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Radioéléments

Radioéléments - biophysique.sitew.com · que la période du polonium 214, un descendant de ce même uranium 238, n'est que de 0,16 milliseconde. Loi de decroissance radioactive

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Radioéléments

Historique sur la radioactivité

Röentgen: en 1895 découvre les Rayons X Henri Becquerel : • Radioactivité: découverte en 1896 par Becquerel, qui travaillait sur le

rayonnement X, que Röentgen avait découvert par hasard

• Il observa que des sels d’uranium impressionnaient à l’obscurité une

plaque photographique;

• Il en conclut : l’uranium émettait un rayonnement

Pierre et Marie Curie:

Poursuivent ensemble les travaux sur la radioactivité naturelle

découverte en 1896 par Henri Becquerel, à partir d'un sel d'uranium

En 1898 appelèrent ce phénomène Radioactivité

Différents types de radioactivité

Différents types de radioactivité

L’atome:

Elément chimique qui forme la plus petite quantité de matière.

L’atome est constitué de particules élémentaires: nucléons et électrons.

• Le Noyau: - Diamètre noyau 10-14 m 10 000 fois plus petit que celui de l’atome

- Nucléons: somme des Neutrons (N) et des Protons (Z)

• Le cortège éléctronique: Les électrons (é) occupent un volume plus

grand et gravitent autour du noyau.

Nucléons:

Somme du nombre de neutrons et de protons : nombre de masse : A

Protons (p) : Z Charge élémentaire positive: 1,6.10-19 C (Coulomb)

Neutrons(n): N particules neutres sans charge

Masse (m) : mp mn 1,67.10-24 g = 1,67.10-27 kg ;

Nombre Z protons : c’est le nombre atomique

Différents types de radioactivité

Le noyau

Masse é au repos: 0,9.10-27g :1800 + faible / masse du nucléon

Électron: charge élémentaire négative: -1,6.10-19C (Coulomb)

Nombre d’électrons de l’atome varie selon Z: Numéro atomique

L’électron est l’agent des réactions chimiques

Atome : « édifice » électriquement neutre où:

- Z électrons = Z protons

Différents types de radioactivité

Les electrons

X: Symbole chimique de l’élément (Na; K; Cl; Fe, Zn..)

N = A - Z

A: Nombre de Nucléons (n+p)

• A : nombre de masse = N+Z • Z: Nombre de protons donc d’é = Numéro Atomique • N: neutrons (ne figure pas toujours)

12 6

C (carbone)

89 Y (Yttrium) 39

6é (-6xé ); 6n; 6p(+ 6xé)

39é (89- 39 )n; 39p

Différents types de radioactivité

representation A Z

X N

Isotopes

Eléments : mêmes propriétés chimiques :

Z constant mais A donc N

•L’Hydrogène : 1

2

3 H

H

H

1

1

1 Hydrogène

Deutérium

Tritium*

•L’Uranium Naturel : trois Isotopes radio-actifs : 234

92

235 U

92

14

238 U

92

U

12

Le carbone 14: C

Le carbone 12:

C

6

6

Différents types de radioactivité

Isobares - Isotone - Isomères

Isobares : A = constant et Z

60 30

30 60 31 60 32 Zn Cu Ni

29 28

Les transformations spontanées conservant A : isobariques. Isotones : N = constant et Z N= 28 (52Cr; 54Fe…) ;

N=50 (86Kr, 87Rb,…)

N=82 (136Xe; 138Ba…)

Isomères : noyaux identiques mais états d’énergies différentes

99m

99 T c

Tc

43

43

Différents types de radioactivité

Différents types de radioactivité

• La radioactivité est un phénomène

spontané ou aléatoire

• Origine : l’instabilité de la structure du

noyau.

• Le noyau instable émet de façon

spontanée, un rayonnement : il s’agit

d’une transformation radioactive .

•La stabilité nucléaire, cas de la plupart

des éléments naturels, dépend de

l'équilibre entre neutrons et protons

qui composent le noyau.

a ou fission La "vallée de stabilité"

Zone 1

b-

Zone

2 CE et b+

Z 2

Diagramme de Segré

Différents types de radioactivité

Courbe de stabilité

On distingue 3 zones d’instabilité nucléaire • Zone 1: Excès de N :désintégration β -

• Zone 2 : Excès de Z : désintégration β+ et capture électronique ( CE ) • Zone 3 : Excès Z + N située au delà de La « vallée de stabilité » (VS)

où les noyaux sont volumineux : ( désintégrations α et fission )

• Jusqu’à Z = 20 : la VS se situe : 1ère diagonale où N =Z • Pour des valeurs Z > 20, la VS s’écarte de la diagonale, la stabilité du

noyau n’est assurée que si N > Z ( ≈ 1,5 fois plus)

• L’excès de N contrebalance les forces de répulsion coulombiennes

des protons qui tendent à diminuer la stabilité du noyau,

Différents types de radioactivité

Transformations radioactives

• Le noyau instable tend à évoluer vers un état stable, en émettant de

façon spontanée, un rayonnement : transformation radioactive .

• Cette transformation est de deux types: • 1/ Excès de nucléons : aboutit à une désintégration, dans ce cas:

- le nombre de protons change, donc le numéro atomique Z ≠ - on obtient un élément chimique différent de l'élément de départ

2/ Excès d’énergie: aboutit à une désexcitation sans changement de Z - l'élément d'arrivée est le même que l'élément de départ - Ce type de radioactivité succède au premier type

Différents types de radioactivité

Deux types de radioactivité

1/ Excès de nucléons: Transformation radioactive est une désintégration: 4

• Globale : particules alpha: a : 2 He ( noyau d’Hélium) • Neutron : n

p + e- : émission (b-)

• Proton : deux possibilités de transformations :

- p n + e+ : émission (b+) – e- + p n : CE : « capture électronique »

Différents types de radioactivité

2/ Excès d’énergie : • Après une désintégration le noyau reste souvent « excité » • Transformation radioactive : désexcitation ou transition

- conversion interne: l’énergie est communiquée à un e- qui

sera éjecté

- radioactivité gamma g : énergie émise sous forme d’un

photon d’origine nucléaire

- Production de paire interne (e+, e-)

Différents types de radioactivité

Définition:

Les radioéléments (appelés encore radioisotopes ou radionucléides)

sont des atomes dont les noyaux sont radioactifs.

Exemple:

l'iode-131 e le césium-137, produits dans les réacteurs, sont des

radioéléments qui ont les mêmes propriétés physiques et chimiques

que les atomes d'iode et de césium présents dans la nature ne sont

pas radioactifs.

Radioélément

La loi de décroissance radioactive a été formulée dès 1903 par Rutherford. Cette loi de décroissance est exponentielle. Elle est caractérisée par une quantité appelée période radioactive ou demi-vie.

Loi de decroissance radioactive

Loi de decroissance radioactive

La "période" d’un noyau radioactif est une de ses principales caractéristiques. La période donne une idée de la rapidité de sa désintégration et du temps pendant lequel il faudra prendre en compte sa radioactivité. C’est une durée dont la valeur peut aller de la fraction de seconde au milliard d’années. Trois noyaux radioactifs naturels possèdent une période supérieure au milliard d'années (potassium-40, thorium-232 et uranium 238) alors que la période du polonium 214, un descendant de ce même uranium 238, n'est que de 0,16 milliseconde.

Loi de decroissance radioactive

Les lois de la radioactivité

l constante radioactive ou probabilité de désintégration:

caractéristique du radionucléide , ne dépend :

- ni des conditions physiques ou chimiques,

- ni de l’âge de l’atome

Expression du nombre d’atomes N

en fonction du temps

N (t) : présents à l’instant t

dN : se désintègrent entre t et t + dt

∫ dN / N = - ∫ ldt + cte

dN = - l N (t) dt ; d‘où

dN / dt + lN = 0

ln N = - l t + cte ; à t = 0 : N = N (0) = cte ln N = - l t + ln N(0) et ln N / N (0) = - l t

N / N(0) = e-lt

N (t) = N (0) e-lt

Le nombre d’atomes décroît exponentiellement avec le temps.

Période radioactive : T

•Temps T : le nombre d’atomes a diminué de moitié

N(T) = N (0) e- lt = N(0) / 2

e-lt = ½

e+lt = 2

lT = ln2 = 0,693; T = 0,693 / l

•T: caractéristique d’un radio-isotope; non modifiée par des influences

extérieures ( température q, pression…)

•T : Fraction de secondes

12

Milliards d’années

238 5

B : T = 0,02 sec;

U: T = 4,5 milliards années

N(t)

N(o) -

N(0)/2-

N(0)/4-

N(0)/8-

T

ln N ln N(0) -

ln N(0)/2-

2T 3T t

T t Variation du nombre d’atomes* en fonction du temps

Definition de l’activité :

L'activité d’un échantillon de matière radioactive est définie par

le nombre des désintégrations qui se produisent en son sein

à chaque instant.

Cette activité est une caractéristique primordiale de cet

échantillon avec la nature des rayons émis. Elle représente sa «

radioactivité de base ».

Quand l’échantillon contient plusieurs éléments, l’activité

totale est la somme des activités de chaque élément.

On définit officiellement l'activité d'un échantillon de

matière radioactive comme le nombre de désintégrations

qui s'y produit par seconde.

L’activité A

L’activité A

• N (t) = N (0) e-lt : variation N en f (t); • Or ce qu’on mesure c’est l’activité: A d’une source

= nombre de désintégrations par unité de temps.

• A (t)

=

dN/dt

= l N(t);

• A (t) = l N (0) e- lt

soit A (0)

t = 0

A (t) = A (0) e- lt

Unités d’activité

• Unité d’activité actuelle et légale :

BECQUEREL : Bq

• 1Bq = 1 désintégration / seconde • Unité ancienne et classique : CURIE : Ci • 1 Ci = 3,7.1010 Bq: • C’est l’activité de 1g de

226 Ra

88 •

1 m Ci = 3,7.107 Bq = 37 MBq

L'activité d'un radioélément varie en sens inverse de sa durée de

vie.

Elle est d'autant plus faible que sa période est longue.

Plus un nucléide vit longtemps, moins il est radioactif (une bougie

brûlant à petit feu met du temps à se consumer).

C'est ainsi que dans l'uranium-238 qui vit 4,5 milliards d’années,

un noyau seulement sur 45 millions se désintègre au bout d'un

siècle.

Cette rassurante lenteur n'empêche l'uranium d'être présenté

dans les media comme un dangereux corps radioactif.

À l’opposé, un radioélément comme l'oxygène-15, utilisé en

imagerie médicale, disparaît en quelques minutes (l'éclat d'un feu

d'artifice est bref).

Une quantité très faible de cet isotope de l’oxygène suffit pour observer une activité significative.

Activité de quelques « sources »

radon (222Rn) contenu dans 1 m3 d'air atmosphérique : 5 Bq

minerai d'uranium à 10% (activité uranium) : 1,3 104 GBq par kg sources pour la gammagraphie industrielle : 4 à 40 GBq

sources de 60Co pour la radiothérapie : 75 à 200 103 GBq bombe atomique à fissions : 7,4 1013GBq (1 min après l'explosion !)

Notre corps : 12000 Bq (6000 dus au 40K) T 109 ans

Milieux naturels

Eau de pluie 0,3 à 1 Bq/l

Eau de rivière 0,07 Bq/l (226Ra et descendants)

0,07 Bq/l (40K)

11 Bq/l (3H)

Eau de mer 14 Bq/l (40K essentiellement)

Eau minérale 1 à 2 Bq/l (226Ra, 222Rn)

Sol sédimentaire 400 Bq/kg

Sol granitique 8000 Bq/kg

Appareillage de mesure de l’activité

Les rayonnements émis par les atomes radioactifs se mesurent

grâce à divers appareils ou matériaux :

•les tubes compteurs à gaz (compteur proportionnel, compteur

Geiger-Müller, chambre d’ionisation, etc.),

•les scintillateurs couplés à des photomultiplicateurs,

•les matériaux dits "semi-conducteurs" (silicium, germanium).

Extrêmement sensibles, ces détecteurs mesurent couramment

des activités un million de fois inférieures aux niveaux qui

pourraient avoir des effets nocifs sur la santé.

En pratique: débitmètre ou contaminamètre…?

• Contaminamètre

Indique la présence de substances radioactives ou d’une contamination mais ne dit rien du danger potentiel d’irradiation !

coups par sec….(Bq)

• Débitmètre Mesure de l’irradiation externe (Débit de dose

absorbée ou dose absorbée) à proximité d’une source de rayonnements ionisants

Tient compte de l’E du rayonnement et de son intensité

en µGy/h (µSv/h), mGy/h (mSv/h), mGy ou mSv.

Détection et mesure des radiations

• Principe des détecteurs: perte d’E par les rayts dans un milieu spécifique avec répartition de E entre des états excités du détecteur

• 2 grands types d’interaction des rayts avec la matière – Ionisation: production d’ions et d’électrons dans un milieu

ionisé et mesure de la quantité totale d’électricité

– Excitation: quanta de lumière émis par des centres excités dans un matériau « scintillant » lors du retour à l’état fondamental. Grâce à une surface photo-électrique, émission d’électrons avec mesure de la quantité totale d’électricité

• Autres processus – Mesure de la chaleur (Microcalorimètre)

– Réactions chimiques (accumulation de l’information jusqu’à lecture): dosimètre…

Les compteurs Geiger-Müller

Principe de fonctionnement : Le compteur est très

schématiquement constitué d’un

cylindre en aluminium dont les

parois sont de l’ordre du millimètre,

rempli d’un gaz rare à base

pression (on assimilera le gaz

interne à de l’air dont la pression est

de 100 Torr, soit 100/760 ième

de la pression atmosphérique).

Les compteurs Geiger-Müller

Lorsqu’une particule chargée

traverse le détecteur, elle ionise

le gaz contenu dans le cylindre.

Les électrons d’ionisation sont

accélérés vers l’anode centrale

et subissent une importante

multiplication. L’impulsion

électrique collectée en sortie

signe le passage d’une particule

dans le compteur.

Un détecteur à scintillation également appelé compteur à scintillation ou plus

souvent scintillateur est un instrument composé d'un matériau qui émet de la lumière

suite à un dépôt d'énergie par interaction d'un rayonnement.

Il existe deux grandes familles de scintillateurs :

des scintillateurs organiques (à base de composés benzèniques : anthracène,

naphtalène, stilbène, terphényle, etc.) que l'on retrouve sous forme de plastiques ou en

solution liquide .

des scintillateurs inorganiques qui sont utilisés en monocristaux ou en poudre

(principalement des halogénures alcalins).

Les scintillateurs sont utilisés en général de deux manières :

sous la forme d'un écran fluorescent, permettant la visualisation à l'œil nu ; cet écran est

maintenant souvent couplé à une caméra numérique (type CCD) qui permet une

acquisition informatique ;

sous la forme d'un détecteur à scintillation : la lumière (photons) émise par le matériau

scintillant est amplifiée par un photomultiplicateur (PM), puis les photons sont comptés.

les scintillateurs couplés à des

photomultiplicateurs,

les scintillateurs couplés à des

photomultiplicateurs,

Dosage par dilution isotopique

1. Généralités et principe

La méthode de dosage par dilution isotopique, parfois désignée sous le sigle

IDA (Isotope Dilution Analysis) a été proposée pour la première fois en 1932

par Hevesy et Robbie.

Cette méthode d’analyse de traces a élargi considérablement son champ

d’application avec la découverte de la radioactivité artificielle qui permet

d’obtenir par irradiation de très nombreux radioéléments. Aussi, ce fut l’une des

méthodes radiochimiques les plus utilisées.

Elle permet de faire des analyses quantitatives exactes dans les cas où une

séparation chimique quantitative est impossible ou très laborieuse.

Elle nécessite la disponibilité d’un radio-isotope de l’élément à doser.

Dosage par dilution isotopique

L’exploitation des résultats réside dans l’utilisation des rapports isotopiques.

Ces mesures sont faites par spectrométrie de masse, qui est la méthode la

plus sensible et la plus précise pour la mesure de rapport isotopique.

Pour le domaine de l’analyse organique, le principe consiste à ajouter aux

composés recherchés, des molécules au sein desquelles des atomes sont

remplacés par des isotopes stables.

Comme par exemple, la substitution d’un atome d’hydrogène1H par un atome

de deutérium 2D ou d’un atome de carbone 12C par un atome de carbone13C.

Ainsi, la similitude entre la molécule à doser et son homologue marqué

suppose le même comportement au cours du processus global d’analyse de

ces deux molécules.

La molécule d’intérêt et son homologue marqué sont alors doser

simultanément.

Dosage par dilution isotopique

Dosage par dilution isotopique

Exemple: le dosage du baryum

Methode classique: l’acide sulfurique ajouté précipite le sulfate de baryum que l’on

pèse.

Methode radiometrique: consiste à introduire de l’acide sulfurique marqué par du

souffre 35S . La pèse est alors remplacée par la mesure de la redioactivité du precipité

de sulfate de baryum

Dilution isotopique:

Le dosage du Baryum contenu dans une solution , il faut disposer d’une solution de

concentration connue de baryum radioactif. On réalise alors les opérations suivantes:

Dans les deux récipients on introduit la même masse, m0 , de Baryum radioactif

d’activité A0

Dans le récipient (2), on ajoute la solution à doser (10 cm3 par exemple) contenant

une masse m de Baryum

Dosage par dilution isotopique

On traite alors les deux solutions dans les mêmes

conditions . On obtient dans les deux cas une

masse de précipité de sel de baryum dans l’activité

est a:

La connaissance de ces quatres nombres et celle de m0 permettent de calculer m.

)( *2 xab

AA

A’ : L’activité initiale totale injectée après le temps de dilution

b: quantité extraite avec une activité A2

a*: masse de l’isotope

x: masse à determiner

Exercice VI : A / Dosage par dilution isotopique

On veut déterminer la quantité d’une Hormone dans les urines d’un patient

On ajoute à 1l d’urine 10µg de cette hormone marquée

la période du radioélément T = 16 heures et la durée de l’expérience t = 8 heures

X ?

10 µg H*

A = 104 imp/mn

T=16h

6µg H*et H

A2 = 1440 imp/mn

t = 8h

Le principe de la dilution isotopique implique que l’ activité totale injectée est

retrouvée après dilution; cependant dans ce cas le temps écoulé durant

l’expérience n’est pas négligeable devant la période du radioélément utilisé

L’activité initiale totale injectée après 8h A’ est de :

mnimpA /104

mnimpA

AT

t/7071

2

10

2 168

4

)( *2 xab

AA

Nous avons alors dans la quantité extraite b une activité A2 telle que :

)10(6

14407071 x

Application numérique :

x1046,29

µgx 46,19

Période radioactive Période biologique Période effective

iode 131 8,0 jours 30 jours (thyroïde) 6,3 jours

plutonium 239 24 110 ans 100 ans (os) ~100 ans

La période biologique correspond au temps au bout duquel 50 % du corps

chimique aurait été éliminé de l'organisme par les voies naturelles (physico-

chimiques), si ce corps n'était pas radioactif, mais elle ne tient pas compte de

la décroissance radioactive propre des radioisotopes, qui fait également

disparaître une partie de l'élément.

Pour un radionucléide donné, l'élimination se fait à la fois par l'élimination

chimique de l'élément (qui a sa période biologique propre), et par la diminution

du nombre d'atomes de l'élément du fait de sa radioactivité (suivant sa période

radioactive propre, ou période physique). Pour les radionucléides, on définit la

période effective, qui correspond au temps au bout duquel l'activité dans

l'organisme aura été divisé par deux, du fait de ces deux décroissances.

C'est donc le temps nécessaire pour que la radioactivité spécifique des

molécules d'une population donnée ait diminué de moitié dans l'organisme,

suite à son élimination et à la décroissance radioactive du radionucléide. La

période effective est toujours plus petite que les deux autres.

Determination de la periode biologique

Determination de la periode biologique

Lorsqu’un radioelement est introduit dans l’organisme, sa concentration sanguine varie

au cours du temps non seulement en raison de sa decroissance radioactive (physique),

mais aussi du fait de sa fixation et son elimination biologique.(biologique)

La variation de l’activité du radioelement resultant de ces deux phenomenes est

exprimé en fonction du temps selon:

A (t) = A0 e

- lpt . e

- lbt

A (t) = A0 e

- (lpt+lbt)

A (t) = A0 e

- lefft

leff =lphysique +l biologique

ln2/Teff = ln2/Tphysique + ln2/Tbiologique

biolphyseff TTT

111

Exercice VI : B / Période Biologique

On injecte à un sujet un corps radioactif de période physique

Tphys= 24 jours

On prélève 5 ml on obtient : S1 = 24460 cps/mn/5ml

Après 12 jours on prélève 10ml on obtient : S2 = 12230 cps/mn/10ml

Pour déterminer la période biologique nous allons dans un premier

déterminer la période effective

biolphyseff TTT

111

Nous allons déterminer l’activité spécifique des 2 prélèvements :

mlmncpsV

SS //4892

5

2446011

mlmncpsV

SS //1223

10

1223022

Par ailleurs on a :

effectifTt

SS

2

12

Détermination de la période effective :

41223

48922

2

1

S

SeffectifT

t

joursTeffectif

Tt

effectif 642

biolphyseff TTT

111

physiqueeffectifbiol TTT

111

8

1

24

3

24

1

6

11

biolT

joursTBiol 8.