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Octobre 2013 Rapport Annuel An 3 Projet d’autonomisation des veuves et de leurs enfants Période couverte : 1 er juillet 2014 au 30 juin 2015 Août 2015

Rapport Annuel An 3 - fondationlouisegrenier.orgfondationlouisegrenier.org/doc/RapportAnnuelAmieBurundi2014.pdf · Durant leur formation professionnelle, les jeunes ont bénéficié

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Octobre 2013

Rapport Annuel – An 3

Projet d’autonomisation des veuves et de leurs enfants

Période couverte : 1er juillet 2014 au 30 juin 2015

Août 2015

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Table des matières

1. Résumé ............................................................................................................................................ 3

1.1 Description du projet ............................................................................................................. 3

1.2 Sommaire de la troisième année ........................................................................................... 3

2-Section narrative : activités et extrants ........................................................................................... 4

2.1- Tableau d’évolution des extrants et des activités.................................................................... 4

2.2- Explication des écarts entre le travail planifié et réalisé ....................................................... 14

2.3 Difficultés rencontrées ............................................................................................................ 14

2.4- Mise en œuvre du projet (question de gestion, stratégie en matière d’égalité,

d’environnement et de risques) .................................................................................................... 14

2.4.1 RESSOURCES HUMAINES ET GESTION ................................................................................................ 14 2.4.2 STRATEGIE EN MATIERE D’EGALITE ENTRE LES SEXES .................................................................. 14 2.4.3 STRATEGIE EN MATIERE D’ENVIRONNEMENT ................................................................................. 15 2.4.3 STRATEGIE EN MATIERE DE GESTION DES RISQUES ........................................................................ 15

3-Section sur le rendement et les résultats réels ............................................................................. 16

3.1 Résultats réels : immédiats ..................................................................................................... 16

3.2 Résultats réels : intermédiaires ............................................................................................... 22

3.3 Leçons retenues et recommandations de mise en œuvre ...................................................... 24

Annexe – Quelques photos des activités du projet .......................................................................... 25

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1. Résumé

1.1 Description du projet

Le résultat ultime du projet est d’accroître l’autonomisation des femmes et des jeunes dans trois communautés ciblées du Burundi. Pour atteindre cet objectif global, l’équipe de projet vise l’atteinte des résultats intermédiaires suivants d’ici la fin du projet : 1100 - Capacités améliorées des femmes veuves quant à l’acquisition d’une autonomie et des moyens pour faire des choix dans la vie. 1200 -Intégration socioprofessionnelle améliorée pour les jeunes issus de famille monoparentale (femme veuve), particulièrement les filles. 1300 - Pratiques accrues de promotion et de défense des droits de l’enfant et de la femme dans la communauté. 1.2 Sommaire de la troisième année Depuis le démarrage de la troisième année du projet en juillet 2014, les résultats suivants ont été obtenus : Deux zones d’intervention dans les provinces de Cibitoke et de Kayanza ont été conservées. Ces

dernières (provinces) démontrent de bons résultats en termes d’impact positif. Deux nouveaux assistants-animateurs ont été recrutés pour les provinces de Cibitoke et Kayanza. Des formateurs spécialisés en gestion coopérative ont octroyé les formations auprès des groupes de

femmes avec des modules de formation mieux adaptés aux besoins des femmes. De plus, l’emphase a été mise sur l’appropriation des concepts avant la mise en œuvre; et des exercices pratiques afin de consolider la compréhension des participantes.

Les 100 femmes de la troisième cohorte ont reçu leur formation en gestion coopérative et continuent à bénéficier d’un accompagnement de la part des animateurs locaux.

Des études de rentabilité ont été réalisées afin de valider la mise en oeuvre des activités génératrices de revenus et des études environnementales ont été faites afin d’évaluer l’impact de ces activités sur l’environnement.

Cinq groupes de 20 femmes, dont trois groupes à Cibitoke et deux groupes à Kayanza, ont démarré leur coopérative.

Les femmes ont élu leur conseil d’administration et leur comité de pilotage et se sont réparties en groupes de travail.

Les femmes ont démarré leurs AGRs. Les équipements et les fournitures ont été achetés et remis aux coopératives. Les animatrices font le suivi de ces activités ainsi que de la bonne utilisation des équipements et fournitures remis par le projet.

100 jeunes ont tous terminé avec succès leur formation professionnelle d’une durée de neuf mois dans quatre différentes sections (agri-élevage, art culinaire, mécanique, plomberie-électricité). Parmi ces jeunes, 52% étaient des filles et se sont fait remarquer par une implication constante.

Durant leur formation professionnelle, les jeunes ont bénéficié d’une formation en entreprenariat et gestion de coopérative.

Tous les jeunes ont obtenu un stage en fin de formation. De plus, les 100 jeunes ont effectué, au cours de leur formation professionnelle, deux semaines de stage d’observation afin de leur faire prendre conscience de ce que pourrait être leur futur milieu professionnel et d’en évaluer les enjeux de réussite.

Parmi dix plans d’affaires présentés par les jeunes en fin de formation, l’équipe de coordination du projet a retenu deux plans d’affaires pour recevoir un financement de démarrage de leurs coopératives.

Trois séances de formation sur la promotion et la défense des droits de la femme et de l’enfant ont été dispensées auprès des bénéficiaires du projet. En tout, 600 personnes ont été formées, dont 100 femmes, 269 filles et 231 garçons.

29 femmes et 35 jeunes ont bénéficié des services conseils d’un juriste pour la défense de leurs droits.

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2-Section narrative : activités et extrants

2.1- Tableau d’évolution des extrants et des activités

BLOC I – RENFORCEMENT DE CAPACITÉS DES VEUVES

No Extrants prévus Indicateurs Cible du CMR Extrants réels Écart

1111 L’équipe de projet est formée et opérationnelle afin de soutenir les femmes dans la mise en place de leur coopérative.

a) Nombre de nouveaux employés (f/h) impliqués directement dans les activités spécifiques au projet

Quatre nouveaux employés (f/h) s’impliquent directement dans les activités spécifiques du projet

Extrant annuel Les deux nouveaux assistants-animateurs (1 femme et 1 homme) ont été recrutés aux mois de juillet et août 2014 pour les provinces de Cibitoke et Kayanza. Une restructuration des zones d’intervention a eu lieu au début de l’an 3. Les provinces de Cibitoke et de Kayanza ont été conservées parce qu’elles démontraient un meilleur potentiel d’atteinte des résultats. Extrant cumulatif Une coordonnatrice, deux animatrices et deux assistants-animateurs forment l’équipe de projet

N/A

b) Niveau d’expérience en gestion coopérative au sein de l’équipe de projet

Niveau élevé d’expérience en gestion coopérative au sein de l’équipe de projet

Extrant annuel Les deux animatrices ainsi que la coordonnatrice de projet ont une bonne expérience dans la gestion coopérative, l’animation de groupe et l’encadrement d’AGR. Les assistants-animateurs ont été embauchés pour appuyer les animatrices des deux provinces. Les assistants-animateurs sont principalement chargés du suivi des jeunes en formation professionnelle, depuis le centre de formation jusqu’à leur intégration sur le marché du travail. En ce qui a trait à leur expérience, l’assistante de Cibitoke a de l’expérience avec les jeunes puisqu’elle a été formatrice en couture au Centre de formation rural de Cibitoke pendant huit ans. L’assistant de Kayanza, lui, a une formation d’instituteur et possède une expérience de travail avec les jeunes dans le cadre de l’orchestration des camps de travail estivaux. Ceux-ci étaient organisés pour permettre aux jeunes de gagner l’argent nécessaire aux frais de scolarité et ainsi alléger les dépenses de leur famille respective. Extrant cumulatif Niveau élevé d’expérience en gestion coopérative au sein de l’équipe du projet. Toute l’équipe a reçu une formation en gestion coopérative afin de mieux appuyer les bénéficiaires et assurer un meilleur suivi du projet. L’équipe de projet s’imprègne très bien de leur rôle au fur et à mesure que le projet avance.

N/A

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No Extrants prévus Indicateurs Cible du CMR Extrants réels Écart

1112 400 femmes ont bénéficié d’une formation de trois mois et d’un encadrement régulier (par les animateurs et la volontaire canadienne) pour la gestion durable de leur coopérative.

a) Nombre de femmes formées par année, incluant sur les questions environnementales

Au moins 100 femmes sont formées par année

Extrant annuel Cent femmes sélectionnées pour faire partie de la troisième cohorte du projet ont bénéficié d’une formation théorique en gestion coopérative. Toutes les femmes sélectionnées ont été informées sur les objectifs du projet et ont par la suite pris l’engagement de s’impliquer dans le projet. Les femmes ont été divisées en cinq groupes de 20 femmes. Au terme de cette formation, chaque animateur encadre hebdomadairement les groupes de femmes pour approfondir les étapes de gestion dans le début de leurs activités de production. De plus, les agronomes continuent la formation sur les thèmes environnementaux. Extrant cumulatif 300 femmes formées sur la gestion coopérative et sur les questions environnementales. Les femmes des cohortes précédentes maîtrisent bien les notions de coopérative, leurs organes sont fonctionnels ce qui se répercute dans la réalisation de leur activité et la durabilité de leur coopérative. Lors de la première année, les femmes ne comprenaient pas l’utilité des textes régissant leur coopérative. Pendant la deuxième année, elles se sont approprié le contenu et ont appliqué le Règlement d’ordre intérieur et le statut, surtout quant à la gestion du travail et le partage des bénéfices.

N/A

b) Niveau de satisfaction des femmes quant aux formations et à l’encadrement reçus

Niveau de satisfaction très élevée des femmes quant aux formations et à l’encadrement reçus

Extrant annuel le niveau de satisfaction des femmes quant aux formations et à l’encadrement reçu est très élevé (100%) pour tous les groupes. Extrant cumulatif Niveau de satisfaction des femmes très élevé (100%) quant aux formations et à l’encadrement reçus. Les cohortes précédentes sont toujours encadrées par les animatrices et sont très satisfaites de sa présence dans leur communauté. Les femmes apprécient les formations qu’elles ont reçues ; elles sont conscientes de l’importance des notions apprises pour le développement de leur coopérative et s’activent à les mettre en pratique au quotidien.

Écart positif par rapport à la cible annuelle Niveau de satisfaction élevé.

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No Extrants prévus Indicateurs Cible du CMR Extrants réels Écart

1121 Les activités génératrices de revenus ont été retenues en fonction de critères de viabilité économique et environnementale

a) Pourcentage d’activités retenues en fonction de critères de viabilité économique et environnementale

100% des activités retenues ont été choisies en fonction de critères de viabilité économique et environnementale

Extrant annuel 100% des activités ont été retenues en fonction des critères de viabilité économique. Les études de rentabilité ont été faites pour les activités d’agri-élevage et de commerce suivantes : culture du sorgho, élevage de porcs et commercialisation de la bière de banane. Extrant cumulatif 100% des activités retenues en fonction de critères de viabilité économique et environnementale.

N/A

b) Cohérence entre les évaluations économiques et environnementales et les activités choisies

Cohérence élevée entre les évaluations économiques et environnementales et les activités choisies

Extrant annuel La cohérence entre les évaluations économiques et environnementales et les activités choisies peut être qualifiée d’élevée (84%). Globalement, les activités choisies sont connues dans les différentes régions et répondent à un besoin réel de la communauté facilitant ainsi leur commercialisation. De plus, le climat est plutôt favorable aux différentes cultures retenues. Les mesures d’atténuation des impacts environnementaux sont connues des bénéficiaires grâce aux diverses sensibilisations qui ont eu lieu avec les agronomes qualifiés. Extrant cumulatif La moyenne obtenue durant ces trois années de projet est une cohérence élevée. À part la coopérative de savonnerie de Bujumbura, les activités des coopératives de toutes les cohortes vont bon train. Après trois années de travail, les femmes sont parvenues de manière importante à augmenter leur qualité de vie par une alimentation diversifiée. À titre d’exemple, les femmes de Kayanza de la 2e cohorte se sont acheté des terrains pour la culture et la construction des maisons et celles de Cibitoke sont parvenues à s’octroyer des crédits mutuels grâce aux profits de leurs activités.

N/A

c) Études environnementales complétées

Toutes les études

environnementales

requises ont été

complétées.

Extrant annuel Les études environnementales ont toutes été réalisées en octobre 2014. Extrant cumulatif Les études environnementales de l’an 1, de l’an 2 et de l’an 3 ont été complétées.

N/A

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No Extrants prévus Indicateurs Cible du CMR Extrants réels Écart

1122 Dix-huit coopératives ont été mises en place par les groupes de femmes et sont fonctionnelles et viables.

a) Nombre de coopératives mises en place

Au moins 18 coopératives sont mises en place

Extrant annuel Pour la troisième année, cinq groupes ont été formés pour démarrer des coopératives et sont fonctionnels. Les cinq groupes ont mis en place leurs comités de gestion. Chacun des groupes a élu parmi ses membres les représentants du conseil d’administration et du comité de pilotage. Suite à la liste des besoins établis par les femmes, trois terrains ont été achetés à Cibitoke. * Un terrain pour la construction d’une porcherie et d’un magasin de stockage, dont les constructions (bâtiments) sont terminées. Les bâtiments ont reçu les porcs au mois de mai. * Deux terrains adjacents pour deux groupes de femmes qui ont commencé à cultiver le sorgho pour la fabrication de la bière. À Kayanza, les AGRs individuelles de 40 femmes ont débuté, fonctionnent toutes bien et avec profits. L’animatrice suit particulièrement quelques femmes (6) qui ont un peu plus de difficulté dans leur démarche de vente dans leurs AGRS individuels. Les 40 femmes, regroupées en deux coopératives de 20 femmes, ont également démarré des projets collectifs. Le premier groupe fait la fabrication et la vente de bière de bananes. Un local a été acheté et réhabilité et les femmes y travaillent. Un autre groupe de 20 femmes s’est constitué en une chaîne de solidarité et fait l’élevage de porcs. Cette activité a démarré avec sept femmes en mars 2015 qui ont reçu 6 truies et un verrat. 4 truies ont déjà mis bas ce qui a donné 25 porcelets. 4 femelles ont été transférées à d’autres bénéficiaires pour débuter leur activité d’élevage. 5 porcelets, dont 4 mâles ont été vendus. L’argent provenant de la vente des porcelets a été mis sur le compte de la coopérative. Les autres porcs sont en gestation et mettront bas dans les prochains mois. Extrant cumulatif Au total, quatorze coopératives ont été mises en place. Sur les 9 coopératives mises en place dans l’An 1 et l’An 2, 8 sont toujours viables et fonctionnelles et ont réussi à diversifier leurs activités. Seule la coopérative de savonnerie de Bujumbura a cessé ces activités. Le projet a récupéré l’équipement et l’a revendu pour financer les autres coopératives

N/A

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No Extrants prévus Indicateurs Cible du CMR Extrants réels Écart

b) Cohérence entre les activités mises en place par les coopératives et les besoins/ opportunités du milieu

Cohérence élevée entre les activités mises en place par les coopératives et les besoins/ opportunités du milieu

Extrant annuel La cohérence entre les activités et les besoins du milieu est élevée. Toutes les activités offrent un bon potentiel d’acheteurs/consommateurs. En effet, les activités mises en place proposent des produits grandement consommés par la population locale : autant les produits alimentaires que la vente de sorgho pour les usines fabricant la bière. L’élevage de porcs est une activité profitable. Extrant cumulatif Globalement, les femmes de toutes les cohortes sont très satisfaites de leurs activités. Les produits des coopératives sont assez bien connus de la population environnante, les clients sont fréquents et réguliers et les prix des produits offerts sont similaires à ceux du marché. Aussi, les produits offerts sont ceux qui sont préférés des consommateurs. Donc, la cohérence entre les activités mises en place par les femmes et les besoins du milieu peut être qualifiée d’élevée (85%).

N/A

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BLOC II – RENFORCEMENT DE CAPACITÉS DES JEUNES FILLES ET GARÇONS No Extrants prévus Indicateurs Cible du CMR Extrants réels Écart 1211 400 jeunes, filles

et garçons, ont suivi une formation professionnelle leur permettant de développer des compétences techniques et personnelles.

a) Nombre de jeunes (f/g) formés, incluant sur les questions environnementales

400 jeunes (200 filles/200 garçons) sont formés

Extrant annuel 100 jeunes, dont 52 filles, ont été sélectionnés pour faire la formation professionnelle suite à des rencontres informatives sur les objectifs du projet.

Tous les jeunes ont été inscrits dans une section de formation professionnelle selon la répartition suivante :

- 8 filles et 12 garçons en agri-élevage-Cibitoke - 17 filles et 3 garçons en art culinaire-Cibitoke - 7 filles et 13 garçons en plomberie-électricité à Cibitoke - 15 filles et 5 garçons en art culinaire-Kayanza - 5 filles et 15 garçons en mécanique-Kayanza

Contrairement aux cohortes précédentes, il n’y a eu aucun abandon. Cela témoignant de l’impact positif du recrutement des deux assistants-animateurs. Les assistants-animateurs visitent quotidiennement les centres de formation afin d’assurer un suivi des présences et voir l’état d’avancement de la formation. Ils s’entretiennent avec les professeurs afin de bien suivre les jeunes. Ils vérifient l’implication des filles, la bonne utilisation des équipements et l’inventaire des stocks pour les consommables utilisés lors des exercices pratiques. Les animatrices font des formations hebdomadaires parascolaires sur différents thèmes : VIH, environnement, entrepreneuriat avec l’élaboration de plan d’affaires par groupes de jeunes.

Extrant cumulatif Après trois années de projet, 263 jeunes ont été formés, dont 141 filles (54%).

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b) Niveau de satisfaction des jeunes (f/g) quant à la formation dispensée

Niveau de satisfaction très élevé des jeunes filles et garçons quant aux formations dispensées

Extrant annuel Globalement, les jeunes ont un niveau de satisfaction très élevé (98%) par rapport à la formation professionnelle. Les assistants-animateurs ont contribué grandement à l’augmentation de la satisfaction des jeunes. Extrant cumulatif La satisfaction des jeunes par rapport à la formation professionnelle est élevée.

Écart positif par rapport à la cible annuelle Niveau de satisfaction élevé

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No Extrants prévus Indicateurs Cible du CMR Extrants réels Écart

1221 Les jeunes filles sont encouragées à s’impliquer activement dans les programmes de formation afin de valoriser l’accès égalitaire à l’éducation pour les jeunes filles et garçons.

a) Ratio de filles/ garçons dans les formations professionnelles

Ratio de 1 fille pour 1 garçon dans les formations professionnelles

Extrant annuel Parmi 100 jeunes formés, 52 jeunes étaient des filles (52%).

L’équipe de projet a réitéré des séances de sensibilisation auprès des bénéficiaires et des autres acteurs du projet (formateurs, directeurs, administrateur, etc.) concernant l’accès des filles aux métiers, particulièrement à ceux non conventionnels (la plomberie-électricité et la mécanique). Ce qui a permis d’enregistrer un taux d’inscription des filles supérieur à 50%. Extrant cumulatif Le ratio moyen de filles/garçons dans les formations professionnelles pour les trois années du projet est de 141 filles sur 263 jeunes, soit 54%.

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b) Niveau de satisfaction des jeunes filles quant à la place qu’elles occupent dans les programmes de formation

Niveau élevé de satisfaction des jeunes filles quant à la place qu’elles occupent dans les programmes de formation

Extrant annuel Le niveau de satisfaction des jeunes filles quant à la place qu’elles occupent est très élevé (100%). Les filles se sentaient acceptées par les camarades garçons. Elles étaient traitées équitablement par le formateur et participaient dans toutes les activités de formation autant que les garçons. Extrant cumulatif Le niveau de satisfaction moyen des jeunes filles quant à la place qu’elles occupent dans les programmes de formation est très élevé.

Écart positif avec la cible annuelle Niveau élevé de satisfaction.

1231 Les activités génératrices de revenus ont été retenues en fonction de critères de viabilité économique et environnementale

a) Pourcentage d’activités retenues en fonction de critères de viabilité économique et environnementale

100% des activités retenues ont été choisies en fonction de critères de viabilité économique et environnementale

Extrant annuel Toutes les activités retenues (100%) sont viables économiquement et écologiquement. Les jeunes de la deuxième année ont fait, avec l’aide des animatrices, un plan d’affaires de leur activité avec une liste de matériels et d’équipements nécessaires. Deux meilleurs projets parmi ceux présentés à l’équipe de projet ont été retenus pour le financement, selon des critères de rentabilité et de viabilité. Les jeunes ont démarré leur coopérative, soit une coopérative restaurant à Cibitoke et une coopérative restaurant à Kayanza. Ces deux restaurants sont fonctionnels, mais les jeunes ont de la difficulté à avoir une clientèle régulière et organiser leur travail en fonction de la fréquentation de la clientèle. Les jeunes de la cohorte 3 ont présenté leurs plans d’affaires élaborés en appui avec les animatrices. Deux projets ont été retenus pour recevoir un financement, soit un garage d’autos à Kayanza et un magasin d’électricité offrants des produits et des services d’électricité. Les activités retenues ont été évaluées selon leur rentabilité, leur durabilité et leur créativité.

Extrant cumulatif Toutes les activités retenues ont été choisies en fonction de critères de viabilité économique et environnementale.

N/A

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No Extrants prévus Indicateurs Cible du CMR Extrants réels Écart

b) Cohérence entre les évaluations économiques et environnementales et les activités choisies

Cohérence élevée entre les évaluations économiques et environnementales et les activités choisies

Extrant annuel La cohérence avec les évaluations économiques est élevée. Les évaluations des plans d’affaires réalisées par l’équipe de projet ont démontré que l’activité répond à un besoin de la population. De plus, les activités retenues démontraient une rentabilité. Toutes les activités retenues ont peu d’impact sur l’environnement.

Extrant cumulatif Depuis le début, les activités choisies ont un niveau élevé de cohérence avec les évaluations économiques et environnementales puisque ce sont des AGR représentant un réel potentiel (clients, marché, rentabilité). La principale difficulté de ces activités réside dans leur mise en oeuvre puisque les jeunes qui manquent d’expérience ont souvent de la difficulté à s’organiser et à gérer correctement un commerce.

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c) Études environnementales complétées

Toutes les études environnementales requises ont été complétées.

Extrant annuel Il n’y a pas eu d’études environnementales parce qu’il s’agit d’activités commerciales qui ne sont pas en lien avec l’agriculture et l’élevage.

Extrant cumulatif Il n’y a eu aucune étude environnementale parce qu’il s’agit d’activités commerciales qui ne sont pas en lien avec l’agriculture et l’élevage.

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1232 Au moins 10 coopératives jeunesse ont été formées et bénéficient d’un fonds de démarrage pour la mise en place d’activités génératrices de revenus.

a) Nombre de coopératives jeunesses formées avec le fonds de démarrage

Au moins 10 coopératives jeunesses sont formées avec le fonds de démarrage

Extrant annuel Deux coopératives formées par les jeunes de la cohorte 2 ont débuté leurs activités en octobre 2014 grâce au fonds de démarrage prévu par le projet étalé sur six versements mensuels.

Extrant cumulatif Six coopératives jeunesses ont été formées depuis le début du projet grâce aux fonds de démarrage du projet.

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b) Cohérence entre les activités mises en place par les coopératives et les besoins/ opportunités du milieu

Cohérence élevée entre les activités mises en place par les coopératives et les besoins/ opportunités du milieu

Extrant annuel La cohérence entre les activités mises en place et les besoins du milieu est élevée. Les activités de restauration dans ces secteurs fonctionnent bien. Dans les milieux où les restaurants sont implantés (au marché ou au centre), les travailleurs mangent sur place puisqu’ils n’ont pas le temps de retourner à la maison pour préparer le repas. Pour le moment les jeunes des restaurants ont diminué leur motivation. Les animatrices et assistants animateurs suivent de près les jeunes pour maintenir le bon fonctionnement des activités. Extrant cumulatif La cohérence entre les activités mises en place et les besoins/opportunités du milieu est élevée.

N/A

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No Extrants prévus Indicateurs Cible du CMR Extrants réels Écart 1241 Les jeunes, filles

et garçons, ont reçu une formation en gestion coopérative leur permettant de développer leurs connaissances et leurs aptitudes personnelles.

a) Nombre de jeunes (f/g) formés sur la gestion coopérative

Au moins 200 jeunes (100 filles/ 100 garçons) sont formés sur la gestion coopérative

Extrant annuel 100 jeunes de la cohorte 3 ont bénéficié d’une formation en gestion coopérative. La formation en gestion coopérative des jeunes de l’an 3 s’est échelonnée sur plusieurs mois, soit de novembre 2014 à mai 2015. Les certificats de formation professionnelle ont été remis aux jeunes au mois de juillet 2015 après avoir complété leur stage en entreprise.

Extrant cumulatif 211 jeunes ont bénéficié de la formation en gestion coopérative depuis le début du projet.

Écart positif de 20% par rapport à la cible annuelle de 80 jeunes.

b) Niveau de satisfaction des jeunes (f/g) quant aux connaissances et aptitudes développées

Niveau très élevé de satisfaction des jeunes filles et garçons quant aux connaissances et aptitudes développées

Extrant annuel Le niveau de satisfaction des jeunes de la 3e cohorte quant aux connaissances et aptitudes développées est très élevé (Cibitoke-90% et Kayanza-100%) Extrant cumulatif Le niveau de satisfaction des jeunes quant aux connaissances et aptitudes développées est élevé.

N/A

BLOC III – PROMOTION ET DÉFENSE DES DROITS DE LA FEMME ET DE L’ENFANT

No Extrants prévus Indicateurs Cible du CMR Extrants réels Écart 1311 Douze

formations sur les droits humains ont été dispensées aux participants du projet afin de leur faire prendre conscience de leurs droits et des ressources pour les défendre.

a) Nombre de sessions de formation dispensées aux participants

Au moins 12 sessions de formation ont été dispensées pour les participants

Extrant annuel Selon le plan de travail établi, trois sessions de formation ont été dispensées aux bénéficiaires. Il y a des sessions réservées uniquement aux femmes, d’autres réservées uniquement aux jeunes directes et indirectes et des sessions dispensées en même temps pour les mères et leurs jeunes en formation. La formation réservée uniquement aux femmes a eu lieu à Cibitoke et à Kayanza en novembre 2014. La formation réservée uniquement aux jeunes a eu lieu à Cibitoke et à Kayanza en janvier 2015.La formation dispensée en même temps aux femmes et aux jeunes a eu lieu à Cibitoke et à Kayanza en mai 2015 Extrant cumulatif Dix sessions de formation ont été dispensées aux participants.

N/A

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No Extrants prévus Indicateurs Cible du CMR Extrants réels Écart b) Niveau de

satisfaction des participants quant aux formations dispensées

Niveau très élevé de satisfaction des femmes et des jeunes (f/g) quant aux formations dispensées

Extrant annuel Le niveau de satisfaction des participants est très élevé à 99,6%. À Cibitoke, il est de 99,3% et à Kayanza, il est de 100%. Extrant cumulatif La moyenne du niveau de satisfaction des participants quant aux formations dispensées est très élevée.

Écart positif avec la cible annuelle Niveau élevé de satisfaction.

1321 Au moins 200 bénéficiaires ont bénéficié des services d’un avocat pour obtenir un conseil juridique ou pour entreprendre un recours en justice.

a) Nombre de bénéficiaires du projet ayant bénéficié des services d’un avocat

Au moins 200 femmes du projet ont consulté un avocat pendant la durée du projet

Extrant annuel 64 bénéficiaires, dont 29 femmes et 35 jeunes, ont bénéficié des services d’un juriste de l’OIDEB. Celui-ci doit faire un triage pour ne retenir que les cas qui demanderont une intervention avec un avocat. Les autres trouveront une réponse auprès du juriste par des conseils

Extrant cumulatif Après trois années de projet, 131 personnes ont bénéficié des services d’un juriste de l’OIDEB.

Écart positif de 24 par rapport à la cible annuelle de 40 bénéficiaires.

b) Niveau de satisfaction des bénéficiaires quant à l’accessibilité aux services juridiques

Niveau très élevé de satisfaction des femmes quant à l’accessibilité aux services juridiques

Extrant annuel Le niveau de satisfaction des bénéficiaires de l’an 3 par rapport à l’accessibilité aux services juridiques est très élevé (100%). En effet, ils sont satisfaits de la disponibilité des juristes et des avocats. Ils affirment que s’ils sont à nouveau victimes d’une violation de leur droit, ils referaient les mêmes démarches judiciaires. Globalement, l’appui reçu a répondu à leurs attentes.

Extrant cumulatif Le niveau de satisfaction des bénéficiaires quant à l’accessibilité aux services juridiques est élevé.

Écart positif avec la cible annuelle Niveau élevé de satisfaction.

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2.2- Explication des écarts entre le travail planifié et réalisé Globalement, toutes les activités prévues dans le plan de travail de l’an 3 ont été conformément réalisées. Seule la coopérative d’élevage de porcs a accusé un certain retard dans sa mise en place en raison de la construction de la porcherie, mais les activités sont maintenant démarrées depuis le mois de mai. Il n’y a aucun écart négatif entre les écarts prévus et ceux réalisés.

2.3 Difficultés rencontrées Cette année, l’identification a encore été longue et fastidieuse. Tout le monde veut faire partie du projet, mais tous ne remplissent pas les critères de sélection. Certaines femmes essaient de frauder (faux veuvage, faux enfants, etc.). Les animatrices doivent faire très attention et redoubler de vigilance pendant ce processus. Elles ont effectué plusieurs remplacements suite à la découverte des cas d’utilisation de faux documents. Davantage de mesures sont instaurées afin de resserrer cette sélection, par exemple, il est demandé aux femmes de donner 1000fbu par mois pour leurs enfants en formation professionnelle. Si les enfants ne sont pas les leurs, elles auront du mal à donner cet argent. Également, le suivi des dossiers juridiques est toujours difficile puisque le système judiciaire burundais est très lent. Cependant les procédures sont toujours poursuivies. Le triage des bénéficiaires de la cohorte 3 est effectué, ce qui va permettre de diriger certains bénéficiaires vers une aide juridique. … Les tensions politiques dans le pays depuis le mois d’avril ont affecté la ville de Bujumbura. Toutefois, elles n’ont pas affecté les provinces dans lesquelles se déroulent les activités des coopératives ainsi que la formation professionnelle des jeunes. Cette situation a eu comme conséquence de reporter ou d’annuler certaines visites de suivi de l’équipe de coordination et des réunions d’équipe avec les animatrices à Bujumbura. Différents moyens ont été mis en œuvre afin d’assurer le suivi des activités du projet par l’équipe de coordination : contacts réguliers avec les animatrices par téléphone et courriels. Une rencontre de deux jours a également pu être tenue à Bujumbura en juin. 2.4- Mise en œuvre du projet (question de gestion, stratégie en matière d’égalité, d’environnement et de risques)

2.4.1 Ressources humaines et gestion

Les zones d’intervention du projet ont été revues au début de l’an 3 et les provinces de Cibitoke et Kayanza ont été conservées. Les animatrices de ces provinces sont toujours en poste et continuent leur travail d’encadrement. Pour les appuyer, deux assistants-animateurs ont été recrutés, un par province. Ceux-ci ont comme principal mandat de faire le suivi des jeunes en formation professionnelle. Les assistants-animateurs ont bénéficié d’un renforcement de capacité en CMR et en élaboration de plans d’affaires. La volontaire canadienne en place depuis avril 2013, Madame Sylvie-Eve La Haye Gallant, a terminé son contrat à la fin décembre 2014 pour des raisons familiales. Madame Françoise Crélerot qui avait démarré le projet sur le terrain d’octobre 2012 à mars 2013 a accepté de retourner sur le terrain pendant quelques mois (janvier à avril 2015) pour assurer le suivi sur ce poste. Depuis mai 2015, le projet peut compter sur la présence d’un nouveau volontaire canadien, Brice Rwamo, qui a pris le relais pour accompagner le partenaire dans la clôture de l’an 3 ainsi que le démarrage et le suivi de la quatrième et dernière cohorte.

2.4.2 Stratégie en matière d’égalité entre les sexes

L’équipe du projet est constituée de 4 femmes sur 5 employés. Le fait que les animatrices soient des femmes facilite le contact avec les veuves qui se sentent prises sur un pied d’égalité.

Les rencontres régulières avec les directeurs des centres de formation et les bénéficiaires mises en place permettent de garder une attention particulière sur l’importance de l’égalité entre les hommes et les femmes et plus spécifiquement des filles et des garçons. De plus, les actions mises en place aux CFPs en faveur des jeunes filles permettent de réduire réellement l’absence de celles-ci durant le mois. Les jeunes filles se sont bien intégrées au groupe et il n’y a aucun abandon. En cas d’absence, les assistants animateurs se rendent à domicile pour s’informer de la situation.

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Par ailleurs, le bloc 3 des activités promeut les droits des femmes et des enfants. Lorsque les femmes perdent leur mari, elles perdent souvent aussi l’accès aux terres, reprises par la belle-famille. Avec la défense des droits, les femmes sont rétablies dans leurs droits, elles reprennent leur légitimité par rapport à l’exploitation de leur terre.

2.4.3 Stratégie en matière d’environnement

Les mesures instaurées pour la promotion de l’environnement continuent à être appliquées.

Tous les bénéficiaires la cohorte 3 ont suivi une formation en gestion de coopératives portant sur les aspects environnementaux. Les coopératives ayant choisis une activité en agri-élevage ont bénéficié de l’encadrement d’un agronome, et cet encadrement s’est déroulé tout au long de la mise en place de leur activité pendant l’année de démarrage. Ces agronomes ont le mandat d’informer les femmes sur divers thèmes environnementaux et de mettre en place des stratégies de prévention (Par exemple : construction de compostières pour enrichir les sols agricoles et adopter une gestion écologique des déchets, utilisation modérée et efficace des engrais et pesticides, utilisation de mesures préventives en termes de santé humaine-port des gants pour la manipulation des produits chimiques, gestion responsable des déchets plastiques, etc.). Les agronomes font un rapport hebdomadaire de leurs actions auprès des femmes.

2.4.3 Stratégie en matière de gestion des risques

Des mesures ont été prises lors du démarrage des activités de la cohorte 3 afin de réduire l’impact négatif sur les situations difficiles identifiées avec les cohortes précédentes, et ainsi, favoriser la meilleure atteinte des résultats. Les principaux risques identifiés (le niveau de base très faible des apprentis qui résulte en un manque de compétences techniques une fois la formation terminée et l’absence de leadership et d’esprit entrepreneurial) ont fait l’objet de mesures d’adaptation. Plus particulièrement, une grande attention a été mise sur la problématique de l’insertion socioprofessionnelle. Parmi les stratégies proposées lors de l’échange avec les divers intervenants du milieu, voici celles qui ont été mises en place :

- Des cours d’appoint à Kayanza en après-midi sont assurés pour les élèves qui en expriment le souhait. - Les mères restent bien impliquées à suivre l’assiduité de leurs jeunes et continuent d’accepter une

implication financière pour la formation professionnelle de leurs jeunes afin que celles-ci soient pleinement conscientes de leur rôle de motivatrices dans la participation de leurs enfants à la formation professionnelle. Ce qui n’a permis aucun abandon depuis septembre 2014.

- Diversification des lieux de stage et fractionnement du temps de stages pendant la formation pour permettre un meilleur apprentissage progressif. Depuis le mois de novembre, les jeunes ont eu deux fois une semaine de stage d’observation dans les entreprises reliées à leur domaine de formation.

- Rallongement du temps de formation sur l’entrepreneuriat et la gestion coopérative. - Maintien de la formation sur le leadership pendant tout le cursus de la formation au métier. - Continuité des projets de coopératives (plan d’affaires) pendant l’année scolaire. - Maintien de l’implication financière et technique des mères dans le démarrage des coopératives de

jeunes.

Ces initiatives prises envers les jeunes de la cohorte 3 ont permis de n’avoir aucun abandon de jeunes durant la formation professionnelle et d’avoir des jeunes très assidus.

Des initiatives ont été prises également pour les femmes afin d’augmenter leurs revenus dès qu’elles deviennent des bénéficiaires du projet. Cela a consisté à permettre à Kayanza une mise en place d’AGRs individuelles tout au début de la formation de la cohorte. Les femmes bénéficiant de ces AGRs individuelles se constituent en une chaîne de solidarité qui se choisira une activité économique et se constituera en une coopérative au terme de la formation en gestion coopérative dispensée par le projet.

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3-Section sur le rendement et les résultats réels

3.1 Résultats réels : immédiats

BLOC I – RENFORCEMENT DE CAPACITÉS DES VEUVES

No Résultats immédiats attendus

Indicateurs de rendement

Cible du CMR Résultats réels Écart

1110 Capacités renforcées des femmes en gestion durable des coopératives.

a) Pourcentage de participantes ayant intégré les connaissances acquises, incluant les questions environnementales, et étant aptes à les appliquer au quotidien

Au moins 85% des participantes ont intégré les connaissances acquises et sont aptes à les appliquer au quotidien

Résultat annuel Afin de mesurer ce résultat, toutes les bénéficiaires faisant partie des coopératives ont fait un pré-test et un post-test de connaissance en gestion coopérative. La moyenne obtenue pour l’ensemble des provinces au pré-test était de 35%. Au post-test réalisé en mai 2015, l’évaluation des connaissances pour les trois groupes de Cibitoke a donné une moyenne de 94%. Pour Kayanza, les deux groupes ont obtenu une moyenne de 85%. Pour les deux provinces, en moyenne 89% de participantes ont bien intégré les connaissances et sont aptes à les appliquer au quotidien dans leurs coopératives. Résultat cumulatif 90% de participantes ont intégré les connaissances acquises, incluant les questions environnementales, et sont aptes à les appliquer au quotidien.

Écart positif de 9% par rapport à la cible annuelle de 80%.

b) Niveau de cohérence entre les connaissances acquises par les femmes, incluant les questions environnementales, et leur application dans la gestion de leur coopérative

Niveau élevé de cohérence entre les connaissances acquises par les femmes et leur application dans la gestion de leur coopérative

Résultat annuel Le début du démarrage des activités des femmes de l’an 3 montre un niveau de cohérence élevée. Tous les groupes de femmes respectent les règles de coopérative. Les instances des coopératives sont fonctionnelles: À Cibitoke, les deux groupes de femmes aux activités agricoles ont eu une belle récolte de sorgho. Pour la porcherie, les constructions sont terminées et les porcs ont été introduits. À Kayanza, les femmes ont d’abord commencé des AGR individuelles qui fonctionnent très bien, en attente de bénéficier de la chaîne de solidarité qui a commencé avec huit femmes (toutes les femmes ont assuré la construction de leur porcherie individuelle.)

N/A

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No Résultats immédiats attendus

Indicateurs de rendement

Cible du CMR Résultats réels Écart

Résultat cumulatif Niveau de cohérence élevé entre les connaissances acquises par les femmes, incluant les questions environnementales, et leur application dans la gestion de leur coopérative. Bonne organisation du travail; le niveau de participation des femmes est très bon; les femmes remplissent les outils de gestion de la coopérative; les réunions sont tenues selon le ROI; les cotisations sont versées à temps; les sanctions sont infligées à celles qui ont manqué aux conventions. Les femmes appliquent les mesures pour réduire les impacts environnementaux de leurs activités. Par exemple, elles ont planté des arbres tout autour de leur champ, elles évitent de brûler les herbes du champ, elles respectent les doses quand elles mettent les engrais.

1120 Productivité et rentabilité accrue des coopératives de femmes

a) Nombre de coopératives qui génèrent des profits

Au moins 14 coopératives génèrent des profits

Résultat annuel 4 des 5 coopératives de l’an 3 génèrent des profits, soit les deux coopératives de Kayanza et les deux coopératives de sorgho de Cibitoke. La coopérative porcherie qui vient de démarrer ses activités (mai) n’a pas eu le temps de générer des profits. Résultat cumulatif 13/14 coopératives sont fonctionnelles et génèrent des profits: Elles se répartissent comme suit : An 1 : rizière (Bujumbura), savonnerie (Cibitoke), coop agri-élevage (Kayanza). An 2 : rizière (Bujumbura), culture de maïs (Cibitoke), culture de sorgho (Cibitoke), deux coop AGRs individuelles de vente au détail (Kayanza). An 3 : deux coop culture de sorgho et une d’élevage de porcs à Cibitoke. Deux coop. AGRs individuelles de vente au détail (Kayanza) avec activité d’élevage de porcs et de fabrication et vente de bière de bananes.

Écart positif de 44% par rapport à la cible annuelle cumulative de 9 coopératives.

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b) Pourcentage de coopératives dont les profits sont en croissance

Au moins 75% des coopératives génèrent des profits en croissance

Résultat annuel 80% (4/5) des coopératives de l’an 3 génèrent des profits en croissance, soit les deux coopératives de Kayanza et les deux coopératives de sorgho de Cibitoke. La coopérative porcherie ne vient que de commencer, elle sera évaluée au trimestre prochain. Résultat cumulatif Pour la 1ère cohorte et la 2ème cohorte, les coopératives démontrent une stabilité, voire une croissance de profits constante.

Écart positif de 20% par rapport à la cible annuelle de 60%.

BLOC II – RENFORCEMENT DE CAPACITÉS DES JEUNES FILLES ET GARÇONS

No Résultats immédiats attendus

Indicateurs de rendement

Cible du CMR Résultats réels Écart

1210 Compétences professionnelles améliorées des jeunes, filles et garçons

a) Taux de réussite des jeunes (f/g) aux examens de fin d’année

Au moins 90% des jeunes (f/g) ont réussi les examens de fin d’année

Résultat annuel 100% des jeunes de la 3e année ont réussi leur examen de fin d’année. Résultat cumulatif Pour les trois cohortes, 258 sur 263 jeunes ont réussi leurs examens de fin d’année, soit 98%.

Écart positif de 20% avec la cible annuelle de 80%.

b) Niveau de satisfaction des jeunes f/g quant aux compétences développées

Niveau de satisfaction élevée des participants quant aux compétences développées

Résultat annuel Dans toutes les provinces, le niveau de satisfaction des jeunes de la troisième cohorte quant aux compétences développées est très élevé (100%). La formation a répondu à leurs attentes et ils sont capables d’exercer leur métier convenablement. Tous les jeunes consultés recommanderaient la formation à d’autres jeunes. Résultat cumulatif Le niveau de satisfaction des jeunes quant aux compétences développées pendant la formation est très élevé.

Écart positif avec la cible annuelle Niveau de satisfaction élevée.

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No Résultats immédiats attendus

Indicateurs de rendement

Cible du CMR Résultats réels Écart

1220 Participation accrue des jeunes filles en formation professionnelle

a) Pourcentage de jeunes filles inscrites qui s’impliquent activement dans les programmes de formation

85% des jeunes filles inscrites s’impliquent activement dans les programmes de formation

Résultat annuel L’implication des filles de la 3e année est très positive : À Kayanza, selon l’évaluation du registre des comportements tenu par les formateurs, les 20 filles démontrent 100% d’implication dans leur formation professionnelle. À Cibitoke, les 32 filles démontrent 100% d’implication dans leurs programmes de formation. Résultat cumulatif Depuis le début du projet, 93% des filles s’impliquent activement dans les programmes de formation.

Écart positif de 40% avec la cible annuelle de 60%.

1230 Aptitudes entrepreneuriales des jeunes, filles et garçons, renforcées pour une gestion durable de leurs activités économiques

a) Pourcentage des jeunes (f/g) ayant suivi les formations, incluant les questions environnementales, qui envisagent développer un projet entrepreneurial

Au moins 75% des jeunes filles et garçons ayant suivi les formations développent un projet entrepreneurial

Résultat annuel Pour la cohorte de l’an 3, 63% des jeunes ayant suivi les formations à Kayanza et à Cibitoke envisagent développer un projet entrepreneurial. Les autres envisagent se trouver un emploi dans une entreprise privée. 100% des jeunes dans les deux provinces ont rédigé en groupe des plans d’affaires. Résultat cumulatif En moyenne pour les trois cohortes, 67% (81%-an2 + 58%-an 1) des jeunes envisageaient développer un projet entrepreneurial c’est-à-dire démarrer leur propre entreprise ou travailler en coopérative.

Écart positif de 13% avec la cible annuelle de 50%

b) Niveau de cohérence entre les connaissances acquises par les jeunes, incluant les questions environnementales, et leur application dans la gestion de leur projet de développement entrepreneurial

Niveau élevé de cohérence entre les connaissances acquises par les jeunes, incluant les questions environnementales, et leur application dans la gestion de leur projet de développement entrepreneurial.

Résultat annuel Les jeunes de la troisième cohorte ont terminé leur formation en juin 2015, ils débuteront leur projet entrepreneurial au cours du prochain semestre. Cette année, les jeunes ont conçus en groupe des plans d’affaires de leur projet entrepreneurial afin de développer leurs aptitudes entrepreneuriales. Les animatrices les ont appuyés tout au long de la conception de ces plans d’affaires. Résultat cumulatif Le niveau de cohérence entre les connaissances acquises par les jeunes, incluant les questions environnementales, et leur application dans la gestion de leur projet de développement entrepreneurial est moyenne.

N/A

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No Résultats immédiats attendus

Indicateurs de rendement

Cible du CMR Résultats réels Écart

1240 Capacités de leadership et d’autonomie renforcées chez les jeunes filles

a) Pourcentage de jeunes filles notant une amélioration de leurs capacités de leadership et d’autonomie

Au moins 60% des jeunes filles notent une amélioration de leurs capacités de leadership et d’autonomie

Résultat annuel Les filles de la 3ème cohorte ont une très bonne appréciation (95%) de leurs capacités d’autonomie et de leadership. Les filles se sentent plus autonomes et indépendantes depuis qu’elles ont fait la formation. Elles ont confiance en elles, puisqu’elles savent qu’elles ont les mêmes compétences et connaissances que les garçons. Pour elles, les filles ont autant de chance que les garçons de se trouver un emploi ou de démarrer une AGR. Résultat cumulatif Pour les trois cohortes, la perception des filles quant à leur capacité d’autonomie et de leadership est très élevée. Elles sont davantage en mesure de faire leur propre choix, puisque plus de moyens. Elles ont une meilleure confiance en elles et elles ont une meilleure affirmation de leur place par rapport aux garçons.

Écart positif de 15% avec la cible annuelle de 80%

b) Niveau d’implication des jeunes filles dans les activités du projet

Niveau d’implication élevé des jeunes filles dans les activités du projet

Résultat annuel L’implication des jeunes filles de la 3ème cohorte était très élevée (97%) dans toutes les provinces. Résultat cumulatif L’implication des filles des trois cohortes est élevée.

Écart positif avec la cible annuelle Niveau d’implication moyen.

BLOC III – PROMOTION ET DÉFENSE DES DROITS DE LA FEMME ET DE L’ENFANT

No Résultats immédiats attendus

Indicateurs de rendement

Cible du CMR Résultats réels Écart

1310 Sensibilisation de la population améliorée à l’égard des droits de la femme et de l’enfant.

a) Pourcentage des participants du projet qui comprennent le système des droits de la femme et de l’enfant et leurs mécanismes de défense et promotion

Au moins 85% des participants du projet comprennent le système des droits de la femme et de l’enfant et leurs mécanismes de défense et promotion

Résultat annuel En moyenne, 99% des participants aux formations sur les droits comprennent le système et le mécanisme de défense et de promotion des droits. Tous ont des connaissances de base sur les droits (droit de vote, droit d’éducation, droit de protection, droit de la femme, droit de l’enfant, etc.).

Résultat cumulatif 99,25% des participants du projet comprennent le système des droits de la femme et de l’enfant et leurs mécanismes de défense et promotion.

Écart positif de 29% par rapport à la cible annuelle de 70%.

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b) Niveau de cohérence entre les connaissances acquises et la capacité des bénéficiaires à les mettre en pratique

Niveau de cohérence élevé entre les connaissances acquises et la capacité des bénéficiaires à les mettre en pratique

Résultat annuel La cohérence entre les connaissances acquises et la capacité des bénéficiaires de les mettre en pratique est très élevée (99%). En effet, les bénéficiaires ont le désir de faire respecter leur droit et savent comment le faire. Les participants font aussi la promotion de leurs droits auprès de leur entourage. Ceci se reflète dans le fait que des femmes ou des jeunes externes au projet font des demandes d’assistance juridique auprès de l’OIDEB après que les bénéficiaires du projet leur aient transmis leurs connaissances. Résultat cumulatif Le niveau de cohérence entre les connaissances acquises et la capacité des bénéficiaires à les mettre en pratique est très élevé (93%).

Écart positif par rapport à la cible annuelle Niveau de cohérence moyen.

1320 Appui juridique renforcé pour les femmes victimes de violation de leurs droits.

a) Pourcentage de femmes satisfaites de la qualité de l’encadrement juridique offert

Au moins 85% des femmes sont satisfaites de la qualité de l’encadrement juridique offert

Résultat annuel Les femmes autant pour Cibitoke, que pour Kayanza continuent d’être à 100% satisfaites de la qualité de l’encadrement juridique qui leur est offerte.

Résultat cumulatif 99,25% des femmes sont satisfaites de la qualité de l’encadrement juridique offert.

Écart positif de 30% par rapport à la cible annuelle de 70%.

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3.2 Résultats réels : intermédiaires

No Résultats intermédiaires attendus

Indicateurs de rendement

Cible du CMR Résultats réels Écart

1100 Capacités améliorées des femmes veuves quant à l’acquisition d’une autonomie financière et des moyens pour faire des choix dans la vie

a) Pourcentage des participantes capables d’offrir à leurs enfants plus d’un repas par jour

Au moins 75% des participantes sont capables d’offrir à leurs enfants plus d’un repas par jour

Résultat annuel 100% des participantes de la cohorte 3 sont capables d’offrir à leurs familles plus d’un repas par jour. Cibitoke : 20% des femmes offrent trois repas/jour à leurs enfants et 80% des femmes offrent deux repas/jour à leurs enfants. Kayanza : 85% des femmes offrent trois repas/jour à leurs enfants et 15% des femmes offrent deux repas/jour à leurs enfants. Résultat cumulatif 86,5% des femmes des trois cohortes sont capables d’offrir plus d’un repas par jour à leur famille.

Écart positif de 25% par rapport à la cible annuelle de 75%.

b) Pourcentage des familles vivant avec un revenu journalier de plus de 1$

Au moins 85% des familles vivent avec un revenu journalier de plus de 1$

Résultat annuel 100% des familles vivent avec un revenu journalier de plus de 1$. Les femmes de Kayanza avec leurs AGRs individuelles en coopératives ont eu accès à un revenu plus rapidement que les femmes de Cibitoke qui doivent attendre les récoltes pour avoir un revenu. On peut constater la corrélation entre avoir une AGR individuelle dans le cadre d’une coopérative, jumelée à une activité collective, qui génèrent un revenu supérieur avec comme impact direct le nombre de repas/jour. Résultat cumulatif 99,25% des familles vivent avec un revenu journalier de plus de 1$.

Écart positif de 50% avec la cible annuelle de 50%.

1200 Intégration socioprofessionnelle améliorée pour les jeunes issus de famille monoparentale (femme veuve), particulièrement les filles

a) Pourcentage de jeunes (f/g) qui reçoivent un revenu généré par un emploi ou par la création d’une coopérative

Au moins 85% des jeunes (f/g) reçoivent un revenu généré par un emploi ou par la création d’une coopérative

Résultat annuel Pour les jeunes de la 2ème cohorte (en intégration à l’emploi durant l’an 3), 80% des jeunes ont un revenu généré par une coopérative ou par un emploi. Résultat cumulatif 68,5% des jeunes reçoivent un revenu généré par un emploi ou par la création d’une coopérative. Autant les filles que les garçons ont réussi à s’intégrer à leur milieu socioprofessionnel.

Écart positif de 15% par rapport à la cible annuelle de 65%.

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No Résultats intermédiaires attendus

Indicateurs de rendement

Cible du CMR Résultats réels Écart

b) Degré de satisfaction des jeunes (f/g) quant à leur intégration socioprofessionnelle

Degré élevé de satisfaction des jeunes (f/g) quant à leur intégration socioprofessionnelle

Résultat annuel Le degré de satisfaction des jeunes de la cohorte 2 en phase de réinsertion professionnelle en l’an 3 est élevé (85%). Les jeunes sont épanouis et se sentent acceptés par la communauté. Leur activité est encore en démarrage pour certains d’entre eux donc la satisfaction devrait augmenter au cours des prochains mois. Résultat cumulatif Le degré de satisfaction des jeunes par rapport à l’insertion socioprofessionnelle est élevé. Les jeunes sont épanouis, ils ont développé des contacts professionnels et se sentent acceptés par la communauté.

Écart positif par rapport à la cible Degré moyen de satisfaction.

1300 Pratiques accrues de promotion et de défense des droits de l’enfant et de la femme dans la communauté

a) Pourcentage des participants du projet (f/h) victimes de violation de droits qui sont parvenus à mettre fin à leur problème

Au moins 80% des participants au projet (f/h) victimes de violation de droits sont parvenus à mettre fin à leur problème

Résultat annuel Parmi les 64 personnes ayant bénéficié des services juridiques de l’OIDEB, 59 personnes (92%) ont vu leurs cas résolus et les dossiers des 5 personnes ont été transférés à un avocat pour être introduits auprès d’un tribunal compétent. Les cas présentés par les femmes sont souvent reliés à la spoliation des terres. Pour les jeunes, les cas les plus fréquents sont la preuve de paternité.

Résultat cumulatif 131 personnes des trois cohortes ont manifesté leurs intentions de bénéficier de l’aide juridique de l’OIDEB. Parmi celles-ci, 104 cas ont été résolus par le service juridique de l’OIDEB, 19 cas ont été clôturés par une décision du tribunal et 10 dossiers sont toujours en cours.

Écart positif de 32% par rapport à la cible de 60%.

b) Niveau de développement de la capacité des femmes et des jeunes (f/g) à être des acteurs actifs dans la promotion et la défense de leurs droits

Niveau de développement élevé de la capacité des femmes et des jeunes (f/g) à être des acteurs actifs dans la promotion et la défense de leurs droits

Résultat annuel Les bénéficiaires de la cohorte 3, femmes et jeunes, ont un niveau très élevé (100%) de développement de capacité à être actifs dans la promotion et la défense de leur droit. Par exemple, ils se sentent libres de dénoncer toute forme de violence et en cas de problème ils savent à qui s’adresser pour avoir de l’aide. Résultat cumulatif La moyenne du développement de la capacité des femmes et des jeunes à être des acteurs actifs dans la promotion et la défense de leurs droits est un niveau très élevé.

Écart positif avec la cible annuelle Niveau de développement élevé.

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3.3 Leçons retenues et recommandations de mise en œuvre

De manière générale, la troisième année de mise en œuvre du projet s’est bien déroulée.

L’expérience beaucoup plus raffermie du personnel du projet ainsi que l’appui permanent et constant d’un volontaire canadien ont grandement contribué à l’atteinte des résultats escomptés. Les bénéficiaires témoignent positivement de l’appui matériel et humain octroyé par le projet.

Le fait de conserver deux zones d’intervention (Cibitoke, Kayanza) à partir de l’an 3, a permis de renforcer la présence de l’équipe dans ces provinces pour l’obtention de meilleurs résultats.

L’implication de l’autorité locale dès l’identification des bénéficiaires jusqu’à la mise en place des coopératives a été d’un apport significatif dans le choix des bénéficiaires qui répondent complètement aux critères de choix (veuves et enfants issus des familles monoparentales).

Afin de mesurer la motivation des bénéficiaires à faire partie du projet, l’équipe du projet a fait des rencontres préliminaires avant la dispensation des formations en gestion coopérative et l’octroi des financements pour le démarrage des activités. Le choix des activités auxquelles les femmes sont habituées et qui leur demandent par conséquent moins de techniques fait que celles-ci se sentent pleinement intégrées.

L’affectation des assistants animateurs au suivi des jeunes en formation professionnelle a été une valeur ajoutée pour l’obtention de la satisfaction des jeunes au suivi des cours et à l’absence des abandons pour la troisième année. L’initiative d’inviter les mères dans les réunions des jeunes dans les centres de formation professionnelle a également augmenté la motivation des jeunes à la formation. La formation en gestion coopérative des jeunes dispensée tout le long de la formation professionnelle a favorisé la participation accrue des jeunes à l’élaboration des plans d’affaires.

Les jeunes et les femmes premières cohortes continuent à témoigner de leurs expériences positives dans le développement d’une coopérative auprès des nouveaux bénéficiaires.

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Annexe – Quelques photos des activités du projet

Photo 1 : Les champs de sorgho de la coopérative des femmes à Cibitoke

Photo 2 : Les femmes au travail à Cibitoke dans les champs de sorgho

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Photo 3 : Les jeunes en formation professionnelle en art culinaire

Photo 4 : Les jeunes en formation professionnelle en art culinaire

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Photo 5 : Les porcs en élevage dans la porcherie

Photo 6 : La porcherie de la coopérative de Cibitoke