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1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Projet détaillé de l'Observatoire, mode d'intégration des informations dans le SIC et chiffrage global ». Fiche action G5 du contrat de rivière Yzeron "if rapport de phase 3 septembre 2012 Breil Pascal agence tJel ' eau Irstea, groupeme nt de Lyon 3, bis quai Chauveau 69336 Lyon cedex 09 - rI10ne méditerranée & corse 2-4, allée de lodz 69363 LYON Cedex 07 Tél. 04 72 71 26 00 - Fax 04 72 71 26 01

Projet détaillé de l'Observatoire, mode d'intégration des

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Projet détaillé de l'Observatoire, mode d'intégration des

informations dans le SIC et chiffrage global ».

Fiche action G5 du contrat de rivière Yzeron

"if

rapport de phase 3 septembre 2012

Breil Pascal

~ agence

tJel 'eau ot'(n<~\lCJ'!!!&

Irstea, groupement de Lyon

3, bis quai Chauveau ~ 69336 Lyon cedex 09 - ~

a~J~~~~u rI10ne méditerranée & corse 2-4, allée de lodz

69363 LYON Cedex 07 Tél. 04 72 71 26 00 - Fax 04 72 71 26 01

Page 2: Projet détaillé de l'Observatoire, mode d'intégration des

A compléter pour un versement d'étude papier/cédérom (ou électronique sur k: 1 commun)

Verser UN seul exem {aire de l'étude ier et/ou cédérom Il\ Enregistrer le document sur votre disque, informer les champs et retourner ce bordereau à l'Udoc avec l'étude

INFORMATIONS SUR L'ETUDE Titre : Projet d'observatoire du bassin versant de l'Yzeron

Maître d'ouvrage : 0 AERMC 0 Autre (préciser lequel) : N° interlocuteur: 63419 Si « autre », rôle de l'Agence: 0 partenaire technique 0 partenaire financier N° convention CAF ou DAS : 2008 4354

N° opération : 723 2008 029

Année :2012

Code sous-bassin: RM -08-14 Ubellé sous-bassin: Yzeron

Etude obsolète alc de (le cas échéant) :

Code(s) masse d'eau souterraine ou plan d'eau ou eau superficielle (le cas échéant) : Libellé(s) masse d'eau souterraine ou plan d'eau ou eau superficielle (le cas échéant) :

Données confidentielles (l'étude ne sera pas versée sur Bibli'eau et sur le portail www.documeatation.eaufrance.'-t')

Si pièces complémentaires ou ultérieures d'un document indexé, cote à laquelle rattacher ces pièces (consulter Bibli'eau) : o . Ce document annule et remplace le précédentO Ce document complète le précédentO

ORIGINE DU VERSEMENT Agent chargé de l'étude : M. CLERC Département/délégation/service: DRA/AGAF Date de transmission à l'Udoc: 12/10/2012 Transmis par (nom, unité) : G.BRUNET

PIECES CONSTITUTIVES 'oindre le numéri ue ou indi uer un contact Pièces (étude, phases, annexes ... ) constituant l'exemplaire transmis:

o papier O cédérom

Nombre: 3 Nombre: Nom (à porter sur le cédérom) :

o k:\commun\inter-entites\Documentation - indiquer ici le nom parlant du répertOire créé (i.e. nom de l'étude + nom de l'agent chargé de l'étude) :

-> le portail requiert le numérique. L'Udoc peut contacter:

- le maître d'ouvrage: Groupement de Iyon Référent : Courriel et/ou téléphone: 04 72 20 87 87

- le bureau d'études: Référent: Courriel et/ou téléphone:

o résumé (DPP seulement ou si inclus dans l'étude) CLASSEMENT ET DIFFUSION L'Agent chargé de l'étude souhaite: i~i' un retour par courriel de la notice d'indexation avec la cote de l'étude

o une transmission par l'Udoc de l'étude contenant des données qualité à l'Udt (d. procédure Madiet')

o un prêt pour un durée de : (1 an maximum) - si oui, au nom de : ARRIVEE LE o un classement de l'étude à l'Udoc ou à la Dra (pour les schémas d'assainissement, aep et rsde)

1 5 OCT. 2012 lO que l'indexation soit réalisée en urgence TRAITEMENT PAR L'UDOC Etude traitée le : t--.\ \ ,,\ J\\. Cote: Ô j '\, \ CO,$ 1 f\.:' ') Observations :

Agent: Ar A.

iinl.~ /"\~" 1 c:au I1M&C auon

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Préambule

Ce document de travail :

reprend les principaux résultats du rapport de la phase 2 et argumente le choix des stations de suivi des quali tés physico-chimique et biologique;

fo urn it un tableau de synthèse (tableau 2) qui permet de hiérarchiser le choix des stations de suivi de l'observatoire en intégrant les données suivantes :

• du suivi physico-chimique et hydrobiologique

• des stations de référence

• du suivi piscicole et des débits biologiques

• du suivi géomorphologique

fo urn it une carte de localisation des stations de l'observatoire basée sur l'argumentation développée dans ce rapport et en cohérence avec les autres réseaux de meure.

Fournit une évaluation basse et haute du coût de l'observatoire en distanguant les postes campagne et mesures en continue.

Eva lue le temps nécessaire à l' interprétation des données de l'ensemble des réseaux sur une base annuelle.

RESULTATS PRINCIPAUX DE LA PHASE 2 .... ........ .....•••••••••.•••.•...... .. ..... ... .. .. ........ ...... ... .. .4 1/ Bassin de I·y zeron .. ....... ....... ...... ... ... ..... ... .... ... ...... ...... .. ... ......... ... ...... .... ........... .. ... .... .. ... ... ...... .. 5 21 Cours d'eau de I·y zeron .......... ... ..... .. ........................ ......... ..... .... ....................... .. .... ................. . 5 31 Cours d' eau du Charbonnières ........ ............... ........ .... ..... ....................................... ............... ...... 8 4/ Cours d'eau du Ratier .... ............. .... .. .... .... ... .... .... ........ ..... .. ................. .... .......................... ... ... .... 9 51 Proposition d' un réseau de suivi pour les indicateurs d'Etat (LE) ... ..... .... .... .. .......... .... ... .. ... ..... I 0 61 Les indicateurs de suivi ......... ... ...... .. ..... .... .... ......... ... ..... ... ................................. ... .... ..... .. ...... ... 12 61 Cartes et Figures supports .......... .. ..... .. ....... ...... ... ....... .... ... .......... ... ........................... .. .. ... ...... ... 14

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RESULTATS PRINCIPAUX DE LA PHASE 2

Le travail de la phase 2 a concerné: l'identification d' indicateurs généraux de suivis adaptés aux aménagements réalisés ou prévus du contrat de rivière ; les différents volets du contrat de rivière sont concernés. la collecte et la mise en forme (échelle SEQ-EAU, calcullBON) des données historiques sur le bassin; l' analyse temporelle et spatiale des données physico-chimiques et biologiques; un pré-ciblage des stations de suivi d' intérêt PC et B[O par croisement des données disponibles (pC et B[O) avec les écarts aux objectifs définis au niveau des deux masses d'eau principales du bassin; une pré-évaluation des coûts par type de mesure; l'analyse des fonctionnalités requises d'un système de bancarisation des données de l'observatoire.

LA PHASE 3 DOIT PERMETTRE

d'arrêter les stations de suivi en nuançant les stations « stratégiques» et « secondaires », à partir du croisement avec d'autres besoins de suivi (ressource en eau, espèces piscicoles, flux sédimentaires) de proposer 2 scénarios de suivi (a minima el a maxima) avec une estimation des coûts afférents.

Six cartes sont utilisées pour interpréter les évolutions constatées des indicateurs de la qualité des cours d'eau du bassin de l'Yzeron.

Cartel: Valeurs ponctuelles SEQ EAU de 1988 à 2007 et qualités globales 1994 et 1999. La qualité globale représentée le long des cours d'eau provient des études SEQ EAU réalisées par la DIREN (88-94) et [rap-SAOYRC (99) . Des données ponctuelles sont rattachées à la carte dont celles des SEQ-EAU mais aussi celles plus récentes, jusqu'en 2008.

Carte 2 : Synthèse des relevés lBON de 1950 à 2006 sur fond de typologie géomorphologique et position des points de rejets directe aux cours d' eau.

Carte 3 : Localisation des stations de l'étude lBON historique pour le cours d' eau Yzeron.

Carte 4: Variations spatiales des notes lBON de 1950 à 2007 sur le cours d'eau de l'Yzeron.

Carte 5 : Variations temporelles globales de l'IBON de 1959 à 2007 sur les cours d'eau Yzeron et Charbonnières

Carte 6 : Nom des cours d'eau (source BRU)

Tableau 2 de croisement des secteurs à enjeux avec les différents réseaux de suivi: PC-BIO, ressource eau, ressource halieutique, flux sédimentaires.

Fina[ement, la Carte 0 et le tableau 1 synthétisent la proposition de localisation des stations et les coûts estimés de l'Observatoire.

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11 Bassin de l'Yzeron

Si l'on regarde la qualité globale de l' eau (carte 1, SEQ-Eau), plusieurs tendances peuvent être dégagées en comparant les deux périodes 1988-1994 et 1999 :

Sur un plan général, le cours d'eau présente: - une qualité excellente à moyenne sur l'Yzeron avec une persistance des secteurs de récupération mais aussi tout un secteur aval qui se dégrade ou reste dégradé. - une qualité (supposée) excellente en tête du Charbonnières mais surtout à médiocre à moyenne sur une grande partie - une qualité médiocre qui persiste sur le Ratier - la dégradation amont-aval est omniprésente mais entrecoupée de quelques points de régénération naturelle qui seront stratégique.

L'évolution temporelle globale (carte 5) montre une baisse progressive des notes lBGN (prises en compte dans la classe de qualité du SEQ-EAU, carte 1) , qui s' accompagne d' un déclassement de bonne qualité en 1959 à médiocre qualité en 2007. Cette année 2007 n' intéresse cependant que la partie aval située autour de la confluence Yzeron-Charbonnières et reste moins représentative de l' ensemble du bassin. Les notes s' avèrent être très variables durant la décennie 1990 puis plus stables durant la décennie 2000. Deux facteurs vont influencer les notes: la pollution et l' écoulement annuel. On s'attend a avoir de bonnes notes lBGN les années normales et humides, or il est constaté que cela n' est vrai que pour les années 50 et 59. Pour les années récentes, c'est l' inverse qui se produit, ce qui met en évidence le lien entre la pollution et le ruissellement. Ce dernier doit être mis en relation avec les facteurs de déclassement que sont Nitr et Phos.

Les stations de mesure de l'Yzeron pour la période 1951 à 2007 sont numérotées sur la carte 3.

2/ Cours d'eau de l'Yzeron

La situation reste stable entre 1988 et 1999 jusqu'à la confluence avec le Dronau.

L'amont du bassin Il est peu anthropisé avec présence de forêts et pâturages pour l'essentiel. La qualité chimique est excellente et la qualité biologique bonne depuis les années 50 (cartes 1,2). L' usage des données historiques et récentes montre que cette qual ité peut évoluer de bonne à ponctuellement moyenne (1995) comme indiqué sur les cartes 2 et 4, sans doute en raison de facteurs climatiques.

·Pour l'observatoire ce secteur peut constituer un secteur témoin, sensible au climat et donc modulateur des notes mesurées en aval, qu'il convient de protéger de toutes pressions supplémentaires.

Yzeron village Juste en aval, le secteur était dégradé jusqu'en 20 II par la station d'épuration de Yzeron village (carte 4). Ce secteur présente une amélioration naturelle (sta.4, 5) comme l' indiquent aussi les notes IBGN actuelles (93 et 99, carte 2), dans son trajet de 4 kilomètres en aval des cascades pour retrouver une bonne qualité au niveau de La Détorbe (sta.6) . La qualité excellente est recouvrée au bout de 2 kilomètres à Chantemerle (sta.7). C'était déjà le cas dans les années 50. Ce niveau de qualité persiste malgré une activité agricole et d'élevage et quelques rejets ponctuels. L' hypothèse d' une nappe de piémont qui soutient le débit et la bonne qualité de l'Yzeron dans ce secteur est attestée par l' étude hydrogéologique' .

, Phase 3 : ETUDE DES VOLUMES PRELEVABLES BASSIN VERSANT DE L'YZERON (PHASE 3). Etude des relations entre prélévements, nappes et cours d'eau.BRLi. Janvier 2012.

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·Pour l'observatoire, il s'agit d'un secteur de régénération qu'il convient de surveiller et de protéger ou gérer car il soutient en partie les écoulements en aval.

A partir du Dronau Il est noté une amélioration, la qualité passant de médiocre à moyenne entre Pont Pinet (sta.1 0) et l'amont de la décharge Dominique (sta.I3). L'arrêt, entre les deux périodes, de la station d' épuration de Vaugneray et la connexion des eaux usées au réseau du Grand Lyon expliquent ce résultat. Cela est attesté par la baisse des valeurs ponctuelles de 1995 à 2006 pour Moox, Azot et Phos.

·Pour l'observatoire il s'agit d'un secteur à surveiller de manière allégée.

Secteur de Brindas La partie aval qui reçoit les déversoirs du secteur de Brindas reste en qualité médiocre jusqu' à Pont Chabrol (sta.17), soit sur 1.5 kilomètres environ. Le déclassement provient de Azot, Nitr et Phos. Sur ce parcours la roche mère affleure ou se trouve à faible profondeur et sans nappe connectée. Les types géomorphologique sont B3 et B4. Le chenal, qui se comporte comme une gouttière avec des matériaux sporadiques et très mobiles, est donc peu propice à l'auto­épuration. Ce secteur est donc particulièrement sensible à toute pollution. En atteste la grande variabilité des valeurs !BGN aux stations 17 et 18 (carte 4). Le corridor arboré est bien développé et protège sans doute des pollutions agricoles mais pas des nombreux points de rejets directs recensés (carte 2) dans ce secteur.

·Pour l'observatoire il s'agit d'un secteur à surveiller de près et où toute action de réduction des rejets devrait se traduire par un effet rapide.

En aval de Pont Chabrol, la qualité baisse de bonne à médiocre sur les 3.5 km qui suivent, jusqu'à Moulin de Got (sta. 22). Les données de qualité indiquent en 1999 Moox, Phos (et mGN) comme facteurs déclassant puis en 2005 Azot, Nitr (et !BGN). Les teneurs en nitrates peuvent marquer une pollution d'origine agricole en période de non séquestration par les végétaux (automne, hiver) mais aussi un processus de nitrification du NH4 d'origine urbaine. Comme pour le secteur de Brindas, le corridor arboré protège de la pollution agricole et l'origine urbaine de la pollution est sans doute plus vraisemblable. On retrouve les même caractéristiques hydrogémorphologiques qu ' en amont (type B3 et B4) avec une roche mère sub-affleurante et donc une faible capacité d'autoépuration. Les données !BGN relevées pour ce secteur de 2006 et 2007 (carte 2) confirment cet état de pollution chronique. Cela témoigne d'une nouvelle pression polluante, peut être en lien avec la sollicitation plus fréquente des déversoirs d'orage de Brindas, Craponne et Francheville qui jalonnent son parcours. Ce secteur constitue un enjeu pour le contrat de rivière et seul la réduction de la pollution urbaine semble pouvoir améliorer la qualité de médiocre à bonne.

·Pour l'observatoire ce secteur présente la même problématique que celui de Brindas et le suivi peutfaire l'objet d'une station commune.

* une station (n053 dans l'étude) du suivi qualité (IBGN, IBD, IPR, mico-polluants, pesticides) des cours d'eau non domaniaux du Grand Lyon est prévue au niveau de la station 22 (environ). Pourrait être maintenue dan le cadre d 'un réseau de suivi à la fin de l'étude (2013). La station de l'observatoire peut être mise en attente de la décision du Grand-Lyon de maintenir ce point.

• une station de mesure physico-chimiques en continue (point rouge cerclé bleu) est prévue dans le secteur du Moulin du Got par IRSTEA (selon projet recherche à venir). Ce station serait située en aval d'un secteur sensible à la pollution modulée par l'hydrologie et où les effets des travaux de réduction de pollution amont pourront être mesurés. Paramètres à mesurer, par ordre de priorité: température de l'eau (rejets, couloir biologique), conductivité électrique

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(pollution), pH-redox (pollution), hauteur d'eau (sur-verses d'orage), oxygène dissous (pollution), turbidité (pollution), ammonium (pollution urbaine), lIitrates (pollutioll agricole).

Moulin du Got -Ruette Mulet Un secteur de bonne qualité persiste de Moulin du Got (sta.22) à Ruette Mulet (sta.26.). L'hypothèse d'une nappe qui remonte dans la confluence Yzeron­Charbonnières permet d' expliquer cette bonne qualité chimique dans le temps. Cette hypothèse est en partie attestée par la teneur en moyenne en calcium qui passe de 20 juste en amont à 30 mgIL dans ce secteur, valeur que l'on retrouve dans l'Yzeron juste en aval (données tirées du rapport ZABR action Il , 2010). Par ailleurs, l'étude hydrogéologique indique une nappe d'accompagnement dans ce secteur. La limite de la nappe remontant dans l'Yzeron serait sensible aux déficits pluviométriques et se traduirait par l' extension d' une qualité physico-chimique médiocre dans ce secteur. Les données récentes !BGN (2006, 2007) indiquent une qualité médiocre mais cela était déjà la tendance pour les données anciennes (51-59, 93,99). Le secteur présente des faciès ensablés, très mobiles et peu propices aux habitats benthiques. Il est donc peu probable de pouvoir y atteindre une bonne qualité biologique au sens !BGN.

'Pour l'observatoire, il s'agit d'un second secteur de régénération qu'il convient de surveiller et de protéger. 011 peut difficilement prévoir l'impact du futur barrage sec de l'Yzeroll sur le fonctionnement hydrologique et géomorphologique de ce secteur mais cela pourrait avoir une influence.

• L'effet des deux barrages sera par ailleurs suivi ell val de la confluence par une station ONEMA-AERMC (voir ci-dessous).

Après confluence avec le Charbonnières Ce secteur de l'yzeron (sta.26 à 32) présente une qualité globale moyenne, inchangée depuis 1994. Les données LBGN historiques (1951-59) indiquent qu ' une bonne qualité biologique a pu exister mais que les valeurs récentes confirment un état médiocre persistant (cartes 2 et 4). L' état globale moyen résulte sans doute de la dilution des effluents des nombreux points de rejets (carte 2) par la nappe d'accompagnement (cf. étude hydrgéologique) qui est drainée par l'Yzeron dans tout ce secteur jusqu'à la station 31. Le niveau de cette nappe qui coule NNO-SSE (d 'après les données piézométriques du SAGYRC) est contrôlée par celle du Rhône en son aval mais aussi par celle du cours d'eau du Charbonnières. Elle doit pouvoir amortir l'effet des années sèches sur le bassin de l'Yzeron dans cette partie du cours d'eau. On peut se demander si la capacité d'amortissement n' est pas si importante compte tenu des nombreux points de rejets urbains actuels qu'une réduction même sensible de ceux-ci pourraient être indétectable.

'Pour l'observatoire, il s'agit d'ull secteur clé pour attester de l 'effet de la réllovation des grands collecteurs. Un suivi assez complet (IBD, IBM, IGBN, IP) semble nécessaire pour évaluer l'effet de toute réduction de la pression polluante sur un compartimellt du milieu.

• Un suivi ONEMA-AERMC (sites pilotes: état initial sur 2/3 ans avant gros travaux puis 6-8 ans après) assez complet (IBD, IBGN, IP et qualité physico-chimique) est programmé en aval de la confluence Yzeron - Charbonnières pour suivre l'effet des 2 barrages secs (entre sta. 26 et 28 probllblement).

'Une station RCO (suivie par l'Agence de l'Eau) est opérationnelle depuis 2009 (au niveau de sta.28) Ilvec une fréquence de suivi trimestrielle.

• une station (n055 dans l'étude) du suivi qualité (IBGN, IBD, IPR, mico-polluants, pesticides) des cours d'ellu 11011 domalliaux du Gralld Lyoll est prévue au lIiveau de la station 26 (ellviroll). Pourrait être maintellue dallle cadre d'ull réseau de suivi à lafill de l'étude (2013).

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Page 8: Projet détaillé de l'Observatoire, mode d'intégration des

Le secteur Yzeron aval en cu nette béton. Nous sommes dans un milieu artificiel depuis les années 60 (construction CNR) où l'indice TBGN à peu de sens. Le SEQ EAU 1999 indique une bonne qualité dont on peut sérieusement douter au vu d ' un seul relevé réalisé en 1999 qui était une année sèche, c ' est à dire avec peu de rejets urbains. Le phosphore reste le facteur déclassant majeur sur cette partie de l' Yzeron. L' étude réalisée pour la Zabr (action II , 2010) confirme le rôle d' écran exercé par la cu nette béton entre le cours d' eau et la nappe. La connexion ne s ' établit que pendant les crues fortes dont la hauteur d' eau dépasse la cunette. Des connexions artificielles via les réseaux d ' assainissement sont très probables et peuvent fonctionner dans les deux sens selon le niveau de la nappe et celui du réseau. Il s'ensuit qu ' une pollution de la nappe « sous ville » n'est pas à écarter. Ce point devrait être vérifié à partir des piézomètres existants. L' écoulement général de la nappe est orienté NNO-SSE d'après les données du SAGYRC, mais nous ne disposons que d' un seul piézomètres (pz5) pour l' affirmer. Une partie des réseaux « sous ville» est hors d'eau et devrait le rester après le retrait de la cu nette béton, l'Yzeron drainant plus efficacement sa nappe.

'Pour l'observatoire, il s'agit ici aussi d'un secteur clé pour attester de l'effet de la rénovatioll des grands collecteurs et du retrait de la cunette. Il convient cependant de le distinguer de son amont car la durée de cicatrisation risque d'être assez longue. L 'objectif d 'un bon état paraît réaliste compte tenu des donllées IBGN observées dans les années 51-59 où le rôle de la nappe était sans doute prépondérant, ell atteste la description de zones humides (Fiasson) dans cette période.

• Un suivi ONEMA-AERMC (sites pilotes) assez complet (IBD, IBGN, IP et qualité pl/ysico­cllimique) est programmé au niveau du Pont d'Oullins pour suivre l'effet de la restauration du cours d'eau sur 2 km enviroll). Cette statiollferme la masse d'eaufortement modifiée .

• une station (n056 dans l'étude) du suivi qualité (IBGN, IBD, IPR, mico-polluants, pesticides) des cours d'eau nOIl domaniaux du Grand Lyon est prévue au niveau de la statioll 33 (environ). Pourrait être maintenue dallie cadre d'un réseau de suivi à laftn de l'étude (2013).

3/ Cours d'eau du Charbonnières

Nous ne disposons que de données récentes (depuis 88) en chimie comme en biologie (cartes 1 et 2). Il est cependant possible de comparer l' évolution entre les deux SEQ-Eau (carte 1) et les données TBGN complémentaires récentes.

L'amont Il est noté, comme pour l'Yzeron, la qualité globale excellente de l'amont (poirier, Grande Rivière amont, Gour) malgré ici un environnement urbain (La Tour de Salvagny). Il ne semble pas exister de données chimiques à l'appuis ( ?) . Seule une station IBGN (de 1999) signale une bonne qualité.

'Pour l'observatoire, on ne peut considérer qu'il s'agisse d'un secteur témoin, du fait du développemellt urbain. Il faudrait créer une station plus en amont sur le ruisseau du Larny, des Cerfs ou du Poirier en type géomorpl/ologique B4 qui représente 50% du linéaire du CI/arbonnières.

Parties intermédiaire et basse D ' une manière générale, le nombre de campagne phisico-chimique reste limité ( cartel: 93 : 3 ; 99 : 3 ;06 : 2). La synthèse IBGN (carte 2) vient en appui. Le SEQ­EAU (carte 1) et l'TBGN (carte 2, campagne 99) indiquent une dégradation de la qualité après la confluence avec le Poirier (qui reste en qualité excellente) où le contact urbain devient fort. En particulier, le ruisseau des Verchères semble recevoir plusieurs rejets (qualité !BGN médiocre en 1995, année normale). Il fait actuellement l' objet d'une expérimentation avec le Grand Lyon pour tester le pré-traitement des sur-verses d' orage par filtre planté avant rejet ans le cours d ' eau. Il n'y a cependant pas de suivi de la qualité écologique du ruisseau des Verchères à ce jour.

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Une constante du Charbonnières a l'aval de sa confluence avec le Poirier, et cela jusqu'à sa confluence avec l'Yzeron, est que 1' !BaN est dominé par la classe de qualité médiocre (Moox, Nitr, Phos) , que ce soit pour les deux SEQ-EAU oU encore les données !BaN récentes jusqu'en 2007. Ce qui change ces dernières années, c'est que la qualité peut être mauvaise, même en années sèches (carte 2, octobre et septembre 2006). Cela témoigne peut être d'une saturation des réseaux d'assainissement avec le développement urbain et l'engorgement par les eaux claires parasites. Les nombreux déversoirs fonctionnent alors de manière chronique. Les travaux de reprise de certaines parties du collecteur devraient réduire l'apport polluant et donc améliorer la situation physico­chimique.

Par ailleurs la charge sableuse est très présente et constitue un milieu mobile, peu propice à la vie aquatique benthique. Les potentiel IBaN sera peut être limité à la classe moyenne, éventuellement bonne, du fait d'une limite physique naturelle.

Le charbonnières dispose cependant en aval de son croisement avec la 07 d' un corridor végétal dans lequel il divague de manière non encore trop contrainte et peut construire des faciès géomorphologiques propices à l'auto-épuration. Ces caractéristiques lui confèrent une certaine résilience vis à vis des nutriments Moox, Azot et Phos qui expliquent son classement en bonne qualité par le SEQ-EAU 99. 1\ paraît important d 'évaluer plus clairement cette capacité auto­épuratoire (les données sont actuellement trop sporadiques) et de la protéger si nécessaire. Il faut pour cela se placer entre la 07 et la queue de retenue du barrage sec du Charbonnières (amont 099).

·Pour l'observatoire, des travaux de rénovation importants sont prévus sur les collecteurs principaux qui longelllie Charbonnières. Il est évident que plusieurs points de contrôle sont à prévoir sur ce cours d'eau:

Juste en aval de la confluence de la Grande rivière avec le Poirier pour évaluer l'effet de la zone urbaine (peu COI/IIU) et travaux de réduction des do (le cas échéant). L'aval de Charbonnières les Bains qui reçoit une série de déversoirs Ouste en amont de la D7) pour évaluer effet de reprise du collecteur. Entre la D7 et la D99 pour confirmer la capacité de régénération.

• une station (n054 dans l'étude) du suivi qualité (IBGN, IBD, IPR, mico-polluants, pesticides) des cours d 'eau non domaniaux (lu Grand Lyon est prévue juste en aval de la confluence Charbonnières-Ratier. Elle Pourrait être maintenue dan le cadre d'un réseau de suivi à la fin de l'étude (2013).

4/ Cours d'eau du Ratier

La qualité globale (carte 1) est décrite comme médiocre sur l'ensemble du cours par le SEQ-EAU de 88-94. Une amélioration est notée sur l'aval dans le SEQ-EAU de 99. A l'aval de la confluence avec le Mercier, L'!BaN de 93 est classé mauvais et la qualité chimique se dégrade en 99. L' amélioration des facteurs Phos et IBaN de 93 à 2006 juste en amont de la confluence avec le Charbonnières explique le passage en qualité moyenne du cours d'eau sur la partie qui semble bénéficier d' un corridor arboré. Là encore, la limite entre les deux qualités globales, basée sur deux points, est discutable. En particulier, l' étude hydrogéo logique montre que les ruisseaux du Ribe est alimenté par une fornlation sédimentaire assez développée qui permet sans doute de maintenir un écoulement de bonne qualité. L'amélioration constatée à la station aval du Mercier n 'est peut être que le fait de cet apport du Ribe qui ne concerne que le dernier kilomètre du Ratier avant sa confluence avec le Charbonnières.

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On retrouve avec les données SEQ-EAU et les données complémentaires IBGN (2006, 2007) le schéma de réponse déjà explicité pour l' IBGN entre années sèches (1999, 2006) et humides (1993, 2007). Les qualités IBGN sont meilleures les années sèches. Les déversoirs concentrés sur les parties moyennes et basses peuvent à nouveau expliquer ce résultat. Il faut ajouter à cela deux autres facteurs défavorables:

la station d'épuration de Polionnay, non fonctionnelle à l'époque des relevés a été remplacée en 2007 mais le dispositif actuel n'est pas encore tout à fait fonctionnel. un cours d'eau coulant directement sur la roche mère sur de longues distances sans aucun pouvoir auto-épurateur, dans sa partie amont.

*Pour l'observatoire, en ce qui conceme l'amont du Ratier, le bon fonctionnement de la station d'épuration de Polionnay est un objectif important car il s'agit de gagner deux classes de qualité. Il est intéressant de conserver un point d'observation juste en aval de la confluence avec le Mercier. Il faudrait placer un point de suivi en amont de la cOlifluence avec le Ribes, pour ne pas mesurer un effet « dilué » mais surveiller l'effet des 4 déversoirs répertoriés par le Grand-Lyon dans ce secteur qui bénéficie d'un corridor arboré.

SI Proposition d'un réseau de suivi pour les indicateurs d'Etat GE)

1 1 1 1 1 1 1 1

A ce stade, et en tenant compte des réseaux complémentaires liés à différentes actions à vocation 1 pluriannuelles sur le bassin de l'Yzeron, il est préconisé, dans le cadre de l'observatoire du CRYV (cf carte 0) de mettre en place:

;::=====---_-, . Suivi Seuil l.WWll

• S::XUlf"'~· hydromC'lnqu • Suivi ensab~ment • Evalus:.onB en ~OO­

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(P. Breil. 20 J 2 • carte adaptée de BRU)

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• • - -1 Stations CRVV 1 Â Etüde SUI VI qualité GL

• Suivi ONEMA-AERMC

Carte 0 : Proposition de localisation des stations de l'observatoire du CRYV

10

1

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

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• un réseau de 10 stations de campagnes de type SEQ-EAU (points bleus) o 3 stations sur Yzeron avant confluence avec le Charbonnières o 2 stations sur le Ratier o 5 stations sur le charbonnières La fréquence (de 4/an à llan est à définir selon les points)

• à compléter au besoin par 2 stations sur secteur cunette réhabilitée et Charbonnières entre 07 et 099 par des campagnes du type « traits fonctionnels» pour évaluer les sens des échanges nappe-cours d 'eau, selon les saisons.

• un débitmètre en fermeture du bassin de l'Yzeron (point rouge), juste en aval du pont d 'Oullins dans la cunette CNR. Il s'agit d 'évaluer l' effet de la réhabi litation de la cu nette béton située en amont du pont d'Oullins sur les débits d'étiages (re-connexion nappe) et les débits d ' orage.

• Quatre campagnes de jaugeages épisodiques par an. Ces mesures alimenteront les indicateurs de l'action B de gestion de la ressource et des débits en complément des 4 stations de débits en place et qui sont suivies par la OREAL (2) et IRSTEA (2) .

Tableau 2 . Estimation coût de l'observatoire

Campagne SEQ-Evaluer effet

Fréquence 1 Période

Nbre stations Total Coût ke

sous EAU an concernées lan totaux

Témoin climatique 1 Septembre 2 2 1.770

Régénération biodégradation 1 Septembre 3 3 2.655

Contrôle travaux 2 Fév. & Sept. 4 8 7.080 11.505

Contrôle TRF Nappe/cours

2 Mai & Sept. 2 4 3.300 d'eau. 14.805

Seul deux points de contrôle de « pollution » (tableau 2) sont proposés car les réseaux complémentaires en suivent par ai lleurs 6 (1 RCO, 2 ONEMA, 3 Grand-Lyon). Ce qui en fait 8 au total avec une incertitude sur les 3 du Grand -Lyon mais dont on peut espérer que 1 à 2 seront maintenus.

Les points dits de régénération sont aussi des points de contrôle en ce sens qu'il faut s'assurer que les secteurs concernés ne sont pas dégradé par l'évo lution sur les versants.

Les indices TRF seront intéressants à sui vre sur le tronçon réhabilité de Oullins pour suivre la re­connexion avec la nappe. Par ailleurs, ils pourraient servir sur une campagne à vérifier l'hypothèse de la perte du Charbonnières le long de la fai lle de la Belle Allemande.

Tableau 2 . suite

Equipt + Maintenance Nbre stations Coût Coût Mesure débit Evaluer effet

installation annuelle concernées an 1 an 2, ..

continue Soutien étiage

4.0 + 0.5 & réduction do

2.250 1 6.750 2.250

volume prélevables épisodique & secteur de 0.000 0.500 4 2.000 2.000

régénération

Il

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Si l'on considère ces éléments dans leur ensemble:

- Pour l' année 1 qui comprend l' investissement dans un débitmètre, le coût est compris entre 20.255 et 23 . 555 kE selon que l' on considère le contrôle par les traits fonctionnels.

L' investissement initial (4 .0 kE) peut faire l'objet d' une demande d ' aide spécifique dans le cadre du contrôle obligatoire imposé au contrat de rivière.

- Pour les années suivantes, il est compris entre 15.555 et 19.055 kE.

Le temps de travail pour la compilation et l' interprétation de ces données sur une base annuelle avec rendu d ' un rapport d' analyse et de préconisation est estimé à 3 jours niveau ingénieur (2.26kE)

Le temps de travail pour la récupération et l'échange autour des données des autres réseaux est estimées à 3 jours niveau ingénieur 2.26kE).

Il faut prévoir au terme de la première année le stockage de ces données. Le développement d' un outil de bancarisation puis interfaçage avec un SIG est à réfléchir en interne à la structure du SAGYRC.

En effet, comme cela a été développé en détail dans le rapport de la phase 2 de cette étude, il convient de mettre en place, en sus des indicateurs d' état qui font l'objet de cette phase 3, des indicateurs de Pression et de Réponse qui relèvent pour l' essentiel des données en possession du SAGYRC. Ces indicateurs sont rappelés ci-après.

6/ Les indicateurs de suivi

En résumé du rapport de phase 2, une sélection des indicateurs est proposées :

Les indicateurs de pression « IP » reflètent les pressions exercées par l'activité humaine sans pour autant pouvoir établir un lien direct avec les conséquences.

Les indicateurs de réponse « IR » reflètent les aménagements réalisés ou les opérations de réhabilitation qui concourent à réduire les pressions.

Les indicateurs d 'état « rE» sont destinés à rendre compte de la situation environnementale et des caractéristiques bio-physiques du milieu, ici le cours d' eau. Ils correspondent aux mesures type « SEQ-Eau » préconisées dans la première partie de ce rapport.

Les indicateurs de défense du corridor rivulaire « IDc »

Les indicateurs « sociaux » du secteur vallée

Une fiche type indicateur (Inspirés d' un groupe de travail Agences de l' Eau RMC et Loire Bretagne, 2007) contient le éléments suivants :

• Définition et fonction de l' indicateur • Localisation dans le bassin versant • Fréquence d ' acquisition

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• Coût d' acquisition (investissement + fonctionnement)

Les indicateurs à suivre sont proposés par champ d' action du CRYV.

Amélioration de la qualité de l'eau (action A) • L'indicateur A-32 : mesures physico-chimiques de la qualité de l'eau superficielle selon la

mtéhode SEQ-EAU . • L' indicateur A3-89 : variété des polluants chimiques d'origine agricole. • L' indicateur A3-90 : teneurs en polluants chimiques d'origine agricole. • L'indicateur A4-95 -1 : polluants d' origine industrielle, après traitement.

Gestion de la ressource et des débits (actions B) • L'indicateurs 83-239 : nombre de jours pendant lesquels le débit a été inférieur à une

valeur seuil ou débit de crise. • L' indicateur 83-253 : il s ' agit d' évaluer chaque année le nombre de jours pendant lequel le

débit a été inférieur au débit de référence ou débit minimum mensuel d'occurrence quinquennale (QMNA5).

• L'indicateur 83-256 : cet indicateur prend en compte l' analyse couplée des données de débit dans le cours d'eau, des hauteurs piézométriques et de la pluviométrie. Il sert à rendre compte de l'efficacité de la politique de gestion des prélèvements pour soutenir les étiages.

Prévention des inondations (actions C) • L'indicateur 82-360 : il s'agit de dénombrer la population protégée par rapport à celle qui

est exposée en l' absence d 'action. Cet indicateur existe dans la version pilote du SIC.

Restauration des milieux aquatiques (action D) • L' indicateur 811-108: entretien de la ripisylve et des berges. • L'indicateur 0-120 : espèces végétales invasives. Nombre de sites contaminés et type de

colonisation (linéaire, massifs). • L'indicateur B 12-130 : évolution du profil en long. • L'indicateur 813-38: qualité hydrobiologique à partir d ' indices normalisés.

Valorisation des milieux aquatiques (actions E) • L'indicateur 84-267: il exprime la fréquentation des milieux aquatiques par les différents

usagers sous la forme d 'un nombre de visiteurs par an. • L' indicateur 84-363 : mesure l' accessibilité depuis les cartes aux cours d'eau sous la forme

d' un linéaire de cours d 'eau que l' on rapportera à un objectif à atteindre pour évaluer la progression.

• L'indicateur 83-256 : cet indicateur prend en compte l' analyse couplée des données de débit dans le cours d'eau, des hauteurs piézométriques et de la pluviométrie. Il sert à rendre compt de l'efficacité de la politique de gestion des prélèvements pour soutenir les étiages.

Gestion durable, concertée .. (actions F) • L' indicateur C325 : il s'agit d' évaluer le nombre de sollicitations par les acteurs du bassins

(administration, élus, riverains, habitants) et par thèmes (dossiers techniques, réglementation, généralités, .. ) de la structure porteuse sur une base annuelle.

• L' indicateur C286 : il s'agit d' un indicateur de réponse et non d'état. Il concerne le taux de personnes touchées par les opérations de communication sensibilisation. Les enquêtes sociologiques demandées par le CRYV font partie de cet indicateur ..

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6/ Cartes et Fieures supports

Synthèse des valeurs ponctuelles du SEQ EAU de 1988 i 2008 et qualité globale de l'eau en 1988-1994 (Agence-Dlren) et en 1999 (Irap-SAGYRC)

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Cartel: valeurs ponctuelles SEQ EAU de 1988 à 2007 et qualités globales 1994 et 1999

Synth6se des relevés IBGN réalisés sur le bassin versant de l'Yzeron entre 1950 et 2006

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-~~~oc. .. ..... ........ .... -..... -..

- A2

" - BJ

- B3 - .. - " -c ---

des relevés lBGN de 1950 à 2006 sur fond de typologie géomorphologique et position des points de rejets directe aux cours d' eau.

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1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

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Carte 3 : localisation des stations de l'étude m GN historique pour le cours d'eau Yzeron. Les numéros de station sont ind iqués (x) dans le texte.

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Carte 4 : Variations spatiales des notes m GN de 1950 à 2007 sur le cours d'eau de l'Yzeron

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Notes IBGN et classes cie qualité du SEO Bio

20

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Hum Hum

1950 1959

Evolution temporetle des notes IBGN sur rVzeron

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Hum Norm Sec Sec

1968 1993 1995 1999 2006

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2007

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Carte 5 : Variations temporelles globales de l'lBON de 1959 à 2007 sur les cours d 'eau Yzeron et Charbonnières

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Carte 6 : Note_decoupage_ssbv_ Vf2.pdf - Avec noms des cours d ' eau (source étude BRLi 2012)

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1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

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Tableau 2 : Synthèse des di fférents suivis . •• N 'est pas exhaustifpour le suivi géomorphologique (beaucoup de stations)

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Prottoellon MCleur dl figtMflllon

tPlobt : débIt $AGYRC ...

PeSIO

., , " (ollecteur.

Obt : t ch. Max.

Gestion dei eaux pluvla~. et uMe.

Selvagny Rehabllltaiion

" collecteurs

, pt ob.: d41bl1

.V.lba~~MC 1 pl Ob. : PCBtO

,

J (4)

2 : en couleur « fuchsia » les stations PC-BIO d' intérêt. En couleur bleue, les stations de débit existante, éventuellement d'intérêt PC-BIO. Colonne 5 : Enjeux = les écarts aux objecti fs DCE, traduit en classes SEQ-EAU. Colonne 7 : les stations de référence ressource en eau Colonne 8 : les stations de suivi poisson et de modélisation des débits biologiques Colonne 9 : les stations de suivi des flux sédimentaires (incision, ensablement, gestion des seuils) Colonne Il : nombre de stations communes

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Résumé

La phase 3 de l'étude synthétise l'analyse détaillée des données physico-chimiques et biologiques qui ont été récoltées sur le bassin de l'Yzeron depuis 1951.

C'est à partir de l' interprétation de l'évolution de ces indicateurs au cours du temps et du croisement avec d'autres sources d' informations (hydrologie, géologie, géomorphologie, corridor) qu'il a été possible de dégager une hiérarchisation des petits ruisseaux du bassin de l'Yzeron en niveaux de sensibilité aux pollutions.

Trois niveaux sont identifiés pour proposer lalocalisation des stations de l'observatoire du contrat de rivière Yzeron Vif : secteur témoin non altéré, secteur de régénération à protéger et secteur de contrôle à surveiller.

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