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Rapport d’activité 2014 LeS petitS débroUiLLardS // ile-de-France

Rapport Activités 2014 APDIDF

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L'association"Les Petits Débrouillards" prône un accès inconditionnel à l'éducation et au développement de l'esprit critique de tous dans le respect des autres, par le questionnement et le débat des enjeux scientifiques et techniques. Voici son rapport d'activités en Île-de-France en 2014.

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Rapport d’activité 2014

LeS petitS débroUiLLardS // ile-de-France

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Comité de rédaCtionGaby bolivar - MarGuerite Capelle - laetitia Ferreri - laurent le piouFF - bénédiCte pasquet Karine varaldo - sabrina Caron

rédaCteUrS / rédaCtriCeS Marie bodeux - Gaby bolivar - isabelle bourGuiGnon - JéréMie bouvet - MarGuerite Capelle - pasCale éon laetitia Ferreri - anne Gorry - CéCile lanGlois - saKada ly - bénédiCte pasquet - Gaëlle prat - Jean-MarC rio - Karine varaldo - eMelyne vernet - susanna Mélis - taMer el aïdy - ludivine sandrin-Chatain - vivianne Mordrelle liGia iKéda

reLeCtUre / CorreCtionsabrina Caron - sophie vally

maqUette / graphiSmelaurent le piouFF

rapport d’activité 2014 | 1

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Sommaire

Page 2Fiche d’identitéPage 3éditoPage 4 - 5TrombinoscopePage 6 - 7Chiffres et cartesPage 8 - 9PartenairesPage 10 - 11FormationPage 12 - 13Atelier régulierPage 14 - 15Science TourPage 16 - 17SolidaritéPage 18 - 19JeunessesPage 20 - 21Science - SociétéPage 22 - 23Département Numérique Innovation

Page 24 - 25événement

Page 26 - 27Départements d’Ile-de-francePage 28 - 31ParisPage 32 - 35Hauts-de-SeinePage 36 - 39Val d’OisePage 40 - 43Seine-Saint-DenisPage 44 - 45EssonnePage 46 - 47YvelinesPage 48 - 49Val-de-MarnePage 50 - 51Seine-et-Marne

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Objet

La culture scientifique et technique apporte une contribution fondamentale à l'éducation et à la formation des citoyens. Cette culture ne peut s'acquérir que par la pratique, l'échange, le débat et ce à tout moment de la vie et en étroite liaison avec le quotidien. A cet effet, l'association s'emploie à favoriser auprès de tous, et plus particulièrement des jeunes, l'intérêt pour la science et les techniques, et à en permettre la connaissance et la pratique. Pour cela, elle fait appel à tous les moyens pédagogiques privilégiant la démarche participative, expérimentale et ludique. L’ association milite pour une appropriation sociale des sciences.

Activités

• Interventions de médiations scientifiques principalement pour les jeunes et le grand public sous forme d’expériences, de jeux, de défis, de projets, de mises en débat... • Création d’ outils pédagogiques : expositions interactives, véhicules itinérants, mallettes pédagogiques, livres et encyclopédies, plateforme web, wikidébrouillard • Organisation et animation d’événements • Initiation et formation des animateurs médiateurs scientifiques Petits Débrouillards ainsi que des professionnels.

L'association prône un accès inconditionnel à l'éducation et au développement de l'esprit critique de tous dans le respect des autres, par le questionnement et le débat des enjeux scientifiques et techniques.

Déclaration en Préfecture 20 décembre 1999 à Paris

Nombre d'années d'existence 15 ans

Sigle APDIDF

Siège social La Halle aux Cuirs 2, rue de la Clôture - 75 019 Paris

Mail [email protected]

Site internet et actualités www.lespetitsdébrouillards-idf.org

Réseau d'appartenance Association Française des Petits Débrouillards (AFPD)

Présidente Marie Bodeux

Direction régionaleSabrina Caron

AgrémentsAssociation nationale jeunesse et éducation populaire Association éducative complémentaire de l’enseignement public Association déclarée d’intérêt général Entreprise solidaire Lauréat des investissements d’Avenir

Conseil d’administration12 membres

Conseil scientifique9 membres

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Fiche d’identité

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édito

Transitions ? C’est un mot qui peut recouvrir bien des significations ! Imaginer le monde tel qu’on voudrait qu’il soit, certes. Mais c’est surtout le chemin parcouru avec les acteurs concernés qui nous intéresse. Comprendre les problématiques (transport, énergie, alimentation, santé, biodiversité..) et imaginer des solutions

concrètes et adaptées aux situations rencontrées, cela requiert beaucoup d’échanges, d’investigation, d’expérimentation, d’analyse ! Notre spécificité est de remettre au coeur des enjeux les questions de sciences et techniques.

Pour ce faire, nos outils pédagogiques se sont considérablement renforcés. La campa-gne « Education aux transitions » est aussi l’occasion de compiler et formaliser toute la richesse inventive de notre réseau. Et le « Science Tour » est un formidable outil de dif-fusion et de partage de projets, des quartiers urbains aux villages les plus éloignés. En 2015, cette campagne au long cours aura dans son agenda une date cruciale, celle de la Conférence des Parties sur le changement climatique qui se déroulera à Paris en décembre 2015.

Les transitions ? Ce sont aussi celles de la vie de chacun. Ne sommes-nous pas tous en perpétuelle transition ? On parle de transition professionnelle quand on accède à un métier ou quand on en change. Les transitions durent et se répètent parfois quand l’avenir profes-sionnel est incertain. La campagne « Education aux Transitions » intègre totalement dans sa démarche, la dimension économique, sociale et politique de telle ou telle problématique. Elle propose à tous et en particulier aux jeunes, un parcours de découverte, de rencontres et de questionnement et surtout la possibilité d’expérimenter, de tester ses hypothèses avec les autres. C’est à des problématiques larges et complexes qu’on souhaite se confron-ter. On sous-estime souvent la capacité extraordinaire d’investigation et d’imagination des jeunes.

Les outils numériques permettent de multiplier et de croiser les points de vue. Ils peu-vent fédérer des groupes sociaux très diversifiés, entreprises, écoles, collectifs associatifs, laboratoires… Ce sont en propre des outils de médiation culturelle, sociale et scientifique. Les jeunes en sont souvent de fervents utilisateurs. Là aussi ils ont à expérimenter et à comprendre ce qu’ils provoquent en terme de remaniement dans la construction des connaissances voire des identités.

En bref, ce rapport d’activité fourmille d’exemples emplis jusqu’à ras bord d’envie de comprendre, de plaisir d’être ensemble, de chercher et pourquoi pas de trouver !

Marie Bodeux Présidente de l’association des Petits Débrouillards idf

Le réseau des Petits Débrouillards a renouvelé en 2014 son projet associatif. Deux axes essentiels ont été définis : la campagne « Education aux Transitions » et les Enjeux Numériques, totalement indissociables par ailleurs.

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Trombinoscope

laetitia FerreriChargée de développement [email protected]

pasCale eonChargée de développement [email protected]

Méliana lalouaniChargée de développement [email protected]

Gaëlle pratChagée de développement 95 - [email protected]

isabelle bourGuiGnon Chargée de développement 77 - [email protected]

ludivine sandrinChargée de développement 78 - [email protected]

César buritiCa Chargé de dé[email protected]

valérie liletteChagée de développement (Remplacement)

sabrina [email protected]

CéCile lanGloisDirectrice [email protected]

éqUipe adminiStrative

Mohand ait ouaKli Responsable administratif & fi [email protected]

dévaKi rasathuraiAssistante [email protected]

liGia iKedaCoordinatrice [email protected]

Direction Équipe administrative

Chargés de développement

Chargés de mission

Je suis

JéréMie bouvetChargé de mission [email protected]

Karine varaldo Chargée de mission Science & Société[email protected]

taMer el aïdyChargé de mission [email protected]

bénédiCte pasquetChargé de diff [email protected]

MarGuerite CapelleChargée de mission événementiel & solidarité[email protected]

Marie bodeuxPré[email protected]

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laurent le piouFFMédiateur scientifi que / graphistel.lepiouff @lespetitsdebrouillards-idf.org

abderreZaK yahouiMédiateur scientifi que / [email protected]

laMine diabyMediateur scientifi que / vidé[email protected]

MahaMadou [email protected]

anne olliverseyma tamerthuan-than lêsabine barriellelaurent barnierGuillaume Caresmellaura lucheocéane Faure

Cyril solbiacalfredo ramosMonica toscanonaïma Cherfi pavel Garciaabir omranibelinda beddarsabine bamba

alexandre GuerguadjMédiateur scientifi que

Mathilde Combis-schlumbergerMédiateur scientifi queAccompagnement animateur(trice) débutant

benjamin pruvost Accompagnement & suivi des animateurs mobilisés sur garges-les-gonesses

Maryne Gauthier Communication / renfort coordination d’événementiels

hugo Martino Mise en place des actions transition

roxane baudrey Cathérine strigiotidavid puzosZacharie taifournicolas deviennesikram benguelilleïla benbellaliliane smithlaure MartinMathilde andrésiham de goeyse

eMelyne vernetChargée de projet 92 - [email protected]

susanna MelisChargée de projet [email protected]

Gaby bolivardChargé de projet - [email protected]

Jean MarC rioChargé de projet [email protected]

anne GorryChargée de projet [email protected]

viviane MordelleChargée de projet [email protected]

Géraldine lourieChargée de projet 77 - [email protected]

saKada lyChargé de projet 93Médiateur scientifi [email protected]

Charges de projets

Médiateurs Scientifiques

StagiairesService civiqueMédiateurs scientifiques

P’tit Deb... Ce trombinoscope serait incomplet si nous ne

mentionnions pas le travail essentiel de 127 animateurs

et animatrices vacataires provenant de tous les horizons,

passionnés par le rapport au savoir et aux sciences.

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Chiffres et cartes

A N T E N N E S R É G I O N A L E S

COORDINATIONDE PARIS

SIÈGE SOCIAL

C.S.I. - La Halle aux Cuirs2, rue de la Clôture

75 930 Paris Cedex 19

P A R I S

COORDINATIONDES DÉPARTEMENTS

77, 78, 91 ET 94

13/15, allée Jacquard91 000 Évry

E V R Y

COORDINATION DE LA SEINE-SAINT-DENIS

9/13, Rue de la Nouvelle-France93 300 Aubervilliers

A U B E R V I L L I E R

COORDINATIONDES DÉPARTEMENTS 92 ET 95

22 bis, rue de Calais95 100 Argenteuil

A R G E N T E U I L

145ANIMATEURS

10FORMATEURS

28 SALARIÉS

PERMANENTS

S T R U C T U R E S A L A R I A L E

38ÉQUIVALENTTEMPS PLEIN

18 640 HEURES

D’ANIMATION

43 285BÉNÉFICIAIRES

748 STRUCTURESPARTENAIRES

155VILLES PARTENAIRES

A N C R A G E T E R R I T O R I A L

1 980 899BUDGET ANNUEL

(K EUROS)

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ChiFFres et Cartes

95

7791

78

A N C R A G E T E R R I T O R I A L 7 5 7 7 7 8 9 1 9 2 9 3 9 4 9 5

VILLESPARTENAIRES 1 28 8 23 25 26 21 23

STRUCTURESPARTENAIRES 165 32 8 31 57 72 33 50

HEURES D’ANIMATIONS 9147 519 84 1281 1628 3898 633 1450

BÉNÉFICIAIRES 16111 1994 639 4162 6834 6891 2124 4230

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Page 10: Rapport Activités 2014 APDIDF

Région ile-de-FRance ■

le conseil généRal 77, 78, 91, 92, 93, 94, 95 ■

ddcs 91, 92, 93, 94, 95 ■

PRéFectuRe 75, 77, 91, 92, 93, 94, 95 ■

acsé ■

CoLLeCtivitéS territoriaLeS

...

■ communauté d’aggloméRation de l’aRPajonaiscommunauté d’aggloméRation de saint-Quentin-en-yvelines ■

■ communauté d’aggloméRation du Plateau de saclay ■ communauté d’aggloméRation val d’yeRRes

■ communauté de communes val essonnecommunauté d’aggloméRation val essonne ■

Plaine commune ■

gRand PaRis seine ouest ■

l’académie de cRéteil, veRsailles ■

■ caisse d’allocations Familiales du 75, 91, 92, 93

ville d’aRgenteuil ■

ville d’asnièRes-suR-seine ■

ville d’aubeRvillieRs ■

ville de boussy-saint-antoine ■

ville de bagnolet ■

ville de bagneux ■

ville de bessancouRt ■

ville de clichy-sous-bois ■

ville de colombes ■

ville de couRdimanche ■

ville de clamaRt ■

ville d’eRagny ■

ville d’ePinay ■

ville de deuil la baRRe ■

ville d’evRy ■

ville de gaRges-lès-gonnesse ■

ville de goussainville ■

ville de gaRes ■

ville d’ivRy ■

ville de lognes ■

ville de monteReau-Fault-yonne ■

ville de montReuil ■

ville de nanteRRe ■

ville de nemouRs ■

ville d’ozoiR-la-FeRRièRe ■

ville de Palaiseau ■

ville de Pantin ■

ville de PaRis ■

ville de sucy-en-bRie ■

ville de soisy-suR-seine ■

ville de tRemblay en FRance ■

ville de valenton ■

ville de villeneuve-la-gaRenne ■

ville des ulis ■

...

viLLeS

Depuis près de 30 ans, les Petits Débrouillards mènent en Île-de-France un travail de terrain au plus près des populations en partenariat avec 504 structures scientifiques, socioculturelles, scolaires et de loi-sirs. Chaque partenariat est unique, fruit d’une réelle concertation avec les acteurs locaux en fonction de leurs problématiques et de leurs territoires spécifiques.

Principaux partenaireset réseaux

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partenaires et réseaux

AINSI QUE :

189 COLLeCTiviTéSTeRRiTORiALeS

504 éTABLiSSeMeNTSSCieNTifiqueS,SOCiOCuLTuReLS,SCOLAiReS eT De LOiSiRS AveC qui NOuS MeNONS DeS PROJeTS.

PARTeNARiATS SCieNCe TOuR

SOuTeNue PAR LeSiNveSTiSSeMeNTS D’AveNiR

aFam ■

cooPaname ■

minga ■

centRe PaRis lectuRe ■

eau de PaRis ■

eau et FoRce ■

FRance active ■

FRance télévision ■

immobilièRe 3F ■

logement FRancilien ■

oPaly ■

PaRis bibliothèQue ■

PaRis habitat ■

siaaP ■

montPaRnasse 56 ■

univeRscience ■

smiton-lombRic ■

PnR du véxin ■

oPh seine ouest habitat ■

...

chimie PaRistech ■

cnRs ■

iFRis ■

inRia ■

inseRm ■

taRa ■

univeRsité PieRRe et maRie cuRie ■

uPec - univeRsité PaRis est-cRéteil ■

univeRsité PaRis xii ■

inRaP ■

mnhn ■

iPsl ■

iut bobigny ■

institut villebon-chaRPacK ■

univeRsité PaRis sud ■

univeRsité el manaR (tunis) ■

dim nano-K ■

PRess PaRis soRbonne ■

synchRotRon soleil ■

lsce ■

...

- Association Française des Petits Débrouillards- Conseil National des Employeurs Associatifs- CRAJEP Île-de-France- Graine Île-de-France- Profession Banlieue- Réseau Éducation Populaire 93- Sciences Essonne- Crid- Alliance Sciences - Société- La Diagonale- Paris Saclay- Coalition climat 21 ...

L’association des PetitsDébrouillards Île-de-France

est adhérente à unequinzaine d’organismesscienti� ques, sociaux

ou d’éducation populaire

simPlon.co ■

la Fing ■

Woma ■

caP digital ■

numa ■

lePetitFablab de PaRis ■

la FondeRie ■

les bains douches ■

esPace19 ■

...

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Séminaire nationaL vivant ! 19 au 20 FévRieR 2014

Pourquoi le vivant ? les sciences de la vie s’invitent quotidiennement dans nos ateliers, nos cafés/dé-bats, nos projets... Le réseau national a développé de nouveaux outils pédagogiques qui vont permet-tre de s’approprier plus facilement la thématique et ainsi, de renforcer la qualité des d’animations.

Ce séminaire a permis de prendre de la hauteur pour travailler notre perception du vivant, pour question-ner nos pratiques, actualiser nos connaissances et comprendre les avancées de la recherche et les en-jeux de société liés au vivant.

CyCLe de formationnuméRiQue

Les enjeux des éducations au numérique occu-pent le devant de la scène, et pas qu’aux Petits Débrouillards (voir le chapitre DNI). Côté formation, ce n’est pas une mince affaire ; il fallait se former pour animer nos 60 ateliers hebdomadaires sur le numérique, et être bons, en plus !

Susanna, en charge de l’antenne de Garges, a donc coordonné une formation continue numérique, où les animateurs se retrouvaient pour se faire la main aux différentes techniques d’animations autour du numérique et échanger sur leurs pratiques d’animation.

deS maSterCLaSS19-22 novembRe 2014

Non, ce n’est pas une émission de télé-réalité où 300 Petits Débrouillards mitonnent une once de mé-diation scientifique sous le feu des projecteurs mais plutôt une formation qualifiante, conçue et validée avec le Conservatoire National des Arts et Métiers sur la thématique (Inter)Médiations Scientifiques et Techniques. Autour d’une journée de conférences et d’interventions, puis de 3 jours d’ateliers pratiques, il était possible de construire une formation aux pe-tits oignons.

SéMiNAiRe Du vivANT

Voici un bref aperçu des formations spécifiques de cette année

Formation

Des formations à l’animation aux formations thématiques et méthodologiques...Des transitions aux enjeux numériques... De la MasterClass Cnam aux universités permanentes et collaboratives... La formation constitue le capital pédagogique de l’association et de nos membres.

on Se forme !

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ForMation

NBRe De JOuR / AN NBRe De STAgiAiReS

34 114

fORMATiON NBRe De SeSSiONS

NBRe DePARTiCiPANTS

SCieNCe TOuR 1 25

eNCADReMeNT D’ACTiviTéS SuR LA ThéMATique Du

NuMéRique4 36

formation initialed’animateurs(fiA)

LeS formationSinitiales…

Début 1900, Arnold Van Gennep évoque pour la première fois le rite de passage. 100 ans plus tard, les Petits Débrouillards n’y échappent pas, c’est à travers la formation initiale d’animateur que nos rites s’incarnent.

C’est ainsi que 120 animateurs intègrent chaque an-née l’association, en participant à la formation initiale et en intégrant ainsi l’association. A côté de cela, 80 étudiants découvrent l’association par la pratique d’un atelier Petits Débrouillards dans leur cursus universitaires (cf. chapitre Science-Société)

Pour former ces 200 compagnons, la quarantaine de sala-riés et les animateurs déjà présents, nous nous appuyons sur une équipe de choc : les 8 formateurs.

Équipe de formateurs

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Jean-MarC

dit « le ramoneur de Menhir », sait faire du feu d’un claquement doigt, champion de tir au propulseur, dernier homme vivant a avoir capturé un mammouth.

laetitia dit « je ne suis pas qu’une doublure capillaire »

annedit « Mme CRASh », une professionnelle de la dispersion pour essaimer nos projets.

taMerdit « Mother »,n’a d’instinct maternel que le nom.

JéréMiedit « captaine sensible » l’homme qui modélise le monde avec des pics à brochettes et des confettis de papier

formation initialed’animateurs(fiA)

[email protected] [email protected] [email protected]

pasCale dit « von haltung », se charge des projets et de la posture de l’animateur.

MarGuerite dit « la médaille », parle plus vite que son ombre, dans toutes les langues.

Gabydit « Switch »,a plus d’idée que de temps pour les prononcer

[email protected] [email protected] [email protected]

viviane dit « Dame viviane », manie aussi facilement les explosifs que les adolescents.

ludivinedit « Lumière divine » experte de la démarche expérimentale, ne croit que ce qu’elle voit.

Karinedit « La Teigne » en débat, ne lâche rien !

[email protected] [email protected] [email protected]

[email protected] [email protected]

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C H I F F R E S Q U I P A R L E N T !

MOYENNE DE 124 SÉANCES d’ateliers scientifiques hebdomadaires,

répartis dans les di� érents départementsd’Ile-de-France

6138 HEURES de pratique scientifique dans l’année scolaire

MOYENNE DE 80 MÉDIATEURS mobilisés par mois

ATeLieR BLeu PéRiSCOLAiRe À PARiS

Atelier régulier

Multiplier les initiatives de sensibilisation à la culture scientifi que et technique, mais surtout répondre aux enjeux d’éducation avec un contenu et une démarche pédagogique de qualité. L’action de l’association se déploie à travers diff érentes formes d’animations. Une telle variété de propositions nous permet d’adapter notre « savoir-faire » aux objectifs d’un projet et au public concerné.

L’atelier régulier est un format d’animation clé pour l’association à plusieurs titres : la durée dans le temps (de 10 à 30 séances hebdomadaires) mais aussi il permet d’ap-

profondir le travail sur l’approche pédagogique.

Depuis 2013, la réforme des rythmes scolaires a proposé la réorganisation du temps éducatif. Si l’obligation de sa mise en place n’a été eff ective qu’à partir de septembre 2014, les Petits Débrouillards ont rejoint le service éducation de certaines villes partenaires pour expérimenter le dispositif. Cette collaboration a été eff ective tant dans l’élabora-tion du contenu approprié à ce nouveau temps périscolaire, que dans son organisation.

Nos séances d’atelier scientifi que heb-domadaires, ne relèvent pas seulement du temps périscolaire. Certains ateliers réguliers s’intègrent dans le projet pé-dagogique des enseignants, d’autres travaillent la pédagogie active et l’esprit critique avec les structures socioculturel-les de quartiers.

En terme de mobilisation humaine en 2014, notre activité régulière a assuré à nos médiateurs plus de 400 créneaux d’intervention par mois. Ces séances per-mettent à nos médiateurs de se forger une expérience solide du contenu pédagogique et de la gestion de groupes.

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atelier réGulier

témoignage de anne oLLiver médiatRice Petits débRouillaRds, suR une séance d’atelieR Rythme scolaiRe

point + !« L’atelier régulier est un format particulier de l’animation aux Petits Débrouillards, proba-blement le plus intéressant et à la fois le plus difficile »

« On suit les enfants pendant plusieurs séan-ces. Cela permet de bien les connaître et de construire une relation avec eux »

« Ça permet également d’aborder différentes thématiques, en ayant le temps de les appro-fondir correctement »

défiS... « La difficulté réside dans le fait que ces ate-liers ont lieu dans le cadre de l’école, avec toutes les règles qui s’y appliquent, et avec des effectifs trop importants. »

« En tant qu’animateurs « extérieurs », nous disposons d’une faible marge de manœuvre. »

« Les salles de classe ne sont pas toujours adaptées à un atelier Petits Débrouillards. Cela entraîne des problèmes de discipline que nous ne rencontrons quasiment jamais sur d’autres formats d’ateliers, dans d’autres lieux. Parce que quand même, l’atelier Petit Débrouillard, c’est un joyeux bazar… ».

Représentations des enfants du CE1 au CM2 dans le cadre des ateliers Temps d'Activités Périscolaires (« TAP ») à Garges-les-Gonesses, prises en début de séance.

• En Haut, les dessins des enfants qui n'avaient pas fait des expériences sur l'électricité.• En bas, les dessins des enfants qui avaient suivi des séances d'atelier Petits Débrouillards sur le numérique et l'électricité.

L’atelier régulier Petits Débrouillards travaille l’imaginaire des enfants, leur regard de la réalité et le rapport aux savoirs scientifiques !

qUeStionComment faites-vous pour allumer une lampe ?

LeS eNfANTS ALLuMeNT LA LAMPe eN APPuyANT SuR uN BOuTON

LeS eNfANTS DeSSiNeNT uN CiRCuiT eLeCTRique qui PeRMeT D’ALLuMeR LA LAMPe

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Science Tour

SUr LeS roUteS d’iLe-de-franCeDispositif itinérant constitué de camions/laboratoires mobiles et de leurs panoplies d’outils pédagogiques le Science Tour permet de rendre les sciences accessibles à tous, à partir de 7 ans, tout en s’amusant.

Le programme, lauréat des Investissements d’Avenir est un outil et un moyen au service de la mobilisation et de la fi déli-sation des communautés éducatives sur

les territoires qui a pour objectif de rendre pé-renne les pratiques de la Culture Scientifi que et Technique .

2014, première année pleine d’activité pour le dispositif a été placée sous le signe de l’ap-propriation interne et externe de l’outil, de son rayonnement et de ses possibilités.

C’est avec enthousiasme que l’ensemble de l’équipe francilienne s’est mise en ordre de marche afi n de tirer la quintessence de cet outil et d’en approfondir et affi ner les contenus pédagogiques.

exploration des thématiques suivantes : • Vivant : santé, biodiversité...

• Transitions : climat, énergie...

• Numérique : outils, technologies, usages….

une aventure nationale aux dimensions humaine et structurante ! Ce programme, de par ce rayonnement géographi-que, implique les mobilisations, mutualisations de l’ensemble des acteurs Petits Débrouillards au niveau national. A ce titre, l’ensemble du ré-seau, a su tirer le meilleur de cette opportunité afi n de s’organiser, se structurer et fédérer l’en-semble de ses membres autour de ces pratiques nouvelles et innovantes.

Le Science Tour a pour ambition de

- Démultiplier les lieux de pratiques des sciences et techniques, au plus près des publics.

- Développer des programmes de sciencesparticipatives, collaboratives et citoyennes.

- Éduquer aux outils numériques et multimédias

- Socialiser les enjeux scientifi ques et technologiques

- Ré-ancrer sur les territoires les conditions del’innovation par le partage des savoirs.

E N C H I F F R E S

48 ÉTAPESP A R I S

11e, 19e, 20e arrondissements, Cap Digital/Futur en Seine, Forum International de la Météo avec

l’association météo et climat, fête de la nature avec natureparif, Fête de l’Oh

P A R T E N A R I A T I N S E R M(10 étapes- page de droite)

9 1 Évry, Courcouronnes, Les Ulis, Ris Orangis, Boussy

St Antoine, Longjumeau, Vigneux

77Lognes, Montereau Fault Yonne, Savigny-le-Temple

9 4Ivry sur Seine, Joinville le Pont, Créteil, Villejuif

9 5 Éragny, Cergy, Argenteuil, Deuil la Barre,

Goussainville, Vauréal, Garges-lès-gonesses

9 3 Aubervilliers, Pantin, Stains

Épinay sur Seine, Clichy-sous-Bois, St-Denis, L’ile-St-Denis, Villetaneuse

La Courneuve,Terre d’Avenir (10 dates)

9 2Colombes, Villeneuve-la-Garenne,

Asnières-sur-Seine, Colombes, Clamart4 5

Orléans

9950 BÉNÉFICIAIRES

124 DATES

partenaire de L’émiSSion « c’est Pas soRcieR »

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sCienCe tour

foCUS

50 anS de L’inSerm

L’Inserm, organisme public de recherche fran-çais entièrement dédié à la santé humaine, s’est vu confi er, en 2008, la responsabilité d’assurer la coordi-nation stratégique, scientifi que et opéra-tionnelle de la recher-che biomédicale.

Créé en 1964, l’inserm a célébré ses 50 ans en 2014 avec pour objectifs de : - Véhiculer des messages qui soient audibles par le plus grand nombre.

- Rassembler le personnel de l’inserm et au-delà la com-munauté des sciences de la vie et de la santé autour de l’institut, des valeurs de nos métiers, de notre histoire, mais aussi et surtout, des défi s à venir

- Off rir des motifs de fi erté dans une époque qui doute et qui s’interroge sur les avancées de la connaissance

- Permettre aux politiques de s’acculturer à des problé-matiques certes très présentes dans l’espace public, mais souvent mal maîtrisées

- Contribuer au rapprochement et au dialogue Science / Société / Décideurs et éclairer nos citoyens sur les grands enjeux à venir tant en matière de connaissances que de santé publique.

Institut National du Cerveau et de la Moelle épinière, institut du fer à moulin, Centre d’évaluation et de traitement de

la douleurA P - H P

( A s s i s t a n c e p u b l i q u eh o p i t a u x d e p a r i s )

H o p i t a u x u n i v e r s i t a i r e sd ’ î l e - d e - f r a n c e

A l’occasion de ses 50 ans, l’Inserm s’est associé au Science Tour pour proposer l’itinérance d’un dispositif de médiation centré sur la thématique « biologie et santé ».

Ce dispositif, réunit dans un même ensemble les diff érents supports créés ces dernières années par l’Inserm afi n de

valoriser les connaissances issues des labo-ratoires et les parcours d’exploration sur les sciences de la vie et de la santé.

Ce partenariat résulte d’une même volonté de donner accès au plus grand nombre, no-tamment à ceux qui sont les plus éloignés des centres de culture et de recherche, car les deux organismes partagent une même vision de la relation Science- Société.

Les chercheurs de l’Inserm ont été intégrés dans des espaces et dispositifs dédiés à la recherche biomédicale. L’institut

ne possède pas de lieu propre, le dispositif s’est donc dé-ployé majoritairement dans des universités, des Centres Hospitaliers Universitaires et des hôpitaux.

L’Ile-de-France concentre plus de la moitié des sites natio-naux de l’Inserm. A ce titre, nous avons mis en place 10 dates (35 dates sur toute la France) déployées du 14 mai au 6 décembre 2014.

Ainsi, la grande majorité de nos événements se sont déroulés en milieu hospitalier. Chaque étape a impliqué l’uti-lisation d’un camion, d’espaces d’animation et d’une tente de projection.

Notre axe thématique central était la cellule :Nous nous sommes adaptés aux axes de recherche soutenus dans les sites d’accueil. Ainsi, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière nous avons réalisé un focus sur le cerveau. Merci à l’équipe de la communication de l’hôpital et celle de l’ institut National du Cerveau et de la Moelle Épinière ! qui nous a chaleureuse-ment accueillis les 14, 15 et 16 mai 2014.

A nos côtés, tout au long de cette aventure, chercheurs, ingénieurs de recherche, doctorants, post-doctorants et personnels hospitaliers ! Merci pour leur volontarisme, leur adaptation et ouverture à de nouveaux médias d’informa-tions et de communication !

frédérique POiNDeSSOuS-JAZAT

ingénieure de recherche clinique – inserm

Centre d’évaluation et de traitement de la douleurhôpital Ambroise Paré

Marta KOLODZieJCZAK

Doctorante en Neurosciences/l’uPMC laboratoireLuc Maroteaux-institut du fer à Moulin-u839

inserm-uPMC.hôpital Ambroise Paré

P A R T E N A R I A T I N S E R M ( 1 0 É T A P E S )

valoriser les connaissances issues des labo-ratoires et les parcours d’exploration sur les sciences de la vie et de la santé.

Ce partenariat résulte d’une même volonté de donner accès au plus grand nombre, no-tamment à ceux qui sont les plus éloignés des centres de culture et de recherche, car les deux organismes partagent une même vision de la relation Science- Société.

Les chercheurs de l’Inserm ont été intégrés dans des espaces et dispositifs dédiés à la recherche biomédicale. L’institut

ne possède pas de lieu propre, le dispositif s’est donc dé-

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Solidarité

L’édUCationpoUr S’oUvrir aU monde … et Le réinventer !

Pour les Petits Débrouillards, l’éducation est un outil d’émancipation pour une jeunesse citoyenne, engagée, et force de transformation sociale.

S’ouvrir au monde, partager des idées, des savoirs et des expé-riences, et confronter ses réalités quotidiennes avec celles d’autres

habitants de la planète est une condition indispensable pour voir émerger de vérita-bles alternatives, et construire avec cette génération un avenir durable et désirable. Et il y a plus que jamais urgence ! Alors que les scientifi ques tirent la sonnette d’alarme face à l’accélération des changements clima-tiques, il faut imaginer de nouveaux modèles et remettre en question radicalement nos modes de vie.

Les Petits Débrouillards, engagés de longue date en faveur de l’éducation au développe-ment durable, font leur propre « transition » et réinventent leurs outils et approches pé-dagogiques pour mettre en débat avec le plus grand nombre les enjeux écologiques et sociaux qui nous concernent tous. Nos ob-jectifs : mieux comprendre pour mieux agir, favoriser la mobilisation et la collaboration, valori-ser les idées nouvelles et les initiatives concrètes, sans jamais perdre de vue le lien indispensable entre réalités locales et enjeux globaux. Un vaste chantier qui s’ouvre sur une grande campagne natio-nale des Petits Débrouillards pour l’ « éducation aux transitions » avec de nombreux temps forts prévus jusqu’en 2015 et au-delà !

La tranSition, on y va … À 21* au moins !

Le monde, ça ne se change pas tout seul dans son coin, et l’environnement n’est pas déconnecté des autres enjeux de société. Les Petits Débrouillards construisent leurs projets avec tous leurs partenai-res : universités et centres de recherche, collectivités, acteurs jeunesse et d’éducation à l’environnement, associations, entreprises, etc. A l’approche d’une échéance importante des négociations internationa-les sur le climat, la COP21, nous nous engageons pour qu’un maximum de Franciliens puissent comprendre et débattre de ce qui va s’y jouer, et participons à de nombreuses dynamiques collectives : la Coalition climat 21 - pour la mobilisation citoyenne internatio-nale ; les villages Alternatiba - pour faire connaître les initiatives locales ; Our Life 21 - pour imaginer collectivement des scénarios de transition…

uPC TRANSiTON éCOLOgique eT SOCiALe-NANTeS(université populaireet collaborative)

uPC TRANSiTON éCOLOgique eT SOCiALe-NANTeS(université populaireet collaborative)

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solidarité

JeuNeS TuNiSieNS ASSOCiATiON RAJ -T étudiants université el-Manar

uNiveRSiTé D’éTé De LA SOLiDARiTé iNTeRNATiONNALeRennes 7 /2014

organisé par le CRiD

ATeLieR OuR Life

uNiveRSiTé D’éTé De LA SOLiDARiTé iNTeRNATiONNALe

ATeLieR OuR Life

oUr Life 21, imaginer Le monde en 2050

Le climat, c’est l’aff aire de tous ! Pour limiter le ré-chauff ement climatique à 2°C, il faut diviser par deux les émissions mondiales de gaz à eff et de serre. Un défi sans précédent pour nos modes de vie et nos consommations d’énergie ! Pour mieux comprendre les défi s et les opportunités de ce siècle et percevoir ses marges de manœuvre pour agir (économies d’énergie, technologies, bénéfi ces économiques, organisation des temps…), les Petits Débrouillards se sont associés au projet Our Life 21, piloté par l’association 4D. Our Life, ce sont des ateliers créatifs et de prospective pour tous les publics, qui permettent d’imaginer 2050 : ima-ges, récits, vidéos, bilans carbone du futur... ; des productions créatives, compréhensibles pour tous, pour illustrer la diversité des futurs souhaitables !

jeUneS engagéS deS deUx riveS :

de pariS À tUniS en paSSant par poitierS !

Parlons-nous transition de la même façon de chaque côté de la Méditerranée ? Avec le soutien de la Région Ile-de-France, les Petits Débrouillards ont initié un échange inédit avec trois partenaires tunisiens : l’Uni-versité Tunis El Manar, le réseau de jeunesse RAJ-T et l’association étudiante Psycho Club. « Jeunes engagés des deux rives : jeunesses, science et démocratie à Tunis et en Ile-de-France », mobilise des jeunes français et tu-nisiens autour des enjeux du climat et de la transition écologique et sociale. 7 Tunisiens ont participé cet été à deux semaines d’échanges et de rencontres à Paris et en région : Université européenne des mouvements sociaux, Séminaire international de la société civile sur le climat, Forum européen des jeunes engagés (FOREJE), visites d’initiatives de transition à Paris et en IDF, forma-tions et animations de débats et d’ateliers dans plusieurs squares parisiens, avec nos centres sociaux partenaires, etc … En 2015, une quinzaine de jeunes franciliens ira les rejoindre à Tunis pour participer ensemble au Forum Social Mondial !

aLternatiba : 1000 viLLageS

deS aLternativeS poUr Le CLimat

Alternatiba, un mot du vocabulaire basque qui s’est ré-pandu partout depuis la première édition du « Village des alternatives pour le climat » organisé à Bayonne le 5 octobre 2013 ! La force d’Alternatiba ? Du concret, du positif, de l’inclusif, du participatif. L’idée est simple : occuper l’espace public le temps d’une journée pour mettre en lumière toutes les initiatives locales en fa-veur du climat : logement, énergie, agriculture … tous les domaines de la vie sont concernés. Suite au premier village, auquel nous étions, Christiane Hessel ( veuve de Stéphane Hessel) a lancé un appel à réaliser des dizaines de villages des alternatives partout en France, voir au-delà. Plus de 50 sont déjà en préparation, et les Petits Débrouillards s’engagent activement dans le collectif d’Ile-de-France, ou de nombreux individus et associa-tions militants échangent et construisent ensemble un village parisien, pour septembre 2015.

foCUS CLimat

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Jeunesses

de qUoi parLonS-noUSqUand noUS parLonS de « jeUneSSeS » ?

maiS C’eSt qUoi Un jeUneau juste?

Voici quelques caractéristiques qui vous permettront, comme à nous, de les

identifi er facilement et de les approcher.

Un jeune est un individu dont l’âge se situe en 14 et 26 ans et demi pour un garçon et 13 et 28 ans pour une fi lle.

Son poids varie entre 30 et 75 kilos, tout sexe confondu. Au premier abord, sa struc-ture générale peut paraître à l’apogée de son développement mais à regarder de plus près, la longueur démesurée de ses bras laisse entrevoir une croissance inachevée.

Sa sociabilité est particulière, il se déplace souvent en bande mais peut également avoir des moments de solitude très prononcée.

D’aspect extérieur, le jeune peut ressembler à un adulte, mais ne vous y trompez pas, il n’est pas encore capable d’une complète auto-gestion de sa personne.

Aux Petits Débrouillards quand nous parlons de « jeunesses » nous voulons parler de « capa-citation » et de mobilisation des jeunes. C’est à cet égard que notre association entend porter

des projets vecteurs d’émancipation, d’ouverture et d’en-gagement, en somme de projets permettant d’accroître les capacités d’action des jeunes. En outre pour notre as-sociation la déclinaison de ces problématiques en termes d’objet social et de préoccupations prend la forme du défi de l’accompagnement des projets de jeunes.

Vous trouverez au travers de ces quelques pagesautant de projets qui vont dans ce sens

« Les form’actions » pour la mise en projet des jeunes dans les quartiers

« Les experts du quotidien » sur les questions d’orien-tation et/ou d’insertion

« Les formation à l’université » pour aborder le métier de médiateur scientifi que

« Foreje » - 1re édition - rassemblement d’associations de jeunes, pour favoriser la mobilité et la mixité

« Débattez vous ! » des débats sur l’espace public pour s’interroger sur nos quartiers

« Des échanges de jeunes » entre Paris et Tunis, pro-gramme de co-formation sur les questions d’éducation aux transitions

Des missions de service civique pour porter un projet d’intérêt général

et bien d’autres…

Nous travaillons ainsi au rapprochement des quartiers populaires et de l’enseignement supérieur, à la formation ou à l’accompagnement et la valorisation de projets ...le tout en continuant de proposer un autre rapport aux savoirs.Voilà le projet ambitieux des Petits Débrouillards en direction des jeunesses.

D’un public ? Dans ce cas qu’est-ce qui le caractérise ? D’un type d’action ? Mais qu’est-ce qui le distinguerait des autres ? D’une tranche d’âge ? Quelle en est la limite ?

9 form’aCtionS

109 JEUNES DE 15 À 23 ANSDans 6 villes / 5 départements

Le foreje17 PARTICIPANTS IDF

en interne5 EMPLOIS D’AVENIR

6 SERVICES CIVIQUES

L E S C H I F F R E S

D’un public ? Dans ce cas qu’est-ce qui le caractérise ?

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Jeunesses

LeS jeUneSc’était comment 2014 ?Chez les services civiques

Alexandre a participé au FOREJE en août 2014 à Poitiers rassemblement où il a pu échanger et débattre sur des nouvelles formes de participation citoyenne.

Maryne a travaillé sur l’organisation de la Fête de la Science en Essonne.

Hugo a coordonné les Club U du 95 dans le cadre de Our Life, outil qui off re au public une appropriation par le jeu de leur environnement.

Mathilde et Benjamin ont brillamment animé des ateliers numériques à Garges et ont participé à des actions bénévoles tel que le Maker Faire de Vitry.

Chez les contrats d’avenir

Abir, Belinda et Sabine, bénévoles rencontrées chez nos partenaires, ont pu expérimenter un premier emploi pérenne en tant que médiatrices scientifi ques.

Mahamadou est depuis un an et demi logisticien notamment sur les camions du Science Tour.

Chez les étudiants

Les étudiants ont créé des déroulés pédagogiques notamment sur le thème de la transition qu’ils ont ensuite pu tester via la pratique de l’animation dans les ateliers périscolaires.

Chez les stagiaires

Leïla, Ikram et Nicolas ont participé à l’organisation du festival « Aux sciences citoyens » en mai 2014 à Evry sur les enjeux de la transition écologique et sociale.

Paola et Mathilde ont travaillé au recensement des outils pédagogiques.

Roxane et Catherine ont créé des déroulés pédagogiques sur la transition qu’elles ont pu ensuite animer.

David a mis en place des projets Trek TIC.

Zacharie a animé sur le thème du numérique à l’occasion du festival « Futur en Seine », festival du numérique en Île-de-France.

Liliane a apporté son aide sur la dimension communication de nos actions.

Laure a rencontré les animateurs de l’association afi n de rédiger un mémoire sur ce métier et les conditions dans lesquelles il est exercé.

C’eSt noUSles jeunes !

Lamine Diaby - 24 ans - 18ème paSSionné de Cinéma

Emploi d’avenir au sein de l’association

Comment as-tu rencontré l’association ?

C’est un coordinateur d’un centre social pour lequel je faisais du bénévolat depuis deux ans dans mon quartier qui m’a parlé d’un emploi d’avenir dans le domaine de l’animation scientifi que proposé par les Petits Débrouillards. Le mot « scientifi que » m’a d’abord un peu fait peur mais j’ai pu, au même moment, faire une form’action (initiation à l’animation scientifi que) proposée par Les Petits Débrouillards, ce qui m’a donné une idée de ce que pouvait être ce métier.

Quelles sont tes missions ?

J’anime majoritairement des ateliers numériques, 4 par se-maine et je fais également de la coordination, je rencontre des partenaires pour des mises en place de projets.

Que t’apporte cette expérience ?

J’avais déjà fait bénévolement des missions de coordination, j’ai donc pu continuer à apprendre sur la prise de parole, le rap-port aux autres, l’organisation, afi n de devenir de plus en plus autonome.

C’est l’animation que j’ai vraiment découvert, je me suis confron-té à la gestion de groupe et j’ai appris à mieux comprendre les enfants. L’association m’a permis de découvrir et de travailler avec des gens de tous les horizons.

Quel est ton projet professionnel ?

Je m’intéresse au cinéma depuis longtemps et j’aimerais réalisé un long métrage. J’ai déjà écrit et réalisé deux courts métrages avec mon collectif Map RoadStar’z.

J’aimerais ensuite revenir à l’animation et créer des ateliers pour former les enfants à la vidéo.

échanger et débattre sur des nouvelles formes de

EntretienMAKeR fAiRe

vitry -11/2014

fOReJe Poitiers 08/2014

MAKeR fAiRevitry -11/2014

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Science - Société

LeS projetSuniveRcitésDes passerelles entre les jeunes et le mondede l’enseignement supérieur et de la recherche.

Ce programme mis en place depuis 2009 poursuit son développement dans les diff érents départements d’Ile-de-France. En 2014, ce sont donc une soixantai-ne de projets estampillés UniverCités qui a eu lieu sur l’ensemble du territoire francilien. Visant en premier lieu à off rir aux jeunes des quartiers la possibilité de découvrir l’univers de l’enseignement supérieur et de la recherche, il permet en regard de sensibiliser ces acteurs aux questions culturelles et sociales loca-les (éducation, jeunesse, politique de la ville, culture scientifi que et technique).

Les interactions entre le monde de la recherche et la société sont au cœur de nombre de nos actions et s’appuient sur une collaboration étroite et fructueuse avec des organismes d’Enseignement supérieur et de Recherche.Rencontres entres jeunes et professionnels, formation des membres de l’association, parcours de formation à destination des étudiants, autant

d’actions par lesquelles nous nous attachons à concevoir une médiation scientifi que imprégnée des rapports entre sciences, techniques, innovation industrielle et société.

Concrètement le projet UniverCités s’appuie sur

- Une formation et un accompagnement pédagogique à destination des médiateurs et étudiants, valorisable dans leurs parcours et les impliquant dans la vie de leur établissement.

- Des ateliers scientifi ques thématiques s’appuyant sur la démarche expérimentale animés par les étudiants et animateurs précédemment formés.

- Un échange entre les jeunes et un professionnel :enseignant-chercheur, chercheur, technicien de laboratoire, doctorant ou thésard.

foCUS

SaUt danS Le tempS À pantinDeux niveaux de classe à la découverte des spécialités de l’archéologie.

Dans le cadre des actions éducatives de la ville de Pantin, un projet inter-degré, en partenariat avec l’Institut National d’Archéo-logie Préventive (INRAP) s’est déroulé de mars à juin 2014 à l’école élémentaire et au collège Jean Jaurès.

Une classe de cm2 et une classe de 6ème ont pendant 10 séances découvert les disciplines de recherche des archéologues de l’institut : topographie (mesure et mise en plan), palynologie (étude des pollens), céra-mologie (étude des céramiques), tracéologie (étude des traces laissées sur les outils), anthropologie phy-sique (étude des restes humains) et d’autres encore. En complément des activités menées en classe par les animateurs des Petits Débrouillards, les enfants ont pu visiter la base Inrap de Pantin, rencontrer des chercheurs et visiter un site en cours de fouille. L’archéologie n’a aujourd’hui plus de secrets pour les jeunes Pantinois !

Les interactions entre le monde de la recherche et la société sont au cœur de nombre de nos actions et s’appuient sur une collaboration étroite et fructueuse avec des organismes d’Enseignement supérieur et de Recherche.Rencontres entres jeunes et professionnels, formation des membres de l’association, parcours de formation à destination des étudiants, autant

d’actions par lesquelles nous nous attachons à concevoir une médiation

eN hAuTReNCONTRe AveC uN iNgéNieuR De ReCheRChe atelier animé par un binôme d’étudiants de l’uPMC

PAge De DROiTeMASTeR CLASS CNAMatelier maîtriser/décoder les formes audio-visuellesde la communication publique des sciences et techniques

LégendeS photo

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sCienCe - soCiétÈ

Des parcours de formation à destinationdes étudiants

« On apprend d’autant mieux que l’on transmet en même temps que l’on apprend », tel est le fondement de la péda-gogie de nos parcours de formations au sein des universités. Ainsi, dans les diff érents parcours universitaires auxquels nous sommes associés, nous attachons une attention par-ticulière à l’accompagnement des étudiants ,dans la mise en pratique de leurs savoirs en cours d’acquisition. Cela se traduit principalement pour les étudiants par l’animation d’ateliers scientifi ques à destination d’un public jeune. Au cours de ce processus les étudiants doivent construire leur parcours thématique, le mettre en pratique avec les jeunes mais aussi être capable de porter un regard sur leur action de médiation pour en mesurer la portée au regard d’indica-teurs mis en place par le groupe.

En 2014 ce n’est pas moins d’une centaine d’étudiants qui a pu suivre ce type de processus de formation au sein de diff érentes universités telles que l’Université Pierre et Marie Curie, l’Université Paris Est Créteil, l’IUT de Bobigny- Université Paris 13.

Nouvellement créé en 2013, l’InstitutVillebon - Charpak propose des parcours de for-mation au métier d’ingénieur basés sur une pédagogie active. C’est donc tout naturellement que nous avons construit avec eux un partenariat permettant à une dizaine d’étudiants d’eff ectuer leur stage de médiation scientifi que au sein de no-tre association. Après une semaine de formation à l’animation, c’est accompagnés par des médiateurs expérimentés que les dix étudiants ont animé en petites équipes et durant une semaine aux pieds des immeubles dans le cadre du programme Cités Débrouillardes.

foCUS

aCCUeiL d’étUdiantS ingénieUrS

de L’inStitUt viLLebon - CharpaK

Nos liens avec les établissements d’Enseigne-ment Supérieur et Recherche

Du 19 au 22 novembre 2014, le Conservatoire National des Arts et Métiers, l’Institut Francilien Recherche Innovation so-ciété, l’Alliance sciences société et Les Petits Débrouillards se sont associés pour proposer aux membres de l’asso-ciation une Master Class (Inter)Médiation Scientifi que et Technique autour du thème : «Impacts professionnels de l’évolution des liens recherche-innovation-sciences-société ».Partant du constat que la réfl exion sur les rapports entre sciences, techniques, innovation industrielle et société s’inscrit dans une exigence politique, désormais portée au plan européen, cette formation certifi ante destinée aux professionnels et acteurs du champ de la culture scientifi -que, technique et industrielle, visait à dégager les éléments majeurs de compréhension des processus de médiation et d’intermédiation dans les domaines des techniques, des sciences et de la culture industrielle.Inscrite dans une visée de réfl exion intégrant les savoirs professionnels, les connaissances d’expertise et les recher-ches, cette formation reposait, pour les participants, sur la confrontation de leurs pratiques et réfl exions avec des pairs et des acteurs de politiques publiques ou chercheurs, les invitant de ce fait à construire leurs propres actions et connaissances en résonance avec le discours des divers ac-teurs de la médiation des sciences et des techniques en France et au-delà.

Partant de l’objectif principal de comprendre les conditions d’amélioration des interactions recherche-innovation-sciences-techniques-société en prenant en compte les diff érents points de vues d’acteurs (des citoyens aux cher-cheurs en passant par les experts ou les pouvoir publics), le programme de formation était construit autour de 4 objec-tifs spécifi ques dont la fi nalité était de fournir, des outils conceptuels et pratiques de décodage et d’intervention.

Se déroulant sur 4 jours, la Master Class était construite autour d’une journée d’apports de connaissance : «Penser les médiations des sciences et des techniques » avec la participation d’experts et académiques de rang internatio-nal et de trois journées de formation interactive conçues pour favoriser : des échanges de savoirs et savoir-faire sur la base de pratiques et situations concrètes, des transferts dans l’action et la formation des acteurs de terrain.

Des parcours de formation à destination des membres de l’association

- Questionner les pratiques professionnelles de médiation et d’intermédiation- Créer les conditions de leur amélioration en situation- Faire dialoguer praticiens et chercheurs de premier plan du domaine et de champs connexes- Capitaliser ce travail dans la durée

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Département Numérique Innovation

a La poUrSUite dU débroUiLLardnUmériqUe et inSoLent

Après avoir balisé les ruelles et chemins d’Île-de-France armés de GPS et de patience, après avoir récupéré toutes formes d’objets numériques, cherché des traces d’ADN de

notre démarche pédagogique, ces décodeurs ce sont recentrés sur l’enjeu de notre association : comprendre le complexe avec du simple. Ce chemin les a amenés à la poursuite d’une espèce encore non répertoriée : les geek sociaux.

Certains en avaient vu en liberté, et d’après les dires des marins échoués sur les zincs des paillasses mal éclairées, on nous avait conseillé de nous rappro-cher tout près des trucslabs, machinspaces et autres coworkus. La poursuite du geek social nous a mené sur des chemins de traverse, entre sciences, techno-logies et société. Un soir de pleine lune, nous avons débusqué un groupe de geeks en liberté et après prélèvement d’un échantillon, nous l’avons soumis à diff érents tests : test d’endurance comme le Science Tour à Futur en Seine, test de souplesse comme la formation interne aux nouveaux outils du Web, et test de précision, comme l’éducation aux médias so-ciaux en Seine Saint-Denis.

En croisant nos résultats, des premiers signes de mutation sont apparus très vite et avec eux les pre-mières hypothèses. En eff et, ce geek social, qui aime les hommes et les machines n’existe pas. Ce postu-lat n’est qu’une construction de l’esprit qui n’est pas moins virtuelle que le fait de croire qu’une association

se réinvente par le seul pouvoir du numérique. Nous ne croyons plus depuis longtemps qu’un outil va trans-former une personne pour la faire aller où on veut; nous n’irons donc nulle part puisque le numérique est partout. Ceci étant dit. Que reste-t- il à faire ?

Sans le savoir nous avions créé un département d’innovation digitale au sein même d’une structure d’innovation sociale. Il fallait juste attendre le bon moment et réunir les bonnes conditions pour que cha-cun se rende compte de l’existence de l’autre. Alors le Département Numérique Innovation (DNI) est né : une équipe de 10 animateurs socio-digitaux, qui assu-ment ne rien piger au numérique et qui en font quand même !

La force de cette communauté :Chaque personne est à la fois un porteur de projet et une ressource pour l’équipe. Certains utilisent le grou-pe comme une plateforme de crash test pédagogique, d’autres comme un centre de formation discontinue et d’autres encore comme une passerelle entre les autres bulles éduco numériques que ce sont les tiers lieux.Le DNI, débrouillard, numérique et insolent, réinvente le fablab de coworking ou hackathon à chaque fois qu’il les fréquente !

« Les jeunes sont destinés à devenir des adultes »

Ce matin brumeux d’automne 2011, l’association des Petits Débrouillards se hasarde à expérimenter des projets à hauts risques. Dans ce laboratoire du fond du couloir, un tandem, au départ tellement virtuel, s’imaginait sur des projets d’envergure mondiale à la conquête de territoires encore inexplorés : la transformation sociale par le numérique. La pente est raide et la route est longue, mais le duo de choc et d’estoc a su utiliser la démarche expérimentale dans ce contexte particulier : inventer, écrire et tester en atelier des parcours d’animation numériques.

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dni

En parallèle de ce projet sur l’économie locale, les jeunes devaient explorer leur ville pour mieux la connaître, échanger sur leur propre représentation et en tirer une image partagée. Les cartes Trek TIC issues de ce travail résul-tent donc de la négociation au sein du groupe sur les éléments à faire apparaître.

Cette forme de négociation autour d’une carte et des points d’intérêt permet, au-delà de tout à priori et préjugés d’avancer concrètement sur une construction collective de la ville. Le fait que ces cartes soient visibles par tous les membres du groupe amène une richesse dans les débats/postures. De plus, l’interaction avec les internautes forcent le groupe à prendre du recul ça démarche intellectuelle et l’objectif du projet.

Au delà de l’outil Trek TIC, la diver-sité des formes de valorisation a permis à chaque jeune de mettre en lumière des compétences non prises en compte dans un usage classique (la prise de photos, la prise de son, la modélisation 3d, le dessin …). En conclusion, le pro-cessus de construction collective à travers des outils web et l’animation de groupe, a permis de valoriser des compétences ou de nouvelles postures et l’intime conviction chez tous que leur place dans la cité se construit dès le plus jeune âge.

roSny-SoUS-boiSla caRte et le teRRitoiRe

Dans le cadre d’un projet co-construit entre Copaname, Minga et les Petits Débrouillards, un parcours de découverte de l’économie locale a été expérimenté. Une pluralité d’outils de valorisation et représentation ont été présentés. Une classe de 3ème en phase de découverte professionnelle s’est naturellement tournée vers Trek Tic pour sa représen-tation spatiale.

Trek TIC est à la fois un dispositif d’animation et une plate-forme web créés par les petits débrouillards.Il a pour but d’accompagner les animateurs de structures dans la réalisation en atelier de balades geolocalisées.Les itinéraires audio-guidés réalisés par les jeunes mettent en lien le patrimoine historique, industriel ou naturel.

treK tiC

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événement

feStivaL « aUx SCienCeS CitoyenS ! »

70 membres des Petits Débrouillards(bénévoles, animateurs, permanents,services civiques) dont 3 collègues venus de Rabat (Maroc)

13 structures associatives

8 chercheurs

5 artistes et compagnies de théâtre

3 institutions

4 collectivités partenaires

1200 personnes venues de 10 villes d’Ile-de-France.

« Aux Sciences Citoyens ! » comme un appel à la mobilisation des savoirs, à la créativité et à l’énergie de chacun.Notre Festival s’est inscrit dans le sillon des réfl exions et des actions que le réseau national des Petits Débrouillards porte à travers la campagne Education aux Transitions écologiques, numériques et sociales.

C’était une invitation pour tous à participer à com-prendre les enjeux et à construire notre société de demain.

Nous fûmes plus de 1200 à nous engager du-rant ces 2 jours dans cette perspective : chercheurs, animateurs, artistes, collectivités, société civile, jeunes, citoyens...

3 sites symboliques et stratégiques de la ville d’Evry : L’université, le centre ville et les berges de Seine. Nous avions voulu une programmation joyeuse et dé-contractée, ouverte à la rencontre, au dialogue et la pratique d’activités qui rendraient compte d’initiatives émergentes en matière d’innovation sociale, technolo-gique et scientifi que. Cet événement était une étape, bien d’autres nous attendent !

uNiveRSiTé D’ évRy

Il a mobilisé

dates : 27 et 28 mai 2014 3 sites À evry : UniverSité evry vaL eSSonne, Centre viLLe, bordS de Seine

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événeMent

« ramène ta SCienCe, paS ta fraiSe »Présenter son objet de recherche, les actions de son institu-tion ou le sujet de son engagement en tenant compte des réactions ou questions du public durant une séquence de 20 minutes, tel était le cadre posé aux différents intervenants. Ils l’ont accepté avec plaisir, trouvant dans cet exercice court et synthétique une sorte de challenge dans la communication et l’interaction. Grâce à nos liens avec de multiples réseaux et institutions, chercheurs, citoyens militants, représentants d’institutions se sont succédés dans cet espace confortable, calme et aménagé de sorte à offrir une immédiate proximité entre l’intervenant et les participants.

« iL n’eSt paS néCeSSaire d’être triSte,

poUr être SérieUx »Notre implication dans plusieurs réseaux citoyens, nous a permis de découvrir des artistes qui ont créé et mis en scè-ne des petites formes théâtrales interactives qui invitent de manière décalée et souriante à pousser la réflexion sur l’exploitation des ressources, les modes de production et de consommation, la responsabilité politique et citoyenne, le modèle de développement de nos sociétés, le rapport de l’homme à la nature… La programmation artistique s’est construite autour de ces propositions conçues pour prendre place dans l’espace public. Nous comptions là notamment sur l’interpellation que leur présence pourrait susciter auprès du « passant ». Nous confirmons que ce choix était le bon ! Leur adaptation simple et efficace au contexte et à la situation présentes installe tout naturellement une sorte de compli-cité et de fluidité dans la relation avec le public.

« aLternat, Une péniChe poUr La paix »La péniche Alternat, centre socio-culturel itinérant qui promeut le fleuve comme espace public, et les bateaux asso-ciatifs comme projets de biens communs et alternatives aux seuls transports commerciaux, était un des points de rendez vous du Festival. Accostée sur les berges de Seine, elle a accueilli les interventions de deux laboratoires citoyens qui pilotent des recherches participatives sur la pollution de l’air et de l’eau. Tandis qu’à flot, nous avons profité d’une visite vivante et commentée de l’aménagement des berges, de la faune et de la flore représentées, des modes de navigation, de la domination du trafic fluvial à but commercial… Cette croisière fut l’occasion pour plus de 300 personnes de voguer entre les port d’Evry et de Corbeil Essonne et pour certains de vivre leur 1ère expérience de navigation !

PéNiChe ALTeRNAT

COMPAgNie « un euro ne fait pas le printemps »

uNiveRSiTé D’evRy

Zoom SUr

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95

7791

78

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9375

9492

75

92

95

7791

78

Les Départementsd’Ile-de-France

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Paris7575

9 147HEURES

D’ANIMATIONS

16 111BÉNÉFICIAIRES

165STRUCTURESPARTENAIRES

1VILLE PARTENAIRE

A N C R A G E T E R R I T O R I A L

Cette année, nous avons parti-culièrement investi le quartier situé entre la Porte de Clignancourt et la Porte de St Ouen. Avec les collectifs locaux, nous avons es-sayé de créer un véritable parcours d’éducation aux sciences de l’école élémentaire à l’âge adulte . Des ateliers périscolaires dans les écoles et dans les centres sociaux animés par des étudiants de l’uni-versité Pierre et Marie Curie, des Clubs UniverCités avec des visites dans des laboratoires, un atelier « famille » au centre social en partenariat avec « les Jardins du Ruisseaux », des programmes d’initiation à l’animation pour les jeunes du quartier (form’ac-tion), des ateliers en pied d’immeuble avec l’association ATD Quart monde pendant l’été…

Autant d’activités et de projets qui ont permis aux jeunes et aux familles de se poser des questions sur des sujets scientifi ques tels que, la nature dans la ville, le climat, les énergies renouvelables…

Au total, 8 ateliers hebdomadaires dans les écoles ou structures éducatives du quartier, une dizaine d’ateliers sur l’espace public, 2 form’actions avec une vingtaine de jeunes de 15 à 20 ans, 3 visites à l’université et rencontres avec un chercheur, la visite du quartier par 10 jeunes étudiants de Tunis dans le cadre d’une formation à la transition écologique.

Autant d’activités et de projets qui ont permis aux

CLimat généraLEn 2014 : Paris carrefour d’expérimentation des projets Jeunesses , Sciences et Société, Transition et Solidarité

aUtreS ChiffreS

« A raison d’un poids moyen de 39 kg par bénéfi ciaire et avec un total de 16111 de bénéfi ciaires,

nous avons animé pour 628329 kg de public »

en 2014 L’éqUipe pariS ÀprononCé

3 754 fois le mot « projet »756 fois le mot « territoire »

et 7 896 fois la question « quelqu’un a acheté du café ? »

ANiMATiON eT DéBATeN PieD D’iMMeuBLe À PARiS

Roulez jeunesses ! L’ancrage territorial s’est renforcé dans le 18è notamment autour des form’actions, tandis que les projets Science - Société ont pris la direction d’une collaboration fructueuse entre des étudiants, des

chercheurs et des jeunes à l’Université Pierre et Marie Curie.

La destination Transition nous conduit à La Cité des Sciences et de l’Industrie où a été accueilli un village climat porté par Les Petits Débrouillards lors de la Fête de la science.

Enfi n, à la croisée des chemins nos activités régulières (ateliers bleus, ateliers dans le cadre de la réforme des rythmes éduca-tifs, ateliers d’accompagnements à la scolarité …) continuent de constituer un terrain de renforcement de nos pratiques péda-gogiques avec pas moins de 80 ateliers hebdomadaires animés par une cinquantaine de médiateurs.

déveLoppement LoCaLles Petits débRouillaRds s’investissentdans le 18e !

37 étUdiantS

formés en médiation scientifique dans le cadre dans le cadre de

leur cursus (UPMC)

Nous travaillons dans tous les arrondissements de Paris. Toutefois nous som-mes davantage présents dans certains quartiers que sont les quartiers populaires du nord-est parisien.

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paris

ANiMARiSL’équipe d’animateurs Petits Débrouillards

Le programme form’aCtion À pariSse déveloPPe !

A la frontière entre l’accompagnement de projet, la formation et la médiation, nous proposons de-puis 4 ans aux jeunes parisiens des initiations à l’animation scientifi que.

Véritable outil au service du projet des jeunes et des struc-tures, les form’actions permettent de créer un autre rapport aux savoirs via la pratique des sciences et la démarche d’investigation. En parallèle, les form’actions off rent un cadre simple et accessible pour tester une posture de res-ponsabilité et une opportunité de se mettre en projet avec d’autres.

Ces projets sont systématiquement construits en partena-riat avec les jeunes, les partenaires institutionnels et les partenaires éducatifs locaux. Dans chaque quartier, nous travaillons à fédérer un collectif autour du projet. C’est à partir de ces synergies que nous pouvons dégager un dia-gnostic commun et proposer un projet pertinent.

En 2015 nous souhaitons aller plus loin dans la pratique des sciences et la mise en projet des jeunes, en particulier en favorisant la venue d’autres acteurs dans les collectifs tels que des Tiers lieux, laboratoires de recherche, Fablabs, acteurs de l’économie sociale et solidaire…

Les Formactions : c’est où ?, c’est avec qui ?

• Dans le 10e avec le Club de prévention ARC 75, pour proposer des projets de mobilisation à des jeunes lycéens•Dans le 11e avec la fondation Jeunesse feu vert, pour favoriser un projet de solidarité internationale• Dans le 18e avec le centre social Belliard et Binet, avec des jeunes « futurs » animateurs• Dans le 19e avec le cafézoide avec des collégiens bénévoles de l’association• Dans le 20e avec l’association « Plus loin » avec des animateurs déjà formés qui veulent se spécialiser

En chiff res et en lettres

• 162 heures de projets et d’animationsavec les jeunes• 66 jeunes • 5 quartiers prioritaires

Jeunesse

Zoom SUrl’animaRis umeRus de théo jansen et ses vétéRinaiRes !

Du 8 avril 2014 au 4 janvier 2015, l’expo-sition Art Robotique de la Cité des Sciences accueille un animal peu ordinaire … l’Anima-ris Umerus, une des Strandbeest de l’artiste hollandais Théo Jansen.

Ce bidouilleur de génie crée depuis plus de 20 ans de nouvelles espèces géantes, dont le corps en tu-bes de PVC et matériaux de récupération est adapté à l’environnement des plages du nord des Pays-Bas. Autonomes et sans aucun composant électronique, les Strandbeest survivent grâce à l’énergie du vent et se déplacent avec un ingénieux système de pompes et de capteurs physiques. Ce sont 4 Petits Débrouillards, Sakada, Laurent, Guillaume et Pavel, aidé de quelques collègues passionnés, qui ont été les « vétérinaires » de la bête pendant toute cette année. Formés par Théo Jansen en personne, ils ont été aux côtés de l’Animaris de 4m de long, l’ont manœuvré avec dexté-rité, ont documenté son fonctionnement et ont pansé ses petits bobos tous les jours de l’année (dont deux fractures du bassin, quelques hémorragies et une opé-ration du cœur !), développant une véritable intimité avec cette œuvre hors norme. Notre équipe de choc a ainsi accueilli au total près de 160 000 visiteurs de la Cité des Sciences et de l’Industrie, à qui ils ont pu faire partager les ressorts du robot mais aussi la démarche de l’artiste, entre théorie de l’évolution et mécanique libre. La suite en 2015, puisque les Petits Débrouillards accompagneront l’Animaris au Palais de Tokyo lors de l’exposition « Au bord des mondes » !

ANiMARiS

160 000 viSiteUrS

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CLuB uNiveRCiTéSvisite du laboratoire de météorologie

dynamique à l’upmcAtelier régulier cm1

CLuB uNiveRCiTéS

SCienCe SoCiété À l’univeRsité

Depuis la rentrée Universitaire de 2011, l’association mène une Unité d’Enseignement (UE) de médiation scientifi que par la pratique dans le cadre d’une licence pluridisciplinaire à l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC).

Le projet « UniverCités »continue en 2015, toujours dans la perspective

de la COP 21

Le second semestre se poursuit autour d’un projet d’une toute autre forme au sein du-quel les étudiants du parcours médiation de la LST ont pour objectif d’organiser un colloque rassemblant enfants, lycéens et chercheurs. Ce projet s’inscrit dans la pro-grammation de manifestations organisées par l’UPMC en vue de la rencontre inter-nationale qui se déroulera au Bourget en décembre 2015. Programmé le mercredi 27 mai sur le campus de l’université autour de la question « Quel climat pour demain ? », la rencontre abordera les causes et consé-quences du changement climatique.

en 2014, le partenariat avec l’UPMC s’est renforcé avec la mise en place du projet « UniverCités ». Ce projet ini-

tié en 2013 est entré dans sa phase de développement avec une UE de 30 heures accueillant les étudiants de 3ème année de licence Sciences et Technologie (LST), anciennement licence Sciences Exactes et Naturelles. L’UE projet « UniverCités » s’appuie sur 3 piliers : l’établissement d’ensei-gnement supérieur et de recherche, des jeunes du niveau primaire et du secondaire, et des étudiants, véritables « ambassadeurs » du projet.

Après une phase pilote menée sur le second semestre de l’année universitaire 2013-2014, l’UE a débuté à la rentrée universitaire 2014-2015 avec 26 nouveaux étudiants, qui ont animé 13 ateliers hebdomadaires pendant 10 semaines, soit d’octobre à décembre, tous en partenariat avec un laboratoire de recherche de l’UPMC.

Notre objectif a été de mettre en place une UE qui per-mette aux étudiants de réaliser un projet s’inscrivant dans les problématiques Science-Société, reliant des groupes d’enfants, des étudiants et des chercheurs de l’UPMC. Afi n que le projet se situe au plus près de l’actualité science-société, l’ensemble des sujets des étudiants se sont portés sur la thématique Climat et Énergie dans la perspective de la COP 21.

Ce type de projet a été possible grâce aux supports des ateliers réguliers périscolaires coordonnés par l’associa-tion et aussi grâce aux partenariats développés avec plusieurs chercheurs de l’UPMC, partenariats qui se sont concrétisés par des rencontres avec les chercheurs référents, des visites des laboratoires et du campus de l’université.

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paris

Je suis P’tit Deb...

Pour la Fête de la Science, cette année, les Petits Débrouillards ont investi le week-end gratuit de la Cité des Sciences et l’industrie et installé avec leurs partenai-res un véritable « Village climat », les 26, 27 et 28 septembre. Composé d’espaces thématiques off rant au public un panel d’ac-tivités liées aux changements climatiques et aux enjeux de la transition socio-écolo-gique au sens large, le village a notamment accueilli 600 élèves de classes de primaire et secondaire le vendredi, et 1200 person-nes venues seules ou en famille le week-end. Station météo infernale, découverte de l’eff et de serre ou de l’océan, les activités incluaient un étonnant conte futuriste per-mettant de se projeter dans un avenir où la Terre ne serait plus habitable… pour mieux comprendre les conditions de la vie sur notre planète, et réfl echir comment éviter de soumettre les populations a des condition climatiques extrêmes ! Tara Expéditions et l’association Météo et Climat se sont relayés à nos côtés pour partager leurs expertises et leurs combats. Un es-pace de débat ouvert « Ramène ta science, pas ta fraise ! » a vu se succéder des scientifi ques tels que Hocine Bendjoudi (UPMC), François-Marie Bréon (LSCE), ou encore Céline Guivarch (CIRED), et Nadine Roudil (LAVUE), pour des échanges informels et conviviaux avec les visiteurs. Un temps fort qui ouvrait notre nouvelle campagne pour l’Education aux Transitions !

ANiMATiONvillage climat

laetitia FerreriChargée de dé[email protected]

MarGuerite CapelleChargée de mission événementiel& solidarité[email protected]

pasCale eonChargée de dé[email protected]

Jean MarC rioChargé de [email protected]

viviane MordelleChargée de [email protected]

planète, et ANiMATiON

village climat

foCUS

Le viLLage CLimat À La Cité

deS SCienCeS et de L’indUStrie

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Hauts-de-Seine92

1628HEURES

D’ANIMATIONS

6934BÉNÉFICIAIRES

57STRUCTURESPARTENAIRES

25VILLES PARTENAIRES

A N C R A G E T E R R I T O R I A L

Comment vivrons-nous en 2050 ? Imaginer notre vie dans quelques années nécessite de jeter un œil sur nos pratiques passées et actuelles puis les remettre en question. Diff érentes formes d’activités ont ainsi

été proposées aux publics jeunes et moins jeunes.

C’est dans ce cadre, pour n’en citer que quelques unes, qu’un groupe de familles a profi té d’une excursion au parc du Marcantaire en Baie de Somme pour comprendre et s’in-terroger sur la biodiversité au travers des oiseaux.

Le camion du Science Tour a fait étape à plusieurs reprises dans les quartiers pour observer à la loupe la biodiversité urbaine.

Vêtu de leur costume de « guide-animateurs », les Petits Débrouillards ont accompagné un grand nombre de person-nes, dans les méandres de la station d’épuration du SIAAP à Colombes. Enfants et adultes de Villeneuve la Garenne ont levé le nez ….

Nous avons ainsi bien avancé sur le chemin des transitions écologiques et sociales. Ces questions ont représenté plus de moitié des projets 2014 sur le territoire.

Cette année encore, c’est nombreux que les Altoséquanais ont profi té de nos animations, où plaisir et bonne humeur sont au cœur de nos ateliers. En 2015, nous poursuivrons les actions de sensibilisation aux transitions écologiques et sociales, toujours en lien avec les acteurs locaux, les idées des habitants, avec la COP 21 comme horizon.

SUr Le Cheminde La tranSition

TransitionÉnergie Eau

Prospective DiffusionFam

illes

Numérique

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hauts-de-seine

treK tiC 2 ou comment le numéRiQue cRée une nouvelle FoRme de dialogue entRe une ville et ses habitants

Ne serait-il pas grandiose d’avoir une carte en ligne sur laquelle chaque habitant viendrait partager son territoire et racon-ter à chaque visiteur ce qui ne se voit que lorsqu’on on marche sur leurs parcours de vie ?

Cette carte existe de puis 3 ans et s’appelle Trek TIC, le projet de balades numériques des Petits Débrouillards qui aujourd’hui fait peau neuve et revient en force dans les quartiers de Villeneuve-la-Garenne.

Mais qu’est ce qui a vraiment changé ? L’ intention reste la même, à savoir accompagner le pu-blic des quartiers du Grand Paris dans la transformation digitale. Sauf qu’aujourd’hui on s’adresse aussi aux ac-teurs publics et associatifs qui œuvrent sur le terrain avec nous. Cette fois-ci, on sort même du cadre « raconte moi ta ville, tes coups de cœurs, tes coups de blues » pour y ajouter une dimension : la mise en regard des points de vue. Mais comment engager un regard croisé entre les ha-bitants d’une ville coupée en 2 par un tramway et les équipes en charge de sa transformation ?

Les Petits Débrouillards sont donc partis à la ren-contre de 4 groupes plus ou moins représentatifs de la vie de ces quartiers : un groupe de jeunes ados déscolarisés, un groupe de réfugiés non francophones, un groupe de femmes seules et un groupe d’enfants en diffi culté scolaire. Pour mener à bien ce projet de cartographie sociale des quartiers au Nord et au Sud, se sont joints à nous 2 chargés de mission de la Villeneuve ainsi que 4 animateurs des structures d’accueil du Nouveau Monde et de la Maison de la Cité. Dans un eff ort de conciliation et de revalorisation de la place de l’habitant dans l’aménagement de ses quartiers populaires, la ville a invité les associations de la Noue et la Caravelle à partager cette expérience sur internet.

La réussite de ce projet ? Une formation par l’action dont les jeunes parlent encore aujourd’hui un an après et un format d’animation innovant qui relance le débat autour du numérique dans les activités socio-éducatives.

Cette carte existe de puis 3 ans et s’appelle Trek TIC, le projet de balades numériques des Petits Débrouillards qui aujourd’hui fait peau neuve et revient en force dans

L’ intention reste la même, à savoir accompagner le pu-blic des quartiers du Grand Paris dans la transformation digitale. Sauf qu’aujourd’hui on s’adresse aussi aux ac-teurs publics et associatifs qui œuvrent sur le terrain avec nous. Cette fois-ci, on sort même du cadre « raconte

La réussite de ce projet ? Une formation par l’action PhOTOgRAPhieSissues du Trek TiC

a villeneuve-la-garenne

hTTP://TReKTiC.ORg/MeDiA1414

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oUr Life2050

Les fouilles archéologiques de la ville de Colombes réalisées en ce début d’année 2050 ont permis de découvrir toute une série d’ateliers menés par les Petits Débrouillards en 2014. A l’époque, on le sait, l’association était déjà très présente auprès des structures de loisirs et proposait une grande variété d’animations scientifi ques. Mais les archives retrouvées sont d’autant plus intéressantes qu’elles mettent à jour 2 stages d’animation destinés aux adolescents de l’époque qui leur proposaient d’imaginer la vie.... en 2050 !

OuR Lifeles jeunes imaginent

un futur réaliste...

Que ressort-il de ces découvertes ? Une grande imagination des jeunes de l’époque. Ces derniers ne se sont pas contentés d’envisager le futur pour tomber dans un atelier science fi ction.

Au travers de jeux de plateau, de rôles, de débats, l’objectif était plutôt d’imaginer les innovations possibles, les nouveaux loisirs ou métiers tout en argumentant sur leur soutenabilité.

Peut-on améliorer son confort sans accentuer le déréglement climatique ? La transition écologi-que est-elle possible ? Les matières premières de produits de la vie courante viennent souvent

de plusieurs pays, n’y a t-il pas d’autres solutions pour les produire que de leur faire parcourir des kilomètres ? Quels changements et impacts cela peut-il avoir ?

Tout autant de questions que ces jeunes ont pris plaisir à débattre. Loin de toute vision moralisa-trice ou d’injonctions, l’idée était de comprendre les enjeux économiques, écologiques et sociaux des prochaines années et percevoir ses marges de manœuvre pour agir.

Our Life 21 est un projet mené en partenariat avec l’association 4D.

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hauts-de-seine

non maiS À l’eau Quoi !

Bon d’accord, alors savez-vous comment l’eau est nettoyée ? Et d’ailleurs pourquoi une eau propre n’est elle pas potabilisée ? Prendre un bain consomme un peu plus d’eau qu’une douche mais combien de li-tres d’eau faut-il pour fabriquer un jean, confectionner un hamburger ou avoir un ordinateur neuf ? Et si la pollution de l’eau avait quelques avantages ?

Parce que depuis toujours les Petits dé-brouillards ont une culture d’interrogation et de remise en question, parce qu’il n’est vraiment pas nécessaire d’être triste pour être sérieux, parce que le lien avec le quo-tidien est l’une des mobilisations les plus pertinentes, 16 animateurs de l’association ont proposé des ateliers autour des enjeux de la res-source « Eau » aux habitants des villes de Boulogne, Issy-les-Moulineaux et Meudon. Ce samedi 21 juin 2014, des expériences et manipulations drôles, insolites, piquantes ont permis aux petits comme aux grands de découvrir et de s’interroger, sans culpabiliser !

Je suis P’tit Deb...

Gaëlle pratChargée de développement 92 et [email protected]

eMelyne vernetChargée de projet 92 et [email protected]

Gaby bolivardChargé de projet - [email protected]

Karine varaldo Chargée de mission Science & Société[email protected]

« Savez-vous qu’une douche est plus économe qu’un bain ? Et que laisser le robinet ouvert pendant qu’on se brosse les dents fait perdre une quan-tité d’eau qui servirait à faire vivre une famille de 4 personnes... Oui, oui on sait, on n’arrête pas de nous le dire qu’il faut faire des économies, mais pourquoi au fait? On pourrait en savoir un peu plus ?! »

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Val-d’Oise95

1 450HEURES

D’ANIMATIONS

4 230BÉNÉFICIAIRES

50STRUCTURESPARTENAIRES

23VILLES PARTENAIRES

A N C R A G E T E R R I T O R I A L

CLimat généraL

Le digital à la sauce des Petits Débrouillards dé-colle sur le Val-d’Oise. Open Source, hacking, binaire, programmation… autant de vocabulaire qui fait du numérique une nébuleuse complexe

à déchiff rer. Mais ça, c’est sans compter sur une équi-pe d’animateurs Petits Débrouillards bien décidés à inclure tout le monde dans la révolution numérique que nous vivons. Par des rencontres ponctuelles ou régulières, tout était prétexte à passer quelques heu-res pour jouer à coder sans ordinateurs, apprendre à calculer en binaire, circuiter et décircuiter, imaginer, fabriquer, partager. Le territoire du Val-d’Oise un beau terrain de jeux.

ateLierSRégulieRsLes activités régulières ont pris une grande place sur l’activité 2014. Notamment au travers des nouveaux temps d’activités périscolaires à Garges, Bessancourt et Courdimanche. Un peu plus de 700 heures d’ate-liers réguliers pour des projets de 5 à 10 séances avec des enfants de primaire et de collège, ont été menés. Instaurer des rencontres régulières avec un groupe d’enfants c’est se laisser le temps de pénétrer des concepts et la possibilité de faire évoluer la dé-marche du projet.

formation = aUtonomiSer

Presque tous les animateurs Petits Débrouillards in-tervenants sur le 95 sont parisiens. Nous tendons donc à développer la formation des acteurs éduca-tifs locaux et la découverte du métier d’animateur scientifi que pour des jeunes valdoisiens. Ainsi, près de 40 jeunes et adultes ont été formés à la pratique d’activités scientifi ques et techniques. Certains ont débouché sur l’animation autonome d’ateliers scien-tifi que et d’autres sur des emplois au sein même des Petits Débrouillards.

noUveLLeéQuiPeLa pérennisation et l’essor de partenariats tel qu’à Garges-lès-Gonesse, ont permis de fortement ren-forcer l’équipe oeuvrant sur le Val-d’Oise. Pour + de complémentarité + originalité + de vivacité + de créa-tivité, en 2014 c’était donc :

La diffUSion d’outils PédagogiQuesLe territoire du Val-d’Oise dispose d’un grand nombre d’écoles et d’université scientifi ques mais peu d’es-paces d’appropriation ouverts au grand public. En plus des nombreuses heures d’ateliers à destination d’enfants et d’adolescents, nous avons fait largement profi ter les valdoisiens de nos outils pédagogiques innovants : camions d’animation, expositions, malles thématiques, ressources web.

6 permanentS a tempS pLein

4 permanentS a tempS partieL

15 animateUrS vaCataireS

Formation ProgrammationTransitionDiffusion

RégulierDiffusion

EauCode

Co-construction

Digital

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val-d’oise

LeS UrbanS CoderS de gaRges-lès-gonesse

Les TAP à Garges-lès-Gonesse deviennent l’occasion, pour la ville, de lancer le défi d’une école plus numérique. Les Petits Débrouillards relèvent ce défi et mettent en place une quarantaine d’ateliers numéri-ques par semaine.

Nous avons posé la question à quelques animateurs de garges sur la raison pour laquelle ils animent à garges.

Alexandre, qui habite à Vitry-sur-Seine, nous répond qu’il est avant tout motivé par la dynamique qui règne dans l’équipe de Garges, mais aussi par la thématique et la possibilité de tester de nouvelles façons d’animer le numérique. Jean Charles lui, est plutôt motivé par le contexte social, par le fait de travailler dans une ville aussi stigmatisée et par le fait de contribuer à changer la perception que les habitants ont de leur ville.

Septembre 2014, c’est la rentrée des classes. La ville de Garges-lès Gonesse, lance le défi d’une école numérique, par le biais de la reforme des rythmes scolaires. Les Petits Débrouillards relèvent le défi ! Ce qui se traduit par 44 ateliers par semai-ne, 15 kilomètres de câble utilisés, 1500 leds allumées, une équipe de 15 personnes soudée et motivée …

Les animateurs de l’équipe de Garges expérimentent, proposent, échangent, se forment régulièrement. Beaucoup d’entre-eux viennent de la banlieue et font beaucoup de chemin pour arriver à Garges, animés par le sujet et par la dynamique du groupe. Le point de départ des ateliers c’est le rapport des enfants au numérique et à l’ordinateur et on leur propose de devenir protagonistes de l’utilisation qu’ils font de la technologie numérique.Il arrive que l’on propose aux enfants le défi de « programmer » un robot humain, (l’ani-mateur se comporte comme un robot), ils s’aperçoivent qu’un robot ne décide rien par lui même et qu’il faut que les informations qu’on lui donne soient précises et compré-henssibles par une machine.

Les Petits Débrouillards à Garges c’est aussi le lancement d’un programme de formation des animateurs de la ville ainsi que des jeunes bénévoles d’autres associations lo-cales, mais aussi de recrutement de jeunes gargeois.

ATeLieR uRBAN CODeR

ATeLieR urban coder

Jeunesse

entretien

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L’eaUune thématiQue Qui Rassemble laRgement

Chacun des groupes, après avoir rencontré des experts scientifi ques, politiques, techni-ciens, a réalisé une étude qu’il a pu partager localement (lors d’une fête de quartier, avec les autres membres de sa structure) mais aussi au niveau régional lors du débat de clô-ture du projet.

Le projet a aussi eu une dimention nationale car il a démarré par un séminaire de 3 jours du réseau national des Petits Débrouillards organisé par l’association d’Ile-de-France et qui a rassemblé une quarantaine de partici-pants et une quinzaine d’intervenants sur une péniche.

Cette nouvelle année scolaire 2014-2015 voit le projet QSEC évoluer : les groupes de ci-toyens se réunissent aujourd’hui autour d’une thématique afi n de réaliser une exposition présentée dans leur département en 2016. Coup de chance : la thématique choisie est « l’air », qui constitue un de axes prioritaires de la campagne « Éducation aux transitions » que vient de lancer l’association au niveau national, dans l’optique de sensibiliser massi-vement sur les enjeux de la COP climat qui se tient en décembre en 2015 à Paris.

Transition

En 2013-2014, le projet « Questions de Sciences, Enjeux Citoyens (QSEC) » sur la thématique de l’eau a fait réfl échir des profi ls variés de citoyens du Val-d’Oise (lycéens techni-ques, associations militantes ou de quartier, AMAP, usagers de bibliothèque…) Les enjeux locaux et interna-tionneaux ont été abordés : la qualité et le prix de l’eau dans ma ville, les circuits de distribu-tion et de traitement, l’impact sur la santé, sans occulter la dimention politique : les confl its dans le monde liés à l’accès limité ou à l’usage de cette ressource.

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Page 41: Rapport Activités 2014 APDIDF

val-d’oise

Zoom SUr

toUS aUx bainS doUCheS

A Argenteuil, les « Bains douches » allias SILICON BANLIEUE se sont donnés pour défi de tisser un réseau numérique des habitants de la ville d’Argenteuil.

Coup de chance ou coup de foudre, c’est dans la rue de Calais, non loin de l’antenne Nord/Ouest des Petits Débrouillards. qu’ils ont élu domicile pour lancer leur projet ambitieux.

Nous acteur social de la ville depuis plu-sieurs années, nous avons été invités en amont de leur lancement pour imaginer avec eux comment faire connaitre auprès des habitants l’existence de ce lieu créé pour eux.

de L’initiation À La Création de Site Web, À La programmation d’objetS ConneCtéS aveC deS jeUneS en inSertion, LES PETITS DÉBROUILLARDS SE SONT ASSOCIÉS À CE TIERS-LIEU POUR CRÉER UNE VÉRITABLE « SILICON AVENUE » QUI FAIT LE LIEN ENTRE INITIATION AU NUMÉRIQUE -> FORMATION DIGITALE -> CRÉATION D’ACTIVITÉ.

de L’initiation À La Création de Site Web, À La programmation d’objetS ConneCtéS aveC deS jeUneS en inSertion, LES PETITS DÉBROUILLARDS SE SONT ASSOCIÉS À CE TIERS-LIEU POUR CRÉER UNE VÉRITABLE « SILICON AVENUE » QUI FAIT LE LIEN ENTRE INITIATION AU NUMÉRIQUE -> FORMATION DIGITALE -> CRÉATION D’ACTIVITÉ.

Je suis P’tit Deb... Gaëlle pratChagée de développement 92 et [email protected]

eMelyne vernetChargée de projet 92 et [email protected]

susanna MelisChargée de projet [email protected]

laMine diabyMediateur scientifi que / vidé[email protected]

Gaby bolivarChargé de projet - [email protected]

Karine varaldo Chargée de mission Science & Société[email protected]

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Page 42: Rapport Activités 2014 APDIDF

Seine-Saint-Denis93

CLimat généraL

La Seine-Saint-Denis est un territoire qui poursuit sa mutation urbaine dans de nombreux quartiers. Cette mutation se traduit par de nombreux projets de rénovation urbaine, transformant ainsi en profondeur le cadre de vie des habitants.

C’est dans ce contexte que de très nombreux projets de notre association ont pris place. La rénovation urbaine questionne la vie des habitants sous l’angle de la transition écologique car elle s’intègre dans des questions de ville durable.

La place des déchets dans la ville, les circuits de mobilité et de transports, les normes de construction des bâtiments, la place de la biodiversité dans la ville sont autant de thèmes qui ont fait l’objet de projets d’animation. Ces projets ont été menés avec les acteurs éducatifs et socio-culturels afi n d’aider les habitants jeunes et moins jeunes à comprendre les enjeux de transition éco-logique dans la ville. Ils ont aussi été pensés en préfi guration de l’année 2015 qui va accueillir la 21ème conférence pour le Climat en décembre 2015 au Bourget et qui va constituer une formida-ble occasion de poursuivre nos actions de sensibilisation sur ces enjeux politiques mondiaux. Cette année fût également riche de collaborations avec des établissements de l’enseignement supé-rieur tels que l’INRAP, l’Université Paris 13 ou encore l’Observatoire de la Biodiversité Urbaine du Conseil Général. Ces collaborations ont donné lieu à divers projets où les jeunes du département ont pu appréhender les activités de recherche scientifi que et les met-tre en lien avec leurs apprentissages scolaires. Des projets qui se sont révélés riches de rencontres fécondes et pourquoi pas mo-teurs de nouvelles vocations professionnelles !

Enfi n, cette année 2014 nous a permis de développer plusieurs projets dans le champ de l’insertion professionnelle sur ce terri-toire durement touché par le chômage des jeunes. C’est pourquoi, nous nous sommes attachés à développer des projets de pré-qualifi cation à l’animation scientifi que, encourageant également l’engagement associatif des jeunes.

3898HEURES

D’ANIMATIONS

6891BÉNÉFICIAIRES

72STRUCTURESPARTENAIRES

26VILLES PARTENAIRES

A N C R A G E T E R R I T O R I A L

29 joUrnéeS d’animation

organisées avec le Science Toursur le thème

« biodiversité dans mon quartier »

donc au moins 1000 insectes et végétaux capturés (avec une bonne

centaine de pièges à insectes confectionnés) … pour ensuite les

relâcher !!!

40 | rapport d’activité 2014 rapport d’activité 2014 | 41

Page 43: Rapport Activités 2014 APDIDF

seine-saint-denis

La pratiqUe deS SCienCeSau Quotidien !

Comme chaque année, de nombreux jeunes ont pu s’im-pliquer de manière régulière, parfois toute l’année au sein d’ateliers Petits Débrouillards. Durant l’année 2014, 62 ateliers réguliers ont pris place sur le territoire de la Seine-Saint-Denis.

Chaque semaine en dehors des vacances scolaires, près de 1000 séquano-dyonisiens ont pu réaliser des expériences, affiner leurs questionnements et construire de nombreux projets accompagnés des médiateurs de notre association.Ces ateliers s’inscrivent dans le cadre des temps d’aména-gement périscolaire (TAP) dans les écoles maternelles et primaires, des mercredis au sein des centres sociaux et maisons de quartiers, mais aussi dans les classes en par-

tenariat avec les enseignants. Ce sont donc non seulement des actions qui permettent aux jeunes de s’inscrire dans la durée et d’avoir le temps de comprendre le monde qui les entoure mais aussi des moments qui favorisent un tra-vail commun entre les différents acteurs de la communauté éducative.

Les thématiques de ces actions étaient très variées. Les jeunes ont pu autant aborder l’alimentation, le gaspillage alimentaire, les insectes pollinisateurs, que la biodiversité en ville, les énergies, ou les ressources naturelles.

Le thème des pratiques numériques aussi a émergé dans le cadre scolaire notamment avec la mise en place d’ateliers réguliers sur le thème de l’identité numérique.Une année riche d’un travail quotidien varié avec les publics et partenaires !

LeS jeUneS SevranaiSen FoRm’action !

Dans ce département très touché par le chômage des jeunes, de nombreux partenaires socio-culturels se questionnent sur l’accompagnement de ces publics pour favoriser une meilleure insertion professionnelle.

Notre projet d’action appelé Form’action constitue ainsi un outil intéressant pour toucher ces jeunes en vue de les initier à une démarche profession-nelle que constitue la médiation scientifique. Notre démarche pédagogique permet aux jeunes de se ré-véler des appétences pour l’animation scientifique qu’ils ne soupçonnaient pas avant. Elle leur permet d’être acteur de leur apprentissage d’expérimenter une posture de responsabilité individuelle et so-ciale, allant de l’animation d’ateliers ou de projets scientifiques jusqu’au tutorat des plus jeunes.

Nous avons donc mis en place un projet de Form’action dans la ville de Sevran durant une se-maine du 20 au 24 octobre 2014 en partenariat avec la Maison de quartier de Rougemont, avec qui nous travaillons depuis plusieurs années pour créer un véritable pôle d’activités de découverte scienti-fique et technique. Nous nous associons à ce titre à la réflexion de l’équipe autour de l’accueil des dif-férents publics du quartier et notamment du public jeune parfois en difficultés professionnelles. Ce projet a été organisé pour une quinzaine de jeunes du quartier.

Ils ont ainsi bénéficié de 4 demi-journées d’initia-tion à l’animation scientifique pour ensuite être mis en situation d’animation dans la Ville d’Auber-villiers durant 2 demi-journées sur le thème de la biodiversité avec l’installation de notre Camion Science Tour dans le parc Stalingrad du Centre-Ville d’Aubervilliers.

Nos jeunes animateurs tout juste formés ont pu ainsi se lancer « dans le grand bain » auprès des albertivillariens venus dans le parc. La dynamique engagée par ce projet fut très posi-tive comme en témoigne le parcours de 2 jeunes filles qui ont poursuivi leurs chemin à l’intérieur du réseau des Petits Débrouillards comme animatrices scientifiques.

ANiMATiONS SOuS LA TeNTe Du SCieNCe TOuRParc Stalingrad - ville d’Aubervilliers

Octobre 2014

Jeunesse

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Page 44: Rapport Activités 2014 APDIDF

a L’aSSaUt de La biodiverSité danS mon qUartieravec le science touR !

Cette année fût marquée par l’iti-nérance de notre camion Science Tour dans plus de 10 villes du dé-partement avec le soutien fi nancier de la Communauté d’aggloméra-tion Plaine-Commune et de la DDCS dans le cadre des fonds VVV. Cette itinérance a été pensée afi n de fa-voriser une appropriation citoyenne des jeunes et adultes habitants du département, des problématiques de transition écologique, énergétique et climatique.

Durant toutes les étape de cette iti-nérance, les publics ont été placés dans une position d’acteurs d’une

étude exploratoire de leur environnement et plus parti-culièrement d’exploration de la biodiversité qui existe dans les quartiers en forte mutation urbaine.

Notre camion a été stationné dans plus de 10 villes pour proposer aux habitants des quartiers prioritaires d’explorer leur quartiers sous l’angle de la biodi-versité qui y existe et de l’étudier avec le matériel mis à disposition de nos Camions. Ces temps ont permis aux participants de découvrir leur lieu de vie sous un angle nouveau et de comprendre les enjeux de sa préservation. Cette itinérance s’est également faite dans le but de valoriser les pro-jets émergents sur le territoire en lien avec les enjeux environnemen-taux, de favoriser l’échange entre

les générations, d’organiser des temps festifs où les préoccupations environnementales ont été mises en avant. Cette iti-nérance vient donc donner le coup d’envoi d’une vaste plan d’actions autour des enjeux de transition écologique en vue de l’organisation de la Conférence pour le Climat en décembre 2015. Le Département de la Seine-Saint-Denis aura l’honneur de l’accueillir. L’enjeu sera pour nous de mobiliser les habitants autour des enjeux qui y seront soulevés pour former des citoyens soucieux de leur environnement.

les générations,

« 24h aU CŒUr deS SCienCeS PaRticiPatives » !

En partenariat avec l’Observatoire Départementale de la Biodiversité Urbaine de la Seine-Saint-Denis (ODBU), Les Petits Débrouillards ont plongé au cœur des sciences participatives durant 24 heures afi n d’aider à recenser la biodiversité du territoire. L’Observatoire départemental de la biodiver-sité urbaine (ODBU) de la Seine-Saint-Denis organise chaque année au mois de juin depuis 2010, les « 24 heure pour la biodiversité », avec l’appui du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), de Natureparif et, depuis 2014, du Collectif National Sciences Participatives - Biodiversité.

Les « 24 h pour la biodiversité » c’est un week-end entier consacré à des animations nature dédiées aux sciences participatives.

Cette année elle avait pour thème la biodiversité cultivée ! Son but : faire vivre les protocoles de sciences participa-

tives construits avec le MNHN auprès des habitants. L’objectif est aussi de faire décou-vrir aux habitants de la Seine-Saint-Denis la richesse du patrimoine naturel départemen-tal et de leur faire prendre conscience du rôle qu’ils peuvent jouer dans la connaissance de la biodiversité locale.

Dans les quartiers de Clichy-sous-Bois, Bobigny, Pantin et Aubervilliers, nos animateurs ont accompagné les chercheurs-spécialistes des escargots, des insectes, des oiseaux, des plantes sauvages pour recenser tous ces êtres vivants. Ces temps d’animation ont permis aux habitants

de tous les âges de ces quartiers, de mener eux-mêmes ce travail d’identifi cation et de partage avec la communauté scientifi que et de devenir de véritables « Observ’acteurs » !

Une vingtaine d’espèces a été identifi ée et découverte par ces « Observ’acteurs » en herbe !

Attaché à ce partenariat et à cette démarche, notre col-laboration avec l’ODBU se poursuivra en 2015 lors d’une nouvelle édition… à vos crayons, jumelles, fi lets à paillons et autres outils de collecte !!!

iNSTALLATiON SCieNCe TOuRThème « Biodiversité dans mon quartier »

Août 2014 - quartier du Clos St Lazare à Stains 93

Solidarité

Temps fort

tives construits avec le MNHN auprès des habitants. L’objectif est aussi de faire décou-vrir aux habitants de la Seine-Saint-Denis la richesse du patrimoine naturel départemen-tal et de leur faire prendre conscience du rôle qu’ils peuvent jouer dans la connaissance de la biodiversité locale.

Dans les quartiers de Clichy-sous-Bois, Bobigny, Pantin et Aubervilliers, nos animateurs ont accompagné les chercheurs-spécialistes des escargots, des insectes, des oiseaux, des plantes sauvages pour recenser tous ces êtres vivants. Ces temps d’animation ont permis aux habitants

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Page 45: Rapport Activités 2014 APDIDF

deS ateLierS aUx LaboSet des cheRcheuRsdans les atelieRs !

Parce que faire des sciences, c’est s’impliquer dans la communauté scientifi que et partager ses savoirs, les jeunes des diff érents ateliers réguliers organisés durant l’année par notre association dans le département, ont partagé leurs découvertes avec des chercheurs.

En complément de projets autour de l’archéologie, de la physique, de l’air, de la biodiversité, de l’alimentation, etc., des jeunes pantinois, villetaneusiens, montreuillois, tremblaysiens ont échangé avec des chercheurs de l’Ins-titut National de Recherche en Archéologie Préventive (INRAP), le Laboratoire de Physique des Lasers, l’Institut Supméca de Saint-Ouen, ou encore le centre de recher-che du Museum National d’Histoire Naturelle, le groupe alimentation, nutrition et perception de l’UMR 7206 – Eco-anthropologie et ethnobiologie, etc.

Céramologue, archéozoologue, physicien, ichtyologiste, ingénieure en mécanique, anthropologue ont présenté leurs univers de travail, leurs outils, leurs collègues et les instituts et universités auxquels ils sont rattachés. Plusieurs rencontres ont eu lieu dans le cadre des diff é-rents projets. Les chercheurs des diff érentes disciplines ont eu le plaisir de venir voir les découvertes eff ectuées par les jeunes ou présenter leurs outils pédagogiques en classe.

Pour tous ces jeunes, ce fut également l’occasion de connaître les cursus universitaires des chercheurs et d’imaginer leurs parcours scolaires. Ils ont pu donc po-ser toutes les questions d’orientations qu’ils avaient en tête.

Enfi n, les plus grands ont à leur tour été dans une dy-namique de transmission en animant auprès des plus jeunes ce qu’ils avaient appris lors de ces rencontres avec les chercheurs. Comme en témoigne un groupe de jeunes du Collège Jean Vilar qui a eff ectué un Club UniverCités sur le thème de la lumière et des couleurs en partenariat avec le laboratoire de physique des lasers de l’Université Paris 13 de Villetaneuse.

seine-saint-denis

POSTeRS eXPLiCATifS DeS PRiNCiPeS SCieNTifiqueS à l’œuvre dans chaque prototype : ici explication du

principe de la caméra obscura

Science - Société

Je suis P’tit Deb...

42 | rapport d’activité 2014 rapport d’activité 2014 | 43

Méliana lalouaniChargée de développement [email protected]

anne GorryChargée de projet [email protected]

saKada lyChargé de projet 93 / Médiateur scientifi [email protected]

valérie liletteChargée de développement 93( Remplacement )

vALORiSATiON Du CLuB uNiveRCiTéS Lumière et couleur au Collège Jean vilar au sein de l’école

Paul Langevin à villetaneuse

Page 46: Rapport Activités 2014 APDIDF

Autour des énergies renouvelables et de la biodiversité

Public et animateurs se sont rencontrés.

Des défi s ils se sont lancés

Pour, la nature, bien observer.

Relevés de données pour explorer

Et mieux comprendre les quartiers.

Georgette la Camionnette et Edgar le Camtar ont sillonné

Les routes du 91 dans plein de contrées

Boussy-Saint-Antoine, Longjumeau, Les Ulis, Evry pour commencer,

Ris-Orangis, Courcouronnes et Vigneux-sur-Seine pour terminer,

Dans chaque ville traversée,

Un partenariat a été élaboré.

Le Science Tour un grand succès, a trouvé

Vive la biodiversité !

projet

aLimentation

orSay

bioLogie

CoLLègeS CéSar franCK et paUL eLUard

CLUb UniverCitéS

renContre

ateLier

vULgariSer

Laboratoire

reCherChe

SCienCeS et SoCiété

miSSion doCtoraLe

démarChe SCientitifiqUe

eLiSabeth et gLadyS

inStant poéSieCet été, en partenariat avec les structures locales, les camions du Science Tour ont fait étape dans le 91.

viSite

oUvertUre

déCoUverte

1281HEURES

D’ANIMATIONS

4162BÉNÉFICIAIRES

31STRUCTURESPARTENAIRES

23VILLES PARTENAIRES

A N C R A G E T E R R I T O R I A LEssonne

91

moment jeu de lettResDans le cadre des missions doctorales de l’Université Paris-Sud, nous avons accompagné et formé une étudiante à la démarche expérimentale. Elles a ainsi pu mener des clubs UniverCités auprès de collégiens en prenant pour exemple son domène de thèse (études biologiques des maladies liées à l’alimentation). Les club se sont traditionnelement terminés par une visite au campus d’Orsay.

332 SéanCeS d’ateLierS régULierS

3 CoordinateUrS

36 animateUrS différentS

4 LangUeS parLéeS

44 | rapport d’activité 2014 rapport d’activité 2014 | 45

Page 47: Rapport Activités 2014 APDIDF

essonne

NOMBRE DE COMMUNESOÙ NOUS ÉTIONS PRÉSENTS

14

NOMBRE DE PARTENAIRESAVEC LESQUELS NOUS AVONS COOPÉRÉ

19

NOMBRE DE BÉNÉFICIAIRES 1562

NOMBRE DE KILOMÈTRES PARCOURUS 1711,5

NOMBRE DE PICS À BROCHETTE UTILISÉSPOUR CONSTRUIRE DES CRISTAUX

278

ateLierS régULierS

■ taPRéussite éducative ■

collège ■

climat/alimentation/aiR ■

météo/Police scientiFiQue ■

volcans ■

lauRa/dominiQue/abdeR ■

cécile/gladys/elisabeth ■

cyRil/noRbeRt ■

maiRie d’evRy ■

maiRie de Ris-oRangis ■

maiRie d’ePinay-sous-sénaRt ■

Réussite éducative d’ePinay ■

collège blaise Pascal de massy ■

collège césaR FRancK de Palaiseau ■

collège Paul eluaRd de bRetigny-suR-oRge ■

332 ■ séances

cP/ce1/ce2 ■

cm1/cm2 ■

■ 5e/4e

fête de La SCienCeen chiFFResLa fête de la science dans le 91 s’est tenue cette année du 6 au 16 octobre. L’occasion était belle d’explorer une discipline méconnue et non moins intrigante, la cristallographie ! De Cheptainville à Crosnes et de Saint-Germain-les-Corbeil à Gif-sur-Yvette, de l’astronomie à la transition énergétique en passant bien sur par la thématique annuelle : la cristallographie sous toutes les coutures : de quoi animer auprès d’un public fort variés. C’est toujours un ENORME événement ! En témoigne ces quelques chiff res...

Un mot d’ordre La régULarité !Toujours beaucoup d’ateliers réguliers dans le 91. L’occasion de prendre du temps avec les jeunes pour construire un projet, approfondir une thématique, les voir évoluer et s’approprier la démarche.

NOMBRE D’ANIMATEURSMOBILISÉS

26

NOMBRE D’HEURES D’ANIMATION 330

NOMBRE DE DÉFIS LANCÉS AU PUBLICPAR LES ANIMATEURS

472

NOMBRE DE THÉMATIQUES DIFFÉRENTES 11

NOMBRE DE CRISTAUX QUI ONT POUSSÉ 4862

44 | rapport d’activité 2014 rapport d’activité 2014 | 45

Page 48: Rapport Activités 2014 APDIDF

défiS famiLLe...Depuis son ouverture, la Maison de la Famille de Trappes fait confi ance aux Petits Débrouillards pour mener régulièrement des ateliers parents-enfants. Pour résoudre les défi s lancés par l’animateur, petits et grands y vont de leurs idées, de leurs savoirs et de leur bonne humeur !

défiS famiLLe

rendeZ-voUS régULierS

jeUx

fLoriLège

SoLidarité

inter-générationneL

expérimentation

noUveaU LieU

partage

partenariat

parentaLité

déCoUverte SCientifiqUe

84HEURES

D’ANIMATIONS

639BÉNÉFICIAIRES

8STRUCTURESPARTENAIRES

8 VILLES PARTENAIRES

A N C R A G E T E R R I T O R I A LYvelines

78

2 CoordinateUrS

8 animateUrS différentS

83 animaUx CroiSéS en Liberté

46 | rapport d’activité 2014 rapport d’activité 2014 | 47

Page 49: Rapport Activités 2014 APDIDF

yvelines

maiSon de L’environnementatelieRs, exPositions, toute l’année...

César buritiCa Chargé de développement 91 et [email protected]

Je suis P’tit Deb...

La Maison de l’Environnement situés à St-Quentin-en-Yvelines off re à ces visiteurs une programmation riche, dont des ateliers ou des expositions Petits Débrouillards !Ce sont eux qui ont testé en avant-première, avant même sa sortie offi cielle, l’exposition interactive « Transitions écologique et sociale ».

Nous avons commencé l’année 2014 avec la maison de l’Environnement, des Sciences et du développement durable en questionnant les théo-ries de l’évolution des espèces et l’avons terminée dans de tortueuses énigmes mathématiques entre suite de Fibonacci et cryptographie ! Entre ces deux étapes hivernales, nous avons consacré le printemps à tenter d’identifi er, de dé-fi nir et de saisir collectivement les problématiques et défi s soulevés par la période de transition éco-logique et sociale que nous traversons. La nouvelle exposition interactive « Transition écologique et sociale » conçue par l’Association Française des Petits Débrouillards qui faisait sa première sortie francilienne à cette occasion, a été une ressource appréciée et pertinente pour apporter un premier éclairage sur la multiplicité et l’interdépendance des enjeux.

Les habitants de la Communauté d’agglomération de St-Quentin en Yvelines (élèves et familles) ont ainsi bénéfi cié tout au long de l’année d’une pro-grammation variée dans sa forme (expositions,

animations , projections, rencontres..) et pointue dans le choix des sujets traités. L’esprit de cette off re culturelle comme celui de nos interventions était bien de rendre compte de l’impact que la recherche et les savoirs scientifi ques ont sur le fonctionnement de nos sociétés.

Stimuler, encourager et accompagner les dynami-ques locales en co-construisant les projets avec les structures et collectivités investies dans une volon-té de répondre aux demandes, intérêts et curiosités des citoyens est bien le socle de notre démarche de projet et de notre pédagogie. C’est la logique de partenariat que nous avons réussi à installer avec la Maison des Sciences, de l’Environnement et du développement durable, et nous nous emploierons à déployer ce mode d’interactions fructueuse plus largement sur le département des Yvelines dans l’année qui arrive.

46 | rapport d’activité 2014 rapport d’activité 2014 | 47

ludivine sandrin-ChatainChargée de développement 91 et 78

[email protected]

Page 50: Rapport Activités 2014 APDIDF

94Val-de-Marne

boissy-saint-légeR ■

KRemlin-bicÊtRe ■

valenton ■

chamPigny-suR-maRne ■

sucy-en-bRie ■

villejuiF ■

villieRs-suR-maRne ■

alFoRtville ■

oRly ■

l’hay-les-Roses ■

cachan ■

thiais ■

la Queue-en-bRie ■

ivRy-suR-seine ■

joinville-le-Pont ■

cRéteil ■

chennevièRe-suR-maRne ■

FResnes ■

choisy-le-Roi ■

bonneuil-suR-maRne ■

gentilly ■

633HEURES

D’ANIMATIONS

2124BÉNÉFICIAIRES

33STRUCTURESPARTENAIRES

21 VILLES PARTENAIRES

A N C R A G E T E R R I T O R I A L

1774 heUreS d’enSoLeiLLement

vaLoriSation dU territoire et renforCement deS partenariatS

Les Petits Débrouillards ont mené de nombreux projets transversaux et sur mesure associant les citoyens, la communauté scientifi que, les professionnels de l’économie, de l’action éducative, ainsi que les institutions.

E H A N G E SC A S O C I AT I O NS

D V E R S I T ÉI

P RTA G EA

C N V I V I A L I T ÉO

oRly ■

gentilly ■

KRemlin-bicÊtRe ■

valenton ■

alFoRtville ■

cachan ■

thiais ■

la Queue-en-bRie ■

bonneuil-suR-maRne ■

ivRy-suR-seine ■

villejuiF ■

chennevièRe-suR-maRne ■

chamPigny-suR-maRne (haut) ■

FResnes ■

Défi s scientifi ques

Les propriétés de l’air

L’eau sous toutes ses formes

Acte solidaire

villes PaRtenaiRes ■

Thèmes d’animations

En partenariat avec le

Le son La méca nique

cg94

Les jeux

L’ani mation La curiosité

L’exp érimentation La lumiè re

viLLeS

partenaireS

Solidarité

Cette année encore, les Petits Débrouillards

participent activement à la Fête des Solidarités !

rapport d’activité 2014 | 4948 | rapport d’activité 2014

Page 51: Rapport Activités 2014 APDIDF

val-de-Marne

Science et Sociétè

Jeunesse

Cité débrouillarde nom féminin

Action de réaliser des animations de rue au cœur des quartiers prioritaires, à destination des enfants et des jeunes qui ne partent pas en vacances.

Partenaire nom masculin singulier

1/ partenaire financeurTout organisme ou institution qui sou-tient financièrement l’action. exemple de partenaire financeurConseil Général, Préfecture, Villes de Valenton, Kremlin-Bicêtre, Joinville-le-Pont, bailleur social Paris Habitat2/ partenaire du projetTout organisme ou institution qui colla-bore à la mise en œuvre opérationnelle du projet exemple de partenairesLes acteurs de l’action éducative et de l’enfance, les bailleurs, les gardiens, les associations de prévention spécia-lisées, les adultes relais, les centres sociaux, ...

Jeunes nom masculin pluriel

Autochtones bipèdes résidant sur le quartier, âgés de 5 à 14 ans, dotés d’une grande capacité intellectuelle et doués d’esprit critique

Projet pédagogique nom masculin

Déroulé d’animation intégrant des objectifs qui se déclinent par des pha-ses d’expérimentation, de jeux et de constructions techniques

Thématique nom féminin singulier

Sujet central de la semaine, autour duquel est construit le déroulé d’animation exempleMachine infernale, la belle époque…

visites et RencontRes ■collège PolitzeR ■univeRsité PaRis dideRot ■laboRatoiRe ■

de mousse et de matéRiaux gRanulaiRe

mathématiQues ■camPus ■bibliothèQue univeRsitaiRe ■laboRatoiRes ■PhysiQue ■analyse ■

objectiFs ■FoRmation ■étude ■oRientation ■PeRsPective ■

bénéFiciaiRes ■école einstein ■

visites ■laboRatoiRe de suRFace ■ ■ atelieR stéPhane geRaRd ■ esiea

thématiQues exPloRées ■

vivant/natuRe en ■

ville/jaRdin PaRtagée/PatRimoine

outils ■

exPéRimentation ■

obseRvation ■

RencontRes ■

numéRiQue ■

Rebus ■

jeux ■

CLUbS UniverCitéS expert dU qUotidien

ChaSSe aUx tréSorS

expLorationdéCoUverte

metier

ivry-SUr-Seine

Cité débroUiLLardedéFinition/acteuRs

projetSivRy 2014

Clubs UniverCités

Programme national des Petits Débrouillards permettant aux enfants et aux jeunes des quartiers de découvrir l’univers de l’enseignement supérieur et de la recherche dans une logique d’égalité des chances.

LeS projetS numéRiQues

villes ■

Villejuif, Ivry-sur-Seine Villiers-sur-Marne, Joinville-le-Pont Vitry-sur-Seine

PRogRamme/PaRtenaiRe ■

CLAS, médiathèque

Public ■

Collégiens

animations ■

Science Tour, bénévolat

manipulation, évolution

outils ■

Makey-makey, Arduino, Electrokids, électronique, connecté, numérique, plateforme numérique, ordinateur, manettes, internet, réseaux ...

Chasse aux trésors-rallye Biodiversité

Création d’un rally biodiversité avec les enfants du CLSH Pierre et Marie Curie à destination de l’ensemble des habitants Ivryens.

Experts du quotidien

Projet d’ouverture et d’éveil à la pratique des métiers à caractère scientifique et technique pour les jeunes publics.

rapport d’activité 2014 | 49

Page 52: Rapport Activités 2014 APDIDF

Seine-et-Marne77

519HEURES

D’ANIMATIONS

1994BÉNÉFICIAIRES

32STRUCTURESPARTENAIRES

28VILLES PARTENAIRES

A N C R A G E T E R R I T O R I A L

550 taSSeS de Café ConSomméeS

la Rochette ■

■ dammaRie-les-lys ■ melunle mée-suR-seine ■

chatillon-la-boRde ■

chatelet-en-bRie ■

PamFou ■

FeRicy ■

■ machaud

■ valence-en-bRie ■ sivRy-couRtRyPRingy ■

PonthieRRy ■

lieusaint ■

savigny-le-temPle ■

■ nandyRéau ■

veRs-saint-denis ■

■ cesson, vaiRes-suR-maRne ■ saint-thibault-des-vignesnemouRs ■

monteReau-Fault-yonne ■

seRRis ■

montevRain ■

■ lognes ■ ozoiR-la-FeRRièRe ■ chevRy-cossigny.

viLLeS

partenaireS

Solidarité / transition

thèmes d’animation ■

Transition énergétique et sociale, gestion des déchets, conservation des aliments, distinction DLC/DLUO*, optimisation du réfrigérateur, cuisine écolaborative, poubelles à strates, mode de consommation, échanges entre habitants, collaboration, diversité culturelle, ...

lieux ■

Ateliers itinérants dans les marchés, centres commerciaux, salles communales

exPosition ■

« Se nourrir dans les pays »

Publics ■

Tout public

communautés d’aggloméRations ■

Communauté d’agglomération Melun Val-de-Seine, de Sénart, Seine Ecole, Vallée et chateaux

PaRtenaRiat ■

SMITOM-LOMBRIC

*Date limite de consommation/date limite d’utilisation optimale

Jeunesse

marne-La-vaLLéeVAL MAUBUÉ

Une année aux couleurs des sciences sur le territoire de Marne-la-Vallée/Val Maubué avec de nombreux projets Petits Débrouillards

marne-La-vaLLée

Clubs UniverCités

Partenariat avec le collège Jean Wiener et les enseignants-chercheurs du département de Mathématiques de l’Université de Marne-la-Vallée.

Objectif : Témoigner de l’accessibilité et de l’ouverture de l’institution universitaire aux jeunes du territoire.

CLimat généraL

La diff usion de la culture scientifi que et technique était en progression sur le département en 2014, à travers de nombreux projets et partenariats, notamment en lien avec des enjeux d’actualité, comme la transition et le numérique !

projet SMITOM-LOMBRIC

Volontaire pour relayer la compagne nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, à l’échelle de son territoire, le SMITOM LOMBRIC a lancé une action d’envergure à travers une large communication par voie d’affi chage dans l’ ensemble des communes partenaires. Les Petits Débrouillards assurent, assure avec d’autres acteurs la mise en place d’animations à destination du grand public.

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Page 53: Rapport Activités 2014 APDIDF

seine-et-Marne

réServe de bioSphère et PaRc natuRel Régional du gÂtinais FRanÇais

Il était une fois, un territoire engagé et bien décidé à off rir à ses habitants un cadre de vie des plus agréables. Après de longues et nombreuses consultations, les acteurs du territoire ont décidé de s’unir pour porter un projet ô combien ambitieux. Équipé de leurs fi dèles destriers, un rapide rassemblement des troupes a permis d’engager toute cette fi ne équipe dans une démarche active et dynamique. En route pour l’aventure !!!

Je suis P’tit Deb...

isabelle bourGuiGnon Chargée de développement 94 et 77

[email protected]

Géraldine lourieChargée de projet 94 et [email protected]

Science Tour

- Escale du camion Science Tour. - Partenariat avec le service municipal de l’environnement.

Objectif : Sensibiliser les jeunes à leur environnement proche à travers l’observation de la biodiversité locale.

Modulothèque «Cuisine ta Santé»

- Partenariat avec la médiathèque du Segrais.

- Exposition itinérante et interactive conçue en collaboration par la Cité des Sciences et de l’Industrie les Petits Débrouillards.

Objectif : Sensibiliser les jeunes aux enjeux d’une alimentation équilibrée et éco-responsable.

Formation des agents municipaux

- Appropriation de la malle Biodiversité.- Programme Passerelle, co-conçu par le Muséum National d’Histoire Naturel les PetitsDébrouillards.

nemoUrS

Form’action

- Découverte du métier d’animateur scientifi que à destination des jeunes adultes de la mission locale.

Cité débrouillarde

- Semaines d’animation de rue proposées aux quartiers Mont-Saint-Martin avec la préfecture et Beauregard et les services municipaux.

City-Raid en avril

Rally sportif organisé par la ville et Andros

montereaU-faULt-yonne

Ateliers réguliers

Animation de 36 séances d’ateliers dans 5 écoles Monterelaises en collaboration avec le Centre de Loisirs des Rougeaux.

Science Tour

Escale du Science Tour lors de la fête de fi n d’année au centre de loisirs des Rougeaux.

LogneS

Semaine du développement durable

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Page 54: Rapport Activités 2014 APDIDF

Coordination de La Seine-Saint-deniS

9/13, rue de la nouvelle-France 93 300 aubervilliers

tél. : 01 53 56 07 20

Coordination deS départementS 77, 78, 91 et 94

13/15, allée Jacquard 91 000 évry

tél. : 01 69 11 14 71Fax : 01 60 78 57 64

Coordination de pariS Siège SoCiaL

C.s.i. - la halle aux Cuirs 2, rue de la Clôture 75 930 paris Cedex 19

tél. : 01 40 05 82 18Fax : 01 40 05 79 21

Coordination deS départementS 92 et 95

22 bis, rue de Calais 95 100 argenteuil

tél. : 01 30 25 75 81Fax : 01 30 76 92 57

contact@lespetitsdebrouillards-idf.orglespetitsdebrouillards-idf.orgfacebook.com/petitsdebrouillardsidflesciencetour.frwww.wikidebrouillard.org