ÉQUIPES NOTRE-DAME – BELGIQUE · 29 Fatima 2013 31 Méditation pour le Carême 32 Les deux faces de la prière Sommaire Nous rappelons aux lecteurs que seuls les ar-ticles signés

ÉQUIPES NOTRE-DAME – BELGIQUEPériod

ique trimestriel • P301021 • Dépôt: Charleroi X • Editeurs respon

sables: W

illiam & Dom

inique Quaeyhaegens, 12 rue And

ré Fauchille, 1150 Bruxelles

No 102 • JANVIER – FÉVRIER – MARS 2014

DossierDialogue entre lesgénérations

DossierDialogue entre lesgénérations

END Lettre 102 - couv 14-02-14 10h28 Page1

Editorial 1 Les familles appelées à ressusciter ?

Dossier 2 Dialogue entre les générations 2 Un synode extra ordinaire sur la famille, à Rome,

en octobre 2014 4 Comment se vit le départ des aînés ? 8 « Enseignez ce que vous êtes, pas ce que vous

savez » (Albert Jacquard)10 Raconter la Bible à un enfant11 Couples en perdition. Enfants « déparentés » ?13 Rencontrer l’autre. Aimer et être aimé14 Un adieu à vivre en famille

National16 Agenda et vie du Mouvement17 Vivez un temps de retraite19 Les Médias Catholiques Belges Franco -

phones, au cœur de notre vie de chrétiens20 Le synode du Hainaut22 « Aimer, c’est aussi déposer la vie de

ceux qu’on aime dans un autre cœur,celui de Dieu » (Dominique Collin)

24 Bilan de l’année 2013

Courrier ERI26 Lettre de l’équipe de coordination des

Équipes Satellites28 Théologie de la sexualité29 Fatima 201331 Méditation pour le Carême32 Les deux faces de la prière

Som

mai

re

Nous rappelons aux lecteurs que seuls les ar-ticles signés de l’ESRB et de l’ERI expriment laposition actuelle du mouvement des END. Lesautres articles sont proposés comme matièrede ré flexion dans le respect d’une di versité fra-ternelle. La rédaction se réserve le droit decondenser ou de réduire les contributions en-voyées en fonction des impératifs de mise enpage.

No 102 • janvier – février – mars 2014

—> VISITEZ LE NOUVEAU SITEwww.equipes-notre-Dame.be

Rédaction et administration : 12, rue André Fauchille • 1150 Bruxelles � Prix de vente au numéro : 2,50€

� Coût de l’abonnement annuel : 10,00€ – La revue est envoyée gratuitement à tous les membres desEquipes Notre-Dame � En cas de changement d’adresse, prière d’en aviser la rédaction � Editeursresponsables : William & Dominique Quaeyhaegens • 12, rue André Fauchille • 1150 Bruxelles �Maquetteet mise en page : Jean-Marie Schwartz (Editions Fidélité) � Impression : Massoz (4432 Alleur) � Routage :Atelier Cambier (6040 Jumet) � Bureau de dépôt : Charleroi X.


LES FAMILLES APPELÉES À RESSUSCITER?

Pâques est la fête de la résurrection, presque toute le monde le sait. Les œufs en chocolat se vendent… dès le début du Carême ! Et pourtant,

ils ne sont signes de renouveau que s’il y a vraiment résurrection. Faisonsles choses dans l’ordre en vivant le Carême à la suite du Christ qui nousemmène « au désert » pour mieux nous retrouver, et surtout pour mieuxLe retrouver, Lui qui vient sceller nos vies. On pourrait même dire que leChrist vient « oindre » nos vies, puisque nous sommes baptisés et confir-més. Les personnes mariées ont scellé devant le Christ et son Église unealliance signe de l’Alliance de Dieu avec son peuple. Et nous en sommes !

La Résurrection intervient quand tout semble perdu. Jésus est mort. Ilest l’Innocence sacrifiée, la Justice injustement traitée. Il est le pauvre hu-milié. A vous qui me lisez, membres des Équipes Notre-Dame, je dis aussi :« Laissez-vous ressusciter ! » Autrement dit, laissez-vous plonger à nou-veau dans les eaux du baptême comme il sera fait pour les baptêmes dePâques des enfants ou des adultes. Gardez la lumière du Christ en vosmains. Celle que vous avez reçue le jour de votre baptême ou celle quevous recevrez pendant la liturgie pascale. Redites la « profession de foi »avec votre communauté paroissiale ou autre.

En prenant conscience de la force du Père qui par son Esprit ressusciteson Fils Jésus, nous serons emmenés par sa grâce de paix. Elle signifierarenouveau, réconciliation, dialogue, vie et tendresse, à réinventer chaquejour. Ne sommes-nous pas souvent plongés dans le quotidien qui nousengloutit ? Avons-nous la capacité de voir la vie, de contempler le Renou-veau de la vie, non seulement au printemps mais jour après jour ? Vivrela rencontre et le dialogue conjugal de cette façon donnera un souffle nou-veau à chacun.

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Tommy Scholtes, s.j.rConseiller spirituel national

Edit

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END Lettre 102 17-02-14 10h52 Page1

Nous avons parlé du couple. Nouscontinuons à regarder la famille, enparticulier les relations entre les pa-rents et les enfants, les grands-parentset les petits-enfants.

UN SYNODE EXTRA -ORDINAIRE SUR LAFAMILLE, À ROME, ENOCTOBRE 2014

Une large consultation a eu lieu. Voilà quelques lignes de force…

ceci n’est qu’un compte rendu, toutpourrait être réfléchi en petite équipe,pourquoi pas ?

Les synodes (réunions d’évêques)sont réguliers à Rome. Environ tous lestrois ans. Qu’ils soient préparés par les

évêques participants est normal. Queces évêques soient invités à consulterplus largement que d’ha bi tude est une« touche » nou velle du pape François etde Mgr Baldisseri, secrétaire du synodedes évêques.

Médias catholiques et sites internetont donné les questions, et ceux qui ontvoulu ont pu répondre. Plus de trois mil-le personnes ont répondu, dont denom breux groupes, par mi lesquels deséquipiers Notre-Dame qui ont signécomme tels. Et de nombreux mercis s’ysont exprimés ! Difficile de parler del’âge des répondants, mais la majoritésemble avoir connu Humanae Vitae. Apremière vue, les répondants sont deschrétiens de la base, pratiquants.

A quoi bon ? Chaque pays enverra un

La Lettre 102 • 2

Dos

sier DIALOGUE ENTRE LES GÉNÉRATIONS


évêque à Rome. Il sera porteur de la syn-thèse de son pays, ramenée à environ35 pages pour la Belgique. Tout — etj’insiste, tout — a été lu par une équipede sociologues et théologiens, et ils onttravaillé avec rigueur ! Je les ai vus tra-vailler ! Bien sûr, faire une synthèse demilliers de pages est un travail ardu, etcela a un aspect frustrant. Pourtant, jepense que le travail a été très bien fait.

Qu’en ressort-il ? Et de nouveau, jesuis frustré à mon tour de parler de tantde bonnes choses, de tant de bonnesidées ou remarques, qu’en faire unesynthèse est « déformant ». Mais n’est-ce pas la loi du genre ?

Connaissance des textes de l’ÉgliseClairement, les réponses reçues mon-

trent que les textes de l’Église sont peuconnus. Ils arrivent souventpar le prisme des médias quisont aussi très (très) synthé-tiques voire déformants. Enmême temps, les personnesdisent que ces documentssont peut-être trop théo-riques, en tenant trop peucompte des réalités vécuessur le terrain par les per-sonnes con cernées. Et pour-tant, cela revient régulière-ment, il y a un désir demeilleure connaissance etde formation !

La loi naturelleC’est un concept qui pa-

raît à la fois désuet ou loinde la réalité chez les per-sonnes qui répondent, maispeu en voient l’application

pratique. C’est pourtant la base de la re-lation, de l’union complémentaire del’homme et de la femme. Mais ce quiressort de l’enquête, qui n’est pas unsondage, c’est que l’individualisme vacroissant, et que la complexité de la viedans notre société rend les couples deplus en plus fragiles. Ce qui pose laquestion même du mariage, ou descontrats de cohabitation légale, ou desconcubinages stables…

L’homosexualité est aussi abordée.Elle met mal à l’aise parfois, mais les per-sonnes, dit-on, doivent vraiment êtrerespectées selon l’Évangile. La plupartdes répondants trouvent que le motmariage n’est peut-être pas très adapté.

Les divorces des couples et les cou -ples remariés sont aussi mentionnésdans le questionnaire. Outre la tristesse

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que les divorces provoquent, ou l’échecde l’alliance conclue, il y a aussi la tristes-se des enfants. Les répondants deman-dent que l’Église tienne compte avecmiséricorde de ces échecs. Beaucoupajoutent une demande pour l’accueilaux sacrements. D’autres disent com-prendre une certaine rigueur de l’Églisedans ce domaine.

Certaines questions aussi sont poséessur la compréhension de la contracep-tion dans le cadre du mariage. On y voitassez clairement que la plupart des per-sonnes pratiquent une forme de contra-ception, et que la contraception baséesur les méthodes naturelles semble mé-connue dans les faits ou jugée peu op-portune.

Pastorale familialeBeaucoup de choses se font, et beau-

coup de choses restent à faire tant la soifest grande, et tant les agendas sontpleins. Les informations et les proposi-tions, dit-on, n’arrivent pas au publiccible. Un bon moment est la préparation

au mariage… et la demande est qu’ellesoit profonde et bonne, animée par descouples expérimentés et des prêtres.Tout cela repose aussi sur la compréhen-sion que l’on aura ensuite d’être uneÉglise domestique (petite communautéd’Église à la maison), avec des momentsde prière… et des paroles positives etutiles de la part des prêtres…

Le rôle des grands-parents est souli-gné. Ils transmettent la foi.

Bien sûr, tous les moyens sont bonspour engager les couples et les famillessur le chemin de l’approfondissementde la foi, qu’il s’agisse de paroisses dyna-miques, de communautés nouvelles, ouencore d’autres mouvements dynami -ques comme les Équipes Notre-Dameou autres…

Tommy Scholtes, s.j.rattaché de presse

de la Conférence épiscopale

Dossier

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Comment se vit Le dÉPart des aînÉs ?

Nous sommes une famille française établie depuis huit ans à Bru -

xelles. Elle se compose de cinq enfantsdont Margaux, Sébastien partis en kot àl’université et Matthieu en pensionnat.Aujourd’hui ne restent plus à la maisonque Jérôme et Louis, 9 et 13 ans.

Même si l’on sait bien que l’objectifprincipal des parents est de permettreaux enfants de prendre leur envol avecle maximum d’atouts, en tant que pa-rents, on n’aime pas trop penser à leurdépart. Ils sont nés, ont vécu dans le co-con familial, mais un jour, ils partentconstruire ailleurs.

Comment cela se passe-t-il ? Qu’est-ce que cela change pour chacun ?

Le projet des enfants Le plus important,

est de montrer auxenfants, que leursparents les soutien-nent, croient en euxet sont prêts à les aider à construire leurprojet. C’est encore mieux, si l’on vitavec passion, cette envie, de leur fairedécouvrir le monde professionnel desadultes et des études qui y préparent.L’enfant doit sentir que cela nous faitplaisir de l’accompagner. Il s’agit bien de

leur projet, car même sil’on a toujours bien sapropre vision, où l’on pro-jette en notre enfant, soitce que l’on n’a jamaisréussi à faire, ou au con -

traire, uniquement ce que l’on a fait,c’est bien à l’enfant qu’incombe le vraichoix, son choix.

Dépendant du caractère, des capaci-tés, de la maturité, l’enfant aura soit déjàune idée bien arrêtée, soit aucune idée,soit trop d’idées ! Notre rôle, est de luipermettre un choixéclairé, où tous lesaspects sont bienmis dans la balance :domaine et centred’intérêts, humains,idéal de vie, débouchés, écoles et uni-versités existantes, à l’étranger ou non,prix, engagements que l’on veut pour-suivre….

S’y prendre assez tôt, dès la 5e huma-nité permet une approche plus progres-sive et donc moins de stress.

Petit à petit, on fait prendre conscien-ce à l’enfant que l’avenir est entre sesmains. Aujourd’hui, nos aînés déjà partisnous disent que le plus important est :

d’avoir rencontré d’autres étudiantsg

lors des forums de présentation desécoles et des universités, à « Tour etTaxis » par exemple,de prendre connaissance du contenug

des programmes,et surtout, d’aller aux portes ouvertesg

ou aux journées de cours et TP orga-nisées.Commencer suffisam-

ment tôt, permet aussi àl’enfant qui a du mal à semotiver pour travailler àl’école, de comprendre pourquoi il révi-se pour ses examens de fin de cycle enhumanités.

Au final l’adolescent va petit à petitprocéder par élimination avec ses pro -pres critères : domaine d’étude, cen tresd’intérêts, attirance pour les aspects hu-mains, pratique ou théorie, scientifique

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ou gestion, management ou non, typede travail, amis, éloignement, climat en-soleillé, idéaux….

Un point délicat est le temps pris parces sujets de « grands » dans les discus-sions familiales. Les plus jeunes ont vitel’impression qu’on ne s’intéresse plus àeux ! A gérer. Mais il est vrai qu’ils béné-ficient aussi des discussions et de leurcontenu.

Le départ et les relationsOn prend vraiment

conscience du départimminent, lorsque l’oncherche le kot ensem -ble, surtout en première année, et quel’on ac compagne son enfant pour l’em-ménagement.

Notre enfant doit sentir que l’on acon fiance en lui, pour gérer son bud-

get, ses nouvelles relations,son temps de travail et sesloisirs, sport inclus, la pour-suite de ses engagements.

L’aspect budget, dont on a parlé aveclui, responsabilise pas mal l’enfant : fac-tures GSM, nourriture, loisir, transports,vêtements… Surtout lorsque l’on pré-cise ce qu’intègre le budget et ce qu’iln’intègre pas !

A la maison, nous avons fait le choixde laisser à nos enfants étudiants leurchambre, pour qu’ils se sentent chez euxles week-ends présents ou les vacances.Par contre, en parlant budget, notam-ment celui du kot, nous avons décidéensemble de louer leur chambre uni-quement la semaine à un autre étudiant,hors vacances scolaires. Le prix de lachambre loué rembourse quasiment lekot.

Garder un lien est aussi importantque de donner du lest. Skype et tous les

outils modernes y aident,mais dépendant de l’en-fant, ce sera avec plus oumoins de fréquence. Rap-pelons-nous ! Écrivions-

nous tous les jours à nos parents quandnous n’avions ni GSM, ni courriels ? Nousétions bien libres. Laissons à nos enfantsleur liberté. Il y a une différence entreune communication riche et efficace,qui s’intéresse et ne juge pas en perma-nence, et une communication de sur-veillance. A nous de trouver le justemilieu, ce n’est pas toujours facile.

Les retrouvailles certains week-endsou cer taines vacan ces sont à savourer. Anous d’être accueillant. Retrouver un litpropre, une bonne table et l’ambiancefamiliale, ou faire laver son linge est tou-jours bien apprécié ! Ecouter, laisser par-ler l’enfant sur ce qu’il vit sans que celadevienne un interrogatoire est un bonexercice. La fratrie garde toujours ungrand plaisir à se retrouver au complet.Encore faut-il leur laisser du temps pourse retrouver….

Concernant la foi et leur façon de lavivre, cela dépend de chaque enfant. Cen’est pas la veille du grand départ quel’on se pose la question. Nous sommescertains qu’une graine a été semé. Après,c’est plus leurs activités, leurs rencontres,l’existence d’une aumônerie étudiantedont ils ouvriront ou non la porte, quifera qu’elle germera à l’âge adulte, entant qu’étudiant, ou un peu plus tard.Les week-ends présents, ils viennent à lamesse avec nous ou avec les scouts, etnous prolongeons ce moment familialpar un bon repas dominical.

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Le nouvel équilibre familialà la maison

Il est certain quequand l’aîné part, il ya un nouvel aîné à lamaison. C’est trèsbien. Chacun peutsaisir ainsi l’occasionde jouer un rôle nouveau et différent àla maison. Nous apprenons à reconsidé-rer notre regard sur les « petits », ou le« second ». Ils peuvent mieux s’émanci-per, prendre la parole.

Un enfant en moins à la maison, c’estplus de temps pour les autres ou poursoi, les occupations des parents qui peu-vent être reconsidérées.

Pour nous, après le départ de trois aî-nés, cela a été l’occasion, pour Gwénola,de trouver un emploi, après vingt anscomme mère au foyer ! Merci à la Provi-dence ! Cela change aussi l’organisationdu foyer et de la famille. Parents et en-

fants s’adaptent. L’essentiel, est quechacun puisse s’épanouir sans être dansle stress permanent.

Pour conclure, nous voudrions té-moigner du fait qu’il est important desoutenir nos enfants dans leurs choix.Ces choix doivent être éclairés mais pastéléguidés. Les voir s’épanouir à l’exté-rieur de la maison, avec leur commu-nauté étudiante est aussi un grandplaisir, tout en étant un peu question-nant. Quelles sont leurs fréquentations ?Intègrent-ils des groupes qui leur per-mettent de se développer dans tous lesdomaines : sport, culture, musique, as-sociation, foi… ? Il faut laisser agir le Sei-gneur en eux et faire confiance.

Bref, soyons heureux de voir grandir,partir nos enfants, car ils reviendront…pour d’autres heureux événements.

Henri & Gwenola VillebrunrBruxelles 209

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« enseignez Ce que vous êtes,Pas Ce que vous savez »(albert Jacquard)

Certes, ce titre est ambitieux. En Équipe de la Lettre, nous l’avons cepen-

dant retenu parce qu’il exprime l’in tentionde cet article : comment les grands-pa-rents, grands-onclesou grands-tantes, dis-posant générale-ment de temps etayant eu plusieursoccasions d’acquérirune certaine sagesse,quoi que celle-ci neleur soit pas unique-ment réservée, peu-vent rejoindre leurspetits-enfants ou pe-tits-neveux ou pe-tites-nièces dans leurquestionnement ?

Anna Gavalda,enseignante et écri-vaine française, aécrit 35 kilos d’espoir, son premier etunique roman jeunesse, imprimé enFrance aux éditions Bayard. Nous déci-dons, Eléna, ma petite-fille, et moi sabonne-maman, de lire toutes deux celivre, proposé par le professeur de fran-çais d’Eléna, depuis peu en humanités,puis d’en écrire le résumé ensemble.

Le roman décrit l’enfance difficile deGrégoire, 13 ans, fils unique d’un père etd’une mère, à la fois peu attentifs et tropexigeants, notamment sur le plan sco -laire. Le grand-père, proche voisin, sur-nommé par l’enfant « Grand Léon »,ayant saisi la situation familiale, est at-tentif, présent et aimant. Ainsi, Grand

Léon, pourtant lui-même universitaire,est le seul, parents et enseignants com-pris, à accepter l’enfant, tel qu’il est, peuinspiré par l’école et essentiellementtourné vers les tâches manuelles. L’en-fant et lui deviennent complices. GrandLéon sauve et hisse Grégoire par sonamour. Pendant la maladie grave mais

passagère du grand-père, l’enfant par-vient même, seul, àréussir un examend’entrée, fort d’avoirintégré les valeursde son « point de re-père ».

Ce livre, émou-vant, fait appel à lasensibilité d’un ado.A l’image des nom-breux dialogues dulivre, au-delà du ré-sumé qui nous avaitmotivées au départ,Eléna et moi en arri-vons vite à une cer-

taine intimité et à évoquer, à la demanded’Eléna, par exemple, la valeur de toutenfant dans notre monde, le besoind’équilibre et de repères d’un ado, pourqu’il se construise, le droit de tout enfant

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à l’amour, l’importance d’aider l’ado àépanouir ses qualités plutôt que cellesqu’on lui prête sans exclure l’effort, la né-cessaire confiance de l’adulte envers lui.

Quel bonheur pour nous d’avoir lu celivre. Quel bonheur pour moi d’avoir puéclairer Eléna sur sa propre vie, quelbonheur d’avoir pu répondre à cer-taines de ses difficultés et de ses ques-

tions, quel bonheur de l’avoir aidée às’ouvrir au monde !

Sans nul doute, c’est tout le bonheurqu’Eléna et moi vous souhaitons, grands-parents, grands-oncles ou grands-tantes,avec vos petits- enfants ou petits-neveuxou petites-nièces.

Suzanne DaenenrLiège 130

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« Par votre témoignage de joie et de service, faites fleurir la civilisationde l’amour. Démontrez par votre vie qu’il vaut la peine de se dépenser pourles grands idéaux, de valoriser la dignité de tout être humain, et de pariersur le Christ et sur son Évangile. C’est lui que nous sommes venus chercher,parce que c’est lui qui nous a cherchés en premier, c’est lui qui nous enflam-me le cœur pour proclamer la Bonne Nouvelle, dans les grandes villes etdans les petits centres, dans les campagnes et en tout lieu de notre monde. »

Paroles du pape François


raConter La BiBLe à un enfant

Peut-être est-ce la chance des grands-parents de pouvoir prendre du tempspour lire la Bible avec leurs petits-en-fants et vivre des moments précieux dedécouverte.

Entre 3 et 6 ans, on va familiariser l’en-fant avec les personnages, sans

chercher à approfondir. A cet âge, l’en-fant prête une âme aux choses. Il les per-sonnalise. Dieu est « dans un nuage ».Durant cette période dite de « la penséemagique », ses parents peuvent lui ra-conter la Bible comme la belle histoired’un peuple. L’enfant ne fera pas la diffé-rence avec un conte ou une légende. Lerécit biblique ne peut pas encore être unappui pour l’éveil du spirituel.

A partir de 6 ou 7 ans, l’enfant est ca-pable de s’identifier aux personnages.Vers 9-10 ans, il a accès au langage mé-taphorique, lui permettant d’entrer dansune proposition de lecture biblique quiouvre au spirituel. Il faut aider l’enfant àdistinguer la vérité historique, le factuel,

de la vérité interne, c’est-à-dire du sensqu’on lui donne. Parfois, il faut s’autoriserà dire qu’on ne sait pas tout, qu’on necom prend pas tout.

On peut raconter la Bible n’importequand et sans cérémonial particulier. Ce-pendant, il ne faut pas non plus banaliserles textes bibliques. On peut aménagerà la maison un petit coin tran quille oùchacun pourra venir lire et prier. Il faut unjuste équilibre entre respect et quoti-dienneté de la présence spirituelle.

Donner du sens à ce qu’on fait, c’estpossible. Et pas seulement le dimanche !

Il est important que les adultes puis-sent témoigner de ce qui est importantpour eux, de leurs interrogations, deleurs incertitudes. Ces moments d’inti-mité avec leurs enfants sont devenusrares, car les parents sont toujours sipressés ! Ils ne laissent pas assez detemps « vide » à leurs enfants, indispen-sables à la vie intérieure.

(Extraits d’un entretien de Nicole Fabre,psychologue et psychanalyste dans laLettre française no 203.)

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CouPLes en Perdition.enfants « dÉParentÉs » ?

Témoignage d’une équipière dans savie professionnelle.

Inutile de nous fermer les yeux… Un certain nombre de couples « ne tien-

nent pas le coup ». Dommage ? Bien sûr.Ne seront abordés ici ni les raisons desséparations, ni les moyens d’en évitercertaines. Mais, ayant exercé pendantplus de vingt ans le métier passionnantde juge de la jeunesse, je souhaite seule-ment insister auprès de tous, père etmère, mais aussi grands-parents — qui,pris par la souffrance de leur propre en-fant, ont parfais tendance à « mettre del’huile sur le feu » — famille, amis, pourque tout soit mis en œuvre afin que« couple en perdition » ne soit pas syno-nyme d » enfants « déparentés ».

S’il arrive que la séparation des pa-rents soit vécue par les enfants commeune catastrophe, il n’en est pas toujoursainsi. Fort heureusement un certainnom bre de ces derniers ne s’en sortentpas mal, au moins après un certain délai.Des études très sérieuses ont démontréque l’incidence de la rupture du couplediffère selon plusieurs facteurs, tels parexemple l’âge de l’enfant lors de la sépa-ration ou les modalités de son héberge-ment après celle-ci.

Ma pratique professionnelle m’aamenée à mettre aussi en exergue la né-cessité absolue du respect, par chacun desex-époux, du droit inaliénable de l’enfantà aimer ses deux géniteurs et à être aiméde chacun d’eux.

Elémentaire ? En principe, oui, maisen fait, cela n’est pas toujours aussi évi-dent. Spécialement pour le conjoint quise sent abandonné, trahi. Ou encore

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pour celui ou celle qui a été victime deviolences, physiques ou psychiques, etqui, parfois, pendant des années a souf-fert en silence des frasques de l’autre, sadépendance à l’alcool ou à la drogue,ses exigences sexuelles, ses dépensesinconsidérées… Accepter que ce con -joint avec lequel on voulait bâtir unfoyer, partager soucis et joies, mais quiest parti, laissant l’autre déçu, meurtri,ou avec lequel il n’était plus possible devivre, accepter que cet homme ou cettefemme-là soit, pour les enfants aussi im-portant — et parfois — plus appréciéque soi-même, ce n’est pas simple. Et,dans le concret de la vie de tous lesjours, tenter de lui reconnaître effective-ment cette place en continuant à l’im-pliquer dans les décisions à prendre, enévitant de manifester rancœurs et re-proches en présence des enfants, enrestant à l’écoute du vécu de ceux-ci, enleur permettant d’exprimer leur souhaitde le voir, de passer du temps avec lui…quitte, éventuellement, à recourir à unespace « rencontres »*. Difficile, mais

possible, cependant, au moins lorsquele temps aidant, les blessures se cicatri-sent peu à peu. Et en tout cas, nécessairepour que les enfants ne se retrouvent pas« déparentés ». Il y va souvent de leur équi-libre.

Et bravo à tous ces parents qui, au-delà de leur désarroi, s’engagent coura-geusement dans ce chemin exigeant !

Geneviève HermansrNivelles 5

* Espace-rencontre : lieu neutre où,avec l’aide et l’encadrement de profes-sionnels psycho-sociaux, sont organi-sées des rencontres entre enfants etparent non-gardien, lorsque des raisonssérieuses empêchent que les relationsse déroulent dans le milieu de vie habi-tuel de ce dernier. Il existe au moins unespace rencontre par arrondissementjudiciaire en région wallonne.

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renContrer L’autre.aimer et être aimÉ

Colette Nys-Mazure, mère et grand-mère, philologue, conférencière (nousnous souvenons d’elle à Beauraing en2010), écrivain et poète, y aborde la ren-contre de l’autre : le conjoint, les enfants,les aînés… Ce livre contient beaucoupde réflexions sur les relations entre lesgénérations au sein de la famille.Nous avons choisi de reprendre plusieursde ses réflexions les unes après les autres,sans les commenter. Nous laissons médi-ter nos lecteurs. Suivez-nous…

« Ne sommes-nous pas bouleverséschaque fois que quelqu’un nous mani-feste son attachement ? Ai-je pris letemps de l’assurer que jel’aime ?

Oui, ne pas laisser s’effi-locher le tissu des liensentre les êtres. Elle [la famil-le] est le foyer où peut senourrir et grandir le petitd’homme au milieu de sesfrères et sœurs, la halte oùvient se refaire chaque êtredéfait, bousculé, harassé.Une métaphore du Royau-me et de sa miséricorde. »

« Ceux que je chéris, lesdélivrerai-je de mon in-quiétude ? Nous transmet-tons tellement plus par ceque nous sommes que parce que nous disons ou prô-nons ouvertement. Impres-sionnés par la force, l’élande leur jeunesse, nous né-gligeons leur fragilité tout

aussi réelle… Pars d’ici, tu n’as plus be-soin de moi, même si tu peux toujourscompter sur moi. Ce que tu peux faire,tu ne le découvres qu’en le faisant. »

« C’est parce qu’elle est certaine denotre tendresse qu’elle ose nous quitter.Ni trop près, ni trop loin non plus car l’in-différence guette ceux qui ne nourris-sent pas de manière inventive les liens àdistance. »

« J’aime que les maillons d’amour res-tent soudés non pour les enchaîner,mais pour les ancrer. Le regard neuf dupetit nous rend le monde que nousavions laissé se ternir… l’univers quenous perdions de vue, d’ouïe, de tou-cher… Parmi tous, tu es unique, tu m’esinfiniment précieux. »

« Il y avait davantage de barrières

Dossier

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entre les générations. Les amis de leurâge (étudiants), empêtrés dans lesmêmes interrogations ne peuvent pastoujours être d’un grand secours… Lepremier besoin est celui d’une écoute,désintéressée et jamais moralisatrice.Laisser monter les mots du bon sens, ducœur, les aimer… la confidence, issue dela confiance, réclame le silence sansfaille… éplucher des légumes avec unpetit au lieu d’aller plus vite seule. L’expé-rience non comme un héritage embar-rassant, mais comme une trans missionde vie. Tout l’amour donné, les « sacri-

fices » consentis n’auront d’autre récom-pense que le détachement d’un êtreaimé. Au contraire, un geste paisible etbienveillant apaise et permet parfoisd’ouvrir le dialogue. »

« Ils sont heureux et vont leur vie avecallégresse, n’est-ce pas ce que tu leursouhaitais ? Ne me perds pas de vue,garde-moi à portée de cœur. »

Merci Colette Nys-Mazure !Secrète présence (DDB, 2001)

Guy & Suzanne DaenenrLiège 130

un adieu à vivre en famiLLe

Nous donnons la parole au Dr MarieFrings, une des pionnières en soins pal-liatifs en Belgique.

Après mes études de médecine, j’ai eu l’occasion de me spécialiser

en soins palliatifs, en Angleterre, et d’ap-profondir la pensée de Cicely Saunders,fondatrice du St. Christopher’s Hospice,à Londres. Celle-ci nous dit : « Les vivantsont besoin des mourants pour se poserles questions les plus importantes sur lavie et prêter attention à ses plus grandesréalités. Et les mourants ont besoin de lacommunauté, de son aide et de sonamitié comme des soins et de l’atten-tion qui apaiseront leur détresse et leurspeurs et les aideront à s’en aller paisible-ment. » La culture anglo-saxonne esttrès ouverte à l’aspect spirituel, et cha-cun s’exprime librement selon sa con -fession. Pourrait-il en être de mêmechez nous ?

Les soins palliatifs offrent aussi auxpatients et à leurs familles des condi-tions de soins et un climat tels que ceux-ci trouvent plus facilement leur cheminà travers leur souffrance spirituelle et sesmystères. Ceci permet de transformerde l’intérieur les situations au lieu de lesdominer extérieurement. A certains mo-ments, un malade peut éprouver unapaisement qui semble révéler la mainde Dieu à l’œuvre.

Parfois, la relation s’enfonce dans unelourde chape de silence. Je me posealors la question du silence de Dieu. Jé-sus lui-même, sur la croix en a souffert,réduit au silence par ses adversaires. Jé-sus tellement là où nous avons besoinque Dieu soit ! Il peut se faire proche et« parlant » sur le crucifix suspendu aumur de la chambre.

Le rôle du médecin et de l’équipe soi-gnante est aussi de se former pour ap-prendre à ne proposer au patient quedes soins proportionnés à son état etaussi apprendre à communiquer avec


Dossier

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lui pour lui demander son avis et arriverà une collaboration constructive. La fa-mille doit trouver sa place et a souventbesoin d’aide pour arriver à établir unerelation positive entre ses membres et lapersonne qui les quitte.

Les récentes controverses à propos del’euthanasie modifient le comportementde beaucoup de personnes, qui la de-mandent souvent ouvertement. Cettequestion divise parfois les familles, dontdes membres peuvent avoir des opi-nions divergentes. Il y a aussi aujour-d’hui une pression croissante sur lesmédecins pour accomplir ce geste, res-senti comme à l’encontre de leur mis-sion au service de la vie. Je pense qu’ilfaut apprendre à ne pas se laisser dé-posséder de sa liberté de conscience,face à un consensus imposé de l’exté-rieur. On peut encore dire non, même sion ne gagne pas. Souvenons-nous queles premiers chrétiens dans l’empire ro-

main étaient connus pour respecter lavie de leurs enfants. Sachons dire non àces dérives. La vie ne nous appartientpas. Son corollaire du respect de la vie,l’interdit de tuer est le fondement de lavie en société, de la défense des plusfaibles. Sinon, c’est la loi du plus fort quidominera et notre humanité qui en pâ-tira.

Réussir sa fin de vie nécessite donc lesecours de proches et de personnescompétentes et formées à différents ni-veaux, ainsi que des conditions de soinset ce climat humaniste, voire spirituel,qui fait qu’on peut arriver à consentir àce qui advient, dans le respect de ce quifut vécu, pour dire merci et faire sesadieux.

Propos recueillis parrPatrick & Anne-Michèle Lovens

Bruxelles 211

Dossier

Dr Marie Frings

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Samedi 22 mars 2014 à La Pairelleg

Rencontre avec l’Équipe Responsable Internationale de tous les équipiers qui ontune responsabilité dans les END.

Cheminer au long terme en couple, du 28 au 30 mars 2014 à La Pairelleg

Pour des couples (non équipiers) mariés depuis moins de 10 ans, qui souhaitentprendre le temps d’un week-end pour regarder vers l’avenir et découvrir les END.Des animations sont prévues pour les enfants.

Animateurs : Père Tommy Scholtes, CS national, et quelques couples END.Inscriptions : Centre spirituel La Pairelle • 25, rue Marcel Lecomte • 5100 Wépion

081 46 81 45 • [email protected]

Week-end Équipes Nouvelles, du 17 au 18 mai 2014 à La Forestag

(Louvain-Hervelee)Première retraite d’équipe pour les équipes créées au cours des 2 ou 3 dernières

années. Retraite à vivre en équipe complète, autant que possible. Des animationssont prévues pour les enfants.

Animateurs : Père Tommy Scholtes, CS national, et quelques couples END.Inscriptions : Secrétariat des END • 02 770 38 94 • [email protected]

Week-end Souffle Nouveau, du 14 au 16 novembre 2014 à Spa-Nivezég

Pour les équipes qui souhaitent un renouveau plus vivifiant et pour les équipiersqui sont entrés dans une équipe existante et qui n’ont pas vécu un week-endÉquipes Nouvelles. Retraite à vivre en équipe complète, autant que possible. Desanimations sont prévues pour les enfants.

Animateurs : Père Tommy Scholtes, CS national, et quelques couples END.Inscriptions : Foyer de Charité • 7, avenue Peltzer de Clermont • 4900 Spa-Nivezé


Dimanche 5 octobre 2014 : Journée des responsables de secteur à lag

Maison des Équipes à Bruxelles.

RivEspérance, du 24 au 26 octobre 2014 à Namur pour tous lesg

équipiers belges.

24 h des Conseillers Spirituels les 7 et 8 décembre 2014 pour tous lesg

CS de Belgique à Notre-Dame de la Justice, Rhode-Saint-Genèse.

Du 5 au 8 mars 2015 : Le temps de l’espérance, les 3 × 20 face à une vieg

différente.

Consultez notre site www.equipes-notre-dame.be

Nat

iona

lAGENDA ET VIE DU MOUVEMENT


END Lettre 102 17-02-14 10h52 Page16

Une retraite END dans la nature :g

nouvelle formule

Du 25 au 27 avril 2014, à la MaisonSainte-Marie Ave-et-Auffe (Rochefort),avec le Père B. Peeters, s.j.

Thème : « Jésus, un vivant qui donnedu souffle »

Marches (non sportives, maximum15 km par jour) avec temps de prière, desilence et d’échanges.Inscriptions : Dominique & Colette Jacqmin

15, allée des Roubys • 4041 Vottem04 227 84 52 • [email protected]

Du 4 au 6 avril 2014 : retraiteg

avec le Père Mourlon Beernaert,s.j. au monastère Saint-Remacleà Wavreumont

Thème : « Quelles priorités dans mavie ? Faire des choix et discerner à la lu-mière de l’Évangile. » Enseignements,célébrations, silences, partages.

Inscriptions : Claire Letawe66, rue des Meuniers • 4041 Vottem


Une retraite de Pâquesg

organisée par le Verbe de Vie

Du mercredi 16 (18 h) au dimanche20 (14 h) avril 2014.

Thème : « Jésus est vivant ! Alléluia ! »Temps de prière, conférences, anima-tions pour enfants, célébrations de laSemaine Sainte.

Animée par le P. Jean-Baptiste Alsac.Inscriptions : Service communication Com-munauté du Verbe de Vie, Notre-Dame de

Fichermont • 21 A, rue de la Croix • 1410Waterloo 02 384 23 38 GSM : 0479 671 900

[email protected]

Retraite Jonas Montagne, àg

Samoëns (Hautes-Alpes, France)

Du 26 juillet 2014 au 2 août 2014 ouDu 2 août 2014 au 9 août 2014 (auchoix)

Inscriptions : Willem Kuypers3, clos Bois-Lemoine • 4870 Trooz

0496 48 91 98 [email protected]

ou [email protected] • www.esdac.be

VIVEZ UN TEMPS DE RETRAITE

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Jonas Montagne, c’est six jours de va-cances avec le Seigneur. La 7e édition dece séjour fantastique se déroulera danstrois chalets, dans le village pittoresquede Vercland, près de Samoëns. En 2013,cent personnes — familles, célibataires,laïcs ou religieux, enfants, jeunes etmoins jeunes — s’étaient retrouvéespour vivre un temps de détente, de par-tage, de solidarité et de prière. Les ma-tinées sont consacrées à un tempsd’écoute et d’approfondissement del’Évangile : moment de prière person-nelle et de partage en petits groupes.Moment fort pour retrouver la joie de larencontre vraie, avec soi-même, avecses proches, avec d’autres et avec Dieu.

Les enfants sont pris en charge pardes animateurs selon leur âge et viventégalement des moments forts. Les

après-midis, nous faisons de belles ba-lades en montagne, tous ensemble, enrespectant le rythme de chacun. Le pay-sage est tellement grandiose qu’il estsource d’émerveillement. La cuisine sefait sur place. C’est une grande chanced’avoir un foyer de l’Arche de Jean Va-nier qui nous accompagne et gère l’in-tendance pour tout le groupe.


KTO, la chaîne de télévision ca-tholique (Belgacom canal 299)s’est fortement développée etpropose des productions et desreportages concernant la Bel-gique. Ces vidéos sont rassem-blées sur belgique.ktotv.com

Contact : [email protected] 02 888 99 79

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END Lettre 102 17-02-14 10h52 Page18

L’équipe des Médias Catholiques Belges Francophones concentre son éner-

gie pour vous informer sur la vie de l’Égliseet des chrétiens de Belgique et d’ailleurs etvous propose une analyse des sujets d’ac-tualité à la lu mière de l’Évangile.

Ses membres sont présents sur leWeb, dans la presse, à la télévision et àla radio comme nous le montre l’illus-tration. Plus spécifiquement, voici deuxleviers essentiels autour de l’informa-tion :

Le site InfoCatho.bevéritable plaqueg

tournante de l’information en conti-nu avec à la Une l’information reli-gieuse du jour et les sujets d’actualitésur lesquels des chrétiens se mobili-sent ou offrent un regard éclairé parleur foi. A découvrir et à consultersans modération !Le journal Dimanche traite les essen-g

tiels de la semaine en matière religieu-se et d’actualité. Les pages « Focus » ou« Dossier » approfondissent des thé-matiques touchant à notre vie de chré-tiens et aux initiatives porteuses desens. Des pages spiritualité et cultureoffrent d’autres possibilités de ressour-cement et des pistes pour transmettresa foi aux plus jeunes. Envie de le dé-couvrir ? Demandez à recevoir deuxexemplaires gratuits di rectement surwww.mcbf.be/offre.

Le pape François nous montre au-jourd’hui à quel point les médias sontdes relais essentiels pour dialoguer etannoncer notre foi. Soyons ensembleporteurs de la Bonne Nouvelle !

Contacts et infos : 010 23 59 [email protected] • www.mcbf.be

Pour réagir à l’actualité et nous suivre :

g [email protected]

g @mediascathos

g Médias Catholiques

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LES MÉDIAS CATHOLIQUES BELGESFRANCOPHONES, AU CŒUR DENOTRE VIE DE CHRÉTIENS

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Lorsque, début 2012, appel a été lan-cé pour participer au synode dio-

césain, nous avons décidé d’y répondrepositivement avant même d’en con -naître le con tenu, les thè mes proposésou les questions posées : il nous sem-blait in dispensable, dès lors qu’on nousdemandait notre avis sur la vie de l’Égli-se, d’apporter notre participation.

Nous avons fait partie de deux équi -pes synodales : notre équipe Notre-Dame et le groupe de partage d’É van -gile auquel nous participons dans notreparoisse. Des deux côtés, les cinq ré-unions se sont avérées extrêmementfructueuses : d’abord nous étions portéspar l’enthousiasme de se sentir vraiment« Peuple de Dieu » puisque nous avions

voix au chapitre, ensuite ces rencontresfurent de véritables « remue-méninges »qui nous ont fait réfléchir en profondeursur la liturgie, les unités pastorales, lesministères et la transmission de la foidans les familles.

Ensuite a eu lieu l’assemblée synodaleproprement dite, c’est-à-dire la réunion deceux qui avaient été élus pour faire la syn-thèse des avis et rédiger les propositions.Bien qu’une cinquième journée ait étéajoutée aux quatre prévues initialement,les mem bres de nos deux équipes qui enfaisaient partie se sont plaints du manquede temps, tant les réponses étaient nom-breuses et denses !

Enfin est arrivée la publication des dé-crets… lesquels, inévitablement, n’ont

LE SYNODE DU HAINAUT

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pas rencontré toutes nos attentes ! Nousne regrettons pas qu’on y parle fort peudes jeunes et de la famille, puisque deuxmini-synodes sur ces sujets sont annon-cés pour bientôt, et qu’il est permis d’ymettre beaucoup d’espoir. Nous regret-tons par contre qu’on n’y parle pas de lapauvreté, sujet important s’il en est dansnotre province, qui avait tenu une placeimportante dans nos discussions.

La principale nouveauté est la réorga-nisation des paroisses : de 576 dans toutle diocèse, elles passeront à 49 ! Il nousest expliqué la manière de fonctionnerensemble tout en respectant la spécifi-cité de chaque « clocher ». Et bien quenos deux équipes aient souhaité lemaintien des communautés locales,

nous reconnaissons volontiers la perti-nence de ce projet.

Citons pêle-mêle quelques-uns desconseils : place de plus en plus impor-tante accordée aux femmes, jusqu’à ar-river à la parité ; lien de chaque paroisseavec une communauté religieuse, pourencourager le ressourcement ; nom-breuses formations proposées à tous lesniveaux d’engagement ; personne-re-lais dans chaque « clocher »…

Bref, le synode, sans être révolution-naire, a certainement permis à chaqueparticipant de se resituer face aux gran -des questions d’Église, et c’est ce qui estle plus important.

Pierre & Marie-France IstasserCharleroi 46

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Cérémonie à la cathédrale en présence de l’évêque

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L’Équipe nationale a été surprise et at-tristée en apprenant le 3 décem -

bre 2013 le décès, suite à une emboliepulmonaire foudroyante, de notre amiJean-Jacques Demoulin, responsableavec Bernadette du secteur Hainaut etmembres de Charleroi 46.

Jean-Jacques & Bernadette Demoulinavaient accepté en 2010 de succéder àPierre & Marie-France Istasse dans leurresponsabilité de secteur.

Comme tous les jeunes retraités, ilsétaient déjà fort occupés avec leursnombreux petits-enfants, leurs activitésculturelles et sportives et pourtant…. ilsont dit oui. Un « oui » pour donner l’occa-

sion à des jeunes couples de recevoir lemême trésor qu’eux : une équipe Notre-Dame, qui nous aide à mettre le Christdans notre vie, à progresser dans la foi, àla transmettre aux plus jeunes.

Ils ont dit « oui », non pas pour assisterà des réunions formelles, pour gérer lecôté administratif, mais dans le souci degarder le contact avec les équipiers deCharleroi, Mons, Tournai. Ils ont ainsi re-pris le goûter des équipiers pionniers, ac-tuellement très âgés. Ils ont réuni descouples motivés pour devenir foyers deliaison dans leur milieu de vie, chacunétant responsable d’y représenter lesEND. Ils ont remué ciel et terre pour for-

«AIMER, C’EST AUSSI DÉPOSER LAVIE DE CEUX QU’ON AIME DANS UNAUTRE CŒUR, CELUI DE DIEU »(Dominique Collin)


END Lettre 102 17-02-14 10h52 Page22

mer une équipe de jeunes cou ples,pourquoi pas sous la forme d’une équi-pe Tandem, encouragés par le P. PierreMourlon Beernaert, leur nouveau CS desecteur, qui habite maintenant à Charle-roi et qui est aussi très motivé par lesEND.

Avec leur équipe, ils ont participé ac-tivement au synode du diocèse de Tour-nai.

Jean-Jacques était un passionné detout, généreux, accueillant, discret etdrôle à la fois.

Merci Jean-Jacques & Bernadette pourvos initiatives, vos rencontres et les progrèsréalisés dans votre secteur, malgré lesnombreuses difficultés. Nous restons enprière avec Jean-Jacques afin que le Sei-gneur nous envoie au Hainaut et dans lesautres secteurs belges des couples quiosent encore s’engager dans ce beau ser-vice aux couples unis par le mariage!

William & Dominique QuaeyhaegensrResponsables nationaux

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Bernadette nous partage ce très beau texte.

« Oui, nos mains vont disparaître…

mais nos poignées de main,

mais nos signes de bonjour,

mais nos gestes d’adieu,

mais l’invisible chemin de nos caresses…

nous n’allons pas les brûler.

Oui, nos pieds vont disparaître…

mais la foulée de nos promenades,

mais l’élan de nos courses,

mais le saut de nos jeux,

mais le pas de nos danses et de nos rendez-vous…

nous n’allons pas les noyer.

Oui, nos visages vont disparaître, et nos oreilles, et nos lèvres et nos yeux…

mais nos sourires, mais nos écoutes, mais nos regards, mais nos baisers…

nous n’allons pas les enterrer. »Gabriel Ringlet

Un peu de mort sur le visageDDB, 1997

END Lettre 102 17-02-14 10h52 Page23

L’année 2013 a été riche en rencon-tres et activités. Elles ont été finan-

cées par les contributions de nosquelques 2 500 équipiers belges.

Nous devons toutefois être attentifsau fait que le montant des contributionsa diminué de 16 %, alors que le nombred’équipiers n’a quasi pas changé. Denombreux jeunes nous ont rejoints cetteannée. Mais les décès de nos aînés res-tent légèrement supérieurs aux entréesdes jeunes.

Il serait dommage de devoir limiternos activités, nos formations, notre aideaux jeunes couples qui nous rejoignent,notre soutien aux Conseillers Spirituels,

aux équipiers pionniers.Faut-il aussi limiter l’envoi de La

Lettre aux équipiers qui ont suffisam-ment contribué à nos finances ? Elle coû-te 10 € par an et par couple rien quepour l’impression et l’envoi. Elle est lefruit de très nombreuses heures de ré-unions, de rencontres, de rédaction desarticles, de mise en page.

Pour accueillir dignement les 250 res-ponsables d’équipe à Erpent en octobre,nous avons réservé le grand auditoire.Nous avons remis à chacun un dossiercomplet sur les équipes en Belgique,sans oublier quelques petits souvenirs,pins et pendentifs.

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BILAN DE L’ANNÉE 2013

15 860.00

5 870.00 4 800.00

4 000.00

3 200.00

1 760.00

440.00 300.00 9 410.00

45 640.00 42 684.00

4n 3

o

END Lettre 102 17-02-14 10h52 Page24

Pour la retraite des jeunes couplesnon équipiers de moins de dix ans demariage à La Pairelle, nous avons financéla présence et l’animation de leurs petits.Nous avons aidé financièrement lespionniers qui ont participé à Beauraing àla session « Le temps de l’Espérance ».

Rester en contact avec quelques 2 500équipiers suppose aussi un sérieux secré-tariat, bien géré par notre secrétaireAnne-Marie Bombaerts, bé né vole, com-me tous les autres responsables d’ailleurs.

Avec 42 684 € de contributions nousavons dépensé 15 860 € pour La Lettre,5 870 € pour le secrétariat, 4 800 € pourles frais de l’équipe nationale (déplace-ments, réunions, week-end de travail, vi-sites aux secteurs), 4 000 € pour les for-mations et sessions END en Belgique,3 200 € en assurances des équipiers etfrais de notre ASBL, 1 760 € en frais dediffusion et information, 440 € en achatsde thèmes et livres, et quelques cen-taines d’euros pour notre site internet.

9 410 € reviennent aux END Interna-tional, qui veillent à l’évolution de notre

mouvement en fonction de l’évolutionde notre société, en réunissant chaqueannée les responsables des super-ré-gions, en gérant les équipes satellites surdes sujets importants pour nos couples.

La Maison des Équipes à Bruxelles necoûte rien aux END de Belgique, aucontraire. Les loyers et charges payéespar nos équipiers locataires sont légère-ment supérieurs aux frais d’entretien, dechauffage, assurances, précompte im-mobilier et travaux de rénovation. Le dé-ficit de 2 500 € pour les frais de fonction-nement des END Belgique est compen-sé par un bénéfice sur la gestion de lamaison.

Nous remercions tous les équipiersqui participent, chacun à la mesure deleurs moyens, au bon fonctionnementdes Équipes en Belgique et au dévelop-pement des END dans le monde.

William & Dominique QuaeyhaegensrResponsables nationaux

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ACCUEILLISAUPRÈS DU PÈRE

Marie-Eve Hage, Hasselt 3g

Marie De Preter, Anvers 8g

Marcel Halleux, Montzen 1g

Jean-Jacques Demoulin, Charleroi 46g

Michel Renkens, Welkenraedt 5g

Erich Taeter, Herbesthal 3g

André Van Noorbeek, Namur 6g

Ignace de Vinck, Dinant 4g

Jean Postal, Liège 42g

Julia Charlier, Herve 1g

Françoise Dewandre, Bruxelles 105g

Arsène Lennertz, Aubel 1g

Abbé Arnold Balaes, CS Liège 121g

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Chers amis,

Nous sommes le couple de l’ERI qui coor-donne les Équipes Satellites (ES). Désormais,à chaque édition du Courrier, chaque couplede l’ERI donnera des détails de son servicedans le Mouvement, afin que tous les équi-piers aient une idée claire de ces charges deresponsabilité et s’en sentent proches.

Nous sommes colombiens, mariés depuisvingt-sept ans et appartenant aux END depuisseize ans. Nous avons deux enfants : Santiago,de 21 ans, étudiant en dernière année d’ingénierie industrielle à l’université deLos Andes de Bogota (Colombie), et Silvia, 18 ans, qui étudie la Langue, la Cul-ture et Civilisation françaises à l’Université Lumière de Lyon 2 (France).

À partir du Rassemblement international de Brasilia 2012, nous avons étéappelés à faire partie de l’Équipe Responsable Internationale (ERI), avec lamission spécifique de coordonner le travail développé par les Équipes Satel-lites. Dans cette mission, nous avons demandé au Père Silvio Cajiao, prêtrejésuite, de nous accompagner avec son ministère et son amitié commeconseiller spirituel des ES.

Récemment, à Bogota, du 11 au 13 octobre, a eu lieu la réunion de miseen marche de l’« Équipe de formation chrétienne » et du Groupe d’Amériquede « Réflexion sur la théologie de la sexualité », et à Fatima (Portugal), du 8au 10 novembre 2013, celle des équipes « Pédagogie, réflexion et recherche »et du Groupe d’Europe de « Réflexion sur la théologie de la sexualité ».

Pour des raisons pratiques, il ne nous est pas possible de nous étendre plussur le travail de chaque équipe ou groupe de réflexion ; nous nous limitonsdonc à énoncer leurs objectifs :

Pédagogie : continuer l’approfondissement et la mise à jour de tous lesg

aspects inhérents à la pédagogie et à la mystique du Mouvement, en of-frant des outils pratiques pour aider les couples à intérioriser et mettreen pratique chaque point concret d’effort.Formation chrétienne : élaborer un plan de formation catéchétiqueg

basique qui puisse être mis à profit par les membres des END et à tousceux qui veulent approfondir leurs connaissances sur notre religion etnotre Église, ses principes fondamentaux, ses documents, les sacre-


Cour

rier

ER

I

END Lettre 102 17-02-14 10h52 Page26

ments, la liturgie, en utilisant tous les moyens de communication dis-ponibles.Réflexion et recherche : approfondir la recherche et la connaissanceg

du matériel que chaque SR ou RR a préparé pour ses équipiers au longde son histoire, en l’ordonnant et en le classant de façon à ce qu’il puisseêtre connu et mis à profit par tout le Mouvement, tout en recomman-dant à l’ERI le matériel qui puisse avoir une application d’intérêt uni-versel.Groupes de réflexion sur la théologie de la sexualité : réaliser, avec ung

regard chrétien, un travail de réflexion qui invite les couples des ENDà découvrir dans leur manière de vivre la sexualité un don de Dieu etun moyen de sanctification.

Dans notre message au début des ces réunions, nous avons dit aux coupleset aux prêtres : « Dans ce travail qui commence aujourd’hui, il est facile denous fier uniquement à nos sécurités et à nos connaissances, n’écoutant quenotre propre voix qui finit par faire taire la voix de Dieu. Il est important quenotre travail soit toujours guidé par une prière profonde qui nous rendehumbles, petits, afin que, en nous vidant de nous-mêmes, en nous affaiblis-sant dans nos sécurités, nous puissions accueillir la puissance de Dieu. Sinous ne savons pas comment aborder le travail, si nous n’avons pas de ré-ponse à tout, nous deviendrons faibles, nous cesserons de compter unique-ment sur nos connaissances et nos assurances, et c’est là que l’opportunitéviendra pour que nous nous appuyions sur Lui, car, comme disait saint Paul,c’est notre faiblesse qui laisse la place à sa puissance. Quand nous cessons den’écouter que notre propre voix, le Seigneur commence à parler à traversl’autre, et son Esprit commence à se manifester dans la force de la commu-nauté et dans la voix de la collégialité. Nous espérons que cette réflexion soittoujours présente. »

Chers amis, comme nous avons dit à Bogota et à Fatima à notre familledes Équipes Satellites : notre plus grand souhait est que ce travail que nousfaisons pour Dieu devienne, avec notre docilité et notre dévouement, un tra-vail de Dieu dans lequel nous puissions laisser sa volonté l’emporter sur lanôtre. Pour cela, nous vous demandons de nous accompagner par votreprière qui réconforte et nous encourage.

De tout notre cœur, nous souhaitons à tous les couples et conseillers spi-rituels des Équipes Notre-Dame que la Famille de Nazareth rayonne toutson amour et son espérance sur vos maisons et vos familles,

Edgardo & Clarita Bernal Fandiñor

Courrier ERI

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END Lettre 102 17-02-14 10h52 Page27

Trois équipes satellites sont constituées pour aider l’ERI à approfondir dessujets importants pour l’avenir du mouvement et ce pendant cinq à six ans.

Nous sommes heureux que des équipiers belges aient acceptés de s’impli-quer dans ce travail de recherche et de réflexion :

Hubert & Brigitte Wattelet font partie de l’équipe « Réflexion et re-g

cherche ».Patrick & Anne-Michèle Lovens sont membres de l’équipe « éologieg

de la sexualité ».Ils vous font part de leur première expérience.

THÉOLOGIE DE LA SEXUALITÉ

Ce sujet a fait l’objet d’une vaste enquête dans le mouvement il y a une vingtaine d’années. Le Père Olivier, conseiller spirituel de l’ERI l’a

résumée dans un livre intitulé Évangéliser la sexualité.De très nombreuses équipes ont répondu à un questionnaire. En relisant

ce travail important, on se rend compte combien les mentalités ont évoluéen quelques années. La conclusion est simple : c’est aux couples eux-mêmesde décider de leur comportement, en suivant leur conscience éclairéed’adultes responsables. Pour ce faire, ils doivent acquérir une formationthéologique adaptée à leur état de couples mariés.

Le pape François a apporté un souffle nouveau à l’Église, le ton a changé.Le Vatican a demandé l’avis de nombreux pasteurs et de laïcs engagés sous

forme d’une enquête en vue du synode sur la famille de 2014 : Les défis pas-toraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation Nous voilà en pleineactualité.

Les Équipes Notre-Dame sont particulièrement qualifiées pour apporterleur pierre à l’édifice. L’ERI a lancé une équipe satellite sur le sujet : « éo-logie de la sexualité ». Son objectif sera de réaliser, avec un regard chrétien,un travail de réflexion qui invite les couples des END à découvrir dans la ma-nière de vivre leur sexualité un don de Dieu et un moyen de sanctification.Cela débouchera sur un thème d’étude qui sera proposé à toutes les équipesdu monde. Un premier rapport est attendu pour octobre 2014, et le travailfinal sera concrétisé pour le Collège de 2016.

Ce travail ne sera pas le fruit du travail de théologiens prêtres ou religieux,ceux-ci étant célibataires, mais bien de l’expérience vécue par les couples.L’équipe satellite se compose d’un jésuite colombien et de quatre couples :un espagnol, un français, un belge et un australien.

Courrier ERI


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En tant que couple chrétien, nous sommes invités à participer à la Créa-tion, en tant que procréateurs, et à l’instauration de son Royaume par l’amourque nous ferons rayonner autour de nous. L’Amour de Dieu pour leshommes est de même nature que l’amour que se portent les époux. Natu-rellement, les couples qui s’aiment désirent mettre au monde des enfants,fruits de cet amour. La qualité des relations existant dans le couple et la fa-mille sera un foyer ardent qui réchauffera leur environnement social.

Brassons nos idées, Nous cherchons quelques couples qui voudraientconstituer avec nous un groupe de réflexion belge. Le sujet : « Comment vi-vons-nous dans notre couple spiritualité et sexualité ? »

Patrick & Anne-Michèle LovensrMembres de l’équipe satellite Théologie de la sexualité

FATIMA 2013

Novembre 2013…. Nous y voila ! Quelques mois plus tôt, William & Do-minique nous avaient sollicités afin de faire partie d’une équipe sa-

tellite internationale…. Que ? Quoi ? Qu’est-ce ? Pour y faire quoi ? Nos ques-tions étaient relativement précises, mais les réponses, elles, restaient vagues,d’autant plus que l’équipe en question se voulait être « équipe de rechercheet de réflexion »… beau titre, mais qu’est-ce que cela cachait ? De quelles re-cherches allait-il s’agir ? A quelles réflexions allions-nous devoir prendre part ?

Après quelques hésitations, après quelques consultations, après quelquesmoments de méditation (devions accepter ? pourquoi oui ? pourquoi pas ?qu’est-ce qui nous en empêche ? serons-nous à la hauteur ?….), nous avonsfinalement accepté ce service et nous nous sommes retrouvés à Fatima ce 8novembre pour le lancement de ce travail en Équipe Satellite (ES).

Courrier ERI

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Dès notre arrivée à l’aéroport de Lisbonne, nous sommes chaleureusementaccueillis et pris en charge pour être emmenés à la maison des dominicainesà Fatima. Petit moment pour l’installation et assemblée plénière pour unpetit tour de présentation : nous connaissions les noms de nos équipiers,mais pas les visages. Amusant dès lors de voir chacun découvrir ses futurséquipiers ! Amusant pour nous aussi d’y retrouver Patrick & Anne-MichèleLovens embarqués dans la même aventure, mais dans une autre équipe.

Après le souper, petit temps libre et ensuite, première réunion d’équipeau cours de laquelle nous apprenons enfin la mission de notre ES.

Il s’agira de mettre à la disposition de l’ERI et de chaque équipier une basede données de tout ce qui a été publié au sein du mouvement comme docu-ment se voulant « officiel » et constituer une bibliothèque virtuelle (en toutcas pour commencer !).

Après le travail de recherche (collationnement, rassemblement, inventaire,classement…) viendra le temps de la réflexion : chaque document devra êtreanalysé sur base de critères encore à définir définitivement afin d’en faire ou nonun document « officiel » du mouvement. Travail ardu, certes, mais quel défi !

Tout ce week-end fut ainsi rythmé par des réunions d’équipe, des réunionsplénières, des temps de prière et de célébration dont deux avec les pèlerinssur le site marial.

Ambiance chaleureuse, amicale, laborieuse, fraternelle, convivialité, écouterespectueuse, éclats de rire, joie partagée, sentiment intense de communionau sein d’une communauté vivante, nouvelles amitiés naissantes…. Bref, unvrai moment END où on se rend finalement compte qu’on reçoit beaucoupplus qu’on ne donne !

Hubert & Brigitte WatteletrErezée 1

Courrier ERI


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MÉDITATION POUR LE CARÊME

Le Carême est un temps providentiel pour un arrêt à l’écoute plus attentive de la Parole de Dieu qui nous appelle à la conversion, au changement

de vie.Dans la spiritualité du Carême se concentre le plus important de la mys-

tique chrétienne, qui implique la renonciation au péché, à Satan et à ses ten-tations, aux grandes idoles, l’argent, la puissance et le plaisir. Cette renon-ciation est une condition préalable pour devenir un disciple de Jésus Christ,en suivant ses traces, dans sa condition de pauvre, de chaste et d’obéissant :« Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres,et tu auras un trésor dans les cieux ; puis viens et suis-moi… » (Mt 19, 21).C’est un mot qui est dirigé vers nous tous, mais qui est un paradoxe et unscandale pour la mentalité mondaine, qui peut s’introduire en nous.

Il serait bon que tous les couples et les équipes accueillent l’appel de l’Égliseà vivre profondément dans l’esprit du Carême, en cultivant un climat de si-lence et de recueillement, en éteignant la radio ou la télévision, en donnantplus d’espace pour être avec les autres, perdre du temps avec eux, en couple,en famille, plus attentifs auxpoints concrets d’effort, en par-ticulier, la prière conjugale et ledevoir de s’asseoir. Le papeFrançois nous invite à vivre età témoigner de la joie de la mis-sion évangélique, à rayonnerdans le monde la joie d’être ceque nous sommes, en vivantcomme un don de Dieu tout cequi nous arrive et en regardantl’autre comme une bénédictionet le plus grand cadeau queDieu nous donne.

Père José Jacinto Ferreira derFarias, s.c.j.

Conseiller Spirituel de l’ERI

Courrier ERI

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LES DEUX FACES DE LA PRIÈRE

Il y a de la désinvolture dans la façon dont les chrétiens parlent de Dieu et parlent à Dieu. Gardez-vous en soigneusement si vous voulez devenir

un homme de prière.« Mettons-nous en la présence de Dieu et adorons-le », ainsi commençait

la prière du soir, au temps de ma jeunesse. Ces mots avaient au moins le mé-rite de souligner qu’on n’aborde pas Dieu n’importe comment. Que d’abord,il faut saluer sa majesté, se prosterner, adorer.

Faites ainsi lorsque vous voulez prier.Ayant mesuré votre condition de créature et de pécheur, ayant demandé

au Seigneur de vous purifier, entrez hardiment dans la familiarité de votrePère, Père d’immense majesté, mais aussi Père d’infinie tendresse. Quejaillisse alors votre amour filial, votre louange et votre action de grâces. Vousne croirez jamais trop en son amour, vous ne ferez jamais trop confiance àcet amour, vous ne le célébrerez jamais assez.

Heureux vos enfants, si dès leur jeune âge, vous les aidez à découvrir levrai Dieu. Ils en seront marqués pour la vie. J’ai souvent constaté qu’auxheures de crise, ceux qui lâchent sont ceux qui ont une fausse idée de Dieu,soit qu’on leur ait présenté un dieu-bonhomme, soit à l’opposé un dieu-tyran. En vous demandant d’avoir souci de révéler à vos enfants le vrai visagede Dieu, j’ai bien conscience d’introduire dans votre vie une semence d’in-quiétude. Je sais trop bien tout ce que je dois, dans ma vie sacerdotale, à cetteinquiétante petite question qui ne m’a jamais laissé tranquille : est-ce le vraivisage de Dieu que je présente à ceux que le Seigneur m’a confiés. Elle m’ainterdit une dangereuse quiétude, elle m’a bienheureusement contraint à nejamais me contenter de ce que je savais de Dieu.

Combien naïf celui qui escamote la transcendance et la sainteté du Sei-gneur sous prétexte de mieux exalter sa bonté, qui répudie toute crainte deDieu comme si elle risquait d’énerver son amour filial. Quand le chrétienrencontre le Dieu très-haut et tout-proche, infiniment saint et tendrementPère, la crainte révérencielle et l’amour filial, bien loin d’être en Lui contra-dictoires, sont comme les deux pôles d’où la Vie jaillit.

Père Henri CaffarelrExtraits d’un article paru dans l’Anneau d’Or, mars-avril 1959

Courrier ERI


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La contribution annuelle au MouvementLe Mouvement demande de verser l’équivalent d’une journée de revenuspour chaque membre de l’équipe, par l’intermédiaire des Responsables d’équipe,pendant le 1er trimestre de l’année calendrier, sur le compte des END, 1150Bruxelles, IBAN BE86 0013 0507 2150, BIC GEBABEBB.

Découvrez notre site www.equipes-notre-dame.be ! Si vous cherchez une ancienne Lettre, les retraites END, les thèmes d’étudepour votre équipe, les documents fondateurs des END, vous pouvez lesretrouver sur le site.

Votre contribution 2014 nous aidera à améliorer le nouveau site des END, àorganiser rencontres, contacts, sessions et retraites pour les END belgesqui souhaitent être plus visibles dans notre Eglise actuelle, et particu liè -rement pour les jeunes couples mariés, qui cherchent souvent à rejoindreun mouvement qui les soutienne et les accompagne dans leursengagements !Nous savons que nous pouvons compter sur une contribution équitablede chacun de vous !

L’équipe nationale des END Belgique

La Maison des Equipes12, rue André Fauchille • 1150 Bruxelles

3 02 770 38 94@ [email protected]

www.equipes-notre-dame.be

Une permanence y est assuréele mardi, de 10 h 00 à 15 h 00.

Vous pouvez laisser un message sur le répondeur téléphonique.

Equipe de rédaction de ce numéro : Anne-Marie Bombaerts, rédactrice en chef ; Guy & SuzanneDaenen ; Alexandre & Marie-Claire Franck ; Patrick & Anne-Michèle Lovens ; William & DominiqueQuaeyhaegens ; Tommy Scholtes, s.j.


Périod

ique trimestriel • P301021 • Dépôt: Charleroi X • Editeurs respon

sables: W

illiam & Dom

inique Quaeyhaegens, 12 rue And

ré Fauchille, 1150 Bruxelles

Prière des famillesDieu notre Père,

nous te prions pour les couples et les familles.Ton amour nous invite à faire

de toute famille chrétienne une « petite Église »dans laquelle se vit et se reflète

ta tendresse de Père, la Bonne Nouvelle de ton Fils, le souffle créateur de ton Esprit.

Que ton Fils Jésus soit présent à nos foyers comme à Cana, que le vin de ton Alliance y surabonde

pour changer l’eau du quotidienen moments de lumière et de joie,

en liens de fidélité et de service mutuels.

Que les couples soient signesde ton alliance fidèle, patiente et respectueuse de tous.

Que les familles soient des lieux de prière,de dialogue et de pardon, sources d’engagement

pour l’avènement de ton règne dans le monde.Que ceux qui connaissent les épreuves

et les souffrances de l’amoursoient accueillis et rencontrés.

Que la Vierge Marie, Mère de l’Église, fasse de nos maisons des lieux d’hospitalité et d’accueil ;

des petits cénaclesaux portes et aux fenêtres grandes ouvertes

pour que ton Esprit de Pentecôte nous aide à fairetout ce que ton Fils nous dira,

pour que l’amour de Dieu soit annoncéet notre humanité réconciliée en Jésus le Christ notre Seigneur.

Prière écrite à l’occasion de la Fête des famillesdu 18 novembre 2012

dans le cadre des 50 ans du Vicariat du Brabant wallon


Documents

ÉQUIPES NOTRE-DAME – BELGIQUE · 29 Fatima 2013 31 Méditation pour le Carême 32 Les deux faces de la prière Sommaire Nous rappelons aux lecteurs que seuls les ar-ticles signés