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Bulletin de l’Institut ALCOR N° 18 - Juin 2005 3 Derrière cette notion « d’eau vivante », il y a deux réalités à saisir pour comprendre les lois de la nature. a) L’eau liquide, celle que nous consommons tous les jours, est plus ou moins vivante, c’est- à-dire plus ou moins imprégnée de la vitalité présente sur notre planète. Cela ne veut pas dire que l’eau distribuée par le réseau des villes est complètement morte. Elle porte en elle peu de vitalité et exprime simplement l’é- nergie de la matière qui la constitue. b) D’autre part, parler de « vivant » à propos de l’eau ou à propos de n’importe quel être de la nature, c’est dire qu’en lui se retrouve la cons- titution universelle de toute chose, les trois aspects divins : corps, âme, esprit. Dire que l’eau est « vivante » c’est avancer qu’il y a non seulement une eau physique liquide mais aussi une eau « psychique » et enfin une eau « spirituelle ». Dans ce texte, nous introduirons par la géométrie ces différents aspects et nous développerons la notion de vitalité de l’eau physique. L’eau « psy- chique » ou émotionnelle planétaire des règnes ani- mal et humain, ainsi que l’eau « spirituelle », celle que le Christ évoque avec la Samaritaine, seront développées par ailleurs dans ce numéro du bulletin. Dernière remarque enfin. Chaque fois que j’é- voque cette notion d’ « eau vivante » dans des confé- rences, des enseignements, il m’est souvent fait la remarque suivante. C’est bien pour nous, occiden- taux nantis, vivant dans une certaine aisance maté- rielle, de prendre conscience de cette notion de vita- lité dans la nourriture, l’eau, l’air que nous respirons. Mais n’est-ce pas un luxe, quand on pense que plu- sieurs centaines de millions d’habitants de l’Inde n’ont pas encore accès à ce que l’on appelle l’eau potable ? Ou encore quand on sait qu’en 2020, deux milliards de personnes souffriront de manque d’eau. Certes, nous devons tout faire pour que l’huma- nité et les règnes de la nature disposent d’eau pota- ble pour leur existence. Mais parler de vitalité, c’est laisser entrevoir une tout autre vision du monde dont nous pensons, à l’Institut Alcor, qu’elle est plus en harmonie avec la réalité du monde. Et donc qu’elle est plus à même de résoudre les difficultés que tra- versent l’humanité et la planète qui la porte : pollu- tions, maladie économique, désordres émotionnels de toutes sortes, etc.. L’eau une manifestation essentielle du second aspect divin a) Les trois aspects divins. Fondamentalement, le second aspect divin, l’âme universelle, l’énergie d’amour, est une énergie bipo- laire (voir le schéma A de la figure 1), un alliage entre les deux extrêmes qui va faciliter, catalyser la circula- tion entre les deux polarités que représentent l’Esprit et la Matière. Ce second aspect est non seulement l’élément de circulation, mais aussi l’expression de toute vibration, de toute pulsation (la relation avec le cœur). Il est le véritable système « ouvert », il repré- sente la porte par laquelle le libre mouvement de l’Esprit dans la Matière va pouvoir s’effectuer. Il est aussi l’énergie de la rondeur, du sinueux, du courbe. Toute chose que nous retrouverons avec l’eau. Si nous projetons les trois aspects divins sur les quatre éléments fondamentaux de la nature (schéma B, figure 1), nous retrouvons l’air et l’eau en tant que phases de relais entre le Feu (l’éthérique) et la Terre. L’air et l’eau sont très intimement liés dans la nature. Il n’y a pas d’eau « vivante » sans bulles de gaz et notamment d’oxygène. L’air « vivant » ne se conçoit pas sans la présence de vapeur d’eau. Tout ce que QU’EST-CE QUE « L’EAU VIVANTE »? La notion d’eau « vivante » a trait tout d’abord au rapport de l’eau et de la vitalité provenant du soleil. Elle fait ensuite référence à la nature « psychique » et « spirituelle » de cette pré- cieuse substance. Nous n’abordons dans ce texte que les propriétés de l’eau liquide « vivante ». Le regard du promeneur, les observations du scientifique, l’approche « sensible » du cou- rant romantique allemand, les observations profondes de Viktor Schauberger vont nous aider à cerner cette eau « vivante » dans la nature.

Qu'Est Ce Que l'Eau Vivante de louis claude vincent

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La notion d’eau « vivante » a trait tout d’abord au rapport de l’eau et de la vitalité provenantdu soleil. Elle fait ensuite référence à la nature « psychique » et « spirituelle » de cette précieusesubstance. Nous n’abordons dans ce texte que les propriétés de l’eau liquide « vivante». Le regard du promeneur, les observations du scientifique, l’approche « sensible » du courantromantique allemand, les observations profondes de Viktor Schauberger vont nous aider àcerner cette eau « vivante » dans la nature.

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Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 20053

Derrière cette notion « d’eau vivante », il y a deuxréalités à saisir pour comprendre les lois de la nature.

a) L’eau liquide, celle que nous consommonstous les jours, est plus ou moins vivante, c’est-à-dire plus ou moins imprégnée de la vitalitéprésente sur notre planète. Cela ne veut pasdire que l’eau distribuée par le réseau desvilles est complètement morte. Elle porte enelle peu de vitalité et exprime simplement l’é-nergie de la matière qui la constitue.

b) D’autre part, parler de « vivant » à propos del’eau ou à propos de n’importe quel être de lanature, c’est dire qu’en lui se retrouve la cons-titution universelle de toute chose, les troisaspects divins : corps, âme, esprit. Dire quel’eau est « vivante » c’est avancer qu’il y a nonseulement une eau physique liquide maisaussi une eau « psychique » et enfin une eau« spirituelle ».

Dans ce texte, nous introduirons par la géométrieces différents aspects et nous développerons lanotion de vitalité de l’eau physique. L’eau « psy-chique » ou émotionnelle planétaire des règnes ani-mal et humain, ainsi que l’eau « spirituelle », celleque le Christ évoque avec la Samaritaine, serontdéveloppées par ailleurs dans ce numéro du bulletin.

Dernière remarque enfin. Chaque fois que j’é-voque cette notion d’ « eau vivante » dans des confé-rences, des enseignements, il m’est souvent fait laremarque suivante. C’est bien pour nous, occiden-taux nantis, vivant dans une certaine aisance maté-rielle, de prendre conscience de cette notion de vita-lité dans la nourriture, l’eau, l’air que nous respirons.Mais n’est-ce pas un luxe, quand on pense que plu-sieurs centaines de millions d’habitants de l’Inden’ont pas encore accès à ce que l’on appelle l’eaupotable? Ou encore quand on sait qu’en 2020, deuxmilliards de personnes souffriront de manque d’eau.

Certes, nous devons tout faire pour que l’huma-nité et les règnes de la nature disposent d’eau pota-ble pour leur existence. Mais parler de vitalité, c’estlaisser entrevoir une tout autre vision du monde dontnous pensons, à l’Institut Alcor, qu’elle est plus enharmonie avec la réalité du monde. Et donc qu’elleest plus à même de résoudre les difficultés que tra-versent l’humanité et la planète qui la porte : pollu-tions, maladie économique, désordres émotionnelsde toutes sortes, etc..

L’eau une manifestationessentielle du secondaspect divin

a) Les trois aspects divins.

Fondamentalement, le second aspect divin, l’âmeuniverselle, l’énergie d’amour, est une énergie bipo-laire (voir le schéma A de la figure 1), un alliage entreles deux extrêmes qui va faciliter, catalyser la circula-tion entre les deux polarités que représentent l’Espritet la Matière. Ce second aspect est non seulementl’élément de circulation, mais aussi l’expression detoute vibration, de toute pulsation (la relation avec lecœur). Il est le véritable système « ouvert », il repré-sente la porte par laquelle le libre mouvement del’Esprit dans la Matière va pouvoir s’effectuer. Il estaussi l’énergie de la rondeur, du sinueux, du courbe.Toute chose que nous retrouverons avec l’eau.

Si nous projetons les trois aspects divins sur lesquatre éléments fondamentaux de la nature (schémaB, figure 1), nous retrouvons l’air et l’eau en tant quephases de relais entre le Feu (l’éthérique) et la Terre.L’air et l’eau sont très intimement liés dans la nature.Il n’y a pas d’eau « vivante » sans bulles de gaz etnotamment d’oxygène. L’air « vivant » ne se conçoitpas sans la présence de vapeur d’eau. Tout ce que

QU’EST-CE QUE « L’EAU VIVANTE » ?

La notion d’eau « vivante » a trait tout d’abord au rapport de l’eau et de la vitalité provenantdu soleil. Elle fait ensuite référence à la nature « psychique » et « spirituelle » de cette pré-cieuse substance. Nous n’abordons dans ce texte que les propriétés de l’eau liquide « vivante». Le regard du promeneur, les observations du scientifique, l’approche « sensible » du cou-rant romantique allemand, les observations profondes de Viktor Schauberger vont nous aider àcerner cette eau « vivante » dans la nature.

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nous pourrons dire de l’un, sera vrai pour l’autre,nonobstant leur manifestation physique : l’un s’étaledans l’horizontalité (l’eau), l’autre occupe les troisdimensions de l’espace.

La bipolarité du second aspect divin va êtreessentielle pour comprendre les notions de vitalité del’eau, les rapports entre l’eau physique-éthérique,l’eau psychique et l’eau spirituelle. C’est la résonanceentre différentes manifestations de cette bipolarité,au travers d’une vision septénaire du monde, qui vanous faire saisir toutes ces relations.

b) L’eau dans la vision septénaire de laréalité

Les sept états de conscience auxquels nous fai-sons référence dans ce bulletin (voir la figure 2) met-tent en jeu les différentes polarités que nous avonsdéjà mentionnées dans le système trinitaire. L’état de

conscience du Cœur est une énergie bipolaire quiouvre la relation entre les états de conscience lesplus spirituels et les états de conscience les plusmatériels, (mental, émotionnel et physique-éthé-rique). A l’intérieur de ces derniers, l’émotionnelremplit la même fonction.

Si nous considérons maintenant l’état de cons-cience correspondant au plan physique, il se déve-loppe comme une fractale, en sept sous-plans, fai-sant apparaître les quatre sous-plans de l’éthérique,puis l’état gazeux, l’état liquide et enfin l’état solide.

Arrêtons-nous sur cet éthérique qui est le « spiri-tuel » du plan physique et où l’éther 4 joue un rôleanalogue au cœur du système septénaire initial.L’éther 1 est celui de l’impact de la puissance divinedans le plan physique. L’éther 2 est l’éther de diffé-renciation de l’information retrouvée dans toutes lesformes constituées de matières gazeuse, liquide etsolide. L’éther 3, dit éther de son, est impliqué dans

EspritVIE

AmeAmourCœur

Matière

+

+ (+)--

1

2 3

Feu (étherique)

AirEau Terre

+

+--

A B

Figure 1 - Les trois aspects divins et leur rapport avec l’eau.

1

2

3

4

5

6

7

1'

2'

3'

4'

5'

6'

7'

+-

-

+

+-

-

+

+

-

+- COEUR

Mentale

Emotionnel

Physique-Etherique

+-

+-

+-

Ether 4

Ether 3

Ether 2

Ether 1

Air

Eau

Terre

PRANA

A B

Figure 2 - Les 7 états de conscience du plan physique cosmique (A). Les 4 ethers et les phases gazeuse, liquideet solide du plan physique. Tous les états marqués par la bipolarité (2 et 2’’, 4 et 4’, 6 et 6’) manifestent l’éner-

gie d’Amour à des degrés divers ; l’eau en est la manifestation la plus concrète. On remarquera enfin la forterésonance analogique entre l’eau liquide et l’émotionnel.

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le transfert des ondes sonores. L’éther 4 est une syn-thèse entre les énergies des trois éthers précédentset les énergies plus matérielles identifiées par lascience contemporaine. Tout ce que nous savons del’atome s’y retrouve. A signaler enfin que les éthers 2et 3 sont les récepteurs de l’énergie vitale ou pranaapporté par le soleil.

L’ensemble des résonances s’établissant entreles différents degrés d’énergie bipolaire permet depréciser les différents aspects de l’eau :

1) L’eau matière recouvre l’eau liquide (6’) et leséthers 4 et 2. l’eau liquide est donc essentiellement lerelais de l’information et de l’énergie vitale.L’intensité de ce phénomène est corrélée avec lecaractère «vivant » de l’eau.

2) L’émotionnel (6) est l’eau psychique à l’œuvresur la planète et dans le corps émotionnel des règnesanimal et humain. A l’échelle de la planète, on parleparfois des « eaux de l’espace ».

La forte analogie entre eau liquide et émotionnelrend compte des relations étroites entre ces deuxétats de la nature.

3) Le « cœur » représente l’eau « spirituelle ». Ilva sans dire que tout ceci est relatif et que par exem-ple, la notion d’eau spirituelle fait aussi référence àl’état de conscience 2, voire au plan émotionnel cos-mique. Ce que nous avançons ici est relatif à l’avan-cement spirituel de l’humanité. C’est l’ère du Verseauqui nous abreuvera de l’eau spirituelle du Christ, l’é-nergie du Cœur.

En terme de rayons divins (qualité divine s’expri-mant dans les matières) l’eau liquide et l’eau psy-chique présentent une forte coloration R6. Toutesdeux sont caractérisées par les paires d’opposés :Esprit/Matière, Vie/Mort, Genèse de vie/destructionde vie. L’objectif du R6 est précisément de trouver lechemin du milieu entre les deux extrêmes. N’est-cepas déjà ce que nous suggérons depuis le début dece texte? D’abord avec le Rayon 2, mais cela est vraidu Rayon 4. R2, R4 R6 sont les rayons de l’énergied’Amour, les rayons du règne végétal et aussi lesrayons de l’eau « vivante ». L’un des noms symbo-liques du R6 est le « briseur de pierres ». N’est-cepas l’une des grandes manifestations de l’eau dans lanature ? En se dilatant à la congélation, elle érodetoute montagne et brise toute roche.

Quand à l’eau « spirituelle » c’est au R4 (harmo-nie par le conflit) qu’il faut demander de nous éclai-rer sur sa nature.

L’eau liquide« vivante »

a) Le regard du promeneur

L’eau est ronde comme la terre qu’elle baigne aux2/3, les gouttes d’eau sont presque des sphères.Comme l’air, elle est toujours en mouvement. Laligne droite lui fait horreur, elle adore les courbes, lessinuosités, les méandres. Elle oscille d’une berge àl’autre, tout son comportement est rythme. Même àl’intérieur d’un océan, des méandres peuvent êtreobservés : les courants chauds du Gulf Stream décri-vent, au milieu des eaux froides, de grands méandresqui se déplacent dans le temps.

Les formes que peut prendre l’eau sont multi-ples. Deux cas extrêmes se présentent. Dans le ruis-seau, la forme des vagues semble immobile, maisl’eau passe. Dans le lac ou la mer, la vague passemais l’eau reste immobile. La vague est là, pure éner-gie, venue du vent ou de quelque autre impulsion.

L’eau c’est aussi cette sensation de fraîcheur,cette extrême fluidité. Elle est toujours là quand la vieapparaît. Mais tout cela c’est « sœur Eau, très utile ethumble, très précieuse et chaste » comme disaitFrançois d’Assise. Mais l’eau c’est aussi le côté nep-tunien, le côté destructeur, les inondations qu’ellepeut provoquer, les formes vivantes qui sont détrui-tes.

b) Les observations du scientifique.

Au début du XIXe siècle, les physico-chimistesdéterminent la structure de la molécule d’eau (voir lafigure 3). Compte tenu des polarités apportées parles atomes d’oxygène (-) et les atomes d’hydrogène(+), l’eau est un dipôle électrique. Cette bipolaritéentraîne la formation de liaisons entre moléculesd’eau et permet d’expliquer bon nombre des proprié-tés de cette molécule « anormale » comme disent leschimistes. Dans 1 cm3 d’eau, il y a 3-1022 molécules(3 suivi de 22 zéros) : ce sont les « élémentaux », ausens alchimique, de l’eau.

Citons quelques- unes des propriétés remarqua-bles de l’eau :

- l’eau devrait être un gaz à la température habi-tuelle

- l’eau se dilate à la congélation et fait ainsi écla-ter les roches dans lesquelles elle s’est infiltréequand elle est à l’état liquide. Elle est ainsi un puis-

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sant moteur de l’érosion et participe en permanenceau modelage de la planète.

- L’eau a un maximum de densité à 4 °C. ViktorSchauberger appelait cette température le point« d’indifférence » de l’eau. L’intensité des énergieséthériques y est maximale et toute évolution des tem-pératures vers ce point représente un des élémentsde l’énergie vitale dans l’eau.

- L’eau montre une extraordinaire fluidité.

- L’eau manifeste le phénomène de capillarité oumontée de liquide dans de fines tubulures jusqu’àenviron 9,81 m.

- L’eau a un remarquable pouvoir dissolvant.

Cette brève revue scientifique ne serait pas com-plète si nous omettions de rappeler les travaux deJacques Benveniste (voir le bulletin n° 16 p 29). Sestravaux sur l’imprégnation électromagnétique del’eau par certaines molécules organiques s’inscriventtout à fait dans la notion de « chaos sensible » decette substance.

c) L’eau est un « chaos sensible »

L’idée centrale est le rôle de médiatrice que l’eaujoue entre la Terre et l’Univers, entre la partie solidedes formes et l’élément éthérique, voire l’élémentémotionnel comme nous le verrons. C’est Novalis(1772-1801) qui disait que l’eau est un « universel »non encore fixé, mais capable de se laisser modelerdu dehors, un « indéterminé » pourtant détermina-ble, un « chaos sensible ». L’eau reçoit et donne aumonde matériel solide ou à l’environnement. Voir àcet égard, le magnifique ouvrage de Th. Scwenk1.

Que reçoit-elle ? D’abord, et c’est une hypothèse,une information spécifique pour chacune des formesrencontrées dans la nature (c’est la relation avec leséthers 4 et 2, voir la figure 2). L’élément liquidecontient par ailleurs les formes de mouvement dontles êtres vivants se servent pour édifier leurs corps :les vortex, les structures hélicoïdales. Ces formes nesont pas le propre de l’eau. Elles sont celles de lamatière éthérique et l’eau en est le relais, nous lesretrouvons dans la structuration de la matière solidedans la nature.

L’eau est le relais aussi de l’énergie vitale (captéepar les éthers 2 et 3, figure 2). Tous les liquidesessentiels pour la vie, le sang, la lymphe, la sève sontdes vecteurs de cette énergie vitale et sont le siège deces vortex source d’énergie implosive.

Au cours du XXe siècle, les recherches effectuéespar Jeanne Rousseau confirment cette vision deschoses. Des paramètres électromagnétiques (pH,résistivité, potentiel redox) sont sensibles à desconditions astronomiques particulières (pleine lune,solstice), sensibilité d’autant plus prononcée quel’eau est vivante.

d) L’eau, les arbres et la vitalité dans lanature

Explosion – Implosion

Derrière ces mots, se cachent les deux énergiesfondamentales à l’œuvre dans la nature (voir letableau II et la figure 2 du bulletin n° 15 p. 22 et 23).D’un côté les forces les plus matérielles où dominentla gravitation, les mouvements centrifuges commedans l’explosion, la chaleur, les frictions, le bruit, lapleine lumière. De l’autre côté, les énergies d’implo-

-

+

+

++

+

-

-

-

+ -

liaison

H

O

H

dipôle électrique

Figure 3 - La constitution de la molécule d’eau.O : oxygène - H : hydrogène

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sion manifestant au sein de lamatière des énergies plussubtiles, vitales, se traduisantpar des énergies lévitationnel-les, des vortex sources d’im-plosion avec un mouvementcentripète, des évolutions detempérature allant vers lefroid, du silence, de l’obscu-rité.

Arrêtons-nous quelquesinstants sur ces vortex (voir lafigure 4). L’énergie éthériquecrée la forme dans laquelleelle souhaite se déplacer.Nous voyons la forme, l’éner-gie nous reste invisible.L’énergie est constituée parl’alliage des deux polarités (phénomène de succion,vacuité) qui « ouvre » ainsi le monde matériel à uneinfluence plus subtile. D’où le nom d’énergie bipo-laire donné à la manifestation de cette énergie.

Nous avons commencé ce texte en insistant surla loi universelle d’attraction (voir la figure 1). Labipolarité retrouvée à l’échelle des vortex nous yramène. Cela n’a rien d’étonnant. La loi d’affinité chi-mique est une loi subsidiaire de la loi d’attraction. Ilnous est dit :

« La loi d’affinité chimique gouverne l’aspect âmedu règne minéral. Elle concerne le mariage des ato-mes et l’idylle des éléments. Elle sert à perpétuer lavie du règne minéral et à maintenir son intégrité(Traité sur le Feu cosmique, p. 1168 de l’éditionanglaise).

N’y a-t-il pas là une toute autre interprétation dela chimie et de la biochimie ? Les rapprochementsentre charges (+) et (-) sont légion dans toutes lesréactions chimiques. Ne sont-ils pas autant de sitesd’ouverture à l’énergie éthérique où énergie de l’« âme » du monde minéral et organique?

Revenons à Explosion – Implosion et au regardglobal qu’il est possible de jeter sur les règnes de lanature. Le règne animal est surtout « Explosion », lerègne végétal et l’eau sont « Implosion ». Au règneanimal et à la partie animale de l’Homme, le rejet dechaleur, les explosions de violence, les frictions detoute sorte. C’est un règne qui « brûle » la vie. Sansdoute le rapport avec l’émotionnel y est-il pourquelque chose. En écrivant cela nous ne disons pasqu’il n’y a pas d’énergie implosive (le sang, le lait)dans ce règne. La dominante cependant reste explo-

sive. En revanche, les arbres (cesont les grands acteurs dumonde végétal), sans bruit etsans violence participent à lagenèse de la vie par la photosyn-thèse, sont une source de fraî-cheur et les grands pourvoyeursde vitalité sur la planète. L’eau,dont ils sont constitués à près de70 %, présente les mêmes pro-priétés.

Les arbres et l’eau sont à lasource de l’harmonie des paysa-ges.

Le cycle de l’eau est bienconnu. De l’eau s’évapore à par-tir des océans et des mers. Cetteeau, sous forme de nuages, est

attirée par l’humidité entretenue par les forêts au-dessus d’elles. Quand l’eau tombe en pluie, environ15 % de l’eau de pluie est évaporée au-dessus desterres, 15 % est retenue par les arbres pour l’entre-tien de l’humus. Le reste est drainé jusqu’aux nappesphréatiques dans le sol au travers d’un étalement destempératures qui va vers la fraîcheur (22 °C dansl’air, 10 °C à la surface du sol, 4 °C à la hauteur de lanappe phréatique). Souvenons-nous qu’une telleévolution des températures fait partie du processusd’implosion.

En l’absence d’arbres, la pluie peut survenir.L’eau ruisselle, des inondations emportent tout, l’é-volution des températures est complètement inver-sée (la surface du sol est plus chaude que l’air), lesnappes phréatiques disparaissent ou sont enfoncéesprofondément dans la terre.

Le rôle des arbres ne s’arrête pas à l’harmonieque nous venons de décrire. Indépendamment dumouvement de l’eau qu’ils drainent en période depluie, de l’air vers la terre, ils facilitent le mouvementinverse de l’eau de la terre vers l’air par beau temps.Cette ascension de l’eau est considérable. Dans lesforêts tropicales humides un arbre peut élever jus-qu’à 600 l d’eau par jour. Dans un pays chaud et seccomme l’Algérie, un eucalyptus de 14 mètres faitmonter 375 litres d’eau en une journée.

Cette eau monte par la sève, entretient une zonehumide au-dessus de la forêt et est ainsi la grandesource de vitalité pour l’eau de pluie et pour l’envi-ronnement. Les arbres en effet absorbent, en mêmetemps que l’énergie électromagnétique du soleil,cette énergie vitale. Portée par la sève, elle est une

Energie

Eau

+

+

-

-

Figure 4 - L’énergiecrée la forme (vortexde l’eau) pour s’ex-primer.

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source d’énergie lévitationnelle permettant la diffu-sion de ce liquide dans l’arbre et son rejet dans l’at-mosphère à l’extrémité apicale de l’arbre.

Il est possible de classer les arbres en fonction deleur aptitude à redistribuer cette énergie vitale. Ceclassement épouse la montée en altitude et en lati-tude. L’ordre suivant est observé2 : acajou, chêne,orme, frêne, bouleau, pin, mélèze, sapin, sapin épi-céa. Au bas de l’échelle, les arbres les plus ramassés,fortement enracinés, donnant les bois les plus durset vivant le plus longtemps, jusqu’à 800 ans (ilsabsorbent la lumière solaire dans le rouge et l’infra-rouge). En haut de l’échelle, les arbres les plus longi-lignes, peu enracinés, donnant les bois les plus ten-dres, à durée de vie plus limitée, 120 à 300 ans (ilsabsorbent la lumière solaire surtout dans le violet etl’ultra-violet).

Le gué des rivières et la vitalité de l’environne-ment.

La rivière est vivante et alterne comportementd’explosion et comportement d’implosion. Seuleombre à ce tableau, la technologie humaine qui, souscouvert d’aménagement des fleuves ou des rivières,perturbe ce délicat équilibre. Viktor Schauberger pré-conisait différentes solutions pour redonner vie auxgrands fleuves : plantation d’arbres sur les bergestrop ensoleillées, édification de barrages particuliersqui favorisent des vortex transversaux, mis en placede déflecteurs générateurs de vortex longitudinaux,ancrage d’œufs de matière minérale générateurs enaval de vortex longitudinaux.

Mais regardons (figure 5) ce qui se passe dansune rivière vivante. Elle est une source de vitalité pourle paysage environnant. Des zones légèrement pluschaudes (avec des variations de 0,1 à 2 °C) favori-sent l’ensablement de la rivière (zone d’explosion).La courbure de la rivière renverse la situation et per-met la formation de vortex longitudinaux refroidis-sants (zone d’implosion). Quand le vortex approchedu gué, le flux se ralentit, l’eau s’échauffe légèrementdans le lit moins profond de la rivière. La rivière dif-fuse alors sa charge d’énergie vitale dans l’environ-nement suivant un plan perpendiculaire à la directiondu flux. C’est le « canon d’énergie de Schauberger ».Dans la zone du gué, l’eau s’étale et se réchauffe ànouveau, engendrant une zone d’explosion et ainside suite. Les courbures se comportent comme desgénérateurs de zones implosives.

Roger DURAND

BIBLIOGRAPHIELe chaos sensible, Th. Schwenk, ed. TriadesVoir l’excellent ouvrage de Callum Coats sur les

travaux de Viktor Schauberger, Living Energies, Gill et Macmillan, Dublin 2001L’eau et la vie, Roger Durand, Ed. Opéra 2001

Canon à énergie

Zoned'implosion

Zoned'explosion

Implosion

Rivière

Sens du

courant

Figure 5 - Les sinuosités de la rivièreconvertissent les tourbillons d’explosionen vortex d’implosion source de vitalité.Le gué est un site de décharge de la vitalitédans l’environnement.

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Comme chacun sait de par la vulgarisation scien-tifique régnante, la formule chimique de l’eau estH2O. Pourtant, connaître cette structure nous donnealors bien peu de connaissance par rapport à cequ’est l’eau dans sa globalité. Les scientifiques sontd’ailleurs eux-mêmes impuissants à le faire. En effet,bien que tout le monde sache que l’eau pure bout à100 °C au niveau de la mer, ils ne peuvent déduire lespropriétés de changement d’état (solide, liquide,gazeux) à partir de la structure atomique de l’eau.Cela ne va pas nous empêcher de faire un petit tourd’horizon sur ce que la science nous dit sur elle1

avant d’élargir notre regard.

Tout d’abord, l’eau est une molécule abondantedans l’univers, ce qui ne veut pas dire que l’eau soitabondante dans l’univers. Elle est au contraire,comme toute molécule, rare. Les rayonnementsintenses de l’univers, entre autres, l’ultra violet, cas-sent les liaisons entre atomes déstructurant lesmolécules à peine formées. Mais, protégées de cesénergies intenses, les molécules se maintiennent. Etl’hydrogène (H) étant l’élément le plus abondant del’univers et l’oxygène (O) le troisième élément enabondance, la molécule d’eau se trouve être unemolécule fréquente parmi l’ensemble des molécules.L’eau n’est donc pas une molécule rare. Selon lesconditions de pression et de température environ-nantes, l’eau est présente sous forme solide, liquideou de gaz. Et là, l’univers étant soit trop froid (la tem-pérature de l’espace intersidéral, loin de toute étoile,est de – 270 °C) soit trop chaud (planètes, étoiles,supernovæ…), l’eau liquide devient trésor.

Une molécule uniquedans ses propriétés

L’homme a la particularité de connaître l’eau sursa planète dans ses trois états. Elle est la seule molé-cule que l’on puisse voir, dans son état naturel, sousforme solide, liquide et gazeuse. Ce cas unique dansles annales de la chimie est causé par la naturepolaire de l’eau. Elle se comporte comme un aimant.Les deux atomes d’hydrogène forment son pôle posi-tif et l’atome d’oxygène son pôle négatif. Le positif etle négatif s’attirant, les molécules d’eau vont se lierles unes aux autres, hydrogène contre oxygène. Ceciest vrai pour l’eau liquide. Sous sa forme gazeuse, lesmolécules sont libres et indépendantes chimique-ment les unes des autres. Ce type de liaison caracté-ristique chez l’eau est appelé liaison hydrogène. Elleest directionnelle, avec un angle variant autour de109°, ce qui donne une architecture spécifique, d’oùla géométrie du givre ou des flocons de neige. Liée àquatre autres molécules, la molécule d’eau formeavec ses voisines un tétraèdre.

Cette liaison hydrogène est faible et fragile à latempérature de 27 °C. L’eau liquide se caractériseainsi par une refonte complète et permanente de sonréseau de relation entre molécules. Les liaisons sefont et se défont sans cesse, faisant de l’eau liquideun état dynamique perpétuel. Les molécules se ras-semblent par deux (dimère), trois (trimère), quatre(tétramère), cinq (pentamère) ou six molécules(hexamère). L’eau liquide est ainsi une structurecomplexe faite d’une myriade d’agrégats mobiles de

L’EAU,UNE MOLÉCULE BIEN PARTICULIÈRE

Malgré les progrès de la science, certaines aspects élémentaires du monde gardent leurmystère. L’eau, qui est à la base de la vie, en fait partie. Elle est une molécule exceptionnellepar bien des aspects et la science ésotérique nous donne des pistes quant à cette particularité.Elles seront à l’origine, dans les années à venir, d’un changement de paradigme quant à l’ex-plication de la vie elle-même. N’est-ce pas en allant à la Source que l’on découvrira l’Origine?

1) Voir le site très complet du CNRS à l’adresse suivante : www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/rubrique.html.

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molécules d’eau unis les uns aux autres. L’eau a ainsiune très grande fluidité et une forte tension superfi-cielle ce qui permet la formation des gouttes d’eau etdes ondes qui se dessinent sur sa surface à la moin-dre agitation. Faible à 27 °C, cette liaison hydrogènese renforce lorsque la température baisse. La vapeurd’eau forme alors facilement de la rosée, les matinsfrais d’été, ou ces perles de lumière qui décorent sijoliment la végétation les matins d’hiver ensoleillé.Lorsque la température est inférieure à 0 °C, la liai-son hydrogène perd complètement sa mobilité etreste fixe, d’où l’apparition de glace. Elle a aussi laparticularité d’éloigner aussi les molécules les unesdes autres, ce qui explique que la glace flotte surl’eau liquide. L’eau a ainsi une densité minimale à0 °C. Cette particularité, unique parmi les molécules,a permis à la vie de se développer. Sans cette spéci-ficité, l’eau serait plus lourde sous sa forme solideque liquide et les glaciers tomberaient au fond desocéans, dont la température est inférieure à 4°C2

sous 600 mètres de profondeur. Protégés des rayonsdu soleil, ils n’auraient pas l’occasion de fondre. Lesglaces s’accumuleraient sous l’océan, et la Terredeviendrait une boule de glace sans la vie qu’on luiconnaît.

Avant d’aborder justement la vie et sa relationétroite avec l’eau, faisons un petit détour du côté dela neige. Sa blancheur immaculée nous éblouira tou-jours, nous ramenant à l’innocence de notre tendreenfance. Chaque flocon qui se forme est unique et,aujourd’hui encore, leur symétrie complexe ne s’ex-plique pas, même si l’on sait que la forme hexagonaleest une spécificité de la glace due aux relations entremolécules d’eau voisines. L’eau, décidément, recèleencore bien des mystères. Et dans sa transparence,elle ne laisse rien transparaître d’elle-même.

L’eau, c’est la VieLa vie biologique est inséparable de l’eau liquide.

Son apparition même a eu lieu dans l’eau au fin fonddes océans ou dans les soupes pré-biotiques dudébut de la Terre. Grâce à sa nature polaire, l’eau estl’un des meilleurs solvants qui soit pour les ions etles autres molécules polaires. L’eau permet ainsi ladilution des molécules et leurs contacts au sein duvolume qu’elle délimite. Elle permet le contact entredes molécules qui n’auraient pu se rencontrer dansun milieu solide. Ainsi l’eau rapproche. Elle est le

grand intermédiaire, et devient chez les organismesbiologiques leur constituant principal. L’homme estainsi fait de 65 % d’eau. Certaines plantes comme lessalades, ou certains organismes comme les champ-ignons atteignent même des teneurs en eau de 98 %.Il devient alors évident que le rôle de l’eau dans leprocessus du vivant est immense. Elle définit lemilieu intérieur où les réactions biochimiques sefont, lieu d’une dynamique moléculaire : le métabo-lisme et ces nombreux cycles qui participent à laconstruction de l’organisme. L’eau pouvant libérer unproton, H+, elle est un lieu de haute réactivité biochi-mique et, permettant cette réactivité, elle permet lavie. Au sein des cellules ou entre les cellules, l’eaucircule d’un compartiment biologique à l’autre au tra-vers des membranes qui les délimitent et les structu-rent. L’eau passe de part et d’autre de ces membra-nes en allant dans le sens de la dilution. Elle estattirée par les teneurs en solutés les plus fortes. Biensûr, ce sont des forces bien connues qui agissent.Les forces osmotiques. Ces mouvements au sein dela cellule permettent la turgescence qui gonfle lescellules d’eau. Alors que vos pneus de voiture ontune pression de 2 bars, celles des cellules végétalespar exemple varient de 6 à 10 bars. C’est dire que lavie a lieu dans des conditions de fortes pressions ettensions. Et si c’est l’osmose qui en est le moteurphysique, c’est l’eau qui en est le carburant, l’élémentdynamisant. De faibles teneurs en eau, comme dansles graines par exemple, se traduisent par un endor-missement de la vie. Elle ne se réveillera alors quegrâce à beaucoup d’eau nécessitant dans certainscas un allié indispensable : le froid ou de la lumière.

Planète bleue et sortiedes eaux

2) Si l’eau a atteint une densité minimale à 0 °C, elle a une densité maximale à 4 °C, état où les molécules d’eau ont le maximum de liens entre elles. Entreces deux températures proches, l’eau liquide passe du plus léger au plus lourd.

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Si l’eau, c’est la vie, on peut dire aussi en se réfé-rant à notre système solaire, l’eau, c’est la Terre.Notre planète est la planète bleue, la planète de l’eaupar excellence. 71 % de sa surface est recouverte parles océans qui représentent à eux seuls 97 % desréserves en eau de la planète. Répartie uniformémentà la surface du globe, l’eau représenterait une pelli-cule de 2,7 km d’épaisseur. Les failles les plus pro-fondes ont 11000 km de dénivelé et la vie y est pré-sente. La vie, d’ailleurs, a été océanique avant d’êtreterrestre. L’évolution, qui ne traduit rien d’autrequ’une soif de connaissance de l’autre et du monde,d’où son caractère expansif, a permis cet essor for-midable du vivant hors des océans. Si cette sortiedes eaux a eu lieu il y a environ 450 millions d’an-nées, ce passage du monde liquide au monde aériena lieu à chaque naissance. L’homme passe neuf moisde sa vie dans le ventre de sa mère, immergé dans leliquide amniotique dont la composition se rapprochelogiquement de l’eau de mer, les conditions extérieu-res permettant la vie ayant été dupliquées à l’intérieurdes organismes pour donner la vie. La perte des eauxet la naissance traduisent la conquête de la vie versun monde nouveau, une nouvelle dimension où il y abeaucoup à découvrir et tout à faire.

Le cycle de l’eau

Dans ce monde, il existe un grand flux dematière. L’eau, bien sûr, y tient un rôle primordial. Enécologie, on parle de cycle. Chaque molécule essen-tielle à la vie, a son propre cycle traduisant la circula-tion de l’ensemble de ces molécules à travers l’éco-système ou la biosphère. Dans un tel schéma, levivant et l’inerte forment une seule et même unitéconstituée de différents compartiments ou réser-voirs. Pour la molécule d’eau, ce flux gigantesquepasse par les compartiments suivants : océan ;atmosphère (où elle ne reste pas plus de 15 jours),nuage, pluie ; organismes vivants, végétation, ani-maux, sol ; rivière, fleuve, puis retour à l’océan. Lecycle est bouclé. Cette circulation pourra être rapide,l’adage « on ne se baigne jamais dans la même eaud’une rivière » le dit très bien, ou très longue, selonles compartiments spécifiques dans lesquels l’eaucirculera. Un champ de blé pourra perdre six fois sonpoids en eau en une journée d’été tandis qu’un gla-cier piégera les molécules d’eau pendant plusieursdizaines voire centaines de milliers d’années. Cesglaciers représentent ainsi le plus grand réservoird’eau douce de la planète, les trois quarts se situantaux pôles. Notre disponibilité en eau douce pour la

vie se trouve ainsi limitée d’où l’enjeu planétaireactuel sur la qualité de l’eau. Pour préserver la vie, ilfaut préserver les ressources et leur qualité. Et, dansnotre monde pollué à l’extrême, il faudra trouver dessolutions globales pour pouvoir distribuer équitable-ment ce bien précieux qu’est l’eau.

L’eau potableet sa qualité :différentes eaux grâceà la dynamisation?

L’eau étant l’élément principal des organismesvivants, la qualité de l’eau de boisson est très impor-tante. Elle influence l’état de santé général des orga-nismes. Si notre administration et notre science ontune définition bien précise de la qualité de l’eau,incluant l’élimination des éléments pathogènes aumoyen du chlore et la suppression des éléments chi-miques indésirables par le filtrage, le tout ayant lieudans nos stations d’épuration, d’autres chercheursnous proposent une autre définition. D’après leursrecherches, l’eau dont on dispose en abondance enouvrant simplement un robinet serait morte par rap-port à la même eau dynamisée. Il manquerait à la pre-mière une information vitale que les traitements suc-cessifs lui ont fait perdre. Il est cependant possible,grâce à des moyens très simples, d’informer à nou-veau l’eau et de lui redonner ce potentiel vital. L’eaupeut ainsi porter ou non une information de premièreimportante, laquelle redynamise la vie, lui procure lasanté et favorise la guérison.

L’eau support d’énergievibratoire?

Pour comprendre ces faits, il faut saisir l’aspectvibratoire de la vie. Qu’en est-il ? La science est inca-pable aujourd’hui d’expliquer l’origine de la vie. Il luimanque une pièce essentielle du puzzle pour com-prendre comment se fait la vie. Elle n’a d’ailleursjamais pu la créer. Cette pièce essentielle est l’aspectvibratoire du monde qui en conditionne son aspectphysique. La tradition ésotérique l’appelle le mondeéthérique. Il existerait ainsi un double du monde, undouble plus subtil que l’on commence à pouvoir met-tre en évidence. La dynamisation de l’eau est en rela-tion directe avec cette énergie éthérique, puisquel’eau dynamisée est une eau imprégnée de cetteénergie subtile. Sa qualité et son intensité varieront

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selon la technique utilisée, ce qui lui confèrera despropriétés différentes. L’homéopathie entre dans cecadre théorique et pratique, puisque les résultatssont là pour le montrer, de même que la thérapie parles Fleurs du docteur Bach3 ou l’agriculture biodyna-mique4.

Grâce à la cristallisation de l’eau et à l’observa-tion au microscope des cristaux d’eau, il existe unmoyen simple de visualiser cette influence de l’envi-ronnement sur l’eau. Que cet environnement soitphysique, chimique, sonore ou même simplementécrit, l’eau ne reste pas indifférente. Au contraire, elleabsorbe. Elle s’imprègne des émanations environ-nantes. Les travaux de Masaru Emoto5 sont élo-quents à ce sujet. Ils montrent de façon stupéfiantel’action que l’environnement de l’eau a sur la forma-tion des cristaux de glace et leur géométrie (voir letableau suivant). L’architecture et la beauté des cris-taux seraient-elles en relation avec l’effet bénéfiquede l’eau étudiée? Il faudrait dans ce cas que ceux quiécoutent à longueur de journée du hard rock ou por-tent des T-shirts avec des inscriptions qui incitentpeu à la paix et à l’harmonie s’inquiètent vraimentpour leur santé. La pollution généralisée des eauxdevrait aussi préoccuper chacun des citoyens plané-taires que nous sommes.

L’eau se révèle ainsi être une véritable épongevibrationnelle, intermédiaire entre le subtil et le maté-riel. Elle absorbe l’énergie subtile pour la transmettreau moyen de la matière. Ayant cette sensibilité, ellecapte aussi l’esprit des sceptiques qui empêcherontles expérimentations en vue de mettre en évidencecet invisible qui nous entoure d’aboutir. Ainsi, lamémoire de l’eau et les travaux de Jean Benvenistesur le sujet ne sont pas une boutade. Loin s’en faut.Cette mémoire n’est pas physique et n’est pas àrechercher dans le réseau de relations changeant desliaisons hydrogène, mais dans l’énergie vibratoireassociée à cette eau. Il faut pour cela accepter denouveaux moyens d’investigation. Ce bulletin y faitlargement écho. L’eau est donc un intermédiaireentre le subtil et le physique, entre l’éthérique et lephysique, permettant une interaction s’inscrivantdans les fondements même de la matière. Faut-il yvoir une allusion à l’eau d’en haut et l’eau d’en basdont parle la Genèse au moment où Dieu créa leciel ?6 Le Mi et le Ma ? Le Ma, l’eau d’en bas, toucheà la matière brute dont seront issues la terre et la mer.Le Mi, l’eau d’en haut, se trouve au-dessus du firma-ment et relève encore du mystère pour nos scienti-fiques. Elle reste cependant une matière, plus subtile,porteuse d’une dimension ouverte vers l’Infini,source de toute origine.

Laurent DAPOIGNY, [email protected]

3) Le docteur Edward Bach (1886-1936) a défini 38 élixirs floraux correspondant à 38 états d’âmes à guérir. Ceux-ci sont classés en 7 groupes : peur,incertitude, désintérêt pour le présent, solitude, hypersensibilité, abattement et désespoir, souci excessif du bien-être d’autrui. Les élixirs floraux sontpréparés à partir de fleurs fraîchement cueillies et trempées dans de l’eau, cette dernière s’imprégnant, sous l’action des rayons du soleil, des qualitésvibratoires spécifiques de la plante.

4) Les bases de l’agriculture biodynamique ont été posées par Rudolf Steiner (1861-1925). Cette agriculture utilise la dynamisation de l’eau par des pré-paratifs biodynamiques, laquelle eau est ensuite vaporisée sur les sols ou les cultures afin de stimuler la croissance des plantes et leur résistance auxmaladies.

5) Masaru Emoto, Les messages cachés de l’eau, Ed. Guy Trédaniel6) Etienne Guillé, L’homme entre Ciel et Terre ; Ed Accarias L’Originel.

a) Eau de Lourdes ; b) Eau de source montagneuse (Japon) ; c) Eau de source de Saijo (Hiroshima Prefecture) ; d) Eau influencée par les mots écrits :amour et merci ; e) Eau ayant « écouté » Farewell Song de Chopin ; f), Eau ayant subi du Hard rock : heavy metal ; g) Eau polluée de Fujiwara avant uneprière ; h) Eau polluée de Fujiwara après une heure de prière faite par un prêtre du temple de Jyuhouin.

Tableau I : les travaux du Docteur Masaru Emoto.

A B C D

E F G H

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La bioélectronique de Vincent est une sciencerelativement récente. Fondée dans les années 1950environ, elle a été développée initialement pourmesurer la qualité des eaux d’adduction. Ensuite, etassez rapidement, cette approche a été utilisée dansde nombreux domaines, notamment :

- en santé et médecine,- en agriculture- en alimentation et diététique- en géophysiquePour chacune de ces disciplines, la bioélectro-

nique de Vincent, apporte un éclairage novateur, sou-vent d’une grande pertinence, propre dans certainscas à bouleverser les idées communément admises,à chambouler quelques fois les dogmes confortable-ment assis et entretenus par l’establishement scien-tifique ou financier.

C’est cet aspect des connaissances mises à jourpar la bioélectronique qui peut, aux yeux de certains,avoir une coloration quelque peu subversive. D’oùles réticences et freins multiples opposés à la diffu-sion de cette approche.

Examinons maintenant les conditions qui prési-dèrent à la genèse de la bioélectronique. C’est LouisClaude Vincent qui en bâtit les fondements. Ingénieurhydrologue, il participa, dès 1920, au développementde nombreux réseaux d’adduction d’eau, tant enFrance qu’à l’étranger. Ces observations de terrainl’avaient amené à constater, dans certaines régions,de fortes disparités dans l’état sanitaire des popula-tions. Ces disparités pouvant affecter des commu-nautés proches les unes des autres et au mode de vieapparemment semblable. Louis Claude Vincent mon-tra alors que l’origine de cet état était liée à la qualitéde l’eau de boisson disponible. Et pour qualifier,mesurer en quelque sorte, la qualité d’une eau, il neretint en tout et pour tout que trois paramètres1. Ces

trois facteurs mesurables et indépendants les unsdes autres lui ont permis d’établir une « caractérolo-gie » des eaux, et partant de là, de rendre compte desfaits observés.

Donc initialement dévolue à l’eau de boisson, labioélectronique s’est vue rapidement appliquée àtoute solution hydrique. Son champ d’action s’entrouva dès lors, très largement étendu, englobantalors la biologie, la médecine, l’agronomie…

Dès la fin des années 1950, Louis Claude Vincentfut à l’origine d’un vaste courant de recherches quis’étendit en Europe et en Amérique du Nord. De nom-breux médecins ou scientifiques adoptèrent la bio-électronique à leur domaine, l’enrichissant et la déve-loppant ainsi.

Parmi ces chercheurs, Jeanne Rousseau tint uneplace de tout premier plan. Tout en collaborant avecLouis Claude Vincent, elle a développé de très nom-breuses observations et mesures tout à fait origina-les. Dès les années cinquante et soixante, elle avaitaccumulé de nombreuses données de grand intérêt.Un des domaines qu’elle explora fut l’influence desrythmes cosmiques sur l’eau en général ainsi que surles êtres vivants.

Par ses observations et mesures, elle a pu mettreen évidence l’influence de cycles cosmiques dans ledéterminisme des marées par exemple. Ces phéno-mènes, restés jusque-là sans compréhension, trou-vaient dès lors une explication cohérente.

Néanmoins, l’aspect tellement novateur de sesobservations et du raisonnement qu’elle en tirait, n’apu que heurter le formalisme académique des scien-tifiques en place. Ces derniers n’ayant que leurmutisme et leur silence à leur opposer.

« Celui qui est en avance sur le char du tempssera piétiné par les chevaux de l’attelage ». MarcAurel.

LA BIOELECTRONIQUEDE LOUIS CLAUDE VINCENT

La bioélectronique de Louis Claude Vincent, ultérieurement largement développée parJeanne Rousseau, est un critère de « qualité » pour les aliments, les sols, l’eau. Les donnéesastronomiques, les cycles natures sont en mesure de modifier significativement des paramètresélectromagnétiques de l’eau. La faible minéralité de l’eau, sa circulation sur des sols grani-tiques favorisent l’équilibre de santé. L’histoire d’une vache « Amélie » des Perelles illustre cepropos.

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Ces trois paramètres sont le pH, la résistivi-té fonction inverse de la quantité de selsminéraux, le potentiel redox en terme de rH2

Grâce à d’autres observations, Jeanne Rousseaua également pu montrer l’influence des rythmes cos-miques sur les êtres vivants. Par la mesure du pH uri-naire, par exemple, elle a pu mettre en évidence lacorrélation existant entre certaines phases lunaires etdes variations récurrentes de flores urinaires chez lecobaye. Ces éléments sont à porter au crédit de cequi sera peut être une nouvelle branche de lascience : l’astro-biologie.

Autre domaine exploré par cette chercheuse infa-tigable : l’agronomie. Là, elle a démontré, mesures àl’appui, l’incontestable supériorité de la productionbiologique par rapport à la production convention-nelle chimique. Tant au niveau des sols, que desvégétaux ou des animaux, la bioélectronique met enlumière de façon précise, chiffrée et incontestable,des différences notoires entre ces deux approchesagricoles. Ces différences, quelquefois spectaculai-res et sans appel, montrent à quel point, l’agricultureintensive ruine les sols, affaiblit et dénature plantes etanimaux, pour au final tromper et léser le consom-mateur. Toutes conclusions dont s’accommode fortmal notre système agricole établi, expliquant par làmême, l’ignorance volontaire qu’il développe vis-à-vis de la bioélectronique Vincent.

De l’agriculture à l’alimentation, il y a souventintervention humaine. Cette étape peut égalementêtre examinée à travers le prisme de la bioélectro-nique. La fabrication du pain en est un exemple :

A travers de nombreuses séries de mesures, lapanification avec levure a été comparée à la panifica-tion sur levain naturel. Résultat : entre un pain blanc,sur levain, issu de l’agriculture chimique et un paincomplet sur levain issu de l’agriculture biologique, ilexiste un monde. Dommage et trompeur que lemême mot désigne des choses aux qualités oppo-sées ! En effet, le premier va pousser son consom-mateur vers un terrain de désordre et de maladie,alors que le second est apte à entretenir la vie.

Dès lors, l’on comprend mieux notre anciennelégislation du XVIIIe siècle, qui punissait d’emprison-nement tout boulanger qui avait utilisé de la levurepour préparer son pain !

Notre amnésie collective à cet égard, sert biendes intérêts !

Ainsi, la bioélectronique permet de mettre enlumière de façon spectaculaire, l’influence de la qua-lité de notre alimentation sur notre santé.

Outre cette alimentation, l’eau est également unfacteur déterminant.

C’est ainsi que Louis Claude Vincent a insistéavec force sur les caractéristiques que devraient pré-senter les eaux de boissons :

- en premier lieu, leur faible minéralité qu’il avaitpu montrer être en étroite relation avec le bonétat sanitaire des populations,

- second lieu, le danger de tous les procédés destérilisation par les oxydants puissants : au pre-mier rang desquels, le chlore se trouve. Pour labioélectronique, ces eaux chlorées prédispo-sent aux maladies dégénératives et aux cancers.

Se heurtant ainsi de plein fouet aux pratiques encours, nul doute que Louis Claude Vincent ait prêchédans le désert…

Pour que cette évocation de la qualité de l’eau àtravers la bioélectronique ne reste pas que théorique,je vous présente ci-après un exemple vécu qui m’a étédonné par mon métier de vétérinaire. En effet, s’il nousfaut toute une batterie de tests et mesures pour déter-miner la qualité d’une eau, les animaux, eux, grâce àleur instinct, font le bon choix instantanément.

«AMELIE»DES PERELLES

« Amélie » est une vache. Mais pas n’importequelle vache !

C’est une vache de la race d’abondance, avec unebelle robe cuivrée, et de magnifiques lunettes blan-ches. Elle a la chance d’habiter en Savoir, dans le petithameau des Perelles. Avec une quinzaine de sescompagnes, avec des moutons, des chèvres et touteune basse-cour, elle égaye la petite ferme. Là, les ani-maux ont encore un nom, et la maîtresse d’Amélieavait déjà élevé la grand-mère et la mère d’Amélie.Une histoire de famille donc, où les animaux etl’homme cohabitent en une symbiose équilibrée.

Un beau matin de printemps, la fermière d’Améliem’appelle. Hier, Amélie a mis bas un joli veau, bienvigoureux, mais Amélie ne s’est pas délivrée, c’est àdire que le placenta est resté à l’intérieur de la partu-riente. Il est alors de coutume d’en réaliser l’extrac-tion manuelle pour éviter certaines complications.

Me voilà donc dans ma voiture, roulant en direc-tion des « Perelles » et réfléchissant à cette ferme oùj’allais mais que je connaissais très mal. En effet, lafermière d’Amélie ne m’appelait que très rarement :peut-être une fois tous les deux ans !

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Arrivé sur place alors que j’étais en train de déli-vrer Amélie, je m’enquis auprès de la fermière de saconnaissance des soins à apporter suite à une tellesituation. Son regard interrogateur m’indiqua qu’elleignorait tout ce qui était habituellement pratiqué. Celaaiguisa ma curiosité.

En effet, ce type d’intervention était très fréquentpour moi. Pour un troupeau d’une quinzaine devaches (taille du troupeau d’Amélie) j’étais habitué àce qu’une ou deux fois par an, en moyenne, je soisappelé pour une « délivrance ». Aussi les éleveursétaient-ils habitués au traitement qui fait suite auxsoins vétérinaires, dans ce cas précis.

Aussi questionnai-je la fermière d’Amélie :« Avez-vous déjà eu des vaches qui nécessitent unedélivrance manuelle? ».

« Oh oui »

« A quand remonte la dernière ? » Un longmoment s’écoule pendant lequel la fermière d’Amélierecherche dans ses souvenirs, puis d’une voix peucertaine, elle me dit : « une douzaine d’années ».Surpris un silence s’installe. « Oh, non peut être bienquinze ans » rajoute-t-elle.

Tout en continuant à travailler, je n’en revienspas. Dans ma tête un rapide calcul s’opère. Sur lesautres troupeaux où je suis habitué à intervenir, jesais que pour 15 vaches, il y aura environ une à deuxnon délivrance par an, soit sur quinze ans une bonnevingtaine ! Ici une ! Cette ferme n’est pas « normale »elle est en trop bonne santé ! Vivement intrigué, demultiples pensées se bousculent dans mon esprit :Cet état « anormal » de santé ne doit toucher, par jene sais quel hasard, que cette pathologie de « nondélivrance » ; un fait à relier peut-être à la génétiquede ce troupeau ? (l’alibi génétique est très pratiquecar il permet de couper court à tout autre question-nement !). Et si par je ne sais quel malencontreuxhasard (encore lui !), cette santé « insolente » affec-tait d’autres aspects de la vie de ces vaches?

Que de pensées, que de doutes, que de question-nements ! Heureux les simples d’esprits ! Pour tenterde me rassurer, l’idée me vient alors de questionnerla fermière sur « La » pathologie des vaches laitières :c’est à dire les mammites. Mon expérience de terrainme donne ici de bons repères : sur l’ensemble destroupeaux que j’approche, les pathologies de lamamelle tiennent une place prépondérante. La récur-rence de cette affection varie bien évidemment d’untroupeau à l’autre et suivant les années, mais les ord-res de grandeur pour un troupeau de 15 vaches, vontde 5 cas par an à plus de 20 cas par an.

Aussi demandai-je : « Vos vaches ont-elles desmammites ? » Réponse laconique de la fermière :« Oh oui ! » Je suis rassuré, mais soudain un doutes’installe, je reprends : « A quand remonte la der-nière? » Un court temps s’écoule et la fermière toutefière d’avoir accédé rapidement à ses souvenirs medit : « il y a deux ans et demi ».

Un large sourire orne son visage : elle connaîtbien ses animaux et peut répondre à toutes les ques-tions les concernant ! Je ne pourrai pas la coller là-dessus ! Mes certitudes, mes repères auraient reçuun uppercut en plein front qu’ils ne vacilleraient pasdavantage ; Ressaisis-toi ! ressaisis-toi ! A nouveaurapide calcul : Plaçons-nous dans le cas le plus favo-rable : soit 5 mammites par an pour 15 vaches, 2 1/2

an vont voir une douzaine de mammites. Ici une !L’anomalie « bonne santé » est confirmée. Que faire?Comment expliquer un tel état ?

Continuant imperturbablement, (en apparence)mon intervention, j’essaie de comprendre ce quipourrait être à l’origine d’une telle bonne santé.

1. Est-ce la génétique?

Un coup d’œil rapide au reste du troupeau m’in-dique que les vaches de cette ferme sont sensible-ment les mêmes qu’aux alentours.

Renseignements pris : la ferme recourt à l’insé-mination artificielle, comme le font l’écrasante majo-rité des éleveurs actuels. (Ainsi en France, actuelle-ment plus de 99 % des veaux de race laitière sontissus d’insémination artificielle. Cette pratique vise àun accroissement rapide de la production laitièrechez les vaches. Ce faisant on pratique la course aurendement dont l’agriculture n’est qu’un exempleparmi tant d’autres. Cet apparent bénéfice à courtterme se fait au prix d’une pression de sélectiongénétique démentielle dont les races à faible effectifne sortiront pas indemnes. De plus, la congélationsystématique de la semence des taureaux couplés àl’insémination artificielle n’est peut être pas sansobérer la vitalité des individus qui en sont issus).

2. Les conditions d’élevage pourraient-ellesêtre en cause?

La ferme d’Amélie ressemble plus à une fermedes années 1950 que de cette fin de siècle. Les ani-maux sont propres, mais il y a du fumier un peu par-tout, les poules courent au milieu des vaches, leschiens vont et viennent au milieu de tout ce monde.A l’extérieur, de la boue défend la porte d’entrée. Unevraie ferme, quoi ! Pas une usine ou un laboratoire !

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Donc là encore, rien de différent d’avec les autresfermes des alentours, rien qui puisse expliquer cetétat de super santé.

3. Ce pourrait être la nourriture?

Je m’enquiers alors auprès de la fermière sur lafaçon dont elle nourrit ses vaches : Herbe l’été, foinl’hiver avec une farine de céréales. Pas de condi-ments minéraux ou vitaminés. C’est la ration clas-sique que les bovins reçoivent dans cette région demontagne. Les quantités de farines sont un peu plusfaibles que ce qui se pratique couramment, maiscette légère différence ne peut expliquer un tel niveaude santé pour les animaux.

Mais quoi alors ? Qu’est-ce qui peut expliquerune telle différence?

• les animaux? ce sont les mêmes que dans lesfermes voisines

• les conditions d’élevage? Ce sont celles qui ontencore cours dans toute la vallée

• l’alimentation ? elle n’a rien qui la différenciedes autres fermes.

Oh oui, l’abreuvement, j’oubliais : Un rapide coupd’œil me permet de découvrir des abreuvoirs auto-matiques en fonte, comme il en existe dans toutes lesétables de la région. Alors là encore, rien de différent.

Par acquis de conscience, sûr d’une réponsepositive, je lance : « les abreuvoirs sont-ils raccordésà un réseau communal? »

Et là, oh surprise : « Hé, non pas du tout » dit lafermière comme un peu gênée.

« Comment pas du tout? » répliquai-je « Venez voir » me dit-elle en m’entraînant

dehors. « Vous voyez là-bas ce ruisseau? » elle medésignait du doigt un torrent qui dévalait en cascadestumultueuses des sommets environnants.

« Mon mari en a capté une partie qu’il amène parcette rigole directement creusée à flanc de monta-gne, juste derrière l’étable. Je lui ai bien demandé deplacer un tuyau, du torrent au bâtiment, mais il nem’a pas écouté ».

Ainsi l’eau court à l’air libre et arrive contre le murdu bâtiment. Elle n’a que l’épaisseur du mur à traver-ser pour alimenter directement les abreuvoirs.

« Ce n’est pas très propre car à l’automne quandles arbres perdent leurs feuilles, celles-ci viennenttomber dans la rigole puis bouchent les abreuvoirs. Ilnous faut alors les nettoyer fréquemment à la main ».

Enfin pour sûr un élément qui distinguait cetteferme de toutes les autres que je connaissais.Pourrait-ce être un élément explicatif ? Je me préci-pitai dans ma voiture pour en extraire un conductivi-mètre. De retour dans l’étable, je pris un peu d’eaudans un abreuvoir en mesurai la résistivité : 15 000Ohms !!! (forte résistivité signifie faible teneur ensels minéraux).

Du jamais vu dans la région.

Habitué à des valeurs d’environ 2 000 Ohms, jen’en revenais pas. Aussi, je refis plusieurs fois lesmesures. Rien n’y faisait, verdict : 15 000 Ohms.(Une étude ultérieure me permit de comprendre cetétat de fait. Le torrent qui alimentait cette ferme des-cendait d’une montagne située dans une zone à fortehétérogénéité géologique. Et si l’ensemble de larégion était constituée de schistes ou gypses, l’en-droit précis où ce torrent prenait sa source était unede très rare zone granitique de la région).

Je signalai alors immédiatement à la fermière queson eau était d’une excellente qualité, je lui indiquaide plus que le très bon état de santé de ses animauxrésultait certainement pour une large part de la qua-lité de cette eau.

Et elle me regarda surprise et me dit : « alors ça,c’est bien incroyable ! personne ne s’est intéressé àmon eau et je vous en aurais cru incapable ».

Un instant passa, puis elle reprit : « Je com-prends maintenant. Depuis maintenant cinquanteans que je vis ici, tous les printemps, alors qu’il y aencore de la neige sur les flancs de montagne, leschamois descendent en fond de vallée attirés par lesjeunes pousses tendres ; étant toujours très craintifs,ils restent cantonnés dans cette forêt là-bas ». Elleme désigna une forêt éloignée d’environ 300 mètresde l’endroit où nous étions.

« Et bien, tous les jours au printemps, nousvoyons sortir les chamois de cette forêt, passer àdécouvert, traverser ces deux combes, en face denous, y enjamber les deux ruisseaux qui y coulentpour venir boire dans notre torrent, là, à 100 mètresde l’étable ».

Elle s’arrêta et reprit : « Je n’arrivais pas à com-prendre ce comportement étrange. Pourquoi des ani-maux très farouches s’approchaient autant de notremaison pour venir boire, après avoir traversé deuxautres ruisseaux, dans lesquels ils ne se désalté-raient jamais ? ».

Page 15: Qu'Est Ce Que l'Eau Vivante de louis claude vincent

Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200517

L’Institut ALCORa déjà publié

N° 1 ...... (Articles divers)

N° 2 ...... (Articles divers)

N° 3 ...... Dangers et opportunités de la mondialisation.

N° 4 ...... Qu’est-ce que l’Ame?

N° 5 ...... Vie et Forme

N° 6 ...... Ecologie

N° 7 ...... Le Pardon

N° 8 ...... Naissance, Renaissance (I)

N° 9 ...... Naissance, Renaissance (II)

N° 10 ..... La Lumière

N° 11 ..... La Volonté d’évoluer

N° 12 .... Notre Planète, la Terre

N° 13 .... Le Soleil

N° 14 .... La Maison

N° 15 .... Masculin-Féminin

N° 16 .... Mourir, le grand passage

N° 17...... Adolescence

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Institut Alcor - B.P. 50182 - 63174 Aubière CedexSUISSE

7 F.S/N° (port compris)Institut Alcor - 5 Chemin Pré de Lug

1258 Certoux – Genève

Chèques libellés au nom de l’Institut Alcor

Quelques instants plus tard, conductivimètre enmain, j’avais gagné les deux ruisseaux proches de laforêt. Verdict : 2500 Ohms! (leur source est issue deterrains schisteux).

Merci Monsieur Louis Claude Vincent pour m’avoirpermis de comprendre ces observations originales.

Bruno SABATIER

BIBLIOGRAPHIEIl existe une association qui assure la diffusion de

la bioélectronique – Un bulletin trimestriel très riched’informations est publié – Il s’agit de : « Association de bioélectronique », 22bis, rue ErnestRenan, 49500 SEGRE

Ouvrages traitant de bioélectronique :« La bioélectronique et les mystères de la vie » -

Auteur : Pierre BRESSY – Ed : le courrier du Livre –ouvrage déjà ancien – mais qui est l’un des rares aêtre suffisamment didactique pour ne pas rebuter unlecteur qui désire découvrir ou s’initier à la bio-électronique.

« Précis de bioélectronique selon L.C. Vincent »Auteur Cannenpasse-Riffard et Danze – Ed. MarcoPietteur. Ouvrage technique pour lecteur connaissantdéjà la bioélectronique.

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Page 16: Qu'Est Ce Que l'Eau Vivante de louis claude vincent

Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200518

Quelques tests sensitifs permettent de préciserles caractéristiques d’une eau la plus naturelle possi-ble, la plus adaptée à la consommation humaine.

Sont étudiées ici l’eau d’adduction d’un village demoyenne montagne (à la sortie du robinet, après fil-tration par osmose inverse, après filtrage par cartou-che céramique), une eau de source en bouteille, etune eau traitée par d’autres procédés commerciaux .

Les tests sensitifs pratiqués lors de cette étudeont pour objectif de nous aider à nous orienter devantles contradictions et affirmations circulant à proposde l’eau qu’il serait souhaitable de consommer.

A priori, il serait souhaitable de consommer uneeau assimilable, métabolisable par notre organisme,c’est à dire, une eau qui puisse participer aux pro-cessus d’alchimie interne, et qui puisse nous per-mettre d’éliminer nos déchets, donc une eau quiserait partie intégrante du vivant.

I - METHODES UTILISEES

1) Le taux vibratoire

Il est chiffré grâce à un géodynomètre, ou touteéchelle de mesure permettant des comparaisons.

Le taux vibratoire présente une grande variabi-lité :

• Spontanément dans le temps (il diminue demanière importante en quelques jours)

• Selon l’endroit où l’eau est stockée (il diminueau fond du placard, ou pire sous l’évier, et aug-mente au soleil ou dans le jardin)

• Selon ce qui lui est imposé (forme du récipientqui la contient, dynamisation manuelle par suc-cussions successives, musique, prière, pas-sage dans une coquille St Jacques). Ceci vadans le sens des travaux du japonais MasaruEmoto « Messages de l’Eau ».

«CŒUR ET ÉNERGÉTIQUEFace au défis du XXIe siècle»

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«UN AUTRE REGARD SUR LASEXUALITÉ »

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« LA PIERRE DES SAGES»Henry T. LaurencyÉditions OPÉRA1 allée des Vinaigriers - 44300 NANTESPrix : 30 € + 3,80 € de portUne présentation rationnelle de la pensée dePythagore. Une quête de l’unité et de la liberté. Unsystème mental concret inébranlable où sont pré-sentés dans une langue claire et précise les élémentsessentiels de la Sagesse Immémoriale.A paraître début 2005

LIVRES

L’EAU : TESTS SENSITIFS

La bioélectronique de Louis Claude Vincent, ultérieurement largement développée parJeanne Rousseau, est un critère de « qualité » pour les aliments, les sols, l’eau. Les donnéesastronomiques, les cycles natures sont en mesure de modifier significativement des paramètresélectromagnétiques de l’eau. La faible minéralité de l’eau, sa circulation sur des sols grani-tiques favorisent l’équilibre de santé. L’histoire d’une vache « Amélie » des Perelles illustre cepropos.

Page 17: Qu'Est Ce Que l'Eau Vivante de louis claude vincent

Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200519

2) Informations données par l’antenne deLecher

Les repères chiffrés de cette antenne correspon-dent à des informations particulières, le tableau sui-vant donne les informations intéressantes pour uneétude de l’eau :

1,35 .....................................eau croupissante1,618...........................................nombre d’or1,90...................tuyau avec écoulement d’eau2,00 ..............................................eau polluée2,75 ........................................monde minéral3,33............................................envoûtement3,50 .......................................................radon3,80.....................................soins aux plantes4,20......................................................entités5,10 ..........................cristaux liquides, plomb5,50.......................................tuyauterie en fer6,60......................................énergies nocives7,00 ...................................................alchimie7,20 .................................................eau vitale7,80 ..........eau courante, énergies électriques8,00 .................................énergies de la Terre12,00...............................énergies cosmiques14,00 .................................................alchimie15,30 ...................échanges cosmotelluriques

3) Les émissions du pendule équatorial

Le pendule équatorial sépare les émissions vibra-toires émises par une substance, grâce à un curseur.Elles sont alors traduites en degrés (de 0° à 360°) ouen couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo,violet, ultra-violet, blanc, vert négatif, noir, infra-rouge.

Le graphique utilisé pour les transcrire est quali-tatif et quantitatif. Le schéma 1 montre quelquesréférences, provenant des règnes de la nature :

• Les émissions d’un tilleul à la sortie des bour-geons

• Celles d’une eau guérisseuse jaillissant dansune chapelle de montagne

• Celles d’une coquille St Jacques vide

4) La recherche d’une intention éventuelle-ment transmise par l’eau

Cette intention peut manifester un désir de pou-voir. Elle peut être orientée vers la matière ou versl’esprit et avoir des conséquences involutives ou évo-lutives. Ces effets sont probablement différents selonle règne qui l’utilise (minéral, végétal, animal ouhumain). Chez l’homme, elle peut être préjudiciable àla liaison âme-personnalité.

5) Reprise de l’étude après passage de quelquesminutes dans une coquille St Jacques

Si le produit est naturel, ce passage ne modifiepas, ou bien améliore, tous les paramètres :

• Le taux vibratoire monte• Les informations types entités, énergies noci-

ves, envoûtement disparaissent• Les informations de la coquille St Jacques sont

transmises à l’eau (nombre d’or, soins auxplantes, énergies de la Terre, alchimie, échan-ges cosmo-telluriques)

• Les émissions au pendule équatorial sont plusimportantes et leur spectre est élargi

Mais, pour certaines eaux modifiées artificielle-ment ou certains produits, le passage dans unecoquille st Jacques fait disparaître toutes les infor-mations et toutes les émissions, ceci de manièredéfinitive. L’eau semble alors morte, figée, incapablede remonter son taux vibratoire et de retrouver denouvelles informations ou de nouvelles émissions.

Que peut-il alors se passer lorsque nous laconsommons ?

Source guérisseuse

Arbre (tilleul) Coquille St Jacques videSchéma 1

Page 18: Qu'Est Ce Que l'Eau Vivante de louis claude vincent

Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200520

II - ETUDE DE QUELQUES EAUXDE CONSOMMATION

1. Eau du robinet

2. Eau du robinet osmosée

A SA SORTIE Après DYNAMISATIONavec 2 gouttes D’EAU DE MER

Après passage dans uneCOQUILLE ST JACQUES

Le taux vibratoire varie de 0 à 40selon les jours Le taux vibratoire monte à 100 Le taux vibratoire est à 80

Les informations retrouvées sont :eau croupissante, tuyau avec écoule-ment d’eau, eau polluée, mondeminéral, radon, entités, eau, tuyaute-rie en fer, énergies nocives, énergiesde la terre

Les informations sont modifiées :nombre d’or, monde minéral, soinsaux plantes, eau, eau vitale, eau cou-rante, énergies de la terre, énergiescosmiques

Les informations deviennent : nomb-re d’or, monde minéral, soins auxplantes, eau, alchimie, eau vitale,énergies de la terre, énergies cos-miques

Absence d’émissions au penduleéquatorial (schéma 2)

Des émissions apparaissent au pen-dule équatorial (schéma 2)

Les émissions décelées au penduleéquatorial sont différentes (schéma 2)

Absence d’intention Pas d’intention décelable Pas d’intention décelable

A sa sortie Dynamisée (+ eau de mer) Après passage dans coquille

Schéma 2 - Eau du robinet

A SA SORTIE Après DYNAMISATIONavec 2 gouttes D’EAU DE MER

Après passage dans uneCOQUILLE ST JACQUES

Le taux vibratoire est à 0 Le taux vibratoire monte à 50 Le taux vibratoire monte à 80

Les informations retrouvées sont :eau croupissante, tuyau avec écoule-ment d’eau, tuyauterie en fer

Les informations sont modifiées :nombre d’or, monde minéral, soinsaux plantes, alchimie, eau vitale, eaucourante, énergies de la terre

Les informations sont identiques àcelles de l’eau non osmosée

Absence d’émissions au penduleéquatorial (schéma 3)

Les émissions deviennent importan-tes (schéma 3)

Les émissions sont modifiées (sché-ma 3)

Absence d’intention Absence d’intention Absence d’intention

A sa sortie Dynamisée (+ eau de mer) Après passage dans coquille

Schéma 3 - Osmosée

Page 19: Qu'Est Ce Que l'Eau Vivante de louis claude vincent

Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200521

3. Eau du robinet filtrée avec une cartouche en céramique

4. Eau minérale ou eau de source en bouteille

Les résultats des tests sont en corrélation avec les études faites en bioélectronique de Vincent. Les tauxvibratoires, informations et émissions les plus satisfaisantes correspondent aux eaux qui ont les critères de bioélectronique les plus aptes à préserver la santé.

Les tests suivants ont été faits sur une eau de source dont les PH, résistivité et potentiel d’oxydo-réductionmontrent la bio-compatibilité.

A sa sortie Dynamisée (+ eau de mer) Après passage dans coquilleSchéma 4 - Filtrée (céramique)

A SA SORTIE Après DYNAMISATIONavec 2 gouttes D’EAU DE MER

Après passage dans uneCOQUILLE ST JACQUES

Le taux vibratoire est à 0 Le taux vibratoire monte à 90 Le taux vibratoire monte à 270

Les informations retrouvées sont :eau croupissante, tuyau avec écoule-ment d’eau, eau, tuyauterie en fer

Les informations sont modifiées :nombre d’or, monde minéral, soinsaux plantes, eau, alchimie, eau cou-rante, énergies de la terre

Les informations deviennent nombred’or, monde minéral, soins aux plan-tes, eau, alchimie, eau vitale, eaucourante, énergies de la terre, éner-gies cosmiques, alchimie, échangescosmo-telluriques

Les émissions sont importantes(schéma 4)

Les émissions sont modifiées (sché-ma 4) Les émissions prennent de l’ampleur

Absence d’intention Absence d’intention Absence d’intention

A l’ouverture de la BOUTEILLE Après DYNAMISATION nouvellepar SUCCUSSION

Après passage dans uneCOQUILLE ST JACQUES

Le taux vibratoire est à 0 Le taux vibratoire monte à 160 Le taux vibratoire monte à 150

Les informations retrouvées sont :eau croupissante, eau polluée, eau

Les informations sont modifiées :nombre d’or, soins aux plantes, eau,alchimie, énergies de la terre

Les informations retrouvées sont :nombre d’or, soins aux plantes, eau,alchimie, eau vitale, énergies de laterre, énergies cosmiques

Les émissions du pendule équatorialsont faibles ou absentes (schéma 5)

Les émissions sont importantes(schéma 5)

Les émissions sont importantes etcomplètes par rapport aux référen-ces vivantes

Absence d’intention Absence d’intention Absence d’intention

A l’ouverture Après succussions manuelles Après coquille St Jacques

Schéma 5 - Eau en bouteille

Page 20: Qu'Est Ce Que l'Eau Vivante de louis claude vincent

Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200522

5. Eau traitée artificiellement par d’autres procédés que les filtres

CONCLUSION :Au terme de cette étude par tests sensitifs, effectués tout au long de ces dernières années, il apparaît que

l’eau naturelle est vivante et changeante de manière réversible. Seule une interprétation conjointe de l’ensem-ble de ces tests peut être intéressante.

Le taux vibratoire ne permet pas de juger de la qualité de l’eau, mais seulement de sa capacité à stocker uneénergie quelle qu’elle soit. Les information données par l’antenne de Lecher précisent la nature de cette éner-gie. Le pendule équatorial permet de comparer son spectre d’émission à celui du vivant. Le passage dans lacoquille Saint Jacques permet de savoir si cette eau a gardé sa capacité à capter et émettre de manière alter-native des informations, donc de participer à l’alchimie interne de l’organisme vivant – sinon, cette eau est-elleencore bio-compatible? et quelles conséquences cela aura-t-il à long terme sur la santé des organismes qui laconsomment?

Catherine MORLAT

A l’ouverture de la BOUTEILLE Après passage dans uneCOQUILLE ST JACQUES puis DYNAMISATION manuelle

Le taux vibratoire est à 0 Le taux vibratoire reste à 0 Le taux vibratoire reste à 0Les informations retrouvées sont :eau polluée, monde minéral, envoû-tement, entités, énergies nocives,énergie électrique

Toutes les informations disparais-sent, il n’en apparaît pas de nouvel-les

Il n’apparaît pas d’informations

Les émissions sont dans la partiebasse du graphique (schéma 6)

Les émissions disparaissent égale-ment (schéma 6)

Il n’apparaît pas de couleurs (sché-ma 6)

Il existe une intention L’intention disparaît Absence d’intention

Après l’ouverture Après passagedans la coquille St Jacques

Après coquille St Jacquespuis succussions manuelles

Schéma 6 - Eau en bouteille

« Présence de Pierre Teilhard de Chardin»

Roger DURANDÉditions AUBINEn vente chez l’auteur28 bis, rue Emmanuel Chabrier - 63170 AUBIEREPrix : 17,00 € + 1,50 € de port

LIVRES

Page 21: Qu'Est Ce Que l'Eau Vivante de louis claude vincent

Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200523

Lorsque j’étais petite, j’ai long-temps été persuadée que je pou-

vais respirer sous l’eau…Tellement persuadée, que

régulièrement, je tentais l’expé-rience, cramponnée aux bar-reaux d’une échelle de piscine,de descendre jusqu’au fond dubassin, de compter jusqu’à trois

en me disant « cette fois-ci c’estla bonne ! » et de prendre une

grande goulée… que, suffocante,larmoyante, je recrachais, bien proche de

l’asphyxie, en jaillissant comme une bombe à la sur-face.

Chaque fois déçue…Chaque fois recommençant, au mépris de toutes

les lois de la physique, portée par l’espoir irrépressi-ble qu’un jour çà marcherait.

Les années ont passé…Je ne sais toujours pas respirer sous l’eau…Mais je sais aujourd’hui respirer dans l’eau !Il a suffi qu’un jour je passe de la lettre à l’esprit

pour découvrir que, symboliquement, ma petite têted’enfant connaissait tout déjà du processus de l’in-carnation et de la chute de l’ange.

Je compris alors que « respirer dans l’eau », c’é-tait plonger au plus profond des eaux de la Terre, yprendre racine, et puis, s’entourant dans une bulle del’air du mental, retraverser les eaux des émotions etremonter à la surface dans un pétillement de lumière.

La première chose à faire était donc de se jeter àl’eau !

On ne peut en effet maîtriser correctement lemonde des émotions qu’en acceptant de courir lerisque de les vivre. Alors seulement il sera possibled’apprendre, lors de ce parcours qui s’effectue leplus souvent en brasse coulée, les lois fondamenta-les du monde magique des eaux psychiques.

1 - « Ramenez…Ecartez »

Comme une grenouille sur le bord du bassin, avecapplication, l’enfant s’entraîne aux mouvements de lanage et par la même occasion aux mystères de lagrande loi d’Attraction magnétique qui régit le mondedes eaux émotionnelles.

« Ramenez… Ecartez » autrement dit « Attirez…repoussez » et çà il sait bien,très bien faire, le corpsémotionnel !

Il a un sens aigude l’affinité sélec-tive et pas plusque l’eau n’ac-cepte la goutted’huile, il netolère de se laisserpénétrer par ce quipourrait le changer :jamais neutre, il attirece qu’il aime jusqu’à l’indi-gestion et repousse ce qu’ildéteste jusqu’à l’allergie. « Qui se ressemble s’assem-ble » déclare-t-il avec jubilation en se cocoonant dansses groupes de copains-copines toujours plus nomb-reux qui lui ressemblent comme… deux gouttesd’eau! Et de la goutte à la flaque, c’est bientôt dans unocéan d’émotions contagieuses qu’en masse leshumains barbotent pour le meilleur et pour le pire…

On connaît bien, n’est-ce pas? Les animaux aussid’ailleurs ! Et mon chat donc, lorsqu’il s’allongeait detout son long sur mon ventre et plongeait son regardd’or dans mes yeux pleins de larmes. Il sentait tout cetanimal ! Ah! c’est qu’alors je n’étais guère plus qu’uncorps astral à pattes, nous avions cela en commun, etsi mon matou avait sur moi l’avantage de posséder samerveilleuse sensibilité éthérique, j’avais sur lui l’in-convénient de posséder un corps mental pris en otagepar des émotions débordantes.

LE LABYRINTHE AU FIL DE L’EAU

Parcourir le labyrinthe glauque et insondable des émotions, et apprendre à traverser avec lamême sérénité les tourbillons furieux et les doux méandres du fleuve de la vie, tel est le voya-ge proposé à chacun d’entre nous afin de développer une réponse sensible et aimante à l’impactde la lumière et de permettre le passage inconditionnel de l’Esprit dans la matière.

Page 22: Qu'Est Ce Que l'Eau Vivante de louis claude vincent

Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200524

2 - « Tempête sous uncrâne »

Médium entre le corps physique et lecorps mental, notre corps émotionnel

prend ses aises : il déborde sur l’uncomme sur l’autre ! C’est qu’il a dela ressource le mâtin !

C’est lui qui joue avec les ima-ges, donne des couleurs à la vie,

éveille l’intérêt, l’envie de…A lui la joie de vivre, les relations « je te tiens, tu

me tiens » qui font battre le cœur, les grands senti-ments qui soulèvent les montagnes, l’aspiration à labeauté…

Des pensées créées par le mental, il s’empareavec avidité, les gonfle de sa propre substance, lesnourrit de sa fougue et les propulse dans la mise enacte.

Ou bien, au contraire, il les habille frileusementde peurs ou autres frustrations et nous entraîne dansun schéma d’inhibition paralysante. C’est alors lepetit vélo dans la tête, le manège infernal des idées-kaléidoscopes, les mille solutions qui tournent enrond, les évènements qu’inlassablement on reprendà zéro pour les vivre autrement, les grands chagrinset les petites morts.

Quant au corps physique qui lui obéit au doigt età l’œil, il est capable, lui, de trouver des ressourcesinvraisemblables pour satisfaire les moindres désirsde ce capricieux. Lorsque tout va bien, le corps émo-tionnel est à la fête et il insuffle à tous les projets unerare puissance de réalisation. Mais s’il est mal luné,ah ! alors, c’est le corps qui se tourne et se retournesur le gril du lit pendant que les heures de la nuit s’é-grènent avec une lenteur exaspérante, c’est le dos quicrie, les nerfs qui ne supportent plus aucun bruit, lafatigue insurmontable, les multiples petits maux queles mots exaspèrent. Heureux encore, lorsque cen’est pas la chute vertigineuse dans la dépressionnoire et l’entassement sur la table de nuit des petitespilules roses ou blanches ou bleues destinées à vouscalmer quand vous explosez puis à vous réveillerparce que vous êtes devenu amorphe !

Comme le corps émotionnel est un grand adeptedu « toujours plus, jamais assez », çà peut durerlongtemps cette oscillation cyclique entre exaltationet dépression.

3 - « Le jeude la balançoire »

C’est qu’en effet le corps astral possède une tech-nique bien à lui pour se transformer: bien qu’il détesteçà, il lui faudra un jour accepter d’obéir à plus fort quelui.

L’Ame attend patiemment son heure, imprimant àla vie de sa poupée un mouvement pendulaire quirappelle singulièrement les vieilles balançoires denos jardins d’enfants. Vous vous souvenez ? Cellesqui vous renvoyaient brutalement au septième cieldès que vous vous étiez écrabouillé sur le sol…

« Jean qui pleure et Jean qui rit ». Cà également,je devais connaître depuis une éternité : mon père meraconte que, bébé, lorsqu’on me faisait uneremarque, j’avais un œil qui pleurait et l’autre qui riaiten attendant de voir comment tournaient les choses !Eh bien, c’est exactement ce que nous faisons sanscesse, aussi impuissants à retenir les jours heureuxauxquels nous nous cramponnons pourtant de tou-tes nos forces, qu’à nous débarrasser des heuressombres qui semblent scotchées à nos basques. Enavons-nous reproduit pourtant des histoires quenous croyions différentes, jusqu’à l’overdose, jus-qu’à découvrir qu’au-delà des apparences, en réalité,le scénario est toujours le même

A force de se précipiter, délirant d’enthousiasmesur l’exaltante « nouveauté » qui n’est en fait que dutrès ancien réchauffé et relooké, puis de ramasser lesmorceaux, on finit par appréhender les notions dejuste milieu et de distanciation : c’est l’apprentissagede la Divine Indifférence. Un long, très long et trèsdouloureux combat sur « le sol brûlant » dont parleP. Lamole dans l’article sur Neptune. C’est le combatd’Arjuna dans la Bhagavad Gîtâ, celui d’Hercule avecl’Hydre de Lerne, celui de tout humain engagé sur lacroix fixe du disciple et qui l’amènera un jour à lamaîtrise des émotions.

C’est au cours de ce combat qu’il apprendra quele sentiment ne peut se purifier dans l’horizontalitépar une alternance vaine et illusoire entre les oppo-sés, mais doit se verticaliser dans une nouvelle paired’opposés entre le désir et l’aspiration d’abord, puisentre l’aspiration et l’amour grâce à l’éveil d’un men-tal de plus en plus performant (voir schéma)

Page 23: Qu'Est Ce Que l'Eau Vivante de louis claude vincent

Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200525

4 - « Le Marchandde merveilles »

Coloré par leRayon 6, le planastral est un mar-chand de rêves et unfaiseur d’images. Il al’art de fabriquer deschâteaux de brumequ’il peuple de fantômes plus vrais que les vrais.

A cette époque de ma vie où mes émotions ruis-selaient comme les chutes du Niagara, je passaismon temps au bord de l’eau… Comment dire lamagie des couchers de soleil sur les étangs deCamargue, la moire changeante des reflets sur lesvagues, et ces espaces infinis où le ciel et la mer et laterre ne font plus qu’un? Fascinée, je pouvais resterdes heures dans une contemplation hypnotique desimages réfléchies par les eaux. C’est là que j’ai com-pris la puissance du mirage et combien, pendantlongtemps, le reflet inversé nous attire infinimentplus que la réalité et nous empêche de lever le regardsur le soleil véritable, seule source de la beauté quinous ravit.

Ah ! c’est qu’il a l’imagination fertile ce magicien :porté sur les ailes du désir, jamais comblé mais tou-jours poussé par l’espoir de l’être, il développecependant, dans le même temps, un idéal, une aspi-ration qui le poussent toujours plus loin et font de lui,peu à peu, un corps receptif, sensible à son environ-nement, et capable d’empathie.

Et qu’importe s’il confond momentanémentfusion et union, qu’importe si ses grands élans mys-tiques et maladroits le précipitent, au nom de cetamour qu’il recherche inlassablement, tête premièredans le mirage du sauveur, s’il oublie que personnene peut rien pour personne et que l’Ame elle-mêmerespecte le libre arbitre et le droit à l’erreur.

Qu’importe. Il apprend. Cette étape, nécessaire sur lechemin, s’achèvera lorsque naîtra le discernementd’un mental qui, illuminé par la lumière de l’Ame,cessera de prendre les vessies pour des lanternes.

Le temps est révolu alors du yoyo dans la galeriedes glaces déformantes. L’heure est venue pour leplan astral d’exprimer sa véritable vocation de miroirsensible et fidèle.

5 - « le Magicienblanc »

Effacés les pouvoirs psychiques inférieurs et lestireuses de cartes, effacés les grandes peurs et lesdoutes qui paralysent, les regrets, les frustrations,les tristesses de l’apitoiement, oubliée l’imaginationdélirante d’une pensée colorée par le désir personnel,les grandes envolées lyriques qui refont le monde surdes sables mouvants, évanouis l’enfer et le paradis…

Les expériences ont joué leur rôle, les mémoiresinscrites dans la substance astrale sont passées endessous du seuil de conscience : d’instincts person-nels, elles sont devenues dons innés et libèrent cettemême conscience pour d’autres tâches.

A présent, l’eau émotionnelle se plie aux exigen-ces d’un plan mental clairvoyant qui peut puiser enelle la matière indispensable pour « habiller » ses for-mes-pensées et leur permettre de s’exprimer dans lemonde physique.

Sous le feu de la lumière de l’Ame, le désir desbiens matériels a fait place à la Sagesse, à l’Amour etau Pouvoir de servir. Grâce à ce corps devenu vrai-ment « astral », réflecteur des étoiles, l’homme est àprésent un magicien blanc constructeur des formesde l’Esprit.

Delphine [email protected]

AME = AMOUR

Corps mental inférieur : intellect

Astral supérieur : aspiration

Astral inférieur : sentiments - désirs

Corps physique

Amour

Aspiration

Désir

Constitution énergétique de l’être humain :verticalisation du désir, vers l’aspirationpuis vers l’amour.

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Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200526

ACTIVITES DE L’INSTITUT

FORMATIONS

Lancement d’un nouveau groupe « La science del’âme » à Paris.

Il y a les lois de la nature découvertes par lascience et il y a les lois de l’intériorité enseignées parla Sagesse Immémoriale. L’enseignement sur lascience de l’âme vise à donner une perception uni-verselle de cette notion d’« âme » qui est la médiatri-ce, l’interface dynamique entre l’Esprit et la Matière.Il conduit chaque être humain vers le chemin qui reliesa personnalité (physique, émotionnelle, intellectuelle)à l’âme éternelle qui est en nous.

Ce groupe démarrera en décembre 2005 (week-end des 10 et 11 décembre). Nous ferons une confé-rence de présentation le mardi 24 mai 2005, 20h30à l’Entrepôt, 7-9 rue Francis de Préssensé, Paris 14e

(métro Pernety).

Lancement d’un nouveau groupe « Psycho-Morphologie Energétique » à Paris.

La Psycho Morphologie Energétique est uneapproche intuitive et pratique de l’être humain qui faitla relation entre la forme de notre visage et notre dyna-mique psychologique. Elle se fonde sur les travaux dela morphopsychologie, sur la psychologie cliniquecontemporaine et sur les enseignements de la SagesseImmémoriale et notamment les 7 grandes énergies derayons. En s’appuyant sur notre forme, elle se donnepour objectif de révéler les énergies et les lois de l’in-tériorité à l’œuvre en nous, causes de nos tendances,nos capacités, nos limitations, nos défis.

Ce groupe démarera le premier week-end d’octobre.Nous ferons également la conférence de présentation lemardi 24 mai 2005, à Paris, dans le même lieu.

Groupe d’approfondissement et d’application surles rayons

Cet enseignement est destiné à des étudiants quiont déjà une première connaissance des rayons.L’approche sera centrée, à la fois sur la psychosocio-logie, la cosmologie, et les sciences de la nature. Lespremières sessions (14-15 janv 06 ; 18-19 mars 06 ;10-11 juin 06, 16-17 sept. 06 ; 25-26 nov 06) serontconsacrées à une approche intuitive, sensible etexpérientielle de la qualité de chaque rayon, avec unepremière ouverture sur des domaines d’application.Les 7 premières sessions seront suivies par desweek-end de recherche et d’approfondissement dansles champs d’application suivants :

- L’apport des rayons pour la compréhension dela psychologie humaine

- La connaissance de la nature à travers l’énergiedes rayons

- L’influence des rayons, dans le cycle des sai-sons, et dans la vie personnelle et planétaire

Assemblée généraleNotre assemblée générale statutaire aura lieu le

25 juin 2005 comme à l’ordinaire au Cénacle (17 pro-menade Charles Martin, CH 1208 Genève) de 9 h 30à 17 h 30. Cette année le thème général des confé-rences sera : L’EAU VIVANTE.

Nos prochains bulletinsLe bulletin N° 19 de septembre 2005 aura pour

thème «L’unité aujourd’hui : le spirituel dans la matiè-re». Puis nous aborderons dans le N° 20 de décem-bre 2005, «Argent, monnaie et économies ».

Les fascicules de l’enseignement « La science de l’âme » sont disponibles:

1 – La science de l’âme conduit à l’unité et à la liberté.2 – L’âme ou conscience au travers de la vision ternaire et septénaire du monde.3 – L’être humain : une âme qui prend des enveloppes.4 – La méditation, ou comment jeter un pont entre la personnalité et l’âme.5 – Le corps de vitalité ou l’âme du plan physique6 – Le penseur (l’Ame spirituelle) et la création des formes.7 – L’expression de l’âme du monde au travers des 7 Rayons.8 – L’évolution de la conscience humaine : des états d’âme à la conscience de groupe.

10 €15 FSL’unitéPort compris

«7 rayons d’énergie et processus évolutif» : il s’agit d’une compilation de l’œuvre d’Alice Baileysur les rayons. Elle est disponible dans les mêmes conditions financières que les fascicules de l’enseignement.

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Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200527

LA PARABOLE :Ce passage, dans l’enseignement du Christ, nous

paraît très pédagogique et fort éloquent quant à l’é-norme distance qui existe entre la vision du mondeque peut produire et entretenir une personnalitéhumaine étroite et séparative et le large panoramaoptimiste et libérateur qu’Il peut lui-même nous pro-poser. On y voit les plus fortes convictions, les sujetsles plus brûlants, les affirmations les plus graves,démasqués dans leur étroitesse stérilisatrice, réduitsà l’état de pauvres débats inutiles au regard d’unelarge et lumineuse perspective autrement généreuseet pleine d’amour…

Auprès du puits de Jacobà la sixième heure du jour !

Dès le départ le décor est planté sans équivoque.Jésus se rend de Judée en Galilée en passant par laSamarie. Nous pouvons deviner tout de suite qu’il vaprobablement être question des relations détestablesentre les juifs et les samaritains. Durant ce mêmevoyage Jésus avait déjà enfoncé un coin pour remet-tre en cause ces tristes rivalités à l’occasion de laparabole du « Bon samaritain » au long de laquelle ilétait question de l’amour du prochain. (voir l’Evangilede Saint Luc ch. X 25 à 37) Mais revenons au puitsde Jacob, il fait très chaud en plein midi, les Apôtressont partis chercher des vivres au village voisin,Jésus est seul, fatigué, assoiffé, il va tout de suiteêtre question d’eau et de survie, à la fois matérielle etspirituelle… Sur ce, donc, une femme se présente,elle vient puiser de l’eau au puits de ses ancêtres.Curieusement tous les éléments pour mener uneréflexion essentielle sont rassemblés : la femme –l’eau – la tradition.

Une Samaritaine.Cette Femme représente dans la dualité manifes-

tée, la partie incarnée, le pôle réceptif, autrement ditla terre-mère, la personnalité, l’Humanité. Jésus luidemande à boire ! Première entorse ! Un juif ne s’a-dresse pas à un samaritain et encore moins à unefemme samaritaine ! D’ailleurs la femme ne manquepas de se montrer tout à fait surprise et, lorsqu’en

plus il lui dit qu’il pourrait lui donner de l’eau vive !..Réaliste elle lui fait tout de suite remarquer qu’elle nevoit pas avec quoi il pourrait la puiser !

L’Eau Vive.La femme, de plus en plus intriguée, pensant

avoir devant elle un homme hors du commun, etsans pourtant du tout remarquer le lumineux mes-sage que propose cette eau vive, détourne alors laconversation et ramène sur le tapis les vieilles que-relles théologiques.

La Tradition !En fait nous sommes en présence d’une attitude

courante et familière qui consiste à regarder par lepetit bout de la lorgnette, alors que nous devrionsnous émerveiller devant une large révélation libéra-trice… Le grand problème pour un étroit cerveauhumain étant d’avoir raison dans ses assertions, his-toire de se rassurer, la conversation tourne sur lapolémique entre juifs et samaritains pour savoir quelest le lieu le plus propice à l’adoration : est-ce le montGarizim en Samarie ou, comme le prétendent lesjuifs, le temple à Jérusalem ? Alors, magistralement,d’un puissant coup d’aile, Jésus met tout le monded’accord en nous montrant l’unité de la création, enproposant une adoration nouvelle, en esprit et envérité, quelque soient les temps, les lieux et lesraces… Nous sommes au printemps et l’exempledes travaux des champs, pour lesquels la moissonest encore loin, va donner au Maître l’occasion dedévoiler l’urgence d’une moisson spirituelle, qui, elle,est mûre. Et en effet nous comprenons quel’Humanité est mûre pour recevoir la révélation dugrand Dessein universel, il serait temps de sortir desmesquineries de nos traditions !

Mais, reportons-nous à l’article de Léon WEBER,« Ce qu’est l’Eau Vive », pour préciser encore un peuplus cette géniale leçon.

Pierre LAMOLE

JESUS ET LA SAMARITAINEOU LA PARABOLE DE L’EAU VIVE(Evangile de Jean, X 1 à 42)

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Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200528

Ce qu’est L’ EAU VIVE.« Jésus dit à la Samaritaine : « Si tu savais le don

de Dieu et qui est celui qui te dit « Donne-moi à boire »,c’est toi qui l’aurais prié et il t’aurait donné de l’eauvive »

La relation entre Jésus et la Samaritaine symbolisela relation entre l’âme et la personnalité : « Si tu savaisle don de Dieu ». En tant que personnalité, nousoublions parfois – souvent? – la présence de l’âme. Aquoi ressemble la vie d’une personnalité qui oublie lecentre qui l’anime? C’est comme des mains ou desjambes qui ne seraient plus connectées au cerveau, unnourrisson sans mère, une planète sans soleil.

Combien de temps passons-nous dans une jour-née, dans un mois, dans une vie, sans être consciem-ment en contact avec l’âme?

Bien sûr, comme la mère qui s’occupe de son bébé– même si celui-ci n’en est pas conscient – (maisquand est-il inconscient de sa relation à elle?) l’âme,notre soleil intérieur- continue de transmettre la vie àla personnalité même si elle n’en est pas consciente.Jusqu’au moment où elle choisit de couper le fil de vieen vue d’un nouveau cycle – peut-être plus conscient?

« Si tu savais le don de Dieu ». L’âme est déposi-taire du don de Dieu. Le don de Dieu est l’eau vive.Qu’est ce que l’eau vive? Comment trouver les motspour toucher, sentir, goûter la nature de l’eau vivante?Nous sommes condamnés, dans un premier temps, ànous contenter d’analogies pour approcher et com-prendre la nature de l’eau vivante.

Une première image est celle du sang qui circuledans le corps physique et nourrit toutes les cellules. LeChrist ne s’est-il pas offert lors de la Cène en disant :« ceci est mon Sang versé pour ceux qui ont soif ».L’âme nourrit la personnalité. Mais de quelle naturesont l’oxygène et les nutriments qu’elle offre à la per-sonnalité? Les théologiens parlent de la grâce. Quelleest la nature de la « grâce »?

Une seconde métaphore est la lumière. L’eau vives’écoulerait comme un fleuve de lumière. L’âme, lePenseur, illumine le mental et éclaire la personnalité.L’eau vive amène une vision au-delà de ce que voientnos yeux de chair? Le flot de lumière sort la person-nalité de l’obscurité.

Une troisième image plus englobante, est l’éner-gie. L’eau vive serait de l’énergie. Mais de quel typed’énergie s’agit-il puisque physiciens et métaphysi-ciens sont d’accord pour affirmer que tout est énergieet circulation d’énergie. Disons simplement que l’eau

vive est de l’énergie à haute vibration, ce qui est la défi-nition de l’Esprit. Le don de Dieu est un afflux d’éner-gie spirituelle pénétrant la personnalité dont l’énergieest plus proche de la Matière. Cet afflux d’énergie àhaute vibration transforme progressivement la per-sonnalité.

Les lecteurs de ce bulletin sont familiers avec cettecompréhension de l’eau vive comme lumière et éner-gie spirituelle. L’enseignement du Christ ajoute un élé-ment dans ce premier paragraphe: le don de lumièreet d’énergie spirituelle est le résultat d’une demande:« C’est toi qui l’aurais prié et il t’aurait donné l’eauvive ». Sans invocation, la personnalité ne reçoit pasl’eau vive de l’âme. La non demande est un barrage quine laisse pas passer le fleuve de lumière. Nous pou-vons nous rappeler que l’invocation est réalisée par laméditation et par un service qui a besoin de l’énergiespirituelle pour s’effectuer. Toute la vie du disciples’organise autour d’un rituel quotidien, mensuel etannuel d’invocation et d’évocation. Notre créativité estdirectement liée à la circulation de l’eau vive.

La source jaillissant en vie éternelle.« Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau;

mais qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plusjamais soif ; l’eau que je lui donnerai deviendra en luisource d’eau jaillissant en vie éternelle ».

L’eau vive change radicalement la donne dans lefonctionnement de la personnalité. Le désir de biensmatériels ne peut être comblé dans la durée. Commel’a exprimé Gandhi : « La Terre peut satisfaire lesbesoins de l’ensemble des humains, mais elle ne peutcombler le désir d’une seule personne ». Car le désirest infini. La quête des biens matériels est insatiable.Le fait d’en posséder beaucoup ne fait qu’exaspérer ledésir : les riches veulent devenir encore plus riches. Ladynamique du désir est à l’origine du drame actuel dela pauvreté. Dès que la personnalité contacte l’énergiede l’âme, la quête des biens spirituels devient le but de

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Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200529

la vie, et la personnalité se met au service de l’ensem-ble. Le processus est simple.

Mais, pendant un temps plus ou moins long, la cir-culation de l’eau vive entre l’âme et la personnalitépeut être interrompue. A tout instant la personnalitépeut choisir de couper le canal. S’il n’y a plus dedemande, le fleuve d’eau vive n’irrigue plus la person-nalité qui réinvestit ses anciens désirs. Au temps de lajoie et de l’abondance de vie succède « la nuit obscurede l’âme » et, pour celui qui a connu l’eau vive, les eauxbasses de la dépression. Cependant l’âme est éternel-lement présente et répond immanquablement à toutenouvelle demande de la personnalité. Et, peu à peu, semet en place la source intérieure consciente : « L’eauque je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillis-sante en vie éternelle ».

L’eau vive de l’âme transforme la personnalité.Prenons l’exemple de la transformation des cinq sens.Chaque sens devient un puits d’eau vive. Au-delà desformes physiques, le regard perçoit l’intention qui leshabite ; les autres personnes sont vues comme deshabitants d’une enveloppe construite au service d’undessein planétaire ; comme l’a exprimé Françoisd’Assise, le soleil, le vent, les arbres, les oiseaux, lesrivières deviennent des frères et des sœurs. Le regardtransmuté par l’eau vive, fait jaillir la beauté cachée ausein des formes.

Les oreilles se transforment en récepteurs de sonsjusqu’ici inconnus de la personnalité. L’âme émet doncune musique pleine d’ondes vivifiantes?

La transformation de l’odorat fait jaillir des par-fums qui permettent de discerner et de reconnaître lesmondes de la vie éternelle.

Le sixième sens, le sens commun, le mental,devient un récepteur puis un émetteur de lumière etd’énergie spirituelles. Progressivement la personnalitéfusionne avec l’âme. Lorsque l’unité âme/personnalitéest réalisée, l’être devient « une source d’eau jaillis-sante de vie éternelle ». Voilà le don de Dieu à laSamaritaine/personnalité, lorsqu’elle en fera lademande.

Dans un premier temps, le projet de l’âme est detransformer la personnalité en source émettrice de salumière tout en respectant sa liberté et son rythme d’é-volution. L’âme a soif de donner sa lumière. Jésusdemande à la Samaritaine : « donne moi à boire ». LaSamaritaine/personnalité est sollicitée par l’âme :« demande et tu recevras ». La raison d’être de l’âmeest de donner lumière et amour. Avec une infiniepatience, elle attend de pouvoir jouer son rôle et,

périodiquement et délicatement, sollicite la personna-lité à exprimer une demande. Elle sait qu’elle n’estqu’une porte, une ambassadrice du Père.

La volonté du Père

« Ma nourriture est de faire la volonté de celui quim’a envoyé et de mener son œuvre à bonne fin. Nedites-vous pas : encore quatre mois et vient la mois-son? Levez les yeux et regardez les champs, ils sontblancs pour la moisson; le semeur se réjouit avec lemoissonneur »

L’énergie de l’âme ouvre la personnalité à l’amourde l’ensemble. L’afflux de lumière oriente la personna-lité qui trouve sa raison d’être. L’eau vive purifie lesenveloppes de la personnalité qui retrouve son PôleNord, le Père. La nourriture de l’âme unie à la person-nalité est de faire la volonté de celui qui l’a créée pourmener son œuvre à bonne fin. La Samaritaine/person-nalité va annoncer la bonne nouvelle à tous ceuxqu’elle connaît. L’eau vive incite à participer à l’œuvredu Père. Le Père/semeur se réjouit avec l’âme-person-nalité/moissonneuse et l’œuvre s’accomplit. Quandest-ce le temps juste pour participer à l’œuvre? Dansquatre mois? Non l’heure est maintenant. « Levez lesyeux et regardez les champs, ils sont blancs pour lamoisson ». L’âme mobilise la personnalité pour parti-ciper au processus créateur. La personnalité illuminéepar l’âme sait que l’eau vive est le bien le plus précieux.Elle invite à découvrir la source. Elle y a goûté et elletémoigne pour partager la saveur, le parfum de l’eauvive. Elle veut que tous soient désaltérés et n’aient plusjamais soif. La personnalité unie à l’âme s’engagedans le travail créateur. Mais quelle est l’œuvre de celuique Jésus appelle « Père »?

Il est question de semer et de moissonner. Leschamps symbolisent la Terre et plus globalement laMatière. Les quatre règnes de la nature, les humains,les animaux, les végétaux, les minéraux sont des puitspotentiels d’eau vive. Les orientaux parlent d’éveil.L’éveil n’est-il pas lié aux graines et à la moisson? Leschrétiens parlent de résurrection : l’esprit/semences’unit à la matière/nature et la Vie, cachée dans lesquatre règnes s’épanouit. Y-a-t-il un travail plus urgentque d’installer, partout sur la Terre, des puits d’eauvive? N’est-ce pas le sens de l’ère du Verseau: verserl’eau vive pour ceux qui ont soif?

Léon WEBER

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Bulletin de l’Institut ALCOR N°18 - Juin 200530

La constellation du Crabe (ou du Cancer), la plusancienne de notre zodiaque, a toujours été considéréepar les astro-psychologues comme la porte d’entréeen incarnation au sein de la société humaine primitive,menant la vie du troupeau, vie des masses. Le livreancien ne dit-il pas à ce propos, concernant l’êtrehumain ordinaire perdu dans la masse: « que l’isole-ment dans la foule soit la règle! » Le crabe est lié à laterre par l’identification à la maison qu’il porte sur sondos, donc lié aussi à la forme et en général aux chosesconcrètes et denses de la vie. Mais il cultive aussi unegrande affinité avec l’eau et l’océan neptunien, en d’au-tres termes le monde mouvant de l’émotionnel. Nouspouvons observer en cet intime mélange, l’intentionsupérieure de la VIE, de faire un rapprochement dyna-mique entre les formes denses et le désir/sensibilité.Nous serons alors les témoins émerveillés d’uneconquête majeure, d’un pas décisif dans l’évolution dela conscience humaine.

Ce pas décisif a conduit l’Humanité vers l’épa-nouissement de la vie physique en relation étroite avecle monde émotionnel. Le Maître Tibétain souligne l’u-tilité extrême de ces aspects du développementhumain et nous demande « de bien réaliser que, sansla forme et sans la faculté de retenir dans son esprit lanécessité de répondre avec sensibilité aux conditionsenvironnantes, l’Ame ne s’éveillerait jamais à laconnaissance des trois mondes » (vital, émotionnel etmental). Nous serions alors incapables d’apprécier àsa juste dimension la Vie en manifestation.

Le Crabe, l’animal, dans sa manière d’être, sym-bolise bien toute l’ambivalence de l’être humain audébut de son évolution. Solitaire et caché sous lesrochers et dans les trous, se déplaçant de côté, ilappartient pourtant pleinement au tout marin.Immergé dans cette masse de vibrations, flux et reflux

incessants, il est néanmoins capable de survivre enmilieu aérien. Individu au départ peu conscient, enfouidans la masse, il est pourtant appelé à acquérir laconscience de soi pleine et entière, en développant lesfacultés mentales grâce à l’adaptation à un milieu toutautre. Il a à sortir des habitudes collectives et à instau-rer un comportement appuyé davantage sur l’observa-tion, l’analyse et une compréhension plus abstraite.

Insérer ici le dessin du zodiaque

Les anciens, en projetant à l’extérieur ce qu’ilssavaient porter au-dedans d’eux-mêmes, à seule fin debien l’observer et d’en enseigner les secrets à la jeu-nesse, ont décrit la zone médiane de l’être humain,celle de l’émotion, dans la nature aquatique et l’histoiremouvementée du dieu au trident menaçant, Neptune,maître des océans. Frère de Zeus (partie supérieure,mentale de l’être humain) et d’Hadès (partie plus phy-

NEPTUNE L’EAU LA LUNEET L’AME HUMAINE

L’être humain est trinité : Esprit-Ame-Personnalité, et dans son très long cheminement spiri-tuel, à la découverte de lui-même, le pont que constitue l’Ame entre l’Esprit et la matière, s’avè-re être l’outil essentiel permettant l’évolution. Cependant, ainsi qu’il en advient de tous les outils,une fois que le chef-d’œuvre est achevé, l’Ame (n’étant que l’outil du moment) devient une unitéAme-Personnalité chez le disciple et l’initié. Nous allons, en considérant certains symboles decette Ame, tels que: Neptune, la Lune, le Cancer et l’eau, essayer de suivre ce cheminement. Unetrajectoire parabolique de descente vers la matière (appelée aussi : involution) et de remontée versl’origine ou le Père (mouvement appelé aussi : évolution), apparaîtra alors.

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Scorpion

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Poissons

3 signesd'eau

Itinéraire spirituel en 4 signesCancer, Lion, Scorpion, Poissons

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sique d’un humain), ce Neptune peut être abordé enparallèle avec les sciences humaines, la modernepsychologie, dans le déroulement de l’évolution. Lesscientifiques astronomes ont découvert la planète au-delà de Saturne, assez récemment. Les astrologues duXX° siècle ont tout de suite pensé à établir un rappro-chement avec le côté fluide et mystique du signe desPoissons. Cependant c’est bien le Maître Tibétain qui,dans l’ouvrage d’Alice Bailey intitulé : « l’Astrologieésotérique », a le mieux situé l’analogie entre le carac-tère fantasque et imprévisible du dieu de l’océan et lesattributs d’imagination, de sentimentalité et de rêve dusigne du Cancer.

Avec le Scorpion et les Poissons dans la triplicitéd’eau (voir le schéma plus haut), les trois signes pré-sentent une analogie évidente avec le rôle, la fonction,la nature de l’Ame dans l’histoire de l’évolutionhumaine.

Dans le premier signe, le Crabe ou Cancer, nousobservons l’Ame humaine en pleine descente vers lamatière et vers la masse sur la trajectoire décrite plushaut. Se redressant peu à peu et prenant lentementconscience de sa situation, de sa valeur individuelle,l’Ame va se diriger vers le signe du Lion. Dans ce signel’être humain va pouvoir dire haut et fort « je suis celaet cela c’est moi » (ressentant et soulignant ainsi ladignité que lui confère son origine supérieure).

Le Lion achèvera son travail dans le Scorpion endonnant la victoire à l’Ame sur la Personnalité, dans labataille décisive sur le sol brûlant du disciple.

Enfin tous ces efforts pour évoluer se verront cou-ronnés de succès dans le signe où naissent à leur mis-sion tous les Sauveurs de l’Humanité, les Poissons.Dans ce signe la planète Neptune se trouve puissam-ment en relation avec l’évolution des masses, le salutcollectif de la race…

En nous inspirant des thèmes développés dansl’ouvrage de notre ami Roger Durand, « l’Eau et laVie » (à lire absolument! pour ceux qui ne l’auraientpas encore fait ! vous trouverez là une mine de per-spectives à explorer !) nous soulignerons le rôle delien entre le ciel et la terre, assumé par l’eau, ainsi quele réalise l’Ame entre l’Esprit et la Matière. En fait etplus précisément, quatre facteurs sont étroitement liésdans ce rôle médiateur et ce sont donc, ainsi que nousl’avons vu depuis le début de cet article : l’eau, la Lune,Neptune et le signe du Cancer. Quatre facteurs distri-bués sur la trajectoire de l’Ame en involution/évolu-tion, tous quatre parfaitement significatifs. RogerDurand nous invite à méditer cette pensée : « Au fond,Neptune, Saint Michel, Mercure, n’expriment-ils pas la

même fonction : relier ce qui est en haut et ce qui esten bas, ou, relier ce qui est intérieur avec ce qui semanifeste extérieurement dans les formes qui nousentourent? »

Nous pourrions dire en suivant les indications duMaître Tibétain que l’eau et la Lune (astre intimementlié à la matière et aux formes) concernent plus direc-tement la vie et la survie pour les plantes (montée dela sève et croissance) les marées, les rythmes fémi-nins, etc… et agissent particulièrement lors du trajetde descente vers la matière. Nous verrions, toujoursdans l’optique de l’ésotérisme d’Alice Bailey, au sujetde la planète Neptune et de la constellation du Cancerdes liens puissants avec l’émotion à transmuter enamour/sagesse, travail alchimique particulièrement duressort de l’Ame. Cette action se fera sentir surtout aumoment du trajet de remontée vers le Père, l’origine detoute chose en manifestation.

Il nous serait difficile de ne pas faire, au moinsune allusion, un clin d’œil, en direction des rayons,ces énergies cosmiques également impliquéesdans le sujet qui nous occupe!

Pour l’eau, la Lune et Neptune les rayons à consi-dérer sont les quatrième et sixième. Ces énergiess’emparant de la matière, deviennent des forces vivesdans notre monde, parlent de conflits, de turbulenceset nous les retrouvons bel et bien dans toutes les tour-mentes émotionnelles de nos égocentrismes sépara-tifs, compétitifs et passionnés. Nous les voyons aussià l’œuvre dans les démarches plus mystiques et mili-tantes du psychisme humain dans tous les pays et àtoutes les époques. Il n’empêche que toutes ces forcespoussent aussi à établir, dans un deuxième temps, desliens plus harmonieux entre le ciel, l’au-delà, et la terre.Ainsi sont galvanisés les cœurs de tous les militantsqui se battent pour faire avancer une cause mystique,et aller vers une harmonie universelle.

Nous apprenons dans : « Astrologie ésotérique,d’Alice Bailey » que l’homme au début de son évolu-tion se montrera plus sensible aux énergies transpor-tées par les planètes, et qu’ensuite, au fur et à mesurede ses initiations, sur le chemin du retour il se sensi-bilise davantage et répond aux rayons des constella-tions dans le zodiaque universel. Dans le cas qui nousintéresse nous aurons donc à considérer les troisièmeet septième rayons, particulièrement présents dans laconstellation du Cancer.

Autant les énergies paires 4 et 6, considérées enpremier, animent du dedans tout ce qui est sensible àla grande loi d’attraction/répulsion, si bien illustrée par

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les péripéties rocambolesques du psychisme humainémotionnel, autant les rayons impairs 3 et 7 dirigent letravail humain au niveau de la pensée, de l’analyse, dela conception et de la réalisation des œuvres concrètesselon l’autre loi, celle d’économie. Nous comprenonsque l’Ame humaine (et l’humain tout court) doit jouersur les deux tableaux, l’émotionnel et le mental aussibien pour la descente que pour la remontée.

En conclusion du survol de ce vaste sujet, nousvoudrions attirer l’attention sur le lien si riche quenous pouvons faire entre les mythes, les religions, lesécoles des mystères d’autrefois, les traditions orienta-les, les dires des astrologues et l’ésotérisme proposépar le Maître Djwal Kool. Un authentique esprit de syn-thèse ne peut s’y tromper!

Pierre LAMOLE

DES ECHOS… DES ECHOS…

Le tsunamidu 26 décembre 2004

Il est difficile de faire un numéro du bulletin surl’eau sans évoquer ce drame terrible qui a coûté la vieà 300000 personnes au moins et détruit la maison, lelieu de travail de plusieurs centaines de milliers d’au-tres. Nous ne pouvons qu’exprimer notre compas-sion.

La culture humaine a longtemps considéré notreplanète comme quelque chose de statique. En 1912,le scientifique Alfred Wegener apporte toute une sériede preuves démontrant que la Terre, il y a 255 millionsd’années était rassemblée en une entité gigantesque,la Pangée, baignée par un immense océan. Ce bloc sefractionna au cours du temps en continents tels quenous les connaissons aujourd’hui ; la dérive continue,l’Amérique et l’Afrique s’écartent l’une de l’autre de 2à 3 cm par an. Il ne suscita que la dérision de la com-munauté scientifique. Il faudra attendre 1952 pourque ses travaux soient reconnus et conduisent à lathéorie de la tectonique des plaques. Cette terre danssa manifestation la plus physique est vivante. Elle estune mosaïque de plaques et de plaquettes rigides quine cessent de jouer les unes par rapport aux autres.Des énergies considérables sont mises en jeu et pro-voquent éruptions volcaniques, séismes, et par voiede conséquence, raz-de-marée d’une ampleur consi-dérable.

Il faut le reconnaître, la seconde moitié du XXe siè-cle a vu s’accélérer les manifestations telluriques denotre planète : en 1976, un séisme en Chine a fait655000 morts, Kobé au Japon 6000 morts en 1995,2 500 morts en Algérie en 2003, 40 000 morts le26 décembre 2003 à Bam en Iran.

Essayons de comprendre cette colère de la Terre,manifestée par ce puissant déferlement d’eau du26 décembre 2004. La Terre est vivante, avons-nous

déjà écrit, et, comme l’homme, possède des corpssubtils. D’abord, un corps éthérique puis un corpsémotionnel., un corps spirituel.

Notre Terre est comme l’être humain, toute per-turbation du corps émotionnel se répercute dans soncorps physique donnant lieu à ce que nous appelonsdes maladies. Les déséquilibres du corps émotionnelplanétaire sont-ils spécifiques de notre planète ?Certainement pas, pour une bonne part tout au moins.Ce corps émotionnel est en étroite relation avec lecorps émotionnel des règnes animal et humain. Lerègne humain, compte tenu du libre-arbitre humain, aprofondément perturbé depuis des millénaires, lecorps émotionnel planétaire. Nous ne sommes certai-nement pas totalement étrangers aux colères de laTerre

Cet événement a été aussi l’occasion d’un gestede solidarité rarement rencontré à l’échelle planétaire.Nous nous sommes tous sentis concernés par cedésastre. On peut voir l’éventail des Rayons à l’œuvredans cette opération :

Rayon I : l’ONU a pris les choses en main. Unsommet international a été organisé àDjakarta

Rayon II : les mouvements humanitaires se sontmis à agir au mieux.

Rayon III : l’organisation des secours est globaleRayon IV : début de règlements des conflits en

Indonésie et au Sri LankaRayon V : mise en place d’un réseau global de sur-

veillance des Tsunami pour l’OcéanIndien

Rayon VI : veillées de prière, messe du pape,accroissement de la fréquentation desmosquées

Rayon VII : l’humanité réagit en tant que groupe.

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Le visage de TOUMAÎLa découverte des premiers hommes ne laisse

personne insensible. Longtemps, le squelette de lapetite Lucy (datant de quelque 4,5 millions d’années)a fait figure d’ancêtre le plus éloigné. Toumaî (« espritde vie » en langue goran) est en train de la détrôner.

Découvert en 2001, ce crâne écrasé serait vieuxde 7 millions d’années. Toumaï (Sahel anthropusTchadensis) aurait vécu au Tchad, soit 2 000 km àl’Ouest des sites australopithèques où Lucy fut trou-vée. La communauté scientifique (5 avril 2005 –revue Nature) s’est passionnée pour la reconstitutiondu visage de Toumaï à partir des débris osseux trou-vés au Tchad. Des images en trois dimensions onttout d’abord été obtenues par tonographie scannerhaute résolution. Elles montrent la structure anato-mique interne et externe du crâne. Une sculpture,réalisée par Elisabeth Daynès et exposée à

l’Exposition Universelle d’Aichi au Japon, montredans les yeux de cet homme-animal, très proche del’embranchement où ont divergé les grands singesde la famille humaine, un éclair d’intelligence.

Auteur de la découverte de Toumaï, MichelBrunet (Université de Poitiers, CNRS, Collège deFrance) pense qu’il n’y a pas de doute, nous avons làle premier visage de l’humanité.

Est-ce aussi sûr ? La Sagesse Immémorialeenseigne que le phénomène d’individualisation (pas-sage du règne animal au règne humain) serait inter-venu il y environ dix huit millions d’années. Quelqueshommes-animaux auraient précisément reçu cetteétincelle du mental qui a permis à l’Homme de déve-lopper cette conscience de soi si caractéristique durègne humain. Ce phénomène rare au début, n’a paslaissé de traces. Il n’est pas exclu de retrouver desvestiges encore plus anciens que ceux de Toumaï.

Le personnage d’HerculeComme suite de l’introduction aux douze travaux

d’Hercule dans le précédent bulletin, donnons uncommentaire du mythe d’Hercule lui-même. Ce grandhéros, ainsi que nous l’avons déjà compris, incarnel’homme avancé, passant du statut de l’humain ordi-naire à celui de disciple, à l’écoute attentive de sonAme.

Voyons donc comment le mythe nous pré-sente le personnage d’Hercule lui-même.

Il s’agit d’un homme ardent, assoiffé d’exploits etde perfection, en quête de sa divinité essentielle sanstrop bien le savoir ! Il a déjà bénéficié de l’enseigne-ment de plusieurs instructeurs, dont il dit qu’il les atués, pour montrer qu’il a parfaitement assimilé leursenseignements.

Il se tient à présent debout devant son nouvelinstructeur, Euristhée. Il comprend confusément quede nombreuses crises l’attendent sur cette nouvelleroute, mais des épreuves qui conduiront à de profon-des transformations dans sa vision des choses…

Déjà cependant il est conscient de son statutexceptionnel sur la terre en tant qu’être humain. Il sesait en effet issu d’un Père divin, « mais il ne leconnaît pas sauf qu’en lui-même il sait qu’il est son

LES DOUZE TRAVAUX D’HERCULE

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fils ». Il affirme également que, « sa mère est de laterre et il la connaît bien » Il se sait aussi double, oujumeau, et que l’un des deux est divin et l’autre non.Remarquons au passage que cette définition qui sou-ligne la dualité de l’humaine nature ressemble tout àfait à celle que décrit cet autre mythe, celui desDioscures, les deux jumeaux du zodiaque, fils deZeus et de Léda. La différence entre ces deux expli-cations tient dans le fait qu’Hercule tend à supprimerson frère mortel alors que le problème de Castor etPollux réside dans la séparation qui interviendrait à lamort de Castor.

Hercule, au départ de ses douze épreuves, estâgé de dix huit ans, c’est à dire deux fois le chiffreneuf indiquant la perfection. Il est vêtu d’une peau delion, celui qu’il a étranglé de ses propres mains, mon-trant ainsi qu‘il maîtrise parfaitement la nature ordi-naire d’un humain. Autrement dit, il a fini son tempssur le sentier de probation, il peut s’appuyer sur uneconscience claire de sa propre valeur, il est prêt à ent-rer sur la voie du disciple. Cependant il souffreencore d’une puérile vantardise, inhérente à un moiencore trop égocentré, ainsi que nous avons pu leconstater à la narration de sa première épreuve. Etl’instructeur de lui demander de faire concrètement lapreuve irréfutable de cette maturité, qu’il revendiqueun peu vite.

L’instructeur, Euristhée, convoque alors les dieuxde l’ancien régime, qui personnifiaient les qualitéshumaines, afin que chacun d’eux fasse à notre Hérosdes cadeaux utiles en vue de ces dures épreuves qu’ilallait devoir affronter. Car celui qui doit passer cons-ciemment de la maîtrise de soi dans les trois mondesde la vie ordinaire, à la générosité impersonnelle etdésintéressée, aura bien besoin d’aide !…

La première à se présenter fut la sage Minerve.La déesse de la raison lui fit don d’un vêtement tissépar elle-même, désignant la vocation qui doit êtrecelle de tout humain à la charnière entre l’Esprit et lamatière.

Il reçut ensuite une cuirasse en or forgée parVulcain, et celle-ci lui permettra d’exercer unevolonté sans faiblesse, le rendant invulnérable.

De Neptune, il reçoit les chevaux fougueux qui lemèneront à la victoire dans la mesure même où ilsaura conduire avec succès, sensibilité et émotion.

Mercure s’adressant comme Minerve à son men-tal, le dote d’une épée affilée et brillante, celle de laparole et du discernement.

Enfin le grand et bel Apollon, lui propose un arcet des flèches, celles-là mêmes qui doivent aller droitau but comme des traits de lumière, les traits degénie dont peut, à l’occasion faire preuve la racehumaine.

Cependant Hercule, laissant là tout ce matériel,un peu trop nouveau à son goût, préfère, tout aumoins au début de ses travaux, compter sur la bonnevieille massue, de sa propre fabrication, soit unearme qu’il connaît et maîtrise parfaitement. Il n’en-dossera d’emblée que le vêtement offert par Minerve,autrement dit, la conscience de la vocation particu-lière, profondément spirituelle, de la race humainedans le devenir collectif de la Vie sur la Terre.Vocation qui consistera à rendre manifeste concrète-ment, physiquement, la nature et le pouvoir de l’Ame,lesquels découlent tout simplement de l’originedivine de l’homme.

Ayant, toujours aux dires du mythe, dès le ber-ceau, étranglé deux serpents dangereux de ses peti-tes mains déjà puissantes, et ayant ensuite tué sonfrère jumeau mortel, il montre qu’il tend à se démar-quer de sa mère terrestre en répondant de plus enplus à l’appel de son père céleste.

Après un premier travail au cours duquel soninexpérience autant que sa suffisance vont le fairequasiment échouer, Hercule le disciple (ainsi quenous l’explique le Maître Tibétain) monte sur la croixfixe du zodiaque, et là il découvre : dans le Taureau, lepouvoir d’agir sur ses désirs, dans le Lion il prendconscience de sa nature divine et il ose. Il retient sonsouffle et se tait sur le sol brûlant du Scorpion, car làse joue la destinée de l’humaine nature par la victoirede l’Ame sur la personnalité. C’est enfin en terminantsa quête spirituelle dans le service de tous avecl’homme du Verseau, conscient de l’évolution collec-tive dans l’unique et grand Dessein de la VIE, qu’ildevient tout entier « l’eau versée pour ceux qui ontsoif.

Ainsi illustre-t-il son nom d’Ame : Héraclès ou : lagloire d’Héra, la gloire de l’Ame.

Rendez-vous au prochain numéro pour accom-pagner Hercule dans son deuxième travail…

Pierre LAMOLE