUCC. (Bailleur : Norvège)

Rapport d’évaluation globale sur les dé�s sécuritaires dans le Sahel (janvier 2015)

L’UNODC a préparé un rapport d’évaluation contenant une vue d’ensemble des dé�s sécuritaires dans la région du Sahel et des chapitres sur les capacités en matière d’application de la loi et de justice pénale du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad. Ce document, qui utilise

des mesures quantitatives et qualitatives, est fondé sur des informations internes de l’UNODC, des informations publiques et des entretiens avec des avocats de toute la sous-région. Il identi�e les dé�s liés à la criminalité transnationale organisée dans la région du Sahel en vue d’informer la mise en œuvre de la Contribution de l’UNODC à la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. (Bailleur : Danemark)

Etude du projet de législation sur l’assistance judiciaire en Mauritanie (janvier 2015)

Les experts de l’UNODC ont apporté un soutien aux autorités mauritaniennes dans l’élaboration d’une législation sur l’assistance judiciaire en s’assurant que les lois soient conformes aux standards et aux normes des Nations Unies. La Mauritanie a adopté par la suite, en septembre 2015, la loi améliorée sur l’assistance judiciaire permettant un meilleur accès de ses citoyens à la justice. (Bailleur : Autriche)

Etude d’un projet de législation en Mauritanie (décembre 2014)

Fin 2014, l’UNODC a lancé un exercice de collaboration avec le Gouvernement de la Mauritanie sur l’étude d’un projet de législation sur la lutte contre la corruption, le tra�c d’armes à feu et l’organisation et la réglementation du système judiciaire. L’étude du projet de loi sur la lutte contre la corruption a pris �n en décembre 2014 et a reçu un bon accueil du Ministère de la Justice de Mauritanie. Suite aux missions de terrain précédentes en Mauritanie dans le domaine de la prévention du terrorisme et de la lutte contre le blanchiment d’argent et le �nancement du terrorisme, l’UNODC a contribué substantiellement à la rédaction du projet de loi contre le terrorisme. (Bailleur : Autriche)

Atelier sur un projet de législation sur la lutte contre la corruption au Niger (décembre 2014)

Les responsables de la lutte contre la corruption et les acteurs nationaux au Niger sont parvenus à un consensus sur le projet de législation contre la corruption aligné sur la CNUCC. Le consensus s’est dégagé lors d’un atelier organisé par la HALCIA et l’UNODC à Niamey, Niger, en décembre 2014, faisant suite à une série de missions préparatoires. Des représentants de la HALCIA, du Ministère de la Justice, du Réseau des parlementaires pour la lutte contre la corruption, des organismes de surveillance et de la société civile au Niger y ont participé. L’atelier visait aussi à familiariser les participants avec la CNUCC et les Principes de Jakarta pour les institutions de lutte contre la corruption, ainsi qu’à analyser les lacunes des cadres juridiques de la lutte contre la corruption. 30 participants (25 hommes et 5 femmes) y ont pris part. (Bailleur : Danemark)

Journée de la lutte contre la corruption au Sénégal (décembre 2014)

Des étudiants, des professeurs, des membres de la société civile et des représentants du gouvernement ont été sensibilisés à la lutte contre la corruption à Dakar, Sénégal, à l’occasion de la Journée de lutte contre la corruption, le 9 décembre 2014. Lors d’un forum régional organisé par le Centre d’étude et de recherche - Action sur la Gouvernance (CERAG) et l’UNODC, en partenariat avec l’Of�ce national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et la Faculté de Droit et de Sciences politiques de l’UCAD, les participants ont discuté des sanctions de la corruption en Afrique. (Bailleur : Norvège).


Résultat 1.2 :

397 sur 100

NOMBRE DE PERSONNES (M/F) AYANT PARTICIPE/ETE FORMEES DANS LES ATELIERS/SESSIONS DE

FORMATION NATIONALES/REGIONALES ORGANISEES :

Indicateur 1 : Promotion et renforcement de la coopération dans les affaires criminelles entre les pays du Sahel (Plateforme de coopération judiciaire du Sahel)

Progrès par rapport aux indicateurs : 199%

100%

0 sur 3

NOMBRE DE DEMANDES D’OUTILS D’EXTRADITION

ET D’ENTRAIDE JUDICIAIRE DEVELOPPES/MIS A JOUR :

Indicateur 2 :

Atelier sur le journalisme d’investigation contre la corruption (novembre 2014)

Les journalistes de la région du Sahel ont renforcé leur capacité d’enquêter et d’exposer les pratiques de corruption. Lors d’un atelier de l’UNODC organisé en novembre 2014 à Saly, au Sénégal, 60 journalistes ont été formés aux techniques d’investigation et à la manière d’assurer la sécurité de leur personne et des informateurs. Ils ont aussi échangé des méthodes visant à sécuriser leurs communications et à accéder à des informations précieuses pour leurs investigations. A l’issue de l’atelier, les journalistes ont décidé de créer un centre pour le journalisme d’investigation pour l’Afrique de l’Ouest. (Bailleur: Danemark)

Etude de la législation sur l’organisation des organismes chargés de l’application de la loi au Mali (octobre 2014)

Suite à une évaluation de l’organisation des services de sécurité maliens, l’UNODC a conclu à un chevauchement des compétences de ces services, en particulier dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, le tra� c de drogue et la criminalité transnationale organisée. L’UNODC a donc préparé des projets de lois portant sur la création de deux directions : la première sur la lutte contre le terrorisme et la seconde sur la lutte contre la criminalité transnationale organisée, incluant le tra� c de drogues. Cette réforme s’aligne sur l’objectif de la Résolution 2272 du Conseil de sécurité (juin 2015) de soutenir les accords de paix au Mali. (Bailleur: Japon)

Atelier à l’intention du secteur de la justice sur la lutte contre la corruption au Burkina Faso (octobre 2014)

Organisé en partenariat avec la principale ONG de lutte contre la corruption au Burkina Faso, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), cet atelier a réuni le Ministre de la Justice et 30 acteurs nationaux de la chaîne judiciaire, des autorités de contrôle et de la société civile pour discuter du cadre de lutte contre la corruption au Burkina Faso. (Bailleur : Danemark)

Soutien au projet de législation sur la traite des personnes au Tchad (octobre 2014)

L’UNODC a apporté une assistance législative et technique au Ministère de la Justice du Tchad dans la rédaction d’une loi globale sur la traite des personnes en octobre 2014. Le projet de loi, conforme à la CNUCTO et ses Protocoles, a été soumis au gouvernement pour adoption. (Bailleur : Norvège)

Deux ateliers sur la législation de l’aviation civile au Nigeria (juillet et septembre 2014)

Deux ateliers nationaux sur la révision et l’analyse du projet de loi relatif à l’aviation civile nigériane ont été organisés à Abuja en juillet et en septembre 2014 en réponse à une demande du Gouvernement du Nigéria pour apporter un soutien et contribuer à l’étude et à l’actualisation des lois relatives à l’aviation civile. Durant ces ateliers, les responsables des départements juridiques de toutes les organisations concernées qui ont rédigé les modi� cations suggérées, ont eu la possibilité de présenter, analyser, expliquer et commenter les amendements proposés aux six lois relatives à l’aviation civile en cours d’actualisation en conformité avec les obligations et les normes internationales. (Bailleur : Japon)

Deux ateliers sur le cadre juridique de la lutte contre le terrorisme au Tchad et au Sénégal (février et mai 2014)

Un atelier sur l’adoption du cadre juridique universel et la législation nationale pertinente sur la lutte contre le terrorisme a été organisé au Tchad en février 2014. Cette initiative venait appuyer la réforme du droit pénal pour y intégrer des dispositions internationales de lutte contre le terrorisme (les 19 instruments universels de lutte contre le terrorisme) dans le droit national, assurant la conformité avec les obligations internationales. Il en a résulté que le projet de Code pénal qui n’était pas pleinement conforme aux normes internationales de lutte contre le terrorisme, a été mis en révision. 16 participants (13 hommes et 3 femmes) ont pris part au premier atelier. Un atelier de formation national similaire a été organisé au Sénégal en mai 2014. 9 participants ont pris part au second atelier qui a été suivi d’une session de formation de formateurs à l’intention de 25 responsables nationaux. (Bailleurs : Japon et Canada)

Conférence régionale sur la déclaration de patrimoine (mai 2014)

La publication d’une déclaration (« Déclaration de Dakar en matière de déclarations du patrimoine ») énonçant 13 principes directeurs de la déclaration de patrimoine des agents publics a été le premier exercice normatif dans le domaine dans le Sahel et les pays voisins d’Afrique de l’Ouest. Telle a été l’issue d’une conférence régionale sur la déclaration de patrimoine organisée par l’UNODC et d’autres partenaires spécialisés dans le développement à Dakar en mai 2014. La conférence a également permis de dégager une vue d’ensemble de la législation et des pratiques en cours dans la région et le partage d’expériences techniques entre les pays sur la déclaration de patrimoine des agents publics. 110 participants (94 hommes et 16 femmes) ont pris part à l’événement. (Bailleurs : divers)


Atelier sur la Plateforme de Coopération en Matière de Sécurité du G5 Sahel (octobre et novembre 2015)

En octobre 2015, les experts de l’UNODC ont pris part à un atelier sur la formulation du cadre juridique et institutionnel de la coopération en matière de sécurité et de défense des Etats du G5 Sahel. Cet événement faisait suite à une rencontre à Niamey en mai 2015 entre les ministres chargés de la sécurité de la région au cours de laquelle l’UNODC a proposé son assistance au G5 Sahel pour élaborer les cadres juridiques à la base de la création de ces institutions. Suite à leur pré-validation en octobre 2015, ces textes ont été formellement adoptés par les Chefs d’Etat du G5 Sahel lors d’un Sommet tenu à N’Djamena, Tchad, en novembre 2015. Cet événement a marqué le lancement of�ciel de la Plateforme de Coopération en Matière de Sécurité des Etats du G5 Sahel. (Bailleur : Danemark)

Réunion annuelle de la Plateforme judiciaire du Sahel (octobre 2015)

La réunion annuelle de la Plateforme du Sahel s’est tenue en octobre 2015 à Abuja, Nigeria. Les membres ont proposé d’établir un secrétariat basé à Dakar avec un personnel chargé de la centralisation et de la transmission des informations. La Plateforme de coopération judiciaire des pays du Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal) a été créée pour renforcer les capacités nationales et les outils utilisés par la Plateforme, fournir des services consultatifs aux homologues nationaux et faciliter le contact avec les structures et les interlocuteurs d’autres pays. (Bailleurs : Japon et France)

Missions d’évaluation d’une Plateforme de Coopération en Matière de Sécurité du G5 Sahel (décembre 2014, août et septembre 2015)

L’UNODC a appuyé le G5 Sahel dans l’établissement d’une plateforme sécuritaire. Des missions effectuées au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Tchad ont servi à dé�nir les prochaines étapes concernant l’équipement de la Plateforme dans chaque pays, la désignation de points focaux nationaux et l’adoption de règles et de règlements de la Plateforme. La réunion de haut niveau technique a abordé la manière dont l’UNODC peut assister le G5 Sahel nouvellement créé et les Etats membres individuellement. La mission visait également à évaluer la localisation physique des autorités devant abriter les bureaux du G5 a�n de déterminer leur caractère approprié à la réception des équipements de communication. (Bailleur : Danemark)

Réunion de la Plateforme de sécurité du G5 Sahel (mai et juin 2015)

En mai 2015, lors d’une conférence organisée à Niamey, au Niger, les Ministres de l’Intérieur des Etats membres du G5 Sahel ont sollicité l’appui de l’UNODC dans la création d’une plateforme destinée à renforcer la coopération régionale dans la lutte contre le terrorisme, le tra�c de drogue et la criminalité transnationale organisée. L’UNODC a préparé deux projets de textes de règlements relatifs à l’organisation et au fonctionnement de cette plateforme. Par la suite, en juin 2015, le Bureau des Nations Unies de l’Envoyé spécial pour le Sahel (OSES) a organisé une réunion de plusieurs organisations des Nations Unies, dont l’UNODC, à Nouakchott, Mauritanie. Les organisations participantes ont convenu avec le G5 Sahel d’un plan de travail pour les projets phares de la SINUS et l’UNODC

a mené d’autres consultations en vue de la création d’une Plateforme de Coopération en Matière de Sécurité entre les cinq pays. Ces textes ont été adoptés lors de la Conférence des Chefs d’Etat de la région, tenue en novembre 2015 à N’Djamena, Tchad. (Bailleur : Danemark)

Deux ateliers régionaux pour les pays du Sahel et du Maghreb sur la coopération transfrontalière et la mise en réseau (mars 2015)

Un premier atelier régional a été organisé en mars 2015, sur le renforcement de la coopération internationale face aux dé�s du terrorisme en produisant une analyse des procédures et des mécanismes de coopération transfrontalière, en particulier des demandes d’entraide judiciaire et d’extradition, essentiellement dans le contexte régional du Sahel et du Maghreb. Un atelier de mise en réseau a eu lieu les jours suivants pour analyser l’inter-connectivité entre la Plateforme judiciaire du Sahel et d’autres réseaux régionaux connus pour lutter plus ef�cacement contre le terrorisme. (Bailleur : Canada)

Atelier sur les droits de l’homme dans la coopération internationale relative au terrorisme (février 2015)

En février 2015, l’UNODC a organisé un atelier sous-régional de formation pour les pays du Sahel sur les droits de l’homme dans la coopération internationale sur les affaires criminelles relatives au terrorisme. L’événement qui s’est tenu à Dakar, au Sénégal, a réuni 25 participants (trois femmes) représentant les points focaux nationaux et les points focaux de relève de la Plateforme judiciaire du Sahel, ainsi que des membres des autorités judiciaires, de la Police et des Ministères des Affaires Etrangères des six pays participants (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad.) (Bailleurs : Danemark et France)

Atelier sous-régional sur les cas de terrorisme (décembre 2014)

Dans le cadre de la Plateforme judiciaire du Sahel, l’UNODC a facilité une discussion ouverte entre les spécialistes en terrorisme d’organisations chargées de l’application de la loi et des autorités judiciaires du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal sur les cas en attente nécessitant une coopération internationale. Les dé�s dans la coopération entre la Police et le système judiciaire ont été également abordés, contribuant à une meilleure compréhension de leurs besoins respectifs en termes de procédure. Cela a été fait en particulier grâce à un atelier sous-régional sur la coopération internationale dans les affaires criminelles liées à des cas de terrorisme qui a été organisé à Dakar, au Sénégal, en décembre 2014 avec 32 participants. (Bailleur : Japon)

Réunion annuelle de la Plateforme de coopération judiciaire des pays du Sahel (novembre 2014)

L’UNODC a facilité l’échange d’informations entre les autorités judiciaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger. La possibilité d’une coopération renforcée est désormais possible maintenant que le Sénégal a rejoint la Plateforme lors de la réunion annuelle à Bamako, Mali, en novembre 2014. Un total de 22 participants (21 hommes et 1 femme) y a pris part. (Bailleur : France)


Six ateliers nationaux de formation sur les cadres juridiques de lutte contre le terrorisme pour la promotion de la Plateforme judiciaire du Sahel (mars, avril, juin et octobre 2014)

L’UNODC a organisé des ateliers de formation au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad sur les cadres juridiques de la lutte contre le terrorisme, les techniques d’enquête spéciale et la coopération internationale sur les affaires criminelles, avec un accent particulier sur la coopération judiciaire, en particulier les moyens appropriés d’employer les mécanismes de coopération internationaux (demandes d’entraide judiciaire et d’extradition) comme outils facilitant la transmission et l’exécution de ces demandes. Cela a aidé à promouvoir la Plateforme et forger des synergies entre les groupes sous régionaux et leurs homologues nationaux. (Bailleurs : Japon, Canada, France et Etats-Unis)

Préparation de la réunion annuelle de la Plateforme de coopération judiciaire du Sahel (septembre 2014)

En septembre 2014, une délégation de l’UNODC a rencontré les autorités maliennes pour préparer la cinquième réunion annuelle de la Plateforme de coopération judiciaire du Sahel à Bamako en novembre 2014. La délégation a également organisé des réunions de coordination avec d’autres fournisseurs d’assistance technique dans le pays. (Bailleurs: Canada et Japon)

Résultat 1.3 :

6 sur 8

NOMBRE D’EVENEMENTS DE COLLABORATION LIES A

WACAP SOUTENUS :

Indicateur :

Les pays du Sahel participent au Réseau des autorités centrales d’Afrique de l’Ouest et des procureurs contre le crime organisé (WACAP)


100%

Cinquième réunion conjointe de WACAP (octobre 2015)

La réunion conjointe du Réseau des autorités centrales d’Afrique de l’Ouest et des procureurs contre la criminalité organisée (WACAP) s’est tenue à Abuja, Nigéria, en octobre 2015. Elle a porté sur différentes questions comme l’entraide judiciaire et l’extradition ainsi que sur la collaboration entre la Plateforme judiciaire du Sahel et le Réseau Inter-Agences en matière de recouvrement des avoirs pour l’Afrique de l’Ouest (ARIN-WA) et leur consolidation éventuelle. (Bailleur : Autriche)

Quatrième réunion de WACAP au Ghana (mars 2015)

Dans le but de consolider et d’institutionnaliser le Réseau des autorités centrales d’Afrique de l’Ouest et des procureurs contre le crime organisé (WACAP), une réunion de haut niveau s’est tenue à Accra, Ghana, en mars 2015. Elle a réuni des représentants des Ministères de la Justice des pays d’Afrique de l’Ouest. La réunion a adopté la Déclaration ministérielle sur le renforcement de la coopération internationale contre la criminalité organisée en Afrique de l’Ouest et a abouti à la signature de la Charte du Réseau. Destinée à aligner les législations des Etats membres de WACAP sur les provisions de la CNUCTO, de la CNUCC et des différentes conventions internationales de lutte contre le terrorisme, cette déclaration représente une étape importante dans l’élargissement du réseau. (Bailleurs : Autriche et France)

Mission d’évaluation de la révision législative et des besoins de formation au Mali (décembre 2014)

A la demande des autorités du Mali, une assistance juridique à la révision et à la rédaction de nouvelles lois sur l’entraide judiciaire et l’extradition a été initiée et les besoins en formation sur la lutte contre la criminalité transnationale organisée évalués dans les académies de police. L’UNODC a commencé à travailler avec les autorités concernées et a effectué une mission d’évaluation en décembre 2014 au Mali dans le but de renforcer les capacités des législateurs et des formateurs. (Bailleur : Autriche)

Formation sur la coopération internationale au Burkina Faso et présentation de WACAP (juin et juillet 2014)

Une formation des responsables au Burkina Faso sur la coopération internationale a été organisée en juin 2014 avec 37 participants présents. L’UNODC a ensuite fait une présentation de WACAP en marge de la réunion d’experts sur les armes à feu au Burkina Faso en juillet 2014. (Bailleur : Autriche)

Troisième réunion des points focaux de WACAP (mai 2014)

La troisième réunion plénière des points focaux de WACAP s’est tenue au Burkina Faso en mai 2014 au cours de laquelle les projets de Charte et de Règlement du Réseau ont été revus par le Réseau et soumis pour adoption à la Réunion ministérielle de WACAP. (Bailleur : Autriche)

Préparation de la réunion annuelle de la Plateforme de coopération judiciaire du Sahel (septembre 2014)En septembre 2014, une délégation de l’UNODC a rencontré les autorités maliennes pour préparer la cinquième réunion annuelle de la Plateforme de coopération judiciaire du Sahel à Bamako en novembre 2014. La délégation a également organisé des réunions de coordination avec d’autres fournisseurs d’assistance technique dans le pays. (Bailleurs: Canada et Japon)

Preparation of the annual meeting of the Sahel Judicial Cooperation Platform (September 2014)

In September 2014, a UNODC delegation met with Malian authorities to prepare the � fth annual meeting of the Sahel Judicial Cooperation Platform in Bamako in November 2014. The delegation also held coordination meetings with other technical assistance providers in the country. (Donors: Canada and Japan)

Les frontières du Sahel sont mieux sécurisées grâce à l’augmentation du taux d’interception


Effet 2 :

7 sur 20

NOMBRE DE CAS POTENTIELS DE BIENS ISSUS DU TRAFIC

ILLICITE IDENTIFIES AUX POINTS D’ENTREE ET DE SORTIE PRIS EN

CHARGE PAR L’UNODC :

Indicateur 1 :

100%

Résultat 2.1 :

0 sur 10

NOMBRE DE POSTES AUX FRONTIERES EQUIPES :

Indicateur 1 :

Renforcement de la capacité de détection et d’interception aux frontières terrestres et augmentation de la présence des organismes chargés de l’application de la loi dans le pays


100%

93 sur 250

NOMBRE DE PERSONNES (M/F) FORMEES OU

ENCADREES :

Indicateur 2 :

Participation à la 11ème réunion du groupe Fontanot (février 2015)

En février 2015, l’UNODC a participé à la 11ème réunion du groupe Fontanot à Londres, présidée par l’Agence Nationale contre le Crime du Royaume-Uni. Un expert de l’UNODC a livré une présentation sur le Programme Sahel de l’UNODC Sahel et engagé des consultations avec d’importants partenaires internationaux sur les stratégies pour renforcer la coordination de l’assistance technique dans le Sahel. En permettant de partager les actions menées avec succès dans la région, cette réunion a permis une meilleure coordination avec la France, le Royaume-Uni et l’UE sur des sujets allant du contrôle des frontières à la mise en œuvre d’une plateforme régionale pour la sécurité et la communication. (Bailleur : Danemark)

Evaluation et atelier régional sur le contrôle des frontières terrestres (décembre 2014 et janvier 2015)

Une évaluation des capacités de gestion des frontières terrestres au Burkina Faso, au Ghana, au Mali, au Sénégal et au Togo a été � nalisée suite à un atelier tenu en janvier 2015 à Dakar, Sénégal. Réunissant les responsables des différentes institutions concernées, l’atelier a favorisé la préparation de recommandations sur l’amélioration du contrôle des frontières, avec un accent particulier sur les principaux points d’entrée de la région du Sahel. L’atelier a réuni 35 représentants de 20 institutions (comme la Police, l’Immigration, les Douanes et les organisations d’application de la loi) du Ghana, du Mali, du Sénégal et du Togo. L’évènement a été organisé suite à des missions sur le terrain et d’évaluation au cours du dernier trimestre de 2014. (Bailleur : Allemagne).

19ème réunion des agents de liaison responsables de l’Afrique de l’Ouest et Centrale (décembre 2014)

En décembre 2014, la 19ème réunion des Agents de liaison affectés en Afrique de l’Ouest et Centrale ou responsables de cette région s’est tenue à Dakar, Sénégal. La réunion a rassemblé des agents chargés de l’application de la loi, responsable de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, ainsi que le personnel d’organisations spécialisées des Nations Unies et d’organisations internationales ayant un mandat d’application de la loi. Dans le but d’encourager l’échange d’informations, le partage et la consolidation d’une compréhension et d’approches communes, l’événement était également destiné à identi� er des partenariats et à établir une relation de con� ance. (Bailleurs : divers)



Résultat 2.2 :

106 sur 50

NOMBRE DE PERSONNES (M/F) FORMEES OU

ENCADREES :

Indicateur 1 :

Les capacités de détection et d’interception dans les aéroports internationaux sont renforcées


100%

Atelier de formation pour le personnel des Cellules Aéroportuaires Anti-Tra� c (CAAT) de Bamako et Niamey (octobre 2015)

L’UNODC, l’OMD et INTERPOL ont organisé conjointement un atelier de formation pour tous les chefs des Cellules Aéroportuaires Anti-Tra� c (CAAT) au niveau des aéroports des pays béné� ciaires d’AIRCOP en octobre en Italie, avec des experts de la Guardia di Finanza. L’atelier visait à renforcer les capacités des participants du Sahel (deux du Mali et deux du Niger) sur la collecte et le partage de renseignements, le pro� lage des passagers et du fret, ainsi que d’autres méthodes pour intercepter ef� cacement le tra� c illicite exploitant les aéroports internationaux. (Bailleurs : UE, Norvège)

Formation pour l’Opération conjointe FOLOSA (septembre 2015)

En septembre 2015, les membres des Cellules Aéroportuaires Anti-Tra� c (CAAT) au niveau des aéroports de Bamako et Niamey, ainsi que des membres des douanes de chaque pays ont assisté à une séance de formation préparatoire sur l’échange d’informations et le partage de renseignements pour préparer l’opération Folosa. Cette opération conjointe UNODC-INTERPOL-OMD ciblant le tra� c de drogue d’Amérique latine vers l’Europe via l’Afrique s’est traduite par la saisie de près de 170 kg de drogue d’une valeur estimée à 10 millions d’euros, ainsi que des pièces d’or et des cartes de crédit volées. Pendant l’opération, les fonctionnaires de Police et des Douanes ont renforcé les contrôles au départ, au transit et à l’arrivée de passagers aux aéroports internationaux sur les itinéraires de contrebande connus, y compris via le Moyen-Orient. 41 personnes ont été arrêtées en possession de drogues (cocaïne, héroïne et méthamphétamine) pendant l’opération. (Bailleurs : UE, Norvège)

Session de mentorat sur place pour le personnel de la CAAT d’AIRCOP au Niger (mai 2015)

L’UNODC a organisé une session de mentorat sur place des fonctionnaires de la Cellule Aéroportuaire Anti-Tra� c (CAAT) de Niamey en mai 2015. Un total de 12 fonctionnaires, dont deux femmes, ont reçu une formation axée sur les techniques de ciblage et de pro� lage, les outils de communication, les routes de la drogue, la détection de faux documents, le contrôle du fret, et d’autres éléments liés au tra� c illicite tel que le contrôle de la petite aviation. (Bailleurs : UE, Norvège)

Quatrième réunion annuelle internationale du Projet AIRCOP à Panama (avril 2015)

Les fonctionnaires du Mali, du Maroc, du Niger et du Sénégal ont participé à la réunion annuelle internationale d’AIRCOP à Panama City, au Panama, en avril 2015. L’événement a été organisé par l’UNODC et visait à échanger des expériences et des bonnes pratiques dans la lutte contre le tra� c illicite par voie aérienne, dans le but de créer un lien entre les pays participant à AIRCOP en Amérique latine et en Afrique de l’Ouest, y compris le Sahel, et de renforcer la coordination des actions et le partage de renseignements entre les forces spéciales chargées des interceptions au niveau des aéroports. L’événement a réuni plus de 60 participants venus de 35 pays. (Bailleur : UE)

Formation spécialisée régionale d’AIRCOP sur la fraude documentaire au Sénégal (mars 2015)

L’UNODC a organisé une formation spécialisée sur la lutte contre la fraude documentaire en mars 2015, à Dakar, au Sénégal, en collaboration avec l’Agence des services frontaliers du Canada et la police française des frontières dans le cadre du projet AIRCOP. Avec 34 participants, cet événement a réuni des représentants de l’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes pour la première fois depuis la création du programme. Les équipes spéciales chargées des interceptions au niveau des aéroports ont également reçu une formation hautement spécialisée sur les méthodes de ciblage, le questionnement et l’analyse comportementale, l’inspection des bagages et des colis, le fret aérien et le courrier. (Bailleurs : UE, Norvège et Japon)

Inauguration de la CAAT d’AIRCOP à l’aéroport de Bamako (février 2015)

L’UNODC et le Gouvernement malien ont of� ciellement inauguré Cellule Aéroportuaire Anti-Tra� c (CAAT) au niveau de l’aéroport international de Bamako Sénou au début de février 2015 dans le cadre du projet AIRCOP. La nouvelle équipe a pour but de lutter contre le tra� c de drogue dans le pays par l’amélioration des capacités de détection, d’interception et d’investigation de l’aéroport. Depuis sa création, la CAAT a fait plusieurs saisies de drogue totalisant 14 kg de cocaïne et 16 kg de méthamphétamine, menant à l’arrestation de 11 tra� quants. (Bailleurs : UE, Norvège et Japon)

2 sur 5

NOMBRE DE GROUPES DE TRAVAIL EQUIPES ET/OU

OPERATIONNELS :

Indicateur 2 :


Sessions de mentorat sur place pour le personnel de la CAAT d’AIRCOP à Bamako (février 2015)

L’UNODC a organisé une session de mentorat spécialisée sur place à l’intention des fonctionnaires de Cellule Aéroportuaire Anti-Tra� c (CAAT) de Bamako en février 2015, dans le cadre du projet AIRCOP. 19 fonctionnaires ont reçu un mentorat axé sur le contrôle du fret, ainsi que d’autres éléments liés au tra� c illicite, tel que le contrôle du courrier postal. (Bailleurs : UE, Norvège et Japon)

Session de mentorat sur place pour du personnel de la CAAT d’AIRCOP au Sénégal (février 2015)

L’UNODC a organisé une session de mentorat sur place pour les fonctionnaires de l’équipe spéciale chargée des interceptions au niveau de l’aéroport de Dakar en février 2015 dans le cadre du projet AIRCOP. Un total de 14 fonctionnaires, dont une femme, ont reçu le mentorat axé sur les techniques de ciblage et de pro� lage, les outils de communication, les routes de la drogue, la détection de faux documents, le contrôle du fret, et d’autres éléments liés au tra� c illicite, tel que le contrôle de la petite aviation. (Bailleurs : UE, Norvège)

Appui à la création de la Cellule Aéroportuaire Anti-Tra� c (CAAT) de l’aéroport de Niamey (décembre 2014)

L’UNODC et ses partenaires ont travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement nigérien pour mettre en place la Cellule Aéroportuaire Anti-Tra� c (CAAT), qui a démarré ses opérations à l’aéroport international en décembre 2014. Dès le début, les autorités nigériennes ont apporté un soutien continu pour la mise en œuvre d’activités quotidiennes de la CAAT au niveau de l’aéroport de Niamey. (Bailleurs: UE, Norvège et Japon)

Résultat 2.3 :

164 sur 50

NOMBE DE PERSONNES (M/F) FORMEES OU ENCADREES :

Indicateur 1 :

Réduction du tra� c de drogue et du tra� c illicite au Sahel grâce à l’amélioration du contrôle des conteneurs dans les principaux ports

Progrès par rapport aux indicateurs: 164%100%

0 sur 2

NOMBRE DE SERVICES MIXTES DE CONTROLE PORTUAIRE CREES ET

OPERATIONNELS :

Indicateur 2 :

Formation sur les drogues et les précurseurs chimiques (octobre 2015)

Une formation organisée en octobre à 2015 a rassemblé 45 agents de police de 13 pays de la région. Les participants ont appris et pratiqué les méthodes de base en matière d’identi� cation des drogues et précurseurs sur le terrain, ainsi que sur l’utilisation d’appareils portatifs d’identi� cation des drogues. Ils ont été introduits à des éléments tels que l’émergence de nouvelles substances psychoactives. La formation a également permis aux participants de partager leurs expériences et de discuter des possibilités de collaboration dans la région. (Bailleurs : divers)

Formation sur le pro� lage de conteneurs au Mali (septembre 2015)

L’UNODC a organisé un atelier sur les techniques de ciblage utilisées dans la lutte contre le tra� c illicite de marchandises par conteneurs, à Bamako, au Mali en septembre 2015. La formation a réuni 28 participants de la Direction générale des Douanes, la Gendarmerie nationale et la Police nationale du Mali. (Bailleur: Danemark)

Formation régionale sur la criminalité liée aux espèces sauvages à Dakar (août et septembre 2015)

L’UNODC a organisé un atelier à Accra, au Ghana, en août 2015 et à Dakar, au Sénégal, en septembre 2015. L’objectif de cet atelier était de former les 22 participants d’autorités policières nationales à la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages à travers le contrôle des conteneurs maritimes. Cet atelier a été animé par des formateurs et des experts de l’UNODC, l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et l’Organe de gestion de la CITES. (Bailleurs : Japon et d’autres).

Préparation de la mise en place d’une Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC) au Mali (juin 2015)

En juin 2015, l’UNODC a organisé une réunion avec les partenaires maliens relative à la mise en œuvre d’une Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC) dans le port sec de Bamako, au Mali, et a visité le futur site dudit service. La réunion a permis aux homologues maliens d’avoir une meilleure compréhension de la façon dont fonctionne le contrôle de conteneurs et des exigences relatives à la mise en œuvre de l’initiative au Mali, pays enclavé. (Bailleur: Danemark)

Visite d’étude au Port du Havre, France (juin 2015)

L’UNODC a organisé une session de formation et a effectué une visite d’étude au port du Havre, en France en juin 2015. Le chef de l’Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC) du Sénégal et un agent des douanes de l’UMCC du Togo ont pris connaissance des procédures relatives à l’interception de conteneurs ouverts, chargés de drogues et refermés ; du traçage des conteneurs ; du contrôle de conteneurs de transbordement, et des procédures de ciblage des conteneurs. (Bailleur : Japon)

Visite d’étude auprès de l’Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC) du port d’Asunción, au Paraguay (mars 2015)

En Mars 2015, deux agents de l’Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC) du Sénégal ont participé à une formation de dimension mondiale au Paraguay. La mission a permis aux équipes ouest africaines de rencontrer l’UMCC du Paraguay, dans le but de faciliter la communication entre elles et de coordonner des actions communes en ce qui concerne les saisies éventuelles de drogues destinées à l’Afrique en provenance de l’Amérique latine. Le Paraguay est un pays de transit pour les conteneurs venus du Brésil ou de l’Uruguay vers l’Europe qui transitent souvent par l’Afrique de l’Ouest (Bailleur : Japon)

Deux visites d’échange pour le partage des meilleures pratiques au Ghana (septembre 2014 et février 2015)

Deux missions de visite d’échange ont eu lieu au Ghana en septembre 2014 et en février 2015 auxquelles les agents de l’Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC) de Dakar ont participé, pour rencontrer l’UMCC de Tema, au Ghana. Ces missions leurs ont permis d’apprendre de nouvelles méthodes de travail relatives au contrôle de conteneurs, constituant une expérience importante pour le nouveau chef de l’UMCC de Dakar. (Bailleur: Japon)

Programme de mentorat pour l’UMCC du port de Dakar (mars, juillet, novembre et décembre 2014)

En mars, juillet, novembre et décembre 2014, l’UNODC a fourni un mentorat sur le ciblage et les contrôles de base, tels que l’établissement de pro� ls à risque et l’inspection physique. Ces sessions ont souligné l’importance d’établir de bonnes relations de travail avec les compagnies maritimes pour assurer le partage des manifestes des navires au moment voulu, ce qui est une exigence pour permettre aux Unités Mixtes de Contrôle des Conteneurs (UMCC) de bien dérouler leur travail de pro� lage. Depuis ce mentorat, le chef de l’UMCC a pu rencontrer des représentants de toutes les compagnies maritimes, ce qui a permis à son équipe de recevoir davantage de manifestes et de pro� ler plus de conteneurs arrivant au Port de Dakar qu’auparavant. (Bailleur : Japon)

Atelier de formation régionale sur les saisies au niveau des ports (octobre 2014)

L’UNODC en partenariat avec l’OMD a dispensé une formation de base sur les saisies en octobre 2014. Suite aux interventions de l’UNODC, le chef de l’Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC) et le Directeur général des Douanes du Sénégal ont décidé de bloquer les conteneurs à l’aide du système de dédouanement des douanes. Cela permettra d’éviter une interaction directe entre les agents et les importateurs ou les exportateurs en vue de réduire les possibilités de corruption. L’UNODC a également pris en charge la rédaction d’un accord entre les ministères de la Défense, des Finances et de l’Intérieur du Sénégal pour attribuer un rôle plus distinct, un mandat et un budget à l’UMCC du port de Dakar. (Bailleur : Japon)

Appui opérationnel à l’UMCC du port de Dakar (août 2014)

En août 2014, l’UNODC a appuyé une opération basée sur le renseignement, menée par l’Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC) de Dakar, ciblant un navire frigori� que transportant du poisson. L’UNODC a aidé le chef l’UMCC dans les négociations avec les représentants du navire et de la cargaison, et a assuré la liaison avec INTERPOL en vue d’explorer la possibilité que la cargaison soit le fruit d’une pêche illégale, facilitant ainsi la recherche de marchandises soupçonnées d’être illicites par l’UMCC. (Bailleur : Japon)

Visite de terrain des fonctionnaires de l’UMCC de Dakar au Togo (février 2014)

Une mission d’échange a été effectuée et trois fonctionnaires l’Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC) de Dakar, au Sénégal, ont rendu visite à leurs homologues à Lomé, au Togo, en février 2014. À la suite de la visite, l’UMCC de Dakar a amélioré l’organisation de son travail, notamment par la dé� nition plus claire des responsabilités des membres de l’équipe et l’instauration de réunions quotidiennes pour � naliser la liste des conteneurs à haut risque à inspecter. Suivant cette visite, l’UNODC a facilité le partage, entre UMCC, de meilleures pratiques relatives aux relations avec les compagnies maritimes, sur comment motiver l’envoi des manifestes, et sur la création d’une liste consolidée des conteneurs ciblés. (Bailleur : Japon)

Des personnels du système judiciaire responsables sont capables d’enquêter, de poursuivre et de juger des affaires pénales de manière plus effective, juste et ef� cace.


Effet 3 :

4 sur 5

NOMBRE DE PAYS QUI METTENT EN ŒUVRE OU

PREVOIENT DE METTRE EN ŒUVRE DES POLITIQUES DE SURVEILLANCE AMELIOREES

ET ACTUALISEES :

Indicateur 1 :

4 sur 5

NOMBRE DE PAYS AMELIORANT LEURS

PROGRAMMES DE FORMATION POUR LES FONCTIONNAIRES DE LA JUSTICE PENALE, AVEC

L’AIDE DE L’UNODC :

Indicateur 2 :

0 sur 5

NOMBRE DE CAS JUDICIAIRES QUI DEMONTRENT UNE

AMELIORATION DE L’EFFICACITE ET DE L’EFFICIENCE EN

CONFORMITE AVEC LES NORMES ET LES MODELES DEVELOPPES

PAR L’UNODC :

Indicateur 3 :

100%



Résultat 3.1 :

157 sur 200

NOMBRE DE PERSONNES (M/F) PARTICIPANT A DES

ATELIERS/FORMATIONS LIES A LA SUPERVISION ET LA RESPONSABILISATION :

Indicateur 1

Les contrôles internes et externes des forces d’application des lois sont renforcés


100%

0 sur 2

NOMBRE DE COURS SUR L’ETHIQUE DEVELOPPES POUR LES AUTORITES DE

L’APPLICATION DE LA LOI ET DE LA JUSTICE PENALE :

Indicateur 2 :

Formation pour l’Académie de lutte contre la Corruption de NACIWA au Nigeria (octobre 2015)

La première formation pour l’Académie anti-corruption du Réseau des Institutions nationales de lutte contre la corruption d’Afrique de l’Ouest (NACIWA) a eu lieu en octobre 2015 à Abuja, au Nigeria. Des experts et praticiens de la lutte contre la corruption venus du Nigeria, d’Afrique de l’Ouest, et d’autres régions du monde ont facilité l’initiative. Au total, 50 participants en provenance de 12 pays membres de NACIWA : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo, ont béné� cié de cette formation. (Bailleur : Autriche)

Séminaire régional sur l’intégrité dans la Police au Sahel (octobre 2015)

L’UNODC a organisé une réunion à Niamey, au Niger, en octobre 2015, réunissant des directeurs généraux adjoints de la Police nationale, des of� ciers de la Police judiciaire et des directeurs des écoles nationales de Police ainsi que des chefs et des représentants d’institutions nationales de lutte contre la corruption, en provenance de cinq pays du Sahel (Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger et Sénégal). Des juges spécialisés dans la criminalité économique et � nancière et des représentants de la société civile étaient également présents pour échanger sur les questions de corruption dans la Police. (Bailleur : Autriche)

Formation des autorités nationales anti-corruption sur les codes de conduite et les procédures d’enquêtes internes (octobre 2015)

L’UNODC a collaboré avec l’organe anti-corruption of� ciel du Sénégal, l’Of� ce National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), pour organiser un atelier de formation à l’intention de son personnel, des of� ciers de Police et de différents acteurs clés au Sénégal. L’atelier, qui a eu lieu en octobre 2015, visait à améliorer les procédures opérationnelles internes liées au dépôt de plainte et au traitement de l’information. (Bailleur : Autriche)

Formation sur la lutte contre la corruption au Burkina Faso (juillet 2015)

Les enquêteurs et les véri� cateurs auprès de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat (ASCE) ont reçu une formation sur les procédures de plaintes, la prévention et les techniques d’enquête de lutte contre la corruption au Burkina Faso. Deux experts internationaux recrutés par l’UNODC ont assuré la formation. Ces experts ont formé le personnel de l’ASCE sur l’amélioration de leurs méthodes de travail. La formation a eu lieu à la � n de juillet 2015. (Bailleur : Autriche)

Formation sur la lutte contre la corruption au Niger (mai 2015)

L’UNODC a collaboré avec l’organe anti-corruption of� ciel du Niger, la Haute Autorité de Lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA), en vue d’organiser un atelier de formation à l’intention de son personnel, des of� ciers de police et des différents acteurs clés au Niger. L’atelier, qui a eu lieu en mai 2015, visait à améliorer les procédures opérationnelles internes liées au dépôt de plainte et au traitement de l’information. (Bailleur : Autriche)

Formation sur l’intégrité à l’intention des of� ciers de justice au Mali (mars 2015)

En partenariat avec le DOMP, l’UNODC a dispensé une formation spécialisée à 40 participants sur l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire au Mali. L’événement, qui a eu lieu à Bamako en mars 2015, a été co-organisé avec le Centre des opérations internationales de paix d’Allemagne (ZIF) et l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Beye de Bamako. (Bailleur : Autriche)

Séminaire régional sur la protection des dénonciateurs (mars 2015)

En marge d’une réunion du Réseau des institutions nationales de lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest (NACIWA), qui a eu lieu à Abuja, au Nigeria, en mars 2015, la CEDEAO a organisé une table ronde sur la protection des dénonciateurs. L’UNODC a présenté les leçons apprises et les questions clés à prendre en considération dans l’élaboration de normes sur la dénonciation ainsi que sur les dispositions prévues dans la CNUCC à cet égard, ce qui encourage les États parties à assurer la protection des dénonciateurs contre les traitements injusti� és. Dans ce contexte, de nombreux pays ont demandé une assistance technique pour élaborer des cadres juridiques appropriés. (Bailleur : Autriche)


Deux ateliers de formation des formateurs sur la traite des personnes et le tra� c de migrants au Niger et au Mali (septembre et octobre 2015)

L’UNODC a organisé deux ateliers de formation de formateurs d’une semaine pour les instructeurs nationaux de Police et les instituts de formation de la Gendarmerie au Niger et au Mali. Les ateliers visaient à améliorer les connaissances et compétences des instructeurs sur la détection et les enquêtes sur les cas de traite de personnes et de tra� c illicite de migrants, conformément au nouveau programme approuvé en mai 2015 par les directeurs des instituts de formation. Les deux formations ont atteint un total de 20 instructeurs. (Bailleur : Autriche)

Formation pour les magistrats étudiants au nouveau programme par les formateurs nationaux (juillet 2015)

En juillet 2015, deux experts de l’UNODC ont supervisé le cycle de formation continue de l’Ecole Nationale de formation judiciaire du Mali. La formation a été dispensée par les 10 instructeurs qui ont reçu la formation des formateurs des experts de l’UNODC au début du mois, et a renforcé la capacité de 48 élèves magistrats, transférant l’expertise contenue dans les 10 modules de l’UNODC qui ont été validés et adoptés par l’École nationale de formation judiciaire du Mali en avril 2015. Cet exercice a représenté une étape importante pour assurer l’appropriation des initiatives et de l’expertise de l’UNODC par les gouvernements partenaires. (Bailleur : Autriche)

Formation des formateurs au nouveau programme sur les réponses à la criminalité organisée au Mali (juillet 2015)

L’UNODC a organisé à Bamako, en juillet 2015, une session de formation de formateurs à l’intention de 10 instructeurs de l’Ecole Nationale de formation judiciaire du Mali. Préparés par des experts de l’UNODC, 10 modules sur des questions

Résultat 3.3 :

5 sur 5

NOMBRE DE PROGRAMMES D’ETUDES ET DE PROGRAMMES DE FORMATION REVISES, MIS A

JOUR, EDITES ET IMPRIMES :

Indicateur 1 :

Les institutions de formation sont soutenues en ce qui concerne l’amélioration de leurs infrastructures et leurs programmes


100%

0 sur 15

NOMBRE D’INSTITUTIONS DONT LES INFRASTRUCTURES ET

L’EQUIPEMENT S’AMELIORENT :

Indicateur 2 :

telles que le terrorisme, le tra� c illicite, le blanchiment d’argent, l’extradition, la coopération internationale et la cybercriminalité font désormais partie du cycle de la formation continue qu’ont suivi ces formateurs en vue de les reproduire. Cette formation a porté sur les modules de l’UNODC qui ont été validés et adoptés au cours d’un atelier national tenu en avril 2015. (Bailleur : Autriche)

Réunion pour présenter les modules anti-corruption dans les universités africaines (juin 2015)

L’UNODC a réuni, en juin 2015, 30 professeurs d’université de 13 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre à Doha, au Qatar. Au cours de l’atelier de trois jours, les participants ont exploré diverses façons d’intégrer le programme de lutte contre la corruption dans les programmes des universités africaines. Les participants à l’atelier ont jeté les bases pour la mise en œuvre d’un cours multidisciplinaire sur la lutte contre la corruption, centrée sur la CNUCC et ses applications. (Bailleurs : divers)

Formation des formateurs de l’Ecole de magistrature au nouveau programme au Tchad (juin 2015)

L’UNODC a organisé en juin 2015, une session de formation à l’intention de 15 instructeurs de l’Ecole Nationale de magistrature à N’Djamena, au Tchad. Préparés par des experts de l’UNODC, 10 modules sur des questions telles que le terrorisme, le tra� c illicite, le blanchiment d’argent, l’extradition, la coopération internationale et la cybercriminalité font désormais partie des cycles de formation continue, que ces formateurs sélectionnés se sont engagés à reproduire. Cette formation fait suite à l’intégration des modules de l’UNODC, qui ont été validés et adoptés au cours d’un atelier national tenu en avril 2015 (Bailleur : Autriche)

Atelier régional en vue du développement de modules sur la traite des personnes et le tra� c illicite de migrants (mai 2015)

L’UNODC a organisé un atelier à l’intention des instituts de formation de la Police et de la Gendarmerie du Burkina Faso, du Mali et du Niger en mai 2015. Les directeurs et les instructeurs de chacun des six instituts participants ont rencontré des représentants de l’UNODC, a� n de concevoir un programme sur la traite des personnes et le tra� c illicite de migrants à adapter au programme national de formation des instituts. En outre, l’atelier a permis aux participants de partager les pratiques en matière de renforcement des capacités. (Bailleur : Autriche)

Elaboration d’un programme sur la criminalité organisée au Mali (mai 2015)

L’UNODC a organisé à Bamako, en mai 2015, un atelier national en vue de la discussion et de l’adoption d’un programme de formation sur la criminalité organisée et la coopération internationale en matière pénale à l’intention de l’Ecole nationale de magistrature au Mali. Préparés par des experts de l’UNODC, 10 modules sur le terrorisme, le tra� c illicite, le blanchiment d’argent, l’extradition, la coopération internationale et la cybercriminalité font désormais partie des cycles de formation continue. La validation du programme fait suite à une mission d’évaluation en décembre 2014. (Bailleur : Autriche)


Résultat 3.4 :

0 sur 20

NOMBRE D’OUTILS RELATIFS AUX ENQUETES ET AUX

TECHNIQUES DE POURSUITE DEVELOPPES :

Indicateur 1 :

Des formations sur les techniques d’enquête concernant différents types de crimes, y compris la corruption et le blanchiment d’argent, sont organisées


100%

1 581 sur 500

NOMBRE DE PERSONNES (M/F) QUI ONT PARTICIPE A

DES SESSIONS DE FORMATION SPECIALISEES, DES ATELIERS ET

DES SEMINAIRES : :

Indicateur 2 :

Ateliers de formation sur l’analyse scienti� que pour les agents d’application de la loi du Mali (avril, mai, juillet et septembre 2015)

La MINUSMA, l’UNPOL et l’UNODC ont organisé quatre ateliers de formation d’une durée de deux semaines sur l’analyse scienti� que à l’intention de la Police et de la Gendarmerie au Mali, en avril, mai, juillet et septembre 2015. 137 fonctionnaires ont participé à la formation. (Bailleur : Japon)

Formation à la gestion à l’intention de la Gendar-merie au Mali (mars, avril et septembre 2015)

La MINUSMA, l’UNPOL et l’UNODC ont organisé trois ateliers d’une durée d’une semaine portant sur la formation à la gestion pour un total de 35 participants de la Gendarmerie malienne en mars, avril et septembre 2015. (Bailleur : Japon)

Ateliers régionaux sur les combattants terroristes étrangers (juin et septembre 2015)

A� n d’analyser l’utilisation des cadres juridiques et opérationnels internationaux dans la lutte contre les combattants terroristes étrangers tout en se conformant aux normes des droits de l’homme, l’UNODC a organisé deux ateliers à Dakar, au Sénégal, en juin et en septembre 2015. L’atelier de juin a réuni des représentants du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal en vue de procéder à une évaluation préliminaire de la situation. La deuxième réunion a permis d’identi� er des lacunes dans les systèmes juridiques nationaux actuels des Etats participants par rapport aux conventions internationales sur la lutte contre le terrorisme, et plus particulièrement en ce qui concerne la résolution 2178 (2014) du Conseil de sécurité des Nations Unies portant sur la criminalisation des combattants terroristes étrangers (Bailleur : Japon)

Formation aux compétences en informatique à l’intention de la Police et de la Gendarmerie au Mali (mars, avril, mai et août 2015)

La MINUSMA, l’UNPOL et l’UNODC ont organisé quatre séances de formation d’une durée de deux semaines sur les compétences en informatique à l’intention de la Gendarmerie et de la Police en mars, avril, mai et août 2015. Ces événements ont réuni un total de 99 participants. (Bailleur : Japon)

Atelier de formation sur les enquêtes � nancières (juillet 2015)

En juin 2015, l’UNODC a organisé, à l’intention de 30 participants, un atelier à Bamako, au Mali, portant sur les enquêtes � nancières et l’application des lois liées au blanchiment d’argent. Cet événement a permis de mettre en évidence les efforts des pays dans la recherche d’expertise technique contre la criminalité � nancière. (Bailleur : Danemark)

Formation à la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée à l’intention de la Police judiciaire du Mali (mars et juin 2015)

La MINUSMA, l’UNPOL et l’UNODC ont organisé deux ateliers de formation relative aux questions liées au terrorisme et à la criminalité transnationale organisée à l’intention de la Gendarmerie et de la Police en mars et juin 2015. Ces événements ont réuni un total de 63 participants et ont

Elaboration d’un programme sur la criminalité organisée au Tchad (avril 2015)

En avril 2015, l’UNODC a organisé un atelier national en vue de la discussion et de l’adoption d’un programme de formation sur la criminalité organisée et la coopération internationale en matière pénale pour l’École nationale de magistrature au Tchad. L’atelier a réuni les enseignants de l’École nationale de magistrature, l’Université de N’djamena, des magistrats, des juges et des procureurs. Préparés par des experts de l’UNODC, 10 modules sur le terrorisme, le tra� c illicite, le blanchiment d’argent, l’extradition, la coopération et la cybercriminalité internationale feront désormais partie des cycles de formation continue. La validation du programme fait suite à une mission d’évaluation effectuée en février 2015. (Bailleur : Autriche)

Réseautage des instituts de formation des agents de l’application de la loi “LE TrainNet” (avril 2015)

En partenariat avec INTERPOL et l’OMD, l’UNODC a appuyé cinq participants du Sahel pour participer à une réunion sur la mise en réseau des institutions de formation « LE TrainNet », à Bakou, en Azerbaïdjan, en avril 2015. L’événement a permis d’assurer la formation dans les domaines liés aux nouveaux crimes émergents, aux mécanismes de coopérations et à la diffusion de nouveaux outils techniques et publications de l’UNODC. (Bailleur : Danemark)

Évaluation de l’Ecole de magistrature du Mali sur l’intégration d’un module relatif à la criminalité organisée et à la coopération internationale dans son programme (décembre 2014)

L’UNODC a effectué une mission d’évaluation au Mali en décembre 2014 en vue de prendre contact avec les autorités maliennes pour évaluer les besoins de ce pays en matière de législation et de formation dans les domaines de la lutte contre la criminalité organisée et la coopération judiciaire pénale. La mission a échangé avec l’Institut national de magistrature sur les besoins de formation dans des domaines spéci� ques de la criminalité transnationale organisée et de la coopération judiciaire internationale. (Bailleur : Autriche)


répondu aux besoins de base des stagiaires en les informant des conséquences du tra�c de drogue dans la région du Sahel et son lien avec d’autres actes criminels comme le terrorisme et son �nancement. (Bailleur : Japon)

Formation à la lutte contre le tra�c d’armes et le terrorisme à l’intention de la Brigade de répression du banditisme au Mali (février, avril et juin 2015)

La MINUSMA, l’UNPOL et l’UNODC ont organisé trois ateliers de formation à l’intention de la Brigade malienne de répression du banditisme en février, avril et juin 2015. Ces événements ont réuni un total de 89 participants et ont eu lieu à Bamako. La Brigade malienne de répression du banditisme a pris connaissance des liens entre le tra�c illicite d’armes à feu et le blanchiment d’argent et le terrorisme, ainsi que des diverses stratégies visant à réduire le volume de tra�c d’armes à feu. À la �n de l’atelier, les participants ont recommandé l’implication des populations dans la diffusion de l’information, ce qui augmente la capacité de partage de l’information, la collecte de contributions des responsables des prisons et la mise en place de bases de données �ables en vue du traçage des armes à feu. (Bailleur : Japon)

Formation sur les affaires liées au terrorisme et les droits de l’homme au Niger (juin 2015)

Un atelier a été co-organisé en juin 2015 à Niamey par l’UNODC, l’Institut danois des droits de l’homme (DIHR) et l’École nationale de Police du Niger dans le cadre du partenariat stratégique UNODC-DIHR relatif à la réponse des droits de l’homme et de la justice pénale au terrorisme en Afrique subsaharienne. À la suite de l’atelier, les participants ont renforcé leurs connaissances et partagé leur compréhension de la situation sur le terrain dans différentes régions du Niger en ce qui concerne la présence de menaces posées par Boko Haram et d’autres groupes terroristes. Ils ont également renforcé leur compréhension des cadres juridiques et des aspects des droits humains sur la détention de personnes soupçonnées de terrorisme, y compris ceux qui sont capturés en grand nombre dans le contexte d’un con�it armé. (Bailleurs : Danemark et Espagne)

Atelier relatif aux questions liées au terrorisme au Burkina Faso (juin 2015)

En juin 2015, l’UNODC a organisé un atelier visant à soutenir le système de justice pénale du Burkina Faso, en assurant la formation des magistrats et des of�ciers de Police judiciaire en vue de mener des enquêtes et des poursuites ef�caces liées au terrorisme. L’atelier a également permis d’identi�er les obstacles à la coopération inter-agences (autorités judiciaires et policières/gendarmes) et les mesures pour les surmonter. Un total de 25 participants (dont 1 femme) en provenance de Ouagadougou et d’autres régions (Bobo-Dioulasso, Dori, Ouahigouya, Djibo et Nadiagou) y ont assisté. (Bailleur : Espagne)

Formation sur la lutte contre le tra�c de drogue à l’intention de la Brigade des stupé�ants au Mali (avril et mai 2015)

La MINUSMA, l’UNPOL et l’UNODC ont organisé deux sessions de formation à l’intention de la Brigade des stupé�ants malienne en avril 2015. Ces deux événements ont réuni un total de 50 participants et ont eu lieu à Bamako. En conséquence, les autorités maliennes ont accru leurs saisies

de drogues, engagé 41 poursuites en justice liées au tra�c de drogue et renforcé leur compréhension des réseaux criminels. Suite à la formation spécialisée, la Brigade des stupé�ants a saisi un total de 400 kg de cannabis, 436 doses de crack, 274 doses de «Off» (une drogue contenant un mélange d’héroïne et d’autres substances), et plus d’une tonne de médicaments contrefaits, dont du tramadol et du diazépam. (Bailleur : Japon)

Formation aux techniques policières de base pour la Gendarmerie, la Garde nationale au Mali (février et avril 2015)

La MINUSMA, l’UNPOL et l’UNODC ont organisé deux séances de formation aux techniques policières de base à l’intention de la Gendarmerie et de la Garde nationale en février et avril 2015. Cet événement a réuni un total de 45 participants et a eu lieu à Bamako. (Bailleur: Japon)

Formation à la lutte contre la violence basée sur le genre à l’intention de la Police et de la Gendarmerie au Mali (mars 2015)

La MINUSMA, l’UNPOL et l’UNODC ont organisé une formation à la lutte contre la violence basée sur le genre à l’intention de la Gendarmerie et de la Police en mars 2015. Plus de 50 of�ciers de plusieurs régions du Mali ont béné�cié de cette formation qui a permis de sensibiliser un certain nombre d’agents en poste depuis longtemps ou nouvellement recrutés à des questions telles que l’égalité des sexes (tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du lieu de travail), la violence basée sur le genre (y compris le viol et la prostitution durant les con�its), et la participation des enfants soldats. (Bailleur : Japon)

Formation relative à la traite des personnes et au tra�c illicite de migrant au Mali (février 2015)

À la suite d’une collaboration entre la MINUSMA et l’UNPOL, l’UNODC a organisé une formation à l’intention de la Gendarmerie et de la Police, qui a permis aux participants de comprendre les éléments de ces deux infractions, de se familiariser avec les conventions internationales qui fournissent un cadre pour les Etats dans la lutte contre ces crimes, et de faciliter l’orientation des victimes vers des structures de soutien et de soins. Cet événement a réuni 48 participants et a eu lieu à Bamako. (Bailleur : Japon)

Atelier sur la lutte contre le �nancement du terrorisme (octobre 2014)

L’UNODC a organisé un atelier sur la lutte contre le �nancement des stratégies de terrorisme dans l’intérêt des cellules de renseignement �nancier (CRF) en octobre 2014. L’atelier a été accueilli par la CRF du Niger à Niamey et a vu la participation de ses homologues du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, de la Mauritanie, du Maroc et du Sénégal, entre autres. En plus des expériences opérationnelles, les participants ont discuté des techniques d’enquête, renforcé la coordination nationale et la coopération internationale, et échangé sur d’autres questions d’importance stratégique dans le cadre de la lutte contre le �nancement du terrorisme, telles que le gel des avoirs en vertu des exigences du CSNU, la prolifération des armes de destruction massive et les vulnérabilités des organisations à but non lucratif. (Bailleurs : divers)


Missions d’évaluation au Mali et au Tchad en vue d’évaluer les besoins d’assistance technique dans la lutte contre le terrorisme (février et avril 2014)

Deux missions d’évaluation ont été effectuées par l’UNODC en février et avril 2014 sur la situation sécuritaire et la menace terroriste au Tchad et au Mali, ainsi que sur les besoins d’assistance technique dans la lutte contre le terrorisme, a� n de plani� er et de concevoir un programme de formation approprié pour la justice pénale et les responsables de l’application de la loi. Ces missions ont permis de discuter des activités prévues par l’UNODC dans les deux pays ainsi que des dé� s potentiels à la mise en œuvre du Programme Sahel. (Bailleur : Japon)

Formation relative au cadre juridique de la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso (février 2014) et diffusion de publications de l’UNODC à travers le Sahel (durant l’année 2014)

Un atelier national de formation relative au cadre juridique de la lutte contre le terrorisme a eu lieu à Ouagadougou, au Burkina Faso, en février 2014. Un total de 19 agents du Ministère de la Justice, des autorités judiciaires, du Ministère de l’Intérieur et de la Gendarmerie nationale y ont participé. Les enquêtes, techniques et les mécanismes de coopération internationale en matière pénale (entraide judiciaire et extradition) ont été couverts. Les capacités de formation en matière de prévention du terrorisme ont été mises en place au Burkina Faso et au Niger, suite à une série de formations de l’UNODC et à la diffusion des publications de l’UNODC sur la prévention du terrorisme à travers tous les pays du Sahel. (Bailleurs : France et Japon)

Résultat 3.5

155 sur 200

NOMBRE DE RESPONSABLES DE L’APPLICATION DE LA LOI ET DE JUGES (M/F) PRIS EN CHARGE

ET CONSEILLES :

Indicateur 1 :

La coopération Police-Justice est améliorée et des conseils sur les enquêtes criminelles sont fournis


100%

4 sur 25

NOMBRE DE REUNIONS OU D’EVENEMENTS DE

COLLABORATION ENTRE LES MAGISTRATS ET LES

ENQUETEURS :

Indicateur 2 :

Deux ateliers de formation sur la coopération internationale pour les fonctionnaires au Niger et au Mali (mai 2015)

Une formation nationale organisée à Niamey, au Niger en mai 2015 et une autre à Bamako, au Mali à l’intention de 75 magistrats au total, visaient à les sensibiliser et à renforcer les capacités d’application de la loi sur les instruments juridiques contre la criminalité organisée, ainsi que leurs dispositions sur la coopération internationale en matière pénale. Ces événements ont permis aux participants de se familiariser avec les instruments juridiques internationaux et les conventions des Nations Unies, ainsi que de comprendre l’importance de l’entraide judiciaire dans le contexte du crime organisé. (Bailleur : Autriche)

Atelier sur les affaires liées au terrorisme au Niger (mai 2015)

L’UNODC a organisé un atelier national de formation sur les enquêtes et poursuites dans les affaires liées au terrorisme, en mai 2015. L’activité a été organisée pour 30 fonctionnaires nigériens, dont bon nombre résidaient en dehors de la capitale Niamey. Organisé en partenariat avec INTERPOL et soutenu par le gouvernement de l’Espagne, l’atelier visait à renforcer les enquêtes des magistrats, des of� ciers de Police judiciaire, et les capacités de poursuite des affaires liées au terrorisme. (Bailleur : Espagne)

Atelier sur la coopération dans les affaires liées au terrorisme au Sénégal (mai 2015)

Un atelier national organisé par l’UNODC à Saly, au Sénégal, en mai 2015, a permis à 24 participants du système judiciaire au Sénégal de prendre connaissance des moyens visant à améliorer la coopération entre les enquêteurs et les magistrats dans les affaires liées au terrorisme. (Bailleur : France)


Réunion annuelle Réseau Inter-Agences en matière de recouvrement des avoirs pour l’Afrique de l’Ouest (ARIN-WA) (octobre 2015)

La réunion de coordination conjointe ARIN-WA a eu lieu en octobre 2015 à Abuja, au Nigeria. Les membres ont échangé sur les meilleures pratiques en matière de recouvrement et de gestion des avoirs. Les participants ont énoncé les procédures que les pays doivent mettre en place a� n d’élaborer un cadre juridique et institutionnel pour l’organisme en charge de la gestion de ces avoirs. Les participants ont également discuté de l’évolution du système législatif dans la lutte contre le terrorisme. La coordination, collaboration et éventuelle fusion de la Plateforme Judiciaire Sahel et les réseaux ARIN-WA ont été discutées. (Bailleur : Danemark)

Résultat 3.7 :

4 sur 25

NOMBRE DE CAS OU UNE ASSISTANCE TECHNIQUE A

ETE FOURNIE AUX AUTORITES COMPETENTES :

Indicateur 1 :

Les aspects patrimoniaux et � nanciers des jugements deviennent partie intégrante du traitement judiciaire normal des affaires pénales à travers le renforcement de l’identi� cation, de la saisie de la con� scation et de la gestion des avoirs.

Progrès par rapport aux indicateurs: 16%100%

Atelier de formation sur le recouvrement des avoirs au Burkina Faso (juin 2015)

En juin 2015, le Programme mondial contre le blanchiment d’argent, le produit du crime et le � nancement du terrorisme de l’UNODC a organisé un atelier à Ouagadougou, au Burkina Faso, sur la question du recouvrement des avoirs illicites. Cet événement a permis à 26 participants de ré� échir à la mise en place d’une agence nationale qui serait spéci� quement chargée de la gestion et du recouvrement des avoirs illicites. (Bailleurs : Japon, France et Etats-Unis)

Approbation du réseau ARIN-WA (mai 2015)

Une réunion du Comité ministériel du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), s’est tenue à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire en mai 2015. Le Comité ministériel a of� ciellement approuvé l’initiative de créer ARIN-WA. La réunion comprenait les ministres chargés des Finances, de la Justice et de l’Intérieur de tous les Etats membres de la CEDEAO, qui ont également approuvé le projet de Guide opérationnel du Réseau, exprimant leur soutien politique à cette initiative de réseautage. (Bailleurs : divers)

Réunion sur la saisie, la con� scation et la gestion des produits de la criminalité (novembre 2014)

L’UNODC a facilité la mise en place d’ARIN-WA, qui a été of� ciellement approuvé lors d’un atelier régional à Accra, au Ghana, en novembre 2014. Cet événement était aussi l’occasion pour les participants de travailler sur des exemples de cas et des exercices pratiques en groupes et de partager les meilleures pratiques en matière d’identi� cation, de saisie, de con� scation et de gestion des produits du crime. À la suite de cet exercice, le Niger a enregistré la toute première condamnation du pays pour le blanchiment d’argent, créant ainsi un précédent pour les pays de la région. La Cour a con� squé l’équivalent de plus de 600.000 USD, qui seront exécutés sur les biens fonciers appartenant à la personne condamnée. (Bailleurs : divers)

Les capacités à utiliser des preuves scienti� ques en tant que soutien aux enquêtes et procédures criminelles sont renforcées

Progrès par rapport aux indicateurs: En attente de l’exécution de l’enquête

Effet 4 :

Cible : 25

NOMBRE DE BENEFICIERES NOTANT QUE L’AMELIORATION DES CAPACITES EST UTILISEE POUR GENERER DES PREUVES SCIENTIFIQUES DANS LES ENQUETES JUDICIAIRES, Y COMPRIS

LES ARMES A FEU MARQUEES

Indicateur 1 :

Résultat 4.1 :

1 sur 5

NOMBRE D’INFRASTRUCTURES DOTEES DE CAPACITES

D’ANALYSE DE DROGUES ET DE PRODUITS CHIMIQUES

SOUTENUES :

Indicateur 1 :

Les capacités d’analyse des drogues et des produits chimiques sont améliorées


100%

27 sur 100

NOMBRE DE PERSONNES (M/F) AYANT PARTICIPE A DES FORMATIONS OU DES

EVENEMENTS COLLABORATIFS :

Indicateur 2 :

Promotion de la coopération régionale entre les laboratoires au Sahel et en Afrique de l’Ouest (octobre 2015)

En octobre 2015, les agents chargés de l’application de la loi de première ligne qui luttent contre le tra� c illicite en Afrique de l’Ouest ont été formés et équipés pour identi� er les drogues et leurs précurseurs chimiques à l’aide de trousses d’identi� cation des drogues de l’UNODC. L’événement, qui a eu lieu à Accra, au Ghana, a rassemblé 45 responsables de l’application de la loi de 13 pays à travers la région. (Bailleurs : Japon, Etats-Unis)

Evaluation de la capacité d’analyse des drogues au Burkina Faso (janvier 2015)

En janvier 2015, les experts de l’UNODC ont visité les laboratoires gouvernementaux, au Burkina Faso spécialisés dans l’analyse chimique des drogues saisies. Ces experts de l’UNODC ont tenu des réunions avec des fonctionnaires de Police dont le Chef de la Police judiciaire, la Gendarmerie nationale, des représentants de laboratoires de Police, ainsi que le Directeur du Laboratoire national de santé. Une évaluation des infrastructures d’analyse des drogues et des capacités du Burkina Faso a été � nalisée à la � n de la mission et des recommandations ont été émises par les experts de l’UNODC aux représentants du gouvernement. (Bailleur : Danemark)

Deux missions d’évaluation des capacités d’analyse des drogues au Mali et au Sénégal (janvier 2015)

En janvier 2015, les experts de l’UNODC, de l’UNPOL et de la MINUSMA ont visité les laboratoires gouvernementaux au Mali, spécialisés dans l’analyse chimique des drogues illicites saisies. Des réunions mixtes se sont tenues avec le Chef des services pénitentiaires du Mali, la Gendarmerie nationale et des fonctionnaires représentant l’Of� ce central des stupé� ants. Les partenaires impliqués dans ces activités sont notamment l’ICITAP du Département américain de la justice, la délégation de l’UE au Mali et l’Ambassade de France. Par la suite, un exercice similaire a été effectué au Sénégal. Une évaluation à la fois des infrastructures et des capacités d’analyse des drogues du pays a été faite et des recommandations ont été émises aux représentants du gouvernement. (Bailleur : Danemark)



Résultat 4.4 :

9 sur 20

NOMBRE D’INSTALLATIONS POUR LA GESTION DES ARMES

A FEU SOUTENUE A TRAVERS LA FOURNITURE D’EQUIPEMENT ET

D’INFRASTRUCTURES : :

Indicateur 1 :

Les capacités sont améliorées pour l’application de mesures de contrôle des armes à feu a� n de réduire leur prolifération et prévenir leur tra� c illicite


100%

478 sur 200

NOMBRE DE PERSONNES (M/F) SOUTENUES DANS LA GESTION

DES ARMES A FEU PAR DES SERVICES CONSULTATIFS :

Indicateur 2 :

Réunion régionale sur les synergies entre les instruments juridiques sur les armes à feu (septembre 2015)

Cette réunion tenue à Abidjan, en Côte d’Ivoire, a réuni des délégués de 10 pays de la grande région du Sahel et des institutions du système des Nations Unies et d’autres partenaires concernés. L’évènement a donné l’occasion de partager les résultats d’une étude comparative menée par l’UNODC à travers son Programme mondial sur les armes à feu sur les synergies et les complémentarités entre le Traité sur le commerce des armes, le Protocole contre la fabrication et le tra� c illicites d’armes à feu et d’autres instruments juridiques pertinents relatifs au contrôle des armes à feu. Les participants à la réunion ont identi� é les synergies entre les différents instruments et souligné la nécessité de les prendre en compte dans leur processus de mise à jour de la législation nationale. (Bailleurs : Japon et UNSCAR)

Réunion des experts régionaux sur le renforcement du contrôle des armes à feu et de la gestion des stocks en région sahélienne (septembre 2015)

Des experts de l’UNODC ont assisté à une réunion du groupe d’experts à Addis-Abeba en septembre 2015. L’objectif de cette réunion était de générer un ensemble de recommandations sur l’amélioration de la coordination des projets relatifs aux armes légères dans la grande région du Sahel et la promotion de l’usage durable des ressources disponibles pour renforcer les institutions existantes et les mécanismes institutionnels. (Bailleur : Japon)

Session de travail avec le Comité national mauritanien de rédaction sur la loi sur les armes à feu (juillet 2015)

Une session technique a été organisée à Nouakchott en juillet 2015. L’UNODC a fourni son expertise juridique et une assistance technique sur les questions d’harmonisation et

d’évolution législative sur les armes à feu. Des discussions ont également eu lieu avec le Ministère de l’Intérieur et la Police sur la mise en place d’une Commission nationale en Mauritanie. (Bailleurs : Japon et UE)

Séminaire régional sur le protocole relatif aux armes à feu et aux autres instruments juridiques (juillet 2015)

L’UNODC, en collaboration avec l’UNREC, a présenté à Abuja, au Nigeria, une étude comparant les différents instruments juridiques tels que le Traité sur le commerce des armes, le Programme d’action des Nations Unies, l’Instrument international de traçage, le Protocole contre la fabrication et le tra� c illicites d’armes à feu et la Convention de la CEDEAO relative aux armes légères et de petit calibre. Des comités techniques se sont penchés sur les mesures préventives, le rapportage, le traçage, la coopération internationale et régionale. Une réunion avec les pays du Sahel a eu lieu en vue de développer de nouvelles synergies dans la région. (Bailleurs : Japon et UE).

Réunion transrégionale à Vienne (mars 2015)

En mars 2015, l’UNODC a organisé une réunion transrégionale pour traiter la problématique liée au tra� c d’armes à feu, leur fabrication illicite et les liens avec la criminalité transnationale organisée. 32 experts gouvernementaux de 19 pays du Sahel et d’Amérique du Sud ont participé à cette réunion qui a permis d’analyser de manière approfondie les points communs et les disparités dans les tendances du tra� c d’armes à feu entre les deux régions. (Bailleurs : Japon et UNSCAR)

Mission d’évaluation sur la gestion des stocks des armes à feu au Niger (février 2015)

En janvier et février 2015, l’UNODC a organisé une mission conjointe en vue de discuter des modalités pour organiser une campagne de collecte et de destruction, et d’évaluer le stockage et la gestion du stockage des armes à feu dans les commissariats de Police et les brigades de Gendarmerie à Niamey. À la � n de l’évaluation, l’UNODC a publié des recommandations visant à améliorer les installations de stockage et a décrit le processus de rénovation nécessaire pour accroître la sécurité. (Bailleur : Japon)

Atelier sur le rôle de la société civile dans le contrôle du tra� c des armes à feu (février 2015)

Un atelier de formation sur le rôle de la société civile dans la lutte contre le tra� c illicite et sur l’échange d’informations entre des experts de la société civile d’Afrique de l’Ouest et d’Amérique Latine a eu lieu en février 2015, à Lomé, au Togo. Les participants ont souligné la nécessité d’appeler à l’expertise de leurs collègues d’Amérique Latine pour renforcer les capacités des organisations d’Afrique de l’Ouest, novices dans les sujets liés aux armes à feu et aux infractions connexes. (Bailleur : UE)

Evaluation de la gestion des stocks d’armes à feu au Sénégal (janvier 2015)

Au Sénégal, l’UNODC soutient la rénovation d’une installation de stockage commune à tous les organismes d’application de la loi (justice, Police, Douanes, Gendarmerie, etc.). Lors d’une évaluation en janvier 2015, il a été décidé avec les autorités nationales que le site recevrait des armes à feu saisies et con� squées par les organismes d’application de la loi. (Bailleur : Japon)


Fourniture d’appareils de marquage des armes à feu et ateliers connexes (septembre à décembre 2014)

La capacité du contrôle des armes à feu a été renforcée au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Sénégal suite à la fourniture d’appareils de marquage à la �n de 2014. La fourniture de ces appareils de marquage s’est accompagnée d’ateliers de formation ainsi de logiciels pour la tenue des dossiers et la gestion des données relatives aux armes à feu. L’UNODC a fourni un total de huit appareils de marquage au Burkina Faso (2), au Mali (1), au Niger (2) et au Sénégal (3). Les ateliers de formation ont été organisés en étroite collaboration avec le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC). 96 experts appartenant aux forces militaires, de Police, de la Gendarmerie et de la Douane (entre autres) de quatre pays ont été formés. (Bailleur : Japon)

Réunion visant à renforcer la coopération Sud-Sud relative à la formation et à l’échange des meilleures pratiques dans le marquage des armes à feu (novembre 2014)

Une réunion a été organisée à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, en novembre 2014 en vue de renforcer la collaboration entre l’UNODC et la Commission nationale de la Côte d’Ivoire dans le cadre du processus de renforcement des capacités des organismes nationaux chargés de l’application de la loi pour assurer une meilleure gestion des données et du traçage des armes à feu. La Commission nationale de la Côte d’Ivoire tiendra des séances de formation organisées par l’UNODC concernant le marquage et la tenue des registres des armes à feu au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Sénégal, pour ensuite poursuivre ces efforts au Tchad et en Mauritanie. (Bailleurs : Japon et UE)

Examen législatif, analyse des lacunes et établissement de pro�l de pays en vue de l’harmonisation législative relative aux armes à feu au Tchad et au Niger (octobre-novembre 2014)

L’UNODC a procédé à un examen législatif et une analyse des lacunes contenant un aperçu des lois tchadiennes et nigériennes en ce qui concerne les armes à feu et leur alignement avec les instruments internationaux et régionaux. Une analyse comparative plus approfondie a été produite, ce qui facilitera l’assistance législative dans les deux pays. (Bailleur : Japon)

Campagne d’enregistrement et de collecte au Sénégal (octobre 2014)

La campagne d’enregistrement et de collecte a été lancée au Sénégal par le Ministère des Forces Armées et le Ministère de l’Intérieur à Dakar, au Sénégal, en octobre 2014. Le Niger et le Sénégal ont validé leurs feuilles de route et plans de travail liés à la mise en œuvre de la campagne, ainsi que le calendrier s’y rapportant. (Bailleur : Japon)

Atelier sur l’examen législatif du contrôle des armes à feu au Sénégal (septembre-octobre 2014)

Un atelier de validation du projet de loi sur le système de gestion d’armes et de munitions et le décret d’application a eu lieu en septembre 2014, à Mbour, au Sénégal. Les fonctionnaires du Gouvernement du Sénégal ont �nalisé et validé un projet technique de la législation relative aux armes à feu et l’ont of�ciellement déposé auprès des autorités pour adoption. Le projet de loi est conforme au Protocole contre la fabrication et le tra�c illicites d’armes à feu inclus dans la

CNUCTO, mais aussi à la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes, ainsi qu’au Traité sur le commerce des armes. La validation technique du projet de loi fait suite à un long processus d’examen géré par l’UNODC avec toutes les parties prenantes. Le texte a ensuite été présenté aux autorités sénégalaises lors d’une cérémonie en octobre 2014. Un total de 22 participants ont pris part à l’événement (Bailleur : Japon)

Mise en place d’un réseau régional d’échange d’informations sur les armes à feu (juillet 2014)

Un séminaire régional sur l’échange de bonnes pratiques dans l’enquête et la poursuite concernant les affaires liées au tra�c d’armes à feu et de criminalité organisée a eu lieu à Ouagadougou, au Burkina Faso en juillet 2014. 18 experts des pays du Sahel et des pays voisins d’Afrique de l’Ouest ont assisté à cette réunion. Les praticiens de la justice pénale et les membres des commissions nationales du Bénin, du Burkina Faso, du Tchad, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo ont présenté et discuté des cas nationaux et ont identi�é un certain nombre de bonnes pratiques et de dé�s. (Bailleurs : Japon et UE)

Missions d’évaluation dans les pays du Sahel (mars, juillet 2014 et juin 2015)

Quatre missions d’évaluation ont été effectuées dans les pays du Sahel a�n d’évaluer la possibilité de mettre en œuvre des activités dans les domaines de la collecte, la destruction, le marquage et la gestion de registres d’armes à feu. Un soutien législatif a également été fourni en vue de l’harmonisation de la législation nationale de chaque pays avec le Protocole contre la fabrication et le tra�c illicites d’armes à feu inclus dans la CNUCTO, ainsi qu’avec d’autres instruments régionaux et internationaux pertinents. La remise à neuf des installations de stockage des armes à feu saisies au sein des postes de Police. (Bailleur : Japon)

Conférence régionale sur le contrôle des armes à feu au Sahel (février 2014)

Un séminaire régional sur le renforcement de la réponse législative et opérationnelle au tra�c illicite des armes à feu a eu lieu à Dakar, au Sénégal en février 2014. Le séminaire a permis de procéder à des échanges à la fois opérationnels et stratégiques entre les représentants des commissions nationales sur les armes légères, les experts et les professionnels du système de justice pénale de 12 pays de la région. À la �n de l’atelier, une proposition a été formulée en vue de la création d’une unité centrale des armes à feu au niveau national qui permettrait le traitement de toutes les armes à feu saisies. En outre, il a été décidé de la création d’un réseau régional d’experts des armes à feu, composé de représentants de la Police, de la justice et des services douaniers. (Bailleur : Japon)

Amélioration de l’accès et du traitement des personnes en contact avec le système judiciaire et renforcement de la gestion des prisons en conformité avec les normes et standards en matière de droits de l’homme


Effet 5 :

2 sur 25

NOMBRE D’INITIATIVES DE REFORME ET DE PROGRAMMES PILOTES MIS EN ŒUVRE AU SEIN

DU SYSTEME JUDICIAIRE :

Indicateur 1 :

100%

Résultat 5.1 :

172 sur 250

NOMBE DE PERSONNES (M/F) BENEFICIANT D’UN APPUI

POUR AMELIORER L’ACCES A LA JUSTICE A TRAVERS DES

ATELIERS, DES FORMATIONS ET/OU DES MATERIELS IMPRIMES:

Indicateur 1 :

L’accès à la justice est amélioré


100%

0 sur 5

NOMBRE DE TRIBUNAUX DOTES D’EQUIPEMENTS :

Indicateur 2 :

Atelier sur l’aide judiciaire en Mauritanie et au Mali (octobre et août 2015)

Deux réunions nationales de validation des projets de stratégies d’aide judiciaire élaborés par l’UNODC ont eu lieu au Mali en août 2015 et en Mauritanie en octobre 2015. L’objectif de ces rencontres était de présenter aux parties prenantes nationales les principes directeurs, les objectifs, le contenu et les moyens de la mise en œuvre de la stratégie nationale. Les participants ont été en mesure d’examiner et de faire valoir leurs observations sur la stratégie. L’élaboration de stratégies nationales d’aide judiciaire pour les pays du Sahel fait partie de la mise en œuvre des recommandations de la première réunion régionale sur l’aide judiciaire au Sahel, tenue en septembre 2014. (Bailleur : Autriche)

Atelier régional sur l’aide judiciaire (septembre 2014)

En septembre 2014, des représentants de pays de la région du Sahel, ainsi que de l’Algérie et du Maroc, se sont accordés sur les étapes à suivre en vue d’améliorer l’accès à l’aide judiciaire dans leurs systèmes de justice pénale, lors d’un atelier régional organisé par l’UNODC à Bamako, au Mali. Les participants ont identi� é les lacunes et les priorités principales pour leurs pays respectifs. En particulier, les participants ont convenu qu’ils devraient œuvrer à la reconnaissance et à l’utilisation de l’aide judiciaire dans leurs systèmes juridiques a� n de fournir des conseils juridiques et des informations aux victimes, aux accusés et aux condamnés. (Bailleur : Autriche).



Résultat 5.3 :

176 sur 350

NOMBE DE PERSONNES (M/F) APPUYEES A TRAVERS DES

ATELIERS ET DES FORMATIONS SUR LA PROTECTION DES

VICTIMES ET DES TEMOINS:

Indicateur 1 :

La protection des victimes et des témoins améliorée est assurée


100%

5 sur 18

NOMBRE DE PROCEDURES ET DE MECANISMES

D’ORIENTATION REVUS :

Indicateur 2 :

Atelier sous-régional sur les enfants soupçonnés d’être associés à Boko Haram (octobre 2015)

L’atelier s’adressait aux militaires, aux responsables de l’application de la loi, de la justice pénale et de la protection des enfants du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Nigeria. Des experts de l’UNICEF, du HCDH, du Bureau du Représentant spécial du S-G pour les enfants dans les con� its armés, de l’UA et de la Cour pénale internationale y ont également participé. Dans leurs conclusions, les participants ont souligné que tous les efforts possibles doivent être faits pour empêcher les enfants de s’associer à Boko Haram; que les enfants associés à Boko Haram devraient être principalement considérés et traités comme des victimes; convenu que toutes les mesures visant à vaincre Boko Haram doivent respecter les droits des enfants associés aux groupes armés, à la justice pour les enfants et à la justice pour mineurs; et ont appelé les Nations Unies à fournir une assistance technique aux niveaux régional et national, adaptée aux besoins spéci� ques de chaque pays, en ce qui concerne le traitement des enfants soupçonnés d’être associés à Boko Haram. (Bailleur : Danemark)

Deux ateliers de formation sur la protection des victimes et des témoins au Mali et au Burkina Faso (août 2015)

L’UNODC a organisé deux ateliers nationaux de formation en vue d’améliorer le traitement que reçoivent les victimes et les témoins au sein du système de justice pénale. Les deux ateliers de formation ont eu lieu à Bamako, au Mali et à Ouagadougou, au Burkina Faso en août 2015, et ont permis à 66 participants d’identi� er les mesures qu’ils peuvent mettre en œuvre en faveur des victimes et des témoins. Ces formations constituaient une mise en œuvre de l’une des recommandations de la première réunion régionale des pays du Sahel relative à la protection des victimes et des témoins, organisée à Nouakchott, en Mauritanie, en décembre 2014. (Bailleur : Autriche)

Atelier régional sur une loi type relative à la protection des victimes et des témoins (juin 2015)

L’UNODC a organisé à Niamey, au Niger en juin 2015, une réunion régionale en vue d’entamer le processus de rédaction d’une loi type sur la protection des victimes et des témoins de la région. 15 experts en rédaction législative, nommés par le ministère de la Justice du Burkina Faso, du Tchad, de la Mauritanie, du Niger et de la Tunisie, ont discuté en détail de leurs législations nationales respectives et évalué les lacunes dans leurs systèmes juridiques nationaux. Les participants ont établi un plan pour la loi type et entrepris d’émettre des directives sur la rédaction de son contenu. Cette réunion régionale faisait suite à la première réunion régionale des pays du Sahel sur la protection des victimes et des témoins organisée à Nouakchott, en Mauritanie, en décembre 2014. (Bailleur : Autriche)

Réunion régionale sur la protection des victimes et des témoins au Sahel (décembre 2014)

En décembre 2014, les représentants du gouvernement et des professionnels du droit des pays du Maghreb et du Sahel se sont réunis à Nouakchott, en Mauritanie, en vue de dé� nir leurs besoins pour élaborer une législation et des programmes détaillés relatifs à la protection des victimes et des témoins dans la région. Un plan d’action a été adopté après que les dé� s juridiques et pratiques en matière de protection et d’assistance aux victimes et témoins d’actes criminels aient été analysés. L’évènement a réuni 39 participants venant d’Algérie, du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad et représentant les agences d’application de la loi, les institutions judiciaires, la société civile et le système onusien. (Bailleur : Autriche)

Résultat 5.4

3 sur 18

NOMBE D’INITIATIVES DE REFORME PENITENTIAIRE

SOUTENUES:

Indicateur 1 :

Une réforme pénitentiaire et des politiques harmonisées de déradicalisation et de réinsertion de terroristes condamnés sont lancées dans certains pays


100%

120 sur 200

NOMBRE DE PERSONNES (M/F) AYANT BÉNÉFICIÉ D’UN APPUI

EN MATIÈRE DE RÉFORME PÉNITENTIAIRE A TRAVERS DES FORMATIONS ET DES ATELIERS :

Indicateur 2 :


Atelier national de suivi sur la réforme pénitentiaire au Tchad (juin 2015)

L’UNODC, en collaboration avec la Direction générale des établissements pénitentiaires du Tchad, a organisé un atelier de renforcement des capacités à l’intention des 40 régisseurs de prisons et de 10 procureurs de toutes les régions du Tchad. L’atelier a permis de renforcer les capacités du personnel pénitentiaire et des procureurs sur les instruments internationaux, en particulier les « Règles de Bangkok » et les conventions internationales des droits de l’homme. La rencontre a également permis le partage et l’échange d’expériences entre les acteurs en charge des prisons au Tchad. (Bailleur : Danemark)

Atelier sur un programme pilote de réforme pénitentiaire au Niger (avril 2015)

L’atelier a réuni des représentants de ministères et de membres de la société civile nigériens. Au cours de cet atelier interdisciplinaire, tenu en avril 2015 à Niamey, les participants ont discuté des problèmes de sécurité dans les prisons. Cette discussion était d’autant plus pertinente qu’il a été récemment

constaté une augmentation du nombre de membres présumés de Boko Haram arrêtés, qui ont créé des problèmes de sécurité sans précédent à l’administration pénitentiaire du Niger. La deuxième partie de l’atelier a été consacrée à la discussion du projet de plan de réinsertion social élaboré par le ministère de la Justice; et à un débat général sur les besoins relatifs à la mise en place d’un programme exhaustif de réinsertion sociale au Niger. (Bailleur : Danemark)

Atelier régional sur la réforme pénitentiaire (novembre 2014)

Les priorités régionales pour la réforme pénitentiaire ont été établies lors d’un atelier organisé par l’UNODC à Niamey, au Niger, en novembre 2014. Les administrateurs pénitentiaires des pays sahéliens se sont accordés sur les interventions à court et moyen termes pour améliorer le traitement des détenus et renforcer les capacités des administrations pénitentiaires a�n de répondre aux dé�s sécuritaires de la région. Le plan d’action couvre l’administration pénitentiaire, les groupes ayant des besoins particuliers, la réinsertion sociale, la sûreté et la sécurité, et les politiques visant à contrer la surpopulation carcérale. (Bailleur : Danemark)

Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du CentreImmeuble Abbary, Almadies Extension, Zone 10, Villa 10BP 455, 18524, Dakar, Senegal Tel: +221 33 859 9696 Fax: +221 33 859 9650Email: [email protected] Site Web: www.unodc.org/westandcentralafrica

Documents

Programme Sahel - United Nations Office on Drugs and … Sahel de l’UNODC 2013-2017 // Rapport d’activité Janvier 2016 3 Le Sahel La région du Sahel comprend le Burkina Faso,