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?r Annee IS, 791 Pages; 19CtiffvM— EDITION Iffl WITH— 19 Cesf1®« Pasres) Wcrrodl 14 M 1919 Administrateur -Délégné - Gérant O. RANDOLET ^ministration, Impressions etAnnonces, TÉL. 10.47 35, Rue Fonteuelle, 35 AdresseTélégraphique : EANDOLET Havre Le Petit Havre REDACTEUR EN CHEF J -J CASPAR > JORDAN Télépbonei 14.80 SecrétaireGénéral: TE. VALLÉS Rédaction,35, rue Fontenelle. Tél.7.60 ANNONCES AU HAVRE Bureaudu Journal,112, bouHdeStrasoourg. I L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est A PARIS < seule chargée de recevoir les Annonces pour ( le Journal. LePETITHAVHEest designspour les AnnoncesJudtclalreset tégalee ORGANE RÉPUBLICAIN DEMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région tONNEMENTS t Le Havre, la Seine- Inférieure. l'Eure, ' l'Oise et la Sorame j Autrae Départements ei Union Postale 13 iTrois Mois Six Mois O»Au * Fr. ts Fr. 25 Fr. as srs Fr. Fr. 38 45 Ons'uDonneegalament SANSFRAIS.danstousles Bureauxde Postsde France L'INDÉPENDANCE de la Finlande L' Angleterre et les Etats-Unis vien- nent de reconnoitre Vindépendance de la Finlande ; c'est le signe a la fois du triomphe des amis de l' Entente en Finlande et de la confiance que l' En¬ tente témoigne désormais a ce pays et c'est une double raison pour ré/ouir ses amis de tout temps, dont nous sommes, que ses avatars au cours de la guerre avaient parfois péniblement attristés. On sait que la France avait recon- nu l'indépendance de la Finlande des que celle-ci s'était proclamée en Rêpu¬ blique, après le coup d'Etat maxima- liste, a la fin de iqij, mais que, de- puis, les relations s'étaient singulière- ment refroidies par suite des menées germanophiles qui persistaient dans le pays. L' Entente s'honore en ne te¬ nant pas rigueur h la nation tout en- iière de ce qui n'était que le fait de quelques éléments et de circonstances dont la responsabilité était peut-être partagée. Si les Allemands ont pu a un certain moment s'imposer en Finlande, c'est qu'ils avaient pro- fité d une situation qui nous était gra- vement préfudiciable, sans que la faute en fut aux Finlandais, c'est que les Rasses, alors nos alliés, s'étaien t conduits comme les pires ennemis de ceux-ci. Nous avons exposé ici me me, en son temps, la question finlandaise, telle qu'elle se posait avant la guerre, alors que le tzar isme s'e ff or gait de ruiner l' autonomie séculaire du pays. Quand la guerre éclata, les Finlandais eu- rent I'espoir que la politique de russi- fication cesser ait, d'autant plus que tous les gouvernements de I' Entente avaient proclamé que la guerre était menée pour protéger le droit et la li- berté des petites nations. Le manifes¬ te du Grand due Nicolas aux Polo- nais produisit une profonde impres¬ sion en Finlande ou Von s'attendait a un manifeste analogue en faveur du Grand-Duché. Aussi, une grande partie de la po¬ pulation manifesta le désir d'oublier les différends avec la Russie et de donner a celle-ci tout I'appui possible. De nombreux Finlandais s'engagèrent comme volontaires dans les troupes russes, des sommes considérables ju- rent recueillies en vue d'établir des ambulances et beaucoup de médeeins et infirmières offrirent leurs services, si bien que la Finlande regut des re- merciements publics du quarlier gé¬ néral rasse et du souverain lui-même. Mais toutes ces manifestations de l'esprit de conciliation des Finlandais et de leur sympathie pour la cause de l' Entente, n'empêchèrent pas le rnain- tien a Heisin gfors de Vagent le plus zélé de l' absolutisme, le gouverneur général Seyn, qui prof ta au contraire de la guerre pour se Jaire octroy er des pouvoirs illimités, dont il se servit pour poursuivre\ses mesures de russifi ca¬ tion, tel que l'emploi obligatoire de la langue russe, au detriment des langues du pays. Toute manifestation du loyalisme finlandais fut dénoncée comme complot révolutionnaire fusti- fiant les mesures les plus draconnien- nes, les détentions arbitraires et des dépor tations eurent lieu en masse. De septembre igifj. a la chute de Nico¬ las II, ce fut un véritable régime de terreur comme la Finlande , pourtant opprimée depuis longtemps, n'en avait pas encore connu. Comment s'étonner que, dans la pression de ce régime inique, le mou¬ vement d enthousiasme pour VEntente uit été , a uncertain moment, submerge par la haine grandissante contre la Izarisme, que le principal objet des préoccupations finlandaises soit de- venu la libération du joug russe que l'habilelè germanique ait su prof iter de ce courant pour se créer, dans cer¬ tains milieux, une influence qu'elle garda même après la révolution russe l L' attitude des Finlandais, qui ne prirent, en tout cas, jamais les armes contre les forces de i' Entente, est pour le moins aussi conpréhensible que celle des Polonais qui, pendant toute la première partie de la guerre, se bat- tirent sous le commandement austro- allemand, contre nos alliés, leurs op- presseurs héréditaires, les Russses sans que pour cela nous leur gardions rancune. II semblait que la révolution russe devait amener une ère nouvelle en Finlande, et c'est ce que l'on crut d'abord, en effet. Le zo mars 191 y, un manifeste du gouvernement provi¬ soire de Petrograd rétablissait l'or- dre légal dans le Grand-Duché et prometlait une extension considéra- ble des droits de la Diète et du gou¬ vernement finlandais. Mais le temps passa et Kerenski lui-même tornba sans que le sort du pays ait été déh- nitivement réglé. C'est alors que la Finlande, pour %e tiegagtr du maxi- malisme, se proclama rêpublique in- dépendante, mais si elle était délivrée du tsarisme, elle n'était pas délivrée des Russes dont les troupes étaient restées cantonnées chez elle. Ces troupes, qui avaient appris a la tr ai- ter en pays conquis, n' avaient fait qu'augmenter leurs excès depuis la révolution dont les chefs manquaient absolument d'autorité sur elles. Le gouvernement maximaliste, bien qu'il eut reconnu l'indépendance de la nou¬ velle rêpublique, réclamait cent mil¬ lions pour leur retrait. lerrorisêe par ceite soldatesque et minée par une famine épouvantable, le blé lui étant refusé a la fois par la Russie et par l' Entente, la population finnoise se laissa aller h une crise de désespoir bolcheviste et contre la terreur rouge quiravagea le pays, les gouvernants d'alors acceptèrent le seul secours qui se présenta, celui des Allemands qui rêussirent en effet a les delivrer des Russes et de leurs adeptes, au prix, hélas, d'une terreur blanche dont nous aimons a penser que nos amis, exilés alors pour la plupart en Suède comme entento- philes, ne portent pas la responsabi¬ lité, pas plus que celle de Valliance allemande. En tout cas ceux qui approuvent l'emploi de toutes les forces contre les bolchevistes,y compris les forces alle- mandes comme cela a eu lieu en Ukraine et dans les provinces balti- ques, ne peuvent pas faire grief aux Finlandais d' avoir agi de même. Mais tout cela, c'est le passé ; la Fin¬ lande est délivrée maintenant, non seulement des Russes, mais des Alle¬ mands ; les amis de 1'Entente sont au pouvoir et les sympathies frangaises s'épanouissent la-bas, plus que jamais, dans l'indépendance acquise cette fois pour tout de bon et dont nous sommes assurés que la jeune rêpublique saura faire bon usage, Des nouvelles tendancieuses sem- blaient laisser croire, qua l'instar, hélas, d'autres peuples nonvellement nés a l'indépendance, les Finlandais auraient acquis des goüts belliqueux et conquérants, mais nous avons été heureux de recueillir a la meïlleure source le démenti que nous dictait déja notre connaissance de la sagesse de leur car actère. Nous nous plaisons a croire qtte la Finlande, terre séculaire des luttes pour le droit et la liberté, saura don¬ ner tout alentour d'elle l'exemple du respect du droit et de la liberté, — que, patrimoine commun de deux races, elle saura donner l'exemple des concilia¬ tions nécessaires — que sentinelle avan- cée da progrès social, elle saura pan- ser a la fois les plaies de la terreur rouge ei celles de la terreur blanche, en vue de la paix sociale, condition de tout progrès. Caspar-Jordan. CONSEILDES MINISTRES Les ministres se sont réunis en Conseil hier matin, a l'Elysée, sous la présidence de M. Poin- caré. Réorganisation des Services techniques de 1'Artillerie Le Conseil, sur la proposition du ministre de la reconstitution industrielle, en accord avec le ministre de la guerre, a décidé le dépöt d'un projet de loi relatif a la réorganisation des ser¬ vices techniques de l'artillerie et a la creation de corps d'ingénieurs et d'agents techniques mili¬ taires d'artillerie. La Foire de Bordeaux M. Henry Simon, ministre des colonies, a fait part au Conseil de l'invitation qu'il avait reguo pour ptésider l'inauguration de la Foire de Bor¬ deaux. Le Conseil l'a désigné pour y represen¬ tor le gouvernement. Le reste de la séance a été.consacré aux dé- crets sur la liberté commerciale et a l'examen des affaires courantes. AU SÉNAT Le Sénat vote en première deliberation une proposition tendant a laisser en l'état actuel le groupe des ruines des régions dévastées en vue d'organiser le culte du souvenir par des carava- nes scolaires. Le Sénat discute ensuite des projets et des propositions de loi modifiant Ia loi de 1907 sur les Conseils des prud'hommes. M. Paul Strauss, après une déclaration d'ur- gence explique les projets dont le résultat prin¬ cipal est l'extension de la juridiction prud'hom- male. La discussion générale est close, et les 17 premiers articles sont votés. Un amendement Chéron mettant les diverses dépenses a la charge des communes est adopté. Les autres articles sont adoptés ainsi que l'ensemble. Le Sénat reprend la discussion de l'interpella- tion concernant la politique flnancière du gou¬ vernement. M. Gaudin de Villaino attaque vivement le gouvernement disant qu'il n'y a pas plus de po¬ litique financière que de politique diplomatique. II demande que les grands manieurs internatio- naux d'argent rendeut gorge. C'est eux qui sont les responsables do la guerre. M. Klotzinterrompt ; — « Les responsables de la guerre sont de l'autre cöté du Rhin. » M.'Flaissières : Personne n'en doute ici. La suite de la discussion est renvoyée a jeudi soir oü Ie Sénat nommera, avant la seance, la Commission de la réforme électoral . Dans les couloirs du Luxembourg l'opimon exprimée par les sénateurs est oeu favorable au systems de la Ckambre. r. h. Les Délépés Aiitriifins arrivent aujourd hui d Saint-Germain La délégation autrichienne est attendue ce ma- tin a Saint-Germain. La vérification des pou¬ voirs prendra quelques jours et ce n'est pas avant la semaine prochaine que se fera la com¬ munication officielle des conditions de paix. La liste des puissances qui seront représentée3 a la cérémonie du chateau de Saint-Germain n'est pas encore arrêtée, un certain nombre des Etats, qui furent en guerre, ou rompirent les relations avec l'Allemagne, n'ayant pas rompu avec l'Au- triche. D a été décidé que le pavilion Henri IV serait utilisé au moins en partie ; on y logera les prin¬ cipals personnalités de la délégation autrichien¬ ne, et les villas réquisitionnées serviront au per¬ sonnel de la délégation. Le commandant Bourgeois, de Ia mission mi¬ litaire franqaise, et ses adjoints, les capitaines Klein et Morgain, sont installés a Saint-Germain oü s'est rendu le colonel Henry, chel de la mis¬ sion franfaise, attachée aux plénipotentiaires des empires centraux. Comme a Versailles, les immeubles occupés par les plénipotentiaires ennemis seront isolés du public. Avant le départ On mande de Vienna, via Bale, 13mai : Le chancelier d'Etat, M. Renner, arequsucces- sivement, dimanche, les représentants de l'An- gleterre, des Etats-Unis, de l'Italie et de la France, pour discuter avec eux au sujet des pro- chaines negotiations de paix. Le représentant de la France, M Allizé, a pro- mis d'aplanir la voie a la délégation autrichienne qui se rendra a Paris. H a fait savoir que M. Pi- non, de la mission franqaise, accompagnera a Paris, le chancelier d'Etat. Le général Alberti, de la mission italienne, se rendra ógalement a Paris. UnAppel duHSaire deSaint-Germain En raison de l'arrivée imminente a Saint-Ger¬ main des plénipotentiaires autrichiens, le maire de cette ville vient d'adresser a ses concitoyens un appel exprimant son désir de voir la popula¬ tion se montrer « digne de la confiance que le gouvernement place en elle, en conservant dans cette circonstance solennelle le calme patrioti- que qu'elle n'a cessé de témoigner aux jours plus sombres pendant ces cinq dernières années. Elle n'oubliera pas le respect qu'on doit a des « vaincus » et, si affligeants que puissent être les souvenirs que leur presence réveillera en nos coeurs, elle ne marquera aucune curiosité déplacée et s'abstiendra de toute manifestation qui devra être immédiatement réprimée ». Allemands et Autrichiens Le comte Brockdorff-Rantzau a rédigé pour l'Autriche une note qui est partie pour Paris. Le président de la délégation allemande au- rait, dit-on, l'intention de demander au minis¬ tère franqais des affaires étrangères l'autorisa- tion d'envoyer a Saint-Germain trois de ses délégués pour saluer a leur arrivée les dólégués autrichiens. L'Exécution des Travaux urgents M. Claveille, ministre des Travaux publics et des transports, a déposé sur le bureau de la Chainbre un projet de loi ayant pour objet l'exé- cution des travaux urgents après la guerre. En voici le texte : Article premier. — Pendant un délai de 10ans, a partir de la cessationdes hostilités, l'applicationde Partiele76de la loi du 3 mai 1841est étendue a tous les travaux publics urgents, que ces travaux ne soient pas encore commencesou qu'ils soient déja en cours. Art. 2. —La déclaration d'utitité publique sera faite conlormément a la loi du 27 juillet 1870. La déclarationd'urgence aura lieu par décret. « L'intérêt d'une telle loi est évident, dit l'ex- posé des motifs, si l'on songe a la nécessité de provoquer, dans le plus bref délai possible, le relèvement économique de notre pays si cruelle- ment éprouvé par la guerre, en hatant la mise en valeur de toutes ses ressources industrielles. » Que des travaux publics urgents se présen¬ tent a exécuter après la guerre, ceci n'est pas douteux. Le fait arrive, en effet, même au cours d'une longue période de paix et c'est a quoi la loi du 3 mai 1841a pourvu. Mais le même fait est surtout a prévoir dans la période de rénovation qui va succéder a la guerre actuelle. LENCUVEAU BARBE-BLELE Les recherchesinfruclueusesde Gambais ont dé cidé les magistrats a effectuera Vernouilletuntrans¬ port de justice qui a eu lieu hier après-midi. La vilia « The Lodge» que Landru loua en no- vembre 1914,au nom de MmeveuveCuchet,et qu'il habita è des intervalles irréguliersjusqu'a i'automne 1915,est située en piein village, au n" 47 de la rue de Mantes. Le parquet est arrivé i) 13 heures, et les perquisi¬ tions ont commenceaussitöt. Les magistrals ont fait explorer diverses parties du jardin, notamment l'ex- trêmité de l'encios, au pied du mur qui borde le sentier, et oü l'on a remarqué un tas de terre rap- portée. Unelocataire signale. d'autre part, aux magistrats qu'il existait un vaste irou dont elle n'a jamais exa- miué ie fondet qui a été -omblé par ses soius. Des travailleurs volontaires sont réquisitionnés pour fouiller eet endroit. Les recherches qui ont été im¬ médiatementpratiquées ne donnent aucun résultat. On a creusé le terrain trés friable de la cave ; on a retiré quelques ossementset des débris d'étoffequi sont mis de cóté pour être examines par le docteur Paul. II ne semblepas que les recherches faites dans cette villa puissent donner des résuitats intéres¬ sants. De son cété, M.Lacomblez a recu la déposition d'une anciennebouchèredu pays, qui aurait aperfu Landru arriver en camionneltë et descendre une caisse volumineuse. En quelques Mots Parts, 13 mat. — Le capitaine Bouchardona dé- déeiriéae iaire examiner au point de vue mental, par le docleur Roubinovitcb, Raymond Cornillon, ami de Cottin, qui vint ü Paris le 1" mai dans le but de frapperM. Clemenceau, Le préfetde la Seine iait étudier en ce momentun projet qui, s'inspirant de la nécessité d'encourager la natalité, tendrait a distribuer les salaires nonplus d'une facon uniforme, mais en raison des chargesde tamille. j — Le Congrès féminin internationala commencé hier a Zurich. L'Angleterre eet representeepar 23 délégués, I'Amérique par 23, la France par une, j l'lriande par 3, l Allemagnepar 27,l'Autriche par 4. j — Le ministre autricbien Bauer a été assez griè- j ! Temeutblessé dimanche.dans un accidentd'.auto j Les Quatre LeG6DS6Ü dSUnite ' Deroière - - s8 Heure s'occupent des Alliés de l'Allemagne Le Conseil des quatre chefs de gouvernement: américain, britannique, franqais, italien, réuni hier matin, s'est occupé de diverses questions se rattachant a l'arrivée des plénipotentiaires autri¬ chiens et a la remise des conditions de paix fai¬ tes a l'Autriche. La délimitation des frontières de l'Autriche allemande et de celles do la Hongrie a été arrê¬ tée hier après-midi par le Conseil des Dix. On procédé en ce moment a la rédactiou des clauses financières qui doivent être insérées dans les deux traités. Aussitöt après avoir achevé la preparation de ces traités avec l'Autriche et avec la Hongrie, le Conseil des Quatre abordera le traité avec ia Bulgarie. La paix avec la Turquie ne sera faite qu'On dernier lieu. Le Conseil des cinq ministres des affaires étrangèros est convoqué pour eet après-midi. A VERSAILLES Hier matin, a dix heures, une conférence a eu lieu entre le comte Brockdorff-Rantzau, le major Draudt et le üeutenant-capitaine Kipp, de la ma¬ rine. Dans la salie oü fut tenue cette conférence avaient été apportés les dossiers remis par les courriors qui sont arrivés lundi soir. Pendant ia matinée les services télégraphiques ont fonctionné trés activement. Quatre appareils télégraphiques nouveaux ont été installés a l'hö- tel des Réservoirs. rend la liberté au Commerce =33 A L.A CHAMBRE Paris, 13raai. Les abords du Palais-Bourbon sonttrèsanimés. Les employés de banque en grève, ayant appris que M. Cachin, député du 18earrondissement de Paris et directeur de YHumanitè, allait déposer une interpellation sur les moyens que le gouver¬ nement compte prendre pour uiettre fin a ce con- flit, sont venus devant la Chambre au nombre d'environ 2 a 3,000. Les grévistes portent en evi¬ dence leur carte syndicale ; ils sont du reste as¬ sez paisibles. Les gardiens do la paix tiennent a distance de l'entrée du quaid'Orsay ces manifestants qui ne poussent aucun cri et parmi lesquels se trouvent do nombreuses jeunes lilies. Ces dernières, primarit pour des députés les personues qui frauchissent les barrages, leur disent gentiment ; — Vous voterez pour nous, n'est-ce pas ? Comme l'on doit repreudre la suite de la dis¬ cussion de la proposition tendant a accordor aux fenimes le droit de vote, on peut penser que ces gentilles employees revendiquent ainsi l'électorat et l'éligibilite. II n'en est rien ; elles se préoccu- pent uniquement de ['augmentation immediate de leur salaire. C'est la vie cbère qui est cause de cela. Les Pensions militaires M, Deschanel preside. II donne la parole a M. de Chappedelaine pour une question a M. le sous¬ secretaire d'Etat a la guerre, qui l'accepie, sur la lenteur apportée par l'Administration a la li¬ quidation des pensions militaires fl se plaint de l'iusuffisance du personnel chargé d'exami- ner les dossiers et demaniie, en même temps, l'augmentation des gratifications aux réformés n° 1. M. Abrami répond : Depuis le l6r aoüt 1914 jusqu'au 26 avril 1919, 330,389 dossiers de pensions ont été examines, ainsi que 363,000 dossiers de gratification. 11y en a 1,700,000 a liquider. [1 nous Taudrait de 12 a 15 ans pour le faire avec le personnel dont nous disposons. (Exclamations). Le gouverne¬ ment est disposé a prendre les mesures néces¬ saires pour faire cesser et.améliorer eet état de choses. La plus grande partie du personnel mi¬ litaire n'exisie plus du fait de la demobilisation. II y a done nne réorganisation tout entière a re- faire. C'est parmi les civils que nous comptons recruter le personnel qu'il nous faut et en par¬ ticulier parmi les mutilés et les veuves de la guerre. ' M. Abrami termine en declarant que les cre¬ dits nécessaires seront demaudés, dans ce but, incessamment. La question est transformée en interpellation par M. Lugol, qui fut rapporteur de la loi des Eensions. II developpe une résolution dont le ut est de permettre a la Chambre d'indiquer trés nettement son intention de soutenir les efforts du gouvernement en vue d'activer la liquidalion des pensions. Cette résolution stipule en outre que l'alloea- tiou provisoire journalière de 5 francs, imputa¬ ble sur les arrérages de la pension qui leur sera accordée plus tard, sera remise aux réformés temporaires et réformés numéro deux ou classes dans le service auxiiiaire et en instance de pen¬ sion. M. Abrami déclare que le gouvernement s'inspirera de la resolution proposée par M. Lugol. II estime ceperulanj que le taux de 5 francs est exagéré dans beaucoup de cas. Le débat es,tclos. A mains levées, l'ordre du jour de confia'aceest vote. Diverses interpellations sur Ie retard apporté au paiement de l'indemnité de demobilisation sont renvoyées a vendredi. M. Renaudel sort de nouveau son Interpella¬ tion sur la politique ouvrière du gouvernement, mais M. Coliiard, ministre du travail, se présen- tant pour lui répoudre, M. Renaudel la retire ; et puis arrive la (juestion de M. Cachin sur la grève dos employés de banque M Coliiard se léve et fait, de son banc, la dé¬ claration suivante : 1 Je ne méconnais pas l'intérêt du débat et je suis aux ordres de la Cfambre ; mais en ce mo¬ ment même, des pourparlers sur l'initiative du ministre du travail, sont engagés entre les pa¬ trons et les employés. J'espere qu'ils aboutiront. Dans ces conditions, il serait préférable, me sem- ble-t-il, d'ajourner la discussion jusqu'a ce que nous soyions fixós sur ie résultat de ces pour¬ parlers. » M. Cachin, annonce néanmoins que son inter¬ pellation serait mainteuue au cas ou des pourpar¬ lers n'aboutiraient pas. M. Coliiard fait un signe d'assentiment.* L'interpellation Tournon sur le régime de l'al- cool est mise a la suite des interpellations La Chambre adopte divers pro.et;, notamment celui fixant le point de départ dü délai de con¬ version en divorce des jugements de séparatioa de corps. M. Varenne demande qu'on reprenne la dis¬ cussion de la proposition relative au vote des femmes qui, comme nous l'avc is dit, figure a l'ordre du jour ; mais la Chambre, après une épreuve douteuse a mains levées, decide, par assis et debout de reuvover ce débat a jeudi. Ta. Unetor. Peu a peu, le commerce rerouvre son indé- pendance. Hier, au Conseil des ministres, les restrictions (jui paralysaient notre commerce ex¬ térieur ont été en partie lovées. Cette importante decision ne manquera pas de retenir l'atlention surtout dans une ville comme.Le Havre. C'est au cours de la séance tenue le matin a l'Elysée que ce nouveau pas vers ie retour a la liberté commerciale a été fait. Le Conseil a été saisi des travaux poursuivis depuis deiix semaines au ministère des finan¬ ces, sous la présidence de M. Klotz, avec la col- i laboration des ministres intéressés de l'agricul- ture, du commerce, de la reconstitution indus¬ trielle des régions libérées et des travaux pu¬ blics, en vue d'organiser ce retour a la liberté commerciale. Deux décrets ont été signés ; I'un confie au : ministre des finances le controle des achats effec- j tués par les services publics, l'autre supprime ia i plupart des restrictions a l'exportation ; ne res- ' tent plus soumis au controle a la sortie de Fran¬ ce que quelques produits intéressant directe- ment l'alimenlation du pays, la reconstitution des régions libérées ou la monnaie. Sur les 654 articles du tarif des douanes, dont. 140 reslaient probibés par le décret. du 20 janvier 1919, la lis¬ te annexée au nouveau décret est réduite a 19 articles. En ce qui concerne les prohibitions d'importa- tion, l'étude en esi activement poursufvie, e.lle reste jointe a l'ajustement des accords avec les alliés. Une autre decision également intéressante est aussi intervenue Elle a trait a la creation d'une caisse de prèt aux polits iudustriels et aux petits commerqants. M. Clémentel, ministre du commerce, a fait signer un projet de loi ouvrant un crédit de 100 millions de francs destine a consentir des prêts aux petits industriels et commerqants, fabricants et artisans rentrés dans leurs foyers après leur demobilisation Ce crédit sera attribué, sous forme d'avances sans intérêt, aux banques populaires constitutes par la loi du 13 mars 1917. Le montanl global des prêts ne pourra être supérieur a 20,000 francs pour chaque emprunteur La durée des prêts, rembotirsables par annui- tés, ne pourra pas dépasser douze ans. Les bé- nêficiaires devront justifier qu'ils ont besoin des sommes demandées pour l'achat des matières premières et des marchandises nécessaires a la mise en marebe ou a la reconstitution de leurs enterprises, pour facquisition ou la transforma¬ tion de l'outillage et du materiel de leurs exploi¬ tations ou pour ('acquisition ou i'aménagement de terrains ou loraux nécessaires a i'exercice de leur commerce, de leur industrie ou de leur mé¬ tier L'intérêt du prèt ne pourra être supérieur a 3 0/0 ou inférieur a 2 0/0. LACONFERENCE DELAPAIX Conseil suprème économique Paris, 13 mai. —Le Conseil suprème économique a tenu sa dix septièmeséance,suus la présidencede M.Robert Cecil. II a décidé de maintenir les restrictions économl- ques Al'égard de ia Hongrie,tant que !a situatioi politique y demeureraincertaine. En ce qui concernel'Allemagne,le Conseila exa¬ mine Ipsmesureséconomiquesqu'il conviondraild» prendre au cas oü les plénipotentiairesde ce pays : refuseraientde signerles préiiminairesdo paix. i Le rétablissement d'un blocus étroit est prévu , dans le projet préparé, sur les instructions du Con¬ seil par les sectionscompetenteset adressépar elle au Conseildes Quatrequi décidéra la mise en vb gueur éventuplle, LeConseils'est occupéde ia situation alimeutaire ; dans les provinces Baltiques. A Versailles Versailes, 13mai —Le Comitéde guerre. inter- ! allié, auo.uels'est joint les amiraux des puissances alliées, s'est réuni eet après-midiau Trianon-Paiace. La note que M.lirockdorf'-Ramzaudevait remet- tre hier a M.Clemenceaun'est pas encore nartie.On croit qu'il la (era remettre ce soir. Un nouveau courrier partira ce soir pour l'Allemagne.C'estM. Rocholl,qui sera accompaguédu docteurJohlanger. Unenouvelle Noteallemande Versailles13 mai. — Le comte de Brockdorff- Rantzau a remis ce soir au colonel Henry une non veile note pour feschefs des gouvernements alliés. Unattaché des affaires étrangères est venu en automobilea Versailles prendre livraiscn du do¬ cument. U Banqus nationale da co^m caexlérisur A l'occasion de la Foire de Paris, la ehambt® de commerce a donné line reception, a laqueli" assistaient de nombreuses personnalités du mou- de politique et du monde commercial. Réponaant aux souhaits de bieuvenue et aux remerciements de M. Pascalis, président de la Chambre de commerce, M. Clémenlel, ministre du commerce, a rappelé les mesures qu'il a deja prises pour faciiiter le développoment de nos exportations, notamment la creation a l'étranger de nombreux offices du commerce extérieur, qui auront pour mission de seconder par tous les moyens l'initiative de nos industriels et de nos commer<;:i rits, soit en leur permettant de répan- dre leurs ée.hantillons, soit en leur procurant les voyageurs nécessaires, soit en leur fournissaut tous les renseignements de nature a aider a leur action , la réorganisation de l'euseiguement technique et celle de l'apprentissage Le ministre a rappeié que, se conformant a un vceu mainies fois exprinió, il avait décidé de créer l'organe qui manquait a nos exportaieors potir qu'ils puissent s'as-urer a l'étranger des credits d'une durée suffisante, c'est-a-dire une bauque nationale de commerce extérieur. Le général Cebeney estnoimné directeur deTEcole deGuerre Par décret du H mai, M.le général de division Deueueya été iiommé,4 compter du 1" juin 19t9, au cornmaudemeutde l'Ecole superieurede guerre a Paris. M.le généralDebeneydébuta, dans fa guerre de 1914,en qualitéde sous-chefd'état-majorue l'armée Dubail (t" armée), puis chef d'état-major. Au Mort-Homrae, devaut Verdun, oü il comman- dait une division, il se dislingua particuliöremeut. Ponrvu ensuite d'un cominaudemwil d armee, il dirigea les operations de la 7*armee, puis celios de la 1". C'estavec cette dernière qu'au cours des quatre derniers mois de la campagne(juillet-novembre), formantl'extrème-gauchefram-aise,il assura la liai¬ son tie celle ri avec I'armee any ilse. Ses manoeuvressur la Serre resteront les modèles du genre. LesAutrichienssont en ronte Büh. 13 mai. — On mande de Vienne que la dé¬ légationde la paix de 1Autricbeallemande,sous la direction de M.Renner, est partie hier soir. Tous les secrétaireset sous-secrétairesd'Etat étaient a la gare au momentdu départ. On remarquait la pré- sericede M,Allize, chef de la mission franpaise ain6i que les membres des autres missions étran¬ gères. Le train partit au milieu des cris : « Rap portez-nousune bonne paix I » Les Revendications italiennes L' Accord est prochain Paris. 13 mai. — Bienque depuis le retour de MMOrlandoet.Sonninoaucune note officielle sur les reunions des Quatre n'ait mentionnéla question des revendieations italiennes, les milieux 'itaJiens bien inforraés déelareritque cette question a fai« l'objet de nombreuses conversationset un terrain d'ontente est recherchéactivement. Plusieurs solu¬ tions sont env)S3géas,,ei-sL.rieD n'est de.finitif.cnaiK rait 1irapressiionqu'un grand pas est fait vers l'ao- cortl qu'on désirerait vivement voir intervenir avant la remise du traité aux plénipotentiairesau¬ trichiens. Toutefois,aucun pronostic n'est possible k eet égard. Les milieux italiens exprimentun certain étonne ment que l'Italie ne repoive,selon la première deci¬ sion, que 330,000tonnesde navires autrichiens,soit 450/0seulementdu tonnage qu'elle perdit. On est persuade qu'on revjendra sur cette mesure quand on traitrra la question des reparations et qu'il sera tenu un plus large comptedes sacrificesde l'Italie. Unnouveau Discours daSciishEmann Le minis e-président Scheidemann a pris la parole a l'Assemblée nationale et prononcé un discours dont voici la conclusion : « Nous le savons et nous voulons le déclarer également : cètte paix serait pour nous un marlyre, cependant seul un traite executable peut avoir pour nous un caractère obligatoire, on doit nous laisser notre existence, notre seul ca¬ pital pour ie travail et les reparations ; seul un pareil traité est capable de restaurer le monde. A un traité pareil, notre signature , a son uiain- tien notre fidélité , a ses obligations, nos lorces et notre travail. » Les Navires allemands iivrés è l'Augteterre A la Chambre des communes, un depute a demandé au secretaire parlementaire du con¬ trole de la navigation marchando combien de na¬ vires de marine marchande allemande ont cté livrés ou vendus a la Graude-Bretagne M. Leslie Wilson a répondu que le nombre des navires marchands allemands livrés est do 22 paquebnis, ayant un tonnage de 169.800 brut, et de 89 ca :0-boats, jaugeant approximatlveuieat W13 miuA 210 tonnes de portee en lourd. LesConditions dePaix poiir les aliiés de l'Allbïiiagnu Süle, 13mai. —Les journaux laissent entrevoir 1la nature des conditionsqui seront imposcesa l'Au- . trirhe-Hongrie,4 la Bulgarieet a la Turquie. i Géneraleinent, les conditions sont considéréee comme lourdes, mais justes et raisonnables. U» passagedu traité a produit une grande consterna tion dans beaucoupde cercles politiques et finan¬ ciers, c'estcelui oü l'Allemagnepeut être obligeede I renoncer è la concession d'eutreprlses d'utiiilé u- blique en Turquie, eu Bulgarie, en Hongrie el en Russie'.D'ailleurs,un grand nombre d'entreprises allemamlesn'attendaientque la signature du traité pour reprendre leur activité. La prime de démobilisation Paris, 13 mai. — Le Conseil des ministres s'est occupéce matin du retard que suhit le paiementde la primede démobilisation.If*a envisagelesmoyens d'accélererlesoperations.C'est le paiementde la pri¬ me de 230 francs qui suscite les reclamationslei plus vives. Les ministres intéressés ont décidé d'une part de simplifierla procédureet l'instruction des dossiers par la suppressiond'un certain nombre de forrqali- tés adrainistratives ; d'autre part de renforcer par un personnelcompétentKMcadres des secrétaires des dépots. Co ngrès des Douanes Paris, 13mai. — Le deuxièmeCongrèsannuel de i'Uniongénérale des Douanesactive, s'est ouvert dans ia matinée. Y prenneutpart les délégués des gruupeini-iis de laM/'tropole, de la Corse, de l'Algé- rie, de la Guyaimeet de Constantinople. Les Pestesde MissCawell seronttransportésenAngleterre Bruxelies,13mal — La translation dans sa patrie des restes de miss Cawella donné lieu a une mani¬ festationpairiotiqueau Tir national,oü le cercueü était exposé.Ce fut uu défilé inirilerrompudes per- sonuatitésvenant rondre un supême adieu a l'hé- rofne. Le cercueil, monté sur un affut de canon, a cté conduit du Tir nationala la gare du Nord au mi¬ lieu d'uue affluenceénormeet recueillic. Desdéta- cheraentsde troupes beiges,anglaisaset aroéricainea se trouvaiont dans le cortège.Les enfautsdes écolei étaient rangés sur le parcours. LaRèglementation duTravail enBelgique Bruxelies,13mai. - La Commissiond'Etudes eu vue de ['application 'e la joürnèe de buit heuret dans l'industrie métallurgiques'est réunie. Lesdé¬ léguéspatronaux et ouvriers étaient présents. La délégationdes chefsd'industriea fait connailre qu elle était disposée a appfiquer la journée da buit heures dans les hauls iourueaux & partir du 1" janvier 1920.La question reste a l'étuderolaliye- mcut al'appiicalioHde ia musuredaus lesLunlnoirs. Le rof a re?u lesdélégués. La Commissiond'étudesa décidéque la jo urnéa de neuf heures de travail elfectii maximum sera appliquée pour les ouvriers chauffeursa partir du i" juin 1919commepour les autres ouvriers a la surface dansies mines. . f,e travail de 24heures successive»aux fins d as¬ surer le rouiemontbebdomadairecat supprime. L'Extradition de l'ex-Kaise» La Have. 13mei.— La nouvellede LondresdLanl que Ie gouvwritc'inentholiandaisaurait décidé dé üvré fex-kaiserestoificiellementdémeulie. Oodéclare«ue l'extradilipn de l'ex kiiser ne ro«- c«r:.r pv-urlenïoinciit qu* VAtlenrJCJi»' f* i'Fnteiile Le ;ouverue£uc4il neb 9 y

?rAnnee—IS,791 Pages; Pasres) Wcrrodl14M1919 LePetitHavre · 2017-03-23 · ?rAnnee—IS,791 Pages; 19CtiffvM—EDITIONIfflWITH—19Cesf1®« Pasres) Wcrrodl14M1919 Administrateur-Délégné-Gérant

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?r Annee— IS,791 Pages; 19CtiffvM— EDITIONIfflWITH— 19 Cesf1®« Pasres) Wcrrodl14M 1919Administrateur-Délégné-GérantO. RANDOLET^ministration,ImpressionsetAnnonces,TÉL.10.47

35, Rue Fonteuelle, 35

AdresseTélégraphique: EANDOLETHavre Le Petit Havre REDACTEUR EN CHEF

J -J CASPAR > JORDANTélépbonei 14.80

SecrétaireGénéral: TE. VALLÉSRédaction,35, rue Fontenelle.Tél.7.60

ANNONCESAUHAVRE Bureaudu Journal,112,bouHdeStrasoourg.

I L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, estA PARIS < seule chargée de recevoir les Annonces pour

( le Journal.LePETITHAVHEest designs pour les AnnoncesJudtclalreset tégalee

ORGANE RÉPUBLICAIN DEMOCRATIQUELe plus fort Tirage des Journaux de la Région

tONNEMENTSt Le Havre, la Seine- Inférieure. l'Eure,' l'Oise et la Soramej Autrae Départements eiUnion Postale 13

iTrois Mois Six Mois O»Au

* Fr. ts Fr. 25 Fr.assrsFr.Fr.3845

Ons'uDonneegalament SANSFRAIS. danstousles Bureaux de Postsde France

L'INDÉPENDANCEdela FinlandeL' Angleterre et les Etats-Unis vien-nent de reconnoitre Vindépendance dela Finlande ; c'est le signe a la foisdu triomphe des amis de l' Entente enFinlande et de la confiance que l' En¬tente témoigne désormais a ce pays— et c'est une double raison pourré/ouir ses amis de tout temps, dontnous sommes, que ses avatars aucours de la guerre avaient parfoispéniblement attristés.On sait que la France avait recon-nu l'indépendance de la Finlande desque celle-ci s'était proclamée en Rêpu¬blique, après le coup d'Etat maxima-liste, a la fin de iqij, mais que, de-puis, les relations s'étaient singulière-ment refroidies par suite des menéesgermanophiles qui persistaient dansle pays. L' Entente s'honore en ne te¬nant pas rigueur h la nation tout en-iière de ce qui n'était que le fait dequelques éléments et de circonstancesdont la responsabilité était peut-êtrepartagée. Si les Allemands ont pu aun certain moment s'imposer enFinlande, c'est qu'ils avaient pro-fité d une situation qui nous était gra-vement préfudiciable, sans que lafaute en fut aux Finlandais, c'est queles Rasses, alors nos alliés, s'étaien tconduits comme les pires ennemis deceux-ci.Nous avons exposé ici me me, en sontemps, la question finlandaise, tellequ'elle se posait avant la guerre, alorsque le tzar isme s'e ff or gait de ruinerl' autonomie séculaire du pays. Quandla guerre éclata, les Finlandais eu-rent I'espoir que la politique de russi-fication cesser ait, d'autant plus quetous les gouvernements de I' Ententeavaient proclamé que la guerre étaitmenée pour protéger le droit et la li-berté des petites nations. Le manifes¬te du Grand due Nicolas aux Polo-nais produisit une profonde impres¬sion en Finlande ou Von s'attendait aun manifeste analogue en faveur duGrand-Duché.Aussi, une grande partie de la po¬pulation manifesta le désir d'oublierles différends avec la Russie et dedonner a celle-ci tout I'appui possible.De nombreux Finlandais s'engagèrentcomme volontaires dans les troupesrusses, des sommes considérables ju-rent recueillies en vue d'établir desambulances et beaucoup de médeeinset infirmières offrirent leurs services,si bien que la Finlande regut des re-merciements publics du quarlier gé¬néral rasse et du souverain lui-même.Mais toutes ces manifestations del'esprit de conciliation des Finlandaiset de leur sympathie pour la cause del' Entente, n'empêchèrent pas le rnain-tien a Heisin gfors de Vagent le pluszélé de l' absolutisme, le gouverneurgénéral Seyn, qui prof ta au contrairede la guerre pour se Jaire octroy er despouvoirs illimités, dont il se servit pourpoursuivre\ses mesures de russifi ca¬tion, tel que l'emploi obligatoire dela langue russe, au detriment deslangues du pays. Toute manifestationdu loyalisme finlandais fut dénoncéecomme complot révolutionnaire fusti-fiant les mesures les plus draconnien-nes, les détentions arbitraires et desdépor tations eurent lieu en masse. Deseptembre igifj. a la chute de Nico¬las II, ce fut un véritable régime deterreur comme la Finlande , pourtantopprimée depuis longtemps, n'en avaitpas encore connu.Comment s'étonner que, dans lapression de ce régime inique, le mou¬vement d enthousiasme pour VEntenteuit été , a uncertain moment, submergepar la haine grandissante contre laIzarisme, que le principal objet despréoccupations finlandaises soit de-venu la libération du joug russe quel'habilelè germanique ait su prof iterde ce courant pour se créer, dans cer¬tains milieux, une influence qu'ellegarda même après la révolution russe lL' attitude des Finlandais, qui neprirent, en tout cas, jamais les armescontre les forces de i' Entente, est pourle moins aussi conpréhensible que celledes Polonais qui, pendant toute lapremière partie de la guerre, se bat-tirent sous le commandement austro-allemand, contre nos alliés, leurs op-presseurs héréditaires, les Russses —sans que pour cela nous leur gardionsrancune.II semblait que la révolution russedevait amener une ère nouvelle enFinlande, et c'est ce que l'on crutd'abord, en effet. Le zo mars 191 y,un manifeste du gouvernement provi¬soire de Petrograd rétablissait l'or-dre légal dans le Grand-Duché etprometlait une extension considéra-ble des droits de la Diète et du gou¬vernement finlandais. Mais le tempspassa et Kerenski lui-même tornbasans que le sort du pays ait été déh-nitivement réglé. C'est alors que laFinlande, pour %e tiegagtr du maxi-

malisme, se proclama rêpublique in-dépendante, mais si elle était délivréedu tsarisme, elle n'était pas délivréedes Russes dont les troupes étaientrestées cantonnées chez elle. Cestroupes, qui avaient appris a la tr ai-ter en pays conquis, n' avaient faitqu'augmenter leurs excès depuis larévolution dont les chefs manquaientabsolument d'autorité sur elles. Legouvernement maximaliste, bien qu'ileut reconnu l'indépendance de la nou¬velle rêpublique, réclamait cent mil¬lions pour leur retrait.lerrorisêe par ceite soldatesque etminée par une famine épouvantable,le blé lui étant refusé a la fois par laRussie et par l' Entente, la populationfinnoise se laissa aller h une crise dedésespoir bolcheviste — et contre laterreur rouge quiravagea le pays, lesgouvernants d'alors acceptèrent leseul secours qui se présenta, celui desAllemands qui rêussirent en effet ales delivrer des Russes et de leursadeptes, au prix, hélas, d'une terreurblanche dont nous aimons a penserque nos amis, exilés alors pourla plupart en Suède comme entento-philes, ne portent pas la responsabi¬lité, pas plus que celle de Vallianceallemande.En tout cas ceux qui approuventl'emploi de toutes les forces contre lesbolchevistes,y compris les forces alle-mandes comme cela a eu lieu enUkraine et dans les provinces balti-ques, ne peuvent pas faire grief auxFinlandais d' avoir agi de même.Mais tout cela, c'est le passé ; la Fin¬lande est délivrée maintenant, nonseulement des Russes, mais des Alle¬mands ; les amis de 1'Entente sont aupouvoir et les sympathies frangaisess'épanouissent la-bas, plus que jamais,dans l'indépendance acquise cette foispour tout de bon et dont nous sommesassurés que la jeune rêpublique saurafaire bon usage,Des nouvelles tendancieuses sem-blaient laisser croire, qua l'instar,hélas, d'autres peuples nonvellementnés a l'indépendance, les Finlandaisauraient acquis des goüts belliqueuxet conquérants, mais nous avons étéheureux de recueillir a la meïlleuresource le démenti que nous dictaitdéja notre connaissance de la sagessede leur car actère.Nous nous plaisons a croire qtte laFinlande, terre séculaire des luttespour le droit et la liberté, saura don¬ner tout alentour d'elle l'exemple durespect du droit et de la liberté, — que,patrimoine commun de deux races, ellesaura donner l'exemple des concilia¬tions nécessaires — que sentinelle avan-cée da progrès social, elle saura pan-ser a la fois les plaies de la terreurrouge ei celles de la terreur blanche,en vue de la paix sociale, condition detout progrès.

Caspar-Jordan.

CONSEILDESMINISTRESLes ministres se sont réunis en Conseil hiermatin, a l'Elysée, sous la présidence de M. Poin-caré.Réorganisation des Services techniques

de 1'ArtillerieLe Conseil, sur la proposition du ministre dela reconstitution industrielle, en accord avec leministre de la guerre, a décidé le dépöt d'unprojet de loi relatif a la réorganisation des ser¬vices techniques de l'artillerie et a la creation decorps d'ingénieurs et d'agents techniques mili¬taires d'artillerie.

La Foire de BordeauxM. Henry Simon, ministre des colonies, a faitpart au Conseil de l'invitation qu'il avait reguopour ptésider l'inauguration de la Foire de Bor¬deaux. Le Conseil l'a désigné pour y represen¬tor le gouvernement.Le reste de la séance a été.consacré aux dé-crets sur la liberté commerciale et a l'examendes affaires courantes.

AU SÉNATLe Sénat vote en première deliberation uneproposition tendant a laisser en l'état actuel legroupe des ruines des régions dévastées en vued'organiser le culte du souvenir par des carava-nes scolaires.Le Sénat discute ensuite des projets et despropositions de loi modifiant Ia loi de 1907 surles Conseils des prud'hommes.M. Paul Strauss, après une déclaration d'ur-gence explique les projets dont le résultat prin¬cipal est l'extension de la juridiction prud'hom-male.La discussion générale est close, et les 17premiers articles sont votés. Un amendementChéron mettant les diverses dépenses a la chargedes communes est adopté. Les autres articles sontadoptés ainsi que l'ensemble.Le Sénat reprend la discussion de l'interpella-tion concernant la politique flnancière du gou¬vernement.M. Gaudin de Villaino attaque vivement legouvernement disant qu'il n'y a pas plus de po¬litique financière que de politique diplomatique.II demande que les grands manieurs internatio-naux d'argent rendeut gorge. C'est eux qui sontles responsables do la guerre.M. Klotzinterrompt ; —« Les responsables dela guerre sont de l'autre cöté du Rhin. »M.'Flaissières : Personne n'en doute ici.La suite de la discussion est renvoyée ajeudi soir oü Ie Sénat nommera, avant la seance,la Commissionde la réforme électoral .Dans les couloirs du Luxembourg l'opimonexprimée par les sénateurs est oeu favorable ausystems de la Ckambre.

r. h.

LesDélépésAiitriifinsarrivent aujourd huid Saint-Germain

La délégation autrichienne est attendue ce ma-tin a Saint-Germain. La vérification des pou¬voirs prendra quelques jours et ce n'est pasavant la semaine prochaine que se fera la com¬munication officielle des conditions de paix. Laliste des puissances qui seront représentée3 a lacérémonie du chateau de Saint-Germain n'estpas encore arrêtée, un certain nombre des Etats,qui furent en guerre, ou rompirent les relationsavec l'Allemagne, n'ayant pas rompu avec l'Au-triche.D a été décidé que le pavilion Henri IV seraitutilisé au moins en partie ; on y logera les prin¬cipals personnalités de la délégation autrichien¬ne, et les villas réquisitionnées serviront au per¬sonnel de la délégation.Le commandant Bourgeois, de Ia mission mi¬litaire franqaise, et ses adjoints, les capitainesKlein et Morgain, sont installés a Saint-Germainoü s'est rendu le colonel Henry, chel de la mis¬sion franfaise, attachée aux plénipotentiaires desempires centraux.Comme a Versailles, les immeubles occupéspar les plénipotentiaires ennemis seront isolésdu public.

Avantle départOnmandedeVienna, via Bale,13mai :Le chancelier d'Etat, M. Renner, arequsucces-sivement, dimanche, les représentants de l'An-gleterre, des Etats-Unis, de l'Italie et de laFrance, pour discuter avec eux au sujet des pro-chaines negotiations de paix.Le représentant de la France, M Allizé, a pro-mis d'aplanir la voie a la délégation autrichiennequi se rendra a Paris. H a fait savoir que M. Pi-non, de la mission franqaise, accompagnera aParis, le chancelier d'Etat.Le général Alberti, de la mission italienne, serendra ógalement a Paris.

UnAppelduHSairedeSaint-GermainEn raison de l'arrivée imminente a Saint-Ger¬main des plénipotentiaires autrichiens, le mairede cette ville vient d'adresser a ses concitoyensun appel exprimant son désir de voir la popula¬tion se montrer « digne de la confiance que legouvernement place en elle, en conservant danscette circonstance solennelle le calme patrioti-que qu'elle n'a cessé de témoigner aux joursplus sombres pendant ces cinq dernières années.Elle n'oubliera pas le respect qu'on doit a des« vaincus » et, si affligeants que puissent êtreles souvenirs que leur presence réveillera ennos coeurs, elle ne marquera aucune curiositédéplacée et s'abstiendra de toute manifestationqui devra être immédiatement réprimée ».

Allemandset AutrichiensLe comte Brockdorff-Rantzau a rédigé pourl'Autriche une note qui est partie pour Paris.Le président de la délégation allemande au-rait, dit-on, l'intention de demander au minis¬tère franqais des affaires étrangères l'autorisa-tion d'envoyer a Saint-Germain trois de sesdélégués pour saluer a leur arrivée les dóléguésautrichiens.

L'ExécutiondesTravauxurgentsM. Claveille, ministre des Travaux publics etdes transports, a déposé sur le bureau de laChainbre un projet de loi ayant pour objet l'exé-cution des travaux urgents après la guerre. Envoici le texte :Article premier.— Pendant un délai de 10ans, apartir de la cessationdes hostilités, l'applicationdePartiele76de la loi du 3mai 1841est étendue a tousles travaux publics urgents, que ces travaux nesoient pas encore commencesou qu'ils soient déjaen cours.Art. 2. —La déclaration d'utitité publique serafaite conlormément a la loi du 27 juillet 1870. Ladéclarationd'urgenceaura lieu par décret.« L'intérêt d'une telle loi est évident, dit l'ex-posé des motifs, si l'on songe a la nécessité deprovoquer, dans le plus bref délai possible, lerelèvement économique de notre pays si cruelle-ment éprouvé par la guerre, en hatant la miseen valeur de toutes ses ressources industrielles.» Que des travaux publics urgents se présen¬tent a exécuter après la guerre, ceci n'est pasdouteux. Le fait arrive, en effet, même au coursd'une longue période de paix et c'est a quoi la loidu 3 mai 1841a pourvu. Mais le même fait estsurtout a prévoir dans la période de rénovationqui va succéder a la guerre actuelle.

LENCUVEAUBARBE-BLELELes recherchesinfruclueusesde Gambais ont décidé les magistrats a effectuera Vernouilletuntrans¬port de justice qui a eu lieu hier après-midi.La vilia « TheLodge» que Landru loua en no-vembre 1914,au nom de MmeveuveCuchet,et qu'ilhabita è des intervalles irréguliersjusqu'a i'automne1915,est située en piein village, au n"47 de la ruede Mantes.Le parquet est arrivé i)13 heures, et les perquisi¬tions ont commenceaussitöt. Lesmagistrals ont faitexplorer diverses parties du jardin, notammentl'ex-trêmité de l'encios, au pied du mur qui borde lesentier, et oü l'on a remarqué un tas de terre rap-portée.Unelocataire signale.d'autre part, aux magistratsqu'il existait un vaste irou dont elle n'a jamais exa-miué ie fondet qui a été -omblé par ses soius. Destravailleurs volontaires sont réquisitionnés pourfouillereet endroit. Les recherchesqui ont été im¬médiatementpratiquées ne donnentaucun résultat.On a creusé le terrain trés friable de la cave ; on aretiré quelquesossementset des débris d'étoffequisont mis de cótépour être examines par le docteurPaul.II ne semblepas que les recherches faites danscette villa puissent donner des résuitats intéres¬sants.De son cété, M.Lacomblez a recu la dépositiond'une anciennebouchèredu pays, qui aurait aperfuLandru arriver en camionneltë et descendre unecaisse volumineuse.

En quelques MotsParts, 13mat. — Le capitaine Bouchardona dé-déeiriéae iaire examiner au point de vue mental,par le docleur Roubinovitcb, Raymond Cornillon,ami de Cottin, qui vint ü Paris le 1" mai dans lebut de frapperM.Clemenceau,Le préfetde la Seineiait étudier en ce momentunprojet qui, s'inspirant de la nécessité d'encouragerla natalité, tendrait a distribuer les salaires nonplusd'une faconuniforme,mais en raisondes chargesdetamille. j— LeCongrès féminin internationala commencéhier a Zurich. L'Angleterre eet representeepar 23délégués, I'Amérique par 23, la France par une, jl'lriande par 3, l Allemagnepar 27,l'Autrichepar 4. j—Leministre autricbien Bauer a été assezgriè- j!Temeutblessé dimanche.dans un accidentd'.auto j

Les Quatre LeG6DS6ÜdSUnite' Deroière - -s 8 Heures'occupent des Alliés

de l'Allemagne

Le Conseil des quatre chefs de gouvernement:américain, britannique, franqais, italien, réunihier matin, s'est occupé de diverses questions serattachant a l'arrivée des plénipotentiaires autri¬chiens et a la remise des conditions de paix fai¬tes a l'Autriche.La délimitation des frontières de l'Autricheallemande et de celles do la Hongrie a été arrê¬tée hier après-midi par le Conseil des Dix. Onprocédé en ce moment a la rédactiou des clausesfinancières qui doivent être insérées dans lesdeux traités.Aussitöt après avoir achevé la preparation deces traités avec l'Autriche et avec la Hongrie, leConseil des Quatre abordera le traité avec iaBulgarie. La paix avec la Turquie ne sera faitequ'On dernier lieu.Le Conseil des cinq ministres des affairesétrangèros est convoqué pour eet après-midi.

A VERSAILLESHier matin, a dix heures, une conférence a eulieu entre le comte Brockdorff-Rantzau, le majorDraudt et le üeutenant-capitaine Kipp, de la ma¬rine. Dans la salie oü fut tenue cette conférenceavaient été apportés les dossiers remis par lescourriors qui sont arrivés lundi soir.Pendant ia matinée les services télégraphiquesont fonctionné trés activement. Quatre appareilstélégraphiques nouveaux ont été installés a l'hö-tel des Réservoirs.

rend la libertéau Commerce =33

A L.A CHAMBREParis, 13raai.

Les abords du Palais-Bourbon sonttrèsanimés.Les employés de banque en grève, ayant apprisque M. Cachin, député du 18earrondissement deParis et directeur de YHumanitè, allait déposerune interpellation sur les moyens que le gouver¬nement compte prendre pour uiettre fin a ce con-flit, sont venus devant la Chambre au nombred'environ 2 a 3,000. Les grévistes portent en evi¬dence leur carte syndicale ; ils sont du reste as¬sez paisibles.Les gardiens do la paix tiennent a distance del'entrée du quaid'Orsay ces manifestants qui nepoussent aucun cri et parmi lesquels se trouventdo nombreuses jeunes lilies.Ces dernières, primarit pour des députés lespersonues qui frauchissent les barrages, leurdisent gentiment ;— Vous voterez pour nous, n'est-ce pas ?Comme l'on doit repreudre la suite de la dis¬cussion de la proposition tendant a accordor auxfenimes le droit de vote, on peut penser que cesgentilles employees revendiquent ainsi l'électoratet l'éligibilite. II n'en est rien ; elles se préoccu-pent uniquement de ['augmentation immediatede leur salaire. C'est la vie cbère qui est causede cela.

Les Pensions militairesM, Deschanel preside. II donne la parole a M.de Chappedelaine pour une question a M. le sous¬secretaire d'Etat a la guerre, qui l'accepie, surla lenteur apportée par l'Administration a la li¬quidation des pensions militaires fl se plaintde l'iusuffisance du personnel chargé d'exami-ner les dossiers et demaniie, en même temps,l'augmentation des gratifications aux réformésn° 1.M. Abrami répond :Depuis le l6r aoüt 1914 jusqu'au 26 avril 1919,330,389 dossiers de pensions ont été examines,ainsi que 363,000dossiers de gratification. 11yen a 1,700,000a liquider. [1nous Taudrait de 12a 15 ans pour le faire avec le personnel dontnous disposons. (Exclamations). Le gouverne¬ment est disposé a prendre les mesures néces¬saires pour faire cesser et.améliorer eet état dechoses. La plus grande partie du personnel mi¬litaire n'exisie plus du fait de la demobilisation.II y a done nne réorganisation tout entière a re-faire. C'est parmi les civils que nous comptonsrecruter le personnel qu'il nous faut et en par¬ticulier parmi les mutilés et les veuves de laguerre. 'M. Abrami termine en declarant que les cre¬dits nécessaires seront demaudés, dans ce but,incessamment.La question est transformée en interpellationpar M. Lugol, qui fut rapporteur de la loi desEensions. II developpe une résolution dont leut est de permettre a la Chambre d'indiquertrés nettement son intention de soutenir lesefforts du gouvernement en vue d'activer laliquidalion des pensions.Cette résolution stipule en outre que l'alloea-tiou provisoire journalière de 5 francs, imputa¬ble sur les arrérages de la pension qui leur seraaccordée plus tard, sera remise aux réforméstemporaires et réformés numéro deux ou classesdans le service auxiiiaire et en instance de pen¬sion.M. Abrami déclare que le gouvernements'inspirera de la resolution proposée parM. Lugol. II estime ceperulanj que le taux de5 francs est exagéré dans beaucoup de cas.Le débat es,tclos. A mains levées, l'ordre dujour de confia'aceest vote.Diverses interpellations sur Ie retard apportéau paiement de l'indemnité de demobilisationsont renvoyées a vendredi.M. Renaudel sort de nouveau son Interpella¬tion sur la politique ouvrière du gouvernement,mais M. Coliiard, ministre du travail, se présen-tant pour lui répoudre, M. Renaudel la retire ;et puis arrive la (juestion de M. Cachin sur lagrève dos employés de banqueM Coliiard se léve et fait, de son banc, la dé¬claration suivante :1Je ne méconnais pas l'intérêt du débat et jesuis aux ordres de la Cfambre ; mais en ce mo¬ment même, des pourparlers sur l'initiative duministre du travail, sont engagés entre les pa¬trons et les employés. J'espere qu'ils aboutiront.Dans ces conditions, il serait préférable, me sem-ble-t-il, d'ajourner la discussion jusqu'a ce quenous soyions fixós sur ie résultat de ces pour¬parlers. »M. Cachin, annonce néanmoins que son inter¬pellation serait mainteuue au cas ou des pourpar¬lers n'aboutiraient pas. M. Coliiard fait un signed'assentiment.*L'interpellation Tournon sur le régime de l'al-cool est mise a la suite des interpellationsLa Chambre adopte divers pro.et;, notammentcelui fixant le point de départ dü délai de con¬version en divorce des jugements de séparatioade corps.M. Varenne demande qu'on reprenne la dis¬cussion de la proposition relative au vote desfemmes qui, comme nous l'avc is dit, figure al'ordre du jour ; mais la Chambre, après uneépreuve douteuse a mains levées, decide, parassis et debout de reuvover ce débat a jeudi.

Ta. Unetor.

Peu a peu, le commerce rerouvre son indé-pendance. Hier, au Conseil des ministres, lesrestrictions (jui paralysaient notre commerce ex¬térieur ont été en partie lovées. Cette importantedecision ne manquera pas de retenir l'atlentionsurtout dans une ville comme.Le Havre.C'est au cours de la séance tenue le matin al'Elysée que ce nouveau pas vers ie retour a laliberté commerciale a été fait.Le Conseil a été saisi des travaux poursuivisdepuis deiix semaines au ministère des finan¬ces, sous la présidence de M. Klotz, avec la col- ilaboration des ministres intéressés de l'agricul-ture, du commerce, de la reconstitution indus¬trielle des régions libérées et des travaux pu¬blics, en vue d'organiser ce retour a la libertécommerciale.Deux décrets ont été signés ; I'un confie au :ministre des finances le controle des achats effec- jtués par les services publics, l'autre supprime ia iplupart des restrictions a l'exportation ; ne res- 'tent plus soumis au controle a la sortie de Fran¬ce que quelques produits intéressant directe-ment l'alimenlation du pays, la reconstitutiondes régions libérées ou la monnaie. Sur les 654articles du tarif des douanes, dont. 140 reslaientprobibés par le décret. du 20 janvier 1919, la lis¬te annexée au nouveau décret est réduite a 19articles.En ce qui concerne les prohibitions d'importa-tion, l'étude en esi activement poursufvie, e.llereste jointe a l'ajustement des accords avec lesalliés.Une autre decision également intéressante estaussi intervenue Elle a trait a la creation d'unecaisse de prèt aux polits iudustriels et aux petitscommerqants.M. Clémentel, ministre du commerce, a faitsigner un projet de loi ouvrant un crédit de 100millions de francs destine a consentir des prêtsaux petits industriels et commerqants, fabricantset artisans rentrés dans leurs foyers après leurdemobilisationCe crédit sera attribué, sous forme d'avancessans intérêt, aux banques populaires constitutespar la loi du 13 mars 1917. Le montanl globaldes prêts ne pourra être supérieur a 20,000francs pour chaque emprunteurLa durée des prêts, rembotirsables par annui-tés, ne pourra pas dépasser douze ans. Les bé-nêficiaires devront justifier qu'ils ont besoin dessommes demandées pour l'achat des matièrespremières et des marchandises nécessaires a lamise en marebe ou a la reconstitution de leursenterprises, pour facquisition ou la transforma¬tion de l'outillage et du materiel de leurs exploi¬tations ou pour ('acquisition ou i'aménagementde terrains ou loraux nécessaires a i'exercice deleur commerce, de leur industrie ou de leur mé¬tierL'intérêt du prèt ne pourra être supérieur a3 0/0 ou inférieur a 2 0/0.

LACONFERENCEDELAPAIXConseil suprème économiqueParis, 13mai.—LeConseilsuprèmeéconomiquea tenu sa dix septièmeséance,suus la présidencedeM.RobertCecil.II a décidéde maintenir les restrictions économl-quesAl'égard de ia Hongrie,tant que !a situatioipolitiquey demeureraincertaine.En ce qui concernel'Allemagne,le Conseila exa¬mine Ipsmesureséconomiquesqu'il conviondraild»prendre au casoü les plénipotentiairesde ce pays: refuseraientde signerles préiiminairesdo paix.i Le rétablissement d'un blocus étroit est prévu, dans le projet préparé, sur les instructionsdu Con¬seil par lessectionscompetenteset adressépar elleau ConseildesQuatrequi décidéra la mise en vbgueur éventuplle,LeConseils'est occupéde ia situation alimeutaire; dans les provincesBaltiques.

A VersaillesVersailes, 13mai —Le Comitéde guerre. inter-! allié, auo.uels'est joint les amiraux des puissancesalliées,s'est réuni eet après-midiau Trianon-Paiace.La note que M.lirockdorf'-Ramzaudevait remet-tre hier a M.Clemenceaun'est pas encore nartie. Oncroit qu'il la (era remettre ce soir. Un nouveaucourrier partira ce soir pour l'Allemagne.C'estM.Rocholl,qui sera accompaguédu docteurJohlanger.

UnenouvelleNoteallemandeVersailles13mai. — Le comte de Brockdorff-Rantzau a remis ce soir au colonel Henry une nonveile note pour feschefsdes gouvernements alliés.Unattaché des affaires étrangères est venu enautomobilea Versailles prendre livraiscn du do¬cument.

U Banqusnationaledaco^mcaexlérisur

A l'occasion de la Foire de Paris, la ehambt®de commerce a donné line reception, a laqueli"assistaient de nombreuses personnalités du mou-de politique et du monde commercial.Réponaant aux souhaits de bieuvenue et auxremerciements de M. Pascalis, président de laChambre de commerce, M.Clémenlel, ministredu commerce, a rappelé les mesures qu'il a dejaprises pour faciiiter le développoment de nosexportations, notamment la creation a l'étrangerde nombreux offices du commerce extérieur,qui auront pour mission de seconder par tous lesmoyens l'initiative de nos industriels et de noscommer<;:irits, soit en leur permettant de répan-dre leurs ée.hantillons, soit en leur procurant lesvoyageurs nécessaires, soit en leur fournissauttous les renseignements de nature a aider a leuraction , la réorganisation de l'euseiguementtechnique et celle de l'apprentissageLe ministre a rappeié que, se conformant a unvceu mainies fois exprinió, il avait décidé decréer l'organe qui manquait a nos exportaieorspotir qu'ils puissent s'as-urer a l'étranger descredits d'une durée suffisante, c'est-a-dire unebauque nationale de commerce extérieur.

LegénéralCebeneyestnoimnédirecteurdeTEcoledeGuerre

Par décret du H mai, M.le général de divisionDeueueya été iiommé,4 compter du 1" juin 19t9,au cornmaudemeutde l'Ecole superieure de guerrea Paris.M.le généralDebeneydébuta, dans fa guerre de1914,en qualitéde sous-chefd'état-majorue l'arméeDubail (t" armée), puis chef d'état-major.Au Mort-Homrae,devaut Verdun, oü il comman-dait une division, il se dislingua particuliöremeut.Ponrvu ensuite d'un cominaudemwil d armee, ildirigea les operations de la 7*armee, puis celiosde la 1".C'estavec cette dernière qu'au cours des quatrederniers mois de la campagne(juillet-novembre),formant l'extrème-gauchefram-aise,il assura la liai¬son tiecelleri avec I'armee any ilse.Ses manoeuvressur la Serre resteront les modèlesdu genre.

Les Autrichienssont en ronteBüh. 13mai.—Onmande de Vienne que la dé¬légationde la paix de 1Autricbeallemande,sous ladirectionde M.Renner, est partie hier soir. Tousles secrétaireset sous-secrétairesd'Etat étaient a lagare au momentdu départ. On remarquait la pré-sericede M,Allize, chef de la mission franpaiseain6i que les membres des autres missions étran¬gères. Le train partit au milieu des cris : « Rapportez-nousune bonnepaix I »

Les Revendications italiennesL' Accord est prochain

Paris. 13mai.—Bienque depuis le retour deMMOrlandoet.Sonninoaucune note officielle surles reunionsdes Quatre n'ait mentionnéla questiondes revendieations italiennes, les milieux 'itaJiensbien inforraésdéelareritque cette question a fai«l'objet de nombreuses conversationset un terraind'ontenteest recherchéactivement. Plusieurs solu¬tions sont env)S3géas,,ei-sL.rieDn'est de.finitif.cnaiKrait 1irapressiionqu'un grand pas est fait vers l'ao-cortl qu'on désirerait vivement voir interveniravant la remisedu traité aux plénipotentiairesau¬trichiens.Toutefois,aucun pronostic n'est possible k eetégard.Lesmilieux italiensexprimentun certain étonnement que l'Italie ne repoive,selon la premièredeci¬sion, que 330,000tonnesde navires autrichiens, soit450/0seulementdu tonnage qu'elle perdit.On estpersuadequ'on revjendra sur cette mesure quandon traitrra la questiondes reparations et qu'il seratenu un plus largecomptedes sacrificesde l'Italie.

UnnouveauDiscoursdaSciishEmannLe minis e-président Scheidemann a pris laparole a l'Assemblée nationale et prononcé undiscours dont voici la conclusion :« Nous le savons et nous voulons le déclarerégalement : cètte paix serait pour nous unmarlyre, cependant seul un traite executablepeut avoir pour nous un caractère obligatoire, ondoit nous laisser notre existence, notre seul ca¬pital pour ie travail et les reparations ; seul unpareil traité est capable de restaurer le monde.A un traité pareil, notre signature , a son uiain-tien notre fidélité , a ses obligations, nos lorceset notre travail. »

Les Navires allemandsiivrés è l'Augteterre

A la Chambre des communes, un depute ademandé au secretaire parlementaire du con¬trole de la navigation marchando combien de na¬vires de marine marchande allemande ont ctélivrés ou vendus a la Graude-Bretagne M. LeslieWilson a répondu que le nombre des naviresmarchands allemands livrés est do 22 paquebnis,ayant un tonnage de 169.800 brut, et de 89ca :0-boats, jaugeant approximatlveuieat W13miuA210 tonnes de portee en lourd.

LesConditionsdePaixpoiir les aliiés de l'AllbïiiagnuSüle, 13mai.—Les journaux laissent entrevoir1la nature desconditionsqui seront imposcesa l'Au-. trirhe-Hongrie,4 la Bulgarieet a la Turquie.i Géneraleinent, les conditions sont considéréeecomme lourdes, mais justes et raisonnables. U»passagedu traité a produit une grande consternation dans beaucoupde cercles politiques et finan¬ciers, c'est celui oü l'Allemagnepeut être obligeedeI renoncer è la concession d'eutreprlses d'utiiilé u-bliqueen Turquie,eu Bulgarie, en Hongrie el enRussie'.D'ailleurs,un grand nombre d'entreprisesallemamlesn'attendaientque la signature du traitépour reprendre leur activité.

La prime de démobilisationParis, 13mai.— Le Conseil des ministres s'estoccupécematin du retard que suhit le paiementdela primede démobilisation.If*a envisagelesmoyensd'accélererlesoperations.C'est lepaiementde la pri¬me de 230 francs qui suscite les reclamationsleiplus vives.Les ministres intéressésont décidé d'une part desimplifierla procédureet l'instruction des dossierspar la suppressiond'un certain nombrede forrqali-tés adrainistratives ; d'autre part de renforcer parun personnelcompétent KMcadres des secrétairesdes dépots.

Co ngrès des DouanesParis, 13mai.—LedeuxièmeCongrèsannuel dei'Uniongénérale des Douanesactive, s'est ouvertdans ia matinée.Y prenneutpart les délégués desgruupeini-iis de laM/'tropole,de laCorse,de l'Algé-rie, de la Guyaimeet de Constantinople.

Les Pestesde MissCawellseronttransportésenAngleterre

Bruxelies,13mal —La translation dans sa patriedes restes de miss Cawella donné lieu a une mani¬festationpairiotiqueau Tir national,oü le cercueüétait exposé.Ce fut uu défilé inirilerrompudes per-sonuatitésvenant rondre un supême adieu a l'hé-rofne.Lecercueil,monté sur un affut de canon, acté conduit du Tir nationala la gare du Nordau mi¬lieu d'uue affluenceénormeet recueillic. Desdéta-cheraentsde troupes beiges,anglaisaset aroéricainease trouvaiontdans lecortège.Les enfautsdes écoleiétaient rangéssur le parcours.

LaRèglementationduTravailenBelgiqueBruxelies,13mai. - La Commissiond'Etudes euvue de ['application 'e la joürnèe de buit heuretdans l'industrie métallurgiques'est réunie. Lesdé¬léguéspatronauxet ouvriers étaient présents.La délégationdes chefsd'industriea fait connailrequ elle était disposée a appfiquer la journée dabuit heures dans les hauls iourueaux& partir du1" janvier 1920.La question restea l'étuderolaliye-mcut al'appiicalioHde ia musuredaus lesLunlnoirs.Le rof a re?u lesdélégués.La Commissiond'étudesa décidéque la jo urnéade neuf heures de travail elfectii maximum seraappliquéepour les ouvriers chauffeursa partir dui" juin 1919commepour les autres ouvriers a lasurfacedansies mines. .f,e travail de 24heures successive»aux fins d as¬surer le rouiemontbebdomadairecat supprime.

L'Extradition de l'ex-Kaise»La Have.13mei.—Lanouvellede LondresdLanlque Ie gouvwritc'inentholiandais aurait décidé déüvré fex-kaiserest oificiellementdémeulie.Oodéclare«ue l'extradilipn de l'ex kiiser ne ro«-c«r:.r pv-urle nïoinciit qu* VAtlenrJCJi»'f* i'FnteiileLe ;ouverue£uc4il neb 9y

Page 2: ?rAnnee—IS,791 Pages; Pasres) Wcrrodl14M1919 LePetitHavre · 2017-03-23 · ?rAnnee—IS,791 Pages; 19CtiffvM—EDITIONIfflWITH—19Cesf1®« Pasres) Wcrrodl14M1919 Administrateur-Délégné-Gérant

% Le Petit Havfe Mercredi 14 Mai 1919

GhramptLocaleLa Question des Tramways

Nous avons recu communication de la lettrejuivante, adressée lo 12 mai, au maire du Havrepar la Compagnie Générale Francaise des Tram¬ways ; nous la publions, suivant notre impartia-iité habituelle, pour que toutes les voix aient étéentendues dans le procés, mais nos lecteurs sa-veiit que la question a été tranchée par le voteunanime du Conseil municipal que nous avonsfait connaitre hier.Monsieur le Maire,

Comme suite aux diverses conférences dans les"quelles nous avons été entendus par le Conseil mu¬nicipal réuni on Commission plénière, nous avonsi'honneur de venir préciser, devant vous, la positiondes diverses questions qui ont été soulevées parnotre personnel, et qui ont donné lieu a un regret¬table conflit que nos eflorls, joints a ceux des Pou-voirs publics, ne sont pas parvenus it solutionnerLes demandes du personnel du mouvement sontau nombre de cinq :1*Paiement, les jours de repos, de l'indemnité de5 francs de vie chère ;2* Rétroactivité dudit paiement a compter duV janvier 1919 ;3' Fixation a 1 Iranc, du taux des heures supple-mentaires ; , ,4' Fixation a 15 francs du taux de la journee detravail du personnel du mouvement, sans distinc¬tion de sexe ; .5. Paiement des journées de chómage dues a lagrève des ateliers du 21 au 27 avril 1919.Après examen de ces diverses questions, notreSociété a été conduite a proposer au personnel :1' Le paiement, les jours de repos, de l'indemnitóde 5 francs de vie chère ;2°La rétroactivité dudit paiement a compter du1" mars 1919;3*La fixation de 1 franc du taux des heures sup-plémentaires ;4° Une augmentation de 1 franc par jour, reposDcLVé*5" Application, dans un délai trés court, de pres¬criptions relatives a la journée de 8 heures.Sur la question du paiement des journées de chó¬mage, notre Société a dü opposer une fin de nonrecevoir catégorique ; elle n'est. en ellet, en rienresponsable de la situation créée a son détrimentpar la giève des ouvriers d'atelier ; elle n'a nulle-ment prononcé de lock-out, ot elle ne saurait, parsuite, accepter de supporter des conséquences dom-ïnageables qui ne sont pas de son fait.Les solutions qui précédent montrent, a l'évi;dence, que contrairement A ce qui a été déclarédans diverses reunions, alfiché sur les murs de laville et développé devant le Conseil municipal,notre Compagnie n'a jamais montré la moindre in-transigeance dans ses pourparlers avec le person¬nel ; elle serait certainement arrivée a une enteritesans cessation de travail, — comme elle y est par-venue sans ditficultés depuis l'origine de la conces¬sion, — si des éléments étrangers a la corporationlocale n'élaient venus exercer une influence dontnous doutons que la Ville, le public ou le personneldu réseau aient lieu de se louer pour l'avenir.Nous tenons a protester avec vigueur contre lesallegations qui ont été Jormulées, et qui présententla situation actuelle des réseaux du Havre sous unjour absolument inexact ; nous aurions pu opposerdeclaration a declaration, affiche a afliche, nousavons cru, pardéiérence pour ie Conseil municipal,devoir laisser passer sans réponse ces provocationsa des débats publics, et nous borner a vous apporlertoutes les justifications et tous ies cliiffres que vouspouvez souhaiter. II vous est, d'ailleurs, facile d'enroe-state.- l'exactitude, car i'avenant du 16.octobre4918 dispose que « la comptabilité afférente au ré¬seau du Havre sera tenue, saus déplacement, a ladisposition du Maire ou des déiéguès, pour procédera sa vérification ».Le point qui nous divise avec lo personnel, c'estl'augmentatjon des salaires ; on nous demande 5 Ir.,nous proposons 1 franc, a dater du jour d'approba-tion des nouveaux tarits.La dépense, pour un franc, est de 225,000Ir. envi¬ron ; elle atteindrait, pour 5 fr., 1,123,000fr.Quelle qu'en soit rimportance, cetle charge com¬plémentaire, doit, aux termes des contrats ae con¬cession et d'après la jurisprudence administrative,être couverte par des ressources en dehors de cellesqui ligurent aux cahiers des charges (augmentationdes tsrifs, suppression des corrcspondances, dimi¬nution des redevances muriicipales abandon de l'en-tretion de zónes de chaussées par le concessionnai-re, etc . .)Dans ces conditions, il aurait été bien simple pournotre Société de considérer que le débat se passaiten dehors d'eile, et de consentir a accorder de lar-ges satisfactions a son personnel, puisqu'en dernièreanalyse, ce n'est pas elle qui en aurait supporté lacharge.Or, ee qui vient d'etre accordé aux cheminots desréseaux d'intérêt général, c'est 400 fr. par an ; telleest l'alloeation que nous avons envisagée pour no¬tre personnel on lui donnani un franc de plus parjour, et fixant a un Iranc le taux des heures supplé-mentaires.Aller a 3 francs comme le demandent les agents,ou 3 fr. 50 comme il a été propose hier, c'est don-ner au personnel du Havre plus qu'il n'est accordé acelui des entreprises similaires de la capitale, car laparité s'établirait aux environs de 2 fr. ou 2 fr. 50.Notre Société, en soutenant la these qu'elle vientd'exposer, a la conscience qu'elle fait justice a sonpersonnel, et qu'elle défend aussi hien la cause dela Ville que celle des contribuables, puisque ce n'estpas elle qui peut, ni qui doit payer, et que le far-dean des charges a assumer retombera, en fait, suria Ville pour une partie et sur les voyageurs pour1'autre.Nous rélérant entiérement aux indications quivous out été fournies a la séance d'hier, nous nepouvons que vous demander de donner connaissancede la présente au Gonseil municipal, et vous prierde l'nppeler a se prononcer sur les considerationsqui précédent.

Uongeil Municipal i! ii HavreSéance publique du mercredi 14 maiORDRE DU JOUR SUPPLEMENTAIRE :29 bis. Travaux d'asphaitage. — Marches.

Pavolsement•Lee bureaux du Coqsulat du Brésil ont arboré le■pavilionnational, et les navires brésiiiens présentsdans le port ont pavoisé a l'occasion de la presencea Paris, de M.Pessoa, président des litats-Unis duBrésil, et de sa lamille.

Congrès de la Pnliee A ParisLe Congres de la Police de France et des Coloniesse tiendra a Paris les 14, 15, 16 et 17 mai courant,au Palais d'Orléans (Avenue du Maine).Los principals questions a l'ordre du jour sont :1' Transtormation de la police municipale en police-d'Etat ; 2*Droit syndical ; 3° OEuvre de l'orphelinat(reorganisation) ; 4"Médaille d'ancienneté (rémuaé-ration).Les agents de police havrais seront représentés èce Congrès par MM.Bertbelot et Hamon.

Dans nos VitrinegNous exposons dans nos vitrines de superbes pho¬tographies dues a M. Bayle, directeur de I'ActualitiJlucraise, photographies qui représentant los équipesha-vraise et marscillaise ayant pris part' aux épreu-ves finales de la Coupe de France, football associa¬tion, et diverses phases de cette importante mani-testation sportive.

Nouvelles MariiimesBügermeister-van-Melle

Le vapour allemand Bllgermeister-von-Meile, bat-tant pavilion interallié, venant de Cherbourg, estentré dimanche soir.Ce hatiment porte sur sa coque, par le travers desa passerelle, le mot : « armistice ».Lo Biigermeister-voti-Melle,qui est a la consigna¬tion du Transit Maritime, jauge brut 4,496 tonneaux.Construil en i960, a Flensburg, il appartenait a M.G.-J.-H.-Siemers ; son port d'attache était Ham-bourg.Ses dimensions sont les suivantes : Longueur,118 m. 25 ; largcur, 14 m. 32 ; creux, 6 m. IB. II adeux cheminées, son équipage francais comprend48 bommes.

he Seattle-MaruLo Seatlla-Moru, venant de Santos (Brésil),qui étaitsur rade depuis plusieurs jours, est entré au port,hier matin, pour débaiquer des passagers au quaid'Escale.11devait ensuite regagner la rade, no pouvantprendre place a quai, en vue du décliargemeat de sapaieaison de cafe.

Landru en NormandieLa gendarmerie de Gournay prévenue que Landru,le fameux « Barbe-Bleue » avait séjourné prés deGournay, a Avesnes-en-Bray, recut ordre de se ren-dre dans cette communo faire une enquête.En eflet, Landru habita le pays. En 1914, au moisde juillet, Landru fut victime a'un accident d'auto-mobile dans la cóte dite des Carreaux. La voitureheurta un peuplier et Landru et une femnae qui l'ac-compagnait furent précipités a terre. Fort heureusc-ment pour eux, ils ne lurent pas blesses. M. San-valle, témoin de l'accident. aida a relever la voitureet les voyageurs restèrenf a coucher chcz lui. Lelendemain. i£ se faisaient conduira en voiluro aGournay et prirent le train pour Paris.Quelques jours après, il revintavec son fils Mauri¬ce réjiarer l'aulo. Landru raconta que les bruits deguerre troublaient les esprits a Paris et qu'il seraitaésireux de pasce^un mois a Avesnes avec sa Ja-mille. M. Sauvalle accepta ; l'homme dit s'appelerDiard habitant Paris, reprit le train et ramena quel¬ques jours anrés deux enlants. 'Landru retourna en¬core a Paris et revint le 2 aoüt avec deux autres en-fants et sa femme.Tout alia bien j mais un jour les enfants déclaiè-rent a M. Sauvalle que Diard n'était pas leur noin,Landru en convint.Le 7 octobre out lieu le depart. Pendant les deuxmois qu'ils restèrent a Avesnes, les époux sortaientsouvent. L'automobile ne lut reprise qu'au mois dedécembre par Landru ot son fils.lln fait qui a semblé ëtrange, c'est qu'un jour ilarriva a l'adresse de Landru une lettre dont les per-sonnas avec qui il était entré en relations dans larégion, reconnurent que l'adresse était de sa maip..Les gendarmes ont interrogé les personues quil'ont connu.

MENUS F AITSDans la soirée de lundi, vers 41 heures 1/2, uneautomobile, qui se trouvait dans la rue de Norman¬die, prés de la ri s du Docteur-Fauvel, prit soudainfeu.Cet incendie fut éteint en quelques instants,— M. Vauboin, logeur de chevaux et voitures, 11,rue Séry, a porte plainte au commissariat de per¬manence contre un individu qui serait entré danssa remise et lui aurait portó plusieurs coups depoing,Le logeur avait le dessous de l'ceil gauche tumëlié.— Etant venu, dimanche soir, au debit tenu parMmeL'Hostis, 27, quai Notre-Dame, pour interpellerun soldat beige qui était en train de boire aucomptoir, une inconnue brandit soudain une clefet enfonpa six glacés de la devanture, valant 200francs environ.— Lundi matin, vers dix heures, un mutilé deguerre, M.Ernest Hubert domicilié al'école de ree¬ducation, rue Dumé-d'Aplemont, passait place de.1'Hótel-de-VilIe,quand il glissa sur le sol, et en lom-bant, se blessa a la tête et a la lèvre supérieure.II lut conduit a l'Hospice Général oil on lui donnaimmédiatement les soins nécessaires.—Revonant a bicyclette de son travail, vers sixheures trois quarts "du soir, M.Ferdinand Roussel,joucnalier, 4, rue Regnard, fut renversé, a l'anglede la rue Gustave-Brindeau et du boulevard Amiral-Mouchez, par l'automobile anglaise 13,239.II fut aussitót relevé et transports a l'Höpltal Pas¬teur, oü il est en traitement pour une fracture de lajambe droite.—M. Joseph Beuré, journalier, 33, rue de Mul¬house, travaillait, vers 9 heures du matin, dans uneannexe du hangar au colon, pour le comple de MM.Wilkes et C', entrepreneurs de dcchargements,quand il refut ur.e plaque de zinc sur le pied droit.On dut l'admcttre a l'Ilöpital Pasteur pour descontusions assez graves.— A l'Hospice Général est en traitement la jeune.Ilenriette Laquèvre, agée de 12 ans, manoeuvrelinière, demeurant a Montivilliers, 12, route deGournay.Cette pauvre fillette était occupée, vers six heuresdu soir, chez M. Déhais, meunier a Montivilliers,quand cllo euLla main droite prise dans le pignond'une machine,Elle fut amenée a l'hospice horriblement blesséeet dut subir l'amputaiioa de deux doigts : lomédius et l'annulaire.

TjiÊATRESjCONCERTSGrand - ThéMreRion ami Teddy

II a manqué peu de chose, sommo toute, pour queMosi ami Tcdely,aimable piece, lut uije trés jolie.comédie, de celles qui bravent le temps et ses mo¬des, et demeurent comme des documents d'histoirehumaine paree qu'eiles sont de vivantes et lidèlespeintures des mceurs.Si les auteurs s'étaient montrés plus soucieux dela forme et de la tenue de leur ceuvre, s'ils n'avaientpas cru devoir mèler a Ia note trés remarquable ettrés fine de leur comédie !e ton ordinaire du vaude¬ville et de ces deux genres tait un tout qui n'est nil'un ni l'autre, nous aurions en Mon ami Teddyunefac-ondo chel-d'ceuvro, ou plus exactement d'cèuvre.parfaite.MM.Bivoireet Besnard nous ont prouvé qu'ilsn'étaient pas incapables de le faire. Leur premieracte est excellent, excellent par son mouvement, sacouleur, sa vie, sa souplesse et sou ingéuiosité d'ex-positian, l'adresse avec laquelle, en quelques répar-ties, les types sont silhc.tetlés en traits pittoresqueset définitils.Le deuxiéme acte ne tient pas tout a coup les bril-lantes promesses du précédent et le troisième a destendances a vaeiller dans le vaudeville lacile.Mais dans 1ensemble, et ramende a ses justes pre¬tentions, la piéce est intéressante. Elle présente sousun jour plaisant uao crise sentimentaio dans l'ameri-can-style, et co bon type de Teddy, au ceeur bourréde franchise honnêie,"de bon garyonnisme sentimen¬tal sous une éc.orcedont la rudessc n'est qu'une for¬me de l'inexpérience du monde, est na portrait joli-ment traité et trés juste.La piece-a été jouèe avec talent par MmeSuzanneGoldstein, qui se rnontra d'une distinction élégantedans le röle de Madeleine et par M. Vcuthier, l'ar-tiste applaudi des tournees Baret, qui tut un excel¬lent Teddy, parfait de naturel et de fine expressionCitons encore Mme Theray, dans le róle de MmeRoucher, oü elle rappelle — et c'est a son éloge —Mme Cheirel, Ia ci'éalrice du róle a la Renaissance,ainsi que Mmes Zahn et Rose Lancret et MM.LéonLeriche, Jierret, Marx et Darteuil, qui tiurent aveointelligence des róles de second plan.

DEVANT L'ENNEMIJoudi 15 mai 1919 : Devant l'Emumi. La locationouvre aujourd'hui.

Foil es-BercfèreCe soir, a 8 h. 30, immense succes du nou-veanspectacle : « Revue Pohrée ».Location de li h. a midi et de l'h. 30 a 5 heures.

Salon de VHólel de VilleVoici le programme de l'audition artistique orga-niséopar La Mouette, sur invitations, et qui auralieu lel6mai.au pi'olit de l'oeuvre Aide du Havreaux Regions dévastées.première partie. — 1. Allocution, par M.Jenuequin, adjoint au maire ; 2. La Terre et lePaysan, causerie, par M. Gaston Demongé ; 3.a) Berceuse, de G. Fauré ; 6) Première Mazurka, deWienawsky -. M.Roger Reaulils, violoniste ; 4. a)Regrets d'au-dela, de Georges Rimay ; b) Les Chantsde Amort (le soldat), de Julien Guillemard : MllcGer-maine Maugendre, diseuse ; 5. Le Nii, de XavierLeroux ; Mme S. Le Maire, mezzo soprano.seconde partie. — 1. ») Simple aveu, de F.Thomé ; b) Premier mouvementde Sonate, de R. Cb.Martin : M.Roger Beaufils ; 2. a) Le Jout), de MileM. George ; b) Les Chants deAmort (le peéte maudit),

lanelle (redemandë), de Georges ClergetfMme S. LeMaire.Faust, par Mail' Ai'sène.

Jai'din Sainl-RudiConcert ail profit de PCBtivrc de l'Aide duHavre aux Regions dévastées

Dimanche prochain, 18 mai, a trois heures dusoir. grand concert organise au profit de l'OEuvrede 1Aide du Havre aux Regions dévastées, avec leconcours de la musique « The Band of the 2d Bat-taliion et Sutherland Hylanders », conductor M F.G.Rickcot.Cette musiquo est Tune des plus imporlantes mu-siques anglaises.Les organisateurs se sont assuré aussi le concoursde différends artistes trés goütés du public, notam-ment celui de notre concitoyen, M. Goavec, bary-ton, qui a remporté un si legitime succes Iqi'S desconcerts douués «t la Beurse.

Théatre-Cirqne OmniaCinéma Omiua^i'nl lié

Sous lo titre mystërieux de L'ceil de Saint- Yves,composant un grand dramc de la mor, des imagesmerveilleuses et pathétiqi'.es se succèdent sur Tëcranet opposent aux caprices puissants des vagues lespauvres sentiments humains. Gréce a une mise enscène admirable et a une interpretation qui permetd'apprdcier le jeu d'exceilents artistes des théétresparisiens, not-amment de Mllc Juliette Malherbe, deTOdcoiJ, ce film a un prolond attrait dramatique.Dans un cadre somptueus et vraiment évoeateurapparait aussi Salome, la célèbre femme dont labeauté ne peut séduii'e Jean le solitaire. Les person-nages donneait toute Texpression desirable a la la-meuse légende biblique.Le 2' épisode du drame Hands Up 1 (liaut lesmains !) est caplivant et tragique. Ayant au frontune marque eniormo do soleil, la jolie Maud Deianeest sur le point Q'épouser le prince Nachtas et d'etresacrifiée au dieu jaloux qu'adorent les Incas ; maisensuite, cllo est reconnuc, par ce même signe, pourla fille du colonel Strange qui est mort sans la rg-voirOn s'intéresse a la destinée étrange de Ia jeunefille ; on souhaite le succes de ses défenseurs ; « LeCavalior lantóme » et « Sa»s Peur » qui auront en¬core a lutter contre les dangereux sauvages et con¬tre une rivale prête a se servir de tous les moyens.Dans le genre eomique, les spccta^ours ont te plai-sir.de voir les aventures peu banales'.de joyeux Bohcmes, Tintin el Kikou, heros du lilm Grandeur etDecadence, et Tinlrigue lantaisiste qui met en jeuYAmouret le hasard,Au charme du nouveau programme contribuentencore une étude curiense sur Les Oiseaux aquati-tjues ; une série fort intéressante d'actualités, enparticulier Les Marines Allies a Constantinople, etune chanson filraée Sar la Riviera quo traduit avecbeaucoup de brio Mile Gallet, tandis que sout proje-tés de pelits tableaux suggestils.Signalons qu'un remarqualile orchestre symphoni-que, bien dirigë par M.Rillaert, compléte heurcuse-ment i'altrait do cbaque spectacle,.

Aujourd'hui, a 8 h.1/2, soiré.c: h'CRil de Sasnt-ïves, grand drame do la mer ; HAIVDS UP,2*épisode : Le Caoatier fantöme. Attraction : LosLatour, célèbres equilibriste,s miniatures sur pië¬destal. Chanson lilmée : Sur la Bioiera. — Locationouvei'te.

■ 'ffl:' "■

Select-PalaceAujourd'hui, soirée a 8 h . 1/2. Bouclette, comé¬die sentimenlale. Chanson-iilmée : Lajolie aosature,chantce par fitte Gallet. — Attraction : Les deuxLookford, merveitteux danseurs.Domain jeudi, matiuéc a.3 h. et soirée a 3 h. 1/2-,

Ê^mé-Palaee 229,möeKoriaMieTous les jours a 8 h. 1/2. Jeudi et dimanche,

matinee a 3 heuresLa Soit do i'Or, grand drame, en 4 parties »La IVymplio do L'Ont Lake, grand drame amé"ricain, en i parties; L'As de Cai>reaa,8* épisode.

Georget et la Fille del'Autiqiiaire, eomique. —I.e Petit Chaperonrouge, scène a trucs. —

Kikiet, barman ambulant, eomique. Pathé-Journa',Actualites. Lc myslérieux Lord Greeniey,comédie dramatique.Aujourd'hui, Soirée a 8 h. 1/2

KURSAAL Cinéma22, rue de ParisTous les jours, de 2 h. 1/2 a 7 heures

le soir a S h. 112Noblesse de Coeur, grand drame, en 3 par¬ties; Une Cliaude Kéception, eomique ; L'Asde Carreau,8' épisode ; La Carte qui tourne,grand drame^ 4 parties.

—— — »Tons los soirs, A 8 h. 30

MARYPICKFORDL'TI I üÓaüfGODv dans une I iuLiJ U iluUOuIl

LE SOMGE D'EVELYJVE

GRANDETAVERNEet EXCELSIOR réissilsDÉJEÜKEESET EINERS: 5 PEANCS

c-t Grande Cart©RESTAURANT A TOUTE HEURE

LMeY—»(6625)— 1 ■ —€8— —^smmmtimüsnsCouiraïssion arbitrale. — La session de IaCommission arbitrale, inslituée par la loi du 17 aoüt1917, s'ouvrira pour le V arrondissement du Havre,1" et 2° cantons, le rnardi vingt septmai 1919.Les declarations -prévues par les articles l'iretsui-vants de la dite loi et eoncornant les demandes enrésiliation des prencurs des Mens ruraux ou deieurs ayant droit sont repues au greffe de la Justicede paix 'du .canton de la situation des biens a comp¬ter de ce tour.Seront également regues dans les mêmcs lormes,les declarations des preneurs de biens ruraux, mo¬bilises ou non, qui voudraient obteuir une remiseou une reduction sur les iermages ou redevancesdiverses éckus pendant la guerre et dans i'annéequi suivra la cessation des hostilités, s'ils ont subidu fait de la guerre dos pertes entrainant un déficitdans l'ensemblo de leurs exploitations.11est lait observer que les dispositions de la loidu 17 aoüt 1917 s'appliquent aux baux de cbasse oude pêche.

3' Commission Arbitrale des Loyersde l'Arrondissement dn Havre. —M. lo pré¬sident de .la 3' Commission arbitrale des loyers de1'arrondissement du Havre, a fixé au sarnedi 17 maicourant, a 10 heures, en la salie dos Audiences l'u-bliques dn Conseil de Prud'homme au Havre, enclavedes Penitents, le tirage au sort, sur les listes dres-sées on vertu de Partiele 35 de la ioi du 9 mars1918, des noms des propriétaires et des locatairesappelés a tormer la dite Commission pendant laprochaine session.

Examen du Certilïcat d'Aptitude 4l'Euseignement de la Gyninasliquc (De-gré élémentaire) Aspirants. —M. ie minis-tre de )'instruction publique a décidë le rétablisse-ment dés cette année, pour les aspirants, de l'exa-men du CertiJicat d'aptitude a l'enseiguement de lagymnastique (degré élémentaire).Cet examen aura lieu au Lycée Corneille, a Rouen,le jeudi 19 juiu 1919, a 8 heures du matin,Se faire Inscrire a l'Inspcclion académique ayantle 4 juin.Pieces clprodttire : l' Demande d'inscription surpapier timbre, avec indication des lieux hahités etdes lonctions reinplies par les candidals ; 2" Actede naissance sur papier-timbré et légaüsé; 3" Diplö-mes que les candidals pouvent posséder.11est indispensable que les candidals soientde 18 ans révolus au 31 décembre.

Avis. — Le Syndicat médical du Havre et del'arrondissement," réuni en assemblée générale Je 10mai 1919, a fixé le prix normal de la visite médicale,au Havre, ii 10 francs. Ce prix sera doublé pourbonte visite réclamcte d'urgence.Le prix de la visite de nuit, de 9 heures du soir a7 heures Au matin, sera le quadruple du prix dè lavisite de jour.Le prix de toute visite demandde Ie dimanche ouun jour férié, sera doublé.

(Bulletindes§ociétésAssociation Amicale des Anciens Elé-ves de I'Ecole Primaire Supérieure. —Dans une récente reunion, le Comité de 1'Associa¬tion a décidë de rótabiir le service de placement,dont lc i'onctionnement u'avait pu ètre assuré pen¬dant la durée des hostilités.Tout sociétaire désiroux de trouver un emploi, oud'améliorer sa situation, pourra écrire ou s'adresserau secrétaire général : A.-J. Arioux, 10, rue Gasimir-Delavigne (tous les jours de 12 a 14 heures, samediset dimanches exceptés).

Société de Seconrs Mutuels et de Re¬traites du (Juartrer Sainte-Marle. —Les membres du Conseil d'Administration de la so¬ciété sont priés d'assister a la rénnion qui aura lieulo vendredi 16 courant, ii 8 li. 30 du soir au localkabituciduCereioFiauktm.

Société Havraise d'Etodes 3!t verses. —La séance mensuelle aura lieu jeudi prochain 15courant (au lieu de mercredi), a 8 h. 1/2 du soir.a i'Hótel de Ville.Ordrc du,jour : 1* Presentation d un membre etvotc-s sur l'admission de 5 nouveaux membres ;2° Communications -.3*Aménagement et embellisse-ment du Havre : rapport de M.G. Buchard ; 4" Ques¬tions et propositions.

Syndicat des Officiers-Mécaniciens-Navïgateurs du Commerce. — Réuuion ausiège du Syndicat, 34. rue du Chillou. le jeudi 15mai, a 18 heures.

Syndicat des C'ouimis auxiliaires duPort. — Reunion générale, jeudi 15 mai, a 21 heu¬res, a l'Hótel de Ville, salie B.Questions trés imporlantes a examiner.

Syndicat des Agents du Service géné¬ral a bord. — Les membres sont invités 'a assis-ter a la rénnion qui aura lieu le mercredi 14 cou¬rant, a 18 heures, en la salie A du Cerclo Franklin.

Chambrc Syndicale des Dessinatenrsdu Havre et de la Region. — Reunion dubureau, mercredi 14 mai, a 18 heures 30, au GeroteFranklin.

LegreedEmpiun!delaVilladeParisLa consolidation de la dette do guerre de la Villedo Paris, proposée par 1'Administration prefecto¬rale et adaplée par la sage délibération du Conseilmunicipal en date du 30 décembre 1918, s'accomplitpar 1'ècbange des Bons municipaux et des Obliga¬tions quinquënnales 1917 contre les nouvelles Obli¬gations a lots que la Ville de Paris a été autorisée aémettre pour un montant nominal de 1,500 millionsde francs.Los nouvelles obligations seront de 500 francs ; ily aura toutefois des cinquièmes. Elles produirontun intérèt do 5 ü/0, soit 25 francs, payable par moi-tié ch.aque semestre. Emises a 480 francs, elles rap-porteront done le séduisant intérèt de 5.20 0/0 brut.Elles partieiperont. en outre, a six tirages par an,comportant le total imposant-de plus de 2,600 lots,dont un gros lot de 1 million et 5 lots de 200,000francs chacun. Le total des lots ne sera pas inférieura 6 millions de francs.Devant de tels avantages, que n'avait jamais réu-nis emprunt municipal, on comprend avec que! em-pressement les porteurs de Bons Municipaux etd'Obligations quinquennales échangent leurs titrescontre les nouvelles Obligations. Pour exercer leurdroit de prélérence, ils peuvent dés a present re-mettre leurs titres dans les banques ct ctablisse-ments de crédit, correspondants ordinaire s de laVille de Paris, ou directement a la Caisse Munici¬pale. Le délai pour ces souscriplions privilégiéesfinira le jeudi 22 mai au soir.Une emission publique pour la portion de 1'emprunt qui n'aura pas été absorbée par cet échangeaura lieu le 5 juin prochain. (3267)

' 1.mi I I mnmrntc

§ulletin des (SportsGrandeRénnionsnr le terrain duH.A.C.

A San vie (derrière I'Eglise)

BI1MANCME 2LS MAI

La Section de rEatrainament Physique orga¬nise pour dimanche prochain une réunion spor¬tive sur le terrain du II. A.C., a Sanvic, rue Le-prévost (derrière Pèglise).Le programme qui comporte des courses devitesse, de haies de demi-fonds et de relais, ser-vira do réunion d'ouverture de la saison d'athló-tisme et se terminera par le match finale duChallenge Hautpois enlre 1'Union sportive Fé-campoise et PUnion sportive Mayvillaise.Au cours de cette séance sportive une leg-ond'Education physique sera exéeutée par un grou-pe d'élèves d'une ecole de la Ville.Les spectateurs pourront ainsi se rendre comp-te do la nouvelle méthode sportive sur laquelleon fonde les plus grands espoirs au point de vuedu développement physique de l'enfant, del'adolescent etde l'adultc.Les épreuves sportives montreront le travailde chacun do ces ages, des séries spéciales étantorganisées pour les Juniors jusqu'a 16 ans, lesSeniors de 16 a 20 et les adultes plus de 20 ans.' Dans toet te dernière categoric les amateurs re-verront avec plalsir les coureurs régionanx qu'ilsont connu avant la guerre et qui ont hien vouluprêler leur concours a cette réunion.

Havre-Athletic-Club. — L'assemblée générale de lasection d'association aura lieu dimanche prochain,18 mai a 9 h. 1/2 du matin, dans la grande salie dol'hótel Bellcvue (1" étage), place Gambetta.Ordre du jour : Piapport du secrétaire ; Compte-rernlu financier.: Propositions de modifications aureglement interieur ; Election d'.un president etd'un Comité ; Hommage aux membres de la sectionmaris au Champ d'honneur ; Projet de creation('run bulletin mensuel du H A C. Association;Questions et proiwsitioris diverses.

Association Sportive Ecole Anquslin-Normand . —Séance d'éducation physique, mei'credi a 19 houres.Eiiminatoires. ______Comité de Haute-Nonnandie . — Aujourd'hui mer¬credi, calé Prader, réunion a 20 h. 30.1' Du Comité de Haute-Normandie ;2° De la Commission du Cross-Country.Toutes les Sociétés pratiquant les sports athléti-ques et la natation sont particulièrementconvoquéesa cette reunion.

t'ttothali Ass«<rlsv43®riPar suite du match nul de dimanche dernier,l'équipe des Volontaires Havrais rencontrera a nou¬veau Péquipa de I'Ecole Emile-Zola, mercredi, h19 heures, au terrain de Sanvic, cette rencontredevant designer le vainquour du tournoi d'encoura-gement 1™série, groupe B.

Prépapalioa MilataireRésultats du tir du dimanche 11mai 1919,au standde Tourneville : Volontaires Havrais, Lecroq, 6-12 ;Eclairours Francais, Pionnier, 6-12 ; A.S A.N.,Georges-Doualle, 6-11 ; Èclaireurs de Fraitfe, I.eca-dre, 6-11 ; Enfants du Havre, Ras, 6-9 ; VolontairesHavrais, Thomas, 6-9 ; A.S A.N., Leclerc, 6-9 ; En¬fants du Havre, Leboubennec, 6-9.

Èclaireurs Francais. — Samedi -17mai, Camping.Depart it 8 h. 1/4 précises, samedi soir, du local.Exercices, sigijalisation, jeux scouts Prendre carnetet crayon. —Retour le dimanche soir a 7 heures.

Unrai'tëes a EsisjltacuMardi 13 Mai

fleealtata ï-ari mutueï

CHEVAUX

1" course. — 2 part..Grésyl. .. ;2<course. — 7part.HarmoniumAnalyse3« course. — 2 part.Le Belvédère4* course. — 5 part.BerruCharailte5' course. — 5 part.La Fête -Boubouroche

Pesagetüfr.

1950.

3750 4650.43

4150.—

2350^14—!1450

1350 131850

l'KLOUSB 5 fr.

Gsgauti UkI»

11 —

20 —

6 —

13 —

8 50

7 506 —

7 509 —

6 5013 —

Courses d'AateoilMercredi 14 maiChevaux engagés

prix oiseueur. — The Fox, Osnahruek, Thistlo,Tam Tam 11,Slougaïrc, Clafouti, Jobard, Montlau-con, Merzée, Héros XII, Aeeh.prix möndevili.e. — Anachronisme, Quidor,Fronton Basque, Pater Noster, Laouson, Montagnard,Sainfoicrotte, Les Beaux Arts, Héliad, Beauté deCour, Coup de Canon.prix trinidad. — Mingréüe H, Huntress, Bran¬iebas, Le Docteur, Patrocle.prix marin. — Anachronisme, Lacuson, Sain¬foicrotte, Billy Papke, Fronton Basque, Sadao, LesBeaux Arts. Gonfalon. Rouleuso» Héliad Beauté deCour,

TRIHUN A UXTribunal Corrcctiosne!dn Havre

Audience du, 13 Mai 1919

Présideuce de M. David, vice-président

Une fricassee qui re vient chèreAyant constaté que les poulets de leur voisitq M.Allain, picoraient en dehors de leur doiualne, l'idóevint a Marcel Orcnge, 18 ans, journalier a Rolle-viile, ainsi qu'a-son ami Jules liaudry, 16 ans, deprendre quelques-unes de ces volailles au collet.Le dessein conou fut execute au mois de décem¬bre dernier, ct Léon Orenge, 21 ans, frérc de Marcel,lut invité a se délecler do la fricassee.Devant lo tritiunal, Marcel Orenge et son ami Bau-dry reconnaisssnt ls délit, inais nu peuvent parve-nir a comprcndre pourquoi ils sont condiunnés a50 francs d'anaende pour vol.L'ahurissement d'Orenge aind est encore pis, lors-que ie président lui expüque que le-lait d'avnir man-gé-du poulet constitue le délli de rt-cei d'objets vo¬les. Coüt : 50 Ir. d'amendeBeaudry, qui était en outre ineulpé de vol d'avoi-ne, et Orenge Marcel qui ne pul expliquer la presen¬ce chez lui de cuivre, se voieut de plus octrover unedeuxiéme amende do 50 francs pour detention decollets, engins prohibes qui sont conlisqués.

Lus iimïsaosméiUiSi

M. Tliomas, camionneur a Harfleur, engagoailcomme livreur un nommé Dietrich Georges, age de51 ans.Ce dernier disparut le 8 janvier au soir après sontravail, en oubliant de régier un comple d'environ500 francs a son patron : en optre, a l'aide d'impri-més de la maison, il se fit remettre des sommes de10 et 35 francs par des cjientes.Par défaut Dietrich, dont la residence actuelle estinconnue, est condamné tv8 mois de prison.

** *Un beige, Henri Marinus, 24 ans, résidant rue deParis, lo', louait le 4 octobre a Mme veuve Vigor,63, rue Thiers, une bieyclctte, pour la journée.Ayant omis de rapportor la machine, la proprié-taire ailala réclamer plusieurs fois jusqu'au 15uovem-bre, date a laquelle Marinus était parti, sans laisserd'aaresse, avec la machine.6 mois de prison par défaut. •

** *Dans le tramway des Grands-Bass'ms, un agent re-marqua, lo 20 juillet, deux indjvidus cbai'geant unpesaut colis. Intrigue, l'agent lila ies deux hommesjusqu'a la gare. Le colis' contenait un rouleau decuivre laminé d'une valour do 600 fr. qu'ou sutavoir été dérobé au quai de Saóne.Les deux coupables, deux joumalfors beiges :Guslave Cornière, 17 ans, habitant rue de l'Eglise,48, et Merloos Leonard, 25 ans, 38, rue de Bordeaux,ne rèpoudent pas a l'appel de leurs noms.Par défaut, ils sont condamnés cliacur, a 3 mois deprison. M.-H.

mm BMW

GHRQNIQQERÉGIGMALBGraville-Saints HorsoHne

Fêtes pui)Ihfues.—En prevision de l'orgamsationdo fètes prochaincs, il est indispensable de reformerle'Comité dos fêtes de Graville-Csntre.En consequence, MM.les négociants.commei'eanlset habitants de Grav.-illeCentre sont- priés-de bienvouloir assisler a la reunion qui aura lieu a laMairie de Graville, Ie lundi 19 mai, a 8 h. -1/2 dusoir.Ordre du jour : a) Formation du bureau ; f>)Dis¬positions a prendre.

HarfleurCentre la eie chère.— Une septième ven-te de den-rées alimer.taires, aura lieu.au "«Ravitailiement Mu¬nicipal », rue des Caraqucs, Ie samedi 17 mai 1919,ie matin a 8 heures, le soir a 44 h. 30.Mémes deurées, prix et conditions.

Fécarnp3' Commission arbitrate des loyers de l'arrcndis-ment du Haors. — M. le président de la 4' Commis¬sion arbitrale des loyers de l'arrondissement du Ha¬vre a fixé -au jeudi 15 raai courant, a 14.heures, enla salie des audiences du tribunal de commerce deFécamp, ie tirage au sort, sar les listes dressées envertu de l'articlo 35 de la loi du 9 mars 1918, lesnoms des propriétaires et des locataires appelés aformer la dite Gommission pendant la procliaioesessiou. -<*&>■LA POÜDRE BE RIZ

MALACE1MEExirêmesnesii acl h éreMe? dojnie èIa peau «ne agréable ït aiehew ; sakie-jItygiéaique et parfitmée.

ÉTAT CIVILDUHAVRENAISSANCES

Du 13 nuü. — Chrfsliane LELOXGT, quai Lam-blardie, 12 ; Louise RENAULT, rue de Norroandie,233 ; Jeannine LE MAT, rue Casimir-Delavigne, 8.

VOSBI1ÜMTS¥i¥fl LE0HG1XETlesPIIICHEZGALIBERT,l'Hö'tel-dc- Ville

DÉCÈSDu 13 mai. — Eugène CAH0N, 57 ans, serrurier,a Harfleur ; Mo-hamedHAOUCHINE,23 ans, journa¬lier, Morgue ; Paul BRISSET, 10 ans, soldat francais,a La Chapcllc Engerbold (Calvados) ; MOIIAIHCDBENHASSEIN, 25 ans, journalier rue du Docteur-Pia-seck-i, 15 ; Guillaume TRÉHIOU,38 ans, chauffeur,a Bringolo (Cötes-du-Nord) ; Emilien CARÉME,15ans, a Graviïte-Samte-Hoöorine.

RAYONS XExamens radioscopiques : estomac, coeur, pou-mons : Tuberculose. — Radiographic a domi¬cile. — Traitement spéciaux par Rayons X :radiotherapie. — TT, Une. Thiers.Consult, tous les jours et sur rendez-oous. Tél. 14.11li' Morel, les lun-dis, mei'credis et ven-dredis, de 2 a 5 heures.

E>' 1>5JÏ1SS.£H , lesmardis, jeudis et same¬dis, de 2 a 5 heures.

Pi" HiVER, sonépouse; IH JoanHiVER,sonfils ; M" VeuoePALERAY; M. et Pi"' Paul TON-NET0T; PI,et Mm"FrangoisNiVERet leur Fils ;IR.et M"' Albert HiVERet ieurs -Enfants; Pi. etPP"BUREL; Pt. CharlesHiVERet sesEnfants;M. LóónFÊR0N; Pi1' Lèontine Vf/XGNT; Pt.etM"' PaulCRESSENTet ten s Enfants; iï. et M"'BRIÉREetJour Fille ; PI.et M" VUONT,sesfré-res et sceurs,beau-frère et belles-soeurs; Pi. etPI-"Ernest COUSIN; M. et M™EustaoeCOUSIN;PI. et Pt"' Victor COUSIN; Pt. et PI" ThèoduleCOUSINet leurs Enfants ; PI. et PI" EmiieAOAMet leurs Enfants ; ft™ Veuoe LESRET0N; PI.etPi"' Henri GUiPlONT; PI"' V/EBER,sesonclesettantes,et les Amis,Ont la douleur de vous faire part de la pertecruelte qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonae deMonsieur Stanislas HIVER

Charrondécédé le 13 mai 1919, .a l'age de 44 ans, munides Sacrements de l'Eglise,Et vous prient de bien vouloir assister a sesconvoi, service et inhumation, qui auront lieule jeudi 15 courant, a neut heures du matia, enl'église d'Epouviile.On se réunira a la maison morluaire, routed'Epouviile (Montivilliers).11 ne sera pas envoyé de lettres, d'in-vitation, le present avis en tenant lieu.

06M)

Mortpourla FrancsUne messe a été dite le 11 mai, dans la plusstride Intimité, pour le repos de l'air ■■de

MonsieurAndré-RobertOüINSSoldat au 18' Rataiilon de Chasseurs d piedElcve-Mccanicicnde la Marine

tombé glorieusement le 4 mai 1917. dans sa 21"annëe, au combat de Sapigneul (Murue)et portédisparu.De la part de ;

Pt. et PP"Alfred OUiNE,concierges de l'HöpitalPasteur, ses père et mère ;M. Roger OUiNE,sou Irère ;La Familie et des Amis.47, rue de Tourneville.

""" T-dtSsT

Vous êtes prié de Men vouloir assister auxcon\oi, service ol inhumation doMadame Vouvs CARDOMNée Marie- Alphonsine HALLEYdóeédce le 13mai 1919, a l'age de 82 ans, muniedes Sacremenls de l'Eglise.Qui auront lieu le jeudi 15 courant, a unebeure un quart du -soir, en réglise-Notro-Dame,sa paroisse.Ou se réunira au domicile mortuaire, 6, rueBazan.PriezDienpourle reposdesonkm !De ia part de :IR.et IX" LESSELEDER,née CARÜON,et leurpstit-fiis ;M. et M" FerdtncndCARBON;IX.et PI"' EmiieCARBON,sesenfants;Pt. et P!"' EugèneLEBLANC,néeCARBON;ié. ct IX" Henri FOURNiER,néeCAROON;NIB. Henri, Amand, Emiie, Ferdinand, Jean,ArmandCARBON;Pt" Henriette CAROON,sespetits-enlants;Les Families HALLEY, SI 'ON, BACHELEY,CAROON,LEPbBOURG, CHA'/PIEIL, NOBLET,B9UDINet les Amis.Le présent avis tiendra lieu de lettred' invitation. (2713)

M. Robert DICQUEPIARE;IX"' oeuoeSAWiCK!e<sesEnfants;W.et BenoitB'CQUEMAREet leurs Enfants-,Les families DICQUEPIARE,VALL0IS,BORN,LEP1EUR,LE BR/X, NEVEU,LETELLIERet lesAmis.Ont la douleur de vous laire part dela perte cruelte -qu'ils viennent d'éprouver en laporsonno deMadame Robert OICQUEMARE

Née SAWIGKIleur épouse, lille, belle-fille, seeur, be.pe-sceur,niece, cousine et ainie, décédée le -13 mai1919, a 2 heures du soir, dans sa 23" an-née, munie -des Sacrements de l'Eglise.Et vous prient de vouloir bien assister a sesconvoi, service et inhumation, qui auront lieule 15 courant, a une heure un quart du soir, enl'église Saint Vincent-de-Paul, sa paroisse.On se réunira a l'Eglise.

Priez öieu oeur le repos de ion ame !Priire de n'envoysr que des fleurs naturelles.II ne sera pas envoyé de lettres d'in-vitation, le présent avis en tenant lieu.

TClT~

Vous êtes prié de hien vouloir assister auxconvoi, service et inhumation deMa'Jeanne-Aftsrttiie-Lcafss-RenseROUEAUXPieusemebt décédée le 12 mai 4919, danssa 16' année, murrfe des sacrements -de llSglise,Qui aurout lieu lc jeudi 15 mal courant, a troisheures, en l'église de Sanvic, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, rueAibertd", 65, a Sanvic.

Priez Dieupous le repos ds sonAme!De la part de :

Pi. et M™ROUEAUX,sespère ct mère ;M" oeuoeROUEAUX.sa grafid'tBère;LesFamiliesROUEAUX,DELAWARE,LAP1BARD,P/QU0T,PIGEONei ies Amis.II ne sera pas envoyé de lettres d'in-vitation, le présent avis en tenant lieu.

(2693)

I Vous êtes prié-de bien vouloir assister aux; convoi, service et inhumation deMadams7euveThécdcreESÏTOULT

nae LEBASdécédée.le 12 mai 1919, a l'age de 74 ans muniedes Sacrements de l'Eglise,Qui auront lieu Ie -15courant, a neiif heuresua quart du matin, ea l'église d'Kaviteui', saparoisse.On se réunira au domicile mortuaire, 2, placeVictor-Hugo.PriezBienpourIereposdesoname!Do la part de :PI.et IX- LéonREN0ULT ;Pt.et PT-'AdrianRENOULT et senFils /Tff' RosheiRENOULT ;DesFamilies i.ê BAS,SAMSON,CAH0N,R0US-i SELIN. V1TTEC0Q,LE BOÜBEtmC, WACK,I LEMESLE;La Fami Ie et les Amis.11 ne-s,era pas envoyé de lettres d'in-vitation,le présent avis. en tenant lieu.

TStïsT

Pi""André MARTIN,son-ópouse ;ISIX.André ei Jaeques IXARTill ;tö:'" Hilène et Tinrèse MARTIN,ses enfants,Ont la douleur de' vous faire part de la pertecruelte qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonae deMonsieur André-Paul MARTINGommis aux Vivres a . la Compagnie Générale

Transailanliqueöécédc le 8 mai 1919, a Saint-Nazaire.Un avis ultérieur donnera la date derinhumatiou, qui aura lieu a Epretot.

(38i3Z)

LesFamilies LË0N,L'HOSTISet LESAUSSE,Remercient les personnes qui ont bien vouluj assister au service anniversaire célébré en la[ mémoire des trois frèresLouis, Marcel et Etienne LÉON

Pi" EmmanuelLEMAIREet ses Enfants; 1'oeuoeLE'PiAtREet sesEnfants; 0. etPi" LEBAS,sesEntanis et tous les autres Membres de laFamilie,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister au service religieux celébré a la mémoire i■deEmmanuel Edouard LEMAIRESoldat au 24' Régiment d'Infanterie

PI. EugèneNAVELIER,son époux;lil. AndréNAVELIER,son fils ;LesFamiliesErnest-GustaoeMOUQUET,Louis-Ernest PiOUQUETet les Amis,Remercient les personnes qni ont bien vouluassister aux convoi, serviee et inhumation doMadameHélène-AdrienneNAVELIEB

née LEVIGNERON

LesFamilies T0CQUEVILLE,LEBASet PERRÉE,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumation deMadame Veuve TOCQUEViLLE

Née

Page 3: ?rAnnee—IS,791 Pages; Pasres) Wcrrodl14M1919 LePetitHavre · 2017-03-23 · ?rAnnee—IS,791 Pages; 19CtiffvM—EDITIONIfflWITH—19Cesf1®« Pasres) Wcrrodl14M1919 Administrateur-Délégné-Gérant

te Petit Havre — Mereredi14 Mai1919CoinpagnisNorisaoiedeKavigsUanaVapour

KNTRE

LEHAVRE,H0SFLEÜR,TRCBVILtEETCAE!MAI ' HAVRE HONFLEDR

7 45 12 30

7 45 11 45 9 — 13 —

Vendredi 16 8 30 13 30

MAI HAVRE TROBVILLE

7 45 ♦16 — 9 30|*18 -

7 45 *16 — 9 30 '18 —

8 15,*16 —1 9 30^*18—

MAI HAVRE CAEN

Mercredi 14 8 - 7 45

8 30 8 —

9 - 8 30 ——Les lieu res preceuees u uu «usi^uo muiqucmdéparts pour ou du la Jelée-Promenade de Trouville.En cas de mauvais temps, les departs pourront êtretupprimés.

Marégraplte' du 1 -5 R-tat*

< 8 b. 39Pleine Mer £ 20 h_ 5i

( 4 b. 5Basse Her j 16 h 23

*ANC1ENNE BEURE.

Eauteur 7 - 25• 7 • 30■ i » 55* I » 45

ÉVÉSiEMEalT» ®JS ME»

HANNY.— Lowestoft, 10 mai : Le clisland hol!Jlann t, all. de Blyth au Havre, avce charbon,conduit par lo remorq, Bailie, a relaehé ici, ce ma-tin. Le Ilanny fait un peu a'eau.Mërthvr (s).— Pooles, 9 mai : Lö st. Merthyv, all.du Havre a Londres, a relaehé ici, aujourd'hui,pour faire réparer une avarie surveuue dans samachine.

VENTES PUBLIQUESI F O fOPWIIlV ensurnomhredel'ArméeAmélljj tilL TWA ricaine passent en vente auÏATTEHSALL FRANCAIS, iO, rue Pergo-Jése, a Paris, tous les mardi, mercredi, vendredi etsamedi, 12bclievaux ou muiets a chaque vacation

6.8.10.12.14 (996)

AVISAUXRECLAMATEURSLes Réclamateurs des marchandises char-gees a New York sur s/s catawba sont. priés deprésenter leurs connaissements chez MM.GENESTAL& C",44, rue de ia Bourse. — La cargaison de cenavire est debarquée sur quai aux frais, risques etperils des réclamateurs. 13.14 (3717)

MM. les Réclamateurs des marchandisesehargées a New-York sur s/s cote -blanche, sontpriés de présenter leurs connaissements chez MM.GÉNESTAL&C', 44, rue la Bourse.La cargaistm de ce navire est débarquée sur quaiaux frais, lisques et perils des réclamateurs.

14.15(3841)

SERVICESMARiTIMES^%VO<lf ais* «& CF®

Servicesurla6ELGIQUEDÉPARTS DU

HAVREpour ALVERSLe st. MAKOAUX, capitaine- Bégue

PARTIRADu HAVRE vers le 20 Mai4 S'adresser pour tret et renseignements :è MM.WORMSet Cie, 138, boulevard de Strasbourg,Le Havre. a—20(2767)

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duHAVREpourROTTERDAMVors le S.S Maf «SU»

S'adresser pour frets et renseignements a : MM.WORMS& Cie, 138, boulevard de Strasbourg, LoHavre. *—18 (2608)

AVIS DIVERS

Cabinetde MM.BQNBQUAIRE&LEMELLERégisseurs de Biens

52, rue Bernardin-de-Saint-Pierre, Le Httor»

Cession de Fonds1" Avis

Par acte s. s. p. en date du 13mai 1919, M.ErnestRertbei.ot, demeuraut au Havre, 46, rue de laHalie, a vendu a M. Louis Leroy, employé decommerce, demeuraut au Havre. 32, rue Frédéric-Sauvage, lc fonds d» commerce de Camtonneur,qu'il exploite au Havre, 27, rue du Perrey, avecprise de possession ct paiement comptanl le 1" juin1919.Domicile est élu audit Cabinet, oil les oppositions,s'il y a lieu, devront être faites dans les dix joursdu second avis qui paraitra le 22 mai courant mois.

14 22 (3728.

Etude de M' Paul HARTMANN, nolair e au Havreplace Gamot, n° 5.

Cessionde FondsdeCommerce1" .Al "ViS

Suivant procés-verbal d'adjudication dressé parM'Hartmaan, nolaire au Havre, le 3 mai 1919, faisant suite a un cahier des charges dressé par lemême notaire, le 2 du même mois, M. Albert-HcnriI'ouuay, débitant, demeuranl au Havre, rue Casi-mir-Delavigne, n' 69, a vendu a une personne dé-nommée audit procés verbal d'adjudicationLe fonds do commerce de Restaurateur et Débitantccec Chambres meubiees, que M Fouray exploiteau Havre, rue Casimir-Delavigne, )T 69 et rue Ras-paii. ri° 1, ensemble la clientele et l'aehalandage yattachés et le matérie! servant a son exploitation.L'entrée en jouissance a été fixée au 3 mai cou-ïant.Les oppositions, s'il y a lieu, devront etre faitesdans les dix jours qui suivront la seconde insertiondevant paraitre dans lo journal Le Petit Havre, etseront repues en l'étude de M* Hartmann, no¬taire.

Pour première insertion :(2687) HARTMANN.f— ■ ' "' -- — -■■Elude de M° PEIll'JGAl'LT, huissier a Montivilliers

1" AvisSuivant acte sous signatures privées, M.MauriceLecoutre, ferblantier a Montivilliers, a vendu aM. Eugene Héhouard, demeurant aussi a Monti¬villiers, le fonds de commerce de t-erbtantier, qu'ilexploite a Montivilliers, rue Oscar-Germain, n" 16et 18.Prise de possession et paiement comptant lel5mai1919.Election de domicile en l'étude de M' Perri-gault, huissier a Montivilliers, pour les opposi¬tions, s'il y a lieu. (3732)

Etude de Me Félix VI VIERAncien principal clerc de notaire

auteur des usages locaux du havreET DE L'AURONDISSEMENT

Gl, ne de Sainf-Quentin, Lc Havre

Cession de Fonds3' .'V Vi s

Suivant acte s. s. p., qui sera enregistré en tempsde droit, M. et Mme Fatras ont vendu A M. etMme Gruel, leur fonds de commerce deCafé-Oébit,Drains et Fcur rages en détail et Camionnage qu'ilsexploitent au Havre, 108, rue de Normandie, aveccession de leurs droits au bail et a la prorogationdudit bail, résultant de 1'art. 56 de la loi du 9 mars1918, le tout aux conditions dudit acto.Election de domicile est faite pour les oppositions,au Cabinet de M' Félix Vivier, mandataire desparties, daiis les 10 jours qui suivrontleprésent avis.

Requis I'insertion6.14(3138) Félix Vivier.

Etude DAUTY & BERTRAHD124, boulevard de Strasbourg, Le Havre

S' InsertionAux termes d'acte sous signatures privées sous sadate, la Soc-iété en commandite a parts d'intérêt« D. Lcvassenr & C' », ci-devant « Goutte-noire & C' », propriétaire d'un ionds de com¬merce de Droguerie et de Vente de Produits chimi-ques, d'Faux minérales et de tous Produits similairesqu elle exploilait au Havre, rue du Lycée, n" 1, 3, 5et 7, sous in nom de « Droguerie Havraise », acédé ce fonds de commerce a une Société dènomméeaudit acte.L'entrée on possession a eu lieu le 1" lévrier 1919et le paiement du prix a été «tiectué le 30 avrildernier.Les oppositions, s'il y a lieu, seront re?ues entreles mains de MM. DAUTY & BERTRAND,mandataires des parties, boulevard de Strasbourg,n" 124, dans les dix jours qui suivront la présenteinsertion. 14(2988)

Etude de ÜÜ9BégisCGGNARDAncien agréé du Tribunal de commerce

Administrateur judiciaireH<! de Strasbourg, 143, au Havre

Cession de Fonds1" A-vis

Suivant acte sous seings privës, en date, au Ha¬vre, tii! 30 avril 1919, Mme veuve Tavelet, com-mercaiite, domiciliée 1, rue Foubert et 84, rued'Etrelat, au Havre, a vendu a une personne y dé-nbmmée, Ie fonds de commerce de Cofé-Débitqu'elleexploite au Havre a l'adresse sus-indiquée et ce auxprix et clauses stipulés audit acte.Domicile élu en l'étude de Me Cognard, oü lesoppositions devront ótre faites au plus tard dans lesdix jours de la seconde insertion du présent avis.

(3727)

Gession de Fonds1" AL-v is

Suivant acte sous seing privé, Mm*Rolland avendu a une personne y dénommée son ionds de Café-Débit sis au Havre, 2, rue de Saint-Romain. Prise depossession le 13 mai 1919.Election de domicile chez M. Le Graverend.

(2677)

Cession de FondsSS' Avis

Par acte s. s. p. en date du 13 mars 1919AS.Lelaumier, entrepositaire, 13, rue Paifrayau Havre a vendu son ionds a une personne dé¬nommée a l'acte.Election de domicile, 13. ruo Paifray. 4.14 (9il2z)

Syndicatdes PropriétairesduHavreet de sa Banlieue

Les propriétaires, syndiqués et non syndiqués,sont inslamment priés d'assister a une reunion quise tiendra le Jeudi 15 courant, a deux hcures etdemie après-midi, a la Salie des Employés de com¬merce, rue de Caiigny, n* 8.

Question d'Intérét général.Le Président du Syndicat,

(3589) LE COURTOIS.

POTIfklj le 9, petite Chienne blanche,i Lit SRI i'épondant au nom do «Flora»,' peti tostaehes a la tê te. — Ramener contre recompense, 28,rue d'lgnauval, Sainte-Adresse. (381iz)

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Feuilleton du PETIT HAVRE 35

DlL'IIOMPAR

DANIEL LESUEUR

—Vons rêvez, moa pauvre Frédéric.Aticori n/arcon du pays ne m'a fait deproposition, dit Adeline, en essayant derire.— lis vous en feront, maintenant quevous êtes libre,maintenantque vousu'avezplus le petit Tiennot.— Onme le rendra,j'espère bien,ripostala jeune femme,assombric.— Ah bah ! se récria Frédéric. Mais ilest sevré depuis plus d'un an, ce gamin.On le laisseraitdone en nourrice toute savie JSon indignationamusaitAdeline.— Je ne demanderaispas mieux. affir-*ma-t-eile,

— En voilaune folie! Nediles pas cela!grondale jeune hommeavec une sorte derage douloureuse.N'avqw-vouspas votrefllle ?. . . II baissala voix.N'aurez-vouspasnos enfantsè nous, quand nous nous ma-rierons ?. . .— Nousne nousmarieronspas,monami.— Mais pourquoi ?... Poinrquoi?...cria-t-il, désolé.Elle se tut. II lui avait pris les mains.Etil répétait : « Pourquoi?. . . » avec la vio¬lence tendre d'un amoureuxqui défie lesmeilleures raisons.Adelinebalbutia, sans force,sans fran¬chise :— Acausedema fille.— Mais je l'aimevotre fille, dit-il. Ellesera la mienne. Je i'aimeraia l'égal de nosautres enfants.Avec quel frémissementde passion, ilprononcace possessif,qui s'emparaitd'elleet de l'avenir : nos enfants1Adeline en vi-bra. Ledésir, et aussi le rêve, la voluptédans ie bonheur, l'enveloppacommeunefiamme.. . Elle murmura;Frédéric...

Le grand garijonlui jeta les bras autourdu buste, I'attira contre lui, l'embrassa—timidementd'abord— sur la tempe, puissur la joue. Dans l'ombre du soir d'au-tomne,il vit se tourner vers lui le douxre-gard, plein d'un suaveeffroi,les pruneliesveloutées,suprème beauté d'Adeline, cesprunelies qui entraient dans son coeurmMecommedeux tisons délicieux. I! per-daitsa timidité, son sang-froid.Ilcherchaitla bouchetant souhaitée. « Quand,tout acoup, la jeune femmeeut un recui si ré-soluqu'elle brisa la nerveuseétreinte.Fré¬déric, surpris, la sentit se tordre. se déro¬ber, s'échappér.Puis uu cri de révolte :— « Non,non, je ne suis pasvotrepro¬mise. Je ne serai pas votre femme. C'estimpossible!. . . impossible!. . . »La soulïrance de eet arrachement,decette protestation affolée,efit frappétouteautre oreilleque celle d'un amoureux.Lui,frustré trop brusquement, trop oruelle-ment, ne sentit que le mal aigu dans sachair, dans son ame. C'était elle qui luifaisait tout ce mal, il ne pouvait pas laplaindre.H_entl'accèsde fréüésie,fluL

égare les meilleurs dans une pareillemi¬nute. Saisissantle poignetd'Adeline,pourla ramener plus prés de son regard, nonplus vers une effusiond'amour, mais sousson soufflederage :— « Ah ! » rèla-t-il, « les femmes sonttoutes les mêmes. Celui qui les a priseste lèchées par caprice, c'est celui-iaqu'ellesveulent.Avouezdonequ'il voustienttoujours, i'homme qui a mis le malheurdans votrevie, le bandit qui s'est joué devotre coeur,de votrehonneur.— Oh!pas cela !. . . gémitAdeline,pan¬telante.A Fangoissemême de l'accent, Frédéricdiscernaqu'il touchaitjuste. Luiquicomp-tait sur un démenti, lui qui s'excitait a lacolèresans vouloirse persuader. . . Minuteatroce. . . Lemoutonenragéfongade nou¬veau :—Malheureuse!.. . Vouslui apparteneztucore !. . . Vousle revoyez!. . .EUe fuyait, chancelanle, trébuchante,?Erle terrain inégal, dans la uuit qui tom-teit.. ïrédéricregardala silhouetteaccabiée.

les frêles épaules frissonnant sous tropde chagrin, sous trop de honte. Un re-mordsentra en lui. II faiIlit s'élancer, laraltraper, la reprendre. Mais è quoi bon.Elle le repousserait encore, commetout aI'heure, commetoujours, avec les énigma-tiques refus, si torturants, avecaussi desélans singuliers vers lui, qui le rendaiontfou.C'était trop compliquépour son coeursimple.Est-ceque toutes les femmesétaient dé-cevantes et incompréhensiblescommecel-le-ci ?Maisqu'importait! Ah 1oui, les au¬tres... il s'en souciait bien. II n'y en avaitqu'une, pour Frédéric ; celle qui s'enaliaitla-bas, sur Jagrisaille des champscrépus-culaires, petit fantóme au penchant dularge coieau.II se tourna,fit quelquespas lourdement,puis entra dans son champde lauriers. Lesarbustes s'espa?aient en touffesd'un noirluisant contre l'obscuritébleuêtre. Taillésfraichement,ils exhalaientune odeuramèreet fortedans le soir de novembre.Lejêunehommese jeta tout de son longentre eux,sur la terre ioftchée de leurs rameauxi

L'acre parfumde leur sèvemêléa l'arotiedu sol remué, le grisa autant que son cha¬grin. IIpleura.Ses larmesroulèrent sur lesfeuillesiuslrées, se perdirent au creux dusiIIon.Lanuit descendaitsur l'épaule brune dela coliine,—une nuit d'automne,molleetouatée, pleined'un silenceinfini. Un trainsiflla.Des cbiens abovèrent.Tout Ia-bas,de la Seine invisible, monta la clameurstridente d'une sirene.Mais la voix quipleurait en disant tout bas : «Linette... oh!Linette!» contre la jonchéede lauriers, necompta pas partni les bruits du soir,—sauf pourune petite musaraignée,dont Iadéroute froissauu instant les feuiliesver-nissées.QuandAdelinerentra chez elle, sa tanteavait allumé la lampeet donnait la soupeaMarthe.Un cri joyeux de sonenfant toutde suite dilata Ftoe de la jeune inère.Elleviut s'asseoir présde la petite, la caressasprit la «uiier pour la fairemanger.

(A

Page 4: ?rAnnee—IS,791 Pages; Pasres) Wcrrodl14M1919 LePetitHavre · 2017-03-23 · ?rAnnee—IS,791 Pages; 19CtiffvM—EDITIONIfflWITH—19Cesf1®« Pasres) Wcrrodl14M1919 Administrateur-Délégné-Gérant

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