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Régulation des transports urbains :
Financement, Tarification
- Cas de Rabat-
Présenté par : M.Hassan NOUHA
Président du Directoire - STAREO
29 mai 2015
Sommaire
2
Première partie : Les particularités des contrats
- Une Régulation Contractuelle
Deuxième Partie : Le Secteur du transport Urbain
- Mode de Gestion
- Diagnostic
Troisième partie : Cas du Transport Urbain à l'Agglomération de Rabat
- Restructuration de la Régie
- Transition vers la gestion déléguée
- Eléments du Contrat de Gestion Déléguée
- Difficultés du démarrage
- Déséquilibre économique
- Plan de reprise de la société
Quatrième partie : Secteur du Transport Urbain 'Modèle Cible'
- Implication de l’Etat dans le financement
- Estimation des besoins à l’échelle Nationale
- Le Modèle cible
- Réforme du modèle cible et convergence
- Séparation Investissement/Exploitation
- Financement de l’Etat (FART)
- Réforme du cadre Institutionnel
- Exemple de l’agglomération Rabat-Salé-Temara-Skhirate
Première Partie
Le choix du mode de gestion d’un service public de distribution et de
transport est une compétence des collectivités locales.
Pas de prix d’entrée (pas de paiement initial à l’Etat ou aux collectivités).
Actifs existants de la collectivité locale confiés en gestion au délégataire
privé.
Obligations d’investissements clairement inscrites dans contrat avec
objectifs de rendement et de couverture.
Paiement d’une redevance minimum à l’Autorité Délégante (collectivité).
Période définie (ex: 30 – 25 – 15 ans).
Le coût du contrôle est imputé au contrat (frais d’études et de contrôle).
Les particularités des Contrats
4
5
Un comité de suivi composé de représentants du Délégataire, de l’Autorité Délégante
et du Département de Tutelle ;
Une structure locale dédiée au contrôle du Délégataire ;
Une structure nationale de contrôle et de régulation située au Ministère de l’Intérieur ;
Le pouvoir de l’Autorité Délégante d’effectuer des contrôles économiques, financiers
et techniques et de la gestion des services délégués.
Des structures de contrôle et de suivi
Obligations de Reporting exhaustif et détaillé ;
Les contrats de gestion déléguée régulent aussi bien les investissements que les tarifs ;
Le Délégataire est pénalisé en cas de retard dans les réalisations physiques des projets ;
Le contrat distingue diverses catégories de dépenses en capital auxquelles sont associées
des modalités de financement spécifiques ;
La concertation sur les investissements a permis d’adapter les programmes aux besoins.
Des mécanismes de régulation des investissements et des tarifs
Une régulation contractuelle
Les particularités des Contrats
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Structure locale de contrôle (SP)
Vérifier tous documents comptables, techniques, etc ;
Recueillir et archiver les informations et documents prévus par le Contrat ;
Suivre les données techniques, économiques et financières de la Gestion Déléguée ;
Lancer les études et travaux d’audit pour évaluer l’exécution du contrat par le délégataire ;
Suivre la réalisation des budgets d’équipement et contrôler les investissements ;
Vérifier la tenue des comptes de l’Autorité Délégante ;
S’assurer de la bonne conservation du patrimoine.
Une régulation contractuelle (suite)
Les particularités des Contrats
Deuxième Partie
La gestion par une Régie autonome: ce mode s’est développé après la publication du Décret n° 2-64-394 du 29 septembre 1964 relatif aux régies communales dotées de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Actuellement, seulement une Régie est en activité. il s’agit de la RATS (SAFI) .
La gestion sous forme de concession de lignes: en vigueur dans 16 villes avec 19 contrats de concession. Ces contrats ont été établis avant la publication du texte législatif cadre sur la gestion déléguée des services publiques en 2005. Depuis la publication de ce texte, pour les villes où les concessions tombent à termes, le choix du mode d’exploitation du service doit être effectué sur la base d’un contrat de gestion déléguée.
la gestions sous forme de contrats de gestion déléguée: des contrats établis sur la base d’un périmètre et avec engagement sur l’équilibre. Actuellement 18 sociétés Délégataires dans 18 villes.
8
Secteur du Transport Urbain – Mode de Gestion
9
38 exploitants de Transport Urbain
1 Régie (SAFI) 18 Sociétés
Délégataires 19 Sociétés
Concessionnaires
Les opérateurs :
Secteur de Transport Urbain – Mode de Gestion (Suite)
Situation du Secteur :
Les communes sont responsables des déplacements urbains, mais sur le terrain les
superpositions de compétences sont fortes ;
Absence de structure pour l’organisation et la régulation des transports urbains ;
Les périmètres urbains ne sont pas toujours définis ;
Planification des déplacements urbains tout à fait à ses débuts ;
Une offre TPU insuffisante ou mal adaptée en quantité et en qualité ;
Absence d’actions d’assainissement de l’environnement de l’exploitation ;
Ecart important entre les coûts et le tarif du service ;
Déficit structurel des exploitants publics ou privés.
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Secteur de Transport Urbain – Diagnostic
Engagement sur des volumes contractuels qui peuvent varier en
baisse importantes
Le fonctionnement dans un
environnement multimodal
Environnement non protégé :
• Absence de régulation;
• Difficulté d’améliorer la vitesse de circulation;
• Système social ne permet pas la motivation;
• Extension de lignes sans études ni planification;
• Croissance importante du volume de transport scolaire
• Tensions sociales
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L’exploitant supporte le risque commercial
Secteur de Transport Urbain – Diagnostic
Autorité Délégante (AD)
ou Concédante
Société Délégataire ou Concessionnaire
Contrat de Gestion
Déléguée (Concession)
Description du modèle TPU
Frais d’exploitation
Marge de profit
INVESTISSEMENT
• Bus
• Parc
• Dépôts et ateliers
Financement de l’investissement Recouvrement
(Tarif
contractuel)
Usagers Fourniture du
Service
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Secteur de Transport Urbain – Diagnostic (Suite)
Postulat de base du modèle actuel =
‘Le Transport Urbain peut s’autofinancer à partir des seules recettes tarifaires’
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Forte urbanisation et exode rural
Etalement urbain non maîtrisé
Accroissement du besoin en
investissement (réseau et parc)
Manque d’investissement dans
les voiries urbaines
Baisse de la vitesse commerciale et de la régularité du service
Baisse du nombre de passagers (possibilité
d’arbitrage en fonction du couple tarif/qualité)
Baisse des recettes tarifaires
Déséquilibre
du modèle
Croissance forte des besoins en déplacements
urbains
Description du modèle TPU
Secteur de Transport Urbain – Diagnostic (Suite)
Enseignements :
Déficit en investissement (Voirie, matériel roulant, etc.)
Faible quantité du transport public urbain ;
Recours accrus à la voiture, aux taxis et à l’informel ;
Congestion et baisse de la vitesse commerciale ;
Baisse des recettes tarifaires et déficit d’exploitation.
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Secteur de Transport Urbain – Diagnostic (Suite)
Il faut un accompagnement volontariste des pouvoirs
volontariste des pouvoirs publics pour redresser la situation
Troisième Partie
16
Un plan de départ volontaire pour cibler un effectif de personnel en relation avec le parc coût : 41 602 320 DH
Financement du passif : social (41 361 648 DH), fiscal (200 546 722 DH) et commercial (33 239 418 DH)
Difficultés de la restructuration de la
Régie
• Retard dans la mise en application du protocole
• Retard dans la mise en service du projet de délégation du service
• Des charges supplémentaires occasionnées par des dépenses additionnelles (scolaires / cotisations)
Mise en place en 2005 d’un programme
de 335 750 108 DH qui s’articule sur :
Cas de Rabat : Restructuration de la Régie
16
Autorité Délégante
• Gestion déléguée de Transport Urbain : STAREO
STRS
• Société chargée de la réalisation du Tramway
Wilaya
• Petits taxis
• Grands Taxis
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Lancement d’un appel d’offres international pour le choix d’un opérateur
3 candidats ont remis des offres
• Contrat signé le 23 février 2009
L’offre du groupement VEOLIA TRANSPORT et des concessionnaires Marocains a été retenue
Démarrage effective de l’exploitation le 1er novembre 2009
Cas de Rabat : Transition vers la gestion déléguée
15 années avec possibilité de
prorogation à l’initiative de l’autorité délégante une seule fois de 7 ans.
Société de droit marocain comportant
des actionnaires marocains et un
opérateur international.
Reprise du personnel restant de la RATR avec ses avantages
acquis .
Priorité dans le recrutement pour le personnel des sociétés
concessionnaires.
Durée Société Personnel
Investissement de 2 MMDH
En totalité des bus neufs avec 400 unités dès les 18
premiers mois de la gestion déléguée pour
évoluer à 541 à partir de la 3ème année.
Permettant à l’autorité délégante le contrôle. Avec la possibilité d’intégration Tarifaire avec le Tramway.
Programme
d’investissement PARC Billettique
Cas de Rabat : Eléments du Contrat de Gestion Déléguée
18
Mise en vigueur du contrat de gestion déléguée en Novembre 2009
le Démarrage du contrat a été marqué par :
La pression du personnel non
repris des anciens
exploitants ;
La vétusté du parc repris qui ne pouvait
être mis en circulation par le délégataire. D’où,
l’insuffisance du parc total par rapport à la
demande ;
Un plan de transition qui consiste en l’importation en admission temporaire
pour 18 mois de bus usagés pour assurer la
soudure jusqu’à la réception de bus neufs à
partir de mars 2010 ;
Octroi par les pouvoirs publics
d’une aide sociale sous la forme d’une
indemnité forfaitaire aux agents des ex concessionnaires
non intégrés ;
Demande de révision du contrat qui connaît une situation difficile sur le plan financier (après 9 mois d’exploitation)
Besoin d’apport de fonds en plus de la recette pour conserver l’équilibre ;
Cas de Rabat : Difficultés du démarrage
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Les conditions actuelles d’exploitation ne permettent pas d’atteindre l’équilibre financier
avant 2023
20
-250
-200
-150
-100
-50
0
50
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024
Mill
ion
s d
e d
irh
ams
Prévisions d’évolution du Résultat net de STAREO
Principales hypothèses du modèle :
• Tarif du ticket = 3,4 dhs en 2011 avec augmentation de 0,10 dhs/an ;
• Nbre de voyageurs = 102 millions en 2011 avec croissance de 3%/an ;
• Charges de personnel rationalisées (ratios standards en termes d’effectifs).
Cas de Rabat : Déséquilibre économique
Remarques :
En 2023, les pertes cumulées auront dépassé 1,1 milliards de DH !
Déficit cumulé 2009 – 2010 : 340
MDH
Pertes cumulées à fin 2011 : 570
MDH
Activité non viable : d’après le business plan préparé par le bureau d’études:
• Activité déficitaire jusqu‘ à 2022
Mise de la société en procédure de
redressement judiciaire
21
Cas de Rabat : Déséquilibre économique
22
Création d’un groupement d’agglomérations par les communes
urbaines de Rabat, Salé et Temara qui ont transférer leurs
compétences en matière du service du transport urbain ;
Retrait du dossier de la procédure judiciaire ;
Cas de Rabat : Plan de reprise de la société
Apport des fonds par le groupement d’agglomérations
pour le maintien du service ;
Mise en place d’un plan de trésorerie et d’un nouveau
Business plan pour la société ;
Délibération des communes composant l’Autorité
Délégante pour amender le contrat de gestion déléguée
en tenant compte de la nouvelle situation ;
Signature d’un protocole d’accord pour la reprise des actions
du groupe VEOLIA par le groupement d’agglomérations.
Quatrième Partie
24
2- Appui à l’exploitation: Fonds de soutien au transport public depuis
2007 dont 50% dédiés au Transport Urbain.
3- Appui à la planification à travers une incitation financière octroyée
par la DGCL pour l’élaboration des études PDU .
4- Appui à l’investissement à travers la participation au financement
des projets de transport de masse:
- Casablanca : Contribution de l’Etat à hauteur de 2,7 Mrds de DH pour
la réalisation de la 1ère ligne de Tramway (Coût global : 6,4 Mrds de DH)
- Rabat-Salé : Contribution de l’Etat à hauteur de 1,2 Mrds de DH au
financement de la 1ère tranche du Tramway (Coût global : 4 Mrds de DH).
1- Prise en charge du passif des régies dans le cadre de protocole
avec les communes.
Modèle cible : Implication de l’Etat dans le financement
25
Grand Casablanca
44%
Rabat-Salé-Témara
24%
Marrakech 8%
Fès 6%
Tanger 7%
Grand Agadir 7%
Kénitra 3%
Oujda, Meknès, Tétouan
1%
Ceci est conforme aux pratiques internationales en matière de financement du
transport public urbain.
Modèle cible : Estimation des besoins à l’échelle Nationale
Une estimation préliminaire
des besoins en infrastructure
de Transports en commun en
site propre (TCSP) pour les
10 principales agglomérations
marocaines fait état d’un
montant global d’environ
30 milliards de dirhams
répartis comme suit :
L’effort financier à consentir pour doter les grandes agglomérations marocaines en TCSP
excède les ressources propres des collectivités territoriales.
Nécessité de mettre en place un accompagnement de l’Etat pour :
- Prendre en charge les dépenses d’investissement (y compris le service de la dette)
et éventuellement les déficits d’exploitation en période de démarrage ;
- Développer de nouveaux outils de financement au niveau des collectivités territoriales.
Quelques initiatives :
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Secteur du Transport Urbain : Le Modèle cible
De nombreuses étapes restent à franchir :
Mettre en place le schéma de gouvernance à Rabat et Casablanca et adapter
ce schéma aux spécificités des autres agglomérations
(Agadir, Marrakech, Tanger, etc.) ;
Lancer une première vague de projets structurants de TCSP à Casablanca
(projets objet de la Convention), mais aussi Rabat, Agadir, Marrakech, Tanger, etc.
Au-delà des TCSP, accompagner la mise en place de couloirs réservés aux bus,
la mise en œuvre de plans de circulation ;
Prendre les mesures nécessaires pour assurer l’intégration multimodale ;
Poursuivre la réflexion pour parfaire la vision et éclaircir les zones d’ombre.
Les tramway de Rabat-Salé et Casablanca: exemples de partenariat entre l’Etat
et les Collectivités locales pour le financement de projets structurant.
L’absence d’une approche globale: l’impact risque d’être fortement limité, étant
donnée l’augmentation continue de la demande et l’accumulation des retards en
investissement.
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Réforme du modèle cible et convergence
Insuffisance sur modèle de gouvernance actuel :
Dans le cas des grandes agglomérations, l’échelle communale se révèle souvent
inadaptée pour la gestion du transport public urbain en raison du caractère de plus en
plus supra-communal de la mobilité urbaine
Les opérateurs de transport public urbain pâtissent du manque de clarification des
responsabilités et sont souvent amenés à supporter à la fois le risque industriel et le
risque commercial.
1. Adopter le périmètre approprié pour penser la problématique de la mobilité urbaine,
à travers notamment la création de Groupements d’agglomération dans les
agglomérations à fort caractère supra-communal (exemple du Groupement
Al-Assima créé en 2011 pour l’agglomération Rabat-Salé-Temara) ;
2. Séparer les activités d’investissement et les activités d’exploitation afin de
préserver les opérateurs du risque commercial. Pour cela, des sociétés de patrimoine
peuvent être créées sous la forme de Sociétés de développement local (SDL).
Principes et outils du nouveau modèle de gouvernance à mettre en place :
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Société de Patrimoine
(Risque commercial)
Parmi les principaux
actionnaires :
Groupement
d’Agglomérations (GA)
Société d’exploitation
(Risque industriel)
Gestion déléguée :
(Société de droit privé) Rémunération forfaitaire
contractuelle (R)
Prestation d’exploitation
+ Entretien/maintenance
Mise à la disposition Financement
INVESTISSEMENT
Le schéma institutionnel cible repose sur la SEPARATION entre l’Investissement et l’Exploitation.
Plus précisément, ce nouveau schéma propose ce qui suit :
• Créer une société de patrimoine qui supportera le risque commercial. Parmi les principaux
actionnaires de cette société figure le groupement d’agglomérations;
• L’exploitation sera assurée par une société délégataire (ou société d’exploitation) moyennant un
contrat.
• L’interface avec les usagers est assurée par la société d’exploitation qui procède au recouvrement
des recettes tarifaires en contrepartie du service ;
• L’ensemble de ces recettes est ensuite versé à la société de patrimoine;
• A partir de ces recettes, la société de patrimoine :
• Rémunère la société d’exploitation sur la base d’un forfait contractuel ;
• Finance la réalisation des investissements qui sont mis à la disposition de l’exploitant.
Recouvrement du Tarif (T)
Fourniture du Service
Usagers
Schéma de Délégation cible : Séparation
Investissement/Exploitation
Le Modèle Cible : Financement de l’Etat (FART)
Le Fonds d’Accompagnement des Réformes de Transport routier urbain et interurbain
(FART) est un compte d’affectation spéciale mis en place par loi de finances 2007
et amendé par la loi de finances 2014 pour permettre la prise en charge :
Des dépenses d’investissement, initial ou différé (service de la dette), relatives aux
projets de TCSP ;
Eventuellement, du déficit d’exploitation pendant la phase de démarrage.
Objectif : Assurer un financement pérenne des projets de transport public urbain à
travers la mise en place d’un instrument dédié.
Dans l’immédiat, le FART sera alimenté par un appui budgétaire de l’Etat et le CAS
TVA.
A terme, réflexion à lancer pour la mise en place d’autres sources de financement :
fiscalité dédiée, prélèvement transport (employeurs), etc.
Des critères d’éligibilité seront mis en place pour bénéficier des financements.
A titre indicatif : dossier de candidature détaillé, apport minimal des CT, études de
planification, mais aussi amélioration du cadre de gouvernance du transport public
urbain avec la mise en place de sociétés de patrimoine et de Groupements
d’agglomération le cas échéant.
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30
CT ou leurs groupements : compétence
- ETAT (MI/MEF): Accompagnement financier à travers le FART
- SOCIETE DE PATRIMOINE: * Savoir-faire,
* Planification,
* Réalisation des investissements de TCSP,
* Contractualisation avec les Operateurs.
Le Modèle Cible : Réforme du cadre Institutionnel
Fonctionnement efficace et équilibré du triptyque
‘Etat – Collectivité territoriale – Société de patrimoine’
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Société de Patrimoine (Société de développement local)
Recettes Intégration réseau
Intégration tarifaire
Société
d’exploitation de bus
Société d’exploitation
de tramway
Prestation d’exploitation
(AFFERMAGE) Rémunération forfaitaire
contractuelle
Mise à la disposition
Financement INVESTISSEMENT
• Matériel roulant (acquisition
et annuités) : tramway, BHNS
et éventuellement bus, etc.
• Infrastructures : sites
propres, voies réservées,
abribus, etc.
ETAT Commune ou
Groupement
d’agglomération
Autres sources de
financement
FONDS : FART
Offre de service public de transport urbain
Le Schéma Institutionnel cible
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Le modèle cible : Exemple de l’agglomération
Rabat-Salé-Temara-Skhirate
Société de Patrimoine
STRS (Société de Transport de
Rabat-Salé)
32
L’Etat Groupement
d’Agglomérations
Participation en capital
+ Subvention éventuelle
Recettes
de la
billettique
Service public
Transport Conditions de réussite du modèle:
Un accompagnement de l’Etat sur les plans :
• Technique ;
• Juridique ;
• Financier : il faut financer le déficit en attendant
d’assainir le secteur.
Intégration réseau
Intégration tarifaire
STAREO (Sté d’exploitation de bus)
TRANSDEV (Sté d’exploitation de Tramway)
Prestation d’exploitation
(AFFERMAGE)
Rémunération forfaitaire
contractuelle
Mise à la disposition
Financement
INVESTISSEMENT
• Matériel roulant (acquisition et
annuités) : bus et tramway
• Infrastructures : abribus, sites
propres, etc.
Merci pour votre attention.
Hassan NOUHA
Président du Directoire
Villa N°25, Angle Rue Zerhoun et Oulad Jerrar
Bir Kacem - Rabat, Maroc
Tél : +212 (05) 30 27 87 62
Fax : +212 (05) 37 63 45 50
E-mail : [email protected]
29 mai 2015