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Rapport annuel 2013 - Jardin botanique national de Belgique
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Jardin botanique national de Belgique
Rapport annuel 2013
Jardin botanique national de Belgique
Rapport annuel 2013
Le nouvel énoncé de la mission du Jardin : « Explorer, étudier et décrire le monde végétal, le préserver et le faire connaître pour construire ensemble un avenir durable » incarne à merveille les valeurs que nous portons, tant en Belgique que dans le monde entier.
De nos jours, les jardins botaniques tels que le nôtre ont des missions plus exhaustives que d’autres organisations axées sur les plantes. Ils combinent la recherche fondamentale, comme la taxonomie et la phylogénie, avec des programmes concrets de conservation ex situ et in situ. Ils dif-fusent cette connaissance du monde végétal afin de sensibiliser le grand public au rôle vital joué par les plantes dans notre vie quotidienne.
Notre équipe de spécialistes collabore quoti-diennement avec un large éventail de personnes ou d’organisations, tant en Belgique qu’à l’étranger, en vue de faire évoluer la société et promouvoir un avenir plus durable. Notre réseau collaboratif inclut également les écoles primaires et secon-daires, les universités et d’autres institutions liées à la recherche en botanique et à la conservation des plantes.
Au cours de cette année, les membres de notre équipe ont contribué de façon significative à l’inventaire de la biodiversité mondiale. Ils ont pu y parvenir grâce à leur expertise et grâce à la somme de nos différentes collections scientifiques uniques, rassemblées tout au long de l’histoire du Jardin. Les exemples mis en évidence dans ce rap-port annuel démontrent comment les méthodes traditionnelles se combinent aux pratiques scien-tifiques modernes pour décrire la diversité des plantes et en retracer l’histoire.
Étant donné qu’un tiers de la flore mondiale est menacée d’extinction, l’importance d’associer la conservation des plantes in situ et ex situ ne fera que s’accroître. En 2013, le Jardin s’est engagé dans un grand projet financé par l’Europe visant à restau-rer écologiquement l’un des écosystèmes belges les plus fragiles. Plus loin, nous avons examiné la valeur économique des forêts africaines en ma-tière de champignons sauvages comestibles afin de démontrer combien la conservation des forêts contribue à réduire la pénurie alimentaire et la
malnutrition. Voilà un sujet important à l’heure où les responsables politiques du monde entier incorporent les modèles économiques dans leurs processus de décision.
2013 a également été une année passion-nante pour notre personnel travaillant sur des collections d’histoire naturelle qui avaient été jusqu’alors largement « oubliées ». Ces collections ont enfin reçu l’attention qu’elles méritaient et sont maintenant soigneusement inventoriées et examinées.
Les collections vivantes intérieures et exté-rieures du Jardin ont été élargies. Nombre d’entre elles sont pertinentes pour la recherche, la conser-vation et les programmes éducatifs. Au cours de l’année, nous avons été heureux de renforcer leur valeur par l’acquisition de nouvelles plantes fasci-nantes. Nous avons aussi étendu notre programme éducatif afin d’inclure un groupe significatif de visiteurs, à savoir les aveugles et les déficients visuels. Ce groupe peut maintenant bénéficier de visites guidées tenant compte de leurs besoins spécifiques.
Ce rapport annuel marque la fin d’une époque. Le premier janvier 2014, le Jardin a été officiel-lement transféré à la Communauté flamande et rebaptisé « Jardin botanique Meise ». Le person-nel a été transféré aux communautés flamande ou française, mais continuera à travailler ensemble pour relever les défis communs. La préparation de ce transfert a exigé beaucoup d’énergie et de bonne volonté des administrations concernées : en premier lieu de la part du personnel du Jardin, mais également de la part de nombreuses per-sonnes travaillant au niveau fédéral ou dans les communautés flamande ou française. Grâce à vous tous, la transition a été soigneusement préparée et nous pouvons envisager un avenir positif.
Pour conclure, je voudrais remercier tous les membres de notre équipe, les bénévoles, les guides, le gouvernement fédéral, les gouverne-ments de la Communauté flamande et de la Com-munauté française et nos nombreux soutiens pour tout le travail accompli en 2013. Je suis convaincu qu’ensemble, nous sommes prêts à relever les défis qui nous attendent !
Explorer, étudier et décrire le monde végétal, le préserver et le faire connaître pour construire ensemble un avenir durable.
Avant-propos
Steven DesseinAdministrateur général
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Découvrir et inventorier la biodiversité
Préserver le monde végétal
Comprendre les écosystèmes
(Re)connecter les plantes et les hommes
Inspirer et informer
Valoriser notre patrimoine
Organisation
Le Jardin botanique en chiffres
À l’heure actuelle, le nombre total d’espèces sur notre planète demeure inconnu. Beaucoup de ces espèces restent à découvrir, en particulier dans les régions tropicales et au sein de groupes comme les champignons et les algues. Cela constitue une lacune scientifique importante vu que les espèces sont les constituants de base des écosystèmes et que leur connaissance est essentielle à la compré-hension du fonctionnement de notre planète.
Découvrir, décrire, nommer et classer les espèces est au cœur de notre recherche scienti-fique. Nos taxonomistes combinent des méthodes classiques, comme la morphologie, l’histologie et l’anatomie avec des techniques modernes, no-tamment la microscopie électronique à balayage, l’imagerie numérique et le barcoding de l’ADN. Le résultat vise à ordonner, d’une manière acceptée à l’échelle mondiale, stable et scientifique, toutes les formes de vie dans un système qui reflète leur ori-gine et leur évolution. Les données taxonomiques et les outils d’identification, comme les Flores, développés par nos spécialistes sont d’une impor-tance cruciale dans de nombreux autres domaines de recherche et pour des activités à but commer-cial.
Découvrir et inventorier la biodiversité
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La Flore d’Afrique centrale en voie d’achèvement
Une Flore est un ouvrage destiné à permettre l’identification des plantes. C’est un outil essentiel, non seulement pour les spécialistes de la taxonomie, mais aussi pour les écologistes, les forestiers, tous ceux qui œuvrent à la conservation de l’environnement, les ethno-botanistes, ou même les zoologistes qui s’intéressent par exemple au régime alimentaire des animaux.
Une Flore complète est disponible pour l’Est et pour l’Ouest de l’Afrique tropicale, mais pas pour la région centrale dont la couver-ture systématique n’est encore que partielle. Cette lacune représente une sérieuse entrave au travail des scientifiques et des écologistes de la région, qui doivent faire appel à un réseau de spécialistes pour identifier les espèces et pointer les plus rares ou les plus menacées. Depuis 1948, le Jardin botanique s’est investi dans la production de la Flore d’Afrique centrale, qui, à terme, doit comprendre toutes les plantes connues en République démocratique du Congo, au Rwanda et au Burundi. À ce jour, cet ouvrage comporte une centaine de volumes traitant plus de 6000 espèces appartenant à 180 familles. Malgré cet immense effort, ce travail ne couvre encore que 60% de la flore.
Durant les deux dernières décennies, le rythme de travail s’est considérablement ralenti, mais en 2013 le Jardin botanique a décidé de replacer cet ambitieux projet parmi ses priorités et de lui donner un nouvel essor. Le 1er octobre 2013, un nouveau collaborateur scien-tifique a été engagé tout spécialement pour coordonner les efforts en vue de terminer le traitement des 40% restants. Sa tâche est de créer un solide réseau de spécialistes prêts à contribuer à la préparation de la Flore. Ces spécialistes devront lire avec un regard critique des mil-liers d’articles, étudier des centaines de milliers de spécimens d’her-biers et organiser la réalisation de plusieurs milliers de dessins.
À côté de la version imprimée, un environnement digital intelli-gent sera créé pour rassembler les données collectées. Cette version en ligne facilitera grandement l’accès à l’information, elle simpli-fiera la mise à jour par l’entrée de nouvelles observations (voire de nouvelles espèces) et permettra le développement d’outils connexes comme des applications pour téléphones mobiles. En outre, notre jardin va essayer d’obtenir les fonds nécessaires pour assurer la for-mation d’une équipe de botanistes locaux, capables de contribuer à la production de la Flore et à sa mise à jour permanente en ligne. Le but est d’achever la Flore d’Afrique centrale et sa version électronique dans les quinze années à venir. C’est un grand défi à relever !
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Découvrir et inventorier la biodiversité
Nouveau pour la science
Chaque année, nos chercheurs effectuent des missions de terrain à travers le monde et découvrent de nouvelles espèces de plantes et de champignons. De retour au laboratoire, les échantillons collectés avec soin sont étudiés en détail grâce à divers outils et techniques scientifiques, comme le microscope optique ou le microscope à ba-layage, l’analyse chimique et l’étude de l’ADN. En 2013, 18 diatomées, 13 lichens, 1 champignon et 21 plantes à fleurs, tous nouveaux pour la science, ont été décrits par nos scientifiques.
Grâce à leurs études, nos taxonomistes sont des acteurs-clés pour l’inventaire de la biodiversité mondiale. Occasionnellement, des dé-couvertes peuvent même être faites très près de chez nous. L’hybride Magnolia × nooteboomiana Geerinck, plante ornementale jusqu’ici non décrite et qui a été découverte le long d’une avenue d’Ixelles dans la banlieue de Bruxelles, en est un exemple. C’est le cas également de Cantharomyces elongatus Haelewaters & De Kesel, un champignon ec-toparasite associé à un insecte et qui a été découvert pour la première fois dans une forêt de frênes aux Pays-Bas.
L’Afrique centrale est connue comme un hotspot de biodiversi-té et a toujours présenté un intérêt particulier pour nos chercheurs. Parmi les nouvelles espèces de diatomées de 2013, Cavinula lilandae Cocquyt, M.de Haan & J.C.Taylor mérite d’être mentionnée, car elle est la première algue décrite à avoir été collectée lors de l’expédition Boyekoli Ebale Congo 2010. Quasiment rien n’est connu de la diver-sité des algues en République démocratique du Congo et la descrip-tion de nombreux autres taxons est donc à prévoir dans les années à venir. La même expédition scientifique a découvert le lichen Piccollia congolensis Van den Broeck, Aptroot & Ertz, inconnu jusqu’à ce jour.
Les études morphologiques et les analyses moléculaires sont complémentaires dans le cadre des travaux en lichénologie. En 2013, les recherches menées au Jardin botanique ont permis la descrip-tion de trois nouveaux genres du Chili, de Madagascar et du Brésil (Austroroccella Tehler & Ertz, Savoronala Ertz, Eb.Fisch., Killmann, Razafin. & Sérus. et Sergipea M.Cáceres, Ertz & Aptroot).
L’Herbier du Jardin botanique abrite de nombreux spécimens non identifiés de plantes à fleurs dont certains, collectés il y a plusieurs dizaines d’années, attendent d’être décrits. En 2013, la recherche sur la flore africaine s’est principalement orientée vers les genres Justicia (Acanthaceae) et Psychotria (Rubiaceae). De ces deux genres, res-pectivement 11 et 8 espèces ont été décrites comme nouvelles pour la science, et plusieurs sont endémiques et menacées dans la nature. Les observations de terrain sont souvent importantes pour résoudre les problèmes taxonomiques, comme dans le cas de Kalaharia schaijesii Bamps (Lamiaceae), une nouvelle espèce africaine. Elle était aupara-vant confondue avec la seule autre représentante du genre, mais des observations de son port et de ses caractères floraux ont démontré qu’il s’agissait bien d’une espèce distincte.
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Avancement de la Flore d'Afrique centrale (Spermatophytes)
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Les amibes protostéloïdes en République démocratique du Congo
Les amibes protostéloïdes sont des microorganismes bacté-riophages qu’on trouve sur la matière végétale morte et dont 33 espèces seulement sont connues. Elles sont traditionnellement re-groupées avec les Myxomycètes et les Dictyostélides au sein des Eumycétozoaires. L’identification des taxons est basée sur les caracté-ristiques morphologiques de leurs fructifications qui consistent en un pied translucide supportant une ou plusieurs spores.
La présence d’amibes protostéloïdes en République démocratique du Congo a été étudiée sur base de cultures de substrats collectés entre Kisangani et Bumba au cours de l’expédition « Boyekoli Ebale Congo 2010 ». Cet inventaire est le premier réalisé en Afrique cen-trale, mais des amibes protostéloïdes avaient déjà été recensées sur le continent africain, notamment en Égypte, au Kenya, au Malawi, en Ouganda et en Tanzanie.
Des cultures réalisées à partir de litière aérienne (ou de feuilles mortes encore attachées aux arbres), ont révélé 23 espèces, soit 70% du nombre total d’espèces décrites de par le monde. Deux de ces taxons, Schizoplasmodiopsis reticulata et Schizoplasmodium seychellarum, sont signalés pour la première fois en Afrique. Par ailleurs, la souche LHI05 est observée pour la première fois ailleurs que sur l’île d’Hawaï. La découverte de cinq taxons inconnus est d’un intérêt tout parti-culier. La diversité spécifique élevée observée à partir d’un nombre limité d’échantillons suggère que la région étudiée est, tout comme Hawaï, un des hotspots des amibes protostéloïdes en région tropicale.
Révision de quelques noms de Cyanobactéries
Pour être publiés validement, les noms scientifiques des plantes doivent respecter les règles du Code International de Nomenclature Botanique (ICBN). Ceci permet une compréhension claire et uni-voque des noms valides par la communauté scientifique et évite, no-tamment, d’utiliser un seul et même nom pour deux taxons différents. Il arrive cependant que des noms ne soient pas validement publiés et, dans ce cas, il faut corriger les manquements aux règles. Ainsi par exemple Gloeobacter violaceus Rippka et al. est le nom donné, en 1974, à une cyanobactérie (Cyanophyte) primitive caractérisée par l’absence de thylakoïdes, organites porteurs des pigments photosynthétiques, présents chez toutes les autres Cyanophytes. Ce caractère unique en fait un taxon d’une grande importance phylogénétique.
Bien que Gloeobacter violaceus soit abondamment cité dans la lit-térature phylogénétique, taxonomique ou expérimentale, on a ré-cemment remarqué que le nom de genre Gloeobacter avait été publié invalidement et qu’il n’avait donc pas d’existence pour le Code Inter-national de Nomenclature Botanique, ni pour le Code International de Nomenclature des Prokaryotes.
En conséquence, les noms Gloeobacter et G. violaceus ont été validés par la désignation d’un holotype conforme à l’article 40 de l’ICBN. Au cours de ce travail, il apparut que plusieurs noms plus anciens pou-vaient entrer en compétition avec G. violaceus. De plus, un de ces noms était le type d’un autre genre, Gloeothece. Pour pouvoir continuer à uti-liser les noms Gloeobacter violaceus et Gloeothece dans leur sens courant, il est nécessaire de conserver les deux noms. Pour permettre cette conservation, deux propositions formelles ont été publiées dans la revue Taxon. Ces propositions doivent maintenant être examinées par les Comité de Nomenclature pour les Algues et par le Comité Général de Nomenclature qui décideront de l’inclusion de ces deux noms dans la liste des nomina conservanda ou noms devant être conservés.
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Diversité des diatomées dans le bassin du Congo
Un des objectifs de l’expédition « Boyekoli Ebale Congo 2010 » était d’étudier la diversité des diatomées du bassin du Congo. Des échantillons d’eau ont été prélevés à différents endroits le long du fleuve Congo, notamment en aval de Kisangani (République démo-cratique du Congo) à l’intersection d’affluents importants comme les rivières Lomami, Itimbiri et Aruwimi, ainsi que de rivières plus petites et de ruisseaux, comme le Lubilu et la Lilanda dans les environs de Yangambi. Les échantillons ont été ramenés au Jardin botanique afin d’identifier les espèces de diatomées qu’ils contenaient.
Les recherches préliminaires ont révélé la présence d’un grand nombre de diatomées encore inconnues, contrastant avec le faible pourcentage de taxons cosmopolites, notamment Navicula rostellata, Staurosirella pinnata, et Ulnaria ulna. Certaines espèces africaines, comme Fragilariforma strangulate et Gomphonema zairensis, ont aussi été obser-vées. Il est intéressant de signaler que des taxons décrits d’Amérique du Sud, comme Encyonopsis frequentis Krammer et Gomphosphenia tenerrima, étaient également présents dans nos échantillons.
Certains taxons observés dans le bassin du Congo sont proches (mais différents) d’espèces découvertes dans le bassin amazonien. D’autres s’apparentent à des taxons originaires d’Asie tropicale. Une espèce proche de Navicula fuerbornii, décrite de Java, en est un exemple. Alors que Navicula fuerbornii semblait avoir été trouvée au Ghana, un examen minutieux a révélé que le dessin du spécimen africain était bien différent du spécimen-type de Java. Ainsi, le nom donné au spécimen ghanéen s’est avéré incorrect et un nouveau taxon devra être décrit puisque la forme découverte en République démo-cratique du Congo est la même que celle trouvée au Ghana.
Parmi les découvertes, de nombreuses espèces nouvelles appar-tiennent au genre Eunotia, une composante typique des petites rivières et ruisseaux acides à pH souvent inférieur à 5. Cet environnement, bien que généralement peu diversifié, a néanmoins révélé une nou-velle espèce, Cavinula lilandae Cocquyt, M.de Haan & J.C.Taylor, dé-crite et publiée en 2013. Cette espèce a été nommée d’après le nom de sa localité-type, le village et le ruisseau Lilanda.
Les affluents plus importants du fleuve Congo, dont le pH est supérieur à 8, ont également été échantillonnés. Ils ont montré une diversité plus importante avec souvent plus de 50 taxons par échan-tillon. Les descriptions de nombreux autres nouveaux taxons sont en cours ; certaines publications sont déjà soumises ou sous presse dans des journaux internationaux à comité de lecture.
Ces études des diatomées ont été possibles grâce à l’implication de notre Jardin botanique dans l’expédition « Boyekoli Ebale Congo 2010 » (http://www.congobiodiv.org/fr/expedition2010) ainsi que dans deux autres projets financés par la Politique Scientifique Fédérale, COBAFISH (Congo Basin: From carbon to fishes) et COZADIMO (Preliminary study of diatoms as potential water quality indicators for the tropical Congo and Zambezi sister basins).
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Découvrir et inventorier la biodiversité
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Notre contribution au Catalogue de la Vie
Le Catalogue de la Vie est un ambitieux projet visant à créer un répertoire de tous les organismes vivants et de leurs interrelations. Ce catalogue est l’ossature sur laquelle s’appuient plusieurs autres grands projets internationaux comme le Système Mondial d’Informations sur la Biodiversité (GBIF) et l’Encyclopédie de la Vie (EOL). En 2013, le Jardin botanique a contribué à cette base de données via le projet européen i4Life dont le but est d’accroître tant le nombre d’espèces recensées dans le Catalogue de la Vie, que le nombre d’institutions qui y participent. Eu égard à notre expertise en matière de flore africaine, nous avons choisi de contribuer à la liste des familles endémiques d’Afrique et aux Connaraceae, une importante famille africaine.
Certaines familles endémiques sont très mal connues. Ainsi, par exemple, les Hydrostachyaceae sont des plantes aquatiques rares trouvées dans les chutes et les rapides en eau douce ; les Grubbiaceae, une famille vieille de 90 millions d’années limitée aujourd’hui à la péninsule du Cap en Afrique du Sud, et les Dioncophyllaceae, des plantes d’Afrique tropicale occidentale, dont un représentant est Triphyophyllum peltatum, une surprenante plante carnivore grimpante. Ces familles méconnues sont souvent négligées dans les listes taxono-miques, pourtant ce sont des cibles importantes pour la conservation, car elles représentent différentes lignées évolutives.
À ce jour, nous avons déjà introduit un millier de noms acceptés et de synonymes dans le projet. Nous poursuivons notre effort et espé-rons encore y ajouter prochainement quelque 800 noms supplémen-taires.
Dumortiera devient une revue digitale en libre accès
En 2013, la revue de botanique de terrain Dumortiera, publiée par le Jardin botanique, a vu son nombre d’abonnés tripler par rapport à l’année précédente. Ce succès est dû à la décision de publier la revue en libre accès sur internet.
Fondée en 1975, la revue est devenue un lien important entre bota-nistes professionnels et amateurs. Cependant, ces dernières années, le nombre d’abonnés déclinait, ainsi que le nombre de manuscrits reçus. Cette constatation est à l’origine de la décision d’arrêter la publica-tion sur papier après le numéro 100 en 2012. À partir du numéro 101, Dumortiera est publiée uniquement en version digitale.
De nombreux avantages accompagnent ce nouveau format de diffusion :
— les articles peuvent être téléchargés gratuitement au format PDF ; — les auteurs peuvent ajouter du contenu supplémentaire, comme
des annexes volumineuses et des images couleur de haute quali-té. Par exemple, les détails d’une planche d’herbier peuvent être agrandis sur l’écran, ce qui permet de visualiser avec précision les détails décrits dans l’article ;
— les auteurs bénéficient d’un lectorat plus large ; — les abonnés sont avertis par e-mail lorsqu’un nouveau numéro est
publié.En plus des manuscrits en néerlandais et en français (avec une
traduction en anglais du résumé), la revue publie désormais des ar-ticles en anglais. Les articles des numéros précédents ont aussi été rendus disponibles au téléchargement, ce qui accroît la visibilité de Dumortiera.
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Out of Africa : dispersion transocéanique récente d’espèces végétales vers Madagascar
Madagascar, qui faisait jadis partie de l’ancien supercontinent Gondwana, s’est séparé de l’Afrique de l’Est il y a 160 millions d’an-nées, et ensuite de l’Antarctique et de l’Inde, pour demeurer solitaire dans l’Océan Indien depuis 80 millions d’années. Ce long isolement exclut toute possibilité que des plantes à fleurs aient pu se trouver sur l’île avant la séparation, puisque ce groupe ne s’est développé que plus récemment. Pourtant, malgré ce long isolement, Madagascar abrite aujourd’hui plus de 12.000 espèces de plantes, la plupart endémiques, ce qui fait de cette flore une des plus diversifiées de la planète. D’où sont venues toutes ces plantes uniques constituant la flore malgache ?
Nous avons entrepris l’étude moléculaire du genre pantropical Ixora qui, avec ses quelque 530 espèces, constitue un des plus grands genres de la famille du caféier. Environ 40 espèces d’Ixora existent en Afrique et une autre quarantaine sont endémiques de Madagascar. Notre étude a montré que les espèces malgaches d’Ixora appartiennent à deux lignées d’âge différent. Cela signifie qu’au moins un épisode de dispersion s’est produit, de l’Afrique de l’Est vers Madagascar, à travers le canal du Mozambique, il y a quelque huit millions d’années. Une fois implanté à Madagascar, Ixora a commencé une radiation rapide, colonisant cette île nouvelle et s’adaptant à ses différentes niches. Ainsi, les espèces malgaches d’Ixora sont des endémiques ré-centes, qui ont évolué sur place après leur dispersion transocéanique.
Les deux lignées distinctes d’Ixora malgaches montrent les mêmes innovations morphologiques, uniques au sein du genre. Ceci suggère que les mêmes pressions sélectives ont orienté l’évolution des deux groupes. En comparaison avec l’Afrique tropicale, Ixora a subi une différentiation remarquable à Madagascar. On observe une tendance à la réduction du nombre de fleurs par inflorescence, de plusieurs centaines à quelques-unes, voire une seule. De plus, la dimension des fleurs varie de façon spectaculaire, la longueur du tube de la corolle allant de 0,4 à 23 cm, selon les espèces.
Après son implantation à Madagascar, Ixora s’est diversifié en 40 espèces avec certains caractères morphologiques uniques, et cela en moins de huit millions d’années. Comment expliquer une radiation aussi rapide ? Une des forces motrices responsables des radiations ra-pides sont les fluctuations climatiques, que l’on sait s’être produites au Plio- et Pléistocène. Lorsque le climat devient plus sec, la surface occupée par les forêts tropicales rétrécit et se fragmente en îlots dispersés dans un paysage plus sec. Une fois isolées, les différentes populations d’une même espèce peuvent développer des caractères originaux et évoluer indépendamment jusqu’à devenir des espèces distinctes. Les pollinisateurs constituent également une force motrice pour la radiation. La diversification dans la longueur du tube des Ixora de Madagascar aura indubitablement entraîné une spécificité accrue vis-à-vis des pollinisateurs, isolant les différentes populations les unes des autres et facilitant leur évolution vers des espèces différentes.
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Découvrir et inventorier la biodiversité
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Banque de graines du sol de l’ache rampante
Helosciadium repens (ache rampante) est une petite plante connue précédemment sous le nom de Apium repens ; elle appartient à la fa-mille de la carotte ou Apiaceae. C’est une plante rare, vivant dans les milieux marécageux ou les prairies humides. Sa distribution est limi-tée principalement à l’Europe et l’espèce est reprise dans la Directive européenne “Habitats” comme espèce nécessitant une protection particulière. Au cours des dix dernières années, le Jardin botanique a dirigé un projet de recherche relatif à la biologie de la conservation et aux exigences écologiques de l’espèce au sein des populations belges. Une partie de ce travail consista à compter les individus présents dans des quadrats permanents. Ces comptages ne tiennent cependant pas compte des graines qui peuvent être présentes dans la banque de graines du sol, qui peut être vitale pour la survie d’une espèce. Puisque l’ache rampante est réapparue sur des sites d’où elle avait disparu de-puis plus de 50 ans, nous avons pensé que l’espèce était caractérisée par une banque de graines longévives. Une étude fut ainsi entreprise pour examiner la banque de graines du sol.
Des échantillons de sol furent prélevés dans les trois plus grandes populations. Ils furent nettoyés à grande eau, tamisés et séchés. Les échantillons de sol ainsi obtenus furent observés sous un microscope binoculaire, révélant un monde souterrain souvent surprenant. Les graines de H. repens furent séparées des particules de terre, mesu-rées et stockées à long terme dans la banque de graines du Jardin. La couleur brun foncé des graines permet difficilement de les distinguer des particules de terre, rendant leur comptage imprécis. Pour cette raison, les échantillons de sol furent finement épandus à la surface de terrines remplies de terreau, placés et arrosés dans les serres. Ce procédé résulta en la germination de centaines de graines de H. repens. Plus de 500 plantules furent échantillonnées et conservées dans du gel de silice pour analyser plus tard la diversité génétique de la banque de graines du sol. Certaines plantules furent transplantées pour ren-forcer une population existante qui avait fortement régressé à cause, notamment, d’une gestion inadéquate de l’habitat.
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gétales sont actuellement menacées ou promises à une extinction à l’état sauvage, principalement en raison de la fragmentation et de la destruction des habitats combinées au changement climatique. Chaque plante joue un rôle crucial dans le fonc-tionnement d’un écosystème. Certaines peuvent recéler des trésors inconnus, comme des molé-cules présentant des propriétés médicinales utiles. La préservation des espèces végétales est, par conséquent, essentielle.
Notre recherche contribue au développement d’outils de gestion dans le cadre de la conserva-tion in situ de zones naturelles précieuses tant au niveau national qu’international. La conservation hors site, ou ex situ, est tout aussi importante. Nous collectons des végétaux à l’état sauvage pour en assurer la préservation et la propagation dans nos collections vivantes, ainsi que dans des jardins bo-taniques partenaires. Notre banque de semences conserve les graines de nombreuses espèces rares et menacées, ce qui permet de préserver une varia-tion génétique qui est essentielle. Le fait de combi-ner notre expertise et nos collections nous permet d’aider actuellement nos partenaires à réintro-duire des espèces dans leurs habitats naturels et de garantir qu’ils puissent continuer à le faire dans le futur.
Préserver le monde végétal
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Le Jardin se lance dans la restauration écologique
Les pelouses maigres et plusieurs de leurs espèces caractéristiques se trouvent dans un état critique dans de nombreux pays européens, y compris en Belgique. Les raisons principales en sont la fragmentation des habitats, l’abandon des activités agropastorales traditionnelles et l’intensification des pratiques agricoles. Il y a donc un besoin urgent de préserver, gérer et restaurer les quelques fragments d’habitats re-lictuels. Ce travail comporte notamment la restauration des popula-tions d’espèces végétales en danger d’extinction qui, sans interven-tion, ne se régénèreront pas naturellement étant donné leur capacité limitée de dispersion et l’absence de banque de graines dans le sol.
Ce challenge est relevé grâce au partenariat entre Natagora, le SPWallonie (DEMNA et DNF) et le Jardin botanique, dans le cadre d’un nouveau projet européen LIFE Nature au sud de la Belgique (LIFE11 NAT/BE/001060). Ce projet, d’une durée de 7 ans, vise à améliorer l’état de conservation de 400 ha d’habitats prioritaires en utilisant une approche intégrée impliquant à la fois des techniques de conservation in situ et ex situ. Le financement LIFE est utilisé pour restaurer onze types de prairies, dont six habitats prioritaires, parmi lesquels les pelouses calcaires de sables xériques, les pelouses sèches semi-naturelles sur calcaire et les formations herbeuses à Nardus.
En tant que centre d’excellence en conservation ex situ, Meise a en charge la réintroduction et le renforcement de six espèces cibles : l’œillet deltoïde (Dianthus deltoides), l’œillet prolifère (Petrorhagia prolifera), l’immortelle des sables (Helichrysum arenarium), la cam-panule agglomérée (Campanula glomerata), le pied-de-chat dioïque (Antennaria dioica) et l’arnica (Arnica montana). L’objectif est d’aug-menter la taille effective des populations relictuelles (renforcement) et de restaurer les populations éteintes (réintroduction) de manière à augmenter la connectivité dans le paysage. Les graines de chacune de ces espèces ont été récoltées dans 3 à 4 populations sources dans des habitats similaires (géographiquement proches des sites ciblés). Les feuilles de chaque population source et cible ont été échantillonnées afin d’estimer la diversité génétique au sein des populations, le niveau de consanguinité, ainsi que les différences génétiques entre popu-lations. Des échantillons de sol ont été récoltés dans les sites cibles afin d’en étudier la banque de graines. Après plusieurs mois de tests avec différents types de substrats, un protocole de propagation a été développé avec succès pour chaque espèce. En 2013, mille plants de Dianthus deltoides ont déjà été transplantés dans deux sites restau-rés. Avant transplantation, chaque individu a fait l’objet de mesures morphométriques (longueur et largeur de la plus grande feuille). Une fois sur le terrain, ces plantes ont été cartographiées précisément afin d’en faciliter le monitoring à long terme (survie, croissance végéta-tive, floraison, fructification, germination, descendance). D’autres réintroductions sont prévues au fur et à mesure de la restauration des habitats.
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Dans un monde souffrant de plus en plus de la pression environnementale, les plantes, les écosys-tèmes et les services qu’ils fournissent doivent être préservés pour garantir la bonne santé de notre planète. Les plantes réduisent notamment l’impact des gaz à effet de serre, jouent un rôle important dans le cycle de l’eau et contribuent à combattre la désertification.
Les travaux de nos chercheurs nous aident à comprendre le fonctionnement des écosystèmes, et la manière dont ils peuvent être décrits et surveillés. Ils s’intéressent également aux plantes invasives qui influencent les espèces indigènes. Partout dans le monde, en Afrique comme en Belgique, l’humanité dépend de la bonne santé des écosystèmes.
Comprendre les écosystèmes
Réaménagement de l’arboretum de l’ERAIFT (République démocratique du Congo) avec des essences locales
La Direction de l’ERAIFT (École régionale post universitaire d’Aménagement et de Gestion intégrée des Forêts et Territoires tropicaux) voulait améliorer les espaces autour de ses bâtiments, oc-cupés par une plantation massive d’acacia et eucalyptus réalisée dans le passé pour atténuer les graves problèmes d’érosion.
Le Jardin botanique a proposé de prendre en charge les travaux de plantation dans le cadre du Programme d’appui technique qui lie les deux Institutions. L’objectif final est la réalisation d’un arboretum didactique destiné aux étudiants (de l’ERAIFT et d’autres facultés de l’Université de Kinshasa) pour la reconnaissance des espèces typiques de la forêt de la République démocratique du Congo.
Un projet de plantation simple a été élaboré où la surface de plantation a été divisée en parcelles monospécifiques. Pour la réali-sation pratique des travaux d’aménagement du nouvel arboretum, le Jardin botanique avait besoin d’un appui logistique. Appel a été lancé à l’ONG congolaise « Les amis de la nature et des jardins (ANJ) », une association très engagée dans le domaine de la sauvegarde de la nature. C’est ainsi que la population locale, les femmes et les adolescents qui vivent dans la rue, « les shegues », ont été embau-chés comme ouvriers journaliers. La première zone plantée, sur une superficie de 2,7 ha, a été enrichie avec 280 plants de 30 espèces différentes (entre autres Milicia excelsa, Milletia laurentii, Penthacletra macrophylla, Pericopsis elata, Terminalia superba…). Dans cette zone, un sentier pédagogique sera tracé afin de sensibiliser le public aux multiples aspects de la protection de l’environnement, aux espèces menacées et à la gestion durable du bois de chauffe. Notre Jardin continuera le suivi de la plantation pendant l’année 2014 pour s’assu-rer de la réussite de ce projet.
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Outils pour la conservation et l’exploitation durable des forêts africaines : les champignons comestibles
Les forêts ombrophiles méga-diverses d’Afrique centrale ont souvent focalisé l’attention des protecteurs de la nature, à cause de leur destruction par l’industrie du bois. Les zones forestières entou-rant ce qui est appelé le Bassin du Congo sont moins connues, bien qu’étant systématiquement surexploitées pour la production de char-bon de bois. Ces dernières formations forestières (appelées miombos) sont adaptées à une longue saison sèche (au moins 4 mois), avec de nombreuses espèces d’arbres capables de résister aux feux de brousse. Ces forêts sont vulnérables parce que, une fois coupées, elles se régé-nèrent difficilement. La pression humaine sur cet écosystème fores-tier est extrêmement forte, étant donné que la moitié de la population d’Afrique en dépend pour la nourriture, la médecine, le combustible, le bois de construction, etc.
Des chercheurs du Jardin botanique ont développé une méthode pour fournir des données taxonomiques et des outils pour la conser-vation et l’utilisation durable de ces forêts. Ces outils sont destinés à estimer la valeur des produits forestiers non ligneux, comme les champignons comestibles, une étape essentielle dans la réévaluation de la juste valeur des écosystèmes menacés et peu valorisés.
Grâce à l’utilisation de placeaux permanents, la production an-nuelle de champignons sauvages comestibles a été mesurée dans dif-férents types de forêts. Cette étude a été conduite dans les forêts du Bénin (région soudanienne) et dans le Sud-est de la République démo-cratique du Congo (région zambézienne). Dans ces deux régions, les champignons constituent une importante source de nourriture et un revenu vital pour des millions de personnes. Les résultats de l’étude ont révélé une grande diversité en espèces comestibles dans chacune des deux régions. La majorité de ces champignons sont des sym-biontes ectomycorhiziques, c.-à-d. obligatoirement associés avec le système racinaire d’arbres vivants. La composition en espèces semble dépendre du type de forêt. Notre étude a révélé que les chanterelles dominent dans la région zambézienne alors que la région soudanienne est dominée par les lactaires.
La production de champignons varie de 100 à 300 kg/ha/an, en fonction de l’espèce et du type de forêt. Si seulement 10 % des cham-pignons produits atteignaient le marché pour y être vendus, à un prix moyen de 1 € le kg, un seul hectare de miombo rapporterait en moyenne 20 € par an. La production de charbon de bois rapporte bien davantage (300 €/ha) mais cela ne peut se produire qu’une fois parce qu’il faut 30 ans à la forêt pour se régénérer après l’abattage. En consé-quence, sur le long terme, le charbon de bois ne rapporte que la moitié des revenus générés par la récolte des champignons !
Cette recherche, menée par des chercheurs du Jardin botanique démontre donc que le maintien de la forêt et l’exploitation des pro-duits forestiers non ligneux qu’elle produit sont financièrement et culturellement bien plus avantageux que la production de charbon de bois, pour les populations locales, et que les bénéfices sur le long terme dépassent les gains à court terme.
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Comprendre les écosystèmes
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Restes de bryophytes et d’autres végétaux dans des fouilles de sites romains : une vitrine sur la flore de la période préindustrielle
Pour comprendre le milieu dans lequel vivaient nos ancêtres, les archéologues doivent étudier un large éventail de traces. Ces témoi-gnages du passé comprennent les restes de bâtiments, de spectacu-laires colonnes, des fragments de poteries, mais également des restes animaux et végétaux présents dans les sédiments. En 2013, le Jardin botanique a apporté son aide aux archéologues de la Flemish Heritage Agency et de l’a.s.b.l. Agilas en identifiant et en interprétant le maté-riel végétal trouvé sur différents sites de fouilles en Flandre.
Plus spécifiquement, nos chercheurs ont étudié les graines, les fruits et les débris de bryophytes dans les sédiments des couches les plus profondes d’un puits du site romain d’Asse (à proximité de l’ac-tuel village d’Asse). Trois échantillons de sédiments ont été tamisés et des macrorestes végétaux en ont été prélevés. Malgré les mauvaises conditions de conservation depuis l’époque romaine, 50 espèces de plantes vasculaires et 9 espèces de mousses ont pu être identifiées en plus de restes calcinés de grains de céréales.
Il est probable que la plupart des débris végétaux du site d’Asse provient du voisinage immédiat du puits ainsi que des prairies hu-mides avoisinantes. La composition spécifique des mousses suggère la présence de forêts dans le voisinage. D’autres plantes pourraient avoir été sélectionnées pour leurs propriétés médicinales. De nombreuses espèces introduites par les Romains ont aussi été identifiées, notam-ment Apium graveole, Anethum graveolens et Prunus avium. Des mûres, sans aucun doute collectées dans la nature, ont aussi été préservées dans les sédiments. Dans un autre site, le fort romain d’Oudenburg, deux puits contenaient d’importants restes de bryophytes très bien préservés. Ces mousses étaient probablement utilisées comme élé-ment filtrant de l’eau du puits.
Le matériel végétal en provenance des sites archéologiques donne un bon aperçu de la flore présente un millénaire avant les change-ments importants survenus dans l’occupation du sol et ceux qui ont affecté la qualité de l’air, conséquences de la révolution industrielle. La majeure partie du matériel bryophytique était constituée d’es-pèces formant des tapis de pleurocarpes collectés sur les troncs et à la base des arbres, bien que certaines espèces terrestres aient également été trouvées. Au total, 45 espèces de bryophytes ont été identifiées et donnent un aperçu de la bryoflore épiphyte et terrestre de cette époque.
Beaucoup de ces espèces n’avaient jamais été collectées en Flandre. Certains taxons étaient fréquents, voire dominants dans les échantillons. D’autres espèces identifiées par nos chercheurs ont ré-apparu relativement récemment dans nos campagnes. L’origine de ce phénomène est à chercher dans l’application de la législation euro-péenne qui a permis de réduire les émissions de dioxyde de soufre et a conduit à l’amélioration de la qualité de l’air. Ces espèces continuent d’étendre leur distribution et, avec le temps, devraient à nouveau constituer des tapis diversifiés de bryophytes dans nos forêts.
Partout sur la planète et depuis des millénaires, des espèces végétales ont fourni aux populations locales de quoi se nourrir, de l’énergie, des maté-riaux pour construire leurs habitations et leurs outils, des fibres pour leurs vêtements et des médi-caments. Dans de nombreuses parties du monde, les plantes demeurent le principal moyen de lutte contre la faim, la maladie et l’extrême pauvreté. Les plantes sont également souvent présentes dans les expressions culturelles et les religions. Aujourd’hui la connaissance ancestrale des plantes est en train de se perdre et, avec elle, le lien vi-tal que nous entretenons avec les végétaux et les champignons.
Nos chercheurs consignent les multiples ma-nières dont les plantes et les champignons sont utilisés de façon à ce que cette connaissance puisse être partagée et diffusée. La capacité de nos cher-cheurs à identifier des plantes, notamment à partir de fragments minuscules ou parfois anciens, a des conséquences dans des domaines aussi divers que les enquêtes médicolégales et l’archéologie, et per-met ainsi d’établir en permanence les liens entre les plantes et les hommes.
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Atelier sur l’éducation environnementale en République démocratique du Congo
Les résultats du partenariat entre le Jardin botanique et la Répu-blique démocratique du Congo, au cours de ces huit dernières années, ont été très positifs. La relance des jardins botaniques et la reprise des activités de conservation ex situ ont été conduites en réponse à la de-mande croissante des institutions nationales.
Ces acquis restent néanmoins fragiles, car le renforcement des ressources humaines, dans le domaine de la conservation ex situ, n’en est qu’à ses premiers pas. Pour pallier le manque de compétences techniques, notre Jardin botanique a organisé plusieurs formations sur des thématiques novatrices liées à la conservation ex situ, la bota-nique et l’éducation environnementale.
Grâce à la coopération avec l’École régionale post-universitaire d’Aménagement et de Gestion intégrée des Forêts et Territoires tro-picaux (ERAIFT) et avec l’UNESCO, « L’atelier sur l’éducation envi-ronnementale » a pu être organisé dans la salle de l’ERAIFT à Kinsha-sa les 23 et 24 septembre 2013. Son objectif principal était la promotion de l’éducation environnementale auprès des Institutions en charge de la conservation de la nature, des écoles, de la société civile et des mé-dias, pour une meilleure intégration des enjeux qu’elle représente, en appui à la sauvegarde de la biodiversité de la République démocra-tique du Congo et du bassin du Congo. Environ 60 participants prove-nant de différentes institutions étaient présents chaque jour.
Pendant la première journée, huit experts nationaux et interna-tionaux ont introduit les thèmes forts de l’atelier : la notion d’éduca-tion environnementale, la nature en ville, la conservation de la biodi-versité (in et ex situ), les plantes menacées, avec un accent particulier sur les réalités de la conservation de la nature dans la ville de Kinshasa.
La deuxième journée a été consacrée au travail en groupe. Deux thèmes ont été proposés :
« L’importance de la protection de la biodiversité » et « La place de l’éducation environnementale dans l’enseignement scolaire », en-visagés tous les deux sous l’angle de la situation actuelle et des pers-pectives dans le futur. Les échanges ont été très intéressants et dy-namiques : chaque groupe a fourni des propositions concrètes pour l’insertion de ces thématiques dans son institution.
Les participants ont montré un vif intérêt pour le sujet de l’atelier et ils ont demandé davantage de formations techniques et de maté-riel dans le domaine (livres, manuels, dépliants et posters). Le Jardin botanique a édité les actes de l’atelier et réimprimé le poster sur l’im-portance des plantes dans la vie de l’Homme ; ces documents ont été distribués à tous les participants.
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Empreintes végétales sur des amphores à Sagalassos
Une amphore est un récipient, de forme et de taille caractéris-tiques, souvent utilisé pour le transport et le stockage durant la pé-riode romaine. Les fouilles sur le site archéologique de Sagalassos, dans le sud-ouest de la Turquie à 100 km au nord d’Antalya, ont mis au jour des amphores datant de l’époque romaine tardive, décorées d’empreintes de feuilles. Le parfait état de conservation de ces em-preintes permet d’identifier les espèces représentées. Ce décor d’em-preintes végétales constitue un cas tout à fait original dans le monde romain.
Durant les fouilles archéologiques systématiques du site, dirigées par le Professeur M. Waelkens et ses collaborateurs de la KU Leuven, des milliers de tessons ont été retrouvés. Le Dr Philip Bes a récem-ment découvert qu’un petit nombre d’entre eux étaient recouverts d’empreintes de feuilles. Des spécimens d’herbier de référence col-lectés entre 1997 et 2004 sur le site historique ont permis d’identifier les deux espèces utilisées pour les empreintes, à savoir Styrax officina-lis, espèce bien connue depuis l’Antiquité pour sa résine parfumée, et Vitis vinifera, la vigne cultivée. Ces deux espèces se rencontrent au-jourd’hui encore dans le voisinage du site archéologique.
Les empreintes végétales étaient positionnées de manière stan-dardisée sur la lèvre, le col et au dessus de l’anse du récipient, mon-trant ainsi clairement qu’il s’agissait d’un choix délibéré dans le pro-cessus de fabrication de l’objet. Beaucoup de questions subsistent quant à la signification de ces empreintes : sont-elles purement déco-ratives, ont-elles une fonction spécifique et pourquoi n’ont-elles été trouvées que sur ce site ?
Seules de nouvelles fouilles avec leurs lots de découvertes pour-ront peut-être répondre à certaines de ces questions.
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Le Jardin botanique abrite 18 000 espèces de plantes dans un domaine historique s’étendant sur 92 hectares. Il s’agit d’un espace vert magnifique et diversifié qui constitue une source de plaisir, d’émerveillement et d’inspiration attirant 100 000 visiteurs par an.
Grâce à une grande diversité d’expositions bo-taniques, de pages Web, d’outils de communication scientifique, d’événements, d’activités d’appren-tissage informelles, d’instruments de sensibilisa-tion et d’ateliers pédagogiques basés sur l’expé-rimentation, le Jardin botanique a la capacité de changer la perception du public sur l’importance des plantes pour le bien-être de l’humanité et de le sensibiliser à la conservation des végétaux.
S’appuyant sur cette compréhension, le Jardin botanique peut encourager les personnes de tous âges et de tous milieux à agir sur leur environne-ment de manière durable et responsable.
Inspirer et informer
Le tueur dans la botte de foin
Notre Jardin botanique a des rôles importants et variés. Voici une illustration de l’un d’entre eux. Un vétérinaire travaillant pour l’admi-nistration des services vétérinaires de Flandre (Dierengezondheidszorg Vlaanderen) cherchait à savoir pourquoi les moutons d’un troupeau qu’on lui avait demandé d’inspecter mouraient. Après plusieurs ten-tatives infructueuses pour recevoir de l’aide d’autres institutions, il a contacté le Centre Antipoisons Belge. Là, on lui répondit qu’on ne pouvait pas l’aider et on lui conseilla de contacter le Jardin botanique.
Peu de temps après, un grand sac rempli de foin fut apporté au Jar-din. Quelques jours auparavant, plus de trente moutons étaient morts dans une même ferme des environs d’Anvers. Le vétérinaire suspec-tait que le foin d’un ballot récemment entamé soit le responsable. Il a donc demandé au Jardin botanique de rechercher la présence de plantes toxiques dans le foin.
Le sac fut ouvert et son contenu étalé sur une grande table. Le foin ne semblait pas être de la meilleure qualité et son odeur était peu engageante. Beaucoup de tiges et de feuilles étaient couvertes d’une moisissure blanche. Comme le mycélium était stérile, un mycologue ne put pas identifier le champignon, mais il lui parut douteux qu’il y ait un lien avec la mortalité soudaine des moutons. Le foin fut examiné plus avant, à la recherche d’autres coupables possibles. À côté de plu-sieurs espèces de graminées différentes et de quelques fragments épi-neux de ronces se trouvaient de nombreuses tiges de quelque chose qui ressemblait à une vesce (Vicia). Un examen attentif apporta suffi-samment de matériel pour une identification, qui fut confirmée par la comparaison avec les spécimens d’herbier du Jardin botanique. Et ce fut une surprise.
Il apparut que les fragments de foin n’appartenaient pas à une espèce indigène, mais plutôt au sainfoin d’Espagne (Galega officinalis), dont l’aire naturelle est située dans le centre, le sud et l’est de l’Europe, ainsi que dans le sud-ouest de l’Asie. C’est une plante herbacée vivace assez attrayante, qui est parfois cultivée pour l’ornement. Elle a été répertoriée comme plante exotique rare en Belgique dès le 19e siècle, mais il semble qu’elle s’y soit installée et qu’elle s’y propage même dans un petit nombre de localités dispersées.
En poussant la recherche d’information un peu plus loin, on ap-prit que, lorsqu’il est présent dans le foin, le Galega officinalis peut être mortel pour les animaux, surtout les ovins. En outre, les symptômes présentés par les moutons qui étaient morts à Anvers correspondaient parfaitement aux effets de la plante décrits dans la littérature vété-rinaire. Une investigation ultérieure a révélé que, les années précé-dentes, cette plante avait été observée par un botaniste dans les envi-rons de la prairie où le foin avait été coupé. Cette population trouve vraisemblablement son origine dans les plantes rejetées d’un jardin voisin.
Au total, 38 moutons sont morts en quelques jours et 30 tonnes de foin ont été détruites. C’est une histoire triste, mais l’incident a offert à « la science des bottes de foin » (expression méprisante, qui fut uti-lisée au 19e siècle pour dénigrer les botanistes travaillant sur herbiers) une belle occasion de prouver son utilité.
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Des plantes qui ont du « mordant » : développement à Meise d’une collection de référence de plantes carnivores
Le Jardin botanique a développé en 2012 et 2013 une collection de référence de plantes carnivores. Jusqu’ici, notre modeste collection était principalement constituée de plantes issues de l’horticulture.
Depuis longtemps, les plantes carnivores fascinent les botanistes et les horticulteurs par leur capacité à capturer et à digérer, grâce à leur système foliaire transformé en piège, des organismes invertébrés et même des petits batraciens et mammifères.
Ces plantes poussent le plus souvent dans des milieux saturés en eau et pauvres en éléments nutritifs comme les tourbières ou les zones marécageuses. Leur habitat naturel régresse de manière constante à cause notamment du drainage et de l’eutrophisation. De plus, ces plantes sont souvent l’objet d’une récolte excessive. Ces conditions sont une menace d’extinction pour beaucoup d’espèces.
Le Jardin a enrichi sa collection de 169 introductions (121 espèces botaniques), dont 46,7% ont une origine naturelle connue. Du ma-tériel vivant de Cephalotaceae (Cephalotus), Droseraceae (Aldrovanda, Dionaea, Drosera), Drosophyllaceae (Drosophyllum), Lentibulariaceae (Gen-lisea, Pinguicula, Utricularia), Nepenthaceae (Nepenthes) et Sarraceniaceae (Darlingtonia, Heliamphora, Sarracenia) représente une importante col-lection de référence.
Apprentissage et découverte
Offrir aux enfants et aux jeunes la possibilité de découvrir le monde fascinant des plantes est l’un des objectifs de notre Jardin bota-nique. Notre participation à INQUIRE, un projet européen d’éduca-tion portant sur l’Enseignement des Sciences Basé sur l’Investigation (ESBI), a fourni une belle occasion à notre équipe éducative de renfor-cer sa collaboration avec le département flamand de l’enseignement.
Lorsque le projet est parvenu à son terme en novembre 2013, nous avons pu faire une rétrospection de ces trois années d’exploration des possibilités de l’ESBI en compagnie d’enseignants très motivés, de formateurs d’enseignants et d’éducateurs.
L’enseignement basé sur l’investigation était récemment devenu un élément important du nouveau programme de l’école flamande, mais il était évident que de nombreux enseignants et acteurs de l’édu-cation ne se sentaient pas à l’aise avec cette nouvelle méthodologie. Par conséquent, nous avons décidé de partager notre expérience avec les conseillers pédagogiques des différents réseaux. Nous leur avons offert un compte-rendu portfolio du projet INQUIRE.
Comme suite à ces contacts du Jardin avec les décideurs et conseillers politiques de l’éducation, l’association flamande de l’ensei-gnement secondaire catholique (VVKSO) a organisé une conférence d’une journée dans notre Jardin afin de répondre aux besoins des ac-teurs de l’éducation. Cela comprenait des activités pratiques basées sur la démarche d’investigation dans nos serres. Nous avons délivré un programme similaire à plusieurs groupes d’enseignants-stagiaires provenant de diverses Hautes-Ecoles et nous prévoyons de renforcer notre relation avec les instituts de formation des enseignants à l’avenir.
Développement de notre collection de Magnolia
Le genre Magnolia représente un groupe très attractif d’arbustes et d’arbres floraux. Il fut décidé en 2013 d’élargir notre collection dont la conception remonte au début des années ’80. Depuis lors, le choix en nouveaux cultivars s’est considérablement élargi, tandis que le ré-chauffement observé du climat s’est traduit par une probabilité plus élevée pour que les espèces d’origine chinoise, moins résistantes au froid, survivent aux hivers belges.
Avec la plantation en 2013 de 32 nouveaux taxons, la collection de Magnolia du Jardin botanique compte au total 71 taxons (85 introduc-tions). Les nouvelles acquisitions comprennent des espèces rares de Chine: Magnolia biondii ; M. doltsopa ; M. zenii ; l’élégant M. sargentiana var. robusta ; le délicat M. campbellii ; et M. sprengeri var. sprengeri. Les taxons américains sont représentés par M. virginiana var. australis, une plante délicate à feuilles persistantes du Sud-Est des États-Unis.
La floraison des Magnolia attire chaque année de nombreux vi-siteurs, raison pour laquelle de nouveaux hybrides et cultivars aux fleurs toujours plus spectaculaires complètent l’assortiment des es-pèces botaniques. Ceux-ci comprennent les cultivars à fleurs jaunes : ‘Limelight’, ‘Sundance’ et ‘Yellow Lantern’; le pourpre foncé ‘Black Tulip’ ; le rose ‘Flamingo’ ; la forme insolite de M. × loebneri ‘Mag’s Pirouette’ ; et des sélections provenant des États-Unis et de Nou-velle-Zélande, telles que ‘David Clulow’, ‘Daybreak’, ‘Atlas’, ‘Galaxy’, ‘Spectrum’ et ‘Star Wars’.
Tous ces magnolias peuvent être observés en se promenant dans le Jardin, à l’aide d’un dépliant explicatif. Le visiteur est ainsi guidé au travers du groupe des M. stellata, situé près de l’Herbarium, des hy-brides robustes plantés autour du Palais des Plantes, des espèces bota-niques dans le Fruticetum et les hybrides délicats dans la zone arborée et autour de l’Orangerie.
40 000 bulbes pour illuminer le printemps à Meise
Le Jardin botanique cultive des centaines d’espèces à “bulbes” différentes. Jusqu’en 2013, ces bulbes, cormes et tubercules étaient présentés essentiellement en petits nombres, de manière isolée. Cette année, nous avons décidé la réalisation d’une plantation à large échelle de “bulbes” pour offrir au public un printemps abondamment fleuri. Celle-ci vient compléter la beauté des plantes vernales naturellement présentes telles que le perce-neige (Galanthus nivalis), l’anémone des bois (Anemone nemorosa) et l’ail des ours (Allium ursinum).
À l’automne, en quelques semaines, bénévoles, jardiniers et assis-tants ont planté à la main plus de 40 000 “bulbes”. Les sites de planta-tion sélectionnés sont des pelouses visibles depuis les chemins régu-lièrement fréquentés par le public. Ils se situent à proximité de l’entrée principale et du Château et aux alentours du Palais des Plantes. Le printemps 2014 brillera par l’impressionnante floraison des : Narcissus ‘Carlton’ ; Crocus chrysanthus ‘Cream Beauty’, ‘Blue Pearl’ ; Crocus tommasinianus ‘Ruby Giant’, ‘Whitewell Purple’ ; Crocus vernus ‘Flower Record’, ‘Jeanne d’Arc’, ‘Remembrance’, ‘Yellow Mammoth’, ‘Striped Beauty’ ; Ornithogalum umbellatum et Fritillaria meleagris.
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Projet Grundtvig « Les jardins botaniques : de nouveaux outils pour l’éducation à l’environnement »
Le Jardin botanique a parachevé avec succès son implication au sein du projet Grundtvig, dans le cadre du programme européen de l’éducation et de la formation tout au long de la vie (2011-2013). Le pro-jet s’est construit autour des guides et des éducateurs, car ils tiennent un rôle clé dans les jardins botaniques : on leur confie la mission de transmettre aux visiteurs un enthousiasme pour la recherche en bota-nique et de les sensibiliser à la préservation de l’environnement.
Notre Jardin a travaillé avec deux partenaires, les jardins bota-niques de Madrid et de Florence. Ensemble, grâce à l’échange de bonnes pratiques lors de visites éducatives sur nos sites respectifs, nous avons pu mener à bien une formation par les pairs. Les réalisa-tions majeures du projet sont une nouvelle visite guidée du Jardin avec son support d’interprétation, un site Web dédié au projet et un ma-nuel. Ces outils sont proposés dans chaque jardin partenaire, mais ils ont également été mis à la disposition des réseaux liés à l’éducation à l’environnement et des réseaux internationaux de jardins botaniques. Le travail des guides et des éducateurs a été valorisé et certains d’entre eux ont développé de nouvelles approches pour des visites existantes, mais aussi de nouvelles compétences et activités, par exemple une vi-site guidée pour les aveugles et malvoyants. Des événements spéciaux ont été organisés pour les enseignants, les éducateurs à l’environne-ment, des guides touristiques et le grand public.
Le projet a été évalué comme « excellent » par les évaluateurs de l’Union européenne.
Une nouvelle visite guidée pour les aveugles et malvoyants
Avant 2013, il n’y avait pas de dispositif spécifique pour les
aveugles et les malvoyants dans notre Jardin. Toutefois, grâce à l’en-thousiasme de l’une de nos guides, et grâce au service éducatif, c’est un projet devenu aujourd’hui une réalité. Cette visite est une des réali-sations importantes du projet Grundtvig, un processus qui a permis à ladite guide de gagner en confiance et en expérience.
Pour concrétiser cet objectif, elle a suivi des formations sur la fa-çon de guider les visiteurs aveugles et malvoyants dans des contextes de musées et en extérieur. Elle a ensuite rencontré des personnes aveugles et des spécialistes travaillant dans ce domaine. Ces expé-riences lui ont fait prendre conscience des différents types de défi-cience visuelle et ces rencontres ont été l’occasion de discuter sur la façon de concevoir un guidage interactif pour ces différents publics.
Au fur et à mesure que le concept progressait, le Jardin s’est procuré du matériel spécifique (cartes en 3D) et des présentoirs ont été arrangés avec des plantes et des maquettes en 3D du complexe des serres. Des séances d’essai avec des petits groupes de personnes aveugles et malvoyantes ont permis de développer et d’améliorer les activités.
Le lancement de cette nouvelle visite a été annoncé sur notre site Web et à travers une campagne de presse. La toute première Journée Fédérale de la Diversité (sur le thème du handicap en 2013) a été l’oc-casion d’inviter les organisations qui travaillent spécifiquement avec des déficients visuels. Cette visite commence à connaître un certain succès auprès de ces organisations qui la réservent à présent pour leurs membres.
Une exceptionnelle année botanique dans le Palais des Plantes
Chaque année, des milliers de plantes poussent et fleurissent à l’abri dans le Palais des Plantes. Trois événements exceptionnels sont à mentionner en 2013. Au printemps, la liane de jade (Strongylo-don macrobotrys) a produit des gousses. C’est la première fois qu’une telle observation est rapportée en Belgique. En été, l’Arum titan (Amorphophallus titanum) a une nouvelle fois fleuri et l’agave à cou de cygne (Agave attenuata) a produit une inflorescence à la fin de l’au-tomne.
La liane de jade est une plante grimpante luxuriante originaire des forêts tropicales et humides à Dipterocarpus des Philippines. La déforestation à large échelle dans son aire d’origine provoque une réduction drastique des populations, à un point tel que l’espèce est aujourd’hui considérée par beaucoup comme susceptible de dispa-raître. La production de graines est très rarement observée en condi-tions de culture parce que les fleurs de couleur bleu-vert luminescent sont fécondées par des chauves-souris qui se nourrissent de son nec-tar. En l’absence des agents pollinisateurs, les fleurs furent délicate-ment pollinisées à la main, en copiant le comportement des chauves- souris. Le résultat obtenu, deux grandes gousses contenant des graines viables, est unique en Belgique. Ne présentant aucun méca-nisme de dormance, les graines ne peuvent pas être conservées. Elles furent dès lors semées immédiatement. La vingtaine de plantes qui se sont développées seront distribuées à d’autres jardins botaniques et institutions.
Nos visiteurs ont pu en 2013 une nouvelle fois s’émerveiller devant l’inflorescence de l’Arum titan. Celui-ci avait fleuri pour la première fois en 2008. Depuis, tous les 30 mois environ, il nous offre une florai-son à chaque fois plus spectaculaire. En juillet, des milliers de visiteurs ont été témoins de l’inflorescence haute de 2,42 m. Cependant, encore plus surprenant, son bulbe atteignit en 2013 un poids de 130 kg. Un tel poids n’avait jamais été observé et constitue un record mondial. Avant la première floraison de 2008, le bulbe pesait 10 kg. En 2010, son poids s’élevait à 47 kg. Personne ne pouvait alors imaginer qu’il maintien-drait une telle vitesse de développement.
L’élégante floraison de notre agave à cou de cygne, introduite dans les collections il y a 105 ans, clôtura l’année en beauté. Contrai-rement à beaucoup d’agaves, les larges rosettes de feuilles sont sans épine terminale et la tige florale est non ramifiée. Sa haute hampe flo-rale couverte de très nombreuses fleurs jaune verdâtre fait penser à un cou de cygne recourbé, ce qui explique le nom vernaculaire qui lui a été attribué.
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Inspirer et informer
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Curiosités botaniques exhumées des caves
Oublié depuis plus d’un demi-siècle dans les caves du bâtiment d’herbier, un colossal trésor historique constitué d’objets et curiosités botaniques dans des bocaux de verre a été remis au jour. Son inven-taire et sa restauration ont débuté en 2013. Chaque flacon est dépous-siéré, le contenu soigneusement examiné et les données des étiquettes vérifiées et comparées aux documents d’archives. Toutes les informa-tions sont encodées dans une base de données.
Une grande partie de cette collection a été rassemblée durant la seconde moitié du XIXe siècle par des explorateurs passionnés, au cours d’expéditions épiques, ne disposant d’aucune des facilités ac-tuelles de voyage, ni des moyens de communication modernes.
Le noyau de la collection est formé par les « Fruits et graines » et les « Produits et drogues » de la collection de Carl von Martius acquise par le gouvernement belge lors de la fondation du Jardin botanique de l’État en 1870. Pharmaciens, missionnaires et botanistes (e.a. Peckolt, Wullschlägel, Glaziou, Teijsmann et von Müller) ont procuré à von Martius de nombreux matériaux en provenance du Brésil, du Suri-nam, de l’Asie et de l’Australie. Le plus ancien échantillon répertorié à ce jour date de 1848 et appartient à une série de 52 variétés de thé bien documentées de Theodor von Martius, frère de Carl.
Ce trésor recèle aussi du matériel de trois expositions internatio-nales qui ont eu lieu à Paris en 1855, en 1867 et en 1878, des objets du Musée des Colonies françaises de Paris, une collection de produits économiques d’Inde et des plantes médicinales et industrielles d’Algé-rie. S’y trouvent également des récoltes de personnalités importantes comme Bernardin et Delacre. Le père Bernardin (fl. 1858-1878) était professeur à l’école supérieure de Melle, près de Gand. Il a récolté sur-tout des fibres, huiles et graisses végétales. La qualité remarquable de ses échantillons lui a valu des prix lors d’expositions internationales, et même une décoration décernée par le roi Léopold II. Pharmacien, Ambroise Delacre s’est intéressé aux plantes médicinales. Son père, Charles, pharmacien lui aussi, fonda la célèbre marque de biscuits De-lacre à Vilvorde, après qu’il eût décidé de ne pas seulement vendre le chocolat en tant que fortifiant dans sa pharmacie, mais aussi en tant que friandise bientôt très appréciée par les classes les plus aisées de son époque.
Cette collection historique recèle une multitude d’objets diffé-rents qui représentent tous des curiosités botaniques. Fruits tropicaux y côtoient graines, huiles végétales, fibres, éclats de cacao, rocou, in-digo, feuilles de thé, grains de café, ainsi qu’une torche imprégnée d’huile végétale, un chapelet de fruits de gombo, des pépites de résine d’opium, d’encens et de myrrhe. En 2013, environ 10 % de la collection a fait l’objet d’une remise en valeur. C’est avec beaucoup d’impatience que nous attendons de découvrir les autres richesses qui seront dévoi-lées dans les prochaines années.
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Au cours de sa longue histoire, le Jardin bota-nique n’a cessé d’accroitre son patrimoine et de se constituer un large éventail de collections bota-niques, de plantes vivantes, de livres, de pièces muséales et d’instruments mais également de bâtiments, de serres et de paysages. Beaucoup de ces éléments jouent encore un rôle actif dans notre travail quotidien : les livres et les archives sont consultés par les chercheurs, les serres historiques protègent nos collections vivantes alors que les bâtiments sont accessibles au grand public et que les paysages dans le domaine font le bonheur de nos visiteurs.
Ce patrimoine unique nécessite une gestion spécifique permanente mais est aussi une irrem-plaçable source d’inspiration pour développer des approches innovantes et mener à bien la mission du Jardin botanique dans un monde en constante évolution.
Valoriser notre patrimoine
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Les riches collections de notre bibliothèque ont été mises en lu-mière par deux communications à des symposiums. Ces présentations ont débouché sur la rédaction, en 2013, de deux articles sur l’impres-sion végétale, révélant ainsi cette technique à un plus large public.
La première contribution, présentée au symposium Traces du végé-tal à l’université d’Angers, résulte d’une collaboration entre la biblio-thèque et Sandrine de Borman, artiste en résidence au Jardin bota-nique. La technique de l’impression végétale y est largement évoquée ainsi que son évolution de l’illustration scientifique à l’art contempo-rain.
La seconde a été présentée au colloque Le livre illustré en Belgique (1800-1865) à la Bibliothèque royale de Belgique. Après un résumé des différents procédés utilisés au fil du temps, un ouvrage de nos collec-tions, le seul témoin belge de l’impression naturelle, a été étudié de manière approfondie ; il s’agit de la monographie Les Chênes de l’Amé-rique septentrionale, rédigée par Julien Houba.
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Les empreintes naturelles : un trésor méconnu de la bibliothèque
L’ « impression naturelle » désigne un ensemble de procédés des-tinés à obtenir l’image d’un objet, tel des feuilles ou des fleurs, par impression de l’objet lui-même. La bibliothèque du Jardin botanique possède plusieurs livres illustrés d’empreintes naturelles. La plupart d’entre eux font depuis longtemps partie de notre fonds. En 2013, cette collection s’est considérablement enrichie par l’achat d’un ma-nuscrit de Cornelia Pompe réalisé près de La Haye entre 1901 et 1902. Il s’agit d’un ensemble de 137 dessins botaniques originaux qui asso-cient des empreintes végétales de feuilles (entre 1 et 3 par page) avec des aquarelles.
Longtemps, l’impression végétale a offert une alternative à la confection et à la conservation de spécimens d’herbier notamment pour pallier les attaques d’insectes. L’empreinte végétale fournit aussi une alternative au dessin botanique en offrant une illustration précise à un prix abordable.
Différents procédés ont été utilisés au cours des siècles.Le premier exemple connu se trouve dans un manuscrit arabe du
De Materia Medica de Dioscoride datant du XIIIe siècle, conservé au Musée Topkapi à Istanbul.
Léonard de Vinci est le premier à en avoir décrit la technique à la fin du XVe siècle. Il explique qu’il faut enduire un papier d’un mélange d’huile douce et de noir de fumée, puis en recouvrir la feuille comme on encre les caractères d’imprimerie ; il suffit alors d’imprimer la feuille selon la méthode habituelle.
Plusieurs témoins d’empreintes végétales réalisées entre les XVe et XVIIe siècles sont encore conservés. À la fin de cette période, le noir de fumée est remplacé par de l’encre et on utilise la presse d’imprime-rie pour presser sur le papier l’objet enduit d’encre. Durant le XVIIIe siècle, cette technique sera peu à peu utilisée pour publier des livres de botanique tirés à un certain nombre d’exemplaires et destinés à la commercialisation, comme en témoigne la production du naturaliste allemand Kniphof.
L’art de l’impression naturelle connaît d’importantes mutations au XIXe siècle. Les méthodes artisanales anciennes qui se sont maintenues pendant si longtemps se perfectionnent en profitant des nouvelles dé-couvertes, comme la galvanoplastie et la lithographie. La plante n’est plus imprimée directement, mais est utilisée pour produire une ma-trice et un cliché destiné à l’impression, permettant ainsi la produc-tion d’un plus grand nombre de copies. La technique galvanoplastique est développée en Autriche par Aloys Auer et en Grande-Bretagne par Henry Bradbury. La technique lithographique est, quant à elle, utilisée en France par Ansberque, en Grande-Bretagne par Baildon et en Belgique par Houba.
La collection d’ouvrages illustrés d’empreintes végétales conser-vée au Jardin a des origines diverses. Certaines pièces proviennent de la Société royale d’horticulture de Belgique, ancêtre du Jardin bota-nique, tandis que d’autres ont été achetées ou reçues en don.
Ces dernières années, la bibliothèque a aussi pu acquérir quatre ouvrages majeurs, illustrés d’empreintes végétales :
— Ectypa vegetabilium par Christiaan Gottlieb Ludwig, publié à Halle par Trampe entre 1760 et 1764 ;
— Physiotypia plantarum Autriacarum par Constantin von Ettings-hausen, publié à Vienne en 1855 ;
— Nature-printed ferns par Henry Baildon, publié à Londres en 1869 ; — Herbier de la flore française par Louis-Antoine Cusin et Edme
Ansberque, publié à Villeurbanne entre 1867 et 1876.
Valoriser notre patrimoine
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Wikipédia : un outil efficace mais encore sous-utilisé
Wikipédia est un projet collaboratif d’encyclopédie multi-lingue, sur Internet. Son contenu est librement réutilisable, objectif et vérifiable, tout un chacun peut l’utiliser et l’éditer pour le modi-fier et le compléter. Dans le cadre d’une journée d’étude sur le thème Wikipédia, objet scientifique non identifié organisée en juin 2013 à Paris à l’Institut des sciences de la communication (CNRS), le comportement des chercheurs du Jardin botanique face à cet outil a été étudié.
Le sondage réalisé révèle que : la plupart des chercheurs consultent fréquemment Wikipédia dans leur domaine et dans d’autres disci-plines ; l’information est considérée comme fiable, mais est néanmoins vérifiée à l’aide d’autres sources ; bien qu’ils soient conscients de l’in-térêt de Wikipédia, les chercheurs du Jardin y contribuent très peu, considérant que c’est du temps perdu.
Ces comportements sont intéressants. En effet, les chercheurs du Jardin botanique disposent non seulement de l’expertise, mais ils ont également un accès privilégié à la littérature scientifique et botanique.
Leur réticence à contribuer à l’encyclopédie en ligne montre que nos botanistes y recherchent des informations (rédigées par d’autres scientifiques) sans être réellement conscients du fait que leurs contri-butions pourraient, à leur tour, aider une communauté scientifique plus large. En partageant leur expertise sur Wikipédia, non seulement ils contribueraient à cet idéal, mais ils auraient, en outre, une fantas-tique opportunité de promouvoir, à l’échelle du monde, leur propre travail scientifique et ainsi de contribuer à l’une des missions du Jar-din, diffuser la connaissance scientifique.
Pour plus d’informations, consulter le site web du CNRS : http://www.iscc.cnrs.fr/spip.php?article1738
L’histoire des sciences, un moyen de mettre nos exceptionnelles collections en valeur
Alors que nos botanistes gardent l’oeil fixé sur le présent et le fu-tur, nos historiens aiment à rappeler que le Jardin botanique, comme ses homologues, est « héritier » d’un passé, et que celui-ci détermine, peu ou prou, son avenir. Ainsi, dans les herbiers, les archives et les autres collections gisent des données susceptibles d’éclairer sur les futurs possibles de l’institution. L’histoire n’est donc pas qu’une disci-pline coupée des autres champs de la recherche : elle peut aussi servir les intérêts des botanistes… quand elle n’offre pas, une forme de « distraction intelligente » aux visiteurs du Jardin botanique.
En 2013, nos historiens ont ainsi rédigé diverses contributions sur les relations complexes entre le Jardin botanique et la Société royale de Botanique de Belgique (1862-1875), sur l’impact de la démocratisa-tion de la société belge sur les activités de l’institution, sur la pénétra-tion du darwinisme en Belgique à la fin du XIXe siècle et sur l’émer-gence d’une « conscience écologique » précoce, dans notre pays, à la même époque... outre, diverses notices relatives à des botanistes et à des institutions scientifiques belges.
Cette vigoureuse activité, enracinée dans nos collections de sources, a été vivement appréciée, jusqu’au niveau international, comme le démontrent la participation de nos historiens à des projets académiques ou éditoriaux, et les conférences qu’ils ont été amenés à donner, dans un cadre académique, comme plus large. Citons, parmi ces invitations, celle qui nous fut faite dans le cadre des travaux prépa-ratoires à la mise en valeur du site du « Jardin Massart », à Auderghem.
L’augmentation, en 2013, des demandes de renseignement histo-riques reçues par la bibliothèque et par l’archiviste du Jardin bota-nique... en est la conséquence directe.
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Nos archives : une collection ancienne… qui a de l’avenir.
Durant de longues décennies, les archives du Jardin botanique s’étaient empilées, un peu partout, dans une forme d’anarchie plus ou moins fonctionnelle. Des pans entiers de ces importants documents demeuraient conservés dans les locaux inappropriés, ne refaisant éventuellement surface qu’à la faveur d’un départ à la pension, par exemple. L’existence d’une bonne quantité d’archives restait même ignorée. Notre méritoire et partiel inventaire, quant à lui, n’était pas dépourvu d’erreurs. Cette situation rendait ces importantes collec-tions inexploitables, en partie du moins. En 2013, le Jardin botanique a décidé de mettre un terme à cette situation.
D’abord, un archiviste a été embauché. Ensuite, de lourds pa-quets d’archives ont été récoltés et placés dans un local où règnent des conditions d’humidité, de luminosité et de température idoines. Notre archiviste a, dès lors, pu commencer le long travail d’identifi-cation des producteurs d’archives jadis actifs au sein de l’institution. Cette procédure est cruciale pour la détermination des “séries” et des autres catégories définies par l’archivistique, et, finalement, pour la production d’un inventaire mis à jour. Dans le cadre de cette procé-dure, de grandes quantités de documents sont manipulées et placées dans des chemises et des boîtes faites en papier et carton non-acides. Un « tableau de tri » fut aussi mis au point par les Archives générales du Royaume (A.G.R.). Outil indispensable à la gestion rationnelle des collections d’archives, il permet une élimination intelligente des do-cuments sans intérêt pour le botaniste, les gestionnaires de l’institu-tion, l’historien ou toute autre personne. Cette démarche a été réali-sée avec toute la rigueur et l’expertise dont sont capables les A.G.R., à qui les archives de plus de 30 ans appartiennent, légalement. Le Jardin botanique a, toutefois, été autorisé à en assurer la conservation, afin de faciliter l’accès de ses chercheurs aux données qu’elles recèlent.
Les années à venir devraient voir la parution d’un nouvel inven-taire. Il permettra une meilleure mise en exploitation de nos magni-fiques collections d’archives, en les rendant enfin accessibles aux bo-tanistes, historiens, historiens de l’art et à tous ceux que le passé, le présent et le futur de notre institution intéressent.
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In memoriam Jean Léonard (1920-2013)
Le 23 avril 2013, le professeur Jean Léonard s’éteignait à l’âge de 93 ans. Entré au Jardin botanique en 1968, il y avait poursuivi ses travaux durant de nombreuses années après sa retraite officielle en 1985.
Son premier contact avec notre institution remonte à 1942, lors-qu’il prépare son mémoire de licence en botanique à l’Université Libre de Bruxelles. Un an plus tard, il est engagé comme collaborateur à la Cellule Flore du Congo de l’Institut national pour l’Étude agrono-mique du Congo (INEAC), aussitôt détaché au Jardin botanique de l’État à Bruxelles où il entame sa thèse de doctorat sur la flore afri-caine.
De 1945 à 1948, il travaille au Jardin botanique d’Eala au Congo belge, avant d’être nommé conservateur de l’Herbarium national du Congo à Yangambi. De retour en Belgique, il est à l’origine de la création de l’Association pour l’Étude taxonomique de la flore d’Afrique tropicale (AETFAT) en 1950 dont le but est de promouvoir les échanges entre botanistes travaillant sur la flore des pays d’Afrique centrale. Très enthousiasmé par ce projet, Jean Léonard en deviendra bientôt secrétaire permanent. Dans les années 1960, sous contrat à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique, à nouveau détaché au Jardin botanique, il se consacre à l’étude de la flore et de la végéta-tion africaines, plus spécialement à la famille des Euphorbiaceae.
En 1964-1965, Jean Léonard accompagne une expédition mi-litaire belge qui traverse le Sahara d’ouest en est, étudiant la flore de l’immense désert de Libye (il y mènera une seconde expédition en 1969). Sur un marché au nord du Tchad, son attention est attirée par d’étranges galettes vertes consommées par la population lo-cale. L’analyse microscopique révèle qu’il s’agit d’une cyanophycée, Spirulina platensis (synonyme de Arthrospira platensis), extrêmement riche en protéines. Cette découverte a fait le tour du monde et la spiru-line est aujourd’hui largement utilisée comme complément alimen-taire. Quelques années plus tard, Léonard se joint à une mission fran-çaise de l’Office de la Recherche Scientifique et Technique outre-mer (ORSTOM), vouée à l’exploration botanique du lac Tchad, pour y me-ner une enquête sur la spiruline.
En 1968, Jean Léonard est transféré, avec ses collègues de la Cel-lule Flore du Congo, au Jardin botanique, entre-temps rebaptisé Jar-din botanique national de Belgique.
Toujours très actif au sein de l’AETFAT, il publie annuellement, de 1953 à 1976, un relevé des travaux de botanique systématique et un index des taxons nouveaux d’Afrique subsaharienne. S’appuyant sur les récoltes qu’il avait faites en 1972, à l’occasion d’une mission scien-tifique interdisciplinaire belge en Iran, il entreprend encore la rédac-tion d’une importante série intitulée Contribution à l’étude de la flore et de la végétation des déserts d’Iran (10 vol., 1981-1992). En parallèle, il poursuit l’étude des Euphorbiaceae africaines, avant de se lancer dans la publica-tion d’un dernier grand ouvrage, la Flore et végétation du Jebel Uweinat (Désert de Libye : Libye, Égypte, Sudan) (6 vol., 1997-2001).
Jean Léonard est l’auteur de plus de 200 articles ; il a décrit une nouvelle famille (les Lepidobotryaceae), une douzaine de nouveaux genres et plusieurs centaines de nouvelles espèces. Atteignant sa 80e année, il décida de se retirer définitivement, disant qu’il préférait aban-donner la science avant de voir « diminuer sa rigueur scientifique ». Le Jardin n’oubliera pas son importante contribution.
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Notre Jardin s’appuie sur une organisation dyna mique comptant environ 180 membres du personnel, 70 bénévoles et 20 guides. Le domaine, qui couvre 92 hectares, compte environ 50 bâti-ments où le personnel travaille, se rencontre et préserve les collections végétales. Un des défis majeurs est de préparer l’avenir de notre Jardin en limitant sa dépendance aux énergies fossiles et en réduisant ainsi son impact environnemental. Dans le futur, des réponses devront être apportées à tous les niveaux.
Organisation
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Ecoteam : une année d’actions
Ecoteam poursuit son travail afin de susciter des écochangements positifs pour l’environnement dans le Jardin. En 2013, des campagnes d’information régulières sur la consommation d’eau filtrée, la réduc-tion des déchets, le lombricompostage et la mobilité douce ont contri-bué à sensibiliser le personnel aux questions environnementales.
Le tri des déchets est maintenant en vigueur au sein du personnel. En plus d’être un acte écologique, il y a une valorisation économique pour le Jardin : nous dépensons moins d’argent en triant nos déchets. Après qu’Ecoteam a étudié diverses options avec les services concer-nés, notre Jardin est maintenant prêt à installer des poubelles de tri dans le domaine, pour le public.
Parmi les réussites de 2013, nous mentionnerons : — La mise à disposition d’une fontaine d’eau filtrée dans la cafétéria
pour réduire l’utilisation de bouteilles en plastique ; — Le test suivi de l’adoption de produits de nettoyage écologiques
par l’équipe de nettoyage ; — L’emploi de papier recyclé pour nos imprimantes et les toilettes a
été testé et attend un accord administratif pour sa mise en œuvre définitive ;
— En collaboration avec le Comité Cuisine, les menus de la cafétéria ont changé : fin de l’achat d’espèces de poissons surexploitées et augmentation de l’offre de plats végétariens ;
— Ecoteam a testé des vélos cargo (vélos conçus pour le transport de chargements encombrants) pour réduire les déplacements moto-risés dans le domaine, et a étudié les coûts. Ces vélos devraient bientôt être mis à la disposition du personnel ;
— Une plate-forme de covoiturage sur Internet a également été créée.Ecoteam se réjouit surtout des retours positifs et de la participa-
tion enthousiaste du personnel, pour que nous soyons toujours plus nombreux à faire du Jardin botanique un organisme soucieux de l’environnement dans toutes ses activités. Nous attendons avec impa-tience les développements à venir.
Visiter la Boutique du Jardin de chez soi
Avant 2013, acquérir un livre ou un article au Jardin botanique était réservé aux personnes qui se déplaçaient jusqu’à notre Boutique ou achetaient par correspondance. Dans un monde de plus en plus fa-cilement accessible « en un clic de souris », le Jardin botanique a déci-dé de développer une offre complète d’achats accessible via Internet.
La nouvelle boutique en ligne fournit tous les avantages offerts par les autres magasins sur le web : un outil de recherche, des photos permettant de visualiser le produit, un processus d’achat et de factu-ration automatisé, un paiement sécurisé et un envoi rapide des articles achetés.
L’offre de la Boutique couvre une multitude d’ouvrages répartis en une variété de genres différents, depuis la littérature scientifique publiée par le Jardin botanique ( Scripta Botanica Belgica / Opera Botanica Belgica, Flore de Belgique / Flora van België, Flore illustrée des champignons d’Afrique centrale...) jusqu’à des livres généralistes présentant un inté-rêt pour le grand public, comme les guides d’identification, des livres ou des posters sur l’horticulture, les champignons, les mousses ou les algues.
La Boutique en ligne est accessible à l’adresse: http://shopbotanic garden.com
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Les volontaires : un groupe dynamique en pleine croissance
En 2013, le nombre de bénévoles a atteint près de 100 personnes. Leurs efforts sont devenus indispensables dans pratiquement tous les secteurs d’activités du Jardin botanique.
Initié en 2006, le « programme volontariat » a d’abord vu les pre-miers bénévoles se consacrer au montage de spécimens d’herbier et à des travaux d’extérieur en soutien de nos équipes de jardiniers. Afin de rationaliser ce secteur en pleine croissance, trois catégories d’ac-tivités ont été définies par la suite : l’horticulture, le soutien à la re-cherche scientifique, et l’accueil des visiteurs.
Pour illustrer le rôle essentiel que jouent les bénévoles au Jardin botanique, voici une sélection des activités dans lesquelles ils se sont impliqués au cours de l’année 2013.
Certains bénévoles ont la main verte et, très naturellement, ils ap-puient les jardiniers pour assurer l’entretien quotidien des collections de plantes. Une mention toute spéciale pour les efforts qu’ils ont four-nis pour planter plus de 40 000 bulbes durant l’automne !
Une autre catégorie de volontaires, les stewards, a pour mission d’accueillir le public. Afin de rendre optimale la visite du Jardin, ils fournissent aux personnes des informations sur des faits botaniques saillants et de saison.
Les bénévoles soutiennent également le travail de recherche, par exemple, en numérisant des spécimens types de l’Herbier, en photo-graphiant des plantes ou en aidant les chercheurs sur le terrain. Cer-tains bénévoles assistent aussi les scientifiques dans leurs travaux de laboratoire et dans le contrôle des références bibliographiques des spécimens d’herbier.
En 2013, à l’initiative d’un volontaire spécialisé dans les systèmes d’information, une équipe s’est engagée dans un projet d’inventaire des arbres du domaine. Les coordonnées GPS liées à des mesures d’arbres fournissent un outil essentiel pour la gestion de nos presti-gieuses collections végétales. Une volontaire a monté une exposition artistique et pédagogique intitulée « Légendes de la graine » sur le thème des semences. Un groupe de bénévoles a assuré la traduction des informations de cette exposition ainsi que la surveillance des mo-dules interactifs.
Tous ces exemples illustrent admirablement la manière dont les compétences spécifiques et l’intérêt des bénévoles peuvent répondre aux besoins du Jardin botanique. Nos bénévoles travaillent toujours en étroite collaboration avec un membre du personnel qui encadre leur travail. Pour les remercier de cet investissement, le Jardin orga-nise à leur intention des activités de découverte, des conférences et les invite à des activités socioculturelles. Les volontaires réalisent un excellent travail et leur passion est aussi contagieuse qu’inspirante ! Le Jardin botanique leur en est extrêmement reconnaissant.
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40 — 41
Le Jardin botanique en chiffres
Encore une année bien remplie pour le service technique
L’ingénierie joue un rôle fondamental au Jardin botanique. Sans des équipements techniques bien entretenus, de nombreuses tâches ne pourraient pas être réalisées, le système de chauffage ferait défaut, et la survie des plantes, la sécurité du staff et des visiteurs ne pour-raient plus être assurées. Nous voulons ici souligner l’importance du travail accompli par l’équipe de 18 personnes du service technique.
Comme les années précédentes, nos techniciens ont été très oc-cupés en 2013. On retiendra notamment la restauration de 100 bancs de bois qui accueillent les visiteurs désireux de se reposer tranquille-ment dans un cadre magnifique. L’entrée principale a aussi fait l’objet d’une rénovation pour la rendre plus attractive.
Nos techniciens ont également relevé le défi du service éducatif en plein développement en aménageant un local pour créer un espace de bureau supplémentaire destiné à accueillir de nouveaux collabo-rateurs. Ils ont aussi automatisé l’installation de chauffage des serres, mis en service une pompe à eau de pluie pour les plantes aquatiques et développé un système de brouillard afin d’améliorer les conditions de culture de certaines plantes dans les serres.
Certains projets ont été réalisés par des sous-traitants externes, mais gérés par notre service technique. Par exemple, la construction d’une nouvelle porte dans une des serres consacrées à la forêt tropi-cale, dont l’ouverture est prévue au printemps 2014. Notre service a aussi remplacé le système d’ombrage des serres de collection et de multiplication et renforcé le système de protection de l’herbier contre les incendies.
Beaucoup de grands projets entamés en 2013 se poursuivront au-delà de la fin de l’année, tels que la mise en conformité de l’instal-lation électrique, l’informatisation de l’éclairage des chemins du do-maine et l’achèvement de l’installation de chauffage central à l’Oran-gerie.
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66 — 67Le Jardin botanique en chiffres
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Texte :Jardin botanique MeiseBotanical Values
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