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Proposition pour le retour des Rattrapages Commission CEVU/CF Lille2
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Propositions de la Commission mixte CEVU/ Faculté de droit
Rétablissement de la seconde session d’examens en Licence
Suite au Conseil d’administration du 27 mai 2010, une commission mixte CEVU/ faculté de droit a été
créée, afin de travailler sur le rétablissement de la seconde session d’examens en licence, en vue d’appliquer
l’arrêté du 23 avril 2002, sur les Etudes universitaires conduisant au grade de licence, prévoyant dans son
article 29 que « deux sessions de contrôle des connaissances et aptitudes sont organisées ».
Le rôle de la commission mixte était donc de proposer des solutions, dans le cadre du Plan Réussite en
Licence, et pour responsabiliser les différents acteurs. Elle était composée comme suit :
- Paul Frimat (élu CEVU et enseignant faculté de médecine)- président de la commission
- Louis de Carbonnières (élu CEVU et Conseil de faculté, enseignant faculté de droit)
- Pierre De Mooij (élu CEVU, représentant étudiant faculté de droit)
- Bertrand Decaudin (élu CEVU, enseignant faculté de pharmacie)
- Robert Hanicotte (élu Conseil de faculté, enseignant faculté de droit)
- Rémy Pamart (élu CEVU, Vice-Président étudiant)
La commission s’est réunie à 7 reprises, et a auditionné 16 personnes. Par ordre de passage :
4 février
- Pierre-Louis BERTE, Elu au CEVU et au Conseil de faculté, sur la liste Droits
pour tous- UNEF
- Victor BURETTE, Elu au CEVU et au Conseil de faculté, sur la liste UNEF
- Kévin NEUVILLE, Elu au Conseil de faculté et représentant de l’association
Droits pour tous
- Hélène DUFOUR, Elue au CEVU sur la liste Mouvement des Etudiants- MET
- Aline VENANT, Elue au CEVU sur la liste Confédération étudiante
18 février
- François FENAUX, Maître de Conférences, faculté de droit
- Bernard BOSSU, Doyen de la faculté de droit
- Sylviane MORSON, Maître de Conférences, faculté de droit
- François ZALIK, Responsable du Service scolarité Licence
- Anthony TITECA, Informaticien spécialiste du système Apogée
- Hugo CRESSON, Elu étudiant au Conseil de faculté
- Jacques DUQUENNE, Elu au CEVU et représentant de l’association Droits
pour tous
25 février
- Bertrand BRIERE, Elu au Conseil de faculté et Arthur BERL, Représentants du
Nouvel UBU droit
15 mars
- Evelyne HENRION, Service scolarité de l’antenne de Cambrai
28 mars
- Bernard BOSSU, Doyen de la faculté de droit
- François ZALIK, Responsable du Service scolarité Licence
- Denis VOINOT, Assesseur du Doyen de la faculté de droit
Les propositions de la commission ne peuvent être comprises indépendamment les unes des autres. Seule la
première proposition est ouverte et laisse le choix entre 2 modalités d’organisation des rattrapages. En
dehors de ce cas, les propositions ne pourront être ni amendées ni supprimées.
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Dans un esprit pragmatique, la commission a travaillé en tenant compte des impératifs suivants :
- maintien de 5 jours minimum de révisions entre chaque session
- respect d’une pédagogie suffisante avec 13 semaines d’enseignement par semestre
- répartition écrit/oral en 1ère
et 2ème
session
- temps nécessaire pour organiser les délibérations du jury
1/ L’organisation de la seconde session est possible uniquement si le nombre d’étudiants présents aux
épreuves de rattrapages est restreint. Pour ce faire, la commission propose l’alternative suivante :
Option a) Dispositif contrôle continu
Les matières assorties d’un contrôle des
connaissances en contrôle continu ne feront
pas l’objet d’une seconde session.
Les textes prévoient en effet la possibilité de
ne pas organiser de rattrapages, pour les
matières en contrôle continu.
Dans ce cas, la 2ème
session organisée serait
composée des matières non validées en 1ère
session. Toutefois, l’étudiant peut renoncer à
la totalité des notes obtenues en 1ère
session
et repasser l’ensemble des matières (à
l’exception des matières du contrôle
continu).
Pour cette option, la commission propose de
rééquilibrer les modalités d’évaluation :
- 50% notes de TD
- 50% épreuve écrite de 3h
Option b) Note minimale de 8/20
Les étudiants ayant obtenu une moyenne
supérieure ou égale à 8/20 au semestre
pourront accéder à la seconde session.
Cette option est assortie de la mise en place
d’un système d’inscription aux examens de la
2ème
session.
Les étudiants n’ayant pas validé leur
semestre en 1ère
session peuvent repasser les
matières non validées de leur choix lors de la
session de rattrapages. En s’inscrivant aux
examens de seconde session pour une
matière, l’étudiant perd tout bénéfice de la
note obtenue en 1ère
session. Pour les
matières en contrôle continu, la note de
l’épreuve de seconde session se substitue à
l’ensemble des notes (et non pas uniquement
à celle de l’épreuve terminale).
Une fois inscrit, s’il ne se présente pas à
l’examen, il obtient la note de 0. Tout
étudiant ne s’étant pas inscrit aux épreuves
ne sera pas autorisé à composer.
Malgré l’incertitude juridique, la commission préfère l’option b, car elle reflète une réalité pragmatique
tenant compte des chances de réussite à la seconde session. De plus, elle répond aux vœux d’une majorité
d’étudiants interrogés.
2/ Compensations
La compensation intra-semestrielle est maintenue ; il s’agit du seul mode de compensation expressément
prévu par l’arrêté du 23 avril 2002. Les autres compensations sont supprimées.
Création d’une compensation « progressive » en L1 exclusivement, entre le S1 et le S2, si les notes du S2
permettent de compenser le S1 non validé (et non l’inverse). Cette compensation permet d’accéder à la L2
sans dette d’un semestre. Cette disposition est applicable lors des 2 sessions, et uniquement pour les
étudiants primants.
Ces dispositions ne remettent pas en question la possibilité pour tout étudiant de passer dans l’année
supérieure, dès lors qu’il n’a qu’un semestre non validé, comme le prévoit l’article 28 : « Dans le cadre
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d’une progression définie par l’université, la poursuite des études dans un nouveau semestre est de droit
pour tout étudiant à qui ne manque au maximum que la validation d’un seul semestre de son cursus. »
3/ Les mentions peuvent être délivrées uniquement grâce aux notes de la 1ère
session. Pour un étudiant
empêché pour l’ensemble des épreuves de la 1ère
session (cas de maladie par exemple), il sera considéré que
la seconde session correspond en réalité à sa 1ère
session, et une mention pourra lui être accordée.
4/ La seconde session se substitue à la session réservée aux absences justifiées (maladie etc), « sauf
dérogation exceptionnelle du responsable du diplôme » (auquel cas les étudiants pourraient effectuer des
examens de 1ère
session en différé).
5/ La note de zéro à une matière est éliminatoire en 1ère
session. Cette note invalide donc les résultats de
la session concernée. L’étudiant a alors accès à la seconde session.
6/ La commission propose qu’une réflexion soit menée sur le rétablissement de coefficients différents
entre les Unités obligatoires et les Unités optionnelles.
7/ Concernant le calendrier, ni la majorité des représentants étudiants entendus, ni l’administration n’est
favorable à l’organisation d’une seconde session en septembre. Pourtant, l’article 29 de l’arrêté du 23 avril
2002 dispose que « sous réserve de dispositions pédagogiques particulières arrêtées par le conseil
d’administration de l’établissement, sur proposition du conseil des études et de la vie universitaire,
l’intervalle entre ces deux sessions est au moins de deux mois ». La commission propose une seconde
session des semestres pairs et impairs au mois de juin, selon le calendrier joint.
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