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M. BRAHIM TAAZZA M. KHAIBAR RAPPORT DE STAGE Effectué au sein de l UNIMER Réalisé par : Encadré par : Université Cadi Ayyad Ecole Supérieure de Technologie-Safi Département : Techniques Instrumentales & Contrôle de Qualité

Rapport Complet 1

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Rapport complet de stage effectué au sein de UNIMER

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M. BRAHIM TAAZZA

M. KHAIBAR

RAPPORT DE STAGEEffectué au sein de l’UNIMER

Réalisé par :

Encadré par :

Université Cadi Ayyad

Ecole Supérieure de Technologie-Safi

Département : Techniques Instrumentales &

Contrôle de Qualité

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Remerciements………………………………… ………………….…..3

Introduction…………………………………………………………....4

PARTIE I : Identification générale 

Création de la société UNIMER………………………………...6

Métiers……………………………………………………….….7

Marques et Produits…………………………………..................8

PARTIE II : Activités de la conserverie.

Les cycles de production…………………………………..…..11

PARTIE III  : UNIMER=Contrôle Qualité 

Présentation………………………………………………………15 Contrôle de

poids…………………………………………..….16 Contrôle de chloration de

l’eau……………………………….17 Méthodes chimiques d’analyse des poissons :

Détermination de l’Azote Basique Volatil Total (A.B.V.T) par méthode de distillation……………………………………...18

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Sommaire

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Détermination de l’histamine par méthode spectrofluorimétrique de LERK ET BELL…………………….21

Contrôle de Stérilisation…………………………….................24

Contrôle de Sertissage……………………………………....…25

Produit Fini : Contrôle de

l’Etuvage……………………………………..26 Contrôle de

l’Histamine…………………………………..29

Conclusion…………………………………………………………....30

Ce n’est pas parce que les convenances l’exigent, mais

c’est parce que ces personnes le méritent vraiment :

Je remercie vivement Mr. OGGADI Abderrahim,

responsable de l’usine ETAMAR de la société UNIMER à

Safi, le responsable contrôle qualité Mr. ELATOUG

Hassan, ainsi que la responsable assurance qualité Mlle.

KHAIBAR Khadija.

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Je tiens aussi à exprimer ma profonde reconnaissance à :

Mr MUBAREK, Mr LIDARI Ahmed et Mr. KHOUYI Ali

pour m’avoir soutenu et encouragé tout au long de la période

de stage et aussi pour m’avoir offert, avec générosité, tous

les précieux conseils dont j’avais besoin pour mener à terme

cette expérience fructueuse.

Mes vives salutations et ma profonde considération sont à

présenter à tout le personnel de l’Usine pour sa sympathie

et encouragement.

Enfin, je remercie tous ceux qui ont participé, de près ou

de loin, à la rédaction de ce modeste travail.

Dans plusieurs pays- surtout le Maroc-, le secteur de la

pêche et de l’aquaculture joue un rôle socio-économique vital, à telle enseigne qu’on y parle « d’or bleu » pour désigner le poisson. En effet, ce secteur emploie une main d’oeuvre abondante, contribue à l’autosuffisance alimentaire, notamment en matière de protéines animales, et à l’équilibre de la balance de paiement, surtout dans les pays en voie de développement. Toutefois, le poisson reste une denrée très

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périssable qui peut véhiculer des germes pathogènes et autres métabolites toxiques pour l’homme.

Par conséquent, la récolte, la conservation, le

conditionnement, le stockage et la distribution du poisson doivent se faire dans de bonnes conditions d’hygiène et en utilisant les technologies appropriées pour en préserver la qualité et en assurer la salubrité.

A cet effet, les législations sanitaires et les modalités de

leur application ont fait, ces dernières années, l’objet de révisions profondes afin d’en améliorer l’efficacité et la fiabilité. Cette démarche préventive responsabilise le producteur qui doit mettre en place un programme d’auto-contrôle afin de protéger le consommateur d’éventuelles fraudes, la santé publique des risques de toxi-infections et l’environnement contre la pollution et le déséquilibre de la biodiversité.

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Juridiquement, la création de la société

UNIMER remonte à 1973. Cependant,

étant issue de concentrations successives

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de plusieurs sociétés contrôlées par des actionnaires

français, l’histoire de la société UNIMER commence en

réalité en 1920 et l’essentiel de sa production était destinés

au marché français.

A la reprise de la société UNIMER par le groupe ALJ, la

nouvelle équipe dirigeante n’a cessé d’investir dans la mise à

niveau de l’outil de production et ce en introduisant de

nouveaux équipements et matériels et en mettant en place

des systèmes de qualité respectant les normes les plus

strictes.

La société UNIMER dispose de trois sites de

production - 2 à Safi et 1 à Agadir – ayant une capacité

globale de production annuelle d’un million de caisses soit

100 millions de conserves.

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Forte d’une longue expérience, la société

UNIMER s’impose par l’excellence de ses

produits dans le secteur de la conserverie

animale au Maroc. Reconnu pour la qualité de

ses produits, la société UNIMER a pu imposer

ses conserves de sardine et de maquereaux en

Afrique, en Europe, en Amérique du Nord et

en Amérique latine.

La société UNIMER s’est attachée depuis plusieurs

années à développer ses expertises afin de maîtriser tout le

processus de production aussi bien en amont qu’en aval.

C’est à ce titre qu’elle a tout mis en œuvre pour assurer de

façon continue et sûre son approvisionnement en produits

frais.

La qualité constitue également la priorité de la société

UNIMER. Pour cela, toutes les unités de production sont

ainsi certifiées HACCP¨et FDA et emploient aujourd’hui des

cadres qualiticiens et plusieurs contrôleurs dans la mission

consistent en le suivi, le contrôle et le maintien de la qualité

des produits ainsi que du processus de production.

La société emploi aujourd’hui plus de 1500 personnes.

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UNIMER est un leader reconnu dans la transformation

de sardines et maquereaux. Son savoir faire lui permet

d’offrir une large gamme de produits à l’international.

UNIMER bénéficie d’une approche intégrée lui

permettant de maîtriser l’ensemble de la chaîne allant de la

pêche à la mise en boîte jusqu’à la distribution. Cette

démarche qualité permet aux produits UNIMER de

respecter les normes qualité européennes et américaines les

plus rigoureuses en la matière.

Grâce à un savoir faire développé depuis des plusieurs

années, UNIMER propose à ses clients un éventail de

produits toujours plus innovants et goûteux :

Titus   :

La marque Titus est leader en

Afrique avec notamment 75% de part

de marché au NIGERIA et 100% au

BENIN. Titus connaît une

connaissance à deux chiffres en

Amérique latine grâce à la sardine au citron.

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Madrigal :

2ème marque forte du groupe

UNIMER pour ce qui est des

conserves de sardines, Madrigal est

reconnu par la grande distribution

européenne et connaît un vrai

succès en Amérique centrale.

Peter, Leroy et Glofi   :

Les marques Peter, Leroy et Glofi

connaissent un vrai succès aussi

bien en Europe, en Afrique de

l’Ouest qu’en Amérique centrale.

Ces marques sont reconnues pour

la qualité de sardines et de leurs

préparations.

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La production des boites de conserve suit plusieurs étapes :

1. La réception   :

L’arrivée des poissons à l’usine par l’intermédiaire

des camions frigos.

2. Etêtage et Equeutage   :

Des sardines sont effectuées manuellement par des ouvrières

entraînées qui – à l’aide d’un ciseau - coupent la tête et la

queue.

3. Saumure d’Emboîtage   :

Le transfert de poissons de saumure d’étêtage éviscération

à la saumure d’emboîtage se fait à l’aide d’un tapis

roulant. Le but de lavage à l’eau saumurée (eau+sel) est

d’enlever le sang, les matières mucilagineuses, les écailles

débris de chairs ou de viscères, etc.… Le saumurage rend la

chair plus blanche est plus ferme.

4. l’Emboîtage (le remplissage manuel des boîtes)   :

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Remplir les boîtes juste assez pour que le poisson ne puisse

pas se déplacer dans les boîtes après la fermeture, donc

ménager un espace libre mais pas trop, pour que la

dilatation, lors de la stérilisation, n’entraîne pas une

déformation de la boîte telle qu’elle déformerait les sertis et

compromettre son étanchéité.

5. Cuisson   :

La sardine est toujours cuite avant fermeture et

stérilisation. A UNIMER, on utilise la cuisson vapeur à l’aide

des cuiseurs automatiques qui offrent de bons avantages :

Le tissu musculaire reste plus compact.

La T° assure une meilleure pénétration avec la

destruction de toutes les formes de micro-

organismes.

La durée de séchage après cuisson est réduite.

6. Jutage (couverture du produit par de l’huile)   :

L’addition du liquide de couverture au poisson dans la boîte

a pour but d’aromatiser la conserve, d’ajuster l’acidité,

d’améliorer la texture entre autres actions.

Les ingrédients   : huile, sel (saumure) et divers aromates.

7. Sertissage (fermeture des boîtes)   :

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Le sertissage est une opération mécanique qui consiste à

assembler un fond ou un couvercle sur une boîte pour

assurer la fermeture. La vérification de sertissages doit être

méticuleuse pour éviter les graves cassures.

8. Lavage et préchauffage des boîtes   :

Les boîtes passent dans un tapis roulant vers de grands

récipients ou elles seront lavées à l’aide de l’eau chaude et

du savon. Les boîtes

Subissent un préchauffage grâce à des douches de l’eau

chaude portée à 90°C. Le but est de garder les boites à une

température assez élevée pour la stérilisation.

9. Stérilisation   :

Elle consiste à détruire les microbes qui peuvent altérer le produit.

10. Stockage   :

Après emballage, les cartons sont placés dans les magasins

de stockage – un endroit où il n’y a pas d’humidité - . Il faut

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éviter le contact des boites avec l’eau, le sur, le sol pour ne

pas oxyder les boites.

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Déclinant les orientations de qualité sur l’ensemble de

ses filiales, le groupe UNIMER a mis en place dans tous les

sites de production de sa filiale UNIMER les normes qualité

requises par ses clients internationaux et marocains.

Le système qualité est basé sur un ensemble de

procédures qui régissent l’ensemble des activités de

production selon la démarche HACCP (Hazard Analysis

Critical Control Point/Analyse des Dangers aux Points

Critiques de contrôle).

Ces procédures qui décrivent les opérations liées à

l’hygiène -les SSOP-, des procédures qui décrivent les

opérations de production et autres –les SOP-, ainsi que des

procédures qui décrivent les modes opératoires des

laboratoires d’analyse –les GLP-.

Chaque unité de production dispose de son laboratoire

d’analyse et de contrôle. Cependant, dans la garantie totale

de la qualité des produits du groupe, la sécurité des

approvisionnements est primordiale. Pour garantir cette

qualité, des chartes et des procédures draconiennes ont été

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mise en place avec les fournisseurs, pêcheurs et les

maréeurs.

Le contrôle se fait, pendant chaque fabrication :

Avant l’opération de sertissage, on contrôle le poids net

égoutté par des prélèvements.

Après l’opération de sertissage et stérilisation, on

contrôle le poids net et le poids net égoutté.

BUT :

Pour ne pas avoir :

Irrégularité de poids.

Déformation physique.

Altération de produit.

Flocages.

Mauvaise pénétration de la chaleur (stérilisation).

Méthode :

Juste à la sortie du cuiseur, après égouttage, le

prélèvement se fait sur toutes les formats de boites

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pour déterminer le poids, état étêtage éviscération et le

moule en plus.

Après la stérilisation, on contrôle à nouveau P.N, P.N.E,

couleur, goût, texture, odeur, intérieur, boite, le moule

et le pH.

Résultats :

Chaque boite qui a un poids excessif ou insuffisant ou

irrégulier doit être écranté de la grille, puis la mettre en

bonne norme avant le jutage et l’opération du sertissage. En

outre, si le poids est beaucoup supérieur ou inférieure de la

norme, l’action corrective se fait au niveau d’emboîtage.

Il y a 2 types d’eau utilisée à la conserverie ETAMAR : Eau de ville : eau de la RADDES. Eau de puit : eau de Mer.

Protocole opératoire :

1. On rempli le 1er tube (10ml) avec de l’eau à analyser

(normale).

2. On rempli le 2ème tube (10ml) avec l’eau à analyser.

3. On ajoute le contenu d’une gélule de réactifs pour

chlore libre DPD.

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4. On agit pour mélanger et on place le tube dans

l’ouverture supérieure droit du comparateur

Lobivond 2000.

5. On tient le comparateur face à une lumière, on

regarde à travers les ouvertures latérales et on

tourne le disque jusqu’à égalité des feintes.

6. Contrôle de stérilisation On lit la teneur en chlore

libre sur l’échelle graduée de 0 à 10mg/l (ppm) en

moins d’une minute après l’addition du réactif.

Les limites critiques :

Eau ville : taux de chlore est de 0.2 à

0.5 ppm.

Eau de puit : taux de chlore est de 2 à

4 ppm.

Fréquence de contrôle : une fois chaque 2h.

En vue de réduire la subjectivité des méthodes

sensorielles d’évaluation de la fraîcheur, plusieurs tests

chimiques ont été préconisés. Ces différents tests

déterminent la concentration d’un ou de plusieurs composés

qui s’accumulent au cours de l’altération des produits de la

pêche.

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En plus, certaines analyses (histamine, ABVT,…) sont

exigées pour s’assurer de la salubrité des produits avant

commercialisation.

Introduction :

La domination Azote Basique Volatil Total s’applique à

l’ensemble formé par ammoniac et les amines volatiles.

La quantité d’ A.B.V.T est pour une denrée directement

fonction du niveau de sa dégradation protéique.

Méthode :

La méthode d’analyse consiste en l’extraction des bases

azotées volatiles par distillation dans un appareil de Kjeldhol

en présence de ferrocyanures de potassium et d’acétate de

zinc.

Principe de dosage :

Après distillation de l’échantillon, on procède à une

neutralisation du distillat à l’acide sulfurique.

Protocole opératoire :

On prend 12 poissons parmi différentes caisses du

même lot.

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Ecole supérieure de technologie

On coupe des petits morceaux de chaque poisson

(derrière les branchies), qu’à l’aide d’un mixeur on

obtient une pâte.

On pèse 10g du broya obtenu.

On ajoute 50ml d’eau distillée.

Après une agitation et un broyage maximum, on verse

l’ensemble dans un ballon de 500ml suivi de 50ml de

rinçage du bécher par l’eau distillée.

On ajoute successivement :

1ml de solution de ferrocyanure de potassium

K4 [Fe(CN)6]3 H2O

1ml de solution d’acétate de zinc à 30% (déblocage

des protéines) Zn(COOCH3)2 2H2O.

20 ml du carbonate de lithium Cli2O3.

4 gouttes de phénol phtaléine à 2%

On obtient une coloration violette du mélange.

On ajoute 2 à 3ml de l’anti-mousse.

On laisse chauffé le mélange.

En parallèle, on prépare un bécher avec 20ml d’eau

distillé et 3gouttes d’alizarine : on obtient une solution

de couleur rouge brique.

Le ballon est ensuite chauffé, et les gaz qui s’y

échappent passent par un réfrigèrent en spires puis

tombent dans la solution rougeâtre. Lorsque le virage

au rouge de l’alizarine est amorcé, on poursuit la

distillation encor pendant 10 minutes.

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On sépare le ballon du réfrigérant.

On rince légèrement le réfrigérant pour récupéré les

dernières goutte dans le bêcher.

Enfin, on neutralise par l’acide sulfurique, la coloration

rougeâtre vire alors vers le jaune.

Résultats :

L’A.B.V.T est exprimé en ammoniac (NH3=17).Le résultat

est rapporté à 100g de denrée. Soit n le nombre de ml

d’acide sulfurique utiliser pour la neutralisation.

On a : A.B.V.T. en mg pour 100g=1,7

x 10=17n.

Conclusion :

De 15 à 20,5 : qualité satisfaisante.

De 20,5 à 25 : qualité bonne.

De 25 à 30 : qualité acceptable.

Au-delà de 30 : fraîcheur médiocre.

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Introduction :

L’histamine est issue de la décarboxylation d’un acide aminé

appelé l’histidine. L’augmentation de sa concentration est

révélatrice de la dégradation des poissons.

Principe de dosage :

L’extraction de l’histamine par l’acide trichloracétique.

Fixation sur une colonne à résine échangeuse d’ions.

Elution par l’acide chlorhydrique.

Ajout de l’orthophtaldéhyde.

Analyse par fluorimétrie à des longueurs d’émission et

d’excitation égales à 360 et 450 nm.

Domaine d’application :

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Cette méthode de dosage de l’histamine est applicable à

tous les produits de la pêche quelque soit leur mode de

présentation ou de la préparation.

Protocole opératoire :

Préparation de l’échantillon  :

On prend 12 poissons parmi différentes caisses du

même lot.

On coupe de petits morceaux derrière les branchies et à

l’aide d’un mixeur on obtient une pâte.

On pèse 10g de la pâte.

On ajoute 90ml d’acide trichloracétique à 10% (TCA).

On filtre la solution sur papier filtre après

homogénéisation pendant 2mn.

Préparation de l’histamine :

On prend 0,2ml de l’extrait trichloracétique (le filtrat) et

on le met dans un bécher.

On ajoute 20ml de solution Tompon Acétate.

On fixe le tout dans une colonne remplie de résine

d’ambérlite .la colonne étant conditionné dans une

solution Tompon de pH=4,62.

On rince le bécher avec 30ml de Tompon Acétate 0,2

N.

On lave la colonne avec 100ml du Tompon acétate.

On élue avec 18ml du HCl 0,2 N pour séparer

l’histamine de la résine.

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On récupère18ml de HCl 0,2 N dans une fiole jaugée de

20ml et on complète avec de l’eau distillée.

Traiter dans les mêmes conditions 0,2 de la solution étalon.

Détermination de l’histamine  :

On transfère 2ml de l’échantillon et 2ml de la solution

étalon dans des tubes à essai.

On ajoute successivement tout en agitant dans les 2

tubes :

o 1ml d’hydroxyde de sodium 1N

o 0,1ml d’orthophtaldéhyde 1%.

Après 3,5 min, on ajoute 2ml d’acide chlorhydrique

0,7N dans les 2 tubes.

Puis on verse les 2 tubes respectivement dans les 2

tubes aperiales de l’appareil.

On mesure la fluorescence à des longueurs d’émission

et d’excitation respectives de 360et 450 nm.

Expression des résultats  :

La lecture de la fluorescence de la solution étalon

correspond à 0,4mg d’histamine dans le tube de mesure. Les

résultats sont exprimés en mg d’histamine/ kg de poisson (ou

ppm).

Fluorescence échantillon

H= ------------------------------- x 18

Fluorescence étalon

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Limites critiques :

Histamine < 50ppm – taux histamine sur 10poissons

individuelles

La dénaturation thermique des bactéries est une

opération fondamentale pour la conservation des aliments.

Le but de traitement par chaleur est de détruire ou

inhiber totalement les micro-organismes, Les toxines et les

enzymes dont la prolifération ou la présence pourraient

altérer la denrée ou la rendre impropre à la consommation

humaine.

La stérilisation consiste à enfermer les aliments dans un

récipients puis les porter à une température suffisamment

élevée et pendant une durée de temps déterminé pour

éliminer les bactéries et détruire tous les micro-organismes

toxiques.

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Ecole supérieure de technologie

A UNIMER, le type utilisé de stérilisation est le

Steriflow dont l’opération est discontinue.

La stérilisation comprend trois phases :

1/ La montée   : En pression qui s’étend du moment de la

fermeture de l’appareil jusqu' au moment ou la température

de stérilisation est atteinte. La stérilisation proprement dite

est définie pour chaque produit et chaque format de boite

par un temps et une température, c'est-à-dire un barème de

stérilisation

EXEMPLE de barème de stérilisation étudié a l’usine ETAMAR :

Libellé   : 1/6 P30 R20 – ¼ P22Cycle   : 5Version   : 11

N° Type Phase Durée Phase (mn)

Température Finale (°C)

Pression Finale (B)

01 Vapeur 15.0 125.0 2.0

02 Vapeur 3.0 125.0 2.0

03 Vapeur 1.0 123.0 2.0

04 Vapeur 24.0 123.0 2.0

05 Eau 4.0 100.0 1.6

06 Eau 0.0 45.0 0.0

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Ecole supérieure de technologie

2/ Le palier   : C’est la phase de stérilisation ou l’on garde

une température constante pendant une denrée déterminée.

3/ La détente   : Elle commence de la fin de stérilisation en

coupant la source de chaleur, un refroidissement rapide

influence beaucoup sur l’étanchéité du sertissage.

Le sertissage est l’opération mécanique qui consiste à

assembler un couvercle sur un corps de boite pour assurer la

fermeture étanche.

A UNIMER, on effectue un contrôle de sertissage toutes

les 3 heures de toutes les sertisseuses de la conserverie.

Pour cela, on prend 1 à 2 boites de chaque sertisseuse,

on les ouvre et on fait des coupes dans les8 coins de la boite

après l’avoir bien lavée.

Ce contrôle est effectué à l’aide d’une caméra infrarouge

liée à un ordinateur professionnelle conçu exactement pour

cette opération. La caméra prend des photos de chaque

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Ecole supérieure de technologie

coupe et grâce à la programmation de l’ordinateur, on peut

juger à la fin si le sertissage est bon ou non.

BUT :

Contrôle de stabilité.

Mode opérateur :

1)Examen préalable :

On relève les différentes caractéristiques des

boîtes retenues : nature de produit, type et format

de l’emballage, journée de fabrication et autres

inscriptions.

On repère par un marquage indélébile.

On nettoie ou dégraisse si nécessaire.

Le témoin doit être conservé à la température du laboratoire

à condition qu’elle ne dépasse pas 25°C.

2)Incubation :

Les boites doivent être disposés sur papier filtre ou sur

papier bien propre, dans la position la plus favorable pour

détecter une fuite éventuelle.

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Ecole supérieure de technologie

3)Incubation à 37°C :

On place dans l’étuve réglée à 37°C les boites choisis et on

les laisse 8 jours. Puis on pratique des examens journaliers

de leur aspect extérieur et on retire de l’étuve des boites

présentant un bombage ou une fuite, mais on laisse ceux

présentant un flocage.

4)Examen après incubation :

Après 8 jours d’incubation, on sors les boites d’étuve. On

note l’aspect extérieur des boites et on les laisse à la

température du laboratoire avant de procéder aux

opérations suivantes :

a. Nettoyage et désinfection des

boites :

On nettoie l’emballage en le brossant avec un coton imbibé

d’alcool à 96°C autour des serties, et on les laisse sécher.

b. Ouverture de l’emballage :

Immédiatement avant l’ouverture, on passe un coton imbibé

d’alcool à 96°C sur l’incision. C’est l’endroit ou l’on va

pratiquer l’ouverture. Après, on vide l’huile de la boite dans

une éprouvette par un entonnoir en verre, on laisse le temps

d’égouttage d’huile.

c. Prélèvement du contenu :

En mettons des gants d’examen, on prélève les sardines de

la boite a l’aide d’une spatule et on les mets dans un plateau

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Ecole supérieure de technologie

bien nettoyer après filtration pour ne pas avoir d’huile sur le

produit.

d. Examen du produit :

On note les modifications qui auraient pu survenir par

rapport au témoin, concernant :*l’odeur, *l’aspect, *la

texture. Attention : ne pas goutter les conserves incubées.

e. Détermination du pH :

On effectue les déterminations au moyen du pH mètre sur le

produit, il est recommandé de faire plusieurs pour chaque

boite.

f. Interprétation des résultats :

Une conserve est stable si elle représente l’ensemble des

deux caractéristiques suivantes :

*Absence de déformation de l’emballage.

*Différence de pH inférieur ou égale à 0.5 unité pH par

rapport au témoins.

Résultats :

Boite normale : elle ne présente notamment aucun défaut

majeurs énumérés ci-après.

Boite floche : ces 2 fonds (ou l’un de ses fonds) présentent

une légère convexité, qui disparaît sous la pression des

doigts, mais réapparaît lorsque cette pression cesse.

Boite bombé : les 2 fonds (ou l’un des 2) sont déformés

sous l’action d’une pression inférieure en prenant une forme

convexe plus ou moins accentué et lorsqu’il ne peuvent pas

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Ecole supérieure de technologie

reprendre leur position normale même sous une forte

pression des doigts.

Boite fuitée : elle représente un défaut d’étanchéité visible.

Après chaque fabrication on détermine le taux d’histamine

dans le produit fini avec la méthode de LERK ET BELL :

1)On prend 9 boites par lot.

2)On détermine le code.

3)On détermine la journée.

4)On détermine le produit.

5)Après l’ouverture des boites, on sépare le produit de

l’huile (égouttage).

6)On mélange le produit de chaque boite par la main, puis

filtration par papier filtre.

7)On pèse 10g de produit de chaque boite, puis on

détermine le taux de l’histamine d’une boite/boite

(même protocole que le produit frais).

8)Après, on fait la moyenne des 9boites.

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Ecole supérieure de technologie

Bien que ce stage ait été d’une courte durée j’en suis

très satisfaite parce qu’il a été pour moi un transfert de la

vie estudiantine vers la vie professionnelle. Car j’ai pu

découvrir plusieurs valeurs, par exemple que dans un

groupe en travail toujours en collaboration avec

l’entourage, que l’organisation des taches permet

d’améliorer cette collaboration. J’ai pu aussi découvrir des

nouveaux mots techniques et leurs sens, la concrétisation

des pensées relatives à des domaines où je faisais des

généralisations. J’ai aussi appris à coopérer et à respecter

certaines valeurs et règles dans la vie active.

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