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Sommaire :
- Contexte
- Méthodologie
- Résultats
- Annexes
RAPPORT DE CONSULTATION COMMUNAUTAIRE
RAPPORT DE CONSULTATION COMMUNAUTAIRE
DANS LA SOUS-PREFECTURE DE DAMARA
Juillet 2013
RAPPORT DE CONSULTATION COMMUNAUTAIRE MULTISECTORIELLE
PREFECTURE DE DAMARA
Mission IDEALE, Humanitaire et de Développement Durable,
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
Courriel : [email protected], Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben-zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA.
2
Depuis décembre 2012 jusqu’aujourd’hui, la RCA est frappée de plein fouet par une crise militaro politique sans
précédente, mettant ainsi toutes les localités dans une situation de vulnérabilité très avancée avec tout son cortège
d’insécurité multisectorielle. Les données disponibles du Mécanisme de Réponses Rapides (RRM) demeurent l’émanation
d’une évaluation concertée de tous les acteurs humanitaires (ONGs internationales et nationales) intervenant en
République centrafricaine. La communauté philanthropique demeure à ce jour sans savoir des données précises de la
situation sur le terrain. Bref, la nécessité des interventions concertées avec la communauté de Damara, s’impose aux
acteurs multisectoriels si l’on veut agir pour apporter l'aide humanitaire sans seulement se borner à traiter les signaux de la
crise mais surtout en cernant les causes profondes afin de fournir une réponse plus durable et globale à la crise. Une
réponse qui intègre l’urgence, le relèvement précoce et le développement local permettrait d’affermir les aptitudes du
pouvoir et prévenir la fatigue des sponsors.
IDEALE, s’est déployée dans les quartiers et villages de la Sous-préfecture de Damara où se trouve son antenne locale pour
bien investir la situation multisectorielle, en prélude tout ciblage d’action à mener.
L’objectif général, de notre enquête, d’identifier, avec et pour la communauté, les réponses multisectorielles, qui intègrent
l’urgence, le relèvement précoce et le développement local de Damara.
De ce qui est des objectifs spécifiques il convient de:
� Identifier avec et pour la communauté, les réponses du secteur de Wash, qui intègrent l’urgence, le relèvement
précoce et le développement local de Damara;
� Identifier avec et pour la communauté, les réponses du secteur de Education, qui intègrent l’urgence, le
relèvement précoce et le développement local de Damara;
� Identifier avec et pour la communauté, les réponses du secteur de Protection, qui intègrent l’urgence, le
relèvement précoce et le développement local de Damara;
� Identifier avec et pour la communauté, les réponses du secteur de C4D/Télécommunication, qui intègrent
l’urgence, le relèvement précoce et le développement local de Damara.
Cette partie est consacrée aux aspects méthodologiques de notre évaluation. Il renferme la délimitation du terrain de
l’étude, la présentation de la méthode d’analyse et des techniques de collecte des données.
Deux documents consultés sont les suivants :
- Résultats évaluation de l’évaluation RRM UNICEF, Bangui, avril 2013.
- Plan local de développement de Damara (2012-2014), Damara, juillet 2012.
Délimitation sociologique du champ d’évaluation avec cibles, les personnes victimes et affectées, les associations (CVD,
APE, Comités d’eau), les responsables techniques d’acteurs publics et privés et enfin les autorités administratives locales.
Utilisation de la méthode des sondages ou échantillonnage qui conduit à n’examiner qu’une fraction de la population (150
personnes). C’est ainsi que pour assurer l’indépendance des erreurs, c’est-à-dire l’absence d’auto corrélations parmi les
données relatives à un même caractère, nous avons choisi l’échantillonnage aléatoire simple. Il nous a permis de prélever
au hasard et de façon indépendante, 300 individus ou unités d’échantillonnage des 100 villages de la sous-préfecture de
Damara.
Outils de collecte de l’information : Pour recueillir des informations précises des enquêtés, nous avons respectivement fait
recours à un certain nombre d’outils à savoir :
- Guide d’évaluation RRM UNICEF
- Fiche résumé RRM Wash UNICEF
- Fiche résumé RRM Education UNICEF
- Questionnaire du cluster de protection mis à jour le 23 janvier 2013
- Question de savoir : « à combien chiffrez-vous les risques et quelles réponses recommandez-vous d’urgence?».
I - CONTEXTE
II - METHODOLOGIQUE ADOPTEE
Mission IDEALE, Humanitaire et de Développement Durable,
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
Courriel : [email protected], Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben
Nous avons opté pour l’administration directe en petits groupes afin de pallier certains problèmes d’incompréhension
de d’interprétation liés à la variation du niveau d’instruction de certains enquêtés.
Entretiens semi directifs de groupe : Nous avons adressé un guide d’entretien semi directif de groupe aux autorités locales
composé de 4 individus. Il s’agit du Maire et
des liens sociaux avant les attaques, les o
à Damara, car c’est eux qui gèrent et assurent la gouvernanc
cohabitation et des différences nées des combats militaires
Dépouillement du questionnaire : A la fin de notre enquête, nous avons fait recours à l’outil informatique Excel pour
procéder au dépouillement des questionnaires. Ce dépouillement nous a permis d’élaborer différents tableaux à partir des
données collectées conformément aux objectifs fixés. Ensuite, nous avons croisé les variables contenues dans le
questionnaires administrés.
Ce chapitre est consacré à la présentation des résultats de notre enquête sur le terrain en procédant par une présentation
des caractéristiques sociologique de notre population cible.
3.1.1 – Caractéristiques sociologiques des enquêtés.
La présentation porte sur l’âge et le sexe des enquêtés.
3.1.1.1 – Age des enquêtés.
3.1.1.2 –Sexe des enquêtés
3.1.1.3 – Services, purification d’eau
102
8460
3618
Repartition des enquêtés par tranches
d'âge
0 20 40
Forages
Puits
Sources
Nombre des
points d'eau Total
Nombre des
points d'eau A
réhabiliter
Nombre des
points d'eau
Fonctionnel
III
Nous avons constaté une forte représentativité des femmes
parmi les enquêtés avec 60% sur 40% d’hommes. Avec ce
chiffre, nous comprenons très clairement que les femmes
représentent la catégorie la plus vulnérable, ont activement
participé à l’évaluation. Le tableau suivant, présente la
répartition des enquêtés par sexe.
Mission IDEALE, Humanitaire et de Développement Durable,
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben-zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA
Nous avons opté pour l’administration directe en petits groupes afin de pallier certains problèmes d’incompréhension
de d’interprétation liés à la variation du niveau d’instruction de certains enquêtés.
Nous avons adressé un guide d’entretien semi directif de groupe aux autorités locales
aire et deux Conseillers municipaux. L‘objectif est de recueillir sur
, les opinions du groupe hétérogène sur les réponses humanitaires attendues
, car c’est eux qui gèrent et assurent la gouvernance locale. Donc, ils sont au courant des conflits, de la
cohabitation et des différences nées des combats militaires
A la fin de notre enquête, nous avons fait recours à l’outil informatique Excel pour
dépouillement des questionnaires. Ce dépouillement nous a permis d’élaborer différents tableaux à partir des
données collectées conformément aux objectifs fixés. Ensuite, nous avons croisé les variables contenues dans le
Ce chapitre est consacré à la présentation des résultats de notre enquête sur le terrain en procédant par une présentation
des caractéristiques sociologique de notre population cible.
Caractéristiques sociologiques des enquêtés.
La présentation porte sur l’âge et le sexe des enquêtés.
Repartition des enquêtés par tranches
De 18 à 27 ans
De 28 à 37 ans
De 38 à 47 ans
0
100
Femmes
Repartition des
Nombre des
points d'eau Total
Nombre des
points d'eau A
réhabiliter
Nombre des
points d'eau
Fonctionnel
III - RESULTATS DE L’EVALUATION
3.1 - PROFILAGE DES ENQUETES
3.2 - WASH
L’âge des individus qui ont fait l’objet de notre
enquête par rapport aux risques multisectoriels de
vulnérabilité à Damara, varie entre 18 à 58 ans. La
tranche d’âge de 18 à 27 ans, représente 51%. Sur
cette base, statistique, nous pouvons dire que la
crise a touché en majorité une population jeune.
Nous avons constaté une forte représentativité des femmes
parmi les enquêtés avec 60% sur 40% d’hommes. Avec ce
chiffre, nous comprenons très clairement que les femmes
catégorie la plus vulnérable, ont activement
e tableau suivant, présente la
Chaque village dispose au moins d’une source
d’approvisionnement en eau. Cependant la question de la
potabilité de l’eau consommée reste posée parce que
� les tuyaux d’écoulement d’eau des forages ne sont pas
protégés ;
� le manque de clôture laisse les chiens, caprins, ovin
lécher les tuyaux et déposer des excréments sur les
dalles.
� les puits et sources ne sont pas purifiés
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zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA.
3
Nous avons opté pour l’administration directe en petits groupes afin de pallier certains problèmes d’incompréhension ou
Nous avons adressé un guide d’entretien semi directif de groupe aux autorités locales
. L‘objectif est de recueillir sur un état des lieux
les réponses humanitaires attendues d’urgence
e locale. Donc, ils sont au courant des conflits, de la
A la fin de notre enquête, nous avons fait recours à l’outil informatique Excel pour
dépouillement des questionnaires. Ce dépouillement nous a permis d’élaborer différents tableaux à partir des
données collectées conformément aux objectifs fixés. Ensuite, nous avons croisé les variables contenues dans les
Ce chapitre est consacré à la présentation des résultats de notre enquête sur le terrain en procédant par une présentation
Hommes
Repartition des enquêtés par sexe
L’âge des individus qui ont fait l’objet de notre
enquête par rapport aux risques multisectoriels de
Damara, varie entre 18 à 58 ans. La
tranche d’âge de 18 à 27 ans, représente 51%. Sur
cette base, statistique, nous pouvons dire que la
crise a touché en majorité une population jeune.
Chaque village dispose au moins d’une source
d’approvisionnement en eau. Cependant la question de la
consommée reste posée parce que :
les tuyaux d’écoulement d’eau des forages ne sont pas
aisse les chiens, caprins, ovins…
des excréments sur les
les puits et sources ne sont pas purifiés.
Mission IDEALE, Humanitaire et de Développement Durable,
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
Courriel : [email protected], Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben
3.2.2 - Stockage d'eau, l'accès aux latrines
3.2.3 - Accès aux latrines, le lavage des mains, a
3.3.1 - Etats bâtiments scolaires
3.3.2 –Ouverture des écoles avant et après la crise
0 10 20 30
Latrine dans Ecole
Latrines dans FOSA
Lave-main dans …
Lave-main dans …
22
0
Ouverture des écoles avant et après la crise
Globalement, 0 bâtiment détruit, 5 pillés
inutilisables, 5 autres endommagés
réparables et enfin 12 sans dommage..
A Damara on note sur un total de 7000 ménages, 1703 ont
aux latrines, 1785 ont des dispositifs lave
moment opportun et 3020 ont un récipient
d'eau.
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Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
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latrines, le lavage des mains, aux niveaux des ménages
le lavage des mains, aux niveaux des Ecoles et les FOSA.
avant et après la crise.
3020
1785
1703
Stockage d'eau, accès aux latrines,
lavage des mains, aux niveaux des
ménages
30 40
Total
A réhabiliter
Fonctionnel
0
Bâtiments pillés et inutilisable
Bâtiments endommagés …
Bâtiments sans dommages
Etats des bâtiments scolaires
Ouverture des écoles avant et après la crise
Avant la crise
Aaprès la crise
3.3 - EDUCATION
0 bâtiment détruit, 5 pillés
inutilisables, 5 autres endommagés
L’arrêt des cours dans les écoles
période antérieure à la crise.
plus à l'école depuis le mois de décembre 2012, en
raison, entre autres, facteurs
de manque d’enseignants
supplémentaires sur la nécessité de la reprise des
cours
sur un total de 7000 ménages, 1703 ont accès
dispositifs lave-mains/savon au
ont un récipient adapté au stockage
L’accès aux latrines, lave-mains, fait partie des
grandes préoccupations aux niveaux des écoles et
FOSA à Damara et réclame une attention particulière
des acteurs du secteur :
Dans les écoles, 15/34 latrines et 4/34 dispositifs de
lave-mains, sont opérationnels.
Dans les FOSA, 7/15 latrines et 6/15 dispositifs de
lave-mains, sont opérationnels.
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA.
4
.
Stockage d'eau, accès aux latrines,
lavage des mains, aux niveaux des
ménages Récipient à
couvercle
Accès à des
latrines
Lave-mains
au savon
0 5 10 15
Etats des bâtiments scolaires
des cours dans les écoles par rapport à la
la crise. Les enfants ne vont
depuis le mois de décembre 2012, en
facteurs, perçus d’insécurité et
enseignants. Besoin des informations
supplémentaires sur la nécessité de la reprise des
mains, fait partie des
grandes préoccupations aux niveaux des écoles et
à Damara et réclame une attention particulière
Dans les écoles, 15/34 latrines et 4/34 dispositifs de
nnels.
Dans les FOSA, 7/15 latrines et 6/15 dispositifs de
mains, sont opérationnels.
Mission IDEALE, Humanitaire et de Développement Durable,
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
Courriel : [email protected], Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben
Lors de notre passage, avec
50/61 enseignants confondus, la
ration élèves/maitre est
théoriquement de 140
(7000/50), ce qui explique un
réel besoin d’enseignants à la
reprise de cours. Avec ce chiffre
il suffit de stimuler les élèves et
parents partant des activités de
sensibilisation de relance de la
cantine scolaire.
3.3.3 - Etat des ressources au Fondamental 1
3.4.1 – Protection générale
3.4.2 - Protection des enfants
3.4.3 - Protection des femmes
0% 10% 20%
Arrestations/détentions
Disparitions
Violences femmes/filles
Alcool, drogues, etc.
Risques de protection générale
De janvier à juin 2013, on compte environ 7000
enfants qui n’ont pas fréquenté les cours, 25 cas de
viol et autres violences sexuelles et 15 enfants
enrôlés.
65707580
Accès aux
consultations
pré/post natales
Accouchements
assistés
Repartition des besoins de protection
Mission IDEALE, Humanitaire et de Développement Durable,
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben-zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA
au Fondamental 1
0 200 400 600
qualifié
parent
complet
incomplet
salles
Bancs
En
sei
gn
an
t
Ma
itr
eC
ycl
eC
ycl
e
No
m
bre
No
m
bre
Eta
t d
es
ress
ou
rce
s a
u
Fo
nd
am
en
tal 1
20% 30% 40% 50%
générale
Non accès aux services
éducatifs
Viol et/ou autres violences
sexuelles
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
Repartition des principales violations
de droit de l'enfant de janvier à juin 2013
3.4 - PROTECTION
Environ 75% de la population de Damara, se sont
déplacés pendant les évènements.
L’actualité des risques de protection générale à
Damara, est dominée par les arrestations arbitraires et
les disparitions, respectivement selon 45% et 40% de
nos enquêtés.
De janvier à juin 2013, on compte environ 7000
enfants qui n’ont pas fréquenté les cours, 25 cas de
viol et autres violences sexuelles et 15 enfants
Accouchements
Repartition des besoins de protection Les besoins spécifiques de protection des femmes à Damara,
sont l’accès aux consultations pré/postnatales 52%, les
accouchements assistés 48%.
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA.
5
800
Après la crise
Avant la crise
Viol et/ou autres violences Recrutement par les
groupes armés
Repartition des principales violations
de droit de l'enfant de janvier à juin 2013
de la population de Damara, se sont
déplacés pendant les évènements.
L’actualité des risques de protection générale à
Damara, est dominée par les arrestations arbitraires et
disparitions, respectivement selon 45% et 40% de
Les besoins spécifiques de protection des femmes à Damara,
l’accès aux consultations pré/postnatales 52%, les
Mission IDEALE, Humanitaire et de Développement Durable,
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
Courriel : [email protected], Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben
3.4.4 - Violences basées sur le genre (VBG)
3.4.5 - Sécurité physique
3.4.6 - Services sociaux de base
Les populations de Damara ont accès aux services minimum de santé.
010203040506070
Jan
vie
r
Fé
vri
er
Ma
rs
Avri
l
Ma
i
Juin
Evolution des risques de
sécurité de janvier à juin
2013
Les principales violences basées sur le genre (VBG),
les plus fréquentes dans les quartiers et villages de
Damara, sont les suivantes : agressions physiques
maltraitances psychologiques ou émotionnelles,
agressions sexuelles, déni de ressources,
d’opportunités ou de services 20% et viols.
Les principaux auteurs des VBG sont les seleka,
membres de la famille ou de l’entourage.
Les histogrammes suivants montrent une baisse des
VBG de janvier à mars. Par contre elles ont augmenté
de mars à juin 2013. Ceci s’explique par la rentrée
massive des seleka après la prise de pouvoir du 24
mars.
Les catégories de personnes les plus exposées à
l’insécurité physique sont les femmes 37%, les
jeunes filles 30%, les enfants / mineurs, en
particulier les enfants non accompagnés 20
les pauvres 13%.
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Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben-zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA
Violences basées sur le genre (VBG)
ont accès aux services minimum de santé.
0
10
20
30
40
50
60
Jan
vie
r
Fé
vri
er
Ma
rs
Avri
l
Ma
i
Juin
Repartition des VBG, de janvier à
juin 2013
Vol à main
armée
Pillage
Occupation
arbitraire des
maisons Total
0102030405060Femmes
Jeunes
filles
Enfants /
mineurs
Pauvres
Personnes plus exposées à l'insécurité physique
Les principales violences basées sur le genre (VBG),
les plus fréquentes dans les quartiers et villages de
: agressions physiques,
chologiques ou émotionnelles,
, déni de ressources,
les seleka,
Les histogrammes suivants montrent une baisse des
VBG de janvier à mars. Par contre elles ont augmenté
ci s’explique par la rentrée
massive des seleka après la prise de pouvoir du 24
A Damara, les gens ne se sentent pas assez en
sécurité à cause de la circulation des seleka avec les
armes parmi les civils. Les
sécurité auxquels sont confrontés les membres de la
communauté sont les vols à main armée, suivis des
pillages, qui ont beaucoup augmenté après la p
de pouvoir du 24 mars 2013
maisons incendiées dans les
Damara-Bogangolo (Binima PK 10
Mbourouba PK 25 : 15 maisons et Bozo PK 110
Les catégories de personnes les plus exposées à
l’insécurité physique sont les femmes 37%, les
/ mineurs, en
particulier les enfants non accompagnés 20% et
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA.
6
Agressions physiques
Maltraitances
Agressions sexuelles
Déni
Viols
Personnes plus exposées à l'insécurité physique
Personnes plus
exposées à
l'insécurité
physique
A Damara, les gens ne se sentent pas assez en
sécurité à cause de la circulation des seleka avec les
armes parmi les civils. Les principaux problèmes de
sécurité auxquels sont confrontés les membres de la
sont les vols à main armée, suivis des
, qui ont beaucoup augmenté après la prise
de pouvoir du 24 mars 2013. On compte à ce jour 51
maisons incendiées dans les villages situés sur l’axe
Bogangolo (Binima PK 10 : 07 maisons,
: 15 maisons et Bozo PK 110 : 29).
Mission IDEALE, Humanitaire et de Développement Durable,
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
Courriel : [email protected], Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben-zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA.
7
3.5.1 - Structures fonctionnelles
La Commune dispose de (3) réseaux de téléphone mobile GSM (TELECEL, MOOV, ORANGE) au centre ; ces réseaux
couvrent un rayon de 20 Km environs. Toutefois, certains villages arrivent à capte le signal par endroit. Ce qui permet un
désenclavement numérique et faciliter le rapprochement des hommes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Les réseaux téléphoniques mobiles ont changé certains paramètres dans la vie des villageois. C’est ainsi que, même
certains villages où il n’y a pas de réseaux, certaines personnes disposent d’un téléphone.
Les responsables de services et les opérateurs économiques utilisent abondamment le téléphone dans le cadre de leurs
activités.
3.5.2 - Organisations communautaires
Les associations locales telles que : AJDLS, ACDLS, Antenne RECAPEV mènent les activités de sensibilisation au dépistage
volontaire et la prise en charge des personnes vivant avec les VIH/SIDA.
La CARITAS paroissiale reçoit des multiples petits dons pour les indigents et appui la production agricole, pour ainsi
contribuer à la lutte contre la pauvreté.
L’UPDEA (Union Pour le Développement Agro-pastotal) : Appuie les groupements féminins.
Au niveau des secteurs Sociaux, on trouve des comités de gestion (COGES), des Formations Sanitaires(FOSA).
Le Comité communal, et 10 comités villageois de développement (CVD), qui appuient le processus de développement
communautaire et d’aide aux groupes vulnérables, les groupements villageois de la commune.
Des comités villageois d’eau, assainissement et Hygiène (CVEAH), mènent la sensibilisation dans les 85 villages et quartiers à
Damara.
Associations des Parents d’Elèves (APE) actives dans les 22 écoles primaires de la Sous-préfecture de Damara.
3.5.3 - Voies routières
La population est répartie dans 85 quartiers/ villages dont 15 quartiers. Ces quartiers et villages se répartissent à leur tour
en 14 groupement et aires de découpage ci-dessous :
- Axe Damara-Bangui 35 Km compte 22 villages,
- Axe Damara-Sibut 58 Km avec 20 villages,
- Axe Damara-Bogangolo 60 Km totalise 15 villages,
- Axe Damara-Secteur Oumba 120 Km en amont et 150 Km en aval, avec 28 villages.
Deux routes nationales se rejoignent à Damara :
- La Route Nationale N° 2 qui part du village Nguerengou au village Malengapo, soit une distance de 97 Mm, elle est
praticable parce que bitumée ;
- la Route Nationale N° 4 qui part de Damara centre à Botili, axe Bogangolo ; soit une distance de 47 Km d’une
praticabilité moyenne, car en latérite dégradée par endroits.
La piste rurale qui va du village Kpabara au secteur Oumba-bord sur une distance de 50 Km est très dégradée. On retrouve
le même état de dégradation avancée le long du fleuve Oubangui allant d’Oumba amont (Macédoine) à Oumba aval
(Gbakolongo) sur distance de 150 Km si bien que le déplacement se fait en pirogue ou grâce aux rares hors-bords qui
dessinent le secteur.
Cette situation ralentit fortement la circulation des biens et de personnes du fait de coût très élevé de rares occasions.
C’est aussi une situation inquiétante pour la santé de la population (8 500 habitants) ne disposant d’aucun centre de santé
fonctionnel.
Pour garder le caractère objectif des besoins à la base, nous vous présentons les recommandations de la communauté de
Damara par secteur d’activité, qui a répondu à la question de savoir : « quelles sont vos recommandations d’actions
sectorielles d’urgence? »
3.5 - C4D ET TELECOMMUNICATION
3.6 - RECOMMANDATION
Mission IDEALE, Humanitaire et de Développement Durable,
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
Courriel : [email protected], Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben-zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA.
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3.6.1 – Wash.
Intérêts intersectoriels des projets : Contribue au bon déroulement des activités des secteurs de l’Education, la Santé, la
Sécurité alimentaire, la Nutrition…
3.6.2 - Education
Intérêts intersectoriels des projets : Développement du capital humain à la réduction des risques de la Santé, la Sécurité
alimentaire, la Nutrition, l’Eau-Hygiène-Assainissement, de la protection civile, …
3.6.3 – Protection
Intérêts intersectoriels des projets : Défense des droits de l’Homme à l’Eau-Hygiène-Assainissement de base, aux soins de
Santé appropriés, à la sécurité Alimentaire, à une alimentation équilibrée, à un logement décent, à la libre circulation des
personnes et des biens.
3.6.4 – C4D et Télécommunication
Intérêts intersectoriels des projets : Eveil des consciences sur les questions multisectorielles de Santé, l’Education, Eau-
Hygiène-Assainissement, Abri, Sécurité Alimentaire, Nutrition, Protection civile…
Personnes de contact à Damara : Mr Alfred ZOUMANDE, Conseiller municipal, tél : 72605038.
0%
20%
40%
60%
Réhabilitation/construction sensibilisation kits NFI
Projets du secteur wash attendus à Damara
0%
10%
20%
30%
Sensibilisation Psychosocial Enseignants kits scolaires Réhabilitation
Projets d'urgence du secteur de l'éducation attendus à Damara
25%
30%
35%
40%
Prise en charge Sensibilisation Monitoring
Projets du secteur de protection attendus à Damara
0%
50%
100%
Formation OCB Pistes rurales
Projets du secteur C4D et télecommunication, attendus à Damara
Ces histogrammes présentent à
50% et 35%, la sensibilisation et la
réhabilitation/construction des
infrastructures d’EAH, projets
d’urgence attendus à Damara.
Damara demande respectivement
les projets de la sensibilisation de
tous à la reprise des cours, suivie
de l’appui psychosocial des
enseignants et des élèves, les
enseignants. Enfin les kits et la
réhabilitation des bâtiments.
La prise en charge et la
sensibilisation des victimes, sont
les projets attendues d’urgence
pour réduire les risques de
protection de la population civile
à Damara.
Pour ce secteur la population
réclame un renforcement de
capacités techniques des OCB
en techniques de
communication d’abord et
ensuite la réhabilitation des
pistes rurales dégradées.
Mission IDEALE, Humanitaire et de Développement Durable,
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
Courriel : [email protected], Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben-zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA.
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Mission IDEALE, Humanitaire et de Développement Durable,
Organisation Non Gouvernementale : Reconnaissance n 063/MI.CAB.SG.DAPA.SASC, du 18 aout 1984,
Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
Courriel : [email protected], Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben-zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA.
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Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
Courriel : [email protected], Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben-zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA.
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Agrément n 134/2012/MCIIRF/DIRCAB/DGPD/DDC, du 04 octobre 2012,
Courriel : [email protected], Tél : (236) 77891467/70958022, Av. Ben-zvi, non loin de la salle Mazette, vers le pont, Bangui 5e, RCA.
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