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PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE (PACO) Promouvoir l’efficacité en Afrique Centrale et Occidentale Rapport annuel 2008

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PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE (PACO)

Promouvoir l’efficacité en AfriqueCentrale et OccidentaleRapport annuel 2008

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

Publié parUICN – Programme Régional pour l’Afrique Centrale et Occidentale(PACO), Ouagadougou, Burkina Faso

Copyright 2008, Union internationale pour la conservation de la nature et de sesressources (UICN)

La reproduction de cette publication à des fins non commerciales,notamment éducatives est permise sans autorisation écrite préalabledu droit d’auteur à condition que la source soit clairement indiquée.

CitationUICN-PACO (2008), Promouvoir l’efficacité en Afrique Centrale etOccidentale, Rapport annuel 2008, Ouagadougou, Burkina Faso,40 pages

ISBN978-2-8317-1138-6

Conception – Impression Graphi Imprim - +226 50 31 12 34

Disponible auprès de l’UICNBureau RégionalProgramme Afrique Centrale et Occidentale01 BP 1618 Ougadougou 01Tel : (+226) 5032 8500Fax : (+226) 5030 7561E-mail : [email protected]/paco

Crédits photosCouverture, P2, P17, P18, P19 : JF Hellio N Van Ingen / FIBAP6 : UICN-PACOP7 : Félicité MangangP9 : Intu Boedhihartono et Félicité MangangP10 : Martin NganjeP13 : Jean-Marc Garreau et Désiré BakyonoP 20 : UICN - Guinée BissauP21 : UICN - CamerounP24 : Ludovic TabsopaP25 : Planète UrgenceP27 : Aimé Joseph Nianogo

Comité de rédaction :

Président Pr Aimé Joseph Nianogo

Coordination technique Jacques SomdaFélicité MangangJean-Marc Garreau

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

SIGLES ET ABRÉVIATIONS . . . . . . . . . . .4

LES DONATEURS DE L’UICN-PACO . . . .5

AVANT PROPOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6

INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7

PROGRAMME DE CONSERVATION DESFORÊTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8

L’Afrique centrale et occidentale s’engage àmieux gérer ses forêts . . . . . . . . . . . . . .8

Les paysages forestiers améliorent lesmoyens d’existence en Afrique centrale etoccidentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8

Le Cameroun expérimente avec succès latrousse à outils « pauvreté forêt » . . . . . . .9

Des volontaires communautaires impliquésdans le contrôle des feux de brousse et larestauration des forêts au Ghana . . . . . . .9

Programme CARPE : pour une meilleuregouvernance dans la gestion durable desressources naturelles en Afrique centrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11

PROGRAMME RESSOURCES EN EAU ETZONES HUMIDES . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

Le Nigéria adopte une charte de l’eau pourune gestion participative, durable etéquitable des ressources en eau du Bassinde Komadugu Yobé . . . . . . . . . . . . . . .12

Un accord de gouvernance transfrontalièredes eaux de la Volta entre le Burkina Fasoet le Ghana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

Des approches de gestion communautairedes terres et de l’eau pour freiner ladégradation du Bassin du Lac Tchad . .14

Le partenariat mondial pour l’eau serenforce en Afrique Centrale . . . . . . . . .15

PROGRAMME AIRES PROTÉGÉES . . . .16

Les aires protégées gérées de façonparticipative et équitable en Afrique del’ouest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16

Un accord de coopération pour la gestionconcertée des écosystèmes partagés entrele Ghana et le Burkina Faso . . . . . . . . .16

Vers une véritable intégration de la gestionde l’espace du Delta du fleuve Sénégal .17

PROGRAMME ZONES MARINES ETCÔTIERES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18

PARTAGE : un cadre pour l’aménagementdes ressources halieutiques transfrontalières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18

Négocier des accords de pêche pour ledéveloppement . . . . . . . . . . . . . . . . . .19

PROGRAMME DROIT, POLITIQUE ETGOUVERNANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20

L’environnement enfin pris en compte dansl’industrie extractive en Guinée-Bissau . .20

Sénégal : les élus en première ligne pour laconservation de la nature . . . . . . . . . . .20

Panel d’experts : améliorer le jeu pétrolier etgazier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21

PARTENARIATS ET INITIATIVES ENCOLLABORATION . . . . . . . . . . . . . . . . . .22

MIKE : lutter contre l’abattage illégal deséléphants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22

TRAFFIC : surveiller le commerce de lafaune et de la flore sauvages pour unemeilleure conservation des ressources .23

PRCM : partenaires pour une gestionrationnelle et durable des ressourcesmarines et côtières . . . . . . . . . . . . . . . .23

GWI : des sous bassins gérés de manièreintégrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24

Planète Urgence : des volontaires auservice des populations et de la valorisationdes parcs nationaux . . . . . . . . . . . . . . .25

LES COMMISSIONS ET LES MEMBRESAU TRAVAIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26

Collaboration avec la Commission de laSurvie des Espèces de l’UICN . . . . . . .26

Le secrétariat de l’UICN au service desmembres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27

Liste des membres de l’UICN en AfriqueCentrale et Occidentale . . . . . . . . . . . .28

PUBLICATIONS DE L’UICN-PACO . . . .34

FINANCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35

SOMMAIRE

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

AD (ONG) : Action pour le Développement AFED : Amis de la Forêt et de l’Environnement pour leDéveloppementAMCOW : African Ministers' Council on WaterAPV : Accord de Partenariat VolontaireCARPE : The Central African Regional Program for theEnvironment CBLT : Commission du Bassin du Lac TchadCDB : Convention sur la Diversité BiologiqueCEEAC : Communauté Economique des Étatsd’Afrique CentraleCEES : Centre d'Etudes Environnementales et SocialesCEDC : Centre d’Etudes de l’Environnement et duDéveloppement au CamerounCEFDHAC : Conférence sur les Ecosystèmes deForêts Denses et Humides d’Afrique CentraleCEGIRE : Comité d’Etat pour la Gestion Intégrée desRessources en EauCERAD : Centre de Recherche et d’Action pour leDéveloppement Durable en Afrique CentraleCEW : Cameroon Environmental WatchCGET : Conseil de Gestion de l’EcosystèmeTransfrontalier Gourma/SahelCICOS : Commission Internationale du Bassin duCongo-Oubangui-SanghaCIFOR : Center for International Forestry ResearchCITES : Convention on International Trade inEndangered Species of Wild Fauna and FloraCMS : Convention on the conservation of MigratorySpecies of wild animalsCOMIFAC : Commission des Forêts d’Afrique CentraleCREPA : Centre Régional pour l’Eau Potable etl’AssainissementCRS : Catholic Relief ServicesCSRP : Commission sous-régionale des pêchesCTGEN : Comité Transfrontalier pour la Gestion desEaux du NakanbéCTO : Cognizant Technical OfficerDGRE : Direction Générale des Ressources en EauDR : Directeur RégionalEMB : Ecole Mobile de BrousseFCFA : Franc de la Communauté Financière AfricaineFFEM : Fond Français pour l’Environnement MondialFGF : Forest Governance FacilityFIBA : Fondation Internationale du Banc d’ArguinFLEGT : Forest Law Enforcement on Governance and TradeGAECA Palmerina : Groupe d’Appui à l’Education etla Communication EnvironnementaleGAED : Gestion des Activités Extractives pour le Développement

GASS : Guidelines for the Assessment of Small-Scaleand Data-Deficient fisheriesGEF : Global Environment FundGIRE : Gestion Intégrée des Ressources en EauGSEAf : Groupe des Spécialistes de l’Eléphantd’AfriqueGWI : Initiative mondiale pour l’eauGWP : Partenariat mondial de l’eau (Global WaterPartnership)GWP-CAf : Global Water Partnership - Central AfricaGWP-CAfTAC : Global Water Partnership - CentralAfrica Technical Advisory CommitteeIBAP : Institut de la Biodiversité et des Aires protégéesICRAF : International Center for Research inAgroforestry) LLS : Livelihoods and Landscapes MIKE : Monitoring Illegal Killing of Elephant OIBT : Organisation Internationale des Bois TropicauxOMVS : Organisation pour la Mise en Valeur du fleuveSénégalONG : Organisation Non GouvernementalePACO : Programme Afrique Centrale et OccidentalePAGEV : Projet d’Amélioration de la Gouvernance del’Eau de la VoltaPAP : Plans d'Aménagement par PêcheriePARTAGE : Projet d'Appui à la GEstion de la PêcheARtisanale TransfrontalièrePAS : Programme d’Action StratégiquePGIRES : Programme de Gestion Intégrée desRessources en Eau du So urouPHAST : Participatory Hygiene and SanitationTransformationPIB : Produit Intérieur BrutPND : Parc National du DiawlingPRCM : Programme Régional de conservation de lazone Côtière et Marine en Afrique de l’OuestPROFOR : Programme sur les Forêts (de la Banquemondiale)PTR : Programmes Thématiques RégionauxPU : Planète UrgenceRBT : Projet Réserve de Biosphère TransfrontièreRDC : République Démocratique du CongoRECOPA : Réseau de Communication sur lePastoralismeREPES : Réseau des Parlementaires pour la protectionde l’Environnement ROSE : Réseau des Organisations Locales du Sud-EstSICE : Système d’Information sur le Commerce desEléphantsSIDA : Syndrome d'immunodéficience acquiseTRAFFIC : The wildlife trade monitoring network UE : Union EuropéenneUICN : Union internationale pour la conservation de lanatureUSAID : Agence Américaine pour le DéveloppementInternationalVIH : Virus de l'Immunodéficience HumaineWAP : W, Arly, PendjariWWF : World Wide Fund for Nature

SIGLES ET

ABREVIATIONS

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

LES DONATEURS

DE L’UICN-PACO

Banque MondialeBanque Africaine de Développement

Ecosystem Partnership fundCoopération française

Agence Française de DéveloppementJapanese International Cooperation Agency

Confédération SuisseCoopération belge

Coopération canadienneCoopération EspagnoleUnion EuropéenneUnion Africaine

FAODFIDCRDIUSAIDOIBTDanidaPNUEPNUDWWFSIDAGTZIIEDDGISGEFFFEMCBLTFIBACITESTRAFFICSWISSAID

GWP-CAFTACPlanète UrgenceUS Wildlife serviceLes amis de la terre

Howard Buffet FoundationMairie de Messok

Ministère des Forêts et de la FauneMinistère des Terres, des Forêts et des

Mines du GhanaRépublique du MaliRépublique du Ghana

Gouvernement fédéral du NigériaRépublique Islamique de Mauritanie République Démocratique du Congo

Ministère de l`Agriculture, de l`Hydraulique etdes Ressources Halieutiques Burkina

UICN (membres)

Le Programme Afrique Centrale et Occidentale de l’UICNexprime ses gratitudes aux multiples donateurs qui ont apportéles appuis financiers et techniques pour la mise en œuvre de plande travail 2008.

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

L’année 2008 aura été celle des changementsmajeurs au sein de l'Union internationale pour laconservation de la nature (UICN) en général eten Afrique Centrale et Occidentale en particulier.

En mai 2008, le processus de régionalisation etde décentralisation, engagé depuis 15 ans afinalement abouti à la fusion des bureaux AfriqueCentrale et Afrique de l’Ouest en un seulprogramme : le Programme pour l’AfriqueCentrale et Occidentale (PACO). Il couvre 26pays et son unité de coordination (bureaurégional) est basée à Ouagadougou au BurkinaFaso. Il réunit 70 membres dont 15 Etats.

La restructuration de l’UICN en Afrique Centraleet Occidentale a été effectuée de manièrecollégiale, de juillet 2007 à mai 2008. Elle vise àfaire de l’Union, une institution forte, capabled’influencer les politiques et de soutenir de façonplus efficace des efforts de conservation et dedéveloppement durable mieux adaptés auxbesoins actuels du continent africain.

2008 marque également la fin du programmequadriennal 2005-2008 et la préparation d’unnouveau programme de l’Union pour la période2009-2012. Le programme quadriennal 2009-2012 a été élaboré avec la participation des

membres et partenaires de l’UICN en AfriqueCentrale et Occidentale. Contribuantentièrement aux objectifs du programme mondialde l’Union, il sera mis en œuvre par l'ensembledes composantes de l'UICN (Secrétariat,membres et commissions). L’innovation majeurede ce nouveau programme est la place et le rôleprimordial reconnus aux membres et aux sixcommissions de l’UICN dans sa planification etsa mise en œuvre. Il prévoit égalementd’importants efforts à fournir dans les domainesde la communication et des technologies del’information. Ce nouveau programme a étéadopté au 4ème Congrès mondial de la naturetenu à Barcelone en Espagne du 05 au 14octobre 2008.

La participation de l’Afrique Centrale etOccidentale à ce congrès a été effective grâce àune implication du personnel, des membres etdes partenaires de l’UICN, dans la préparation etle déroulement de diverses activités organiséesau sein des pavillons thématiques (eau, forêts,énergie, sauvegarde des espèces, …), au coursdu forum et de l’Assemblée des membres. Cefut une occasion de partager les expériences etd’échanger sur le thème du congrès « Unmonde divers et durable ».

Le présent rapport retrace les principaux acquisdes interventions de l’UICN en Afrique Centraleet Occidentale au cours de l’année 2008. Nousavons voulu qu’il fasse un pont entre l’anciennestructuration du programme de l’UICN en AfriqueCentrale et Occidentale et la nouvelle. Ces deuxparties de l’Afrique jusque-là traitées séparémentdans les programmes, sont désormais uniesparce qu’elles partagent les mêmes enjeux etfont face aux mêmes défis environnementaux etsociaux. Il est donc plus efficace pour l’UICN depromouvoir les échanges d’expériences dans laconservation et le développement durable entreles acteurs et partenaires en Afrique Centrale etOccidentale. C’est pourquoi, le rapport 2008 estbâti sur la nouvelle configuration du ProgrammeAfrique Centrale et Occidentale.

AVANT PROPOS

Pr Aimé J. Nianogo,Directeur Régional

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Pour la première fois, ce rapport technique 2008présente ensemble les résultats desprogrammes d’Afrique Centrale et d’Afrique del’Ouest. Ce n’est pas pour autant la juxtapositionde deux rapports, mais bien plutôt un rapportunique et cohérent, reflet du Programmerégional PACO.

Ce rapport veut aussi rendre compte desgrandes orientations que l’UICN a fait siennesdans le cadre du programme « Façonner unavenir durable» qu’elle mettra en œuvre jusqu’en2012. En particulier, il s’agit plus que jamais dese donner les moyens de construire unprogramme unique pour l’UICN, référence etambition commune du secrétariat, des membreset des commissions de l’Union.

Le rapport s’articule autour des cinqprogrammes thématiques régionaux (PTR) quistructurent désormais le programme régional, enlui donnant une ambition véritablement régionale.Du Sénégal à la République Démocratique duCongo, du Mali au Rwanda, les programmesForêts, Eau et zones humides, Aires Protégéeset biodiversité, Ecosystèmes marins et côtiers,et Droit/ Politique/ Gouvernance/ travaillent surdes thématiques comparables, avec des

approches adaptées. Ces PTR sont chargés dedévelopper et mettre en œuvre des interventionsdont la pierre angulaire demeure la conservationde la biodiversité, domaine de référence del’UICN. Ceux-ci s’appuient sur les bureaux deprogrammes pays où l’UICN a construitlocalement des liens privilégiés avec sesmembres et ses partenaires.

Outre ces programmes régionaux et ceux despays, le rapport met en exergue une des forcesde l’UICN en Afrique Centrale et Occidentale : ledéveloppement de partenariats autourd’initiatives novatrices en vue de renforcer lesactions de conservation et de développementdurable. A travers ces initiatives, l’UICN met encommun les connaissances acquises desdifférents partenariats pour développer desinnovations techniques et institutionnelles auprofit de la biodiversité et des populations.

Enfin, l’UICN ne serait pas Union sans sesmembres et ses commissions qui lui donnent sadynamique propre. Dans de nombreuxdomaines et pays, les membres sont associés àla mise en œuvre du programme. Ce rapportmontre les principaux résultats atteints grâce etavec leur participation effective.

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

INTRODUCTION

Jean-Marc Garreau,Coordinateur du Programme Régional

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PROGRAMME DE CONSERVATION

DES FORÊTS

L’AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALES’ENGAGE À MIEUX GÉRER SES FORÊTS

Les accords de partenariat volontaire (AVP) entrel’Union Européenne et les pays exportateurs debois constituent l’élément central du pland’action UE-FLEGT pour soutenir les reformesdu secteur forestier et prévenir l’entrée dans lemarché européen des bois illégaux et desproduits dérivés. De la facilitation du dialogueentre les parties prenantes dans le cadre duFLEGT/ APV, il a résulté :

Des accords de partenariats volontaires signés :Le Ghana a signé, avec l’Union européenne, unengagement visant à lancer le processus denégociation en vue de parvenir à des accordsde partenariat volontaire. En revanche, le mêmeprocessus est en cours entre le Cameroun etl’Union européenne.

La mobilisation des acteurs au Cameroun et auCongo : Le renforcement des capacitéstechniques de négociations des acteurs aucours de différents ateliers organisés a permisde recueillir leurs opinions. La mobilisation desacteurs a été également possible grâce à desappuis financiers apportés aux participants duCameroun et du Congo aux sessions denégociation de l’Accord de Partenariat Volontaireà Bruxelles.

Le développement de stratégies de dialogueavec la Chine : la gouvernance forestière enAfrique Centrale implique désormais laparticipation de la Chine, grande consommatricede bois tropicaux africains. En 2008, l’UICN ainvité en Afrique une équipe de l’administrationforestière chinoise. A la suite de cette tournée,ladite équipe a reconnu l’intérêt de poursuivre ledialogue avec les gouvernements africains pourlimiter les exportations illégales ;

D’une façon générale, l’engagement des paysdu Bassin du Congo dans le processus FLEGTest positif. Le Cameroun et le Congo sont déjàengagés, et comptent tous les deux signer leursaccords en 2009. Le Gabon a déjà manifesté

son intention de rejoindre la dynamique. LaRépublique Centrafricaine, bien que ne faisantpas partie des pays concernés par le projet, estaussi à pieds d’œuvre. Un autre défi pour 2009est l’implication des populations rurales dans lagouvernance forestière. Il est donc envisagé lelancement de la création et de la dynamisationdes plate-formes de dialogue multi acteurs dansles provinces du Sud et de l’Est du Cameroun.

L’UICN, à travers la signature de protocoles departenariats, appuie techniquement ceprocessus en facilitant le partage desinformations techniques et scientifiques, et laparticipation de toutes les parties prenantes, enparticulier la société civile, les grandes, petites etmoyennes entreprises, ainsi que lesParlementaires. Il y a donc de bonnesperspectives pour la suite du processus FLEGTen Afrique Centrale et Occidentale. Mais, toutesles parties prenantes doivent rester éveillées afind’assurer que la mise en œuvre de l’accordsigné par le Cameroun reste dans la dynamiquedu processus participatif pour servir d’exempleaux autres pays d’Afrique Centrale qui hésitentencore.

LES PAYSAGES FORESTIERSAMÉLIORENT LES MOYENSD’EXISTENCE EN AFRIQUE CENTRALE ETOCCIDENTALE

La stratégie de l’initiative « Moyens d’existence etpaysages » dénommée en anglais LLScomprend quatre composantes thématiques àsavoir : forêts et réduction de la pauvreté,marchés et facteurs de motivation, gouvernanceet transformation des paysages. Cescomposantes sont traitées de manière intégréeau sein de l’initiative. A travers cette démarche,l’UICN vise à relever le défi de l’amélioration desconditions de vie des pauvres en milieu rural parune utilisation durable de la biodiversité tout enmaintenant une bonne surveillanceenvironnementale. Plusieurs pays sontconcernés par les activités de cette initiative :Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo,

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

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Ghana, Libéria, Mali, République Centrafricaine,République Démocratique du Congo etRwanda.

Dans le Bassin du Congo (Cameroun, Congo,République Centrafricaine), des acquis ont étéobtenus visant le renforcement des liens entre laconservation et le développement. Un cadred’évaluation de la pauvreté est effectivement misen place et implique les partenaires de LLS dansle Bassin du Congo : WWF, CIFOR, ICRAF,CEES, CERAD, ROSE, TRAFFIC, CEW, RadioEnvironnement et les partenaires locaux. Lagestion participative de la faune sauvage prendde plus en plus en compte les droits descommunautés. Les concessionnaires forestierset miniers sont de plus en plus nombreux àengager des processus de certificationforestière. Dans ce cadre, le groupe Sangha apermis la définition des indicateurs dedéveloppement et de conservation au niveaudes paysages. Dans les Grands Lacs (Rwanda, Burundi, RDC),en étroite collaboration avec WRI, des étudespilotes sur la promotion des petites entreprisesde transformation du charbon de bois, duMoringa et du Neem ont été effectuées en RDC,au Rwanda et au Burundi.

Au Burkina Faso, une étude sur l’état desressources forestières et les contraintes socio-économiques de gestion de la forêt de Sablogodans la région Centre-Est, a conclu au nonfonctionnement des structures et infrastructuresde gestion forestière existantes et à la quasioccupation de la forêt (80%) par desexploitations agricoles, des habitations et desinfrastructures socio-économiques (telles queles marchés, les moulins à grains, les écoles, lespuits et/ou forages). Pour cette forêt tricommunale de Sablogo, les communes ruralesde Bissiga et Lalgaye et urbaine de Tenkodogo,se sont engagées à restaurer et à valoriser lesressources forestières, y compris celles nonligneuses, qu’elles partagent.

Au Mali, un protocole de collaboration entrel’UICN et la NEF (Near East Foundation),partenaire de mise en œuvre du programme, aété signé en mars 2008.

LE CAMEROUN EXPÉRIMENTE AVECSUCCÈS LA BOÎTE À OUTILS « PAUVRETÉFORÊT »

Le Programme sur les Forêts de la Banquemondiale (PROFOR) offre des possibilités auxacteurs des ressources forestières d’apprendreà mieux comprendre les relations complexes quiexistent entre la conservation des forêts et lalutte contre la pauvreté. Elle a engagé avec sespartenaires, dont l’UICN, le développementd’une boîte à outils permettant de mieuxcomprendre la contribution des forêts auxconditions de vie des communautés. L’UICN aparticipé aux tests et à l’amélioration de cetteboîte à outils pauvreté-forêt qui serviradésormais à construire des projets de foresterieparticipant plus efficacement à la réduction de lapauvreté.

Si les perspectives pour une application pluslarge de ce programme au Cameroun sontimportantes, il reste que les étapes suivantesdoivent continuer à affiner cette boîte à outils àtravers la réplication du test dans d’autresconditions forestières et socioéconomiques.

DES VOLONTAIRES COMMUNAUTAIRESIMPLIQUÉS DANS LE CONTRÔLE DESFEUX DE BROUSSE ET LARESTAURATION DES FORÊTS AU GHANA

En Afrique Centrale et Occidentale, les feux debrousse constituent une des causes de ladégradation des ressources forestières et del’augmentation des gaz à effet de serre. Quellesque soient leurs causes, les feux de brousseréduisent la fonction d’éponge du couvertvégétal et facilitent, à long terme, l’érosionéolienne et hydrique des sols.

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

Au Ghana, le feu représente encore l’outilfréquemment utilisé dans la chasse, la récolte dumiel, le traitement du vin de palme et lors descérémonies traditionnelles. Mais, ces feuxoccasionnent des pertes de Produit Intérieur Brut(PIB) au Ghana estimées à 3%.

Le financement obtenu de l’OrganisationInternationale des Bois Tropicaux (OIBT), a permis àl’UICN et ses membres au Ghana, notamment laCommission des forêts à travers son Centred’Appui à la Gestion des Ressources et l’Institut deRecherche Forestière du Ghana, de développer leProjet « Gestion des feux et restauration post-brûlisavec les communautés locales ». Le projet vise àaccroître les bénéfices tirés des produits forestierspar la promotion de la maîtrise des interventions degestion des feux de brousse. De façon spécifique,le projet entend garantir la protection des produitsforestiers ligneux et non ligneux, et restaurer lesterres dégradées par le feu avec des espècesvégétales locales.

Ainsi en 2008, au moins 100 membres descommunautés ont été formés et équipés pourcombattre les feux de brousse. Ces brigadierscommunautaires anti-feux seront également dotésd’un guide pratique, actuellement en cours depréparation. Dans le district de Dorma’a, unepépinière, d’une capacité de plus de cent milleplants, avec des espèces forestières locales est encours de développement.

En outre, les communautés locales sontpermanemment informées pour mieux gérer lesfeux de brousse : un programme radiodiffusé enlangue locale est actuellement suivi par lescommunautés. Des panneaux de signalisationservant de guide pour lutter contre les feux debrousse ont été produits et distribués au niveau descommunautés locales.

Ce projet a également permis l’identification desdifférentes parties prenantes (public, privé etcommunautés locales) et la clarification des rôlesrespectifs à travers l’application de processusparticipatifs. Une revue de la législation actuelle surles feux de brousse, des études

socioéconomiques préliminaires et une évaluationdes besoins de formation ont été réalisés dans lesdistricts de Dorma’a, Begoro, Juaso, Afram Plainset Wineba. Ces études préliminaires ont révélé quela centralisation excessive de la gestion des feuxsauvages manifestée par une coordination trèslimitée entre agences publiques, communautéslocales ainsi que le sous-équipement descommunautés pour combattre les feux, étaient descauses principales de l’échec des programmes degestion des feux sauvages dans le pays. Lesfaiblesses législatives étaient entres autres : lemanque de soutien légal aux volontaires du feupour réprimander ou arrêter les coupables,l’absence de reconnaissance du rôle du pouvoirlégislatif traditionnel dans la gestion des feux debrousse, l’absence de schéma d’assurance ou decompensation pour les activités de lutte contre lesfeux de brousse.

Les résultats des études préliminaires ont permisd’appréhender les aspects d’atténuation des feuxde brousse, la résilience des espèces, leuradaptation et les espèces forestières préférées parles communautés locales. Ainsi, des espècesforestières socialement acceptables,économiquement viables et écologiquementrésilientes ont été sélectionnées pour des essais deterrain. La sélection de telles espèces forestières apermis le démarrage d’un processus derestauration impliquant : (a) le travail avec leschasseurs pour obtenir des informations sur lesespèces telles que le figuier, plus inféodé auxanimaux sauvages, (b) la promotion de l’élevaged’escargot comme moyen de restauration à courtterme, (c) l’engagement de la restauration fauniquedans le suivi des terres forestières dégradées et (d)l’engagement d’un schéma de gestion tel que lesaires communautaires de gestion des ressourcespour garantir une gestion rationnelle de la faunerestaurée.

Les perspectives pour le projet consistent àmodifier le schéma de restauration de la taungya(système agroforestier) pour, entre autres : (i)élaborer une base de formation en vue d’accroîtrele nombre de volontaires, (ii) établir un sited’apprentissage pour la restauration des paysagesforestiers, (iii) créer un environnement propice pourtester d’autres nouveaux outils de gestionenvironnementale tels que les boîtes à outils «Cristal », « Pauvreté » et « Modélisation du Paysage», (iv) tester et démontrer la compatibilité decertaines espèces, les entreprises basée sur lesressources naturelles telles que l’apiculture etl’élevage d’escargot, (v) établir une initiativecommunautaire de séquestration de carbone quiprofitera aux structures sociales existantes, ycompris les brigades anti-feux organisées,capables de combattre les feux.

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POUR UNE MEILLEURE GOUVERNANCEDANS LA GESTION DURABLE DESRESSOURCES NATURELLES EN AFRIQUECENTRALE

En 2008, le programme régional de l’AfriqueCentrale pour l’Environnement (CARPE), enparticulier sa composante « Amélioration de lagouvernance des ressources naturelles »,confiée à l’UICN, a orienté l’ensemble de sesactivités pour soutenir l’important agenda despays d’Afrique centrale en matière de politique etde législation environnementales (Forêts, eaux,mines, etc.). La coordination des acteurs acontribué à des changements notables entermes de politiques et de législations sur lesressources naturelles dans la plupart des paysdu Bassin du Congo.

Sur la base du dialogue participatif, la stratégiemise en place a conduit à une planification etune mise en œuvre cohérente des activités, aurenforcement de la capacité de conception, deconduite et de suivi des microprojets prioritairesdans chaque pays, à l’appui de la réforme de laCEFDHAC, la sensibilisation des gouvernementset autres partenaires en matière d’utilisation desterres, l’élaboration d’études de cas en vue de lapublication des leçons apprises dans la gestiondes ressources naturelles, etc.

Les équipes nationales formées en 2007 ont étéconsolidées en 2008 pour faciliter une meilleuresynergie d’action à travers la concertation et uneplanification réaliste. Chaque pays s’est ainsidoté d’un plan de travail qui met en exergue lespriorités dans le domaine des politiques etlégislations. Ces plans facilitent l’implication deplusieurs acteurs environnementaux de chaquepays (parlementaires, femmes, populationslocales, organisations non gouvernementales,organisations féminines, institutions derecherche, etc.) dans la planification, l’exécutionet le suivi.

Conformément à la mise en œuvre de la réformede la CEFDHAC, les points focaux du CARPEont permis de coordonner les efforts des acteursnationaux et l’organisation de sept fora nationauxde la CEFDHAC au Burundi, Rwanda, Sao Toméet Principe, Gabon, République Démocratiquedu Congo, République du Congo et GuinéeEquatoriale.

Par ailleurs, le programme a financé seizemicroprojets dans les neuf pays sur la base desrecommandations des Comités de pilotagenationaux et un comité de pilotage régional. Lesuivi et la supervision de ces micros projetspermettent de confirmer leur bonne exécution.Leurs résultats serviront à influencer lespolitiques forestières et environnementales auniveau national et régional.

Dans le même ordre d’idée, les Points FocauxCARPE, en compagnie du CoordonnateurRégional du Programme basé à l’UICN, del’équipe du bureau central basé à l’USAIDKinshasa en RDC, notamment du Technicienofficiel chargé des paysages (en anglais,Cognizant Technical Officer - CTO) et del’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique auCameroun, ont également effectué des visitesde terrains dans les différents paysages. Cesvisites visaient à évaluer la mise en œuvre desactivités de terrain financées par le CARPE etexécutées par le WWF, African WildlifeFoundation, Conservation International, la WCSet leurs différents partenaires. Les visites ont nonseulement facilité la synergie entre les différentescomposantes du Programme, mais, ontégalement fixé des orientations en vue d’assurerla mise en œuvre efficace des activités dans lesdifférents paysages.

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LE NIGERIA ADOPTE UNE CHARTE DEL’EAU POUR UNE GESTIONPARTICIPATIVE, DURABLE ET ÉQUITABLEDES RESSOURCES EN EAU DU BASSINDE KOMADUGU YOBÉ

Le Bassin du Komadugu Yobé, un sous-bassinhydrographique du Lac Tchad, a une superficiede 140 000 km2. La partie nigériane de cebassin couvre 84 000 Km2 et regorged’importantes potentialités agricoles, pastorales,halieutiques nécessaires à la survie de millionsd’habitants. Elle présente un grand potentielpour le tourisme, les petites et moyennesindustries, et héberge d’importants écosystèmeset habitats naturels. Les changementsclimatiques et la croissance démographique ontporté une forte pression sur les écosystèmes dubassin, affectant les ressources naturelles, l’eauen particulier. Le gouvernement fédéral et lesétats concernés par le bassin ont alors décidéd’appliquer un système de gestion intégrée desressources en eau (GIRE). Ainsi, legouvernement fédéral du Nigeria encollaboration avec l’UICN et une organisationnon gouvernementale de conservation (NigeriaConservation Foundation), membre de l’UICN,ont développé le projet « Amélioration de lagestion foncière et des ressources en eau dansle Bassin du Komadugu Yobé ». Ce projet vise,dans un premier temps, l’amélioration du cadreinstitutionnel de gestion des ressources en eaudans le bassin.

Ainsi, le projet a procédé à l’identification desprincipales parties prenantes suivantes,impliquées dans la gestion foncière et desressources en eau du bassin: Etats à travers lesministères concernés, groupes des utilisateursdirects, organisations communautaires, autoritéscoutumières et société civile.

Un Comité d’Etat pour la Gestion Intégrée desRessources en Eau (CEGIRE) est établi danschacun des six Etats du Nigeria (Bauchi, Borno,Jigawa, Kano, Plateau et Yobe) riverains dubassin ; il comprend toutes les parties prenantesidentifiées, y compris des groupes de femmes.Les six comités se sont regroupés en Comité

d’Etat conjoint de gestion des ressources quicomprend les Secrétaires et Présidents descomités d’Etats respectifs.

Un fonds fiduciaire a été mis en place par lesEtats riverains qui ont décidé de mettre encommun certaines de leurs ressourcesfinancières pour supporter le plan de gestion dubassin hydrographique.

Ceci a créé un environnement favorable à laparticipation des différentes parties prenantes auprocessus de prise de décision concernant lagestion de l’eau et des autres ressourcesnaturelles. Des actions collectives d’entretiendes réservoirs du bassin du Komadugu Yobéont pu ainsi être mises en oeuvre.

UN ACCORD DE GOUVERNANCETRANSFRONTALIÈRE DES EAUX DE LAVOLTA ENTRE LE BURKINA FASO ET LEGHANA

Le fleuve Volta, qui s’étend sur six pays d’Afriquede l’Ouest, est une ressource sociopolitique cléqui relie des populations d’origines et de culturesdifférentes. Il offre ainsi aussi bien desopportunités pour la coopération régionale quede nombreuses perspectives pour ledéveloppement des pays membres du bassin.Mais, comme la plupart des autres bassinsfluviaux d’Afrique, les potentialités du bassin ontété peu exploitées, faute principalement dedispositions légales et institutionnelles formellespour la gestion de son eau et des autresressources naturelles.

A cela s’ajoute d’autres défis de la gouvernancede l’eau dont : l'absence de cadre de référencepour la gestion de l’information et le partage desdonnées, les risques de conflits résultant dedivergence d'intérêts en amont et en aval, ladégradation des terres et des sols engendrantl’ensablement des canaux fluviaux et desréserves d’eau, la prolifération des mauvaisesherbes aquatiques et l’absence de mécanismesassurant la participation des populations auxprocessus décisionnels.

PROGRAMME RESSOURCES

EN EAU ET zONES hUMIDES

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Le Projet d’Amélioration de la Gouvernance del’Eau de la Volta (PAGEV) a appuyé les autoritésen charge de l’eau du Ghana et du BurkinaFaso, et les communautés riveraines de la Voltaà mettre en place des mécanismes etinstruments de gouvernance des ressources eneau. L’aboutissement en 2008 aura été laratification d’une instance transfrontalière degestion concertée des ressources en eau. Eneffet, le 20 juin 2008, le Ministre Régional deUpper-East au Ghana et le Gouverneur duCentre-Est au Burkina Faso ont procédé à lasignature de l’accord de création du ComitéTransfrontalier de Gestion des ressources enEau du sous bassin du Nakanbé ou voltablanche (CTGEN).

Cette signature intervient à la suite d’unprocessus de consultations à plusieurs niveauxavec toutes les parties prenantes tant au niveaulocal, national que transfrontalier, qui a inspiré denouveaux accords et protocoles afin d’amélioreret renforcer la coopération entre les deux paysen matière de gestion concertée des ressourcesnaturelles. C’est l’aboutissement et le vecteur dela stratégie de gestion élaborée conjointementpar les structures techniques et lescommunautés cibles des deux pays déclinée àtravers :

• La mobilisation autour des communautés, despartenaires stratégiques que sont les autoritésadministratives déconcentrées et décentralisées,les structures techniques qui assistent lescommunautés locales et la société civile. Ce quia conduit à des fora de consultation à tous lesniveaux, de la base au sommet. Ces fora ontconstitué une plate-forme où les obstacles àl'utilisation durable des ressources naturellesdans le bassin partagé ont été discutés et despistes de solutions identifiées.

• L’établissement des comités de protection desberges dans huit communautés pilotes qui ontainsi reboisé plus de 20 km des berges, afin delimiter l’érosion des sols et par la mêmeoccasion protéger la qualité de l’eau du fleuve.Parmi les espèces reboisées, des arbres fruitierset à bois de chauffe ont été introduits pourrenforcer la protection de berges, promouvoir lagestion durable de l’environnement et soutenir ladiversification de revenus au niveau local.

• L’appui à l’amélioration des moyensd’existence des communautés par la dotationde motopompes pour développer les culturesmaraichères en saison sèche, et l’introductionde l’élevage de petits ruminants par les femmespour générer des revenus.

• Le renforcement des capacités descommunautés à assurer la durabilité desinterventions par la formation de ceux-ci àplusieurs modules dont l’amélioration de lafertilité des sols, la gestion des plantations etl’éducation à l’hygiène et au VIH/SIDA.

• Enfin, la promotion de visites d’échangesd’expériences et de bonnes pratiques entrecommunautés transfrontalières afin de stimulerdes faisceaux d’amitiés et de collaboration entreagents, structures homologues, responsables àtous les niveaux et communautés voisines oufrontalières.

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DES APPROCHES DE GESTIONCOMMUNAUTAIRE DES TERRES ET DEL’EAU POUR FREINER LA DÉGRADATIONDU BASSIN DU LAC TCHAD

La dégradation du Bassin du Lac Tchad est enpartie due à une utilisation non concertée et quine prend pas en compte les écosystèmes enplace. Pour inverser cette tendance, laCommission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) etl’UICN ont entrepris de mettre leurscompétences en commun pour appuyer lescommunautés et pays riverains à développerdes approches de gestion et/ou d’utilisationcommunautaire des ressources en terre et eneau, d’en tirer les leçons et de promouvoir lesexpériences réussies entre le Cameroun, leTchad, le Niger et le Nigeria. Les interventions sesont focalisées sur les trois aspects suivants :(1) le financement des initiativescommunautaires dans la plaine d’inondation deWaza Logone, (2) la collecte et la disséminationdes leçons et (3) la réalisation du programmed’action stratégique du Bassin du Lac Tchad.

• Les communautés contribuent au programmed’action stratégique de Bassin du Lac Tchad :Au cours d’un atelier organisé à Maroua, auCameroun en avril 2008, les communautésayant testé les approches de gestioncommunautaire, ont échangé leurs expériencesavec les acteurs de la gestion des ressourcesdu Bassin du Lac Tchad. Cet atelier a permis deproduire une synthèse des acquis desdifférentes expériences de mise en œuvre desprojets et d’identifier les expériences pertinentes

à répliquer à large échelle dans le Bassin du LacTchad, notamment dans le cadre dudéveloppement du Programme d’ActionStratégique du Bassin du Lac Tchad.

• Le Programme d’Action Stratégique du Bassindu Lac Tchad adopté intègre les préoccupationsdes communautés : Lors de la 5ème réunion duComité de Pilotage, tenue à Niamey au Niger enavril 2008, l’UICN et les coordonnateursnationaux ont disséminé les leçons apprises dela mise en œuvre des approches de gestioncommunautaire du Bassin du Lac Tchad. LeComité de pilotage a recommandé la prise encompte de ces leçons dans l’élaboration et lamise en œuvre du Programme d’ActionStratégique du Bassin du Lac Tchad adopté enjuin 2008 par le Conseil des Ministres.

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Des résultats encourageantsen 2008

30 millions de FCFA octroyées auxcommunautés riveraines du Lac Tchadpour des initiatives communautaires ontpermis :

• la plantation de 38.000 plantsd’espèces ligneuses utilitaires(Acacia senegal, Acacia polyacanta,Azadyrachta indica) et fruitières auTchad, au Niger et au Cameroun ;

• l’accès à l’eau potable de 9.100personnes sensibilisées aux règlesd’hygiène et aux bonscomportements sanitaires autour dehuit forages au Cameroun et auTchad ;

• la récupération d’environ 10 ha deterres dégradées au Niger et auCameroun ;

• le renforcement des capacitéscommunautaires pour la gestion de20 km de pistes à bétail et de deuxmares à bétail autour du Parcnational de Waza sécurisées grâceà des conventions de gestionsignées entre les groupesd’utilisateurs des ressources;

• la mise en place de 6,173 ha devergers clôturés.

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LE PARTENARIAT MONDIAL DE L’EAU SERENFORCE EN AFRIQUE CENTRALE

L’année 2008 aura été marquée par la fin de lastratégie 2004–2008 du GWP. En AfriqueCentrale, l’objectif de cette stratégie était depromouvoir l’application de la GIRE et sacontribution effective à la réalisation des objectifsde développement socio-économique de lasous-région. Plusieurs actions ont été menéespendant ce quinquennat pour atteindre cetobjectif. Les principaux résultats obtenus aucours de cette année sont les suivants :

Le réseau du GWP en Afrique Centrale estrenforcé : En 2007, le réseau GWP enAfrique Centrale était composé duPartenariat National de l’Eau duCameroun et d’une cinquantainede partenaires répartis dans lasous-région. En 2008, troisnouveaux PartenariatsNationaux de l’Eau ont étémis en place au Congo,en RépubliqueCentrafricaine et à SaoTomé et Principe. Leréseau comptedésormais plus de120 membres issusde tous les collègesd’activités liés àl’eau.

Le partenariat régionalde l’eau en Afriquecentrale est mis en place :L’assemblée constitutive duGWP-CAf s’est tenue le 29novembre 2008 à Douala au Cameroun. Le butde cette Assemblée était de marquer latransition entre le GWP-CAfTAC et le GWP-CAf.A l’issue des travaux, les statuts du GWP-CAf

ont été adoptés et ses organes (l’AssembléeGénérale des Partenaires, le Comité de pilotage,le Comité scientifique et technique et leSecrétariat), ont été définis. Les missionsconfiées au nouveau Président, Monsieur JeanPierre Bidjocka, pour les deux prochainesannées sont également connues : mise en placedes différents organes du GWP-CAf, définition etmise en place de mécanismes de financementdu secteur de l’eau en Afrique Centrale.

Le GWP-CAf est institutionnalisé : Ce quiimplique de nouvelles perspectives et défis. Ils’agit par exemple de la création d’une unité decoordination de la GIRE au sein de la CEEAC,l’appui au développement d’un Pland’Action Stratégique (PAS) pour le Bassindu Congo par la CICOS, ledéveloppement d’un plan d’actioncommun avec le comité techniquede l’AMCOW pour l’AfriqueCentrale, la viabilisation duPartenariat Régional ainsi queson réseau de partenaires.Tous ces défis sontindiqués dans la stratégie2009-2013 du GWP-CAf axée sur quatreobjectifs stratégiques :aider les pays et lesinstitutions d’AfriqueCentrale à intégrerl’approche GIRE dansleurs plans dedéveloppement,promouvoir la gestion

des ressources en eaupour aborder les

changements climatiques et lesautres défis critiques en Afrique Centrale,positionner le GWP-CAf comme défenseur de lagestion des ressources en eau et renforcer leréseau GWP en Afrique Centrale.

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PROGRAMME AIRES

PROTEGEES

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LES AIRES PROTÉGÉES GÉRÉES DEFAÇON PARTICIPATIVE ET ÉQUITABLE ENAFRIQUE DE L’OUEST

La première génération des parcs nationauxd’Afrique de l’Ouest considérait les populationset la nature dans laquelle elles vivent commedeux entités séparées et indépendantes. Plusrécemment, la création des aires protégées aadopté une démarche plus équilibrée en alliantconservation de la biodiversité etdéveloppement des communautés résidant àproximité. Ce faisant, on tente d’associer lescommunautés riveraines des aires protégées àcertaines décisions. Mais, dans la mise enœuvre de ce processus participatif, les hommesont souvent occupé les premiers rangs,entraînant de fait la marginalisation des groupesdits « minoritaires ». Les femmes ont ainsi étélargement exclues des processus deconcertation sur les parcs, alors qu’elles en sontles premières utilisatrices.

L’UICN appuie ses membres et partenaires enAfrique de l’Ouest à engager le processus deréflexion sur le rôle de la participation et del’équité dans la gestion efficace des airesprotégées. Sur la base d’ateliers, la mobilisationdes connaissances et les outils decommunication appropriés, il s’agit d’amener lespartenaires de la conservation à mieux cernerles contours de l’équité applicable à la gestiondes aires protégées. Il apparaît que les femmes,le plus souvent, sont perçues commeprédatrices des ressources naturelles. Ellesrestent marginalisées dans les actions desurveillance, de recueil des informations et nesont pas impliquées dans la prise de décision.Les principaux acquis au cours de cette année2008 sont :

Une vingtaine d’acteurs et partenairessensibilisés au problème d’équité dans les airesprotégées : un atelier régional a regroupé en avril2008, une vingtaine de Ministres,Parlementaires, leaders d’ONGenvironnementales à Cotonou au Bénin. Sous leparrainage de la Ministre de l’environnement duBénin, l’atelier a permis de sensibiliser cesacteurs et de recueillir leurs préoccupations etleurs propositions.

Des outils de sensibilisation autour de l’équitésont disponibles dans les aires protégées : unlivret sur l’équité en Afrique de l’Ouest a étépublié (en partenariat avec la FondationInternationale du Banc d’Arguin) et diffusé lors ducongrès mondial de la nature de l’UICN tenu àBarcelone en octobre 2008. Cette publicationprésente entre autres des études de cas enAfrique de l’Ouest et des propositions pratiquesd’intervention. Enfin, un documentaire de 35minutes a été réalisé et présenté en avantpremière audit congrès. Destiné au grand public,il met en valeur le rôle des femmes dans lesaires protégées par le biais de portraits defemmes réalisés au Burkina Faso, au Bénin et enGuinée Bissau.

La prise en compte de l’équité dans les airesprotégées demeure un défi pour les décideurspolitiques et les gestionnaires des parcs. C’estpourquoi, le programme aires protégéesd’Afrique centrale et occidentale se fixe pourobjectifs de transformer les leçons apprises enactes concrets. Le premier défi est donc des’assurer que les plans de gestion actuelsintègrent la question de l’équité en vue deconstruire de nouvelles approches. Relever cedéfi suppose que l’on continue d’informer celleset ceux qui décident dans les aires protégées,d’appuyer quelques initiatives prometteusespour en faire des exemples, d’apprendre desexpériences passées et en cours.

UN ACCORD DE COOPÉRATION POUR LAGESTION CONCERTÉE DESÉCOSYSTÈMES PARTAGÉS ENTRE LEGHANA ET LE BURKINA FASO

Le Ministre des terres, des Forêts et des Minesdu Ghana et son homologue de l’Environnementet du Cadre de Vie du Burkina Faso ont signé le10 juillet 2008 à Accra, un accord longuementnégocié avec la facilitation de l’UICN, enprésence du Directeur Régional du PACO et denombreux techniciens des deux pays. L’objectifde cet accord est de mettre en place unegestion concertée intégrée et durable desressources naturelles fauniques et floristiquespartagées par le Burkina Faso et le Ghanaconformément aux principes du droitinternational en la matière et aux accordsséculaires de coopération entre les deux pays.

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Par cet accord, les deux parties s’engagent à seconcerter de manière régulière afin de mieuxcoordonner leurs politiques de conservation desressources naturelles, et de prendre ensembleles dispositions juridiques, institutionnelles ettechniques nécessaires à une mise en œuvreeffective de leurs engagements en faveur de laconservation des écosystèmes naturels. Elless’engagent en outre à : - protéger les corridors de migration de la faunesauvage et à développer des corridors demigration transfrontalière avec des statutsappropriés garantissant la meilleure protectiondes espèces de flore et de faune sauvage ; - accélérer la prévention des activitésdestructrices d’espèces dans ces aires etl’application de pénalités dissuasives ;- entreprendre de manière concertée, desactions de surveillance des zones deconservation.

La mise en œuvre de l’accord sera pilotée parun comité conjoint composé des acteurs clésdes deux pays. Le comité conjoint fournira auxautorités nationales compétentes un rapportannuel d'activité détaillant l’état de mise enœuvre et proposant des observations etrecommandations visant à renforcer l’applicationde l’Accord. Enfin, il est envisagé une évaluationpériodique concertée des progrès accomplis surle terrain dans le cadre de cet accord.

VERS UNE VÉRITABLE INTÉGRATION DELA GESTION DE L’ESPACE DU DELTA DUFLEUVE SÉNÉGAL

S’inscrivant dans la continuité de l’appui auxparcs nationaux du Djoudj et du Diawling, leProjet Réserve de Biosphère Transfrontière (RBT)du Delta du fleuve Sénégal vise à mettre enplace une démarche commune entre le Sénégalet la Mauritanie, qui seule pourra consolider lesprogrès accomplis dans la restauration et lacogestion des très riches écosystèmes de larégion. L’approche par écosystèmes devra, enoutre, fédérer les capacités et les compétencesnationales et internationales au service d’unevéritable intégration de la gestion de l’espace duDelta, dans le but de préserver à la fois sacapacité d’accueil biologique et sa valeuréconomique pour les populations locales.

En 2008, la RBT a fait l’objet d’un suiviécologique hebdomadaire; les acteurs ontégalement procédé à l’élaboration d’unestratégie de gestion de la population dephacochères.

Au plan de la concertation, un atelier d’échanged’informations entre les experts du Comité depilotage transnational de la RBT du Delta dufleuve Sénégal et ceux de l’Organisation pour laMise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), del’UICN et des institutions parlementaires a donnélieu à des échanges fructueux sur les possibilitésd’interactions entre les différents intervenantsdans la RBT. Cette rencontre a abouti à laformulation de plusieurs recommandations visantà rendre fonctionnelle la RBT.

Dans le volet éco développement, l’effort a portésur la poursuite et le transfert des activités par laformation du personnel du Parc National duDiawling (PND) sur tous les dossiers afférentsaux activités de développement communautaire.Cette activité était jusqu’ici menée par l’UICN enappui à la Direction du parc.

C’est aussi en 2008 qu’a eu lieu l’inaugurationd’un Centre de développement communautaireachevé en fin décembre 2007. Pour laconservation du parc, ce centre devra formaliseravec les différents acteurs de la zone, unenouvelle façon de travailler, donnant plusd’importance à l’implication directe des acteurs(mairies, populations, groupements). Le centrede développement communautaire devra fairevivre le concept des Réserves de Biosphèrecher à l’Unesco, qui place l’Homme au centredes démarches de conservation et de gestiondes ressources naturelles, accroit l’implication etla responsabilisation des acteurs. Le centreabritera le siège du Programme Micro finance,un Ecomusée, un centre d’exposition-vente desproduits artisanaux, ainsi qu’une sallepolyvalente pour les formations et ateliers.

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Une grande populationd’éléphants

en Afrique de l’Ouest

La zone frontalière Ghana-Burkina Fasoest riche en aires protégées :- Forêt classée de la Sissili, Ranch degibier de Nazinga, Parc NationalKaboré Tambi côté Burkina Faso.- Parc national de Molé, réservenaturelle de Gbele, et nombreusesréserves forestières dont Red VoltaWest, Red Volta East, Gambaga Westet Gambaga East côté Ghana.

Géré de manière cohérente, ceparcours constituerait le deuxièmeparcours le plus peuplé pour leséléphants de savane d’Afrique del’Ouest, avec près de 1.100 éléphants.Le parcours le plus peuplé de la sous-région est en effet le complexe desparcs W, Arly et Pendjari (WAP) quiabrite plus de 4.000 éléphants.

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PROGRAMME zONES MARINES

ET CôTIERES

PARTAGE : UN CADRE POURL’AMÉNAGEMENT DES RESSOURCESHALIEUTIQUES TRANSFRONTALIÈRES

Suite à la logique de l'intervention de l'UICN enmatière d'appui à la gestion des pêches enMauritanie et au Sénégal, le projet PARTAGE(Projet d'Appui à la Gestion de la PêcheArtisanale Transfrontalière) devra contribuer àl’initiation du processus des Plansd'Aménagement par Pêcherie (PAPs) des quatreespèces transfrontalières de poissons (muletsjaunes et noirs, courbine et tassergal). Cetteaction sera menée sur la base de plansnationaux mis en cohérence sous-régionaledans le cadre de la CSRP (Commission sous-régionale des pêches). C’est ainsi qu’après lafinalisation du cadre d’intervention du projet, toutle travail en amont nécessaire à une bonneappropriation par les bénéficiaires a été réaliséen 2008.

Dans ce cadre, un protocole d’échantillonnagedu mulet jaune (Mugil cephalus) a été mis enplace afin de déterminer la structure des stocksen Mauritanie. On soupçonne en effet laprésence en Mauritanie d’une populationsédentaire et d’une population migrante, ainsiqu’une contribution importante des zones dereproduction mauritaniennes. Plus au nord, leMarine Stewardship Council vient d’achever une

évaluation de la pêcherie du mulet jaune dans lazone du Parc National du Banc d’Arguin dans lecadre du projet GASS (Guidelines for theAssessment of Small-Scale and Data-Deficientfisheries)

Par ailleurs, les bénéficiaires du projet(représentants des administrations etprofessionnels des pêches, des institutions derecherche de Mauritanie et du Sénégal) se sontconcertés pour effectuer le bilan des actionspassées et préparer le démarrage du projet. Celong processus participatif a abouti àl’élaboration et la validation conjointe du pland’action du projet.

Le projet a enfin soutenu les organisationsprofessionnelles des deux pays pour leurpermettre de se rencontrer à plusieurs reprisestout au long de l’année. Ainsi, les organisationsprofessionnelles ont eu les moyens de jouer leurrôle dans le processus de cogestion pourappuyer les administrations des pêches desdeux pays en vue de résoudre des problèmesliés au contrôle et au suivi des pêches, maiségalement pour faciliter la mise en œuvre del’accord de pêche bilatéral.

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NÉGOCIER DES ACCORDS DE PÊCHEPOUR LE DÉVELOPPEMENT

L’UICN renforce les compétences nationales enmatière de négociation des accords de pêchedans les pays de la Commission sous régionaledes pêches.

Pour les pays membres de la CSRP, les accordsde pêche avec l'Union Européenne (UE) sontune source importante de revenus mais aussi desurexploitation de ressources halieutiques. Ilexiste aussi des accords de pêche avecd'autres flottes de pays lointains, comme lesflottes asiatiques ; mais ces accords ne sontgénéralement pas conclus après des sessionsde négociation aussi élaborées que cellesmenées avec l'UE. Les enjeux des accords avecles flottes des autres pays sont aussigénéralement moindres.

Si ces accords sont importants pour les pays dela CSRP, la capacité de négociation desadministrations est généralement faible. Lorsd'un atelier réunissant les directeurs des pêchesen 2006, il a été demandé à l'UICN et à sespartenaires du WWF et de la CSRPd'organiser des formations sur cethème.

Au cours de la première moitié de2008, sur la base d'un manuelspécialement publié à cet effet, unatelier réunissant une vingtaine departicipants a été organisé danschacun des 07 pays de la CSRP parune équipe composée du coordinateurde projet, d'un représentant de laCSRP et d'un expert en négociationdes accords de pêche. Cet ateliers’adressait aux administrations despêches, mais aussi aux autresministères pour lesquels les accords depêche ont une incidence, ainsi qu’auxreprésentants de la pêche industrielle

et artisanale. En effet, les accords de pêche etleurs retombées financières sont souventcloisonnés au niveau des administrations despêches et des finances sans réelle consultationdes organisations professionnelles ou des autresministères.

Ces formations ont été appréciées et les acteursont adressé à la CSRP des demandes pourrenouveler de telles initiatives. L'espritd'ouverture dans lequel les ateliers ont étémenés a par exemple permis aux représentantsde la pêche artisanale en Guinée d'être associéspour la première fois à une réunion sur le sujet etde faire entendre leur voix. Le processus lancélors de cet atelier s'est concrétisé toutrécemment par la prise en compte, par l'UE, desdemandes des représentants de la pêcheartisanale dans l'accord en cours denégociation.

Suite à cette première vague de formation, uneéquipe mixte s'est rendue en République deGuinée et au Cap-Vert pour mesurer encompagnie des experts et administrateurslocaux les impacts sociaux, économiques etenvironnementaux des accords de pêche.Estimant la méthodologie mise au point, aisée àutiliser pour mesurer les bénéfices et lesinconvénients des accords de pêche, lesadministrations des deux pays ont décidé demettre sur pied un comité de suivi/évaluationdes impacts des accords de pêche qui va seréunir deux fois par an. Grâce à ce travail, onpeut espérer que les impacts négatifs desaccords de pêche seront atténués et que lesretombées positives pourront être bonifiées.

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L’ENVIRONNEMENT ENFIN PRIS ENCOMPTE DANS L’INDUSTRIEEXTRACTIVE EN GUINÉE-BISSAU

L’année 2008 a certainement été une annéecharnière en matière d’exploitation desressources minières en Guinée Bissau. Pourtantni les autorités, ni la société civile, ni même lespotentiels investisseurs n’ont suffisammentd’informations sur les enjeux environnementauxde leurs activités. Une stratégie basée surl’approche « recherche/action formative » a étémise en place en vue de renforcer laparticipation des Parlementaires et de la sociétécivile dans le processus d’exploitation minière.

Vingt-cinq Parlementaires (1/4 de l’AssembléeNationale), cinquante acteurs d’ONG nationaleset une centaine de producteurs ruraux ont étéformés et bien informés des enjeux del’exploitation minière et pétrolière pour lesressources naturelles et la population de laGuinée Bissau. Une dizaine de cadres nationauxa été habilitée pour la promotion des outilsméthodologiques et organisationnelsperformants dans le secteur minier.

Ces résultats ont eu pour impacts l’adoption etl’application de la loi sur les études d’impact

environnemental, la diffusion par les autorités etles entreprises extractives des informationsrelatives au phosphate et au pétrole et lasollicitation du gouvernement pour la mise enplace d’un panel multi acteurs pour orienter lesquestions relatives aux secteurs minier etpétrolier.

SÉNÉGAL : LES ÉLUS EN PREMIÈRELIGNE POUR LA CONSERVATION DE LANATURE

Les Parlementaires sénégalais ont de plus enplus la fibre environnementale. Cela grâce auRéseau des parlementaires pour l’environnementau Sénégal (REPES), appuyé par l’UICN etl’ambassade du Royaume des Pays Bas.

Durant l’année 2007, le REPES a développédiverses activités d’information et desensibilisation de ses membres et despopulations. Des visites de découverte de sitesécologiques à travers le pays, des visitesd’industries, des actions de plaidoyer et delobbying auprès des pouvoirs publics et despartenaires techniques et financiers ontcontribué à mieux faire comprendre l’importancedes enjeux environnementaux au Sénégal.Ces actions ont fortement contribué à renforcerleur image en même temps qu’elles servaientd’exemples aux commissions techniques et auxautres réseaux du Parlement sénégalais. Enrenforçant les connaissances et la prise deconscience des problèmes environnementauxdes Parlementaires, le REPES participe àl’amélioration de la qualité des travauxparlementaires et à une meilleure prise encharge des questions environnementales par lareprésentation nationale.

Le réseau Régional des Parlementaires pourl’environnement en Afrique de l’Ouestrécemment créé avec l’appui de l’UICN dans lecadre du PRCM, pourra utilement s’appuyer surses résultats pour les élargir et les disséminerauprès des Parlements des autres pays duPRCM.

PROGRAMME DROIT, POLITIqUE

ET GOUVERNANCE

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Radio Environnement :Outil permanent de sensibilisation

Radio Environnement, plateforme d’information, desensibilisation et de vulgarisation des expériences des acteurs impliqués dans la gestion durable des ressourcesnaturelles et des grands événements de conservation dela nature. Elle émet à partir de Yaoundé au Cameroun.

Centre de documentation

Mobiliser l’information au profit des acteurs dela conservation.

Ici, des lecteurs au centre de documentationdu bureau de l’UICN à Yaoundé au Cameroun.

PANEL D’EXPERTS : AMÉLIORER LE JEUPÉTROLIER ET GAZIER

Après le lancement de ses travaux en octobre2007, le Panel d’experts scientifiquesindépendants chargé d’étudier les aspectsenvironnementaux et sociaux de l’exploration etde l’extraction du gaz et du pétrole en Mauritaniea mené ses activités sous la forme de deuxmissions organisées en février et mai 2008. Bienque l’exploration se poursuit toujours off shore eton shore, le Panel souligne que le répit actueldans la production du gisement off shore deChinguetti – unique champ en phased’exploitation – mérite d’être mis à profit pourpréparer le pays à de nouvelles phases de l’èrepétrolière. Il s’agit de construire une courbed’apprentissage national sur le moyen terme enmatière de gestion environnementale et socio-économique de la production deshydrocarbures, ce qui implique d’augmenterconsidérablement les capacités de l’Etat et de lasociété civile.

Outre le travail de communication du projet, lesactivités des experts ont à leur actif l’animationd’un réseau d’acteurs sous la forme du montaged’une plateforme de dialogue sur les activitéspétrolières réunissant représentants de l’Etat etdes collectivités locales, élus, universitaires,société civile et compagnies pétrolières.

Afin d’améliorer le jeu pétrolier et gazier enMauritanie, les experts ont d’ores et déjà avancéles premières propositions tenant compte dedifférents éléments de contexte : PMA auxfaibles capacités actuelles de planification, desuivi, de contrôle et d’intervention en casd’accident dans le domaine des hydrocarbures,valeur et sensibilité exceptionnelle de certainsécosystèmes, hétérogénéité des acteurs.

Par ailleurs, le Panel a tenu différentes réunionsavec des responsables universitaires ainsiqu’avec un groupe de professeurs chargé de laformation sur la mise en place, à l’Université deNouakchott, d’une formation de master (M1 etM2) en Gestion des Activités Extractives pour leDéveloppement (GAED). L’esprit de ce projetconsiste à former des cadres susceptiblesd’intervenir dans les relations entre les activitésextractives et leur milieu d’accueil(environnement, populations riveraines, Etats),que ce soit au sein des entreprises minières,des services de l’Etat, des élus locaux ou de lasociété civile.

Les missions du Panel sont intervenues dans uncontexte où les revenus pétroliers de laMauritanie sont pour le moment moinsimportants qu’initialement escomptés, du faitd’une production du gisement off shore deChinguetti inférieure aux prévisions.

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

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LUTTER CONTRE L’ABATTAGE ILLÉGALDES ÉLÉPHANTS

Le but du Programme “Suivi des abattagesillégaux des éléphants” est de fournir lesinformations nécessaires pour prendre desdécisions de gestion, renforcer les capacitésinstitutionnelles pour une gestion durable despopulations d’éléphants. Il s’agit d’une initiativede la CITES. En 2008, le programme MIKE aamorcé les contacts avec le Groupe despécialistes de l'éléphant d'Afrique et leprogramme TRAFFIC afin de contribuer à uneétude sur la viande de brousse en AfriqueCentrale.

En Afrique centrale, les collaborateurs directs duprogramme sont les officiers nationaux et dessites ainsi que les membres du comité depilotage (direction de la faune ou autorités encharge de la faune). Ce travail de partenariatmulti acteurs a permis de mieux connaître lesdifférents sites et d’identifier les besoins d’appui.L’amélioration de la communication a montré sapertinence en particulier au niveau des sites ;d’où un besoin permanent d’appui à laconstitution continue d’une base de données.

MIKE dispose de ressources humaines pluscompétentes grâce aux différentes sessions deformations organisées au profit de deuxresponsables nationaux et douze personnelsdes sites. Les thèmes abordés aux cours deces formations couvrent les domaines destechniques de collecte et de gestion desdonnées sur les abattages illégaux deséléphants.

Par ailleurs, tous les sites du programme, àl’exception de celui de Monte Allen en GuinéeEquatoriale, ont bénéficié des appuis financiersinitiés en 2008 pour permettre la relance desactivités.

Des connaissances scientifiques et techniquesont également été mobilisées pour renforcer lesactions de conservation des éléphants enAfrique Centrale. En effet, une enquête sur lapopulation d’éléphants a été conduite dans leparc national de Boumba Bek au Cameroun, undes sites du programme en Afrique Centrale.Cette enquête a été organisée par WWF Jengi,partenaire responsable du site. Par ailleurs,l’examen des rapports nationaux du Cameroun,du Tchad, du Gabon et de la RépubliqueCentrafricaine montre que certains payscommencent à intégrer le programme dans leursystème de gestion comme l’avait recommandéla troisième réunion du comité de pilotage.Malgré ces acquis, le défi majeur restel’amélioration des méthodes de collecte dedonnées et de gestion continue d’une base dedonnées sur les populations et les abattagesillégaux des éléphants.

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PARTENARIATS ET INITIATIVES

EN COLLABORATION

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SURVEILLER LE COMMERCE DE LAFAUNE ET DE LA FLORE SAUVAGESPOUR UNE MEILLEURE CONSERVATIONDES RESSOURCES

Après plusieurs années d’assistance à distancesur les problèmes du commerce de la faune et dela flore sauvages, le programme TRAFFIC a établises bases à Yaoundé au Cameroun en avril 2008.Il se focalisera en priorité sur le commerce de laviande sauvage, la gouvernance du commerce dubois et le marché illégal de l’ivoire. Il représente,de ce fait, un précieux soutien au programmed’actions prioritaires des initiatives régionales(COMIFAC et CEFDHAC) et des conventions ouaccords nationaux, régionaux et internationaux(CITES, CDB). Le programme TRAFFIC-Afriquecentrale couvre huit des dix pays de la COMIFAC: Cameroun, Tchad, République Centrafricaine,Congo, la République Démocratique du Congo,Guinée Equatoriale, Gabon et Sao Tomé &Principe.

TRAFFIC est un programme conjoint du WWF etde l’UICN en charge de la gestion et de lacoordination du Système d’Information sur leCommerce des Eléphants (ETIS de l’appellationanglaise Elephant Trade Information System).

Il est mis en œuvre en collaboration étroite avec lesecrétariat du CITES. Le dernier rapport ETIS deTRAFFIC a souligné que le Cameroun, la Chine, laRépublique Démocratique du Congo, le Nigeria etla Thaïlande sont les cinq pays les pluslourdement impliqués dans le commerce illicite del’ivoire et que moins de 5% des cas de saisiesréalisées dans le monde et impliquant leCameroun, la RDC et plus généralement les paysd’Afrique centrale sont effectivement rapportés àETIS. Le programme TRAFFIC-Afrique Centrale sepropose de contribuer à la mise en place effectived’un réseau ETIS au Cameroun et en RDC ; etd’apporter un soutien à la révision et àl’élaboration de la stratégie nationale deconservation de l’éléphant.

En 2008, ce programme a contribué aurenforcement des capacités techniques desagents concernés par la conservation deséléphants en Afrique centrale à travers des ateliersde formation ETIS. En RDC, 23 participants desinstitutions publiques chargées de l’application dela loi faunique ont été formés sur le systèmed’information du commerce des éléphants. AuCameroun, 25 agents des institutions nationaleset internationales travaillant dans la conservationde la biodiversité ont également été formés à l’ETIS.

PARTENAIRES POUR UNE GESTIONRATIONNELLE ET DURABLE DESRESSOURCES MARINES ET CÔTIÈRES

Le Programme Régional Côtier et Marin, uneinitiative Ouest africaine lancée par l’UICN, la FIBA,le WWF et la CRSP, entre dans sa deuxième phaseen 2008. En tant que cheville ouvrière de la mise encohérence des actions du programme, l’unité decoordination a eu un agenda particulièrementchargé qui a abouti aux principaux résultatssuivants :

Des financements acquis pour appuyer la gestiondurable de la zone côtière : un total de 21 projets,couvrant divers domaines, ont reçu des appuisfinanciers pour renforcer les capacitésorganisationnelles, techniques et scientifiques desacteurs de la zone marine et côtière d’Afrique del’ouest pour une gestion rationnelle et durable desressources naturelles ;

Les acteurs ouest africains renforcent leurparticipation aux conventions internationales :L’Unité de Coordination du PRCM s’est impliquéedans la préparation de l’Afrique de l’ouest à laConférence des parties de la Convention sur laBiodiversité. L’unité de coordination a mobilisé lespartenaires du PRCM pour sensibiliser les autorités

de ces pays à l’importance de la ratification decette convention. De même, le PRCM a appuyé leprocessus de ratification de la Convention d’Abidjanen Guinée Bissau, en Mauritanie et au Cap Vert.Enfin, dans le cadre de la Convention sur EspècesMigratrices (CMS), le PRCM s’est engagé dans unprocessus d’appui au classement dans lesannexes de cette convention de deux espèces demammifères marins menacées (requins, poissonsscie) encore présentes dans les pays du PRCM. Les efforts de coordination se poursuivent avecl’appui au lancement effectif des activités desprojets financés et la mise en place d’un dispositifde suivi évaluation effectif. Un accent particuliersera mis sur la recherche de financement afin decompléter le budget du programme de la Phase 2.Il s’agira également d’identifier les gaps entre laprogrammation actuelle et les besoins non pris encompte pour donner plus de pertinence auprogramme. Enfin, il s’agira d’organiser le Forumrégional côtier et Marin prévu pour se tenir à Bissaudu 16 au 20 février 2009. Ce forum est uneoccasion de partage d’expériences de gestiondurable des ressources de la zone côtière et marined’Afrique de l’Ouest et d’analyse de leur situationactuelle. Il permet aux partenaires techniques etfinanciers d’échanger également sur les besoinsd’appuis des populations concernées et deproposer des pistes de solutions.

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DES SOUS BASSINS GÉRÉS DE MANIÈREINTÉGRÉE

L’initiative mondiale pour l’eau est mise enoeuvre en Afrique de l’Ouest par desconsortiums dont la composition varie d’un paysà l’autre. Ainsi, au Burkina Faso, les deuxprincipaux partenaires sont l’UICN et le CRS.Sont également impliquées la Direction Généraledes Ressources en Eau (DGRE), le CentreRégional pour l’Eau Potable et l’Assainissement(CREPA), l’Association Tin Tua et le RéseauRECOPA. Cette initiative est une innovation tantdans le type de partenariat que dans l’approchede gestion des ressources en eau qu’ellepromeut. Ainsi, la mise en œuvre des activités apermis les principaux résultats suivants :

Le développement des relations stratégiques quiprévoit au cours du lancement du projetd’impliquer une variété d’acteurs dans le secteurde l’eau. Ces acteurs ont été directementimpliqués dans l’étude diagnostique qui a permisl’identification de la zone d’intervention. Deuxsous bassins (la Sirba et la Tapoa/Mekrou) ontété retenus pour tester l’approche de gestionintégrée des ressources en eau dans la régionEst du Burkina Faso. Les partenaires se sontaccordés sur un dispositif de suivi évaluation duprojet et des travaux de terrain. La natureparticipative et inclusive du lancement du projetvise l’amélioration de la visibilité des réalisationset leur appropriation par les partenaires locaux.

Le développement des plans de gestion intégréedes ressources en eau dans les sites pilotes.Celui-ci implique le renforcement des capacitésdes acteurs du projet qui doivent comprendre lanature des problématiques discutées. Des

guides et normes d’installation desinfrastructures d’assainissement sont en coursde préparation. Ils comprennent les cahiers decharge, les spécifications techniques et lesdémarches d’habilitation des communautés enmatière de gestion des points d’eau.

Des acteurs plus compétents à travers desformations ciblées : Trois ateliers de formationont été réalisés sur les aspects suivants :Connaissances-Attitudes-Pratiques,Connaissance-Pratique-Couverture, GestionIntégrée des Ressources en Eau (GIRE),Participatory Hygiene and SanitationTransformation (PHAST), et d’autres aspects nondirectement liés à l’Initiative Mondiale pour l’Eau.En renforçant les capacités des acteurs, uneattention particulière est accordée à l’introductiondes participants aux cadres institutionnels etlégaux existant au Burkina Faso ainsi que sur lamise sur pieds des comités locaux de l’eau.

Au Sénégal, le projet de gestion intégrée desressources en eau et de l’assainissement dansla région de Tambacounda est géré enpartenariat entre l’UICN et le CRS. Il intervientdans deux communautés rurales dudépartement de Tambacounda à l’est duSénégal dans le bassin de la Sandougou, sousBassin de la Gambie.

Au Mali, le Programme de Gestion Intégrée desRessources en Eau du Sourou (PGIRES), s’estfocalisé autour de la réalisation des études debase (études hydrologiques, études socio–économiques, études des infrastructures d’eauet d’assainissement) et la formation despartenaires de GWI Mali sur la gestion intégréedes ressources en eau (GIRE).

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DES VOLONTAIRES AU SERVICE DESPOPULATIONS ET DE LA VALORISATIONDES PARCS NATIONAUX

Depuis 4 ans déjà l’UICN travaille avec PlanèteUrgence et d’autres partenaires pour assurer lebien-être des populations et la valorisation desParcs nationaux du Cameroun. Cettecollaboration se traduit tant par le transfert descompétences de l’Europe vers le Cameroun quepar l’octroi de subventions. L’intérêt de cet appuiest grandissant et se mesure aux demandes desnouveaux partenaires qui souhaitent bénéficier dusoutien des volontaires de Planète Urgence (PU).

Autant que les demandes des partenaires, lenombre de volontaires en mission au Camerounva croissant : de 42 en 2004, ils sont passés à164 en 2008 dépassant largement les prévisionsfixées à 130 volontaires, toutes missionsconfondues. Et, dans le but de contribuerdavantage à la lutte contre la pauvreté en milieurural, les domaines d’intervention des volontairesse sont également élargis. Certains partenairesont bénéficié de la formation en marketing, quis’ajoutait ainsi aux axes habituels : suiviécologique, enquêtes socio économiques,soutien scolaire, formation en informatique etélaboration des bases de données et de sitesweb, formation en gestion des ressourceshumaines, formation au montage des projets. Laformation en marketing, organisée à l’intentiond’une association de femmes, a connu une phasepratique sur la fabrication des biscuits, du savonet la transformation du manioc en farine. Cesproduits pouvant être revendus ou consommésau niveau des ménages.

En avril 2008, une équipe UICN/PU a effectuéune mission de terrain auprès des partenaires envue de mesurer l’impact de l’intervention desvolontaires.

Cette mission s’est déroulée dans trois parcsnationaux avec lesquels Planète Urgencecollabore depuis 2004 : le Parc National de Waza,la Réserve de faune de Douala-Edéa et le ParcNational de Campo Ma’an. Le Parc de la Bénoué,qui accueille des volontaires depuis janvier 2008,a également été visité.

L’impact des actions de PU a été mesuréconcrètement grâce aux échanges avec lesguides, les écogardes, les conservateurs desparcs, la population locale, les directeurs desdifférentes écoles dans lesquelles interviennentles volontaires... On note par exemple laprogressions du taux de réussite à l’école deN’Diguina pour certaines sections, l’améliorationdes conditions scolaires grâce à la constructiondes bancs et des tables, la création debibliothèques scolaires permettant aux enfantsd'emprunter plus d'une centaine de livres, desguides qui s’expriment en français et valorisentcette langue auprès des touristes du patrimoineenvironnemental exceptionnel des parcscamerounais. Mais également des écogardes quisavent désormais manier les outils informatiques,et une population locale dont les conditions de vies’améliorent sensiblement, comme par exempleun accès à l’eau désormais direct dans un desvillages en périphérie du Parc de Waza.

Grâce à ces progrès, PU envisage mettre enplace une plate forme Planète Urgence autonomeau Cameroun, de façon à améliorer l’impact etl’efficacité des missions, au bénéfice despopulations riveraines des parcs nationaux. Parailleurs, une Ecole Mobile de Brousse (EMB) seramise en place dans les régions camerounaisestrès reculées.

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COLLABORATION AVEC LA COMMISSIONDE LA SURVIE DES ESPÈCES DE L’UICN

La Commission de la Sauvegarde des Espèces,à travers le Groupe de Spécialistes de l’Eléphantd’Afrique (GSEAf), a contribué à la mise enœuvre du programme aux côtés du secrétariaten Afrique Centrale et Occidentale. En particulier,ce groupe en Afrique de l’Ouest a apporté uneassistance technique aux Etats pour la mise enœuvre du Mémorandum d’Accord pour laconservation des éléphants en Afrique del’Ouest.

L’appui du Service de la Faune et de la Pêchedes Etats-Unis

d’Amérique a permis le développement deprojets en collaboration avec les pays de l’airede répartition des éléphants en Afrique del’Ouest.

Une campagne nationale de sensibilisation sur laprotection des éléphants et l’actualisation destextes législatifs est en cours d’exécution auTogo. De même, les communautés de laprovince de la Comoé au Sud Ouest du BurkinaFaso ont bénéficié d’un appui pour améliorerleurs capacités dans l’utilisation des méthodeset outils modernes pour le refoulement deséléphants et la protection des cultures.

Le Groupe des Spécialistes de l’Eléphantd’Afrique a également appuyé le développementde stratégies nationales pour la conservationdes éléphants au Libéria, en Guinée et au Bénin.Des initiatives similaires ont été entamées auMali et en Sierra Leone.

Dans le domaine de la réduction des conflitsHomme-Eléphant, le Groupe a conduitune étude de cas dans le Parc des deuxBallés et le Ranch de Nazinga au BurkinaFaso où les conflits sont récurrents. Ceci apermis la mise en place d’un modèle degestion verticalement intégré des conflitsau niveau national qui a été suivi de laformation de quatre Burkinabé en Zambiesur l’utilisation des approchescommunautaires pour la gestion desconflits Homme-Eléphants.

Le GSEAf en Afrique de l’Ouest, au-delàdes initiatives sous-régionales, a joué unrôle important dans le développement dela stratégie Panafricaine de conservationdes éléphants en Afrique, en collaborationavec la Convention sur le CommerceInternational des Espèces de Faune et deFlore Sauvages menacées d’extinction(CITES). Il a apporté une assistancetechnique dans le développement et larédaction de ce plan stratégique qui a étésoumis à la CITES et aux pays de l’aire derépartition pour examen en vue de sonapprobation future.

LES COMMISSIONS ET LES

MEMBRES AU TRAVAIL

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L’UICN, est une Union de membres, organisationunique en son genre. Son secrétariat accorde uneattention particulière au travail avec les membrespour faire avancer les politiques de conservationde la biodiversité.

Au niveau régional, des initiatives ont visé lerenforcement des capacités de ses membres enAfrique Centrale et Occidentale. En particulier ilsont été tenus informés du processus de créationdu PACO, et ont bénéficié d’appuis pour participeractivement au Congrès mondial de la natureorganisé par l’UICN à Barcelone en Espagne du05 au 14 octobre 2008.

La situation des membres de l’UICN en Afriquecentrale et Occidentale en fin 2008 est de 70membres dont 15 Etats, 12 Organisationsgouvernementales et 43 Organisations nongouvernementales. Ces membres sont regroupésen deux Comités sous-régionaux (un en AfriqueCentrale et un en Afrique Occidentale), et troisComités Nationaux (Sénégal, Mali, GuinéeBissau).

Chaque fois que s’en présente l’opportunité, lesecrétariat de l’Union développe des partenariatsavec ses membres. En Guinée Bissau, lesecrétariat a beaucoup contribué au renforcementde la société civile environnementale, dont lesmembres sont issus. Leur collaboration est unélément constitutif du mode de fonctionnementdu bureau UICN dans ce pays. Par exemplel’Institut de la Biodiversité et des Aires protégées(IBAP) et la Fondation Internationale du Bancd’Arguin (FIBA) ont associé l’UICN à la mise enœuvre d’un projet d’Appui aux Parcs Nationaux deJoao Vieira – Poilao et Orango, et à la Réserve deBiosphère de l’Archipel de Bolama Bijagos. Leprojet a permis une plus grande implication descommunautés locales dans les activités desurveillance participative et l’appropriationprogressive par les populations du village deAngôr (dans le parc national d’Orango) del’initiative de développement d’écotourismecommunautaire.

Le secrétariat a également appuyé ledéveloppement des programmes des membresnon gouvernementaux tels que les ONGs Actionpour le Développement (AD), GAECA- Palmerinhaet Tiniguena. Le premier a pu obtenir un appuifinancier pour la restauration des mangroves. Lesecond a reçu un avis favorable pour lefinancement d’un projet sur la gestion participativedes ressources halieutiques pour la lutte contre lapauvreté au niveau du parc naturel desmangroves de Cacheu. Enfin, le troisième abénéficié d’un appui technique visantl’amélioration de l’efficacité de gestion de l’airemarine communautaire d’Urock.

Au Cameroun, l’UICN s’est associé au CEW(Cameroon Environmental Watch) pour la mise enœuvre des activités liées à l’initiative Paysages etMoyens d’Existence dans le Tri-national de laSangha, (TNS). Cet accord concerneessentiellement la facilitation de lacommercialisation locale durable des produitsforestiers pour les pauvres, et l’appui des actionslimitant le commerce du gibier.

En RDC, l’UICN a signé, avec l’ONG Amis de laForêt et de l’Environnement pour leDéveloppement (AFED), un accord pour la miseen œuvre des activités d’un projet similaire dans lazone géographique des Grands Lacs. Cettecomposante concerne la réhabilitation desécosystèmes forestiers affectés par les pressionscausées par les populations déplacées.

La mise en œuvre du projet de promotion desinsecticides naturels pour la protection du Niébédans les cuvettes de décrue du Lac Tchad s’estpoursuivie en 2008. Un an plus tôt, uneconvention de collaboration avait été signée à ceteffet avec le Centre d’Etudes de l’Environnementet du Développement au Cameroun (CEDC), aunord du Cameroun. L’objectif de ce projet est deprotéger l’environnement en substituant auxpesticides des méthodes de lutte intégrée contreles ravageurs des plantes, évitant ainsi l’utilisationdes pesticides importés qui polluent les produitset le milieu.

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LE SECRÉTARIAT DE L’UICN AU SERVICE DES MEMBRES

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BENIN

Ministère des Affaires étrangères et del’Intégration AfricaineSecrétariat particulier du MinistreBP : 318 Cotonou - BéninTél. : +229 21300400 / 21301870 /213010 92Fax: + 2292130 02 45/+229 21381970Personne contact : Luc Comlan Eba Mobile : +229 95 05 74 79Email : [email protected]

Centre National de Gestion des Réserves deFaune (CENAGREF) 08 BP 0227 Cotonou - Bénin Tél. : +229 21309071/21307282/21307279Fax : +229 21309072E-mail : [email protected]; [email protected] Personne contact : Col. Jean Ehouenou Tessi, DG

Nature Tropicale (NT)Lot 4477RYagbe AkpakpaCotonou 06 BP 1015 PK3 - BéninTél : +229 21333773/21338732/95409414Fax : +229 21338732E-mail : [email protected] ; [email protected] Personne contact : Sagbo Josea Dossou-Bodjernou

Association Vive le Paysan Nouveau (AVPN)BP : 57 Dobgo – CouffoTél. : +229 22463235Fax : +229 22463267Email : [email protected] Personne contact : Jacob Agossevi, Directeur Exécutif Mobile : +229 93132969

BURKINA FASO

Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie(MECV)03 BP 7044 Ouagadougou 03Burkina FasoTel : +22650307751 / 50324074Fax : +226 50324075Personne contact : Zongo Joseph

Association Nationale d'Action Rurale (ANAR)01 BP 2314 Ouagadougou 01Burkina FasoTel : +226 50351541E-mail : [email protected] Personne contact : Abdou Ouedraogo

Fondation des Amis de la Nature (NATURAMA) 01 BP 6133 Ouagadougou 01Burkina FasoTel : +22650 37 32 40 / 50 37 32 62Fax : +22650 37 28 86E-mail : [email protected] ; [email protected]

BURUNDI

Organisation de Défense de l’Environnement auBurundi (ODEB)Rue Mutabaro N°11 BujumburaBurundiTél. : +257 225333/ Mobile : +257 79933467Fax : +257 216323Email : [email protected] contact : Antoine Knyomvyi([email protected])

Association burundaise pour la protection desoiseaux (ABO)25, avenue de la Victoire,

B.P : 7069 Bujumbura - Burundi

Tél: +257 24 94 70

Cell.: +257 85 17 61 Fax : +257 24 94 71Personne contact : Geoffroy Citegetse E .mail : [email protected] ou [email protected]

Association Tubane de GikuziAv.RuhororoBP : 6603 Bujumbura - Burundi Tel : +257(79)925-096 Email : [email protected] contact : Athanase Mbonimpa

CAMEROUN

Ministère de l’Environnement et de la Protectionde la NatureYaoundéTel. : +237 77977575 (Mobile)Email : [email protected] Personne contact : Gabriel Tchatat

Centre d’Etudes de l’Environnement et duDéveloppement (CEDC)BP : 410 Maroua - CamerounTel. : +237 77636355 (Mobile)Email : [email protected] contact : Jean-Pierre Mvondo Awono([email protected])

Groupe des Amis de l’Unesco et del’Environnement (GRAMUE)BP : 12.909 Yaoundé - CamerounTél. : +237 22222135/ Mobile : +237 77781075Fax : +237 22222251Personne contact : Jeanne-Marie Mindja([email protected])

Association Internationale pour la Protection del’Environnement en Afrique (ENVIRO-PROTECT)BP : 13.623 Yaoundé - CamerounTél. : +237 99891936 (Mobile)Personne contact : Tandjeu Jean Baptiste ([email protected])

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LISTE DES MEMBRES DE L’UICN ENAFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

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Cameroon Environmental Watch (CEW)BP : 3866 Yaoundé - CamerounTél. : +237 22310435/ Mobile : +237 77524717Email : [email protected] Personne contact : Roger [email protected]

Organisation pour l`Environnement et leDéveloppement DurableRue TsingaPO Box 12675 Yaoundé - Cameroon Tel: ++237 7760-2383 Email : [email protected] contact : M. Jonas Kemajou Syapze

REPUBLIQUE DU CONGO

Ministère de l'Economie Forestière et del'EnvironnementBrazzaville - République du Congo

Mobile : +242 557 74 35Personne contact : Noé Mabiala ([email protected])

Alliance Nationale pour la nature (ANN)BP : 5697 Brazzaville - République du Congo

9, rue Djoueli Moukondo

Tél. : +242 28 71 28/Mobile: +242 556 54 43

Personne contact : Isaac Moussa : [email protected]

Alliance-Homme-Environnement d’Afrique(AMEA)BP : 15344 Brazzaville

République du Congo. Case 766

763, Avenue de l’OUA

Mobile : +242 522 29 19E-mail : [email protected] contact : Dominique Nsosso

Conservation de la Faune Congolaise (CFC)BP : 244 Brazzaville - République du Congo

203 Rue Nkéni Talangal

Cell. : +242 532 52 30E-mail : [email protected] contact : Pierre Oyo

Réseau International Arbres Tropicaux au Congo(RIAT-Congo)BP 2820 Brazzaville - Congo (ROC) Tel: +242 668-3823 Email: [email protected] contact : Joël Loumeto

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DUCONGO

Ministre de l’Environnement, de laConservation de La Nature, des Eaux et Forê ts BP :12 348 Kin I / Gombé - RDC13, Av. Papa ILEO Kinshasa E-mail : [email protected]: +243 997 08 63 58Personne contact : Nina Landu

L’Institut Congolais pour la conservation de laNature (ICCN)BP : 868 Kinshasa 1 - RDCAv. Des Cliniques N° 13Tél. : +243 99 80 44 118/+243 81 71 00 444E-mail : [email protected] contact : Cosma Wilungula Balongelua

Amis de la Forêt et de l’Environnement pour leDéveloppement (AFED)BP:c/o Paroisse du Mont Carmel Katindo-Goma/RDCAv. de la Mission ; Quartier Himbi,Commune de Goma /RDCCell.:+243 81 31 34 055E-mail : [email protected] /[email protected] contact : Lumpu Nsenga Mtangala

Réseau pour la Conservation et la réhabilitationdes Ecosystèmes Forestiers du Nord–Kivu(Réseau CREF) Tel : +243 998 38 48 39B.P C/o 05 Gisenyi - RDCE-mail : [email protected] contact : Alphonse Muhindo

COTE D'IVOIRE

Réseau pour l'Environnement et leDéveloppement Durable en Afrique REDDA24 BP 95 Guichet Annexe BADAbidjan - Côte d’IvoireTél. : +22520205419 Fax : +225 20 20 59 22E-mail : [email protected]; [email protected] Site Internet : http://www.nesda.kabissa.org Personne contact : Prof. Pascal Valentin Houénou

Ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères Cabinet du MinistreAbidjan - Côte d’IvoireTel. : +225 20 22 71 50/20 22 71 26Tel DAF : +225 20 33 24 26Fax : +225 20 33 17 96E-mail : [email protected]

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

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GABON

Ministère de l’Economie Forestière, des Eaux, dela Pêche, de l’Environnement Chargé de laProtection de la NatureLibreville, République du GabonTél. : +241 06 10 96 72E-mail : [email protected] contact : Camille Okomo

GAMBIE

Ministry of Fisheries, Natural Resources andenvironmentState House5, Marina ParadeBanjul - GambiaTél.: +220 227548Fax: +220 223987/+220 4392179Email : [email protected]

GHANA

Forestry CommissionPO Box M434 Accra - GHANATel : +233 (21) 221-315/ 664 654/662360Fax : + 233 (21) 220 818/66 476E-mail : [email protected] Personne contact : Mr Agyeman Prempeh([email protected])

Environmental Protection Association of Ghana(EPAG)Project ManagerAsawasiP.O.Box AS 32 Kumasi - GhanaTel : +233 (51) 29950 / 027883637 / 244760994Fax : +233 (51) 29537/29950E.mail : [email protected] Internet : http://epag.virtualactivism.org Personne contact : John K. Owusu, Executive Director

Green Earth Organization (GEO)PO Box AN 16641 Accra North - GhanaTel : +233 (21) 232-762Fax : +233 (21) 230-455E-mail : [email protected] Website : www.greenearth.org.ghPersonne contact : George Ahadzie, Executive Director

Forestry Research Institute of Ghana (FORIG)University PO Box 63 Kumasi - Ashanti Ghana Tel : +233 (51) 60123/+233 51 60373Fax : +233 (51) 60121Email : [email protected]; [email protected] : http://www.forig.org/forig/history.html Personne contact : Dr Dominic Blay, Mobile : +233 244221862

Institutte of Cultural Affairs - Ghana (ICA-Ghana)P.O BOX: OS 2060 osu, Accra - GhanaTel/Fax : +233 21 221343 E.mail : [email protected] Personne contact : Joseph Kekesi, Executive Director

GUINEE

Ministère de l'EnvironnementDirection Nationale de la Protection de la nature B.P.761Conakry – GuineaTel : +224 46 78 79 Personne contact : Bakary Keita ([email protected]) Mobile Phone: +224 60 33 72 82

GUINEE-BISSAU

Ministère des Affaires Etrangères, InternationalCoopération et des communautésP.O. Box 3 Bissau Guinea-Bissau Tel : +254 20 27 52 / 20 37 64 Email : [email protected] Personne contact : Artur Silva – Tel: +245 662 92 72

Centro de Investigaçao Pesqueira Aplicada (CIPA) Avenida Amilcar Cabral C.P. 102 Bissau, Guinea-BissauTel : +245 720 19 65 / 671 89 61Email : [email protected] contact : Virginia Pires Correia

TINIGUENA (This Land is Ours)Bairro de Belem B.P. 667 Bissau Guinea-BissauTel : +245 25 19 07Fax : +245 25 19 06Email : [email protected] Personne contact : Augusta Henriques

Bureau de Planification Côtière (Gabinete dePlanificaçao Coteira – GPC)Bissau BP 23 1031 Guinea-BissauTel : +245 25 51 64Fax : +245 20 11 68E.mail : [email protected] contact : Joaozinho Sa Tel: +245 660 66 48 / 720 05 62

Centro de Estudios Ambientais e TecnologiaApropriada do Instituto Nacional de Estudios ePesquisa (CEATA/INEP) Complexo Escular 14 Novembro CP 12 Bissau Guinea -Bissau Tel: ++245 251-867/8 Fax: ++245 251-125Email : [email protected] contact : Daniel RodriguesTel: +245 677 88 [email protected]

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

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Accao Para o Desenvolviento (AD)Apartado 606 Bissau, Guinea-Bissau Tel : +245 25 13 65Fax : +245 25 13 65Email : [email protected] contact : Tomane CamaraTel: +245 660 24 48

Direction Générale des Forêts et de la chasse(Direcção Geral das Florestas e Caça)EX-QG No. 71Bissau - Guinea-Bissau Tel: ++245 223-043 Fax: ++245 222-834; ++245 221-019 Email (alternative) : [email protected]

Grupo de Apoio à Educação e ComunicaçãoAmbiental "PALMEIRINHA" (GAECA)25 rua Dr Severino Gomes de PinaS/C UICNApartado 23 Codex 1031BissauGuinea-Bissau Tel : +254 661-2323 Fax : +254 201-168 Email : [email protected];[email protected]

Instituto da Biodiversidade e das AreasProtegidas (IBAP)Rua São Tomé, Casa N° 6ACP 70 Bissau - Guinea-Bissau Tel : +245 207-106Email : [email protected]

Associaçao de Promoção do DesenvolvimentoNas Ilhas (ONGD NANTINYAN)CP :N° 436Bissau - Guinea-BissauTel: ++254 724-1800 Email:[email protected] contact: Mr Fernando Saldanha,Secrétaire Général

GUINEE EQUATORIALE

Ministerio de Pesca Y Medio AmbienteMalabo - République de Guinée EquatorialeTél. : +240 24 46 36Fax : +240 09 29 05 E-mail : [email protected] contact : Deogracias Ikaka Nzamio

MALI

Ministère de l'Environnement et del’Assainissement B.P. 1634 Bamako - MaliTel : +223 20 29 51 68 / 20 29 51 72Fax : +223 20 29 51 70Personne Contact : Gaoussou dit Emile DEMBELE,Conseiller Technique - Mobile: +223 76 26 90 79Email : [email protected]

Association Malienne pour la Conservation dela Faune et de son Environnement (AMCFE) B.P.2921 Bamako - MaliTel : +223 20 23 51 79Mobile : +223 66 71 82 33Email : [email protected] http://amcfe-mali.voila.fr

Groupe d'Appui Environnemental (WALIA) B.P : 215 - Mopti / MaliTel : +223 76 36 87 15 / +223 66 69 79 10 / +223 7601 51 83Email: [email protected], [email protected] Personne Contact : Alassane BALLO – Président -Coordonnateur (+223 76 36 87 15 / +223 66 69 79 10)

Groupe de recherches et d'applicationstechniques (GRAT) B.P. 2502 Bamako - MaliTel/fax : +223 20 29 43 41, Mobile : +223 643 6762Email : [email protected] Personne Contact : Boubacar Ba, ProgrammeCoordinator ([email protected])

ONG DONKO – La promotion des valeurslocales Traditionnel Rue 524, porte 43 QuinzambougouBPE 114 Bamako - MaliTél/fax : + 223 20 21 38 81Mobile : + 223 66 71 97 01Email : [email protected] Contact : Cheickna SIDIBE, Executive Director

Femmes et Développement (FEDE) Boulkassoumbougou, Route de KoulikoroFace Bureaux de SotubaBamako - Mali Tel : +223 2024 00 77/+223 76 07 73 49Email : [email protected] Contact : Mme MARIKO Korotoumou THERA

Initiative Action pour le Développement auSahel (IADS) ACI Baco DjicoroniBPE 2995 Bamako - MaliTél : + 223 66 76 39 49/ 223 20 28 81 45 /223 76 3822 02bEmail : [email protected] Contact : Maïga Aboubacrine([email protected])

MAURITANIE

Association pour la Protection del’Environnement et l’Action Humanitaire (APEAH)Immeuble BMCI – 2ème étage N°13Nouadhibou - Mauritanie Tel : +222 574-0597 Email : [email protected]; Personne contact : Ahmed Kleib ([email protected])Mobile : +222 6570478

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

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Direction de l'Environnement et del'Aménagement Rural (DEAR)B.P. 170 Nouakchott - MauritanieTel : +222 529-0115 / +222 525 8386Fax : +222 525-8386Personne contact : BA, Directeur des Aires Protégées etdu Littoral ([email protected])

Club des Amis de la Nature et de la Protection del'Environnement (CANPE)NouakchottB.P. 1972 Nouakchott - MauritaniaTel : +222 529-0817/+222 529-2698Fax : +222 525-6421E-mail : [email protected] ; [email protected] Personne contact : Mme Jemila MinrtayaMobile : +222 6601981

NIGER

Ministère des Affaires Etrangères, de laCoopération et de l’Intégration africaineNiamey 396 - NigerTel : +227 732-149/+227 735-292Fax : +227 735-231Personne contact : Saddy Halimatou Djibo([email protected] )

NIGERIA

Nigerian Conservation Foundation (NCF)PO Box 74638 Lagos, Victoria Island - NigériaTel : +234 (1) 264-2498 (234) 802 3312420Fax : +234 (1) 264-2497Email : [email protected] contact : Prof. Obot ([email protected]) -Tel.: +234 1 4746375; Mobile: +234 8023312420Alternative: [email protected]

Nigerian Environmental Study Action Team (NEST) 1 Oluokun Street, Off Awolowo Avenue, BodijaUI.P.O.BOX 22025 Ibadan, Oyo-State, NigeriaTel. : +234 2 7517172Fax : +234 2 8105213Email : [email protected] [email protected] Personne contact : Dr David Okali, Executive Director([email protected])Site internet: www.nestinteractive.org

Savannah Conservation Nigeria (SNC)PO Box 2266 Kaduna - NigériaTel : +234 (62) 217-965E-Mail : [email protected] contact : Muyiwa Olowokure([email protected])

Centre for Environmental Resources &Sustainable Ecosystems (CE-RASE)No. 49 Norman Williams St. S.W. IkoyiPO Box 71569, V.I. Lagos - Nigeria Tel : +234 (1) 267 0821 Fax : +234 (1) 269-0210 / 267Email : [email protected] contact : Mrs Uzoamaka Egbuche, Director([email protected])

RWANDA

Association Rwandaise des Ecologistes BP 3967 Kigali - RwandaTel: ++250 518-310 Email : [email protected] contact : M. Aloys Nsabimana

SAO TOME ET PRINCIPE

Ministério dos Recursos Naturais et MeioAmbiente, Direction Générale de l’Environnement Av. Kwame KhrumaBP : 1.023 Sao ToméRepublica Democratica de Sao Tomé et PrincipeTél. : +239-22 60 17 – 90 40 18Fax : +239- 22 61 56E-mail : [email protected] ;[email protected] contact : Arlindo Carvalho

SENEGAL

Ministère de l'Environnement et de la Protectionde la NatureBP : 4055 Dakar - SénégalTel : +221 889 0234 / 889 0233Fax : +221 823-5558 / 822 8081Email : [email protected] Site : http://www.environnement.gouv.sn Personne contact : Ndiawar Dieng([email protected])

Association Sénégalaise des Amis de la Nature(ASAN)BP : 12966 Dakar, Colobane, SénégalTel : +221 569 4331Fax : +221 824-9246Email : [email protected] Personne contact : Mamadou Diallo, Président([email protected])

ENDA-Tiers Monde 5, rue Kléber, Dakar - SénégalTel : +221 822 4229/842 8250Fax : +221 826 - 2695E-mail : [email protected] ; [email protected] contact : Aby Dramé ([email protected]) Site Internet: http://www.enda.sn

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

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Centre de Suivi Ecologique (CSE)Rue Léon Gontran Damas Fann RésidenceBP 15532, Dakar-Fann - SénégalTél : +221 825 8066/67Fax : +221 825 8168Email : [email protected]; Site Internet : http://www.cse.sn Personne contact : Amadou Moctar Niang([email protected])

West African Association for Marine Environment(WAAME) 193,HLM Hann MaristesBP 26352 Dakar - Senegal Tel : +22133832-5113 / Fax:+22133832-4413Email : [email protected] contact : M. Abdoulaye Diame([email protected])

SIERRA LEONE

Environmental Foundation for Africa (EFA)PMB 34Freetown penincula - Sierra LeoneTel : +232 766 11410 Tél Mobile : + 232 766 84832 + 232 766 23459 (Admin Officer - Jeneba Sesay)Email : [email protected] Website : http://www.efasl.org.ukPersonne contact : Tommy Garnett, Director([email protected]; [email protected])

TOGO

Les Amis de la Terre-Togo (ADT-TOGO)63, rue Amoussimé – Tokoin CasablancaBP : 20 190 Lomé, Golfe 02Tél. : +228 2221731Fax : +228 2221732Email : [email protected] Site internet : www.amiterre.tg Personne contact : Mensah Todzro, Directeur Exécutif([email protected])Mobile: +228 9472245

Les Compagons Ruraux (LCR)Rue Adolescent EpanouiBP 92 Kpalimé Kloto - Togo Tel: ++228 441-1443 Fax: ++228 441-1444 Email : [email protected] contact : Jules ADJIMA, Executive Director

Bureaux de l’UICN enAfrique Centrale et

OccidentaleUICN - Burkina Faso

B.P : 3331 Ouagadougou 01Tél : +226 50 32 85 01Fax : +226 50 30 75 61E-mail : [email protected]

UICN – CamerounB.P : 5506 Yaoundé

Tél : +237 22 21 64 96Fax : +237 22 21 64 97

E-mail : [email protected]

UICN - Guinée BissauApartado 23, Bissau 1031

Tél : +245 20 12 30Fax : +245 20 11 68

E-mail : [email protected]

UICN - MaliBP : 1567 Bamako

Tél : +223 20 22 75 72 Fax : +223 20 23 00 92

E-mail : [email protected]

UICN - MauritanieBP : 4167 NouakchottTél : +222 525 12 76Fax : +222 525 12 67

E-mail : [email protected]

UICN - NigerBP : 10933 Niamey

Tél : +227 20 72 4005Fax : +227 20 72 2405

E-mail : [email protected]

UICN – République Démocratique du Congo43, avenue Colonel Ebeya

Immeuble CAP IMMOTél : +243 817947711 E-mail : [email protected]

UICN - SénégalBP : 3215 Dakar

Tél : +221 33 869 02 80Fax : +221 33 824 92 46

E-mail : [email protected]

Bureau de projet au GhanaPO Box M239 Accra

Tel : (233) 021 66 46 54Fax : (233) 021 66 64 76

E-mail : [email protected]

IUCN – Komadugu Yobe Basin Project (Nigeria)Private mail Bag 3139, Kano

Tel./Fax: (234) 64 635 779 (general)E-mail : [email protected]

Site web : www.kyb-project.net

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

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Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

LES PUBLICATIONS DE L’UICN-PACO

Aspects contemporain dudroit de l’environnement enAfrique de l’Ouest etCentrale; UICN; 2008; 224 pages

Trinational de la Sangha -Directives relatives auxapproches de conservationet de développement despaysages de forêts dans leBassin du Congo; UICN -Programme Forêts; 2008; 18 pages

Parcs et réserves deMauritanie - Evaluation del’efficacité de la gestion desaires protégées; UICN-PACO; 2008; 44 pages

Parcs et réserves du Togo -Evaluation de l’efficacité de lagestion des aires protégées;UICN-PACO; 2008; 44 pages

Parcs et réserves de Guinée- Evaluation de l’efficacité dela gestion des airesprotégées; UICN-PACO;2008; 44 pages

Parcs et réserves du Mali -Evaluation de l’efficacité de lagestion des aires protégées;UICN-PACO; 2008; 44 pages

Genre et équité dans lesAires Protégées en Afriquede l’Ouest; UICN-PAPACO;2008; 84 pages

Négocier des accords depêche équitables - Unmanuel de renforcement descapacités et de référencepour les Etats côtiers endéveloppement; UICN-Sénégal; 2008; 304 pages

Parcs et réserves du Côted’Ivoire - Evaluation del’efficacité de la gestion desaires protégées; UICN-PACO; 2008; 48 pages

Parcs et réserves du Tchad -Evaluation de l’efficacité de lagestion des aires protégées;UICN-PACO; 2008; 52 pages

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FINANCES

Rapport annuel 2008 / UICN-PACO

Le total des revenus de la région PACO en 2008 est de 8,05 millions euros. Ce premier exercice montreun volume d’activité stable par rapport à 2007. Bien que les Pays-Bas restent le premier bailleur del’UICN en Afrique centrale et occidentale, la provenance des fonds est plus équilibrée que par le passé.

SOURCE DES REVENUS DU PACO EN 2008

Le premier exercice du PACO reflète l’équilibre relatif entre les deux bureaux régionaux du BRAO et duBRAC. Le bureau de la République Démocratique du Congo est nouveau. Le bureau du Burkina Fasoa beaucoup progressé entre 2007 et 2008. En 2008, les bureaux de Yaoundé et Ouagadougou ontcontinué à gérer les projets mis en œuvre dans les pays ne disposant pas de bureau UICN.

RÉPARTITION DES DÉPENSES PAR BUREAU

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Union internationale pour la conservation de la nature

Direction RégionaleProgramme Afrique Centrale et Occidentale (PACO)01 BP 1618 Ouagadougou 01Burkina FasoTel +226 50 32 85 00Fax +226 50 30 75 61E-mail : [email protected]/paco

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PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE (PACO)

Promouvoir l’efficacité en AfriqueCentrale et OccidentaleRapport annuel 2008