RAPPORT

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436 communes

1 879 779 € de travaux éclairage public5

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Syndicat Départemental d’Energie

Le rapport d’activité du SDEHM répond aux obligations de l’article L.5211-39 du CGCT.Directeur de la publication Paul Flamérion • Rédaction, conception et mise en page SDEHM • Impression Imprimerie du Petit Cloître ZI Sabinus 52200 Langres

• ISSN 2109-3369 • Dépôt légal – septembre 2013

LA FICHE D’IDENTITÉ DU SDEHM

de type syndicat mixte fermé, composé exclusivement de communes et d’un syndicat de communes (SERL).

■ PÉRIMÈTRE

- 431 des 438 communes de Haute-Marne, - 159 000 habitants (population municipale au 01/01/2013).

■ RÔLE

- Autorité organisatrice de la distribution au sens de l’article L2224-31 du CGCT. Compétence exercée par voie de concession à ERDF/EDF d’une part, à SICAE Est d’autre part. Chacun des deux contrats a été signé pour 30 ans.

- « Syndicat à la carte » pour d’autres activités, dont la principale estéclairage public. 316 communes lui transfèrent les travaux et la gestion de leurs 22 268 foyers lumineux.

■ FINANCES

- Recettes principalement celles issues des contrats de concession (redevances) et de la taxe sur les consommations finales d’électricité, prélevée par le fournisseur d’électricité sur chaque facture, reversée au département et au SDEHM.

- Dépenses principalement liées aux travaux sur les réseauxréseaux électriques, enfouissementset renforcements.

■ FONCTIONNEMENT

- 11 agents: : 6 agents techniques et 5 administratifs pour un total de 5,58 équivalents temps plein.

Le SDEHM est organisé autour de découpages territoriaux: 13 commissions locales et 1 syndicat intercommunal d’électrification.- 92 membres au comité syndical - 18 membres du bureau, dont un représentant par commission locale minimum.

■ FORME JURIDIQUE

»

Etablissement public de coopérationEtablissement public de coopérationintercommunaleintercommunale

communescommunes

436436158 411 habitants158 411 habitants

Autorité organisatrice de la distributionAutorité organisatrice de la distributiond'électricitéd'électricité

l'éclairage publicl'éclairage public

11 agents 11 agents

commissions localescommissions locales

Rapport d’activité

»

Revenir sur l’année 2012 me porte tout d’abord à évoquer les difficultés rencontrées, au premier rang desquelles figurent une d’ordre financier. Comme vous le savez, le Fonds d’Amortissement des Charges d’Electrification est passé, contre le souhait des syndicats et de manière précipitée, des mains d’un organisme satellite d’EDF au ministère des finances. Cette transition fut pour le moins chaotique puisque le SDEHM, comme les autres syndicats de France, a attendu de longs mois pour recevoir les crédits nécessaires au financement des travaux sur les réseaux électriques. Si la trésorerie du syndicat a longtemps été confortable, la limitation du décalage dans le temps entre la programmation budgétaire des travaux et leur réalisation, la compétence éclairage public et les dépenses qu’elle engendre, la tension financière que connaissent également certaines communes, rend le pilotage des finances du syndicat plus sensible.

L’autorité concédante qu’est le SDEHM a néanmoins eu la satisfaction en 2012 de participer à la conférence NOME, du nom de la loi qui l’a instaurée, Nouvelle Organisation du Marché de l’Energie. Monsieur le Préfet, attentif au domaine d’activité qui est celui du SDEHM, a réuni les deux concessionnaires et le SDEHM afin que lui soit présenté le bilan des investissements sur les réseaux de l’année 2011 et les projets 2012. Cette année 2013, la même réunion s’est tenue pour juger du respect des engagements des uns et des autres pour l’année 2012. La conférence NOME, loin d’être une instance fantoche, permet enfin au syndicat dont la mission première est le contrôle de ses concessionnaires, d’obtenir des informations claires et détaillées sur la stratégie d’investissement d’ERDF en Haute-Marne.

Le SDEHM et la Chambre de Commerce et d’Industrie ont remis à Monsieur le Préfet en 2011 le résultat d’une enquête sur la qualité de fourniture d’électricité conduite auprès des entreprises. Cette démarche a fait mouche puisqu’ERDF a entrepris ou accéléré des travaux sur les ouvrages alimentant les principales zones du département. La même enquête renouvelée en 2012, a donc donné de meilleurs résultats, même si tous les problèmes ne sont pas réglés. Je dois préciser que l’arrivée d’une directrice régionale, Madame Carmen Munoz-

Dormoy, dans l’organisation d’ERDF cette même année, a contribué à l’amélioration des relations entre le syndicat et ERDF.

Le SDEHM s’est également doté d’un enregistreur de tension qu’il a installé les semaines d’hiver chez les usagers où des chutes de tension étaient suspectées. Cet achat de quelques milliers d’euros, associé à la compétence des agents, permet au syndicat d’être moins dépendant d’ERDF et d’orienter les priorités de travaux.

Le deuxième semestre 2012 a été celui de la mise en place du service SIG (Système d’Information Géographique). Un premier appel d’offres pour retenir un éditeur de logiciel avait été déclaré infructueux en 2011 car le produit vers lequel nous nous orientions alors, couvrait les seuls besoins de l’éclairage public. Or, la réforme du Code de l’Environnement concernant la réglementation des travaux à proximité d’ouvrages souterrains (« les DT DICT » pour les initiés), a conduit les instances décisionnelles du syndicat vers d’autres ambitions. Le SDEHM s’est donc doté d’outils informatiques et de personnel compétent en « géomatique » afin non seulement de mieux gérer l’éclairage public de ses adhérents, mais aussi d’offrir aux communes qui le souhaitent, un service de cartographie de leurs réseaux humides et de réponse aux DT DICT pour ces derniers. La problématique de la connaissance du patrimoine public et de l’amélioration de sa gestion au moyen d’outils de représentation informatique n’est pas propre au SDEHM. Ainsi la communauté d’agglomération du pays chaumontais a-t-elle convenu avec le syndicat d’une mutualisation des services SIG respectifs des deux établissements. Ce rapprochement est à l’image du positionnement du syndicat dans le paysage intercommunal départemental, être-là pour apporter une solution de proximité aux besoins de ses adhérents, dans le respect de l’activité et de l’expérience des autres acteurs locaux.

Capitaliser les expériences, se doter de savoir-faire propres, développer des activités au service des adhérents et dans l’intérêt du service public, telle a été une fois encore le fil conducteur de l’activité du syndicat en 2012.

Sommaire

10

Édito»

Paul FLAMéRION

6

4Les concessions, l'action du SDEHM

11

2,296 millions d'euros en faveur de l'éclairage public

La distribution publique d’électricité

L'éclairage public

Les finances

La vie syndicale, les faits marquants

Le système d'information géographique 8

Les recettes, les dépenses

LES CONCESSIONS

4 /

La d

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icité

• Concession 2000 - 2030• 392 communes dont 94% en régime d'électrification

rurale

• 5 315 km de réseau concédé: • 1 936 km de réseau basse tension, dont 70% en rural. Souterrain à 38%, 36% en rural • 3 332 km de réseau moyenne tension dont 80% en rural. Souterrain à 30%, 24% en rural• 91 641usagers dont plus de la moitié en milieu

rural

• Un usager haut-marnais a été coupé en moyenne 1 heure et 23 minutes, pour une moyenne nationale de 1 heure et 15 minutes.

• 1 135 GWH acheminés dont 45% en HTA pour des clients de type industriels majoritairement.

• Concession 2006 - 2036• 46 communes, toutes en régime d'électrification

rurale

• 392 km de réseau concédé: • 142 km de réseau basse tension, Souterrain à 20% • 250km de réseau HTA Souterrain à 6.8%

• 5 036 usagers

• Un usager haut-marnais a été coupé en moyenne 1 heure et 26 minutes. Ce chiffre est en nette augmentation par rapport à 2011 où il n'était que de 28.30 minutes.L’augmentation est due en grande partie à 5 incidents qui ont émaillé l’année 2012 (accrochage d’un poteau par un engin agricole, une buse emmêlée dans des fils, transformateur en panne, etc.), pour 28.6 minutes de coupure par usager. Le faible nombre d’usagers, amplifie l’impact du temps de coupure de ces incidents.

• 33.7 GWH ont été fournis par la SICAE, dont 24% en HTA pour 5 clients.

e r d f SICAE Ray Cendrecourt

LA CONFÉRENCE NOME 2012 POUR LES INVESTISSEMENTS

Basse tension : 584 000 € - 46 chantiers de renouvellement ou de renforcement des ouvrages.HTA 2 485 000 € - 59 chantiers principalement de renforcement et de prévention des risques climatiques sur les réseaux aériens.15.75 km de réseaux basse tension extension, ce chiffre évolue entre 12 et 22 km sur les 10 dernières années.15.20 km de réseaux HTA, ce chiffre est en nette régression depuis deux ans du fait de l’absence de création de réseau pour le raccordement de gros producteurs photovoltaïques ou éolien (ex : 2010, 75.22 km d’extensions de réseau HTA).

448 693 € de travaux: - 4 chantiers HTA - 5 chantiers basse tension.

L’élagage se fait quasi-systématiquement hors tension. Dès lors, les deux concessionnaires qui mènent une politique active d’élagage affichent corrélativement un temps de coupure moyen par usager de 21.1 minutes pour la SICAE et 6.37 minutes pour ERDF.

ERDF

Chaque année les concessionnaires et les autorités concédantes (le SDEHM et la ville de Saint-Dizier) sont invités par le préfet à présenter le bilan de leurs investissements passés et leurs projets à venir. La conférence s’est réunie deux fois, depuis son instauration par le législateur en 2010. La ville de Saint-Dizier n’y a pas participé.Le bilan dressé par le SDEHM des investissements des concessionnaires est satisfaisant s’agissant des montants prévisionnels de travaux comparés à ceux réellement dépensés. La pertinence des investissements n’est pas discutée par le SDEHM.

SICAE

Travaux spécifiques : l’élagage, des coupures pour éviter les coupures…

753

1 077 1 0821 096

1 126

1 063

771

1 134 1 135

600,00

700,00

800,00

900,00

1 000,00

1 100,00

1 200,00

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Energie acheminée en GWh

En 2012, plus de 60% des dépenses réelles du syndicat étaient des dépenses d’investissement en faveur du renouvellement ou du développement du réseaux de distribution publique d’électricité.Ainsi 5 216 746.31 € TTC de travaux d’enfouissement, de renforcement ou d’extension de réseau ont été conduits

sous la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre* du syndicat. Il faut y ajouter 618 353 € de travaux connexes sur le réseau de télécommunication.

* sauf pour le territoire du SERL où la maîtrise d’œuvre est externalisée à l’entreprise INGEDIA.

2S

L'ACTION DU SDEHM

5 216 746.31€ TTC de travaux sur les réseaux électriques

En 2012, ont été soldés: • 36 dossiers d’effacements (le chantier relevant de l’année de programmation la plus ancienne qui soit encore en cours est relatif à l’année 2010) • 7 dossiers de lotissements • 6 dossiers de renforcements

20.165 km de réseaux renouvelés* ou créés

6 km de réseau en fils nus remplacés

950 branchements* enfouissements et renforcements

398 462

2 295 832 2 345 279

3 054 259 3 488 353

2 486 913

3 593 946 3 516 799

4 601 325 4 268 428

615 421 1 391 159

41 036

198 156 286 605

361 231

416 147

270 648

419 477 644 450

500 000

1 265 200

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

évolution des travaux sur les réseaux électriques et téléphoniques

travaux électriques SDEHM travaux électriques SERL travaux FT

Le Fonds d'Amortissement des Charges d'Electrification

Le FACE a été créé en 1936 pour aider les collectivités à réaliser des travaux d’électrification dans les communes placées sous le régime de l’électrification rurale en organisant une solidarité entre villes et campagnes. Le FACE est alimenté par une contribution d'ERDF ou de la SICAE. La gouvernance de ce fonds reposait sur un conseil tripartite (Etat, collectivités locales, opérateurs) de 15 membres, chargé notamment de la répartition entre les départements des ressources.

Le FACE a 3 finalités correspondant chacune à une enveloppe financière:

• « renforcement extension » • «enfouissement » • « sécurisation fils nus » (dont faible section)

La loi de finances rectificative pour 2011 a modifié la forme juridique du FACE et l’a transformé en compte d’affectation spéciale « financement des aides aux collectivités territoriales pour l’électrification rurale ». D’une gestion par EDF, le FACE est passé à une gestion par les services du ministère des finances et du ministère de l’énergie. Les dotations suivent ainsi les règles applicables aux subventions de l’Etat. Les

collectivités ont perdu en souplesse et rapidité de mobilisation des fonds ce qui n’est pas neutre, notamment sur la trésorerie du SDEHM.

Le montant total des aides pour 2012 s’établit à 988 012 €.

Rapport d’activité 2012 5

(en euros)

0

100000

200000

300000

400000

500000

600000

2011

2012

Evolution des enveloppes du FACE entre 2011 et 2012 (en euros)

6 /

L'é

cla

irage p

ublic

Panorama des communes où le SDEHM a été maître d'ouvrage de travaux en 2012

réseau de distributi on publique d'électricité

éclairage public

• 22 268 foyers lumineux• 316 communes• 4 prestataires : Jean et Martini (52) , Garnier (52), Deshayes (52), Santerne (10)261 077 € de prestations soit 9.70 € par foyer lumineux.Dont 60% pour des visites préventives235 visites correctives (stable entre 2011 et 2012)

• 1.50€ par an par habitant de cotisation. Les recettes propres à cette compétence sont donc faibles, puisque les seules prestations réglées aux entreprises (coût de fonctionnement du SDEHM non compris), sélèvent à 2.62€ TTC.

L ' e n t r e t i e n

Ce chiffre comprend les dépenses de maintenance, les travaux de renouvellement ou de création du réseau d’éclairage public et les subventions versées aux communes qui ne transfèrent par la compétence éclairage public (pour 155 852 €).

2.296 MILLIONS D’EUROS EN FAVEUR DE L’ÉCLAIRAGE PUBLIC

6 /

10,15 €

9,53 €

7,99 €

9,86 € 9,70 €

184 294 € 190 366 €

173 052 €191 609 €

261 077 €

178 769 € 182 208 €

217 848 € 216 058 €

8 €

10 €

12 €

200 000 €

250 000 €

300 000 € coût de la maintenance par foyer lumineux

nombre de foyers lumineux

compte administratif

rattachement à l'année des travaux

17 618 19 123 20 514 22 098 22 268

191 609 €163 896 €

- €

2 €

4 €

6 €

- €

50 000 €

100 000 €

150 000 €

2008 2009 2010 2011 2012

coût de la maintenance selon le compte administrati f

coût de la maintenance avec ratt achement à l'année des travaux

M a î t r i s e d e l a D e m a n d ee n E c l a i r a g e p u b l i c

• 66 dossiers• 2011 points lumineux aidés• 1 779 776 € HT de montant de travaux prévus• 628 252 € d’aides en faveur des communes

Pour mémoire, depuis le début de l’opération et à fin 2012, 7 581 points lumineux aidés, 246 opérations, 2.2 millions d’euros de subvention.

ETRE SON PROPRE ASSUREUR POUR LES SINISTRES « ÉCLAIRAGE PUBLIC »

Les dommages au matériel d’éclairage public consécutifs à un accident, à un acte de vandalisme, à un vol, à un événement climatique exceptionnel, etc. sont gérés par le SDEHM depuis le 1er juin 2010.Les communes qui ont transféré la compétence au SDEHM n’ont plus à s’assurer. Le contrat d’assurance du SDEHM couvre sa responsabilité civile relative en la matière (assureur : SMACL).En ce qui concerne les dommages aux biens, le SDEHM est son propre assureur depuis le 1er juin 2012. En effet, le grand nombre de sinistres entre juin 2010 et janvier 2012, a conduit à ce que plus aucun assureur ne veuille couvrir ce risque. Le SDEHM a d’ailleurs eu bien des difficultés à conclure ses contrats d’assurance en 2012 du fait de la compétence éclairage public et des responsabilités engendrées.Démarche à suivre en cas de sinistre :

Le SDEHM adresse directement à l’assureur de la partie adverse le constat amiable éventuel, les photos du matériel accidenté, ainsi que le devis et la facture de réparation. Ce mode de gestion n’entraine pas de contrainte supplémentaire et le remboursement intervient aussi rapidement. Le nombre d’expertises demandées par les assurances des personnes mises en cause sont de surcroit moins fréquentes. Les actes de vandalisme peuvent donner lieu à des dépôts de plaintes auprès de la gendarmerie.

En revanche, le SDEHM compte sur les communes pour lui signaler sans délai, les dommages subis par le matériel d’éclairage public et lui donner le plus de détail possible sur les circonstances du sinistre, surtout en cas de dépôt de plainte. La plupart des élus sont consciencieux et rigoureux et adressent au SDEHM

le constat amiable déjà signé par la personne en cause. La commune ne supporte évidemment aucun frais relatif aux travaux de réparation dans ce cas. En revanche, sans tiers identifié, la commune et le SDEHM se partagent les frais de réparation pour moitié chacun.

• 14 sinistres avec tiers identifié• 16 sinistres sans tiers identifié

• 40 473.08 € de travaux de réparation suite à sinistre

• 1 879 779 € de travaux payés. La plupart des travaux sont réalisés à l’occasion d ’ e n f o u i s s e m e n t . L’opération Maîtrise de la Demande d’Energie arrive

juste derrière en volume financier.

• 55 marchés de travaux ont été passés.

• 14 864 432 KWhc de Certificats d’Economie d’Energie –CEE- , cela représente autant de consommation d’électricité économisée.

L e s t r ava u x

Rapport d’activité 2012 7

Le recensement des 1 085 armoires de commande a permis de constater que 38% présentent un risque électriques et doivent subir des travaux parfois minimes, parfois complet (changement de la commande). Les travaux de mise en conformité sont en cours.

8 /

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A l’issue d’une procédure de mise en concurrence, le logiciel de l’entreprise SIRAP a été retenu en juillet 2012. L’installation et les formations ont eu lieu dans les 3 mois qui ont suivi. Le 1er octobre, un nouvel agent, Romain PARRO, a été recruté pour relever les points lumineux dont le SDEHM a la maintenance.

> Les objectifs de relève sont les suivants :

• Donner des coordonnées GPS à tous les points lumineux d’ici le 31/12/2013.

• Au-delà de 2013, relever le câble de réseau d’éclairage public lorsqu’il est souterrain.

> La finalité :

• Permettre aux communes de déclarer les pannes en ligne,

• Assurer la traçabilité des interventions des entreprises chargées par le SDEHM de la maintenance,

• Permettre de passer à la maintenance systématique (changer les lampes au terme de leur durée de vie théorique ensemble dans une même commune ou dans une partie de commune),

• Accélérer le délai de production des études de travaux de renouvellement,

• Améliorer la connaissance du patrimoine.

LE SYSTÈME D'INFORMATION GÉOGRAPHIQUE

Le SIG et l'éclairage public

> LA RELÈVE EN PRATIQUE

Le SDEHM s’est doté d’un GPS de précision et de matériel de détection des câbles souterrains.

Un agent a été recruté et formé à l’utilisation du logiciel et du matériel de relève. Il a passé avec succès les tests pour obtenir l’habilitation aux travaux électriques.

Les communes sont prévenues une semaine à l’avance du passage de l’agent pour la relève.

L’éclairage public est mis en fonctionnement durant la relève pour identifier rapidement la zone d’influence de l’armoire d’éclairage public.

L’agent parcourt toute la commune à pied de point lumineux en point lumineux, se positionne sous chacun, attend une position GPS précise (infra-métrique) et valide la position.

Un post-traitement est assuré par le même agent pour ajouter la marque du luminaire, le type de lampe, l’année de pose, etc., autant d’informations dont le SDEHM dispose au travers de son expérience de maître d’œuvre.

Le SIG au service des autres adhérents

Rapport d’activité 2012 9

En juillet, les deux partenaires ont lancé une enquête auprès des communes, communautés de communes et syndicats, afin de connaitre l’étendue du patrimoine qu’ils exploitent et ceux de leurs besoins qui pourraient être satisfaits par un SIG. 75% des personnes interrogées ont répondu. Les deux-tiers se sont déclarés intéressés pour que le SDEHM intègre sur son SIG, sous réserve des modalités financières à définir, les réseaux dont elles sont exploitantes, mais aussi et surtout, qu’il réponde aux DT DICT à leur place.

> Ce que le SDEHM est en mesure de faire:

Le SDEHM ne fera pas la relève des réseaux mais contribuera à uniformiser le travail (cahier des charges mis à disposition des communes).

Le SDEHM intègrera les données à son SIG. Enfin, dans la mesure où le SDEHM est exploitant du réseau d’éclairage public des communes et qu’il doit répondre aux DT DICT, il est en mesure d’optimiser sa réponse en ne la faisant pas sur un, mais sur plusieurs réseaux à la fois ex : éclairage public et eau potable.

Le SDEHM conçoit cette nouvelle activité, comme un vivier de compétences qui seront d’autant plus pointues et diversifiées que le service sera lié à d’autres personnes publiques.

Ainsi, alors que la communauté d’agglomération peinait à recruter un géomaticien et que le SDEHM cherchait un territoire d’expérimentation pour la partie réseau humide de son SIG, les deux structures ont fait converger leurs intérêts, en signant en octobre 2012, une convention d’entente relative au SIG.

La communauté d’agglomération a placé toute sa confiance dans l’équipe du SDEHM puisqu’elle a accepté d’héberger les agents dont elle dotait le nouveau service partagé, au SDEHM. Jean-Michel JEAUGEY, responsable du service, l’est à 70% pour le syndicat, 30% pour la communauté d’agglomération.

Les outils informatiques du SDEHM sont mis à disposition de la communauté d’agglomération. Le service urbanisme de la communauté s’en sert principalement.

Le SIG dont s’est doté le SDEHM est volontairement ouvert. Le SDEHM est en mesure d’intégrer à son SIG les données relatives à d’autres réseaux.

> La finalité :

• Permettre aux communes de mieux connaitre et de mieux gérer leur patrimoine,

• d’accéder à un service dont elles ne pourraient pas se doter seules en raison du coût des équipements et des moyens humains nécessaires,

• de se conformer à leurs obligations réglementaires en matière de travaux à proximité d’ouvrages souterrains.

> La genèse du projet:

Début 2012, l’association des maires et le SDEHM se sont concertés sur les conséquences induites par la partie réglementaires du code de l’environnement, relative aux travaux à proximité d’ouvrages souterrains. Une séance d’information des élus sur la réforme des Déclarations de projet de Travaux et Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux a été organisée sous la présidence des Présidents GUENE et FLAMERION. 250 participants s’y sont rendus le 16 avril 2012.

10 /

LES RECETTES

COMPTE ADMINISTRATIF 2012

FonctionnementDépenses 1 228 143,09 €Recettes 3 903 568,94 €Résultat + 2 675 425,95 €

InvestissementDépenses 10 382 290,62 €Recettes 8 700 260,11 €Résultat - 1 682 030,51€

Résultat net de l'exercice 2012: + 993 395,34 €

RESTES À RÉALISER:Dépenses: 5 103 000 €Recettes: 5 379 000 €

Solde: + 276 000 €

LES DÉPENSES> Recettes réelles de fonctionnement (hors opérations d’ordre) : 3 645 112.33 € Dont les principales sont : • La TCCFE 2 369 596.51 € • Les redevances des concessionnaires 1 101 557.68 €

> Recettes réelles d’investissement (hors opérations d’ordre et hors affectation du résultat 2011) : 5 210 825.40 € Dont les principales sont : • Les participations des communes: 2 167 918.60 € • Le FACE et autres subventions : 1 259 238.91 €

> LA TAXE SUR LES CONSOMMATIONS FINALES D’ELECTRICITÉ La TCFE est en valeur, la première recette

du SDEHM. Elle est prélevée par les fournisseurs d’énergie (EDF, Poweo Direct Energie, Electrabel, GDF, etc.) directement au travers de la facture des consommateurs puis reversée au syndicat pour les communes de moins de 2 000 habitants auxquelles s’ajoutent Nogent et Wassy. Un agent assermenté du SDEHM assure le contrôle du bon versement de la taxe.Le département perçoit également une TCFE, elle est intégrée à son budget général.La TCCFE est en forte progression en 2012, du fait du transfert du bénéfice de celle-ci du SERL vers le SDEHM.

> Dépenses réelles (hors opérations d’ordre) de fonctionnement : 956 714.39 € Dont les principales sont : • Les dépenses de personnel (salaires et charges) 495 443.19 €. Ils représentent 5.54% des dépenses réelles totales (fonctionnement +investissement). • La maintenance éclairage public : 261 076.66 €

> Dépenses réelles (hors opérations d’ordre) d’investissement : 7 970 331.61 €. 73.5% correspondent aux travaux sur le réseau public de distribution d’électricité (réseau de télécommunication compris), 23.5% aux travaux d’éclairage public.

Le compte administratif 2012 fait apparaitre un résultat net positif de 993 395.34 €, ce qui est en cohérence avec l’activité courante du SDEHM.Le SDEHM présente des restes à réaliser, composés principalement de chantiers en cours (travaux d’enfouissement à cheval sur deux années) ou des marchés d’éclairage public signés, pas encore débutés du fait des délais d’approvisionnement en matériel qui sont longs.

Les fi n

ances

295 298 298 300 301 318 318 425 430 430

323 143 €

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23695972 300 000 €

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300 000 €

800 000 €

1 300 000 €

1 800 000 €

2 300 000 €

2 800 000 €

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

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SD

EHM

taxe sur l'électricité

10 /

> LES EXTENSIONS DE RÉSEAUX

Les travaux d’extensions de réseau réalisés par les concessionnaires sont subventionnés par le SDEHM à hauteur de 40% du montant hors taxes des travaux avec un plafond de subvention de 5 000 € par dossier.

Les extensions sont en diminution en 2012, dès lors les subventions liées le sont aussi.

401 €

8 338 €

2 204 €

9 816 €

20 147 €

9 405 €

41 360 €

37 054 €

20 141 €

- €

22 535 €

9 285 €

12 997 €

23 135 €

10 839 €

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10

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2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

évolution des subventions aux extensions

subventions aux extensions de particulierssubventions aux extensions communalesnombre de dossiers de particuliersnombre de dossiers communauxnombre de dossiers communauxnombre de dossiers de particuliers

(en euros)

Composé de 92 membres, réuni 4 fois.

Créé par le comité syndical en 2008 pour l’exercice de la compétence éclairage public (investissement + entretien) par le SDEHM, il s’est réuni le 10 avril 2012 pour examiner le bilan de l’année 2011.

Composé de 18 membres réuni 5 fois.

Le Comité syndical

Le Bureau

Le Comité éclairage public

Les 399 délégués des communes ont été invités à se réunir en octobre 2012 au sein de leurs 13 territoires respectifs.L’ordre du jour portait sur la

programmation des travaux 2013, l’éclairage public et la nouvelle réglementation des travaux à proximité d’ouvrages.

Les commissions locales

> ZOOM SUR

EVOLUTION DE LA COMPOSITION DU BUREAU ET DE LA COMMISSION D’APPEL D’OFFRES AVEC L’EXERCICE PAR LE SDEHM DE LA MAÎTRISE D’OUVRAGE DES TRAVAUX SUR LES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ DES COMMUNES ADHÉRENTES AU SERL (SYNDICAT D’ÉLECTRIFICATION DE LA RÉGION LANGROISE) À COMPTER DU 1ER JANVIER 2012.

Le SERL a transféré, à compter du 1er janvier 2012, la maîtrise d’ouvrage des travaux sur les réseaux de distribution d’électricité de ses communes adhérentes. Conformément au règlement intérieur du SDEHM, la représentation du SERL au sein du bureau, suite à ce transfert de compétence, a été modifiée : d’un poste de membre du bureau cette représentation est passée à un vice- président et un membre du bureau. M. Jacques NOBILI a été élu vice-président et M. Jean-François ROGER a été élu membre du bureau.

De même, il a été procédé à une nouvelle élection des membres de la CAO (commission d’appel d’offre) pour que le SERL soit représenté au sein de cette instance. La nouvelle composition de la CAO est la suivante :

Titulaires : Messieurs BERTHELMOT, DARTIER, MILESI, NOBILI, ROY. M FLAMERION est président de droit.

Les faits

marq

uants

Fin 2011, le SDEHM a renouvelé son matériel informatique et notamment son serveur. Utilisant le logiciel comptable Véga + de Berger Levrault une étude avait été demandée pour migrer le logiciel sur le nouveau serveur. Compte tenu du coût élevé de la prestation et de l’ancienneté du produit, une

consultation a été lancée en groupement de commande avec le SDEDM (dans le cadre de la mutualisation des services) afin de remplacer l’existant.

La société SEGILOG a été retenue et le basculement de la comptabilité a été effectué avec succès au mois de novembre

2012. La prestation (maintenance comprise) s’élève à 28 000 € pour 6 ans.

L’économie générée par le groupement de commande est de 18%.

Un groupement de commande avec le SDEDM (Syndicat Départemental pour l'Elimination des Déchets Ménagers) pour optimiser le changement de logiciel de comptabilité

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Rapport d’activité 2012 11

Syndicat Departemental d’Energie de Haute-Marne

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5 2 9 0 3 C H A U M O N T c e d e x 9

Tél 03 25 35 32 37 Fax 03 25 31 40 92

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