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Quelle époque épique

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Quelle

époque épique

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YOLAINE DE LA BIGNE

Q u e l l e

époque épique Chroniques du drôle et de l'insolite

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© M.A. Éditions 8, rue Garancière, 75006 Paris

ISBN : N° 2-86676-442-0

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Introduction Rigueur. Technologie. Bizness. Rentabilité. Course contre la

montre... il fallait bien que notre époque se paye du bon temps! Un autre univers, parallèle, vit lui aussi son quotidien. De façon moins officielle. C'est l'univers de l'étonnant et du merveilleux, l'univers du hasard, celui du sordide parfois. Des excentriques, des originaux de tous poils, des fous de fantasmes... De ceux qui créent, qui ont des idées saugrenues. De ceux qui rêvent le jour, de ceux qui travaillent du chapeau la nuit. Mais c'est encore l'univers des gens dont le nom aurait dû rester « Personne » et qui, un jour, ont basculé dans le monde de la différence, souvent dans la plus grande indifférence. Loi du hasard, phénomènes inexpliqués ou volonté d'un dieu farfelu... notre histoire est riche d'histoires extra- ordinaires qui nous donnent à réfléchir sur notre société et qui laissent les psy bien songeurs. Réunir le meilleur ces dernières années était une façon de décrire notre temps avec d'autres images.

Drôle de monde que nous vivons ! Terrifiant. Aberrant. Passion- nant... Enthousiasmant...

... Quelle époque épique!

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Faits div' On en parle au bistrot, on s'en amuse dans les

dîners mondains. Souvent drôle, parfois tragique, le fait divers insolite passe, les plus souvent, sous

silence au profit d'une information dite « sérieuse ». Il nous révèle pourtant une autre face du monde : celle des gens ordinaires dont la vie bascule un jour, dans l'univers du merveilleux, de l'incroyable, de la folie.

L CIGOGNE ET L'ÉTOURDIE Au début de l'année, une jeune femme, mère de deux enfants, un peu

enrobée, se présente à l'hôpital Nord de Saint-Etienne. Elle se plaint de maux de ventre et son médecin lui a suggéré de se faire hospitaliser car il craint une crise d'appendicite. Dans la nuit, elle mettra au monde un beau bébé de 4 kilos ! Elle est un peu forte celle-là! La même histoire est arrivée à l'hôpital de Stockholm l'été dernier à une femme de cinquante-trois ans que l'on croyait atteinte d'une tumeur et qui accoucha d'une petite fille alors qu'elle avait déjà eu trois enfants.

Y YÉTI PAS? L'abominable homme des neiges fait de nouveau parler de lui. Maria

Buikova, une scientifique russe, l'aurait vu en octobre dernier dans la taïga soviétique. Il serait passé devant sa tente, immense, avec des poils partout, poussant des cris si affreux qu'elle n'a pas voulu les imiter prétex- tant que < ce serait impoli >...

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F EN CALCUL

Dramatique petite annonce, parue dans un journal de Nairobi au Kenya, au mois d'août 1988. Le petit Fuko, dont les parents sont pauvres et chômeurs, désire ardemment faire des études et propose : < Jeune gar- çon en parfaite santé, céderait l'un de ses reins à toute personne qui lui donnera de l'argent pour aller à l'école. > Il y en a qui ont quelque chose dans le ventre.

G DE NONNE En octobre 1988, quatre carmélites se sont barricadées pendant deux

jours, dans l'infirmerie de leur couvent de Morris Township dans le New Jersey, pour protester contre les conditions de vie < trop confortables > qu'elles étaient obligées de subir : la supérieure du couvent venait de s'acheter une radio. Pas très catholique!

En Angleterre, à Hartley Wintney, ce sont les paroissiens de l'église Saint-Jean l'Évangéliste qui tremblent en serrant leur bible devant les excentricités des religieux qui dansent dans la travée centrale. Pour être mieux à l'aise, le révérend John Earp, âgé de soixante-neuf ans, a proposé d'adapter l'espace aux réjouissances en supprimant les bancs, en couvrant les dalles de tapis et en poussant l'autel contre un mur. Sacrément bien la boum chez le petit Jésus, dimanche dernier!

LA DERNIÈRE SÉANCE Un soir de l'été 1987, Clarence Dees, chauffeur routier américain de

quarante-six ans, décide d'aller passer la soirée dans un cinéma du Ken- tucky. Pendant le film, il change d'avis et part au milieu de la séance pour se glisser dans une autre salle, puis il se ravise et veut connaître la fin du film précédent. Cette fois, l'ouvreuse lui interdit de changer à nouveau pour ne pas déranger les spectateurs. Fou furieux, Clarence fait un scan- dale et finit par se faire jeter dehors par le gérant. Quelques minutes plus tard, il réapparaît au volant de son semi-remorque et, après avoir fait écar- ter tout le monde, il démolit le hall et s'apprête à en faire autant de la

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salle de projection mais son énorme camion reste piteusement coincé à l'entrée, le plafond étant trop bas. < Je voulais vraiment aller jusque dans la salle puisque après tout, j'avais payé ma place. > IVRES MORTS

En cette belle journée de printemps 1988, le directeur de l'école et le mécanicien de ce petit village d'Ukraine sont bien contents : ils fêtent une bonne affaire copieusement arrosée de vodka. Le lendemain, on les retrou- ve morts. Leur enterrement est suivi par des personnalités de la région qui avant de se séparer, noient leur chagrin dans quelques verres de vodka. Le lendemain 8 morts et 80 intoxiqués graves : les bouteilles de vodka conte- naient de l'alcool industriel. Santé! LE COUP DE LA VIEILLE TANTE

Cela arrive tout de même, mais aux autres! Robin Thislethwayte, expert géomètre en retraite, a hérité en avril du village de Southwick, dans le sud de l'Angleterre, d'une grand-tante qu'il n'avait vue que deux fois. Avec ses 67 maisons, ses pubs, ses 30 fermes et ses 300 habitants, l'héri- tage, resté intact depuis le XVI siècle, est estimé à plusieurs dizaines de millions de livres sterling.

Après l'homme qui hérite d'un village, voici le village qui hérite d'un homme. Celui de Mexiates, au nord d'Athènes, a reçu à la fin de l'année 1987, plus de 2 millions de dollars de Steven Zonas, né dans le village. Il était allé chercher fortune aux États-Unis, l'a trouvée et l'a renvoyée au pays pour aider les < p'tits gars dans le besoin > de son pays. LA DAME DE SCHTROUMF

Une Allemande de la banlieue de Hambourg n'aime pas les nains en céramique. Elle a porté plainte contre ces gnomes symbolisant < la bêtise et l'étroitesse d'esprit » qu'un voisin avait installés sur leur pelouse commune. Le tribunal a joué les grincheux, ordonnant le départ des nains.

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SOMBRE AFFAIRE

Personne n'arrive à photographier Halima Badkuf, une Algérienne de soixante-dix ans. Une fois développée, il ne reste sur la pellicule qu'une ombre noire, même sur les photos de groupe. Le phénomène reste inexpli- qué et pose des problèmes administratifs à Halima qui ne peut toucher sa pension de veuve d'ancien combattant, faute de documents. M. Badkuf aurait-il épousé une ombre?

ILS N'EN CROIENT PAS LEURS OREILLES Nouvelle assourdissante annoncée par la Haute Autorité du Portugal en

novembre : les malentendants doivent payer eux aussi la taxe sur la radio. Et que personne ne fasse la sourde oreille!

PAS EXTRAS, LES EXTRATERRESTRES ! Ils sont plusieurs Américains à avoir été en contact avec d'étranges êtres

qui les auraient enlevés et enfermés dans leurs soucoupes volantes pour les traiter de < fous > et se livrer à des expériences, allant jusqu'à leur enlever des petits bouts de peau. Les envahisseurs attaquent ! Ils sont déjà 145 cas recensés par l'auteur de Intruders, Budd Hopkins. Et comme il faut bien rester sur terre, il organise des thérapies de groupes spécialisées. Histoire de gagner des billets verts.

DUR LES DROGUES DOUCES ! Massaoudi est écœuré par la malhonnêteté des Français. Il est venu, en

novembre 87, du Maroc, avec son kilo et demi de haschich pour le vendre à Marseille à un cafetier < de confiance >, recommandé par un ami. Il s'y rend, parle affaire et convient d'un rendez-vous le lendemain avec la mar- chandise. Quand il arrive à l'heure convenue, on l'attend de pied ferme. Il se retrouve dehors, jeté comme un malpropre, sans argent et sans drogue! Fou furieux, il file au poste de police : < Monsieur le commissaire, je viens porter plainte parce qu'on m'a volé mon haschich. Un kilo et demi et du meilleur! > Et de raconter ses malheurs au policier ahuri, qui lui a offert l'hospitalité. Le candide, derrière ses barreaux, n'a toujours pas compris.

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En Floride non plus, on n'est pas très accueillant. En mai, les garde- côtes de Miami n'ont pas hésité à arrêter et à confisquer définitivement l'Ark Royal, un yacht de 45 mètres d'une valeur de 2 millions et demi de dollars avec 6 personnes à bord pour... 2 petits grammes de marijuana. Oh, mon bateau oh oh oh...

A la frontière italienne, les douaniers aussi sont méfiants. Quand ils ont vu ce chirurgien-dentiste avec ce drôle de truc, ils se sont doutés de quelque chose. Il pouvait toujours raconter ce qu'il voulait, que c'était un tableau néo-réaliste, une œuvre somptueuse intitulée Drapeau pour le centenaire de Sedan, ils ont trouvé ça louche. Peut-on appeler pein- ture, cette espèce de toile avec une matraque et un gros tibia peint en bleu, blanc, rouge, collés sur du polystyrène? Vous plaisantez! Ils ont déshabillé le dangereux trafiquant, l'ont fouillé dans les moindres recoins, l'ont radiographié, ont mis sa voiture à sac et ont fini par découper le tableau en mille morceaux. Mais ils n'ont rien trouvé. Avec toutes nos excuses...

En revanche, il y avait bien quelque chose dans les plantureuses poi- trines de ces deux belles Brésiliennes qui débarquaient à Copenhague en décembre 1987. Bien roulées, les petites! Les douaniers ont éprouvé la folle envie de fouiller leurs alléchants corsages qui abritaient 9 kilos de cocaïne. Gonflé!

Les douaniers londoniens étaient moins excités à l'idée d'examiner l'énorme sexe de ce jeune touriste italien. Mais qui sait si on n'y trouverait pas aussi les vertiges hallucinatoires de l'amour? On y a trouvé un autre danger : un boa de 53 centimètres qui ronflait paisiblement dans son slip. Rosario Tropea voulait le rapporter dans son jardin. Un fantasme caché qui lui a coûté 3 000 F.

MALAISE En novembre 1987, une petite fille de neuf mois, de Bangui, en Répu-

blique Centrafricaine, a vomi un fœtus de 10 centimètres de longueur, parfaitement formé. Il était depuis deux mois dans son estomac. Seule explication plausible, selon les médecins : il s'agirait d'un jumeau < raté » qui se serait trompé de chemin. Pas facile à avaler.

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LE CASSE-TÊTE DE LA TÉLÉ Comment faire pour retenir les téléspectateurs? En se faisant casser la

figure, sans doute, tel Geraldo Rivera, une des stars de ce que l'on nomme aux Etats-Unis < trash TV » (télé poubelle), qui exploite scandales, vio- lence, haine et insultes entre invités. Le 4 novembre dernier, sur le plateau de son émission < Geraldo >, sont réunis quelques jeunes néo-nazis, un militant noir antiraciste et un rabbin. La discussion s'est terminée en pugi- lat : des skin-heads ont envahi la salle, un cameraman s'y est mis et Géraldo s'est fait casser le nez, en direct. Il a aussi cassé la baraque avec 33 % d'audience!

ÉTERNELLE JEUNESSE Depuis longtemps, on signale en Chine d'étranges phénomènes de

femmes avec des cornes sur le front ou - plus fréquemment - de vieillards qui rajeunissent. En juillet 1988, un respectable monsieur de cent un ans originaire du nord-ouest de la Chine, Ma Yonghan, a eu la surprise de se réveiller un matin avec de jolies dents toutes neuves qui lui avaient poussé pendant son sommeil.

Cai Aixiu pose, elle aussi, un problème à la médecine. A soixante-dix ans, avec un mari de quatre-vingt-un ans, et huit enfants, Cai Aixiu vient de tomber enceinte deux fois au cours des deux dernières années. Mais mamie-maman n'a pas eu le courage de les garder malgré les encourage- ments de papi-papa. Allez les verts! EXCÈS DE PROCÈS

Face à toutes les malhonnêtetés, heureusement, la Justice est là. Autant en profiter! C'est l'avis de cet escroc américain qui, en juillet 1988, a demandé à sa fiancée 100 000 dollars de dommages et intérêts pour avoir rompu sa promesse de mariage quand il a été arrêté. < Elle était au cou- rant de mon passé criminel. > Il affirme avoir été < trompé, dupé et mani- pulé au nom de l'amour >. Autant aimer l'argent!

Un habitant de Liège, lui, a déposé une plainte contre des vampires, en juin. Une histoire belge à dormir debout. Le pauvre homme regardait ce

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soir-là Dracula à la télévision quand, soudain, il fut attaqué sauvagement par des vampires. Contraint de sauter par une fenêtre pour échapper à ces buveurs de sang, il s'était fêlé deux côtes. Heureusement, il affirme avoir gardé toute sa tête.

Ce prisonnier de Concord aux États-Unis, lui, a eu plus de sang-froid. En janvier 1988, il a réclamé à son pénitencier 5,5 millions de francs de dommages et intérêts parce qu'il n'y avait pas de zone non-fumeurs. Là où il y a de la gêne...

Jerry Rosenberg est allé beaucoup plus loin : condamné à vie pour meurtre, il a demandé sa remise en liberté en juin parce qu'il était déjà mort. En 1986, son cœur avait cessé de battre lors d'une opération et on avait dû le réanimer. Argument que les juges, sans cœur, n'ont pas trouvé convaincant : Jerry restera en prison. Mais il s'en doutait, il voulait sur- tout faire de la pub pour son livre et le résultat a été excellent. Ecœurés, les juges! CULTURE ENRICHISSANTE

La lecture apporte des trésors de culture surtout lorsque l'on trouve dans un vieil ouvrage de bibliothèque universitaire douze diamants. Cette découverte a été faite par Gerda Ray, étudiante à Berkeley en Californie, alors qu'elle feuilletait un agenda de l'écrivain Katherine Mayo qui y avait caché ces superbes pierres précieuses envoyées par un ami de Guyane. Des centaines d'étudiants avaient pourtant consulté le même document sans rien voir. Ça leur apprendra à ne pas savoir lire entre les lignes!

Autre joli coup de chance, celui de Jeanine Plateau, au nom prédestiné, puisqu'en mangeant un plateau de fruits de mer, en avril 1988, dans un restaurant de Wattrelos, près de Lille, elle a trouvé dans une huître une magnifique perle. Le patron du restaurant est enchanté : cette Jeanine est une vraie perle, car depuis cette histoire, ils viennent tous manger des huîtres.

DIEU VOUS... GARDE À VOUSI On ne badine pas avec l'amour chez cet ancien officier de l'armée bri-

tannique devenu révérend. En avril 1987, il a imposé quelques règles

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pour ses cérémonies de mariage. Celui qui lance des confettis à la sortie paiera 150 F d'amende, la mariée en retard de dix minutes n'aura pas droit à une chorale et si c'est plus de quinze minutes, elle ne se mariera pas du tout. Même si c'est pour la vie? LA VIE EST UN LONG FLEUVE TRANQUILLE

Un beau jour de printemps, Dulce Hernandez sort faire ses courses au supermarché de San Juan à Porto Rico, dans les Grandes Antilles. Elle part avec ses deux petites jumelles de deux ans et — oh surprise — aperçoit une dame avec les mêmes jumelles. Même âge, et surtout, fait curieux, aussi dissemblables que ses filles car les deux sœurs ne s'étaient jamais res- semblé. En fait, les petites filles avaient été confondues à la maternité et Rosura Hernandez avait eu la fille de Dulce Hernandez. Or, des pro- blèmes psychologiques indiquaient qu'elles ne formaient pas la bonne paire. Aujourd'hui, Tairi a retrouvé Mari et Samantha, Jennifer. Tout le monde habite ensemble pour éviter les changements brusques. Nous sou- haitons longue vue aux jumelles. DINER SPECTACLE

Déjà, fin 1987, Nilson s'était pendu devant 100 personnes pour leur prouver que son oncle Bill avait survécu à la pendaison en 1878. Une chance peu héréditaire... Michael Tyre, lui, est beaucoup plus drôle. Pour la fête de Hallowen, le moment où tous les Américains s'amusent à se faire peur, ce boute-en-train de quarante et un ans a fait un malheur dans un bar de Cambridge. Quel numéro ! Il a grimpé sur la table, a accroché une corde à une poutre. Il jouait si bien... que la corde le pendit. Pris sur le vif.

TRADITION À VENDRE Happy birthday to you n'appartient pas au domaine public mais à la

famille américaine Sengstack de Princeton dans le New Jersey, depuis un demi-siècle. Elle détient les droits de cette chanson composée par deux éducatrices de jardin d'enfants à Louisville en 1893, et décidait de les mettre en vente en octobre. Le Bon anniversaire chanté dans notre langue,

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même en ewe, dialecte africain, pourrait être acheté à 17 millions de dol- lars! Joli cadeau d'anniversaire!

CADEAU DU CIEL Un glaçon de Dieu, gros bloc de glace tombé des cieux, en août, détrui-

sant le poulailler d'une ferme de Limerick, en Irlande. Un signe céleste? Non. De la glace provenant des toilettes d'un avion pourvue de quelques défauts de plomberie. Beaucoup moins divin.

SUR LA TÊTE DE MON FILS ! Lou Ann Powell avait vraiment très envie de cocaïne. Mais la jeune

Américaine n'avait pas les 300 dollars. Elle a laissé son fils de deux ans en < caution >, en attendant de réunir la somme. Mais elle en mettait du temps! Le dealer a fini par déposer l'enfant dans une agence de travail intérimaire. Le juge de Chicago l'a placé dans une famille adoptive.

APPEL D'AIR Cette paysanne chinoise n'a pas pris son aventure du mois d'octobre à

la légère : elle a décollé du sol et joué les courants d'air à cause d'une tor- nade pendant 3 minutes à plusieurs dizaines de mètres d'altitude pour retomber, en bon état, un peu plus loin. À l'entendre, elle serait passée par-dessus des lignes électriques à haute tension et aurait survolé des cen- taines d'arbres. De grâce, madame, atterrissez!

SOUVENIRS DE FESSE Pour le 1 janvier 1988, un joyeux drille a voulu marquer la postérité

de son postérieur. Après s'être déculotté, il s'est assis sur une photo- copieuse de la gare de Neufchâteau, dans les Vosges, qui s'est brisée sous un original aussi lourd. Mais les gendarmes tenaient la preuve du forfait : une empreinte cucurbitale qui leur a permis de retourner le problème vers son propriétaire.

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POISSON PILOTE Un pilote de Boeing 747 avait bien du mal à expliquer comment il

avait vu un poisson heurter de plein fouet son avion. On lui avait conseillé quelques jours de repos et de pêche. Mais on avait fini par découvrir une tache et quelques écailles sur le pare-brise du cockpit. En effet, un aigle était passé par là, son pique-nique dans les serres et, couard, avait lâché sa prise en croisant un oiseau plus gros que lui.

L'aigle américain de six mois qui a traversé l'Atlantique pour arriver épuisé en Irlande, n'a pas commis de telles fautes de parcours. Aucun accident dans ce long voyage qui lui a valu d'être hautement félicité par la direction d'Aer Lingus. On lui a offert un billet de première classe pour retourner au pays et c'est le Premier ministre irlandais en personne qui l'a raccompagné à l'aéroport.

LES MONTE-EN-L'AIR TOMBENT DE HAUT Les voleurs qui se font prendre ne l'ont pas volé, surtout quand ils

laissent traîner leurs affaires! Celui qui s'est précipité cet hiver sur une malheureuse vieille dame à Fort Lauderdale en Floride pour lui arra- cher ses bijoux ne pensait pas qu'elle se défendrait si bien. Dans la bataille, il en a perdu son dentier. La vieille dame avait la dent dure. Elle a apporté la pièce à conviction aux policiers qui ont vite retrouvé le vilain édenté. Berné.

Le docteur Johannes Weyers, de Johannesburg, n'a pas trouvé de dentier mais une jambe dans son cabinet mis à sac. Une prothèse qui trônait au milieu des bouteilles vides, des papiers et des vitres cassées. Le cambrioleur est revenu le lendemain avec ses béquilles pour lui pro- poser un troc : les médicaments qu'il avait volés contre sa jambe. Il l'a prise à son cou et a filé.

Les truands attendent parfois le nombre des années : Saburo Ito a tenté son premier hold-up en juillet, dans une banque de Yokkaichi au Japon, à l'âge de soixante-quinze ans. Il s'est fait prendre comme un débutant.

Quelle que soit leur verdeur, ils semblent tous mener une existence

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épuisante. Celui qui < visitait > la maison d'une dame de quatre-vingt- six ans à Swindon, en Angleterre, fin 1987, a même fini par s'endor- mir sur le canapé. Il ronflait si fort qu'il a réveillé la propriétaire. Ter- rorisée, elle s'est enfermée dans sa chambre, le laissant se réveiller tran- quillement, prendre un café et finir toutes les confitures avant de repartir vers de nouvelles aventures.

Stephen Kirkpatrick s'est lui aussi assoupi dans l'épicerie qu'il venait de piller, en mai, après avoir englouti 16 canettes de bière. De toute façon, pour faire ce métier, il faut du culot!

Le gangster qui s'est fait arrêter en plein hold-up dans une banque de Massachusetts, au printemps dernier, n'en manquait pas. Pris, il s'est évadé, est revenu dans la même banque une heure et demie plus tard, a demandé la même chose à la même caissière et cette fois-ci, il l'a eu!

Le nec plus ultra : faire un casse sans se casser la tête. Un jour d'août, il y avait < portes ouvertes > à la banque Marian de Philadel- phie. Toutes les entrées avaient été laissées libres car on profitait des vacances pour repeindre. Les cambrioleurs n'ont eu qu'à rentrer, se ser- vir dans les coffres et repartir avec 130 000 F en poche, sans rencontrer âme qui vive.

Celui qui a dévalisé le cabinet d'un opticien de Los Angeles n'a pas eu davantage de problèmes. Ayant une certaine habitude de mettre son nez dans les affaires des autres, il a laissé un petit mot : < Vous êtes vraiment idiot de laisser la porte arrière ouverte. Fermez-la à l'avenir, faites-moi plaisir. Car dans le monde où nous vivons, il n'est plus pos- sible de faire confiance aux autres... >

Il faut en effet se méfier de tout le monde, même des gens que vous cambriolez. Joël Quentin fouillait tranquillement une commode dans une maison de Villefranche-sur-Saône, une nuit de décembre 1987, quand le propriétaire rentre dans la pièce, fou furieux. Les deux hommes se jettent l'un sur l'autre, ce qui alerte la maîtresse de maison. Celle-ci, tout en essayant d'éviter le couteau qui a déjà blessé son mari, réussit à s'emparer du portefeuille du voleur avant qu'il ne s'enfuit. La police n'aura pas eu trop de mal à le retrouver avec tous ses papiers, son adresse et même son numéro de téléphone.

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Lonnie Edward Mann, lui, a trouvé une autre méthode pour faire fuir celui qui tentait de prendre la caisse de sa station-service, près de New York en juillet. Méthode économique puisqu'il s'est servi du reste de son dîner, pour le lui jeter à la figure. Une belle platée de spag- hettis froids. Ecœurée, cette pauvre nouille a dû filer.

Beaucoup plus simple, car efficace en toute circonstance : le rire. Le gangster qui a tenté un hold-up, en octobre, au supermarché de Wind- sor en Virginie, lui, rit jaune. Il avait remis un mot à l'employé pour le prévenir : < C'est un hold-up. > Il y avait tellement de fautes d'orthographe en trois mots que le caissier s'est écroulé de rire. Pris de panique, le voleur s'est enfui consulter un dictionnaire.

Le malheureux qui a fait irruption dans une banque de Meaux en juillet 1988, lui non plus, n'a pas été pris très au sérieux avec son arbalète. Ce n'était manifestement pas une flèche : il avait beau crier et gesticuler, il faisait plutôt sourire le personnel, surtout après avoir planté dans le plafond le seul trait qu'il possédait. La police est venu l'aider à le retirer.

Pas plus de chance pour le pauvre Jean-Pierre qui, une nuit d'hiver à Nice, entreprend d'escalader une grande maison sans faire attention à ce qui était inscrit sur le fronton. Grave oubli car il s'agissait de l'École supérieure des officiers de la paix. Une fois parvenu tout en haut, il a été accueilli avec joie par une centaine d'élèves, enchantés de ces tra- vaux pratiques inespérés.

Le jeune amateur qui est arrivé masqué et armé dans la gare de Rheinach en Suisse a été reçu avec plus d'indulgence. Il avait vingt- trois ans, le même âge que l'employé de garde qui le surprend cette nuit-là. Les deux hommes commencent à discuter. Le voleur explique qu'il est dans une mauvaise passe financière et raconte sa vie. L'autre, tout ému, lui donne tout ce qu'il a dans sa poche, environ 400 F. Devant un geste aussi touchant, pris de remords, le gentil cambrioleur garde deux petits billets et rend les 1 600 F qu'il venait de voler. Un coup pour rien.

Celle que l'on surnommait « Doigts de fée > n'avait pas ce genre de complexes. Cette veuve poignet était une kleptomane d'un grand doigté. Elle manipulait aussi bien les organes sexuels de ses clients que

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leurs bagues et alliances. Elle a fini par tomber sur un anneau un peu trop dur. On lui a passé les menottes.

Le plus malin reste cet Italien de Trévise qui, en octobre 1987, a garé à la même place la voiture qu'il avait volée la veille, avec un petit mot : < Pour me faire pardonner cet emprunt, permettez que je vous invite ce soir dans un bon restaurant avec toute votre famille. > Il avait, en effet, réservé et payé à l'avance une table. Ému d'une telle délicatesse, le monsieur part faire bonne chère avec la mamma et les bambinis. Après un dîner joyeux et arrosé, ils rentrent pour retrouver leur maison entièrement vidée. Bonne soirée.

Quand votre bon cœur vous perd... Un cambrioleur qui dévastait un appartement de Waukesha (Wisconsin) en novembre, a voulu télé- phoner à sa mamie, en Floride. Mais le bon petit-fils ne se souvenait plus que les appels à longue distance figurent sur les factures avec le numéro du correspondant. Allô mémé bobo.

Ces grands enfants s'endorment parfois comme des bébés, après un éprouvant travail. Le dernier du genre ronflait au volant de la voiture qu'il avait fracturée en octobre, à Angers. Les policiers lui ont proposé un hôtel pas cher.

Et quelle ne fut pas leur surprise pour les employés de cette petite banque de Mission Viejo en Californie, quand ils virent arriver Ronald Reagan en personne, en ce jour de décembre. Grande excitation derrière les guichets. Mais Ronald n'était qu'un masque et il a tiré deux coups de revolver histoire de se faire servir plus vite.

Mieux que le masque, ce stratagème d'un voleur de vingt ans qui s'est fait prendre, dans une rue de New York en mars, en train de faire main basse sur le sac d'une passante, entièrement nu. Ainsi il était sûr qu'aucun témoin ne puisse se souvenir d'un détail vestimentaire compromettant. On l'a envoyé se rhabiller en prison.

Brian Scarborough aussi avait beaucoup réfléchi à son déguisement. La meilleure méthode pour ne pas se faire reconnaître était d'enlever ses lunettes. Très sûr de lui, il surveillait la banque que ses copains dévalisaient en décembre à Londres, mais myope comme une taupe, il n'a pas vu la police arriver. Joli coup d'œil.

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D'après un sondage anglais publié en novembre 1988, 81 % des Britanniques préfèrent un thon mayonnaise à une louche de caviar qu'ils trouvent < gluant et visqueux >. Le symbole du luxe n'est pas de bon thon en Grande-Bretagne.

SUP' DE GOURMET Drame culinaire dans le Connecticut, en mai. Un critique a osé affir-

mer que la sauce du restaurant de Lucille Trzcinski était à base de tomate alors que c'était une sauce au porc, parfumée à la tomate. Nuance! Les parlementaires envisagent de faire passer une loi limitant le droit d'être critique gastronomique à ceux qui n'auraient réussi qu'un examen de qualification gustative. Y'a bon.

LA VOIX DU CŒUR Depuis vingt ans, cette jeune Saoudienne était sourde et muette mais

ses parents avaient réussi à conclure un mariage très intéressant avec un monsieur riche et vieux quand - oh! surprise - ils ont tout d'un coup entendu : < Pas question d'épouser cet homme qui a plus de vingt-cinq ans que moi. > Les parents en sont restés abasourdis.

LES ASSOCIATIONS ASSOCIÉES Colère à l'automne en Allemagne, quand le ministre des Finances a

parlé de supprimer les avantages fiscaux dont bénéficient certaines asso- ciations. Or 40 % de la population font partie d'un club qui regroupe aussi bien les chauves que les mangeurs d'ail, les entraîneurs de pigeons ou encore les grands nez (la Bavière étant très fière de son association, unique au monde, qui rassemble des tarins ayant au minimum 6 centi- mètres de longueur sur 4 de largeur).

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LE PRÊTRE QUI REND INFIDÈLES SES FIDÈLES Manifestation au début de l'année 1988 devant le couvent du père

Sipke Vrieswijk à Velddriel, une petite commune néerlandaise. Ce prêtre de soixante ans a eu la révélation : Dieu lui aurait ordonné de briser les ménages hypocrites et de répandre son message d'amour. Déjà, il y a quelques années, il partait avec sa secrétaire et les sœurs du couvent en virées dans des hôtels de luxe. Aujourd'hui, dix femmes ont déjà quitté leurs maris pour aller vivre avec lui. La police est inter- venue une quinzaine de fois, sans succès, puisque aucune brebis ne veut porter plainte. Pourtant la vie amoureuse au couvent de Velddriel n'a rien de très excitant : les offices se terminent à 3 heures du matin, le prêtre exorcise les démons avec une sono de 300 Watts, en faisant sau- ter les femmes nues sur ses genoux. Le prophète qui a pris l'habit pour enlever celui des autres, annonçait qu'il allait partir prêcher aux Etats- Unis. C'est un ordre de Dieu. UNE PETITE AMIE ENVOÛTANTE

Bien utile d'avoir une sorcière comme fiancée d'amour, quand on est un marquis ruiné, poursuivi par ses créanciers. Ruggero Mango Di Casalgerardo, dernier d'une grande famille de Palerme, a été obligé de mettre son château de Novara aux enchères en octobre, mais Franca la Sorcière a appelé Satan qui lui a conseillé de placer derrière chaque fenêtre, une poupée nue, transpercée d'aiguilles et, devant la porte d'entrée, un grand cierge avec ce message : < Tous ceux qui essaieront d'acheter ce château se consumeront comme ce cierge avant d'y péné- trer. Signé : Franca la Sorcière. > Du coup, plus aucun acheteur ne se présente, comme par magie. LES SEPT BRAQUAGES AU BRIQUET

En novembre, Yves Mazelié, condamné à cinq ans de prison avec sursis, puis libéré, courait les chaînes de télévision et les journaux pour raconter son histoire : retraité et passionné par la lutte contre les incen- dies de forêt, il lui fallait de l'argent pour commercialiser son inven-

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tion : un briquet extincteur. On peut y écraser sa cigarette en deux secondes plutôt que de la jeter n'importe où. Il a donc braqué sept banques avec un faux pistolet, une perruque et une moustache, se fai- sant passer pour un terroriste du FLNC. Il choisissait des agences près du métro, prenait le directeur en otage, l'emmenait avec lui et le lais- sait repartir en lui offrant un billet de première classe. Surnommé le Robin des Bois écologiste, il rentrait ensuite chez sa femme. Quand il s'est fait prendre, les policiers ont éclaté de rire en écoutant son his- toire. Après dix-huit mois de prison, il a gagné la célébrité et reçu une proposition de Feudor pour la commercialisation de son briquet. Enfin convaincus.

FLICS LOUSTICS Drôle de façon de faire la grève en Hollande! Durant toute la pre-

mière quinzaine de novembre 1988, les policiers ont protesté pour obtenir une augmentation de salaire. Ils ont manifesté dans la rue, menaçant d'attraper les bandits qui se trouvaient au gouvernement. Ils ont emballé tout le commissariat de Helmond avec des rouleaux de plastique géants et envahi le stade de Rotterdam pendant un match pour faire un strip-tease sous des banderoles < Van Dijk (ministre de l'Intérieur) déshabille la police. > La dame, en très < petite > tenue de parade, a eu un succès fou.

Toujours dans les effeuillages d'automne, ce même mois de novembre, des femmes soldats de l'armée israélienne ont voulu, de leur côté, faire une farce en défilant en soutien-gorge devant leurs supérieurs ahuris... Elles ont été privées de défilés jusqu'à la fin de leur service. Les militaires ne donnent pas encore dans la dentelle.

RAS LA DISQUETTE Conçu pour simuler le fonctionnement du cerveau de l'homme, un

ordinateur de l'Impérial College de Londres a poussé l'imitation jusqu'à se bloquer tout net parce qu'il a < soudain eu ras-le-bol de faire un travail trop ennuyeux >.

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LA GUERRE DES MOUTONS Ils l'ont suivi comme un seul homme leur berger d'Allemagne de

l'Ouest qui s'est présenté à la caserne d'Amberg ! Deux cents beaux moutons qui toisaient les militaires. Ben dame! Personne n'avait voulu les garder pendant un an, pensez donc! Il a bénéficié d'un report d'incorporation le p'tit gars. PAIX À VOTRE ARME

À la tête d'associations regroupant des propriétaires d'armes et mili- tant pour le droit au port d'armes, l'Américain John Snyder a envoyé des cartes de vœux pour Noël 1987 montrant un prêtre catholique tirant au revolver entre les yeux d'un lézard pour effrayer des bandits et accompagnées de la citation < Bénis soient les hommes de paix >. L'année précédente, on avait eu droit au père Noël, la sacoche pleine d'armes, mitraillant un avion soviétique. Mais c'est sur du beau papier blanc qu'il a écrit au pape au printemps pour lui demander de faire un saint < patron des porteurs d'armes >. Il espère beaucoup de cette béné- diction pour toutes ces < personnes engagées de cœur et d'esprit auprès de Dieu tout-puissant >. Feu! REMEDE TRÈS SWING

Ce jeune professeur de San Diego ne va pas très bien. Elle va voir son médecin qui lui prescrit d'aller taper la balle pour se mettre au green. La belle part sur le terrain, prête à courir derrière l'albatros. C'était sans compter sur la jalousie des collègues qui ont dénoncé cette médecine douce à l'administration du lycée. Le directeur voulait prendre une sanction et il a fallu que la commission de Santé de la région intervienne pour laisser la malade réussir un pitch. DAME DE FER CONTRE LANGUE DE BOIS

Margaret Thatcher a fait distribuer au début de l'année 1988, une brochure à tous les fonctionnaires britanniques où elle s'impatientait de les entendre < tourner autour du pot >. Elle leur donnait quelques

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Yolaine de La Bigne est journaliste. Elle anime une chronique quotidienne sur FRANCE-INFO et collabore à de nombreux quotidiens et magazines parisiens.

Vous avez dit bizarre ? Bizarre les corbillards en forme de carotte, bizarre la peinture avec des escargots, bizarre d'aller porter plainte pour vol de haschich ? Et pourtant bien réel ! Et vous n'êtes pas au bout de votre étonnement avec ce livre qui réper- torie tous les phénomènes insolites de notre époque. Une succession d'anecdotes et d'histoires où le vrai dépasse la fiction, recensent dans des domaines aussi divers que l'art, le sexe et l'amour, les professions, le sport, les animaux, la politique.., les événements hors des normes, les faits déroutants, les idées loufoques qui révolutionnent nos habitudes. Nous vivons vraiment une époque épique!

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