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Projet2:Mise en page 1 - cfsi.asso.fr · Formation professionnelle, accompagnement vers l’emploi et insertion Mise en place de dispositifs de proximité Madagascar, Mauritanie,

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Formation professionnelle,accompagnement vers l’emploi et insertionMise en place de dispositifs de proximitéMadagascar, Mauritanie, Mozambique

Avril 200

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“RÉPONSE À L'APPEL À CANDIDATURES AFD :FORMATION ET INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES”

Formation professionnelle,accompagnement vers l’emploi et insertion

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COMPOSITION DU DOSSIER TECHNIQUE

1. FICHE DE RENSEIGNEMENTS SUR LE PROJET 5(1 page)

2. SYNTHÈSE DU PROJET 6(4 pages, dont 1 page sur les aspects innovants du projet)

3. DESCRIPTIF DU PROJET 10(de 10 à 30 pages)Le secteur et les enjeux 10Le projet : description et pertinence 12Hypothèses et risques 21Mise en oeuvre du projet 22Résultats attendus du projet 27Appropriation, viabilité et visibilité du projet 32Dispositif de suivi, évaluation du projet 32

4. BUDGETS DÉTAILLÉS 35

5. ANNEXES 39

1. FICHE DE RENSEIGNEMENTS

Mise en place de dispositifs de proximitéMadagascar, Mauritanie, Mozambique

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Demandeur Comité Français pour la SolidaritéInternationale

Accronyme CFSIStatut juridique Association françaiseAdresse 32, rue Le Peletier 75009 ParisNuméro de téléphone 01 44 83 88 50Numéro de fax 01 44 83 88 79Adresse électronique de l’organisation [email protected] Internet de l’organisation www.cfsi.asso.frContact -projet Jean-Louis Vielajus

Christophe LebègueAdresse électronique contact -projet [email protected]

[email protected] financiers consacrés auxactivités de développement durantces 3 dernières années

2 293 167 €

Personnel salarié total 10Personnel – volontaires et bénévoles néantPermanents à l’étranger néant

2. SYNTHÈSE DU PROJETIntitulé

Formation professionnelle, accompagnement vers l'emploi et insertion : mise en place de dispositifs de proximité à Madagascar, en Mauritanieet au Mozambique.

Durée du projet33 mois.

LocalisationCe programme sera mis en œuvre dans trois pays distincts : Madagascar, Mauritanie et Mozambique et plus précisément dans les villesd'Antsirabé, Nouakchott, Maputo et Beira.Problématique générale (situation, problème à résoudre, contraintes)La question de l'insertion des jeunes se pose avec acuité non seulement en raison de leur nombre croissant et de leur forte concentrationen milieu urbain mais également du fait, de l'amélioration de l'accès au cycle primaire qui pose aujourd'hui de façon récurrente le problèmedu devenir des jeunes ayant achevé ce premier cycle. De manière synthétique et transversale, ces problèmes, communs aux trois paysd’intervention, peuvent se résumer comme suivant :

Pertinence du projetLa mise en place de centres de formation professionnelle est la réponse traditionnelle apportée à la question de l’insertion des jeunesexclus du système scolaire. Formelle et souvent très fragmentée, cette réponse s’avère, au final, peu adaptée à ce type de public, onéreuseet d’un impact limité sur le passage à l’emploi. Face à cette situation, la pertinence de cette proposition collective est de tester des modesde formation professionnelle pensés en termes d'insertion professionnelles des jeunes et combinées avec un accompagnement vers l'emploi.L'un des enjeux de ce programme sera de mettre en place des dispositifs alliant un impact renforcé en matière d'insertion et une plus grandeefficience. Ceci passe par la définition d'itinéraires d'insertion adaptés aux réalités sociales et économiques de chacun des contextes d'in-tervention. Pour atteindre les objectifs assignés à ce programme, les dispositifs mis en place s'articuleront autour des trois principes sui-vants : (i) proximité (avec le public visé, les acteurs économiques), (ii) adéquation (profil des jeunes, besoins du marché), (iii) articulationdes acteurs aux différents niveaux d’intervention.

Cohérence avec les politiques nationalesLa question du post-primaire et de l'offre de formation destinée aux jeunes qui ont abandonné ou n'ont pas intégré le système éducatifse pose dans les trois pays d'intervention. Cette problématique du chômage des jeunes est diversement prise en compte dans les politiquesnationales. Les trois initiatives proposées sont en phase avec les stratégies nationales, qu'il s'agisse :

- du cadre stratégique mauritanien de lutte contre la pauvreté qui prévoit, depuis 2001, la création d'un dispositif performantd'insertion professionnelle des jeunes,- de la stratégie du Ministère du travail mozambicain (ENEFP1 2006-2015), mise en œuvre par l'INEFP2, qui fait de l'appui aux ac-

Formation professionnelle,accompagnement vers l’emploi et insertion

6 1 Stratégie Nationale pour l'emploi et la Formation Professionnelle2 Institut National pour l'Emploi et la Formation Professionnelle

Problèmes à résoudre Besoins à satisfaireDiversité des publics jeunes concernés (niveaux scolaires,déscolarisés ou non, aspirations, parcours, réseaux sociauxet familiaux)

Accompagnement individualisé

Eloignement réel ou ressenti des institutions chargées de laformation professionnelle ou de l’insertion. Incapacité desinstitutions à toucher ce type de public

Proximité géographique du service (dispositif décentralisédans les quartiers, ancré localement) et (re)connaissancedu public

Difficulté de l’accès à l’information, aux servicesd’accompagnement et au financement Gamme élargie de services d’appui

Faible employabilité des jeunes : peu d'adéquation desformations et du marché du travail

Offre de formation en adéquation avec les besoins dumarché

Faible cohérence entre les acteurs qui peuvent favoriserl'insertion des jeunes

Mise en réseau et articulation de ces acteurs au service del'insertion.

tivités génératrices de revenus des jeunes chômeurs une priorité,- de la politique malgache d'apprentissage des métiers de base (AMB) définie en 2004 par le Menres3 (Direction de la formationprofessionnelle et technique).

Partenaires locaux impliquésLa démarche clef des trois dispositifs est identique : associer les divers acteurs (entreprises, artisans, centres de formation, structuresd’accompagnement social, IMF, jeunes et parents, institutions publiques), les impliquer dans la mise en œuvre et le suivi des activités etjouer un rôle d'interface et de facilitateur entre l'offre et la demande d'emploi. Les partenaires suivants seront directement impliqués : (i)Partenaires institutionnels INAP-FTP et ANAPEJ (pour la Mauritanie), INEFP (pour le Mozambique), DFTP4, MECI5, Onef et Infor (pour Mada-gascar) (ii) Organismes de formation (iii) Jeunes et leurs familles (iv) Entreprises (v) Organisations communuataires de base de quartiers(OCB) (vi) IMF et Structures d'accompagnement social.

Bénéficiaires et groupe cibleCe sont des jeunes (16 à 25 ans environ) de milieux défavorisés issus des quartiers périphériques de Maputo au Mozambique et de Nouak-chott en Mauritanie et des jeunes d'Antsirabé à Madagascar souhaitant s'insérer dans des petites entreprises artisanales. 1 730 jeunessont concernés : 1 200 mauritaniens, 350 mozambicains et 180 malgaches. Indirectement, les entreprises locales, les acteurs de formation,financiers et sociaux, bénéficieront de cette intervention.

Objectifs généraux et spécifiquesL'objectif général de cette proposition collective est de faciliter l'insertion professionnelle des jeunes et leur accès à l'emploi et à desrevenus décents.

L'objectif spécifique de ce programme est de proposer des réponses structurantes, innovantes et coordonnées à la question de l'insertionprofessionnelle des jeunes dans des contextes géographiques et sociaux différents, en articulant une formation professionnelle adéquate,un accompagnement efficace et une mobilisation des acteurs publics, privés et sociaux.La déclinaison de cet objectif par pays d’intervention est la suivante :

- en Mauritanie, faciliter l’insertion des jeunes de la ville de Nouakchott par la mise en place d’une offre de services adaptés à leursbesoins. Cela peut passer par différents niveaux d’appui : accès à l’information, accompagnement, accès à la formation, facilitation del’accès à l’emploi,- à Madagascar, améliorer et développer l’apprentissage traditionnel à destination des jeunes défavorisés de la ville d'Antsirabé,déscolarisés ou en cours d’apprentissage, en tirant partie de la relation déjà établie avec les artisans dans le cadre du programmeFormaVak,- au Mozambique, apporter un appui et accompagner les jeunes des villes de Maputo et de Beira souhaitant s’insérer profession-nellement et économiquement en soutenant l'auto-emploi, en complément du dispositif UPA6 mis en place par Essor depuis 2002(ac-compaugnement individualisé des jeunes dans leur recherche d'emplois suite à l'issue de formations et de stages techniques).De manière transversale, les objectif du volet échange / capitalisation sont de permettre :- l'identification des conditions nécessaires à l'adaptation dans un autre contexte d'une pratique testée et d'acquis proposés,- la formalisation des pratiques communes pour permettre une réplication des dispositifs et leur changement d'échelle.

Activités et principales réalisations prévuesLes principales activités prévues dans le cadre de ce programme peuvent se résumer comme suit :- Liées au résultat 1 / Les dispositifs mis en place sont testés, fonctionnels et performants : (i) Identification, sélection, orientation des jeunes ; (ii) Suivi accompagnement du jeune durant le processus de formation-insertion ; (iii)Offre d’une gamme élargie de services ; (iv) Organisation de sessions de formation et de stages en entreprise ; (v) Elaboration concertéedes services offerts au public ; (vi) Constitution d’un réseau de partenaires relayant les activités des dispositifs ; (vii) Renforcement decapacité de certains acteurs.- Liées au résultat 2 / Les conditions d'autonomisation et de changement d'échelle sont identifiées : (i) Formalisation d'outils (fiches depostes, procédures opérationnelles, supports utilisés, etc.) ; (ii) Mobilisation des partenaires publics et privés directement concernés ; (iii)Négociation de conventions de partenariat avec les institutions pressenties pour intégrer les dispositifs mis en place ; (iv) Identificationde ressources humaines et financières locales et internationales durables.- Liées au résultat 3 / un référentiel commun est produit : (i) Définition concertée des thématiques et des modalités communes de capi-talisation ; (ii) Réalisation de missions d’expertises croisées Nord/ Sud et Sud/Sud ; (iii) Réalisation de missions intermédiaires de capi-talisation par le Chef de file sur chacun des trois terrains ; (iv) Organisation d’un séminaire final ouvert aux acteurs privés, publics et sociauximpliqués et intéressés.

Mise en place de dispositifs de proximitéMadagascar, Mauritanie, Mozambique

73 Ministère de l'Education Nationale, de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur4 Direction de la formation professionnelle et technique du Menres5 Ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie6 “Courte échelle”

Moyens à mettre en œuvre (Humain et Matériel)1. Humains :

En Mauritanie → un volontaire expatrié assurant le rôle de Chef de projet, un directeur adjoint, un chargé des relations avec lesentreprises, 6 conseillers formation/insertion, une secrétaire, du personnel de soutien, un chargé de mission Gret assurant un appui basearrière et des missions d'appui régulières sur le terrain.Au Mozambique → un responsable de projet expatrié, un coordinateur national du programme, un appui base arrière et des missions ré-gulières par un permanent d'Essor, 2 techniciens UPA, 2 techniciens de l'INEFP, un administrateur, du personnel de soutien.A Madagascar → un volontaire expatrié assurant le rôle de chef de projet, un directeur adjoint, un technicien spécialisé sur l’apprentissage,un chargé de mission Gret assurant un appui base arrière et des missions d'appui régulières sur le terrain.En France → un permanent CFSI chargé de l'animation du volet échanges croisés et capitalisation, de la liaison avec l'AFD et de la miseen œuvre des modalités contractuelles (rapports d'exécution technique et financier, etc.). Le volet échanges et capitalisation mobiliseraaussi les permanents Gret et Essor impliqués dans le suivi des trois projets.

2. Techniques :En Mauritanie → investissements nécessaires à l'équipement des trois agences : mobilier, matériel informatique (6), un véhicule de typeberline.Au Mozambique → matériel informatique (4), mobilier de bureau/agencements des guichets OCB, 50 kits matériels "démarrage d'une ac-tivité", moyens logistiques et fournitures pour l'organisation des ateliers, séminaires et forums de l'emploi, fournitures et matériel péda-gogiques pour l'organisation des sessions de formation.A Madagascar → aucun matériel acheté dans le cadre du projet. L'équipe partagera les équipements du programme FormaVak (3 ordinateurs,une imprimante, mobilier de bureau).En France → moyens logistiques et fournitures pour l'organisation du séminaire final à Paris, ainsi que des moyens imputables sur del'édition/diffusion de production de documents (actes, document de capitalisation, etc.

Budget total et ressourcesLe budget total du programme se monte à 1 645 428 €, dont 1 499 229 € sont sollicités auprès de l'agence Française de Développement.Le solde est constitué de financements publics (Union européenne et MAE pour le Mozambique), de financements institutionnels locaux(Mauritanie) et de financements privés locaux (Madagascar).

RisquesL'enjeu des trois projets est de créer une dynamique par la démonstration de l'impact concret des interventions, d'une part sur l'insertiondes jeunes et, d'autre part, sur la réponse aux besoins de main d'œuvre des entreprises. Il est essentiel, dans chaque cas, que les diversesparties prenantes acceptent de s'engager formellement dans la mise en œuvre. Or dans les trois pays, la formalisation d'engagements enmatière de formation et de recrutement reste peu développée. Il est tout aussi important que les Gouvernements maintiennent leurstratégie en matière de formation professionnelle et d'insertion et ne remettent pas en cause les collaborations du programme avec lesinstitutions chargées du secteur.

Conditions de pérennisation du projetDes dispositifs de ce type ne peuvent s'autofinancer à 100 % sur les seules contributions financières des usagers ou bénéficiaires.L'essentiel des ressources financières nécessaires au fonctionnement de tels dispositifs devra être recherché auprès de partenairesfinanciers, sous forme principalement de subventions d'institutions publiques. Le bon ancrage institutionnel des dispositifs est donc unélément clé de la poursuite du financement des activités. Dans certains cas (Mozambique par exemple), l'objectif affiché est une reprisedes activités par l'INEFP qui ferait de ce dispositif un nouvel élément de sa stratégie d'intervention. Quelque soit le niveau des contributionsdes usagers, compte tenu de leurs statuts et situations, il est important de fixer des objectifs de couverture des coûts même trèspartielle. Il en va de même pour les entreprises qui pourraient contribuer aux dispositifs si elles y trouvent un service à la hauteur deleurs attentes. Les conditions de pérennisation peuvent être analysées en fonction de quatre critères :

- L'impact du dispositif en termes de qualité de réponse et d'intérêt suscité chez les jeunes et les employeurs potentiels ;- Les compétences acquises par les équipes et l'existence d'outils techniques ou de gestion qui permettent la poursuite de l'activitéhors assistance ;- L'identification de ressources financières permettant de compléter les recettes tirées de l'activité ;- L'ancrage institutionnel des dispositifs et l'intérêt affiché par les partenaires institutionnels.

Description des principaux aspects innovants du projetCe programme rassemble trois projets opérationnels distincts et complémentaires, dans trois pays qui conjuguent des approches diverses

Formation professionnelle,accompagnement vers l’emploi et insertion

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au service d'une finalité commune. Il propose la mise en place de dispositifs de proximité requérant une collaboration effective entreacteurs publics et privés. Combinant formation et insertion, ces dispositifs assument une fonction d'interface entre les divers acteurs :jeunes et éventuellement parents (ou tuteurs), centre de formation, entreprises, structures d'accompagnement (social, microfinance) etinstitutions concernées. Ils proposent une offre de services adaptés tenant compte des besoins de main d'œuvre du secteur informel, prin-cipal pourvoyeur d'emploi dans les pays concernés. Enfin, l'association de ces expériences dans une démarche d'échanges et d'expertisescroisées permettra la réalisation d'un travail collectif de capitalisation tout au long du programme. En élargissant la gamme de services offerts à ce type de public, ce programme répond à des besoins non couverts actuellement. La réelleprise en compte des contraintes et besoins du marché du travail et l'adéquation de l'offre de formation à ces besoins est un aspectnovateur fort. Ce faisant, le programme proposé permet de lever les différentes contraintes identifiées pour chaque type d'acteurs impliquésdans la mise en œuvre des dispositifs :- pour les jeunes et leurs familles :> manque de moyens financiers> éloignement géographique des centres de formation> faible employabilité> méconnaissance du milieu des entreprises

- pour les entreprises :> peu ou aucune relation avec les centres de formation> instabilité des ressources humaines> manque de main d'œuvre qualifiée

- pour les centres de formation :> méconnaissance des besoins du marché du travail> manque de lien avec les entreprises> offre de formation peu adaptée

- Partenaires institutionnels :> méconnaissance des problématiques des jeunes et des besoins des entreprises (surtout informelles)

- IMF et structures d'accompagnement social :> Risque financier élevé et peu de connaissance de ce type de public (IMF)> Peu de compétence en termes d'insertion économique (acteurs sociaux)

Enfin, la mise en œuvre en parallèle de ces trois dispositifs et leurs mises en perspectives doit permettre d'identifier les bonnes pratiqueset d'assurer les conditions de changement d'échelle.Les réponses apportées par pays sont les suivantes :

Mauritanie :- Proposer la mise en place d'un dispositif décentralisé de proximité offrant une gamme la plus complète possible de services auxjeunes des quartiers périphériques de Nouakchott. Ce type de dispositif n'existe pas actuellement en Mauritanie.- Outre l'établissement de relations étroites avec les institutions chargées du secteur de la Formation Professionnelle et de l'in-sertion, l'aspect innovant du projet tient à la mobilisation et à l'implication d'un réseau d'entreprises formelles et informelles.

Mozambique :S'appuyant sur les acquis du programme UPA, mis en œuvre depuis 2002, le projet se propose d'élargir la gamme de services aux jeunesdes quartiers de Maputo et Beira par :

- l'octroi de fonds spécifiques à des IMF. Ces fonds permettront aux IMF d'octroyer des crédits pour la création d'activités à un publicjusqu'ici exclu des services financiers. De ce fait, le projet permettra aux IMF de limiter les risques financiers associés à ce type decrédit et accompagnera les jeunes dans la phase de réalisation de leurs projets.- La constitution de kits matériels facilitant le démarrage d'une activité professionnelle, confiés aux institutions partenaires. Ceskits seront prêtés aux jeunes qui démarrent leurs activités.Enfin, l'édition et la diffusion auprès des institutions concernées (INEFP) d'un guide méthodologique, capitalisant les bonnes pratiquesdu projet, permettra à l'INEFP de s'approprier la méthodologie d'intervention et de poursuivre en son nom propre la mise en œuvre dudispositif, dans les villes concernées ou dans de nouvelles localités.

Madagascar :Le dispositif proposé permettra :

- de toucher un public exclu de services d'appui à l'insertion économique,- de développer et de renforcer un mode de formation traditionnel et de viser à sa reconnaissance par le système éducatif formel,- de faciliter la collaboration entre structures qui ne se côtoient pas ou ne se connaissent pas (centre de formation, entreprises,structure d'accompagnement).

Mise en place de dispositifs de proximitéMadagascar, Mauritanie, Mozambique

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3. DESCRIPTIF DU PROJET3.1 Le secteur et ses enjeuxa. Contexte du projet

A l'instar de la grande majorité des pays en développement, les tendances de l'évolution démographique malgache, mauritanienne et mo-zambicaine font de l'insertion professionnelle des jeunes un enjeu économique et social majeur.

La question du post-primaire et de l'offre de formation destinée aux jeunes qui ont abandonné ou n'ont pas intégré le système éducatifse pose dans les trois pays d'intervention. Cette problématique du chômage des jeunes est diversement prise en compte dans les politiquesnationales. Les trois initiatives proposées sont en phase avec les stratégies nationales :

Mauritanie L'insertion : une des priorités du CSLP appliqué depuis 2001La réduction du chômage, notamment des jeunes et des femmes, par le développement d'un système efficace de formation professionnelleet d'insertion est une des priorités affichées. Cette priorité, donnée au développement de la formation professionnelle, est reprise dansle Programme National de Développement du Secteur Educatif (PNDSE). Le Ministère de l'Emploi, de la Formation professionnelle et de l'In-sertion (MEIFP) créé en 2007 voit ses prérogatives renforcées dans ce domaine. Ce ministère assure la tutelle des 4 lycées d'EnseignementTechnique et de Formation Professionnelle, des 10 Centres de formation et de perfectionnement professionnel (CFPP), ainsi que de l'Inap-Ftp et de l'Anapej, partenaires du projet (voir point 3.2 b)1

Mozambique La promotion de l'emploi : une politique engagée depuis 2002.La politique de promotion de l'emploi, notamment en milieu urbain, a été lancée en 2002 par le Ministère du travail au travers du programme"Medidas do emprego " mis en œuvre par l'Institut National de l'Emploi et de la Formation Professionnelle (INEFP). Une Stratégie Nationalepour l'emploi et la Formation professionnelle (ENEFP2) a été définie pour la période 2006-2015. Celle-ci comporte entre autres activités :l'intensification de tous types d'initiatives en faveur de l'emploi ; le renforcement de la coordination entre acteurs de la formation et dusecteur privé et l'appui à la création et au développement des initiatives d'auto-emploi.

Madagascar Le développement de la formation professionnelle des jeunes : l'un des défis du Madagascar action plan (MAP) défini en 2007Dans le cadre de la politique du Ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie (Meci), un des objectifs affichés est la relance desCentres régionaux et du Centre national de l'artisanat malgache (Ceram et Cenam) afin de proposer aux artisans et aux jeunes un lieu deformation et d'accompagnement. Parallèlement, le Ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de l'enseignement supérieur

Formation professionnelle,accompagnement vers l’emploi et insertion

10 1 Mesures pour l'emploi2 ENEFP : Stratégie Nationale pour l'Emploi et la Formation Professionnelle (2006-2015), Ministère du travail

http : // www.portaldogoverno.gov.moz/docs_gov/estrategia/Estrategia%20de%20emprego.pdf

MauritanieUne population de plus en plus jeune

et de plus en plus urbaine

En 2004, la population totale était estimée à 2,8 millionsd'habitants dont 707 506 vivaient à Nouakchott. 43 % de la

population a moins de 14 ans et les mauritaniens serontmajoritairement urbains en 2010. Trois chômeurs sur quatre

sont sans expérience professionnelle.

MozambiqueUn chômage des jeunes préoccupant

En 2007, la population totale est de 20,5 millions d'habitants. 27,5 % de la population a entre 15et 29 ans. Le taux de chômage atteint les 31 % de la population en âge de travailler en milieu

urbain et se monte à 50 % pour les jeunes. 90 % de la population des villes de Maputo et Beirahabite dans les quartiers pauvres et représente 79 % de la population active. 46 % des

demandeurs d'emploi recensés au centre de l'emploi n'ont aucune expérience professionnelle, 88 %ont un niveau scolaire primaire, 5 % un niveau secondaire. 38 % ont moins de 25 ans.

MadagascarUne population globalement pauvre,jeune et peu instruite

En 2005, 69 % de la population vit sous le seuil depauvreté, 34 % de la population de 4 ans et + estclassée sans instruction et seulement 52 % aachevé le cycle primaire. Avec un taux de croissancedémographique annuel moyen de 2,8 %, la cohortedes 20/24 ans à insérer dans la vie active devraitconnaître une évolution très rapide (de 287 000en 2000 à 527 000 en 2020).Le taux de survie scolaire est extrêmement faible: moins d'un jeune sur deux entrés en 1ère annéede primaire atteint la fin du cycle (5 ans) et à peine15 % des élèves entrés au collège terminent leursecond cycle.

(Menres) met en œuvre depuis 2004 une politique de l'Apprentissage des métiers de base (AMB). Il s'agit d'une politique incitative, sansbudget spécifique, qui demande aux établissements de formation technique et professionnelle (FPT), publics et privés, de développer uneoffre de formation courte et pratique destinée à faciliter l'insertion des jeunes de faible niveau de qualification. Le gouvernement reconnaîtque l'apprentissage peut représenter une alternative pour les jeunes déscolarisés mais le cadre réglementaire de l'apprentissage date de1964 et aucune politique en la matière n'existe.

Les trois associations impliquées dans ce programme interviennent dans ce secteur depuis plusieurs années :

Le GRET Dans le cadre du programme Twize, mené en Mauritanie depuis plusieurs années, une composante Formation professionnelle a étéprogressivement développée, permettant l'établissement de relations avec les acteurs de la FP. A partir des constats tirés de ce programme(l’ expression de besoins de formation provient en grande majorité des jeunes des quartiers ; relation forte entre l'impact des formationset l'accompagnement post-formation), un dispositif spécifique d'appui à l'insertion et à la formation des jeunes a été mis en place à titreexpérimental en juillet 2007 dans le quartier de Baasra de Nouakchott. Les premiers résultats obtenus ont fortement incité le Gret à dé-velopper une proposition de plus grande envergure sur la ville de Nouakchott.

ESSOR Présent au Mozambique depuis 1997, Essor développe une expertise particulière dans le domaine de l'aide à la formation profes-sionnelle et à l'insertion économique des sans emplois (accès à la formation, bureau de placement, etc.). En partenariat avec le ministèredu Travail et différents acteurs de la formation et du secteur privé, Essor a mis en place un dispositif innovant (le service UPA3) dédiéspécifiquement à l'orientation et à l'insertion professionnelle des jeunes, à Maputo puis plus récemment à Beira.

CFSI/GRET Fonctionnel depuis janvier 2006, le dispositif FormaVak, cofinancé par le CFSI/MAE avec un appui technique du Gret, a facilitél'organisation de plus de 600 formations pour les petits artisans (10 artisans en moyenne par session) de la ville d'Antsirabé à Madagascar.Le dispositif est ainsi en contact avec un grand nombre d'artisans et de prestataires de formations. Dans le cadre de ce dispositif, unemission a été réalisée en janvier 2007 par un permanent d'Essor Mozambique avec pour objectif d'étudier la faisabilité d'une interventionsur le volet apprentissage. Les recommandations de cette mission ont permis de poser les bases du projet Madagascar présenté dans lecadre de la Fisong.

Autres programmes nationaux de formation et d’insertion des jeunes

Mise en place de dispositifs de proximitéMadagascar, Mauritanie, Mozambique

113 “Courte échelle”

Mozambique

• Programme "Technical and Vocational Education and Training" (TVET) (PIREP, programmede réforme du secteur de la Formation professionnelle actuellement en phase pilote

jusqu'en 2010) financé par la Banque Mondiale en collaboration avec l'INEFP• La Stratégie Nationale pour l'Emploi et la Formation Professionnelle (ENEFP) mise en

œuvre sur 2006-2015 par l'INEFP• Programme WOOP depuis 2007 (OIT/INEFP) favorisant l'entreprenariat des jeunes.

Madagascar

• CCIAA Un système de formation duale aété mis en place au sein des Chambres deCommerce, d'Industrie, d'Agriculture etd'Artisanat sur financement allemand. Visesurtout à former des salariés de grandesentreprises et des étudiants (de niveaubac).• Groupement des Entreprises deMadagascar (GEM) : projet de création d'unfonds de cofinancement de la formationprofessionnelle (grandes entreprises).

Mauritanie

• Le Programme National de Développement du Secteur Educatif(PNDSE) Ce programme décennal, cofinancé en partie par l’AFD,intervient sur le renforcement de capacités des acteurs dusecteur, l’amélioration de la qualité et de l’efficacité de l’éducationet de la formation technique et professionnelle et les questionsd’accès et d’équité.• Le Programme National Intégré pour la Promotion de la Micro etpetite Entreprise (PNIME) Ce programme appuyé techniquementet financièrement par le Pnud/ Bit vise à améliorer l'environnementdes Micro et Petites Entreprises et à leur faciliter l'accès auxservices d'appui. Les jeunes sans emploi font partie des groupescibles de ce programme, développé à Kiffa et qui va être étenduà la ville de Nouakchott.• Le futur programme de création de 4 000 emplois du MEIFP Ceprogramme devrait viser les chômeurs, les actifs précaires et lesapprentis. Il s'agira d'identifier les opportunités d'embauche, definancer la création d'activités et de fournir des formationsqualifiantes.

b. Problèmes à résoudreLa question de l'insertion des jeunes se pose avec acuité non seulement en raison de leur nombre croissant et de leur forte concentrationen milieu urbain mais également du fait de l'amélioration de l'accès au cycle primaire qui pose aujourd'hui de façon récurrente le problèmedu devenir des jeunes ayant achevé ce premier cycle.

Une étude réalisée en 2006 par Essor4 met en lumière les principaux problèmes rencontrés par les jeunes mozambicains. : peu d'informationet d'accès à la formation professionnelle, étroitesse du marché de l'emploi, forte prédominance du secteur informel et du travail nondécent, peu de services d'aide à la création et au développement de petites activités économiques, difficulté d'accès au micro-crédit pourles créateurs d'entreprises, insertion professionnelle très difficile pour des jeunes n’ayant pas un minimum d’acquis scolaire. Ces constatssont partagés et communs aux trois pays d'intervention. Plus précisément, les différentes contraintes auxquelles se heurtent les jeunessont les suivantes :- Le faible niveau de qualification et le financement des formationsLa principale contrainte à l'insertion des jeunes résulte de leur faible niveau de qualification qui est lui-même le résultat de leur difficulté àaccéder ou à poursuivre des études. Le principal obstacle à l'accès ou à la poursuite d'un cycle de formation est bien souvent le manque demoyens financiers et la nécessité de dégager un revenu pour subvenir à ses propres besoins ou à ceux de la famille. A cela s'ajoutent desdifficultés d'accès liées à l'éloignement des centres de formation et des coûts de transport que cet éloignement peut générer.- L’inadaptation des formations aux besoins de l’économieD'une manière générale, les formations techniques et professionnelles ne sont que très rarement adaptées aux besoins exprimés par lesentreprises et ne préparent pas assez, voire pas du tout, à l'intégration dans les entreprises. Les besoins des entreprises du secteur informelqui reste très largement majoritaire dans les économies du sud ne sont généralement pas pris en compte.- Le fonctionnement du marché du travailPour les jeunes sans formation ou disposant d'une formation portant sur les métiers des micro-entreprises, les opportunités d'emploi sesituent principalement dans le secteur informel. Or, le recrutement dans ce secteur obéit à des règles qui lui sont propres : informationpar le bouche à oreille, priorité donnée à l'entourage familial, absence de formalisation des engagements (contrat de travail ou d'appren-tissage par exemple), etc. - La difficulté de démarrer une activité économique.L'insertion par la création de sa propre activité est plus facilement envisageable pour des jeunes qui disposent d'une première expériencesignificative et qui ont la capacité de mobiliser des ressources auprès de leur entourage du fait d'un accès au crédit très difficile. En effet,les IMF, déjà réticentes à financer la création d'activités, renoncent devant les risques associés à ce type de public.

De manière synthétique et transversale, ces problèmes, communs aux trois pays d’intervention, peuvent se résumer comme suivant :

3.2 Le projet : description et pertinencea. Finalité : objectifs généraux et spécifiques du projet

L'objectif général de cette proposition collective est de faciliter l'insertion professionnelle des jeunes et leur accès à l'emploi et à desrevenus décents.L'objectif spécifique de ce programme est de proposer des réponses structurantes, innovantes et coordonnées à la question de l'insertionprofessionnelle des jeunes dans des contextes géographiques et sociaux différents, en articulant une formation professionnelle adéquate,un accompagnement efficace et une mobilisation des acteurs publics, privés et sociaux.

Formation professionnelle,accompagnement vers l’emploi et insertion

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Problèmes à résoudre Besoins à satisfaireDiversité des publics jeunes concernés (niveaux scolaires,déscolarisés ou non, aspirations, parcours, réseaux sociaux etfamiliaux)

Accompagnement individualisé

Eloignement réel ou ressenti des institutions chargées de laformation professionnelle ou de l’insertion. Incapacité desinstitutions à toucher ce type de public

Proximité géographique du service (dispositif décentralisé dansles quartiers, ancré localement) et (re)connaissance du public

Difficulté de l’accès à l’information, aux servicesd’accompagnement et au financement Gamme élargie de services d’appui

Faible employabilité des jeunes : peu d'adéquation desformations et du marché du travail Offre de formation en adéquation avec les besoins du marché

Faible cohérence entre les acteurs qui peuvent favoriserl'insertion des jeunes

Mise en réseau et articulation de ces acteurs au service del'insertion.

4 "Conditions de l'insertion socioéconomique des jeunes à Maputo", Essor, BIT, Coopération Française, Avril 2006 http : // www.ambafrance-mz.org/web/article.php3?id_article = 204

La déclinaison de cet objectif par pays d’intervention est la suivante :- en Mauritanie, faciliter l’insertion des jeunes de la ville de Nouakchott par la mise en place d’une offre de services adaptés à leursbesoins. Cela peut passer par différents niveaux d’appui : accès à l’information, accompagnement, accès à la formation, facilitation de l’accèsà l’emploi,- à Madagascar, améliorer et développer l’apprentissage traditionnel à destination des jeunes défavorisés de la ville d'Antsirabé,déscolarisés ou en cours d’apprentissage, en tirant partie de la relation déjà établie avec les artisans,- au Mozambique, apporter un appui et accompagner les jeunes des villes de Maputo et de Beira souhaitant s’insérer profession-nellement et économiquement en soutenant l'auto-emploi, en complément d'autres volets déjà mis en place (accompagnement individualisédes jeunes dans leur recherche d'emplois à l'issue de formations et de stages techniques).De manière transversale, les objectifs du volet échanges / capitalisation sont de permettre :- l'identification des conditions nécessaires à l'adaptation dans un autre contexte d'une pratique testée et d'acquis proposés,- la formalisation des pratiques communes pour permettre une réplication des dispositifs et leur changement d'échelle.

b. Description des partenairesElément au sein d'un ensemble d'actions centrées sur l'individu, la formation s'intègre dans une démarche d'insertion fondée sur la notiond'itinéraire. Ce processus inclut l'accueil, la pré-orientation et l'aide à la recherche d'emploi ou à la création d'activités. Cette démarche, pourêtre efficace et efficiente, doit être adossée à une réelle connaissance et reconnaissance des acteurs économiques locaux pourvoyeurs d'em-plois. Le lien entre les dispositifs mis en place et les entreprises est donc un élément clef. Il se traduit en termes d'échanges, d'actionscommunes et de circuits d'information.L’approche concertée du programme et l’établissement de collaborations effectives dès le démarrage des activités avec l’ensemble des par-tenaires privés, publics et sociaux impliqués sur la thématique (comité de suivi, partenariat opérationnel, convention de cofinancement)préfigure l’évolution institutionnelle attendue par les porteurs du programme : celle d’une reprise à terme des dispositifs par les institutionschargées du secteur, selon des modalités à préciser au cours du programme.

Le programme mobilisera différents types de partenaires

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Mise en place de dispositifs de proximitéMadagascar, Mauritanie, Mozambique

5 Centre de Formation et de Perfectionnement Professionnel6 Réseau de Caisses d'Epargne et de Crédit7 Fonds abondé par la Banque Mondiale et par l'AFD (dans le cadre des financements PNDSE)

Partenaires intitutionnelset/ou opérationnels

INAP-FTP : Établissement Public àcaractère administratif. Fournit desconseils, une expertise et une aide à ladécision en matière de formationtechnique et professionnelle. Trois axesd'intervention : 1- Identification et analyse des besoinsde qualification des entreprises. Dans cecadre, réalisation de plusieurs étudessectorielles et de filières.2- Elaboration de programmes deformation3- Appui pédagogique auxétablissements.

ANAPEJ : Cette structure assure latutelle de l'Observatoire de l'emploi etest chargée de la mise en œuvre desprogrammes d'aide à l'insertion desjeunes, diplômés en particulier. Son rôle :le placement en entreprises, l'appui àl'auto-emploi et le développement decompétences par des formationsqualifiantes, de reconversion oud'apprentissage.

Organismes de formation

Les organismes de formation publics etprivés tels, pour le secteur public, le

CFPP5 de Nouakchott, les lycéestechniques de Nouakchott et

Nouadhibou ou pour le privé, le Bapem,Exotif ou GE Académie.

Formation des jeunes du dispositif

Entreprises

Les entreprises formelles ou informelles deNouakchottCommunication de leur besoin de maind’œuvre, recrutement des jeunesappuyés par le dispositif, améliorationde leur gestion des ressourceshumaines, accueil de stagiaires etd'apprentis.

Partenaires financiers

Anapej : cette structure dispose d'unfonds abondé chaque année pourcofinancer des formations et a passé unaccord avec le réseau des CAPEC6 pour lefinancement de MPE en création.INAP-FTP assure la gestion du Fondsd'Appui et de Promotion de la FTP7, quicofinance des formations en coursd'emploi, des formations enalternance/apprentissage, desformations à l'auto-emploi

Jeunes et leurs familles

Associations de jeunes de quartiersPromotion des activités et interface pourfaire remonter les besoins.

Autres programmes liés à laformation professionnelle

et à l’insertion

Programme National de développementdu Secteur de l'Education (PNDSE)

Programme National Intégré d'Appui à laMicro et Petite Entreprise (PNIME)Le futur projet "Création de 4 000

emplois"

LE DISPOSITIFEN MAURITANIE

Partenaires intitutionnelset/ou opérationnels

DFTP : Direction de la FormationProfessionnelle et Technique du Ministèrede l'Education Nationale, de la Rechercheet de l'Enseignement Supérieur (Menres)qui met en œuvre depuis 2004 lapolitique AMB (Apprentissage des Métiersde Base).MECI : Ministère de l'Economie, duCommerce et de l'Industrie/ Direction encharge de l'artisanat.> Ces deux structures sont associées àla conception et à la validation desProgrammes d'Apprentissage (PA).

Onef (DFTP) : Observatoire National del'Emploi et de la Formation Professionnelle.Elaboration de fiches métiers et decompétences, conception des PA.

Infor (DFTP) : Institut National deFormation des personnels desétablissements techniques etprofessionnels. Conception des PA etvalidation/certification.

Entreprises

Artisans Participation à la conception des PA,formation pratique des jeunes et emploi.

Partenaires financiers /accompagnement social

IMF : Vahatra, IMF à vocation sociale,mène une expérience de crédit lié àl'insertion des jeunes en difficulté dansde grandes entreprises ou pour lacréation d’activité Accompagnement dupublic formé par le dispositif.

Jeunes et leurs familles

Suivi des formations et respect desengagements pris vis à vis de l’artisand’accueil.

Formation professionnelle,accompagnement vers l’emploi et insertion

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Partenaires intitutionnelset/ou opérationnels

INEFP : Institut National pour l'Emploi et laFormation Professionnelle dépendant duMinistère du Travail mozambicain. Met enœuvre de la Stratégie Nationale pour l'Emploiet la Formation Professionnelle (ENEFP)définie pour la période 2006-2015.

OCB : Organisations Communautaires de Basequi sont les associations des quartiersdéfavorisés en contact directs avec lesjeunes des quartiers et leurs familles. Les 15 OCB identifiées et formées par leprojet UPA installeront des GuichetsFormation Emploi dans les quartiers où lesjeunes viennent s'informer et s'inscrire pourdes formations ainsi que pour recevoir desaides au démarrage d'activités économiques.Ces jeunes (2 500 en 2007) y obtiennentdes informations sur les opportunités deformation professionnelle et d'insertionéconomique. Les 400 jeunes sélectionnés en2007 suivent une formation puis un stage.L'accompagnement individualisé pendantl'itinéraire d'insertion est assuré par un AOP(Agent d'orientation professionnelle),animateur de l'OCB du quartier.

Entreprises

Les Entreprises : accueil des stagiairespost-formation professionnelle etéchange d'expériences avec les CFP et leservice UPA sur le contenu etl'amélioration des formations techniques.Les organisations d'entrepreneurs sontmobilisées dans le cadre de tablesrondes, de séminaires, de forums et descomités de pilotage du projet afind'enrichir et de renforcer le dialogueentre les différents jeunes créateursd'activités économiques, lors des"forums du développement économiqueet de l'emploi".

Partenaires financiers

IMF : Les Institutions de MicroFinance.Octroie des micro crédits aux jeunesaccompagnés par le dispositif pour lacréation d’activités.

LE DISPOSITIFAU MOZAMBIQUE

Autres programmes liés à laformation professionnelle

et à l’insertion

Programme TVETProgramme PIREPProgramme WOOP

Organismes de formation

Centres de formation : une quinzaine decentres de formation professionnelle aussibien publics (en lien avec l'INEFP) que privésdont les centres de formation au sein des

communautés défavorisées. Chacun de ces centres est spécialisé dansune branche professionnelle et aura encharge la gestion et le prêt de kits dedémarrage d'activités économiques.

LE DISPOSITIFÀ MADAGASCAR

Autres programmes liés à laformation professionnelle

et à l’insertion

FormaVak Dispositif d'appui à laformation professionnelle pour les

artisans d'Antsirabé (cofinancé par leMAE et le CFSI). Assure le lien avec lesartisans et permet le renforcementpédagogique des futurs artisans

d'accueil.

Organismes de formation

Centres de formationParticipation à la conception du

programme d'apprentissage et formationthéorique des jeunes.

c. Description des groupes cibles et des bénéficiairesCe sont des jeunes (16 à 25 ans environ) de milieux défavorisés issus des quartiers périphériques de Maputo au Mozambique et de Nouak-chott en Mauritanie et des jeunes d'Antsirabé à Madagascar souhaitant s'insérer dans des entreprises artisanales.1 730 jeunes sont concernés :

d. Description détaillée des opérations prévues et des aspects novateurs du projetLes opérations mises en œuvre vont permettre d’atteindre les résultats suivants : - Résultat 1 : les dispositifs sont testés, fonctionnels et performants :

- Mise en place du dispositif- Définition et développement de l'offre de services

- Résultat 2 : les conditions d’autonomisation et de changements d’échelles sont identifiées :- Animation des partenariats- Identification des conditions de pérennisation des dispositifs

- Résultats 3 : un référentiel commun est produit par la mise en réseau d’acteurs et par l’échange de pratiques :- Echanges et capitalisation

MAURITANIE

1. Mise en place du dispositif :Implantation physique du centre et des antennes - Recrutement et formation du personnel- Location, aménagement et équipement de bureaux- Implantation de trois antennes dans la ville de Nouakchott :

- une à Baasra pour couvrir les quartiers de Couva, Nazaha et El Mina- une à Arafat pour couvrir les quartiers de Médina, de Ryad et une partie de Toujenine,- une à Dar Naïm pour couvrir Teyaret et une partie de Toujenine.

2. Définition et développement de l’offre de servicesChaque antenne offrira des services directement par l’intermédiaire de ses conseillers

- Accueil, orientation, bilan de compétences, conseil individuel et/ou collectif, sensibilisation au comportement dans l’entreprise,suivi post insertion.

Mise en place de dispositifs de proximitéMadagascar, Mauritanie, Mozambique

158 sur le tas, exclusivement pratique

Bénéficiaires indirects

• Les acteurs institutionnels du projet qui verront leurscompétences renforcées. • Les entreprises/ateliers qui améliorent leurs ressourceshumaines et investissent sur ces dernières sur le moyenlong terme• Les centres de formation qui développent une offreadaptée au contexte et en phase avec la politique nationaleseront des bénéficiaires indirects de ce programme.• Les familles de ces jeunes seront des bénéficiairesindirects grâce à la sécurisation du revenu.

Mauritanie

1 200 jeunes issus des quartiers périphériques deNouakchott, quelque soit leur niveau de formation,

insérés à l'issue du programme.

Mozambique

350 jeunes chômeurs issus des quartiersdéfavorisés des villes de Maputo et de Beira.

Le niveau scolaire pré requis par les CFP sesitue entre la 6e et la seconde.

Madagascar

180 jeunes, deux types de publicsdifférents :• Les apprentis en situationd'apprentissage traditionnel8. L'apprentidevra avoir entre 4 et 6 moisd'expérience dans l'atelier.• Les déscolarisés : le niveau scolaireminimum requis en fonction des filièresse situe entre la 5e et la 7e.

- Collecte des offres d’emploi : démarchage des entreprises formelles et informelles, constitution d’un réseau d’entreprises partenaires.- Tenue d’un fichier de curriculum vitae pouvant être consultés par les employeurs.- Facilitation de l’accès des jeunes aux opportunités de formation initiale : information (avis de concours, conditions d’accès, etc.), appuiaux démarches de candidatures, préparation aux tests d’entrée, négociation de quotas de places avec les centres de formation.- Formation individuelle ou collective sur les techniques de recherche d’emploi (rédaction CV, lettre de motivation, techniquesentretien d’embauche, etc.).- Facilitation de l’accès aux formations continues / qualifiantes : identification des besoins et des demandeurs, identification etcontractualisation des prestataires, cofinancement à partir de la gestion d’un fonds et de partenariats, suivi / évaluation.- Organisation d’animations, de tables rondes, de conférences sur des thèmes directement liés à l’insertion professionnelle desjeunes (en mobilisant des personnes-ressources pour mener ces interventions).- Mise à disposition d’un fonds documentaire constitué de documents relatifs au marché de l’emploi, aux techniques de recherched’emplois, répertoire de métiers, fichiers d’entreprises, de centres de formations, etc.- Facilitation logistique (acheminement des dossiers de candidature, etc.).

Les antennes pourront également offrir des services indirectement par l’intermédiaire des partenaires :- Appui à la création / développement de micro et petites entreprises (MPE) : le centre pourra identifier des porteurs de projetd’entreprises individuelles ou collectives, les orienter vers les partenaires susceptibles de les appuyer et suivre la mise en œuvredes appuis.- Mise en place d’une offre de cours de français destinés aux diplômés (cours du soir mobilisant un prestataire qui pourra utiliserla salle de réunion de l’agence).- Mise en place d’une offre de cours d’alphabétisation (cours du soir mobilisant un prestataire qui pourra utiliser la salle de réunionde l’agence).- Mise en place d’une offre de formation en informatique ciblant plus particulièrement les jeunes diplômés de l’université.- Organisation de séances d’animation / sensibilisation sur des thèmes liés à l’insertion professionnelle.

Le centre ne fournira pas directement de prestations de formation en dehors des formations aux techniques de recherche d’emploi. Il nefinancera pas la création ou le développement d’entreprises mais orientera les éventuels promoteurs vers des partenaires susceptibles deles appuyer.

3. Animation des partenariatsIdentification, formalisation et animation des partenariatsL’efficacité et l’impact du Centre dépendront de sa capacité à élaborer des partenariats avec les différents acteurs concernés. Le centredevra passer des conventions avec l’Anapej et le l’Inap-ftp pour le financement de ses activités, en particulier pour le cofinancement desformations. Ces conventions de partenariat devront également intégrer tous les autres apports que ces deux institutions pourront fairepour renforcer le professionnalisme et l’impact du centre. Le centre devra également passer des conventions de partenariat technique etfinancier avec les institutions de formation (CFPP, lycées techniques, prestataires privés). Le centre développera par ailleurs des relationsavec un réseau d’entreprises intéressées par cette démarche. L’objectif sera de faire en sorte que les entreprises transmettent régulièrementleurs offres d’emploi au centre et fassent appel à lui lorsqu’elles ont des recrutements à faire. Les entreprises concernées seront aussibien des entreprises du secteur formel que des MPE du secteur informel intéressées à faire évoluer la gestion de leurs ressources humaines.L’un des enjeux de ce projet est de mettre en place un dispositif tourné vers les entreprises et réellement capable d’être à l’écoute deleurs besoins.

4. Identification des conditions de pérennisation du dispositifFormalisation des outilsLe centre devra être géré de la manière la plus professionnelle possible et se placer dans une logique de réponse à la demande. L’ensembledes outils qui seront progressivement mis au point (organisation interne et procédures de fonctionnement, procédures comptables et bud-gétaires, fiches de postes, guides et supports pour les animations, les rencontres individuelles, etc.) devra donc être documenté.

Renforcement des capacités / formation des acteursUn ensemble de modules de formation devra être mis au point et délivré à l’équipe du centre. Trois grands ensembles de modules serontconçus :

- des modules de formation relatifs à l’ingénierie de formation (analyse des besoins, élaboration de référentiels métiers, élaborationde modules de formation, suivi-évaluation d’une formation, etc.) et à l’appui à l’insertion (connaissance du secteur privé formel etinformel, compréhension des besoins et attentes des employeurs, conduite d’entretiens individuels de diagnostic, élaboration deparcours d’insertion, élaboration de CV, techniques de recherches d’emploi, etc.).- des modules relatifs à la gestion du centre (comptabilité, élaboration et suivi budgétaire, planification et suivi-évaluation desactivités, etc.).

Formation professionnelle,accompagnement vers l’emploi et insertion

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- des modules de formation relatifs à la compréhension du paysage national mauritanien en matière d'insertion (identification desacteurs et de leurs rôles, etc.)

Une partie des formations de l’équipe pourra être réalisée en externe.

Identification de l’ancrage institutionnel et des sources de financement pérennesLa pérennisation du centre suppose un engagement de l’un des partenaires à l’intégrer comme l’une de ses composantes. Le projet devradonc engager des concertations individuelles et collectives (en particulier au sein du comité d’orientation) pour identifier la solution laplus adaptée. La pérennisation du centre passe par la couverture de l’ensemble de ses charges de fonctionnement ainsi que par la gestion interne oul’accès à un fonds de cofinancement des formations. Dans aucun pays, ce type de dispositif n’est financé directement par ses bénéficiaires :des subventions d’origine publique sont incontournables. La pérennisation financière suppose donc l’existence de budgets et d’états fi-nanciers annuels, la maîtrise des charges de fonctionnement, une gestion rigoureuse des ressources et l’identification des ressources du-rables nationales pour couvrir le fonctionnement du centre.

Analyse des données du système de suivi-évaluation (SSE)La pérennisation du centre dépend de sa capacité à démontrer qu’il suscite un réel intérêt de la part des jeunes, des employeurs et despartenaires (utilisation des services) et qu’il produit un impact en matière d’insertion. Le projet devra donc procéder à une analyse régulièredes résultats du centre de manière à pouvoir identifier les améliorations nécessaires à apporter à l’offre de services.

MOZAMBIQUE

1. Mise en place du dispositifFormation de l'équipe technique du projet (Equipe Essor et INEFP) sur l'accompagnement de petites activités génératrices de revenus et l'appui à l'entreprenariat: 2 techniciens ESSOR,2 techniciens INEFP, le coordinateur général du projet ainsi que le Responsable du projet. Cette formation, en début de projet, a pour butde compléter les connaissances techniques des principaux techniciens du projet.

2. Définition et développement de l’offre de servicesIdentification, sélection et accompagnement (pendant la durée du parcours d’insertion) de 350 jeunes issus des quartiers défavorisés deMaputo et Beira par le service UPA. Les OCB auront comme mission principale l’accompagnement global des bénéficiaires, via leur GFE(Guichet Formation Emploi). Une quinzaine d’entre elles seront concernées : 9 à Maputo et 6 à Beira. Ces acteurs communautaires sontune des clefs du succès du projet de par leur proximité avec le groupe cible et leur ancrage territorial dans les quartiers.

Mise à disposition de fonds dédiés à l’équipement de certains CFP, disponibles selon les besoins des cours de formation qui auront été sé-lectionnés en concertation avec les partenaires. Ces fonds ont pour objectif l’amélioration de la qualité des formations techniques danscertains CFP Communautaire appartenant à des OCB partenaires mais pourront être aussi utilisés pour l’équipement de certains CFP pu-blics.

Lancement de cours de Formation technique pour les jeunes des quartiers défavorisés. Les formations professionnelles seront sélectionnéesen fonction de leur potentiel à faciliter concrètement l´insertion économique des jeunes par la création de petites activités économiques.La sélection des formations se fera en concertation étroite avec les différents acteurs impliqués (Jeunes, OCB, UPA, INEFP, CFP et IMF). Lesformations seront toutes délivrées par des Centres de formation agréés par l´Etat et dureront entre 3 et 6 mois. L´équipe UPA assureraun accompagnement des jeunes en formation afin de suivre leur adaptation et évolution au sein du Centre de Formation. L´expérience deUPA a montré dans quelle mesure cet accompagnement permettait de limiter les désistements et d´améliorer le taux de réussite aux exa-mens. Des Services d'Orientation au Travail – SOT – seront intégrés dans les formations afin de préparer les élèves au monde du travail.

Appui aux stages en milieu professionnel pour au moins 300 jeunes ayant bénéficié d'une formation technique. Cet appui vise à renforcerla qualité des formations en y incluant obligatoirement une période de stage professionnel afin que le formé obtienne une première ex-périence de travail en milieu professionnel. UPA d’accompagnera les jeunes en stage en appui aux responsables des CFP. Les CFP définirontles modalités de suivi d´évaluation ainsi que les objectifs à atteindre pour le stage. Les jeunes seront aidés forfaitairement pour leursfrais de transport et en guise de motivation par le projet. L´objectif est également que le jeune formé puisse bénéficier d´un encadrementde qualité dans l´entreprise afin que cette première expérience constitue un atout pour la création et le développement d’une petiteactivité économique.

Mise en place de dispositifs de proximitéMadagascar, Mauritanie, Mozambique

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Formation de jeunes défavorisés en création et gestion de petites activités économiques (appui et conseils aux jeunes entrepreneurs).Ces formations permettront aux 225 jeunes sélectionnés de compléter leur savoir technique acquis pendant les cursus de formation pro-fessionnelle. L’objectif est ici de donner aux jeunes un maximum d’outils pour le développement de leur propre emploi et de transformerl’idée de petit négoce en un réel projet qui puisse effectivement être soutenu par les institutions de micro crédit partenaires du projet.

Mise à disposition dans chaque IMF (2 sites) d'un fonds spécial d'appui aux initiatives des jeunes géré en direct par elle. Ce fonds, confiépar le projet dans un cadre contractuel, est destiné aux initiatives des jeunes défavorisés formés par le projet afin de créer leur propreentreprise. L’objectif est la concession de micro crédits à destination de 200 jeunes (55 % des formés) avec un crédit moyen de 200euros.

Acquisition de kits de matériels de différents secteurs d'activités permettant le prêt pour démarrage d'activités économiques. Ils serontmis à disposition et prêtés par l’INEFP. La méthodologie utilisée par le projet pour l´appui global aux jeunes défavorisés souhaitant déve-lopper des activités génératrices de revenus sera définie en étroite concertation avec l´INEFP : sélection des formations à fort potentielde création d´activités en partenariat avec les OCB, sélection et accompagnement des candidats, sélection et accompagnement des for-mations techniques complétés par un stage et celles sur le montage et la gestion de petites activités économiques, accompagnementdes jeunes pour le montage de dossiers de demande de micro crédit et concession de kits de démarrage d’activités, accompagnementdes bénéficiaires en partenariat avec les IMF.

3. Animation des partenariats

Organisation de six événements et forums emploi avec participation du gouvernement, des OCB, de centre de Formation, d'entreprises, debénéficiaires, d'IMF. Ces événements auront pour but de créer les conditions, pour les principaux partenaires du projet, d’un échange surleurs expériences respectives pendant le déroulement du projet sur les questions d’appui aux jeunes défavorisés dans leur insertion parl’économique et le développement de leur activité économique.

Organisation de six réunions de concertations, workshops et séminaires avec la participation des membres du comité de pilotage duprojet : gouvernement mozambicain, associations et OCB partenaires, CFP, entreprises, IMF. Ces réunions permettront à l’équipe dirigeantedu projet d’ajuster les orientations lors des interventions et de les améliorer.

Formation de cadres de l'INEFP et dirigeants OCB sur méthodologie du projet. Il s’agira de former les principaux cadres de l’INEFP aux diffé-rentes interventions développées dans ce projet afin de faciliter le transfert des méthodes en fin de projet.

4. Identification des conditions de pérennisation du dispositif

Identification des bonnes pratiques du projet. Le projet formalisera la méthodologie d’intervention, notamment dans le cadre de : l’iden-tification et la sélection des candidats ; la sélection et accompagnement des différentes formations, l'octroi des micro crédits et le prêtde kits de démarrage, l'accompagnement global des bénéficiaires, l'organisation de forums permettant les échanges d’expériences entreles différents partenaires et bénéficiaires du projet.

Edition d'un manuel des pratiques développées sur projet. Ces interventions seront capitalisées. Un manuel de bonnes pratiques sera édité,restitué dans le cadre de séminaires et diffusé auprès de l’institution mozambicaine afin que le projet puisse être reproduit dans d’autreslocalités.

Séminaire final de diffusion des bonnes pratiques du projet avec diffusion du manuel. Dans ce cadre, les méthodes d’intervention déve-loppées par le projet et consignées sur le manuel seront confrontées aux autres actions menées dans le secteur.

Analyse des données du système de suivi-évaluationLa pérennisation du dispositif dépend de sa capacité à démontrer qu’il suscite un réel intérêt de la part des jeunes et des partenaires(utilisation des services) et qu’il produit un impact en matière d’insertion. Le projet devra donc procéder à une analyse régulière des résultatsdu projet de manière à pouvoir identifier les améliorations nécessaires à apporter à l’offre de services.

Formation professionnelle,accompagnement vers l’emploi et insertion

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MADAGASCAR

1. Mise en place du dispositif- Mise en place de l'équipe : recrutement et formation- Constitution du comité d'orientation : réunion préparatoire, accord sur les modalités de suivi collectif du dispositif- Formalisation des procédures

2. Définition et développement de l’offre de servicesFaisabilité de l’apprentissage dans 2 filières - Elaboration préalable d’outils d’enquête : les informations attendues par acteur et liste de question à poser (en entretiens qualitatifset/ou en enquêtes quantitatives).- Rencontres des acteurs : centres de formation, artisans, jeunes apprentis et déscolarisés, artisans, structures d’accompagnement social,acteurs locaux « clefs » de la filière/des métiers.

1ère promotion : 60 jeunes formés sur un à trois métiers dans la première filière.

Mise à jour des procédures de développement de PA : d’après le bilan sur le développement de PA pour la 1ère promotion. Procédures quiseront appliquées pour les PA des deux promotions suivantes.

Faisabilité dans deux filières : en utilisant les outils d’enquête et d’analyse déjà développés et adaptés si nécessaire.

Seconde et troisième promotions dans la première filière et dans une nouvelle Sélection de la seconde filière sur la base de l’ensemble des études filières réalisées. Pour la première filière : les métiers peuvent être ounon identiques à ceux de la 1ère promotion, selon les demandes et la pertinence de développer de nouveaux métiers de formation.

Mise à jour des procédures du suivi de la formation et de l’insertion : sur la base de l’expérience avec la première promotion, adaptationdes procédures qui seront appliquées pour les deux promotions suivantes.

Le programme prévoit d'accompagner trois promotions de 60 jeunes dans deux filières :une promotion dans une première filière puis une secondeconjointement à une promotion dans une deuxième filière, soit 180 formés au total.

Quelques précisions méthodologiquesSélection de deux filières d’apprentissagePour chaque filière, un à trois métiers sont identifiés, suffisamment proches pour que les formations théoriques dispensées par les centrespuissent être identiques. Le processus d’identification et de définition des programmes d’apprentissage est les suivants :- Identification initiale de deux filières porteuses d’emploi et de création de valeur ajoutée, choix de 5 métiers d’étude par filière. - Faisabilité sur ces deux filières. Elle porte sur :> La pertinence du développement de l’apprentissage : (i) dans la filière : potentiel de création d’emplois et de valeur ajoutée ;(ii) dans les métiers : nombre estimé d’artisans à Antsirabe, existence de centre de formation initiale au métier, demande potentiellede jeunes pour ce métier, niveau scolaire adapté au public cible, possibilité d’exercer comme ouvrier après un apprentissage court,formation théorique commune envisageable (tronc commun de la théorie de l’apprentissage des jeunes formés dans la filière) ;> Comment la mise en œuvre de l’apprentissage pourrait se faire : avec quels acteurs, quelles collaborations, quelle implicationde chacun, quel type de cursus (durée, niveau scolaire, expérience, niveaux de contribution, principaux éléments du programmed’apprentissage, etc.).

- Sélection d’une filière parmi les deux filières d’étude et de 1 à 3 métiers, qui peuvent faire l’objet d’une formation théorique identique ;avis sur l’intérêt de développer des cursus d’apprentissage dans la seconde (pour une éventuelle mise en œuvre ultérieure) ; - Accord sur le mode de développement du (des) programme(s) d’apprentissage dans les métiers de la filière (contributions de chacun,planning, modalités et temps d’échanges, validation finale).- Lancement du cycle de formation : > Identification des acteurs impliqués dans le développement du programme (acteurs institutionnels déjà impliqués, partenairesopérationnels de ces métiers) > développement collectif du programme d’apprentissage > mise en œuvre de la formation, > accompagnement de l’insertion > suivi-évaluation continu.

Mise en place de dispositifs de proximitéMadagascar, Mauritanie, Mozambique

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Formation professionnelle,accompagnement vers l’emploi et insertion

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Déroulement de la formation et de l’insertion d’une promotion :- 3 mois de préparation : > Sélection de un à deux centres de formation (appel à propositions, dépouillage des offres avec partenaires) ;> Sélection de 60 jeunes et d’environ 30 à 50 artisans selon les capacités d’accueil (chacun accueille 1 à 2 jeunes) : comité desélection avec CF, représentants d’artisans ;> Développement participatif des PA et d’une grille de notation/ de validation de l’apprentissage.

- 4 à 11 mois d’apprentissage par alternance : > 1 à 2 mois de pré-professionnalisation, seulement pour les élèves en besoin ; > 4 à 9 mois d’apprentissage, selon les métiers/ filières. L’alternance se fait sur la base d’un ou deux jours par semaine de coursthéoriques et le reste en atelier.

- 4 à 11 mois de suivi de l’insertion et remise aux jeunes de la qualification et à l’artisan d’une attestation (si l’apprentissage s’est bienpassé).

Modalités de succession des trois promotions1. L’apprentissage est mis en œuvre au troisième trimestre, pour une durée de 18 mois, dans la première filière sélectionnée, pour un àtrois métiers, qui ont le même apprentissage théorique en centre de formation.2. Une seconde promotion est lancée au 5ème trimestre dans cette même filière (mêmes ou nouveaux métiers, d’après faisabilité). 3. En parallèle, une troisième promotion est ouverte dans la seconde filière.

3. Animation des partenariatsDéfinition concertée des cursus et programme d’apprentissagePartenariat opérationnel avec des structures locales actives sur le secteur

4. Identification des conditions de pérennisation du dispositifRenforcement pédagogique et technique des artisans d’accueil,Formalisation des outils et des procéduresIdentification de partenaires financiers pour la suite des activitésReconnaissance officielle du dispositif (Meci, DFTP, validation Infor des cursus)Suivi évaluation mis en œuvre, outil de pilotage du dispositif, sera mené en continu. Il comprend les activités suivantes :

- conception du système de suivi-évaluation : définition des indicateurs d'impact, développement des outils de collecte de l'infor-mation et de leur suivi / traitement,- mise en œuvre : suivi des données, échanges sur les résultats atteints

Analyse des données du SSE.

ECHANGES ET CAPITALISATION

La mise en œuvre de ce volet du programme s'appuiera sur les activités suivantes :- organisation de réunions trimestrielles du comité de pilotage du programme rassemblant les trois associations impliquées, le CFSI, Essoret le Gret ;- lors des premières réunions :> définition concertée d’indicateurs communs de suivi des projets – élaboration des systèmes de suivi-évaluation ;> identification et définition concertée des thématiques de capitalisation transversale et des modalités de capitalisation ;

- une fois les actions lancées, définition des termes de référence de missions d’échanges et/ou d'expertises croisées Nord/Sud et/ouSud/Sud pouvant être réalisées au cours du programme par les acteurs opérationnels des projets ;- réalisation des missions d'expertises, production de rapports et présentation des résultats et constats lors des réunions du comité depilotage ;- production par le CFSI de notes d'étapes de capitalisation, notes qui seront présentées et discutées lors des réunions du comité de pi-lotage ;- en concertation avec le Gret et Essor, réalisation par le CFSI de trois missions (une par pays) autour des thématiques définies pour lacapitalisation transversale ;- préparation et organisation, en fin de programme, et à l'issue du travail de capitalisation d'un séminaire à Paris rassemblant les acteursdes projets terrain (3 personnes par pays) ainsi que des acteurs français impliqués et/ou intéressés par le secteur (mission locale d'in-sertion, ANPE, institutionnels, entreprises, …).- Ce séminaire donnera lieu à la production d'actes et le travail de capitalisation à la production d'un document diffusable.

Les aspects novateurs du programmeCe programme rassemble trois projets opérationnels distincts et complémentaires, dans trois pays qui conjuguent des approches diversesau service d'une finalité commune. Il propose la mise en place de dispositifs de proximité requérant une collaboration effective entreacteurs publics et privés. Combinant formation et insertion, ces dispositifs assument une fonction d'interface entre les divers acteurs :jeunes et éventuellement parents (ou tuteurs), centre de formation, entreprises, structures d'accompagnement (social, microfinance) etinstitutions concernées. Ils proposent une offre de services adaptés tenant compte des besoins de main d'œuvre du secteur informel, prin-cipal pourvoyeur d'emploi dans les pays concernés. Enfin, l'association de ces expériences dans une démarche d'échanges et d'expertisescroisées permettra la réalisation d'un travail collectif de capitalisation tout au long du programme.En élargissant la gamme de services offerts à ce type de public, ce service répond à des besoins non couverts actuellement. La réelle priseen compte des besoins du marché du travail et l’adéquation de l’offre de formation à ces besoins est un aspect novateur fort.Ce faisant, le programme proposé permet de lever les différentes contraintes identifiées pour chaque type d'acteurs impliqués dans la miseen œuvre des dispositifs :- pour les jeunes et leurs familles :> manque de moyens financiers> éloignement géographique des centres de formation> faible employabilité> méconnaissance du milieu des entreprises

- pour les entreprises :> peu ou aucune relation avec les centres de formation> instabilité des ressources humaines> manque de main d'œuvre qualifiée

- pour les centres de formation :> méconnaissance des besoins du marché du travail> manque de lien avec les entreprises> offre de formation peu adaptée

- Partenaires institutionnels :> méconnaissance des problématiques des jeunes et des besoins des entreprises (surtout informelles)

- IMF et structures d'accompagnement social :> Risque financier élevé et peu de connaissance de ce type de public (IMF)> Peu de compétence en termes d'insertion économique (acteurs sociaux)

Enfin, la mise en œuvre en parallèle de ces trois dispositifs et leurs mises en perspectives doit permettre d'identifier les bonnes pratiqueset d'assurer les conditions de changement d'échelle.Les réponses apportées par pays sont les suivantes :

Mauritanie :- Proposer la mise en place d'un dispositif décentralisé de proximité offrant une gamme la plus complète possible de services auxjeunes des quartiers périphériques de Nouakchott. Ce type de dispositif n'existe pas actuellement en Mauritanie.- Outre l'établissement de relations étroites avec les institutions chargées du secteur de la Formation Professionnelle et de l'in-sertion, l'aspect innovant du projet tient à la mobilisation et à l'implication d'un réseau d'entreprises formelles et informelles.

Mozambique :S'appuyant sur les acquis du programme UPA, mis en œuvre depuis 2002, le projet se propose d'élargir la gamme de services aux jeunesdes quartiers de Maputo et Beira par :

- l'octroi de fonds spécifiques à des IMF. Ces fonds permettront aux IMF d'octroyer des crédits pour la création d'activités à un publicjusqu'ici exclu des services financiers. De ce fait, le projet permettra aux IMF de limiter les risques financiers associés à ce type decrédit et accompagnera les jeunes dans la phase de réalisation de leurs projets.- La constitution de kits matériels facilitant le démarrage d'une activité professionnelle, confiés aux institutions partenaires. Ceskits seront prêtés aux jeunes qui démarrent leurs activités.Enfin, l'édition et la diffusion auprès des institutions concernées (INEFP) d'un guide méthodologique, capitalisant les bonnes pratiquesdu projet, permettra à l'INEFP de s'approprier la méthodologie d'intervention et de poursuivre en son nom propre la mise en œuvre dudispositif, dans les villes concernées ou dans de nouvelles localités.

Madagascar :Le dispositif proposé permettra :

- de toucher un public exclu de services d'appui à l'insertion économique,- de développer et de renforcer un mode de formation traditionnel et de viser à sa reconnaissance par le système éducatif formel,

Mise en place de dispositifs de proximitéMadagascar, Mauritanie, Mozambique

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Formation professionnelle,accompagnement vers l’emploi et insertion

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- de faciliter la collaboration entre structures qui ne se côtoient pas ou ne se connaissent pas (centre de formation, entreprises,structure d'accompagnement).

e. Pertinence de la proposition au regard de la situation locale et des besoinsLa mise en place de centres de formation professionnelle est la réponse traditionnelle apportée à la question de l’insertion des jeunesexclus du système scolaire. Formelle et souvent très fragmentée, cette réponse s’avère, au final, peu adaptée à ce type de public, onéreuseet d’un impact limité sur le passage à l’emploi. Face à cette situation, la pertinence de cette proposition collective est de tester des modesde formation professionnelle pensés en termes d'insertion professionnelle des jeunes et combinés avec un accompagnement vers l'emploi.L'un des enjeux de ce programme sera de mettre en place des dispositifs alliant un impact renforcé en matière d'insertion et une plus grandeefficience. Ceci passe par la définition d'itinéraires d'insertion adaptés aux réalités sociales et économiques de chacun des contextes d'in-tervention.Pour atteindre les objectifs assignés à ce programme, les dispositifs mis en place s'articuleront autour des trois principes suivants : (i)proximité (avec le public visé, les acteurs économiques), (ii) adéquation (profil des jeunes, besoins du marché), (iii) articulation desacteurs aux différents niveaux d’intervention.

3.3 Hypothèses et risquesa. Hypothèses et risques

Les hypothèses suivantes peuvent être généralisées aux trois contextes d'intervention :- des appuis pertinents et/ou le développement de cursus appropriés peuvent permettre à des jeunes, en particulier à des jeunes issusde milieux défavorisés, d'accéder plus facilement à un emploi ou de créer leur propre activité ;- le renforcement des compétences par l'accès à des formations professionnelles adaptées en termes de contenus et de modalités de dé-livrance constitue le principal levier pour favoriser l'accès à l'emploi ;- certaines entreprises sont confrontées à des difficultés de recrutement, de fidélisation et de comportement de leurs employés. Lesactivités du programme auprès des jeunes sont de nature à faire évoluer la compréhension qu'ils ont des attentes d'un employeur et ainsileur comportement dans l'entreprise ;- les entreprises ou ateliers n'accordent pas toujours à la gestion de leurs ressources humaines l'attention et le professionnalisme nécessaires.Les interventions proposées permettront à certaines entreprises de faire évoluer leur conception de la gestion des ressources humaines.

Les principaux risques identifiés sont les suivants :- un contexte de sécurité générale qui évolue défavorablement dans les pays avec une incidence forte sur les capacités de mise en œuvredes projets,

MauritanieMise en place de centres multiservices

(type Mission locale pour l'insertion en France)

Proximité géographique et sociale : trois antennes implantéesdans les quartiers périphériques (Baasra, Arafat, Dar Naïm)

Adéquation : gamme complète de services permettant derépondre aux différentes contraintes identifiées et aux profils

des jeunes.Articulation : mobilisation et implication des divers acteurs

concernés (institutions publique, prestataires publics ouprivés de formation, entreprises formelles et informelles,

autres employeurs potentiels, associations de jeunes,collectivités territoriales).

MozambiqueSoutien à l'auto emploi en facilitant l’accèsaux services financiers et non financiers

Proximité géographique et sociale : une quinzaine de Guichets implantés dans les quartierspermettant l'accompagnement individualisé des jeunes dans leurs différentes étapes d'insertion

Adéquation : un parcours d'insertion tourné vers la création et le développement d'activitéséconomiques sera proposé, élargissant ainsi la gamme de services déjà existants.

Articulation : mobilisation et implication des divers acteurs du secteur concernés et partenariatfort avec des IMF.

MadagascarRenforcement des pratiquesd’apprentissage traditionnelen complément du système formel deformation par la définition de cursus courtsd'alternance

Proximité géographique et sociale : une antenne enlien avec des centres de formation et despartenaires d'accompagnement répartis dans la ville.Adéquation : élaboration d'un programmed'apprentissage en phase avec les réalités del'emploi. Adaptation aux besoins pratiques desateliers et aux bases théoriques du métier.Itinéraire d'insertion adapté aux profils des jeunes.Articulation : élaboration participative desprogrammes d'apprentissage et mise en œuvre d'unvéritable partenariat opérationnel sur l'intégralitédu cycle du projet.

- une dégradation de la situation économique qui réduirait fortement les opportunités d'emploi et d'insertion professionnelle,- une évolution du cadre politique et une remise en cause des stratégies nationales qui font de la formation et de l'insertion des jeunesune des priorités des politiques de développement.

b. Hypothèses et risques liés au projet Les principaux risques identifiés sont les suivants :- une défaillance des partenaires institutionnels (faible implication, contraintes budgétaires) qui peuvent remettre en cause le bon dé-roulement des activités,- une perception des obligations de formalisation d'engagement comme trop contraignante, quel que soit le type d’acteurs,- une faible implication des acteurs opérationnels : centre de formation, IMF, etc.- la fragilité de certains partenaires, tels les Organisations Communautaire de Base pour le Mozambique,- difficulté, au final, d'intéresser les partenaires institutionnels et financiers potentiels à la poursuite et/ou reprise des activités développéesdans le cadre du programme.

c. Moyens mis en œuvre dans le cadre du projet pour limiter les risques envisagés.Dans le cadre des dispositifs mis en place, la recherche continuelle d'une réelle implication des partenaires (institutionnels, opérationnels,financiers) dans la conduite du programme constitue une bonne garantie pour éviter un éventuel revirement de leurs parts en termes depriorités. Cela passe par une implication/mobilisation des acteurs au sein de comités d'orientation, de pilotage ou de suivi, de l'instaurationd'échanges en continu et du suivi-accompagnement de certains partenaires.

3.4 Mise en œuvre du projeta. Méthodologie choisie : explication et justification

Tirée de l'expérience des interventions en cours et des actions antérieures menées sur le sujet, la méthodologie générale d'interventions'appuie sur les principes suivants :- L'identification des demandes et des besoins des jeunes mais aussi des employeurs potentiels, notamment des entreprises. Cela supposede s'appuyer sur une démarche participative et d’avoir une grande capacité d'écoute.- L'implication des partenaires concernés et la formalisation de leur implication de manière à disposer de “règles du jeu” claires et forma-lisées.- La mise au point d'une offre large de services d'appui à l'insertion incluant la facilitation (éventuellement financière) de l'accès à des for-mations professionnelles et/ou de l'accès aux services financiers.- L'intégration de la formation dans une démarche d'insertion fondée sur la notion d'itinéraire. Cela implique un accompagnement du jeunetout au long du processus.

b. Mode opératoire du projet : schéma institutionnel, identification de la maîtrise d’ouvrage, gouvernance du projet, supervision,gestion fiduciaire, …)

De la posture d’ensemblier choisie pour la mise en œuvre du programme découle le mode opératoire du programme. La démarche des troisdispositifs est identique : associer les acteurs concernés (entreprises, artisans, centres de formation, structures d’accompagnementsocial, IMF, jeunes et parents, institutions publiques), les impliquer dans la mise en œuvre et le suivi des activités et jouer un rôled'interface et de facilitateur pour rapprocher offre et demande d'emploi. Pour chaque projet, des comités de suivi, d'orientation et/ou depilotage seront mis en place.

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SUPERVISION- Gret : base arrière- Essor : coordinateur national

Gestion financièreSuivi d’ensemble des activitésPilotage du projet

ÉQUIPE PROJETmise en oeuvre opérationnelle

Comitéd’orientationou de pilotage

échanges / or

ientations

RÔLE D’ENSEMBLIER DES ACTEURS DU PROJETS

jeuneset familles

centresde formation entreprises

partenairesfinanciersou sociaux

partenairesinstitutionnels

miseen oeuvre

RESPONSABILITÉS

Pour chaque dispositif

c. Groupement : mode opératoire du groupement(définition des rôles et des responsabilités de chacun des partenaires et du chef de file).

Ce programme est présenté sous la forme d'un groupement (consortium) d'associations, à savoir le CFSI, le Gret et Essor. La maitrised'ouvrage générale est assurée par le CFSI, chef de file du groupement. Le CFSI assure également la maîtrise d'œuvre du volet échanges/ca-pitalisation. En tant que chef de file, le CFSI sera l'institution contractante avec l'AFD. Il assurera, à ce titre, la gestion et la responsabilité financièred'ensemble du programme, la production des rapports d'activités et financiers consolidés et leur transmission à l'AFD. Les associations Gretet Essor assureront une fonction de maîtrise d'ouvrage déléguée et de maîtrise d'œuvre de leurs programmes respectifs Une conventionde partenariat sera établie entre les membres du groupement (voir annexe) précisant les rôles et responsabilités de chacun.

d. Moyens à mettre en œuvre (techniques, humains et financiers)Ce programme nécessitera la mise en œuvre des moyens suivants :

1. Humains :- En Mauritanie → un volontaire Gret expatrié assurant le rôle de Chef de projet, un directeur adjoint, un chargé des relations avec lesentreprises, 6 conseillers formation/insertion, une secrétaire, du personnel de soutien, un chargé de mission Gret assurant un appui basearrière et des missions d'appui régulières sur le terrain.- Au Mozambique → un responsable de projet Essor expatrié, un coordinateur national du programme, un appui base arrière et desmissions régulières par un permanent d'Essor, 2 techniciens UPA, 2 techniciens de l'INEFP, un administrateur, du personnel de soutien.- A Madagascar → un volontaire Gret expatrié assurant le rôle de chef de projet, un directeur adjoint, un technicien spécialisé sur l’ap-prentissage, un chargé de mission Gret assurant un appui base arrière et des missions d'appui régulières sur le terrain.- En France → un permanent CFSI chargé de l'animation du volet échanges croisés et capitalisation, de la liaison avec l'AFD et de la miseen œuvre des modalités contractuelles (rapports d'exécution technique et financier, etc.). Le volet échanges et capitalisation mobiliseraaussi les permanents Gret et Essor impliqués, en France, dans le suivi des trois projets.

2. Techniques :- En Mauritanie → investissements nécessaires à l'équipement des trois agences : mobilier, matériel informatique (6), un véhicule de typeberline.- Au Mozambique → matériel informatique (4), mobilier de bureau/agencements des guichets OCB, 50 kits matériels "démarrage d'uneactivité", moyens logistiques et fournitures pour l'organisation des ateliers, séminaires et forums de l'emploi, fournitures et matériel pé-dagogiques pour l'organisation des sessions de formation.- A Madagascar → aucun matériel acheté dans le cadre du projet. L'équipe partagera les équipements du programme FormaVak (3 ordi-nateurs, une imprimante, mobilier de bureau).- En France → moyens logistiques et fournitures pour l'organisation du séminaire final à Paris, ainsi que des moyens imputables sur del'édition/diffusion de production de documents (actes, document de capitalisation, etc.

3. Financiers :De manière générale, le budget couvrira les charges d'investissements, les charges de fonctionnement, les coûts d'assistance techniqueainsi que les coûts relatifs aux missions d'échanges et au travail de capitalisation. Le budget permettra également la constitution :- de fonds de formation (Mauritanie, Mozambique, Madagascar),- d'un fonds d'équipement pour certains CFP (Mozambique),- d'un fonds de crédit logé au sein de deux IMF (Mozambique).

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e. Durée du projet et plan d’actionMAURITANIE

Le projet est prévu sur une durée de 32 mois

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MOZAMBIQUELe projet est prévu sur une durée de 30 mois

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MADAGASCARLe projet est prévu sur une durée de 30 mois

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VOLET ÉCHANGES ET CAPITALISATIONCe volet est prévu sur une durée de 33 mois

3.5 Résultats attendus du projeta. Résultats attendus sur les groupes cibles et les bénéficiaires

(nombre estimé de bénéficiaires directs et indirects) - impact économique, environnemental, social, institutionnel

Trois résultats principaux sont attendus : (i) les dispositifs sont testés, fonctionnels et performants (ii) les conditions d’autonomisationet de changements d’échelle sont identifiées (iii) un référentiel commun est produit par la mise en réseau d’acteurs et par l’échange depratiques.

- Résultat 1 : le premier résultat attendu de ce programme est d'avoir testé la capacité des dispositifs mis en place à apporter une réponsepertinente et efficace aux contraintes auxquelles font face les jeunes dans leur démarche d'accès à l'emploi. Les indicateurs suivants, citésà tritre d’exemple, pourront servir de grille d’analyse :> nombre de jeunes formés ;> nombre de jeunes insérés ;> nombre de partenariats formalisés.

- Résultat 2 : le deuxième résultat permet de vérifier que les conditions de la pérennisation des dispositifs peuvent être réunies. Ces condi-tions peuvent être analysées en fonction de quatre critères :> L'impact du dispositif en termes de qualité de réponse et d'intérêt suscité chez les jeunes et les employeurs potentiels ;> Les compétences acquises par les équipes et l'existence d'outils techniques ou de gestion qui permettent la poursuite del'activité hors assistance ;> L'identification de ressources financières permettant de compléter les recettes tirées de l'activité ;> L'ancrage institutionnel des dispositifs et l'intérêt affiché par les partenaires institutionnels.

- Résultat 3 : Les trois projets terrains composant cette proposition comportent un caractère expérimental. Ils doivent permettre deproduire des références concernant l'insertion des jeunes provenant de milieux défavorisés.

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Principaux indicateurs chiffrés

b. Effets multiplicateurs attendusQuatre effets principaux sont attendus : - les conditions de changement d'échelle sont identifiées et permettent une extension géographique des activités (autres quartiers,autres villes) ;- les compétences des acteurs opérationnels sont renforcées et ces derniers sont incités à développer leurs activités dans le secteur ouà proposer des produits adaptés (CFP, IMF, acteurs sociaux, etc.) ;- les entreprises locales ont profité d'une main d'œuvre plus qualifiée et motivée et ont modifié leur politique de ressources humaines (for-mation continue, …) ;- les familles des quartiers voient leurs conditions de vie s'améliorer incitant ainsi d'autres jeunes à "intégrer ces dispositifs".

A l'issue du projet, d'autres évolutions seront envisagées, selon les dispositifs, afin de développer : - le dialogue institutionnel vers une reconnaissance des cursus d'accompagnement/de formation menant à l'insertion de jeunes, enparticulier dans le secteur informel : développement de passerelles avec le système éducatif formel, reconnaissance de cursus et destatuts (par ex les statuts d'apprentis et de maîtres d'apprentissage) ;- les cursus appropriés nécessaires pour disposer d'une offre de formation adaptée aux réalités de l'emploi et aux besoins du marché dutravail ;- la portée des dispositifs, en différenciant les types d'entreprises partenaires (ou créées), en augmentant leur couverture géographique(nouvelles villes/zones rurales) ou encore en touchant de nouveaux publics plus défavorisés et/ou en difficultés.

c. Cadre logique

Mauritanie

16 200 visites du Centre / Antennes10 800 inscriptions

90 formations continues organisées1 350 jeunes formés

90 jeunes ont accédé à une formation initiale1 800 offres d'emploi affichées dont 30 % transmises

par les entreprises1 188 jeunes insérés

297 jeunes, soit 25 % des jeunes insérés, ont développéune activité existante ou créé leur activité

Sur les 10 800 jeunes inscrits, 10 % déclarent avoirbénéficié d'une formation sans accompagnement

spécifiqueSur les 10 800 jeunes inscrits, 10 % déclarent avoir

trouvé un emploi sans accompagnement spécifique

Mozambique

7 500 personnes sont orientées et inscrites dans le réseau des Guichets30 sessions de formation sont organisées

350 jeunes chômeurs reçoivent une formation et 98 % sont diplômés350 jeunes sont appuyés dans leurs démarches d’insertion dur le macrhé du travail

300 jeunes renforcent leurs compétences lors de stage professionnel225 jeunes sont dotés d’outils de base pour la création et le développement d’une petite activité économique.55 % des jeunes (200) voient le développement de leurs activités facilitées par le partenariat avec des IMF et

l’octroi de kits matériels.�

Madagascar

180 jeunes formés168 jeunes reçoivent le certificat150 jeunes s’insèrent sur le marché du travail2 modules de formation développés dans deux filières2 modules de pré professionnalisation et de formationthéorique développés90 entreprises d’accueil accompagnées pour la formationet le suivi des jeunes50 artisans renforcés pédagogiquement50 artisans renforcés techniquement85 % des acteurs se déclarent satisfait du dispositif

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3.6 Appropriation, viabilité et visibilité du projeta. Mesures prises pour assurer l’appropriation du projet par les partenaires et sa viabilité Appropriation du projet

La stratégie d'intervention retenue pour la mise en œuvre des activités consiste à se positionner en interface entre une demande et uneoffre de formation et à recourir autant que possible aux compétences et institutions existantes. Certains outils, comme dans le cas desProgrammes d'apprentissage à Madagascar, seront élaborés de manière participative.

ViabilitéToutes les parties prenantes, notamment les institutions et les entreprises, seront, au travers de leur participation au comité de pilotageou d'orientation (Madagascar et Mauritanie), associées aux réflexions et aux décisions. Les différents axes d'intervention feront l'objet,dans le cas du Mozambique, de discussions et d'échanges lors de forums mettant en présence les acteurs et les jeunes "bénéficiaires".

Enfin, dans le cas du projet Mozambique, des actions complémentaires seront menées afin d'assurer ces deux points : - formation des personnels de l'INEFP, impliqués sur cette action. Ces derniers auront ensuite pour mission d'être les vecteurs prin-cipaux de formation d'autres cadres de l'institution ;- capitalisation des pratiques du projet et édition/diffusion d'un manuel des "bonnes pratiques". Ce travail de capitalisation viendraalimenter et enrichir les échanges entre les acteurs du programme d'ensemble.

b. Financement des activités à la fin du projetDes dispositifs de ce type ne peuvent s'autofinancer à 100 % sur les seules contributions financières des usagers ou bénéficiaires.L'essentiel des ressources financières nécessaires au fonctionnement de tels dispositifs devra être recherché auprès de partenairesfinanciers, sous forme principalement de subventions d'institutions publiques. Le bon ancrage institutionnel des dispositifs est donc unélément clé de la poursuite du financement des activités. Dans certains cas (Mozambique par exemple), l'objectif affiché est une reprisedes activités par l'INEFP qui ferait de ce dispositif un nouvel élément de sa stratégie d'intervention. Quelque soit le niveau des contributionsdes usagers, compte tenu de leurs statuts et situations, il est important de fixer des objectifs de couverture des coûts même trèspartielle. Il en va de même pour les entreprises qui accepteront de contribuer aux dispositifs si elles y trouvent un service à la hauteurde leurs attentes.

c. Eléments de visibilité du projetUne implantation d'antennes ou de guichets dans les quartiers conjuguée à une mobilisation et une implication d'une grande diversité departenaires répartis dans les zones d'intervention permettra d'assurer une bonne visibilité aux actions mises en œuvre. Le travail de ca-pitalisation, sa restitution lors d’un séminaire final et l’édition / diffusion de ses résultats participeront également à la bonne visibilitédes résultats de ce programme.

3.7. Dispositif de suivi, évaluation du projeta. Capitalisation

Le travail de capitalisation, tel que défini précédemment, fait partie intégrante du programme et sera mené en continu par les membresdu consortium, sous la responsabilité du CSFI.

Sans préjuger par avance des axes de travail pouvant émerger en cours d’exécution, certains peuvent d’ores et déjà être énoncés :- Les trois projets terrain partagent la même thématique mais avec des entrées, des publics cibles et des modes opératoires différents.Ils se rejoignent tous sur l’aspect mobilisation et concertation des acteurs publics et privés avec un souci de participation des acteurs,d’efficacité, d’appropriation et de reprise par les politiques publiques. Il s’agit là d’un axe important pour le travail de capitalisation, à savoiranalyser l’impact et l’importance de la concertation entre secteurs privé et public, gage d’un dialogue entre société civile et pouvoirs publicset de pérennisation des dispositifs. Dès lors, la capitalisation pourra s’orienter dans un premier temps sur une lecture transversale et do-cumentée des stratégies de concertation appliquées dans les trois projets. La stratégie de concertation pourra être étudiée autour :> de ses modes de mises en œuvres,> au regard des objectifs spécifiques des programmes.

D’autres axes pertinents d’analyses transversales pourront être abordés et faire l’objet d’un travail de capitalisation :- analyse de l’offre de service développée (modalités de définition, de gouvernance, de pilotage, etc.) ;- analyse des mécanismes de changement d’échelle : > identification et caractérisation des paramètres de viabilité technique, financière et institutionnelle des dispositifs (en comparantles coûts-efficacité de l’insertion, etc.)

Les différents axes seront déterminés lors des premières réunions du comité de pilotage du programme.

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b. Supervision du projetLe programme d'ensemble est placé sous la responsabilité du CFSI, chef de file du groupement et signataire du contrat avec l'AFD. Assurantles fonctions de maîtres d'œuvre et d'ouvrage délégué, ESSOR et le GRET confieront la supervision de leurs programmes respectifs à unpermanent de leur structure, à savoir - un chargé de mission du Pôle Microfinance et Petite Enterprise du Gret pour Madagascar et la Mauritanie (suivi base arrière etdeux missions d'appui par an) ;- le représentant expatrié d'Essor au Mozambique.

c. AuditUn montant de 2 % du coût total des interventions est provisionné dans le budget global. Ce montant permettra la réalisation d'auditdes comptes annuels des différents volets du programme d'ensemble. Des cabinets d'audits seront identifiés dans chaque pays d'interventionet des contrats de prestation signés avec ces derniers.

d. EvaluationUn montant de 6 % du budget global, géré par l'AFD, est dédié pour la réalisation d'une évaluation du programme. Cette évaluation seraconduite par l'AFD qui en définira les modalités de réalisation ainsi que les Termes de référence.

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4. TABLEAUX DE FINANCEMENT

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Mise en place de dispositifs de proximitéMadagascar, Mauritanie, Mozambique

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Mise en place de dispositifs de proximitéMadagascar, Mauritanie, Mozambique

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Formation professionnelle,accompagnement vers l’emploi et insertionMise en place de dispositifs de proximitéMadagascar, Mauritanie, Mozambique

ANNE

XES

“RÉPONSE À L'APPEL À CANDIDATURES AFD :FORMATION ET INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES”