17
Accueil Coordination Partenariats Qualité Proximité COMMUNAUTé HOSPITALIÈRE DE TERRITOIRE POUR LA PSYCHIATRIE PARISIENNE RAPPORT D’ACTIVITé 2014-2015

Rapport d'activité 2014/2015

  • Upload
    lytram

  • View
    231

  • Download
    1

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Rapport d'activité 2014/2015

Accueil

Coord

inat

ion

Parte

nariat

s

Qualité

Proxim

ité

COMMUNAUTé HOSPITALIÈRE DE TERRITOIRE POUR LA PSyCHIATRIE PARISIENNERappoRt d’activité 2014-2015

Page 2: Rapport d'activité 2014/2015

Sommaire

La Communauté Hospitalière de Territoire : une stratégie de groupe inscrite dans le temps3

5 établissements dédiés à la prise en charge en santé mentale et en neurosciences des parisiens4

Recherche, enseignement & formation

Perspectives de la cHt pour la psychiatrie parisienne au GHt

15

16

Qualité et Gestion des Risques

Une stratégie partenariale au cœur des parcours des patients

Neuro-Sainte-Anne : un pôle d’excellence au cœur de la cHt 13

14

14

Chiffres clés 2014 Les ressources au service des usagers12

Psychiatrie : le challenge d’une offre de soins collaborative et coordonnée11

Chiffres clés 2014 psychiatrie : la file active la plus importante d’Europe 10

Hôpitaux de Saint-Maurice inscrits au cœur de la cité parisienne

9

Association de Santé Mentale du 13e arrondissement Berceau de la sectorisation ; une prise en charge territorialisée

8

Groupe public de santé Perray-Vaucluse Un hôpital expert dans le continuum sanitaire-médico-social

7

Etablissement Public de Santé Maison Blanche Un hôpital laboratoire de la prise en charge de proximité

6

Centre hospitalier Sainte-Anne Un hôpital emblématique de la psychiatrie et des neurosciences

5

Page 3: Rapport d'activité 2014/2015

cHt pSycHiatRiE paRiSiEnnE RappoRt d’activité 2014-2015 | paGES 2-3

2 What Health est une association indépendante, labellisée par le ministère de la Santé dans sa tournée de l’innovation en santé, dont la mission est de faire émerger et d’accompagner l’innovation en santé, notamment grâce aux nouvelles technologies.1 Seule l’activité de psychiatrie parisienne

des Hôpitaux de Saint-Maurice est concernée.

En l’espace de seulement 3 ans, cette collaboration a pris un tournant décisif, anticipant les réformes du législateur :

En juin 2012, les instances des cinq établissements entérinent un projet médical commun dont l’ambition est de repenser, renforcer et faciliter le parcours de soins des usagers parisiens.

En mars 2013 est née, par arrêté de l’Agence Régionale de Santé Île-de-France, la première Communauté Hospitalière de Territoire exclusivement dédiée à la psychiatrie et aux neurosciences, la “CHT pour la Psychiatrie parisienne”, entre les 5 établissements. Des objectifs prioritaires leurs sont prescrits par l’Agence Régionale de Santé.

En janvier 2014, une Direction Commune rassemble les 3 membres fondateurs de la CHT. Les directions fonctionnelles des trois établissements ont travaillé durant l’année à l’harmonisation de leurs périmètres, missions et fonctionnement pour définir en avril 2015 un organigramme de la Direction Commune. Outre la création d’une Coordination Générale des activités paramédicales, il installe une direction des parcours et de l’innovation, en charge de l’accompagnement transversal des dispositifs et partenariats de prises en charge, toutes filières confondues, en lien avec un projet de recherche et d’enseignement, anticipant la Loi de Santé Publique récemment publiée.

Une communauté de professionnels engagés pour un service public d’excellence, en psychiatrie et en neurosciences

Sainte-anne : un hôpital emblématique de la psychiatrie et des neurosciences.

Maison Blanche : un hôpital laboratoire de la prise en charge de proximité.

perray vaucluse : un hôpital expert dans le continuum sanitaire-médico-social.

Saint-Maurice : inscrits au cœur de la Cité parisienne.

aSM 13 : berceau de la sectorisation, une prise en charge territorialisée.

En l’espace de 3 ans et d’une dizaine de colloques, les évènements organisés par la CHT pour la psychiatrie parisienne ont mobilisé près de 2 000 professionnels de santé, exerçant plus de 40 métiers différents.

dES tHéMatiqUES divERSifiéESQualité et gestion des risques, hébergement thérapeutique, éducation à la santé, détection et dépistage de l’autisme, soins courants et justice, management et encadrement de proximité, recherche et sensibilisation à l’épidémiologie, prises en charge…

dES REndEz-voUS En octobre : le colloque dédié aux professionnels de l’autisme.En novembre : le rassemble-ment des cadres de la CHT.En mars : la journée CHT/Ville de Paris lors des Semaines d’Information en Santé Mentale.

En septembre 2014, 5 objectifs communs sont intégrés aux Contrats Pluriannuels d’Objectifs et de Moyens des 5 établissements de la CHT. Une démarche qualité commune est mise en place.

En mai 2015, une seconde feuille de route adressée par l’ARS Ile-de-France définit les en-jeux stratégiques portés par les établissements, autour de l’amélioration des parcours, de la consolidation de la recherche, de l’adaptation de l’organisation sectorielle de proximité et du renforcement des mutualisations de moyens. La CHT a décliné un projet stratégique à partir de ces missions, présenté à la communauté médi-cale et soignante à la fin du printemps et soumis à l’ensemble des instances jusqu’à la veille de l’été.

de septembre à fin 2015, ces orientations ont fait l’objet de travaux de préparation et de mise en œuvre intenses, sollicitant fortement les exécutifs médicaux, soignants, administratifs et logistiques de la Direction Commune.

La CHT pour la psychiatrie parisienne, demain Groupement Hospitalier de Territoire, s’appuie sur un projet médical ambitieux visant à enri-chir et mieux articuler l’offre de soins et les par-cours des usagers en santé mentale à l’échelle de Paris, tout en engageant des collaborations innovantes en matière de recherche, d’épidé-miologie et d’enseignement.

La Communauté Hospitalière de Territoire :une stratégie de groupe inscrite dans le temps

L’histoire des établissements Maison Blanche, Sainte-Anne, Perray-Vaucluse, Saint-Maurice1, et ASM 13 est le fruit d’une coopération étroite engagée depuis de nombreuses annéeset intrinsèquement liée à la configuration territoriale de la psychiatrie parisienne publique.

06 2015Un réseau précarité se structure autour des services et unités existants à l’échelle de la CHT en lien avec l’ensemble des partenaires et acteurs de santé concernés.

10 2015 • Le premier café What Health2 réunit

professionnels de santé, usagers et acteursde la santé afin de faire émerger des idéespour la création de solutions applicatives dansle domaine de la santé.

• Le Tribunal de Grande Instance (TGI) deParis et les hôpitaux fondateurs de la CHTinaugurent une salle d’audience communepour les patients en soins sans consentement.

• Les Départements d’Information Médicaleet l’épidémiologiste de la CHT réalisent leurpremier rapport commun.

11 2015• La CHT lance un appel à expérimentations

auprès des équipes médicales et soignantesen matière de parcours patients.

• Mise en œuvre d’une Pass odonto-Psy àdestination de tous les usagers de la CHT eten recours pour les patients pris en charge enpsychiatrie hors CHT.

• Création d’un Diplôme Universitaire “Qualitéen santé mentale”, proposé par l’Universitéde Technologie de Compiègne, en partenariatavec l’EPS Maison Blanche.

09 2014 La ministre de la Santé, Marisol Touraine, choisit le siège de la CHT pour annoncer les grandes orientations de la future Loi de santé, lors de l’inauguration du bâtiment Jean-Delay au CH Sainte-Anne.

11 2014 • La Semaine de la Sécurité des Patients est

pour la première fois coordonnée au sein desétablissements membres de la CHT.

• La CHT recrute une épidémiologiste.

• Le premier colloque de l’encadrement de laCHT réunit plus de 250 cadres.

03 2015• Du 16 au 29 mars, les Semaines d’Information

en Santé Mentale ont rassemblé lesmembres de la CHT autour d’une trentained’événements à destination du grand public etdes professionnels, dont le point d’orgue est lepremier colloque CHT/Ville de Paris le 23 mars.

04 2015Le 2 avril, la charte des Centres Médico-Psychologiques de la CHT pour la psychiatrie parisienne est officiellement présentée à l’occasion de l’inauguration du Centre de soins ambulatoires du 8e arrondissement (GPS Perray-Vaucluse).

Page 4: Rapport d'activité 2014/2015

cHt pSycHiatRiE paRiSiEnnE RappoRt d’activité 2014-2015 | paGES 4-5

5 établissements dédiés àla prise en charge en santé mentaleet en neurosciences des parisiens

Site d’hospitalisation (8)

Urgences (dont 14 pour la CHT)

Centre médico-psychologique (30)

Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (22)

Hôpital de jour (15)

Foyer de post-cure (7)

Structure d’addictions (4)

Structure pour la précarité (4)

psychiatrieSecteursadulte

psychiatrieSecteursEnfant

neuro-Sainte-anne

Site d’hospitalisation (2)

Urgences

Centre médico-psychologique (19)

Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (9)

Hôpital de jour (5)

Unité petite enfance (9)

Espace ado (3)

Urgences, hospitalisations, consultations, plateau technique de pointe, télé expertise

Neuilly-sur-Marne

Saint-Maurice

Épinay-sur-Orge

Soisy-sur-Seine

La cartographie présente les structures de prise en charge en psychiatrie adulte et infanto-juvénile, mais le découpage des secteurs correspond à celui de la psychiatrie adulte. Certains secteurs de psychiatrie infanto-juvénile sont pris en charge par d’autres acteurs sanitaires : AP-HP, Institut Mutualiste Montsouris.

Page 5: Rapport d'activité 2014/2015

cHt pSycHiatRiE paRiSiEnnE RappoRt d’activité 2014-2015 | paGES 6-7

LES capacitéS710 lits et places en psychiatrie.

L’activité En pSycHiatRiE590 000 Parisiens desservis.24 structures ambulatoires / 6 sites d’hospitalisation.33 600 patients ont eu recours aux services de l’établissement au moins une fois au cours de l’année 2014, dont 30 300 adultes et 3 300 enfants ou adolescents.Sur ces 33 600 patients : 30 000 ont été pris en charge exclusive-ment dans les structures ambulatoires (hors SAU3), soit 86 %.3 800 ont été hospitalisés au moins une fois à temps complet.930 ont été hospitalisés au moins une fois à temps partiel. 347 000 actes réalisés en ambulatoire. 132 600 journées d’hospitalisation.

nEURo-SaintE-annE108 lits et 17 places en hôpitaux de jour.

LES RESSoURcES HUMainES4

2 400 agents au service des patients, dont :220 ETP5 médicaux et 2 180 ETP non médicaux.

La GoUvERnancEPrésident du Conseil de Surveillance : Dr Serge Blisko.Directeur : Jean-Luc Chassaniol.Président de CME : Dr Alain Mercuel.Présidente de la Commission de Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques : Denise Pellassy-Tarbouriech.

faitS MaRqUantS 2014Le pôle neurosciences, rebaptisé Neuro-Sainte-Anne a atteint ses objectifs d’activité et a développé des partenariats forts sur son territoire pour renforcer ses filières de prise en charge. Les activités de neurologie et de neuro imagerie diagnostique et interventionnelle ont montré un dynamisme important. La montée en charge de l’activité de l’unité mémoire et langage a été accompagnée de son installation dans des nouveaux locaux au pavillon Magnan.

Pour la psychiatrie, l’activité est globalement confortée avec des projets très importants dans chacun des pôles concernés, axés sur le regroupement d’activités, la réorganisation en ambulatoire et en hospitalisations, dans une dynamique globale de réorganisation territoriale. Un nouveau pôle 14e a été installé, marqué notamment par la création d’un hôpital de jour “mère- bébé”. À noter : en septembre, le CH Sainte-Anne a reçu la visite du contrôleur général des lieux de privation de liberté.

En matière de recherche, l’année aura été marquée par la signature d’un partenariat avec l’Institut Pasteur (dont Sainte- Anne est devenu le 1er affiliated hospital) et par l’élaboration du futur Centre Psychiatrie et Neurosciences.

La Maison des Usagers s’est vue remettre le label “Droits des usagers” 2014 par la Conférence Régionale de Santé et d’Autonomie d’Île-de-France.

LES pRojEtS 2015-2016Le schéma directeur du CH Sainte-Anne se poursuivra avec, entre autres, l’implantation du volet “Réinsertion de l’adolescent et de l’adulte”, ainsi que les structures de prises en charge des troubles autistiques et liés à l’apprentissage sur le site de l’Institut Paris Brune.

Le pôle 16 mettra en œuvre son nouveau projet médical, appuyé sur les travaux d’aménagement du pavillon Benjamin Ball qui se termineront en 2016. À noter dans les projets 2016, la mise en œuvre de la polyclinique E. Millon, le renforcement de consultations spécifiques (addictologie, Troubles du Comportement Alimentaire, sexologie…), au sein des pôles 5-6 et de la Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale, de la structuration de l’offre ambulatoire du pôle 15 à travers un regroupement des foyers et des Centres Médico-Psychologiques dans un bâtiment unique au cœur du 15e arrondissement.

Neuro-Sainte-Anne concrétisera son projet médical pour permettre de définir le programme de reconstruction du bâtiment Raymond-Garcin.

Enfin, le secteur de psychiatrie adulte du 7e arrondissement de Paris intègrera le CH Sainte-Anne, confirmant son ancrage dans le sud de Paris, et le maillage d’une offre de soins calibrée pour les besoins des patients.

Le CH Sainte-Anne est l’un des trois membres fondateurs de la Communauté Hospitalièrede Territoire pour la psychiatrie parisienne.Il assure la prise en charge en santé mentale des habitants des 5e, 6e, 14e, 15e et 16e arrondissements.

Centre Hospitalier Sainte-AnneUn hôpital emblématique de la psychiatrie et des neurosciences

Charges de personnel 131 M€Charges médicales 10 M€

Charges hôtelières 20 M€

Charges d’amortissement et financières 20 M€

totaL dES cHaRGES 181 M€

Produits de l’assurance maladie 151 M€

Autres produits de l’activité hospitalière 15 M€

Autres produits 15 M€

totaL dES REcEttES 181 M€

LES RESSoURcES financièRES(BUdGEt pRincipaL)

Victo

r Hug

o

Porte

de Va

nves Glac

ière

Gobeli

ns

Lour

mel

3 Service d’Accueil et d’Urgence4 Bilan social commun 2014 - idem pages établissements suivantes 5 équivalents Temps Plein

Page 6: Rapport d'activité 2014/2015

cHt pSycHiatRiE paRiSiEnnE RappoRt d’activité 2014-2015 | paGES 8-9

LES capacitéS465 lits de psychiatrie générale.5 lits et 6 berceaux en Unité d’hospitalisation mère-bébé.18 lits en centre de crise.49 lits en centre de post-cure.114 lits en unité de soins longue durée (USLD) La Roseraie.91 places en hôpitaux de jour (70 places pour les adultes et 21 pour les enfants).50 places en accueil familial thérapeutique.Une soixantaine de structures ambulatoires et 5 sites d’hospitalisation.

L’activité En pSycHiatRiEPlus de 659 000 Parisiens desservis.19 000 patients ont eu recours aux services de l’EPS Maison Blanche, dont 16 200 adultes, 2 700 enfants et adolescents.273 500 actes réalisés en ambulatoire.205 300 journées d’hospitalisation.

LES RESSoURcES HUMainES1 982 agents au service des patients, dont : 132 ETP médicaux et 1 850 ETP non médicaux.

La GoUvERnancEPrésident du Conseil de Surveillance : Eric Lejoindre.Directeur : Lazare Reyes.Présidente de CME : Dr Annie Msellati.Président de la Commission de Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques : François Giraud-Rochon.

Charges de personnel 103 M€

Charges médicales 2 M€

Charges hôtelières 17 M€

Charges d’amortissement et financières 8 M€

totaL dES cHaRGES 130 M€

Produits de l’assurance maladie 110 M€

Autres produits de l’activité hospitalière 10 M€

Autres produits 10 M€

totaL dES REcEttES 130 M€

faitS MaRqUantS 2014L’année 2014 restera marquée par la grande diversité des projets portés par les professionnels de l’EPS Maison Blanche qui traduisent un engagement fort et la volonté d’innover. C’est le cas notamment du programme de recherche “un chez soi d’abord” qui favorise l’inclusion sociale par le logement.

Cette exigence d’inventer de nouvelles réponses de soins est aussi illustrée par la participation de l’EPSMB à l’expérimentation Personnes Agées En Risque de Perte d’Autonomie (PAERPA). Ce programme qui a fait l’objet d’une convention avec l’ARS Île-de-France, a permis le déploiement sur les 9e, 10e et 19e arrondissements d’une équipe mobile de psychiatrie qui intervient au domicile ou dans les établissements médico- sociaux.

Les professionnels de l’EPS Maison Blanche ont conduit des actions pour conforter et développer les partenariats avec les acteurs du nord-est parisien. Des conventions ont été négociées avec des centres de santé pour améliorer l’accès aux soins somatiques des patients. Les professionnels de l’établissement se sont également fortement investis au sein des Conseils Locaux de Santé Mentale du nord de Paris. L’attribution par “Paris habitat” à l’association “l’Elan retrouvé” de 9 places de logements à destination de patients récompense ce travail de réseau.

Des infirmiers en pratiques avancées ont également été formés durant l’année 2014 et contribuent aujourd’hui au lancement de projets originaux : accès aux soins somatiques, éducation thérapeutique, rétablissement et parcours de soins.

LES pRojEtS 2015-2016L’année 2016 va d’abord permettre de parachever le projet de relocalisation des activités de l’EPS Maison Blanche. Les derniers services administratifs s’installeront à Paris et seules les unités de patients au long cours resteront localisées sur le site de Neuilly-sur-Marne.

L’année 2016 sera également ponctuée par la signature de douze contrats de pôle qui, grâce à la délégation de gestion, doteront l’établissement d’outils pour améliorer les organisations.

Par ailleurs, les professionnels de Maison Blanche conduiront les projets intersectoriels suivants :• Relocalisation de l’unité d’hospitalisation mère-bébé au

sein du bâtiment Maison Blanche dans l’enceinte del’Hôpital Bichat, mieux adapté à la prise en charge desdyades mères-enfants,

• Création d’un Centre Renforcé d’Urgences Psychiatriques(CRUP), initié par l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris,

• Création d’une clinique polyvalente dans le 19e arrondissementpar le regroupement de structures ambulatoires.

Enfin, les secteurs de psychiatrie générale des 8e et 17e arrondissements, l’intersecteur de psychiatrie infanto-juvénile (7e, 8e et 17e arrondissements) ainsi que le Centre Marmottan intégreront l’EPS Maison Blanche en 2016. Ce projet d’envergure, confirmant l’ancrage de Maison Blanche dans le nord-est de Paris, constitue une réelle opportunité d’améliorer l’accès aux soins des populations de ces arrondissements.

L’Établissement Public de Santé Maison Blanche est l’un des trois membres fondateurs de la Communauté Hospitalière de Territoire pour la psychiatrie parisienne.Il assure la prise en charge en santé mentale de la population du nord et de l’est parisien : 9e, 10e, 18e, 19e et 20e arrondissements de Paris.

Établissement Public de Santé Maison BlancheUn hôpital laboratoire de la prise en charge de proximité

LES RESSoURcES financièRES(BUdGEt pRincipaL)

Poisso

nnièr

e

Bellev

ille

Anvers

Porte

de M

ontre

uil

Châtea

u d’E

au

Page 7: Rapport d'activité 2014/2015

cHt pSycHiatRiE paRiSiEnnE RappoRt d’activité 2014-2015 | paGES 10-11

LES capacitéS243 lits d’hospitalisation à l’Hôpital Henri Ey (13e arr.) et à l’Hôpital du Perray (Epinay-sur-Orge dans l’Essonne).30 places en accueil familial thérapeutique.140 places en hôpitaux de jour à Paris.156 places en hébergement médico-social à l’hôpital du Perray (Epinay-sur-Orge dans l’Essonne).12 lits d’hospitalisation pour la prise en charge des addictions à Paris (Centre médical Marmottan, 17e arr.).

L’activité En pSycHiatRiEPlus de 268 550 Parisiens desservis.20 lieux de soins ambulatoires et 5 sites d’hospitalisation.7 600 patients ont eu recours aux services du GPS Perray- Vaucluse, dont 5 800 adultes et 1 900 enfants ou adolescents.93 850 actes réalisés en ambulatoire.82 200 journées d’hospitalisation.

LE Médico-SociaL 140 résidents accueillis dans les structures médico-sociales (établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes et Maison d’Accueil Spécialisée).

LES RESSoURcES HUMainES1 200 agents au service des patients, dont : 100 temps médicaux et 1 100 temps non médicaux.

La GoUvERnancEPrésident du Conseil de Surveillance : Dr Gérard Bourcier.Directrice : Luce Legendre.Président de CME : Dr Alexandre Christodoulou.Président de la Commission de Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques : Pascal Ardon.

Le GPS Perray-Vaucluse est l’un des trois membres fondateurs de la Communauté Hospitalière de Territoire pour la psychiatrie parisienne. Il assure la prise en charge en santé mentale des habitants des 7e, 8e et 17e arrondissements.

Groupe Public de Santé Perray-Vaucluse Un hôpital expert dans le continuum sanitaire-médico-social

Broch

ant

Porte

de C

hoisy

Saint-L

azare

Sèvres

-Bab

ylone

Charges de personnel 57 M€

Charges médicales 1 M€

Charges hôtelières 12 M€

Charges d’amortissement et financières 5 M€

totaL dES cHaRGES 75 M€

Produits de l’assurance maladie 64 M€

Autres produits de l’activité hospitalière 7 M€

Autres produits 4 M€

totaL dES REcEttES 75 M€

LES RESSoURcES financièRES(BUdGEt pRincipaL)

faitS MaRqUantS 2014Les pôles cliniques ont débuté la mise en œuvre de leurs projets de pôle, validés en 2013. Ce travail a plus particulièrement porté sur l’offre de soins ambulatoires en cohérence avec le projet médical de la CHT. Le pôle de psychiatrie adulte du 8e arrondissement a inauguré son nouveau Centre Médico- Psychologique.

En outre, différents projets intersectoriels ont été initiés pour mieux répondre aux besoins des patients :• la création d’une unité de thérapie familiale systémique ;• le développement de l’accueil familial thérapeutique ;• le déploiement du programme d’éducation thérapeutique

Profamille.

En février 2014, le GPS Perray-Vaucluse a reçu la visite des experts visiteurs de la Haute Autorité de Santé. Le rapport a conclu à une certification avec 2 réserves et 6 recommandations, qui ont fait l’objet d’un travail spécifique résumé dans le rapport de suivi adressé en juin à la HAS. Le pôle médico-social a également mené ses évaluations prévues réglementairement à la Maison d’Accueil Spécialisée, et l’établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes.

LES pRojEtS 2015-2016Suite à la délibération favorable du Conseil de Surveillance en juillet 2015 sur le transfert des secteurs de psychiatrie adulte, infanto-juvénile et du Centre médical Marmottan au CH Sainte- Anne et à l’EPS Maison Blanche, le GPS Perray-Vaucluse travaille à l’élaboration de son futur projet médical, centré sur la prise en charge d’aval (prises en charge au long cours et médico-sociales).

Au préalable, plusieurs projets au service de la réorganisation et de l’évolution de l’offre de soins ont été menés :• coordination du 17e arrondissement ;• projets médicaux des unités d’hospitalisation en psychiatrie

infanto-juvénile (relocalisées à Paris dans les années à venir) ;• réorganisation des fonctions logistiques et administratives

situées sur le site du Perray.

En 2016, le projet médical du GPS Perray-Vaucluse sera au cœur des travaux de l’établissement afin d’aboutir à un schéma cohérent de prise en charge d’aval, dans la continuité de l’offre de soins des autres établissements de la CHT.

Page 8: Rapport d'activité 2014/2015

cHt pSycHiatRiE paRiSiEnnE RappoRt d’activité 2014-2015 | paGES 12-13

LES capacitéS81 lits d’hospitalisation.115 places de moyen séjour.124 places en hôpitaux de jour.25 places d’accueil et de crise.70 places de Maison d’Accueil Spécialisée autisme adulte.3 Centres Médico-Psychologiques.26 places en appartements associatifs sur Paris et Evry.28 places en studio foyer Adoma.

L’activité En pSycHiatRiE185 000 Parisiens desservis.8 lieux de soins ambulatoires et extra hospitaliers ainsi que 2 sites d’hospitalisation.6 800 patients, dont 4 400 adultes et 1 900 enfants ou adolescents ont eu recours aux services de l’ASM 13 en 2014.30 400 journées d’hospitalisation en 2014.

LES RESSoURcES HUMainES976 agents au service des patients, dont : 78 médecins et 898 personnels non médicaux

La GoUvERnancEPrésident : Franck Le Morvan.Directeur général et Président de CME : Dr Françoise Moggio.Directeur général adjoint : Dr Jean-François Sallustrau.Directeur administratif et financier : Bernard Mazzaschi.Président de la Commission de Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques : Dominique Snider.

faitS MaRqUantS 2014• La prise de fonction d’un nouveau directeur général et

directeur général adjoint au 1er juillet 2014.

• La négociation du Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens.

• L’approbation du projet associatif 2014-2018.

• Une refonte du dispositif d’hospitalisation recentrée sur laPoliclinique René Angelergues à Paris en tant que porteunique d’entrée.

• La mise en place d’une Commission Médicaled’Etablissement statutaire afin de répondre aux exigences règlementaires en particulier dans le suivi des différentescommissions liées à la qualité gestion des risquesassociés aux soins. Cette CME se substitue partiellementà l’assemblée générale des médecins qui existait depuisplusieurs décennies.

• La poursuite de la modernisation du système d’information dont celui du recueil des données de l’activité et dudossier patient informatisé en cours de déploiement.

• Les travaux préparatoires à l’intégration du CentreMédico-Psychologique / Centre de Consultation et deTraitements Psychanalytiques Jean Favreau de la sociétépsychanalytique de Paris au 1er janvier 2016.

LES pRojEtS 2015-2016• La réorganisation des Centres Médico-Psychologiques

Philippe Paumelle et Alfred Binet, des départements depsychiatrie de l’adulte et de psychiatrie de l’enfant et del’adolescent, pour mieux répondre aux attentes du publicpar un regroupement des équipes et une diminution dunombre de sous secteurs. La mise en place d’équipestransversales répondant à un secteur d’activité spécialiséà l’image de l’équipe adolescent/jeunes adultes : vont ainsi voir le jour une équipe spécialisée de gérontopsychiatrieau Centre Philippe Paumelle et une équipe périnatalité/jeunes enfants au Centre Alfred Binet.

• L’intégration du Centre de Consultation et de TraitementsPsychanalytiques Jean Favreau au 1er janvier 2016.

• La modernisation de l’hospitalisation. La progressivetransformation du projet de soin de la policlinique,la rénovation des locaux de Soisy-sur-Seine et leregroupement sur un seul bâtiment de l’unité 7 fermée etdu pavillon Pussin.

• Un projet d‘extension de capacité de la Maison d’AccueilSpécialisée ISA 13.

L’Association de Santé Mentale du 13e arrondissement de Paris est membre associé de la Communauté Hospitalière de Territoire pour la psychiatrie parisienne. Elle assure la prise en charge en santé mentale des habitants du 13e arrondissement de Paris pour la psychiatrie adulte et infanto-juvénile.

Association de Santé Mentale du 13e arrondissement Berceau de la sectorisation ; une prise en charge territorialisée

Charges de personnel 32 M€

Charges médicales 4 M€

Charges hôtelières 4 M€

Charges d’amortissement et financières 2 M€

totaL dES cHaRGES 42 M€

Produits de l’assurance maladie 36 M€

Autres produits de l’activité hospitalière 2 M€

Autres produits 2 M€

totaL dES REcEttES 40 M€

LES RESSoURcES financièRES(BUdGEt pRincipaL)

Olympia

des

Porte

de C

hoisy Nati

onale

Tolbi

ac

Campo

-For

mio

Page 9: Rapport d'activité 2014/2015

cHt pSycHiatRiE paRiSiEnnE RappoRt d’activité 2014-2015 | paGES 14-15

LES capacitéS En pSycHiatRiE (pôLES paRiSiEnS)234 lits d’hospitalisation.130 places en hôpitaux de jour.

L’activité En pSycHiatRiE377 040 Parisiens desservis dont 42 539 jeunes de moins de 20 ans.32 lieux de soins ambulatoires à Paris.11 sites d’hospitalisation desservant la population parisienne, basés à Saint-Maurice (94).File active adultes sur les pôles de psychiatrie parisiens : 8 000. File active enfants et adolescents sur les pôles de psychiatrie parisiens : 1 550.227 500 actes réalisés en ambulatoire sur les pôles de psychiatrie parisiens.70 000 journées d’hospitalisation à temps complet pour les pôles de psychiatrie parisiens.31 200 venues sur les pôles de psychiatrie parisiens.

LES RESSoURcES HUMainES2 333 agents au service des patients6, dont 208 médicaux et 2 125 non médicaux.

La GoUvERnancEPrésident du Conseil de Surveillance : Christian Cambon. Directeur : Denis Fréchou.Président de CME : Dr Frédéric Khidichian.Présidente de la Commission de Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques : Beryl Wilsius.

faitS MaRqUantS 2014• Emménagement de l’hôpital de jour du pôle Paris 11 au

Centre de jour rue des Taillandiers.

• Expérimentation de deux nouveaux programmes d’éducation thérapeutique des patients (Psychoéducation dans le cadrede la prise en charge en ambulatoire des patients atteints detroubles bipolaires de l’humeur et PACT, Psychoéducation,apprendre à connaître ses troubles pour les patientsschizophrènes).

• Expérimentation de la télémédecine à l’accueil familialthérapeutique du pôle Paris 11.

• Développement de l’accompagnement des familles et desconsultations de thérapie familiale.

• Poursuite de la recherche de solutions d’hébergement dansle centre de Paris.

• Travail avec l’association “les Amis de l’atelier” dans le cadrede l’ouverture de la structure médico-sociale “le foyer de laplanchette” dans le 12e arrondissement.

• Réorganisation des interventions à domicile dans le12e arrondissement pour permettre une réponse plus rapideaux situations de crise.

• Participation aux travaux de la CHT pour la psychiatrieparisienne.

• Poursuite de la coopération entre les services d’ORL del’hôpital universitaire Robert Debré, le Centre de soins et deressources en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent sourd et le groupe hospitalier Necker.

• Renforcement des partenariats, du travail de réseau et durenouvellement des conventions.

• Importante activité de recherche, d’enseignement mais aussid’information (participation à la Semaine d’Information enSanté Mentale, journées portes ouvertes dans les structuresambulatoires, organisation de soirées de présentationdes programmes d’éducation thérapeutique du patient,participation aux jumelages internationaux…).

LES pRojEtS 2015-2016• Poursuite des collaborations et des projets engagés,

notamment avec la CHT pour la psychiatrie parisienne.

• Poursuite de la rénovation d’unités d’hospitalisation complète.

• Projet de regroupement des Centres Médico-Psychologiques et développement de l’offre de soins du pôle Paris 11.

• Projet d’implantation du Centre d’Accueil Permanent Bastilleà l’Hôpital Saint-Antoine.

• Poursuite du travail sur le projet d’unité mobile pour lespersonnes âgées commune aux 11e et 12e arrondissements.

• Poursuite du développement des dispositifs d’hébergementet optimisation des places en accueil familial thérapeutique.

• Développement de l’éducation thérapeutique.

Les Hôpitaux de Saint-Maurice sont membres associés de la Communauté Hospitalière de Territoire pour la psychiatrie parisienne.À Paris, ils assurent la prise en charge en santé mentale des habitants des 1er, 2e, 3e, 4e, 11e et 12e arrondissements pour la psychiatrie adulte, et des 1er, 2e, 3e, 4e et 11e arrondissements pour la psychiatrie infanto-juvénile.

Hôpitaux de Saint-Maurice inscrits au cœur de la cité parisienne

Charges de personnel 78 %

Charges médicales et pharmacie 4 %

Charges hôtelières et générales 11 %

Charges d’amortissement, financières et provisions 7 %

dépEnSES dE fonctionnEMEnt 154 M€

Travaux 53 %

Remboursement du capital de la dette 27 %

équipement informatique et bureautique 20 %

dépEnSES d’invEStiSSEMEnt 8 M€

LES RESSoURcES financièRES(BUdGEt pRincipaL)

Tuile

ries

Art et

Méti

ers Charo

nne

Châtel

et

Richard

Leno

ir

6 Effectif moyen annuel 2014 toutes filières confondues.

Page 10: Rapport d'activité 2014/2015

cHt pSycHiatRiE paRiSiEnnE RappoRt d’activité 2014-2015 | paGES 16-17

habitants

patients

habitants

patients

habitants

patients

habitants

patients

habitants

patients

Chiffres clés 2014 psychiatrie : la file activela plus importante d’Europe

variations selon les établissements

SdRE Spi Sdt

EpSMaison Blanche 23 % 45 % 32 %

GpSperray-vaucluse 23 % 47 % 36 %

cH Sainte-anne 23 % 69 % 19 %

taux de la file active hospitalisée en soins sans consentement

EpSMaison Blanche 11 %

GpSperray-vaucluse 10 %

cH Sainte-anne 4 %

des patients ont reçu des soins sans consentement

des journées à temps complet sont des hospitalisations sans consentement

parisiens couverts

parisien sur

patients pris en charge7

Domiciliés à Paris Domiciliés en Île-de-France Domiciliés ailleurs en France Domiciliés à l’étranger Non définisactes ambulatoires

sont réalisés au sein des centres Médico-psychologiques

cH Sainte-anne

EpS Maison Blanche

Hôpitaux de Saint-Maurice

GpS perray-vaucluse

aSM 13

7 Somme de la file active des établissements

LES SoinS Et HoSpitaLiSationS SanS conSEntEMEnt

La pRiSE En cHaRGE dES paRiSiEnS

LES ModES dE pRiSE En cHaRGE

à temps partiel.

à temps complet et

patients pris en charge en hospitalisation

patients pris en charge en ambulatoire

Répartition des patients pris en charge sans consentement

Adultes

Enfants ou adolescents

À la demande d’un représentant de l’État SDRE

En cas de péril imminent SPI

À la demande d’un tiers SDT

Page 11: Rapport d'activité 2014/2015

cHt pSycHiatRiE paRiSiEnnE RappoRt d’activité 2014-2015 | paGES 18-19

Psychiatrie : le challenge d’une offre de soinscollaborative et coordonnée

La pRiSE En cHaRGE Médico-SociaLE

nB : Les structures de prise en charge des addictions peuvent relever du champ sanitaire ou médico-social.

au sein du cH Sainte-anne :> 50 personnes en situation de handicap

souffrant d’épilepsie, stabilisée ounon, accompagnées par le Serviced’Accompagnement à la Vie Sociale“SAVS Epilepsies” ;

> 3 500 journées d’accueil proposées parl’Institut Médico-Psycho-Pédagogiqueet éducatif (IMPPEC) qui accueille desenfants et des préadolescents, âgés de6 à 13 ans, présentant des troubles ducomportement.

au sein du GpS perray-vaucluse :> 95 résidents accueillis à l’établissement

d’Hébergement pour Personnes ÂgéesDépendantes (EHPAD) du Perray ;

> 45 résidents en hébergement temporaireou permanent à la Maison d’AccueilSpécialisée La Gilquinière accueillantdes adultes polyhandicapés.

au sein de l’aSM 13 :> L’ASM 13 dispose également de

70 places en Maison d’AccueilSpécialisée (ISA 13) pour despersonnes reconnues handicapéespar des troubles envahissants dudéveloppement liés à l’autisme.En 2014, 46 personnes ont étéadmises en accueil temporaire.Le taux d’occupationen hébergement à temps pleinétait de 100 %.

La pRiSE En cHaRGE dES addictionS

au sein du cH Sainte-anne :> 2 100 patients, dont 1 195 nouveaux,

et 21 000 actes réalisés au centre de consultations Moreau de tours ;

> 280 patients, représentant 560 actes, pris en charge par l’équipe de liaison et de soins en addictologie ; 240 patients pris en charge dans l’unité d’addictologie de la Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale(CMME), représentant 2 740 actes en hôpital de jour et 140 séjours en hospitalisation à temps complet.

au sein du GpS perray-vaucluse :> 2 050 patients, dont 800 nouveaux,

et dont 300 en unité d’hospitalisation,représentant 75 660 actes prisen charge au centre MédicalMarmottan.

au sein de l’EpS Maison Blanche :> 570 patients, dont 200 nouveaux,

représentant 40 000 actes au centred’accueil et d’accompagnementà la réduction des risques pourusagers de drogues (caaRUdBoréal) ;

> 770 patients, dont 260 nouveaux,représentant 53 600 actes au centrede soins d’accompagnement et deprévention en addictologie (cSapa) ;

> 200 patients pris en charge et1 400 entretiens réalisés par l’équipede Liaison psychiatrique (ELp).

La CHT pour la psychiatrie parisienne a accompli au cours des deux années passées un travail d’harmonisation des pratiques dans la prise en charge de proximité.

Elle a établi une charte commune des Centres Médico-Psychologiques garantissant accessibilité et coordination des soins aux usagers, appuyée sur un état des lieux des consultations spécifiques déployées par les équipes.

Cette charte sera déclinée en 2016 au sein des Centres Médico-Psychologiques infanto-juvéniles. Par ailleurs, la CHT a été force de propositions auprès des tutelles en matière de schéma directeur des urgences à Paris.

Sur le plan de la pédopsychiatrie, le groupe de travail dédié a finalisé un projet d’unité d’hospitalisation pour les 10-15 ans. En pé-rinatalité, la CHT a également accompli un audit exhaustif de son offre de soins, rendant son dispositif plus lisible et cohérent à l’égard des multiples partenaires de cette spécialité.

Dans l’expertise, le groupe de travail “Remé-diation cognitive et réhabilitation psycho-so-ciale” permet un échange de pratiques entre professionnels de secteurs avec l’appui expertal du C3RP (centre de remédiation cognitive et réhabilitation psychosociale), désormais centre référent régional labellisé depuis décembre 2015. La CHT a en outre réaffirmé son implication dans le programme d’éducation thérapeutique à destination des aidants et de l’entourage des patients souf-frant de schizophrénie : “Profamille”.

dES patHoLoGiES divERSifiéESSur la somme des patients pris en charge8 au sein des établissements de la CHT en 2014,

> 18 % ont eu au moins undiagnostic de schizophrénie,de trouble schizotypiqueou de trouble délirant,

> 14 % ont eu au moinsun diagnostic de troublede l’humeur,

> 10 % ont eu un diagnostic detrouble névrotique, de troublelié à des facteurs de stressou de trouble somatoforme,

> 6 % ont eu un diagnosticde trouble de la personnalitéet du comportementchez l’adulte,

> Les autres diagnostics sontreprésentés à moins de 5 %.

En ce qui concerne l’exclusion sociale, le premier réseau professionnel unifié à l’échelle de la CHT a conçu un vademecum de recom-mandations à l’égard des acteurs prenant en charge les personnes en situation de préca-rité. Ce travail s’appuie également sur une expérimentation en matière d’accès aux droits des usagers concernés, expérimen-tation qui sera généralisée à l’échelle pari-sienne dès 2016.

La CHT a repensé enfin le parcours de soins du patient âgé à l’échelle de la capitale, en travaillant étroitement avec les structures et réseaux médico-sociaux (Maisons pour l’Autonomie et l’Intégration des malades d’Alzheimer, Programme Personnes Âgées en Risque de Perte d’Autonomie, établis- sements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes...), afin de garantir accessibilité ambulatoire, prévention de la rupture de soins et déstigmatisation.

Servic

e d’ac

com

pagn

emen

t

à la v

ie so

ciale

Institu

t méd

ico-p

sych

o-

péda

gogiq

ue et

éduc

atif

Étab

lisse

men

t d’hé

berg

emen

t

pour

pers

onne

s âgé

es d

épen

dante

s

Mais

on d

’accu

eil sp

écial

isée

+ 6 000 patientspris en charge

8 Rapport DIM CHT 2014

Page 12: Rapport d'activité 2014/2015

Chiffres clés 2014 Les ressourcesau service des usagers

5 150

430

agents personnels non médicaux

médecins

aU SEin dES étaBLiSSEMEntSdE La diREction coMMUnE ExERcEnt9 :

La foRMationdanS LES étaBLiSSEMEntS

MEMBRESfondatEURSdE La cHt

formation continue développement professionnel continu (dpc)

> cHSa : sur 1 388 agents concernéspar le DPC (PM et PNM), 475 ont rempli leur obligation de DPC, soit 34 %.

> EpSMB : Phase de mise en place.> GpSpv : 177 ont rempli leur obligation de DPC.

taux de départ en formation dpc et Hors dpc

> cHSa : 78 % personnel médical et non médical.> EpSMB : 73 %.> GpSpv : 76 % personnel médical et non médical.

agents ayant bénéficié de la promotion promotionnelle

> cHSa : 14 agents.> EpSMB : 15 agents.> GpSpv : 6 agents.

agents (personnel non médical) ayant bénéficié d’une formation

> cHSa : 1 356.> EpSMB : 1 362.> GpSpv : 963.

La LoGiStiqUE,UnE StRatéGiE pUBLiqUE dE GRoUpE

1 373 000 repas servis aux patients

232 000 repas servis au personnel

Restauration

156 000923

kilomètres parcourus

points distribués

transports logistiques

1 000 tonnes de linge traités

Linge

90 000 m 2 surface nettoyée

Bionettoyage

10 1407 060 courses

“privées”

courses “internes”

transports sanitaires

1801 500 tonnes de

DAOM11 traitées

tonnes de DASRI10 traitées

déchets

68 % de soignants parmi les personnels non médicaux

taux de mobilité interne du personnel non médical

12% 12% 7%

Répartition par établissement

Répartition par établissement

92 % de l’ETPR PNM total est constitué de titulaires / stagiaires et CDI

1 8502 170 1 130

130220 80

cHSainte-anne

EpSMaison Blanche

GpSperray-vaucluse

18 000 4 900 réceptionscommandes réalisées

Magasins

157 500 sorties

10 Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux11 Déchets Assimilables aux Ordures Ménagères

9 équivalent temps plein moyen rémunéré.nB : Les données présentées concernent les établissements fondateurs de la CHT,

en Direction commune : CH Sainte-Anne, EPS Maison Blanche, GPS Perray-Vaucluse. cHt pSycHiatRiE paRiSiEnnE RappoRt d’activité 2014-2015 | paGES 20-21

Page 13: Rapport d'activité 2014/2015

Neuro-Sainte-Anne : un pôle d’excellence au cœur de la cHt

> 1 480 interventions au bloc> 8 340 séjours, dont 2 500 pour une sismothérapie> 1 100 patients pris en charge pour un AVC> 18 600 consultations externes> 13 400 IRM et 4 181 scanners réalisés> 300 actes de neuroradiologie interventionnelle> 2 344 dossiers de télé-imagerie

L’activité dU pôLE nEURo-SaintE-annE

Neuro

logie

Imag

erie

Neuro

chiru

rgie

Neuro

-ane

sthés

ie

Neuro

phys

iolog

ie

Neurop

atholo

gie

Neuro-Sainte-Anne, pôle universitaire des neurosciences adultes de l’université Paris-Descartes, présente l’originalité d’être intégré à la CHT.

Il porte l’ambition de proposer une offre de soins de recours pour les maladies du système nerveux au territoire francilien, de renforcer une activité de recherche et d’enseignement d’excellence.

Il est structuré autour de filières de prise en charge dans les pathologies suivantes :• pathologies neuro vasculaires (unité neuro

vasculaire de recours, neuroradiologie inter- ventionnelle) ;

• neuro oncologie ;

• pathologies des mouvements anormaux et dela maladie de Parkinson ;

• épilepsie ;

• pathologies du rachis dégénératif simple(hernie discale) et complexe (scoliose, tumeur) ;

• diagnostic et prise en charge des troublescognitifs ;

• prise en charge en médecine physique etréadaptation à orientation neurologique ;

• traitement de la douleur chronique et rebelleavec neurostimulation magnétique etchirurgicale.

Un pôLE En intERfacE avEc Son EnviRonnEMEnt

> Avec les établissements de laCommunauté Hospitalière deTerritoire pour la psychiatrieparisienne ;

> Avec les hôpitaux partenaires dela faculté Paris Descartes : HôpitalEuropéen Georges Pompidou,Cochin, Necker ;

> Avec les autres hôpitaux intra- muros : Saint- Joseph, Hôpitaux

Universitaires Gustave Roussy ; Hôpital des Quinze-Vingts ;

> Sur le territoire francilien : avecOrsay- Longjumeau, FontainebleauNemours, Poissy Saint-Germain...

En 2014/2015, Le Pôle Neuro-Sainte-Anne a poursuivi sa dynamique de renforcement des partenariats avec :

> Gustave Roussy pour optimiser lesfilières de prise en charge en neuro-oncologie ;

> la Fondation Croix-Saint-Simonen créant un dispositif partagéd’hospitalisation à domicile desoins de suite de réadaptationà orientation neurologique.

Neuro-Sainte-Anne constitue un lieu de recherche collaboratif en lien avec le centre de Psychiatrie et Neurosciences et comporte 4 services à vocation hospitalo-universitaires. centre de formation, il assure également la formation des internes en médecine et propose de nombreux Diplômes Universitaires / Diplômes Inter Universitaires.

Les équipes accueillent les urgences de neurologie vasculaire, neurochirurgie et neuroradiologie interventionnelle d’Île-de-france et proposent une prise en charge multidisciplinaire avec accès à l’iRM 7j/7, 24H/24. Le service d’imagerie propose des avis d’expertise et de recours à distance grâce au développement de la télé imagerie.

paLMaRèS nEURo-SaintE-annE > 8e/788 hôpitaux traitant l’AVC.

> 17e dans la prise en chargede l’anévrisme parmi les“35 meilleurs” hôpitauxréalisant des actes deneurochirurgie, et de chirurgiede la colonne vertébrale.

> 5e national, secteurs publicet privé confondus, des 50établissements les plus investisdans la recherche sur les AVC.2e hors APHP.

Le renforcement de filières de prises en charge spécialisées complètes, en collaboration avec ses partenaires et en lien avec les projets de recherche (Pôle d’accueil des urgences, consultation post-AVC, installation d’une 2e table de neuroradiologie interventionnelle, consolidation de la neuro-oncologie…) ;

Le déploiement de disciplines transver-sales adossées à un plateau technique de haut niveau (élargissement de la file active de l’imagerie, mise en place d’une activité de neuro réanimation médicale, universitarisation du service de neurophysiologie) ;

La valorisation de l’interface entre neurosciences et psychiatrie : structuration d’une unité de neuro modulation, création d’une unité d’hôpital de jour centralisant l’offre de soins somatiques pour les patients psychiatriques, ouverture d’une pass odonto-psy ;

Le rayonnement d’un projet de recherche translationnel ambitieux.

Le projet médical du pôle, revu en 2015, dans la perspective de reconstruction de son bâtiment, vise les objectifs suivants :

Demain

cHt pSycHiatRiE paRiSiEnnE RappoRt d’activité 2014-2015 | paGES 22-23

Page 14: Rapport d'activité 2014/2015

Qualitéet Gestion des Risques

Une démarche qualité et gestion des risques coordonnée pour une amélioration continue et commune de la prise en charge.

Une stratégie partenariale au cœur des parcours des patients

La CHT pour la psychiatrie parisienne a mis au cœur de sa stratégie et de son projet médical l’ambition d’améliorer et de fluidifier les parcours patients et met en œuvre une politique volontariste de développement des coopérations avec l’ensemble des acteurs du champ de la santé mentale.

Ville

de P

aris

Centre

d’A

ction

Soc

iale

de la

Ville

de P

aris

Repré

sent

ants

et

Assoc

iation

s d’us

ager

s

Protec

tion M

atern

elle

Infan

tileÉv

aluati

on d

es P

ratiq

ues

Profes

sionn

elles

Éduc

ation

natio

nale

Certifi

catio

n

AP-HP

Sécur

ité d

es so

ins

Samu

Droits

des

pati

ents

La cHt : “UnE coMMUnaUté dE pRaticiEnS paSSionnéS” invEStiE danS LE diaLoGUE avEc LES USaGERS

2014 aura également été l’annéed’une collaboration enrichissante et axée sur le dialogue entre usagers et professionnels autour de la prise en charge, notamment au travers de la co-réalisation d’un dossiersur les thérapies non médicamenteuses avec la Lettre de l’Unafam.

au sommaire : les interviews de praticiens de chaque établissement de la CHT autour des thérapies brèves, des thérapies systémiques et familiales, de l’hypnose, de la sismothérapie, de la remédiation cognitive, de la réhabilitation psycho-sociale et de l’éducation thérapeutique, ou encore de la psychanalyse.

À lire : Dossier “Oser les thérapies non médicamenteuses !”

Initiée en juillet 2014, la coordination de la qualité et de la gestion des risques pour les établissements a permis de développer des projets mutualisés.

La mise en place du comité de pilotage unique a contribué à hiérarchiser les actions à conduire dans le domaine de la qualité et de la sécurité des soins.

La procédure de certification des établis- sements de santé de la Haute Autorité de Santé (HAS) a été une opportunité pour im- pulser cette dynamique commune, d’autant que les calendriers des prochaines certifica- tions seront coordonnés. Le lancement de la préparation à la certification a donné lieu à des formations communes à la méthodologie du “patient traceur”.

À partir des risques majeurs définis, un programme d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins a été ainsi élaboré, il comprend cinq axes :

➊ Assurer les droits et l’information du patientet son entourage

➋ Accueillir le patient et coordonner sonparcours de soins

➌ Garantir la sécurité de la prise en chargedes patients

➍ Optimiser la culture qualité et sécurité(dont les évaluation des PratiquesProfessionnelles)

➎ Prévenir les risques professionnels etpromouvoir la qualité de vie au travail

La Semaine de la Sécurité des Patients a également été l’occasion pour les professionnels de proposer aux usagers des actions communes.

Le “patient traceur” : suivre au plus près le parcours de soins de l’usager.

Ainsi, dès 2014, la CHT a engagé avec le centre d’action Sociale de la ville de paris (CASVP) un travail de négociation d’une convention pour faciliter l’accès des patients aux Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) de la Ville de Paris et améliorer le suivi psychiatrique des résidents de ces structures.

La CHT s’est également fortement investie sur la question des urgences psychiatriques en proposant à l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France et aux autres acteurs mobilisés (AP-HP, Pompiers de Paris, Préfecture de Police, Associations de représentants des usagers) de nouvelles organisations afin d’améliorer la régulation et la réponse à l’urgence, visant à définir un nouveau schéma de l’urgence psychiatrique à Paris.

Développer des partenariats pour mieux ré- pondre aux besoins de publics spécifique est un autre axe de travail et plus particu- lièrement :• L’aide aux publics vulnérables avec la constitution d’un pôle

unique “Psychiatrie précarité” pour conforter et développer denouveaux partenariats dans le champ de l’aide aux personnesdites précaires ;

• La psychiatrie infanto-juvénile, avec un renfort des liensentre la psychiatrie parisienne et les services de protection del’enfance permettant de participer à la réflexion de la Directionde l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Santé (DASES) etainsi alimenter et enrichir de leurs propositions le futur schémade protection de l’enfance de la Ville de Paris.

Par ailleurs, chacun des groupes de travail de la CHT12 œuvre, dans son domaine de spécialité, au renforcement des réseaux et interfaces avec les acteurs sanitaires, sociaux ou médico-sociaux, en lien avec les autorités concernées (ARS, Ville de Paris, préfecture.)

12 Urgences, proximité, pédopsychiatrie, précarité, périnatalité, épidémiologie, soins somatiques, hébergement thérapeutique, médico-technique, qualité, remédiation cognitive & réhabilitation sociale, neurosciences.

cHt pSycHiatRiE paRiSiEnnE RappoRt d’activité 2014-2015 | paGES 24-25

Page 15: Rapport d'activité 2014/2015

nB : l’ensemble des publications des établissements, ainsi que le rapport des DIM, sont consultables sur les sites web des membres de la CHT.

Recherche,enseignement & formation

connaÎtRE poUR aGiR, aGiR poUR aMéLioRER

La CHT pour la psychiatrie parisienne a pour ambition d’offrir, au regard des besoins des populations, le meilleur par-cours de soins, à la fois dans la proximité, dans le recours et dans l’expertise.

Afin de permettre une meilleure compré-hension de l’activité de chacun des éta-blissements et des populations qu’ils prennent en charge, les départements d’information médicale (DIM) des cinq établissements de la CHT ont entrepris, en 2015, un important travail de concerta-tion et de mise en commun d’informa-tions, concrétisé par la publication d’un rapport commun.

De manière inédite, le rapport commun des DIM décrit tout d’abord une quinzained’indicateurs sociodémographiques,susceptibles d’influencer les trajectoires de soins. Une représentation cartogra-phique, ayant bénéficié du concours del’atelier parisien d’URbanisme (apur) et de la direction de l’action Sociale, de l’Enfance et de la Santé (dases), permet d’appréhender au mieux leur distribution selon différents niveaux de granularités(de l’îlot Iris au territoire géographique couvert par les différents établissements).

Le document réaffirme à cette occasion l’existence d’importantes disparitésdémographiques et socioéconomiques sur le territoire parisien. Les arrondis-sements du nord-est parisien et du 13e apparaissent ainsi comme étant les plus cosmopolites de la capitale, mais égale-ment les plus fragiles au regard du nombre de personnes non scolarisées sans diplôme, de personnes au chômage, du nombre de familles monoparentales ou du nombre de foyers bénéficiaires de prestations sociales (revenus de solidarité active, allocation adulte handicapé et couverture maladie universelle complémentaire).

REcHERcHELa CHT, forte de la file active la plus importante d’Europe, est dotée d’un dispositif de recherche innovant dans les domaines de la psychiatrie et des neurosciences grâce à son ancrage universitaire (Communauté d’Universités et d’établissements - COMUE - Université Paris Sorbonne Cité - UPSC) et scientifique (Inserm, Centre de Psychiatrie et Neurosciences). Elle représente un laboratoire d’innovation majeur en termes d’études et de cohortes pour améliorer les pratiques professionnelles des médecins et des soignants.

La CHT héberge aujourd’hui trois services universitaires de psychiatrie : deux à Sainte-Anne et un à Maison Blanche, dans deux universités de la même COMUE, Paris Descartes et Paris-Diderot. Le site de Sainte-Anne accueille, par ailleurs, le Centre de Psychiatrie et de Neurosciences, dans le cadre d’une convention tripartite Inserm-Paris Descartes-CHSA.

S’inspirant de la démarche nationale de dispositifs territoriaux de recherche, la CHT souhaite promouvoir sur Paris une organisation similaire permettant la démocratisation des outils de la recherche, le transfert de connaissances et de compétences et la diffusion des savoirs.

L’objectif général de ce dispositif est de promouvoir les recherches pluridisciplinaires en santé mentale en s’appuyant sur une collaboration accrue entre services de secteur et hospitalo-universitaires.

Il se structure autour des thématiques suivantes :• Pathologies résistantes• Troubles de l’humeur• Psychoses• Remédiation cognitive• Addictions• Alcoologie, Troubles du Comportement Alimentaire,

co-morbidités schizophrénie-addictions• Addictions comportementales, jeu pathologique et internet• Sciences humaines• Epidémiologie• Accès aux soins, entrée dans les soins, parcours de soins• La question du suicide• Plateforme d’imagerie multimodale• Pathologies vasculaires et neurocognitives.

épidéMioLoGiEL’étude des déterminants socio-démographiques parisiens est un outil essentiel pour que l’offre de soins réponde aux besoins de la population des-servie. En 2014, la CHT a recruté une épidémio-logiste dont les travaux prioritaires portent sur : • la gestion de la crise et de l’urgence en

psychiatrie, et plus particulièrement la crisesuicidaire ;

• la caractérisation des patients hospitalisés enpsychiatrie ;

• la problématique des soins sans consente-ment.

Le groupe épidémiologie de la CHT travaille également à la mise en place de deux principales études :• l’une permettant de caractériser, en termes

sociodémographiques et cliniques, lespatients vus suite à une tentative de suicidedans les services d’urgence ;

• l’autre s’intéressant aux critères de décisionrelatifs à la prise en charge des patients sansleur consentement.

écoLES Et foRMationLes établissements de la CHT forment chaque année plus de 200 internes et 500 externes. Mais aussi plus de 1 200 étudiants ou professionnels qui préparent un diplôme de cadres de santé, infirmiers anesthésistes, infirmiers, aide-soignants, auxiliaires de pué- riculture, ambulanciers, auxiliaires ambulan- cier. Plus de 600 sortent diplômés de l’un des 3 Instituts de Formations en Soins Infirmiers, de l’Institut de Formation des Cadres de Santé ou de l’Institut de Formation Inter-hospitalier Théodore Simon.

En parallèle, les professionnels de la CHT contribuent à plusieurs Diplômes Universitaires, dont 10 Diplômes Universitaires conduits à Sainte-Anne.

La REcHERcHE À L’EpS MaiSon BLancHE

> 6 projets financés par des partenairesextérieurs en cours ou initiés en 2014par le Laboratoire de recherche

> 8 publications en 2014 portées parles équipes du Laboratoire derecherche

> Un Programme Hospitalier deRecherche Infirmier Paramédical(PHRIP)

La REcHERcHE aU cH SaintE-annE

> Une délégation à la Rechercheet à l’Innovation

> Un Centre de Recherche Clinique> Un Centre de Ressources Biologiques> Une plate-forme imagerie> 133 publications en 2014> Score SIGAPS : 1 533> Un Programme Hospitalier de

Recherche Clinique National (PHRCN) > Un Programme Hospitalier de

Recherche Recherche Infirmier Paramédical (PHRIP)

> 30 projets à promotion en cours à Sainte-Anne

> 1er Centre Hospitalier sur lesindicateurs nationaux de recherche

> La recherche en neurosciencescliniques et notamment en neurologieclassée parmi les 5 meilleuresen France.

cHt pSycHiatRiE paRiSiEnnE RappoRt d’activité 2014-2015 | paGES 26-27

Page 16: Rapport d'activité 2014/2015

Perspectivesde la cHt pour la psychiatrie parisienne au GHt paris psy

UnE oRGaniSationtERRitoRiaLEEn MoUvEMEntL’organisation territoriale en psychiatrie sera au cœur des évolutions à venir. Poursuivre le rapprochement des lieux de soins des lieux de vie afin d’offrir à chaque usager une prise en charge dans la proximité est un engagement qui rassemble les acteurs de la CHT pour la psychiatrie parisienne. Après information et vote des instances des établissements de la Direction Commune, d’importants mouvements sont à l’œuvre afin de rationaliser l’organisation et le découpage sectoriel parisien d’ici à l’été 2016.

> Ainsi, les secteurs adultes des 8e et17e arrondissements, l’activité en ad-dictologie (Centre Médical Marmottan)et la psychiatrie infanto-juvénile des7e, 8e et 17e arrondissements du GPSPerray-Vaucluse seront rattachés àl’EPS Maison Blanche, tandis que lesecteur adulte du 7e arrondissement lesera au CH Sainte-Anne.

> Parallèlement, le projet médical du GPSPerray-Vaucluse autour de la prise encharge sanitaire et médico-sociale pouradultes complètera l’offre de soins dela CHT.

Le GPS Perray-Vaucluse initie donc un projet médical inédit, s’appuyant sur sa double spécialisation en psychiatrie et en médico-social pour proposer une prise en charge d’aval de qualité pour les patients au long cours ou pour les usagers nécessitant un accueil spécifique.

dES pRojEtS 2016 cEntRéS SUR L’évoLUtiondES paRcoURS dE SoinSLa communauté médicale et soignante de la CHT poursuivra bien entendu son action innovante au service des usa-gers parisiens, au travers, pour ne citer que quelques exemples, de la création d’une unité d’hospitalisation pour les 10-15 ans, d’un projet en soins soma-tiques unifié, le déploiement des colla-borations cliniques et scientifiques entreneurosciences et psychiatrie, ou encored’une étude épidémiologique axée sur les liens entre logement et santé mentale.

Des coordinations territoriales corres- pondant à une population de 200 000 habitants environ seront mises en place afin d’organiser le niveau intermédiaire de la prise en charge, en renfort du niveau sectoriel, et en cohérence avec le niveau territorial parisien.

Dans cette même logique, une expéri- mentation des parcours en santé men- tale sera conduite sur trois coordinations de territoire. Elle vise à développer de nouvelles collaborations, de nouvelles pratiques, de nouveaux outils, notam- ment en matière de coordination de ter- ritoire et de communication. Ce travail bénéficiera notamment du partenariat de l’école des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP) pour l’évaluation des parcours.

LES RESSoURcESEn SoUtiEn dESpRojEtS MédicaUxPour accompagner ces évolutions et appuyer la conduite des projets, un système d’information commun et ouvert sera opérationnel courant 2016. Il s’agira de développer des infrastructures physiques et logiques homogènes, notamment en matière de dossier patient informatisé, de recueil de données cliniques au service de la recherche et de l’épidémiologie, de système de pilotage pour produire des tableaux de bord automatisés et pertinents. Plus largement, il s’agira d’offrir de nouvelles réponses en matière d’enseignement et d’éducation thérapeutique (MOOC, serious game), de suivi des patients chroniques (télémédecine), ou d’organisation des réseaux.

En mars 2016, un Groupement de Coopération Sanitaire rassemblant le Centre Hospitalier Sainte-Anne, l’EPS Maison Blanche et le GPS Perray-Vaucluse sera mis en place. Il permettra de développer des activités en organisant des actions de coopérations, notamment dans les domaines des achats et de la logistique, de l’ingénierie, des travaux de la maintenance, des systèmes d’informations, de la communication, de la formation, de la protection des majeurs et de la qualité et de la gestion des risques.

Des enjeux d’importance qui seront aussi marqués par l’application des nouvelles dispositions de la Loi de Santé Publique.

Page 17: Rapport d'activité 2014/2015

Accueil

Coord

inat

ion

Parte

nariat

s

Qualité

Proxim

ité

cHt pour la psychiatrie parisienne

1, rue Cabanis – 75014 Paris

T. 01 45 65 72 9

[email protected]