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Organisation des études Acquisition des réflexes ECN Sémiologie par mots-clés Baptiste Coustet Comment réussir ses épreuves classantes

Raisonner ECN dés la D2

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Ce guide part d’un constat : la préparation aux ECN est longue et difficile. Et malgré l’adaptation des facultés, conférences, concours blancs, la préparation des étudiants n’est pas optimale, beaucoup de temps est perdu. Les causes en sont multiples : maturation progressive des connaissances, acquisition d’une méthodologie tardive, multiplication des sources de savoir… Et pourtant, avec quelques conseils simples, il est possible de s’affranchir de la méthodologie rapidement : rédiger ses fiches au format final de D4, gagner en efficacité en choisissant ses sources d’information… et ainsi, dès la D2, dégager du temps pour ses stages et cours tout en s’exerçant aux cas cliniques.

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► Organisation des études► Acquisition des réflexes ECN► Sémiologie par mots-clés

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Entre les cours, les stages, l’élaboration des fiches de révision, les conférences, la documentation… il est impératif d’organiser son travail dès la D2 et

d’acquérir les bons réflexes méthodologiques pour préparer les ECN le plus efficacementpossible.

S’appuyant sur les grilles officielles du CNCI, Baptiste Coustet propose dans cet ouvrage, une méthodologie flexible et motivante pour assimiler facilement et progressivement la « méthode ECN ».

DES CONSEILS PRÉCIEUX POUR :uorganiser vos études de la D2 à la D4 : gestion du temps, préparation des fiches

de cours, sélection des sources documentaires…u adopter une méthodologie efficace pour la résolution des cas cliniques et

la LCA : lecture des énoncés, interprétation des questions et identification de ce qui est attendu, points-clés des grilles de correction, réflexes et rédactions des réponses…

RETROUVEZ ÉGALEMENT TOUTES LES INFORMATIONS UTILES POUR LES ECN :usources documentaires et sites Internetusémiologie par mots-clésuscores et normales biologiques à connaîtreuabréviations autoriséesumoyens mnémotechniques (pour les posologies, les calculs, les maladies à DO…)

Baptiste Coustet est interne en spécialités médicales, conférencier, correcteurd'annales, directeur de la collection « 50 Dossiers » et auteur de livres de cascliniques et de sémiologie.

ISBN : 978-2-84371-534-1

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50 dossiers : lacollection référencedes dossiers depréparation auxECN

Comment réussirses épreuves classantes

Sémiologie médicale : leguide complet quivous suivra de la D2 aux ECN

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Raisonner ECN dès la D2

Comment réussir ses épreuves classantes

Baptiste Coustet

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Édition DE BOECK/ESTEMDe Boeck Diff usion2 ter, rue des Chantiers75005 ParisTél. : 01.72.36.41.60Fax : 01.72.36.41.70E-mail : [email protected]

www.estem.fr

ISBN : 978-2-84371-534-1© 2011, Groupe De Boeck SA

Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou

de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette

représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit, existant ou à venir, constituerait une

contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

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L’auteur

Baptiste Coustet est interne en spécialités médicales. Il est également conférencier d’internat, correcteur d’annales, auteur de cas cliniques et directeur de la collection de préparation aux ECN « 50 dossiers ».

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Remerciements

Lisa, pour tes conseils précieux.Sandrine, pour ta confi ance.Nissa et Amaury, pour votre constance et votre travail de grande qualité.Aux externes, que je croise régulièrement (petit clin d’œil à Nada).

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Avant-propos

Ce guide part d’un constat : la préparation aux épreuves classantes nationales (ECN) est longue. Malgré l’adaptation des facultés, conférences et concours blancs, la prépa-ration n’est pas optimale, beaucoup de temps est perdu.Les causes en sont multiples : maturation progressive des connaissances, acquisition d’une méthodologie qui va modifi er la vision des choses et ses propres fi ches, évolu-tion des méthodes diagnostiques et des traitements, multiplication des sources de savoir, etc.Cependant, avec quelques conseils simples, il est possible de s’aff ranchir rapidement de la méthodologie : rédiger ses fi ches au format fi nal de D4, gagner du temps en choisissant ses sources d’information… et ainsi, dès la D2, dégager du temps pour ses stages et ses cours puis s’exercer aux cas cliniques.Il est diffi cile d’être convaincu de l’utilité de ce guide. Pourtant, la grande majorité des conseils proposés sont issus de l’expérience des étudiants les mieux classés. Ils sont très logiques et l’on s’aperçoit souvent seulement après le concours qu’il aurait fallu les suivre. Alors, anticipez et ayez confi ance !

Une notion primordiale et dont chacun fait l’expérience est l’organisation de

l’apprentissage. En D2, on est en général très heureux de voir enfi n des malades et de pouvoir s’investir dans les stages sans se soucier de la suite. Cette période parti-culière où vous apprenez avec passion vous permet de passer beaucoup de temps sur le terrain, d’autant qu’il n’y a pas souvent de conférences de préparation aux cas cliniques à ce stade des études. Le gros inconvénient de cette période est qu’on se trouve alors très loin des préoccupations du concours. Cela ne veut pas dire qu’on ne travaille pas assez, mais de façon inadaptée. De plus, découvrir ses livres en parallèle du stage provoque souvent une réaction de rejet de la « méthode ECN », l’étudiant n’étant pas habitué à travailler des cas cliniques écrits ni des conférences. Cela trans-paraît dans votre méthode de travail, notamment si vous faites des fi ches. Celles-ci n’intégreront pas un plan de réponse type et vous serez souvent obligé de les refaire. L’absence d’eff orts sur la méthodologie retarde son acquisition et vous passerez du temps à mémoriser vos plans de réponse à la fi n de votre DCEM. Il est donc très important de s’approprier cette méthode le plus tôt possible. C’est astreignant mais cela vous permettra de gagner beaucoup de temps par la suite, que vous pourrez employer à vous entraîner.

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Ces constats sont fl agrants lorsqu’on a passé les ECN, que l’on est devenu interne avec une vision globale du malade et a fortiori avec l’expérience des conférences d’internat et des corrections des annales.Ce guide vous donnera les pistes essentielles à intégrer rapidement pour vous aider dans votre préparation aux ECN et vous donner les clés de la réussite.Bonne chance.

Baptiste Coustet

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Sommaire

PARTIE 1 : ORGANISER SON APPRENTISSAGE DÈS L’EXTERNAT

Chapitre 1 : Déroulement de l’externat et des ECN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

1. Organisation de l’externat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

1.1. La D2 (une partie de la D1 pour certaines facultés) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3

1.2. La D3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3

1.3. La D4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4

2. Périodes-clés de l’externat et vacances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

2.1. Le crescendo lent  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4

2.2. Le sprint . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5

3. Déroulement des ECN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

Chapitre 2 : Méthodologie de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

1. Enseignement intégré. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

1.1. Avantages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7

1.2. Inconvénients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7

2. Sources documentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

2.1. Sources documentaires « classiques » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8

2.2. Livres « anxiolytiques ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

3. Conférences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

3.1. Intérêt des conférences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

3.2. Allier la faculté et les conférences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

4. Faut-il aller en cours ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

PARTIE 2 : MÉTHODOLOGIE DES DOSSIERS

Chapitre 1 : Ce qu’on attend de vous aux ECN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

1. Organisation des idées : hiérarchisez vos idées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

2. Connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

3. Transversalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

4. Prise en charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

5. Compréhension du programme des ECN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

5.1. Ce que vous êtes censé connaître pour tous les items . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

5.2. Ce qu’il ne faut pas négliger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

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Chapitre 2 : La présentation des cas cliniques et ce qu’elle impliquesur la rédaction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

1. Cas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

2. Barèmes : une protection contre les corrections arbitraires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

2.1. Énoncés  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

2.2. Jury . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

2.3. Correcteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

2.4. Mots cotés  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

2.5. Types de barèmes  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

2.6. Erreurs à éviter  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

Chapitre 3 : Méthodologie de lecture des énoncés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

1. Première lecture et réfl exes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

1.1. Automatismes  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

1.2. Aff ections de longue durée (ALD) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

1.3. Maladies professionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

1.4. Incubation des maladies infectieuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

1.5. Énoncés « fl euves » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

1.6. Point particulier des traitements : iatrogénie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

1.7. Calculs à eff ectuer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

1.8. Normales de laboratoires et unités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

1.9. Savoir interpréter les questions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

2. Gestion du temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

Chapitre 4 : Méthodologie des réponses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

1. Du général au particulier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

1.1. Traitements  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

1.2. Examens cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

1.3. Bilans complémentaires, cliniques et/ou d’examens complémentaires  . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

2. Appréciation « subjective » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

3. Votre position en tant que médecin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

4. Répondez aux questions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

4.1. Traitements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

4.2. Moyens mnémotechniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

4.3. Les mots-clefs indissociables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

4.4. Évitez les zéros . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

4.5. Évitez les phrases toutes faites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

5. Méthodologie de réponse selon les questions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

5.1. Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) étiologique(s)/syndromique(s) que vous évoquez ? Justifi ez. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

5.2. Quel(s) diagnostic(s) (sans préciser) ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

5.3. Quels diagnostics étiologiques évoquez-vous ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

5.4. Quels examens complémentaires réalisez-vous ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

5.5. Quel examen complémentaire réalisez-vous ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

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5.6. Quels résultats attendez-vous ? Quelle interprétation faites-vousd’un examen complémentaire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

5.7. Quelles complications attendez-vous ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

5.8. Commenter une prise en charge diagnostique, un examen complémentaire ou un traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71

6. Conférences de consensus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73

7. Se rassurer sur un cas ou voir qu’on fait fausse route . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

PARTIE 3 : LECTURE CRITIQUE D’ARTICLE (LCA)

1. Principe de l’épreuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

2. Déroulement de l’épreuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

3. Questions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

3.1. Types de questions que vous rencontrerez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

3.2. Questions que vous ne rencontrerez pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80

4. Résumé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80

4.1. Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80

4.2 Cotation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

4.3. Modalités de correction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

5. Documentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

5.1 Documentation recommandée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

5.2 Autres documentations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

PARTIE 4 : ANNEXES

Annexe 1 : Sémiologie clinique pour les ECN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

Annexe 2 : Liste des abréviations autorisées  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97

Annexe 3 : Programme des ECN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

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PARTIE 2

MÉTHODOLOGIE DES DOSSIERS

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CHAPITRE 1 Ce qu’on attend de vous aux ECN

1. Organisation des idées : hiérarchisez vos idées

Classez vos idées :

❍ elles doivent être claires, ordonnées ;

❍ la présentation doit en être le refl et : les listes d’informations structurées avec des tirets et organisées autour de mots-clés ;

❍ développez-les du général au particulier : le principe général puis le détail.Raisonnez par fréquence et/ou gravité :

❍ évoquez en priorité ce qui est fréquent et/ou grave ;

❍ n’évoquez pas des raretés dont le diagnostic n’est pas urgent, mêmes compatibles avec une présentation clinique. Vous pourriez vous pénaliser pour toutes les ques-tions du dossier.

2. Connaissances

Vous devez connaître les pathologies qu’un médecin généraliste ou urgentiste est susceptible de rencontrer, même rares si elles sont graves. Vous devez être pratique en montrant que vous vous mettez à leur place.Vous devez connaître les conférences de consensus :

❍ elles sont de plus en plus intégrées dans les annales ;

❍ elles permettent un barème simple, indiscutable ;

❍ les questions sont souvent posées comme dans la conférence de consensus : quel suivi ? Quels examens de première intention ? Quelle prise en charge ? Quelles mesures sociales ou professionnelles ?

❍ à faire en priorité car elles ne sont pas toujours intégrées clairement dans les livres de spécialité. Les traitements peuvent être cohérents dans les livres de préparation, mais les mots-clés des conférences sont importants, de même que la hiérarchie des examens complémentaires, du suivi, etc.

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Partie 2 – Méthodologie des dossiers

Les connaissances plus étroitement liées aux programme des études sont développées dans la section « 5.1. Ce que vous êtes censé connaître pour tous les items ».

3. Transversalité

Il existe 2 types de transversalité :

❍ une transversalité verticale : le malade cumule plusieurs pathologies pouvant s’intriquer. Les traitements sont complexes et demandent réfl exion et bonne connaissance des interactions et contre-indications. La surveillance est essen-tielle, de même que la prévention et le dépistage des complications de décubitus ou associées à la maladie ;

❍ une transversalité horizontale : au cours de sa vie, le malade va être confronté à des problèmes qui vont le mener à vous solliciter. Il peut s’agir :

de complications de la maladie initiale, d’autres pathologies reliées ou non, de la prévention, de certifi cats pour bénéfi cier d’avantages sociaux, etc.

Il faut donc savoir informer et connaître tout l’ « administratif », savoir suivre un malade.

4. Prise en charge

Les mots-clés suivants résument la volonté de prendre en compte le malade dans sa globalité, pas seulement sous le versant médical pur :

❍ projet thérapeutique global ;

❍ multidisciplinaire ;

❍ information du patient et sa famille : maladie, complications, traitements, eff ets indésirables ;

❍ ETP (éducation thérapeutique du patient) ;

❍ physiopathologie ;

❍ prévention ;

❍ rapport bénéfi ce/risque ;

❍ aspects éthiques, médico-légaux, sanitaires et sociaux ;

❍ rédaction d’ordonnance et certifi cats.

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Chapitre 1 : Ce qu’on attend de vous aux ECN

5. Compréhension du programme des ECN

Le programme des ECN est disponible de façon détaillée à la fi n de cet ouvrage, page 101. Il a été actualisé en 2007. Quelques modifi cations ont été faites : des questions ont été supprimées, d’autres ont été ajoutées, ou encore reformulées et précisées. Les questions avec traitement et/ou posologies à connaître y sont écrits en caractère gras.

5.1. Ce que vous êtes censé connaître pour tous les items

Âge des malades 

Par défaut, tous les âges :

❍ sauf si précisé (ex. : adulte) ;

❍ « enfant » exclu le nourrisson (< 1 an).

Anatomie pathologique

Les descriptions histologiques élémentaires sont au programme. Si le terme « anatomie pathologique » est précisé de façon spécifi que dans la question, vous devez connaître de façon très approfondie la description.

Classifications

Les classifi cations TNM, FIGO (Fédération internationale de gynécologie obsté-trique), etc. ne sont exigibles que si elles sont mentionnées dans le libellé de l’item du programme. En pratique, aucune n’est mentionnée mais il est conseillé de connaître les classifi cations des néoplasies dont le traitement est au programme, sans détail. Vous devez connaître les stades qui modifi ent le traitement.

Étiologies

C’est vague mais il faut connaître les principales (fréquentes ou graves) et surtout professionnelles et iatrogènes, liées aux soins.

Orientation diagnostique

Il faut savoir donner la démarche du symptôme au diagnostic, avec les examens complémentaires.Il faut connaître les diff érentes étiologies : sans détail si elles ne sont pas énumérées dans les items des ECN.

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Physiopathologie ou « mécanisme » (pour les fractures)

Elle peut être demandée seulement si elle est précisée dans les items. Elle peut concerner :

❍ les lésions anatomiques ;

❍ les symptômes ;

❍ les conséquences fonctionnelles ;

❍ les complications.

Traitements

❍ Traitements médicaux : les mesures non médicamenteuses et les médicaments en incluant la prévention sont à bien connaître si spécifi és.

❍ Traitements chirurgicaux : les méthodes et indications sont à connaître, sans description de la technique.

❍ Radiothérapie : seule l’indication et les eff ets indésirables sont à connaître.

❍ Rééducation fonctionnelle  : les principales modalités sont à connaître sauf

l’appareillage.

❍ Médicaments. Il faut en théorie connaître : la DCI (Dénomination commune internationale) toujours fournie dans les

énoncés avec ou sans le nom commercial ; toutes les caractéristiques reprises dans le Vidal® (principales molécules, voie

d’administration, durée, pharmacocinétique, pharmacodynamie, interactions, eff ets indésirables, surveillance et arrêt, adaptation selon le terrain en parti-culier insuffi sance rénale, hépatique et sujet âgé et parfois la posologie (P) si mentionnée) ;

la surveillance spécifi que ; la rédaction d’une ordonnance, les listes réglementaires.

Les médicaments dont la posologie est à connaître sont indiqués dans les tableaux suivants.

Posologie des médicaments en situation d’urgenceSituations d’urgence Médicaments Posologie

ACR CEE Choc électrique externe biphasique.

150-200 J.

Vasoconstricteurs (Catéchola-mines) : adrénaline IV.

1 mg tous les 2 cycles de RCP soit toutes les 4 min.Alternative intratrachéale dans 10 mL d’eau : 2-3 mg.

Antiarythmiques :si FV-TV réfractaire  : amioda-rone.

300 mg IVD dans 20 mL sérum physiologique puis doses de 150 mg puis 900 mg sur 24 h.

Partie 2 – Méthodologie des dossiers

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CHAPITRE 4 Méthodologie des réponses

1. Du général au particulier

Vos réponses doivent être rédigées avec méthode, et aller du général au particulier. Une telle hiérarchisation :

❍ traduit l’organisation de vos connaissances et raisonnement ;

❍ permet de s’assurer d’avoir les points car vous ne savez pas ce qui sera coté : molécule, classe, indication, etc.

Cela vaut principalement pour les traitements et les examens cliniques.

1.1. Traitements 

❍ Commencez par l’eff et voulu : traitement hypocalcémiant, anti-infectieux, antihypertenseur, etc. ; traitement de tel symptôme ou pour tel diagnostic.

❍ Précisez le type de traitement : symptomatique, étiologique, préventif.

❍ Précisez la classe thérapeutique : antibiotiques, génération, anti-résorptifs, anti-infl ammatoires, etc.

❍ Précisez la classe pharmacologique : bisphosphonates, β-lactamines type cépha-losporine 3e génération, IEC, etc.

❍ Précisez la voie d’administration : per os, IV, IVSE, IM, SC, etc. Elle doit toujours

être indiquée et non laissée au choix du correcteur.

❍ Donnez un exemple de molécule : pamidronate, cefotaxime, ramipril, etc.

❍ Précisez toujours « en l’absence de contre-indication ».

❍ Préciser la posologie si elle est au programme (P).

❍ Précisez l’ordre des classes thérapeutiques utilisées pour un même eff et. Par exemple : antirésorptifs, épuration extrarénale, traitement étiologique.

❍ N’oubliez pas la surveillance.

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1.2. Examens cliniques

Les examens cliniques comprennent toujours la triade anamnèse, examen physique

et BU.Commencez par :

❍ l’appareil : examen neurologique ;

❍ puis les grands syndromes recherchés  : syndrome neurogène périphérique, syndrome rachidien, syndrome péritonéal aigu, etc. ;

❍ puis les signes précis et l’anomalie recherchée : réfl exes ostéo-tendineux avec abolition d’un réfl exe achilléen, percussion des fosses lombaires avec douleur à l’ébranlement ou signe de

Giordano, etc.

1.3. Bilans complémentaires, cliniqueset/ou d’examens complémentaires 

❍ Toujours clinique et paraclinique.

❍ But recherché : extension locale, locorégionale, à distance métastases, diagnostic étiologique, complication, autres localisations, etc.

❍ Types d’examens : biologique, imagerie échographique, radiographique, IRM,

TDM, endoscopie : nom précis de l’examen ; remarques associées indissociables :

après bilan préthérapeutique, consultation anesthésique, avec consentement éclairé et écrit, en l’absence d’allergie, sous anesthésie locale, régionale, générale, avec contrôle postexamen, avec surveillance de…

2. Appréciation « subjective »

L’appréciation subjective rejoint la méthode de réponse « du général au particulier ».Lorsqu’on vous demande une posologie, un objectif thérapeutique (cible de tension ou objectif de LDLc), donnez au minimum une appréciation semi-quantitative : faible, modérée, forte. Si vous êtes sûr des chiff res, donnez-les. Par exemple :

Partie 2 – Méthodologie des dossiers

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Chapitre 4 : Méthodologie des réponses

❍ objectif de LDL : bas < 1g/L ;

❍ corticothérapie orale forte dose 1mg/kg/j ;

❍ justifi cation : apports en sel élevés.

3. Votre position en tant que médecin

Mettez-vous à la place du médecin traitant généraliste ou de l’urgentiste : le côté « pratique » et « vécu » de vos réponses doit ressortir et traduire ces deux positions.Vous vous posez ainsi 3 questions immédiates :

❍ urgence ou non ?

❍ lieu d’hospitalisation initiale et nécessité de transfert immédiat/après stabili-sation/diff éré ;

❍ avis complémentaire, rapidement nécessaire ou non et à qui ? Un avis complémen-taire rapporte des points car les barèmes essayent de se rapprocher de la vraie vie :

exemple 1 : fracture du poignet. Vous appelez l’orthopédiste qui va décider de la suite : appel de l’orthopédiste, anesthésiste…

exemple 2  : urgence médicale, hospitalisation, stabilisation hémodynamique aux urgences : appel du réanimateur puis transfert en soins intensifs.

Cela ne veut pas dire que vous ne deviez pas connaître les traitements. Mais le programme est fait dans cette logique de prise en charge de première ligne aux urgences et généralement on ne vous demande pas de connaître les indications précises des traitements spécialisés. Vous ne devez pas tout faire tout seul, ni raisonner comme si vous étiez omnipotent.

4. Répondez aux questions

❍ On vous demande de plus en plus de réfl échir et prendre position. Le but est d’évaluer votre capacité à trier, hiérarchiser, décider rapidement afi n que vous évoquiez un nombre limité de diagnostics, de décisions.

❍ Ne répondez qu’aux questions. Répondez-y d’abord simplement. Par exemple : à la question « faites-vous tel examen ? », commencez d’abord à répondre : « oui » ou « non ».

❍ Ne donnez pas de justifi cation si ce n’est pas demandé.

❍ Ne donnez pas de posologie si ce n’est pas demandé. Cependant, durant tout

votre externat entraînez-vous à les écrire pour les médicaments au programme.

❍ La voie d’administration doit toujours être évoquée.

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❍ Attention, mettre une posologie fausse et non demandée peut annuler les points du traitement.

❍ Si 3 diagnostics sont demandés, n’en répondez pas davantage sinon vous serez pénalisés d’un zéro à la question.

4.1. Traitements

❍ Lorsque vous indiquez un traitement, précisez toujours : « en l’absence d’allergie ». Vous devez évidemment prescrire un traitement uniquement en l’absence de contre-indication mais vous êtes censé les connaître.

❍ Les traitements hors AMM sont à proscrire sur votre copie.

En cas d’arrêt de traitement

❍ N’écrivez pas « arrêt des traitements ou médicaments » mais « arrêt de telle ou

telle molécule/classe médicamenteuse ».

❍ Citez-les une par une avec la classe et le nom de la molécule.

❍ En général, en situation urgente, il faut arrêter tous les traitements sauf si vous êtes certain qu’il y a plus de risque à les stopper.

Posologie

❍ Si elle est demandée, détaillez-la.

❍ Si elle n’est pas demandée mais que ce traitement est au programme, donnez au moins une mesure semi-quantitative : dose forte, modérée, faible.

❍ Si vous ne connaissez pas la posologie, ne la mettez pas mais donnez une mesure

semi-quantitative. Il y a parfois la moitié des points pour ce genre de réponse.

❍ En particulier, n’oubliez pas dans la prévention des complications de décubitus

de préciser le type d’anticoagulation préventive, les modalités, la posologie et la surveillance obligatoire (plaquettes, etc.).

Classes thérapeutiques et molécules.

Précisez la classe thérapeutique et la molécule si les principes thérapeutiques sont au programme. Par exemple : « traitement antihypertenseur » devra être suivi de « par inhibiteurs de l’enzyme de conversion ou IEC (autorisé) (type ramipril) ».

Voies d’administration 

❍ Indiquez les voies d’administration car l’absence de précision peut vous coûter des points. Le correcteur ne doit pas choisir pour vous.

Partie 2 – Méthodologie des dossiers

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Chapitre 4 : Méthodologie des réponses

❍ Une voie d’administration fausse peut être pénalisée.

❍ Seule l’abréviation IV est autorisée. Les autres doivent être détaillées : per os, sous-cutanée, IV seringue électrique ou continue, rectale, intramusculaire, etc. 

Les allergies

Elles sont à connaître (toujours savoir un traitement alternatif pour les traitements au programme).

4.2. Moyens mnémotechniques

De nombreux moyens mnémotechniques existent et peuvent vous aider dans la mémorisation.Leurs principales limites sont :

❍ l’absence de hiérarchisation ;

❍ l’oubli de certaines causes ;

❍ la diffi culté pour les retrouver lorsqu’ils sont très éloignés du sujet ;

❍ l’intérêt parfois faible ;

❍ ils empêchent parfois de raisonner.Les moyens mnémotechniques sont utiles pour :

❍ donner ou justifi er un diagnostic logiquement ;

❍ répondre à une question de traitement sans oublier les choses importantes. Ils permettent d’être systématique.

Les principaux à connaître rapidement pour vous aider dans les cas cliniques et gagner des points dès la D2, à vos partiels et surtout aux ECN, sont listés ci-dessous. Ces moyens refl ètent aussi votre manière de penser, en l’occurrence, organisée, et cela vous servira tout au cours de votre vie professionnelle. Vous paraîtrez plus intelligent à évoquer en premier une cause logique et fréquente plutôt qu’une cause rare.

Diagnostic précis : LASPECT

❍ Localisation : côté, territoire.

❍ Aigu ou chronique.

❍ Sévérité ou probabilité : classifi cation généralement employée pour la Pathologie.

❍ Poussée, oui ou non.

❍ Étiologie ou facteur déclenchant.

❍ Complications.

❍ Terrain.

Exemple : embolie pulmonaire (Pathologie) aigue (A) droite (L) massive (S) ou de forte probabilité favorisée par une phlébite surale (E) gauche et syndrome des anti-

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phospholipides compliquée d’état de choc (C) chez une femme insuffi sante rénale préterminale (R). La poussée (P) n’est pas utile dans cet exemple.

Justification de diagnostic : TA FAC PD 

❍ Terrain.

❍ Antécédents.

❍ Facteurs de risque et argument de Fréquence (très important dans votre raison-nement, à toujours évoquer).

❍ Anamnèse (interrogatoire).

❍ Clinique (en fait examen physique).

❍ Paraclinique : examens complémentaires.

❍ Diagnostic Diff érentiel : possible ou non/ensemble du tableau concorde (parfois coté).

Remarques :

❍ ne recopiez pas le texte ;

❍ traduisez-le en langage sémiologique simple et précis, puis en syndrome clinique/biologique/radiologique puis regroupez les syndromes en grands syndromes, puis en pathologies ;

❍ évitez les termes qui ne traduisent pas l’anomalie réelle ;

❍ précisez la tranche d’âge : l’âge seul, « jeune » ou « vieux » est peu précis ;

❍ précisez également le sexe (« homme » ou « femme » ne suffi t pas) : prédominance masculine… ;

❍ évitez certains termes « tout faits » : dissociation (pouls-température, albumino-cytologique, etc. Précisez plutôt ce qui est diminué/augmenté), signe de pancarte, signes généraux, etc. Décrivez plutôt la manière dont chaque paramètre varie.

Exemple de justifi cation diagnostique : cancer du sein droit car :

❍ T : femme ;

❍ A : familiaux de cancer ;

❍ FR : tabac, (antécédents familiaux) ;

❍ Argument F : devant une masse du sein avec adénopathies et écoulement ;

❍ A : masse fortuite, écoulement séro-hémorragique ;

❍ C : masse fi xée à la paroi thoracique, manœuvre de Tillaux positive, aires ganglion-naires ;

❍ P : mammographie droite avec opacité spiculée rétractile et microcalcifi cations (ACR 5) ;

❍ D : peu probable ou ensemble du tableau concordant (mettez ces mots-clés, ils sont dans les grilles offi cielles).

Partie 2 – Méthodologie des dossiers

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► Organisation des études► Acquisition des réflexes ECN► Sémiologie par mots-clés

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Baptiste Coustet est interne en spécialités médicales, conférencier, correcteurd'annales, directeur de la collection « 50 Dossiers » et auteur de livres de cascliniques et de sémiologie.

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