Upload
others
View
0
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Afind’udispapp
Les Loud’arpériaccu
Leuserrdes peindispdes des exechim
L’atmonLe XIXmus
La d’accancom
Michel A
n de consen ensemparaître leprécier ple
vitrines sovre, qui enrt ou pièceiphérie de ueillir leurs
r mise en rurerie, la m systèmes ntres décoparaître ce règles stri mesures mple, son
mique, en c
telier d’instntage d’objLouvre poe siècle ; leséographiq
richesse deccrochage, apés, pann
mbinés à de
MÉDIA DOSS
Antonpietri
erver, proble d’ateeur travaileinement.
ont les men dispose des archéolola salle, et
s cartels.
place fait mécanique,de sécurité
orateurs oudispositif cictes, régisà l’aide dt choisis sconcertation
tallation dujet d’art lorossède des eur utilisatues.
es collectio en fonctionneaux de bes systèmes
Prés
les
SIERS DU LOUV
, directeur
Archi
téger et eeliers, d’él pour « la
eubles de d’un grand ogiques. Ell ont vocati
appel aux, mais aussé électroniqu encore complexe. Lsant le tem’un luxmètsoigneusemn avec des
u musée esrsqu’un sup vitrines htion a évo
ons de peinn des œuvbois destins de protec
senter u
atelier
VRE « EXPOSE
adjoint à la
tecte respo
exposer auéquipes aaisser la v
présentationombre. Ees sont vaon à protég
x divers cosi assurer lques, quanddes tapissLa présentamps d’expotre. Tous ment pour experts.
st chargé dpport est néhistoriques olué, ce qu
ntures du res et de lés aux œutions électr
un obje
rs musé
ER UNE ŒUVRE
a Direction
onsable de
u mieux seaux savoivedette »
on les pluslles sont pariées, ancger, conser
orps de mla gestion dd on n’a pasiers… Leuation des dosition et lales matéria éviter tou
de la miseécessaire. C classées, ui représen
Louvre néceur environ
uvres de proniques.
et, accr
éograph
AU MUSÉE »
Architectu
la muséogr
es collectioir-faire va aux œuvr
s courants rincipaleme
ciennes ou rver, mais
étiers du de la tempas recours r importanessins dan
a luminositéaux de ceute dégrad
en place Chaque motémoignan
nte un dé
cessite la nnement, àetites taille
rocher u
hiques
re, Muséog
raphie
ons, le muariés qui res et perm
mais aussent destinérécentes, aussi mett
Louvre, poérature, duà des ébénnce esthéts les vitrineé. L’atelier s vitrines, dation con
des œuvreontage est nt d’un profi pour les
mise en œà l’aide de es. Ces dis
un tabl
du Lou
graphie, Tec
usée du Lo s’efforcemettre au
si les plus ées aux scuplacées au
tre en valeu
our travaillu climat, denistes, des tique nécees murales d’éclairage peintures sécutive à
es, assisté spécifique ojet musés services
œuvre de d tringles, dspositifs mé
eau,
uvre
1
chnique,
ouvre dispent de f public de
complexesulptures, obu centre ouur les objet
er le verree l’éclairage marbriers,essite de fs est soumie effectue d ou tissus à une réac
de l’atelieet sur-mesographiquetechnique
différents tye pattes ouécaniques
pose faire e les
s du bjets u en ts et
e, la e ou des faire se à donc par ction
r de sure. e du s et
ypes u de sont
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 2
PRÉSENTER DANS UNE VITRINE
© Musée du Louvre / A. Mongodin
Les vitrines sont les meubles spécifiques les plus courants, mais aussi les plus complexes, que l’on trouve dans les musées. Au Louvre, de nombreuses vitrines sont nécessaires à la présentation des collections principalement pour les sculptures, les objets d’art et les objets archéologiques.
Placées en milieu ou en périphérie de salles, de fabrication ancienne ou récente, toutes ces vitrines ont pour fonction principale d’assurer la protection et la conservation des œuvres qui y sont présentées. Cependant, elles doivent aussi contribuer à la mise en valeur des objets et accueillir efficacement les différents supports d’informations destinés au public.
La conception et la fabrication des vitrines font donc appel à de nombreuses techniques et à un savoir-faire que l’on trouve dans les ateliers du Louvre : façonnage des produits verriers, serrurerie, mécanique, gestion de la température et du climat, éclairage, systèmes de sécurité électroniques. Pour le visiteur, tout ce dispositif très élaboré doit en quelque sorte disparaitre. L’importance de l’esthétique de la vitrine apparait comme une évidence. « Laissant la vedette » aux objets qu’elle présente, elle doit être en harmonie avec les collections comme avec l’environnement : décors historiques des galeries, muséographie, scénographie pour les expositions temporaires. Ainsi, dans certains cas, peut-on aussi avoir recours aux talents d’ébénistes, de marbriers, de peintres décorateurs, de tapissiers…
Le Scribe accroupi
Ancien Empire,
IVe dynastie (?),
vers 2620-2500 av. J.-C.
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 3
INSTALLATION D’UN OBJET DANS UNE VITRINE : LE SCRIBE
© Musée du Louvre / A. Mongodin
Ici, nous assistons à la mise en place du Scribe accroupi dans une nouvelle vitrine. L’atelier de marbrerie du musée procède à la manœuvre sous la direction d’un conservateur du département des Antiquités égyptiennes. Le scribe est transporté sur palette, puis placé précautionneusement à l’intérieur de sa nouvelle vitrine à l’aide de « paras ». Ces planches fines et amincies à leur extrémité, appelées aussi « skis », sont enduites de paraffine, afin d’assurer un glissement sans à-coups des sculptures ou d’autres œuvres lourdes.
Transport du
Scribe accroupi
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 4
INSTALLATION D’UN OBJET DANS UNE VITRINE : LE SCRIBE
© Musée du Louvre / A. Mongodin
La vitrine est à ouvrant coulissant et date du réaménagement des salles égyptiennes pour le projet « Grand Louvre » au milieu des années 1990. Ces vitrines sont équipées de systèmes d’éclairage rapportés sur leur dessus en verre, visibles sur la vitrine en arrière-plan de l’image. Cette solution répond à deux exigences fondamentales du cahier des charges qui sont un échauffement minimal dans le volume de présentation et la possibilité d’assurer la maintenance de l’éclairage sans ouvrir la vitrine.
Installation du
Scribe accroupi
dans sa vitrine
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 5
DANS LE SALON CARRÉ EN 1898
© Musée du Louvre / A. Mongodin
Une fois l’œuvre principale correctement disposée, d’autres objets peuvent être ajoutés : ici des instruments et accessoires qui étaient utilisés par les scribes. Avant un ultime dépoussiérage et la fermeture de la vitrine, c’est la pose du, ou des, cartels. Il s’agit d’étiquettes sur lesquelles figurent les informations concernant les œuvres (auteur, intitulé, technique, provenance…), accompagnées parfois d’un bref commentaire descriptif, historique ou thématique. Le service architecture muséographie et signalétique du musée du Louvre est en charge d’en assurer l’homogénéité grâce à la charte graphique du Louvre. En revanche, selon les secteurs du musée, les modes d’impression, mais aussi les supports (papier, verre, bois, métal… peints ou non, disposant d’un éclairage spécifique ou pas…) les cartels peuvent être très différents.
Positionnement du
cartel dans la vitrine
du scribe accroupi
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 6
LA VITRINE MURALE
© Musée du Louvre / A. Mongodin
La présentation des dessins et des documents sur papier est soumises à des règles strictes. Le temps d’exposition est limité, le niveau d’éclairage devant toujours être inférieur à 50 lux. Aussi, une fois la vitrine préparée et les préréglages d’éclairages effectués, l’atelier d’éclairage du musée prend une première mesure avec un luxmètre. Cette vitrine, du département des Antiquités grecques étrusques et romaines, a été conçue par le cabinet d'architectes Codou-Hindley lors de l’aménagement de la galerie historique Campana en 1995. Les parois intérieures sont peintes. Dans les salles égyptiennes adjacentes à cette galerie historique, les parois des vitrines sont gainées de tissu. Ce sont alors les tapissiers du musée qui réalisent ces gainages. Les peintures, tout comme les textiles et les autres matériaux utilisés dans le volume intérieur de la vitrine, sont soigneusement choisis pour éviter toute dégradation des œuvres consécutive à des dégagements gazeux, des réactions chimiques par contact… Des analyses de matériaux peuvent être faites par les restaurateurs du musée chargés de la conservation préventive, en collaboration avec le centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF).
Mesure avec un luxmètre
du niveau d'éclairage
d'une vitrine
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 7
INSTALLATION D’OBJET DANS UNE VITRINE MURALE
© Musée du Louvre / A. Mongodin
L’atelier d’installation du musée intervient pour la mise en place des œuvres. Un petit bronze est positionné sur une étagère, dans le cadre d’une présentation temporaire comme il en en existe au sein des salles de présentation des collections permanentes.
Pour les œuvres qui nécessitent un support comme c’est le cas ici (petits objets, bijoux, fragments…) un simple « piquage » peut suffire : on perce le plateau, la tablette ou le fond de la vitrine puis on fixe l’objet avec une fine tige de métal. Dans certain cas, un montage plus élaboré doit être réalisé. C’est alors l’atelier de montage d’objets d’art qui intervient. Chaque montage est spécifique et sur mesure. Réalisé en métal (laiton ou acier), il assure la stabilité de l’œuvre dans la vitrine, sans la détériorer ni la fragiliser. Ainsi, les petites griffes qui sont en contact direct avec l’objet sont garnies de gaines plastiques chimiquement stables. Les monteurs d’objets interviennent aussi sur certains objets prêtés du Louvre pour des expositions dans d’autres musées et doivent parfois adapter les montages. Par exemple, lors d’une exposition d’objets égyptiens au Japon, les dimensions des platines métalliques des supports ont été augmentées en fonction du risque sismique.
La dimension des objets et l’équilibre visuel général peuvent nécessiter que certaines pièces soient rehaussées sur des « soclets ». Ces petits volumes en bois sont réalisés par l’atelier de menuiserie du musée ; ils peuvent recevoir une finition peinte ou par gainage de tissu, plus rarement par plaquage de bois.
Installation d'un petit
bronze dans une
vitrine murale
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 8
INSTALLATION D’OUVRAGE DANS UNE VITRINE MURALE
© Musée du Louvre / A. Mongodin
Dessins et ouvrages sont installés sur des supports et des lutrins, en bois ou en plexiglas. Ces derniers sont alors réalisés par l’atelier de montages d’objets d’art qui travaille aussi les matières plastiques. Pour ne pas endommager la reliure des ouvrages, les dimensions des lutrins en plexiglas sont déterminées avec une extrême précision. Elles vont jusqu’à tenir compte de la page qui sera présentée.
Installation d'un
ouvrage sur un lutin
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 9
LA VITRINE HISTORIQUE
© Musée du Louvre / A. Mongodin
Le musée du Louvre possède des vitrines historiques classées, comme c’est ici le cas dans Galerie Campana, où sont actuellement présentées des céramiques grecques. Ces vitrines sont les constituants majeurs d’un décor et d’un projet muséographique du XIXe siècle, qu’il convient de préserver tout en en faisant le meilleur usage au regard des contraintes actuelles. Car les technologies ont évolué (intégration d’éclairage électrique…), l’exigence en matière de sûreté et de conservation préventives aussi (détection électroniques d’ouverture ou de choc, climatisation passive…). Sans oublier que le fonctionnement du musée a évolué lui aussi. Le Louvre prête aujourd’hui environ 2000 œuvres par an, il poursuit une politique active d’acquisition, organise des accrochages thématiques temporaires liés à l’actualité de la recherche scientifique ou à des échanges avec d’autres musées. Assurer un fonctionnement fiable, ainsi que la flexibilité d’agencement des vitrines historiques est un véritable défi pour les services muséographiques et techniques du musée.
Vitrine historique de la
Galerie Campana
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 10
INSTALLATION DANS UNE VITRINE HISTORIQUE
© Musée du Louvre / A. Mongodin
Aujourd’hui, l’agencement intérieur des vitrines anciennes est souvent très différent de celui imaginé au moment de leur création. Là où une forte densité d’objets allait souvent de pair avec des informations parfois succinctes, il est à présent généralement préféré la mise en valeur d’un petit nombre d’œuvres. Dans cette vitrine d’angle, une seule pièce est présentée. À la hauteur d’une table, un bandeau périphérique incliné accueille un cartel développé en trois langues.
Installation d'une pièce
dans une vitrine d’angle
avec bandeau
périphérique incliné
pour le cartel
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 11
LA CLOCHE DE VERRE
© Musée du Louvre / A. Mongodin
Le socle avec cloche de verre est, en quelque sorte, le type le plus simple de la vitrine. Cette solution est privilégiée pour des objets uniques et d’une certaine dimension, que l’on veut mettre en valeur en milieu de salle : ici un vase grec, mais aussi souvent des sculptures particulièrement fragiles (terres ou plâtres, polychromies, patines spéciales…). L’effet recherché est celui de la plus grande transparence et de la plus grande discrétion possibles. Le visiteur doit pouvoir tourner autour de l’œuvre, dans une impression de grande proximité, oubliant, autant que possible, cette protection de verre.
Vase grec sous cloche
dans la Galerie Campana
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 12
INSTALLATION DANS UNE CLOCHE DE VERRE
© Musée du Louvre
Les installateurs des ateliers muséographiques prennent des mesures pour centrer la pièce sur le soclet. Une fois le nouveau soclet mis en place, le vase correctement centré et le nouveau cartel placé, la cloche peut être réajustée, fixée et sécurisée.
Installation d'un vase
grec avec prise de
mesure pour centrer la
pièce sur le soclet
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 13
POSE DE LA CLOCHE DE VERRE
© Musée du Louvre / A. Mongodin
Les cloches sont en verre de sécurité collé, avec ou sans renforts métalliques. Elles ne disposent, le plus souvent, pas d’éclairage intégré, même s’il existe de petits dispositifs constitués de LED, d’optiques alimentées par des fibres optique ou des plateaux translucides éclairés par-dessous. Au Louvre, l’éclairage des objets sous cloches est majoritairement assuré par des spots en plafond. En revanche, la base ou socle renferme couramment différents dispositifs complexes (contrôle de l’hygrométrie…). Il existe aussi, pour de grands formats, des variantes de cloches équipées d’un ouvrant. Pour des raisons de simplicité, de flexibilité, mais aussi de coût, les socles avec cloches de verres sont très utilisés pour les expositions temporaires. Le service des travaux muséographiques en gère un stock, permettant un réemploi sur de nombreuses années.
Pose de la cloche
de verre
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 14
ACCROCHER UN TABLEAU
© Musée du Louvre / A. Dequier
La richesse des collections de peintures du musée du Louvre nécessite la mise en œuvre de différents types d’accrochage. En fonction du format des œuvres, de la nature des parois ou cimaises, du caractère permanent ou temporaire de la présentation, les cadres peuvent être accrochés sur tringles, sur canapés ou sur pattes. Tous peuvent être combinés à des systèmes de protections électroniques.
Accrochage de peintures
hollandaises de la deuxième
moitié du XVIIe, salle 38
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 15
L’ACCROCHAGE SUR TRINGLES
© Musée du Louvre / A. Mongodin
L'accrochage sur tringles est le plus courant. Il est adapté aux tableaux de moyens et de grands formats. Les tringles métalliques sont suspendues à un rail haut. Elles sont de sections carrées et de longueurs variables, en fonction de la taille et du poids des œuvres. Différent systèmes de crochets ou de coulisseaux (pièces métalliques qui viennent se visser sur les tringles) permettent la tenue et la mise en sûreté. Ces éléments stratégiques de la protection des collections existent dans le commerce. Au Louvre, ils sont souvent mis au point spécialement, ou adaptés, par les ateliers muséographiques.
L’accrochage sur tringle :
pose des tringles
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 16
L’ACCROCHAGE SUR TRINGLES
© Musée du Louvre / A. Mongodin
Nous voyons ici un accrochage simple d'un seul tableau. Lors de la reprise d'une disposition classique, il est aussi possible d'effectuer un accrochage dense et superposé sur plusieurs rangs. Les tringles sont généralement peintes de la même couleur que la cimaise où elles sont posées .Sauf en cas de demande contraire du muséographe, c'est ainsi le cas pour la Salle des Etats où Lorenzo Piqueras a souhaité des tringles en métal brut.
L’accrochage sur
tringle : accrochage
du tableau
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 17
L’ACCROCHAGE SUR CANAPÉ
© Musée du Louvre / A. Mongodin
Les peintures de petites dimensions, tout comme les dessins ou les gravures, peuvent être préalablement fixées sur des panneaux de bois plus grands, appelés canapés. Ils sont principalement destinés à renforcer la sûreté des œuvres que leur taille rend plus vulnérables, mais ils permettent aussi de renforcer certains regroupements visuels ou de mettre en évidence la cohérence de séries d'œuvres. Les canapés sont fréquemment « ton sur ton », mais il arrive aussi que des scénographes d'expositions utilisent cette contrainte, pour scander le parcours de surfaces colorées plus ou moins contrastées par rapport à la teinte des salles.
L’accrochage d’un
dessin sur canapé
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 18
L’ACCROCHAGE SUR CANAPÉ
© Musée du Louvre / A. Mongodin
Le canapé reste cependant mal aimé : l'avis général étant plutôt que ce dispositif a un impact visuel lourd et déplaisant. Le service d'architecture et les ateliers muséographiques travaillent donc régulièrement à proposer des variantes, ou des systèmes de substitution, dont l'esthétique serait plus satisfaisante. L'exercice est rendu difficile par l'apparente contradiction du cahier des charges : dissuasion matérielle et mécanique aux tentatives de décrochages intempestives, tout en assurant des modalités et un temps de dépose acceptable en cas d'incident qui pourrait survenir dans le musée (inondation, incendie…).
Pré-positionnement
du canapé
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 19
L’ACCROCHAGE SUR CANAPÉ
© Musée du Louvre / A. Mongodin
Accrochage du canapé sur lequel le dessin a été préalablement fixé.
Accrochage sur canapé
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 20
L’ACCROCHAGE SUR PATTE
© Musée du Louvre / A. Mongodin
L’accrochage sur patte est utilisé pour présenter des dessins et des documents encadrés sous verre à l’aide de pattes métalliques de différentes sortes. Nous voyons ici la présentation d’un relevé archéologique en fond de vitrine. Ce système d’accrochage peut aussi être pratiqué sur les cimaises et même sur les parois.
Vissage des pattes
de fixation
MÉDIA DOSSIERS DU LOUVRE « EXPOSER UNE ŒUVRE AU MUSÉE » 21
L’ACCROCHAGE SUR PATTE
© Musée du Louvre / A. Mongodin
Des vis spéciales sont alors utilisées pour fixer les pattes. Après positionnement et vissage, les pattes sont peintes dans la même couleur que le support. Cette opération minutieuse est confiée aux peintres décorateurs du musée.
Finition avec mise en
peinture des pattes à la
teinte du fond de
vitrine