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Préparer votre premier potager en permaculture : les 9 erreurs à ne pas faire

Utiliser et valoriser les services et les ressources renouvelables et biologiques

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INTRODUCTION

S’agit-il de votre premier potager ?

Ou, au contraire, s’agit-il d’une récidive passionnée, avec des résultats plus ou moins probants ?

Dans les deux cas, vous avez besoin de savoir comment préparer au mieux votre potager pour l’an-née, car les conseils révélés dans ce dossier cadeau sont souvent oubliés ou méconnus alors qu’ils sont CRUCIAUX pour obtenir rapidement et facilement un potager naturel aux récoltes abondantes.

Quand on se lance en permaculture ou dans le jardinage, on se demande souvent « OK, comment commencer ? Que dois-je faire pour bien commencer ? ».

Hélas, on se pose rarement la question connexe :

« Que dois-je ne pas faire pour bien commencer ? ».

C’est le but de ce dossier cadeau : je vous y synthétise les 9 principales erreurs du jardinage. Celles qui font que vous récoltez peu, mal, ou au prix d’efforts souvent inutiles voire… contreproductifs !

Car le jardin de vos rêves est possible. C’est à vous de le visualiser. Et pour le concrétiser, je vous accompagne !

Il n’y a pas une meilleure réponse qu’une autre : certains voudront faire zéro effort (et récolter quand même !), d’autres voudront s’occuper et maximiser leur potager tous les jours, d’autres encore ne peuvent s’y rendre qu’une fois par semaine…

La bonne réponse c’est : votre rêve.

Et pour commencer sereinement, épargnez-vous ces 9 erreurs !

C’est parti !

Erreur

n°1

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J’entends par là agir dans la précipitation, c’est-à-dire jardiner sans objectif !

Si vous souhaitez jardiner pour le plaisir uniquement, pas de souci.

En revanche, si vous jardinez pour viser une certaine autonomie alimentaire, pour nourrir votre famille et/ou faire un complément gratuit de produits sains et frais, il vous faut gérer votre jardin de manière optimale et réfléchie.

Concrètement, cela vous demande de définir ultra clairement ce que vous voulez récolter et quelle quantité. Vous pouvez mettre un chiffre sur les kilos de récoltes espérées, et à quelles saisons !

A vous de concrétiser votre rêve, par exemple :

• Vous préférez récolter beaucoup de légumes en été uniquement, afin de faire quelques conserves de ratatouille pour l’hiver ?

• Vous préférez récolter moins, mais de façon plus étalée sur l’année ?

• Vous avez une toute petite surface mais beaucoup de temps et de grands objectifs d’autonomie alimentaire ? C’est possible, mais il faudra appliquer certaines techniques pour maximiser vos rendements.

• Au contraire, vous disposez de plusieurs centaines de mètres carrés ?

Mon conseil : commencer petit !

Planter sans objectifs

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Erreur

n°2

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Le jardinage naturel s’inspire de la nature : le modèle le plus efficace au monde, avec peu de ressources !

La nature est le meilleur exemple du « 80-20 » : 20% d’efforts pour 80% de résultats.

Mes conseils de jardinage vont dans ce sens. Donc le conseil suivant vise à toujours prendre du recul et à ne pas agir la tête dans le guidon. Avant toute action, réfléchissez en amont au moins 3 fois.

Cela évite par exemple :

• De construire des « buttes de permaculture » alors que cela n’est pas adapté à votre région/climat ;

• D’oublier de créer vos allées et d’avoir semé partout sans avoir de passage pour ne pas écraser votre terre lors des récoltes ;

• D’installer le compost à 3 km de la maison, alors que vous avez besoin d’y aller chaque jour (selon les cas) ;

• Ou encore, d’avoir vu plus gros que prévu (récolte et superficie du terrain).

Planter le nez dans les bottes

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Erreur

n°3

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Un jardin naturellement autonome est un écosystème interconnecté, plutôt qu’un potager sous perfusion chimique. Tout y est relié.

Le travail de conception qu’on vient de découvrir ensemble vise à créer cette synergie. Par exemple, si votre objectif est d’être autonome en tomates toute l’année, il ne suffit pas de planter « des tomates », c’est-à-dire n’importe quel sachet de graines trouvé n’importe où, et de le planter n’importe où et à n’importe quel moment de l’année.

Pour vous assurer de récolter toute l’année, il vous faudra choisir différentes variétés de tomates adaptées à chaque saison. Par exemple, en sortie d’hiver vous avez des variétés dites précoces ; en fin d’automne, vous avez des variétés dites tardives.

Ce choix de variétés pour cultiver toute l’année existe pour chaque légume !

Planter sans se soucier de la meilleure variété selon la saison

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Erreur

N°4

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Grâce aux conseils que je vous partage, vous allez découvrir les réflexes qui vous feront prendre une longueur d’avance.

Car il existe des stratégies selon les types de terrains, les superficies et les objectifs d’autonomie alimentaire.

Votre potager peut devenir une réelle ingénierie végétale, à l’image de la nature où rien ne pousse par hasard.

Exemple de nouveau réflexe :

« Quand je récolte, que puis-je semer ou planter immédiatement après ? ».

Planter sans stratégie

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Erreur

N°5

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OUI, vous pouvez cultiver toute l’année. C’est même recommandé !

Quelque soit votre climat, il faut que votre sol soit « naturellement occupé » aussi bien en hiver, qu’en été, au printemps, et en automne !

Pour principalement deux raisons :

• Un sol jardiné naturellement n’a pas besoin de période de jachère. En plantant les bonnes espèces au bon moment, vous permettez à votre sol d’être vivant toute l’année, et de renforcer sa fertilité.

• Plus vous planterez (dense), moins vous aurez de désherbage à réaliser.

Plus votre sol sera enrichi en biomasse, plus il sera biberonné d’humus en cours de création sans pause. Cela lui permettra d’ailleurs de mieux passer les hivers !

Ce principe de cultiver toute l’année (pour les récoltes et/ou pour nourrir le sol) est souvent méconnu, à cause du concept de la jachère et de la croyance qu’il ne faut rien faire / on ne peut rien faire en hiver.

Mais plus une terre est cultivée, mieux elle se portera.

Pourquoi ?

Car un sol nu, sans couverture végétale (à récolter ou non) est voué à devenir un sol mort, puis un désert. Votre terre ne doit jamais être laissée à nu.

Ne jardiner que 6 moisdans l’année

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ErreurN°6

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Dans la nature, rien ne pousse isolément.

Que vous souhaitiez cultiver en ligne ou pas, il vous faut favoriser la diversité des légumes.D’autant plus qu’il existe de réelles associations bénéfiques.

Par exemple, la carotte et le poireau font bon ménage, car ils émettent chacun une odeur qui repousse naturellement leurs ravageurs mutuels.

Planter sans créer d’association végétale

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ErreurN°7

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Pour récolter sans effort, il faut prendre soin de ceux qui font le travail à notre place (faune et flore du sous-sol, insectes, abeilles etc…).

Pour cela, il faut les nourrir, voici comment faire :

• Ne plantez pas uniquement des légumes à récolter : plantez aussi des fleurs, (tant qu’à faire, comestibles !), des arbustes, des arbres, des abris faits maison pour favoriser la biodiversité.

• Plantez pour nourrir votre sol et ses alliés : le concept des « engrais verts » pour que votre sol soit toujours couvert et nourri.

Planter seulement pour... vous !

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ErreurN°8

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Depuis 2019, la vente de pesticides est interdite pour les particuliers en France !

Mais s’il vous en reste dans vos placards, ne les utilisez pas ! C’est une fausse bonne idée. Car en fait, même si ces produits donnent satisfaction sur le court terme, ils créent un cercle vicieux dans vos sols, et c’est néfaste sur le long terme.

Vous aurez meilleur temps d’utiliser des méthodes naturelles qui sont redoutables sur le long terme, et très efficaces en prévention ou en guérison sur le court terme aussi.

Utiliser des produits chimiques

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ErreurN°9

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Je pense notamment à deux croyances bien enracinées :

1. Retourner le solOn s’est longtemps trompé sur les besoins du sol, et la science qui l’étudie (la pédologie) découvre chaque jour de nouvelles choses (on en sait plus sur la Lune que sur nos sous-sols…). Mais ce que l’on sait scientifiquement maintenant, c’est que :• Un sol n’a pas besoin d’être meuble

pour être productif (faites le test suivant : plantez un plant en godet dans un sol dur, puis, disposez autour de ce plant une couche de 35 cm de foin sur un rayon de 1 mètre carré. Vous verrez que la simple couverture végétale de ce paillage va apporter l’humidité et la matière organique nécessaires au développement de votre plante, sans avoir besoin que le sol soit ultra meuble dès le début).

• Le labourage a des effets néfastes sur le long terme. A l’image des pesticides, c’est une fausse bonne idée : le sol n’a pas besoin d’être aéré mécaniquement. Ce sont les réseaux souterrains de la faune et de la flore qui créent ces conduits d’air et ces porosités vitales au sol.

Le labourage fonctionne un certain temps, puis la fertilité se retrouve épuisée ! La raison est simple à comprendre : ce qui passe dans le sol doit y rester ! La précieuse faune y vit à l’abri du soleil, ne la faites pas mourir en mettant sans dessus-dessous la cathédrale de réseaux racinaires, de champignons et de bactéries qui travaillent tous dans votre sens : rétablir l’équilibre du sol.

Parfois, selon les situations, il faudra passer exceptionnellement un coup de motoculteur, de bêche ou de grelinette. Cela est vrai pour le « démarrage » du potager si vous voulez qu’il soit rapide. Mais ensuite il faut cesser tout travail du sol mécanique et répétitif, sous peine de scier la branche de fertilité sur laquelle vous êtes assis.

2. Désherber systématiqument

Si elles n’étouffent pas vos légumes, alors gardez les mauvaises herbes précieusement car comme on l’a vu, cela fait de la biomasse vitale, gratuite, et déjà présente sans aucun effort !

Ne pas remettre en causenos habitudes

Pour obtenir des récoltes naturelles spectaculaires, il existe des centaines d’autres choses à connaitre.

Bien sûr, il faut commencer pas à pas. J’ai créé pour vous quelque chose d’unique.

Quelque chose qui n’existe encore nulle part ailleurs, pour vous aider à jardiner en permaculture, quel que soit votre niveau !

Où je vous partage tout ce qu’il faut faire et tout ce qu’il ne faut pas faire CHAQUE MOIS pour créer un jardin comestible ou un potager,

en ville comme à la campagne ! Afin d’avoir des récoltes abondantes en en faisant

le minimum possible !

Vous découvrirez par exemple quoi planter et à quel moment ! Pour chaque plante, vous bénéficierez de mes astuces, de tutos de plantations et de calendriers de semis et de récoltes. Et ce n’est

qu’un exemple !

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