Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie « Le Point du Jour »

41 rue Général Leclerc 59212 Wignehies

: 03/27/60/27/09 : 03/27/60/26/75 : aeplepointdujour@free.fr

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I. Présentation de l’AEP PAGE 3

II. LA STRUCTURE EXISTANTE ET

LA DEMANDE D’EXTENSION Page 3

II-1. La structure existante Page 3 II-1-a. Le Centre Thérapeutique Résidentiel « Le Point du Jour » Page 3 II-1-b. L’Espace d’Intervention des Conduites A Risques Page 4 (E.I.C.A.R.)

II-2. L’extension demandée et justification de cette demande Page 4

II-3. Engagement écrit Page 4

III. DOSSIER DU PERSONNEL PAGE 5

III-1. Centre thérapeutique Résidentiel Page 5

III-2. Demande de personnels supplémentaires Page 5

VI. FONCTIONNEMENT QUALITATIF DE L’ETABLISSEMENT PAGE 6

VI-1 Dispositions prises afin de préserver les droits et libertés individuelles des personnes prises en charge Page 6

VI-2. Projet d’établissement Page 6

VI-2-a. Les valeurs du Centre Page 6 VI-2-b. Les Procédures Page 7 VI-2-c Les conventions et le partenariat Page 9 VI-2-d. Les activités Page 11 VI-2-e. L’équipe Page 11

VI-3. Projet de soins Page 14 VI-3-a Le C.T.R. Page 14 VI-3-b. La consultation Jeunes Consommateurs Page 20 VI-3-c. Le Projet de l’antenne Ambulatoire Page 21

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I. Présentation de l’AEP

L’Association d’Education Populaire des clubs « 78 Lille » et « Epeule » Roubaix, créée le 18 juin 1980 devient, en Septembre 1994, Association d’Education et de Prévention. Elle gère :

- Un service de Prévention Spécialisée composé de deux équipes sur Roubaix (59100) et une équipe sur Fourmies (59610), financé et agréé par le Département du Nord,

- Un service médico-social composé de plusieurs structures, chargé de la prise en charge

des personnes addictes, sur Caudry (59540), Fourmies (59610) et Wignehies (59212), financé et agréé par l’Agence Régionale de Santé du Nord Pas de Calais.

L’association gère un budget global accordé en 2013 d’un montant de 2,5 M€ pour un effectif de 45 salariés (soit 40,44 E.T.P.).

II. LA STRUCTURE EXISTANTE ET LA DEMANDE D’EXTENSION

II-1. La structure existante II-1-a. Le Centre Thérapeutique Résidentiel « Le Point du Jour »

Le C.S.A.P.A. avec hébergement est situé en zone rurale, dans l’Avesnois, sur la commune de Wignehies, proche de la ville de Fourmies. Il a ouvert ses portes le 15 octobre 1993. Depuis son origine, il fonctionne sans discontinuité. L’équipe de prévention spécialisée « Épeule » de Roubaix et ses partenaires sont à l’origine du projet. Le Centre Thérapeutique Résidentiel accueille des femmes et des hommes addictes aux produits licites et illicites, majeurs, originaire de toutes la France en démarche de soins. Une prise en charge globale leur est proposée dans le cadre d’un séjour pouvant s’étaler sur une période de 13 mois. En ce qui concerne les activités du centre, nous exploitons les différents aspects de la ruralité, notamment par la mise en place d’activités d’élevage (poules, lapins, oies, chèvres, ânes), des travaux forestiers, entretien du parc et rénovation du bâtiment. Le contact avec les animaux, la nature et la forêt ayant un effet très appréciable au niveau thérapeutique.

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II-1-b. L’Espace d’Intervention des Conduites A Risques (E.I.C.A.R.)

E.I.C.A.R. est une Consultation Jeune Consommateur (drogues, alcool, tabac…), rattachée au CTR, qui a ouvert ses portes en Mai 2006 sur la commune d’Avesnes/helpe. . Animée par un binôme (éducateur et psychologue), elle accueille un public mineur et majeur qui souhaite obtenir une information, une orientation ou un bilan sur une ou des consommations de produits psycho actifs. Elle est également un lieu d’écoute, d’accompagnement pour ce public et son environnement familial ou social. E.I.C.A.R. s’appuie sur un réseau et un partenariat fonctionnels avec les médecins généralistes, les pharmaciens, la médecine du travail, les établissements scolaires (collèges et lycées), la Mission Locale, les services de la P.J.J., l’A.D.S.S.E.A.D., les Centres sociaux…. II-2. L’extension demandée et justification de cette demande Le C.S.A.P.A. C.T.R « Le Point du Jour » a fait le choix de compléter son offre de prise en charge en ouvrant son accueil aux femmes majeures en situation de dépendances et en augmentant son nombre de places d’hébergement (de 12 à 15). Pour la partie ambulatoire, c’est une prise en charge généraliste (drogues/alcool), avec initialisation Méthadone. Cette demande est le fruit des différentes rencontres du Comité de Pilotage des Addictions Sambre/Avesnois, en présence des médecins addictologues. Cette antenne, sur Fourmies, est inscrite dans le schéma régional d’addictologie. Pour la consultation E.I.C.A.R., rattachée également au C.T.R., il s’agit d’une mise en conformité. Depuis le 1er Janvier 2010, celle-ci est implantée sur Fourmies, au 1 Place Georges Coppeaux, avec un rayonnement sur la communauté de communes (Anor, Féron, Fourmies et Wignehies). Cette nouvelle implantation nous permet de concentrer nos activités autour de Fourmies, ce qui nous paraît cohérent et plus pratique pour les usagers. II-3. Engagement écrit Je soussigné M. MONTAIGNE Christian, Président de l’Association d’Education et de Prévention (A.E.P.) m’engage à me conformer à la réglementation en vigueur et à respecter les caractéristiques du projet telles qu’acceptées par l’administration.

1. C.S.A.P.A. avec hébergement pour un agrément de 15 places et accueil d’une population mixte.

2. Une extension de ce C.S.A.P.A. sur la ville de Fourmies pour une prise en charge ambulatoire de type généraliste, avec délivrance de substitution.

3. Une consultation jeunes consommateurs (E.I.C.A.R.) implantée sur la commune de Fourmies, rattachée également au CSAPA hébergement.

Fait à Roubaix, le 30 Septembre 2009 Le Président de l’AEP M. MONTAIGNE Christian

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III. DOSSIER DU PERSONNEL

III-1. Centre thérapeutique Résidentiel

PERSONNEL CADRE Directeur (0,2ETP)

Chef de Service (1 E.T.P.), répartie sur le CTR et l’antenne de Fourmies Psychologue (1 E.T.P.), réparti sur le CTR et l’antenne de Fourmies

PERSONNEL ADMINISTRATIF

Secrétaire Comptable (0,7 E.T.P.)

PERSONNEL MEDICAL Médecin Psychiatre (0,10 E.T.P.), réparti sur le CTR et l’antenne de Fourmies Médecin Addictologue, Mis à disposition dans le cadre d’une convention entre l’hôpital de Felleries/Liessies et l’association. Une infirmière (D.E), (0,5ETP) accordée fin 2013 en cours de recrutement Une Pharmacienne (0,10ETP) accordée fin 2013, recrutement pour Septembre 2014.

PERSONNEL EDUCATIF Educateurs Spécialisés (5 E.T.P.)

PERSONNEL TECHNIQUE Maîtresse de Maison (1 E.T.P.) Agent Technique Supérieur (1 E.T.P.), employé depuis 2004 sur ce poste (de jour), faisant fonction d’éducateur technique qui correspond davantage à la réalité de son travail et à la prise en charge des résidents. Depuis son arrivée, il encadre et anime les différents ateliers intérieurs et extérieurs. Moniteur d’Atelier 1ère classe (1 E.T.P.)

PERSONNEL DE NUIT Surveillants de Nuit (2 E.T.P.)

III-2. Demande de personnels supplémentaires

Dans le cadre du passage de 12 à 15 hébergés Educateur spécialisé (1 E.T.P.) Un ETP qui serait réparti sur la nuit comme Surveillant de Nuit, correspondant au remplacement des 2 agents, dans le cadre des congés annuels, trimestriels et de formation, et comme moniteur d’atelier pour renforcer l’encadrement des différents ateliers.

L’équipe serait composée de 13,85 E.T.P., pour 15 personnes hébergées. L’établissement est ouvert toute l’année, avec une présence 24H/24.

Consultation Jeunes Consommateurs Educatrice Spécialisée (1 E.T.P.) Psychologue (0,4 E.T.P.) en demande supplémentaire, afin d’assurer une psychothérapie (individuelle, collective) en direction des jeunes et/ou des proches (famille).

Le personnel est embauché par l’A.E.P. Il bénéficie de la convention collective 66 et du plan de formation de l’association.

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VI. FONCTIONNEMENT QUALITATIF DE L’ETABLISSEMENT

VI-1 Dispositions prises afin de préserver les droits et libertés individuelles des personnes prises en charge

Nous appliquons les dispositions de la loi 2002-2 de façon stricte et contrôlée, en particulier la charte des droits et des libertés, le contrat de séjour, le projet personnel individualisé, les procédures en cas de violence ou d’incident. VI-2. Projet d’établissement Le C.S.A.P.A. propose une prise en charge médico-sociale à un public mixte dépendant d’un ou plusieurs produits psycho actifs (alcool, tabac, drogues, médicaments, mésusage de la substitution). Il accueille en internat une population d’hommes et de femmes âgé(e)s de 20 à 40 ans adressé(e)s par des hôpitaux, des Centres de soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie ou par les service du S.P.I.P. du Nord dans le cadre d’une convention. Le travail du C.S.A.P.A. s’articule autour de deux axes :

- Observer, écouter et analyser, afin de proposer un projet thérapeutique et éducatif individualisé.

- Assurer et restaurer la sécurité sanitaire, physique, morale et sociale des personnes

accueillies.

VI-2-a. Les valeurs du Centre

Principes éthiques du projet :

- Le respect et la prise en considération de l’autre, - La reconnaissance des droits et devoirs de chacun, ce qui implique le droit à la

différence, - L’engagement professionnel.

Ces valeurs, reconnues et respectées par chaque membre du centre, doivent servir de base au travail mené. Concrètement cela signifie que : quel que soit son statut, toute personne travaillant au centre « Le Point du Jour » doit prendre en compte les principes de travail suivants :

- Savoir rester respectueux de l’autre en toutes circonstances (qu’il s’agisse d’un collègue ou d’une personne accueillie).

- Garder constamment une attitude professionnelle.

- Rester vigilant aux situations que provoquent les personnes accueillies, aux difficultés

rencontrées par l’équipe ou l’un de ses membres.

- Respecter le travail de l’autre.

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Respecter ces valeurs et ces principes nous semble une condition sine qua non de notre travail. La majeure partie du public que nous accueillons est trop en difficulté pour qu’il puisse en être autrement. En conséquence, l’organisation de l’institution doit s’améliorer dans le sens d’une meilleure prise en compte de ces principes. Cela ne va pas sans quelques difficultés, voire contradictions, dont il est impératif de tenir compte pour ne pas vider le projet de son sens et le réduire à un catalogue de bonnes intentions. La logique de fonctionnement institutionnel du « Point du Jour » peut se trouver en décalage avec celles d’autres organismes participant à l’accompagnement du public en addiction, d’où la nécessité d’un travail de concertation étroit avec l’ensemble de nos partenaires afin de réduire les décalages qui peuvent exister entre les idéologies et les pratiques institutionnelles. Les différents aspects des prises en charge proposés au sein de l’établissement doivent être pris en compte dans une cohérence institutionnelle n’entravant pas leur efficacité. Il est donc nécessaire de mener un travail de réflexion permanent au niveau de l’équipe pluridisciplinaire. Il faut ainsi concilier la prise en charge collective et prise en charge individuelle, le droit à la différence et le respect de l’autre. La dynamique de groupe doit permette également de canaliser les débordements individuels sans empêcher l’expression de chacun.

VI-2-b. Les Procédures A partir des outils de la loi 2002-2, le C.T.R. a réfléchi sur les modalités d’accueil, de fonctionnement et de prise en charge des personnes accueillies, en fonction de leurs capacités et de leurs compétences. Ces procédures se déclinent de la manière suivante :

- L’Admission : Cette procédure décrit et explicite le traitement de la demande depuis la réception du courrier du demandeur jusqu’à la réponse définitive de l’institution. Chaque demande a ainsi la garantie d’être traitée en temps et en heure et donne lieu à un enregistrement officiel sur le cahier des demandes. L’étude de la compatibilité de la demande en fonction de la prise en charge (projet) et de la constitution du groupe donne lieu à un avis favorable ou pas. Lorsque l’avis est défavorable une réponse par courrier informe le demandeur, lorsqu’il est favorable il donne lieu au déclenchement de plusieurs entretiens, afin de cerner la personne et son projet dans la globalité. A l’issue de cette dernière phase, le dossier est présenté à la commission d’admission qui émet un avis définitif sur l’accueil de la personne. Les différents entretiens sont réalisés uniquement par téléphone, ce qui évite les déplacements inutiles des personnes tout en garantissant leur anonymat. Ce dispositif est rapide, pas plus de trois semaines, et engage déjà la demande dans un processus institutionnel.

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- L’Accueil : La procédure d’accueil détermine les différentes phases, à partir de l’acceptation du dossier. Cette procédure permet de vérifier qu’il n’y a pas d’oubli dans les prestations fournies et dans les différentes phases de l’accompagnement. Elle est scindée en trois parties, avant l’arrivée, à l’arrivée et durant le premier mois d’admission.

- La Permission :

La procédure que nous avons élaborée fixe les règles de la permission pour chacun des résidents. Il est systématiquement établi un contrat où les consignes, discutées avec le résident, sont reprises. Ce contrat est en deux parties, une fixant les règles du départ du centre et les conditions de durée ainsi que les conditions propres au résident concerné ; l’autre fixant les règles de retour. Ce document a été mis en place pour faire de la permission un moment privilégié dans l’accompagnement et pour amener le résident à réfléchir et à organiser ce temps, afin d’éviter les situations d’oisiveté et de minimiser au maximum les risques de rechute durant la permission.

- Le départ de l’établissement

La procédure de départ de l’établissement permet de vérifier qu’il n’y a pas d’oubli à partir de la préparation du départ, jusqu’au classement du dossier. Cette procédure est répartie en trois points : Avant le départ, le jour du départ et après le départ. Elle clôture l’ensemble de la prise en charge du résident.

- Le traitement des situations de violences :

Cette procédure vise à répondre aux situations difficiles, qui peuvent mettre en danger les résidents, le personnel et l’établissement, et ce, au moment où éclate la crise. Son instauration a permis de réfléchir en amont, de manière à en minimiser les occurrences. Chaque professionnel est sensibilisé à l’état du groupe et des personnes en développant une observation et une communication individuelle et adaptée. De plus, la procédure permet à chacun d’avoir une réponse institutionnelle ainsi qu’une reprise concertée des évènements et des suites à leur donner.

- Le traitement des incidents :

La procédure consiste à consigner et traiter toutes les situations ayant génères des incidents,

graves ou moins graves (violences, vols, prises de produits interdits, etc…).

Une feuille d’événement indésirable est rédigée selon le modèle fourni et l’incident est traité

(au delà d’éventuelles mesures conservatoires immédiates comme dans les situations de

crise et de violence) dans les jours qui suivent selon des modalités variables et selon la

gravité des faits.

Dans tous les cas, le résident est entendu et la note d’incident lui est communiquée.

Cette procédure, outre les cas individuels qu’elle permet de traiter, nous renseigne

également sur l’état de l’institution et sur le type d’incidents ayant tendance à se reproduire.

- Le Projet Personnel Individualisé

Constitué d’un porte document en deux exemplaires, le 1er est remis au résident et il

collationne l’ensemble des points concernant sa prise en charge. Toutes les démarches

administratives, sociales, judiciaires et de projets sont inscrits. Cela permet au résident de

rester acteur de son projet de soins et de vie. Le second exemplaire est géré par le

coordinateur de projet, avec des notes personnelles en supplément. L’action menée en

direction du résident est de cette manière transversale, ce qui garantit la pluridisciplinarité et

le professionnalisme de la prise en charge.

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- Le contrat de séjour

Il s’agit de contractualiser les objectifs et les modalités de la prise en charge entre

l’établissement et la personne accueillie. Ce contrat de séjour est signé obligatoirement

durant le 1er mois de l’arrivée (période admission accueil). Durant cette période, une

évaluation médicale, psychologique, sociale et éducative est réalisée afin de déterminer des

objectifs communs qui alimenteront le contrat de séjour. Celui-ci a une durée de 3 mois, qui

donne lieu à une synthèse, où de nouveaux objectifs seront définis. Il peut y avoir au

maximum quatre contrats de séjour, ce qui porte la présence d’un résident à 13 mois. Des

avenants peuvent être ajoutés au contrat de séjour en cours, chaque fois que cela est

nécessaire.

VI-2-c Les conventions et le partenariat

Le partenariat et le travail en réseau ne sont pas seulement une nécessité liée à nos modalités

d’accueil, ils sont une source d’enrichissement et de réflexion. Ils permettent d’améliorer et

d’ajuster notre projet et de maintenir une dynamique pour mieux répondre aux difficultés, aux

besoins et aux attentes des personnes reçues.

L’Association d’Education et de Prévention est adhérente à la Fédération Addiction. Par le biais du

Groupement Régional, l’équipe participe aux formations liées à la connaissance et la prise en

charge de la problématique de l’addiction. Le Directeur participe aux rencontres bimensuelles

régionales de la Fédération Addiction, regroupant les différentes associations du médicosocial.

Le C.T.R. travaille avec plusieurs unités hospitalières de sevrage et avec d’autres CSAPA

ambulatoires, qui nous orientent des patients.

Sur le territoire Sambre Avesnois, nous sommes également acteurs dans les dispositifs hospitaliers,

sociaux, médicaux et institutionnels.

Les conventions passées nous permettent de garantir la prise en charge des personnes accueillies,

elles valorisent le partenariat et montrent l’ouverture du centre thérapeutique sur l’extérieur, ce qui

favorise la place de l’hébergement dans le tissu social, économique et médical.

- Conventions dans le domaine médical et para médical

La Pharmacie WITTE, située sur Fourmies, nous fournit la totalité des traitements et les

produits de la substitution dès l’arrivée du résident.

Le Cabinet d’infirmiers WANTELLET-BRUYERE, situé sur Wignehies, s’occupe de la

préparation des piluliers chaque semaine. Il dispense, si besoin les soins à domicile

(vaccination, interféron, prise de sang….).

Le Cabinet Chirurgien Dentiste de M. MOURET, de Sains-du-Nord pour la prise en charge

des résidents nécessitant des soins dentaires.

L’Hôpital Départemental de Felleries-Liessies pour la mise à disposition du Docteur

MOREAU Jean Luc, médecin Addictologue, Chef de Service de la postcure Alcool de cet

hôpital.

Le Docteur ALLOÏ et Docteur Druez, médecins généraliste sur Wignehies, pour la gestion

des maux de tous les jours (maux de tête, ventre…).

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- Conventions dans les domaines du social, de l’insertion, du culturel et de la justice

Le Pôle emploi de Fourmies et d’Avesnes/Helpe nous permet de garantir ses services à nos

résidents en tenant compte de leurs difficultés. Me. LAMORISSE Laurence étant notre

correspondante.

La Mission Locale et Rurale de Fourmies et environs, permet aux résidents de moins de 25

ans d’obtenir des aides financières, dans le cadre de suivis individualisés.

La Médiathèque de Wignehies permet aux résidents de bénéficier gratuitement de livres

(BD, romans…) et d’un accès internet.

La Direction Départementale du S.P.I.P., pour l’accueil de personnes sous écrou en

placement extérieur, au nombre de 3 maximums.

Sur la partie C.S.A.P.A. en ambulatoire, des conventions sont en cours de réalisation avec :

- L’Hôpital de Felleries Liessies pour la mise à disposition d’un médecin addictologue (0,5

E.T.P.)

- Le laboratoire Gonthier de Fourmies pour les analyses d’urine.

- En ce qui concerne la prise en charge médical avec délivrance de la méthadone, le centre

fera appel au laboratoire Bouchara et au répartiteur OCP.

- Le Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Cambrai dans le cadre

des obligations de soins et des alternatives aux poursuites d’usagers de drogues.

VI-2-d. Les activités

Celles ci ont un caractère obligatoire, elles permettent le rétablissement d’un rythme de vie, d’une

condition physique et mentale, le respect des règles et des consignes de travail et de sécurité, le

développement des savoirs faire.

Les activités sont basées sur les potentiels et les richesses des personnes accueillies. Elles sont

réalisées dans le respect individuel et collectif. Elles tiennent compte de l’environnement local et

des possibilités qui nous sont offertes. Elles se déclinent de la manière suivante :

- Le sport : à raison de deux séances hebdomadaires, le groupe se retrouve dans une salle de

sport pour une pratique collective d’activités de types foot en salle, volley-ball,

badminton…. C’est l’occasion d’un défoulement physique et un moment d’observation

privilégié, à l’extérieur de l’établissement.

- Les ateliers extérieurs sont des activités qui rythment la vie quotidienne du centre. Elles sont

nombreuses et permettent de favoriser la constitution de petits groupes de deux à trois

personnes. Le bûcheronnage, l’entretien des espaces verts, des haies et parterres fleuris,

l’alimentation et l’entretien des animaux, le potager, les serres, l’utilisation et l’entretien de

machines adaptées sont un 1er éventail de ce que propose le centre. Le second est orienté sur

le bâtiment, la rénovation et la construction, en tenant compte de l’existant et du milieu rural

(peinture, placo, enduit, revêtement de sol, maçonnerie, coffrage, rayonnage en bois,….).

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- La cuisine est une activité qui permet aux résidents de travailler l’association de plusieurs aliments, de se familiariser à la réalisation de repas et de découvrir de nouveaux goûts et de nouvelles compétences. Cet atelier se déroule dans le respect des règles d’hygiène, avec du matériel professionnel. C’est aussi le moyen d’avoir une alimentation plus variée, de manger des légumes et d’acquérir une autonomie qui sera

nécessaire lors d’un départ en appartement.

- D’autres activités sont organisées en fonction des saisons et de l’organisation des plannings

hebdomadaires en plus des Week-ends, telles que l’équitation, visites de musée, de

monuments historiques, parcs de loisirs, randonnées pédestre, VTT, … Ces activités se

déroulent sur le secteur de l’Avesnois, de l’Aisne, des Ardennes et de la Belgique. C’est une

découverte géographique des richesses du secteur.

VI-2-e. L’équipe

Elle est composée sur le plan Cadre : - Le Directeur Général assure par délégation des instances dirigeantes de l’A.E.P, la

responsabilité du CTR « Le Point du Jour », de l’antenne C.S.A.P.A. « Christian MONTAIGNE » et la consultation « E.I.C.A.R. » sur Fourmies, ainsi que le C.S.A.P.A. »Le Tréma » sur Caudry.

- Une Chef de service, agissant par délégation du Directeur Général, assure sur le CTR « Le point du jour » et le CSAPA « Christian MONTAIGNE » :

Gestion du personnel :

Développement des compétences internes et gestion des ressources humaines.

Organisation du travail : Planning, congés. Réunions internes. Organisation des prises en charge. Répartition des tâches. Coordination de l’équipe. Démarche qualité. Rapport d’activité Evaluation.

Représentation de l’établissement à l’extérieur : Auprès des institutions. Dans le réseau des partenaires. Auprès des instances locales.

Prise en charge des résidents : Application et respect des différentes procédures. Supervision de l’ensemble des prises en charge individuelles. Signature des contrats de séjours. Animation des conseils de résidents.

Budget et gestion financière : Elaboration avec la Direction des budgets prévisionnels et des demandes

de financements. Suivi des comptes

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Participation aux réunions de cadres de l’A.E.P.

Enfin, la Chef de Service veille à la pérennisation des activités et du fonctionnement du centre thérapeutique résidentiel « Le Point du Jour », du CSAPA « C. MONTAIGNE ». Elle exerce une fonction de veille permettant d’alerter tout dysfonctionnement au Directeur Général

- Sur le plan thérapeutique :

Un Psychologue, qui participe à l’instruction des demandes, reçoit les résidents en entretien, anime des groupes de parole et des séances de relaxation. Coordination avec le médecin psychiatre et le médecin addictologue.

- Sur le plan Médical :

Un Médecin Psychiatre présent tous les quinze jours, entretiens cliniques le matin.

Un Médecin Addictologue, présent le mardi matin, entretien médical et renouvellement des traitements (Convention entre la Post cure de Liessies et l’A.E.P.)

- Sur le plan Educatif :

Cinq éducateurs chargés de l’accompagnement socio-éducatif. Chaque personne accueillie a un coordinateur de projet. Celui-ci définit le projet de soins et de vie avec le résident, et noue une relation éducative dans un climat de confiance, en ayant un sens de l’écoute et de l’observation développé. Il travaille la définition du contrat de séjour et des synthèses avec la personne accueillie. Les interventions, auprès des résidents s’opèrent de manière individuelle et/ou collective. Ils sont présents sur une ventilation horaire de 7H à 22H du lundi au Vendredi, et de 9H à 22H le samedi /dimanche et jours fériés.

- Sur le plan Social : Une éducatrice est chargée de mettre à jour le dossier administratif de chaque

résident. Elle intervient sur l’aspect administratif (C.N.I., C.M.U., Pôle emploi, C.A.F...), elle gère également les problèmes financiers en mettant en place un ou plusieurs échéanciers. Ce travail est mené en lien direct avec le résident, de manière à ce qu’il retrouve pleinement (lorsque c’est possible) une responsabilité et une autonomie dans la gestion de son dossier.

- Sur le plan Technique :

Une Maîtresse de Maison chargée de la restauration, des achats, des stocks, de l’entretien des parties professionnelles et de la blanchisserie du centre et des personnes accueillies. La préparation et la réalisation des repas se font dans le cadre d’un atelier cuisine permettant aux résidents d’apprendre à réaliser des repas, à avoir des notions d’hygiène et d’équilibre alimentaire. Son horaire de travail est coupé sur la journée, 9H à 14H et 18H à 20H, du lundi au vendredi.

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Un Agent Technique Supérieur et un Moniteur d’Atelier. Ils sont chargés de l’animation et du déroulement des différents ateliers extérieurs et intérieurs. Ils organisent la répartition du groupe, en fonction des différents ateliers en tenant compte des capacités et compétences des résidents. Ils travaillent sur des horaires de semaine avec une coupure pendant midi.

- Sur le plan de la Nuit :

Deux Surveillants de Nuit chargés de la sécurité des personnes, des biens et du parc animalier. Ils restent disponibles et à l’écoute des résidents qui rencontrent des problèmes de sommeil. Ils travaillent de 22H à 7h, le weekend et four férié de 22H à 9H.

VI-3. Projet de soins

VI-3-a Le C.T.R.

1. Conforter l’abstinence ou la stabilisation d’un traitement de substitution par rapport aux substances psycho actives.

Objectifs spécifiques Poursuivre avec l’ensemble des personnes accueillies la démarche de soins dans

laquelle elles se sont préalablement engagées. Faire un bilan médical systématique pour tous les arrivants. Amener les personnes reçues ne connaissant pas leur sérologie à effectuer un

dépistage. Orienter et amener toutes les personnes séropositives (V.H.C. ou V.I.H.) à accepter un

suivi médical régulier lié à leur pathologie. Offrir à l’ensemble des personnes accueillies dont l’état nécessite un suivi

psychologique, psychiatrique ou une consultation avec le médecin addictologue régulier.

Orienter toute personne en faisant la demande vers un professionnel dans le domaine psychologique ou psychiatrique.

Intégrer dans la prise en charge les problèmes liés aux consommations de l’ensemble des substances psycho actives (qu’il s’agisse de substances licites ou illicites).

Actions Identification d’un coordinateur de projet par résident (il s’agit de l’un des éducateurs

de l’équipe). Réalisation d’un bilan médical dans le mois d’admission, avec le psychiatre et

l’addictologue. Bilan social réalisé pendant le premier mois par l’assistante sociale. Bilan psychologique durant le premier mois réalisé par le psychologue du centre. Bilan médical mensuel avec dépistage des substances psycho actives réalisé à

l’extérieur du centre. Repérage et prise en charge des troubles psychopathologiques. Mise en place d’activités de groupe(s) pour une mobilisation psychologique et sociale

(thérapie de groupe, relaxation, sophrologie). Accompagnement physique dans toutes les hospitalisations et dans toutes les

démarches de soin. Entretiens psychologiques et éducatifs. Contacts maintenus avec le centre ou l’hôpital nous ayant adressé la personne

accueillie.

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Moyens humains

Educateurs Référents des personnes accueillies, ils supervisent à ce titre, la prise en charge globale et assurent l’accompagnement éducatif, social et administratif.

Psychologue Il assure des entretiens individuels hebdomadaires avec l’ensemble des personnes reçues. Il propose également thérapie de groupe et atelier de relaxation. Il aide l’équipe à déterminer les actions à envisager avec chaque personne reçue et à analyser le comportement de celle-ci.

Directeur Garant du projet institutionnel, il supervise l’ensemble des prises en charge individuelles ainsi que les réunions. C’est lui qui signe avec la personne reçue et le référent éducatif le contrat de séjour et ses avenants.

Médecin Addictologue Le médecin addictologue est présent tous les mardis matins, il se charge de recevoir les résidents et de renouveler les traitements. Il se charge des différents relais extérieurs (spécialiste).

Médecin Psychiatre Le psychiatre, salarié de l’établissement, intervient auprès des résidents présentant des troubles psychopathologiques. Il participe également deux fois par mois aux réunions d’équipe.

Moyens techniques

Conventions avec les intervenants extérieurs (médecin généraliste, cabinet infirmier, pharmacie).

Contrat de séjour signé avec chaque personne accueillie, dans le 1er mois et revu systématiquement tous les 3 mois, donnant lieu si nécessaire, à signature d’avenants en fonction de l’évolution des besoins de la personne reçue.

Outils

Dossier médical par personne contenant le suivi médical et l’évolution de la prise en charge. Celui-ci contient un résumé des entretiens du psychiatre, du psychologue et du l’addictologue, ainsi que l’ensemble des prescriptions médicales et le compte rendu des différents examens (médicaux et laboratoires).

Agenda médical répertoriant uniquement les rendez-vous médicaux et les personnes reçues par les médecins psychiatre et addictologue.

Courriers de liaison avec les services socio-éducatifs

Indicateurs d’évaluation

Nombre de consultations avec : un médecin généraliste, un médecin spécialiste (ophtalmologiste, …), un chirurgien-dentiste.

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Nombre de personnes :

ayant rencontré le psychologue (et, nombre de rencontres).

ayant bénéficié d’une prise en charge adaptée à leurs besoins (soins infirmiers,

kinésithérapie, …).

ayant eu un suivi avec le médecin psychiatre et le médecin addictologue.

ayant une sérologie positive (V.I.H., V.H.B., V.H.C.) et bénéficiant d’un traitement

médical lié à la pathologie.

ayant réalisé un bilan médical.

Nombre de modifications de traitement.

Nombre de déplacements (pharmacie, laboratoires, hôpital de Fourmies, centre hospitalier

Sambre Avesnois, …).

Estimation du temps passé en consultations externe.

2. Permettre aux personnes reçues de préparer dans de bonnes conditions une

réadaptation ou réinsertion sociale.

Objectifs spécifiques

Arriver à ce que l’ensemble des personnes accueillies entame un processus de réinsertion.

Amener toutes les personnes reçues à régulariser leur situation administrative (couverture

sociale, papiers d’identité, ressources, autres problèmes administratifs).

Faire entreprendre des démarches par rapport au logement à tous ceux qui n’ont pas de

solution en ce domaine.

Permettre à toutes les personnes accueillies de se situer par rapport à la formation

professionnelle, la remise à niveau ou de recherche d’emploi.

Amener les personnes sans ressources à ouvrir leurs droits aux prestations (R.S.A., A.A.H.

allocations chômage…).

Motiver les personnes accueillies sur un projet de vie et de soin.

Permettre aux personnes de se repositionner tant par rapport à elle même que par rapport aux

autres par le biais d’activités sociales, sportives, culturelles, de bien-être (relaxation), et

d’ateliers extérieurs (pépinières, potager, animaux de la ferme, espaces vert, rénovation

intérieure….).

Permettre aux personnes reçues de se resocialiser en s’assumant dans leur quotidien et dans

leurs rapports aux autres.

Actions

Organisation et animation d’ateliers extérieurs de réadaptation sociale par l’éducateur

technique et le moniteur d’atelier du centre : décoration, espaces verts, débroussaillage,

élevage, pépinières, bâtiment.

Organisation et animation d’activités par les éducateurs (sorties culturelles, randonnées,

participation à des manifestations locales).

Accompagnement physique des personnes dans leurs démarches administratives, sociales

quand cela s’avère nécessaire (Pole Emploi. Mission locale, organismes de formation, clubs

sportifs).

Aide à la rédaction des courriers aux structures éloignées par l’équipe (les personnes

accueillies viennent de toute la région et même de régions extérieures).

Apprentissage :

de la communication et de la négociation avec les administrations et les différents

organismes, soit directement, soit par courrier ou par téléphone.

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des responsabilités dans les tâches communes liées à la vie en collectivité,

de la gestion des temps libres et occupés,

du respect des règles de vie communes à partir des limites imposées par le règlement

de fonctionnement,

de la gestion financière (élaborer et gérer un budget).

Tous ces apprentissages se font par l’application du règlement de fonctionnement, l’élaboration et

l’évolution des contrats de séjour, des réunions des conseils de résidents, des reprises individuelles

ou collectives aussi souvent que nécessaire. L’ensemble de l’équipe du « Point du Jour » est

concerné et mobilisé par ces points.

Accompagnement au cas par cas des personnes dans leurs démarches auprès des

administrations pour obtenir un rétablissement de leurs droits: une couverture sociale, des

papiers d’identité, des ressources (R.S.A., A.A.H., Chômage, FLAJ), une régularisation de

leur situation judiciaire.

Organisation des week-ends : sorties culturelles, sport, découverte de la région.

Gestion des relations avec la famille et l’entourage des personnes accueillies (permissions,

courriers, téléphone, visites au CTR).

Moyens humains

L’ensemble de l’équipe pluri-professionnelle (Directeur, Chef de Service, Psychologue, Educateurs,

Educateurs technique, Moniteur d’atelier, maitresse de maison) mets en place des actions

permettant aux résidents de se préparer une réadaptation ou une réinsertion sociale.

Moyens techniques

Pour fonctionner correctement et atteindre ses objectifs par rapport à la réinsertion sociale, le centre

a besoin d’espaces et d’équipements adéquats. C’est pourquoi des travaux d’aménagement ont été

réalisés : Abris et enclos pour les animaux, création de parterres fleuris et fresques murales.

Par ailleurs, le centre s’efforce de développer systématiquement des partenariats avec tous les

organismes pouvant concourir à la réussite des projets de réinsertion des personnes reçues : Pôle

Emploi, Mission Locale, organismes de formation, clubs sportifs, associations culturelles ou

d’action sociale, mairie de Wignehies.

Des relations sont également instaurées avec des organismes situés au lieu d’origine des personnes

reçues, selon les cas et nécessités : administrations, C.C.A.S., organismes de logement, centres

sociaux, clubs de prévention spécialisée, missions locales…

Outils

Dossier éducatif par personne contenant le suivi éducatif et l’évolution de la prise en charge

éducative (P.P.I.)

Courriers de liaison avec les services socio-éducatifs et les autres organismes (hors champ

médical) pouvant être concernés par la prise en charge de la personne.

Indicateurs d’évaluation

Nombre d’entretiens éducatifs

Objectifs atteints par rapport à ceux établis avec la personne à l’issue du mois d’admission.

Nombre de personnes ayant régularisé leur situation, s’il y a lieu, par rapport à :

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leur situation administrative (papiers en particulier),

leurs ressources,

leur couverture sociale,

leur situation judiciaire,

Nombre de séances et type d’activités de loisirs, d’ateliers sportifs (à l’interne, à l’extérieur)

Nombre de séances d’information (réduction des risques, insertion professionnelle…)

Nombre d’accompagnements physiques vers les structures d’emploi, d’orientation ou de

formation.

Nombre de personnes ayant participé à des sessions de formation ou de préparation dans le

domaine des techniques de recherche d’emploi.

Nombre de personnes :

ayant entamé un parcours d’insertion professionnelle

3. Autres actions menées

Personnes accueillies ayant un suivi judiciaire

Certaines des personnes reçues sont sous le coup d’une mesure judiciaire (S.M.E., alternative à

l’incarcération.), le travail est mené alors avec le S.P.I.P. concerné par le dossier.

Le coordinateur de projet se charge du lien éducatif, et administratif (attestations de présence par

exemple.)

Comme pour les autres personnes accueillies ils bénéficient de la même prise en charge. Seules les

demandes de permission doivent être accordées par le J.A.P.

Des réunions sont provoquées avec nos partenaires des services de justice.

Indicateurs d’évaluation Nombre de demandes de prises en charge Nombre de personnes incarcérées prises en charge. Nombre de réunions avec les services de justice.

VI-3-b. La consultation Jeunes Consommateurs Concernant la consultation E.I.C.A.R., son objet reste identique. Elle est rattachée au C.T.R. depuis sa création en Juin 2006. Elle est implantée sur la commune de Fourmies Objectifs de la consultation E.I.C.A.R.

- Entretien clinique mettent en évidence la demande et les besoins. - Détermination de la problématique - Prise en charge en thérapie brève ou/et orientation et accompagnement du public. - Ecoute et information pour un public en début de consommation de stupéfiant ou

psychotrope à usage nocif. - Ecoute, accueil, soutien et information des parents et des familles (en thérapie

systémique si nécessaire). - Travail en réseau avec les partenaires santé, justice, enseignement. - Action de prévention et de sensibilisation aux usages Tabac, Drogue, Alcool auprès :

De professionnels (individuel ou collectif), D’un public jeune en action collective (collège, centre social, lycée, Mission

Locale…)

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Public Jeunes mineurs/majeurs originaires de l’arrondissement de Fourmies scolarisés, en échec scolaire, en rupture familiale, salariés ou demandeurs d’emploi. Evaluation

- Nombre de personne reçues - Nombre d’entretiens jeunes - Age moyen - Descriptif de l’usage de substance nocive - Nombre de familles rencontrées - Nombre d’entretiens famille - Nombre d’actions thérapeutiques brèves avec estimation de résultat par :

Les intervenants professionnels Le jeune et par la famille en utilisant des questionnaires de satisfaction.

- Durée moyenne de suivi des jeunes - Nombre et nature des orientations - Nombre et nature des activités de partenariat - Nombre et nature des publics touchés par des actions collectives de prévention. - Conventions/partenariat : Tribunal de Grande Instance d’Avesnes/Helpe, Mission

Locale… VI-3-c. Le Projet de l’antenne Ambulatoire

Introduction Il s’agit d’ouvrir une antenne ambulatoire de type C.S.A.P.A généraliste, rattachée au C.T.R. « Le Point du Jour » sur Wignehies, afin de répondre à la prise en charge des personnes dépendantes d’un ou plusieurs produits psycho actifs (tabac, alcool, médicaments, drogues, substitution). Ce service vient compléter un dispositif local en terme de prise en charge en ambulatoire, avec délivrance de substitution et compléter une offre de soin. Le projet se met en place (dans le cadre d’une convention) en partenariat avec l’Hôpital Départemental de Felleries Liessies et le Centre Hospitalier du Pays d’AVESNES, ce qui permet une prise en charge pluridisciplinaire et assure une bonne complémentarité. La convention vise à valoriser, à regrouper les compétences et les synergies, dans un souci de complémentarité et d’efficacité de la prise en charge des personnes accueillies. L’A.E.P. et l’unité d’addictologie des hôpitaux du secteur sont reconnues respectivement dans le champ de la toxicomanie et de l’alcool. Le projet a également la volonté d’être un lieu ressource pour les médecins de ville, les pharmaciens, les centres d’hébergements… Il sera un lieu ouvert sur l’extérieur et un élément actif des différentes dynamiques locales. Le CSAPA de Fourmies rayonne sur le territoire des cantons d’Avesnes/Helpe sud et Trélon. Ces deux cantons représentent 25 communes et villages, soit près de 43 000 habitants. Ce dispositif est en cours de réflexion par rapport à l’ensemble du territoire de la Thiérache, en tenant compte de la structure hospitalière d’E.L.S.A. sur Hirson. La volonté de l’A.E.P. est d’inscrire cette antenne en articulation avec l’existant et dans une dynamique partenariale.

L’ouverture du CSAPA est prévue en Septembre 2014, au 36, rue Marcel ULRICI 59610 Fourmies

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A. Cadre réglementaire

Le fonctionnement du CSAPA est régi par le cadre réglementaire suivant :

1. Note interministérielle du 09/08/2001 d’orientations relative à l’amélioration de la prise en charge sanitaire et sociale des personnes détenues présentant une dépendance aux produits licites ou illicites ou ayant une consommation abusive.

2. Loi n° 2002-2 du 02/01/2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale réformant la loi n° 75-535 du 30/06/1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales.

3. Décret n° 2007-877 du 14/05/2007 relatif aux missions des CSAPA 4. Décret n° 2007-975 du 15/05/2007 fixant le contenu du cahier des charges pour

l’évaluation des activités et de la qualité des prestations des établissements et services sociaux et médico-sociaux.

5. Circulaire n° DGS/6B/DHOS/O2 no 2007-203 du 16/05/2007 relative à l’organisation du dispositif de prise en charge et de soins en addictologie.

6. Décret n° 2008-87 du 24/01/2008 relatif au fonctionnement et au financement des CSAPA 7. Circulaire n° DGS/MC2/2008/79 du 28/02/2008 relative à la Mise en place des CSAPA et

des schémas régionaux médico sociaux d’addictologie. 8. Circulaire DGS/MC2 n° 2009-311 du 05/10/2009 relative aux médicaments dans les CSAPA

précise la réglementation applicable en matière de médicaments suite à la parution du Décret du 19/06/2009 relatif aux médicaments dans les CSAPA qui modifie l’article D.3411-9 du CSP et crée un article D.3411-10.

9. Décret n° 2011-763 du 28/06/2011 relatif à la gestion des déchets d’activités de soins à risques infectieux, perforant produits par le patient en auto-traitement

10. Arrêté du 14/10/2011 modifiant les arrêtés du 07/09/1999 relatifs aux modalités d’entreposage et au contrôle des filaires d’élimination des déchets d’activité de soins à risques infectieux et assimilé et des pièces anatomiques.

11. Circulaire n° DGCS/SD5C/2011/398 du 21/10/2011 relative à l’évaluation des activités et de la qualité des prestations des établissements et service sociaux et médico-sociaux.

B. Missions et objectifs

Conformément au Décret n° 2007-877 du 14/05/2007 relatif aux missions des CSAPA, la structure a pour mission :

L’accueil, l’information, l’évaluation médicale, psychologique et sociale et l’orientation de la personne ou de son entourage (dans ce cadre ils peuvent mettre en place des consultations de proximité en vue d’assurer le repérage précoce des usages nocifs).

La réduction des risques associés à la consommation de substances psychoactives. La prise en charge médicale, psychologique, sociale et éducative. Elle comprend le

diagnostic, les prestations de soins, l’accès aux droits sociaux et l’aide à l’insertion ou à la réinsertion (les centres assurent le sevrage et son accompagnement, la prescription et le suivi des traitements médicamenteux, dont les traitements de substitution aux opiacés. Ils peuvent également prendre en charge des personnes présentant des addictions sans produit).

Les centres s’assurent les services d’une équipe pluridisciplinaire dont la composition et le fonctionnement sont conformes aux objectifs du projet d’établissement et permettent sa mise en œuvre.

Les centres participent au dispositif de recueil d’informations et de veille permettant de mieux connaître les besoins des personnes en matière de prise en charge.

Les centres peuvent participer à des actions de prévention, de formation, de recherche

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en matière de pratiques addictives. Ils peuvent également les mettre en œuvre. Les objectifs sont les suivants : Favoriser et augmenter l’accès aux soins des usagers de produits licites et illicites. Offrir aux usagers une prise en charge globale (médicale, psychologique et sociale). Promouvoir au sein du CSAPA, une culture de réduction des risques infectieux et des

dommages sociaux. Développer l’articulation entre le soin et la justice. Promouvoir l’addictologie par un partenariat avec toutes les structures concernées.

C. Fonctionnement de la structure

Organisation Le CSAPA accueille le public du Lundi au Jeudi de 9h à 12h et de 13h30 à 18h sauf le vendredi fermeture à 19h, afin de permettre aux patients qui exercent une activité professionnelle de rencontrer l’équipe. Le Mardi de 10h00 à 12h00 une réunion d’équipe est organisée pour travailler sur le fonctionnement du CSAPA ainsi que sur les outils de la loi 2002. L’équipe se réunit le Vendredi de 14h00 à 16h00 pour une réunion de synthèse en présence d’un médecin addictologue afin de faire le point sur les patients. D. Les Locaux Le CSAPA est situé proche du centre-ville et de la gare de Fourmies. Cette maison se présente sur deux niveaux :

Un rez-de-chaussée constitué d’une salle d’accueil, d’un secrétariat, d'un bureau médical, d'une infirmerie, deux bureaux d’entretien et d’un sanitaire. Le RDC comprend également une salle d’activités et un second sanitaire PMR. Ces deux accès peuvent être indépendants. L’espace attente offre un climat de convivialité, les patients ont à leur disposition du café, du thé, des jus de fruits, de l’eau ainsi que la presse locale. L’équipe met aussi à disposition un cahier afin d’y recueillir les remarques et les propositions du public accueilli.

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Le 1er étage est strictement réservé au personnel, il est constitué : de trois bureaux, (un pour le psychologue, l’infirmière et la pharmacienne, un pour les éducateurs et l’assistante de service social et un pour le Directeur Général et la Chef de service. ) , d’une salle de réunions (équipe, partenaires…) et d’un sanitaire réservé au personnel. Le 2ème étage est inaccessible.

CSAPA de Fourmies 36, rue Marcel ULRICI

59610 Fourmies Téléphone: 03-27-60-56-58

Fax: 03-27-60-57-37

E. Les outils

Le dossier unique regroupe le document d’admission, le contrat d'accompagnement, les comptes rendus des différents professionnels, ainsi que les résultats d’analyse. L’ensemble de l’équipe a alors accès à toutes les informations concernant le patient afin de lui offrir un accompagnement adapté. Le CSAPA est équipé :

- du logiciel ProGdis pour une gestion des données des patients. - du logiciel EIG pour la gestion comptable.

L’équipe dispose d’un véhicule lui permettant d’effectuer des accompagnements à l’extérieur (visite à domicile, accompagnement en cure, activités …) Modalités d’accès SNCF/BUS Gare de Fourmies Ligne 17 Lille Flandres/Hirson/Charleville-Mézières Gare SNCF 21 rue de la Gare 59610 Fourmies

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Gare d’Anor Ligne 17 Lille Flandres/Hirson/Charleville-Mézières Gare SNCF Place de la Gare 59186 Anor Société de bus « Arc en Ciel » : Ligne 701 Maubeuge/Wignehies via Fourmies et Féron Ligne 703 Glageon/Fourmies via Trélon et Anor Capacité d’accueil Au vu des différentes rencontres, le centre ambulatoire répondra aux besoins et aux attentes des personnes accueillies c et de leurs entourage Aujourd’hui en 2014, on comptabilisait 135 personnes sous substitution (initialisation Méthadone et Subutex…) réparties de la manière suivante :

- 73 patients sous Méthadone sirop plus 4 patients sous méthadone gélule, - 25 patients sous Buprénorphine, - 31 patients sous Subutex. - 2 patients sous Suboxone

Concernant la prise en charge des personnes en difficultés avec l’alcool, on comptabilise actuellement plus de deux cent consultations sur le C.M.P. de Fourmies. Objectifs généraux, actions et indicateurs d’évaluation

1- Favoriser et augmenter l’accès aux soins des usagers de produits licites et illicites

Actions - Permanence d’accueil, - Identification d’un référent, - Entretiens individuels, - Bilan médical, social et psychologique, - Contractualisation de la prise en charge, - Repérage et prise en charge des troubles psychopathologiques, - Mise en place d’activités thérapeutiques et sociales, - Information sur la prévention des usages et la réduction des risques

Indicateurs d’évaluation

- Nombre de personnes accueillies : Ayant rencontré un personnel soignant, Ayant un suivi médical, psychologique et socio éducatif, Ayant un suivi avec un médecin spécialiste (psychiatre, gastro, dentiste….), Entrées en sevrage, Accédant à la substitution.

- Le nombre d’hospitalisations somatiques et sevrages. - Le nombre d’initialisations aux traitements de substitution aux opiacés.

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2- Offrir aux usagers une prise en charge globale (Médicale, Psychologique et Sociale)

Actions - Régularisation des situations administratives, - Régularisation des prestations sociales, - Mise en place d’activités sociales, culturelles, sportives, - Prise en compte de l’environnement social et familial.

Indicateurs d’évaluation

- Nombre d’entretiens socio éducatifs, - Nombre de personnes ayant régularisé :

leur situation administrative, leur situation judiciaire, leur situation sociale (couverture sociale, logement…), étude du ratio entre le nombre de personnes repérées et le nombre de

personnes accueillies ayant la même difficulté. - Le nombre de personnes ayant participé à :

des activités culturelles, des activités sociales, des activités sportives, des ateliers (intérieurs, extérieurs).

- Le nombre de séances d’activités, - Le nombre d’accompagnements physiques (vers l’extérieur), - Le nombre de séances d’information (R.D.R.), - Le nombre de familles rencontrées, - Le nombre de personnes ayant entamé un parcours d'insertion. - Résultats du questionnaire de satisfaction - Commentaire sur le cahier d’expression

3- Promouvoir l’addictologie par un partenariat avec l’ensemble des services

Actions

- Installer le service C.S.A.P.A. dans un dispositif partenarial, - Participer au réseau ville hôpital G.T./59, - Participer au comité de pilotage des addictions en Sambre/Avesnois, - Valoriser le partenariat.

Indicateurs d’évaluation

- Nombre de réunions des différents réseaux,

4- Promouvoir au sein du C.S.A.P.A., une culture de réduction des risques infectieux et des dommages sociaux

Actions

- Informer sur les risques liés aux associations de produits licites et illicites,

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- Informer et responsabiliser sur les risques infectieux associés à la consommation et au prêt de matériels

- Favoriser les démarches de dépistages, - Diminuer les mésusages par une prévention adaptée.

Indicateurs d’évaluation

- Le nombre : de personnes ayant réalisé un dépistage, de préservatifs distribués, de kits d’injections distribués, participation aux études O.F.D.T. Cahier d’expression des usagers

5- Développer l’articulation entre le soin et la justice

Actions

- Maintien des liens sociaux et thérapeutiques avec les personnes en détention, - Développement des actions alternatives à l’incarcération, - Accompagnement des projets de sortie, - Accueil des personnes en injonction thérapeutique, orientées par la justice.

Indicateurs d’évaluation

- Le nombre de visites en détention, - Le nombre de projets de sortie, - Le nombre de suivis après l’incarcération, - Le nombre de personnes en injonction, - Le nombre de personnes bénéficiant d’un aménagement de peine.

Public concerné Le C.S.A.P.A. s’adresse à toutes les personnes dépendantes ou non de produits psycho actifs, souhaitant avoir une information, une écoute, un accompagnement, un diagnostic médical, entrer dans une démarche de soins ou avoir une relation d’aide. Par conséquent, le public peut se présenter sans aucune discrimination sociale, professionnelle et ethnique. Que la personne soit mineure ou majeure, et quel que soient sa situation ou son statut, l’accueil au C.S.A.P.A. s’adaptera à l’ensemble de la population en répondant aux demandes, aux attentes et aux besoins. Le centre n’a pas vocation à s’occuper exclusivement d’usagers sous substitution (méthadone ou subutex).

COMPOSITION de l’ÉQUIPE L’équipe de l’antenne du C.S.A.P.A. « C.MONTAIGNE » est pluridisciplinaire :

- Un temps de Directeur Général (0.1 E.T.P.) - Chef de service (0,5 E.T.P.) - Secrétaire- accueil (0,7 E.T.P.) - Médecin addictologue (4 ½ journées) - Médecin psychiatre (1/2 journée/15jrs) - Infirmier (1 E.T.P.). - Pharmacien (0,10 E.T.P)

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- Psychologue (0,5 E.T.P.) - Educateurs (2 E.T.P.) - Assistant social (1 E.T.P.)

Il est également prévue l’intervention mensuelle d’un superviseur pour le fonctionnement institutionnel et l’analyse des pratiques professionnelles (soit 3 heures/mois en honoraires). Les médecins addictologues sont mis à disposition dans le cadre d’une convention avec l’Hôpital de Felleries/Liessies et le Centre Hospitalier du Pays d’Avesnes. Le personnel, hors convention, est recruté par l’AEP, bénéficie de la convention collective 66 et du plan de formation de l’association.

Prise en charge du public

Admission / Accueil

Le C.S.A.P.A. assure l’accueil, l’information, l’évaluation médicale, psychologique, sociale et l’orientation des personnes ayant une consommation à risque, un usage nocif ou présentant une dépendance aux substances psycho actives (drogue/alcool) ainsi que leur entourage proche. L’admission se fait sur le principe de la libre adhésion. La personne qui se présente sera prise en charge par un référent social dont l’objectif est de mettre en place un accompagnement adapté au parcours de soins de celui-ci. Il sera demandé, à la personne, les coordonnées de son médecin et pharmacien de ville afin d’établir un contact et de préparer un futur relais ville. Le fonctionnement du CSAPA tient compte de la loi 2002-2, qui garantit une prise en charge pluridisciplinaire dans le respect de la personne et du règlement de fonctionnement. Chaque personne accueillie recevra un livret d’accueil précisant les modalités d’accueil et de fonctionnement de l’antenne. Un contrat individuel de prise en charge sera établi entre le C.S.A.P.A. et la personne accueillie. Une prise en charge globale et pluridisciplinaire La mise en place de l’équipe pluridisciplinaire doit permettre une prise en charge globale. Le Directeur est le garant de la mise en œuvre du projet C.S.A.P.A. Il est responsable des personnes et de la structure en termes de sécurité. Il est garant des modalités de prise en charge des personnes. Il anime et manage l’équipe pluridisciplinaire. Il agit par délégation de l’association, participe à la dynamique du partenariat et du réseau. La Chef de Service Elle est garante de la mise en œuvre du projet, du fonctionnement et de la prise en charge. Elle anime les réunions d’équipe pluridisciplinaire et les réunions partenariales. Elle est sous la responsabilité du Directeur Général. Consultations d’addictologie/psychiatrie Elles correspondent au sevrage alcool ambulatoire, initialisation au TSO, coordination de la prise en charge médicale en lien avec le médecin traitant du patient (fiche relais). Les médecins pourront être amenés à faire une orientation vers des unités de sevrage pour les patients nécessitant une hospitalisation.

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Les médecins peuvent être en duo avec l’infirmier ou un cadre lors des entretiens médicaux. Ils assurent le renouvellement d’ordonnances et l’évaluation des comorbidités, dépistage des sérologies…

Entretiens infirmiers Ils visent à renforcer le suivi afin de « prévenir la rechute » et/ou accompagner la personne vers une démarche de soins. L’infirmière réalise les soins para médicaux (pansements, prise de sang, analyse d’urines, délivrance de la substitution…). Elle peut également être présente à l’accueil pour consolider le lien social dans la partie médicale. Consultations par le psychologue Il est présent pour un soutien ou un accompagnement psychologique pour le patient, sa famille et ses pairs. Il anime des activités thérapeutiques (groupe de parole, relaxation). Suivis psychologiques dans le cadre des mesures judiciaires (obligation de soins, injonctions thérapeutiques) selon la convention établie avec le T.G.I. d’Avesnes. Entretiens avec l’assistante de service sociale Elle assure une prise en charge sociale et de réinsertion, elle permet l’accès aux soins, la mise à jour des droits des usagers (minima sociaux, carte vitale, couverture mutuelle…) tout en prenant en compte les problèmes d’hébergement, de dettes… Elle peut également être présente à l’accueil pour consolider le lien social. Entretiens et suivi par les éducateurs spécialisé Pour un suivi, un accompagnement de la personne, dans la structure et l’environnement social. L’éducateur est le lien, le référent, entre les différents professionnels et la personne accueillie. Il a une obligation de présence dans le 1er accueil, il anime l’espace accueil. Il mobilise, valorise la personne dans son projet de soins. Il met en place des activités.

VI-4 Les outils de la loi 2002-2 L’antenne C.S.A.P.A. de Fourmies mettra en place dès son démarrage les outils de la loi 2002-2 : livret d’accueil, règlement de fonctionnement, charte des droits et des libertés de la personne

accueillies et contrat individuel de prise en charge.

La démarche qualité, élément indispensable à un bon fonctionnement et à une bonne évaluation de

l’antenne, accompagnera de façon constante et régulière notre travail : procédures d’admission,

d’accueil, de fin de prise en charge, questionnaire de satisfaction, cahier d’expression et fiche

d’événements indésirable.

Organigramme fonctionnel des C.S.A.P.A. CTR « Le Point de Jour » et Fourmies

Consultation E.I.C.A.R.

Le Directeur M. BELAYEL Hocine

Chef de service Mme HEUCLIN Elodie

Intervenant extérieur

M. HAAS Alain

(Superviseur)

C.S.A.P.A. « Le Point du Jour »

C.S.A.P.A. de Fourmies et

Consultation E.I.C.A.R.

Le Psychologue M. HUBAUT Xavier

Secrétariat / Comptabilité

Mme Waroquier Stéphanie

Equipe Educative

Mme LERMIGEAUX Cathy

M. DENIMAL Jérôme

M. CRINIER Jean-Marc

M. PROUVEUR Laurent

Mme MABILOTTE Laurine

Equipe Technique

M. CUVILLIER Christophe

M. SPILMONT Samuel

Mme PEPIN Marie-Anne

Equipe de nuit

M. DELANNOY Anthony

M. GRASSART Yann

M. CANNIVET

(Remplacement congés, formation, maladie)

Les Médecins

M. MOREAU Jean-Luc

(Addictologue)

M. FONTANEAU Didier

(Addictologue)

M. GERAULT Pierre (Psychiatre)

Secrétariat / Comptabilité

Mme LEDIEU Régine

Equipe Educative

M. CATELAIN Julien

Mme. DESSAINT Lucie

Mme FLOQUET

Cynthia

Assistante de Service

sociale

Equipe médicale

Mme CASIEZ Isabelle

Infirmière

Mme JAGIELSKI

Emmanuelle

Pharmacienne